Guide des conjoints MAE, 2013 - AFCA
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Guide des conjoints MAE, 2013 - AFCA
MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES LE GUIDE DES CONJOINTS D’AGENTS EDITION 2013 PREFACE Les agents du ministère des Affaires étrangères ont vocation à exercer leurs fonctions à l’étranger comme à l’administration centrale. Nos parcours professionnels, avec les nombreux changements de fonctions et de résidence qu’ils comportent, constituent une expérience unique et enrichissante mais aussi une source de contraintes fortes pour nous, bien entendu, mais aussi pour ceux qui nous entourent, en particulier nos conjoints et nos enfants. Le rôle de la direction des ressources humaines est, dans l’intérêt du ministère comme des agents eux-mêmes, de veiller à préserver un équilibre entre les aspirations personnelles et professionnelles de tous ceux qu’il emploie et de leur entourage. Ceci passe d’abord, pour les agents, par des parcours construits individuellement et par le conseil aux carrières. Ceci implique également une politique renforcée vis-à-vis des familles et des conjoints. Cette politique s’appuie sur la formation (formation à l’expatriation pour les conjoints, formation linguistique, programme de bourses qualifiantes), sur l’aide à la recherche d’un emploi pour le conjoint, sur la prise en compte de problèmes individuels avec un soutien personnalisé (par l’intermédiaire de la délégation pour la politique sociale) et sur l’information dont la présente brochure constitue un des outils relayé par « l’espace membres » ouvert sur le site France diplomatie. Elle s’appuie également sur un dialogue avec les conjoints eux-mêmes représentés par l’Association française des conjoints d’agents (AFCA) liée au ministère par une convention de partenariat et sur l’attention portée à l’accueil des agents et de leurs conjoints dans les postes à l’étranger. Un parcours professionnel de qualité ne doit pas se construire sur la fragilisation de l’environnement personnel pour ceux qui ont choisi de servir ce ministère. Les conjoints, qu’ils soient agents du Département, fonctionnaires, salariés, bénévoles ou sans activité, ont toute leur place dans la vie en poste à l’étranger. Mieux informés, mieux formés, mieux conseillés, les agents et leurs conjoints doivent pouvoir jouir, dans le contexte professionnel exceptionnellement ouvert qui est le nôtre, d’une vie de famille aussi épanouie que possible. La direction des ressources humaines 3 SOMMAIRE CONTACTS ........................................................................................................ 6 AVERTISSEMENT ......................................................................................... 10 1 - LE DÉPART EN POSTE ........................................................................... 11 (A) ÊTRE INFORMÉ ...................................................................................... 12 La rémunération individuelle du fonctionnaire.................................................. 12 La retenue logement ........................................................................................... 12 (B) PRÉVOIR – SE PREPARER ................................................................... 13 La cotisation retraite volontaire.......................................................................... 13 La retraite complémentaire et le complément de retraite................................... 13 L’assurance maladie et l’assurance rapatriement............................................... 14 Assurance vie et décès-invalidité et contrat de rente-éducation ........................ 14 Formations.......................................................................................................... 14 Aide à la formation professionnelle ................................................................... 14 (C) S’ORGANISER.......................................................................................... 15 Déménagement ................................................................................................... 15 Transport............................................................................................................. 15 Vaccinations et santé .......................................................................................... 15 Scolarisation ....................................................................................................... 16 2 - LA VIE EN POSTE .................................................................................... 17 (A) RECOMMANDATIONS D’ORDRE GENERAL ................................. 18 Réserve et confidentialité ................................................................................... 18 Participation aux activités de représentation…………………………………..18 Respect du droit et des spécificités du pays de résidence .................................. 19 (B) TRAVAILLER ........................................................................................... 21 Si vous êtes vous-même agent du ministère ...................................................... 21 Si vous êtes agent d’une autre administration française .................................... 21 Pour tous............................................................................................................. 22 Démissionner pour suivre son conjoint………………………………………..23 Se mettre en disponibilité pour suivre son conjoint........................................... 24 Développer un projet personnel à l’étranger...................................................... 24 Règles déontologiques applicables à l’activité professionnelle des conjoints... 24 4 (C) SÉCURITÉ ................................................................................................. 26 (D) VALISE DIPLOMATIQUE ..................................................................... 27 3 - LE RETOUR DE POSTE .......................................................................... 28 (A) AVANT VOTRE RETOUR...................................................................... 29 Le logement ........................................................................................................ 29 Les enfants.......................................................................................................... 30 Les aides financières .......................................................................................... 31 Droits au chômage.............................................................................................. 32 (B) À VOTRE RETOUR ................................................................................. 33 Les formations .................................................................................................... 33 La réinsertion professionnelle ............................................................................ 33 4 - LA PENSION DE RÉVERSION............................................................... 34 (A) EN FAVEUR DES CONJOINTS DE FONCTIONNAIRES ................ 35 Le montant de la pension de réversion............................................................... 35 (B) EN FAVEUR DES CONJOINTS D’AGENTS CONTRACTUELS..... 36 Condition d’âge .................................................................................................. 36 Conditions de ressources .................................................................................... 36 Montant de la pension de réversion.................................................................... 36 Partage de la pension de réversion entre plusieurs conjoints………………….………...36 5 CONTACTS La politique des conjoints, partie intégrante de la politique des ressources humaines, est suivie par le bureau des politiques statutaires et de gestion des ressources humaines (RH1B) qui s’appuie sur la délégation pour la politique sociale (DPS) et sur l’Association française des conjoints d’agents (AFCA) à laquelle le ministère est lié par une convention. Le bureau d’accueil de la direction des ressources humaines => Information et renseignements : ouvert du lundi au vendredi de 9 h 30 à 18 h 00, salle CNV 206, 48 rue de Javel, Paris XVème - téléphone : 01 43 17 77 77 - [email protected] et rubrique « diploRH » sur Diplonet, l’intranet du ministère. Un espace-membres réservé aux conjoints a été créé sur le site France diplomatie -> rubrique emplois, stages et concours -> DRH espace-membres ; login : drh ; mot de passe : espace_membre. La délégation pour la politique sociale (DPS) La Délégation pour la Politique sociale a pour mission : action sociale, médecine préventive, logement social, restauration collective et suivi des questions relatives à l’hygiène, à la sécurité et aux conditions de travail. Elle a pour vocation d’accompagner les agents, et leur famille, dans les domaines suivants : l’accompagnement social par les assistants de service social à Paris et à Nantes, conforté par l’intervention de consultants spécialisés à Paris et à Nantes : avocats, conseillères en économie sociale et familiale, juristes de l’association départementale d’information au logement, notaires, psychologues, et par les différentes aides proposées par l’Association des œuvres sociales : [email protected] le logement social : [email protected] ; [email protected] la santé et les conditions de travail (médecine de prévention et centres de santé) : [email protected] ; [email protected] ; [email protected] 6 L’Association française des conjoints d’agents du ministère des Affaires étrangères (AFCA) L’AFCA est une association au service de tous les conjoints, mariés ou liés par un pacte civil de solidarité, des agents du ministère, ainsi que de leurs familles, et constitue un réseau (400 adhérents en 2012). L’association accompagne les conjoints dans leur vie de mobilité, au moment du départ et du retour de poste. L’AFCA : ▪ accueille et informe : préparation au départ et au retour de poste, formation, emploi, retraite, éducation, famille ; ▪ est représentée dans les postes par un réseau de 75 correspondants ; ▪ organise à Paris : des ateliers et des rencontres fondés sur le partage d’expérience animés par des professionnels, des visites culturelles, des présentations des différents services du ministère ainsi que des conférences ; ▪ publie une lettre d’information mensuelle ; ▪ publie trois fois par an : Les Carnets de l’AFCA ; ▪ offre aux conjoints une écoute personnalisée ; ▪ travaille en partenariat avec les institutions et les associations-sœurs afin de dynamiser son action en faveur des conjoints. L’AFCA est membre d’EUFASA (European Foreign Affairs Spouses Association). Contacts : Ouverture des bureaux les lundi, mardi, jeudi et vendredi de 9 h 00 à 17 h 00. 57 boulevard des Invalides, 75007 Paris (4e étage – bureau 4267). Téléphone : 01 43 17 70 26 – Fax : 01 43 17 70 66 [email protected] / www.afcamae.com La Maison des Français de l’étranger (MFE) La MFE est un service du ministère des Affaires étrangères qui a pour mission d’informer tous les Français envisageant de vivre ou travailler à l’étranger, sur tous les aspects administratifs, pratiques et sanitaires. La MFE vous accueille et vous propose divers documents sur son site internet www.mfe.org – rubrique « Bien préparer son départ ». ▪ le livret du Français à l’étranger, véritable vade-mecum de l’expatriation 7 ▪ les portails pays qui présentent le pays dans sa généralité et abordent tous les thèmes importants de l’expatriation tels que la protection sociale, l’emploi, la fiscalité, l’enseignement ▪ des fiches du comité d’informations médicales (CIMED) (www.cimed.org) traitant des conditions sanitaires et de la médecine de soins dans plus de 200 villes dans le monde. Il est par ailleurs possible de venir consulter dans les locaux de la MFE (48 rue de Javel 75015 Paris – Bureau MEN 018 - du lundi au vendredi de 14h à 17h), les répertoires des entreprises françaises basées à l’étranger. Vous pouvez aussi consulter des experts : un expert de la protection sociale renseigne sur la protection sociale liée à une expatriation (Caisse des Français de l’Etranger, complémentaire santé, retraite complémentaire). Sans rendez-vous, du mardi au jeudi de 14h à 17h dans les locaux de la MFE. un inspecteur des douanes répond aux questions liées à l’expatriation : transferts de biens, marchandises soumises à une réglementation spécifique, procédures concernant les animaux domestiques, formalités de déménagement à l’intérieur et hors de l’Union européenne. Sans rendez-vous, du lundi au vendredi de 14h à 17h dans les locaux de la MFE. un agent fiscal du Service des impôts des Particuliers non-résidents répond deux fois par mois par téléphone aux questions fiscales de droit français. Sur rendez-vous : 01.43.17.60.79 (ce numéro peut être appelé uniquement depuis l’extérieur). un coach professionnel intervient une fois par mois à la MFE pour vous aider à avancer dans la réalisation de votre projet d’expatriation/retour en France. Sur rendez-vous : 01.43.17.60.79 (ce numéro peut être appelé uniquement depuis l’extérieur). des ateliers de correction de CV/lettres de motivation en langues étrangères/simulation en anglais d’entretien d’embauche sont organisés 2 fois par mois avec un conseiller. Sur rendez-vous : 01.43.17.60.79 (ce numéro peut être appelé uniquement depuis l’extérieur). 8 L’Association artistique, culturelle et sportive (AACS) L’AACS propose de multiples activités à ses adhérents : ▪ sportives ▪ culturelles ▪ arts et loisirs => Rubrique « Associations » -> « AACS » de [email protected] Diplonet, L’Association sportive et culturelle des Affaires étrangères à Nantes (ASCAEN) L’ASCAEN a pour but de favoriser les activités sportives et culturelles pour les agents du ministère en poste à Nantes. => Rubrique « Associations » -> « ASCAEN » de Diplonet L’Association amicale d’entraide des Affaires étrangères (AAEMAE) Cette association bénévole a pour but de venir en aide aux anciens agents du ministère en difficulté ainsi qu’à leur famille lors d’une situation exceptionnelle nécessitant une aide rapide. => Rubrique « Associations » -> « AAEMAE » de Diplonet Bienvenue en France Cette association est un lieu d’accueil pour les conjoints de diplomates étrangers en poste à Paris. Elle a pour but de faire découvrir la France, de favoriser la connaissance de la langue et de la culture françaises, la compréhension de nos modes de vie et de pensée, de développer des échanges amicaux entre Français et étrangers. Elle propose une cinquantaine d’activités à ses adhérents. De nombreux conjoints de diplomates français parmi les membres apportent leur soutien à cette association. => www.bienvenueenfrance.org Femmes et diplomatie Cette association est destinée aux femmes exerçant au ministère. => Rubrique « Associations » -> « Femmes et diplomatie » de Diplonet [email protected] 9 L’Association des lesbiennes et gays du quai d'Orsay (ALGO) L'association ALGO se propose de : ▪ promouvoir au sein du ministère l'égalité des droits de toutes les personnes, quelles que soient leur orientation sexuelle ou leur identité de genre ; ▪ veiller au respect des dits-droits et lutter contre toutes les formes d'exclusion, de discrimination, de sexisme et d'injustices fondées sur l'orientation sexuelle, l'identité de genre et/ou sur la sérologie ; ▪ apporter écoute, aide et soutien juridique (formation, médiation, etc.) ; => Rubrique « Associations » -> « AACS » de Diplonet, www.algo.asso.fr AVERTISSEMENT Les références à des organismes publics et privés insérées dans la présente brochure le sont à titre purement indicatif. Elles n’ont aucune prétention à l’exhaustivité et n’ont pour objectif ni de porter atteinte aux règles de la concurrence ni de constituer de la part du ministère des Affaires étrangères une quelconque recommandation ou garantie. Les contacts et adresses de sites internet étaient à jour à la date de parution de la brochure. 10 1 - LE DÉPART EN POSTE 11 (A) ÊTRE INFORMÉ La rémunération individuelle du fonctionnaire Elle est composée : d’un traitement de base variant en fonction de la catégorie de l’agent (A, B ou C). A l’étranger, le traitement indiciaire est complété par : ▪ une indemnité de résidence (IR), destinée à compenser forfaitairement les charges liées aux fonctions exercées, aux conditions d’exercice de ces fonctions et aux conditions locales d’existence. Depuis le 1er janvier 2012, une réduction de 10 % est appliquée sur l’indemnité de résidence lors d’un départ en poste double, pour les agents mariés ou liés par un PACS et ayant une résidence commune à l’étranger. ▪ un supplément familial versé à l’agent dont le conjoint ou le partenaire auquel il est lié par un pacte civil de solidarité n’exerce pas d’activité rémunérée ou exerce une activité professionnelle pour laquelle il perçoit une rémunération annuelle inférieure ou égale à 17 225 euros. Le supplément familial est égal à 10 % de l’indemnité de résidence perçue par l’agent. Le conjoint ou partenaire PACS est désormais associé à la signature du formulaire 275/PL « Déclaration sur l’honneur pour justifier de l’attribution éventuelle du supplément familial à l’étranger » qui sera annexé, le moment venu, au bulletin de renseignements annuel ; ▪ des majorations familiales pour enfant(s) à charge sont attribuées, en lieu et place des avantages familiaux accordés aux personnels en service en France, jusqu’à 21 ans révolus si l’enfant poursuit ses études ; ▪ une indemnité d’établissement versée aux agents expatriés ; ▪ une indemnité de changement de résidence. La retenue logement Les agents en service à l’étranger, à l’exception des chefs de mission diplomatique, subissent une retenue portant sur le total formé par la rémunération principale et les avantages familiaux, lorsqu’ils occupent un logement mis à leur disposition par l’État français, par un État étranger ou toute autre organisation. Le taux de cette retenue est de 15 % pour les agents de catégorie A et B et il est réduit à l0 % pour les agents de catégorie C ou les agents contractuels. => Rubrique DiploRH > Rémunération > Les émoluments à l’étranger 12 (B) PRÉVOIR – SE PREPARER La cotisation retraite volontaire Si vous suivez votre conjoint à l’étranger, vous pouvez, dans la plupart des cas, conserver ou acquérir des droits à retraite. Par ailleurs, certaines cotisations volontaires pourront être déduites du revenu (cf. Service des impôts des particuliers non-résidents, consultable par messagerie : [email protected]) ou par courrier : 10 rue du Centre TSA 10010 93465 NOISY-LE-GRAND Cédex ▪ vous exercez une activité salariée à l’étranger, si vous êtes de nationalité française ou ressortissant d’un pays de l’Union européenne, vous pouvez cotiser à la Caisse des Français de l’étranger www.cfe.fr ; ▪ vous n’exercez pas d’activité salariée à l’étranger, si vous élevez un enfant à charge du foyer et âgé de moins de 20 ans : vous pouvez également cotiser à la Caisse des Français de l’étranger (CFE) ; ▪ vous exerciez une activité professionnelle en France, vous pouvez, même si vous n’avez pas d’enfant à charge et dans un délai de 6 mois après la cessation de votre activité salariée, demander à continuer à cotiser pour votre retraite en tant qu’ancien assuré obligatoire, en vous adressant à la caisse primaire d’assurance maladie dont vous dépendiez en France (articles L 4726-1, R 742-1, R742-2 et R742-3 du code de la sécurité sociale). La retraite complémentaire et le complément de retraite Vous avez acquis des droits à un régime français de retraite complémentaire : pour tout renseignement concernant le maintien de ce régime, vous pouvez consulter www.mfe.org. La Maison des Français de l’étranger vous informe sur la Caisse de retraite pour la France et l’extérieur (CRE) et l’Institution de retraite des cadres et assimilés de France et de l’extérieur (IRCAFEX), qui prennent le relais, pour les expatriés, des caisses complémentaires (ARCCO et AGIRC). Le conjoint peut également se constituer un complément de retraite en souscrivant à la PRÉFON (Caisse nationale de prévoyance de la fonction publique, www.prefon.fr) ou à la COREM (Union mutualiste retraite, www.corem.com). 13 L’assurance maladie et l’assurance rapatriement Il est indispensable que votre conjoint, vous-même et votre famille soyez assurés en cas de rapatriement sanitaire, maladie grave ou accident, surtout si vous devez séjourner dans un pays où l’équipement hospitalier est insuffisant. Vous êtes invités à consulter les sites - www.maee.fr : site de la mutuelle des Affaires étrangères - www.assurland.com : site gratuit qui interroge une trentaine d’assureurs et de mutuelles de santé pour vous permettre de comparer leurs offres en détail - www.mfe.org : rubrique « Thématiques » -> « protection sociale » qui fait le point sur les différentes situations et possibilités à l’étranger. Assurance vie et décès-invalidité et contrat de rente-éducation Souscrire à l’une ou l’autre de ces assurances auprès d’une banque ou d’une compagnie d’assurances de votre choix avant le départ à l’étranger peut garantir une source de revenus en cas de difficultés financières consécutives à une éventuelle disparition du conjoint. Formations Le ministère vous propose différentes formations pour vous aider à préparer votre départ à l’étranger : ▪ un stage de préparation à l’expatriation, de deux jours, centré sur les thèmes de l’organisation d’une ambassade et d’un consulat, du statut du conjoint en poste, de la sécurité dans les postes, du devoir de réserve, du protocole et de l’emploi des conjoints ; ▪ un stage pour les conjoints des chefs de poste, de deux jours, sur les questions liées à la sécurité dans les postes, à la protection des Français et à la cellule de crise d’une ambassade, à la gestion des résidences (mobilier et intendance) et au protocole ; ▪ des formations en bureautique et en langues dans la limite des places disponibles. Aide à la formation professionnelle Chaque année, le ministère soutient la formation qualifiante d’un petit nombre de conjoints d’agents mariés ou liés par un pacte civil de solidarité, en fonction de leurs revenus, dans la perspective d’une meilleure insertion professionnelle en France ou à l’étranger. Les frais de formation sont partagés entre le Département et le conjoint. Le dossier de candidature doit être déposé auprès de l’AFCA (se renseigner auprès de l’AFCA, www.afcamae.com). 14 (C) S’ORGANISER Déménagement Pour trouver votre déménageur et lui demander un devis, vous pouvez prendre contact avec la chambre syndicale du déménagement (73, rue Jean Lolive, 93108 Montreuil cedex, www.csdemenagement.fr). Les “guides d’accueil des postes” présentent les formalités d’accueil spécifiques à chaque pays et peuvent vous aider à établir la liste de ce qu’il faut emporter. Ils sont accessibles sur Diplonet à la rubrique “DiploRh” >“Affectations étranger” et dans l’espace membres du site www.diplomatie.gouv.fr. -> « Emplois, stages et concours » Sur le site internet des douanes (www.douanes.gouv.fr), vous trouverez des informations dans les rubriques « Achats et tourisme : vous déménagez ? » et « vous vous installez à l’étranger ». Vous pouvez consulter aussi sur le site de l’AFCA l’« aide-mémoire » des préparatifs à un déménagement (rubrique : afca bric-à-brac>info utiles). Transport Pour rejoindre le poste d’affectation, vous pouvez avoir recours à l’agence de voyages Havas Voyages American Express, présente au sein du ministère, 57 boulevard des Invalides – 75007 Paris (Tél : 01 53 69 39 10 – Fax : 01 53 69 37 01 - [email protected]) du lundi au vendredi de 9 h 30 à 12 h 30 (18 h 00 pour les titres de transport officiels et l’expédition de frêt aérien). Vaccinations et santé Certaines vaccinations ont un caractère obligatoire selon votre destination. Pour toutes précisions utiles. Les coordonnées des centres de vaccination habilités sont indiqués dans le guide du départ en poste disponible sur Diplonet Accueil du site > DiploRH > Affectation à l’étranger> Guide du départ en poste et sur l’espace membres de France Diplomatie. Vous pouvez avoir des informations complètes sur les conditions sanitaires de la plupart des pays du monde en consultant le site du comité d’informations médicales (www.cimed.org). 15 Scolarisation Lors de votre séjour à l’étranger, si vous souhaitez que votre enfant poursuive sa scolarité dans un établissement scolaire français (école, collège ou lycée) dont les programmes sont homologués par le ministère français de l’éducation nationale, vous pouvez consulter la liste de ces établissements sur le site de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE, 19-21 rue du Colonel Pierre Avia 75015 Paris, www.aefe.fr). Si vous résidez dans un pays où ne se trouve aucun établissement d’enseignement français, vous pourrez faire suivre à votre enfant des cours auprès d’un institut du centre national d’enseignement à distance (CNED, www.cned.fr). Des bourses peuvent être accordées aux enfants de nationalité française, enregistrés au consulat, résidant avec leur famille dans le pays où est situé l’établissement fréquenté. La demande doit être déposée auprès du consulat du lieu de résidence. Pour plus d’informations, contactez l’AEFE. 16 2 - LA VIE EN POSTE 17 (A) RECOMMANDATIONS D’ORDRE GENERAL Il n’existe pas de lien juridique officiel entre les conjoints et le MAE. Cependant, le partage de la vie en poste de l’agent expose le conjoint à la nécessité de respecter certains principes et règles. Réserve et confidentialité Comme le diplomate lui-même, le conjoint est invité à faire preuve de réserve. Il est ainsi recommandé que les conjoints évitent de critiquer ouvertement la France et ses institutions, d’émettre des opinions pouvant être jugées insultantes envers le pays de résidence ou susceptibles d’entacher les relations que la France entretient avec celui-ci. Il est fortement recommandé de solliciter les conseils de l’ambassade sur la conduite à tenir vis-à-vis de personnalités considérées comme hostiles par le gouvernement du pays de résidence. Les conjoints doivent faire preuve de prudence dans leur langage, aussi bien lors de manifestations publiques que de conversations privées. Associés par l’intermédiaire de l’agent aux missions du ministère, ils peuvent en effet avoir connaissance d’informations ayant un certain degré de confidentialité qu’ils doivent respecter et protéger. Adopter cette réserve se traduit également pour les conjoints par le fait de ne pas s’exprimer devant la presse française ou locale sur la politique ou les événements concernant la France ou le pays de résidence, sauf accord express de l’ambassade. Certaines déclarations peuvent, notamment dans des situations de crise, avoir un impact susceptible de remettre en cause la cohérence des discours ou communiqués émanant du MAE. Enfin, les conjoints doivent conserver à l’esprit les règles de sécurité formulées avant leur départ en poste ; il doivent ainsi rester vigilants face aux éventuelles menaces signalées dans le pays de résidence (espionnage, terrorisme, délinquance…) et surtout ne pas prendre de risques inconsidérés. Participation aux activités de représentation Les conjoints d’agents, lorsqu’ils sont en poste, se trouvent fréquemment associés - directement ou indirectement - à la représentation de la France à l’étranger. De ce fait, la plus grande discrétion dans le comportement est recommandée. 18 une attitude digne est en toutes circonstances à privilégier : certains comportements tels qu’atteintes aux bonnes mœurs, ivresse, menaces, injures, diffamation, violence, fraude, vol, etc. ne sont pas acceptables et pourront avoir d’importantes répercussions y compris sur la carrière de l’agent (appel à la retenue, renvoi en France du conjoint ou retour anticipé de l’agent en France). Les conjoints sont donc invités à rester mesurés dans leurs propos, notamment à l’égard des personnes relevant des services de l’État en poste, quel que soit leur niveau hiérarchique. une attention particulière sera portée aux relations avec le personnel de service employé au domicile des agents. Il convient en effet, au-delà du respect intégral de la législation locale en matière de droit du travail, qui s’impose à l’évidence, de se montrer attentif aux conditions de travail offertes à cette catégorie de personnel, en gardant à l’esprit les principes et les valeurs en usage en France. Il est également recommandé de s’informer, très en amont du retour de l’agent et de sa famille en France, sur les conditions légales d’introduction de travailleur étranger en France dans le cas où l’agent envisagerait de continuer à employer sur le sol français un ressortissant étranger. C’est sur le respect de ces quelques principes évidents que repose l’image que l’on aura de l’agent et de sa famille - et par extension de la communauté française - dans le pays de résidence. Respect du droit et des spécificités du pays de résidence Le principe de probité s’imposant aux agents comme à leurs conjoints, il est évidemment très mal perçu qu’ils abusent de leur statut (immunités ou privilèges) pour déroger aux lois du pays hôte. Ainsi, il importe de s’abstenir de tout abus des importations en franchise douanière et des achats hors taxe, d’infraction au code de la route, etc. Les contraventions ou indemnisations éventuelles ne seront en aucun cas prises en charge par le ministère. Les conjoints doivent enfin avoir à cœur de respecter le protocole et les usages du pays qui les accueille, en s’interdisant notamment des tenues vestimentaires ou des comportements en contradiction manifeste avec les usages du pays. 19 Les associations d’accueil qui existent dans la plupart des pays, les agents chargés de l’accueil dans chaque poste, les livrets d’accueil préparés par ceux-ci ainsi que les correspondants locaux de l’association française des conjoints d’agents du MAE (AFCA) peuvent prodiguer aux nouveaux arrivants des conseils utiles dans ces différents domaines. La liste des agents d’accueil est consultable sur l’espace membres de France-Diplomatie et sur Diplonet : Accueil du site > DiploRH > Affectations à l’étranger > Guide d’accueil des postes > Tableau des correspondants référents par poste 20 (B) TRAVAILLER Une recherche d’emploi se prépare : n’attendez pas votre départ en poste. Informez-vous à l’avance sur le marché du travail du pays où vous allez résider et sur son cadre juridique. Les conjoints de diplomates des États membres de l’Union européenne peuvent travailler sans restriction dans un autre pays de l’Union. Des accords bilatéraux et des arrangements politiques favorisent l’accès au marché du travail dans les pays situés hors de l’espace européen aux conjoints de diplomates, s’ils renoncent au bénéfice des immunités diplomatiques et consulaires des conventions de Vienne. Le ministère mène une politique active afin d’étendre la liste de pays concernés (11 accords bilatéraux : Argentine, Australie, Brésil, Canada, Costa Rica, États-Unis, Nouvelle-Zélande, Roumanie, Singapour, Uruguay, Venezuela). Il a ainsi développé un dispositif d’échanges de notes verbales, permettant qu’une autorisation de travail soit délivrée aux titulaires de titre de séjour spécial. L’échange de notes verbales a été réalisé avec l’Afrique du Sud en septembre 2012 et Israël en novembre 2012. De plus amples détails figurent sur l’espace-membres du site France diplomatie et sur Diplonet : Accueil du site > DiploRH > La DRH > Conjoints > Travail du conjoint à l’étranger. Si vous êtes vous-même agent du ministère Il vous est possible d’effectuer une demande d’affectation double, avec votre conjoint. La direction des ressources humaines s’efforce de traiter en priorité ces demandes. Vous pouvez également solliciter un détachement auprès d’une organisation internationale ou un poste de résident auprès de l’AEFE (www.aefe.fr). Si vous êtes agent d’une autre administration française Vous pouvez envisager un détachement auprès du ministère ou de l’AEFE ou encore postuler pour un emploi dans une organisation internationale en contactant la délégation des fonctionnaires internationaux (www.diplomatie.gouv.fr > Emplois, stages et concours > Délégation des fonctionnaires internationaux). 21 Pour tous Vous pouvez chercher un emploi : ▪ en qualité d’agent de recrutement local au sein des services diplomatiques, consulaires, culturels et de coopération français ; il est recommandé aux chefs de mission d’examiner en priorité, à qualifications égales, les candidatures de conjoints à des emplois de recrutement local ; ▪ dans les organisations internationales : délégation des fonctionnaires internationaux (www.diplomatie.gouv.fr > Emplois, stages et concours > Délégation des fonctionnaires internationaux). ▪ dans les établissements d’enseignement de droit local, les alliances françaises et les centres culturels (http://www.alliancefr.org) ; ▪ dans l’espace emploi international, réseau public de placement à l’international (www.pole-emploi-international.fr) ; ▪ en consultant les comités consulaires pour l’emploi et la formation professionnelle (CCPEFP) dans les postes, qui facilitent l’accès au marché du travail local ; ▪ en consultant le site de la Maison des Français de l’étranger sur lequel vous trouverez des liens vers des sites privés spécialisés dans les offres d’emploi, classés par pays de destination, ainsi que la liste des organismes français proposant des emplois à l’étranger et celles des implantations et filiales d’entreprises françaises à l’étranger auprès desquels vous pouvez faire acte de candidature spontanée ; ▪ en examinant les offres d’emploi proposées par le réseau EURES de l’Union européenne (ec.europa.eu/eures/) ou l’Agence pour l’emploi des cadres (APEC, www.apec.fr) ; ▪ en prenant contact avec l’Union des chambres de commerce et d’industrie françaises à l’étranger (UCCIFE, http://www.uccife.org) ; ▪ en consultant les bases de données destinées à l’emploi à l’étranger que l’AFCA met gratuitement à la disposition de ses adhérents : www.afcamae.com ▪ en lisant les offres d’emploi dans la presse du pays d’accueil ; ▪ en réalisant du télétravail : www.cyberworkers.com ; ▪ en envisageant de travailler en tant que consultant indépendant dans un de vos domaines de compétence (www.consultants.enligne-fr.com, www.portage.asso.fr, www.jobfreelance.com,...). 22 Démissionner pour suivre son conjoint Si vous êtes salarié du secteur privé, pensez à conserver vos droits à l’assurance chômage : ▪ La démission pour suivre le conjoint expatrié est un cas de démission légitime qui permet de bénéficier d’allocations chômage lors du retour en France. La date de démission doit être quasi concomitante avec la date de départ du conjoint. ▪ Si vous êtes en congé maternité, le pôle emploi accepte de qualifier de légitime la démission qui intervient à la fin de l’arrêt déjà ouvert lors du départ du conjoint à l’étranger. Cette reconnaissance ne s’applique ni au congé sabbatique, ni au congé sans solde. ▪ Le congé parental d’éducation peut être utilisé comme une alternative au mécanisme de la démission légitime lorsque la durée de l’expatriation n’excède pas 3 années. a) Démission d’un emploi en France pour suivre le conjoint muté à l’étranger (quel que soit le pays de résidence) : - Inscription comme demandeur d'emploi au retour en France : Possibilité de faire valoir ses droits en s'inscrivant auprès de Pôle emploi au retour, dans la limite d’un délai de 4 ans suivant la démission. - Inscription et ouverture de droits avant le départ : Si des droits ont été ouverts avant le départ, possibilité de bénéficier des droits restants lors du retour en France, sous réserve de se réinscrire avant l’expiration d’un délai de déchéance (à compter de la date initiale d’ouverture des droits : 3 ans augmenté de la durée des droits, soit jusqu’à 5 ans (6 ans pour les + de 50 ans). Pour plus d’informations, vous pouvez contacter Mme Gaëlle TRIFFAULT ([email protected]/ 01 43 17 67 60) ou Mme Hélène RINGOT ([email protected]) (01 43 17 61 08). b) Possibilité d'exportation pendant 3 mois en cas de mobilité au sein de l’Espace Économique Européen : En cas de démission d’un emploi exercé en France pour suivre le conjoint muté dans un pays de l’Espace Économique Européen, il est possible : En cas d’inscription avant le départ : d'exporter ses droits durant 3 mois dans le pays d’accueil ; 23 - Dès le retour en France : de bénéficier des droits restants si le délai de déchéance n’est pas dépassé (3 ans augmenté de la durée des droits). Pour plus d’information, vous pouvez consulter les textes de référence sur l’indemnisation chômage : - Convention du 6 mai 2011 relative à l’indemnisation du chômage, conclue pour une durée déterminée allant du 1er juin 2011 au 31 décembre 2013 - Règlement général annexé à la Convention du 6 mai 2011 relative à l’indemnisation du chômage Se mettre en disponibilité pour suivre son conjoint Le ministère des Affaires étrangères a signé en juillet 2012 la convention CINDEX relative aux conjoints d’expatriés. Celle-ci permet aux salariés des entreprises signataires de bénéficier d’un congé sans solde pour suivre leur conjoint diplomate à l’étranger, pendant cinq ans maximum, avec garantie d’un retour à l’emploi au terme de l’expatriation. Les entreprises signataires sont au nombre d’une trentaine, notamment : Air France, Areva, BNP Paribas, Société Générale, France Telecom, EDF, GDG Suez, Michelin, Renault… Vous trouverez la liste complète des entreprises sur le site www.diplomatie.gouv.fr, à votre espace réservé ou sur Diplonet : Accueil du site > DiploRH > La DRH > Conjoints > Travail du conjoint à l’étranger Développer un projet personnel à l’étranger Pour apprendre à préparer un CV, une lettre, un entretien d’embauche, vous pouvez consulter le site www.cvpremium.com.Votre séjour à l’étranger peut également constituer une occasion : ▪ de reprendre des études (vous pouvez vous inscrire au Centre national d’enseignement à distance, www.cned.fr) ; ▪ de travailler comme bénévole (vous pouvez vous adresser aux correspondants AFCA sur place ou au comité de coordination du service volontaire international, www.unesco.org/ccivs). Règles déontologiques applicables à l’activité professionnelle des conjoints Certains principes doivent être respectés afin d’éviter tout abus (emploi de complaisance, abus de confiance, prise illégale d’intérêt…). 24 Travail au sein de l’ambassade ou du consulat Il n’existe pas de principe général s’opposant à l’existence de relations de nature hiérarchique entre conjoints. Dans le cas de postes doubles, la question peut cependant être posée lorsqu’un chef de poste (ambassadeur ou consul général) demande à ce que son conjoint ou son partenaire obtienne un emploi sous son autorité directe. Le risque existe en effet, lorsqu’un lien hiérarchique existe entre deux agents mariés ou pacsés, qu’une faute commise par l’un puisse être couverte par l’autre ou affecte gravement sa crédibilité, au risque de mettre finalement en cause les deux agents et d’imposer leur départ. Jusqu’à présent, la pratique tend plutôt à décourager de telles demandes, éventuellement susceptibles de détériorer l’atmosphère du poste. Des réponses positives peuvent cependant être accordées au cas par cas, lorsqu’il s’agit de pays difficiles ou d’emplois n’étant pas placés sous l’autorité directe de l’ambassadeur ou du consul général (enseignants, assistants techniques). Par ailleurs, les conjoints ne peuvent pas, au sein d’un même poste, exercer l’un, des fonctions d’ordonnateur secondaire et, l’autre, des fonctions de régisseur de recettes ou d’avances du poste (voir décret n° 62-1587 du 29 décembre). Travail à l’extérieur de l’ambassade ou du consulat L’activité du conjoint hors de l’ambassade est possible, mais elle peut parfois être incompatible avec les fonctions exercées par l’agent et engendrer des risques de favoritisme ou des conflits d’intérêt avec les fonctions de représentant de la France confiées à leur conjoint ou conjointe. Le conjoint ne doit pas, par ailleurs, utiliser les services de l’ambassade pour son activité privée (utilisation du secrétariat de l’agent, de la résidence de l’ambassadeur ou de véhicules de service, recours aux services d’une entreprise de fournitures ou à une agence de voyage dirigées par le conjoint de l’agent, etc.) Représentation de l’État et statut de « collaborateur occasionnel du service public » Le statut de collaborateur occasionnel des services publics a été reconnu aux conjoints d’agents dans la circulaire du 8 octobre 2003 à l’occasion des missions effectuées pour la représentation de l’Etat : elle concerne en premier lieu les conjoints des chefs de poste, mais pas uniquement. 25 Dès lors, en cas d’incidents ou d’accidents provoqués ou subis par le conjoint, la responsabilité sans faute de l’administration peut être engagée. Cette disposition par laquelle l’Etat se substitue aux conjoints d’agents pour réparer la faute commise et leur offrir des garanties (ainsi que la protection fonctionnelle qui s’attache au statut de collaborateur occasionnel du service public) les protège sans pour autant avoir pour effet de les déresponsabiliser. (C) SÉCURITÉ Tout agent du ministère, ainsi que sa famille, est tenu de respecter des règles de sécurité, qu’il s’agisse de la protection des personnes, des biens ou des informations. Les principales menaces pesant sur les agents et leur famille sont l’espionnage, le terrorisme et la délinquance. La sécurité est l’affaire de tous. Elle relève d’une attitude personnelle de vigilance dans la vie de tous les jours. S’agissant de la protection des informations, il convient d’utiliser les moyens de communication en s’abstenant de transmettre par cette voie des données sensibles ou compromettantes. Le téléphone, à l’exception du téléphone crypté, doit être utilisé avec précaution, y compris le téléphone portable. La photocopieuse à mémoire, ainsi qu’internet peuvent être à l’origine de fuites très préjudiciables. Par ailleurs, le devoir de réserve exige d’observer une grande prudence de langage, y compris dans les conversations privées. 26 (D) VALISE DIPLOMATIQUE Ce service peut être utilisé pour : ▪ l’envoi et la réception de courrier affranchi au tarif en vigueur en France (pour le courrier personnel entre la France et certains pays sensibles) ; ▪ la réception de publications (les agents autorisés à utiliser le service de la valise diplomatique peuvent recevoir jusqu’à trois abonnements par famille) ; ▪ les cours du CNED ou d’autres centres de télé-enseignement ; ▪ envois payants en fonction du poids ; ▪ les colis de médicaments, qui ne doivent contenir ni médicaments liquides ni aérosols et qui doivent être soit déposés par des proches, au service de la valise, du lundi au vendredi de 9 h 15 à 12 h 00, soit commandés auprès des pharmacies qui peuvent se charger de confectionner l’envoi et de le déposer. La liste des pharmacies agréées est disponible dans le guide du départ en poste disponible sur Diplonet Accueil du site > DiploRH > Affectation à l’étranger> Guide du départ en poste et sur l’espace membres de France Diplomatie ▪ pour les colis, un numéro d’autorisation doit être sollicité auprès de la valise diplomatique (fax : 01 43 17 49 50) pour tout envoi de plus de 250 g en précisant le contenu exact, le poids total, le conditionnement, les adresses exactes de l’expéditeur et du destinataire et le payeur des frais de transport en cas de dépassement d’un kilo. L’adresse du destinataire doit être rédigée de la façon suivante, avec mention du nom et de l’adresse de l’expéditeur au dos de l’enveloppe : Monsieur ou Madame X Ambassade ou Consulat de France à …… (nom de la ville et du pays) Valise diplomatique 13 rue Louveau 92438 Châtillon cedex 27 3 - LE RETOUR DE POSTE 28 (A) AVANT VOTRE RETOUR Le logement Tout agent du ministère (titulaire, stagiaire en attente de titularisation, contractuel dont la durée de contrat est égale ou supérieure à 1 an) peut prétendre aux logements sociaux, attribués par la préfecture de Paris à l’adresse suivante : www.bourse.fonction-publique.gouv.fr/front/logements/accueil_log.cfm, ou ayant fait l’objet d’une convention de réservation avec le MAE. Il convient de savoir que la procédure d’attribution est longue. Par conséquent, les agents de retour de poste doivent prévoir un hébergement provisoire. Par ailleurs, la demande étant plus importante que l’offre disponible, l’obtention d’un logement social ne peut être garantie et demeure réservée aux situations sociales qui le justifient. Pour connaître toutes les démarches à entreprendre, consulter la rubrique de la délégation pour la politique sociale sur Diplonet (Accueil du site > DiploRH > Action sociale) Pour louer ou acheter un logement dans le secteur privé, vous pouvez consulter : ▪ les annonces dans les quotidiens ou dans les journaux spécialisés ou sur internet ; ▪ vous adresser aux agences immobilières de la localité où vous souhaitez résider. L’aide personnalisée au logement (APL) et l’allocation logement (AL) peuvent être versées aux accédants à la propriété, aux locataires sous certaines conditions. Pour les locataires, l’APL s’applique aux logements faisant l’objet d’une convention avec l’État. L’aide est déduite du montant du loyer. Ces aides sont versées par la Caisse d’allocations familiales. Pour connaître l’adresse de votre caisse, consultez le site www.caf.fr. L’Association des œuvres sociales du ministère (ADOS) peut fournir aux agents affectés à l’administration centrale des aides financières au logement (prêt à l’installation, prêt à l’amélioration de l’habitat) sous certaines conditions de ressources. Pour toute information complémentaire, vous pouvez consulter le site de l’Agence nationale pour l’information sur le logement : www.anil.org ou www.adil75.org. 29 Les enfants Les enfants de moins de 3 ans dont les deux parents travaillent, peuvent être accueillis pour la journée, tout au long de l’année dans une crèche. Toutefois le nombre de places est limité, aussi est-il conseillé de se renseigner avant le retour. Les demandes d’inscriptions, qui peuvent avoir lieu dès le troisième mois de grossesse, se font directement auprès de la crèche ou à la mairie du lieu de résidence (service petite enfance). Les tarifs sont calculés en fonction des revenus, et les familles peuvent bénéficier de réductions d’impôts. Tout agent du MAE peut également candidater pour une place dans une crèche réservée dans le cadre de l’action sociale interministérielle via le site de la SRIAS1 (http://srias.ile-de-france.gouv.fr/) Enfin, le MAE dispose d’une vingtaine de places réservées dans une crèche conventionnée située à proximité des sites de la Convention et prochainement du Quai d’Orsay : information sur Diplonet (DiploRH > Action sociale > crèche) et inscription auprès du service social de la DPS. Il convient également de préciser qu’il existe d’autres modes de garde, comme le recours à l’assistante maternelle. Pour vous organiser à l’avance, adressez-vous à la mairie ou au service social de votre lieu de résidence. Pour l’enseignement primaire, les formalités d’inscription doivent être effectuées à la mairie de la commune de résidence (affaires scolaires). Pour l’enseignement secondaire, les formalités d’inscription doivent être effectuées à l’Inspection Académique du département de votre résidence (service de la scolarité). Pour tout renseignement sur les filières d’enseignement et les formations, il est recommandé de prendre contact, avant le retour, avec le service académique d’information et d’orientation (SAIO) de l’académie ou le Centre d’Information et d’Orientation (CIO) de la ville dans laquelle vous allez résider. Pour les familles n’ayant pas encore de domicile parisien, l’académie de Paris accepte que soit donnée l’adresse d’un parent ou d’un ami, étant entendu que l’élève fera l’objet d’une ré-affectation lorsque les parents disposeront d’une adresse définitive (www.education.gouv.fr ou www.ac-paris.fr 1 Section régionale interministérielle d’action sociale d’Ile de France 30 Vous souhaitez que votre enfant ne perde pas les connaissances qu’il a acquises dans une langue vivante : vous pouvez l’inscrire dans un des établissements français comportant des sections européennes ou internationales (www.education.gouv.fr). Si votre enfant souhaite s’inscrire dans une université française, pour les élèves scolarisés dans un établissement français à l’étranger, titulaires ou futurs titulaires du baccalauréat français, ou titulaires d’un diplôme européen : Le site « www.admission-postbac.fr » (APB) vous permet de : vous informer sur les différentes formations présentes sur APB Déposer votre candidature aux formations post-bac que vous aurez choisies. Pour les candidats titulaires d’un diplôme hors Union Européenne, Espace Économique Européen ou Confédération Suisse, il est conseillé de s’informer auprès du service culturel de l’ambassade de France, ou sur le site internet : www.education.gouv.fr L’AEFE est également en mesure de conseiller et d’orienter les familles et les élèves qui rentrent en France (www.aefe.fr). Si votre enfant est titulaire d’un diplôme étranger, le centre ENICNARIC France (European Network of Information Centres - National Academic Recognition Information Centres) est le centre d’information sur la reconnaissance académique et professionnelle des diplômes étrangers en France et il établit les attestations pour un diplôme, des études, une formation obtenu(s) à l’étranger (http://www.ciep.fr/enic-naricfr/) Vous trouverez sur le site www.onisep.fr des fiches sur les métiers (conditions de travail, qualités requises, possibilités de carrière, débouchés, salaires et formations qui y mènent). Grâce à l’Atlas des formations, vous accéderez à toutes les formations et à la liste des établissements dans l’enseignement supérieur et dans l’enseignement secondaire. Les aides financières Pour tout renseignement sur les bourses pour le collège et le lycée consultez : http://www.education.gouv.fr et pour l’enseignement supérieur, consultez : www.cnous.fr : rubrique « vie étudiante > bourses et aides financières. 31 Des allocations familiales sont versées, sous conditions de ressources, par la caisse d’allocations familiales (www.caf.fr) du lieu de résidence de l’agent et de sa famille. Des prestations d’action sociale (garde d’enfant, vacances, rentrée scolaire, séjours de vacances, etc.) peuvent être attribuées aux agents et leur famille, sous conditions de ressources après établissement d’un quotient familial par l’assistant social de la DPS. Les agents du MAE et leur famille peuvent bénéficier d’autres dispositifs d’aides financières : Prestations interministérielles d’action sociale à règlementation commune de la Fonction Publique (chèques vacances, CESU Garde d’enfants…) : information sur www.srias.ile-de-france.gouv.fr, www.fonctionpubliquechequesvacances.fr, www.cesu-fonctionpublique.fr Prêts personnels et secours exceptionnels. Pour toute information, contacter les assistants de service social de la DPS (Diplonet : Accueil du site > DiploRH > Action sociale > Permanence des assistants sociaux). Droits au chômage (cf. page 22) Si vous aviez des droits ouverts aux prestations chômage avant votre départ, ou si vous avez démissionné pour suivre votre conjoint (démission « légitime ») et que vous en avez informé Pôle emploi avant votre départ, vous pouvez bénéficier à votre retour de votre reliquat de droits à l'Allocation d'aide au Retour à l'Emploi, sous certaines conditions (retour et réinscription avant l'expiration d'un délai de déchéance de 3 ans augmenté de la durée initiale des droits, courant à compter de leur date d'ouverture. Pour toute information concernant les droits aux prestations chômage, quel que soit le cas, s’adresser au Pôle emploi de son domicile, avant le départ. 32 (B) À VOTRE RETOUR Les formations Les conjoints ont accès aux journées d’information sur les questions liées à l’emploi des conjoints ainsi que, dans la limite des places disponibles, aux formations linguistiques et bureautiques organisées par le ministère à l’administration centrale. Des cours de français d’initiation ou de perfectionnement sont proposés aux conjoints étrangers. La validation des acquis de l’expérience est ouverte aux personnes ayant au moins trois ans d’expérience et permet d’obtenir une partie ou la totalité d’un diplôme à finalité professionnelle sans avoir à passer d’examen, après dépôt d’un dossier et entretien avec un jury. La réinsertion professionnelle A l’initiative du département de la formation, une journée d’information consacrée à l’emploi des conjoints fait intervenir chaque année des professionnels de Pôle emploi, qui prodiguent informations et conseils. Pour tout renseignement : [email protected] ou 01 43 17 77 77 (bureau d’accueil de la direction des ressources humaines). Vous pouvez également prendre conseil au cours d’un entretien personnalisé à la Maison des Français de l’étranger : un expert pourra vous indiquer si votre projet est en adéquation avec vos objectifs et vos compétences. Il vous est possible par ailleurs de réaliser à un bilan de compétences. Plus généralement, vous pouvez vous adresser à l’agence Pôle emploi de votre lieu de domicile pour vous informer des possibilités existantes (www.pole-emploi.fr) 33 4 - LA PENSION DE RÉVERSION 34 (A) EN FAVEUR DES CONJOINTS DE FONCTIONNAIRES La loi du 21 août 2003 portant réforme des retraites donne des droits à réversion identiques aux conjoints survivants masculins et féminins d’un(e) fonctionnaire. Cet alignement s’applique de fait pour tous les décès intervenus depuis le 21 août 2003. Le veuf ou la veuve, qu’il soit ou non de nationalité française, se voit reconnaître le droit à la pension de réversion si l'une des conditions suivantes est remplie : ▪ un ou plusieurs enfants sont issus du mariage ▪ le mariage a duré au moins quatre ans, qu'il ait été contracté avant ou après la cessation des services du fonctionnaire ▪ le fonctionnaire a accompli deux ans de services valables pour la retraite depuis la date du mariage et avant sa cessation d'activité ▪ si le fonctionnaire a obtenu ou pouvait obtenir une pension pour invalidité, le mariage doit être antérieur à l’événement qui a amené la mise à la retraite ou le décès du fonctionnaire. Les personnes vivant en concubinage ou liées par un pacte civil de solidarité (PACS) n’ont pas droit à pension de réversion même si des enfants sont issus de leur vie commune avec le (la) fonctionnaire décédé(e). Dans ce cas, les droits à pension de réversion sont transférés aux enfants reconnus, qui peuvent les percevoir jusqu’à leur 21ème anniversaire. Le montant de la pension de réversion Il est égal à la moitié de la pension que percevait le fonctionnaire ou qu’il aurait pu percevoir à la date de son décès, ce montant ne pouvant être, en cas de décès en activité, inférieur au quart du dernier traitement (hors primes) perçu par l’agent. Compte tenu de la complexité de la réglementation en vigueur, pour davantage de renseignements, consulter le site du Service des retraites de l’État : pensions.bercy.gouv.fr 35 (B) EN FAVEUR DES CONJOINTS D’AGENTS CONTRACTUELS Les règles du régime général de la sécurité sociale s’appliquent. Pour avoir droit à une pension de réversion à la suite du décès d’un agent contractuel, il faut être ou avoir été marié avec l’agent défunt. Les concubin(e)s et les partenaires pacsés n’ont pas droit à pension de réversion même si des enfants sont nés de leur union avec l’agent contractuel décédé. Les veufs, veuves et ex-conjoints divorcés peuvent prétendre à une pension de réversion - même s’ils sont remariés ou vivent maritalement - à condition de remplir les conditions d’âge et de ressources suivantes. Condition d’âge Depuis le 1er janvier 2009 : avoir au moins 55 ans (51 ans si le conjoint est décédé avant le 1er janvier 2009 ou disparu avant le 1er janvier 2008) Conditions de ressources Au moment du point de départ de la pension de réversion, la veuve, le veuf ou l’ex-conjoint(e) divorcé(e) ne doit pas avoir de ressources personnelles dépassant un certain montant (www.retraite.cnav.fr). S’il/elle est remarié(e) ou vit maritalement, les ressources du nouveau ménage ne doivent pas dépasser un certain montant (www.retraite.cnav.fr). Montant de la pension de réversion Il est égal à 54% du montant de la retraite que percevait ou qu’aurait pu percevoir l’intéressé(e). Partage de la pension de réversion entre plusieurs conjoints Lorsqu'il existe, au décès de l’agent contractuel, plusieurs conjoints veufs et divorcés ayant droit à pension de réversion, le montant global de celle-ci est partagé au prorata de la durée respective de chaque mariage. La pension de réversion n’est pas attribuée automatiquement. Le conjoint doit en faire la demande en complétant un imprimé « demande de retraite de réversion » disponible sur le site http://vosdroits.service-public.fr. Pour toute information supplémentaire, il convient de s’adresser à la CNAV (Caisse nationale d’assurance vieillesse) www.retraite.cnav.fr. 36 MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES Direction générale de l’administration et la modernisation Direction des ressources humaines Sous-direction de la politique des ressources humaines Bureau des politiques statutaires et de gestion des ressources humaines DGAM/DRH/RH1B 27 rue de la Convention CS 91533 75732 Paris Cedex 15 [email protected] Téléphone : 01 43 17 77 77 Impression : reprographie du MAE - Paris 37