XV de France - Club des Supporters

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XV de France - Club des Supporters
2,20 € DU 07 AU 13 AVRIL 2014
Midi Olympique N° 5228 - Espagne 2,20€ - Polynésie - 700 XPF - Suisse 3,50 CHF - Canada 4,99 CAD - Belgique 2,30€ - - Italie : 2,50€
Transferts
XV de France
Qui après Saint-André ?
2-3-4
Des bonnes affaires
chez les relégués
35
Lundi
Top 14
Oyonnax
quitte
la zone rouge 14
2à4
Zac Guildford
« Clermont
ressemble
aux Crusaders »
30
Pro D2
Auch
et Tarbes
s’accrochent17 et 18
2,20 €
M 00709 - 5228 - F: 2,20 E
Photo Midi Olympique - Bernard Garcia
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2
LUNDI 7 AVRIL 2014 - MIDI OLYMPIQUE
Dossier
Les faits
Éditorial
Jacques VERDIER
[email protected]
Questions...
L
a seule question qui vaille concernant
la future gouvernance du XV de
France c’est celle-ci me semble-til : un groupe d’hommes - un manageur, deux entraîneurs - est-il en
mesure, dans les conditions qui sont
celles de notre rugby, de redonner à notre équipe
nationale un style propre, une identité de jeu,
un peu de cette flamboyance qui fit historiquement son charme ? Tout le reste n’est que balivernes. Parce que enfin, le constat est simple.
Depuis dix ans, hauts et bas confondus, le XV de
France navigue à vue, tantôt porté par un esprit de révolte, tantôt glissant, amorphe, son jeu
réduit à rien ou à si peu. Cela donne les résultats contradictoires que l’on sait et laisse alentour un sentiment de frustration qui ne renonce
pas. Bernard Laporte, dans la deuxième partie
de son mandat, fut accusé d’avoir la tête ailleurs,
de préférer les affaires et la politique au grand
chantier si joliment troussé des années 2002-2003.
Pour Marc Lièvremont, on connaît le refrain et le refrain, excusez du peu, ne fut pas seulement composé par ces « salauds de journalistes »,
mais écrit, chanté, repris à l’unisson, par les
entraîneurs de clubs et les joueurs eux-mêmes
- qui voulait qu’un manque d’expérience à ce niveau conduise à une ligne de conduite fluctuante, à beaucoup d’approximations, de revirements, à une méthodologie incertaine. Avec
Yannick Bru et Patrice Lagisquet, techniciens
reconnus, adoubés par tous, les choses allaient
forcément changer. Las, elles sont pires. Au
point que la question aujourd’hui se pose avec
une certaine cruauté : les entraîneurs, au bout
du compte, sont-ils partie prenante dans le jeu
proposé par le XV de France ?
Je force le trait, bien sûr. J’exagère. La théorie,
les grandes lignes, les lancements de jeu : ce
sont eux, évidemment. Mais pèsent-ils sur leur
équipe à la façon d’un metteur en scène de
théâtre ou de cinéma qui donne une patte à son
œuvre, la porte littéralement ? Ici, deux écoles
s’affrontent. La première tend à défendre la
primauté des entraîneurs. Clermont ne serait
pas ce qu’il est sans Cotter, Toulouse sans Novès,
Montpellier sans Galthié. Mais on parle ici de
clubs, où le temps de préparation imparti aux
coachs est autrement consistant qu’il ne l’est
en équipe de France. La deuxième voudrait relativiser au contraire l’influence des entraîneurs. Pensez ce qu’il vous plaira. Une piste :
d’où vient que nos Bleus, au contraire des Blacks,
des Boks, des Anglais, des Gallois, des Irlandais,
soient à ce point incapables de proposer un jeu
dûment estampillé, identitaire d’un esprit à la
française ? Pour les Blacks et les Boks, la chose
est compréhensible L’hémisphère Sud privilégie les équipes nationales et les joueurs sont
mis dans des conditions idéales. Mais les Anglais
par exemple ? En quoi leur sort est-il si différent du nôtre ?
D’où ma question initiale : faut-il faire le procès des coachs en charge de l’équipe de France
depuis dix ans, jusqu’à trouver l’oiseau rare, ou
faut-il repenser le système ? La vérité, comme
toujours, doit bien se trouver à mi chemin. ■
Sommaire
● P. 2 - 4 Dossier La succession de Saint-André. Pages 2, 3
et 4. ● P. 5 à 12 Top 14 Quarts de finale, le point. Page 5.
Munster - Toulouse. Pages 6 et 7. Clermont - Leicester.
Pages 8 et 9. Toulon - Leinster Pages 10 et 11. Challenge
européen. Pages 12 et 13. ● P. 14 Top 14 Oyonnax - Union
Bordeaux-Bègles. Page 14. ● P. 15 à 19 Pro D2 26e journée.
Pages 15 à 19. ● P. 20 à 26Ovalie Fédérale 1. Pages 20
et 21. Séries régionales, jeunes, Fédérales 2 et 3. Page 22.
Régions. Pages 23 à 26. ● P. 27 Treize Actualité. Page 27.
● P. 28 à 36 Horizons Opinions. Page 28. Technique. Page
29. Entretien. Page 30. Portrait. Page 31. ● P. 32 et 33
Oscars Heini Adams. Pages 32 et 33.● P. 34 et 35 Cris &
chuchotements Actualité. Pages 34 et 35.
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● XV DE FRANCE QUEL SORT LA FFR RÉSERVE-T-ELLE À PHILIPPE SAINT-ANDRÉ, LE SÉLECTIONNEUR DES BLEUS, DONT LE
CONTRAT PRENDRAIT FIN À L’ISSUE DE LA COUPE DU MONDE 2015 ? UN SECOND MANDAT ? OU UNE PASSATION DE POUVOIR ?
SAINT-ANDRÉ,
SUCCESSION OUVERTE
P
Par Pierre-Laurent GOU
[email protected]
our Philippe Saint-André, tout s’était
joué le week-end du 15 août 2011,
en marge d’un France-Irlande préparatoire au Mondial néo-zéland a i s, d a n s u n e l o g e d u s t a d e
Chaban-Delmas de Bordeaux où
Pierre Camou et Serge Blanco lui avaient proposé de prendre la suite de Marc Lièvremont.
Peu avant, au début de l’été de la même année,
le manager toulousain, Guy Novès, avait décliné l’offre, et la FFR s’était quelque peu précipitée pour obtenir l’aval d’un staff. Le trio
Saint-André-Bru-Lagisquet avait été porté à
la tête des Bleus, mais au prix d’une polémique pour pouvoir libérer les trois techniciens
de leur engagement contractuel de près de
onze mois. Entre le moment où Midi Olympique
avait révélé l’information et leur arrivée définitive à Marcoussis, il s’était en effet déroulé six mois de polémiques.
À la FFR, on veut retenir la leçon. Dès aujourd’hui, au sortir d’un Tournoi raté, les ca-
dres fédéraux travaillent sur un nouveau modèle de succession. Selon nos informations,
quatre options sont même envisagées.
● Engager, à l’issue du Mondial-2015 en
Angleterre, un technicien actuellement en
charge d’une équipe nationale. À ce jour, deux
noms reviennent pour donner corps à cette
hypothèse. Jacques Brunel, sélectionneur de
l’Italie, et Vern Cotter, futur sélectionneur de
l’Écosse au Mondial 2015. Les deux hommes
sont sous contrat avec les fédérations respectives jusqu’en juin 2016 mais tous deux bénéficient d’une clause libératoire.
● Faire signer un entraîneur de club qui bénéficie d’une clause libératoire automatique
pour le XV de France. Pour ce deuxième cas de
figure, les noms de Fabien Galthié et de Raphaël
Ibanez émergent. Tous deux ont pris soin, dans
tous leurs engagements contractuels, de pouvoir être libres du jour au lendemain s’ils devaient être appelés à prendre en main le destin du XV de France.
● La FFR pourrait aussi choisir un techni-
cien dans ses propres rangs, ce qui ferait de
la promotion de ce dernier une simple formalité administrative. L’actuel manager des moins
de 20 ans, Fabien Pelous, qui vient de remporter le grand chelem, a le profil.
● Enfin, Serge Blanco, ces dernières semai-
nes, a soumis au président Pierre Camou l’idée
de maintenir jusqu’au Tournoi des 6 Nations
2016 le staff actuel. Et de nommer un éventuel successeur après, par le biais d’un appel
d’offres auquel pourraient répondre les différents prétendants. Chacun se présenterait
ainsi avec un projet qu’il défendrait devant
une commission restant à établir.
Dans les couloirs du CNR de Linas-Marcoussis,
il n’est pas question, au moins officiellement, de
discuter ouvertement et publiquement de la
succession de Philippe Saint-André. « Ce n’est
pas à l’ordre du jour », nous dit-on. Reste qu’au
moins deux prétendants au poste ont profité
d’une rencontre fortuite avec le président de
la FFR, Pierre Camou, pour se rappeler à son bon
souvenir durant le Tournoi... ■
L’interview
DANIEL COSTANTINI - ANCIEN SÉLECTIONNEUR DE L’ÉQUIPE DE FRANCE DE HANDBALL
« Galthié m’a bluffé »
Daniel Costantini, le coach qui mena l’équipe de
France de Handball au titre mondial en 1995 et
2001. En août 2010, il est élu meilleur entraîneur
de handball de tous les temps selon la Fédération
internationale de handball. Photo Icon Sport
Propos recueillis par Jérôme FREDON
[email protected]
La Fédération française de rugby réfléchirait à la
possibilité de passer par un appel à candidatures
pour désigner le futur sélectionneur du XV de
France. Cette procédure, nouvelle, irait-elle dans
le bon sens ?
Cela me semblerait une bonne chose pour le rugby dans
la mesure où cette décision serait prise dans une meilleure
transparence en fonction de critères plus rationnels et
plus objectifs. La FFR a toujours eu un fonctionnement
assez particulier où les décisions importantes ont souvent été le fait du prince.
À quoi ressemblerait, selon vous, le portait robot
du sélectionneur idéal pour le XV de France ?
Par définition, le futur patron du XV de France devra posséder une expérience avérée du Top 14. Il devra avoir
montré une vraie expertise dans le jeu mis en place et le
choix des joueurs choisis pour y parvenir. Je voudrais surtout qu’il s’engage vis-à-vis de ses collègues entraîneurs
de clubs, pour faire avancer le rugby français dans le bon
sens. Le rugby français souffre trop de toutes ces querelles de clocher. Il devra être respecté par ses pairs. Il devra avoir suffisamment de charisme et d’autorité pour
faire avancer le programme du XV de France.
En la matière, le handball n’est pas vraiment un
modèle de transparence puisque pour votre propre succession, en 2001, il n’y avait pas eu d’appel d’offres…
Chez nous, la transition s’est toujours faite en douceur.
J’avais dit aux responsables de ma fédération que je ne
voulais pas être partie prenante de ce choix. Mais comme
je voyais que ce dossier traînait un peu en longueur, je
me suis permis de donner mon avis. Comme Claude (Onesta,
N.D.L.R.) est par la suite devenu, tous sports collectifs
confondus, l’entraîneur le plus titré de tous les temps,
beaucoup de gens se sont arrogé sa nomination. Mais je
peux vous affirmer que j’ai pesé de tout mon poids sur
mes dirigeants pour qu’ils se décident. Je n’ai pas dit
qu’Onesta était le meilleur candidat et Philippe Gardent
le plus mauvais. Mais je les ai convaincus qu’en fonction
des moyens financiers qu’ils voulaient mettre sur la table, Onesta était le choix le plus approprié. La FFH ne roulait alors pas sur l’or. Gardent leur aurait coûté beaucoup
plus cher.
À quoi les dirigeants de la FFR devraient-ils se
montrer attentifs pour rendre cet éventuel appel
d’offres le plus efficient possible ?
Sur la composition de la commission chargée de nommer le successeur de Philippe Saint-André. Il est important que les entraîneurs de club aient par exemple voix
au chapitre car le rugby est en permanence tiraillé entre les intérêts du XV de France et ceux du Top 14. La
FFR devrait trouver quelqu’un capable de rassembler
au-delà des différentes factions. Quand le XV de France
est mauvais, on dit souvent que c’est la faute du Top
14, parce qu’il ne joue pas le jeu, et inversement.
Finalement, les seuls gagnants dans le rugby sont les
joueurs car ils ont toujours double salaire.
C’est-à-dire ?
Les joueurs gagnent leur argent dans les clubs. Mais la gloire,
Justement, Philippe Saint-André peut-il encore
être ce sélectionneur rassembleur ?
Les critiques formulées actuellement à l’encontre de
Philippe Saint-André me font penser à ce que l’on reprochait au précédent gouvernement. À savoir que SaintAndré manquerait de détermination et de suite dans les
idées. Cette année, même si le Tournoi s’est mieux passé, la France a tout de même battu l’Angleterre contre le
cours du jeu. Un bon sélectionneur doit avoir une idée
très précise du style de jeu qu’il souhaite mettre en place
et conserver ses grandes lignes directrices. Je ne veux
pas descendre mon ami Saint-André. Mais force est de
constater que la Coupe du monde 2015 s’approche à
grands pas et qu’aucune ossature ne s’est encore dégagée. Mais s’il réussissait son Mondial, pourquoi n’auraitil pas droit à un second mandat ?
ils l’obtiennent en portant le maillot du XV de France.
Si bien qu’ils ont constamment le cul entre deux chaises.
Il me semble que contrairement à nous, les pays britanniques ont réussi à faire cette synthèse en parvenant à
faire passer les intérêts de l’équipe nationale au premier
plan. Le rugby français demande à ses joueurs d’être en
forme en novembre, gagner le Brennus en mai et ne pas
être ridicules au mois de juin. À force, ils explosent en
plein vol. Dans les pays anglo-saxons, un international
n’a pas besoin de disputer 40 matchs pour rentabiliser
ses efforts.
Quel entraîneur, selon vous, possède-t-il le
meilleur profil pour faire du XV de France une
équipe taillée pour les grands rendez-vous ?
Je ne peux pas dire que sa personnalité me plaît particulièrement, je ne lui trouve pas que des qualités, mais il
faut reconnaître que Fabien Galthié a fait du super boulot
à Montpellier. Il m’a bluffé. En trois ans, le MHR est passé du statut d’équipe qui lutte pour le maintien à celle
d’un candidat crédible au Brennus. Les CV de ses joueurs
ne sont pas aussi prestigieux que ceux des Toulonnais.
Mais il arrive à bien les faire jouer ensemble. Galthié a aussi la chance d’être consultant sur France Télévisions et
de pouvoir distiller son savoir aux téléspectateurs. ■
Dossier 3
LUNDI 7 AVRIL 2014 - MIDI OLYMPIQUE
FRANCE ET ANGLETERRE : LES EXCEPTIONS France et Angleterre ont un
point commun : ce sont les deux dernières équipes du Tournoi à ne jamais avoir
eu recours à un sélectionneur étranger. En 2014, l’Italie (Brunel, France), l’Écosse
(Johnson, Nouvelle-Zélande), le pays de Galles (Gatland, Nouvelle-Zélande) et
l’Irlande (Schmidt, Nouvelle-Zélande) y avaient tous fait appel.
SIX PRÉTENDANTS, AUTANT DE CLAUSES Chacun des prétendants présente une situation contractuelle différente. Mais avec un dénominateur commun : la présence d’une clause libératoire. Que
ce soit Cotter et Brunel, en contrat avec l’Écosse (juin 2016) et l’Italie (juin 2016), Galthié au MHR
(2017) et Ibanez à l’UBB (2016), tous peuvent se libérer. Pas de problème pour Pelous et Saint-André,
qui n’auraient même pas à changer d’employeur.
10 SÉLECTIONNEURS DANS L’HISTOIRE DU XV DE FRANCE
Depuis 1963 et la prise de fonctions de Jean Prat, le XV de France
a connu dix sélectionneurs : Cazenave, Desclaux, Fouroux, Dubroca,
Berbizier, Skrela, Laporte, Lièvremont et Saint-André ont succédé à
celui qui était surnommé « Monsieur rugby ».
Éclairage
BLANCO PRÔNE
UN APPEL D’OFFRES
Par Jérôme PRÉVÔT
[email protected]
U
ne idée fait son
chemin à la FFR,
notamment défendue par Serge
Blanco, son viceprésident. Le staff
actuel du XV de France serait
maintenu pour le Tournoi des
6 Nations 2016. Les (éventuels)
nouveaux entraîneurs seraient
désignés après un appel officiel à candidatures et une audition de tous les candidats retenus. Une sorte de grand oral,
donc, comme ce fut le cas en
Nouvelle-Zélande après la décevante Coupe du monde 2007.
Graham Henry, Robbie Deans,
Colin Cooper et Ian Foster
avaient en effet été reçus et
écoutés soigneusement par un
panel de dirigeants fédéraux.
En 2011, Steve Hansen était
donné favori mais les dirigeants
de la NZRFU avaient auditionné d’autres candidats, dont Joe
Schmidt et Vern Cotter, qui avait
passé son oral par visio-conférence. L’équipe de France de
football avait connu la même
situation en 2002, lorsqu’il fallut trouver un successeur à
Roger Lemerre. Jacques Santini,
Raymond Domenech, René
Girard et Philippe Troussier
avaient défendu leur projet devant Claude Simonet, le président de la FFR (c’est Santini
qui fut choisi). Mais cette procédure reste finalement assez
rare, la tendance naturelle des
présidents des fédérations étant
de faire un choix personnel en
privilégiant tel ou tel favori pour
des raisons aussi bien sportives que politiques.
JEAN-PIERRE ELISSALDE :
« ÉVITER AU MAXIMUM
LE COPINAGE »
Régulièrement, toutefois, des
voix demandent la systématisation des grands oraux. C’est
le cas de Jean-Pierre Elissalde
qui avait envoyé une candidature en 1999, entre l’ère SkrelaVillepreux et l’ère Laporte :
« Après tout, c’est quelque part
un emploi d’État, ça me paraît
normal que les choses ne se décident pas en catimini. Cette procédure a l’avantage d’éviter au
maximum le copinage. C’est le
même principe que les marchés
publics qui sont obligatoires pour
une municipalité. Bien sûr, on
ne pourra jamais éviter complètement que les dés soient pipés.
En 1999, tout était ficelé depuis
longtemps, ça m’énervait, ce qui
ne veut pas dire que le choix de
Laporte était mauvais. » Le choix
d’un appel à candidatures serait
donc couplé au maintien pour
cinq mois du ticket Saint-André,
Lagisquet et Bru. Cette solution permettrait au XV de
France de ne pas déstabiliser
le club du nouveau sélectionneur, comme ce fut le cas avec
Lièvremont et Dax en 2007, puis
Saint-André et Toulon en 2011.
Le choix de la FFR se déroulerait sur plusieurs semaines,
voire plusieurs mois, en gros
de novembre à mai. Les nouveaux entraîneurs pourraient
finir leur saison et leur président (de club ou de fédération
étrangère) aurait le temps de
trouver leurs remplaçants.
Évidemment, cette solution présente un inconvénient majeur.
Que faire si le staff actuel manque totalement sa Coupe du
monde 2015 ? On ne peut pas
écarter le spectre d’une élimination au premier tour en
Angleterre. Quelle serait alors sa
crédibilité et surtout sa motivation pour le Tournoi suivant ?
Imaginons que le staff sortant ne
soit pas reconduit mais qu’il
réussisse quand même un bon
Tournoi, ça ne ferait que compliquer les choses… Le mieux,
finalement, serait que la Coupe
du monde soit un enchantement et que Philippe SaintAndré et ses adjoints soient
maintenus naturellement. ■
4 Dossier
LUNDI 7 AVRIL 2014 - MIDI OLYMPIQUE
Philippe Saint-André, Fabien Pelous, Jacques Brunel, Fabien Galthié, Vern Cotter et Raphaël Ibanez, candidats encore non déclarés au poste de sélectionneur après la Coupe du monde 2015. Photos Midi Olympique, Icon Sport
FABIEN GALTHIÉ, FABIEN PELOUS, JAQUES BRUNEL, RAPHAËL IBANEZ, VERN COTTER OU MÊME « PSA » LUI-MÊME.
LA GUERRE DE SUCCESSION AURA BIEN LIEU.
LE BAL
DES PRÉTENDANTS
D
Par Marc DUZAN
[email protected]
e l’extérieur, difficile d’imaginer un prétendant plus
légitime que Fabien Galthié. L’ancien capitaine tricolore (65 sélections) possède une connaissance
aboutie du rugby international. De l’avis de tous,
il est probablement le meilleur technicien du Top
14. N’importe lequel des trois-quarts montpelliérains,
avant même d’avouer que la personnalité excessive et contrastée du coach a parfois de quoi déstabiliser, vous assurera qu’il n’a
jamais autant « pigé » le rugby que depuis qu’il évolue sous les
ordres de l’ancien Columérin. Mais il est où, le problème ? Au nom
de quel passif, de quelle dette, la FFR persiste-t-elle à bouder l’entraîneur en chef de Montpellier ? Avoueront-ils un jour quel
malaise entoure le nom de celui que la vox populi a si souvent
appelé de ses vœux ? Lorsqu’il fut question de la succession de
Bernard Laporte, lorsque fut évoquée celle de Marc Lièvremont,
son nom n’arriva ainsi qu’en fin de liste. Alors, au printemps
2014, Fabien Galthié a changé son plan de comm’et jure devant
Dieu qu’après avoir hanté ses nuits, l’équipe de France est devenue « le cadet de [ses] soucis. » Une thèse à laquelle il ne croit
évidemment pas lui-même. Tendez un micro à l’ancien demi de
mêlée international le jour où les Bleus de « PSA » sortent d’un
match catastrophique à Cardiff, il vous soutiendra mordicus que
tout n’est pas à brûler dans le jeu des Tricolores, que viendront
probablement des jours meilleurs. Et tout un tas de fadaises
auxquelles une telle pointure ne saurait se complaire. Posonsnous la question : pourquoi jouer l’apaisement si ce n’est pour
prouver à Blanco et Camou que le poids des ans a éteint le feu
qui semblait le consumer jusque-là ?
Derrière le boss de Montpellier, dont on jurerait qu’il pourrait prendre une autre sélection nationale (les Pumas, par exemple…)
dans la mesure où la fédération persisterait à lui tourner le dos,
se dessinent cinq outsiders. Jacques Brunel ? Excellent technicien, géniteur du système des blocs, il est cependant trop lié au
double mandat de Bernard Laporte pour espérer quoi que ce
soit. Deus ex machina pour ses adeptes en Italie, banal intermédiaire pour les nostalgiques de Nick Mallett, le Gersois nous
confiait d’ailleurs l’an passé : « Le XV de France ? Certains ont dit
que j’aurais pu, après le Mondial néo-zélandais… Mais je vous le
confie en toute sincérité : cela ne m’a jamais traversé l’esprit. On
n’écrit pas deux fois les mêmes histoires. »
du comité directeur de la FFR, il vient surtout de remporter un
grand chelem à la tête des moins de 20 ans tricolores. Comme manager, Pelous est tout à fait crédible. Mais l’expérience Martin
Johnson outre-Manche (le deuxième ligne de Leicester fut promu sélectionneur national au terme de sa carrière de joueur, un poste
duquel il démissionna trois ans plus tard dans un chaos total) a
prouvé aux dirigeants de la FFR qu’un passage à l’étage intermédiaire était nécessaire, avant d’aspirer au rugby international.
Le dernier postulant est probablement le rival le plus sérieux de
Fabien Galthié et Philippe Saint-André. Capitaine des Bleus lors
du Mondial 2007, Raphaël Ibanez connaît aujourd’hui un franc
succès en tant que directeur sportif de l’Union Bordeaux-Bègles,
candidat à la qualification pour la prochaine Coupe d’Europe.
Contrairement à ses concurrents à la succession de « PSA », Ibanez
fait l’unanimité à Marcoussis. Drôle, intelligent, poli, n’ayant jamais eu peur de s’entourer de compétences (Etcheto, Sonnes,
Worsley, Broncan demain…) afin de combler ses propres carences,
Raphaël Ibanez a une carte à jouer fin 2015. L’associer à Galthié ?
Impossible : les deux hommes (tous deux anciens capitaines) ne peuvent être que des « numéros 1 »… ■
COTTER, L’IMPOSSIBILITÉ CONTRACTUELLE ?
Dans l’éventualité où les grands patrons de la fédé souhaiteraient offrir à Philippe Saint-André une chance d’asseoir ses
idées sur un deuxième mandat (malgré les résultats en dents
de scie des Bleus depuis 2012, l’hypothèse est tout sauf fantaisiste), celui-ci maintiendrait ses adjoints Patrice Lagisquet et
Yannick Bru. Le double mandat ne serait pas une première dans
l’histoire du rugby français, puisque Bernard Laporte resta quant
à lui aux commandes des Bleus de 2000 à 2007. Mais lorsque le
directeur sportif de Toulon fut reconduit par Lapasset, il sortait
de l’une des Coupes du monde (2003) les plus réussies de l’histoire, sur le plan du jeu…
Qui a parlé de Vern Cotter, l’homme ayant fait de Clermont l’un
des plus grands clubs d’Europe ? Dernièrement, plusieurs personnes du premier cercle de la FFR… Soyons clairs : le technicien néo-zélandais en rêve. Ses dix-huit années passées en
France (dix en tant que joueur, de Lourdes à Rumilly, huit comme
entraîneur de l’ASMCA), sa parfaite maîtrise de notre langue
font de lui le seul « étranger » susceptible de postuler (il a la
double nationalité). Seul problème : Cotter est sous contrat jusqu’en juin 2016 avec la fédération écossaise. Sans que cela ne le
lie irrémédiablement en cas d’offre de la France. Un arrangement
est toujours possible... Si tel était le cas, le nom de Franck Azéma
(dont le contrat à Clermont expire en 2015) reviendrait évidement
sur le tapis pour l’épauler. Français, Azéma pourrait aussi aider la
FFR à tourner la page du conservatisme, elle qui n’a jusque-là jamais voulu d’un sélectionneur étranger à la tête des Bleus quand
l’Irlande (Schmidt) ou le pays de Galles (Gatland) n’ont pas hésité à franchir le pas. Avec le succès que l’on sait.
GARE À IBANEZ
Les deux derniers candidats se nomment Fabien Pelous et Raphaël
Ibanez. Le premier nommé (118 sélections) est un monument du
rugby français. Proche de Pierre Camou et Serge Blanco, membre
Travers-Labit, la grosse cote
Au contraire de tous leurs concurrents,
les deux «Lolo» du Racing-Metro n’ont
pas eu, en tant que joueurs, les honneurs d’une sélection. Mais après tout,
Bernard Laporte non plus, ce qui permet de nuancer l’impact de leur virginité au niveau international…
Crédibilisée sur la scène mondiale par
les deux tournées remportées (en
Argentine puis au Japon) avec les
Barbarians français, puis dopée par le
titre de champion de France 2013 glané
avec le Castres olympique, l’image du
bicéphale francilien a certes souffert de
la lente mise en route du Racing-Metro.
Sauf que, revenus dans la course à la
qualification, les Ciel et Blanc font
désormais figure d’épouvantail du Top
14. Et leurs coachs des prétendants
plus que jamais légitimes… Liés contractuellement jusqu’en 2017 avec le
Racing-Métro, Laurent Travers et
Laurent Labit disposent toutefois d’un
accord avec leur direction en cas de
possibilité de rejoindre le XV de France,
et constituent LA grosse cote dans la
course aux Bleus. À moins qu’un dernier candidat ne vienne s’intercaler, à
l’image de Franck Azéma (sous contrat
jusqu’en 2015 avec l’ASMCA), dont les
débuts comme numéro un à Clermont
seront, la saison prochaine, scrutés de
très près. N. Z. ■
Réactions
Simon MANNIX
Entraîneur des trois-quarts du Munster
Il y a peut-être besoin d’une
influence extérieure. Je crois qu’on a
vu une différence entre le Munster
et Toulouse samedi. La préparation
anglo-saxonne est différente de ce
qui se fait en France. Je crois qu’il
serait intéressant de pouvoir
s’appuyer sur quelqu’un qui amène
une autre forme de rigueur, un autre
point de vue et un style anglo-saxon.
Vern Cotter a construit une équipe
sur ce modèle. Il comprend tout :
tactiquement, techniquement.
Clermont est en avance aujourd’hui.
Si Philippe Saint-André est capable
d’innover dans son staff avec quelqu’un comme lui, je crois que ce
serait un point fort. Associer Philippe
Saint-André et Vern Cotter pourrait
être une bonne solution. Philippe est
fort avec les hommes. Je suis persuadé qu’on n’a pas encore vu ses
qualités et pas encore vu le vrai
Philippe Saint-André. Sur les prochains 18 mois, cela va marcher.
G. L.
Didier FAUGERON
Entraîneur des trois-quarts de Biarritz
J’ai beaucoup de respect pour Vern
Cotter. Il a réussi à faire de
Clermont-Ferrand une vraie machine
de guerre. Mais ça me dérangerait
qu’il prenne les rênes du XV de
France pour la simple et bonne raison que nous avons des techniciens
français aussi qualifiés que lui.
Depuis quelques années, nous avons
tendance en France à considérer que
l’herbe est plus verte ailleurs. Or,
quand je vois des gars de la trempe
de Fabien Galthié, Raphaël Ibanez ou
Fabien Pelous, je me dis que nous
sommes tous aussi bien lotis. Un
technicien français saura mieux saisir la mentalité française et faire
jouer sur nos qualités. Les AngloSaxons ont plus tendance à enfermer
les joueurs dans des schémas préétablis et restrictifs. Montpellier ou
Bordeaux-Bègles sont deux équipes
qui produisent un rugby chatoyant
tout en octroyant à leurs joueurs une
certaine liberté. Cette liberté, j’y
suis attaché. Fabien Galthié me semble le candidat ayant la plus grande
expérience du terrain. En trois saisons, Montpellier est passé du statut d’équipe qui luttait pour le maintien à celle d’un candidat au
Brennus. Ibanez a montré qu’il
apprenait à la vitesse grand V. Pas
étonnant que Bordeaux-Bègles fasse
partie des équipes candidates à
l’Europe. Il a structuré le club et a
toujours conservé une ambition
offensive. Quant à Fabien Pelous,
son expérience du très haut niveau
international pourrait s’avérer être
un atout très précieux. J. F.
Didier CASADEÏ
Entraîneur des avants de Brive
Si je devais me prononcer sur le
sujet et donner mon avis, je dirais
déjà qu’il faut avoir réussi en tant
qu’entraîneur dans le championnat
français pour prétendre à l’équipe de
France. Pour moi, être champion de
France comme coach, ou du moins
aligner des résultats probants sur le
long terme en Top 14, me semble
être un critère essentiel. Pour ce
poste, il faut un mec qui a fait ses
preuves, qui a passé du temps dans
notre championnat et y a démontré
ses qualités. Je pense que c’est
beaucoup mieux que quelqu’un qui
n’a dirigé que des sélections par
exemple. J. Fa.
Aubin HUEBER
Ex-international et entraîneur
Fabien Galthié me paraît le mieux
placé par sa compétence technique
et stratégique. Il a fait ses preuves
depuis pas mal de temps maintenant. Il a un peu d’avance sur
Raphaël Ibanez car il a plus d’expérience, Raphaël n’est en poste que
depuis deux ans. Mais au-delà du
choix des hommes, il faut réfléchir à
la place de l’équipe de France, il faut
restructurerl’organisation du rugby
français et trouver un vrai accord
entre les clubs et la FFR. Un accord
qui ressemble à quelque chose, à la
différence de celui qui a été signé
cette saison... J. P.
Gonzalo QUESADA
Manager du Stade français
Le choix du futur sélectionneur va
dépendre des critères imposés par la
FFR. Si le fait d’avoir déjà porté le
maillot de l’équipe de France est primordial, Fabien Galthié, Raphaël
Ibanez, Fabien Pelous ou même
encore Philippe Saint-André sont
tous aussi légitimes les uns que les
autres. Fabien Galthié a déjà tout
prouvé en Top 14, Raphaël Ibanez a
peut-être moins d’expérience mais
réussit un très bon travail avec
Bordeaux-Bègles. Quant à Philippe
Saint-André, il peut très bien effectuer un deuxième mandat. Je me
souviens qu’avant la Coupe du
monde 2003, Laporte n’était pas
favori à sa propre succession et le
parcours des Bleus en Australie lui a
permis de continuer. Maintenant,
parmi ces quatre-là, le choix le plus
cohérent et le plus harmonieux est
peut-être celui de Fabien Pelous. Il
est déjà en place au sein de la FFR,
il connaît le projet et travaille avec
les moins de 20 ans. Ensuite, ce sera
à lui de se constituer un staff. Et ce
critère d’avoir porté le maillot bleu
est souvent important pour la FFR.
C’est un choix qui ne plaide pas en
faveur de Vern Cotter. Parce que si,
lui, avait porté le maillot bleu, il
aurait, au regard de sa carrière, de
ce qu’il a réalisé et construit avec
l’ASM, eu toute légitimité pour
entraîner l’équipe de France. A. B.
Fabrice LANDREAU
Manager de Grenoble
Les six personnalités citées ont toutes la crédibilité nécessaire pour
prétendre diriger le XV de France. En
termes d’expérience, des entraîneurs
comme Galthié, Cotter ou Brunel ont
déjà fait leurs preuves. Dans le lot,
Fabien Pelous est peut-être le moins
expérimenté. Quant à Raphaël
Ibanez, il a eu un gros parcours de
joueur, mais demeure encore un
jeune entraîneur qui se construit. Si
l’on doit établir une hiérarchie, les
plus expérimentés sont peut-être les
mieux placés pour un tel poste. A. B.
Denis CHARVET
Ancien centre international
J’ai envie de parler d’abord d’un outsider. Il s’agit de Fabrice Landreau, il
a un management qui se rapproche
de celui de Bernard Laporte. Il connaît bien ses hommes et joue sur
l’affect. Il est très fort sur ce qui
constitue l’essentiel à mes yeux, la
passion et la gestion humaine. Je
pense que le style du FC Grenoble
plaide en sa faveur, même si les derniers résultats sont décevants, mais
c’est parce que son effectif n’a pas
la profondeur de celle des équipes
du top 6. Je pense quand même que
Fabien Galthié reste le technicien
numéro 1 même s’il est parfois un
peu rigide. Techniquement, c’est le
plus fort. C’est incontestable.
Raphaël Ibanez arrive juste derrière
lui. Le parcours de l’UBB montre quel
genre d’esprit il peut insuffler à un
collectif. En fait, Ibanez et Galthié
ont le même profil. Quand ils étaient
joueurs, ils étaient déjà dans l’analyse, à la différence de moi par
exemple qui faisait presque tout à
l’instinct. Eux, ils avaient déjà une
âme d’entraîneur J. P.
5
LUNDI 7 AVRIL 2014 - MIDI OLYMPIQUE
Coupes d’Europe Le point
XV
Le point
Le
de la semaine
15
14
13
12
11
10
9
7
8
6
5
4
3
2
1
H Cup
M. Brown
Ashton
Laulala
Giteau
Zebo
James
Parra
Chouly
S. Armitage
Stander
Rossouw
O’Connell
Zirakashvili
Brits
Chiocci
C’EST UNE PREMIÈRE DANS L’HISTOIRE DE LA COUPE D’EUROPE. DEMI-FINALISTES LA SAISON DERNIÈRE,
TOULON, CLERMONT, LE MUNSTER ET LES SARACENS SONT ENCORE FIDÈLES AU RENDEZ-VOUS.
ON PREND
Harlequins
Saracens
Munster
Toulon
Munster
Clermont
Clermont
Clermont
Toulon
Munster
Toulon
Munster
Clermont
Saracens
Toulon
LES MÊMES...
S
’ils sont une nouvelle fois dans le dernier carré, c’est
parce qu’ils ont été les plus forts mais pas toujours
les plus beaux. On peut, en effet, s’inviter à la table des
rois sans être absolument irrésistibles. Clermont et
les Saracens ont beau faire figure de mastodontes
dans leurs championnats nationaux et avoir déjà disputé quelques gros matchs à enjeu, un quart de finale H Cup
peut vous tordre l’estomac, vous embrouiller le cerveau et vous
paralyser les membres. Après un premier acte presque parfait
marqué par le superbe essai de Wesley Fofana et le récital au
pied de Morgan Parra, les Auvergnats ont ensuite vu leurs vieux
démons ressurgir. La peur de voir le sol se dérober sous leurs pieds
et la qualification pour les demies leur échapper dans les dernières secondes. Une peur panique s’est alors emparée un à un
de l’ensemble des membres de l’équipe. Une crise d’angoisse
d’autant plus imprévisible au regard de leur main mise sur le
ballon et de leur nette emprise en mêlée fermée des Clermontois.
Surnommé affectueusement « Harry Cotter » pour avoir brisé sous
son magistère la malédiction du Brennus, le sorcier néo-zélandais n’a en revanche pas réussi à totalement chasser l’anxiété de
l’esprit de ses joueurs. Pas étonnant donc que le coup de sifflet
final d’Alain Rolland fut accueilli comme une délivrance par le
public de Michelin et les partenaires d’Aurélien Rougerie.
Demi-finales
1. ULSTER
15
8. SARACENS
17
26 et 27 avril
8. SARACENS
2. CLERMONT
22
à Twickenham, sam. 16 h 40
7. LEICESTER
16
3. TOULON
29
6. LEINSTER
14
2. CLERMONT
Finale
24 mai à Cardiff (18 h.)
3. TOULON
4. MUNSTER
à Marseille, dim. 16 h 30
4. MUNSTER
47
5. TOULOUSE
23
Challenge européen
Demi-finales
2. LONDON WASPS
25 et 27 avril
7. GLOUCESTER
1. BATH
39
8. BRIVE
7
4. SALE
14
5. NORTHAMPTON
28
3. STADE FRANÇAIS
6. HARLEQUINS
6
29
WASPS ou GLOUCESTER
1. BATH
à High Wycombe ou Gloucester
dim. 14 heures
Finale
23 mai à Cardiff (21 h.)
DES TOULOUSAINS DÉVORÉS, DES TOULONNAIS IMPÉRIAUX
Après avoir éliminé Leicester, Clermont devra encore batailler
avec un club anglais, à savoir les Saracens. Photo Icon Sport
En demi-finale, les Clermontois retrouveront les Saracens dans
le temple de Twickenham. Les leaders du championnat d’Angleterre
ont éprouvé les pires difficultés pour venir à bout de l’Ulster.
Pourtant, le scénario semblait idéal pour les « Sarries » avec
l’expulsion de l’arrière nord-irlandais Jared Payne au bout de
cinq minutes. Mais à l’image de leur ouvreur Owen Farrell, totalement à côté de ses pompes, les Anglais ont déjoué. Pressés
d’en finir, ils n’ont jamais vraiment pris le temps de bien construire leurs actions. Incroyablement nerveux et fébriles, ils ont
tendu le bâton pour se faire battre, se montrant très indisciplinés. Face à la prestation pleine de solidarité et de courage des
Ulstermen, ils ont finalement dû leur salut grâce à un doublé
de l’incorrigible Chris Ashton. Grand oublié de Stuart Lancaster
lors du dernier Tournoi des 6 Nations, l’ailier présente un ratio
impressionnant de 21 essais en 32 matchs de H Cup.
Les Toulousains, eux, ont été dévorés dans l’arène de Thomond
Park par des Munstermen en transe (47-23). Trop tendres en
conquête et en défense (six essais encaissés), les quadruples
champions d’Europe savent désormais ce qu’il leur reste à travailler pour éviter une sortie de route historique en championnat. Les Munstermen retrouveront dans le carré d’as le RCT,
brillant vainqueurs du Leinster dimanche à Mayol. Supérieurs
à l’impact et redoutables au grattage, les Varois n’ont laissé aucune chance aux Bleus de Dublin (29-14). Ces retrouvailles, le
27 avril au stade Vélodrome, s’annoncent explosives. Les
Munstermen ont toujours en travers de la gorge leur élimination
en poule en 2011.
Enfin, ce sera une première historique en dix-neuf ans d’existence : les demi-finalistes seront en effet exactement les mêmes que l’édition précédente. Clermont, Toulon, le Munster et les
Saracens ont en commun de connaître parfaitement les recettes permettant de rester au sommet. ■
Statistiques individuelles
5. NORTHAMPTON
6. HARLEQUINS
à Northampton, ven. 21 heures
STEFFON ARMITAGE TROISIÈME LIGNE CENTRE, TOULON
Rois des rucks, les Irlandais ont trouvé leur maître, à Mayol, en la personne de
Steffon Armitage. Le troisième ligne anglais, positionné en numéro 8, a réalisé une
prestation remarquable pour mener le RCT à la victoire. Ses nombreux ballons grattés ont constitué autant de tournants en faveur des Varois. À ce chef-d’œuvre au
sol, il convient d’ajouter une passe décisive sur l’essai de Xavier Chiocci, huit courses tranchantes pour trente-cinq mètres parcourus, un franchissement, deux passes
après contacts, cinq plaquages et zéro pénalité concédée. ■
Ulster
Saracens
Marqueurs
Réalisateurs
Joueur
L’Oscar de la semaine
Par Jérôme FREDON
[email protected]
Joueur
1. Ashton
Club
Saracens
2. Nalaga
Clermont
5
3. Benjamin
- Strettle
Leicester
Saracens
4
4
-
Saracens
4
Toulouse
11 joueurs
4
3
Club
Pts
1. Keatley
Munster
79
- Wilkinson
3. Gopperth
Toulon
Leinster
79
69
4. Biggar
Ospreys
65
5. Priestland
6. Pienaar
Scarlets
Ulster
64
63
7. N. Evans
Harlequins
62
- Médard
7.
8. P. Jackson
9. Halfpenny
Ulster
Cardiff
61
60
10. Parks
56
Réussite
Connacht
11. Flood
12. Farrell
Leicester
Saracens
54
53
13. Kockott
Castres
48
Wyles
Joueur
Essais
9
Club
1. Biggar
Ospreys
100%
2. Steenson
- Hook
Exeter
Perpignan
88,2%
88,2%
15
17
À BELFAST - Samedi 19 h 30 - Saracens battent Ulster 17-15
(9-5) - Arbitre : M. Garcès (France). 16 853 spectateurs.
Saracens : 3E Ashton (23e, 67e), M. Botha (49e) ; 1T Farrell (67e).
Ulster : 5P Pienaar (16e, 30e, 40e), Jackson (70e, 73e). Carton rouge :
Payne (5e, jeu dangereux).
ULSTER Payne ; Trimble (Gilroy 65e), Cave, L. Marshall, Bowe ; (o)
P. Jackson, (m) Pienaar (P. Marshall 50e) ; Henry, N. Williams (Ferris
55e), Wilson ; Tuohy (Henderson 60e), Muller (cap.) (Diack 69e) ;
Afoa, R. Best (Herring 13e), Court. Non entrés en jeu : A. Warwick,
Lutton.
SARACENS A. Goode (Wyles 5e) ; Ashton, D. Taylor (Hodgson 11e),
Barritt, Strettle ; (o) Farrell, (m) Wigglesworth (De Kock 69e) ; J. Burger,
E. Joubert (K. Brown 65e), B. Vunipola ; M. Botha, Borthwick (cap.) ;
J. Johnston (Stevens 55e) ; Brits, M. Vunipola (Barrington 74e). Non
entrés en jeu : George, Sheriff.
LES BUTEURS Pienaar : 3P/5 ; P. Jackson : 2P/3, 0DG/1. Farrell :
1T/3, 0P/2.
+-/" 5 0) !$)'
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N säs 22
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6 Coupe d’Europe Les quarts
LUNDI 7 AVRIL 2014 - MIDI OLYMPIQUE
Toulon - Leinster : 29 - 14
Reportage
AU TERME D’UN MATCH MAGISTRAL ET FINALEMENT BIEN FICELÉ, LE RCT A SURCLASSÉ LE LEINSTER
ET S’EST OFFERT UNE DEMI-FINALE AU STADE VÉLODROME DE MARSEILLE.
LA FUREUR
DE VIVRE
L
Par Pierre-Laurent GOU, envoyé spécial
[email protected]
e RCT a remporté ce week-end tous ses duels. À commencer par celui des supporters où, pour une fois,
le peuple de Mayol était confronté à forte opposition sur ses propres terres, dans son jardin… Et
parce qu’il ne faut jamais aborder un rendez-vous sans
préparation, les premiers échauffements eurent lieu
dans les tribunes où jamais le public de Toulon n’avait été soumis à pareil défi. Face à lui : 3 000 supporters du Leinster, de
bleu vêtus, bouillants. Une cohorte acquise à la cause de Brian
O’Driscoll qui eut l’effet de doper la ferveur déjà bien établie
de Mayol. Du coup, il faisait près de 25°C quand la Marseillaise
fit entrer l’enceinte varoise en lévitation, avant même le coup d’envoi de ce quart de finale historique, entre champions. Chaque spectateur pouvait alors se dire : « J’y étais. Désormais, il peut arriver n’importe quoi… » Désormais est arrivée la victoire des
Toulon - Leinster
TOULON > 15. D. Armitage ;
14. Mitchell, 13. Bastareaud,
12. Mermoz, 11. D. Smith ;
10. Wilkinson (cap.) (21. Mermoz 28e),
9. Tillous-Borde (22. Claassens 67e) ;
7. Fernandez Lobbe (20. Bruni 70e),
8. S. Armitage, 6. J. Smith ; 5. Suta, 4. Rossouw
(23. Mikautadze 66e) ; 3. Hayman
(18. Castrogiovanni 69e), 2. Burden (16.Orioli 50e),
1. Chiocci (17. Frésia 60e).
champions d’Europe en titre, qui ont donné la leçon aux
Leinstermen. Car, sur le terrain, la victoire fut plus nette encore que dans les tribunes. Une victoire éclairée par le « choc »
entre deux légendes du rugby mondial, Jonny Wilkinson et Brian
O’Driscoll. Deux légendes qui ont vu leur ultime opposition
écourtée par la sortie prématurée de l’ouvreur anglais du RCT.
BOD, lui, restait alors seul en scène mais ne parvenait pas à endiguer la marche forcée des Toulonnais qui signaient fièrement
la fin de sa carrière européenne.
SANS WILKO… COMME EN 2010
Et pourtant, la stratégie initiée par Bernard Laporte aurait bien
s’effondrer comme un château de cartes avec la blessure de son
maître à jouer, soulignant un peu plus l’incompréhension née de
l’absence de Michalak sur le banc malgré ses deux dernières
prestations plus qu’abouties. À la 26e minute, Wilkinson, déjà
ménagé la semaine passée, à Marseille, pour un pépin musculaire à la cuisse droite, resta au sol après un dégagement ano-
29 - 14
À TOULON - Dimanche 17 h 30
15 252 spectateurs.
Arbitre : M. Barnes (Angleterre).
Évolution du score : 3-0, 6-0, 6-3, 6-6 (MT) ; 9-6, 16-6,
16-9, 23-9, 26-9, 26-14, 29-14 (score final).
TOULON : 2E Chiocci (46e), Mitchell (62e) ; 2T Giteau ; 5P
Wilkinson (4e, 17e), Giteau (43e, 79e), D. Armitage (66e).
Carton jaune : Frésia (73e).
Non entré en jeu : 20. Habana.
LEINSTER : 1E Murphy (70e) ; 3P Gopperth (20e, 29e, 54e)
LEINSTER > 15. R. Kearney ; 14. McFadden
(23. Kirchner 17e), 13. O’Driscoll, 12. D’Arcy,
11. D. Kearney ; 10. Gopperth (22. Madigan 67e),
9. Reddan (21. Boss 75e) ; 7. Jennings (Jo. Murphy
53e), 8. Heaslip (cap.), 6. Ruddock ; 5. McCarthy
(19. Cullen 69e), 4. Toner ; 3. Ross
(18. Moore 62e), 2. Strauss (16. Cronin
47e), 1. Healy (17. McGrath 65e).
LES MEILLEURS À Toulon, S. Armitage, Giteau, Mitchell,
Chiocci, Mermoz , Rossouw, Burden, Suta ; au Leinster,
R. Kearney, Heaslip.
LES BUTEURS
Wilkinson : 2P/2 ; Giteau : 2T/2, 2P/3, 0DG/1 ;
D. Armitage : 1P/1. Gopperrth : 3P/4 ; Madigan : 0T/1.
Le match
Toulon la machine à mâcher
Galvanisés par un stade Mayol chauffé
à blanc, les Varois ont livré une entame
tonitruante, s’installant d’emblée dans
le camp varois. Une domination nette,
mais qui ne fut cependant récompensée
que par deux pénalités de Wilkinson.
Laissant passer l’orage, les Leinstermen
sont restés appliqués et alertes en défense. Un pressing défensif qui paya,
puisque les Irlandais parvinrent à sortir de leur camp et à pousser les Varois à
la faute dans leur moitié de terrain. Enfin
à portée, Gopperth répliqua par deux pénalités, qui remirent les Dublinois à égalité jusqu’à la pause. Restés sereins mal-
gré la sortie sur blessure de Wilkinson,
les Toulonnais reprirent leur marche en
avant. Supérieurs dans la dimension physique, ultra-dominateurs sur les phases de
rucks grâce à la performance majuscule
de Steffon Armitage, le travail de sape
des Varois finit par payer : par une pénalité de Giteau, puis un essai de Chiocci
qui couronna un pilonnage féroce de la ligne irlandaise, et enfin un essai en contre de Mitchell suite à un ballon cafouillé
par l’alignement irlandais. À 26 à 14, l’essentiel du travail était fait. Mais les
Toulonnais enfoncèrent encore le clou
par une pénalité de Giteau. S. V. ■
QUAND GITEAU
MONTE D’UN CRAN
L
Par Jérôme PRÉVÔT, envoyé spécial
[email protected]
e RC toulonnais a pris l’habitude de mettre
en relief ses fins de matchs par l’impayable
« Highway to Hell », tube immortel d’AC/DC.
Ce morceau de hard rock vient comme un
contrepoint à La Marseillaise et à Coupo
Santo, l’hymne provençal. Par cette play-list
éclectique, le RC toulonnais semble vouloir marteler
son identité de club cosmopolite digne représentant du
rugby français et capable, sur le terrain de tous les pieds
de nez à l’adversaire. Le groupe AC/DC s’est formé en
Australie, ses riffs et la voix éraillée de son chanteur
Bon Scott semblait programmée exprès pour souligner
la bonne pioche de Bernard Laporte au pays des kangourous. Car le RCT doit une fière chandelle à ses deux
« aussies » Matt Giteau et Drew Mitchell. Le premier a
remplacé sans sourciller Jonny Wilkinson, mis hors de
combat dès la 28e minute. Giteau est alors monté dans le
cran dans la chaîne de production toulonnaise, son passage à l’ouverture fut peut-être la meilleure chose qui
soit arrivé aux Varois en cette chaude après-midi de
printemps. Il a imposé sa stupéfiante faculté d’accélération à la défense irlandaise qui s’était préparée à faire
face au « classicisme » wilkinsonien. Matt Giteau a proposé l’éventail complet de ce qu’un ouvreur faire… sans
déplacer le jeu au pied. Courses, percées, passes dans le
temps juste, il a mis sur pied instantanément un trio
sur-efficace avec Maxime Mermoz et Mathieu Bastareaud.
Le ratio, vitesse, créativité, puissance y fut dosé à la perfection à tel point que la ligne d’attaque dublinoise, présentée comme le nec plus ultra du rugby offensif, a vite
remis son épée à ces généraux varois.
BONNE PIOCHE
En bref…
WOODWARD CONSULTANT DE LUXE
L’ancien sélectionneur du XV de la Rose Clive
Woodward était consultant ce week-end pour la
chaîne britannique Sky Sports. Avant la rencontre, il a tenu à assister à l’arrivée des joueurs et
notamment à la descente du bus des joueurs tou-
LE PASSAGE DE GITEAU À L’OUVERTURE A MÉTAMORPHOSÉ LE JEU TOULONNAIS.
DE L’INFLUENCE D’UN ATTAQUANT HORS NORME CAPABLE D’ÉCLIPSER DEUX MONSTRES
MÉDIATIQUES. PEUT-ÊTRE SON PLUS GROS EXPLOIT.
lonnais. Il s’avouait vraiment impressionné par
l’ambiance. « J’en ai vu des publics fervents mais
là je reconnais que cela dépasse tout ce que
j’avais pu observer, même notre retour
d’Australie en 2003 à l’aéroport d’Heathrow,
n’était pas aussi chaud. »
Le scénario catastrophe s’est donc transformé en coup
de poker génial pour Bernard Laporte, qui fera passer
l’omission de Frédéric Michalak pour une simple péripétie. L’ancien coach du XV de France est trop madré
pour ne pas savoir jouir de son abondance de talents, y compris pour faire passer des messages à ceux qu’ils ne choisit pas. De là où il se trouve, Robbie Deans, l’ancien entraîneur des Wallabies qui choisit de se passer
volontairement de Giteau pour le dernier Mondial, aura
sans doute aussi réfléchi à la question. En se passant d’un
tel talent, il a fait un cadeau royal à son homologue français qui pourra se targuer en secret d’être le coach qui
peut gagner des matchs décisifs en se passant des services et de Wilkinson et de Michalak et pour faire, bon
poids, de Bryan Habana. Car c’est ça aussi le verdict de ce
match, le sprinter sud-africain est resté vissé sur le banc
jusqu’au bout, obligé d’assister à la renaissance d’un autre australien Drew Mitchell, type même de l’international sous-coté malgré ses 65 capes. Arrivé très poussif sur
la rade, il s’est réveillé depuis un mois. On le sait copain
comme cochon avec Matt Giteau, au point de se multiplier les facéties et les déguisements à deux et de les poster sur Twitter. Dimanche, ils ont rappelé qu’ils pouvaient
aussi s’entendre comme larrons en foire sur le terrain.
L’influence de Giteau est donc énorme. Pour Toulon, la
pioche australienne était vraiment la bonne. ■
Déclas...
Steffon ARMITAGE
Numéro 8 de Toulon
Cela a été un match plus difficile que ne le laisse transparaître le
tableau d’affichage. Le Leinster c’est une formation qui a remporté
trois fois la Coupe d’Europe. Je crois que notre défense nous a fait
gagner la rencontre. Nous sommes un effectif de 35 joueurs soudés. Chacun sait ce qu’il a à faire. Quand Jonny s’est blessé, Matt
a pris le relais. C’est quelqu’un qui a joué ouvreur avec l’Australie
donc nous n’avions pas de soucis à nous faire. Maintenant c’est le
Munster à Marseille. C’est mieux que si nous avions dû nous
déplacer à Thomond Park. C’est aussi une très grosse équipe. Si tu
veux être champion d’Europe, tu dois battre trois grosses écuries.
Maxime MERMOZ
Centre de Toulon
Nos avants ont su élever leur niveau de jeu et nous ont libérés des
espaces. Nous avons su les transpercer même si nous avons un
peu péché dans notre finition notamment dans les 22 mètres. Tout
le monde reste mobilisé pour les échéances qui nous attendent.
On reste concentré, notre saison a été trop en dents de scie pour
que l’on bombe le torse. Depuis plusieurs semaines, les séances
d’entraînement sont de qualité et notre prestation du jour est dans
la logique de ce que nous travaillons dans la semaine. P.-L. G. ■
Coupe d’Europe Les quarts 7
LUNDI 7 AVRIL 2014 - MIDI OLYMPIQUE
XAVIER CHIOCCI - PILIER GAUCHE DU RCT PUR PRODUIT
DE LA FORMATION VAROISE, IL EST L’EMBLÈME DU SUCCÈS.
Steffon Armitage, homme du match dans ce duel face au Leinster. Il fut
intraitable dans la bataille des rucks mais aussi très actif ballon en
mains. incontestablement le grand numéro 8 de ce week-end européen.
Photo Midi Olympique - Bernard Garcia
PLUS QU’UN
din. Touché, coulé. La scène rappelait cruellement la déconvenue
de 2010 quand, en finale de Challenge européen face à Cardiff,
Wilko avait dû lâcher ses partenaires, déjà terrassé par une blessure. À l’époque aussi, le RCT menait au tableau d’affichage avant
de connaître une immense déception, au bout d’un revers totalement inattendu. Pas cette fois. Les Toulonnais, en manque cruel
d’un ouvreur de métier, ont vite remis de l’ordre dans leur jeu avec
Giteau pour faire oublier Wilkinson et Michalak. Pari gagné pour
Laporte qui s’était fait provocateur jeudi, en conférence de presse
à l’instant de justifier l’absence de Michalak : « Ah bon ? Vous l’avez
trouvé bon face à Toulouse ? »
Cette fois, même sans Wilko, le « gang de trentenaires » comme
nous titrions dans notre édition de vendredi, a fait de la résistance.
Refusant la retraite anticipée. Au final, Toulon s’offre une deuxième
demi-finale de H Cup en seulement trois participations. Surtout dimanche, on a retrouvé le caractère bien trempé d’une équipe qui
a envie de tout gagner. Jamais rassasiée.
C
LE LEINSTER « DESTRONCHÉ »
Un RCT fidèle à sa légende, qui prend à la gorge son adversaire et
ne le lâche pas. On s’inquiétait avant le match du manque de puissance des avants toulonnais cette année, privés des Sheridan,
Botha et Masoe. Leurs remplaçants ont littéralement « destronché », comme on dit à Toulon, leurs adversaires irlandais. Avec un
Steffon Armitage de tous les combats, de toutes les actions. Un
troisième ligne centre monumental d’un bout à l’autre.
Si le RCT n’est pas toujours beau à voir jouer, il dégage sous l’ère
Laporte une telle fureur de vivre qu’à chaque fois que l’on le croit
touché, il est pris d’un sursaut d’orgueil de champion. Face au
Leinster, bien organisé en blocs, il a également impressionné par
la qualité de son rugby. Il n’y a pas de hasard si les deux fers de lance
toulonnais d’hier dimanche étaient Matt Giteau et, donc, Steffon
Armitage. Le cadet des frères anglais du RCT, sacrifié l’an passé du
XV de départ pour les phases finales aussi bien de H Cup que de
Top 14, s’est délecté des phases de combat. Exemplaire et symbolique : il a joué les pompiers de service en numéro 8 avec brio depuis des mois, en raison des absences de Masoe et Fernandez
Lobbe. Le Puma revenu, Armitage a finalement convaincu Laporte
de le laisser au couloir. Sa revanche est prise. Son frère avait été le
héros de la campagne 2013, lui, Steffon, est le détonateur en 2014.
On attendait Wilkinson, voire O’Driscoll, c’est finalement un
Armitage qui croule, non plus sous les sifflets, mais sous les applaudissements. Le message de ce quart de finale de H cup est clair :
il faudra compter avec lui en ce printemps. Et avec le RCT. ■
SYMBOLE
’est un pur produit varois, comme les aiment les anciens.
Passé par La Valette
avant d’intégrer le RC
toulonnais, c’est un
mec du cru. Qui est souvent cité
en exemple, tel un alibi, par Bernard
Laporte (comme les Gunther, Bruni,
Chilachava, Mikautadze) pour démontrer que l’équipage toulonnais
n’est pas seulement une constellation d’étoiles venues des quatre
coins de la planète ovale. Sauf
qu’avec lui, Xavier Chiocci, c’est la
réalité. Si l’ancien sélectionneur a
été poussé dans ses choix par la
blessure d’Andrew Sheridan, il n’en
reste pas moins que le jeune pilier
a su saisir la perche tendue. Se faisant une place au soleil, en silence.
est le symbole qui met en paix l’ensemble des supporters varois. Les
amoureux d’un rugby hyperlocal
fait d’avants besogneux et durs au
mal, mais aussi le nouveau public
de Mayol qui aime bien compter
parmi les «Gallactiques» un gars
qui parle avec le même accent.
Chiocci est de la rade et pour quelques années encore. Malgré des
contacts, tous refusés durant l’hiver, il a prolongé son bail au RCT
où il veut continuer à grandir auprès des stars. Jusqu’où peut-il aller? Pour le moment, son avenir
international ne passe que par la
Coupe d’Europe. Pour combien de
temps encore ? Plus très longtemps
s’il réédite ce genre de coup de
boutoir près des lignes. P.-L. G. ■
IL S’IMPOSE ET EN IMPOSE
Leinster
La discrétion est d’ailleurs la première de ses qualités. Chiocci est
quelqu’un d’excessivement discret
dans le vestiaire et dans la vie.
Quand il n’est pas sur un terrain, il
longe les murs. Et fuit les micros.
Pourtant, la lumière ne lui va pas si
mal, on le constate désormais. Solide
en mêlée fermée, il démontre depuis quelques semaines, une belle
capacité de déplacement, récompensé par deux essais lors de ses
trois dernières titularisations en
Top 14 et en H-Cup. Celui qu’il a
inscrit face à Clermont peut apparaître symbolique, il n’est rien de
son plongeon dans l’en-but face
au Leinster. Déterminant, son essai a offert la qualification varoise
en demi-finale de H Cup.
Chiocci s’impose et en impose. Il
Les Dublinois pourront se vanter d’avoir
fait reculer une mêlée dont le pilier droit
s’appelait Carl Hayman, naguère considéré comme un roc indestructible. Sauf
qu’ils n’ont rien su faire de cette supériorité technique et physique. Ils n’ont pas
su gagner la bataille de l’occupation
peut-être parce que leur touche ne fut
pas à la hauteur mais aussi parce qu’ils
n’ont pas su s’adapter à l’arbitrage de
M. Barnes particulièrement sévère avec
le camp qui portait le ballon. Les
Irlandais se sont fait sanctionner trop
souvent sur des regroupements offensifs,
autant de munitions en moins. Leurs
étayages n’étaient pas à la hauteur de
leurs ambitions offensives, peut-être un
signe de suffisance. J. P. ■
La mêlée et après ?
8 Coupe d’Europe Les quarts
LUNDI 7 AVRIL 2014 - MIDI OLYMPIQUE
Clermont - Leicester : 22 - 16
Reportage
AU TERME D’UNE RENCONTRE SUPERBE D’INTENSITÉ ET D’UNE FIN DE MATCH ÉTOUFFANTE, LES CLERMONTOIS
SE SONT QUALIFIÉS POUR LEUR TROISIÈME DEMI-FINALE CONSÉCUTIVE EN H CUP. APRÈS QUATRE ANNÉES SANS
TITRE MALGRÉ DES SAISONS SUPERBES, IL FAUDRA CETTE FOIS ALLER AU BOUT.
LE CLAN
DES AFFAMÉS
L
Par Léo FAURE, envoyé spécial
[email protected]
es Clermontois ont tant souffert, en fin de match,
qu’ils avaient bien mérité de se marrer un peu.
Encadré de Vern Cotter et Damien Chouly, devant le rideau des sponsors que l’ERC déroule
pour les conférences de presse de sa compétition reine, Rougerie se lançait dans une improbable analyse de l’essai clermontois. « Brock annonce une
« croix 1 », donc je viens croiser avec lui. Et là, je me retrouve
face à un mur. Six Anglais, qui m’attendent pour me manger
tout cru. Je tente de prendre le périph. » Vern Cotter s’approche des micros. « Tout ça, c’est grâce à la vitesse de pointe de
Roro. » Personne ne moufte. Rougerie enchaîne et raconte
la fin de l’action envoyant Fofana dans l’en-but, après une passe
sur le pas et un replacement pour profiter de la sublime
passe après contact de son pilier (!) Zirakashvili. Cotter retente sa chance. « Tout ça n’aurait pas été possible sans les
cannes de feu d’Aurélien. » La blague prend, et tout le monde
étouffe un début de fou rire.
Instants de détente après la galère des craintes, nées d’une fin
de match suffocante qui a vu les Tigers espérer jusqu’à la
dernière seconde. À vous filer une crise de tachycardie à tout
un stade, coincé entre l’angoisse et une explosion imminente.
L’équipe a-t-elle douté ? Rougerie assume. « Quand ils reviennent à 19-16, j’ai vu resurgir le spectre de nos vieux démons. J’essayais de sonder les mecs autour de moi. Scruter s’il
y en avait qui baissaient la tête pour regarder leurs pompes. Je
voulais qu’on reste positif. Au final, on a réussi à garder la tête
sur les épaules mais avec ce trou d’air de vingt minutes en seconde période, on s’est un peu fait peur. » Sans conséquence.
L’avance confortable prise au terme d’une première période
sublime (19-7) a suffi à leur bonheur. Et si le capitaine cler-
montois n’a plus le « gaz » de ses 20 ans, il a justifié, pendant
quatre-vingts minutes, le choix de ses entraîneurs de le maintenir au centre. « On avait réfléchi à le décaler à l’aile et faire
débuter Stanley au centre. Mais je crois qu’on avait trop besoin
de la puissance d’Aurélien au milieu du terrain », expliquera Cotter
après coup, allusion à la présence de Tuilagi chez les Tigers.
Confirmation. Rougerie a certainement connu des rencontres plus doucerettes - « Je suis passé quelques fois dans la
machine à laver, je vous assure que cela n’a rien de drôle » -, mais
il est finalement parvenu à museler l’un des centres les plus
puissants au monde. Et c’est la une première clé de la victoire clermontoise.
JAMES VOUS SALUE BIEN
Pour offrir à Marcel-Michelin le scalp d’une équipe comme
Leicester, championne d’Angleterre en titre et armée jusqu’aux dents, un seul ingrédient ne suffit pas. Les Clermontois
ont donc épicé la recette. La première période est un modèle
du genre. Dominateurs sur chaque impact, excellents dans la
conservation du ballon et définitivement de retour à leur
meilleur niveau, les Auvergnats ne concédaient que deux pénalités, s’octroyaient 68 % de la possession de balle et occupaient le terrain adverse 71 % du temps. Colossal, à ce niveau
de la compétition. Le tout emmené par une charnière au sommet de son art. « Je crois qu’il faut rendre hommage à Morgan
(Parra, N.D.L.R.) et Brock (James) pour leur performance et la
manière dont ils ont conduit notre jeu », appréciait finalement
Cotter, lui qui avait mis pendant la semaine un « coup de
klaxon » à ses deux stratèges, concernant l’importance de
leur préhension sur le déroulement du match. Le plan de jeu
était clair : aller jouer chez les Anglais, dans un premier temps,
pour éviter de trop s’exposer. « Avec un James et un Parra des
grands jours, on l’a très bien fait en première période. C’est
peut-être moins sympa à regarder mais si à la fin on gagne… »,
Clermont - Leicester
CLERMONT > 15. Buttin ; 14. Nakaitaci,
13. Rougerie (cap.), 12. Fofana,
11. Nalaga ; 10. James, 9. Parra ;
7. Chouly, 8. Lee (20. Bardy 71e), 6. Bonnaire ;
5. Hines (19. Pierre 76e), 4. Cudmore ;
3. Zirakashvili (18. Ric 69e), 2. Kayser (16. Paulo
52e), 1. Domingo (17. Debaty 50e).
22 - 16
À CLERMONT - Samedi 17 heures - 17 862 spectateurs.
Arbitre : M. Rolland (Irlande).
Évolution du score : 3-0, 6-0, 13-0, 16-0, 16-7, 19-7
(MT) ; 19-10, 19-13, 19-16, 22-16.
CLERMONT : 1E Fofana (22 ) ; 1T, 5P (14 , 27 , 35 , 40 ,
64e) Parra.
Non entrés en jeu : 21. Lacrampe, 22. Delany, 23. Stanley.
Blessé : Domingo (béquille).
e
e
e
e
e
LEICESTER : 1E Crane (37e) ; 1T, 3P (44e, 51e, 61e)
O. Williams.
Carton jaune : Waldrom (64e).
Nons entrés en jeu : 16. Hawkins, 18. Balman,
23. Hamilton.
LEICESTER > 15. Tait ; 14. Scully, 13. M. Tuilagi,
12. Allen, 11. Goneva ; 10. O. Williams (22. Flood
76e), 9. B. Youngs (21. Mélé 76e) ; 7. Salvi,
8. Crane (20. Waldrom 62e), 6. Gibson ; 5. Slater
(cap.), 4. Deacon (19. Kitchener 58e) ;
3. Mulipola, 2. T. Youngs, 1. Ayerza
(17. Stankovich 76e).
LES MEILLEURS À Clermont, Domingo, Zirakashvili,
Hines, Chouly, Lee, Bonnaire, Parra, James, Rougerie,
Fofana ; à Leicester, T. Youngs, Mulipola, Crane, O. Williams,
Goneva.
LES BUTEURS Parra : 1T/1, 5P/6, James : 0P/1,
0DG/1. O. Williams : 1T/1, 3P/4.
Le match
Chacun son acte
Pas de round d’observation entre ces deux
poids lourds européens : dès les premières minutes, Tuilagi et Fofana effectuaient
des percées majuscules dans la défense
adverse. La partie devint ensuite plus tactique, quand Williams et James se livrèrent un duel de jeu au pied d’occupation.
Un affrontement qui tourna à l’avantage
du Clermontois, qui permit aux Jaunards
de faire le siège du camp anglais. Fofana
marqua le premier essai de la partie grâce
à une passe après contact de Zirakashvili,
servie après un renversement de Rougerie.
L’ASMCA accentua son pressing et récolta trois nouvelles pénalités marquées
par James. Les Anglais marquèrent juste
avant la pause, grâce une superbe diagonale de Williams tapée sur Crane, bien
secondé par son ailier Scully. Le deuxième
acte fut nettement plus à l’avantage des
Anglais : plus efficaces dans l’occupation, ils capitalisèrent de précieux points
sur les erreurs clermontoises, jusqu’à revenir à trois points. Le carton jaune attribué à Waldrom donna l’occasion aux
Clermontois de se donner un peu d’air,
mais ne leur épargna pas une fin de match
irrespirable, les Anglais obtenant une
dernière possession dans le camp auvergnat. Possession finalement rendue sur pénalité après un contest de Ric dans un
ruck. S. V. ■
LEICESTER DÉCLARÉS VAINCUS AVANT MÊME QUE LA SIRÈNE NE RETENTISSE, LES TIGRES
DE LEICESTER ONT FAIT PREUVE D’UN FAIR-PLAY EXEMPLAIRE. DE VRAIS GENTLEMEN.
DES TIGRES
BIEN ÉLEVÉS
O
Par Simon VALZER, envoyé spécial
[email protected]
n pourra les taxer d’arrogants, on
pourra pester contre leur condescendance ou leur sempiternel
« Good game » qu’ils servent à chaque victoire, on pourra maudire
leur suffisance… mais nous devrons nous rendre à l’évidence : nous, Gaulois,
n’aurons jamais la classe des Anglais. Cette classe,
cette droiture, les Anglais de Leicester l’ont démontré à la fin d’une rencontre qui, de leur point
de vue, s’est terminée de façon injuste.
Jugez plutôt : après une deuxième mi-temps de
bien meilleure facture que la première, les Tigres
refont leur retard et ne sont plus qu’à six points
des Clermontois. Nous jouons la soixante-dixhuitième minute, et les Anglais sont à la manœuvre dans les vingt-deux mètres auvergnats. Mètre
par mètre, charge après charge, les avants anglais progressent, pour arriver devant la ligne
d’en-but. C’est à ce moment que le jeune pilier clermontois Clément Ric va contester un ballon dans
un ruck d’une façon pour le moins discutable.
L’arbitre de la rencontre, M. Rolland, décide pourtant de lui donner raison et sanctionne les Tigres.
À ce moment précis, le tableau d’affichage indique soixante-dix-neuf minutes et cinquantequatre secondes. Les Clermontois choisissent la
pénaltouche qui… ne sera finalement jamais
jouée, puisque M. Rolland indiqua aux équipes la
direction des vestiaires. Une anomalie qui, à n’en
point douter, aurait provoqué l’ire de n’importe
quel dirigeant. Alors certes, vu le rendement de
l’alignement clermontois, on ignore si les Tigres
auraient pu contrer cet ultime lancer et marquer
dans la foulée. Mais le fait est qu’on ne le saura
jamais.
COCKERILL LE SAGE
Connaissant le caractère sulfureux de Richard
Cockerill, le manager de Leicester, on s’attendait
à essuyer une tempête. Sauf qu’elle ne vint jamais : « Nous ne pouvons nous en prendre qu’à
nous-mêmes. On ne peut en aucune façon contester l’arbitrage, tant sur la dernière pénalité que
sur le carton jaune. Je suis sûr qu’en revisionnant
le match, nous trouverons d’autres décisions qui
ont été en notre faveur. En revanche, si nous n’avions
pas perdu à domicile contre l’Ulster (19-22, lors
de la 6e journée, N.D.L.R.), nous n’aurions pas eu
à effectuer un déplacement aussi périlleux, nous
menant face à un adversaire aussi fort avec un public aussi incroyable. »
Et on eut beau lui poser et reposer la question,
pas une once d’aigreur ne pointa dans la voix du
sage. Ni même dans celles de ses disciples, au
premier rang desquels figure le futur Toulousain,
l’ouvreur Toby Flood : « L’arbitre est le patron du
jeu, un point c’est tout. Honnêtement, nous avons
manqué tellement d’occasions de marquer dans
les deux dernières minutes que nous ne pouvons nous
en prendre qu’à nous-mêmes. » Un bel exemple de
respect du corps arbitral dont certains feraient bien
de s’inspirer… ■
Coupe d’Europe Les quarts 9
LUNDI 7 AVRIL 2014 - MIDI OLYMPIQUE
DOMINGO ET LAPANDRY INCERTAINS
Malade et absent de la feuille de match alors qu’il était censé débuter la rencontre, le troisième ligne international Alexandre Lapandry reste incertain pour la réception de Castres ce vendredi. Idem pour le pilier international Thomas Domingo, victime d’une béquille qui entraîna une crampe et sa sortie prématurée (50e), samedi.
Il devra être testé cette semaine mais pourrait être placé au repos ce week-end.
TUILAGI A APPRÉCIÉ L’AMBIANCE
Interrogé après la rencontre, le centre anglais Manu Tuilagi ne masquait pas sa frustration. Mais il en a aussi profité pour rendre
hommage aux supporters clermontois. « Cela doit être fabuleux d’évoluer tous les week-ends dans ce stade, avec cette ambiance.
Sur le terrain, le bruit que faisait le public était vraiment impressionnant. » De quoi le convaincre de venir tenter l’aventure clermontoise dans les années à venir ? « Vous pouvez prendre le problème dans tous les sens : je suis un Tiger pour toute la vie. » Dont acte.
Superbe de sa conception à sa réalisation, l’essai de Wesley
Fofana, après une passe après contact de Zirakashvili, a placé les
Clermontois sur orbite (13-0). Mais il aura fallu que les coéquipiers
de Rougerie s’emploient pour maintenir cette avance au score, pour
rallier les demi-finales. Photos Midi Olympique - Patrick Derewiany
résume Rougerie. À ce jeu, la charnière a été exceptionnelle.
Moins enthousiaste à l’idée de le reconnaître, le demi de mêlée
anglais Ben Youngs faisait pourtant le même constat, notamment concernant l’ouvreur australien. « C’était un sentiment
horrible. Dès qu’on entrait dans un jeu d’occupation du terrain
au pied, on pensait avoir fait le plus dur en tapant de leur dos et
lui, depuis ses 22 mètres, nous renvoyait systématiquement dans
notre camp. Il a une longueur et une précision au pied incroyables. »
Quand il évolue sur cette planète technique, que ce soit par la
qualité de sa passe ou de son jeu au pied, James n’a que peu
d’équivalent et file la nausée à l’arrière-garde adverse. En couverture, le triangle arrière de Leicester Tait-Scully-Goneva n’a
jamais trouvé la solution, voyant les ballons se poser systématiquement à un mètre des lignes de touche. Écœurant.
ROUGERIE, L’ANTI-PAPÉ
Dernier secteur sur lequel les Clermontois ont construit leur
victoire : les groupé-pénétrants. Une fois, deux fois, trois fois
les Auvergnats ont mis leurs adversaires au supplice en début
de seconde période. À la manière du Munster qui, un peu plus
tôt dans l’après-midi, avait concassé Toulouse dans ce secteur.
Si Clermont n’a pas marqué d’essai sur ces séquences, face à
des Anglais qui préféraient se mettre à la faute plutôt que de
trop subir, ils en ont récolté d’autres fruits. Au quatrième round
et après avoir averti, M. Rolland mettait la main à la poche et
sortait Waldrom pour dix minutes. Sans qu’il y ait besoin de l’y
inviter. « J’ai préféré rester discret, explique Rougerie. L’arbitre était fixé là-dessus et je sentais bien qu’il avait la poche qui
le démangeait. Du coup, on a insisté sur des groupés-pénétrants.
Mais j’ai préféré ne pas lui parler. Le fait de ne rien dire est aussi agréable pour lui. Cela lui évite d’avoir un mec tout le temps
sur son dos, à réclamer le carton. L’agresser et le chahuter n’aurait pas servi à grand-chose. » Un contre-pied particulièrement bien senti, quand on se souvient de la polémique faisant suite au match Galles - France, dans le dernier Tournoi,
avec le capitaine français Pascal Papé particulièrement insistant auprès de M. Rolland. Lorsqu’on lui souffle, Rougerie esquive : « Si on veut, on peut dire que j’ai fait une anti-Papé. »
Sans plus de commentaire.
L’intérêt est ailleurs. Pour la troisième année consécutive,
Clermont participera aux demi-finales de la H Cup et s’installe
comme membre permanent du top 4 européen. Un sacré aboutissement, pour un club qui a toujours construit ses fondations
pierre par pierre, sans fulgurance. Une progression logique qui
les a vus demi-finalistes il y a deux ans et finalistes l’an dernier. Reste donc à finir le boulot. Affamé par une disette de titre malgré des saisons superbes, depuis quatre ans, et avec l’appétit décuplé par la perspective d’une page qui va se tourner
en juin prochain, Clermont ne veut pas se satisfaire de ce match.
« Dans le vestiaire, on ne s’est pas encore projeté. Tout le monde
s’est simplement félicité d’avoir gagné ce quart de finale. Mais je
sais aussi que tout le groupe en veut plus. On a faim de titres », concluait Benjamin Kayser. Une faim de loup qu’il faudra commencer à rassasier dans trois semaines à Londres, en faisant bouillir
les Saracens avec un soupçon de menthe. So british. ■
CLERMONT POUR VAINCRE LE CHAMPION D’ANGLETERRE, L’ASMCA S’EST APPUYÉE SUR SA TROISIÈME LIGNE
ÉTINCELANTE, COMPOSÉE POUR L’OCCASION DE TROIS HUIT DE MÉTIER : CHOULY, BONNAIRE ET LEE.
CLERMONT
FAIT LES TROIS HUIT
L
e rugby a ceci d’agaçant qu’il verse parfois dans une
dérive du sport moderne : celle de l’hyperspécialisation des joueurs, qui n’est pas sans rappeler le modèle du football américain. Une dérive qui produit
des discours toujours plus scientifiques, arguant par
exemple qu’une troisième ligne, pour être « complémentaire », doit être composée de trois joueurs aux profils bien
différents : un découpeur massif aussi féroce en défense que
maladroit en attaque sur le côté fermé, un marathonien élancé
pour assurer la continuité du jeu au large et prendre les balles
en touche et enfin un tracteur qui finira, après maintes tentatives, à faire voler en éclat le rideau défensif. Oh bien sûr, on force
le trait… mais la tendance est réelle. À tel point qu’un nombre
incalculable d’actions sont avortées en raison de carences techniques de la part de flankers surspécialisés. Les maîtres incontestés de ce jeu, les All Blacks, l’ont compris depuis longtemps.
Outre le fait d’exiger de leur cinq de devant une technique individuelle irréprochable, ils n’hésitent pas à évoluer avec deux
troisième ligne centre, histoire de porter le danger partout : en
l’occurrence, Kieran Read et Liam Messam.
La « kiwi touch » de son entraîneur Vern Cotter oblige, l’ASMCA
possède la même philosophie. Samedi, le Néo-Zélandais a fait
« les trois huit » pour composer sa troisième ligne, positionnant
Damien Chouly et Julien Bonnaire pour encadrer les flancs du
Néo-Zélandais Fritz Lee. Une disposition certes précipitée par
le forfait d’Alexandre Lapandry, malade, qui aurait dû être titulaire à la place de Lee, mais qui relève aussi d’un choix tactique du technicien néo-zélandais : « Damien peut jouer partout.
Je pense que dans cinq ou six ans, il montera en deuxième ligne !
Plus sérieusement, il couvre parfaitement les trois postes tout
comme Julien. Fritz est polyvalent, et évolue aussi bien dans le
couloir que sur le côté ouvert de la troisième ligne. Il est important
de disposer de plusieurs joueurs capables de porter le ballon. »
Porter, défier, user, mais pas seulement : « Ils ont également rem-
porté quelques précieux ballons au sol », soulignait le technicien.
Bref, des hommes à tout faire dont l’étendue de la palette technique force le respect. Avec une spécialité pour chacun, toutefois : pour Lee, la présence offensive : avec douze ballons portés
il fut le Clermontois le plus sollicité dans le jeu courant. « C’est
un ancien joueur de VII. Il est à l’aise ballon en main », analyse Vern
Cotter. Pour Bonnaire, la touche : sept prises et un ballon chipé
aux Tigres. Pour Chouly, la défense : dix plaquages, et un titre
honorifique mais révélateur de meilleur plaqueur du match.
Bref, une troisième ligne de standing international.
CHOULY, L’HYPER-COMPLET
La boutade de Cotter sur la lointaine reconversion de l’ex-Briviste
au poste de deuxième ligne était en fait un compliment déguisé. Connu pour ses qualités techniques, Chouly montre, sortie après
sortie, qu’il est de plus en plus performant dans les tâches obscures : « Quand je suis titulaire au poste de flanker, je me prépare
un peu différemment. Je me concentre davantage sur la défense et
le jeu au sol, je modifie légèrement mes priorités. Mais cela ne va
pas plus loin : après, quel que soit le poste, cela reste du rugby, et
mon objectif est de devenir le joueur le plus complet possible. En
match, il faut parfois savoir mettre un coup de casque, et parfois
ajuster une passe. Un joueur trop spécialisé prend le risque de se
faire contrer sur son point fort. »
Chouly a trouvé la parade : il cumule les points forts. Car non content de peser davantage dans le jeu au sol, le Clermontois a encore brillé par sa disponibilité dans le jeu courant en remettant
les siens à plusieurs reprises dans l’avancée. On en veut pour preuve
ses trente mètres gagnés en seulement quatre prises de balle. À
titre de comparaison, le troisième ligne de Leicester, Jordan
Crane, pourtant très en vue au Michelin, ne compte que quatorze mètres gagnés en six interventions. Une flanker qui donne
la leçon à un troisième ligne centre en termes de mètres gagnés, cherchez l’erreur… ou plutôt l’exploit ! S. V. ■
Le contre anglais est bien présent, mais le Clermontois Julien Bonnaire a
pris le dessus. Dans le sillage de son excellente troisième ligne, l’ASMCA
s’est offert une demi-finale de H Cup. Photo M. O. - D. P.
10 Coupe d’Europe Les quarts
LUNDI 7 AVRIL 2014 - MIDI OLYMPIQUE
Munster - Toulouse : 47 - 23
Reportage
ÉJECTÉ EN QUART DE FINALE DE LA H CUP SUR LE TERRAIN DU MUNSTER,
TOULOUSE S’EST CONFRONTÉ À DES LIMITES : CONQUÊTE, DÉFENSE NOTAMMENT.
DES CHANTIERS INÉVITABLES ET UNE LEÇON QU’IL FAUDRA RETENIR POUR
LE TOP 14 OÙ LA QUALIFICATION N’EST PAS ASSURÉE.
DES MISSIONS
À TOULOUSE
A
«
ujourd’hui j’aurais presque
aimé être à la place des cinq
clubs français éliminés en
phase de poule et qui n’ont
donc pas vécu ça. » Une façon pour Guy Novès, manager général du Stade toulousain, de souligner
que son équipe comptait au moins parmi les
huit grands d’Europe, jouant sur deux tableaux
et n’abdiquant dans aucune compétition. Ceci
dit, « ça », Perpignan l’avait vécu cette saison :
36 à 8, le 8 décembre 2013 à Thomond Park
avec cinq essais encaissés. Alors qu’il soit promis à Thomond Park le même sort à l’Usap aux portes de la rélégation en Pro D2 et venu
avec une dizaine d’absents - et au Stade toulousain quadruple champion d’Europe où les
blessés se font de plus en plus rares (Dusautoir,
Johnston, Nyanga plus Kakovin et Lamboley
qui ont terminé la saison) en dit long sur le
cauchemar de Limerick.
Jamais Toulouse n’avait encore foulé le terrain de Thomond Park. Il ne s’en portait donc
pas plus mal. Jamais non plus, Toulouse n’avait
réussi à gagner un quart de finale européen à
l’extérieur contre un club étranger. Le plus facile aura été réussi : rentrer sur le terrain…
pour en ressortir avec une défaite record à ce
niveau de la compétition. Et qui, à ce titre, interpelle en toute logique. « Heureusement que
cela n’arrive pas souvent. Nous n’en serions pas
là, soufflait Guy Novès. Toutes les défaites m’interpellent. Celle-ci par la force des choses. Mais
qu’on ait été ouvert comme des livres ou qu’on
ait perdu de deux points, d’une manière ou d’une
autre, nous ne sommes pas en demi-finale. »
« TROP D’ERREURS »
Mais il est des défaites qui, si elles ne présagent rien, inquiètent. Celle-ci évidemment,
Munster ayant tellement dominé. « Devant,
nous avons été solides, structurés, organisés.
C’est important face à Toulouse de contrôler le
ballon. Devant, les gars ont été parfaits. Ils ont
été très forts sur les ballons portés. Derrière,
les trois-quarts ont été décisifs au bon moment »
résumait Simon Mannix, ancien du RacingMetro devenu patron des arrières du Munster
quant à la performance des siens. Novès s’est
incliné devant « la rigueur (du Munster, N.D.L.R.)
en conquête et sur les bases du jeu : la mêlée,
la touche, les ballons portés ». Et ensuite sa capacité à exploiter par le jeu tout ce qui traîne.
Toulouse n’a pu que constater les dégâts. L’absence de Census Johnston, titulaire du poste de
pilier droit et remplacé par Yoann Montès qui
vivait là sa première titularisation en phase
finale de H Cup, avait été au centre des attentions. À la vérité, la mêlée toulousaine, attendue au tournant, n’a pas démérité pointant à
100 % de réussite sur ses introductions et pénalisé à trois reprises dont un bras cassé sur
les introductions du Munster.
Le drame fut ailleurs : en touche notamment.
En première mi-temps, sur six lancers à se
Munster - Toulouse
MUNSTER > 15. F. Jones ; 14. Earls
(23. Van den Heever 68e), 13. Laulala,
12. Downey (22. Hanrahan 67e), 11. Zebo ;
10. Keatley, 9. Murray (21. D. Williams 76e) ;
7. O’Donnell (17. Ryan 50e), 8. Coughlan,
6. O’Mahony (20. Stander 19e) ; 5. O’Connell,
4. Foley (19. O’Callaghan 61e) ; 3. Botha (17. Ryan
76e), 2. Varley (16. Casey 57e), 1. Kilcoyne.
TOULOUSE > 15. Médard (23. Poitrenaud 50e) ;
14. Huget, 13. Fritz (21. Doussain 61e), 12. Fickou,
11. Gear ; 10. McAlister (22. Beauxis 52e),
9. Vermaak ; 7. Tekori (17. Baille 50e-60e),
8. Picamoles (20. Galan 59e), 6. Y. Camara ;
5. Maestri (19. Millo-Chluski 48e), 4. Albacete ;
3. Montès, 2. Tolofua (16. Bregvadze 48e),
1. Steenkamp (18. Ferreira 48e; 17. Baille
68e-70e).
47 - 23
À LIMERICK - Samedi 14 h 30
26 200 spectateurs.
Arbitre : M. Owens (Galles).
Évolution du score : 7-0, 7-3, 10-3, 13-3, 13-6, 13-9 (MT) ;
20-9, 27-9, 27-16, 30-16, 35-16, 35-23, 40-23,
47-23 (score final).
MUNSTER : 6E Earls (5e), Kilcoyne (42e), Stander (46e),
Laulala (64e), Zebo (75e), O’Connell (80e) ; 4T (5e, 42e, 46e,
80e), 3P (16e, 23e, 62e) Keatley.
Carton jaune : Kilcoyne (50e).
Non entré en jeu : 18. Cotter.
TOULOUSE : 2E Gear (54e), Tekori (72e) ; 2T Beauxis ; 3P
McAlister (8e, 30e, 34e).
Carton jaune : Montès (50e).
LES MEILLEURS Pour le Munster, Murray, Stander,
Keatley, O’Connell, Zebo, Laulala ; pour Toulouse, Gear,
Camara, Albacete.
LES BUTEURS Keatley : 4T/6, 3P/4.
McAlister : 3P/3 ; Beauxis : 2T/2.
Le match
Toulouse à contretemps
Une journée en enfer. « Nous étions prévenus que les vingt premières minutes seraient difficiles. Nous avons été largement
servis », se désolait Clément Poitrenaud.
Prévenu, Toulouse n’a pas su résister et
fut mis sous pression d’entrée concédant deux touches et restant bloqué dans
son camp. Le Munster ne s’est pas fait
prier pour en tirer profit : vingt temps
de jeu et Earls, après cinq minutes, inscrivait le premier essai. Toulouse avait
le vent dans le dos mais n’en a pas fait
un atout, se montrant incapable de l’utiliser avant la demi-heure de jeu et rebondissant sans cesse contre cette déf e n s e d u M u n s t e r. D ’ a u t a n t p l u s
problématique qu’au jeu des turnovers
dans les rucks, le Munster est royal. La
débauche d’énergie toulousaine fut donc
seulement récompensée par quelques
pénalités pour pointer à 13 à 9 à la mitemps. À ce moment-là, il était pourtant
encore permis de rêver. Mais une nouvelle
touche et un énième ballon porté aboutissant à l’essai du gaucher Kilcoyne
après deux minutes de jeu en deuxième
mi-temps venait compliquer la tâche
d’autant que Stander y allait du sien quatre minutes plus tard. Avec Poitrenaud,
Beauxis et Millo-Chluski, Toulouse retrouvait de l’allant et reprenait espoir
grâce à un essai de Gear (27-16 ; 54e) et
du « hourra rugby », dixit Poitrenaud.
« À ce moment-là, on les fait douter. Mais
au lieu de se poser, on continue et on encaisse le contre de trop. » Essai signé
Laulala : 35 à 16 à la 64e. Un coup fatal
pour les ambitions toulousaines, Zebo
et O’Connell parachevant ensuite le chef
d’œuvre des leurs. G. L. ■
STRATÉGIE TOULOUSE, QUI AVAIT ANNONCÉ MCALISTER REMPLAÇANT, A DÉVOILÉ SES CARTES AU DERNIER MOMENT. SANS QUE CELA NE PÈSE.
MCALISTER
NE LES A PAS BLUFFÉS
V
endredi, il était annoncé remplaçant.
Mais samedi matin, Luke McAlister était
bien propulsé officiellement à l’ouverture pour défier le Munster. Si Yannick
Nyanga, victime d’une entorse d’une
cheville, a bien dû abdiquer au dernier
moment et céder sa place à Clément Poitrenaud à
peine remis d’une infection, Toulouse avait préféré
avancer masqué avec son ouvreur all black qui disputait là son premier quart de finale européen. Luke
McAlister savait, lui, qu’il serait numéro 10. « Je me
suis entraîné normalement toute la semaine. Je ne sais
pas ce qu’il s’est passé de votre côté… J’ai simplement
eu jusqu’à mercredi pour soigner mon dos qui était un
peu douloureux ces dernières semaines, mais je me suis
entraîné normalement jeudi et j’ai fait le captain’s run
vendredi. » Il a même achevé la séance en butant sans
s’économiser dans l’exercice du buteur.
« TROP DE TURNOVERS DANS LES RUCKS »
Toulouse a misé sur l’effet de surprise. Le Munster
n’a pas eu l’air décontenancé. « C’est Toulouse, c’est Guy
Novès : il n’y a rien de choquant. Nous étions bien préparés », a dit Simon Mannix, entraîneur des arrières
du Munster. À propos de cette stratégie du bluff, Patricio Albacete
avait dit en 2012 après la
finale du Top 14 contre
Toulon qui avait vu trois
Toulousains déclarer
forfait à l’échauffement : « C’est la magie
du Guy Novès. » Cette
fois, elle n’a pas fonctionné.
Vent dans le dos, le
choix Beauxis aurait
➠
Par Grégory LETORT, envoyé spécial
[email protected]
Micro...
même été très cohérent : la puissance de son jeu au
pied n’aurait pas été de trop pour renvoyer le Munster
dans son camp. Avec Luke McAlister aux commandes, cette option n’a pas été prioritaire. « J’ai tapé trois
fois au pied pour sortir de notre camp, et cela a fonctionné, dit l’ouvreur. Nous avons pu retourner dans leur
moitié de terrain. Malgré tout, ils réussissaient à couvrir correctement leur fond de terrain, et leurs troisquarts se régalaient à remonter les ballons. Le problème est que nous avons concédé trop de turnovers
dans les rucks… » esquivait-il. McAlister était-il prêt ?
Lui-même autorise à se poser la question : « Je note aussi au passage que le Stade toulousain s’est mis à mieux
jouer une fois que je suis sorti, en deuxième période… »
Paradoxalement au moment où ses qualités de dynamiteur auraient en théorie pu s’avérer précieuses.
Mais Beauxis a aussi eu ses limites, notamment en
tapant un renvoi improbable à l’origine de l’essai de
Laulala. Bien tenté… G. L. ■
En bref...
FRITZ TOUCHÉ, LE MUNSTER ÉPARGNÉ
Il est monté parmi les derniers dans le bus qui quittait Thomond
Park, l’œil gauche tuméfié. Sorti sur blessure après 61 minutes
de jeu, le centre du Stade toulousain Florian Fritz a-t-il été victime d’un geste illicite ? Dans une défaite d’une telle ampleur,
l’action est passée inaperçue mais elle pourrait faire l’objet
d’une citation devant l’ERC. Alors que Fritz avait visiblement été
piétiné, Nigel Owens a fait appel à la vidéo pour revoir le geste.
Mais la réalisation n’a pas été à la hauteur de la demande de
l’officiel fournissant un seul plan, sur lequel rien n’était visible.
Le geste n’a donc pas pu être sanctionné d’un carton jaune à un
moment du match où Toulouse n’était qu’à onze points. Fritz, lui
a dû sortir, remplacé par Doussain, Beauxis passant par instants
au centre. Derrière, le Munster a marqué…
Coupe d’Europe Les quarts 11
LUNDI 7 AVRIL 2014 - MIDI OLYMPIQUE
mettre sous la dent, deux seulement ont servi de lancement de jeu véritable pour Tolofua et ses associés. Dans
le même temps, le Munster a fait sa loi dans l’alignement :
six lancers réussis sur sept tentés. Et derrière, un festival
de mauls portés que Toulouse n’a pas su contrecarrer.
Constat d’échec de Patricio Albacete, deuxième ligne et
capitaine : « Ils ont été très forts, ils ont su dynamiser leur jeu
à partir de ballons portés. C’était très difficile de les contrer.
Le Munster a fait un grand match. Cette équipe était plus
forte que nous, il n’y a rien à dire. Nous avons mis du temps
pour rentrer dans la partie avec notamment un début de
match catastrophique. Les Irlandais ont bien profité de nos
temps faibles. » Et ils ont eu le temps pour cela. Toulouse
ne peut plus se voiler la face : il y a un problème devant depuis bientôt deux ans et la fantastique victoire en finale
du Top 14 contre Toulon.
Et un problème en défense depuis quelques semaines. Les
six essais concédés au Munster plombent un peu plus une
addition corsée : 106 points encaissés ces trois derniers
matchs (Stade français, Toulon et Munster). En 2014,
Toulouse a aussi concédé deux autres défaites avec vingtcinq points encaissés au moins : Racing-Metro (25-5) et à
Castres (29-27). « Trop d’erreurs », soulignait Maxime
Médard. Une leçon du Munster aussi dans ce secteur. « Ils
savaient qu’on jouait large et ils ont essayé de couper notre
jeu », soulignait Fickou. Eux ont subi, jusqu’à Vermaak dans
l’en-but devant Zebo. Clément Poitrenaud s’inquiète :
« Nous avions bien démarré la saison d’un point de vue défensif et ça se délite. On sait ce qu’on a désormais à travailler.
En phase finale, on ne pourra pas se permettre une défense
poreuse. Si on veut exister, il faudra régler ce problème. »
Gaël Fickou, au sortir de sa plus grande désillusion en élite,
acquiesçait : « Il faut qu’on accentue le travail défensif. Et je
crois qu’on va le faire dès cette semaine. » Question de survie pour une équipe qui n’en a pas terminé avec sa saison
et ses ambitions.
« UNE GRANDE LEÇON »
Parce qu’il faut bien parler d’avenir. Être éliminé en quart
de finale de la H Cup, Toulouse l’a déjà vécu. Seulement,
jamais dans de telles proportions. En 2012, quand le quadruple champion d’Europe avait été sorti de la phase finale de la H Cup, c’était en demi-finale contre le Leinster
à l’issu d’un authentique match de géants. Cette fois, c’est
de l’ordre de l’incomparable. Et si cela n’a pas atteint les sommets de la défaite mythique de Toulouse contre les Wasps
(77-17), Guy Novès concédait d’un euphémisme, une analogie : « À un moment, une équipe prend vraiment l’ascendant
sur l’autre… » « Il faut travailler, se remettre en question. Il
n’y a pas d’autre solution », réagit Albacete.
Et répondre en Top 14. À la question de savoir si cette élimination était une mauvaise nouvelle pour les adversaires
de Toulouse, Novès a répondu par une pirouette : « Ma référence ce sont les soixante-dix-sept points encaissés contre
les Wasps. Trente points de plus qu’au Munster, imaginez…
Et nous avions été champions de France à la fin de la saison. Sans aller aussi loin, j’espère que le groupe saura réagir. Nous aurons désormais un, voire deux, week-ends supplémentaires pour travailler et récupérer. » « Triste, abattu,
désabusé », énumérait Clément Poitrenaud. Assommé
Toulouse ? « Je ne suis pas sonné démentait Novès. Ce n’est
pas mon job. Mon job, c’est de faire
en sorte que dans six jours (face à
Brive) mon équipe affiche un visage conquérant. Si j’étais sonné,
je n’aurais que deux ou trois jours
pour réussir. Ce serait trop court. »
Poitrenaud fait front : « Il n’y a
pas mort d’homme. On ne va pas
se pendre. Cela reste du sport.
Nous avons été battus par plus
fort. Ça montre nos problèmes du
moment : nos lacunes défensives
et notre manque de lucidité. On
sait ce qu’on doit travailler. Il reste
Clément POITRENAUD
trois matchs pour rentrer dans les
six premiers. Sur la phase finale
ensuite, tout peut arriver. » Avec
le renfort probable des joueurs laissés à Toulouse - Census
Johnston, Yann David et si Toulouse se qualifie pour la phase
finale, Thierry Dusautoir. Novès patiente : « Tant qu’il y a
de la vie, il y a de l’espoir. Les coachs du Munster m’ont
donné une grande leçon. J’espère la retenir pour la prochaine fois. » ■
« Ça montre nos problèmes
du moment : nos lacunes défensives et notre manque de lucidité. On sait ce qu’on doit travailler. Il reste trois matchs pour
rentrer dans les six premiers. »
Déception pour les Toulousains de
Guy Novès qui n’ont pas réussi à remporter le quart de finale européen
face à des Munstermen puissants
dans tous les secteurs de jeu.
Photos Icon Sport
L’interview
YOANN HUGET - AILIER DE TOULOUSE IL COMPTAIT PARMI LES HUIT
TITULAIRES DU STADE TOULOUSAIN À N’AVOIR JAMAIS VÉCU UN QUART DE
FINALE DE H CUP. UNE TERRIBLE PREMIÈRE.
« Ce n’est pas après
qu’il faut avoir la haine »
Que reste-t-il après cette défaite contre le
Munster ?
Le sentiment d’avoir échoué bien sûr. Et d’avoir encaissé beaucoup de points au vu du match.
pour l’avenir. Mais il y a des joueurs de qualité et il ne
faut pas tout remettre en question non plus. On va travailler
dans la continuité et avec humilité pour recevoir Brive
et Grenoble.
Cela vous paraît disproportionné ?
On s’est jeté corps et âme dans la bataille avec finalement
beaucoup de ballons perdus.. Le score ne reflète pas
tout. À 30 à 9, nous essayons de revenir. Il n’était plus possible de se servir du jeu au pied puisque nous étions contre le vent. Mais le Munster a ensuite marqué trop facilement alors que nous étions revenus à onze points. Et on
finit par leur donner une balle de match au moment où ils
devenaient fébriles.
Vous restez tout de même sur une série de
matchs difficiles d’un point de vue défensif.
Il va falloir travailler encore et encore pour justement
préparer cette fin de saison et ne pas tout gâcher.
Estimez-vous avoir perdu ce match en première
mi-temps ?
Non : il y avait seulement 13 à 9 à la mi-temps. Nous
avions certes le vent dans le dos mais on sentait à la fin
de cette première mi-temps qu’on parvenait à remettre
la main sur le ballon. Il fallait seulement se concentrer sur
le ballon, ne pas l’échapper parce que Munster jouait
très bien la contre-attaque. Mais c’est tout de même ce
qui s’est passé sur les deux premiers essais de la deuxième
mi-temps…
Vous n’avez pas répondu présent dans les premières minutes de chaque mi-temps…
Ça nous coûte cher. On prend deux essais coup sur coup.
Pour revenir face à des équipes de cette dimension, c’est
difficile. On a failli réussir puisqu’en revenant à onze
points, le Munster est devenu plus fébrile. Avec un essai
ou une pénalité à ce moment-là, le match aurait pu basculer. Sur les contacts, les joueurs du Munster commençaient à avoir du mal. Mais ils ont marqué
à ce moment-là. Et se sont retrouvés portés
par un seizième homme. Gagner un quart
de finale à l’extérieur, c’est très difficile.
Comment avez-vous vécu la haie d’honneur du
Munster ?
Elle fait partie du jeu. Dans la défaite comme dans la
victoire, il y a ce respect-là. Il n’y a pas de rancune. Le match
s’est joué : ce n’est pas après qu’il faut avoir la haine. Il
faut s’en souvenir. Il faudra bien garder ce match dans un
coin de la tête pour s’en servir en fin de saison.
Votre résistance malgré la souffrance en
deuxième mi-temps a-t-elle du sens à vos yeux ?
Cette équipe a du mental. Elle ne cédera jamais quel que
soit le score, quel que soit le stade. On a voulu montrer
que, malgré les trente points déjà encaissés, on allait
aller de l’avant, jouer et se livrer totalement. On se le
devait pour nous, le staff.
On s’est mis à y
croire. Mais ce
fut épisodique. Propos
recueillis
par G. L. ■
Y a-t-il des leçons à
tirer de cette défaite ?
C’est une
leçon
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12 Challenge européen Les quarts
LUNDI 7 AVRIL 2014 - MIDI OLYMPIQUE
Bath - Brive : 39 - 7
L’interview
THOMAS SANCHOU - DEMI DE MÊLÉE DE BRIVE
PROMU CAPITAINE AU SEIN DE L’ÉQUIPE « BIS »
ALIGNÉE DIMANCHE, IL LIVRE UNE ANALYSE LUCIDE.
« Avec
nos moyens »
Quel sentiment vous laisse
cette défaite ?
Ce fut difficile mais les entraîneurs
avaient promis à ceux qui s’étaient
qualifiés de jouer le quart de finale.
Avec neuf jeunes dans le groupe et
une équipe qui a beaucoup tourné,
Brive s’est quand même accroché. On
a mis de l’envie mais le manque d’automatismes était important face à une
formation de Bath qui est du niveau
de Toulouse ou Clermont. Nous étions
bien en dessous.
À l’image de l’ouvreur Thomas Laranjeira, la jeune garde corrézienne a prouvé sur la scène européenne que le staff pouvait compter sur elle
pour préparer la saison prochaine. Photo archives
N’existe-t-il pas une frustration
d’arrêter l’aventure européenne
ainsi ?
Non, je ne ressens pas de déception. On
a fait avec nos moyens mais il aurait
fallu gommer quelques erreurs pour
espérer rivaliser. Je ne sais pas si Brive
pouvait aller plus loin dans la compé-
NEUF JOUEURS ALIGNÉS ÉTAIENT DES PURS PRODUITS DE LA FORMATION BRIVISTE. JUSQUE-LÀ CONVAINCANTS DANS
CETTE CAMPAGNE EUROPÉENNE, ILS ONT MESURÉ SÈCHEMENT, CE DIMANCHE, LA DIMENSION DU HAUT NIVEAU…
GÉNÉRATION
RODÉE ?
Par Jérémy FADAT, envoyé spécial
[email protected]
C
’était leur aventure. Une bande
de « gamins » élevés au biberon briviste et lâchés cette saison dans l’arène européenne
quand les tauliers s’offraient
Castres, Toulouse, Toulon ou
Clermont pour assurer la survie du club
en Top 14. Ils étaient neuf formés au club
- tous nés entre 1991 et 1993 - alignés sur
la feuille de match de ce quart de finale
dans l’inclassable Recreation Ground de
Bath : Lavergne, Acosta, Laranjeira, Delage,
Galala, Tuncer, Lebas, Kusiolek et Neisen.
Chacun passé par les Crabos corréziens
et, pour cinq d’entre eux (Tuncer, Lebas,
Laranjeira, Neisen et Galala), champions
de France de la catégorie en 2011 sous les
ordres de… Nicolas Godignon. Chef de
troupe et garant du renouvellement de génération au CABCL. Surtout, pour ces éléments, le Challenge européen s’est révélé
un laboratoire et un tremplin idéal. Delage,
Lebas et Neisen ont ainsi signé professionnel récemment « grâce à leurs performances dans la compétition », dixit le technicien. « On a fait sept matchs de Challenge
et c’était l’occasion de se montrer, de prouver qu’on peut avoir notre place », assure
Baptiste Delage. En ce sens, la qualification pour les phases finales fut un gage de
réussite pour lui et ses compères. Mais au
sein du staff, on voit voir plus loin que la simple opportunité de distribuer du temps de
jeu. L’Europe comme une aubaine. Didier
Casadeï s’explique : « À mes yeux, le championnat espoirs est mauvais et on sait tous
qu’il n’apporte pas ce qu’il faut pour amener ces jeunes à progresser. Le Challenge
leur permet d’être confrontés à quelque chose
de plus difficile. » Baptiste Delage confirme : « Le niveau est beaucoup plus élevé
qu’en espoirs. »
CASADEÏ : « LE BILAN EST UN PEU
DÉCEVANT »
Ce dimanche justement, le gouffre s’est
révélé immense entre les néophytes corréziens et le troisième du championnat
anglais. Dominée physiquement, débordée et parfois larguée, la jeune garde briviste n’a pu que constater les dégâts. Et
ainsi se rendre compte de l’écart restant à
combler pour s’inviter à la table du Top 14
(seul Laranjeira est régulièrement aligné
en championnat). « Cette compétition sert
Bath - Brive
BATH > 15. Abendanon ; 14. H. Agulla,
13. Banahan, 12. Henson,
11. Rokoduguni (23. Watson 70e) ; 10. Ford (22.
Eastmond 52e), 9. Young (21. Roberts 51e) ; 7. Mercer
(6. Garvey 73e), 8. Fearns, 6. Garvey (20. Houston
61e) ; 5. Attwood (cap.) (19. Hooper 61e), 4. Day ; 3.
Perenise (18. Orlandi 51e), 2. Batty (16. Dunn 51e), 1.
Catt (17. P. James 70e).
BRIVE > 15. Ferrères (23. Neisen 53e) ;
14. Voretamaya (22. Ma’ilei 47e), 13. Delage,
12. Laranjeira, 11. Galala ; 10 Sola, 9. Sanchou
(cap.) (21. Kusiolek 62e) ; 7. Laurent, 8. Murphy,
6. Naikatini (20. Briatte 47e) ; 5. Pinet (19. Lebas 47e),
4. Ledevedec ; 3. J. Coetzee (18. Tuncer
mt ; 17. Leupolu 70e), 2. Acosta,
1. Lavergne (16. Shvelidze 59e).
39 - 7
de rampe d’accès et le but est de s’en servir
pour accrocher des rencontres de Top 14,
ne cache pas Baptiste Delage. Là, on a vu
qu’il nous manque encore du travail. » Didier
Casadeï poursuit : « À ce jour, et grâce à
ce match contre Bath, ils peuvent mesurer
tout le travail qu’il leur reste à fournir pour
rivaliser au haut niveau. » Quasiment tous
sous contrat et suivant la volonté de la direction de « miser » sur la formation locale, ils auront de nouveau leur chance la
saison prochaine. « Entre les Crabos et les
espoirs champions de France (de la poule 2
pour les espoirs, en 2013, N.D.L.R.), le club
possède deux bonnes générations et a décidé de s’appuyer dessus, remarque le jeune
centre. Ça fait plaisir. »
Pas question pour autant de tomber dans
l’autosatisfaction. Si la campagne européenne a été encourageante, le résultat
de ce quart et, surtout, son scénario ont
déçu Didier Casadeï : « On pourra parler de
vraie réussite quand ces jeunes seront en
mesure de jouer en championnat. Contre
Bath, je trouve que nous avons craqué trop
vite alors que le match était plutôt « gentillet ». Je nous ai trouvés très tendres et
faibles dans la conservation. Le bilan est
un peu décevant. » ■
Le match
À BATH - Dimanche 15 heures
9 331 spectateurs.
Arbitre : M. Lacey (Irlande).
Évolution du score : 5-0, 8-0, 15-0, 20-0, 25-0 (MT) ; 32-0,
39-0, 39-7 (score final).
Triangle de feu
BATH : 6E Agulla (9e, 36e, 50e), Abendanon (29e), Rokoduguni
(34e), Young (43e) ; 3T (29e, 43e, 50e), 1P (21e) Ford
Supérieur à la « réserve » briviste et fidèle à sa réputation, Bath n’a cessé de déplacer le jeu pour étirer et épuiser son adversaire. Dans le sillage d’un triangle
d’arrières absolument intenable - et récompensé par les essais de Rokoduguni
ou Abendanon et surtout le triplé d’Agulla,
un ancien de la maison corrézienne, les
Anglais se sont rapidement mis à l’abri
(25-0 à la pause). Au total, les hommes de
Ford ont franchi à six reprises la ligne
d’essai, contre une pour le CABCL par l’intermédiaire de Murphy, meilleur Corrézien
sur le terrain, en fin de match. J. Fa. ■
BRIVE : 1E Murphy (66e) ; 1T Laranjeira.
Carton jaune : Briatte (80e).
LES MEILLEURS À Bath, Garvey, Young, Ford, Rokoduguni,
Henson, Banahan, Agulla, Abendanon ; à Brive, Murphy, Sola
LES BUTEURS
Ford : 3T/6, 1P/2. Laranjeira : 1T/1.
tition mais, même si Bath était meilleur,
notre équipe aurait au moins pu sortir
avec un score un peu moins lourd.
Vous n’avez pourtant pas pris
de points dans la dernière demiheure…
Et je ne crois pas que ce soient les
Anglais qui ont baissé de régime. Ce
n’est pas dans leur mentalité et s’ils
avaient pu nous mettre cent points, ils
l’auraient fait. Non, nous nous sommes bien repris mais c’était trop tard.
Nous avons commis trop d’erreurs évitables en première mi-temps, notamment en les attendant beaucoup trop
en défense.
Quel regard portez-vous sur votre parcours en Challenge ?
À titre personnel, cela fait plusieurs
années que je dispute le Challenge
ou la H Cup et je ne m’étais jamais
qualifié pour les phases finales. En ce
sens, disputer ce quart était quelque
chose de très bien. Je ressens une
certaine fierté, surtout avec une équipe
composée de jeunes et d’éléments qui
manquaient de temps de jeu.
Vous faisiez d’ailleurs office
de cadre dans cette formation
et le staff vous avait promu
capitaine…
Oui, j’en suis très content. Même si
c’était l’équipe bis de Brive, le staff
m’a fait un honneur et j’ai essayé de
lui rendre en encadrant les jeunes. Il
y a eu deux ou trois discours, des mots
forts dans l’avant-match. Je pense à
ceux de Laurent Ferrères qui disputait
peut-être là un des derniers matchs
de haut niveau de sa carrière. Il y avait
beaucoup d’émotion.
Photo Icon Sport
Maintenu en Top 14, éliminé en
Challenge, la saison de Brive
est-elle finie ?
Non, elle n’est pas terminée. Mais je
retiens que ce quart de Challenge donne
envie de viser un peu plus haut (sourire). Propos recueillis par J. F. ■
Challenge européen Les quarts 13
LUNDI 7 AVRIL 2014 - MIDI OLYMPIQUE
Stade français - Harlequins : 6 - 29
Résultats Monde
Kituro Shaerbeek - Asub Waterloo 3-17
Soignies - Boitsfort (o,d)
29-26
Super 15
8e journée (4-5 avril)
Brumbies - Blues
Highlanders - Rebels (d)
Cheetahs (o) - Chiefs (o)
Hurricanes - Bulls (Afs) (d)
Lions - Crusaders
Reds (d) - Force
Stormers - Waratahs
Exempt : Sharks.
26-9
33-30
43-43
25-20
7-28
29-32
11-22
Classement
Premiers de conférence
1. Sharks (Afs)
2. Waratahs (Aus)
3. Chiefs (NZ)
Autres qualifiés
4. Force (Aus)
5. Brumbies (Aus)
6. Bulls (Afs)
Pts J. G. N. P. Bo Bd
7. Lions (Afs)
8. Highlanders (NZ)
9. Crusaders (NZ)
10. Hurricanes (NZ)
11. Blues
12. Reds (Aus)
13. Rebels (Aus)
14. Cheetahs (Afs)
15. Stormers (Afs)
20
19
17
16
16
15
15
12
6
31 6 5 0 1 2 1
24 6 4 0 2 3 1
24 6 3 2 1 3 1
22 6 4 0 2 2 0
21 7 5 0 2 1 0
21 7 3 1 3 1 2
7
6
6
7
7
7
6
7
7
4
3
3
3
3
3
2
1
1
0
0
0
0
0
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3
3
3
4
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5
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3
1
1
1
0
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2
1
2
1
2
2
1
2
Ligue celte
Match en retard (3-4 avril)
Glasgow (o) - Trévise
Newport Dragons (d) - Edimbourg
Même s’il fut très actif dans le jeu courant, c’est surtout dans la bataille des rucks que le jeune troisième ligne parisien Nicolas Garrault s’est fait
remarquer. Insuffisant cependant car le manque de réalisme francilien aura coûté cher. Photo Icon Sport
STADE FRANÇAIS SI LES JEUNES ALIGNÉS N’ONT PAS PU RIVALISER DANS LA DENSITÉ PHYSIQUE FACE À L’ARMADA
LONDONIENNE, ILS ONT MONTRÉ LA VOIE À SUIVRE À LEURS AÎNÉS POUR LA DERNIÈRE LIGNE DROITE DU TOP 14.
DE LA SUITE
DANS LES IDÉES
E
Par Arnaud BEURDELEY
[email protected]
t si Gonzalo Quesada était un apôtre de la théorie
de l’absurde ? Pour affronter les Harlequins dans
ce quart de finale de Challenge, il a tenté un pari
que seul l’avenir du club parisien en Top 14 dira s’il
est gagnant ou non. Un pari consistant à relancer
une dynamique de groupe par la défaite. Parce qu’inutile de vous dire qu’au fond de lui, le technicien argentin savait
pertinemment qu’en alignant une équipe composée de nombreux jeunes joueurs face à un ogre du championnat anglais,
issu de la H Cup, c’était quasiment mission impossible. « En interne, je me suis fait un peu chambrer parce que nous avions décidé d’aligner une équipe bis, a raconté à l’issue de la rencontre
Quesada. Je me doutais que ce serait difficile car 75 % de l’équipe
n’avait pas le rythme pour jouer quatre-vingts minutes à ce niveau-là. Mais, franchement, je suis fier de ce que les gars ont montré. Nous les avions missionnés pour mettre le groupe dans le sens
de la marche. Ils ont répondu présent. » Et de citer en vrac les
noms de quelques joueurs que les supporters parisiens seront
amenés à revoir dans les années à venir : « Zvhania a été énorme,
Wagner et Garrault aussi. Clément Daguin a fait un grand match
malgré quelques erreurs. Ça a été un grand bol d’air de voir ces jeunes qui n’ont eu aucun complexe face aux Harlequins. »
ENVIE ET DÉTERMINATION
Évidemment, ne vous méprenez pas. Le Stade français a tout de
même pris une rouste. Une véritable gifle. Et le fossé dans la dimension physique n’a jamais véritablement laissé croire à un
succès stadiste. Quand le Stade français alignait le jeune pilier géorgien Zhvania, jamais utilisé cette saison en Top 14, les Harlequins
comptaient sur Joe Marler et ses 19 sélections internationales.
Quand Nicolas Garrault, une seule titularisation en Top 14, prenait place en troisième ligne aile, c’était face à Chris Robshaw, titulaire du XV de la Rose durant le dernier Tournoi des 6 Nations.
Même combat déséquilibré pour Clément Daguin, dont le principal fait d’arme au plus haut niveau est une titularisation contre les Lusitanos, face à Danny Care et ses 47 matchs internationaux avec l’Angleterre. « C’était un cadeau ce match, mais pas
tant que ça », a souri Nicolas Garrault à l’issue de la rencontre.
« C’était la première fois qu’on disputait un match de ce niveaulà. Et franchement, je crois qu’on a plus appris sur ce match qu’en
une saison avec les espoirs à Vaucresson ou à Saint-Germain. »
Surtout, ils ont peut-être montré la voie à suivre à leurs aînés
pour cette fin de saison dans l’envie et la détermination. Deux ingrédients dont le Stade français aura grandement besoin lors
des échéances à venir. « Désormais, notre saison, ce ne sont que des
matchs à élimination directe, a commenté Quesada. À la première
défaite, la saison est finie. »
La performance de certains joueurs vendredi soir a d’ailleurs peutêtre chamboulé les plans de Quesada et son staff pour les trois
derniers matchs de Top 14. « Certains m’ont mis le doute », a reconnu le directeur sportif. De toute évidence, Quesada, Dubois
et Noriega auront besoin de toutes les forces vives du club. La
défaite face aux « Quins » a encore fait quelques dégâts : on
craignait une rupture du tendon d’achille pour Paul Williams et
une grave déchirure pour Richard Kingi. Les jeunes pousses
du Stade français pourraient donc bien, en cette fin de saison,
avoir encore leur mot à dire. ■
Stade français - Harlequins
STADE FRANÇAIS > 15. Lydon
(22. Cocagi 55e) ; 14. Kingi,
13. P. Williams, 12. Danty (23. Bosman 49e), 11.
Camara ; 10. M. Steyn (21. Mallet 63e), 9.
Daguin ; 7. Missoup, 8. Lyons, 6. Garrault (20.
Rabadan 60e) ; 5. Wegner, 4. Mostert (19. Van
Zyl 50e) ; 3. Kubriashvili (18. Slimani 60e), 2.
Sempéré (16. Van Vuuren 47e), 1. Zhvania (17.
Frou 44e).
6 - 29
À PARIS - Vendredi 21 heures
12 000 spectateurs
Arbitre : M. Hodges (Galles).
Évolution du score : 0-3, 3-3, 3-6, 6-6, 6-9 (MT) ;
6-16, 6-19, 6-22, 6-29 (score final).
HARLEQUINS : 2E M. Brown (46 ), Molenaar (77 ) ;
2T N. Evans (46e), Botica (78e) ; 4P (17e, 23e, 40e, 58e),
1DG (74e) N. Evans.
Non entré en jeu : 16. Buchanan.
e
e
STADE FRANÇAIS : 2P M. Steyn (17e, 31e).
Blessé : Lydon (crampes).
HARLEQUINS > 15. M. Brown (23. Sackey 76e) ;
14. Linsay-Hague 13. Molenaar, 12. TurnerHall, 11. S. Smith ; 10. N. Evans (22. Botica 75e),
9. Care (21. Dickson 70e) ; 7. Robshaw (cap.),
8. Easter, 6. Wallace (20. Guest 66e) ;
5. Robson (19. Merrick 76e),
4. Matthews ; 3. Sinckler (18. DoranJones 73e), 2. Ward, 1. Marler
(17. Lambert 60e).
LES MEILLEURS Aux Harlequins, M. Brown, Care,
N. Evans, Easter, Robshaw, Wallace ; au Stade français, Zhvania, Daguin, Garrault, Sempéré.
LES BUTEURS M. Steyn : 2P/4 ; Mallet : 0P/1.
N. Evans : 1T/1, 4P/4, 1DG/1 ; Botica : 1T/1.
Le match
Signé Evans
Auteur de dix-sept points au pied et d’un
incroyable 100 % dans ses tirs aux buts,
l’ancien demi d’ouverture des All Blacks
Nick Evans fut le grand homme de ce quart
de finale européen. Dire que celui qui fut
longtemps la doublure de luxe de Dan
Carter a gagné son mano a mano avec
Morné Steyn est un doux euphémisme…
Dans le sillage de leur maître à jouer, les
Quins (actuels sixièmes du Premiership)
ont mis à mal de courageux parisiens dans
la dimension physique. Auteurs de deux
essais par Brown (meilleur joueur du dernier Tournoi des 6 Nations) et Molenaar, les
Quins ont logiquement arraché leur ticket pour les demi-finales du Challenge européen. M. D. ■
Classement
1. Leinster
2. Munster
3. Ulster
4. Glasgow
5. Ospreys
6. Scarlets
7. Edimbourg
8. Connacht
9. Newport Dragons
10. Cardiff
11. Trévise
12. Zebre
Pts J.
68 18
63 18
60 18
58 18
52 18
41 18
36 18
34 18
31 18
28 18
24 18
20 18
G.
14
14
13
13
10
8
7
6
6
5
4
3
29-10
19-23
N.
1
0
0
1
1
1
1
0
1
1
1
2
P.
3
4
5
4
7
9
10
12
11
12
13
13
Bon.
10
7
8
4
10
7
6
10
5
6
6
4
Vodacom Cup
5e journée (4-5 avril)
Blue Bulls (o) - Valke
54-7
Griffons - Griffons (o)
15-35
SWD Eagles - EP Kings (d)
23-21
Free State (o) - Border Bulldogs 54-17
Griquas (o) - Golden Lions
33-18
Limpopo - Steval Pumas (o)
0-88
Boland Cavaliers - Natal Sharks (o) 27-43
Western Province (o) - Simba 65-29
Classements
POULE NORD_1. Steval Pumas, 22 pts ;
2. Leopards, 17 pts ; 3. Griquas, 17 pts ;
4. Blue Bulls, 16 pts ; 5. Lions, 14 pts ;
7. Griffons, 8pts ; 8. Valke, 7 pts ; 8. Limpopo,
0 pt.
POULE SUD_1. Sharks, 22 pts ; 2. Free
State, 21 pts ; 3. Western Province, 19 pts ;
4. SWD Eagles, 16 pts ; 5. EP Kings, 7 pts ;
6. Simba, 7 pts ; 7. Boland Cavaliers, 5 pts,
8. Border Bulldogs, 4 pts.
Italie
18e journée (5-6 avril)
Calvisano (o) - Prato
FO Rome (d) - Viadana
Rovigo (o) - Reggio Emilia (d)
Capitolina Rome - Padoue (o)
Mogliano (o) - Lazio Rome
Exempt : San Donà
52-7
24-31
31-27
0-71
37-20
Classement
1. Calvisano, 69 pts ; 2. Rovigo, 68 pts ;
3. Padoue, 51 pts ; 4. Viadana, 49 pts ;
5. Mogliano, 48 pts ; 6. Prato, 45 pts ;
7. FO Rome, 35 pts ; 8. San Donà, 27 pts ;
9. Lazio Rome, 18 pts ; 10. Reggio Emilia,
12 pts ; 11. Capitolina Rome, 5 pts.
Espagne
20e journée (5-6 avril)
Vigo (d) - El Salvador (o)
Cisneros (o) - Madrid
Getxo - Seville (d)
Santboiana (o) - Gernika
Ordizia (d) - Atletico Madrid
Valladolid (o) - Santander
19-25
55-14
22-19
38-22
32-19
36-20
Classement
1. Valladolid, 80 pts ; 2. Cisneros Madrid,
69 pts ; 3. Santander, 64 pts ; 4. El Salvador,
64 pts ; 5. Atlético Madrid, 59 pts ; 6. Ordizia,
55 pts ; 7. Getxo, 51 pts ; 8. Santboiana, 48
pts ; 9. Hernani, 40 pts ; 10. Gernika, 40 pts ;
11. Vigo, 27 pts ; 12. Séville, 20 pts.
Belgique
13e journée (6 avril)
Dendermonde (o) - Coq mosan
Frameries (o) - Liège (o)
90-5
17-24
Sale
Northampton
À SALFORD - Jeudi 20 heures
Northampton bat Sale 28-14 (28-7) - Arbitre :
M. Poite (France). 4 650 spectateurs.
Northampton : 4E Nutley (17e, 37e), Dickinson
(29e), Foden (33e) ; 4T Hooley. Carton jaune :
Craig (77e).
Sale : 2E H. Thomas (5e), Fihaki (76e) ; 2T
MacLeod (5e), Ford (76e). Carton jaune :
H. Thomas (36e).
SALE 15. Arscott (18. Buckley 40e-47 e) ;
14. Brady (McKenzie 56 e), 13. Forsyth,
12. Jennings, 11. Myler ; 10. McLeod (22. Ford
62e), 9. Cliff (21. Fowles 53e) ; 7. M. Easter,
8. Fihaki, 6. Gaskell ; 5. Koulemine,
4. Ostrikov ; 3. H. Thomas (18. Buckley 62e),
2. Taylor, 1. Harrison (17. Croall 69e). Non
Classement
1. Boitsfort, 50 pts ; 2. Asub Waterloo,
48 pts ; 3. Dendermonde, 43 pts ; 4. Kituro
Shaerbeek, 39 pts ; 5. Soignies, 36 pts ;
6. Liège, 16 pts ; 7. Frameries, 15 pts ; 8. Coq
mosan, 2 pts.
Portugal
17e journée (5-6 avril)
CDU Porto - CDU Lisbonne
Direito - Agronomia
Montemor o Novo - Arcos de Vald.
Tecnico Lisbonne (o) - Cascais
Exempts : Coimbra et Belenenses
13-27
22-9
25-17
65-0
Classement
1. Tecnico Lisbonne, 73 pts ; 2. Direito,
68 pts ; 3. CDU Lisbonne, 64 pts ;
4. Agronomia, 63 pts ; 5. Belenenses, 47 pts ;
6. Coimbra, 31pts ; 7. Cascais, 28 pts ;
8. CDU Porto, 24 pts ; 9. Arcos de Valdevez,
20 pts ; 10. Montemor o Novo, 16 pts.
Coupe europ. des nations
Division 1B (5 avril)
Allemagne - Rep. tchèque
Pologne - Moldavie
76-12
12-21
Classement
1. Allemagne, 34 pts ; 2. Moldavie, 29 pts ;
3. Pologne, 21 pts ; 4. Ukraine, 19 pts ;
5. Suède, 14 pts ; 6. République tchèque,
6 pts.
Division 2A (5 avril)
Malte - Pays-Bas
10-33
Classement
1. Pays-Bas, 30 pts ; 2. Suisse, 20 pts ;
3. Malte, 14 pts ; 4. Croatie, 7 pts ;
5. Lituanie, 5 pts.
Circuit mondial à VII féminin
Tournoi de Guanghzou (4e étape)
Poule A Nouvelle-Zélande, Espagne, Brésil,
Chine
Poule B Australie, Angleterre, Irlande, Fidji
Poule C Canada, Russie, Etats-Unis, France
LES FRANÇAISES
Phase de poules
France - Russie
France - Canada
France - Etats-Unis
Phases finales
CUP
Quart de finale
France - Nouvelle-Zélande
PLATE
Demi-finale
France - Russie
Finale
France - Angleterre
LES AUTRES FINALES
Cup
Nouvelle-Zélande - Australie
Bowl
Irlande - Chine
12-19
7-19
14-12
7-42
10-5
0-19
26-12
17-7
Classement
1. Nouvelle-Zélande, 76 pts ; 2. Australie,
74 pts ; 3. Canada, 64 pts ; 4. Angleterre,
Russie, 46 pts ; 6. Espagne, 40 pts ; 7. EtatsUnis, 26 pts ; 8. Fidji, 18 pts ; 9. Japon,
14 pts ; 10. France, 13 pts ; 11. Brésil,
12 pts ; 12. Pays-Bas, 10 pts ; 13. Irlande,
9 pts ; 14. Chine, 6 pts ; 15. Argentine,
Tunisie 1 pt.
En bref...
AUSTRALIE LES NEUF PARTICIPANTS AU NRC CONNUS
La Fédération australienne a désigné
les neuf équipes participantes à la
première édition du Championnat
National de Rugby (NRC) qui se
déroulera du mois d’août au mois de
novembre. Les neuf clubs sont issus
d’un appel d’offres qu’avait lancé la
Fédération australienne (Aru) et
représentent les principaux centres
du rugby australien : Queensland
(Brisbane City et Queensland
Country), NSW (North Harbour Rays,
Sydney Stars, Greater Sydney Rams,
NSW Country), Université de
Canberra Vikings, Melbourne Rising
et Perth Spirit. Les trois clubs de
Sydney sont le résultat de fusion
entre clubs jouant le Shute Shield, le
championnat des clubs, avec un
absent de marque, le club de
Randwick. Chaque club pourra amener ses propres sponsors. L’Aru a
réussi à convaincre la chaîne câblée
Fox Sports de mettre 2 millions de
dollars australiens (soit 1,3 million
d’euros) sur la table pour retransmettre un match par semaine.
14
28
entrés en jeu : 16. M. Jones, 19. Mills,
20. Paterson.
NORTHAMPTON 15. Foden ; 14. K. Pisi,
13. Wilson (21. Fotuali’i 73e), 12. Stephenson
(22. Waldouck 44 e ; 23. Elliott 50 e ),
11. Autagavaia ; 10. Hooley, 9. Dickson ; 7. Nutley
(20. Harrison 59e), 8. Van Velze, 6. Dowson ; 5.
Craig, 4. Dickinson (19. Day 79e) ; 3. Mercey
(18. Denman 44e), 2. McMillan (16. M. Williams
65e), 1. Waller (17. Hoobs-Awoyemi 65e).
LES BUTEURS
MacLeod : 1T/1 ; Ford : 1T/1. Hooley : 4T/4.
LES MEILLEURS
À Northampton, Dowson, Wilson, Hooley,
Nutley, Van Velze ; à Sale, Fihaki, Ostrikov,
Koulemine, Buckley.
14
LUNDI 7 AVRIL 2014 - MIDI OLYMPIQUE
Top 14 Match en retard
Classement
Oyonnax - Bordeaux-Bègles : 26 - 12
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
●
●
●
●
●
●
●
●
●
●
▲
▼
▼
●
MONTPELLIER
TOULON
CLERMONT
CASTRES
RACING-METRO
TOULOUSE
BORDEAUX-BÈGLES
PARIS
BRIVE
GRENOBLE
OYONNAX
PERPIGNAN
BAYONNE
BIARRITZ
Pts
66
65
65
62
60
58
58
58
55
50
48
46
44
26
J.
23
23
23
23
23
23
23
23
23
23
23
23
23
23
G.
13
13
13
12
13
11
12
13
10
11
11
9
9
4
N.
1
1
1
2
2
1
0
1
2
1
0
1
0
1
P.
9
9
9
9
8
11
11
9
11
11
12
13
14
18
Bon.
6
6
5
4
4
6
6
2
7
3
3
6
7
8
Prochaine journée (24e) - 11 et 12 avril
Clermont - Castres
Bordeaux-Bègles - Toulon
Bayonne - Stade français
samedi 18 h 30 - Rugby + - M. Gaüzère
Racing-Metro - Biarritz
Perpignan - Oyonnax
samedi 18 h 30 - Rugby + - M. Cardona
samedi 18 h 30 - Rugby + - M. Marchat
OYONNAX LES HAUT-BUGISTES ONT EU LA FORCE MENTALE D’OUBLIER L’ENJEU POUR SE CONSACRER AU JEU.
DANS
PAS DE PRESSION,
DU PANACHE !
« IL FAUT RESTER SÉRIEUX »
L’US Oyonnax abat ses cartes les unes après les autres. Elle
vient de convertir en atouts les deux jokers qu’elle avait dans
sa manche avec ses matchs en retard contre Biarritz et BordeauxBègles. Elle a accompli un pas vers le maintien. Juste un pas,
comme le souligne son manager : « Cette victoire est belle et importante. Nous continuons à partager la pression avec Perpignan
et Bayonne, mais la taille des parts n’est plus tout à fait la même.
Maintenant, il faut finir le boulot, en continuant à aborder les
matchs avec la volonté de les gagner. » Le prochain inscrit sur la
feuille de route des Oyonnaxiens se jouera à Perpignan, face à
un rival direct. Le troisième ligne Mamadou Diaby commence à
y penser : « On va d’abord savourer cette victoire et dès lundi on
se remettra au travail pour préparer le match contre l’Usap. On verra quelle stratégie adopter, mais le coach nous demande d’être
plus mobiles et il est vrai que nous y avons tous pris goût. »
À la pression, l’US Oyonnax a démontré être résolue à répondre
par le panache. Elle ne devrait pas renier cette option de jeu
pour son voyage à Perpignan. Christophe Urios le laisse entendre : « Nous sommes sortis de la zone de relégation. Maintenant il
faut rester sérieux. À Perpignan, ce sera très compliqué, mais nos
intentions sont claires. Nous voulons entretenir la dynamique. Ce
serait superbe de terminer la saison à Brive, entre promus de
Pro D2… sans pression. » ■
> Tournant avec carton
Douze minutes après la sortie de l’ouvreur argentin, M. Ruiz n’allait pas hésiter à sortir le carton jaune pour sanctionner le deuxième ligne oyonnaxien
Thibault Lassalle coupable d’une percussion sur le sauteur girondin dans
l’alignement. Oyonnax venait juste de marquer son deuxième essai. Avec un
score de 23 à 12, la situation de supériorité numérique
aurait pu offrir aux Girondins l’occasion de
réduire l’écart. Ils en eurent l’opportunité
sur une pénalité face aux perches de
l’Ain. Ils choisirent la mêlée et se
firent sanctionner, à huit contre
sept. Revenue dans le camp visiteur, l’USO eut, pour sa part, une
grosse occasion d’essai, stoppée à
un mètre de la ligne, sur laquelle
elle hérita d’une pénalité convertie
par Urdapilleta pour sceller le score.
J.-P. D. ■
ORDEAUX-BÈGLES > 15. Domvo (22. Carballo 70e) ;
14. Talebula, 13. Rey, 12. Lacroix, 11. Connor ; 10.
Sanchez (21. P. Bernard mt), 9. Adams (20. Saubusse
65e) ; 7. Chalmers, 8. Clarkin (cap.) (19. Tuifua 35e39e, 68e), 6. Madaule ; 5. Jaulhac (18. Fakaté 51e),
4. Marais ; 3. Toetu (23. Sa 45e),
2. Maynadier (16. Avei 45e), 1. Poux
(17. Delboulbès 38e).
Micro...
26 - 12 Les stats
Oyonnax - Bordeaux-Bègles
OYONNAX > 15. Lespinas ; 14. Tian,
13. Aguillon (22. Boussès 49e),
12. Hansell-Pune (cap.), 11. Bousquet
(21. Wara 70e) ; 10. Urdapilleta, 9. Figuerola
(20. Cibray 22e) ; 7. Ursache (19. Soqeta 67e),
8. Ma’afu, 6. Diaby ; 5. Lassalle (3. Guillamon
79e), 4. Lagrange (18. Browne 49e), ; 3. Guillamon
(17. Clerc 49e), 2. Jenneker, 1. Rapant
(23. Tichit mt).
LE RANG
➠
L
À OYONNAX - Samedi 20 h 35 - 10 500 spectateurs.
Arbitre : M. Ruiz (Languedoc). Note : ★.
Évolution du score : 7-0, 7-3, 7-6, 10-6, 10-9, 13-9,
13-12, 16-12 (MT); 23-12, 26-12.
OYONNAX : 2E Tian (4e), Ma’afu (50e) ; 2T, 4P (25e, 32e, 40e,
62e) Urdapilleta.
Cartons jaunes : Lassalle (52e), Clerc (77e), Urdapilleta
(78e).
Non entré en jeu : 16. Clark.
Blessé : Figuerola (côtes).
TEMPS DE JEU :
29 MN ET 05 S
Pénalités concédées
Oyonnax
15 (5+10)
Bordeaux-Bègles 13 (6+7)
Plaquages
Oyonnax
87 (46+41)
Bordeaux-Bègles
104 (46+58)
BORDEAUX-BÈGLES : 4P Sanchez (13e, 21e, 28e, 36e).
Blessés : Poux (épaule), Sanchez (commotion).
Franchissements
Oyonnax
4 (2+2)
Bordeaux-Bègles 4 (1+3)
LES ÉTOILES
★★★ Ma’afu.
★★ Jenneker, Urdapilleta, Ursache ; Marais, Chalmers.
★ Rapant, Guillamon, Hansell-Pune, Diaby ; Adams,
Sanchez, Connor.
Turnovers concédés
Oyonnax
17 (5+12)
Bordeaux-Bègles 17 (7+10)
LES BUTEURS
Urdapilleta : 2T/2, 4P/4. Sanchez : 4P/4.
samedi 20 h 35 - Canal + Sport - M. Attalah
BORDEAUX-BÈGLES LA SÉRIE VICTORIEUSE
DES GIRONDINS A ÉTÉ STOPPÉE DANS L’AIN.
LE JOKER DONT DISPOSAIT L’UBB N’A PAS ÉTÉ VALIDÉ.
Après une victoire sans trembler, les Oyonnaxiens ont les yeux tournés vers Perpignan, un concurrent direct. Photo Jean-François Basset
’US Oyonnax continue de faire souffler un vent de
fraîcheur sur le Top 14. Face aux enjeux capitaux
de son duel avec l’UBB, elle aurait pu se laisser ronger par la peur de perdre, se laisser prendre par la
pression. Durant quatre-vingts minutes, elle n’a eu
de cesse de jouer pour gagner, jusqu’à afficher un incroyable panache, après la sirène, à treize contre quinze, en
lançant une ultime offensive, portée par le fol espoir de décrocher le bonus en plus d’une victoire méritée. « Cela traduit l’état
d’esprit de ce groupe, résume Christophe Urios. Il a du panache. Il a une vraie force de caractère. Il me bluffe. Nous avions
besoin de la victoire quand nous sommes allés à Biarritz, nous
avons gagné. Ce soir, nous étions confrontés à la même nécessité et les joueurs ont assumé. C’est ce qui fait notre différence.
Nous avions un rendez-vous important et nous avons su réaliser
le match presque parfait en prenant Bordeaux-Bègles à son jeu,
en dominant sa mêlée, en étant capables de scorer en situation
d’infériorité numérique. » Il y a dans le propos la fierté du devoir accompli. Dans ceux de Thibault Lassalle également :
« Certains entraîneurs pensent que notre équipe n’est compétitive que sous la neige. Les deux matchs que nous avons perdus à
domicile face au Stade français et à Montpellier sont ceux qui ont
été disputés dans les conditions les plus difficiles. Face à BordeauxBègles, nous savions ce que nous avions à faire, et nous l’avons fait.
Notre onzième place n’est pas inespérée. » Régis Lespinas renchérit : « Cette victoire souligne notre état d’esprit. Nous avons tous
envie d’avancer d’autant que derrière nous, il y a tout un public qui
nous pousse. J’ai rarement connu une telle ambiance. Aujourd’hui
nous sommes dans une bonne dynamique. Nous venons de remporter deux matchs importants. Nous n’avons pas le droit de nous
endormir. Il faut continuer. »
samedi 15 heures - Canal + - M. Raynal
samedi 18 h 30 - Canal + Sport - M. Ruiz
Grenoble - Montpellier
Toulouse - Brive
Par Jean-Pierre DUNAND
vendredi 20 h 45 - Canal + Sport - M. Garcès
Passes
Oyonnax
92 (32+60)
Bordeaux-Bègles
120 (65+55)
L
a marque des grands est de savoir faire preuve d’humilité dans la défaite. À cet égard, les propos tenus par
les Girondins dans les vestiaires du stade CharlesMathon, là où a été stoppée la belle série de cinq succès consécutifs lancée le 7 février, ne trompent pas. À
commencer par ceux du talonneur Clément Maynadier :
« Nous n’avons pas le statut d’une grande équipe comme certains
pouvaient le penser. Aujourd’hui, nous avons grillé un joker. La marge
de manœuvre est étroite pour aller chercher la qualification, mais il
nous reste deux réceptions pour tenter de la décrocher. Nous pouvons
continuer à regarder vers le haut. »
Vincent Etcheto valide le constat : « Nous sommes rentrés dans le
rang. Ce match prouve que nous sommes encore une équipe moyenne
de Top 14. Notre ambition demeure de rentrer dans les six premiers
mais pour le faire nous ne devrons pas avoir peur de gagner. Il nous
reste trois matchs pour aller chercher quelque chose d’extraordinaire, mais il va falloir revenir à l’essentiel, oublier un peu toutes
ces sollicitations qui ont pu nous disperser. »
« PÉCHÉ DE JEUNESSE »
La déception est marquée. L’Union Bordeaux-Bègles aurait, au minimum, aimé repartir de l’Ain avec un bonus défensif qu’elle n’a pas
su conquérir, au grand dam de son entraîneur : « Cette défaite nous
apprendra à grandir. Il n’y a pas eu de péché d’orgueil, mais sans
doute un péché de jeunesse. Nous venions d’enchaîner cinq victoires
et nous avons subi la fougue d’une équipe d’Oyonnax beaucoup plus
agressive. Ce n’est pas un signe de fatigue, pas non plus la marque d’une
cassure, mais avant ce match nous avions déjà relevé que le groupe était
émoussé. » La course à la qualification n’est pas perdue pour autant
pour les Girondins qui restent sur un statu quo, à égalité de points
avec Toulouse et le Stade français, à deux petites longueurs du
Racing-Metro. Avec les réceptions de Toulon et de Biarritz, un déplacement au Stade français, le coup est encore jouable, sous certaines conditions ciblées par Vincent Etcheto : « Il va falloir retrouver cette forme d’agressivité qui nous a fait défaut, mais aussi plus de
constance dans notre jeu. Oyonnax était friable, mais nous n’avons
joué que par à-coups. Avant de penser à déborder, il aurait fallu fixer. »
Il y aura du travail cette semaine pour préparer la venue de Toulon.
Rentrés dans le rang, les Girondins ne sont pas résolus à y rester.
J.-P. D. ■
Le match
De bout en bout
De la première minute, avec pour récompense un essai pointé par Tian
sous les perches au terme d’une action déployée lancée après une touche de pénalité, à la dernière seconde
en cherchant à aller décrocher le bonus offensif à treize contre quinze,
les Oyonnaxiens ont misé sur le jeu
et le mouvement. Dans ce match capital, ils ont fait la course en tête pour
prendre le large dans une seconde
période plus aboutie que la première
essentiellement rythmée par le duel
des buteurs argentins, Urdapilleta et
Sanchez. Dominatrice en touche mais
malmenée en mêlée, l’UBB n’eut pas
les moyens de poser son jeu et dut
se résoudre à courir après le score
avec un peu moins de conviction
quand une succession de temps de
jeu trouva sa conclusion en bout de
ligne sur une passe de Tian à l’adresse
du troisième ligne Ma’afu qui marquait en coin, sans opposition.
L’écart était creusé et il s’amplifia,
sur une nouvelle pénalité oyonnaxienne, alors même que l’UBB évoluait en supériorité numérique. Dans
une fin de match à leur avantage, et
même à quinze contre treize, les
Girondins, à la recherche d’un bonus défensif, ne trouvèrent pas les
solutions pour faire céder la défense
de l’Ain. J.-P. D. ■
15
LUNDI 7 AVRIL 2014 - MIDI OLYMPIQUE
Pro D2 26e journée
Résultats
CARCASSONNE - BEZIERS (D)
22 - 20
LA ROCHELLE (0) - NARBONNE
48 - 17
TARBES (0) - DAX
LYON (0) - BOURG-EN-BRESSE
40 - 13
64 - 3
AUCH (0) - BOURGOIN
36 - 26
MONT-DE-MARSAN - AURILLAC (D)
PAU - ALBI (D)
26 - 20
28 - 27
COLOMIERS - AGEN
22- 35
LA ROCHELLE
Tarbes - Mont-de-Marsan
Par Simon VALZER
[email protected]
Cette 26e journée aura rappelé aux imprudents qui l’auraient oublié l’ampleur du défi
que constitue un match contre La Rochelle
dans son antre de Deflandre. Samedi soir, les
Maritimes ont envoyé un signal fort aux prétendants aux phases finales en étrillant les
Narbonnais, outsiders pourtant redoutés de
tous. Solidement arrimés à la seconde place,
synonyme de réception en demi-finale, les
Rochelais comptent maintenant onze points
d’avance sur Agen, troisième. Devant eux, on
trouve toujours Lyon, qui continue son irrésistible ascension vers le Top 14. Cette fois,
c’est le promu bressan qui a
fait les frais de la
furia lyonnaise.
Balayés, les
Bressans retrouvent
la zone rouge, et
comptent un point
de retard sur
Carcassonne,
premier non
relégable.
sam. 18 h 30 - M. Noirot
Dax - Lyon
Bourg-en-Bresse - Béziers
sam. 18 h 30 - M.Dutreuilh
sam. 18 h 30 - M. Datas
Aurillac - Pau
sam. 18 h 30 - M. Soulan
Albi - Auch
Narbonne - Colomiers
sam. 18 h 30 - M. Lamirand
dim. 15 heures - M. Gasnier
Bourgoin - Carcassonne
dim. 15 heures - M. Millotte
dim. 15 heures - Sport + - M. Descottes
Note : Pour des raisons d’un bouclage prématuré dans le nord de la France, certains de
nos lecteurs sont privés du résultat de Colomiers-Agen, coup d’envoi à 19 h 30 dimanche,
et du classement général de Pro D2 mis à jour. Avec toutes nos excuses.
Les points > Victoire: +4; nul: +2; défaite: 0. Bonus offensif > Trois essais de différence : +1.
Bonus défensif > Défaite de moins de 8 points : +1. Cas d’égalité > 1. Points terrain sur
l’ensemble des matchs des équipes concernées; 2. Goal-average sur l’ensemble des matchs des
équipes concernées; etc. Les promotions > Le premier à l’issue de la phase qualificative est
déclaré champion et accède directement au Top 14. Les clubs classés de la 2e à la 5e place disputeront une phase éliminatoire. Le 2e reçoit le 5e et le 3e reçoit le 4e. La finale a lie sur terrain
neutre. Le vainqueur accède au Top 14. Les relégations > Les 15e et 16e places seront reléguées
directement en Fédérale 1.
Le
★
Joueur de la semaine
LEVANI BOTIA VEIVUKE
TROIS-QUARTS CENTRE DE LA ROCHELLE
Pour son premier match à Marcel-Deflandre et le second
avec le club maritime, Levani (prononcez Lépani) Botia, son
nom usuel, a littéralement abasourdi l’assistance. Arrivé
comme joker médical il y a une vingtaine de jours seulement, le centre fidjien au profil plutôt râblais a offert un festival dans tous les registres du poste. Montrant tour à tour
une grande explosivité, une adresse technique et une qualité
de placement aussi esthétiques qu’efficaces, il a de plus fait preuve d’une
agressivité défensive hors pair. Le joker est un as ! M. I. ■
PAU INQUIÈTE
Parmi les qualifiés
provisoires, la
Section paloise
inquiète. Vainqueurs
poussifs d’Albi, les
Palois ont senti le vent du
boulet, puisque l’ultime
pénalité de Marques, qui
Classement
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
●
●
●
▲
▼
●
●
●
▲
▼
●
●
●
▲
▼
●
LYON
LA ROCHELLE
AGEN
PAU
NARBONNE
TARBES
BOURGOIN-JALLIEU
AURILLAC
MONT-DE-MARSAN
COLOMIERS
BÉZIERS
DAX
ALBI
CARCASSONNE
BOURG-EN-BRESSE
AUCH
Pts
99
90
84
77
77
71
59
58
57
56
53
49
46
37
36
34
J.
26
26
26
26
26
26
26
26
26
26
26
26
26
26
26
26
G.
21
20
18
16
16
15
11
12
10
11
10
10
9
7
6
6
N.
0
1
0
1
1
1
2
0
3
2
1
2
2
0
1
3
Le
de la semaine
TAILLE PATRON
Prochaine journée (27e) - 12 et 13 avril 2014
Agen - La Rochelle
★
XV ★
★
Le point
P.
5
5
8
9
9
10
13
14
13
13
15
14
15
19
19
17
p.
766
635
668
544
705
566
524
559
483
503
445
415
516
468
464
415
c.
414
413
458
436
536
471
520
610
503
478
574
590
633
689
662
689
b.o.
12
6
6
5
7
5
4
4
2
1
2
0
1
0
0
2
b.d.
3
2
6
6
4
4
7
6
9
7
9
5
5
9
10
2
À DOMICILE
Pts J.
G.
61
13
13
53
13
12
52
12
12
55
14
12
56
13
12
54
13
12
48
13
10
47
13
10
40
13
8
37
13
8
45
13
10
44
13
10
32
13
7
25
13
5
26
13
5
33
13
6
rejoindra le Béarn la saison prochaine,
échoua sur la barre… Un avertissement sans
frais donc, que les Palois devront néanmoins
prendre au sérieux s’ils veulent suivre le
rythme. Car derrière, Tarbes ne ralentit pas :
larges vainqueurs de Dax avec les bonus, les
Haut-Pyrénéens conservent tous leurs espoirs
de qualification. Dans le duel du milieu de
tableau, les Montois ont pris le meilleur sur
les Aurillacois.
15
14
13
12
11
10
9
7
8
6
5
4
3
2
1
AUCH, ENFIN !
Cette 26e journée a également apporté une
bonne nouvelle : dans le bas de tableau, la
course au maintien a été relancée par la victoire d’Auch sur Bourgoin. Auteurs d’une première mi-temps
moyenne, les hommes de Grégory
Patat se sont ressaisis pour inscrire
quatre essais et
remporter leur premier point de
bonus de la saison.
Un réveil qui tombe
à point nommé, car
les Auscitains ne
sont plus qu’à trois de
Carcassonne, premier
non relégué. Les Audois
ont confirmé leur regain
de forme avec une victoire
contre les Biterrois, qui
auraient pu espérer mieux
qu’un point de bonus s’ils ne
s’étaient pas réveillés aussi tard. ■
Dubié
Jagr
Bonnet
Botia
Vunisa
Fajardo
Iribaren
Koffi
Gourdon
Barrère
Ratuniyarawa
Tu’ineau
Atonio
Bonrepaux
Cabarry
Mont-de-Marsan
Mont-de-Marsan
Pau
La Rochelle
Mont-de-Marsan
Auch
Tarbes
Carcassonne
La Rochelle
Pau
Agen
Lyon
La Rochelle
Lyon
Agen
N.
0
1
0
1
0
1
1
0
1
1
1
1
2
0
0
0
c.
275
235
271
247
331
298
330
414
302
298
355
380
357
372
378
436
★
★
★
N.
0
0
0
0
1
0
1
0
2
1
0
1
0
0
1
3
P.
0
1
0
2
0
1
2
3
3
4
3
2
6
8
7
4
p.
471
376
383
369
471
344
325
334
259
289
269
273
295
286
283
252
c.
139
178
187
189
205
173
190
196
201
180
219
210
276
317
284
253
b.o.
9
5
4
5
6
5
4
4
2
1
2
0
1
0
0
2
b.d.
0
0
0
2
0
1
2
3
2
2
3
2
3
5
4
1
À L'EXTÉRIEUR
Pts J.
G.
38
13
8
37
13
8
32
14
6
22
12
4
21
13
4
17
13
3
11
13
1
11
13
2
17
13
2
19
13
3
8
13
0
5
13
0
14
13
2
12
13
2
10
13
1
1
13
0
P.
5
4
8
7
9
9
11
11
10
9
12
12
9
11
12
13
p.
295
259
285
175
234
222
199
225
224
214
176
142
221
182
181
163
b.o.
3
1
2
0
1
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
b.d.
3
2
6
4
4
3
5
3
7
5
6
3
2
4
6
1
Les étoiles
★★★ Botia, Gourdon, Atonio (La Rochelle) ; Briscadieu (Auch) ; Januarie, Tu’ineau (Lyon) ; Koffi (Carcassonne) ; Iribaren (Tarbes) ; Vunisa (Mont-de-Marsan) ; Yobo (Aurillac) ; Cabarry, Ratuniyarawa (Agen). ★★ Lagarde, Cler, Grobler (La Rochelle) ; Mallet, Lima (Narbonne) ; Fajardo, Bissuel, Brison,
Medvès, Puletua, R. Jenkins (Auch) ; Gondrand (Bourgoin) ; Chabal, Nallet, Regard, Bonrepaux (Lyon) ; Barrère (Pau) ; Hamadache (Albi) ; Kouider, Roidot, Tisseau, G. Bosch, Gros (Carcassonne) ; Fournil, Chaput (Béziers) ; Bézian, Manu, Nemsadze (Tarbes) ; Ch. Ternisien, Soqueta (Dax) ; Jagr, Pic, Dubié,
Mirande (Mont-de-Marsan) ; Takatai, Hayes, Tokula (Aurillac) ; Tagotago (Agen) ; Lafforgue, Saout (Colomiers). ★ Bobo, Sazy, Forbes (La Rochelle) ; Navakadretia, Rattez, Tomiki (Narbonne) ; Guyon, Chauveau, Elgohyen, Brethous, Prat (Auch) ; Moinot, Bouet, Santoni (Bourgoin) ; Munro, Tranier, Ratuvou,
Leguizamon, Bosviel (Lyon) ; Saffy (Bourg-en-Bresse) ; Boulogne, Taumoepeau, Monzéglio (Pau) ; Gau, L. Mondoulet, Marques, Bonnet (Albi) ; Etien, Teyssier, Lazzarotto, V. Tuilagi, Salobert (Carcassonne) ; Ramoneda, Carmignani, Malié, Marais (Béziers) ; Bernard, Muzzio, Haddon, Veau (Tarbes) ; LaousseAzpiazu, Lacoste, Coletta (Dax) ; Bost, Brethous, Flanagan (Mont-de-Marsan) ; Renaud, McPhee (Aurillac) ; Skeate, Francis, Pelesasa (Agen) ; Nicot, Mémain, Puech (Colomiers).
16 Pro D2 26e journée
LUNDI 7 AVRIL 2014 - MIDI OLYMPIQUE
Carcassonne - Béziers : 22 - 20
Colomiers - Agen : 22 - 35
AGEN LES LOT-ET-GARONNAIS RÉUSSISSENT LE COUP
PARFAIT ET SE REPLACENT SUR LE PODIUM DU PRO D2.
LA BONNE
AFFAIRE
C
CARCASSONNE LES AUDOIS ONT CONFIRMÉ LEUR VICTOIRE DE LA SEMAINE DERNIÈRE FACE À DAX ET QUITTENT
LA ZONE DE RELÉGATION. UN SIGNE ENCOURAGEANT AVANT D’ABORDER LA DERNIÈRE LIGNE DROITE DU PRO D2.
LE VENT EN POUPE
L
Par Salah BAGUIGUI
es Carcassonnais ont remporté une nouvelle bataille.
Pas encore la guerre. Face à un adversaire coriace,
joueur, bien en place, le couperet est passé près. Très
près, même. Jusqu’au coup de sifflet final, Domec à
tremblé. Cardiaques, s’abstenir. Et l’on comprend que,
dans les vestiaires, le staff carcassonnais, le manager
général Christian Gajan en tête, ait appelé à la mesure. « On a gagné Béziers mais la route vers le maintien est encore longue. Je retiendrai comme positif les quatre points de la victoire et le mérite
des joueurs de n’avoir jamais lâché », précise Christian Gajan.
Quoi qu’il en soit, les Carcassonnais ont confirmé leur exploit du
week-end précédent à Dax. Et par la même occasion ont conserver leur cap vers le maintien. « Cette victoire nous laisse croire plus
que jamais au maintien, poursuit le demi-de-mêlée Julien Seron. On
s’est rendu le match difficile. L’essentiel est là. Maintenant, c’est vers
Bourgoin qu’il faut regarder. »
Mais ce deuxième succès consécutif, à l’arraché, les Carcassonnais
l’ont décroché, une fois n’est pas coutume, grâce à leur entame.
Une première période, au cours de laquelle, derrière un pack en confiance, solide, conquérant et une défense au diapason, ils ont assuré l’essentiel. « Le jeu au large rapide des visiteurs, devant nos
gars les plus lents, nous a mis en difficulté en deuxième mi-temps. Mais
des gars comme Tuilagi, Salobert, Bosch, Koffi, pour ne citer qu’eux,
nous ont permis de tenir la baraque quand nous étions en danger.
Place à la régénération et la préparation de Bourgoin, qui sera une
autre histoire », ajoute Christian Gajan.
PREMIER NON-RELÉGABLE
Finalement, peu importe que les trois-quarts carcassonnais n’aient
pas été à la hauteur de leurs « gros », que Carcassonne ait remporté un nouveau succès grâce à la botte de son ouvreur Gilles Bosch
en encaissant deux essais et en n’en inscrivant qu’un seul, que le
groupe, dans son ensemble, ait tremblé jusqu’au coup de sifflet final, et que l’arbitre Rosich ait commis ou pas une erreur d’arbitrage
sur la dernière mêlée en faveur des visiteurs à moins d’une minute
de la fin dans les « 22 » locaux… Samedi soir, à Domec, seule la
victoire et l’état d’esprit des joueurs étaient beaux. D’autant plus
beaux et réconfortants que l’appel, suspensif, de La Rochelle devant la FFR retire, jusqu’au 17 avril prochain (jour où la commission rendra sa décision), trois points à Carcassonne au classement
général sans pour autant le priver de la place de premier non-relégable acquise dans la douleur. Carcassonne semble avoir enfin
le vent en poupe dans la dernière ligne droite la plus difficile
qu’elle ait jamais connu depuis son accession en Pro D2. ■
BÉZIERS L’ASBH A FAIT TREMBLER CARCASSONNE MAIS PASSE À CÔTÉ D’UNE PREMIÈRE VICTOIRE À L’EXTÉRIEUR.
AMBITIEUX MAIS PAS TRANCHANTS
L
es supporters audois qui
croyaient que Béziers, sauvé,
lâcherait le match, ont tremblé jusqu’au coup de sifflet final devant la détermination
des visiteurs à décrocher leur
première victoire de la saison loin de la
Méditerranée. Une détermination qui
n’avait d’égale, au terme des 80 minutes,
que la frustration du staff biterrois. « On
pourra dire qu’on a vraiment progressé le
jour où l’on parviendra à s’imposer à l’extérieur, soulignait Manuel Edmonds.
Carcassonne - Béziers
À CARCASSONNE - Samedi 18 h 30
4 000 spectateurs.
Arbitre : M. Rosich (Armagnac-Bigorre).
Évolution du score : 7-0, 7-3, 10-3, 13-3, 16-3,
16-10, 19-10 (MT) ; 19-13, 19-20, 22-20.
CARCASSONNE : 1E Lazzarotto (5e) ; 1T, 5P (18e, 23e,
27e, 34e, 59e) G. Bosch.
BÉZIERS : 2E Ramoneda (29e), Gerber (56e) ; 2T, 2P
(8e, 51e) Fournil.
Carton jaune : Fernandes Moreira (23e, antijeu).
CARCASSONNE 15. Gros (21. Pretorius 31e-38e,
77e) ; 14. Lazzarotto, 13. Tatupu, 12. Bancroft,
11. Lévêque ; 10. G. Bosch, 9. Seron (20. Salobert
72e) ; 7. Koffi, 8. Teyssier (22. Hikila 66e), 6. Etien
(cap.) (19. V. Tuilagi 52e) ; 5. Tisseau, 4. Roidot
(18. Guironnet 57e) ; 3. Kouider (17. Ursache 52e),
2. Saby (16. Acquier 52e), 1. Etcheverry
(23. Ben Bouhout 60e).
BÉZIERS 15. Malié ; 14. Gmir (21. Max 62e),
Malheureusement l’arbitrage de M. Rosich
en mêlée, notamment la dernière, a fait basculer la rencontre. »
HAMACEK : « À SEIZE CONTRE QUINZE »
Une analyse partagée, sur un ton plus ironique par Christophe Hamacek : « Il faut
féliciter les Carcassonnais. Le match a été
compliqué pour eux, ils ont la pression. Et
je comprends qu’ils soient frustrés, d’autant plus que M. Rosich, partisan, a aidé
Béziers durant toute la partie. Bravo à eux
qui, à seize contre quinze, ont réussi à nous
22 - 20
13. Vakacegu, 12. Gerber, 11. Marais ; 10. Fournil,
9. Chaput (20. Bisman 57e) ; 7. Ramoneda,
8. Carmignani (cap.) (17. Bocca 25e-34e,
22. Manoa 49e), 6. Zouhair ; 5. Maamry (19. Toevalu,
64e), 4. Caillet (23. Boughanmi 70e) ; 3. Aho
(18. Sheklashvili 34e-41e, 57e), 2. Levi (16. Ardiaca 57e),
1. Fernandes-Moreira
(17. Bocca 57e).
LES ÉTOILES
★★★ Koffi.
★★ Kouider, Roidot, Tisseau, G. Bosch, Gros ;
Fournil, Chaput.
★ Etien, Teyssier, Lazzarotto, V. Tuilagi, Salobert ;
Ramoneda, Carmignani, Malié, Marais.
L’INFIRMERIE
Carcassonne Aucun blessé.
> Bourgoin - Carcassonne, dimanche 15 heures
Béziers Pas de blessés à déplorer.
> Bourg-en-Bresse - Béziers, samedi 18 h 30
gagner ! On est encore une petite équipe
mais on a des valeurs et les garçons ont su
donner le meilleur d’eux-mêmes. »
Mais aussi frustré était-il, le staff biterrois n’en était pas moins conscient des
erreurs de son équipe : « On essaie de mettre du volume mais on n’est pas assez tranchant. On joue, on fait des passes mais,
dans les moments clés, on se doit d’attaquer la ligne et on ne le fait pas, conclut
Manuel Edmonds. On est dans le vrai malgré tout et on prépare les fondations de la
saison prochaine. » S. B. ■
Le match
Le match à l’arraché
Derrière un pack solide et une défense, enfin, impitoyable, il n’a fallu que cinq minutes aux
Carcassonnais pour afficher leurs intentions grâce
à l’essai de Lazzarotto. Les Audois, qui meublent
ensuite le score par la botte de leur excellent buteur Bosch (16-3, 27e), sont rattrapés par leurs démons à la demi-heure de jeu. Mauvais replacement, mauvaise lecture du jeu et ce sont les Biterrois
qui recollent au tableau d’affichage grâce à l’essai
de Ramoneda (16-10, 30e). Mais l’avance des locaux, qui ont rajouté trois points à leur score avant
la pause (19-10) fond ensuite comme neige au soleil après l’essai de Gerber à la conclusion d’un
mouvement de Malié qui mystifie le premier rideau défensif et la dernière garde audoise (19-21,
57e). Et si Carcassonne repasse devant dès la remise en jeu, il lui faudra toute la rage et le courage de son groupe, ajoutés à la faillite du buteur
visiteur Fournil, pour l’emporter. S. B. ■
olomiers n’avait plus gagné depuis le 26 janvier, concédant un nul et deux défaites sur sa pelouse. Un trou
d’air qui a ôté aux hommes de Bernard Goutta tout espoir de qualification. Tout l’inverse des Agenais, de nouveau installés sur le podium grâce à une série de trois
succès consécutifs avant ce court déplacement en HauteGaronne. Deux dynamiques opposées qui se sont confirmées entre
une formation en quête de rédemption pour terminer au mieux la saison et une autre lancée vers les phases finales et avec l’ambition de
disputer une demi-finale à Armandie. Et cela passait forcément par
un nouveau succès l’extérieur, le sixième de la saison, pour conserver une avance encourageante de sept points sur Pau et Narbonne.
Un matelas non négligeable avant de recevoir La Rochelle. Et la joie
des Agenais sur l’essai du bonus offensif inscrit par Taylor Paris
après la sirène ne faisait que conforter ce sentiment.
PERSÉVÉRANCE
Deux équipes avec de réelles intentions, cherchant le salut par
le jeu, bien aidées par des conditions climatiques parfaites. Mais
malgré une entame tonitruante de la part de Columérins revanchards, les Agenais se montraient plus efficaces près de l’enbut adverse. Ils inscrivaient deux essais par Leka Tagotago et
Apisalome Ratuniyarawa en moins de vingt minutes. Pourtant,
Colomiers n’était pas distancé au tableau d’affichage en raison
de l’indiscipline lot-et-garonnaise. Mieux la persévérance des
hommes de Bernard Goutta à se lancer dans de grandes offensives était finalement récompensée par un superbe essai de
Morgan Saout qui permettait aux Haut-Garonnais de virer en
tête à la pause (19-14). Efficacité d’un côté, orgueil de l’autre. À
l’image du début de la seconde période où les joueurs de Mathieu
Blin comblaient leur retard en moins de quatre minutes avant de
virer en tête. Surtout, le défi physique tournait à l’avantage du
SUALG, notamment dans l’épreuve de force de la mêlée fermée.
Maîtrise et confiance gagnaient les rangs visiteurs au contraire
de Columérins qui venaient à se crisper au fil des minutes, frustrés d’être autant pénalisés en mêlée et moins percutant à l’impact que lors du premier acte. Et conscients que l’issue leur allait être encore une fois fatale. ■
Colomiers - Agen
À COLOMIERS - Dimanche 19 h 30
4 500 spectateurs.
Arbitre : M. Noirot (Languedoc).
Évolution du score : 3-0, 6-0, 6-7, 9-7,
9-14, 12-14, 19-14 (MT) ; 19-19, 19-22,
19-25, 19-28, 22-28, 22-35 (score final).
AGEN : 4E Tagotago (9e), Ratuniyarawa (17e),
Roux (44e), Paris (80e+1) ; 3T (9e, 17e, 80e+1) ;
3P (53e, 63e, 72e) Francis
Carton jaune : Tagotago (12e, antijeu).
Non entré en jeu : 21. Mazars.
COLOMIERS : 1E Saout (35e) ; 1T Lafforgue ;
5P Lafforgue (2e, 6e, 13e, 27e), Hilsenbeck (80e).
Carton jaune : Mémain (52e, jeu dangereux).
Non entré en jeu : 20. Lagain.
COLOMIERS 15. Saout ; 14. Vasuinubu,
13. Coll, 12. Nicot, 11. Bolakoro ;
10. Lafforgue (21. Hilsenbeck 65e),
9. Inigo (22. Culinat 65e) ; 7. Puech,
8. Baluc-Rittener, 6. Vivalda
(18. Kolo’ofai 72e) ; 5. Mémain (cap.),
4. Cholley (19. Lledos 48e) ; 3. Castellina
(23. Rayssac 58e), 2. Van der
22 - 35
Westhuizen (16. Rioux 48e) 1. Weber
(17. Dubois 65e).
AGEN 15. Lamoulie ; 14. Tagotago
(22. Paris 50e), 13. Roux, 12. Pelesasa
(cap.) ; 11. Waqaseduadua ;
10. Francis, 9. Darbo (20. Balès 68e) ;
7. Giraud, 8. Jooste (19. Erbani 60e),
6. Vaquin ; 5. Ratuniyarawa ; 4. Skeate
(18. Valdès 58e) ; 3. Joly (23. Ratianidze
72e), 2. Fogarty (16. Narjissi 50e),
1. Cabarry (17. Afatia, 73e).
LES ÉTOILES
★★★ Cabarry, Ratuniyarawa.
★★ Tagotago ; Lafforgue, Saout.
★ Skeate, Francis, Pelesasa, Paris ; Nicot,
Mémain, Puech.
L’INFIRMERIE
Colomiers Le flanker Yohan Vivalda est
sorti en deuxième mi-temps commotionné.
> Narbonne - Colomiers, dimanche 15 heures
Agen Aucun blessé n’était a priori à déplorer dans le camp agenais.
> Agen - La Rochelle, dimanche 15 heures
Le troisième ligne audois Joël Koffi, impérial samedi à l’image des « gros » de l’USC, est ici repris par le centre biterrois Joe Vakacegu.
Photo La Dépêche du Midi - Roger Garcia
Par Nicolas AUGOT, envoyé spécial
[email protected]
Pro D2 26e journée 17
LUNDI 7 AVRIL 2014 - MIDI OLYMPIQUE
La Rochelle - Narbonne : 48 - 10
Auch - Bourgoin : 36 - 26
AUCH LES AUSCITAINS ONT RÉUSSI À DÉCROCHER
LEUR SECOND SUCCÈS BONIFIÉ DE LA SAISON. L’ESPOIR
DU MAINTIEN EST PLUS QUE JAMAIS RELANCÉ.
LE CŒUR
BAT ENCORE
Bonne prestation des Rochelais, à l’instar du capitaine Uini Atonio, contre des Narbonnais pris à la gorge. Si les Maritimes reproduisaient
cette prestation la semaine prochaine face à Agen, ils prendraient une option pour recevoir en demi-finale. Photo Xavier Leoty
LA ROCHELLE ALERTES ET INSPIRÉS COMME JAMAIS, LES MARITIMES ONT ÉTABLI UN NOUVEAU STANDARD
DE JEU QUI HURLE LEURS OBJECTIFS À LA FACE DE LA CONCURRENCE.
FIGURE DE PROUE
S
Par Marc IRAZU
oyons clairs ! Si les Rochelais parviennent à reproduire
cette qualité de prestation dans les semaines qui viennent, s’ils parviennent de la sorte à si bien transformer
la pression en énergie positive, il convient alors d’annoncer au plus vite que cette victoire magnifique n’est pas
seulement un signal envoyé à tout le Pro D2, ce serait
la dévaluer. C’est plus, c’est mieux. C’est une charte, un acte fondateur. Peut-être pas encore une Constitution, mais déjà le serment collectif qui la précède. Deflandre samedi soir, c’était un peu
la salle du jeu de paume.
Car ce qu’aucuns se sont empressés d’appeler un match référence
l’est encore bien plus que la formule ne le suggère. Nous n’avons
pas souvenir d’un jeu aussi complet, d’un rythme aussi soutenu pendant toute la durée d’un match, y compris en se repassant le film
de la saison 2010-2011 en Top 14. De sorte qu’une telle prestation
devrait amener un lot proportionnel de vertus, à commencer par
la confiance et l’extrême cohésion qui fait les grands desseins. Car
le plus beau est qu’à aucun moment les Rochelais n’ont paru bénéficier d’une réussite exceptionnelle. Le plaisir de se trouver les
yeux fermés, de jouer pour l’autre, est patent. La volonté farouche de porter le mouvement, la continuité et l’alternance à des niveaux records. Acteurs et entraîneurs insistent pourtant sur les
raisons les plus rationnelles qui soient pour expliquer un succès
de si belle facture. « L’équipe était déterminée à s’appliquer dans
tous les secteurs, constatait pudiquement Fabrice Ribeyrolles. C’est
le résultat de neuf mois de travail qui a abouti à cette concentration,
cette implication. On a pu observer cet état d’esprit durant toute la semaine de préparation. C’est au final un match de très haut niveau
dans tous les secteurs, de la conquête à la défense ou l’animation offensive. Nous savons maintenant que nous sommes capables de le
faire, il faut désormais prouver que nous sommes capables de renouveler ce niveau de performance et d’intensité. »
ÉVOLUTION POSITIVE
Enthousiasme raisonné à l’heure des comptes, les visages
rayonnent certes mais nul ne veut se montrer présomptueux.
« On ne va pas s’enflammer, reprend le coach des arrières.
Nous sommes très heureux, mais c’est juste un match, nous
n’avons rien gagné, même si nous avons franchi une étape. Cela
nous prouve simplement que nous sommes dans le vrai. » Quand
au capitaine rochelais, Uini Atonio, il savoure l’évolution positive de son groupe : « Toute la semaine, nous avons bien travaillé pour préparer ce match contre une belle équipe. Nous
avons su transformer la peur qu’elle nous inspirait en énergie positive. Depuis quelques mois, nous savons que nous sommes de
plus en plus près du rugby que nous voulons pratiquer. Ce soir,
je suis vraiment heureux de voir l’équipe à ce niveau juste avant
de nous rendre à Agen. » ■
NARBONNE QUELQUE PEU FATALISTES, LES AUDOIS ENCAISSENT LE COUP AVEC RÉALISME.
PRIS À LA GORGE
J
ustin Harrison réfute les arguments
qui donneraient des circonstances
atténuantes à ses Narbonnais, hachés menus sans afficher pourtant
de faiblesses notoires. Pour l’entraîneur audois, la maladresse des siens
a placé les Rochelais dans les conditions
idéales. « Nous avons rendu trop de ballons,
facilement. Avec sept turn over dans les douze
premières minutes, c’est impossible de l’emporter contre une équipe qui joue aussi bien,
avec autant de confiance. De plus, la Rochelle
s’est montrée efficace pour convertir en essais
les ballons que nous laissions tomber. Ils ont
commis peu de fautes alors que nous cumulions les pénalités en seconde période. C’est
le résultat de toutes les pressions de ce weekend : un long voyage, un stade plein qui pousse
l’adversaire à se surpasser et la qualité des
Rochelais où Bobo et le 12 (Veivuke, N.D.L.R.)
enchaînaient les actions énormes à chaque
possession de balle. »
ÉVITER LA DOUBLE PEINE
Le mal est fait. Sur le plan comptable où
Narbonne perd une place au classement
La Rochelle - Narbonne
À LA ROCHELLE - Samedi 19 heures
11 648 spectateurs.
Arbitre : M. Trainini (Côte d’Azur).
Évolution du score : 7-0, 7-3, 7-10, 10-10, 17-10,
20-10, 27-10, 30-10 (MT) ; 33-10, 40-10, 48-10.
LA ROCHELLE : 5E Lagarde (12e), Bobo (25e), Gourdon
(37e), de pénalité (65e), Cestaro (73e) ; 4T (12e, 25e, 37e,
65e), 5P (23e, 32e, 40e, 55e, 80e) Fortassin.
NARBONNE : 2E Mallet (19e), Tomiki (77e) ; 2T, 1P (15e)
Halangahu.
Cartons jaunes : Fekitoa (71e).
LA ROCHELLE 15. Cestaro ; 14. Bobo (22. Berger
71e), 13. Lagarde, 12. Botia (21. Gard 71e), 11. Cler ;
10 Fortassin, 9. Audy ; 7. Djebaïli (19. Kieft 50e),
8. Gourdon, 6. Sazy ; 5. Cedaro (18. Jacob 69e),
4. Grobler (20. Soucaze 55e) ; 3. Atonio (cap.)
(23. Clément 60e), 2. Forbes (16. Gélédan 68e),
1. Lafoy (17. Corbel 68e).
NARBONNE 15. Rattez (21. Jasmi 70e) ;
48 - 10
14. Navakadretia (22. Hegarty 68 ), 13. T. Smith,
12. Lima, 11. Fekitoa ; 10. Halangahu ; 9. Rouet
(20. Valentine 48e) ; 7. Tomiki, 8. Malet
(19. Erasito 39e), 6. Beaux ; 5. Aurignac (18. Uva
48e), 4. Strauss. ; 3. Wright (23. Zanon 40e-53e),
2. Vuli (16. Algisi 35e), 1. Petit (cap.) (17. Fichten 45e).
e
LES ÉTOILES
★★★ Botia, Gourdon, Atonio.
★★ Lagarde, Cler, Grobler ; Mallet, Lima.
★ Bobo, Sazy, Forbes ; Navakadretia, Rattez,
Tomiki.
L’INFIRMERIE
La Rochelle Lafoy s’est pansé le mollet gauche à
sa sortie et Atonio s’est un peu mâché les côtes
sur un placage.
> Agen - La Rochelle, dimanche 15 heures
Narbonne Une hémorragie nasale a précipité la sortie d’Aurignac. Zanon a subi une entaille sous la rotule du genou droit et Mallet souffre des adducteurs.
> Narbonne - Colomiers, dimanche 15 heures
mais conserve néanmoins ses objectifs de
qualification pour les demi-finales. Au niveau
mental, en revanche, nul ne sait encore si le
groupe parviendra à rebondir immédiatement en évitant la gamberge. « Je pense
qu’avec une dizaine de points supplémentaires lors des quatre derniers matchs, ce devrait être suffisant pour accrocher la qualification, résume Bertrand Aurignac. Mais
ce sera de toute façon difficile de se préparer
à affronter de nouveau les Rochelais à
Deflandre, en demie finale, avec le risque de
reprendre 45 points… » M. I. ■
Le match
Boulimiques !
N’étaient deux pertes d’attention permettant à
Mallet et Tomiki de marquer en début et fin de
match, les Rochelais n’ont laissé que des miettes à leurs hôtes. Endiablés les Maritimes, élevant
le rythme au-delà du supportable pour des
Narbonnais peu à peu asphyxiés. Ils n’étaient
pas venus sans ambition pourtant, comme l’attestent leurs nombreuses initiatives, mais les
Rochelais n’ont quasiment pas desserré l’étau,
dans le sillage d’individualités étonnantes de
puissance et de vitesse, la bombe fidjienne Levani
Botia Veivuke en tête, suivie de près par Gourdon,
créateur insaisissable et Atonio, véritable bélier
et plus « montagne qui court » que jamais. Une
avalanche de temps forts et cinq essais de toutes factures sont venus combler 12 000 spectateurs
en liesse et affirmer la santé stadiste de cette
fin de saison. M. I. ■
l fallait remonter au 25 janvier, jour de la 18e journée,
pour trouver trace du dernier succès auscitain. Ce
soir-là, le FCAG avait décroché aux dépens de
Carcassonne son cinquième succès de la saison et son premier
bonifié (victoire 31-13). Après
une série de sept rendez-vous
infructueux, le FCAG a enfin renoué samedi soir avec la victoire.
Et pour donner un peu plus de
relief à cette performance, les
hommes de Luc Bissuel y ont
ajouté le point du bonus offensif, le second depuis le début de
la saison. Une victoire qui comble légitimement tous les acteurs
du FCAG. « Nous ne sommes pas
encore morts même si certains le
pensent, clamait le centre
Jonathan Brethous à la sortie de
la pelouse. Ce match et cette victoire vont nous donner la pèche
pour préparer le déplacement à
Albi. »
LA MÊLÉE AVANCE
Finalement, le FCAG est retourné aux vestiaires avec un score
flatteur de 36 à 26 et cinq essais
dans sa besace (la meilleure performance depuis le début de la
saison). Et pourtant, après dix
minutes de jeu, Bourgoin s’était
parfaitement installé dans la par-
Auch - Bourgoin
À AUCH - Samedi 18 h 30
3 000 spectateurs.
Arbitre : M. Zitouni (Pays catalan).
Évolution du score : 0-3, 0-6, 0-13, 3-13,
10-13, 10-16, 17-16, 24-16 (MT) ; 29-16,
29-19, 36-19, 36-26.
AUCH : 5E Brison (26e), Bissuel (35e), R. Jenkins
(39e), Briscadieu (45e), Larrieu (68e) ; 4T (26e,
35e, 39e, 69e), 1P (22e) Briscadieu.
Carton jaune : Le Guen (71e).
Non entré en jeu : 20. B. Caminati.
BOURGOIN : 2E Bouet (10e), Gondrand (72e),
2T, 3P (5e, 8e, 29e), 1DG (52e) Gondrand.
Cartons jaunes : Spachuk (43e), Guillot (64e).
AUCH 15. Prat ; 14. Puletua, 13. Thierry,
12. Brethous (22. Lagardère 70e),
11. Ascarat ; 10. Fajardo ; 9. Briscadieu
(21. Clarac 71e) ; 7. Elgohyen (2. Bissuel
73e), 8. R. Jenkins (19. Larrieu 58e),
6. Medvès ; 5. Lacroix, 4. Dargier de
Saint-Vaulry (18. Chauveau 68e),
3. Brison (23. Magnan 52e), 2. Bissuel
(cap.) (16. Le Guen 60e-73e), 1. Guyon
(17. Abadie 54e).
tie avec un cinglant 13 à 0. À ce
moment-là, les hommes de Julien
S a r r a u t e e t G r é g o r y Pa t a t
n’étaient bons qu’à jeter aux orties et à s’exposer à l’ire d’une
partie du public. Au pied du mur,
le FCAG a réussi à retrouver de
l’oxygène. « J’ai toujours dit que
ce groupe a du potentiel et du talent, confie Grégory Patat. Avec ce
retard de treize points, mes joueurs
n’avaient plus rien à perdre. Ils
ont mis de côté leur fragilité mentale. Ils ont décidé d’être des acteurs
de cette rencontre. Cette victoire,
nous la devons à une mêlée qui a
avancé. Sincèrement, le contenu
de ce match nous donne encore
de bonnes raisons de croire au
maintien. » La mêlée gersoise a
certes fait passer une inconfortable soirée à sa rivale. Le FCAG
doit aussi son succès à une belle
charnière qui a parfaitement varié et animé le jeu. « C’est le pack
qui nous a facilité la tâche, explique le jeune ouvreur Brandon
Fajardo. Quand le pack avance,
nous sommes en confiance. Avant,
ce match, c’est une véritable finale que nous disputions.
Maintenant, il nous en reste quatre à remporter. »
Le prochain défi, c’est à Albi. Le
désir légitime du groupe est de
parvenir (enfin) à s’exporter victorieusement. Le maintien chez
les pros passe obligatoirement
par une victoire à Albi ou Dax. ■
36 - 26
BOURGOIN 15. Moinot ; 14. Bouet
(22. Insardi 70e), 13. Denêtre, 12. Perrin,
11. Viallet ; 10. Gondrand ; 9. Da Silva
(21. Faure 70e) ; 7. Th. Cotte (3. Pelo 43e-53e)
8. Souquet (18. Adamou 52e), 6. Recordier
(20. Guillot 63e) ; 5. Santoni, 4. Louchard
(cap.) ; 3. Pelo (23. Spachuk mt),
2. Janaudy (17. Montagnat mt-72e),
1. Rességuier (16. Pivot mt; 3. Pelo 76e).
LES ÉTOILES
★★★ Briscadieu.
★★ Fajardo, Bissuel, Brison, Medvès,
Puletua, R. Jenkins ; Gondrand.
★ Guyon, Chauveau, Elgohyen, Brethous,
Prat ; Moinot, Bouet, Santoni.
L’INFIRMERIE
Auch Gaëtan Guyon a reçu un coup sur le
sternum qui va nécessiter des soins et des
examens.
> Albi - Auch, samedi 18 h 30
Bourgoin Frédéric Montagnat se plaignait
d’une acromio.
> Bourgoin - Carcassonne,
dimanche 15 heures
I
Par Didier NAVARRE
18 Pro D2 26e journée
LUNDI 7 AVRIL 2014 - MIDI OLYMPIQUE
Tarbes - Dax : 40 - 13
Mont-de-Marsan - Aurillac :
26 - 19
MONT-DE-MARSAN UNE TOUCHE DÉFAILLANTE
ET DES RUCKS MAL MAÎTRISÉS ONT LONGTEMPS
RETARDÉ LE SUCCÈS MONTOIS.
GAGNANT
DANS LE DÉSORDRE
C
Magique à la baguette, le demi de mêlée tarbais Teddy Iribaren a posé les bases d’une victoire bonifiée face à l’US Dax. Un triomphe qui se
serait avéré précieux dans la course à la qualification si Albi avait résisté aux assauts des Palois du côté du Hameau. Photo Laurent Dard
TARBES LE BUT EST ATTEINT AVEC LE BONUS OFFENSIF TÔT ACQUIS DANS UN MATCH ENLEVÉ. MAIS LE FINAL
PALOIS A REFROIDI L’ESPOIR UN MOMENT ENTRETENU DE REVENIR À TROIS POINTS DE LA SECTION.
UNE AFFAIRE
MENÉE GRAND TRAIN
C
Par Georges DUTHU
hacun a pu deviner assez vite que le TPR arriverait à
ses fins, qu’il marquerait assez d’essais pour afficher
les cinq points indispensables au classement. Mais
l’exaltation est venue, sur le banc tarbais, du suivi de
la soirée paloise, du Hameau où les Albigeois du père
Broncan étaient en train de ficeler un cadeau pour
le fils. « On était au courant de ce qui se passait là-bas, aussi on haranguait nos joueurs pour qu’ils ne laissent pas échapper l’occasion
de prendre le bonus », expliquait après coup Nicolas Nadau que
l’on a vu dans un état d’exaltation que le déroulement du match ne
semblait pas justifier. Il est vrai que les Dacquois ont, un temps, mis
la main sur le ballon, envoyé du jeu, franchi la défense et marqué
un essai. Mais Tarbes en comptait déjà quatre, qui avait su sauter
sur les balles et les espaces laissés par les Landais.
Tarbes joueur, Tarbes coureur dans une partie pas tout à fait comme
les autres, entamée tambour battant, à coup de passes et de courses. « C’était un choix de stratégie, on devait dépasser l’opposition,
la contourner en mettant de la vitesse dans notre jeu. » Les entraîneurs ont été entendus, les ballons accélérés par ce diable de Teddy
Iribaren, magique à la baguette, et bien distribués par sa suite.
Tous ces ballons-là, qu’ils soient de conquête directe ou de relance, ont fait terriblement mal à des rivaux en mal de replacement et d’efficacité dans les duels.
LE RAPPEL DE SOQUETA
En d’autres circonstances, le carton affiché au final aurait pu emballer le camp tarbais, il a juste été accueilli avec la satisfaction
du devoir accompli, car l’issue incroyable du débat voisin venait de
doucher ce fol espoir de voir le TPR revenir à trois points de la
Section. L’essai de Monzeglio, le dernier tir d’Albi sur le poteau…
Dans le vestiaire, les hauts dirigeants eux-mêmes avaient du mal
à dérider leurs favoris. Il faudrait donc attendre d’autres occurrences pour caresser, qui sait, un espoir aussi proche. « Il nous
reste quatre possibilités et nous recevons pour le prochain match
alors que Pau se déplace » : Nicolas Nadau ne fait pas qu’entretenir l’illusion, il y croit et les allures de la soirée le confortent dans
sa foi. Pau a bien failli y passer. Sauf que Tarbes n’a pas encore
tout gagné, même chez lui où s’annoncent Montois et Rochelais. « Deux
clubs qui vont nous présenter des joueurs du calibre Top 14. On a
vu Soqueta nous traverser ce soir. Cela aura eu le mérite de nous
rappeler ce qui nous attend avec les prochains invités. » Rien n’est
perdu, mais rien n’est gagné non plus. ■
DAX L’ADDITION EST BIEN LOURDE POUR UNE ÉQUIPE LANDAISE QUI A JOUÉ À FOND JUSQU’AU BOUT.
ILS ONT BEAUCOUP DONNÉ
R
ichard Dourthe s’était attiré
une remontrance de l’arbitre
sur le banc, il pestait au retour
au vestiaire, sans doute contre la tournure des événements.
Son équipe venait de payer
cher, très cher, quelques ballons perdus en
route ou autrement rendus aux Tarbais. Le
tableau d’affichage, c’est ce qui contrariait
aussi Jérôme Daret. « On a des temps forts
que l’on ne concrétise pas et l’on perd des
ballons au contact qui nous mettent à mal,
car les Tarbais sont prompts à sauter sur
ces occasions. C’est dans la capacité à gérer les duels, à tenir le ballon que nous devons
progresser. Sinon, je trouve que nos joueurs
n’ont jamais lâché le match. »
« UNE ÉQUIPE TRÈS JEUNE »
On peut même dire que les Landais ont
parfois secoué leurs rivaux, leur faisant
craindre, un temps, la perte de leur bonus
offensif. Plusieurs fois, et même avant l’entrée en jeu du puissant Soqueta au centre,
Tarbes - Dax
À TARBES - Samedi 18 h 30 - 3 800 spectateurs.
Arbitre : M. Blondel (Languedoc).
Évolution du score : 7-0, 14-0, 14-3, 14-6, 19-6
(MT) ; 26-6, 26-13, 33-13, 40-13.
TARBES : 6E Muzzio (8e), Moeke (13e), Lilo (35e),
Rubio (50e), Nemsadze (74e), Manu (76e) ; 5T (8e, 13e,
50e, 74e, 76e) Moeke.
Carton jaune : Tourreau (55e).
DAX : 1E Ben Letaief (66e) ; 1T, 1P (24e) LahousseAzpiazu ; 1DG Lacoste (28e).
Carton jaune : Vervoort (73e).
TARBES 15. Domec ; 14. Rubio ; 13. Delaï,
12. Veau (22. Laharrague 79e), 11. Lilo (cap.) ;
10. Moeke 9. Iribaren (20. B. Chevtchenko 61e)
7. Manu (19. Fono 77e), 8. Bézian, 6. Haddon
(3. Garcia 62e-65e, 21. Collet 65e) ; 5. Nemsadze,
4. Bernard (18. Sirbe 54e). 3. Garcia
(23. Tourreau 54e), 2. Grobler (17. Casals 54e),
1. Muzzio (16. Pointud 54e).
40 - 13
DAX 15. Justes ; 14. Ben Letaïef, 13. Mathy
(21. Lacoste 14e), 12. Devade (18. Soqeta 61e),
11. S. Ternisien (22. P. Garcia 65e) ; 10. LaousseAzpiazu, 9. Lesparre (20. Quiniou 59e) ; 7. Coletta,
8. Ch. Ternisien, 6. Chollon (cap.) (19. G. Garcia
51e) ; 5. Van Jaarsveld, 4. Vervoort ; 3. Arias
(23. Boyoud 57e), 2. Bethery (16. Larrieu 21e-25e, 47e),
1. Lafon (17. Hugues 57e).
LES ÉTOILES
★★★ Iribaren.
★★ Bézian, Manu, Nemsadze ; Ch. Ternisien,
Soqeta.
★ Bernard, Muzzio, Haddon, Veau ; Laousse-Azpiazu,
Lacoste, Coletta.
L’INFIRMERIE
Tarbes Pas de blessé.
> Tarbes - Mont-de-Marsan, samedi 18 h 30
Dax Le centre Mathy est sorti sur K.-O.
> Dax - Lyon, samedi 18 h 30
ils ont joué dans le dos de la défense locale, pénétré mais sans jamais conclure,
sauf sur l’essai de Ben Letaief, bien mis en
débordement par Lacoste. L’entraîneur dacquois regrettait alors que ses joueurs n’aient
pas assuré des bases de lancement plus
sûres : « On perd deux ou trois touches et
une mêlée dans leur camp, à des moments
où ils étaient à la peine. Mais notre équipe est
très jeune, vingt-trois ans de moyenne, on
présentait onze joueurs sortis du centre de formation. Elle fera mieux bientôt. » G.D. ■
Le match
Relances et contre
Comme Dax venait de mettre son ailier en débordement, au bout d’un large déploiement, pour un
bel essai, le doute aurait pu s’instiller dans la tête
de Tarbais menacés alors de perdre leur point de
bonus. Il restait un quart d’heure à jouer et il faut
dire qu’alors le pack bigourdan eut le bon goût de
reprendre la main, ne laissant plus aucune chance
à un rival devenu dangereux avec l’apport du surpuissant Soqueta. Le TPR s’était un peu endormi
après deux relances gagnantes dans le premier
quart d’heure, mais il avait pu se détacher à nouveau, dès la reprise, avec un contre de soixante-dix
mètres, sur un nouveau ballon rendu, une penaltouche mal contrôlée. Avec deux essais concédés
dans les cinq dernières minutes, les Landais allaient boire le calice jusqu’à la lie. Il ne faisait pas
bon redonner le ballon à ces Tarbais grands coureurs et bons passeurs. G. D. ■
Par Sylvain LAPIQUE
e match devait marquer, dans l’esprit
de beaucoup, le début du printemps
montois. Sans véritable enjeu de
part et d’autre, avec deux équipes joueuses sur le papier, il devait permettre à chacun de se
lâcher et si possible aux Montois
de confirmer pleinement à domicile les progrès entrevus depuis
plus d’un mois dans leur jeu offensif. Or ce fut tout le contraire
qui se produisit : une première
mi-temps d’un ennui abyssal et
une seconde pleine de frustration. Pourtant les Montois n’ont
pas abandonné leurs ambitions
ce samedi. Ils ont simplement
oublié de faire les choses dans
l’ordre. « On va pas se mentir, la
conquête a été nulle, pestait ainsi Christophe Laussucq en songeant notamment à ces sept ballons volés en touche par
l’alignement aurillacois. On s’est
ennuyé, on a pas eu un ballon à
jouer. On sent qu’on peut prendre le dessus mais on ne le fait
jamais car on les regarde jouer
tout le match. Il y a des choses
qui n’ont pas du tout fonctionné.
C’est frustrant. »
CONQUÊTE EN BERNE
Frustrant comme ces lancements
de jeu avortés, ces courses en
travers, ces transmissions hasardeuses, ces retours intérieurs improductifs, ce manque de profondeur ou encore ces libérations
lentes, dont les Montois nous ont
gratifié durant une bonne partie du match.
Mais inutile de trop noircir le tableau. Car on vit aussi deux beaux
essais en seconde période lorsque les Montois parvinrent enfin à tirer profit de leurs lancements de jeu, à conserver et à
libérer proprement le ballon dans
leurs rucks.
On vit alors tout le potentiel de
leurs individualités : la vista de
Dubié, l’explosivité de Vunisa et
Jagr, la capacité de Chedal et
Mirande à faire jouer derrière
eux ou encore la puissance de
Bost et Taulanga dans l’axe.
Encore fallait-il, pour que ces
qualités s’expriment pleinement,
ne pas s’oublier dans le gain et
la conservation du ballon… ■
Clap de fin pour Jagr ?
Martin Jagr l’a annoncé en fin de match : ce Mont-de-Marsan - Aurillac était
probablement le dernier match de sa carrière professionnelle. Une décision
subie, le staff montois souhaitant privilégier lors des dernières journées les jeunes joueurs qui poursuivront la saison prochaine. De quoi rendre amer l’ailier de
33 ans, passé par Toulon et Bordeaux-Bègles, héros de la finale d’accession au
Top 14 en 2012, meilleur marqueur du Pro D2 en 2005 et 2008, et qui s’est
encore montré à son avantage ce samedi : « Je ne comprends pas la décision de
m’écarter sur le seul critère de l’âge. Tout cela me déçoit et m’incite à ne pas
continuer chez les professionnels. Je vais retourner dans le Var et reprendre une
vie normale, jouer en amateur pour me faire plaisir. » S. L. ■
Le match
Trois éclairs dans la brume
Mêlée enfoncée par les Montois, pénalité, touche trouvée par Dut,
lancer volé par Hayes, contre-attaque d’Aurillac, en-avant, mêlée
pour les Montois… La scène s’est répétée quasiment tout au long de
ce match étrange où, malgré une réelle volonté de mettre du volume,
les deux équipes ne sont jamais vraiment parvenues à concrétiser leurs
ambitions. La faute à une touche défaillante (huit ballons volés) et à
un manque d’engagement dans les rucks pour les Montois ; à une
mêlée sur le reculoir et à de nombreuses maladresses dans les transmissions (huit en-avant) pour les Aurillacois. Il y eut aussi quelques
heureux accrocs à ce scénario : une belle attaque en première main
où Dubié croisa au large avec Vunisa, avant que Dut ne passe les
bras sur le temps de jeu suivant pour Mirande qui fila entre les poteaux (49e) ; un débordement de Vunisa sur l’aile gauche qui trouva
Pic à l’intérieur puis Botha qui emporta ce qu’il restait de la défense
(62e) ; et enfin ce drôle de numéro de Renaud qui s’extirpa d’un double plaquage pour déborder sur quarante mètres la troisième ligne
montoise et pointer en coin (70e). S. L. ■
Mont-de-Marsan - Aurillac
À MONT-DE-MARSAN - Samedi 18 h 30
3 833 spectateurs.
Arbitre : M. Datas (Armagnac-Bigorre).
Évolution du score : 0-3, 0-6, 3-6, 6-6, 6-9,
9-9 (MT) ; 16-9, 16-12, 23-12, 23-19, 26-19.
MONT-DE-MARSAN : 2E Mirande (48e),
Botha (60e) ; 2T, 4P (16e, 19e, 30e, 80e).
Carton jaune : Caudullo (52e).
AURILLAC : 1E Renaud (70e) ; 1T, 4P (8e,
13e, 27e, 55e) McPhee.
Carton jaune : Taukeiaho (51e).
MONT-DE-MARSAN 15. Dubié
(22. Claverie 58e) ; 14. Jagr, 13. Chedal
(cap.), 12. Mirande, 11. Vunisa ; 10. Dut,
9. Pic (20. A. Ormaechea 61e) ; 7. Bost
(19. Tastet 49e), 8. Taulanga (16. Blanchard
58e-63e), 6. Brethous (21. Mamea 72e) ;
5. Liebenberg, 4. Flanagan (18. Botha
56e) ; 3. S. Ormaechea (23. Fiorini 63e),
2. Caudullo 16. Blanchard 63e-67e),
1. Mailau (17. Rameau 63e).
AURILLAC 15. Simpson (22. Renaud
51e) ; 14. Jeudy, 13. Tokula (21. Cassan
26 - 19
70 ), 12. Yobo, 11. Aubanell ;
10. McPhee, 9. Boisset (20. Gracia
63e) ; 7. Lescure (cap.), 8. Lajarrige
(19. Maninoa mt), 6. Maituku
(23. Tokotuu 58e-61e) ; 5. Hezard
(18. Marechal 49e), 4. Hayes ;
3. Taukeiaho, 2. Pelissié (16. Tauzia
77e), 1. Escur (17. Takatai 8e).
e
LES ÉTOILES
★★★ Vunisa ; Yobo.
★★ Jagr, Pic, Dubié, Mirande ; Takatai,
Hayes, Tokula.
★ Bost, Brethous, Flanagan ; Renaud,
McPhee.
L’INFIRMERIE
Mont-de-Marsan Jean-Baptiste Dubié,
touché à une cheville, a dû sortir à la 58e.
De même que Cyriel Blanchard, « éteint »
sur un plaquage à la 67e.
> Tarbes - Mont-de-Marsan, samedi 18 h 30
.
Aurillac Le pilier Escur, sévèrement touché à l’épaule gauche, a dû quitter ses partenaires dès la 8e minute.
> Aurillac - Pau, samedi 18 h 30
Pro D2 26e journée 19
LUNDI 7 AVRIL 2014 - MIDI OLYMPIQUE
Lyon - Bourg-en-Bresse : 64 - 3
Pau - Albi : 28 - 27
PAU SEUL LE SUCCÈS BÉARNAIS EST À RETENIR DANS UN
MATCH QUI N’AUGURE RIEN DE BON DANS LA PERSPECTIVE
D’UNE DEMI-FINALE. ALBI PEUT NOURRIR DES REGRETS.
MINIMUM
SYNDICAL
L
À l’image du demi de mêlée sud-africain Ricky Januarie, auteur du deuxième essai après un sprint de soixante mètres, le Lou a pris de
vitesse les Bressans tout au long de la rencontre. Photo Marc Galaor
LYON FACE À UNE ÉQUIPE BRESSANE REMANIÉE ET SANS ILLUSION, LE LEADER S’EST MONTRÉ SÉRIEUX DU DÉBUT
À LA FIN ET A INSCRIT LA BAGATELLE DE DIX ESSAIS.
DIX ESSAIS
POUR LE BONUS
À
Par Sébastien FIATTE
la lecture de la composition des deux équipes, il ne
faisait guère de doutes que le Lou allait l’emporter.
L’interrogation portait plutôt sur la manière. Elle
est satisfaisante. Avec dix essais, le leader a régalé
son public. Surtout, face à un adversaire mal classé, privé de plusieurs forces vives, préservées pour
des échéances futures plus importantes, le Lou a joué quatrevingts minutes. Une rareté pour une équipe souvent en mode
diesel et lente à mettre le moteur en route lors des vingt premières minutes ou prompte à finir en roue libre et capable de s’arrêter de jouer dans les vingt dernières, comme ce fut le cas à Bourgoin
il y a huit jours.
Cette fois le Lou a respecté son adversaire et l’addition fut salée.
Elle aurait même pu être bien plus lourde pour des Bressans qui
se montrèrent vite insolvables. Le leader a perdu beaucoup de
ballons, à l’image de son troisième ligne Kolelishvili, peu inspiré
samedi soir. Et il a raté plusieurs occasions, par excès d’individualisme ou gourmandise. À plusieurs occasions, le porteur de balle
aurait été plus inspiré de transmettre « la gonfle » plutôt qu’essayer d’y aller seul. Et ce n’est pas tout. « On n’a pas été bons dans
la conservation du ballon dans les rucks, souligna le talonneur Jean-
Philippe Bonrepaux. Ça va piquer à l’entraînement mardi… À certains moments, on s’est séparé également trop vite du ballon. Et on
a commis des turnovers qui auraient pu coûter cher. »
OBJECTIFS ATTEINTS
Mais les coéquipiers de Lionel Nallet ont tout de même atteint les
objectifs fixés par le staff avant la rencontre - le bonus offensif -,
puis à la mi-temps : atteindre la barre des soixante points. Olivier
Azam était d’ailleurs plus indulgent que son lanceur. « Notre adversaire n’a jamais franchi et nous avons été présents sur les actions où Bourg a tenu le ballon, jugea-t-il. Il y a eu du déchet, des
ballons tombés. Mais ce n’est pas grave. Il y avait une grosse marge
de manœuvre. »
Cet écart entre les deux équipes a permis au banc, stigmatisé après
le revers en Isère, de se faire pardonner. Non entré en jeu à Bourgoin,
le jeune centre Thibaut Regard a signé un doublé, Njewel a montré qu’il pouvait être précieux et Tranier a encore dépanné avec bonheur à l’ouverture, pour ne parler que d’eux. « On a réussi à mettre notre jeu en place et à ne rien lâcher quatre-vingts minutes, se
réjouissait le premier. Les remplaçants, nous avons essayé d’apporter un maximum à l’équipe. »
Il faudra s’en souvenir le week-end prochain, à Dax, contre une opposition sûrement plus rude. ■
BOURG-EN-BRESSE LES BRESSANS, PEU CONCERNÉS, ONT SUBI LEUR PLUS LOURDE DÉFAITE DE LA SAISON.
LA TÊTE AILLEURS
É
videmment, les Bressans ne
rêvaient pas d’exploits à Lyon.
Évidemment les prochaines
échéances contre des équipes à leur portée étaient le
centre de leur attention. Mais
le revers sur la pelouse du probable futur champion de France de Pro D2 a fait
mal aux têtes. Un peu sonnés, les Bressans
avaient du mal à trouver les mots pour expliquer un tel revers. Jamais cette saison, il n’avait encaissé plus de trente-
Lyon - Bourg-en-Bresse
À VÉNISSIEUX - Samedi 18 h 30 - 7 162 spectateurs.
Arbitre : M. Hourquet (Midi-Pyrénées).
Évolution du score : 7-0, 14-0, 21-0, 28-0, 28-3 (MT) ;
33-3, 38-3, 45-3, 52-3, 59-3, 64-3.
LYON : 10E Kolelishvli (4e), Januarie (17e, 34e), Bonrepaux
(27e), Bosviel (54e), Ratuvou (55e), Regard (67e, 80e), Tranier
(71e), Ambaka (78e) ; 7T Munro (4e, 17e, 27e, 34e), Bosviel
(67e, 71e, 78e).
BOURG-EN-BRESSE : 1P Lancelle (40 ).
Cartons jaunes : Kavtidze (35e), Porret (50e).
e
LYON 15. Bosviel ; 14. Ambaka, 13. Lynn
(22. Regard 56e), 12. Sukanaveita, 11. Ratuvou ;
10. Munro (21. Tranier mt), 9. Januarie (20. Vergallo
52e) ; 7. Kolelishvili (18. Njewel 52e), 8. Chabal
(19. N’Zi 66e), 6. Leguizamon ; 5. Nallet (cap.),
4. Tu’ineau ; 3. Roux (23. Mavinga 45e),
2. Bonrepaux (16. Bordes 56e), 1. Du Preez
(17. Balan 56e).
BOURG-EN-BRESSE 15. Ben Seymour (20. Hona
huit points. Alors là… « Il est difficile de
trouver du positif, reconnut le manager,
Philippe Véré. On a essayé de s’accrocher
en défense… Ce match confirme le statut
du Lou. Pour notre part, on va oublier le
match de ce soir et penser à la réception
de Béziers. »
NON PRIORITAIRE
Peut-être y pensent-ils déjà depuis longtemps. Ils n’ont jamais été en mesure de
faire douter le Lou, comme si ce match
64 - 3
mt) ; 14. Porret, 13. Sharikadze (21. Nava de Olano
55e), 12. Perret (1. Kavtidze 62e), 11. Mchedlidze ;
10. Lancelle, 9. Ducrozet (21. Nava de Olano
19e-22e) ; 7. Grange (17. Giacoletto 42e-45e),
8. Vailloud, 6. Saffy (22. Bornuat 42e) ; 5. Coste
(18. Giraud 52e), 4. Garnier (19. Kalou 52e) ; 3. Tokotuu
(23. Hutchinson 55e), 2. Ulugia (16. Girard mt),
1. Kavtidze (17. Giacoletto 55e).
LES ÉTOILES
★★★ Januarie, Tu’ineau.
★★ Chabal, Nallet, Regard, Bonrepaux.
★ Munro, Tranier, Ratuvou, Leguizamon, Bosviel ; Saffy.
L’INFIRMERIE
Lyon Munro est sorti à la mi-temps après avoir ressenti une pointe derrière une cuisse.
> Dax - Lyon, samedi 18 h 30
Bourg-en-Bresse Saffy et Ben Seymour ont été victimes d’une béquille. Ulugia est touché à une épaule et
Perret est sorti sur K.-O. en deuxième période.
> Bourg-en-Bresse - Béziers, samedi 18 h 30
n’était pas - consciemment ou non - la
priorité de la maison violette. « On vient
de Fédérale 1 et on n’a peut-être été impressionné par l’effectif en face et le stade,
glisse le capitaine, Grégory Garnier. Et
on avait également peut-être la tête ailleurs.
Mais jusqu’à maintenant on avait une
bonne conquête et là on se fait transpercer devant. » Pour un ancien pensionnaire de Fédérale 1 contre une équipe
qui a un pied en Top 14, forcément, cela
ne pardonne pas. S. F. ■
Le match
À sens unique
Venus avec une équipe privée de plusieurs cadres (Eadie, Cassin, Frénet notamment), les Bressans
ont bu la tasse dès l’entame. Après un premier essai de Kolelishvili sur pénaltouche (4e), la partie
s’est vite transformée en attaque-défense. Sur la
seule action où ils enchaînèrent plusieurs temps
de jeu, les Bressans commirent un turnover, consécutif à un plaquage de Chabal, sanctionné par un
essai en solitaire de Januarie (14-0, 17e). Le SudAfricain s’offrit un doublé (34e) quelques minutes après l’essai de Bonrepaux synonyme de bonus (27e). Après une bonne résistance au retour
des vestiaires, l’USBPA encaissa deux nouveaux essais en deux minutes par Bosviel (54e) et Ratuvou
(55e). Les Lyonnais rajoutèrent quatre essais dans
le dernier quart d’heure, Regard inscrivant le
dixième, synonyme de doublé pour lui, quelques
secondes avant la sirène. S. F. ■
Par Marc BRUNO
a Section a eu des
sueurs froides dans
le dos ! Son succès
face à Albi, entreprenant et joueur, relève du miracle. « Ce
soir ce qui compte ce sont les quatre points de la victoire, insistait
Joël Rey dans les vestiaires. Pour
le reste ce fut un match bizarre
durant lequel nous sommes passés à côté de beaucoup de choses. Rien ne fonctionnait !
Heureusement que mes joueurs
ont été solidaires faute de quoi le
succès nous échappait. » Mais
quel est ce mal récurrent qui a
encore frappé la Section ? Une
Section maladroite, incapable
de mener nombre d’offensives
à leur terme en raison de maladresses.
Une Section dominée en touche
par l’alignement adverse bigrement efficace. Une Section en
panne d’inspiration et de créativité dans laquelle quelques éléments oublient de passer le ballon à leur partenaire démarqué,
provoquant du même coup
l’avortement de l’action. Enfin,
une Section en manque de présence défensive qui a raté une
quantité de plaquages. Est-ce la
bagarre générale, après deux
minutes de jeu, mettant en scène
les trente acteurs, qui a refroidi
les ardeurs paloises et galvanisé les Tarnaises ?
LE POTEAU EN SAUVEUR
Une bagarre qui coûta un carton rouge de chaque côté, si bien
que les deux équipes évoluèrent
ensuite à quatorze. « Même si ce
sont des choses que l’on ne souhaite plus voir dans le rugby pro,
je ne pense pas que cet épisode
nous ait déstabilisés, poursuivait
Joël Rey. Non, je crois que la cerise sur le gâteau durant ce match
fut l’arbitrage. Au lieu de siffler
mes joueurs le public aurait dû
le conspuer pour des décisions
illogiques. » L’entraîneur des
avants Palois avait encore en
tête cette dernière pénalité sifflée en faveur des Albigeois, quelques secondes avant la sirène
finale. À cet instant, le capitaine
Jaune et Noir, Sam Marques, a
eu la gagne au bout du pied.
Mais, le ballon expédié des 40
mètres à droite des perches est
venu heurter le poteau gauche.
Et les efforts de deux de ses
partenaires pour tenter d’aplatir dans l’en-but dans un geste
désespéré sont restés vains. Au
plus grand soulagement des
Palois, Monsieur Delpy renvoya
tout le monde aux vestiaires.
Et, malgré un petit match au
score étriqué, la Section a préservé l’essentiel en restant en
course pour la qualification à
une demi-finale. « Nous sommes toujours dans les cinq, c’est
une satisfaction, concédait Rey.
Il va falloir batailler ferme pour
décrocher cette qualification qui
n’est pas acquise. Soyons méfiants d’autant que les Tarbais,
qui nous reprennent un point ce
soir, recevront deux fois pendant
que nous irons jouer trois fois à
l’extérieur. » La Section est bel
et bien sous pression. ■
Le match
Albi méritait mieux
Albi a bien failli signer l’exploit de cette 26e journée de Pro D2. Le
coup est passé si près que forcément la déception était grande à la
fin du match. Ironie du sort, c’est l’ancien-futur Palois Sam Marques
qui a raté la pénalité de la gagne alors que la sirène venait de retentir. Hélas trois fois hélas, le ballon botté par le numéro 9 tarnais
heurta le poteau gauche avant de s’échouer dans l’en-but. « Je
m’en veux de l’avoir manqué, regrettait-il. Car même si je reviens
ici la saison prochaine, ce soir j’étais 100 % Albigeois et je voulais ramener la victoire. » Oui, mais les dieux du rugby avaient choisi le
camp vert et blanc puisque l’Albigeois a échoué durant le match
dans trois tentatives bien placées. Car pour le reste, les visiteurs ont
fait jeu égal avec des Palois maladroits à la tête dans les nuages. Si
bien que les deux équipes inscrivirent le même nombre d’essais et
se partagèrent les intentions de jeu. Albi méritait certainement
mieux, mais le rugby est ainsi fait ! M. B. ■
Pau - Albi
À PAU - Samedi 18 h 30
5 600 spectateurs.
Arbitre : M. Delpy (Ile-de-France).
Évolution du score : 7-0, 14-0, 14-7,
17-7, 17-10, 20-10, 20-17 (MT) ; 23-17,
23-24, 23-27, 28-27.
28 - 27
PAU : 3E Taumoepeau (3e), Boulogne (6e),
Monzéglio (78e) ; 2T (3e, 6e), 3P (13e, 18e, 48e)
Lescalmel.
Carton rouge : Bernad (2e).
ALBI 15. Todua (22. Naqiri 79e) ;
14. Lacroix, 13. Hecker (21. Vialelle 11e),
12. Bonnet, 11. Rokoduru
(20. Châteauraynaud 63e) ; 10. Barthélémy
(20. Châteauraynaud 35e-38e), 9. Marques
(cap.) ; 7. L. Mondoulet, 8. Lane
(18. M. André 11e), 6. Calas (19. Visensang
50e) ; 5. Corréa, 4. J. Mondoulet ;
3. Hamadache (23. Kwarazfélia 55e), 2. Gau
(16. Merancienne 55e), 1. Dedieu (17. Frize
55e).
ALBI : 3E Calas (9e), L. Mondoulet (35 e),
J. Mondoulet (60e) ; 3T (9e, 35e, 60e), 2P (15e,
69e) Marquès.
Carton rouge : Corréa (2e).
LES ÉTOILES
★★ Barrère ; Hamadache.
★ Boulogne, Taumoepeau, Monzéglio ;
Gau, L. Mondoulet, Marques, Bonnet.
PAU 15. Manca (cap.) (22. Niko 44e) ;
14. Acébès, 13. Bonnet,
12. Taumoepeau (21. Drouard 54e),
11. Hiriart ; 10. Lescalmel
(20. Daubagna 79e), 9. Boulogne ;
7. Bernad, 8. Solofuti (19. Monzéglio
54e), 6. Barrère ; 5. Fèvre, 4. Dry ;
3. Decamps (23. Charlet 27e),
2. Bourgeois (17. Boundjéma 45e-70e ;
18. Du Toit 70e), 1. Hurou (16. Moïse 21e).
L’INFIRMERIE
Pau Plusieurs joueurs se plaignaient à
l’issue du match : Ramsay (dos), Dry
(main), Fèvre (épaule gauche), Hurou et
Manca (traumatismes).
> Aurillac - Pau, samedi 18 h 30
Albi Hecker, touché à une main, passera
des examens en début de semaine.
> Albi - Auch, samedi 18 h 30
20
LUNDI 7 AVRIL 2014 - MIDI OLYMPIQUE
Ovalie Fédérale 1 - Dernière journée
Les classements
Fédérale 1B
Poule 1
Poule 2
Bobigny - Nevers (o)
Dijon (o) - Cognac
Massy - Lille (d)
Saint-Nazaire - Montluçon
St Jean-d'Angély - Vannes
21-53
38-14
28-23
24-16
37-16
Aix-en-Provence - Romans/Isère (d)
Annecy - La Seyne (o)
Chambéry (d) - Mâcon
La Voulte-Valence (d) - Aubenas-Vals
Vienne - Chalon/Saône
Bo
11
9
5
2
2
1
0
2
0
1
Classement
1. Mâcon
2. Aubenas-Vals
3. Aix-en-Provence
4. La Seyne
5. Romans/Isère
6. Chambéry
7. La Voulte-Valence
8. Chalon/Saône
9. Vienne
10. Annecy
Classement
1. Massy
2. Nevers
3. Lille
4. Vannes
5. Saint-Nazaire
6. Bobigny
7. Cognac
8. Montluçon
9. St Jean-d'Angély
10. Dijon
Pts
73
67
63
42
39
30
29
28
26
22
J.
18
18
18
18
18
18
18
18
18
18
G.
15
14
13
9
8
6
6
7
6
3
N.
0
0
2
1
0
0
1
2
0
0
P.
3
4
3
8
10
12
11
9
12
15
Bd
2
2
2
2
5
5
3
4
2
9
Poule 3
Pts
58
58
56
55
48
45
35
33
25
9
J.
18
18
18
18
18
18
18
18
18
18
G.
12
13
12
11
10
9
7
7
5
1
N.
0
1
1
1
2
1
0
0
0
0
25-19
23-38
39-43
13-16
38-27
P.
6
4
5
6
6
8
11
11
13
17
Bo
4
3
3
5
2
2
2
3
0
0
Bd
6
1
3
4
2
5
5
2
5
5
Bobigny - Nevers
Poule 4
Hendaye (d) - Tulle
Limoges - Lavaur
Lormont - Langon
Montauban - Périgueux (d)
Rodez - St-Jean-de-Luz (d)
Classement
1. Montauban
2. Langon
3. Rodez
4. Périgueux
5. St-Jean-de-Luz
6. Limoges
7. Tulle
8. Lormont
9. Lavaur
10. Hendaye
Pts
84
47
45
43
43
41
39
34
27
18
J.
18
18
18
18
18
18
18
18
18
18
G.
18
10
10
8
9
8
8
6
5
3
N.
0
1
0
2
1
1
2
2
0
1
P.
0
7
8
8
8
9
8
10
13
14
7-10
24-14
26-26
13-10
33-28
Blagnac - Valence-d'Agen
Hagetmau (d) - Castanet
Lourdes - Lannemezan (o)
Mauléon - Bagnères-de-Bigo. (d)
Tyrosse (o) - Oloron
Bo
12
2
1
1
1
1
0
0
2
0
Classement
1. Tyrosse
2. Oloron
3. Lannemezan
4. Castanet
5. Valence-d'Agen
6. Bagnères-de-Bigo.
7. Blagnac
8. Mauléon
9. Hagetmau
10. Lourdes
Bd
0
3
4
6
4
6
3
6
5
4
21 - 53
À BOBIGNY - Dimanche 15 heures - Nevers bat Bobigny 53-21
(24-7) - Arbitre : M. Cartault (Périgord-Agenais).
4. Esclauze ; 3. Colati (Lakepa 52e), 2. Bonet (Colombat 52e), 1. Vaudaine
(Neel 52e).
Nevers : 9E San martin (5e), Maya (11e, 51e), Diatallevi (21e), Praud
(35e) Salavea (42e, 45e) Bonavlot (67e) James (59e) ; 4T (21e, 35e,
45e, 59e) James. Carton jaune : Neel (63e).
Bobigny : 3E Wavrin (40e, 55e, 80e) ; 3T (40e, 55e, 80e) Daguin.
Carton blanc : Tixier (33e). Carton jaune : Hermouet (63e).
LES MEILLEURS À Nevers, Duvallet, Praud ; à Bobigny, Smidt, Belloc,
Cambreling.
BOBIGNY15. Daguin ; 14. Maurice (21. Barbarit 74e), 13. Dicka,
12. Doret, 11. Tixier ; 10. Pichot (22. Moumini 45e) ; 9. Bouhraoua
(20. Rubio 45e) ; 7. Auvergnas (cap.), 8. Wavrin, 6. Delage (Cambreling
73e) ; 5. Sako (18. Hermouet 48e), 4. Smidt ; 3. Ferrer (23. Boussetta
57e), 2. Lalanne (16. Belloc 69e), 1. Dufresnois (17.Bouhris 48e).
NEVERS 15. Duvallet ; 14. Maya, 13. San martin, 12. Bosch (Galopin
60e), 11. Bonvalot ; 10. James (Smales 60e) ; 9.Viazzo (Lanne Petit
68e) ; 7. Salavea, 8. Diotallevi (cap.), 6. Vitale ; 5. Praud (Sigoire 65e),
● Contrairement au match aller, l’entraîneur nivernais n’a pas eu besoin de demander à ses joueurs de relever les mêlées pour sauver la
patrie en danger. Bobigny, assuré du maintien, a pu aligner une équipe
somme toute compétitive pour rivaliser face à l’un des prétendants à
la possible montée en pro D2. Seulement, il faudra montrer un autre
visage pour obtenir le fameux ticket gagnant. Les Balbyniens ont montré qu’ils avaient du cœur et n’ont jamais baissés les bras en inscrivant
trois beaux essais. Une nouvelle saison se prépare et les supporters
seront de nouveau prêts à encourager leurs couleurs au vu du nombreux
public présent à Wallon ce jour. À venir la demi-finale Top 10 des
balbyniennes la semaine prochaine contre Lille. Alain SAUDIN ■
Dijon - Cognac
À LONGVIC - Dimanche 15 heures - Dijon bat Cognac 38-14
(26-7).
Arbitre : M. Courbier (Pays catalan).
Dijon : 6E Faivre (4e), Paterson (11e), Gauvain (34e), Trapet
(40e), Robanakadavu (49e), J. Jeuvrey (80e+1) ; 4T Aït-Issad
(4e, 34e, 40e, 80e+1). Carton jaune : Aït-Issad (70e).
Cognac : 2E Cosson (28e), Tardy (62e) ; 2T Crémoux.
DIJON 15. J. Jeuvrey ; 14. Mettey (20. Cabus 58e), 13. Trapet,
12. Paterson (21. Cortès 26e), 11. Gauvain (22. Fotofili 50e) ; 10. AïtIssad, 9. Rebelo ; 7. Tonga (19. Amiot 50e-64e, 16. Edwards 64e),
8. Robanakadavu, 6. Faivre (18. A. Jeuvrey 58e) ; 5. Chapelle (17. Suster
50e), 4. Flanquart ; 3. Jacouton (23. Jacouton 50e), 2. Kohler,
1. Dorotte.
COGNAC 15. Cremoux ; 14. Chiarabini (20. Mousseau 40e),
38 - 14
13. Aguilera, 12. Graulout, 11. Dupuy ; 10. Vergnaud (21. Gatuingt
40e), 9. Tardy (cap.) ; 7. Couvret (16. Michaud 50e), 8. Baudin,
6. Valour (19. Fauché 50e) ; 5. Cosson, 4. Beguier (18. Alexa 73e) ;
3. Millet (23. Negrotto 38e), 2. Richard, 1. Javelot (17. Martin 60e).
LES MEILELURS À Dijon, Robanakadavu, Trapet, Faivre ; à Cocgnac,
Tardy, Cosson.
● Les Stadistes ont terminé comme ils se l’étaient promis. C’est à
dire la tête haute et par un succès, le troisième de la saison obtenu face à une bien pauvre formation de Cognac. Grâce à un jeu
complet, parfois brouillon, les Dijonnais ont décroché leur premier
bonus offensif de l’exercice (six essais contre deux pour Cognac). Une
maigre consolation puisqu’ils terminent dixièmes et joueront en
Fédérale 2 la saison prochaine. Laurent Bonventre, le nouvel entraîneur dijonnais sait le défi qui l’attend. Jérôme ROBLOT ■
Massy - Lille
À MASSY - Dimanche 15 heures - Massy bat Lille 28-23 (3-6).
Arbitre : M. Lavé (Armagnac-Bigorre).
Massy : 3E Tidjini (61e), pénalité (70e), Rodrigues (79e) ; 2T
Girard (61e, 70e) ; 3P Navarro (3e), Girard (45e, 56e). Cartons
blancs : Dadunashvili (30e), Kuparadze (51e).
Lille : 2E Potelle (74e), Dilhan (85e) ; 2T Dilhan (74e, 85e) ; 3P
Bourgeois (2e, 40e, 44e). Carton jaune : Rogers (15e). Carton
blanc : Rogers (51e).
MASSY 15. Girard ; 14. Mendes (22. Rodrigues 71e), 13. Tidjini
(20. O’Brien 65e), 12. Ratinaud, 11. Vakaloa ; 10. Navarro (21. Prier
43e) ; 9. Coudol (cap.) ; 7. Gomez (17. Sagario 30e-42e ; Ashvetia
51e-61e), 8. Desassis (19. Dibel 65e), 6. Sutiashvili ; 5. Molitika
(18. Aranguren 51e), 4. Purdy ; 3. Kuparadze 2. Tadjer (16. Wende
62e), 1. Dadunashvili (17. Sagario 62e).
28 - 23
LILLE 15. Romain ; 14. Kande, 13. Romain, 12. Turinui, 11. Klur ; 10. Bourgeois
(22. Dilhan 51e) ; 9. Faltrept (21. Hackett 51e ; 20. Burghgraeve 65e) ;
7. Beaumont (17. Potelle 17e-25e, 51e-61e), 8.Leblon (cap.), 6. Peacock
(19. Justumus 62e) ; 5. Lefebvre (18. Pierre 55e), 4. August ; 3. Sadon
(23. Whitehall 49e), 2. Dienst (16. Noe 62e), 1. Rogers (17. Potelle 61e79e).
LES MEILLEURS À Massy, Ashvetia, Purdy, Dessassis, Tidjini, Vakaloa ;
à Lille, Klur, Leblon, August, Sadon, Rogers.
● Quatre pénalités successives accordées aux Lillois en mêlées à cinq
mètres de la ligne de Massy (30e), sans que l’arbitre Lavé ne leur offre un
essai de pénalité : la situation a illustré ses difficultés à trouver une solution aux mêlées écroulées, une multitude durant toute la rencontre,
sans favoriser complètement une équipe. Le résultat : trois cartons blancs
sur cette phase de jeu, dont la double exclusion de la 51e. Lille a arraché
le bonus défensif à la fin sur un coup de rein. Guillaume CYPRIEN ■
Saint-Nazaire - Montluçon
À SAINT-NAZAIRE - Dimanche 15 heures - Saint-Nazaire bat
Montluçon 24-16 (16-3) - Arbitre : M. Puharre (Béarn).
Saint-Nazaire : 2E Bideau (37e), Penaud (78e) ; 1T (37e), 4P
(2e, 21e, 40e+2, 50e) Dorbeaux.
Montluçon : 1E Williams (75e) ; 1T Pujol (75e) ; 3P Roussillon
(10e), Pujol (48e, 57e).
SAINT-NAZAIRE 15. Naves ; 14. Bidau (22. Fornier 69e), 13. Omondi,
12. Coisy, 11. Decottigniès ; 10. Dorbeaux (20. Penaud 70e), 9. Debrach
(21. Aïcardi 69e) ; 7. Veuillet, 8. Macoveï, 6. Brazier (17. Imhoff 51e) ;
5. Gujaradze, 4. Gauché ; 3. Ney, 2. Sanchès-Perreira (16. Riolino
75e), 1. Drogon (18. Fichot 51e).
MONTLUÇON 15. Pszonack ; 14. Giguni, 13. Willams, 12. Perrin,
11. Cazot ; 10. Wothington (21. Serio 44e), 9. Roussillon (20. Pujol mt) ;
7. Arthus (19. Gacteau 6e), 8. Geldenhuys, 6. Vachelard (cap.) ;
5. Lombard, 4. Michaux ; 3. Gelantia, 2. Ra mon, 1. Souïd
Saint-Jean-d’Angely - Vannes
À SAINT-JEAN-D’ANGÉLY - Dimanche 15 heures - Saint-Jeand’Angély bat Vannes 37-16 (13-16) - Arbitre : M. Frayssinet (Côte
d’Argent).
Saint-Jean-d’Angély : 4E Botica (21e), Vainikolo (60e), Gateau
(65e), Bolavucu (72e) ; 4T Lazar (21e), Botica (60e, 65e, 72e) ; 3P Lazar
(17e, 30e), Botica (61e). Cartons blancs : Vaînikolo (15e), N’Diaye
(38e).
Vannes : 2E Delangle (27e), Loubéry (38e) ; 2P Ford (14e, 38e).
Carton blanc : Pitaut (64e).
SAINT-JEAN-D’ANGÉLY 15. Botica ; 14. Bolavucu, 13. Vainikolo,
12. Fournials, 11. Bruyer ; 10. Lazar, 9. Thuillier ; 8. Vacheret (cap.), 7.
Preira N’Diaye, 6. Sakvarelidze ; 5. Giucal, 4. Gateau ; 3. Vasiliu, 2. Alligier,
1. N’diaye. Sont entrés en jeu : 16. Bergamo, 17. Arif, 18. Chenin,
24 - 16
(16. Spiécilsky 51e).
LES MEILLEURS À Saint-Nazaire, Fichot, Drogon, Bidau, Omondi,
Fornier ; à Montluçon, Williams, Worthington, Roussillon, Pujol.
● Entre deux équipes qui n’avaient plus rien à perdre ni a gagner
seul le jeu pouvait être sauvé. Et cela a été le cas avec deux formations qui se sont fait plaisir et en ont donné aux quelques 2 000 spectateurs du Stade Nazairien du Pré Hembert. D’un côté comme de l’autre on s’est évertué à faire fleurir les attaques. Sans trop d’efficacité
mais les intentions étaient là. Du bon travail. Dans cette rencontre marquée du sceau de l’inconstance, les Nazairriens ont su se montrer
un tantinet plus efficaces en inscrivant deux essais (37e minute et
78e) contre un à la 75e minute pour leurs adversaires. Pas de quoi pavoiser mais assez pour marquer leur domination sur cette rencontre,
où on vous l’a dit tout le monde a pris du plaisir. C’était bien là l’essentiel pour ce dernier rendez-vous de la saison. Gilles DAVID ■
37 - 16
19. Baumgartner, 20. Pagenaud, 21. Bado, 22. Fourcade, 23. Murre.
VANNES 15. Malzieu ; 14. Duplenne, 13. Charmont, 12. Burgaud,
11. Cocetta ; 10. Ford, 9. Diesmunch ; 8. Delangle, 7. Cochereau, 6. Bourdrel ;
5. Parker, 4. Leroy ; 3. Pacheco, 2. Loubéry, 1. Garcia. Sont entrés en jeu :
16. Clostermans, 17. Phelipponeau, 18. Turuden, 19. Pitaut, 20. Mistura,
21. Le Barillier, 22. Callaghan, 23. Grobler.
Pts
61
56
53
52
52
42
38
27
22
19
J.
18
18
18
18
18
18
18
18
18
18
G.
12
12
11
11
11
8
7
6
5
4
15-29
16-22
9-31
13-10
32-0
N.
2
2
1
0
0
0
1
0
0
0
P.
4
4
6
7
7
10
10
12
13
14
Bo
6
2
2
3
3
2
3
0
0
0
Bd
3
2
5
5
5
8
5
3
2
3
POULE 1
Bobigny (d) - Nevers
17-19
Dijon - Cognac
17-17
Massy - Lille (o)
6-33
Saint-Nazaire - Montluçon
22-13
StJean-d'Angély - Vannes (o)
0-43
Classement - 1. Lille, 79 pts, 18 m; 2. Massy, 71
pts, 18 m; 3. Nevers, 68 pts, 18 m; 4. Vannes, 54
pts, 18 m; 5. Cognac, 51 pts, 18 m; 6. Dijon, 30
pts, 18 m; 7. Bobigny, 25 pts, 18 m; 8. SaintNazaire, 25 pts, 18 m; 9. Montluçon, 24 pts, 18
m; 10. StJean-d'Angély, 6 pts, 18 m.
POULE 2
Aix-en-Provence (d) - Romans/Isère
23-26
Annecy - La Seyne (o)
9-26
Chambéry (d) - Mâcon
7-13
La Voulte-Valence (o) - Aubenas-Vals 34-10
Vienne - Chalon/Saône
17-3
Classement - 1. La Seyne, 63 pts, 18 m; 2.
Romans/Isère, 63 pts, 18 m; 3. Mâcon, 61 pts, 18
m; 4. Aix-en-Provence, 56 pts, 18 m; 5. Chambéry,
45 pts, 18 m; 6. La Voulte-Valence, 40 pts, 18 m;
7. Aubenas-Vals, 27 pts, 18 m; 8. Annecy, 18 pts,
18 m; 9. Vienne, 16 pts, 17 m; 10. Chalon/Saône,
15 pts, 17 m.
Aix-en-Provence - Romans-sur-Isère
À AIX-EN-PROVENCE - Dimanche 15 heures - Aix-en-Provence
bat Romans-sur-Isère 25-19 (15-12) - Arbitre : M. Giacomini (Ilede-France).
Aix-en-Provence : 1E de Bruzulier (71e) ; 1T, 6P (9e, 11e, 17e, 23e,
40e+1, 80e) Levy. Carton blanc : Bruzulier (57e).
Romans : 3E Terchi (3e), Janisson (20e), Baffou (60e) ; 2T Janisson
(20e), Vernissat (60e). Carton blanc : Bezert (29e).
AIX-EN-PROVENCE 15. Levy ; 14. Labarthe, 13. Uys, 12. Jacquet
(21. Noutary 37e), 11. Vakacegu ; 10. Latapie (22. Kotze 70e), 9. Cecot
(20. Bruzulier 40e) ; 7. Beun (19. Longépée 47e), 8. Driollet (cap.), 6. Barriol ;
5. Mynhardt, 4. Recuerda (18. Carrier 75e) ; 3. Cossia (23. Albertse 62e),
2. Jean (16. Colliat 47e), 1. Louis (17. Turini 40e).
ROMANS-SUR-ISÈRE 15. Dupont ; 14. Terchi, 13. Quinnez, 12. Lotito
(21. Guilhot 73e), 11. Daunivucu ; 10. Janisson (22. Vernissat 54e),
9. Servien (20 Besson 51e) : 7. Goumat (19. Colle 51e), 8. Loutongo
Annecy - La Seyne-sur-Mer
À ANNECY - Dimanche 15 heures - La Seyne-sur-Mer bat
Annecy 38-23 (17-17) - Arbitre : M. Mallet (Drôme-Ardèche).
La Seyne-sur-Mer : 5E Santolini (6e), Mouchel (27e), Horb
(55e), Falconetti (72e), Chambon (80e) ; 5T, 1P (15e) Chambon.
Carton blanc : Kervadec (47e). Carton rouge : Drilhon (52e).
Annecy : 2E Geantet (24e), Klouchi (36e) ; 2T, 3P (10e, 47e,
58e). Carton rouge : Klouchi (52e).
ANNECY 15. Klouchi ; 14. Geantet (22. A. Vigne 57e), 13. Charvat
(21. Montiel 63e), 12. Seryes, 11. Marin ; 10. Giovannini, 9. Ninet
(20. Perot 73e) ; 7. Kordzielewski, 8. L’Hospital, 6. Ruiz (19. Lebas
57e) ; 5. Naufahu (18. Purdie 66e), 4. De Bruin (cap.) ; 3. Batigne
(16. Botha 57e), 2. Avettand (16. Kutarashvili 57e), 1. Lebert (17. VigneDonati 57e).
LA SEYNE-SUR-MER 15. Falconetti ; 14. Mouchel (20. Lacroix
65e), 13. Viard, 12. Santolini (21. Drilhon 44e), 11. Horb ; 10. Chambon,
Chambéry - Mâcon
À CHAMBÉRY - Dimanche 15 heures - Mâcon bat Chambéry
43-39 (17-29) - Arbitre : M. Carrillo (Ile-de-France).
Mâcon : 6E Achabar (24e, 67e), Baleinadogo (34e), Brunel (44e),
Vaioletti (56e), Aguilar (77e) ; 5T (24e, 34e, 44e, 67e, 77e), 1P (14e)
Fourie. Carton blanc : Campeggia (18e). Carton jaune : Kopaliani
(75e).
Chambéry : 5E Pongi (3e, 41e), Vicente (7e), Perez-Galeone (20e,
65e) ; 4T (3e, 7e, 20e, 65e), 2P (15e, 52e) Decarre. Cartons blancs :
Koroilogavatu (21e), Rey-Gorrez (76e). Carton jaune : Lafuye (75e).
CHAMBÉRY 15. Decarre ; 14. Pongi, 13. Hernandez, 12. Michelluzzi
(20. Gandy 65e), 11. Simon-Cote (22 . Ider 65e) ; 10. D’Andréa, 9. Colliat
(21. Arthus 44e) ; 7. Rey-Gorrez (20. Blanc-Mappaz 53e), 8. Perez-Galeone,
6. Vicente (cap.) ; 5. Gonzalez (18. Souvent 38e), 4. Koroilogavatu (7. ReyGorrez 65e) ; 3. Crozat (23. Perrier 37e), 2. Garcia (17. Kutil 44e), 1. Kartvelishvili
(16. Lafuye 58e).
La Voulte-Valence - Aubenas-Vals
À LA VOULTE-SUR-RHÔNE - Dimanche 15 heures - AubenasVals bat La Voulte-Valence 16-13 (13-0).
Arbitre : M, Béraud (Lyonnais)
Aubenas-Vals : 1E de pénalité (70e) ; 1T Bourlon ; 3P Mantovani
(49e, 58e, 63e).
La Voulte-Valence : 1E Labbi (6e) ; 1T, 2P (10e, 24e) Vilaret.
Cartons jaunes : Brielle (58e), Manta (77e).
LA VOULTE-VALENCE 15. J.-M. Alcalde ; 14. Bard, 13. Tamghart,
12. Labbi (21. Laronze 72e), 11. Zagar ; 10. Vilaret (20. Sylvestre
59e), 9. B. Alcalde (cap.) ; 7. Verschelden, 8 Ameur, 6. Manta (19. Valdant
50e) ; 5. Mather (18. Charlier mt), 4. Passaportis (17. Brielle 50e) ;
3. Olivier, 2. Pirau (16. Gonzalez 35e), 1. Balan (23. Mather 30e).
AUBENAS-VALS 15. Andreu ; 14. Rolland, 13. Atamma-Monnet,
12. Mantovani (22. Bourlon 74e), 11. Wemama-Tao ; 10. Irazoqui,
9. Helmer ; 7. Vuagnat, 8. Marut, 6. Pleindoux ; 5. Ceyte (18. Plataret
Vienne - Chalon-sur-Saône
À VIENNE - Dimanche 15 heures - Vienne bat Chalon-sur-Saône
38-27 (13-10). Arbitre : M. Vanamandel (Alsace).
LES MEILLEURS À Saint-Jean-d’Angély, N’Diaye, Gateau, Vacheret,
Fourcade, Vaïnikolo, Fournials, Bolavucu ; à Vannes, Malzieu, Burgaud, Parker.
Vienne : 4E Chaix (2e), Dorey (50e), C.-A. Massot (60e), Bard (69e) ;
3T Kvirikashvili (2e, 50e, 60e) ; 4P Kvirikashvili (14e, 40e+1, 47e,
54e). Carton blanc : Greff (36e). Carton jaune : Kaino (42e).
Chalon-sur-Saône : 4E de pénalité (38e) Paquelet (44e, 65e)
Battilana (80e+2) ; 2T Paquelet (38e) Cabadaïs (65e) ; 1P Paquelet
(6e). Carton blanc : Maka (14e). Carton jaune : Sovatubua (21e).
● Les Angériens ont fait honneur à leur maillot face à des Vannetais
branchés sur courant alternatif. Réalistes et pragmatiques lors du premier acte, les Bretons ont sombré corps et âmes lors des 40 dernières
minutes encaissant un terrible 24 à 0. Du côté de Saint-Jean-d’Angély,
cette victoire laisse beaucoup d’amertume. Philippe BREGOWY ■
VIENNE 15. Boissière ; 14. Chaix (cap.), 13. Bard, 12. Sabot (21. Suniula
63e), 11. Dorey (22. N’Gog 63e) ; 10. Kvirikashvili, 9. Aubeneau (20. Campeggia
63e) ; 7. Ca. Massot, 8. Kaino, 6. Herbeth (19. Burat 56e) ; 5. D’Alfonso
(18. Allard 53e), 4. C. Massot (18. Allard 47e-53e) ; 3. Greff (17. Mololo
53e), 2. Gibierge (16. Meyrieux 53e), 1. Argoud (23. Vaipulu 60e).
POULE 3
Hendaye - Tulle
24-14
Limoges - Lavaur
37-15
Lormont (o) - Langon
34-18
Montauban - Périgueux (d)
28-21
Rodez - St-Jean-de-Luz (o)
13-36
Classement - 1. St-Jean-de-Luz, 74 pts, 18 m; 2.
Périgueux, 65 pts, 18 m; 3. Montauban, 63 pts,
18 m; 4. Lormont, 55 pts, 18 m; 5. Langon, 39 pts,
18 m; 6. Tulle, 38 pts, 18 m; 7. Limoges, 28 pts,
18 m; 8. Lavaur, 26 pts, 18 m; 9. Hendaye, 24 pts,
18 m; 10. Rodez, 10 pts, 18 m.
POULE 4
Blagnac (o) - Valence-d'Agen
44-23
Hagetmau (d) - Castanet
13-20
Lourdes - Lannemezan (o)
3-24
Mauléon (d) - Bagnères-de-Bigo.
23-29
Tyrosse (o) - Oloron
39-11
Classement - 1. Bagnères-de-Bigo., 67 pts, 18
m; 2. Lannemezan, 65 pts, 18 m; 3. Tyrosse, 59
pts, 18 m; 4. Blagnac, 57 pts, 18 m; 5. Castanet,
53 pts, 18 m; 6. Hagetmau, 37 pts, 18 m; 7.
Oloron, 32 pts, 18 m; 8. Mauléon, 17 pts, 18 m; 9.
Lourdes, 16 pts, 18 m; 10. Valence-d'Agen, 15
pts, 18 m.
25 - 19
(18. Munteanu 28e), 6. Bezert (cap.) ; 5. Talasinga, 4. Koita ; 3. Lea Aetoa,
2. Testa (16. Pages 57e), 1. Scapaticci.
LES MEILLEURS À Aix-en-Provence, Driollet, Bruzulier, Lev ; à Romanssur-Isère, Talasinga, Janisson, Terchi.
● Les Aixois sont passés par tous les états d’âmes possibles pour cette
ultime journée de la phase régulière ! Premiers à un moment du match
puis tout proche d’être éliminés à un autre moment ! Il faut dire que les
joueurs d’Arnaud Vercruysse ont vendu chèrement leur peau en inscrivant
trois essais dans le match et ont bien failli créer la sensation ! Mais le
métier aixois a fait la différence en fin de match. Un essai de Bruzulier
a remis le Parc sur de bons rails alors que les Drômois semblaient fatigués à l’entame des dix dernières minutes. On aura aussi apprécié la
botte de Lucas Levy précieux. Avec cette victoire, les Aixois terminent à
la troisième place et rencontreront Oloron-Sainte-Marie en huitièmes. Mais,
il leur faudra proposer un jeu plus complet et solide. Denis GHIGO ■
23 - 38
9. Delmonte ; 7. Sourice, 8. Capdeillayre (cap.), 6. Ormea (19. Bidard
65e) ; 5. Doukbi (18. Archimbeau 65e), 4. Senac ; 3. Ramel (23. Kervadec
44e), 2. Carrat (16. Traversa 57e), 1. Escriba (17. Bodere 44e).
LES MEILLEURS À La Seyne-sur-Mer, Falconetti, Chambon, Senac ;
à Annecy, Kordzielewsli, Klouchi, Geantet.
● Rien n’était encore joué à la mi-temps atteinte sur un score de
parité. Annecy ayant répondu coup sur coup à deux essais des visiteurs et il s’en fallait d’un poteau renvoyant un drop lointain de
Giovannini pour que les locaux ne tournent en tête. Ils prenaient
l’avantage à la 47e minute et le public commençait à croire à la victoire. Un essai accordé semblant entaché d’un gros en-avant allait
donner un coup de pouce aux visiteurs, la défense glissée des locaux
ne les empéchant pas d’enfoncer le clou dans les dernières minutes. Michel DUSSOLLIET ■
39 - 43
MÂCON 15. Fourie ; 14. Minelli, 13. Mathuriau, 12. Baleinadogo, 11.
Brunel ; 10. Achabar, 9. Campeggia (cap.) ; 7. Aguilar, 8. Vaioletti (19. Ducote
49e), 6. Pommerel ; 5. Charlon, 4. Birembaut (17. Verri 53e) ; 3. Kopaliani
(16. Tchougong 49e), 2. Blanchard, 1. Popescu (23. Toke 49e).
LES MEILLEURS À Mâcon, Aguilar, Campeggia et Brunel ; à Chambéry,
Gonzalez, Vicente, Perez-Galeone, Pongi.
● Les Chambériens ont subi un arbitrage à sens unique lors de la
deuxième période qui les a fait céder à trois minutes de la fin de la
rencontre. Un carton blanc sévère, alors que les hors-jeu visiteurs
n’étaient pas sifflés, permettait aux avants mâconnais de passer en
tête et de remporter une victoire à laquelle ils n’avaient jamais renoncé. Les Chambériens peuvent se sentir frustrés, ils avaient mis
tant d’ardeur à construire de beaux mouvements. Même si la défaite est amère, cette saison en Fédérale 1 est très positive. Paul
RAGINEL ■
13 - 16
66e), 4. Taverna (cap.) ; 3. Holtzinger (23. Mérabet 48e), 2. Suarez
(17. Dorey 58e), 1. Guarese (16. Medjahdi 71e).
LES MEILLEURS À Aubenas-Vals, Helmer, Marut, Atamma-Monnet,
Ceyte ; à La Voulte-Valence, B. Alcalde, Labbi, Vilaret, Passaportis.
● Le métier a prévalu chez les Ardéchois du sud dans un final un
peu tendu mais la logique a été respectée. Pourtant, le ROC a débuté par une finesse de coup de pied de l’ouvreur Alcalde pour le centre Labbi, à droite des perches, en sortie d’une pénaltouche. En
s’enhardissant, les Rocqueurs mettent leurs opposants à la faute et
cumulent les points au bon moment. Après les citrons, AubenasVals met en marche la puissance de son pack qui relève son vis-àvis pour récolter le fruit de ses différentes poussées avec l’essai
de pénalité. Les Jaune et Bleu camperont chez les Noirs jusqu’à la
dernière minute. Jean-Manuel SIERRA ■
38 - 27
CHALON-SUR-SAÔNE 15. Paquelet ; 14. Lebeault, 13. Renaud (22. Marot
68e), 12. Takai, 11. Grimaud (21. Vialay 68e) ; 10. Catinot (20. Cabadaïs 58e),
9. Lopez-Herrero ; 7. Bayle (19. J. Martin 41e), 8. Maka, 6. Bray ; 5. G. Martin,
4. Genevois ; 3. Wey (17. Battilana 55e), 2. Susigan (16. Juillet 55e),
1. Sovatabua (23. Alves 65e).
LES MEILLEURS À Vienne, Argoud, Aubeneau, Ca. Massot, Kvirikashvili ;
à Chalon-sur-Saône, Susigan, Paquelet, Maka.
● Les locaux démarraient en fanfare, signant un essai en première
main par Chaix. Comme Kvirikashvili était dans un bon jour, Vienne
tournait en tête à la pause face à des visiteurs puissants au niveau
des avants. Paquelet concrétisait après la pause avant que Dorey ne sprinte
sur 80 mètres pour un essai en contre. Les locaux s’imposent de belle
manière face à des visiteurs joueurs. Bernard DELAMPLE ■
Ovalie Fédérale 1 - Dernière journée 21
LUNDI 7 AVRIL 2014 - MIDI OLYMPIQUE
PÉRIGUEUX ET CASTANET REVIENNENT DU BOUT DU MONDE
8e de finale
Quarts
20 et 27 avril
4 et 11 mai
Périgueux
Massy
00 (0) 00 (0)
00 (0) 00 (0)
Aix-en-Provence
Oloron
00 (0)
00 (0)
00 (0)
00 (0)
Demies
18 et 25 mai
7 juin
00 (0)
00 (0)
00 (0)
00 (0)
La Seyne
Tyrosse
00 (0)
00 (0)
00 (0)
00 (0)
Quarts
18 et 25 mai
8e de finale
4 et 11 mai
Ces oppositions sont données sous réserves de modifications
Vainqueur
Vainqueur
00 (0)
00 (0)
00 (0)
00 (0)
Vainqueur
Vainqueur
00 (0)
00 (0)
00 (0)
00 (0)
Vainqueur
Vainqueur
00 (0)
00 (0)
Vainqueur
Vainqueur
Rodez
Nevers
Demies
Finale
00 (0)
00 (0)
00 (0)
00 (0)
Vainqueur
Vainqueur
00 (0)
00 (0)
00 (0)
00 (0)
00
00
Hendaye - Tulle
ment menés au score, sont parvenus à inverser la tendance et à coiffer sur le poteau des Valenciens privés de justesse du bonus offensif.
N’oublions pas non plus les relégables, à savoir, dans l’ordre décroissant, Lavaur, Saint-Jean d’Angély, Vienne et Hagetmau, Dijon, Lourdes,
7 - 10
À HENDAYE - Dimanche 15 heures - Tulle bat Hendaye 10-7
(3-0). Arbitre : M. Gleyze (Armagnac-Bigorre).
(19. Delmas 65e) ; 3. Hiriart (23. S. Ibarburu 41e), 2. Taillebres
(16. Courrade 41e), 1. Legras.
Tulle : 1E Rebotton (71e) ; 1T, 1P (16e) Florea.
Hendaye : 1E Legras (61e) ; 1T Legall (62e).
LES MEILLEURS À Tulle, Geraudie, Florea, Van Rensburg, Domingo;
Rebotton ; à Hendaye, Legras, Labarthe, Couriol, Gavillon, Discazeaux.
TULLE 15. Geraudie (22. Vialle 64e) ; 14. Rebotton, 13. Noilhac,
12. Papon, 11. Lagnoux ; 10. Florea, 9. Lescure (20. Farfart 58e) ;
7. Payrat, 8. Van Resburg, 6. Le Calvez (19. Valery 56e) ; 5. Domingo,
4. Lafont (18. Demoulin 44e) ; 3. Moala, 2. Pouget (16. Lo Zupone 55e),
1. Rosolini (17. Harbut 41e).
● Cette dernière journée aura permis au Stade hendayais de rendre hommage à deux anciens joueurs quittant les terrains ce jour :
Cyril Couriol et Alexis Gavillon. Cette rencontre, sans enjeu, entachée de nombreuses fautes de main et de précision, n’entousiasma
pas vraiment le public. Les joueurs corréziens montrèrent une envie
plus forte de remporter la victoire face à des Basques qui oublièrent
en route les fondamentaux, sentant sans doute la fin de saison. Ce
fut bien dommage car il y avait largement la place pour une dernière victoire afin de quitter la Fédérale 2 la tête haute. Robert
ZAPIRAIN ■
HENDAYE 15. Bainçonnau ; 14. Discazeaux, 13. Gaillardet, 12. Gavillon
(22. l. Mondela 44e), 11. Sallaber (21. Danjou 63e) ; 10. A. Mondela,
9. Laurent (20. Le Gall 44e) ; 7. Labarthe, 8. Zubizarreta, 6. Lagenebre
(17. F. Ibarburu 50e) ; 5. Couriol (18. Dejean 45e), 4. Puelotto
Limoges - Lavaur
À LIMOGES - Dimanche 15 heures - Limoges bat Lavaur 24-14
(17-7). Arbitre : M. Dufort (Côte basque-Landes).
Limoges : 3E Atayi (23e), Rifleu (40e+2, 54e) ; 3T, 1P (8e) Douvesy.
Carton blanc : Tavalea (36e).
Lavaur : 2E Harambillet (30e), de pénalité (46e) ; 2T Jalabert.
Carton blanc : Dachary (56e).
LIMOGES 15. Atayi (22. Caussimont mt) ; 14. Razet, 13. Gervais
(21. Dubois 66), 12. Rifleu, 11. Naitagotago ; 10. Douvesy (20. Durcan
66e), 9. Leite ; 7. Cros, 8. Tavalea, 6. Brachet (19. Chaouch 58e) ;
5. Aisake, 4. Samba (cap.) (18. Peytavit 65e) ; 3. Martins (23. C. BrahmiNoël 75e), 2. Vermaas (16. Viozelange 53e), 1. Rai (17. Joffre mt-58e).
LAVAUR 15. Dalla Riva (21. Diez 60e) ; 14. Bouquet, 13. Omez
(22. Atche 58), 12. Conduche (20. Poux 63e), 11. Harambillet ;
Lormont - Langon
24 - 14
10. Jalabert, 9. Bensalla ; 7. Péguillan, 8. Marsoni (18. Rey 47e),
6. Galinier (19. Salinier 69e), 5. Gauthier, 4. Dachary ; 3. Faurois
(23. Bertrand 47e), 2. Bortolozzo (16. Galy 47e), 1. Segur (17. Giraudeau
47e).
LES MEILLEURS À Limoges, Martins, Samba, Aisake, Tavalea, Gervais,
Rifleu, Razet ; à Lavaur, Gauthier, Marsoni, Bensalla, Conduche.
● Limoges, à qui il restait un infime espoir de qualification, a dû se
contenter du minimum face à une accrocheuse équipe vauréenne.
Alternant le bon et le moins bon, comme ce fut souvent le cas cette
saison, les Limougeauds, supérieurs en termes de puissance et de
vitesse, n’ont pas été capables de donner plus d’ampleur à leur domination. Bien organisés, les Tarnais ne leur ont pas facilité la tâche dans une partie qui perdit en intensité au fil des minutes. JeanFrançois DARTHOUX ■
26 - 26
Montauban : 1E Larroque (42e) ; 1T Cazeaux (42e) ; 2P Dunlop
(53e, 63e).
Périgueux : 1E Escoffier (46e) ; 1T Richard (46e) ; 1P Richard
(48e). Carton jaune : Jimenez (40e+2).
MONTAUBAN 15. Tafernaberry ; 14. Cazeaux (20 Diarra 69e), 13. Mariner,
12. Tupuola, 11. Ruel-Gallay ; 10. Laplace (21. Dunlop 43e), 9. Larroque
(22. Byrnes 55e) ; 7. Domenech, 8. Boukanacha (Vaotoa 61e), 6. Delarue ;
5. Derrstroff (19 Teulier 49e), 4 Penalva (cap.) ; 3. Make (23. Philippart
49e), 2. Ladhuie, 1. Tekassala (17. Agnesi 49e).
PÉRIGUEUX 15. Jimenez ; 14. Lafitte, 13. Zibzibadze (21 R. Rongieras
64e), 12. Manteaux, 11. Escoffier ; 10. Tallet (22 Richard 12e), 9. Brouqui
(20 Lachaud 30e-40 e et 71e) ; 7. Bolenaivalu (19 Costanzo 54e),
8. H. Rongieras (cap.), 6. Donnars ; 5. Pace (18 Kenil 68e), 4. Derible ;
Rodez - Saint-Jean-de-Luz
À RODEZ - Dimanche 15 heures - Rodez bat Saint-Jean-de-Luz
33-28 (24-12). Arbitre : M. Courbin (Côte Argent).
Rodez : 3E Bajja (5e), Badiu (18e), Favre-Trosson (30e) ; 3T, 4P
(38e, 52e, 70e, 76e) Boscus. Carton jaune : Alazard (77e).
Saint-Jean-de-Luz : 3E Alliot (9e), Fabre (35e), Johet (83e) ; 2T
(35e, 83e), 3P (45e, 48e, 67e) Iturriria. Cartons jaunes : Juanicotena
(17e), Irissou (31e).
RODEZ 15. Boscus ; 14. Favre-Trosson, 13. De Barros (21. Criottier
53e), 12. Pallares, 11. Pratmarty ; 10. Baron, 9. Poujol (20. Molinié
45e) ; 7. Auréjac, 8. Fabre (19. Alazard 45e), 6. Martin, 5. Bajja,
4. Teriitahoia ; 3. Burtila (23. Donadze 57e), 2. Falières (17. Theron
57e), 1. Badiu (16.Chellat 64e).
SAINT-JEAN-DE-LUZ 15. Berot-Lite ; 14. Etcheverrigarry, 13. Liquet,
12. Marticorena, 11. David ; 10. Iturriria, 9. Alliot (20. Roige 50e) ;
00 (0)
00 (0)
Vannes
Montauban
00 (0)
00 (0)
00 (0)
00 (0)
00 (0)
00 (0)
Lannemezan
Aubenas
00 (0)
00 (0)
00 (0)
00 (0)
Hendaye et Annecy. Un vocable préférable à celui de « relégué » car
rien n’empêche d’envisager l’hypothèse d’un repêchage sur tapis vert
d’un tel au détriment de tel autre. Pour le reste, les affiches sont
somptueuses, avec notamment des retrouvailles au sommet entre
Périgourdins et Massicois. De même, un Vannes-Montauban et un
Tyrosse-La Seyne évoquent des souvenirs marquants. Match aller sur
le terrain du moins bien classé, et vice-versa. Et rendez-vous dans
quinze jours pour le premier acte. Philippe ALARY ■
Blagnac - Valence-d’Agen
À BLAGNAC - Dimanche 15 heures - Valence-d’Agen bat Blagnac
29-15 (16-12).
Arbitre : M. Megret (Bretagne).
Valence-d’Agen : 2E Edmond Samuel (10e), pénalité (62e) ; 2T,
1DG (23e), 4P (25e, 37e, 42e, 48e) Lacombe. Carton jaune :
Benamor (56e). Carton rouge : Nyatto (63e).
Blagnac : 5P Vernezoul (2e), Lauvernet (5e, 8e, 34e), Fuertès
(51e). Cartons jaunes : Nuetsa-Fotso (60e), Pradel (63e).
BLAGNAC 15. Lyet ; 14. Céolin, 13. Lassalle, 12. Sourrouille (cap.),
11. Laguerre ; 10. Lauvernet (21. Fuertès 36e), 9. Vernezoul (21. Arif
73e) ; 7.Cabot (3.Sales 68e), 8. Meurin, 6. Jouve (19.Lartigue 54e) ;
5. Revallier, 4. Mac Kenna (18. Pradel 61e), 3. Sales (23. Nuetsa-Fotso
mt), 2. Piffero (17. Sentous 54), 1. Bouras (16. Etchegaray 69e).
VALENCE-D’AGEN 15. Vernetti.14. Edmond-Samuel, 13. Folliot,
15 - 29
12. Ancelin (21. Tesquet 73e), 11. Lardy (22. Sarthou 27e), 10. Lacombe,
9. Dulay (20.Dupuy 65e) ; 7. Gorry, 8. Gorcioaia, 6. Thuery ; 5. Nyatto,
4. Deltour (cap.) (18. Salsé 76e) ; 3. Bousquet (23. Andoque 68e),
2. Gaston (17. Guignouard. 69e), 1. Benamor (16.Mensan, 69e).
LES MEILLEURS À Blagnac, Piffero, Sourrouille, Revallier ; à Valenced’Agen, Dulay, Benamor, Gorcioiai, Vernetti.
● La banlieue toulousaine est décidément maudite pour les
Valenciens. Un mois après leur court échec du côté de Castanet,
les protégés de Patrick Diniz et Jean-Philippe Arbia ont une nouvelle fois échoué d’un souffle en bord de Garonne. Avec Vernetti
pour succéder à Lacombe dans le rôle du malchanceux de service,
puisqu’il n’a manqué que quelques centimètres à l’arrière visiteur
pour inscrire l’essai synonyme de bonus offensif. Une action qui
symbolise l’héroïque résistance de Blagnacais bien décidés à ne
pas fausser le jeu. Philippe ALARY ■
Hagetmau - Castanet
16 - 22
À HAGETMAU - Dimanche à 15 heures - Castanet bat Hagetmau
22-16 (6-9).
Arbitre : M. Jaymes (Béarn).
8. Loubière, 6. D’Aram de Valada (cap.) ; 5. Bageag (18. Vergnaud 53e),
3. Belhaouri (17. Prime 53e), 2. Civone (16. Redon Sarrazy 73e),
1. Tarroque (23. Fort 73e).
Castanet : 1E Guiresse (55e) ; 1T (55e), 4P (14e, 28e, 61e, 65e), 1DG
(17e) Regy. Cartons blancs : Vaysse (26e), Regy (80e).
Hagetmau : 1E collectif (48e) ; 1T (48e), 3P (2e, 7e, 37e) Langlade.
Carton jaune : Beuste (65e).
LES MEILLEURS À Hagetmau, Destrade, Veeckman, Saint-Martin,
Beuste, Marchini ; à Castanet, Pautou, Brody, Pages, Regy, San Vicente.
HAGETMAU 15. Langlade (cap.) (22 Leroy 70e) ; 14. Danné,
13. Ducournau, 12. Dupouy (20. Aubert55e), 11. Duboscq ; 10. Marchini,
9. Beuste (21. Jorajuria 75e) ; 7. Saint-Martin, 8. Durand (18. Sarthou),
6. Suta (19. Gachechiladze), 5. Destrade, 4. Veeckman ; 3. Smith,
2. Lesburguères (16. Corrihons 46e), 1. Kafoa.
CASTANET 15. Villetorte ; 14. Vaysse, 13. San Vicente, 12. Guiresse,
(21. Sentenac 61e), 11. Martin ; 10. Regy, 9. Pages ; 7. Brody,
● Castanet a composté son billet pour la phase finale à l’issue d’une rencontre bien maîtrisée. Pour sa dernière rencontre de Fédérale 1, Hagetmau
n’a pas à rougir de son échec tant sa volonté et son engagement ont été
exemplaires. La première période fut un duel équilibré des buteurs qui ont
profité de l’indiscipline permanente. Après le repos, Hagetmau marquait
un essai à l’issue d’un pénaltouche remarquablement construit. Castanet
répliquait par ses lignes arrières qui réussissaient leur meilleure action
collective. Castanet imposait ensuite sa puissance physique pour meubler le tableau d’affichage. Mais Hagetmau dans un final héroïque a été
à deux doigts de renverser la tendance. Claude LAMORERE ■
Lourdes - Lannemezan
9 - 31
LES MEILLEURS A Lormont, Tonga, Guerrero, Porterie, Dinga, Beyries,
Deguin, Denolet, Herredia, à Langon, Garcia, Malterre, Lauseille,
Cabannes, Lavie, Lacaze, Raillard.
Lannemezan : 3E Tilhac (17e), Lin (61e, 70e) ; 2T (17e, 70e), 4P (3e,
13e, 40e, 51e) Dasque. Carton jaune : Mussard (40e+1).
Lourdes : 3P Pouey (7e, 26e), Ralulu (57e). Carton jaune : Pontalier
(19e).
LES MEILLEURS À Lannemezan, Dasque, Cieutat, Pujo, Lin ;
à Lourdes, Dumestre, Lopez, Chabat.
● Cette rencontre a tenu toutes ses promesses jusqu’au trille final. Les
Langonnais venaient sur les Hauts de Garonne pour assurer leur deuxième
place, les Lormontais souhaitaient offrir à leur public et aux deux coaches
Nivard et Peres qui arrêtent une victoire qui se voulait festive. Nous
avons eu droit à une course-poursuite entre ces deux formations ou chacune a mené tour à tour, cinq essais à la clef, trois pour Langon deux
pour Lormont le tout pour un finish haletant et un match nul mérité qui
arrange tout le monde. Pour les premiers, une deuxième place confortée,
pour les seconds, l’assurance du maintien. Georges BONHOURE ■
LOURDES 15. Pouey (11. Dumestre 30e) ; 14. Mussard, 13. D.Giordano
(21. Capblancq 63e), 12. C.Giordano, 11. Dumestre (22. Vergnes 30e) ;
10. Ralulu, 9. Lopez (20. Escaich 71e) ; 7. Lasserre (cap.), 8. Pays
(19. Lacabarrats mt), 6. Chabat ; 5. Dastugue, 4. Moreau (18. Igau
66e) ; 3. Da Costa (23. Greyling mt), 2. Irigoyen, 1. Miro (17. De la
Fuente 63e).
LANNEMEZAN 15. Dasque ; 14. Quintana, 13. Lacrampe, 12. Tilhac
(21. Laran 45e), 11. Cazenave ; 10. Hernandez (22. Héraut 64e), 9. Cieutat
(20. Laffitte 56e) ; 7. Père, 8. Lin (cap.), 6. Seite (19. Malaret 60e) ;
Lormont : 2E Guerrero (10e), Peters (82e) ; 2T, 4P (20e, 30e, 45e,
57e) Arthaud. Carton jaune : Dhahri (17e)
Langon : 3E de pénalité (18e), Pampouille (50e), Fouquet (66e) ;
1T (5e), 3P (44e, 50e, 66e) Lavie. Cartons jaunes : Monpouillan
(17e), Pampouille (26e).
À MONTAUBAN - Dimanche 15 heures - Montauban bat
Périgueux 13-10 (0-0). Arbitre : M. Chastrusse (Côte d’Argent).
00 (0)
00 (0)
5. Dasté, 4. Doumenjou (18. Lepine 69e) ; 3. Jambaqué (23. Oostuisem
31e), 2. Pujo (17. Ducasse 46e), 1. Pontalier (16. Gabarre 30e).
60e), 8. Dessis, 7. Lauseille, 6. Berthelemy (20. Moges 63e), 5. Martin
(17. Audignon 66e), 4. Malterre (18. Fouquet 64e), 23.Monpouillan
(1. Etchegarray 63e), 2. Garcia (16. Dospital 65e), 1. Badel.
Montauban - Périgueux
Castanet
Mâcon
À LOURDES - Dimanche 15 heures - Lannemezan bat Lourdes
31-9 (16-6). Arbitre : M. Castaignède (Côte d’Argent).
À LORMONT - Dimanche 15 heures - Lormont et Langon font
match nul 26-26 (13-13).
Arbitre : M. Praderie (Côte basque-Landes).
LORMONT 15. Lamarque, 14. Poggi, 13. Denolet, 12. Herredia,
11. Cassan (22. Duluc 60e), 10. Arthaud (21. Vulakoro 66e), 9. Deguin
(20. Delom 63e), 8. Beyries, 7. Forgues (cap) (18. Persico 65e), 6. Dinga
(19. Ley 60e), 5. Tonga, 4. Porterie (16. Peters 60e), 3. Dhahri (23. Hughes
66e), 2. Guerrero (63e), 1. Davies (17. Plagnot 65e).
LANGON 15. Raillard, 14. Pampouille, 13. Lacaze, 12.Bastelica
(22. Chiarrandini 66e), 11. Balangue, 10. Lavie, 9. Cabannes (21. Inda
00 (0)
00 (0)
Match aller sur le terrain du premier nommé
Match aller sur le terrain du premier nommé
● La belle grille que voilà ! Un tableau sur lequel Périgueux a réussi l’exploit de déposer ses couleurs en arrachant un bonus défensif miraculeux qui sonne le glas des Luziens battus à Rodez et devancés
au bénéfice des points-terrains. De même, les Castanéens, un mo-
00 (0)
00 (0)
00 (0)
00 (0)
Vainqueur
Vainqueur
Vainqueur
Vainqueur
00 (0)
00 (0)
20 et 27 avril
Lille
Langon
13 - 10
3. Gabelia (23. Mathieu 54e), 2. Brindel, 1. Guion (17. Sahli 47e).
LES MEILLEURS À Montauban, Tafernaberry, Ruel-Gallay, Delarue,
Ladhuie, Agnesi ; à Périgueux, Jimenez, Bolenaivalu, Donnars, Brindel.
● D’entrée de jeu, Montauban s’assure une domination territoriale constante. Mais la défense périgourdine est bien en place qui bloque les
velléités offensives des locaux. Périgueux jouait sa survie sur 80 minutes. D’où une rencontre équilibrée qui se termine à la pause sur un
score vierge. Dès la reprise, les Montalbanais font la différence avec
un essai collectif pointé par Larroque, Mariner ayant franchi le rideau
défensif périgourdin. Périgueux réagit avec un essai d’Escoffier démarqué à l’aile. Deux pénalités de Dunlop et une de Richard permettent à Montauban de prendre un léger avantage. Le suspense durera
jusqu’à l’ultime seconde, Périgueux réalisant son objectif de qualification et Montauban réussissant un formidable exploit avec dix-huit victoires en dix-huit matches. Christian STIERLÉ ■
33 - 28
7. Juanicotena, 8. Johet, 6. Irissou (19. Elissalde 42e) ; 5. Elgohyen,
4. Fabre (18. Pardon 60e) ; 3. Dupont, 2. Didillon (16. Vivensang 50e),
1. Nerosan.
LES MEILLEURS À Rodez, Boscus, Falières, Baron, Favre-Trosson,
Teriitahoia ; à Saint-Jean-de-Luz, Marticorena, David, Iturriria, Juaticotena.
● Ruthénois et Luziens ont proposé devant 4 000 spectateurs un match
disputé jusqu’à sa dernière minute, les joueurs basques arrachant
sur le fil le bonus défensif validant leur qualification. Pour autant,
cette rencontre a été dominée par les Aveyronnais en première période sur la base de la puissance de leurs avants et de belles attaques déployées. En seconde partie, le jeu s’est équilibré avec un
retour des Basques. À Rodez, la réussite du buteur Boscus a permis
de donner aux Aveyronnais la victoire que Saint-Jean-de-Luz a toujours discutée. Stéphane HUREL ■
● Les Lannemezanais, en empochant les points du bonus offensif,
se sont qualifiés en toute quiétude. Hormis le premier quart d’heure,
les Lourdais ne les ont guère inquiétés et, au final, encaissent trois essais. Un bonus offensif qui sied parfaitement aux gens du Plateau,
assurant à coup sûr leur qualification, au terme d’un derby sans passion et sans relief tant la supériorité des Lannemezanais était criarde.
Avec Dasque impérial dans les tirs au but… dont un de 60 mètres,
les visiteurs ont assommé les locaux d’entrée de seconde mi-temps.
Les Lourdais, sans mental depuis quelques mois, ont subi et connaitront les affres de la Fédérale 2 la prochaine saison. Quant au CAL, l’aventure continue. Michel CORSINI ■
Mauléon - Bagnères-de-Bigorre
13 - 10
À MAULÉON - Dimanche 15 heures - Mauléon bat Bagnères-deBigorre 13-10 (10-0).
Arbitre : M. Chiodi Schroeder (Périgord-Agenais).
LES MEILLEURS A Mauléon, Lacave, Montois, Cazobon, Urruty, Paris,
Achigar, Orabé ; à Bagnèresde-Bigorre, Bonan, Geledan, Cossou, De La
Fuente, Daragnou.
Mauléon : 1E Orabé (11e) ; 1T, 2P (31e, 83e) Paris.
Bagnères-de-Bigorre : 1E Bonan (61e) ; 1T, 1P (51e) Malaguradze.
● L’équation était simple pour Mauléon : il fallait s’imposer pour assurer le maintien en Fédérale 1, sans avoir à se soucier des performances
des concurrents directs Lourdes et Hagetmau. Voilà qui est chose faite,
avec ce succès arraché dans le temps additionel face à une formation bigourdane qui a eu aussi les moyens et les occasions de s’imposer. Mais
forts d’une avance de dix points, les Mauléonais avaient les armes pour
éviter de souffrir. C’était sans compter sur des Bagnérais très joueurs et
voulant terminer la saison de belle manière. Fort heureusement pour le
SAM, les dernières minutes seront à l’avantage du pack basque qui va
offrir une superbe séquence de pick and go, jusqu’à la pénalité convertie par Rémi Paris des 30 mètres en coin. Délivrant ainsi tout un club, un
stade et un peuple tout acquis à la cause de ses favoris qui seront encore
en Fédérale 1 la saison prochaine. Henri ETCHEBERRY ■
BAGNÈRES-DE-BIGORRE 15. Daragnou ; 14. Manse (21. Urjukasvili
(63e), 13. De La Fuente Rivas, 12. Malaguradze, 11. Canivet (22. Jourdan
66e), 10. Assibat, 9. Arnaune (20. Guyon 76 e), 8.Cossou (19. Bonnecarrere
51e), 7. Pene, 6. Geledan, 5. Brua, 4. Bonan (18. Pettigiani 65e), 3. Szabo
(23. Saayman 51e), 2. Maisuradze (16. Junca 51e), 1. Martinet (17. Simon
51e).
MAULÉON 15. Landarabilco; 11. Paris, 13. Orabé, 12. Achigar, 14. LaplaceClaverie ; 10. Urruty, 9. Loustaunau ; 7. Héguiaphal, 8. Cazobon, 6. Montois ;
5. Lacave (Béguerie 65e), 4. Hourdebaigt ; 3. Goyheneche, 2. Bellocq
(17. Cortal 53e), 1. Chabannes (23. Dunate 61e).
Tyrosse - Oloron
À TYROSSE - Dimanche 15 heures - Tyrosse bat Oloron 32-0
(15-0). Arbitre : Mme Bigaran (Midi-Pyrénées).
32 - 0
Laborde (16. Casau 50e), 1. Monnier (17. Berhabe 50e).
Tyrosse : 4E De Chavanne (20e, 72e), Krieff (35e), Lafitte (42e) ;
3T (26e, 42e, 72e), 2P (26e, 58e) Dubert.
LES MEILLEURS A Tyrosse, Krieff, Martinez, Friand, Lafitte, Dubert,
Chavanne, Marbot ; à Oloron, Porte, Laborde, Tauzin, Quintana,
Chantereau.
TYROSSE 15. Albaladejo ; 14. Rapana, 13. Marbot (22. Hirigoyen
64e), 12. Courtade (21. Descazaux 46e), 11. De Chavanne ; 10. Argel,
9. Dubert (cap.) ; 7. Gayon, 8. Lafitte, 6. Visensang (20. Sainte-Croix 14e) ;
5. Friand (19. Samson 69e), 4. Kahn (18. E.Attia 56e) ; 3. A. Attia
(23. Lagain 57e), 2. Krief (1. Martinez 71e), 1. Martninez (16. Claireaux
34e ; 17. Yvon 69e).
OLORON 15. Claverie ; 14. Fourtine, 13. Chantereau (20. Labaigs 62e),
12. Dies, 11. Slayki ; 10. Sere-Perigain (22. Etchegoyen 76e), 9. Cruzalebes
(cap.) ; 7 Quintana (19 Lannes 64e), 8. Tauzin, 6. Lacave ; 5. Durand,
4. Mazieres (18. Monto 50e) ; 3. Penigaud (23. Laperne 50e), 2. Porte-
● Le match des leaders, dans une chaude ambiance festive de phases
finales, a vu la nette victoire des locaux. Pourtant, c’est Oloron qui se voit
offrir par deux fois l’occasion d’ouvrir la marque mais ensuite, le sérieux des Landais, sachant parfaitement alterner leurs schémas de jeu,
va leur permettre d’assurer la main mise sur la rencontre, avec un froid
réalisme. Ajoutons une défense irréprochable laissant les Béarnais
« fanny » malgré leurs tentatives de forcer enfin le verrou. Au final, un
succès bonifié, confortant la première place de la poule, aussi satisfaisant dans la manière que dans le contenu, sous les yeux ravis des supporters eux aussi revigorés. Jean-Jacques LECOUONA ■
22 Ovalie Fédérales
Fédérale 2
Bassin d'Arcachon - Argelès-Gazost
Classement
1. Orthez
2. St-Sulpice/Lèze
3. Lombez-Samatan
4. St-Médard-en-J.
5. Anglet
6. Bassin d'Arcachon
7. Argelès-Gazost
8. Salles
9. Aire/l'Adour
10. Tournefeuille
Pts
56
53
51
50
49
33
32
30
27
16
J.
17
17
17
17
17
17
17
17
17
17
G.
12
10
11
11
11
7
6
5
5
2
N.
1
1
2
0
0
1
1
3
0
1
Tournon-d'Agen - Uzerche
22-33
P.
4
6
4
6
6
9
10
9
12
14
Bo
4
5
1
3
1
1
1
0
1
0
Bd
2
6
2
3
4
2
5
4
6
6
FÉDÉRALE 2B
Bassin d'Arcachon - Argelès-Gazost
Forf. 2
Classement - 1. Lombez-Samatan, 61 pts, 17 m;
2. St-Sulpice/Lèze, 60 pts, 17 m; 3. St-Médarden-J., 55 pts, 17 m; 4. Bassin d'Arcachon, 52 pts,
17 m; 5. Anglet, 48 pts, 17 m; 6. Salles, 38 pts,
17 m; 7. Aire/l'Adour, 37 pts, 17 m; 8.
Tournefeuille, 25 pts, 17 m; 9. Orthez, 12 pts, 17
m; 10. Argelès-Gazost, 6 pts, 17 m.
Bassin d’Arcachon
Argelès-Gazost
22
33
À LA TESTE - Dimanche 15 heures
(Jean-Fabien Silvain) - Argelès-Gazost
bat Bassin d’Arcachon 33-22 (10-17).
Arbitre : M. Daste (IDF).
Argelès-Gazost : 4E Cazeres (1re),
Cazenave (22e, 44e), Broueilnogues
(71e) ; 2T (46e, 71e), 3P (42e, 52e, 77e)
Laharrague.
Bassin d’Arcachon : 4E Pavlov (14e),
Djiropo (27e), Conan (33e), Gaulhiac
(80e) ; 1T Courty (22e).
LES MEILLEURS À Argelès-Gazost, Dupuy,
Véronéze, Cantonnetau ; au Bassin
d’Arcachon, Ireland, Conan.
● Le RCBA a rendu une copie à l’image de
la saison, un jeu brouillon, un replacement
erratique, une touche déficiente, et un engagement intermittent. Trop de cadeaux
pour une équipe d’Argelès-Gazost qui venait assurer son maintien et qui n’en demandait pas tant. Le seul point positif est que
les spectateurs ont pu assister à huit essais et un jeu débridé de part et d’autre.
Fédérale 3
Poule 2
Bords de Marne (o) - Nogent-le-Rot.
Meaux - Pontault-Combault (o)
Saint-Maur (d) - Plaisir
Sucy-en-Brie - Orléans (o)
Vincennes - Chartres (d)
Classement
1. Orléans
2. Plaisir
3. Pontault-Combault
4. Chartres
5. Bords de Marne
6. Meaux
7. Saint-Maur
8. Vincennes
9. Boulogne-Billan.
10. Sucy-en-Brie
11. Nogent-le-Rot.
Pts
88
72
63
57
45
36
35
31
28
26
20
J.
19
19
19
19
19
19
20
19
19
19
19
G.
19
16
13
12
9
8
7
6
6
5
4
N.
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
31-20
3-31
19-26
9-48
16-14
P.
0
3
6
7
10
11
13
13
13
14
15
Bo
12
6
8
6
3
1
3
1
0
2
1
Bd
0
2
3
3
6
3
4
6
4
4
3
Fédérale 3B
Bords de Marne - Nogent-le-Rot.
Meaux - Pontault-Combault
Saint-Maur - Plaisir
Sucy-en-Brie - Orléans
Vincennes - Chartres
Midi-Pyrenées
Poule 14
Poule 8
87-0
Arrêté
15-15
5-36
12-31
Classement
1. Cahors
2. Tournon-d'Agen
3. Lévézou-Ségala
4. Arpajon
5. Uzerche
6. St-Cernin
7. Mauriac
8. Gourdon
9. Lalinde
10. Carmaux
Pts
68
52
49
48
44
38
31
29
24
10
21-7
J.
17
17
17
17
17
17
17
17
17
17
G.
14
12
11
9
10
8
7
5
5
1
N.
1
1
0
2
0
1
0
1
0
0
P.
2
4
6
6
7
8
10
11
12
16
Bo
8
1
3
3
2
1
0
2
0
0
Bd
2
1
2
5
2
3
3
5
4
6
Fédérale 3B
Tournon-d'Agen - Uzerche
30-27
Séries
La Valette (d) - Aubagne
Classement
1. Aubagne
2. Nice
3. Berre-l'Etang
4. Martigues-Pt-de-B.
5. Six-Fours
6. Draguignan
7. Bastia
8. Aix UC
9. La Valette
10. Vallée du Gapeau
10-14
Pts
67
57
56
49
36
35
33
32
26
10
J.
17
17
17
17
17
17
17
17
17
17
G.
15
12
11
11
8
6
7
7
5
1
N.
0
1
1
0
0
1
0
0
0
1
P.
2
4
5
6
9
10
10
10
12
15
Bo
5
3
6
2
2
3
1
0
2
0
Bd
2
4
4
3
2
6
4
4
4
4
Fédérale 3B
La Valette - Aubagne
25-16
Poule 13
Bon Encontre-Boé - Gimont
Classement
1. Gimont
2. Miélan-Mirande
3. Négrepelisse
4. Grenade/Garonne
5. Pont-Long
6. Nérac
7. Bon Encontre-Boé
8. Bizanos
9. St-Gaudens
10. Roquefort
Pts
53
51
50
47
46
45
35
32
26
3
14-37
J.
17
17
17
17
17
17
17
17
17
17
G.
12
11
10
10
9
10
7
6
5
0
N.
2
0
1
0
2
0
2
2
1
0
P.
3
6
6
7
6
7
8
9
11
17
Bo
0
2
5
2
1
3
0
2
1
0
Bd
1
5
3
5
5
2
3
2
3
3
Bon Encontre-Boé - Gimont
22-18
78-7
22-31
11-43
8-15
14-28
Forf. 1
10-36
16-30
19-14
24-22
Forf. 2
14-3
9-8
52-3
17-9
27-24
53-7
Forf. 2
29-10
Côte d’Argent
DEUXIÈME-TROISIÈME SÉRIES : BARRAGES
RC Cubzac - Sanguinet
St-Eulalie-en-B. - Cadillac
Isle-Dronne - Lacanau
Ambarès-St-Loubes - Cestas
PREMIÈRE SÉRIE : QUARTS RETOUR
Neuily-sur-Marne - Chelles
Créteil - Chalon
Montigny-le-Bretonneux - Conflans
Argenteuil - Livry Gargan
29-31
26-3
20-30
14-32
DEUXIÈME SÉRIE : QUARTS RETOUR
Mitry-Mory - Noyon
Romilly - Ste Geneviève
Epinay-sur-Orge - Champs
Etampes - Corbeil-Essonne
17-16
12-16
15-0
14-13
PROMOTION HONNEUR-PREMIÈRE SÉRIE
Centre Meuse - Mutzig
Longwy - Illkirch-Gr. (d)
Mulhouse (o) - Bar-le-Duc
St-Dié (d) - Dieulouard-L.
St-Louis - Strasbourg
DEUXIÈME SÉRIE
Hayange - Vittel
Lorquin - Forbach
TROISIÈME SÉRIE
Chalampe - Saint-Avold
Epinal - Mulhouse
HONNEUR / PROMOTION HONNEUR
Bouguenais-Rezé - Asptt Nantes (d)
18-14
Châteaubriant (d) - Angers
24-28
Clisson - La Baule (d)
20-17
Pornic - Le Mans (o)
0-43
St-Hilaire - Fontenay-Luçon (o)
21-31
PREMIÈRE-DEUXIÈME SÉRIES
Château-Gontier - Les Herbiers
27-8
Pays d'Ancenis (o) - Seiches/Loir
29-0
Pontlieue (d) - Laval (o)
12-18
Treillières - XV de l'Erdre (o)
12-42
VS Nantes - Saumur (o)
16-35
TROISIÈME-QUATRIÈME SÉRIES
Bonnetable - Colombanais (o)
10-31
Doué La Fontaine (o) - Grace-Guenrouet 60-3
La Flèche - Challans
Forf. 2
Le Celtic - Segre (d)
10-3
Montaigut - La Ferté (d)
18-17
HONNEUR : DEMI-FINALES ALLER
Nantua - Rillieux
Plaine de l’Ain - Vallons de la Tour
15-31
0-54
22-7
25-3
Armagnac-Bigorre
HONNEUR - POULE 2
Vic-Fezensac - Mauvezin (d)
PREMIÈRE SÉRIE
Oursbelille - Côteaux-de-L'A.
TROISIÈME SÉRIE
Aureilhan - L Isle-de-Noe (d)
QUATRIÈME SÉRIE
Lannepas (o) - Villecomtal
33-29
20-9
12-11
28-12
Auvergne
TROISIÈME SÉRIE
Aigueperse - St-Nectaire-le-Bas
Billom - Charbonnieres
Lempdes - Manzat
QUATRIÈME SÉRIE
Ambert - Malintrat
Chatel-Guyon - Dompierre (o)
Sauxillanges (o) - Sancy
0-0
Forf. 2
35-22
Forf. 2
25-62
22-7
Bretagne
PREMIÈRE SÉRIE
Redon (o) - Matignon
DEUXIÈME SÉRIE
Perros-Guirrec - Muzillac (o)
TROISIÈME-QUATRIÈME SÉRIES - POULE 1
Le Rheu - Plouhinec
TROISIÈME-QUATRIÈME SÉRIES - POULE 2
Kemperlé - RC de l'Aber
25-0
17-39
Forf. 2
Forf. 1
29-7
49-5
24-34
18-8
22-39
8-20
26-5
13-3
29-9
3-54
16-13
27-11
22-7
20-10
Forf. 1
Limousin
30-36
21-8
14-12
Remis
PREMIÈRE SÉRIE
Union Sportive Saint Cyprien L. - Bompas (d) 15-12
PREMIÈRE SÉRIE : DEMI-FINALES
Forez-Feurs - Côte d’Arey
Firminy - Cours la Ville
23-22
26-3
DEUXIÈME SÉRIE : DEMI-FINALES
Culin - Amplepuis
5-3
Andrezieux-Bouthéon - Chasse-sur-Rhône 22-10
Midi-Pyrénées
PROMOTION-HONNEUR : BARRAGES
Arize - L’Honor de Cos
Lauzerte - Aucamville
Tarascon - Bressols
St Jory - Andorre
16-3
30-9
18-19
24-18
PREMIÈRE SÉRIE : BARRAGES
Verdun - Le Fousseret
Launaguet - Labruguière
Montredon - Seilh
Toulouse Electrogaz - Vielmur
21-10
24-17
23-14
20-14
DEUXIÈME SÉRIE : BARRAGES
La Barguillère - Briatexte
Aussillon - Eaunes
Labastide Beauvoir - Aussonne
Grisolles - La Bastide
11-15
23-20
9-11
29-5
Normandie
Forf. 2
PROMOTION-HONNEUR : DEMI-FINALES
St Lois - Rouen
Mont Saint Aignan - La Couronne
15-21
3-9
16-22
PREMIÈRE-DEUXIÈME SÉRIES : DEMI-FINALES
Alençon - Pays de Coutance
29-14
Forges les Eaux - Thuit Signol
12-19
HONNEUR
Stade phocéen (o) - Ajaccio
25-11
Féminines
24-10
Flandres
HONNEUR
Armentières (o) - Lille-Villeneuve d'A.
Calais - Bethune
Laon - Le Touquet
Roubaix - Dunkerque (o)
Soissons (o) - Cambrais
PROMOTION HONNEUR / 1ÈRE SÉRIE
Douai - St-Omer (d)
Grande Synthe - Tourcoing (d)
Iris Lille - Charleville
Ovale Gy - Marquette
St-Quentin (d) - Maubeuge
DEUXIÈME-TROISIÈME SÉRIES
Bailleul - Valenciennes (d)
Flesselles - Fourmies
Leforest (o) - St-Amand
Wierre-Effroy - Gravelines
QUATRIÈME SÉRIE
Abbeville - Givet
Flesselles - Thiérache
Lens - Leforest
Montdidier - Embreville
17-3
28-20
8-22
Pacac
31-20
24-34
13-15
16-33
PROMOTION-HONNEUR : DEMI-FINALES ALLER
Haute Bresse - Viriat
9-19
Bron - Pont Cheruy
18-28
TROISIÈME-QUATRIÈME SÉRIES
Barentin - Argentan
TROISIÈME-QUATRIÈME SÉRIES
Montfaucon-Ro. - La Soule Gra.
12-9
19-27
14-40
21-0
0-19
7-20
14-12
Poitou-Charentes
HONNEUR
Bressuire - Couronne
Saujon - Barbezieux-J.
PROMOTION HONNEUR
Loudun - La Rochelle
GROUPE C
Confolens (d) - Poitiers
Melles (d) - Couhe
Pons (d) - Chauvigny
Forf. 2
Drôme-Ardèche
HONNEUR
Naves (d) - Lacapelle-Marival
PREMIÈRE SÉRIE
Treignac - Panazol
DEUXIÈME SÉRIE
St-Privat - St-Aulaire (d)
QUATRIÈME SÉRIE
Dun-le-Palestel - Nantiat
42-0
36-6
13-26
Provence
HONNEUR
Autun (d) - St-Apollinaire
13-17
Chagny - Cluny
30-16
Champagnole (o) - Dijon
43-8
Chatenoy - Verdun
6-17
Lons-le-Sau. (o) - Montceau
32-9
PROMOTION HONNEUR
Chenove - Toucy (d)
36-29
PREMIÈRE SÉRIE
Morez (o) - St-Martin
32-12
RC Charolais-Brionnais - Chablis
34-13
DEUXIÈME SÉRIE
Bourbon-Lancy (o) - St-Martin-d'Or
47-12
Chambertin (o) - Louhans
24-7
Chaumont - Givry
18-27
St-Firmin-St-Sernin - Montbard-Chat. (d) 24-21
St-Léger-des-V. - Saône-Seille (o)
15-56
TROISIÈME-QUATRIÈME SÉRIES
Baume (o) - Langres
38-7
Saulieu - Pays maichois
NC
Vauzelles (o) - Tonnerre
71-10
PROMOTION HONNEUR/PREMIÈRE SÉRIE
Crest - Hauts Plateaux
Eyrieux - Annonay
Malissard - Dieulefit
Montmeyran (o) - Bourg-St-Andéol
DEUXIÈME-TROISIÈME SÉRIES
Donzère - Berg-Coiron-Helvie
Saint-Donat (o) - Cruas
St-Sorlin-en-Vall. - Plats (o)
St-Vallier - Loriol (d)
QUATRIÈME SÉRIE
Dié - Chatuzange-le-G.
St-Rambert-d'Albon - Marsanne
Toulaud - Chabeuil
Tulette - Ouvèze-Payre
DEUXIÈME SÉRIE
Périgueux (o) - St-Aubin
Issigeac (o) - Cénac
Neuvic - Castillonnes (o)
TROISIÈME SÉRIE
Mézin - Négrondes
QUATRIÈME SÉRIE - POULE 1
Le Buisson - Le Bugue
QUATRIÈME SÉRIE - POULE 2
Montpon (o) - Buzet
Forf. 2
BourgogneFranche-Comté
PROMOTION HONNEUR
Blaye - Le Bouscat (d)
Cadaujac - Captieux
Cazaux - Castillon-la-B.
Gabardan - Labouheyre
Parentis - Gradignan (o)
PREMIÈRE SÉRIE
Facture-Biganos (o) - St-Aubin-de-M.
Galgon - Martignas
Izon (d) - Villenave-d'Or.
Lège-Cap-Ferret - Morcenx
Périgord-Agenais
8-37
0-27
26-15
17-33
Ile de France
Lyonnais
76-0
21-16
48-12
17-21
43-0
Jeunes
Phases finales
Pays de la Loire
Pays catalan
Fédérale 3B
TROISIÈME SÉRIE - POULE 1
Caraman (o) - Reyniès
Naucelle - Toulouse CMS
Septfonds - Puylaurens (o)
Vabre (d) - RC du Brulhois
Valence-d'Albi - Marssac
TROISIÈME SÉRIE - POULE 2
Boulogne/G. - Haut-Salat
Lavernose-L. - Castelnau-Bastide
Le Lherm-St-Clar - Castillon
Mirepoix - Brignemont (d)
Montastruc - Quint-Fonsegrives (d)
QUATRIÈME SÉRIE - POULE 1
Finhan - Kercorb
Roquettes - Rieucros
St-Paul/Save - Roques (d)
Toulouse RC (o) - Ste-Croix-Vol.
QUATRIÈME SÉRIE - POULE 2
Camarès - Montans-Pey-Cad.
Cambon-Cunac - Brens (d)
Hte Vallée-Aveyron (o) - Cagnac-Blaye
Montagne Noire - Puygouzon
St-Antonin - Flagnac
Alsace-Lorraine
Côte d’Argent
Poule 10
LUNDI 7 AVRIL 2014 - MIDI OLYMPIQUE
34-0
10-28
Forf. 2
0-34
60-0
10-3
14-10
42-5
0-0
16-20
18-16
53-3
24-9
Forf. 2
NC
Forf. 2
Forf. 2
Forf. 2
Fédérale 3 à 12
QUARTS DE FINALE
Soisy-Andilly-Margency - Bourg-en-Bresse 20-24
Montigny-Limay- Orléans
26-30
Montauban - Coarraze-Nay (aux tirs au but) 5-5
Brive - Hyères-Carqueiranne-La Crau
31-24
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Espoirs (- 23 ans)
POULE 1
Agen (o) - Toulon
Bayonne (o) - Clermont
Montpellier (d) - Perpignan
Pau - Grenoble (o)
Toulouse - Brive
Classement
1. Perpignan
2. Toulouse
3. Bayonne
4. Clermont
5. Montpellier
6. Agen
7. Toulon
8. Brive
9. Grenoble
10. Pau
Pts
53
52
51
46
43
39
36
35
24
18
29-16
41-17
30-31
6-23
Forf. 2
J.
17
17
17
17
17
17
17
17
17
17
G.
12
10
10
10
9
7
6
8
4
3
N.
1
3
1
0
0
3
2
0
1
1
P.
4
4
6
7
8
7
9
8
12
13
POULE 2
Biarritz - Lyon (d)
Castres (d) - Tarbes
Narbonne (o) - La Rochelle
Paris - Albi
Racing-Metro - Bordeaux
Classement
1. Racing-Metro
2. Biarritz
3. La Rochelle
4. Narbonne
5. Bordeaux
6. Tarbes
7. Paris
8. Lyon
9. Castres
10. Albi
Pts
49
47
46
43
42
41
34
32
27
23
Pts
65
55
53
52
43
38
30
22
21
15
Bd
1
2
3
3
6
2
6
2
5
3
23-22
14-16
47-22
Forf. 2
14-6
J.
17
17
17
17
17
17
17
17
17
17
G.
11
9
10
10
9
9
6
6
5
6
N.
0
2
1
0
1
0
2
1
1
0
P.
6
6
6
7
7
8
9
10
11
9
POULE 3
Dax (d) - Mont-de-Marsan
Auch - Bourgoin-Jallieu
Aurillac (o) - Bourg-en-Bresse
Carcassonne - Colomiers
Oyonnax - Béziers
Classement
1. Colomiers
2. Mont-de-Marsan
3. Auch
4. Oyonnax
5. Béziers
6. Aurillac
7. Dax
8. Bourgoin-Jallieu
9. Bourg-en-Bresse
10. Carcassonne
Bo
2
3
6
3
1
3
2
3
1
1
J.
17
17
17
17
17
17
17
17
17
17
Bo
3
5
3
2
1
3
1
0
0
1
Bd
2
2
1
1
2
2
4
6
5
2
29-33
Forf. 2
54-17
11-23
35-15
G.
14
13
11
11
9
8
6
4
4
3
N.
0
0
1
1
1
0
0
1
0
0
P.
3
4
5
5
7
9
11
11
13
14
Bo
6
1
3
3
2
2
2
2
0
0
Bd
3
2
3
3
3
4
4
4
5
3
Reichel
POULE 1
ABCD XV - Clermont (o)
Lille - Massy (o)
Paris (d) - Bourgoin-Jallieu
Tours - Racing-Metro
7-25
12-28
6-11
Forf. 1
POULE 2
Aix-en-Provence - Lyon (o)
Nice - Rovaltain
Oyonnax - Bourg-en-Bresse
Toulon - Grenoble (d)
14-38
Forf. 1
14-33
27-24
POULE 3
Montauban - Tyrosse
Albi (o) - Biarritz
La Rochelle - Bayonne (d)
Périgueux - Bordeaux-Bègles (o)
26-8
45-17
22-15
0-33
POULE 4
Dax - Pau (o)
Agen (d) - Brive
Tarbes - Auch (d)
Toulouse (o) - Mont-de-Marsan
14-33
20-24
30-23
51-15
POULE 5
Aurillac (d) - Perpignan
Carcassonne - Colomiers (o)
Castres - Narbonne (d)
12-17
3-25
27-22
POULE 4
Agen - Toulouse (o)
20-37
POULE 5
Albi - Colomiers (d)
Mont-de-Marsan - Bayonne (o)
26-22
6-32
Crabos
POULE 1
Touraine Plus - Racing-Metro (o)
ABCD - Clermont (o)
Lille - Massy (o)
Paris - Bourgoin-Jallieu (d)
6-29
10-34
12-33
28-26
POULE 2
Aix-en-Provence - Lyon (o)
Nice - Rovaltain XV
Oyonnax (o) - Bourg-en-Bresse
Toulon - Grenoble (d)
3-40
Forf. 1
36-0
27-24
POULE 3
Montauban (o) - Tyrosse
Albi - Biarritz (o)
La Rochelle - Bayonne (d)
Périgueux - Bordeaux-Bègles (o)
41-18
6-47
16-11
17-42
POULE 4
Dax (d) - Pau
Agen (o) - Brive
Tarbes (d) - Auch
Toulouse (o) - Mont-de-Marsan
18-21
60-10
15-16
37-0
POULE 5
Aurillac - Perpignan
Carcassonne - Colomiers (o)
Castres (d) - Narbonne
13-3
6-22
3-8
Alamercery
POULE 2
Vannes - La Rochelle (o)
Rennes - Massy
7-24
Remis
POULE 3
La Valette - Lyon (o)
Rst Azur 06 (o) - Chambéry
13-74
73-3
POULE 4
Agen - Toulouse (o)
20-37
POULE 5
Albi (d) - Colomiers
Mont-de-Marsan - Bayonne
13-20
30-15
Bélascain
POULE 2
Pont-de-Claix - Chambéry
12-27
Aubenas-Vals - Lunel
Forf. 2
Avignon-Le Pont. - Jacou-Montpellier (d) 13-8
L'Isle-sur-la-Sorgue - Martigues-Pt-de-B.Forf. 1
POULE 3
La Seyne (o) - Hyères-Carqueiranne
Azur 06 - Sud catalan (d)
Palavas - Sigean-Port-la-Nlle
Servian Boujan Rugby - Agde
26-3
16-9
Forf. 2
Forf. 1
POULE 4
Gaillac (o) - Lévézou-Ségala
Graulhet - Castanet-St-O-Ram.
Lavaur - Blagnac-Auss.
Sud Tarn (o) - Revel
62-7
Forf. 1
6-22
32-0
POULE 5
L'Isle-Jourdain - Toulouse UC
Tournefeuille (o) - FCTT
0-18
89-17
POULE 6
Valence-d'Agen (d) - Jasmins agenais
10-15
POULE 9
Gaudermen
R C Gradignan (o) - Sarlat
Bordeaux (o) - Bergerac
43-0
25-0
Autres
résultats
Challenge des comités
QUARTS DE FINALE
Languedoc - Provence
Ile-de-France - Auvergne
Alsace-Lorraine - Côte d’Argent
14-6
18-12
17-19
Challenge de l’espoir
POULE 2
Vannes - La Rochelle (d)
Rennes - Massy
20-14
Remis
DEMI-FINALE
Rion-des-Landes - Nogaro
POULE 3
La Valette (d) - Lyon
Rst Azur 06 - Chambéry
13-19
Forf. 2
DEMI-FINALE
Miélan-Mirande - Riscle
26-23
Coupe de l’espoir
25-18
La question
de la semaine
LES DÉBATTEURS FONT LEUR FÊTE AUX VEDETTES RECRUTÉES À PRIX D’OR PAR NOS CLUBS DE TOP 14.
APPORTENT-ELLES VRAIMENT QUELQUE CHOSE ?
L
Par Jérôme PRÉVÔT
[email protected]
es débatteurs mettent les
pieds dans le plat. À quoi ça
sert, finalement, d’avoir toutes ces stars dans le Top 14 ?
Pierre Dorian fait un constat assez terrible : « Les
Habana, Sexton et Roberts sont-ils les
meilleurs ? » Laurent Depret en rajoute
une couche : « Morné Steyn, huit titularisations, moins que Jules Plisson ; six
pour Ioane et moins d’essais marqués
qu’Arias. Sexton et Roberts transparents
en début de saison avant de se refaire…
pour le Tournoi. Évidemment, les grands
noms, ça sert à lancer une saison pour les
abonnements et les partenaires… » Vincent
Moscato se déchaîne : « Les Français aussi sont bons… Et puis, sincèrement, qui
connaît Sexton dans le grand public ?
Combien a-t-il fait vendre de maillots ? »
La polémique entre dans le vif, Denis
Charvet demande un peu d’indulgence
pour des étrangers qui arrivent de loin,
Jacques Verdier rappelle qu’un Byron
Kelleher n’a pas eu besoin d’une éternité pour s’acclimater. Maryse EwanjéEpée, intervient : « Ils débarquent souvent fatigués d’une saison dans l’hémisphère
Sud, ils ont du mal à enchaîner et à s’adapter à notre calendrier... »
« On se retrouve
comme ça avec
des Géorgiens
en Fédérale 3. »
Jacques VERDIER
Directeur délégué de Midi Olympique
« RISQUE DE MÉFORME »
Vincent Moscato assassine allègrement
Morné Steyn : « Au bout d’un quart d’heure,
il joue capot ouvert, il met les mains sur
les hanches. » Pierre Dorian franchit un
cran dans l’argumentation : « Le risque
de méforme est tellement énorme… Est-ce
que ça vaut vraiment le coup de les faire venir s’ils sont payés si cher ? » Denis Charvet
rétorque : « On verra si l’un d’entre eux,
Bryan Habana par exemple, fait gagner
une Coupe d’Europe. » Jacques Verdier
fustige cette mode qui voudrait que les
étrangers soient forcément meilleurs que
nos jeunes : « On se retrouve comme ça
avec des Géorgiens en Fédérale 3 » et
Vincent Moscato se délecte de briser un
cliché : « On va vous dire que ça fait progresser un jeune de côtoyer Carter ou
Wilkinson à l’entraînement… La seule formation qui vaille, c’est de jouer vraiment,
pas de regarder les autres… » ■
LUNDI 7 AVRIL 2014 - MIDI OLYMPIQUE
Metz : la Fédérale 3 à la botte de Perrin
Le succès de Metz (31-16) aux dépens de l’équipe d’Hagondange - sérieusement handicapée par les absences - a mis en évidence le talent de
buteur de Hugo Perrin. Il a tout simplement inscrit 26 points au total. Sa grande contribution à ce succès devrait permettre à son équipe de
monter en Fédérale 3. Premier avec un point d’avance, Metz jouera son dernier match à Raon-Baccarat, chez la lanterne rouge. Un simple succès suffira pour conserver cette première place, et monter en Fédérale 3.
0
Ovalie Nord-Paris 23
point de bonus affiché par le RC Colmar en Fédérale 3
Le club alsacien est le seul club national français, du championnat Top 14 à la
Fédérale 3, à n’avoir pas glané la moindre bonification. Avant-dernier de sa poule, le
demi-finaliste 2013 du championnat de France Honneur, retournera en Série régionale
la saison prochaine.
LE HAVRE - PROMOTION HONNEUR LE HAVRE RUGBY CLUB A OBTENU SON RETOUR EN CHAMPIONNAT HONNEUR
RÉGIONAL. IL JOUERA LA SAISON PROCHAINE CONTRE SON RIVAL ET CLUB HISTORIQUE, LE HAVRE ATHLÉTIC CLUB.
UN DERBY
OVALIE CAENNAISE - TOP 10 LES NORMANDES JOUENT
DIMANCHE LA PREMIÈRE MANCHE DE LEUR DEMI-FINALE
CONTRE MONTPELLIER.
AUX ORIGINES
L
Par Guillaume CYPRIEN
a ville du Havre abritera la saison prochaine deux petits événements de rugby, les deux
matchs auxquels se livreront
les deux équipes de la ville engagées en championnat
Honneur. Deux équipes rivales qui ne se
croisaient plus depuis plus d’une décennie. « Je crois que nous avions remporté notre dernière confrontation en 2001 », puise
dans sa mémoire Bertrand Lecureur, le président du Havre Rugby Club. « Je ne m’en souviens pas. Ce qui signifie que nous ne sommes pas croisés depuis près de quinze ans »,
sèche Michel Dubernet, le président
du Havre athlétic Club, le club historique,
le premier créé dans l’Hexagone en 1870.
C’est en quoi la reconstitution de ce derby
havrais est une originalité, puisqu’elle formule l’opposition de la grande histoire du
rugby français à sa descendance directe.
Au Havre, tous les clubs de rugby ont la
même origine géographique, le port, et les
mêmes créateurs, ceux qui y travaillaient.
Leur différence tient dans la composante sociologique des créateurs. Les Anglais en
1870 pour le club historique. Les finances
et les douanes pour le Havre Rugby Club
dans les années 60. Ou les dockers, pour le
Racing Club Port du Havre, qui portent toujours pour emblème le crochet avec lequel
les ancêtres attrapaient les sacs de café
avant l’automatisation. Cette sociologie des
clubs est importante : elle a rendu impossible l’alliance tentée entre les douaniers et
des dockers.
AVEC UN TRANSFUGE
En 2000, pour répondre à la difficulté moderne d’entretenir la dynamique de vie
d’un club, les responsables de l’ATSCAF
(Finances et douanes) et du RCPH (dockers) s’étaient donné la main pour un mariage
curieux sur le port. Mais un divorce à l’amia-
Rugby féminin
COMMENT
FAIRE ?
D
imanche (13 h 30), Stéphanie Provost et ses coéquipières de l’Ovalie caennaise joueront à domicile la première manche de leur demi-finale du Top 10 contre
les Montpelliéraines. Leur qualification en finale est
un immense défi. Les individualités montpelliéraines
sont intouchables. Elles fournissent la moitié du contingent de l’équipe de France. Et les deux dernières sorties des
Normandes ne sont pas du tout rassurantes sur leur capacité à leur
faire front. Contrairement à toutes les autres équipes du Top 10, qui
avait décidé de boycotter cet ersatz de compétition, elles avaient décidé avec celles de Rennes de se rencontrer dans le cadre du challenge « organisé » par la Fédération. Il fallait bien combler les deux
mois et demi de trou entre les
quarts de finale et ces demi-finales, et donner un semblant d’organisation à ce calendrier incompréhensible.
Toujours invaincus, les joueurs du Havre Rugby Club ont réalisé une saison parfaite et acquis
leur montée en championnat Honneur. Ils y retrouveront leurs rivaux du Havre athlétic Club.
Photo Hugues Servant
ble devait être prononcé sept ans plus tard
après la décision des dockers de retrouver
une vie de solitaires et une identité fondamentale qui ne soit plus dissolue. Direction
le championnat corpo. Le club des Douaniers
avait conservé le numéro d’affiliation et la
place dans le championnat conventionnel
en Honneur. Mais il n’y resta pas et glissa
vers le bas. « Un mauvais cru », regrette a posteriori Bertrand Lecureur. Des points de
vue divergents entre certains membres
avaient poussé une partie d’entre eux à
s’exiler pour créer le Stade harfleurais.
C’est pourquoi Jacques Malaurie, le président historique, a sorti David Frémont de son
chapeau, un entraîneur jugé par lui compétent, un ancien du club d’en face, laissé libre de ses mouvements par les dirigeants
du Hac.
La suite lui a donné raison. La mayonnaise
a pris avec le transfuge, la reconstruction de
l’équipe a bien fonctionné, et cette saison,
le HRC vient de terminer son championnat
de Promotion Honneur invaincu, et promu. Et avant même de se lancer dans les
phases finales nationales, c’est l’idée des
retrouvailles avec le Havre athlétic Club
pour le derby qui agitent déjà les esprits.
« La rivalité existe, mais nous ferons de cet
événement local une grande fête du rugby.
C’est une aubaine que nous ne gâcherons
pas par des mesquineries », jurent les deux
présidents. Ce qui fera un match au HRC,
sur le terrain municipal, et un autre sur celui du Hac, le stade Langstaff, celui des origines, le premier terrain de rugby créé en
France, dont la particularité est d’être resté la propriété du club. « On y dépense 30 %
de notre budget pour l’entretenir et le faire
fonctionner, chiffre le président Dubernet.
C’est une charge que ne supportent pas nos
adversaires ». Et qui façonne encore un peu
mieux les différences, et les contours de
cette future opposition. ■
« DES RAISONS D’Y CROIRE »
Deux mois après leur double confrontation en quart de finale,
La semaine dernière, les
Rennaises et Caennaises se sont
Caennaises se sont inclinées contre
donc encore affrontées deux fois.
Rennes en challenge. Pas une
Et cette fois, à l’aller comme au
bonne nouvelle avant d’affronter
retour, la semaine dernière, les
Montpellier. Photo DR
Normandes ont pris deux valises
(44-17 et 45-15). Comment espérer battre les grandes favorites du
Top 10 après deux sorties semblables ? « Il nous manquait du monde,
a expliqué la coach Stéphanie Provost, dont l’équipe a couvert sa
saison avec un effectif réduit de 22 joueuses et pas une de plus. Nous
avons donné du temps de jeu à celles qui en avaient moins eu, et nous
avons aussi intégré une jeune cadette qui venait de fêter ses 18 ans. On
ne va tirer de plan sur la comète avec ses deux défaites. Nous serons outsiders contre Montpellier, c’est évident. Mais il y a des raisons d’y croire.
Leurs individualités sont très fortes, mais elles ont joué en équipe de
France, et leur cohésion d’équipe pourrait souffrir de leurs deux mois
d’absence consacrée au Tournoi des 6 Nations. Pendant ce temps, nous
avons travaillé dans l’ombre, et nous serons agressives. » Lors de la
phase préliminaire, les deux équipes se trouvaient dans la même
poule. Les Caennaises s’étaient inclinées de très peu chez elles
(10-12), avant de se faire étriller à Montpellier (48-5). Mais elles
étaient outsiders également, en quart de finale, contre Rennes, avant
de réaliser le coup parfait lors du premier match à domicile (victoire
26-9). C’est dimanche que tout se jouera. G. C. ■
Tour d’Ovalie
Alsace-Lorraine
NANCY > Les étudiants en imposent à Poitiers Belle performance
pour les universitaires nancéens : les
filles et les garçons ont remporté les
tournois nationaux de rugby à VII. Les
filles se sont imposées en finale contre
les Rennaises à Poitiers, alors que les
garçons se sont imposés à Limoges
(14-7), l’essai de la victoire ayant été
inscrit par Samy Cortès, l’inévitable
allier de Nancy-Seichamps. Très actives, les deux équipes universitaires
disputeront encore deux tournois nationaux à VII. Le 10 avril, les étudiants
nancéens seront à Strasbourg. Le
22 mai, ils participeront à Brive aux
tournois qualificatifs pour les finales
des championnats de France.
MUTZIG > Tant qu’il y a de
l’espoir… Le match de Promotion
Honneur entre Saint-Dié et Mutzig figurait la rencontre de la dernière chance
pour les Alsaciens, derniers de leur
poule. Mais bien que déjà relégué
administrativement, Saint-Dié a joué le
coup à fond. Les Bas-Rhinois du président Beau ont eu beau marquer trois
essais transformés et mener 21-5, ils
ont été rejoints et contraints de partager les points du match nul, à cause
d’un essai vosgien inscrit dans les
arrêts de jeu. Avec neuf points de
retard et seulement deux matchs à disputer, Mutzig a maintenant une infime
chance de maintien, que le club d’origine de Fabrice Metz (Racing-Metro)
saisira tant bien que mal. Pour y croire,
et jouer leur chance à fond, les joueurs
de Mutzig pourront tout de même se
rappeler la malchance du botteur de
Saint-Dié, Eddy Salvador, dont les tentatives ont heurté à trois reprises
l’extérieur des perches durant ce
match. Un signe pour y croire encore ?
MOINS DE 17 ANS > Le Haut-Rhin
toque à la porte de l’équipe de
France Après Oleg Ishchencko
(Montpellier, ex-Chalampé) chez les
juniors, et Koumiba Djossouvi
(Montpellier, originaire d’Aspach), chez
les féminines, tous les deux grands
chelemards du Tournoi des 6 Nations
2014, le rugby haut-rhinois est encore à
l’honneur. Thomas Alviani (Colmar) et
Alban Requet (Mulhouse), tous les
deux stagiaires au pôle espoirs de
Dijon et membres de ABCDXV, font partis de la liste des trente joueurs de
l’équipe de France des moins de
17 ans. Ils ont été sélectionnés pour les
deux matchs internationaux, contre les
États-Unis à Bron le mercredi 16 avril
(15 heures), et contre Italie à Rumilly le
samedi 19 avril (17 heures).
Bretagne
VANNES > Déjà dans le recrutement Les Vannetais ont commencé à
préparer la saison prochaine. Un premier joueur a été recruté : Jimmy
Brazier, le troisième ligne de SaintNazaire. Un joueur de Dijon serait sur
les tablettes également. Information
non confirmée, même si des pourparlers auraient été engagés avec le
joueur concerné, le soir du match disputé par les Dijonnais à Vannes. À suivre.
LE RHEU > L’Ille-et-Villaine à
l’école Dès la rentrée scolaire de septembre 2014, le collège du Rheu devrait
accueillir la section rugby du comité
départemental d’Ille-et-Villaine, avec
comme club support le SC Le Rheu. Elle
remplacera celle existante sur Rennes.
Cette section concernera les élèves de
quatrième et troisième. Quant à la section rugby du lycée Monod du Rheu,
cette dernière devrait prendre un nouvel élan. L’établissement porte désormais le lable « lycée de secteur » avec
toutes les filières générales, ajoutées à
celles propres au domaine agricole.
Pour des renseignements sur ces deux
sections qui proposent un hébergement, contacter le comité départemen-
tal d’Ille-et-Vilaine
(06.74.19.08.92).
de
rugby
RENNES > Les deux font la paire
Les deux équipes jeunes du Stade rennais Rugby (moins de 18 ans) se sont
qualifiées pour les deux finales de
rugby à VII (élites et espoirs) du secteur
Grand Ouest. Elles se dérouleront le
dimanche 11 mai. Les meilleures équipes du secteur accéderont à la finale
nationale de la FFR.
Centre
ÉLECTIONS > Les rugbymen élus
Plusieurs membres du comité directeur
du comité du Centre s’étaient portés
candidats aux élections municipales.
Chantal Jamain sera adjointe à Loches,
André Tuizat siègera à Gien, ainsi
qu’André Prigent à Villemandeur. Coup
de chapeau à Patrick Villette, élu maire
de sa commune de Leugny, dans la
Vienne.
TOURS > Pas de play-off Battue à
Vierzon, l’équipe de Tours ne disputera
pas, comme la saison passée, les playoff de Fédérale 2. « Avec un effectif de
plus en plus réduit, nous étions limites
depuis plusieurs semaines, a déclaré
l’entraîneur
tourangeau
Xavier
Guillemet. Mais je considère que, dans
une poule très relevée, les garçons ont
réalisé une bonne saison. »
TEULIÈRE > Encore deux candidats
Deux tournois triangulaires vont être
organisés en championnat Teulière B,
afin de désigner deux équipes supplémentaires pour la phase nationale de la
catégorie. Issoudun, Indre-Rugby, et
Saumur, se rencontreront à Issoudun.
Vierzon, Montargis, et Saint-Pierre, se
rencontreront à Vierzon. Seul le premier de chaque tournoi sera qualifié.
BLOIS > Changement d’entraîneur
David Fleurence n’entraînera plus Blois
la saison prochaine. Il était arrivé au
DOMONT > La folle fin de
match L’équipe de Domont a sans
doute gagné son maintien en
Fédérale 2 en s’imposant à
Compiègne la semaine dernière
(31-29). Et ce succès est tombé à
l’issue d’une fin de match complètement folle. L’équipe de
Compiègne a repris l’avantage
dans les arrêts de jeu à la 82e par
une dernière pénalité. Domont est
revenu immédiatement dans son
camp, mais le drop tenté par le
demi d’ouverture est passé à côté.
À l’issue du renvoi aux 22 mètres,
le match devait s’arrêter. Le même
joueur a retenté sa chance à
37 mètres des barres. Son drop a
semblé manquer de puissance,
mais il est parti haut, et si haut,
qu’il a fini par retomber sur la barre
transversale, avant de la passer.
Trois points, match sifflé par l’arbitre, et victoire pour les Domontois.
« Un truc de malade. On a tous
explosé de joie », a exulté l’entraîneur Stéphane Lastapie. Il faudrait
maintenant un scénario improbable
pour que Domont, qui a couru tout
le championnat en fin de peloton,
ne sauve pas sa tête lors de la dernière journée : une défaite à
zéro point à la maison contre la
lanterne rouge Auxerre, et une victoire bonifiée de Drancy à Arras.
Les jeux sont faits au presque.
club en 2007. Après s’être occupé des
jeunes et de la préparation physique
des seniors, il occupait le poste
d’entraîneur de la formation fanion
depuis deux saisons. Son remplaçant
n’est pas connu. Par ailleurs, le troisième ligne Nicolas Dogden serait également sur le départ. Il est en contacts
avancés avec Mâcon.
Flandres
LAON > Une fin de saison sous les
projecteurs Le RC Laon va vivre une
fin de saison trépidante. Assuré du
maintien en Honneur, le club a été choisi pour accueillir les finales régionales
du comité des Flandres, le 20 avril, sur
ses installations du complexe sportif
Marcel-Levindrey, au pied de la montagne couronnée. Pas moins de huit finales y seront disputées toute la journée.
Mais le RC Laon ne s’arrêtera pas à
l’organisation des finales puisqu’il fêtera ses 50 ans les 7 et 8 juin. Une consécration pour le président du club Thierry
Maes et l’ensemble des bénévoles qui
s’étaient déjà illustrés l’an dernier en
accueillant le XV de France féminin
pour le match du Tournoi des 6 Nations
contre le pays de Galles.
DUISANS > Les seniors rattrapent
leur retard C’est l’équipe seniors des
Flandres qui aura le plus joué en cette
fin de saison. En deux semaines, les
hommes de Daniel Janssens auront
disputé quatre matchs pour rattraper le
retard accumulé à la suite des intempéries de l’hiver et l’interdiction d’utiliser
leur terrain. Après avoir joué jeudi à
Arras face à Saint-Quentin et contre
Marquette dimanche, les seniors enfileront encore deux fois le maillot cette
semaine avec la réception de l’Iris Lille
le 9 avril et le déplacement à
Maubeuge le 13 avril. Un dernier gros
effort pour l’effectif qui vise désormais
une place en finale de Première Série.
Ile-de-France
VINCENNES > Réclamation et
plainte contre Pontault-Combault
Les dirigeants de Vincennes ont déposé
une réclamation à l’issue de leur
défaite à Pontault-Combault (25-18).
L’objet : un envahissement de terrain
sur une bagarre. Selon eux, un joueur
de Pontault-Combault, alors qu’il se
trouvait exclu du terrain à la suite d’un
carton jaune, est revenu sur le pré à
l’occasion d’une bagarre pour administrer un coup de pied à un joueur au sol.
Ledit joueur aurait reçu ce coup de pied
dans la tête et aurait déclaré dix jours
d’interruption de temps de travail. Il a
déposé plainte. Le tout a été filmé et
sera examiné par la commission de discipline de la Fédération. Sa décision
sera extrêmement importante. Si la
déclaration de Vincennes était jugée
recevable, l’inversion du score serait en
mesure d’être déclarée. Ce qui pourrait
permettre à Vincennes de sauver sa
tête en Fédérale 3.
ORANGE RUGBY CHALLENGE >
Les qualifiés pour la finale nationale Les équipes de Racing PlessisRobinson (garçon) et Terre de France
(filles), ont remporté la finale régionale
de l’Orange Rugby Challenge, organise
à Saint-Maur. Toutes les deux se sont
qualifiées pour la finale nationale, qui
se déroulera au CNR de Marcoussis le
samedi 31 mai.
Normandie
STADE ROUENNAIS > Stages de
Pâques en anglais Durant les vacances de Pâques, les 29 et 30 avril, le
Stade rouennais organisera un stage
de rugby dans la langue de
Shakespeare pour ses moins de 17 ans.
Ce stage sera aussi ouvert à des
joueurs d’autres clubs. Le matin, skills
en anglais, animés par des joueurs
anglais. Cette partie sportive sera coordonnée par le manager rouennais
Richard Hill avec ses entraîneurs du
Stade rouennais. L’après-midi, activités
extra-sportives au programme. L’objectif principal étant de progresser en
anglais et en rugby, tout cela dans une
ambiance
décontractée.
Renseignement et inscription auprès
de Greg Hanocque (06.60.68.21.68).
Page coordonnée
par Guillaume CYPRIEN
[email protected]
06.03.01.16.94
24 Ovalie Sud-Est
LUNDI 7 AVRIL 2014 - MIDI OLYMPIQUE
Donzère : Chabal présent pour l’inauguration Voici quelques jours l’ancien
international est venu à Donzère pour inaugurer le plateau multisports du quartier des Peyrauds en compagnie du maire Éric Besson. Après la coupure du traditionnel ruban tricolore, Sébastien Chabal a joué
avec les jeunes de l’école de rugby et du football très contents de pouvoir pratiquer avec le champion.
Ce plateau sportif mis en place par la société Chabal Sport a été apprécié par les participants.
4 800
places assises L’USO Nevers (poule 1 Fédérale 1), après un léger mou, a rebondi et va se qualifier dans le trio
majeur pour les phases finales. Pour l’événement, l’historique stade du Pré-Fleuri a porté sa capacité à 6 000 places,
dont 4 800 assises, qui seront inaugurées pour le huitième de finale. Avec ses deux tribunes agrandies par deux modules de 500 places, Nevers possède un stade digne du Pro D2 et conforte le président Régis Dumange dans sa philosophie : « C’est un stade à l’anglaise, conçu pour le spectateur, et si c’est bon pour le spectacle, ça l’est pour les joueurs. »
HYÈRES-CARQUEIRANNE - FÉDÉRALE 2 EN POLE POSITION POUR LA MONTÉE EN FÉDÉRALE 1, LE CLUB VIT UN
PRINTEMPS COMPLIQUÉ AVEC LE DÉPART DU MANAGER ET ENTRAÎNEUR DES AVANTS, PHILIPPE VERGELADI, REMPLACÉ PAR GRÉGORY LE CORVEC. LA PREMIÈRE DÉFAITE À DOMICILE DE LA SAISON. À SUIVRE...
UN FAVORI
PAS SI SEREIN
P
Par Sébastien FIATTE
résenté par ses adversaires des
poules 3 et 4 comme le favori
pour la montée en Fédérale 1
depuis de longs mois, HyèresCarqueiranne ne connaît pas
une fin de saison paisible. Il y a
un mois, le manager général et entraîneur,
Philippe Vergeladi, surprenait tout son
monde en annonçant sa démission, officiellement pour raisons professionnelles.
« Je suis responsable de l’équipe de France
militaire et DTN de la Marine nationale, rappelle-t-il. J’avais trop de choses à faire.
L’équipe aurait été dernière, je ne serais pas
parti. Mais elle était en tête. Je pense qu’ils vont
monter, le plus difficile est de terminer premiers. Avec Alain Oddo et Grégory Le Corvec,
le collectif est entre de bonnes mains. Le club
n’est pas dans la panade. » Pris au dépourvu par une décision qui trouve également
son origine dans un conflit entre le manager et deux joueurs, Alain Oddo et les dirigeants se sont tournés vers le troisième ligne, Grégory Le Corvec. « Il a joué à un très
bon niveau, est écouté par les joueurs, justifie Alain Oddo. Greg sait de quoi il parle. Il
a passé son diplôme pour être entraîneur. Il
le fera d’ici quelques années. »
UN RÔLE ÉLARGI
Pour le moment, l’ancien Perpignanais porte
les casquettes de joueur et d’entraîneur.
Cette double fonction n’est pas destinée à
être pérennisée dans le temps. « On a été pris
de court par le départ de Philippe Vergeladi,
reconnaît le vice-président, délégué au
sportif, Alain Aureille. Le président, Alain
Brenguier, ne souhaite pas confier l’équipe à
un entraîneur joueur. Grégory Le Corvec sou-
Rugby féminin
LYON - ARMELLE-AUCLAIR LE CHAMPION DE FRANCE
FÉDÉRALE 1 2013 TIRE UN BILAN MITIGÉ DE SA SAISON
EN CHALLENGE, COMPLIQUÉE PAR DES BLESSURES.
AMBITION
INTACTE
A
près deux saisons quasi parfaites en Fédérale 1 (une
seule défaite en finale aux tirs au but en 2012), le Lou
féminin a enfin découvert l’antichambre de l’élite. L’apprentissage fut délicat. D’entrée les Lyonnaises cédèrent à domicile contre deux équipes du top 3 : Bayonne
et Sassenage. Ensuite, elles payèrent un lourd tribut
aux blessures. « À partir de la mi-octobre, on a perdu successivement
notre troisième ligne centre, notre demi de mêlée, notre ouvreuse et notre arrière, regrette l’entraîneur Carine Rudigoz. On a intégré nos
jeunes, qui attendaient d’avoir leur chance. Mais ce fut difficile de rester performantes. » Sans les cadres, Anissa Chaffar, Maryline Guirao,
Jennifer Da Costa, Léa Perret mais aussi la troisième ligne aile, Émilie
Terrasse, la centre, Carole Castellani et la talonneuse, Lucie Berger,
qui vient déclarer inapte pour la pratique du rugby, la tache était
trop dure. Le changement de niveau n’est pas forcément en cause. Deux
joueuses se sont fracturées la malléole à l’entraînement, sur un terrain synthétique…
TAXE D’APPRENTISSAGE
Après une saison marquée par les changements, le club varois entend faire un maximum pour
retrouver de la confiance et peut-être se qualifier. Photo DR
haite encore jouer une saison. Pour l’instant,
j’assure la transition au poste de manager
général mais on cherche un entraîneur et un
manager pour la saison prochaine. »
Au quotidien, le rôle d’Alain Oddo a été
élargi pour permettre au troisième ligne de
rester au maximum concentré sur le terrain. « Je compose l’équipe, je prends les décisions importantes, explique le coach. L’objectif est de permettre à Grégory de ne pas
avoir de pression supplémentaire. »
Le club en a assez comme ça. Il y a huit
jours, l’équipe a perdu pour la première fois
de la saison à domicile, contre Grasse. À
quelques semaines du début des phases finales, ce revers interroge pour un club qui
a affiché ses ambitions l’été dernier en recrutant notamment Ludovic Mercier et
François Seguin. « Il n’y a rien de grave,
tranche Grégory Le Corvec. On mène à deux
minutes de la fin et on doit gagner ce match
cent fois. Il nous appartient de résoudre les problèmes posés par Grasse. Si certains se
croyaient arrivés, cela montre tout le travail
à effectuer. Cette défaite nous place devant
nos responsabilités. Le groupe a des qualités mais n’a pas atteint son maximum. »
S’il y parvient, il ne devrait pas être loin de
gagner son ticket pour le niveau supérieur.
Dans le cas contraire, on assure au club que
ce ne serait pas un drame. « Au-delà de la
montée, il y a beaucoup de travail à effectuer,
rappelle Alain Oddo. La Fédérale 1 est une
autre dimension. » « Si on ne monte pas, ce n’est
pas une catastrophe, assure le vice-président Alain Aureille. On n’en fera pas une
maladie. » De l’extérieur, cela ressemblerait tout de même à un beau gâchis. ■
Habituées à se balader à l’étage inférieur, les joueuses de Carine
Rudigoz et de Rudy Figuères ont payé, comme toutes les promues, la
taxe d’apprentissage. « Je n’ai pas
été surpris par le
niveau mais la différence est que
chaque erreur se
paie cash, poursuit l’entraîneur.
Avec les blessures, notre jeu a été
orienté devant.
C’est dommage, on aurait pu lutter pour la quatrième place. Jusqu’en
janvier, on était dans le coup. » Malgré ses coups du sort, l’équipe a tout
de même bien tenu son rang. C’est une belle satisfaction, avec la
création de l’équipe cadette. Quinze jeunes filles ont rejoint le club,
plus qu’espéré. « Mélissa Leboeuf fait un super travail. Après il y a
beaucoup d’efforts à faire encore en termes de formation. »
Et beaucoup de pain sur la planche pour les Lyonnaises qui ne cachent pas leur ambition de rejoindre l’élite à moyen terme. « Avec
une montée pour seize équipes, il faudra vraiment être supérieur pour
y parvenir. Mais nous avons le temps. Ce serait bien d’y parvenir d’ici
quatre ou cinq ans. » S. F. ■
Tour d’Ovalie
Alpes
LA MOTTE-SERVOLEX > En
Promotion Honneur Depuis deux
ans, les Bleu et Rouge jouent en
Première Série. Les Savoyards, qui
finissent premiers de poule, en comptabilisant une seule défaite au Môle,
retrouvent donc la Promotion Honneur.
Le club, qui a une politique sportive
tournée vers les jeunes, s’était promis
de ne pas louper le coche une troisième fois. Ils sont 82 licenciés seniors
et avec 40 à 50 présents aux entraînements, il faut cinq coachs pour faire
bouger tout le monde : Éric Furin,
Philippe Gallet, Patrice Aïli, Laurent
Arias et Raymond Compte. Si les équipiers premiers seront en finale le
26 avril, les réservistes se sont qualifiés pour la Cinquième Série.
VIF-MONESTIER-TRIÈVES
>
Relégué Le président Nicolas
Cheneau fait le bilan de cette saison
Honneur où son équipe n’aura pu se
maintenir. « Il y a eu beaucoup de blessés. Il nous a manqué de la constance
dans notre jeu, on est capable d’un jeu
de qualité mais pas sur quatrevingts minutes. On prépare déjà la saison prochaine et tous ceux qui veulent
se joindre à nous seront les bienvenus.
Notre objectif sportif est clair, ce sera
le maintien en Promotion Honneur. »
Corse
UNSS > Le Lycée de PortoVecchio couronné Les finales académiques de rugby se sont déroulées mercredi dernier à Corte. Dans
les rangs des lycéens, les établissements de Bastia, d’Ajaccio et de
Porto-Vecchio étaient, entre autres,
en lice pour la conquête du titre scolaire mais également pour décrocher
le ticket pour la phase suivante qui
se déroulera à Marseille. Ce sont les
cadets de Porto-Vecchio, dirigés par
Nathalie Mariani, qui se sont imposés et représenteront, donc, la Corse
outre-Méditerrannée.
VENTISERI > Une défaite pour la
der Cela fleurait bon la fin de saison,
le week-end dernier du côté du stade
de Travu où le club de Ventiseri du président Theurier recevait le RC Corse 83
pour le baisser de rideau de la saison.
Une der que les joueurs de la Côte de
Nacres ont perdue 17 à 27 face au dauphin de la poule Pacac de Troisième et
Quatrième Série. Pour autant, cette
saison a révélé bien des espoirs dans
les rangs des Verts.
Bourgogne
ment : « On a plus qu’assuré l’essentiel, ce qui m’intéresse c’est d’enchaîner les victoires, on fera les comptes
plus tard. » À une journée de la fin, les
Couchois peuvent créer l’exploit de se
qualifier. Un money time improbable
où quatre clubs peuvent prétendre à la
quatrième place. Si Nuits-SaintGeorges semble en ballottage favorable, l’impeccable Julien Demontmerot
et ses copains peuvent créer l’exploit
en venant à bout du leader Villars-lesDombes, à Henri-Lévitte.
AUXERRE > Encore une fois Le
RC Auxerre (poule 1 Fédérale 2) est
voué à faire l’ascenseur entre la
Fédérale 2 et 3. Les Icaunais auraient
un potentiel idéal pour un championnat
intermédiaire virtuel car le RCA a vécu
en dix ans trois accessions et trois descentes. À la sortie d’une saison qui
avait vu les Auxerrois se qualifier pour
les phases finales de Fédérale 2, la
défaite à la soixante-dix-huitième de
cette saison, comme le souligne le
coprésident Pascal Pic : « C’est une
saison maudite, avec des matchs qui
ont basculé sur peu de chose, un essai
après la sirène, la faillite exceptionnelle d’un buteur, des rebonds défavorables. Avec un minimum de réussite,
on pouvait se situer au milieu du
tableau. » L’autre coprésident JeanFrançois Bersan se veut pragmatique :
« Nous sommes sur la fin d’un cycle qui
va nous permettre de lancer des jeunes du club. »
Côte d’Azur
COUCHES > Présent au money
time Le SC Couches (poule 7 Fédérale
3), avec seulement deux victoires lors
des matchs aller, semblait glisser irrémédiablement vers l’Honneur. C’était
sans compter sur la pugnacité légendaire des Saône-et-Loiriens qui ne
lâchent jamais rien. En fait, avec un
seul revers lors de la phase retour, les
joueurs de Francis Trapet se sont rétablis de façon spectaculaire, donnant
raison au coach qui déclarait récem-
SIX-FOURS > Le maintien est là
Relégué de Fédérale 2, le Rugby Club
six-fournais a vécu une intersaison agitée et bon nombre d’observateurs se
demandaient si le club de l’Ouest Var
parviendrait à stopper la glissade.
C’est chose faite depuis dimanche.
Six-Fours est maintenant pleinement
assuré de son maintien en Fédérale 3.
Lors de la dix-septième journée de
championnat, l’équipe fanion du président Pierre-Yves Prolhac s’est en effet
CÔTE D’AZUR > Il s’engage contre
l’illettrisme Le président Henri
Mondino et les dirigeants du comité
territorial de Côte d’Azur se sont investis dans une cause nationale : la lutte
contre l’illettrisme. Une première
action avait eu lieu fin novembre à
Pierrefeu, une seconde s’est déroulée
samedi dernier à la maison régionale
du rugby au Pradet, à l’intention de
nombreux jeunes (moins de 11 ans).
Cette manifestation encadrée par
Patrick Ruidavet et la commission territoriale des écoles de rugby était placée sous le contrôle de Ghislaine
Costantion (déléguée régionale Paca)
et Nathalie Pantaleon (chargée de mission) et a permis aux jeunes de dialoguer avec les élèves du pôle espoirs
d’Hyères, d’anciens et de joueurs du
RCT afin de faire passer le message
sur la nécessité de ne pas décrocher
des apprentissages scolaires.
imposé (29-24) lors de la venue de
Bastia au stade du verger. Cela n’a pas
été sans difficulté mais les hommes de
Grégory Marnat et de Stephen
Lericheux sont parvenus à préserver
leur avance jusqu’au coup de sifflet
final. Il reste encore un dernier match,
au stade Félix-Rougier où La Valette
n’a plus le droit de perdre.
Franche-Comté
SAINT-CLAUDE > Carnet noir Le
FC Saint-Claude a perdu récemment
une grande figure du club, Jean
Bosio. Ouvreur puis dirigeant actif
pendant de longues saisons avant de
devenir président d’honneur, il s’est
éteint à l’âge de 87 ans. La rédaction
de Midi Olympique présente ses
condoléances à sa famille et à ses
proches.
Drôme-Ardèche
COMITÉ TERRITORIAL > Les phases finales Honneur connues Ce
sont les réserves qui ont donné le coup
d’envoi des phases finales territoriales
qui se sont déroulées samedi. Des
demi-finales qui auront opposées les
clubs du RC Romans contre Le Teil et
Privas contre Eymeux. Ce dimanche ont
eu lieu les demi-finales des équipes
premières qui ont opposé, sur terrain
neutre, le RC Romans à Privas et Le
Teil à l’ECSM XV. La finale réserves se
déroulera le 12 avril alors que la finale
des équipes une aura lieu le samedi
19 avril à l’occasion des finales territoriales sur la pelouse du terrain d’honneur du stade Pompidou à Valence.
GRÂNE > Le club en Honneur la
saison prochaine Contrairement à
notre écho de voici trois semaines le
club de Grâne conserverait sa place, la
saison prochaine, en Honneur interrégional. En effet, au classement le club
même s’il a perdu pas mal de points,
compte tenu des faits relatés dans les
antécédents du début de saison,
devrait éviter la relégation dans la
poule Promotion Honneur-Première
Série.
Lyonnais
MEYZIEU > Changement de président Nommé adjoint aux Sports à la
mairie de Meyzieu, le président majolan, Philippe Charousset, va quitter ses
fonctions dans les prochaines semaines après quatre saisons à la tête du
club. Un trio, composé de Laurent
Hilarion, de Stéphane Matray et de
Hervé Guerin, est pressenti pour lui
succéder rapidement. « Je souhaite
que la passation de pouvoir ait lieu
avant les phases finales. Je me retire
du bureau mais resterai sûrement au
comité directeur », explique-t-il. Le
dirigeant a procédé à la remise de
maillot lors de la venue de TainTournon (33-19) il y a huit jours.
VILLEURBANNE > Invaincu à
domicile Pour la première fois depuis
l’arrivée du duo Choveau-Nicoud sur le
banc il y a trois saisons, l’Asvel
(Villeurbanne) s’est montrée intraitable
à domicile. Les Villeurbannais ont remporté tous leurs matchs au stade
Georges-Lyvet,
mieux,
seul
Beaurepaire a réussi à prendre le point
de bonus défensif. « À domicile, ce fut
propre, se réjouit l’entraîneur des
avants, Thomas Choveau. On a plus de
difficultés à l’extérieur, dans les
matchs cadenassés. » Amputée de
deux points au classement pour n’avoir
présenté qu’un arbitre cette saison,
l’Asvel terminera le championnat en
déplacement contre Saint-Savin, au
stade Pierre-Rajon à Bourgoin le
20 avril. Elle sera privée du deuxième
ligne, Morgan Dercourt, victime d’une
rupture des ligaments croisés le
30 mars contre Vichy.
BRON > France - États-Unis moins
de 17 ans mercredi 16 avril, l’équipe
de France moins de 17 ans affrontera
son homologue américaine au stade
Pierre-Duboeuf à 15 heures. La sélec-
tion dirigée par Philippe Agostini prendra le lendemain la route de Rumilly où
elle rencontrera l’Italie le samedi
19 avril. Elle reviendra poser ses valises au comité du 20 au 24 avril, jour de
son départ de l’autre côté de la
Manche pour affronter les Anglais.
Provence
AIX-EN-PROVENCE > L’arbitre pris
à partie après le match Fait rare
dans le milieu du rugby mais à souligner. La fin de la rencontre de
Fédérale 3 opposant Aix Université
Club à La Valette la semaine dernière,
a été le théâtre de « violences » à
l’encontre d’un des arbitres de touche,
venant du comité de Corse. Lors de la
réception d’après-match, un des
joueurs du club varois, identifié au
moment des faits, a asséné un violent
coup de tête a l’officiel après lui avoir
jeté un verre sur son costume. Le délégué du match ainsi que le vice-président du XV universitaire, témoins de
ces actes, ont d’ores et déjà rapporté
ces faits à la Fédération qui ne devrait
sans doute pas en rester là.
SAINT-GILLES > Portrais de
joueurs du RC toulonnais L’idée vaut
le coup d’être signalée car elle est plus
qu’originale. L’un des professeurs des
écoles Pierre-Berthet et aussi éducateur à l’école de rugby de Saint-Gilles,
a eu l’agréable surprise de voir de
superbes peintures. Ils sont l’œuvre de
sa classe de CM2 et surtout, représentent presque trait pour trait les joueurs
du RCT. Les dirigeants du club varois
ont été prévenus de cette initiative collective et devraient peut-être voir prochainement les « œuvres d’art »…
Page coordonnée
par Francis LARRIBE
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Ovalie Centre Sud 25
LUNDI 7 AVRIL 2014 - MIDI OLYMPIQUE
Cabestany : organisateur des finales Grand Sud La commission Grand Sud a confié l’organisation des fina-
les intercomités à Cabestany (Pays catalan). Ces finales sont programmées le 24 mai. Deux titres sont en jeu dans les catégories
Teulière B et cadets à XII. Cette année, et ce pour la première fois, le rugby à VII est à l’honneur puisque deux titres seront attribués
dans les catégories moins de 19 et 17 ans. Ces deux compétitions à VII regrouperont huit équipes soit le champion et le finaliste des
comités Midi-Pyrénées, Armagnac-Bigorre, Languedoc et Pays catalan.
106
SAINT-GAUDENS - FÉDÉRALE 3 PROMU LA SAISON ÉCOULÉE EN FÉDÉRALE 3, LE STADE SAINT-GAUDINOIS
N’A PAS RÉUSSI À SE MAINTENIR À CE NIVEAU DE COMPÉTITION. MALGRÉ L’ÉCHEC SPORTIF, LES FORCES VIVES DU
CLUB SOUHAITENT REBONDIR ET SONGENT DÉJÀ À LA SAISON À VENIR.
L’INCESSANT
L
la poule unique de Deuxième Série (comité du Limousin). En déplacement à
Seilhac, les Neuvicois n’ont pas du tout été tendres. Ils se sont imposés 106-0
soit seize essais et treize transformations. Le mérite revient à Seilhac qui a
fait tout son possible pour éviter de déclarer forfait.
L’interview féminine
DAVID GÉRARD
Entraîneur de Fonsorbes
« Pas assez mûrs
pour l’élite »
YO-YO
Fonsorbes prépare la finale ArmelleAuclair face à Bayonne. L’année prochaine, les Haut-Garonnaises rejoindront l’association du Stade toulousain.
Explications avec David Gérard…
Par Didier NAVARRE
a Fédérale 3, c’est bel et bien,
le talon d’Achille des clubs midi-pyrénéens. Après avoir enregistré la saison écoulée, cinq relégations au sein de cette
compétition, ils sont quatre cette
année à connaître le même sort. Ainsi,
Carmaux, Muret, la Vallée-du-Girou et SaintGaudens vont, lors du prochain exercice,
évoluer dans la compétition territoriale.
Justement, Saint-Gaudens est issu de ce niveau de compétition. L’an dernier, à la faveur de son statut de finaliste Honneur, le
Stade saint-gaudinois avait brillamment validé son billet pour la Fédérale 3. Finalement,
cette expérience fédérale n’a duré que l’espace de onze mois. Et pourtant, les dirigeants avaient dans l’ensemble bien préparé la saison.
Le recrutement avait été étoffé avec l’apport non négligeable d’espoirs columérins. Le club pouvait compter sur la qualité de la formation Bélascain, finaliste
malheureux du précédent championnat
national face à Montmélian (battu dans
l’épreuve des tirs aux buts). Après quatre
rencontres officielles, les Commingeois
pouvaient même se flatter d’occuper la
première place de leur poule. Il a suffi de
quelques grains de sable pour gripper la
machine : « Les causes de cet échec sportif,
sont multiples, confie le président Patrick
Forgeois. Tout au long de la saison, nous
avons laissé échapper des points. Nous devrions prendre le bonus à Nègrepelisse. À
la maison, nous aurions dû battre cette même
formation. À Grenade, c’est le tournant de
la saison. Outre la perte du point bonus,
nous perdons des joueurs clés : l’ouvreur
et le troisième ligne centre sur blessure.
Ensuite, nous nous sommes fragilisés. Nous
avons peut-être aussi fait l’erreur de ne pas
solliciter d’avantage le groupe des Bélascain
qui cette année s’est une nouvelle fois qualifiée pour la phase éliminatoire. Sincèrement,
points face à Neilhac Neuvic d’Ussel actuellement deuxième de
Saison difficile pour le stade saint-gaudinois, fraîchement promu et relégué onze mois après non
sans avoir livré bataille à chacune de ses sorties. Photo Jean-Alexandre Lahocsinszky
cette descente est une immense déception, car
Saint-Gaudens a largement sa place en
Fédérale 3 et ce n’est pas une solution de
f a i re l e Yo - Yo e n t re l a F é d é ra l e 3 e t
l’Honneur. »
24 BÉLASCAIN MONTENT EN SENIORS
La saison s’achèvera officiellement le
20 avril sur la réception de Bizanos. Un
ultime rendez-vous que les Commingeois
espèrent conclure victorieusement puisque ce jour-là seront conviés les sponsors,
les anciens (voir Tour d’Ovalie). Une fois
l’échéance du 20 avril passée, les dirigeants
ont pour projet de préparer à bras-lecorps, la prochaine saison. « Nous allons rencontrer au plus vite les joueurs, l’encadrement, de façon à avoir un premier état des
lieux. L’année prochaine, nous avons 24 juniors Bélascain qui montent en seniors.
Nous espérons les conserver et ce malgré
les sollicitations des clubs voisins et plus
huppés. Aujourd’hui, nous sommes en
Honneur et nous devons être performants
pour cette prochaine échéance », renchérit le président.
Si, sur le plan sportif, le glorieux Stade est
officiellement relégué. Il envisage un petit coup de pouce sur tapis vert. Le comité directeur va mettre en place un dossier
de demande de repêchage auprès de la
Fédération. Le club possède des finances
équilibrées et sur le plan de la formation,
le travail des éducateurs du « SSG » est cité en exemple. Après tout, Lourdes n’a pas
le monopole des miracles. ■
Dimanche, l’Avenir fonsorbais
dispute le titre de l’ArmelleAuclair face à Bayonne. Quelles
sont vos chances de succès ?
Nous connaissons parfaitement cet
adversaire pour l’avoir rencontré à
deux reprises en poule. Chaque équipe
s’est partagé les victoires.
Honnêtement, je dirai 51 % de chances de victoire pour Bayonne et 49 %
pour Fonsorbes. À mon sens, Bayonne
est le favori de cette finale. Déjà, le club
s’est donné les moyens de ses ambitions. En début de saison, il avait annoncé des objectifs ambitieux. C’est
tout à fait logique que les Bayonnaises
soient à ce stade de l’épreuve. De notre côté, nous ne pensions pas, en début de saison, réaliser une telle saison. Au fur et à mesure des rencontres,
les filles nous ont agréablement surpris, elles nous ont même bluffés. Je
tiens toutefois à signaler que notre
place en finale n’est pas du tout usurpée. Le groupe a remporté onze matchs
officiels en poule, battu en demi-finale Sassenage (15-12), une formation qui évoluait l’an dernier en Top 10.
Ce résultat, c’est le fruit du travail, de
la remise en question et surtout pas du
hasard.
En cas de succès en finale, vous
disputerez le barrage d’accession en Top 8. La montée faitelle partie de vos objectifs ?
Si, nous disputons le barrage d’accès
au Top 8, cela veut dire que nous sommes champions de France. Je reste
persuadé que ce titre va s’accompagner
de fêtes, réceptions. Il sera ensuite
difficile de se concentrer sur match
David Gérard le coach des féminines fonsorbaises.
de barrage face à des équipes comme
Saint-Orens, La Valette, Usap ou
Rennes. Honnêtement, nous ne sommes pas assez mûrs pour accéder en
Elite. En revanche, nous postulons au
titre de champion de France.
L’Avenir fonsorbais rejoint
l’Association du Stade toulousain. Comment va se présenter
cette prochaine structure féminine ?
Déjà, le Stade toulousain était parrain du club. L’année prochaine, le
Stade toulousain aura sa structure
féminine. C’est un projet mûrement
réfléchi qui repose sur un projet social et sportif très solide. Pour la prochaine saison, deux équipes seniors
seront engagées une en Top 8 ou
Armelle-Auclair, une en Fédérale ainsi que deux formations cadettes. Il
y a également en projet, la création
d’une école de rugby féminine. Pour
les filles, c’est une sacrée reconnaissance sportive que d’être reconnues
par le Stade toulousain. D. N. ■
Tour d’Ovalie
Auvergne
OVAL’TEAM > Chamalières, lauréat du mois de mars La commission
Oval Team a officialisé le lauréat du
mois de mars. C’est la formation de
Chamalières qui a été honorée. Sur le
plan sportif, elle a dominé la poule unique du championnat de Deuxième
Série. En termes de formation, elle
possède une école de rugby active.
Des critères qui ont sensibilisé les responsables de la commission pour attribuer cette récompense et reconnaissance sportive.
COMPÉTITIONS TERRITORIALES
JEUNES > Le titre pour Saint-Flour
et Commentry La commission des
épreuves régionales a attribué deux
titres chez les jeunes. En moins de 19
ans catégorie à 12, c’est Saint-Flour
qui a été titré. L’ASF a été sacrée dans
la catégorie des cadets à 12. Ces deux
formations ont respectivement terminé en tête de leur poule unique.
SENIORS > Les demi-finales territoriales (Honneur - Troisième
Série) La commission des épreuves
régionales a confirmé les oppositions
des demi-finales territoriales ainsi que
les terrains qui accueilleront ces rencontres. En Honneur, les oppositions
sont Issoire-Brioude, à BrivesCharensac 16 heures, Riom - Pont-duChâreau à Beumont 16 heures. En
Promotion Honneur : Saint-Bonnet Ganat, à Commentry 16 heures, SaintFlour -Montaigut-Besse à Brioude
16 heures. Première Série :
Romagnat -Combronde, à Cusset
16 heures, Blanzat - Saint-Genès, à
Brives-Charensac
14
heures.
Deuxième Série : Chamalières Varennes, à Puy-Guillaume 16 heures,
Langeac - Ennezat, à Brioude 14 heures. Troisième Série : Aiguperse - Aia
GRENADE-SUR-GARONNE > 13e Challenge Pierrot-Domène, il reste
des places Le 13e Challenge Pierrot-Domène est en préparation du côté de
Grenade-sur-Garonne. Ouvert à toutes les catégories de l’école de rugby, le
challenge a la particularité cette année de proposer des épreuves par année
et offrir ainsi à un maximum d’enfants la possibilité de montrer à tous leurs
qualités de jeunes rugbymen. Au rang des inscrits, entre autres, Blagnac,
Voiron ou encore Rochefort mais il reste encore des places pour les retardataires.
Pour vous inscrire, contacts au 06.74.2.74.52 ou 06.88 34.88.80.
Lempdes, à Cusset 14 heures, SaintPourçain-Manzat, à Commentry
14 heures.
Languedoc
NARBONNE (féminines) > À
l’épreuve de Saint-Yrieix Avec la
nouvelle réforme des compétitions,
les féminines narbonnaises sont assurées de monter en Fédérale 1.
Cependant la saison n’est pas pour
autant achevée. Qualifiées pour les
quarts de finale du deuxième échelon
fédéral, elles seront opposées le
13 avril sur terrain neutre aux
« Kaolines » de Saint-Yrieix. Les
Audoises ont bien l’intention de relever ce défi et d’atteindre le dernier
carré.
RUGBY À VII > Championnat
régional moins de 17 ans Dans
notre précédente édition, nous avions
annoncé Narbonne comme vainqueur
du championnat régional à VII SociétéGénérale. Finalement, les Narbonnais
ont terminé deuxièmes derrière
Béziers. C’est l’ASBH qui est sacrée
champion du Languedoc à VII. Les jeunes biterrois représenteront le comité
pour le gain du titre national.
PÉZENAS > Ouf ! À Muret, le Stade
piscénois a remporté son premier succès à l’extérieur de la saison (23-0).
Une victoire très précieuse puisqu’elle permet aux Héraultais d’assurer leur maintien en Fédérale 3. Après
la rencontre, c’est un véritable ouf de
soulagement qu’ont poussé joueurs,
dirigeants et supporters tant cette
saison a été éprouvante et compliquée. Pour préparer l’exercice 2015,
les dirigeants seraient déjà à
l’ouvrage.
Limousin
LAGRAULIÈRE-SEILHAC-NAVES >
Le tournoi international Toffa les
19 et 20 avril L’école de rugby de
l’entente Lagraulière-Seilhac-Naves
organise son traditionnel tournoi international Toffa des moins de 15 ans le
week-end des 19 et 20 avril. Cette
année, les organisateurs vont
accueillir la formation irlandaise de
Monktown, les Anglais de Ormskirk et
une équipe écossaise de Murrayfield.
Exceptionnellement, les représentants
du pays de Galles n’ont pu honorer de
leur présence. Ils ont été remplacés
par une sélection départementale corrézienne. L’entente LagraulièreSeilhac-Naves va forcément présenter
une équipe. Comme il est de tradition,
ce tournoi international se dispute sur
deux journées. Les rencontres auront
lieu le samedi matin à Lagraulière,
l’après-midi à Seilhac et toute la journée du dimanche à Naves.
MALEMORT > Ballottage favorable À l’occasion de la réception de
Saint-Yrieix, l’entente MalemortBrive a fait un grand pas vers la qualification pour les prochains trentedeuxièmes de Fédérale 3 à la faveur
de son succès bonifié (28-0).
Toutefois, un détail n’a pas échappé à
de nombreux observateurs. Dix-huit
joueurs ont été inscrits sur la feuille
de match par l’encadrement arédien.
Et pourtant, ce match était capital
pour Saint-Yrieix.
TULLE > Carnet noir Un glorieux
ancien de l’époque dorée des
années 70 s’en est allé. À 68 ans,
l’ancien troisième ligne de devoir du
Sporting, Georges Chastrasse, a été
victime d’un accident domestique.
Au cours de sa carrière, il avait été
un éducateur respecté et écouté. Il
avait officié à Naves, Seilhac et
Égletons. C’est toute une famille et
des amis qui le pleurent. À ses proches, la rédaction de Midi
Olympique adresse ses plus sincères
condoléances.
Midi-Pyrénées
SAINT-GAUDENS > Les anciens
se retrouvent le 20 avril A l’occasion de la dernière rencontre officielle du Stade saint-gaudinois à
domicile (le 20 avril face à Bizanos),
l’amicale des anciens du club a mis
en place une journée très conviviale
autour d’une table. Le rendez-vous
est fixé à 10 heures 30 au bar le
Progrès. Direction ensuite le stade
pour le repas à 12 heures. À ce sujet,
les organisateurs espèrent mobiliser
le plus de personnes de façon à
encourager les deux équipes seniors
pour leur dernier match officiel de la
saison. Contact : 06 87 47 23 52
(avant le 14 avril).
CHAMPIONNAT TERRITORIAL >
Ils sont promus La phase de classement territoriale de la Promotion
Honneur à la Deuxième Série vient de
s’achever. Dans ces niveaux de compétition, tous les clubs promus sont
connus. Une montée officialisée par la
commission des épreuves. Ainsi en
Promotion Honneur, les formations de
Villeneuve-de-Paréage, Lavelanet,
Lisle-sur-Tarn et Luzech accèdent à
l’Honneur. En Première Série,
Rabastens, Capdenac, Lézat et Foix
montent en Promotion Honneur. En
Deuxième Série, L’Isle-en-Dodon,
Carbonne-Longages, Montech et
Villemur accèdent à la Première Série.
GRENADE-SUR-GARONNE > La
réception de Nègrepelisse sous
le signe de la fête Le dimanche 20 avril Grenade-sur-Garonne
reçoit Nègrepelisse pour le compte
de la dernière journée de la poule 13
de Fédérale 3. Un match décisif entre
deux prétendants à la qualification et
l’occasion pour les dirigeants grenadains d’organiser une belle fête. Au
menu, une petite surprise des féminines dont quatre de ses représentantes sont championnes de France
intercomités et une opération plancha pour les fines gueules. Un rendez-vous sportif et festif à ne pas
manquer, rendez-vous dimanche
20 avril.
HONNEUR > Les quarts de finale
le 13 avril La seconde phase qualificative est achevée au sein du championnat Honneur Midi-Pyrénées. Les
oppositions des quarts de finale ont
été rendues officielles par la commission des épreuves. Le 13 avril sur terrain neutre (à officialiser), elles vont
opposer Saint-Affrique à Sor-Agout,
Rieumes - Toulouse UC, Beaumont-de-
Lomagne - La Salvetat-Plaisance et
Saint-Girons - MontesquieuVolvestre.
BONNAC > Privé de phase éliminatoire Finaliste l’an dernier du
championnat territorial de Première
Série, le Bonnac olympique ne participera pas cette saison à la phase éliminatoire. Pourtant, les Ariégeois
avaient terminé à la troisième place
de la phase de classement.
Cependant, au regard des obligations, le club n’était pas en conformité avec le règlement. Il ne disposait
pas de licenciés suffisants au sein de
son école de rugby. La commission
des règlements régionaux a fait le
choix de ne pas officialiser la qualification des Bonnacois. Ces derniers
pourront toutefois disputer la Coupe
des Pyrénées.
AVIRON CASTRAIS > Zéro victoire Le dernier champion régional
de Promotion Honneur a vécu une saison cauchemardesque sur le plan
sportif au sein du plus haut niveau
régional. Lors de la première phase,
les Castrais ont été bredouilles avec
quatorze défaites en autant de rencontres. Lors de la phase des playdown, ils ont également échoué lors
des six rencontres officielles. Lors de
la dernière journée, ils se sont inclinés d’une courte tête face à SaintOrens (8-5). Pour espérer remporter
au moins une victoire, l’Aviron compte sur la prochaine Coupe des
Pyrénées.
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par Didier NAVARRE
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26 Ovalie Grand Ouest
LUNDI 7 AVRIL 2014 - MIDI OLYMPIQUE
Armagnac-Bigorre : ils sont maires aussi
Parmi les nouveaux élus à ceindre l’écharpe tricolore, on note trois membres du comité Armagnac-Bigorre : à VicFezensac, Michel Espié, président de l’UAV ; à Riscle, Christophe Terrain, président de la JSR et à Hachan, dans
les Hautes-Pyrénées, Christian Ducaud, vice-président du comité territorial. Un « historique » a rendu l’écharpe,
Jean Ossun : après plusieurs mandats à la tête de la mairie de Moulédous, il n’a pas renouvelé sa candidature.
Bordeaux : Nicolas Dospital prof de Domvo et Poirot
À l’époque où Nicolas Dospital talonnait au cœur de la mêlée de l’Union Bordeaux-Bègles, Darly Domvo et Jefferson Poirot en étaient
encore à faire des rêves de Top 14. Darly et Jef ont suivi la filière internationale des équipes de jeunes. Aujourd’hui, à 22 ans, ils sont
en élite et y tiennent une place de choix. Parallèlement ils suivent des études, et c’est Nicolas Dospital, actuel talon de Langon en
Fédérale 1, qui est leur professeur de management, stratégie d’entreprise et négociation commerciale.
JORIS CIPRESSO DEPUIS SES DÉBUTS, LE SALLOIS REFUSAIT LES SOLLICITATIONS DES CLUBS PROS. À 20 ANS,
IL A ÉTÉ CONVAINCU PAR LAURENT MARTI DE TENTER SA CHANCE À L’UBB.
DE SALLES
À L’UBB !
L
Par Gérard PIFFETEAU
[email protected]
a crise des vocations n’illumine
plus les rêves de nos enfants
moins enclins qu’autrefois a devenir pompier, aviateur ou magicien quand ils seront grands.
La majorité des jeunes d’aujourd’hui s’entêtent à se nourrir d’une ambition : passer à la télé et devenir célèbre.
Devenir une « star » en quelques heures,
au mépris des avertissements d’artistes authentiques qui savent devoir leur réussite au
travail davantage qu’à leur part de talent.
Et donc, que dans cette quête, obsessionnelle, de reconnaissance immédiate, un
jeune sportif a priori talentueux refuse la
lumière, ne pouvait qu’exciter notre curiosité.
Joris Cipresso avait ses raisons. Depuis l’âge
de cinq ans, licencié au club de Sanguinet
que son père Thierry présida durant quatre
ans, il a fréquenté l’école de rugby salloise.
Très vite le grand gaillard se fit remarquer
pour ses aptitudes physiques et athlétiques.
Les divers responsables des sélections territoriales l’ont convoqué, les envoyés spéciaux de plusieurs clubs professionnels sont
venus frapper à la porte de ses parents, Joris
a toujours refusé les sollicitations. « Il a un
rapport très amical avec ses copains de Salles
qu’il ne voulait pas quitter, argumente le papa. Il voulait aussi finir ses études et sa licence en gestion forestière. » Joris Cipresso
a eu vingt ans en octobre. Depuis l’âge de dixhuit ans il évolue en équipe première de
l’USS dont il est aujourd’hui un titulaire indiscutable et un exemple pour la jeunesse
locale.
UN OCÉAN À TRAVERSER
L’heure était donc sans doute venue pour
En juillet, le jeune 3e ligne Joris Cipresso issu
de la Fédérale 2 adoptera le mode de vie des
pros. Une trajectoire étonnante. Photo DR
le compétiteur, jusque sur le banc de
l’école, de s’ouvrir un nouvel horizon.
Cette émancipation, une rencontre avec
le charismatique président de l’UBB
Laurent Marti, redoutable dénicheur de
talent, l’a rendu enfin possible. Il y a
quelques jours, Joris Cipresso a signé un
contrat Espoir avec l’Union : « J’accepte
ce challenge. Ce n’est pas du rugby plaisir
mais de la compétition et c’était le moment de franchir le pas. Il va falloir que
je me prépare et je vais commencer un
programme pour que la marche soit moins
haute à franchir. Je me donne une année
pour cela et je vais m’y impliquer au maximum. J’ai été motivé par la super aventure à vivre, pas très loin de chez moi et de
mes copains. Et le président Marti n’a pas
été un recruteur anonyme... » De la Fédérale
2 au Top 14 il y a un océan à traverser
dans lequel Joris est décidé à nager sans
relâche. La musculation n’a jamais été
sa compagne de jeu, et pour cause, son
père lui a interdit cette pratique jusqu’à
ses seize ans. Or le voici très attentif à
son comportement et très motivé pour
faire de son mètre quatre-vingt-dix-huit
et de ses 110 kg associés à sa vitesse et
à une aptitude sidérante au mouvement,
une arme redoutable. « Je n’ai aucune
craintes quant à sa réussite », ose son président Didier Dallet plutôt fier du départ
de l’enfant du club vers l’Union où son recrutement est jugé conforme à la politique conduite par le président depuis son
arrivée. « Nous n’avons jamais recruté
avec des a priori. Nous avons toujours regardé à tous les niveaux, à tous les âges et
toutes les origines. On ne s’interdit rien. Joris
est dans le moule de ces jeunes joueurs
qui sont passés à travers les mailles du
filet de la détection alors qu’il a un potentiel qui mérite d’être exploité. Nous sommes dans le Top 14, l’intégration des jeunes joueurs est plus difficile, mais nous
devions le faire et Joris a les cartes en
main. » Ses copains sallois sont déjà supporters. ■
Rugby féminin
LE TOURNOI INTERNATIONAL FÉMININ DE SAINT-JEAN PIEDDE-PORT DÉPASSE LE CADRE DU RUGBY POUR INSCRIRE LES
LYCÉENNES DANS UNE DÉMARCHE CITOYENNE.
LES FILLES
D’AVRIL
D
urant trois jours, les 9, 10 et 11 avril, le lycée de Navarre
de Saint-Jean-Pied-de-Port accueille des jeunes filles
qui pratiquent le rugby en France et à l’étranger. Cette
3e édition du tournoi féminin « Les Filles d’avril » est
conçue pour permettre aux lycéennes de la planète
rugby de favoriser l’ouverture sur les autres et la connaissance des cultures diverses qui composent notre monde. Cette édition permettra également aux lycéennes de prendre conscience des
difficultés rencontrées par certaines jeunes filles à s’insérer dans la
société et à faire valoir leurs droits. Autant de questionnement sur la
condition féminine dans son ensemble qui ne manqueront pas de
convaincre les lycéennes de la nécessité d’affirmer leur propre personnalité. On attend donc des participantes qu’elles fassent valoir
leur point de vue au cours des multiples rencontres sportives et culturelles qui jalonneront le tournoi. Au sommet de l’organisation assurée par une équipe de femmes, la Proviseur Louisa Mauget résume la philosophie de
la manifestation d’une
formule : « Ou quand le
rugby devient vecteur de
savoir, de tolérance et de
respect pour toutes… Et
tous ! »
L’ensemble de la communauté éducative du
lycée de quelque 450 élèves participe à l’organisation de cet événement
autour d’un projet fédérateur inscrit au pro- Les participantes du lycée de Navarre
jet d’établissement au tournoi international
(réussite et solidarité).
Le proviseur adjoint
Mme Labadie, les profs d’Eps Mme Elizagoyen et Txomin Mingo, le
gestionnaire Thierry Pousson et consorts sont mobilisés pour que
la réussite soit au rendez-vous de ce formidable rassemblement
de dix équipes. À savoir : lycée français de Madrid ; collège Pablo
Neruda d’Aulnay-sous-Bois ; lycée Paul Éluard Seine Saint-Denis ;
lycée Romain Rolland de Goussainville ; lycée Comte de Foix,
Principauté d’Andorre ; Gaztedi Rugby Taldea, Victoria Gazteir ;
lycée Errecart de Saint-Palais ; lycée Diderot de Narbonne, lycée
Toulouse Lautrec de Toulouse et lycée de Navarre de Saint-Jean
Pied-de-Port.
Les matchs des deux poules de cinq débuteront le mercredi 9 avril
à 14 h 30. Les phases finales seront disputées le vendredi 11 à partir de 9 heures Finale à 14 heures et match de gala à 15 h 30. G. P. ■
Tour d’Ovalie
Armagnac-Bigorre
VIC-EN-BIGORRE > Chaud à
Masseube ! La condition de leader et
grandissime favori du championnat
Honneur a ses exigences,
les
Massylvains l’ont fortement rappelé
aux Vicquois qui ont eu toutes les peines du monde à préserver leur invincibilité. Bien qu’écartés de la course au
titre, les Gersois leur ont mené la vie
dure (13-16). Avec deux cartons rouges
et un pilier, Lacroix, victime d’une fracture de la jambe, l’USV va être diminuée pour la suite.
ARMAGNAC-BIGORRE > Un
Nogarolien en stage Joueur de l’AA
Nogarolienne, Romain Coursier va
vivre un mois plongé au cœur du comité, rue Abbé-Torné. Étudiant en troisième année de STAPS à Tarbes, il fait
en avril son stage universitaire avec
pour mission de contribuer à l’organisation des finales nationales à 5 et à
celle de l’encadrement du tournoi
intersecteurs à 7.
ARMAGNAC-BIGORRE > Rugby et
études Un projet de section rugby est
en bonne voie au collège Adriana à
Tarbes où l’on dispense la formation en
horticulture. Lancement à la rentrée
prochaine, avec le concours des cadres
techniques du CD 65 et du comité
Armagnac-Bigorre, à raison de trois
heures d’entraînement par semaine.
Semblable formule devrait être mise
en place aussi au lycée de Mirande.
Béarn
JURANCON > Cap sur la finale
Honneur ! Le boycott des neuf autres
clubs du Groupe A à l’encontre de
Jurançon n’aura servi à rien ! Le comité du Béarn a entériné cinq forfaits
consécutifs pour établir le classement
final et déterminer les demi-finales.
Jurançon termine ainsi 2e derrière
Barcus. En demies, aller-retour avec
premier match le week-end prochain,
Barcus – Bénéjacq et Jurançon – Usep,
l’entente Ger-Séron qui devrait à nouveau déclarer forfait, faisant de
Jurançon un finaliste tout désigné.
USEP > Cap sur l’ArmagnacBigorre ? Très déçue des conclusions
rendues sur « l’affaire Jurançon »,
l’USEP envisage de demander son rattachement au comité d’ArmagnacBigorre. « La gestion du comité du
Béarn est à sa taille : toute petite ! », a
déclaré le président Marc Canton dans
La République des Pyrénées pour expliquer la possible mutation. Mais elle ne
sera prise qu’en concertation avec les
anciens, dont les fondateurs, les dirigeants, les joueurs et les partenaires.
HONNEUR BÉARN > Pas de finale
au Hameau ! Conséquence directe de
« l’affaire Jurançon » qui a trainé en
longueur, le Béarn n’organisera pas sa
grande fête du rugby au Hameau. Les
autorisations n’ont pu être demandées
à temps, voilà donc le Béarn tout entier
privé de son plus grand rendez-vous de
l’année. On connaîtra sous peu les
modalités d’organisation des différentes finales.
FÉDÉRALES > Bizanos assure son
maintien Vainqueur de Boé-Bon
Encontre (25-15), l’Avenir de Bizanos a
assuré son maintien en Fédérale 3
avant l’ultime match, un déplacement
à Saint-Gaudens qui aurait été un vrai
match éliminatoire. Les Bizanosiens
soufflent un grand coup. En revanche,
Morlaàs et Aramits (Fédérale 2),
Coarraze-Nay et Lembeye (Fédérale 3)
joueront leur avenir sur le dernier
match, le 20 avril.
Côte basque-Landes
SÉRIES TERRITORIALES > Les phases finales Pour toutes les catégories
sauf les 1re et 2e Série, les demi-finales
(aller-retour) débutent dimanche prochain, retour le 20 avril.
Honneur : AS Bayonne-Bidart, TartasSoustons.
Promotion-Honneur :
Saint-Pée-Saint-Sever, Urrugne-Sault
1re Série : Montfort-Sauveterre (22 à
16 pour Montfort à l’aller, retour
dimanche),
Ondres-CapbretonHossegor (15 à 14 pour Ondres à l’aller,
retour dimanche) 2e Série :
Arcangues-Cambo 1à à 20 pour
Cambo, retour dimanche), PuyooUstaritz (14 à 3 pour Puyoo, retour
dimanche) 3e Série : Narrosse-Ascain,
Sare-Pomarez 4e Série : Labatut ou
Amou-Lit et Mixe, Saint-Pierre du
Mont-Menditte.
CAMBO > Le meilleur du groupe 2
L’U S Cambo a remporté le trophée du
meilleur club des mois de février et
mars (5 matchs) concernant le Groupe
2. Les camboars sont qualifiés pour les
demi-finales de 2e série.
HASPARREN > Tournoi minimes
samedi 12 avril C’est ce samedi de
9 heures à 18 heures que le 12e tournoi
international minimes « Xapital » aura
lieu au stade Xapitalea.
Il réunira 24 équipes et les matchs
seront arbitrés par les cadets
d’Hasparren. Les jeunes de « Unis
Cité », déjà présents lors du dernier 1er
mai, où ils avaient mis l’accent sur le
respect des joueurs, des arbitres et de
l’environnement, en lien avec Garbiki,
seront aussi présents. Ils dialogueront
avec les jeunes et moins jeunes sur les
addictions, dopage, drogue, alcool,
tabac… Il y aura comme d’habitude
une incitation au tri des déchets et au
respect du site. Sport, sécurité, prévention et convivialité sont au menu, outre
le cochon de lait…
Côte d’Argent
LORMONT > Treloar ne viendra
pas L’espoir était grand sur la rive
droite bordelaise de voir débarquer au
CALHG le deuxième ligne de l’UBB
Cameron Treloar. L’Australien avait
envie de prolonger jusqu’en janvier 2015 son séjour en région bordelaise. Mais pour des raisons professionnelles - il est contraint de réintégrer dans les délais le corps de la
police australienne - Cameron va
devoir rentrer au pays après sa formidable aventure avec l’UBB. Et beaucoup vont regretter ce grand professionnel du rugby.
LE BOUSCAT > Et maintenant une
tribune ! Dotée de nouvelles infrastructures enfin dignes du rôle que
joue le rugby dans la commune, l’US
Bouscat bénéficiera en mai prochain
d’une nouvelle tribune flambant neuve.
Et la modernisation des installations
ne va pas s’arrêter là. La municipalité
s’est engagée à remplacer, durant sa
mandature, le terrain actuel par un terrain synthétique.
LORMONT (2) > Les entraîneurs se
retirent Nul ne contestera la qualité
du travail réalisé au CALHG par le duo
d’entraîneurs Alex Péres et Fabrice
Nivard. Accéder à la Fédérale 1 et s’y
maintenir ne sauraient être le fruit du
hasard. C’est tout à l’honneur des deux
coachs d’avoir admis que l’élite amateur était devenue trop exigeante. Ils
ont donc pris eux-mêmes la décision
de céder leur place. En fin de semaine
dernière le président Jean-Louis
Couturier était en recherche de leurs
successeurs et quelques pistes (loca-
les) s’étaient dégagées, dont celle
d’une association Florent TorregarayGreg Yachvili. On en sait sûrement plus
aujourd’hui. Le CALG s’active aussi sur
le terrain du recrutement, mais JeanLouis Couturier ne perd pas de vue la
nécessité de maintenir, puis consolider
un budget qui a bondi de 450 000 € à
560 000 € en franchissant le portillon
de l’élite amateur.
Formation) permet aux élèves de
s’entraîner quatre fois par semaine
tout en poursuivant leurs études et en
restant licenciés dans leurs clubs. L’un
des objectifs étant d’allier une pratique
sportive et une scolarité complète pour
se diriger vers l’élite régionale. Tous
les renseignements sur le site du
lycée : coliniere.e-lyco.fr ou du comité
régional : paysdelaloire-rugby.fr.
Pays-de-la-Loire
Poitou-Charentes
N A N T E S - S A I N T NAZAIRE > Détection Les deux clubs
des Pays de la Loire s’inscrivent, séparément, dans une démarche volontaire
de formation. Dans cette perspective,
les centres de formation nantais et
nazairiens organisent chacun leur journée de détection.
Le mercredi 23 avril pour Nantes
(Fédérale 2). Sont concernés, les
joueurs nés en 1997, 1998 et 1999.
Notons que la structure nantaise offre
une formation post-bac. Rens. sur le
site du club : stadenantais.fr.
Pour Saint-Nazaire (Fédérale 1), la journée de tests est prévue le mardi
29 avril. Le centre nazairien fonctionne
en partenariat avec le FC Grenoble.
Sont concernés, les joueurs nés de
1994 à 1999, mais également le haut
niveau (Gaudermen, Alamercery,
Crabos, Espoirs). Renseignements sur
le site du club : snrugby.com, ou auprès
de Johan Fornier : 06 18 92 18 66.
CREF NANTES > Dépôt de candidature Le comité régional et le lycée
de La Colinière à Nantes organisent
conjointement une journée de détection le mercredi 16 avril à Nantes au
sein de l’établissement scolaire. Cette
formation s’adresse aux joueurs et
joueuses remplissant les conditions
d’entrée au lycée et licencié(e) s FFR.
Le CREF (Centre Rugby Éducation et
POITIERS > Vainqueurs du
Challenge Orange Organisées à
Surgères, les finales régionales de
l’Orange Rugby Challenge ont été remportées par le Stade poitevin. Cette
belle équipe ira défendre les couleurs
de la région aux finales nationales qui
auront lieu le 31 mai à Marcoussis.
FÉDÉRALE 2 > Destins croisés Deux
clubs picto-charentais se sont mis en
évidence cette saison dans la poule 2
de Fédérale 2. Mais les raisons de cet
éclairage sont très différentes. Le
Soyaux-Angoulême XV caracole en
tête avec 17 succès en 17 rencontres.
À l’opposé, le Stade Poitevin affiche un
bilan de 17 défaites en 17 rencontres !
NIORT > Riche en arbitres Le Stade
niortais est riche… en arbitres. Alors
que la réglementation en requiert
deux, le Stade niortais en recense quatre : Jean-Claude Pairault, Antoine
Leroy, Didier Biet et Paul Rassinoux.
Des efforts qui seront sûrement appréciés par la commission territoriale des
arbitres.
Page coordonnée
par Gérard PIFFETEAU
[email protected]
06.03.01.17.21
27
LUNDI 7 AVRIL 2014 - MIDI OLYMPIQUE
Treize Actualité
Résultats & Classements
L’interview Coupe de France > la finale
AURÉLIEN COLOGNI - ENTRAÎNEUR DE LÉZIGNAN IL ANALYSE LES FORCES EN PRÉSENCE DE LA FINALE DE
LA COUPE 2014 ENTRE TOULOUSE ET CARCASSONNE. QUI POSSÈDE LA MEILLEURE ORGANISATION DÉFENSIVE ?
QUELS SERONT LES PRINCIPAUX DUELS ? L’ENTRAÎNEUR DU FCL LIVRE SON OPINION.
« Le duel des avants
décidera de l’issue du match »
Propos recueillis par Didier NAVARRE
[email protected]
Des deux finalistes, lequel possède la meilleure organisation offensive ?
Toulouse est en train de valider le travail qu’elle entreprend depuis quelques années. Sur les intentions
offensives, les Toulousains ont des solutions et des arguments. Leur jeu de ligne est appliqué, cohérent et varié avec, comme animateur, Jonathon Ford, l’ouvreur qui a un jeu au pied très pertinent et
redoutable. Ces hautes chandelles mettent une énorme pression sur la défense. Carcassonne n’est
pas mal non plus en attaque. Sur le côté gauche, ils ont deux atouts : Troy Savage et Vinnie
Anderson, qui ont cette capacité à fragiliser les défenses et créer des brèches.
Qu’en est-il sur le plan défensif ?
Ce sont deux équipes particulièrement organisées dans ce secteur de jeu. Je dirais que
Toulouse est un tantinet supérieur. Le TO, c’est un bloc hermétique, compact, qui sait
parfois mettre une dose d’agressivité. Du côté de Carcassonne, il vaudra mieux contourner cette défense toulousaine plutôt que de la défier.
Selon vous, quels sont les principaux face à face qui vont animer cette finale ?
Les deux ouvreurs Jonathon Ford et Maxime Grésèque vont animer cette finale. Tous deux possèdent une excellente lecture du jeu et sont particulièrement talentueux dans le jeu au pied tant
sur les longues que courtes distances. Mais je pense que le principal duel sera celui des avants.
Il décidera de l’issue du match. Dans ce secteur de jeu, l’équipe qui prendra le dessus fera un pas
vers la victoire.
C’est la quatrième finale (Coupe et championnat confondus) en cinq ans pour
Carcassonne. Et les trois précédentes (Coupe 2009 et 2012), championnat
(2012), le club les a toutes remportées. Est-ce un atout ?
Tout à fait ! L’ASC montre qu’elle sait jouer et gagner les finales. Une finale, c’est
un match particulier. Carcassonne a aussi l’avantage d’évoluer à domicile et sur
son terrain. Les Carcassonnais auront déjà leurs repères. Du côté de Toulouse,
la mise en place de cette finale est un peu plus compliquée. Les Toulousains
n’ont jamais gagné la Coupe de France. Ils vont devoir gérer cette pression de
l’événement. ■
Seize équipes titrées depuis 1935
Carcassonne, 13 victoires (1946, 1947, 1951, 1952, 1961, 1963, 1967,
1968, 1977, 1983, 1990, 2009, 2012) ; XIII catalan, 10 victoires (1939,
1945, 1950, 1959, 1969, 1976, 1978, 1980, 1985, 1997) ; Villeneuvesur-Lot, 9 victoires (1937, 1958, 1964, 1979, 1984, 1999, 2001, 2002,
2003) ; Saint-Estève, 6 victoires (1972, 1987, 1993, 1994, 1995,
1998) ; Lézignan, 5 victoires (1960, 1966, 1970, 2010, 2011) ;
Avignon, 5 victoires (1955, 1956, 1982, 1989, 2013) ; Marseille,
5 victoires (1948, 1949, 1957, 1965, 1971) ; Pia, 3 victoires (1975,
2006, 2007), Lyon, 3 victoires (1935, 1953, 1954), UTC, 3 victoires
(2001, 2004, 2005), Saint-Gaudens, 3 victoires (1973, 1991,
1992) ; Limoux, 2 victoires (1996, 2008) ; Le Pontet, 2 victoires
(1986, 1988) ; Roanne, 2 victoires (1938, 1962) ; Albi, 1 victoire
(1974), Côte basque, 1 victoire (1936).
Toulouse
Carcassonne
À CARCASSONNE - Dimanche 15 h 30 TOULOUSE Kheirallah ; Minga, Orméno, Quintilla, White ;
(o) Ford, (m) Gonzalez-Trique ; Andrew Bentley ; Wood,
Planas (cap) ; Gout, Kane Bentley, Masselot.
Remplaçants : Kriouache, Boyer, Bourrel, Vunakece.
CARCASSONNE Soubeyras ; Guiraud, Savage, Towers,
Mazard ; (o) Grésèque, (m) Aitken ; Sabri ; Anderson,
Canet ; Sadaoui (cap), Soum, Bemba. Remplaçants :
Rouanet, Jacquet, Banquet, Khattabi.
NRL
5e journée (4-5 avril)
Brisbane - Parramatta
Sydney - Canterbury
Cronulla - NZ Warriors
Penrith - Canberra
St George-Illawara - South Sydney
Melbourne - Gold Coast
West Tigers - Manly-Warringah
North Queensland - Newcastle
18-25
8-9
37-6
12-6
6-26
26-28
34-18
Auj.
Classement
Pts J. G. N. P. G.A.
1. Gold Coast
8 5 4 0 1 -9
2. Canterbury
6 5 3 0 2 59
3. Brisbane
6 5 3 0 2 15
4. Penrith
6 5 3 0 2 13
5. West Tigers
6 5 3 0 2 11
6. St George-Illawara 6 5 3 0 2
5
7. Manly-Warringah
6 5 3 0 2 -3
8. Parramatta
6 5 3 0 2 -13
9. Melbourne
6 5 3 0 2 -20
10. Sydney
4 5 2 0 3 27
11. South Sydney
4 5 2 0 3 17
12. Canberra
4 5 2 0 3 -6
13. NZ Warriors
4 5 2 0 3 -42
14. North Queensland
2 4 1 0 3 -3
15. Newcastle
2 4 1 0 3 -6
16. Cronulla
2 5 1 0 4 -45
CE WEEK-END (6e journée) > Vendredi :
Gold Coast - Brisbane, Penrith - South
Sydney. Samedi : Canberra - Newcastle,
Manly - Sydney, Parramatta - Sydney,
Wests - North Queensland. Dimanche :
New Zealand Warriors - Canterbury, Manly Cronulla. Lundi : Melbourne - St GeorgeIllawarra.
LA PREMIÈRE DE GUASCH
V
endredi soir, dans leur antre de Gilbert-Brutus, les
Dragons catalans ont confortablement composté face
aux Broncos de Londres
leur billet pour les huitièmes de finale (26 ou 27 avril) où ils se
rendront à Bradford (lire ci-contre). Après
cette seconde victoire officielle de la saison en huit rencontres, les esprits chagrins vont certainement mettre plus en
avant la faiblesse londonienne (seule
équipe de Super League à n’avoir remporté encore aucune rencontre) que la maîtrise catalane.
Après la rencontre et ce score dans l’ensemble flatteur (40-24), Laurent
Frayssinous n’a pas boudé son plaisir :
« Une victoire est toujours bonne à prendre. De plus, face à cette formation londonienne, ce n’est jamais facile. C’est très
bien d’avoir inscrit sept essais et marqué
quarante points. »
JOAN GUASCH OVATIONNÉ
À l’occasion de ce seizième de finale, le
technicien catalan avait volontairement fait
tourner son effectif. Le public de Brutus
a ainsi eu le plaisir de revoir Vincent
Duport. Mais aussi d’admirer, pour la première fois, Joan Guasch, le fils du président des Dragons, Bernard Guasch. L’actuel capitaine de la formation de
Saint-Estève-XIII catalan (la réserve des
Dragons) est entré à la demi-heure de
jeu avec le numéro 32. À l’annonce de
son patronyme, le public lui a offert une
belle standing-ovation. « Ce fut un moment extraordinaire. Vivre avec l’équipe
pro, disputer une rencontre face à une
équipe de Super League et remporter le
match... J’ai été vraiment gâté. À la fin, j’ai
été très touché des textos que m’ont envoyés mes coéquipiers de Saint-Estève. En
revanche, j’ai été surpris par le rythme de
la rencontre », confie le néo-Dragon de
20 ans. Après cette première expérience
au plus haut niveau, il souhaiterait de
nouveau grignoter quelques feuilles de
match. Mais pour l’heure, il se concentre sur la fin du championnat Élite, avec
l’envie de retrouver Gilbert-Brutus le
10 ou 11 mai pour la finale du championnat de France. D. N. ■
40
24
À PERPIGNAN - Vendredi 20 h 30 Dragons catalans bat Broncos de Londres
40-24 (16-6). Arbitre : M. Hicks
(Angleterre). 6 000 spectateurs.
Dragons catalans : 7E Pryce (4 e ),
Anderson (13e, 56e), Bosc (24e), Millard
(48e), Maria (52e), Escare (75e) ; 6T Bosc
(5e, 24e, 48e, 53e, 76e).
Broncos de Londres : 4E Solomona (29e),
Caton-Brown (62e), Macani (73e), Slyney
(80e) ; 4T Drinkawater.
DRAGONS CATALANS Escaré ; Oldfield,
Pomeroy, Duport, Millard ; (o) Pryce, (m) Bosc ;
Baitieri (cap) ; Anderson, Taia ; Lima, Bousquet,
Elima. Sont entrés en jeu : Maria, Paea,
Guasch, Garcia.
BRONCOS DE LONDRES Solomona ;
Macani, Canton-Brown, Minns, O’Callaghan ;
(o) Farrar, (m) Drinkwater ; Foster ; Cook, Vea ;
Slyney, Moore, Greenwood. Sont entrés en
jeu : Kraniqi, McMeeken, Bisloy, Griffin.
Super League
CE WEEK-END (7e journée) > Jeudi : Hull
FC - Huddersfield (21 heures). Vendredi :
Bradford - Salford, Castleford - St Helens,
Leeds - Wakefield, Warrington - Hull KR,
Wigan - Broncos de Londres (21 heures).
Samedi : Dragons catalans - Widnes
(15 h 30).
Coupe d’Angleterre
16e DE FINALE
Hull FC (SL) - Salford (SL)
Dragons (SL) - Broncos (SL)
Dewsbury (Ch) - Wigan (SL)
Sheffield (Ch) - Skolars (Ch 1)
Batley (Ch) - Castleford (SL)
Bradford (SL) - Oldham (Ch 1)
Doncaster (Ch) - Hemel (Ch)
Featherstone (Ch) - Crusaders (Ch)
Halifax (Ch) - Widnes (SL)
Hull KR (SL) - Warrington (SL)
Keighley (Ch) - Barrow (Ch)
Rochdale (Ch) - Leigh (Ch)
Swinton (Ch) - York (Ch 1)
Wakefield (SL) - Leeds (SL)
Huddersfield (SL) - St Helens (SL)
36-37
40-24
6-58
70-28
10-48
60-6
72-18
66-0
10-34
24-28
54-28
22-28
31-28
6-60
16-17
Légende SL : Super League ;
Ch : Championship ; Ch 1 : Championship 1.
En bref...
CUP (HUITIÈME) : LES DRAGONS
IRONT A BRADFORD
Le tirage au sort des huitièmes de la
Cup a été effectué dimanche soir. Les
Dragons catalans se rendront, le 26 ou
27 avril, à Bradford. À cette occasion,
ils retrouveront leur ancien coéquipier
Jamal Fakir qui vient de s’engager
avec les Bulls jusqu’au terme de la
saison. Les autres oppostions seront
Wigan - Hunslet, Leigh - Featherstone,
Leeds - St Helens, Warrington Doncaster, Swinton - Keighley et
Castleford - Sheffield.
Phase finale
Élite 1
Barrages
CARCASSONNE
52
Quarts 19 et 20 avril
ST-ESTÈVE-XIII CATALAN
Demies 26 avril
LÉZIGNAN
PALAU
26
CARCASSONNE
VAINQUEUR
Finale 10 ou 11 mai
VILLENEUVE-SUR-LOT 29
AVIGNON
18
LIMOUX
VILLENEUVE-SUR-LOT
TOULOUSE
VAINQUEUR
Dimanche, l’effet de surprise n’a pas eu lieu. Carcassonne et Villeneuve-sur-Lot ont profité
de l’avantage du terrain pour valider leur billet pour les quarts de finale. Dans son antre
d’Albert-Domec, le finaliste de la Coupe de France s’est, pour ainsi dire, bien entraîné face
à Palau, en inscrivant la bagatelle de 52 unités. Pour leur dernière prestation officielle, les
Palauencs ont tout de même sauvé l’honneur en faussant compagnie à quatre reprises à la
défense audoise pour un score final de 52 à 26. L’ASC a ainsi gagné le droit de défier la
réserve des Dragons sur sa pelouse de Saint-Estève. À Villeneuve-sur-Lot, les Lot-etGaronnais ont passé l’obstacle vauclusien. Les Villeneuvois se rendront à Limoux en demifinale. En septembre dernier, ils avaient failli créer l’exploit dans la Haute-Vallée (défaite
30-32). D. N. ■
COUPE D’ANGLETERRE - SEIZIÈMES DE FINALE LES DRAGONS CATALANS ONT DOMINÉ LES BRONCOS DE LONDRES
ET FILENT EN HUITIÈMES. UNE RENCONTRE MARQUÉE PAR LA PREMIÈRE APPARITION DU FILS DU PRÉSIDENT GUASCH.
Dragons catalans
Broncon de Londres
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28
Horizons Opinions
Le Midol à la lettre
La chronique
RUFO - LALANNE -
de la semaine
Jonathan BEST- VILLEPREUX
Libertas
humanum est
D
imanche dernier, dans Stade 2, nous avons
eu l’occasion de voir un excellent reportage
sur le rugby de la Drola, dans une prison en
Italie. Le rugby pour inculquer des valeurs
de solidarité et de dépassement de soi. Le rugby comme moyen d’expression, comme échappatoire, pour un quotidien entre quatre murs. Le rugby
comme bon de rachat, pour prouver à tout le monde que
ces prisonniers ne sont pas uniquement des bons à rien.
Le rugby comme fil d’Ariane pour fuir, ne serait-ce que
le temps d’un match, cette privation de liberté. Et les détenus de rajouter: « quand on joue au rugby, on se sent à
nouveau libres. »
Mais étrangement, nous, rugbymen libres comme l’air,
nous sentons-nous vraiment libres sur le pré vert? Le rugby est-il vraiment un moyen de s’évader? À cette époque rugbystique où tous les plus éminents spécialistes vantent les mérites du jeu « par bloc » européen ou du jeu « par
zone » des néo-zélandais, peut-on être autant enthousiastes que nos fratelli enfermés? Où est vraiment la liberté dans ce jeu moderne qui programme les 3, 4 voire
5 premières phases de jeu ? J’avoue que la progression
du rugby moderne est assez fantastique mais elle laisse
très peu de place aux frasques d’un autre temps où les piliers marquaient en débordement. Désormais, chacun a
son rôle bien précis, dans sa zone, et le joueur qui ne
respecte pas le « système de jeu » de son équipe et se pense
original à vouloir sortir du cadre se trouvera sorti tout
court par ses entraîneurs.
Secrétement, je rêve de voir un pilier en position d’ouvreur allonger une passe au pied pour son deuxième ligne
qui attend le long de la touche, avant que celui-ci ne dépose par un cad-déb d’école l’arrière adverse. Envie de doux
rêveur ou regard avant-gardiste sur notre sport ? Vous
me direz qu’on impose certains postes à certains joueurs
de part leurs qualités intrinsèques. « Toi t’es petit et gros,
bah, tu joueras à la pile. » Mais doit-on forcément faire
rentrer des gens dans des cases ? N’est-ce pas là où s’arrête indéniablement la liberté? Pour avoir rendu visite à
tout un tas d’écoles de rugby de la région, je me suis rendu compte que les éducateurs, les parents, les dirigeants
veulent dès l’âge de 10-11 ans imposer à des gamins
leur poste. « Ton père jouait troisième ligne, tu vas quand
même pas jouer numéro 10 ? » Le fils du boucher sera
boucher, le fils du dentiste sera dentiste, et le fils du
con ? Moi, on m’avait dit « tu joueras arrière », jusqu’en
moins de 15 ans. Et puis j’ai joué troisième ligne, sans jamais avoir acquis les bases de mon poste parce qu’il fallait que je joue arrière. Échec, retard, perte de temps.
Alors de grâce, messieurs les têtes pensantes de notre sport,
ne pensez pas faire rentrer certains joueurs dans un moule
qui ne leur correspond pas, mais essayez de fabriquer le
moule sur la base des joueurs que vous avez. Et si un
jour un troisième ligne se retrouve en position d’ouvreur,
ne le fessez point. « Il faut tout dire. La première des libertés est la liberté de tout dire. » ■
Rugbynautes
Écrivez-nous...
[email protected]
Alors, la pression…
Le décalage entre la vie des joueurs professionnels du Top 14 et l’ensemble des
gens qui travaillent est évident. Passionné actif de rugby depuis 1976, je télévise
ou assiste aux rencontres du Top 14, et lis toutes les semaines le Midol. Je suis
choqué lorsque j’entends des joueurs employer à tout va le terme « pression ».
« La pression nous tétanise, la pression nous inhibe… » Qui, dans la société
actuelle, n’a pas la pression ? J’oublie volontairement le foot, mais les salaires
des joueurs titulaires en Top 14 doivent, je pense, permettre d’évacuer facilement
cette « pression » ! Je trouve presque indécent ces comportements. Il faut reposer
les pieds sur terre, arrêter de signer des autographes, mettre le bleu de chauffe et
faire honneur au contrat, au public, aux valeurs du rugby ! Jean-Luc VALENTY
e-mail
du groupe et de sa cohésion : il permet
le jeu. C’est l’attention portée à soimême, aux autres, aux règles. Il induit la
décence, l’humilité, la civilité, la déférence et la politesse. La solidarité, c’est
l’action de responsabilité et de dépendance réciproque au sein du groupe.
C’est l’altruisme, la coopération, l’esprit
d’intérêt général, le lien fraternel qui unit
les membres du groupe. La Loyauté,
c’est l’adhésion et la fidélité indéfectibles au groupe, et à ses valeurs. C’est la
sincérité, la droiture, la fiabilité. Elle
exclut la tromperie, la tricherie et le
mensonge. Seul un engagement individuel, mis au service du collectif et exemplairement vécu, pourra porter et représenter les valeurs du rugby. Utopique ?
D. Gutierrez, I. Roque, M. Dubreuil,
V. Dubois-Vincent, C. Murcuillat et
C. Lalande (Comité Ethique du CIFR)
Pitié pour notre rugby
J’ai lu dans le dernier Midi Olympique
que Bernard Laporte serait candidat à la
prochaine élection à la présidence de la
FFR. Espérons être préservés d’une telle
éventualité. Il s’est associé au président
de Toulon qui, n’ayant aucune référence
rugbystique, se permet de critiquer
d’anciens internationaux comme André
Boniface, ou d’insulter des arbitres […]
Laporte a hérité de ses défauts. De plus,
quelle catastrophe lorsqu’il a été ministre des Sports […] Alors qu’il reste où il
est, le rugby ne s’en portera que mieux.
Francis FLINGOU
e-mail
Dernière (car) touche
Ce qui est arrivé à Castres l’autre samedi, et à d’autres cette saison, est scandaleux. On joue la dernière minute : suite à
une pénalité, l’arbitre autorise à taper en
touche, le joueur s’exécute, la sirène
retentit et l’arbitre siffle la fin de la rencontre ! Cette interprétation respecte la
règle mais piétine totalement les valeurs
et l’esprit rugby. Que l’équipe ne puisse
pas jouer la touche, ok mais alors on
revient à la pénalité et on joue à la main.
À quand un changement de la règle ?
Stéphane
Cieutat (65)
Quel exemple !
C’est parce que je lis avec délectation
votre journal que je m’adresse à vous.
Parce que aussi vous posez la question
« Laporte peut-il prendre la FFR ? » Je
répondrais, si j’étais croyant : « Dieu
nous en préserve ! » Nous avons eu
jusqu’ici des personnes respectables
[…] On ne peut pas en dire autant de
« Bernie le Dingue » qui, après avoir
insulté Villepreux, Boniface et Trillo, s’en
prend aux arbitres. Comment les éducateurs des écoles de rugby vont-ils faire
(en supposant que Laporte soit élu) pour
enseigner le respect dû à l’arbitre ? C’est
la base de notre sport. Je voudrais que
vous ne disiez pas « Pourquoi pas, après
tout ! » Midi Olympique est LE journal du
rugby en France, il doit être le garant de
ses valeurs.
Michel ICHANJOU
email
Vous avez dit « éthique » ?
L’éthique est un sujet qui fait parler. Les
distributions de flyers listant exhaustivement toutes les qualités du rugbyman et
de la rugbywoman sont légions dans nos
tribunes. Les prix du fair-play récompensent ceux qui doivent certainement le
mériter. Mais la situation sur les bords
de terrain change-t-elle ? Non. Il suffit
de regarder les matchs du meilleur
championnat du monde.
Les leaders de notre sport sont-ils exemplaires ? Certains sans doute ; mais
l’émotion et la polémique règnent en
maîtres dans les médias. « Anti-éthique,
à l’évidence ils sont. » Les violences
sportives et extra-sportives diminuentelles ? Non. Aujourd’hui, des virtuoses
de la provocation s’autoproclament
investis d’une action messianique ; ils ne
parlent plus en leur nom mais au nom de
l’intérêt général et supérieur du rugby.
Stop ! Le principe de la non-exception et
la déclinaison comportementale exemplaire de quelques valeurs fondamentales serait une solution simple à appliquer. Avec beaucoup d’humilité, et néanmoins de ténacité, le comité territorial
d’Ile-de-France travaille depuis plus de
dix-huit mois à la rédaction d’une charte
d’éthique et d’un mode de communication adapté. Ceci afin que tous les
acteurs du rugby francilien s’approprient
les fameuses valeurs du rugby, mais surtout les appliquent en toutes circonstances. Le rugby est un sport qui combine
affrontement et jeu de balle. Ses règles
complexes sont faites pour protéger les
joueurs et garantir l’équité. Pour le pratiquer, il faut des qualités physiques, mais
aussi morales, qui nécessitent d’adopter
un comportement exemplaire dépassant
le simple exercice du corps et l’intelligence tactique. Le rugby est donc bien
plus qu’un sport. C’est un état d’esprit
partagé par ceux qui le pratiquent
(joueurs, arbitres), ceux qui permettent
sa pratique (dirigeants, éducateurs,
bénévoles) et ceux qui l’encouragent
(familles, spectateurs, sponsors). Nos
trois valeurs fondamentales sont le respect, la solidarité et la loyauté. Qu’est-ce
que cela signifie concrètement ?
Le respect, c’est le ciment de la relation
@
LUNDI 7 AVRIL 2014 - MIDI OLYMPIQUE
Horizons Technique 29
LUNDI 7 AVRIL 2014 - MIDI OLYMPIQUE
1. Pour défendre le lancement de jeu irlandais, les
Italiens se hasardent à une défense inversée, le
numéro 13 montant un cran devant son partenaire au
moment ou O’Driscoll reçoit le ballon, servi par
Sexton (qui va le redoubler) tandis que D’Arcy
s’apprête à se proposer à hauteur.
4. Avertis par le premier essai de Sexton, les Italiens
choisissent cette fois de monter moins vite et présentent une ligne impeccable. Le lancement irlandais est toujours le même, Sexton redoublant
O’Driscoll tandis que D’Arcy arrive à hauteur.
2. L’intervalle se situant entre les deux centres
(d’autant que le premier accuse un léger temps de
retard O’Driscoll effectue alors le bon choix, et attaque la ligne, n’allant au contact qu’après avoir lâché
le ballon pour Sexton. Sur les talons, le 12 italien
(Garcia) est pris de vitesse.
3. Sexton n’a plus qu’à prendre l’intervalle, et parvient facilement à raffûter Garcia. D’Arcy, arrivé à
hauteur, ne sera pas servi, mais sa course servira
néanmoins à couper celle de l’ailier italien, l’empêchant de revenir sur son ouvreur.
5. Désireux de ne pas reproduire la même erreur que
précédemment, les défenseurs cherchent à glisser
pour contrôler la course redoublée de Sexton, mais le
joueur défendant en position d’ouvreur (ici un
deuxième ligne) prend un temps de retard sur ses partenaires.
La connexion Sexton-O’Driscoll, rôdée sous l’influence de Joe Schmidt sous les couleurs de la province
du Leinster, a offert au XV d’Irlande version 2014 son meilleur atout offensif, la complicité entre les deux
hommes leur permettant de s’adapter en permanence au comportement des défenses. Photo Icon Sport
6. L’information est prise par O’Driscoll, qui feinte la
passe et prend l’intervalle d’où il ressortira sur l’extérieur afin de retrouver D’Arcy et Kearney. Au bout, la
course redoublée de Sexton permettra à celui-ci, au
soutien de ses centres, de marquer en coin.
PORTÉES À LEUR QUINTESSENCE PAR LE LEINSTER DURANT SA DOMINATION EUROPÉENNE, LES PASSES REDOUBLÉES À SORTIES MULTIPLES ONT CONSTITUÉ LE « FONDS DE COMMERCE » OFFENSIF DE L’IRLANDE LORS DU DERNIER TOURNOI. ELLES SE PROPAGENT DÉSORMAIS SUR LES ÉQUIPES DU TOP 14, CONSCIENTES DE L’EFFICACITÉ DE LA MÉTHODE.
PASSES REDOUBLÉES
TOUJOURS PLUS REDOUTABLES
B
Par Nicolas ZANARDI
[email protected]
ien sûr, les passes redoublées ne sont
pas une nouveauté, loin s’en faut.
Élément incontournable de la panoplie de tout trois-quarts qui se respecte, celle-ci fait (en particulier sous
l’influence de l’Australie des années
80) depuis de longues saisons le bonheur de ceux
qui la maîtrisent, de manière parfois cyclique. Patrice
Lagisquet et le Biarritz olympique, du temps de sa
splendeur, l’avaient d’ailleurs relancée avec brio
au cœur des années 2000, avant que d’autres techniciens ne s’en saisissent, lui offrant une véritable
cure de jouvence. Au premier rang desquels, évidemment, le Néo-Zélandais Joe Schmidt qui auprès du
Leinster puis de l’équipe nationale d’Irlande, a fait
basculer la vieille « redoublée » en effet de mode
à part entière. Croisé lors du banquet post-France-
Irlande, l’ancien adjoint de Vern Cotter à Clermont
avait d’abord joué, à ce sujet, la carte de la modestie. « Effet de mode ? Non, je ne pense pas… Les passes redoublées sont vieilles comme le rugby, je n’ai
rien inventé. Si d’autres équipes en font, ce n’est sûrement pas pour copier ce que nous avons mis en
place. »
QUATRE SOLUTIONS POUR TROIS DÉFENSEURS
Surtout, n’en croyez pas un mot ! Car là où l’influence de Joe Schmidt est patente, c’est au sujet
de la multiplication des solutions au sortir de la
passe redoublée. En vrai, celles-ci s’inscrivent toujours dans le même schéma. Le 10 redouble le 12
et passe dans le dos du 13, venu à hauteur de son
partenaire du centre, tandis qu’un ailier se porte à
son intérieur. Par cette simple conjonction de courses, le joueur décideur (le 12, donc) dispose quasiment toujours de quatre solutions : jouer la redoublée avec le 10, donner à hauteur au centre, revenir
intérieur pour son ailier, ou feinter la passe et garder le ballon. Quatre solutions face à trois défenseurs :
autrement dit, l’une d’entre elles est toujours pertinente… Ne reste, ainsi, qu’à s’adapter à la défense en « lecture directe », et à ce titre, Schmidt
disposait au Leinster ou en Irlande du meilleur
centre de la planète, à savoir Brian O’Driscoll.
Évidemment, cela aide. Les essais inscrits par
l’Irlande durant le dernier Tournoi (notamment
ceux de Sexton contre l’Italie) sont là pour en témoigner.
RÉPONSE AUX DÉFENSES INVERSÉES
Reste qu’à n’importe quel niveau, à force de complicité et d’automatismes, ces passes redoublées
constituent un atout majeur pour prendre le milieu du terrain, même en absence de gabarits de
type Bastareaud ou Nonu. « C’est un peu cela qui
a guidé notre recherche au Leinster, nous expliquait Joe Schmidt. Comme nous n’avions pas der-
rière de joueurs surpuissants, il fallait compenser
leur manque de pénétration pure par la précision
des courses et des passes. Puis à la longue, nous nous
sommes aussi aperçus que ce genre de combinaisons nous permettait de ne pas trop nous exposer
aux défenses inversées. En effet, alors que les défenses en blitz sont redoutables face aux attaques
qui recherchent la largeur, les redoublées permettent d’apporter le danger exactement dans la zone
où les défenses inversées cherchent en théorie à
enfermer l’attaque. Du coup, elles avaient parfois
tendance à ralentir pour ne pas trop se livrer, ce qui
a parfois pu nous permettre, de trouver des solutions plus au large, avec l’arrière ! » De quoi expliquer les raisons de la « hype » des passes redoublées, afin de répondre au mieux à celle des
défenses inversées. Une mode chasse toujours
l’autre, c’est bien connu. Et les équipes du Top 14,
qui se sont engouffrées dans la brèche, l’ont bien
compris… ■
Fiche pratique
L’interview
DIDIER FAUGERON - ENTRAÎNEUR DES TROIS-QUARTS DU BIARRITZ OLYMPIQUE
« Obliger la défense à se stopper »
Partie intégrante du fonds de jeu irlandais durant le
Tournoi, les passes redoublées sont adaptées à leur
sauce par de nombreuses équipes du Top 14. Peut-on
parler d’effet de mode ?
Je ne sais pas s’il s’agit d’un effet de mode, car je n’ai pas le
sentiment que les redoublées aient été zappées à un moment
ou un autre. Je suppose que vous faites référence aux orientations du jeu irlandais autour de Sexton que l’on a régulièrement retrouvées durant le Tournoi, mais que le Leinster utilisait
depuis plusieurs saisons... À ce titre, ce qui est en effet relativement nouveau concerne les différentes sorties qui ont pu
être apportées à ces formes de jeu. Auparavant, il y avait un
peu moins de variété. Les passes redoublées étaient presque
toujours «complétées», avec le ballon qui repassait par les
mains de l’ouvreur. Aujourd’hui, au contraire, on peut trouver
des portes de sorties variées avec le centre à hauteur, l’ailier à
l’intérieur...
Des sorties qui font la part belle à la lecture « en direct »
de la situation plutôt qu’aux combinaisons programmées...
La sortie n’est pas forcément annoncée, au contraire, elle doit
être trouvée en fonction de l’incertitude créée sur la défense, de
par la course du joueur qui redouble ou de celles de ses soutiens.
Par exemple, avec Biarritz contre Castres, nous encaissons un
essai sur une redoublée parce qu’à un moment donné, notre troisième ligne dépasse le ballon et ouvre un espace à l’intérieur,
parfaitement exploité par le CO. Mais si l’intérieur avait été bouché, la combinaison aurait certainement été jouée autrement.
Pour parler de manière purement théorique, quelles sont
les courses idéales pour une redoublée réussie ?
Jouer la redoublée sur la ligne d’avantage ne me semble pas forcément idéal, car jouer dans la défense ne laisse pas nécessairement le temps de réaliser la passe. En revanche, la course de
celui qui reçoit le ballon doit forcément être droite. Si elle est
obliquée vers l’extérieur, il ne fixera personne et compliquera la
tâche de celui qui redouble, tandis que si elle s’oriente trop vers
l’intérieur, le joueur se privera de la solution à hauteur, puisqu’il
ne pourra pas regarder son extérieur. Quant à celui qui redouble,
sa course doit être parallèle à la défense, et ne se redresser
qu’une fois le ballon revenu dans ses mains.
Exécutées au milieu du terrain dans un espace réduit,
généralement à l’intérieur du défenseur susceptible de
«fermer» sur l’extérieur, les combinaisons sur redoublées constituent-elles selon vous l’une des meilleures
réponses aux défenses inversées ?
La défense inversée oblige à ne pas passer, plutôt à porter le ballon dans l’espace qu’elle laisse libre. On l’a bien vu la semaine
dernière lorsque Morné Steyn s’est fait intercepter par Benjamin
Fall pour avoir voulu allonger une sautée alors que l’espace libre se trouvait juste autour de lui. Alors, si la redoublée peut
s’effectuer à l’intérieur de l’espace bloqué par la défense inversée, pourquoi pas, même si cela ne me paraît pas la réponse
idéale. En revanche, il est vrai que les redoublées peuvent obliger la défense à se stopper, et donc à se montrer moins agressive.
Propos recueillis par N.Z. ■
COURSES PERPENDICULAIRES,
ÉPAULES PARALLÈLES
Le terme « passe redoublée » implique,
en premier lieu, celui de passe. À ce titre, la redoublée implique un geste
technique spécifique. Pas question, en
effet, de transmettre le ballon au « redoublant » par le biais d’une chistera,
ou en orientant son corps vers l’intérieur. Pourquoi ? Tout simplement parce
qu’en procédant de la sorte, on offre
clairement ses côtes à l’adversaire, et
surtout on ne masque à aucun moment
son intention... La réussite d’une combinaison sur redoublée reposant sur
l’incertitude, les épaules du porteur de
balle doivent ainsi être parallèles à la
défense, permettant potentiellement
au joueur de transmettre le ballon aussi bien à son extérieur qu’à son intérieur. La redoublée se jouera alors en
aveugle, impliquant de la complicité et
un obligatoire travail de répétition pour
ses auteurs... Quant aux courses ? Pour
les mêmes raisons d’incertitude, celles-ci se doivent dans l’idéal d’être
perpendicualaires entre elles, la passe
s’effectuant à l’intersection des droites... N.Z. ■
30 Horizons Actualité
LUNDI 7 AVRIL 2014 - MIDI OLYMPIQUE
L’interview
ZAC GUILDFORD - AILIER DES CRUSADERS NON UTILISÉ PAR DES CRUSADERS POURTANT MORIBONDS, LE ALL BLACK
NOUS A ACCORDÉ UN MOMENT POUR ÉVOQUER SA SITUATION, MAIS AUSSI SON AVENIR CLERMONTOIS. IL NOUS PARLE
DE SA VIE, DE SES ENVIES, DE SES ERREURS ET… DE SON MODÈLE, À QUI IL VA DEVOIR SUCCÉDER : SITIVENI SIVIVATU.
« Clermont ressemble
aux Crusaders »
Propos recueillis par Simon VALZER
[email protected]
Vous avez réalisé un excellent championnat des provinces (12 matchs,
12 titularisations, 6 essais) mais vous n’avez toujours pas disputé le
moindre match avec les Crusaders en Super 15. Pourquoi ?
Il vaudrait mieux poser la question au staff des Crusaders ! Je traverse une période
particulièrement frustrante… Je suis en pleine forme mais je ne joue pas. Alors
je m’entraîne dur dans mon coin. Les Crusaders sont partis en tournée en Afrique
du Sud, mais je suis resté au pays pour m’entraîner chez moi, à Hawkes Bay. J’ai
fait de gros efforts pour revenir à mon meilleur niveau et cela a payé lors du championnat des provinces (Hawkes Bay a atteint la finale du championnat de deuxième
division de la ITM Cup, et a manqué la montée d’un point, à cause d’une défaite
contre Tasman, 26-25, N.D.L.R.) (il réfléchit). En réalité, je pense qu’ils n’ont pas
vraiment apprécié le fait que je quitte le pays
et que je m’engage avec Clermont. Mais il faudra leur poser la question…
Avez-vous eu une discussion avec
l’entraîneur en chef des Crusaders,
Todd Blackadder ?
Oui, il m’a assuré que j’aurai ma chance dès
leur retour d’Afrique du Sud, et qu’il me suffisait d’être un peu patient. L’équipe passe en
premier et j’ai mis mon ego de côté, alors
je bosse. Et je peux vous assurer que je saurai saisir ma chance quand celle-ci se présentera. Que ce soit dans deux semaines, avec
les Crusaders, ou plus tard, avec Clermont.
Qui, par exemple ?
J’ai beaucoup échangé avec Mike Delany. Il m’a dit que l’ASM
était un excellent club, soutenu par un public fantastique. Il m’a
aussi dit qu’il ramait en français, même après plusieurs mois
de pratique ! (rires) J’ai aussi passé un coup de fil à Régis
Lespinas, avec qui j’ai joué à Hawkes Bay, et il m’en a aussi dit beaucoup de bien, et n’a émis qu’une seule réserve...
Laquelle ?
Il m’a dit qu’il faisait beaucoup plus froid qu’à Napier !
(rires) C’est normal… Mais ce n’est pas cela qui
« J’ai réalisé que j’avais
l’opportunité d’assurer
mon avenir en gagnant
un peu plus d’argent
qu’en NouvelleZélande… Maintenant,
je me dis que je pourrais très bien finir ma
carrière en France. »
Zac GUILDFORD
Ailier des Crusaders
On sent que vous avez des fourmis
dans les jambes…
C’est vrai, je ne suis pas quelqu’un de patient. Je n’ai qu’une envie, c’est de m’éclater sur un terrain. Je ne peux pas le
faire avec les Crusaders, alors je le fais avec mon club, tous les week-ends, et je
m’entraîne bien toute la semaine. De toute façon, je n’ai aucune patience, et je ne
supporterais pas de rester inactif toute la journée… Donc, je m’occupe !
Hormis le rugby, avez-vous ajouté d’autres occupations à votre emploi
du temps ?
Oui, avec la « development team » des Crusaders (l’équivalent des espoirs). Pour
participer au développement des jeunes joueurs, notre manager nous encourage
à suivre différents cours. Pour ma part, j’ai sélectionné des cours de cuisine et de
français ! Mon français n’est pas encore très bon mais j’espère rapidement progresser.
Quel objectif vous êtes-vous fixé avec les Crusaders ?
Je veux partir sur une bonne note. Je veux jouer le maximum de matchs et participer aux phases finales. Les choses ne vont pas très bien pour nous en ce moment
(les Crusaders ont perdu à domicile contre les Chiefs lors du premier match de la
saison, et ne comptent que deux victoires en cinq matchs), et j’ai très envie d’aider mes coéquipiers à sortir de cette situation. La saison est encore longue et je
veux me préparer au mieux pour me mesurer au Top 14 et à la Coupe d’Europe
dans quelques mois.
Comment expliquez-vous ce mauvais début de saison des Crusaders ?
Déjà, nous avons toujours eu la fâcheuse tendance à mal commencer nos saisons. Nous sommes un peu lents à la détente… Et d’après ce que je vois, il me
semble que nous avons du mal à jouer comme une équipe et à respecter un plan
de jeu auquel tout le monde devrait se tenir. Nous avons tendance à l’oublier en
match, et chacun y va de son choix personnel.
C’est pourtant étrange car l’effectif est resté stable, tout comme le
staff…
C’est vrai, nous nous posons tous cette même question. J’imagine que l’absence
de nos leaders laisse aussi un grand vide dans l’équipe : on ne remplace pas
comme cela des mecs comme Richie McCaw (absent depuis la deuxième journée) ou Dan Carter (en congé sabbatique).
Venons-en à la France. Est-ce que le fait de vous projeter dans votre future aventure clermontoise vous aide à traverser cette période ?
Tout à fait : tout ce que je fais en ce moment, c’est pour rejouer avec les Crusaders,
mais aussi pour Clermont. Je veux arriver en France au top de ma forme.
Que savez-vous de Clermont ?
Je n’ai pas encore eu le temps de m’intéresser à la ville, mais j’ai regardé plusieurs
matchs de l’ASMCA en Top 14 par l’intermédiaire de la chaîne Sky. Cela m’a donné une bonne idée de sa façon de jouer, et cela a aussi renforcé mon envie.
Pourquoi Clermont, et pas un autre club français ?
Clermont joue les premiers rôles en Top 14 et en Coupe d’Europe. Et d’après ce que
l’on m’a expliqué, c’est un club qui dispose de fondations très solides. En ce sens,
il ressemble aux Crusaders. Enfin, le fait que je connaisse quelques Kiwis de
va
m’arrêter !
Vous constaterez que la nature
auvergnate est aussi verte qu’en Nouvelle-Zélande…
Oui, je suis au courant. C’est pourquoi il me tarde de venir. J’ai vraiment hâte de
vivre quelque chose de nouveau. De découvrir un pays, une région, une culture.
Pourquoi avez-vous décidé de partir ?
J’ai senti que le temps était venu de changer. Malgré mon jeune âge, cela fait
six ans que je fais la même chose avec les Crusaders. Il me fallait relever un nouveau défi, me mesurer à de nouvelles compétitions… Et me frotter à d’autres
joueurs de haut niveau que ceux de l’hémisphère Sud.
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Comment vivez-vous cette situation ?
En me concentrant sur un seul et unique objectif : rester au meilleur niveau possible.
Pour cela, je m’entraîne dur et joue tous les
week-ends. En ce moment, comme mes partenaires sont partis en Afrique du Sud, je
joue avec le club de la ville d’où je suis originaire, Napier. Je veux arriver à Clermont à
100 % de mes capacités.
l’ASMCA a aussi pesé dans la balance…
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Quand avez-vous eu le déclic ?
Je l’ai eu il y a un an, un an et demi. Sportivement, j’avais besoin de changement.
Et j’ai aussi réalisé que j’avais l’opportunité d’assurer mon avenir en gagnant un
peu plus d’argent qu’en Nouvelle-Zélande. Maintenant, je me dis que je pourrais
très bien finir ma carrière en France.
Mais vous n’êtes pas encore arrivé !
Je sais ! Mais il me reste facilement six saisons à jouer… Alors je me dis :
« Pourquoi pas ? » Si les choses se passent bien, et que je n’éprouve pas trop le
mal du pays… Je connais plusieurs joueurs néo-zélandais qui ne veulent plus
quitter la France après s’y être installés, alors pourquoi pas moi ?
Vous avez vécu une saison délicate l’année dernière, notamment en
raison de plusieurs écarts de conduite dus à l’alcool. Ces faits ont été
largement relayés par les médias néo-zélandais, qui ne vous ont pas
épargné. Avez-vous ressenti le besoin de redevenir anonyme ?
Absolument. Vous savez, la Nouvelle-Zélande est un tout petit pays : à la moindre
erreur, tout le monde le sait, et la presse néo-zélandaise est particulièrement
rude. Elle n’a pas de considération pour la vie privée : les journalistes néo-zélandais ne sont pas aussi sympas que leurs homologues français ! Je suis sérieux, j’ai
pu le constater durant la Coupe du monde 2011. Et puis en France, je ne serai pas
aussi connu qu’ici. J’ai éprouvé le besoin d’aller jouer là où je pourrais me concentrer sur le rugby, et d’être moins exposé.
Vous avez commis des erreurs. Avez-vous appris de celles-ci, et décidé
d’être plus rigoureux dans votre vie privée ?
Tout à fait. J’ai traversé des moments difficiles, mais j’ai beaucoup appris. Cela
a pris du temps, j’ai parfois fauté, mais j’ai appris à mettre de l’ordre dans ma
vie : non seulement pour moi, mais aussi pour l’équipe avec laquelle je joue, afin
de développer le meilleur rugby possible.
Vous allez succéder à un autre All Black, Sitiveni Sivivatu, qui s’est engagé avec Castres pour les trois prochaines saisons. Est-ce que cela
vous ajoute un peu de pression ?
(rires) Mon dieu… Je ne veux même pas être comparé à Siti ! Ce mec est une vraie
légende du rugby vous savez… Je peux juste vous assurer que je ferai tout mon
possible pour servir l’équipe et marquer le maximum d’essais ! J’ai vraiment hâte. ■
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UHQVHLJQHPHQWV HW UpVHUYDWLRQV
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Horizons Un jour une histoire 31
LUNDI 7 AVRIL 2014 - MIDI OLYMPIQUE
Le FC Lourdes de Jean Prat était un club unique qui n’a jamais perdu de
1948 à 1960 sur sa pelouse d’Antoine-Béguère. Le rugby fut le signe le
plus éclatant de la prospérité de la cité des pèlerinages. Photo DR
« Le stade
Antoine-Béguère
est quasiment
identique à celui
qui a vu jouer
les frères Prat.
Seules les images
des internationaux
ont été peintes
sur les murs. »
Michel CORSINI, historien du FCL
d’une pâture voisine qui servait de… parking. « Je me souviens de
la file de voitures qui convergeaient vers le stade et du père des frères Prat, que je comparais au vieux Dominici, celui du célèbre fait
divers. Je le revois, là, avec son bâton, qui se postait à l’entrée et qui
demandait une pièce à chaque conducteur. » Denis Lalanne ne se
souvient pas du montant de l’octroi. Michel Corsini l’évalue à un
franc de l’époque. Le terrain de la famille Prat existe toujours,
Maurice Prat y a installé un camping, mais quand les circonstances l’exigent (finales de Fédérale par exemple), sa famille continue
d’ouvrir sa porte aux véhicules des supporters.
Photo DR
ANTOINE BÉGUÈRE OMNIPOTENT
STADE ANTOINE-BÉGUÈRE ON A BEAUCOUP PARLÉ DE L’INVINCIBILITÉ DE CLERMONT AU MICHELIN. MAIS IL NE
FAUT PAS OUBLIER QUE LE CLUB HAUT-PYRÉNÉEN EST RESTÉ INVAINCU SUR SA PELOUSE PENDANT DOUZE ANS.
LE VRAI MIRACLE
DE LOURDES
L
Par Jérôme PRÉVÔT
[email protected]
«
e stade Antoine-Béguère est quasiment identique
à celui qui a vu jouer les frères Prat. Seules les
images des internationaux ont été peintes sur les
murs depuis. » Michel Corsini*, ancien postier et
historien du FC Lourdes, se souvient de ses 10
ans quand son père l’amenait voir l’équipe de sa
petite ville. Une phalange d’athlètes qui a laissé une trace presque indélébile dans l’Histoire du rugby français. OK, cinquante
ans plus tard, le championnat est plus dense. OK, la Coupe
d’Europe n’existait pas avant les années 90. OK, le record de
Clermont est vraiment impressionnant (75 victoires consécutives depuis 2009) mais, en termes statistiques, les Auvergnats
sont encore loin de l’AS Béziers (lire ci-contre) et du FC Lourdes :
l’exemple le plus frappant de l’impact du sport dans nos sociétés modernes. Pendant vingt ans, en France, le nom de la souspréfecture des Hautes-Pyrénées a été au moins autant associé
au rugby qu’à la religion.
20 000 SPECTATEURS QUI FORCENT LE PASSAGE
L’équipe de Jean Prat n’a pas connu la défaite sur sa pelouse
pendant douze années, entre 1948 et 1960. Si l’on compte la
Coupe de France et le Challenge Yves Du-Manoir, la série englobe
aisément plus de cent matchs. « Quand ça s’est arrêté, contre
Béziers, j’en ai pleuré, un monde s’effondrait. Même si en fin de
saison, nous avons été quand même champions. » Mais cette litanie de victoires ne tenait pas du miracle, même si elle donnait
lieu elle aussi à son propre pèlerinage. « Les clameurs du public
couvraient parfois les chants religieux », commente notre collaborateur Denis Lalanne, chroniqueur privilégié des années fas-
tes du FCL. « Je me souviens du match contre Mont-de-Marsan
qui accueillit 20 000 personnes, en 1958. Il y avait tellement de
monde qui voulait entrer que le président a décidé d’ouvrir les portes, il craignait une émeute. » Michel Corsini ajoute : « Impossible
de savoir combien de personnes ont assisté à ce match, tant il y a
eu de resquille.» Henri Gatineau, ex-rédacteur en chef de Midi
Olympique précise : «Ce stade était une cathédrale, le public n’y était
pas aussi chauvin qu’ailleurs. C’était une académie, l’atmosphère
y était plus solenelle que passionnée. »
Désormais, Michel Corsini se redonne du baume au cœur en se
disant que, si l’on ne voit plus de rugby de haut niveau au stade
Antoine-Béguère, on peut encore y jouir d’un décor de carte
postale : « Les trois sommets, le Pic du Ger, le Pic du Béou et le
Pic du Pibeste, avec entre eux et nous le vol des palombes. Le Pic
du Ger, Jean Prat l’a gravi tous les jours quasiment jusqu’à sa mort
pour rester en forme. » Ils sont de moins en moins nombreux
ceux qui ont connu ce stade plein. Denis Lalanne poursuit : « Les
matchs y étaient magnifiés par le cadre majestueux, la blancheur
de ces pics enneigés sur lesquels le soleil venait parfois taper. À l’époque, le stade nous paraissait très grand, très moderne, très aéré, presque futuriste. À côté de lui, le vieux stade Sarrouilh de Tarbes avait
l’air rabougri. »
DES TRIBUNES SANS PILIER
La perspective a de quoi nous surprendre : ce stade qui incarne
aujourd’hui la nostalgie était à la pointe du progrès quand il
sortit de terre, un peu comme l’équipe dont il était le théâtre.
Rarement une enceinte aura été aussi intimement liée avec ceux
qui ont forgé sa légende : «C’était un peu la cour de ferme de la
famille Prat,» résume Henri Gatineau. Le terrain avait été acheté en 1942 aux parents de Jean et de Maurice, dont le nom signifie « pré » en occitan. Elle avait d’ailleurs gardé la propriété
À partir de 1949, ce stade avait été construit par l’entreprise du
président du club, le légendaire Antoine Béguère, maire, conseiller
général, sénateur et donc entrepreneur prospère (son petit-fils
Philippe Douste-Blazy sera lui aussi maire de Lourdes, puis de
Toulouse, et même ministre dans les années 90). « Il dégageait de
la puissance mais il était toujours très calme. Son autorité s’imposait
naturellement. Il avait su éviter une grève de l’équipe de France des
Lourdais en 1958 à cause d’un accrochage entre Jean Prat et Lucien
Mias », poursuit Denis Lalanne.
À son actif figure aussi la grande basilique souterraine mais il fut
surtout très fier d’inaugurer, pour son FCL, des tribunes sans piliers, vraie innovation technologique en ce début des années 50. «Le
stade ne portait pas encore son nom, mais celui de Lucien Pourxet »,
rappelle Michel Corsini. Le stade n’a reçu le nom de Béguère
qu’après la mort du grand mécène dont Denis Lalanne faillit être
le témoin : « C’était un Lourdes-Agen je crois. Il s’est assis devant moi,
enveloppé dans une houppelande. Je lui ai demandé comment il allait. Il m’a répondu : «comme un vieux», d’un air un peu las. À la
mi-temps, il a disparu. Après le match, nous avons appris qu’il était
mort. J’ai titré : décès d’un grand président, naissance d’un grand
ailier car ce jour-là, j’ai découvert Jean Gachassin, 19 ans. »
L’exemple lourdais illustre la puissance de ce rugby de sous-préfecture qui était la marque du rugby français. Le club était le fruit
magnifique de la prospérité locale : « La richesse de la ville, c’était
l’hôtellerie et le commerce. Tous
les hôteliers étaient dirigeants
et partenaires du FCL. À
Lourdes, on avait inventé un
statut unique au monde, le rugbyman gendre d’un hôtelier. Ce
fut le destin heureux de la plupart des joueurs », poursuit
Michel Corsini. Épouser la fille
d’un gars qui faisait profession d’accueillir des pèlerins
venus d’Italie ou de Belgique,
c’était le statut idéal pour bien
vivre sans se tuer à la tâche. Les frères Prat et Labazuy, Martine,
Domecq, Rancoule étaient donc les lointains bénéficiaires des visions de Bernadette Soubirous qui n’avait sans doute jamais entendu parler de rugby. Mais grâce à elle, le FCL esquissa le professionnalisme. Jean Prat s’entraînait en solo tous les jours avec des
footings impityables. Il avait la haute main sur l’équipe en collaboration avec Henri Laffont, l’entraîneur officiel. Pendant ces
douze années dorées, le FCL mit au point un jeu hyperoffensif,
mais il ne reposait ni sur l’improvisation, ni sur l’instinct, ni sur des
principes généraux comme on le recommande aujourd’hui. Ses
bases étaient mécaniques et horlogères : les combinaisons étaient
répétées sans relâche à l’entraînement, Prat et Laffont les suivaient chronomètre à la main, pour respecter le tempo des passes. Les noms de codes claquaient comme à la guerre : « Opération
Casquette » (le surnom de François Labazuy), la « cla », la « Jeanjean ».
Privés de vidéo, les adversaires attrapaient le tournis. Si l’ailier ne
marquait pas en bout de ligne, il avait recours au fameux coup de
pied de recentrage, révisé comme un exercice de géométrie. Les rapports étaient parfois tendus. Jean Prat avait un jour mis une gifle
à son frère qui n’avait pas respecté une consigne. « On a su bien après
que tout le monde n’était pas copain dans l’équipe. Il y avait trois clans.
Mais ça ne transparaissait pas, comme on n’a jamais su le montant
des enveloppes qu’ils touchaient », détaille Michel Corsini. Antoine
Béguère tenait décidément bien ses hommes. Mais le grand Lourdes
fascinait par sa maîtrise. Il envoyait même des avants en sélection
(Manterola, Domec, Barthe). Dans le rugby désordonné de l’époque, il imposait son style brillant et implacable. Y avait-il dans le
monde un club, une province, qui aurait pu rivaliser ? On ne le
saura jamais. Un siècle après l’apparition de la Vierge Marie (1858),
Lourdes semblait évoluer dans un jardin d’Eden : son miracle le plus
fascinant ? Que le FCL fut collectivement plus fort que le XV de
France de l’époque. ■
Lourdes
avait inventé
le concept
du joueur gendre
d’un hôtelier.
* Il a écrit FC Lourdes XV, un siècle de rugby avec Jean Abadie.
1968-1981 : la série de Béziers
Un autre club a connu une très longue période d’invincibilité à domicile. Il s’agit
de l’AS Béziers qui a laissé son stade fétiche de Sauclières inviolé de septembre 1968 (contre Brive) à octobre 1981 (contre La Voulte), soit 13 ans et environ
cent vingt matchs. Dans ce laps de temps, l’ASB a été sacrée huit fois championne de France. Que les supporteurs biterrois nous pardonnent si nous avons
choisi de privilégier Lourdes dans notre article principal. Nous avons déjà eu
l’occasion de parler de la période dorée de l’ASB (la semaine dernière avec
l’exploit de Michel Fabre) et nous en aurons sûrement d’autres. À noter aussi que
Béziers a changé de stade en 1990, elle a quitté Sauclières pour s’établir au
Stade de la Méditerranée. À la différence de Michelin et d’Antoine-Béguère, ce
lieu magique est désormais désaffecté, du moins pour le rugby de haut niveau. ■
32
LUNDI 7 AVRIL 2014 - MIDI OLYMPIQUE
Oscar Heini Adams
L’Union fait la force. Toute l’équipe de l’UBB et la famille de Heini réunies pour célébrer ce temps
fort exceptionnel.
Remise de l’Oscar Midi Olympique Jacques Verdier, directeur délégué de Midi Olympique, remet l’Oscar à Heini
Adams, demi de mêlée de l’Union Bordeaux-Bègles. Reportage photographique M. O. - Patrick Derewiany
La table Gédimat au cours du dîner. L’équipe de Gédimat Labenne Rougier et ses invités ont eu la
chance de dîner avec Heini Adams.
Ambiance
L’interview
HEINIE ADAMS - DEMI DE MÊLÉE DE BORDEAUX-BÈGLES LE DEMI DE MÊLÉE DE L’UBB SE SENT
DÉSORMAIS COMME UN POISSON DANS L’EAU À BORDEAUX-BÈGLES. IL ÉVOQUE CES QUATRE DERNIÈRES
ANNÉES QUI REPRÉSENTENT LE MEILLEUR DE SA CARRIÈRE.
« Toujours
penser positif »
Propos recueillis par Jérôme PRÉVÔT
[email protected]
Avec sa gentillesse proverbiale, Heini Adams
nous a fait quelques confidences en marge
de la cérémonie. En Afrique du Sud, il n’était
qu’une doublure chez les Bulls, même s’il a
participé à la victoire en Super 14 en 2007 (il
fait la passe décisive sur l’essai final de
Bryan Habana). À l’UBB, il est devenu un
joueur clé, presque un monument avec
comme arme principale son sourire.
On sent une forme d’euphorie autour de
l’UBB et du rugby à Bordeaux, n’est-ce pas ?
Je pense que, pour nous, oui c’est une saison extraordinaire. Personne ne nous attendait à ce niveau.
Et j’espère que nous allons confirmer ça en fin de
saison, actuellement je peux vous dire que nous sentons le public derrière nous, nous sentons que beaucoup de gens croient en nous et ça nous motive.
Ce que vous vivez à l’UBB, comment le situez-vous par rapport à ce que vous viviez en
Afrique du Sud quand vous portiez le maillot
prestigieux des Bulls ?
Bien sûr, ça reste du rugby avec toujours le même
plaisir du jeu. Mais ce que je vis actuellement à l’UBB
est meilleur que ce que je vivais chez les Bulls.
Pourquoi ? Parce qu’ici j’ai vécu la construction d’une
équipe. Nous touchons le fruit de quatre ans de travail. Aux Bulls, je jouais avec quelques-uns des
meilleurs joueurs du monde, c’était quelque part normal de gagner des trophées.
Durant la première partie de votre carrière,
vous étiez souvent remplaçant derrière
Fourie Du Preez. Était-ce dur à vivre ?
Non, je suis toujours resté positif dans ma tête, je
me disais qu’il fallait que je crois en moi qu’il y aurait forcément un moment où mon tour viendrait. Et
puis, j’ai beaucoup appris aux côtés du meilleur demi de mêlée du monde. Il était plus costaud que moi,
il pouvait jouer un peu plus avec les avants. Il m’a
appris plein de choses, comment jouer au pied par
exemple et surtout quand l’équipe commence à être
fatiguée. À son contact, j’ai aussi acquis le sens de
la compétition, toujours me battre pour essayer d’être
au niveau. Mon meilleur souvenir reste la victoire en
finale 2007, c’est moi qui ai fait la passe pour Bryan
Habana sur l’essai de la dernière minute.
Cela dépend dans quelle région vous êtes. À Pretoria,
à Johannesbourg ou à Bloemfontein, on parle naturellement et spontanément afrikaan. Dans le sud, au
Cap ou à Durban, on va utiliser d’avantage l’anglais.
Mais ma langue maternelle, c’est l’Afrikaan.
Franchement, quand vous êtes arrivés à
Bordeaux-Bègles en 2010, vous attendiezvous à un tel parcours ?
Honnêtement, non, je n’espérais pas autant, mais je
me disais quand même qu’on pouvait faire quelque
chose, car j’ai tout de suite senti qu’il y avait une ambition à travers les discours du président. Mais ce
n’était pas facile pour moi, je ne connaissais pas la
langue, je n’étais pas très en forme, j’étais fatigué,
les premiers tests physiques étaient difficiles. Mais
je me suis dit, tu dois assumer ton choix et quinze
jours après, j’avais retrouvé la forme et j’étais parti
pour donner le meilleur de moi-même.
Laurent Marti nous a dit qu’en 2012, vous avez
été contacté par une autre équipe qui vous
proposait un meilleur contrat…
Oui, mais j’ai des valeurs. J’avais donné ma parole à
l’UBB, j’avais dit que je restais et il n’était pas question pour moi d’aller ailleurs, même pour plus d’argent.
Je me sens bien ici. Tout le monde est très gentil
avec moi et avec ma famille. D’ailleurs, j’en profite pour
rappeler tout ce que je dois à mon épouse et à mes
deux enfants. Je les remercie chaque jour. ■
DANS LE DÉCOR CHIC D’UNE SALLE DE CONCERT ARCHICOMBLE, AU COURS D’UNE SOIRÉE ORGANISÉE DE MAIN DE
MAÎTRE PAR OVALIE COMMUNICATION, HEINI ADAMS A
REMPORTÉ UN SUCCÈS QUI RESTERA DANS LES MÉMOIRES.
IL EST
UN SOLEIL
R
Par Gérard PIFFETEAU
espectueusement autant qu’affectueusement, ses coéquipiers l’ont baptisé « Kirikou ». Les épreuves impitoyables des terrains du Top 14 l’ont révélé en exceptionnel « little big man ». Mais depuis son passage sur la
scène du Casino Barrière de Bordeaux où Ovalie
Communication ouvrait majestueusement le rideau sur
l’Oscar Midi Olympique, Heini Adams est à jamais un roi dont la foi
soulève les montagnes et suscite la ferveur de ses milliers d’admirateurs. Aux commandes de la cérémonie, Jean Abeilhou n’a pas eu à
forcer son talent pour enflammer une salle entièrement acquise à
l’UBB et à son demi de mêlée. Jacques Verdier, directeur délégué
Midi Olympique, a donné le ton d’une brillante soirée : « Je suis ravi
d’être là pour témoigner de votre volonté d’ensoleiller l’hiver du rugby
français par un rugby chatoyant et alerte. C’est d’autant plus admirable que cela se conjugue avec une vraie réussite dont Heini Adams est
le symbole. Il est non seulement hyper actif, étincelant et courageux, il
est plein d’affectif et d’enthousiasme. Il est toujours heureux et je crois
qu’il participe à cet état de joie qui se dégage de votre équipe aujourd’hui. » Sur grand écran, Heini Adams le bondissant a soulevé
un tonnerre d’applaudissement et le film désopilant sur le thème du
fameux jeu labellisé UBB dont l’impayable Romain Magellan cherchait la trace auprès du staff au centre d’entraînement du stade
Moga, a provoqué les rires de l’assistance.
« RIGUEUR ET… PLAISIR »
Votre meilleur souvenir à Bordeaux…
Cela reste ce fameux match contre Grenoble, pour la
demi-finale de Pro D2 en 2011. Nous sommes allés
là-bas sans avoir la faveur des pronostics et nous
avons réussi à nous imposer, un moment inoubliable.
Laurent Marti et les joueurs ont parlé de discours que vous prononcez avant les
matchs…
Oui, je suis très attaché à l’idée de transmettre ma
vision des choses aux autres joueurs, cette idée
que si on veut vraiment faire quelque chose, on
peut y arriver.
En Afrique du Sud, c’était difficile pour vous
d’avoir ce rôle, non ?
Je me souviens qu’en 2007 quand nous avions gagné le Super 14 (face aux Sharks, N.D.L.R.), j’avais
pris la parole dans les vestiaires et les gars m’avaient
écouté. J’étais numéro deux derrière Fourie Du Preez
mais j’avais quand même joué des matches importants,
ça rendait mes prises de paroles crédibles.
Au fait, on se pose toujours la question vu de
France. En quelle langue on se parle dans un
vestiaire sud-africain ?
L’ADN de l’Union ? Le joueur Heini Adams détient une part de son
secret, mais l’homme en revanche ne cache rien de sa personnalité
attachante et riche. Est-il adopté par la ville ? Questionne Jean
Abeilhou. « Plus que cela, il fait partie des leaders, répond Laurent
Marti. Mais pas seulement des leaders de jeu, la réussite de l’Union
Bordeaux-Bègles c’est d’avoir eu aussi la chance de trouver des garçons
qui avaient du talent et un état d’esprit prodigieux. Heini en fait partie,
avec le capitaine à l’époque. Ce sont des garçons qui mènent le groupe
et qui nous tirent vers le haut depuis le début. » À l’heure des confidences, le manager Raphaël Ibañez a avoué qu’Heini Adams avait compté pour une grande part dans sa décision quand le président l’avait
sollicité. « Parce que j’imaginais qu’avec ce genre de joueur sur le terrain, nous avions la capacité à repousser les limites. Aujourd’hui je suis
ravi d’être à ses côtés et de célébrer un grand joueur du club, un grand
joueur aussi du Top 14 qui a eu un parcours exceptionnel depuis l’Afrique
du Sud jusqu’à Bordeaux. Une ville où il se plaît ce qui est une excellente
nouvelle pour nous tous. Pour moi, c’est un symbole de l’identité du
club faite de rigueur à l’entraînement et en même temps de plaisir. Heini
est un soleil. » Et l’UBB éclaire la région, fière d’avoir retrouvé son patrimoine rugby. Sur la scène du Casino Barrière de Bordeaux Lac les
anciens « oscarisés » Berthozat, Accoceberry, Clarkin, Ferrères et
Jaulhac ont été honorés. Un hommage a été également rendu à quelques joueurs qui ont participé à l’excitante aventure de l’Union depuis 2006. Et puis Heini a parlé : « Je pense que le respect envers vous,
le respect entre tous les joueurs, c’est très important. Mais le meilleur
pour nous, c’est le sourire. Sourire c’est l’énergie pour la vie. » Et la
joie s’est répandue dans la salle. ■
Oscars
Rubrique
Oscar
Heini
Adams 33
LUNDI 7 AVRIL 2014 - MIDI OLYMPIQUE
DIGEST
Né le 29 mai 1980 à Worcester (Afrique du Sud)
Poste : demi de mêlée
Mensurations : 1,68 m ; 78 kg
PARCOURS
CURRIE CUP : 2003-2004 : SWD Eagles ; 2005-2010 : Blue Bulls, Super Rugby
2005-2010 : Bulls.
TOP 14 : depuis 2010 : Bordeaux-Bègles.
PALMARÈS
Tournée 2009 avec les Springboks, il n’a pas joué de tests mais la Fédération lui
a accordé deux sélections.
Le public girondin au rendez-vous. Le beau salon des
Étoiles du Casino Barrière de Bordeaux Lac était comble,
un grand merci à son directeur Laurent Balmier et à ses
équipes pour une organisation parfaite.
Une table présidentielle bien remplie, avec, de gauche à droite, Guy Accoceberry, ancien
capitaine international de Bordeaux-Bègles et conseiller en charge des Sports à la mairie
de Bordeaux, Alain Viaud, directeur général Gédimat Labenne, Vincent Etcheto, entraîneur
des arrières de l’UBB, Heini Adams, Arielle Piazza, adjointe au maire de Bordeaux en
charge des Sports et son mari, juste à côté, Philippe Oustric, groupe La Dépêche, Laurent
Marti, Alban Moga et sa femme, Corinne Bensemhoun et Yvon Gaubert, EADS.
Un club plein d’ambition. Le président de l’UBB, Laurent Marti, et
Raphaël Ibañez, le manager général, félicitent Heini Adams et ont
ensemble le regard tourné vers les phases finales.
Un club fédérateur. De nombreux anciens joueurs emblématiques du club avaient fait le déplacement, depuis loin
pour certains, pour saluer Heini Adams et l’UBB.
Merci aux partenaires des Oscars Midi Olympique :
Renault a développé des liens très forts avec le rugby depuis de nombreuses années. Éric Sussenbeck, chef des ventes et son équipe, ont pris la
pose avec Heini Adams pendant le cocktail.
Gédimat, leader dans la distribution de matériaux de construction et de
bricolage et incontournable dans le rugby. Alain Viaud, directeur général
Gédimat Labenne, récompense Heini Adams et lui offre un coffret pour un
week-end de rêve.
Orange, le partenaire de la FFR, de la LNR, de l’équipe de France et de
tous les passionnés de rugby avec le site www.avecleXV.com. Pascal
Lasnes, directeur des ventes entreprises pour Orange Sud-Ouest, a remis
pendant la cérémonie un iPhone 5 à Heini Adams.
Heineken, grand partenaire de la Coupe d’Europe et de la Coupe du
monde. Jean-Christophe Dupeyron, chef des ventes, a mis à contribution
Heini Adams pour désaltérer les nombreux invités présents.
Partenaire officiel de la FFR depuis 1987 et de la prochaine Coupe du
monde, Société Générale accompagne le XV de France sur tous les terrains de rugby de la planète. Philippe Ravier, directeur des agences de
Bordeaux, et ses invités ont partagé un moment du dîner avec Heini
Adams.
GMF, partenaire historique du rugby français et assureur de 450 000 licenciés de rugby en France. Heini Adams aide Patricia Desgoulière, directeur
des agences de Bordeaux, et son équipe à sélectionner le nom de l’heureux gagnant au jeu concours.
PMU, grand supporter de rugby et partenaire de la LNR. Christophe
Gallais, directeur de l’agence PMU de Bordeaux, et Karine Guignard, son
adjointe, ont fait parier Heini Adams pendant le cocktail.
Midi Olympique. Thierry Pujol, chef des ventes, a pu sélectionner grâce à
la main innocente de Heini Adams le gagnant au jeu concours organisé.
Pernod partage avec le rugby les mêmes valeurs de convivialité responsable. Patrick Letellier, directeur régional adjoint de Bordeaux, ont profité
du cocktail pour partager un moment convivial et responsable avec Heini
Adams.
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LUNDI 7 AVRIL 2014 - MIDI OLYMPIQUE
Cris & chuchotements
XV de France - Tournée d’été
UN GROUPE DE 31 JOUEURS TRICOLORES SE RENDRA EN AUSTRALIE AU MOIS DE JUIN, COMME LORS DU MONDIAL 2015, CONFORMÉMENT
À LA NOUVELLE DIRECTIVE DE L’IRB. ON POURRAIT VOIR LES RETOURS DE OUEDRAOGO, DUSAUTOIR, CLERC ET MICHALAK.
UN GROUPE DE 31
ANNONCÉ LE 6 MAI
L
Par Pierre-Laurent GOU
[email protected]
e 6 mai prochain, à midi, dans un lieu
qui reste à déterminer, Philippe SaintAndré, le sélectionneur du XV de France,
révèlera le nom des 31 joueurs qui s’envoleront pour la tournée d’été en Australie,
avec trois tests au programme (le 7 juin
à Brisbane, le 14 juin à Melbourne et le 21 juin à
Sydney). 31 joueurs et pas 30 comme traditionnellement. En effet, selon nos informations, le 14 mai
prochain, le comité directeur de l’IRB va accéder à
la demande de l’ensemble des nations qualifiées
pour le prochain Mondial 2015, à savoir de bénéficier d’un groupe de 31 joueurs, le trente-et-unième
étant un joueur de première ligne supplémentaire pour
la compétition. Du coup, dès juin 2014, les sélections
nationales travailleront en configuration Coupe du
monde.
Le XV de France devrait donc amener sur l’île continent sept joueurs de premières lignes. Si, à ce jour, aucune décision n’a été prise, l’hypothèse d’emmener quatre piliers (deux gauchers et deux droitiers) et trois
talonneurs étaient ce week-end la plus plausible. Le
staff a encore un mois pour décider. Pour cette tournée,
la philosophie de la sélection ne devrait pas être portée
aux surprises pour la constitution du groupe mais plutôt au retour de blessure. Ainsi, quatre joueurs et non des
moindres, vont voir leur fin de saison observée avec attention par le trio Saint-André, Bru et Lagisquet.
DUSAUTOIR EN SUSPENS
D’abord, les troisième ligne Fulgence Ouedraogo et
Thierry Dusautoir, dont le retour à la compétition ne
devrait plus tarder. Leur profil a manqué durant le
Tournoi. La vitesse et la capacité de déplacement du
Montpelliérain est sans équivalent pour le moment chez
les prétendants au XV de France à ce poste. S’il retrouve
l’intégralité de ses moyens physiques, il sera dans l’avion
avec certitude. Pour Thierry Dusautoir, Saint-André a
indiqué à l’issue du Tournoi qu’il était toujours le capitaine numéro un du groupe. Reste que, pour le moment,
le joueur souhaite ne pas précipiter son retour, notamment avec le XV de France. Dusautoir ne veut pas aller
en Australie s’il n’est pas à 100 %. Une discussion doit avoir
lieu dans les prochaines semaines avec Saint-André en
fonction de l’évolution de sa convalescence. Dans le cas
où l’un des deux joueurs déclarerait forfait, la candidature de Yacouba Camara serait alors étudiée avec attention. L’actuel membre des moins de 20 ans a impressionné le staff des Bleus durant le Tournoi. Certains de
ses tests physiques n’auraient déjà rien à envier aux
meilleurs de ses aînés. Mais le groupe des moins de 20
ans, qui vient de réussir le grand chelem, a aussi une
carte à jouer durant le Mondial en Nouvelle-Zélande
de sa catégorie qui se déroulera en parallèle de la tournée en Australie des Bleus.
Bizarre
LEICESTER MÉLÉ S’EN « MÊLE »
Le Gaulois, de tradition, est allergique à tout ce qui touche de près ou
de loin à de l’anglo-saxon. On peut
le regretter ou s’en enorgueillir, c’est
selon. Et c’est souvent réciproque.
Ainsi, derrière, les traditionnelles
appellations de « Rosbeefs » et
« Froggies » se cachent toute une
liste de petites vacheries que
s’adressent Français et Anglais.
Dans la même veine, il n’est pas rare
de trouver les noms des joueurs
anglophones allégrement déformés
par les speakers des stades français,
les week-ends de Coupe d’Europe.
Des adaptations qui prêtent le plus
souvent à sourire. Mais quand David
Mélé, seul joueur français de
Leicester, se retrouve affublé du nom
de « David Mêle », par le speaker de
Clermont, samedi dernier, ce sont
nos oreilles qui saignent. La mauvaise volonté a ses limites.
OYONNAX BENAZZI,
L’ÉTONNANT SUPPORTER
En début de semaine dernière, le
club de l’Ain a reçu un soutien pour
le moins inattendu en la personne de
l’ex-international tricolore Abdelatif
Benazzi. Présent à Oyonnax lors de la
réception de Grenoble, l’Agenais a
visiblement apprécié son séjour sur
les contreforts du Jura, et a tenu à
l’exprimer via une lettre adressée au
club dont voici le contenu : « Je
m’apprête à prendre mon avion et je
repense à tous ces moments passés
dans votre cité d’Oyonnax… et bien
entendu la prestation de l’USO face
à Grenoble, qui me réconcilie avec
un rugby non seulement très performant sur le terrain mais surtout
fusionnel avec votre peuple. […]
Vous avez su trouver un langage universel et croyez-moi, très peu d’équipes savent le faire… Merde et
bravo, le Top 14 et les initiés ont
besoin de vous… Ici, Ici c’est
OYO… » Une lettre qui a probablement inspiré les joueurs de
Christophe Urios, puisque ceux-ci ont
dominé avec autorité BordeauxBègles, prétendant aux phases finales et quitté la zone rouge.
LA ROCHELLE COLLAZO
PROPOSE SON HOSPITALITÉ
À TOULON
Après la victoire de son équipe face
à Narbonne, l’entraîneur des avants
de La Rochelle Patrice Collazo a tenu
à faire une proposition à Toulon qui a
annulé un match amical face à
Béziers en raison de l’élection de
Robert Ménard, soutenu par le Front
National, au poste de maire : « On
est prêt à l’accueillir, car on n’a rien
contre les étrangers. J’invite Toulon
avec grand plaisir, j’espère qu’il y
répondra. Ce serait un grand honneur
de recevoir cette grande équipe. Le
message est lancé. »
Best-of twitter
Fabrice Estebanez, apprenti barbier samedi
En route pour le match Lyon/Bourg-en-Bresse pour voir mes frères de
barbe Sébastien Chabal, Lionel Nallet et Jean-Philippe Bonrepaux.
Cian Healy, zoologue à l’hôtel toulonnais samedi
Il y a un animal qui s’accouple ou qui en tue un autre dehors. Cela
fait trop longtemps que cela dure pour s’en assurer mais une chose
est sûre : c’est soit une mort lente, soit une sacrée bonne nuit !
Dan Leo, téléspectateur intéressé samedi
Allez l’UBB ! Rendez-nous ce service.
Nathan Hines, puéril samedi
Rien de mieux qu’une petite partie de Lego pour passer le temps
avant le quart de finale de H Cup.
Luke McAlister, nutritionniste déprimé samedi
Un bon gros kebab et au lit !!!!! Bonne nuit
on...
Oyonnax annonce
le recrutement
de Tonga’uiha
Jeudi dernier, les supporters
de l’USO ont reçu une bonne
nouvelle : via son compte officiel Twitter, le club de l’Ain a
annoncé la signature du pilier
gauche du Racing, l’international tonguien Soane Tonga’uiha
(32 ans, 16 sélections), ainsi
que celles de quatre autres
recrues.
off...
C’était un poisson
d’avril !
La bonne nouvelle s’est vite
envolée avec la suppression
du tweet peu après. Joint par
téléphone, le manager oyonnaxien Christophe Urios s’est
amusé de cette erreur de communication : « C’était un poisson d’avril ! », avança-t-il…
Sauf que l’annonce fut faite le
3 avril, et non le 1er… « Ok,
disons que c’était une blagounette alors ! Vous savez, on ne
maîtrise pas encore parfaitement les réseaux sociaux : on
croyait que tout ce qu’on écrivait sur Twitter se limitait au
Haut-Bugey ! Plus sérieusement, vous croyez que nous
avons les moyens d’engager
Tonga’uiha ? Il y a un an et
demi, il était le meilleur pilier
gauche du monde, et il gagne
30 000 € par mois au Racing !
Nous n’avons pas les moyens
d’une telle somme… » Dans
l’Ain, on a peut-être moins
d’argent qu’ailleurs, mais on
ne manque pas d’humour !
Autre Toulousain susceptible d’un retour chez les
Bleus : Vincent Clerc. L’ailier retrouve progressivement l’intégralité de ses qualités, même s’il n’était
pas dans le groupe qui a affronté le Munster en
H Cup samedi. Son expérience, pour une ligne de
trois-quarts assez inexpérimentée, serait une
vraie plus-value pour le XV de France. Mais sa
sélection ne se fera que sur des critères sportifs.
Enfin, en quinze jours, Frédéric Michalak a vu
ses actions grimper à la hausse. S’il est utilisé régulièrement avec le RCT en tant qu’ouvreur et
obtient un temps de jeu suffisant, alors il pourrait être l’un des deux ouvreurs du groupe (Rémi
Tales partant avec le statut de numéro un). Ses
deux prestations abouties face à Clermont puis
à Toulouse ont marqué les esprits. Mais, ce
week-end, contre le Leinster, il n’était déjà
plus sur le feuille de match couchée par Bernard
Laporte… ■
Un départ en deux vagues
Le groupe France se rendra en Australie en deux groupes. Les
sélectionnés, mis à part les finalistes, partiront de Paris par un vol
direct pour Brisbane avec escale à Dubaï, le mardi 27 mai. Le reste
du groupe les rejoindra le lendemain de la finale du Top 14, le
dimanche 1er juin. Cette année, il n’y aura pas d’entraînement collectif en France. La première séance est programmée à Brisbane.
Infos
TOULON LA SANCTION
DE LAPORTE CONFIRMÉE
Le CNOSF a confirmé la suspension
de seize semaines infligée par la FFR
à Bernard Laporte, soit jusqu’à la fin
de la saison. À l’annonce de cette
décision, l’avocat du manager de
Toulon, sanctionné pour propos injurieux envers M. Cardona, a annoncé
se réserver la possibilité d’interjeter
appel de ce jugement devant le tribunal administratif.
GRENOBLE HÉGUY, C’EST ACTÉ
Le FC Grenoble a confirmé, vendredi,
l’arrivée du talonneur de Biarritz,
Arnaud Héguy (29 ans), annoncée
lundi dernier dans nos colonnes.
L’ancien Bayonnais s’est engagé pour
deux saisons et partagera le poste
avec Anthony Hegarty et Laurent
Bouchet.
BORDEAUX-BÈGLES CLAP DE FIN
POUR TRELOAR ET FLOREA
Deux vétérans de l’UBB vont tirer leur
révérence en juin : le deuxième ligne
australien Cameron Treloar (33 ans),
aussi passé par Bayonne, et le pilier
roumain Silviu Florea (36 ans, 29
sélections), ancien de Montauban.
BAYONNE 19 000 PLACES DÉJÀ
VENDUES POUR ANOETA
Après avoir délocalisé les entraînements, jeudi et vendredi dernier,
l’Aviron bayonnais va retrouver JeanDauger cette semaine pour préparer
le choc face au Stade français qui est
programmé à Anoeta. L’équipe quittera Bayonne dès vendredi pour une
mise au vert à Saint-Sébastien. Par
ailleurs, 19 000 places ont été vendues et des billets à 5 € sont encore
disponibles.
TOP 14 WAQANIBUROTU, NEVEU
ET FORESTIER JUGÉS MERCREDI
Le pilier gauche castrais Yannick
Forestier et deux Brivistes, le demi de
mêlée Damien Neveu et le troisième
ligne Dominiko Waqaniburotu, comparaîtront ce mercredi devant la commission de discipline de la LNR. Les
trois joueurs avaient écopé d’un carton rouge lors de la 22e journée.
LYON AZAM CONFIRME VOULOIR
RETENIR CHABAL ET NALLET
Olivier Azam a confirmé la volonté du
Lou de prolonger le contrat de
Sébastien Chabal (36 ans) et Lionel
Nallet (37 ans), comme expliqué lundi
dernier dans nos colonnes. « Ce sont
deux joueurs très importants pour
nous, a déclaré l’entraîneur des
avants du club lyonnais, sur la chaîne
Eurosport. On essaie de discuter avec
eux pour voir comment on peut les
pousser à continuer un an. C’est un
choix qui leur appartient. »
PRO D2 VERDICT LE 17 AVRIL
POUR CARCASSONNE-LA
ROCHELLE
Le feuilleton juridique autour de la
rencontre Carcassonne - La Rochelle
du 22 février dernier connaîtra certainement son épilogue le jeudi 17 avril.
Samedi, la FFR a levé la suspension
de la LNR et rendu provisoirement les
trois points aux Maritimes, l’appel du
Stade rochelais étant suspensif. Pour
rappel, les visiteurs avaient inscrit
une pénalité après la sirène, l’arbitre
n’ayant pas entendu le signal sonore.
DAX LES ARRIVÉES DE DAVID
ET BERNARD CONFIRMÉES
Dax a confirmé les signatures du
pilier gauche Romain David (31 ans)
et du deuxième ligne Grégory Bernard
(30 ans). Le Grenoblois s’est engagé
pour deux ans et le Tarbais pour deux
saisons, plus une en option. Enfin,
Mickaël Bert (2 ans), Jérémy Dumont
(2 ans + 1), Charlie Ternisien (2 ans
+ 1), Simon Ternisien (2 ans + 1) et
Victor Damian Arias (1 an + 1) ont
prolongé.
NARBONNE NOUVELLE RÉUNION
CE LUNDI AVEC LA MAIRIE
À Narbonne, les négociations pour
les prolongations de contrats sont
suspendues depuis le changement de
maire, le divers droite Didier Mouly
ayant succédé au socialiste Jacques
Bascou. Les dirigeants du RCNM
attendraient d’en savoir davantage
sur l’engagement financier de la nouvelle municipalité. Après une première entrevue, mercredi, le président Anthony Hill doit rencontrer à
nouveau les responsables locaux, ce
lundi, pour éclaircir la situation.
SAINT-NAZAIRE UTHURRY
NOMMÉ ENTRAINEUR
Il y a un mois, Bertrand Guilloux,
l’entraîneur du SNR (Fédérale 1),
s’est mis volontairement en retrait de
l’équipe fanion. Son contrat ne sera
pas renouvelé et il sera remplacé par
Frédéric Uthurry, qui entraînait Niort.
L’ex-joueur de Bobigny, du PUC, de
Bayonne, Biarritz et La Rochelle, a
posé les pieds dès ce lundi dans la
cité portuaire pour les premiers contacts. Un nouveau challenge pour
« Tutu » qui a entraîné La Rochelle
aux côtés de Serge Milhas. Il a signé
un contrat de 2 ans (+ 1 année avec
option). Il aura en charge le management de toutes les équipes du club,
et pour adjoints Sédrick Mollé et
Flavien Bosi.
CHALLENGE EUROPÉEN MARLER
NE SERA PAS CITÉ !
À la 29e minute du quart de finale de
Challenge européen entre le Stade
français et les Harlequins (6-29), le
staff parisien a suspecté le pilier
international anglais Joe Marler
d’avoir commis une « fourchette » à
l’encontre du capitaine Laurent
Sempéré. À la fin de la rencontre, le
commissaire de l’ERC est reparti avec
le DVD de la rencontre. Il semble toutefois que les images de France
Télévisions ne lui aient pas permis de
retrouver trace du geste du pilier
anglais... Celui-ci est donc soupçonné
innocent.
BEACH RUGBY C’EST PARTI
POUR GRUISSAN !
Le concept de la Rugbeach Party de
Gruissan (Aude) revient les 18, 19 et
20 juillet 2014 sur la plage dite des
« Chalets ». Les organisateurs conseillent de réunir dix joueurs ou dix
joueuses (cinq joueurs + cinq remplaçants dont trois mineurs maximum
par équipe) au plus vite et de télécharger le formulaire d’inscription sur
www.orugby.fr ou sur Facebook à
www.facebook.com/rugbeachparty
en le renvoyant à l’adresse suivante :
Ô’Rugby56, route de Paris 31 150
Fenouillet.
ACTIONS TERRES EN MÊLÉES
À MADAGASCAR
Terres en Mêlée, association de solidarité internationale qui développe
des projets d’éducation par le rugby et
d’échanges interculturels à travers le
monde, s’engage aux côté de la
Fédération malgache pour la soutenir
dans ses actions de développement de
projets socio-sportifs et de formations
d’éducateur. Terres en Mêlées va mettre à disposition un éducateur-formateur pour une période de quatre mois.
Cris & Chuchotements 35
LUNDI 7 AVRIL 2014 - MIDI OLYMPIQUE
« Cette hausse significative est une menace majeure. Soyons honnêtes : plus d’argent en France
signifie une plus grosse capacité pour offrir des contrats conséquents. Je m’attends à ce que nos
meilleurs joueurs soient encore convoités. » Rob NICHOL, président du syndicat des joueurs néo-zélandais, inquiet de la hausse des droits télés en Top 14
Transferts
RELÉGATION : LE CALME
AVANT LA TEMPÊTE ?
L
Par Vincent BISSONNET
[email protected]
e Top 14 retient son souffle. La course pour le maintien
n’a jamais paru aussi indécise entre Oyonnax, Perpignan,
Bayonne et, dans une moindre mesure, Grenoble. Le devenir de ces clubs est devenu un des enjeux majeurs
du sprint final. D’un point de vue sportif, avant tout,
mais aussi sur le plan du marché des transferts.
Le flux des transactions s’est considérablement réduit depuis quelques semaines. Première explication : la majorité des écuries du haut
de tableau ont achevé leur recrutement (Toulon, Clermont, Castres
et Montpellier) ou l’ont, tout du moins, grandement avancé (RacingMetro et Toulouse). Mais la physionomie actuelle du Top 14, notamment en bas de classement, se trouve aussi à l’origine de cette ac-
calmie. Une nouvelle vague de recrutement, de complément, sera
lancée, une fois connu le nom du deuxième condamné. Les effectifs des équipes potentiellement reléguées regorgent de joueurs vedettes, de talents prometteurs, de Jiff intéressants. Et ces éléments
possèdent, pour la plupart, des clauses libératoires en cas de rétrogradation. Prudence, toutefois : relégation ne signifiera pas automatiquement départ. Notamment à Oyonnax, où les joueurs
s’inscrivent dans un projet stable et où la relégation ne serait pas
vécue comme un désaveu. Au-delà de ces considérations et des
choix personnels, les meilleurs éléments vont inévitablement devenir objets de convoitises de la part de clubs désireux de consolider leur effectif. En catimini, des approches et des prises de contact ont déjà été réalisées, dans l’attente du verdict final. Revue
d’effectif de ces joueurs qui pourraient se retrouver au cœur de l’actualité dans un avenir très proche. ■
Les bonnes pioches
Les gros coups
Ce qui paraît rare n’en devient que
plus cher et courtisé. Les deuxième
ligne figurent actuellement parmi les
joueurs les plus recherchés sur le
marché des transferts : le RacingMetro, Brive, Bordeaux-Bègles et
Perpignan, notamment, se trouvent à
l’affût pour renforcer ce poste. Parmi
les potentiels relégables, trois
joueurs suscitent particulièrement un
vif intérêt et seraient sollicités en cas
de descente : Thibault Lassalle
(Oyonnax, 26 ans), une des révélations de cette saison, se trouve dans
le viseur des quatre clubs, l’Usap
l’ayant notamment contacté dès cet
hiver ; le talentueux Romain
Taofifenua (Perpignan, 23 ans,
3 sélections) ne laisserait pas insensible les Ciel et Blanc ; le puissant tonguien Lisiate Fa’aoso (Bayonne,
31 ans, 12 sélections) ne doit pas être
écarté de ce casting de choix et serait
également surveillé de près.
Les arrières attisent, aussi, les convoitises. Devenu un des tout meilleurs
Si Perpignan voire Bayonne venait à
descendre, une braderie d’internationaux sous contrat pourrait se
produire, comme rarement le Top 14
en aura connu. À Perpignan,
Camille Lopez (25 ans, 2 sélections),
James Hook (28 ans, 75 sélections),
Sofiane Guitoune (25 ans, 2 sélections), Luke Charteris (31 ans,
46 sélections) ou encore Alisona
Taumalolo (32 ans, 13 sélections),
entre autres, seraient susceptibles
de changer de club. À Bayonne,
deux stars sudistes, Joe Rokocoko
(30 ans, 68 sélections) et Mark
Chisholm (32 ans, 58 sélections), et
à Oyonnax, le Puma Benjamin
Urdapilleta (28 ans, 10 sélections),
pourraient connaître un destin similaire. Pour des raisons sportives évidentes mais aussi financières, le
salaire de ces joueurs étant difficilement assumable par des équipes
évoluant en Pro D2. Une perspective délicate à envisager pour les
intéressés à l’heure actuelle : « J’ai
5 et 15, numéros spéciaux
spécialistes du poste depuis son arrivée à Bayonne, Scott Spedding
(27 ans) ne devrait pas éprouver trop
de peine à trouver un point de chute
en cas de descente de l’Aviron.
Comme évoqué dans ces colonnes, le
Stade français a inscrit le nom du
Sud-Africain sur ses tablettes ;
Bordeaux-Bègles, en quête d’un
arrière de standing, est intéressé et
pourrait aussi passer à l’attaque. Le
CV de Florian Denos (Oyonnax, 28
ans), meilleur réalisateur du Pro D2 la
saison passée, serait aussi étudié.
Des troisième ligne seraient également susceptibles de changer d’air à
l’intersaison : le Tonguien Opeti Fonua
(Bayonne, 27 ans, 5 sélections) avait
été approché par Leicester ; le
Roumain Valentin Ursache (Oyonnax,
28 ans, 55 sélections) pourrait entrer
dans les plans de l’Usap et de
Bordeaux-Bègles ; enfin, Bertrand
Guiry (Perpignan, 25 ans), de retour à
la compétition, présente aussi un profil intéressant. ■
Biarritz
Robertson favori pour le staff
Serge Blanco a dévoilé, samedi, les contours du BOPB version Pro D2. Le président
du club basque a annoncé ses plans, fort d’un pouvoir conforté grâce à une réélection pour les six prochaines années.
Huit recrues ont été annoncées pour la saison prochaine, à commencer par le centre écossais Nick De Luca. Âgé de 30 ans, le joueur d’Édimbourg compte 34 sélections avec le XV du Chardon. Le pilier gauche Franck Montanella (31 ans, 1 sélection, Newcastle), le talonneur Elvis Levi (27 ans, Béziers), le pilier droit Stéphane
Clément (26 ans, La Rochelle), le deuxième ligne Edwin Hewitt (26 ans, Natal
Sharks), le demi de mêlée Christophe Loustalot (22 ans, Bayonne) le demi d’ouverture Yohan Le Bourhis (20 ans, La Rochelle), l’ailier Vilikisa Salawa (23 ans, Montde-Marsan) porteront aussi les couleurs rouge et blanc.
Le devenir de Dimitri Yachvili (33 ans) et d’Imanol Harinordoquy (34 ans), présent
samedi, reste incertain. Un poste de demi de mêlée et un en troisième ligne centre
restent à pourvoir et pourraient leur être destinés. Au moins cinq joueurs restent à
recruter : un pilier gauche, un talonneur (une proposition de deux ans a été transmise au Montois Joan Caudullo), un troisième ligne aile et deux ailiers. À ce poste,
Teddy Thomas (20 ans) pourrait poursuivre l’aventure à Aguilera, les négociations
avec le Racing-Metro semblant avoir échoué pour des raisons financières.
L’Américain Takudzwa Ngwenya (28 ans) est confirmé et Joe Pietersen (30 ans) discute encore. Dans le sens inverse, à noter les départs du deuxième ligne international italien Joshua Furno (24 ans) et du troisième ligne Magnus Lund (31 ans).
De son côté, le staff sera emmené par un manager étranger. Comme nous l’évoquions lundi dernier, le nom de l’entraîneur des Baby Blacks et ancien joueur de
l’Usap, Scott Robertson (40 ans), arrive en pole position. L’Australien Nick Leah,
actuellement en poste chez les Brumbies, est aussi évoqué. Le manager en question devra travailler avec deux entraîneurs français et avec l’actuel responsable de
la mêlée, Benoît Lecouls, ancien pilier droit du club. V. B. ■
Tournée d’automne
Où se jouera le test face aux Fidji ?
La FFR n’a pas encore choisi le stade qui accueillera le test du mois de novembre
face aux Fidji. S’il est acquis que l’Afrique du Sud et l’Argentine joueront au Stade
de France, la Fédération souhaite en revanche attendre la divulgation du calendrier
de la prochaine saison de Ligue 1 pour se déterminer au sujet de l’enceinte pour
recevoir les Fidji. À l’heure actuelle, par l’intermédiaire de leurs comités territoriaux, quatre villes se sont portées candidates. Lyon (comme évoqué dans notre
édition de vendredi dernier) mais aussi Nice, Marseille et même Metz. La FFR qui,
depuis deux ans, avait choisi d’ouvrir l’un de ces trois tests à une région sevrée de
rugby de haut niveau, va-t-elle récidiver ? Nice et Marseille font aussi du lobbying
pour accueillir aussi de gros événements dans leurs enceintes nouvelles et rénovées pour l’Euro 2016.
Une braderie d’internationaux ?
une clause dans mon contrat pour
me libérer en cas de descente,
témoignait ainsi le Catalan Camille
Lopez, dans notre édition du
28 mars. Mais je pense que je
n’aurai pas besoin de m’en servir.
Je ne le veux pas d’ailleurs. En
plus, quand le championnat sera
terminé, le marché sera déjà fait
depuis longtemps… »
Les principales écuries ayant déjà
effectué leur marché et fixé le montant de leur masse salariale, trouver
un point de chute à ce moment de
la saison peut effectivement paraître une tâche complexe. Mais des
clubs, comme le Stade français, le
Racing-Metro ou l’UBB, se réservent de la place dans leur effectif
pour réaliser de bonnes affaires la
saison finie. De même, une équipe
comme Montpellier pourrait de nouveau s’intéresser à James Hook
pour renforcer sa rotation derrière.
Pour des joueurs de cette trempe,
l’effort peut valoir le coup. ■
Exclusif
XV DE FRANCE DES TESTS
POUR LES ÉLIMINÉS EN TOP 14
Les joueurs sélectionnés dans le
groupe des 31 pour l’Australie, dont
le club sera éliminé des phases finales du Top 14, devraient être convoqués à une série de tests physiques
afin d’établir un programme de
maintien en forme avant d’arriver en
Australie.
RACING-METRO IMHOFF
VERS LA PROLONGATION
En fin de contrat à l’issue de la saison et dans le doute concernant son
avenir (notamment en raison des
complications liées à la disponibilité
des internationaux argentins disputant les Four-Nations), le trois-quarts
aile Juan Imhoff devrait malgré tout
prolonger son aventure en France. La
signature d’une prolongation de contrat de deux ou trois ans avec le
Racing-Metro pourrait même advenir
dans le courant de la semaine.
RACING-METRO (2) BRUGNAUT
PARTI POUR… RESTER ?
Le Racing-Metro 92 pourrait finalement conserver Julien Brugnaut. Ce
dernier, à qui les dirigeants ciel et
blanc n’avaient pas souhaité offrir
de prolongation de contrat, s’était
engagé pour les deux prochaines
années avec le FCG de Fabrice
Landreau. Un précontrat avait été
signé entre les deux parties.
Seulement, la volonté de son épouse
de prolonger sa carrière professionnelle en région parisienne a semé le
doute dans l’esprit du pilier gauche,
tout comme ses récentes performances sportives ont modifié l’esprit de
ses dirigeants. Du coup, Brugnaut
serait sur le point de faire machine
arrière et de signer une prolongation. Auquel cas, le président Jacky
Lorenzetti se trouverait contraint de
trouver un arrangement avec son
Le profil de Thibault Lassalle, en cas de relégation d’Oyonnax, intéresse
de nombreux clubs, à l’instar de Perpignan. Photo DR
Clubs en danger
Où en sont-ils de leur marché ?
Si Grenoble a longtemps semblé à l’abri de la descente et a pu s’activer sur le
marché (arrivées officialisées de Wisniewski, Aplon, Mc Leod, Willison, Grice,
Skeate, Farell, Héguy), les trois autres équipes sous la menace ont avancé
leurs pions avec prudence, étant, surtout, témoin de départs (Guirado,
Vahaamahina, Leo à l’Usap, Tialata, Puricelli, Brett à l’Aviron). Bayonne, confronté à la possible baisse de sa masse salariale et à sa position sportive,
s’est contenté du seul Blair Stewart pour l’heure. L’Usap, active lors de la première partie de saison (Bruni avant sa volte-face, Tichit, Cabello, Genevois,
Matadigo), a essuyé des refus en série avant de mettre son recrutement entre
parenthèses. Très discret pendant la majeure partie de la saison, Oyonnax a
dévoilé, jeudi dernier, les premiers contours de son recrutement : le club de
l’Ain a engagé trois troisième ligne - le Bayonnais Guillaume Bernad (30 ans),
le Parisien Olivier Missoup (33 ans) et le joueur des Harlequins, le Samoan
Maurie Fa’asavalu (34 ans, 19 sélections) - et l’arrière sud-africain des
Cheetahs, Riaan Smit (29 ans). L’USO est aussi en contacts avec le pilier gauche de Worcester, Jérémy Becasseau. Le dénouement de la saison et notamment le nom du relégué conditionnera le recrutement de toutes ces équipes.
Le malheur de l’un pourrait alors être source de bonheur pour les autres… ■
Bordeaux-Bègles
homologue grenoblois, et de verser
une indemnité au FCG.
OYONNAX BOUSQUET
DISCUTE PROLONGATION
Jusqu’alors incertain quant à son
avenir, l’ailier d’Oyonnax Jonathan
Bousquet (26 ans) serait en discussions pour prolonger. Auteur de deux
prestations de qualité, après avoir
disparu des feuilles de matchs pendant deux mois, Bousquet vit sa
quatrième saison à l’USO, où il s’est
illustré en participant à la montée en
Top 14 en 2012-2013 (9 essais).
MONT-DE-MARSAN LE
NÉO-ZÉLANDAIS MATTY EN 10
Le Stade montois aurait trouvé la
perle rare à l’ouverture en la personne du joueur de Nevers
(Fédérale 1) James Matty. Ce NéoZélandais de 27 ans aurait donné
son accord aux dirigeants du club
landais. Passé par les Tasman
Makos, Sale et Bristol, il porte les
couleurs de la formation de la
Nièvre depuis 2012. Par ailleurs, le
Stade montois chercherait à se renforcer en troisième ligne et suivrait
de près le Grenoblois Florian Faure
et l’Oyonnaxien Christophe André.
PAU PRAT SUR LE RETOUR,
VALANÇON EN L’ANGLETERRE ?
En fin de contrat à Pau, le centre
Quentin Valançon (25 ans) va quitter
le Béarn. Le joueur formé au Stade
français compte dix apparitions en
Pro D2 en 2013-2014. Approché par
des clubs anglais - Exeter est notamment intéressé - Valançon devrait
rejoindre le Premiership à moins
d’une proposition française. Par
ailleurs, l’arrière Martin Prat
(24 ans), prêté cette saison à Auch,
devrait revenir à la Section. Il a disputé vingt-deux matchs de Pro D2
cette saison (dont 21 titularisations).
Laurent Marti déplore « la faute
professionnelle » de M. Ruiz
Excellent en première période à
Oyonnax, l’ouvreur girondin Nicolas
Sanchez a dû quitter ses coéquipiers
(41e), victime d’un plaquage haut.
Touché à la mâchoire, il souffrait d’une
légère commotion. Les conditions de la
blessure ne provoqueront pas de réclamation girondine mais, dimanche
après-midi, le président Laurent Marti
nous a confié ses sentiments : « Nous
ne ferons pas d’esclandre parce que
nous sommes battus dans l’envie et
que nous ne pouvons nous en prendre
qu’à nous-mêmes. Oyonnax mérite sa
victoire. Cela dit, j’estime que M. Ruiz a
commis une faute professionnelle inexplicable. Le geste est manifeste et
mérite un carton jaune. Il ne s’agit pas
d’un plaquage mais d’une manchette,
le joueur sort sur une civière et l’arbitre
a l’écran géant pour se faire son propre
jugement. Nous aurons des choses à
dire sur le rapport habituel rédigé après
chaque rencontre. À une époque où l’on
cherche à sécuriser le rugby il est dangereux de tolérer ce genre de geste. »
Indépendamment de ce tournant du
match, Laurent Marti n’a guère goûté la
prestation de son équipe. Il a pris rendez-vous avec ses joueurs jeudi…
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