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N° 67 Mai 2005 1,80 € Le premier mercredi du mois Mensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin Le dossier Commerce p. 7 Soupçons d’arnaque à la vente de meubles IMMOBILIER : où construire, où acheter dans le Haut-Doubs Depuis quelques semaines, une enseigne de meubles attire ses futurs clients par des méthodes peu orthodoxes à Pontarlier. Attention, méfiance. COMMUNE PAR COMMUNE Équipement - Le point sur les prix des terrains. - Bilan des disponibilités foncières dans une centaine de communes. - La politique des communes face à l’urbanisation. Collège de Doubs : le compte-à-rebours C’est le 23 mai que doivent être ouverts les plis pour désigner les entreprises devant construire le troisième collège pontissalien. Lire en p. 13 à 19 L’événement MUTUELLE CRÉÉE ET GÉRÉE PAR DES FRONTALIERS POUR DES FRONTALIERS p. 4 et 5 Primes et avantages : dans les coulisses de la D.D.E. Les primes font partie du mode de rémunération des fonctionnaires. La Presse Pontissalienne fait le point sur les rétributions versées au personnel technique de la Direction Départementale de l’Équipement. Il s’agit des honoraires qui sont à la fois source de polémiques et de préjugés parce qu’abusifs. Pour lever le doute, ce mode de rémunération a été remodelé à différentes reprises depuis sa création en 1948. Cependant, la législation n’a pas empêché certaines déviances de la part d’agents occupant des postes à responsabilité à la D.D.E. en contact avec les entreprises privées de travaux publics. Des entrepreneurs du Haut-Doubs confirment qu’à une certaine époque, pour obtenir des chantiers, ils devaient proposer des compensations. p. 6 ! Garanties de 100% à 250% Rente invalidité ! Garantie obsèques ! Capital décès ! Assistance 24 h/24 ! ! Prestations réglées sous 48h Gratuité à partir du 3ème enfant ! Forfait optique ! Forfait dentaire ! Orthodontie, appareillage, prothèse … ! UNE PROTECTION SOCIALE COMPLÈTE POUR VOUS ET VOTRE FAMILLE 15 Tartre Marin - BP 43121 25503 MORTEAU Cedex Tél. 03 81 67 00 88 - Fax 03 81 67 99 14 Bureaux d’accueil : Delle (90) - Maîche (25) - Morteau (25) - Pontarlier (25) Les Rousses (39) - Gaillard (74) - Ferney Voltaire (01) - Thonon Les Bains (74) Rédaction et publicité : “Les Éditions de la Presse Pontissalienne” - B.P. 83 143 - 5 bis, Grande rue - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 Retour sur info 2 Éditorial Aigreur Voilà que l’heure du bilan a déjà sonné pour Jean-François Humbert, l’ancien président du Conseil régional de Franche-Comté. Le sénateur du Doubs a convoqué la presse le 8 avril dernier, un an après la victoire de la gauche aux élections régionales et l’accession de Raymond Forni au siège que M. Humbert a occupé durant six années. Tirer le bilan d’une action à mi-mandat peut se concevoir. Après un an seulement pourrait presque passer comme une sorte d’envie soudaine de revenir sur le devant de la scène, comme si l’année passée dans l’opposition était perçue par lui comme un purgatoire médiatique. “Un an déjà, cinq ans encore” a-t-il soupiré dans son préambule. Le ton était donné : plus que de critiquer point par point les actions menées par son successeur à la tête de la Région, voire de proposer une alternative de l’opposition, il a procédé par petites piques gonflées de rancœur : on a entendu à nouveau parler des dépenses somptuaires engagées par M. Forni pour “moderniser les salons du Conseil régional”, ou encore de ces 16 000 euros dépensés dans des cartes de vœu en début d’année. Même si ces critiques de la méthode Forni paraissent recevables, il y avait sans doute matière à insister sur la façon dont la politique économique régionale est menée, sur la manière dont la Région procède pour attirer les entreprises, en insistant par exemple sur l’Alsace et son taux de taxe professionnelle 60% inférieur à celui pratiqué en FrancheComté, sur la timidité de Raymond Forni concernant son plan de création d’emplois et le bien-fondé de cette future agence régionale de développement économique - une agence de plus…, sur la cohérence de sa politique en matière d’aide à l’initiative privée, sur le manque d’audace en matière d’aménagement du territoire, etc. Mais dans ce bilan, la forme a trop pris le dessus sur le fond des dossiers. Amer, désabusé que la gauche dispose d’une si large majorité que lui en son temps n’avait pas ? Jean-François Humbert assure que non. Pourtant, c’est vraiment l’impression qu’il a laissée. Dommage, car on sait que l’ancien président de Région sait être beaucoup plus constructif. ! L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité pontissalienne. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Espace aquatique : la municipalité de Pontarlier ouvre le débat undi 9 mai à 20h30, salle Morand, la municipalité organise une réunion publique sur le projet de “zone de détente avec espace aquatique.” Les élus vont consulter les pontissaliens sur ce dossier qui prend forme. “L’objectif de ce rendez-vous est tout d’abord de présenter aux habitants les travaux de la commission. Nous écouterons ensuite les remarques du public qui nous guideront dans nos choix” indique Daniel Defrasne adjoint aux sports. Lors de cette soirée, plusieurs scénarios seront présentés aux pontissaliens qui pourront apporter leurs commentaires sur le choix des différents sites retenus par les élus pour aménager cette zone. “Pour l’instant L Jougne : la mairie défend sa politique ans notre numéro de février, plusieurs pages étaient consacrées à la mise en valeur de la commune de Jougne. En mars, un habitant du village avait souhaité réagir pour dénoncer plusieurs points, notamment les difficultés qu’aurait Jougne à maîtriser son développement démographique. La mairie réfute catégoriquement le fait qu’elle soit “dans l’impasse pour contrôler le dépôt et l’élimination de ses déchets” comme l’affirmait cet habitant. Par la voix de son premier adjoint René Henriet, la mairie rappelle qu’un service de collecte des ordures géré par la communauté de communes du Mont d’Or et des Deux Lacs “fonctionne parfaitement. Ce ne sont pas quelques habitants de plus dans la commune qui risquent d’entraver ce service capable de réactivité” affirme René Henriet. Il ajoute : “Tous les réseaux de voirie, d’alimentation et de distribution de l’eau et de traitement des eaux usées sont régulièrement D entretenus et renforcés. Une station de traitement et d’épuration de grande capacité est en cours de construction et sera opérationnelle cette année.” Les élus de Jougne se défendent d’être “atteints d’une fiévreuse politique d’accroissement” mais “face à une demande encourageante, particulièrement de la part des jeunes de la commune qui souhaitent rester au pays, nous souhaitons y répondre avec le souci d’un développement harmonieux, acceptant des lotissements à dimension raisonnable d’une dizaine de parcelles en moyenne.” Enfin, la mairie finit par défendre les efforts déployés pour le hameau d’Entreles-Fourgs dont la station de ski continue d’exister “grâce aux membres de l’association qui gère les téléskis, mais aussi à l’aide financière sans cesse renouvelée de la commune.” Ainsi la municipalité pense-t-elle rétablir “une vision plus réaliste et plus optimiste du développement” de Jougne. ! la commission a examiné trois sites. Le premier à proximité du camping, le second vers la piscine Georges Cuinet, et le troisième près de la sablière Bourdin. Nous poserons plusieurs questions au public, en demandant aux personnes présentes si elles estiment que Pontarlier a besoin de ce type d’équipement avant qu’elles se prononcent sur le choix du site.” Chacun des lieux examinés en commission a son lot d’atouts et d’inconvénients. Il y a ceux qui sont près du centre ville, c’est le cas de la piscine Georges Cuinet, et d’autres qui ont l’avantage d’offrir des perspectives d’évolution comme les sablières. En filigrane du débat, il faut veiller à ne pas faire de concurrence au lac Saint-Point. “Le choix n’est pas si évident que cela.” En tout cas, la municipalité se jette à l’eau. Elle propose un échange démocratique sur cette question, et c’est tant mieux. ! Jean-François Hauser est éditée par “Les Éditions de la Presse Pontissalienne”, S.A.R.L. de presse Directeur de la publication : Thomas COMTE Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur commercial : Éric TOURNOUX Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Thomas Comte, Solène Davesne, Jean-François Hauser. Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1298-0609 Dépôt légal : Mai 2005 Commission paritaire n° 0202 I 79291 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, archives municipales, cabinet Scaranello, Contrebasses, Mairie de Pontarlier, Maison de quartier des Pareuses, Bruno Mutin, Technotime. La Presse Pontissalienne 5 bis, Grande rue - B.P. 83 143 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 Black Edition 20 cv - Largeur de coupe 107 cm Boite automatique Obturateur Milching en option. 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Justement, La Presse Pontissalienne s’est intéressée de plus près aux indemnités spécifiques de services (I.S.S.) perçues par le personnel technique de la D.D.E. Il s’agit bien des honoraires qui ont été à la fois source de polémiques et de préjugés parce qu’abusifs. Pour lever le doute et éviter les écarts, ce mode de rémunération a été remodelé à différentes reprises depuis sa création en 1948. Car la législation n’aurait pas empêché certaines déviances de la part d’agents occupant des postes à responsabilité à la D.D.E. en contact avec les entreprises de travaux publics privées. Le point dans ces deux pages. CONSTAT Loi de 1948 Le système des primes est bien rodé Le personnel technique de l’Équipement perçoit des honoraires en plus de leur salaire. Des primes calculées suivant une méthode très spécifique et qui sont sans commune mesure suivant le niveau de responsabilité du fonctionnaire. e système n’est plus ce qu’il était.” Cette remarque lâchée par un technicien supérieur de la Direction Départementale de l’Équipement en dit long sur l’évolution du mécanisme des honoraires. Il est révolu le temps où les D.D.E. incitaient les collectivités à se lancer dans une course aux chantiers. La mécanique était bien huilée. “Il est arrivé que l’on gagne bien notre vie” dit-il sans aller plus loin. En résumé, accompagner les communes sur un maximum de projets était un moyen d’accumuler les honoraires qui étaient ensuite répartis entre les membres du personnel technique au prorata de leur fonction. “Cela a donné lieu à certaines dérives. Par exemple, des départements avaient du mal à trouver des fonctionnaires tout simplement parce que les primes n’étaient pas suffisamment élevées, faute d’un volume de travaux suffisant. Dans le Doubs, nous n’étions pas en retard” raconte un ingénieur de l’Équipement. Le système régi par la loi du 29 septembre 1948 a connu des déviances. Juste après la guerre, la France entre dans une phase de “L reconstruction et le corps des ponts et chaus- allouées aux fonctionnaires” suivant un coefsées est autorisé à percevoir des rémunéra- ficient propre au corps et au grade de chaque tions accessoires en échange de travaux réa- personnel technique (voir tableau page suilisés pour le compte de municipalités. “Quand vante). Une manière de niveler les différences une collectivité en avait besoin, elle contactait en mettant tout le monde sur le même pied les services de l’Équipement. Elle leur deman- d’égalité. Enfin presque. dait de réaliser un projet et en contrepartie elle Car à l’Équipement, seul le personnel affecté versait les honoraires. Le principe de base était aux services techniques perçoit ces honoraires. Le personnel administratif a droit à d’autres bon” ajoute-t-il. primes “moins élevées” mentionne-tC’est dans un but de dissiper les “préjugés persistants d’intéressement indi- “J’ai parfois on au service du personnel. Dans le détail, pour le Doubs, (D.D.E. et D.R.E. viduel ou collectif des agents de l’Éun peu comprises), environ 300 agents (hors tat dans le cadre de l’ingénierie postes de direction) sur 750 sont despublique” que le dispositif a été modihonte.” tinataires de ces fameux honoraires. fié à plusieurs reprises. Désormais, “On reçoit une dotation et c’est nous à l’heure où elle est soumise aux lois de concurrence avec les cabinets privés, l’in- qui sommes chargés de la dispatcher.” Cette génierie de la D.D.E. n’a plus un intérêt direct répartition suffit à créer quelques tensions en à “pousser” les communes à lancer des chan- interne. tiers, comme le précise la Direction Départe- Une réaction compréhensible si l’on se fie au mentale de l’Équipement de Besançon. “Aujour- simple calcul des honoraires pour chaque foncd’hui, la collecte des honoraires est faite par tionnaire. On attribue par exemple un coeffila trésorerie générale. Elle est intégrée au bud- cient de 75 à un ingénieur général des ponts get national de l’État. Ensuite seulement, les et chaussées (parmi les statuts les plus élevés) indemnités spécifiques de services (I.S.S.) sont et de 7,5 à un dessinateur. “Ensuite, une valeur de point est attribuée à chaque région. En Franche-Comté, elle est de 348,37 euros le point” précise le service du personnel. Résultat, en plus de son salaire, un ingénieur général des ponts et chaussées peut prétendre percevoir des honoraires égaux à 26 135,25 euros (75 x 348,37 euros) bruts par an, en plus du salaire. Pour le dessinateur, ils seront de 2 613,52 euros bruts par an. Les indemnités sont soumises à imposition. Il n’empêche que la formule mensualisée est synonyme d’un confortable complément salarial pour les destinataires (sachant qu’un cadre A chevron 1 perçoit 46 757 euros par an hors primes.) La D.D.E. a moins de retenues à communiquer sur ce sujet, du fait notamment de la précision de la réglementation. Par contre, elle n’a pas souhaité se prononcer sur le montant global des honoraires distribués à l’échelle du département invoquant “des raisons techniques.” Concernant les indemnités spécifiques de service perçues par les directeurs des antennes départementales et régionales de l’équipement, nos questions sont aussi restées sans réponses. L’argument avancé par le service du personnel est que “les directeurs font l’objet d’une dotation directe de l’administration centrale à Paris.” L’ingénieur conclut : “Je l’avoue, dans le contexte économique actuel, j’ai parfois un peu honte de ce système.” ! T.C. L’ÉVÉNEMENT 5 R ÉACTION Inégalité de traitement Marie-France Gibey : “C’est un combat de longue date” Secrétaire du syndicat C.F.D.T. de l’Équipement du Doubs, MarieFrance Gibey pointe du doigt les inégalités des primes entre personnel technique et administratif. a Presse Pontissalienne : Comment jugez- grade de la personne. Cette prime est de vous le décalage entre les primes des 751 euros pour un dessinateur et de 3 051 personnels administratifs et celles des euros par an pour un ingénieur. personnels techniques ? Marie-France Gibey : Pour nous, il y a une L.P.P. : Dans le cadre de la décentralisation, des certaine injustice. Ça l’est d’autant plus personnels de l’Équipement vont être transféqu’aujourd’hui certains postes peuvent rés au Conseil général du Doubs qui récupère être occupés par un technicien ou un la gestion des routes. Ne pensez-vous pas que dans l’opération ce système de priadministratif. Par exemple, des techniciens ont une fonction “Que les me pourrait être remis en cause ? M.-F.G. : C’est vrai qu’une partie administrative. À travail égal, les primes sont différentes. Elle garanties de de nos agents va partir au Conseil général. Nous demansera par exemple de 4 425 euros par an pour un technicien et de salaire et de dons justement que les garanties de salaire et de prime soient 3 212 euros pour un secrétaire administratif alors qu’ils ont le prime soient assurées pour le personnel qui même indice de salaire. C’est assurées.” sera transféré. Nous n’avons encore aucune certitude à ce vrai que le concours est spécisujet. Entre les différences de fique pour intégrer le corps technique de l’Équipement. Mais une fois statut et de corps de métier, le maquis encore, sur certains postes, il n’y a plus des primes risque d’être plus complexe encore. Ce débat sur la décentralisation de nuance. L.P.P. : Le personnel technique perçoit aussi une préoccupe les syndicats. prime au rendement ? M.-F.G. : Cette prime au rendement vient L.P.P. : Y a-t-il une action syndicale pour nives’ajouter aux indemnités spécifiques de ler les primes entre personnel administratif et service. Elle est valable pour le personnel technique ? technique et est attribuée en fonction du M.-F.G. : C’est un combat de toujours. Il y L a du mieux mais la différence reste évidente. Actuellement, le ministère a plus tendance à augmenter les primes que les salaires, ce qui nous préoccupe car on ne cotise pas pour la retraite sur ces primes. Mais ce système va changer dans peu de temps. ! Propos recueillis par T.C. LES DÉRIVES Un chantier en échange d’une compensation Les rapports entre la D.D.E. et certaines entreprises de travaux publics privées ont souvent été sujets à suspicions. Même si aujourd’hui, la profession s’accorde pour dire que le système a changé. royez-moi, entre la D.D.E. et une société de travaux publics privée, il n’y pas d’accord possible.” La révision de la procédure d’attribution des marchés publics lève toute ambiguïté pour cette entreprise de T.P. du Doubs. Le cadre réglementaire serait trop rigide pour laisser une place au “copinage” entre l’Équipement et des entrepreneurs privés qui à une certaine époque pouvaient être assurés d’obtenir un chantier à condition “de donner la pièce” poursuit ce chef d’entreprise du HautDoubs. Difficile d’en savoir plus sur ces pratiques douteuses qui étaient “courantes il y a une dizaine d’années encore. Je confirme que si nous étions dans les petits papiers du chef de subdivision, c’était plus “C Seuls les personnels techniques perçoivent les honoraires. R EPÈRE Tableau des coefficients appliqués dans l’attribution des indemnités spécifiques de service allouées aux ingénieurs des ponts et chaussées et aux fonctionnaires de l’Équipement. Ingénieur général des ponts et chaussées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75 Ingénieur en chef des ponts et chaussées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70 Ingénieur des ponts et chaussées (à compter du 6ème échelon) . . . . . . . . . . . . . . . . . 55 Ingénieur des ponts et chaussées (du 1er au 5ème échelon) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52 Ingénieur divisionnaire des travaux publics de l’État détaché sur l’emploi fonctionnel de chef d’arrondissement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55 Ingénieur divisionnaire de travaux publics de l’État . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42 Ingénieur de travaux publics de l’État . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 Technicien supérieur principal, technicien supérieur en chef détaché sur l’emploi fonctionnel de chef de subdivision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 Technicien supérieur principal, technicien supérieur en chef . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 Technicien supérieur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10,5 Contrôleur principal et contrôleur divisionnaire des travaux publics de l’État . . . . . . 16 Contrôleur des travaux publics de l’État . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,5 Conducteur principal des travaux publics de l’État . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,5 Conducteur des travaux publics de l’État . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,5 Dessinateur chef de groupe, dessinateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,5 Expert technique principal, expert technique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,5 Source : Journal officiel 28 août 2003 Attribution de marchés facile pour avoir du travail. Pour Le système serait assaini. “Ce n’est ma part, je n’ai jamais voulu entrer plus pareil avec l’arrivée de la jeune génération de techniciens à la dans cette combine” ajoute-t-il. Les langues ont du mal à se délier. D.D.E. Ce genre d’arrangement Dans ce métier, la plupart des pro- arrivait avec les anciens cadres fessionnels avoue connaître les qui ne sont plus là. Les entreprises de T.P. ont elles aussi coulisses peu glorieuses des chantiers publics, “Ce n’est plus changé. Honnêtement, si à une certaine périomais aucun n’admet avoir joué le jeu. L’accusation pareil avec de il fallait proposer des compensations finand’une tentative de corruption de fonctionnaire l’arrivée de cières par exemple, désorce n’est plus le cas.” “par des pots de vins ou la jeune mais Pourtant, la révélation des services rendus” est trop grave. “J’ai entendu génération.” de récentes affaires en Bourgogne et dans le parler de certaines choses. Vaucluse permet d’en D’un responsable de l’Équipement qui en échange d’un douter. En 2002, en Côte d’Or, un chantier demandait à l’entrepre- entrepreneur et des contrôleurs neur de lui faire le terrassement de la D.D.E. ont été incarcérés suipour sa maison par exemple. Impos- te à une affaire de corruption. ! sible d’imaginer cela aujourd’hui.” T.C. Certaines sociétés privées auraient versé des “pots de vin”. Pontarlier 6 DOUBS Démarrage des travaux en septembre Troisième collège : le compte-à-rebours est lancé C’est le 23 mai que les entreprises postulantes doivent remettre leurs offres concernant la construction du collège de Doubs. L’ouverture des plis se fera à la fin du mois. Les travaux démarreraient en septembre pour une ouverture à la rentrée 2007. ette fois, les délais devraient être tenus. Si tant est que l’appel d’offres ne soit pas une nouvelle fois déclaré infructueux, comme cela avait été le cas le 10 mars dernier lors de la première ouverture de plis. La seule offre compatible avec l’enveloppe dévolue à ce chantier d’envergure de l’ordre de 13,7 millions d’euros T.T.C. -, n’avait pu être maintenue. C Toutes les autres entreprises étaient au-delà de cette enveloppe. Pour une raison simple : les délais demandés - une ouverture à la rentrée 2006 n’étaient pas tenables. “Ce délai de 14 mois de travaux était impossible.” À l’approche de la nouvelle ouverture des plis, du côté du Conseil général (la collectivité responsable des collèges), on se dit “confiant.” Si tout se passe maintenant comme convenu, “l’objectif est de pouvoir attri- La cour intérieure du futur établissement scolaire. (cabinet Scaranello). buer le marché en juillet et démar- délais sont désormais plus longs doit rer les travaux courant septembre permettre aux entreprises postulantes d’être “dans les prix.” 2005.” À ce rythme, les potaches pourront inté- 1 500 à 1 700 C’est donc bien un collège à la capacité théorique de grer les bancs de ce nouélèves du 600 places (dont 64 places veau collège à la rentrée des élèves de de septembre 2007. secteur public. pour S.E.G.P.A.) qui sera Techniquement, le dossier remis aux entreprises n’a pas construit à Doubs, à proximité de la été modifié par rapport à la première zone commerciale d’Hyper U. Desmouture. Ce ne sera donc pas un col- tiné à soulager les deux collèges exislège au rabais. Le seul fait que les tants, le futur collège de Doubs doit Vue du nouveau collège de Pontarlier depuis le rond-point de la R.N. 57 (cabinet Scaranello). État-civil d’avril NAISSANCES 23/03/05 – Régis de Stéphane ROLIN, fromager et de Céline BARSOT, technicienne. 24/03/05 – Salsabile de Sehti DJEBABLIA, sportif haut niveau et de Mejdouline OUCHANE, sans profession. 24/03/05 – Amandine de Antoine LAMY, mécanicien-électricien et de Maryline KOHLER, employée de distillerie. 24/03/05 – Jasmine de Marc LOUVRIER, agriculteur et de Stéphanie MARION, infirmière. 24/03/05 – Jérémy de Michel PERCIER, agriculteur et de Valérie LÉPEULE, ouvrière. 26/03/05 – Clara de Christophe MAGNENET, cuisinier et de Ludivine JOSET, animatrice péri-scolaire. 25/03/05 – Robin de Emmanuel MENETTRIER, agent de maintenance et de Nathalie MAGNENET, vendeuse. 25/03/05 – Théo de Mickaël MENNEGUIN, électromécanicien et de Sonia VACELET, employée de maison. 27/03/05 – Thallia de Jean-Pierre JEANNIN, ouvrier et de Valérie CHAUVIN, fleuriste. 28/03/05 – Ina de Virginie PIERRE, intérimaire. 29/03/05 – Othilie de Jérémie BRUTILLOT, enseignant et de Sabine GROSBOIS, secrétaire comptable. 26/03/05 – Shän de Guillaume VERRIER, horloger et de Jocelyne HORVATH, horlogère. 29/03/05 – Yoann de Jean-Claude BAUD, magasinier-vendeur et de Claudine JEANNEY, agent des services hospitaliers. 29/03/05 – Sacha de Yvan NARBEL, laborantin et de Céline BROCHARD, sans profession. 29/03/05 – Merve de Koray DENIZ, manœuvre et de Zemze COÇKUN, serveuse. 29/03/05 – Carl de Vincent HENRIET, agriculteur et de Agnès JACOULOT, secrétaire comptable. 30/03/05 – Manon de Samuel FAIVRE-PIERRET, tailleur de pierres et de Céline JAY, dessinatrice. 30/03/05 – Alexia de Alain GORAGUER, monteur en ascenseur et de Sandra MATTER, aide-soignante. 30/03/05 – Loïc de André CHARRETTE, infirmier et de Myriam LARMAN, infirmière. 31/03/05 – Robin de Georges BARROCA, vendeur et de Valérie GIROD, vendeuse. 31/03/05 – Mery-Morgane de Philippe MONNIER, menuisier-ébéniste et de Valérie BERCELET, assistante maternelle. 31/03/05 – Léo de Raphaël GURY, menuisier et de Virginie FRASCOLLA, sans profession. 01/04/05 – Stessy de Philippe BOILLOD, ouvrier et de Valérie SECO TRUJILLO, sans profession. 01/04/05 – Ülfet Han de Ilhan SAVAS, polisseur et de Serpil KAVCAR, horlogère. 01/04/05 – Enzo de Luc PRITZY, bûcheron et de Nathalie BARTHE, aide-comptable. 01/04/05 – Benjamin de Christophe ROUSSEL, chercheur chimiste et de Céline ROUSSEL, enseignante. 02/04/05 – Oceane de Antoni SANTAGATA, régleur et de Stéphanie GUSMINI, serveuse. 02/04/05 – Elliot de Antoine NAVARRO, professeur des écoles et de Carine FELICI, professeur des écoles. 02/04/05 – Guillaume de Charles-Henry FETSCHER, ouvrier et de Céline MEISSNER, sans profession. 02/04/05 – Tiphaine de Angélique BRUTILLOT, serveuse. 03/04/05 – Maélys de Nicolas LEFÈVRE, intérimaire et de Danielle COCHU, hôtesse de caisse. 03/04/05 – Chloé de Mickaël CUYNET, agriculteur et de Maryline BOURGEOIS, secrétaire. 04/04/05 – Hugo de Jean-Marc BOURGEOIS, cadre technique et de Laureline MOREL-MOTTET, responsable comptable. 04/04/05 – Redjep de Agim CUNI, sans profession et de Selmira BIBER, sans profession. 04/04/05 – Elsa de Franck PRÉVALET, mécanicien et de Céline DUBOURG, sans profession. 05/04/05 – Charly de Laurent CASTIÇO, commerçant et de Rachel PARNET, commerçante. 05/04/05 – Célia de Cédric CATTET, agriculteur et de Aline CUCHE, hôtesse d'accueil. 06/04/05 – Lilian de Patrice VERNEREY, agriculteur et de Carine TROUTTET, agent des services hospitaliers. 07/04/05 – Tansel de Kenan ERDEMIR, carreleur et de Gönül ERSOY, sans profession. 07/04/05 – Morgann de Xavier BOIREAU, électromécanicien et de Véronique CHENAULT, animatrice. 07/04/05 – Alann de Jacky BARTHODMICHEL, technicien de maintenance et de Sandrine LOUVET, secrétaire. 07/04/05 – Léa de Christine GARNACHEBARTHOD, ouvrière. 07/04/05 – Zinira de Vincent VOSSOT, ingénieur et de Hager BEN MESSAOUD, sans profession. 08/04/05 – Jonas de Ludovic DELAGRANGE, commercial et de Isabelle PERNET, pharmacienne assistante. 08/04/05 – Solène de Eric GREMAUD, chef d'atelier et de Claire JEANNERET, comptable. 09/04/05 – Bastien de Thierry CLERC, porcher et de Angélique BOUSSON, sans profession. 09/04/05 – Marlon de Dimitri CAFFOT, vernisseur et de Sabrina VADOT, serveuse. 08/04/05 – Emma de Sylvain IOTTI, électromécanicien et de Laetitia RAMEAUX, assistante dentaire. 09/04/05 – Maxime de Stéphane BARROCHE, vendeur et de Yaël GUTKIND, infirmière. 09/04/05 – Lucas de Guida ARROZ, sans profession. 10/04/05 – Nehirseval de Aziz DEMIR, polisseur et de Mercan DEMIR, ouvrière. 10/04/05 – Constance de Philippe CHABOD, employé de fromagerie et de Sabrina MARGUET, aide soignante. 11/04/05 – Lola de Daniel GIRARD, ouvrier et de Roxane JEUNET, opticienne. 11/04/05 – Anthony de Yvan MELET, agriculteur et de Murielle FAIVRE, coiffeuse. 11/04/05 – Kylian de Christophe TISSOT, mécanicien auto et de Patricia ROUSSELDELIF, contrôleuse qualité. 11/04/05 – Evan de Thierry FAIVRE, technicien de vente et de Carole BARILLOT, vendeuse. 12/04/05 – Irem de Eyup ALTINER, ouvrier et de Dilber KARABAG, femme de ménage. 13/04/05 – Astrid de Alexis ROUSSEL-GALLE, chauffeur poids lourds et de Natacha LIÉGEOIS, comptable. 12/04/05 – Kamélya de Musaffer KALAY, boulanger et de Julianna MASZTALERZ, sans profession. 13/04/05 – Candice de Grégory NOCE, vendeur – moniteur sportif et de Stéphanie BOLE, professeur des écoles. 14/04/05 – Tristan de Xavier PERRET, électromécanicien et de Ludivine BLONDEAU, assistante maternelle. 14/04/05 – Lucie de Michel TOURNOUX, ouvrier spécialisé et de Céline MAMET, comptable. 15/04/05 – Laurine de Anthony BOILLON, ouvrier TP et de Jessica CORNEVAUX, horlogère. 14/04/05 – Christina de Robert RUDIN, ingénieur et de Elise MEUNIER, agrégée de musique. 16/04/05 – Dimitri de Michaël GROS, ouvrier et de Aurélie GRANDVUILLEMIN, secrétaire. 14/04/05 – Noah de Jean-Yves CUYNET, ouvrier de scierie et de Marie BUEB, assistante de gestion. 15/04/05 – Ilona de Gaëtan CURIE, chauffagiste et de Sandrine ISABEY, assistante maternelle. 18/04/05 – Ewan de Déo WENETHEM, militaire et de Sandra GOBERT, sans profession. 16/04/05 – Kyllian de Olivier DULAC, mécanicien électricien et de Christelle LOBET, lunetière. 16/04/05 – Nathan de Rémi VIENNET, agriculteur et de Emmanuelle BESANÇON, manipulatrice en radiologie. 16/04/05 – Mathis de Noël BERTRAND, gardien de la paix et de Anne MAIRE, vendeuse. 16/04/05 – Zehra de Admir HUSELJIC, maçon et de Alma KARALIC.. 17/04/05 – Gabin de Olivier BIZE, garagiste et de Sandrine RIO, employée administrative. 17/04/05 – Éloïse de Hervé VILLET, mécanicien et de Christelle MOUGET, assistante médicale. 18/04/05 – Tiphaine de Yves CACHOD, directeur technique et de Virginie FIEUX, sans profession. 18/04/05 – Ambroise de Jean-François CLAUDET, technicien méthode et de Laurence PICENI, employée accueillir les élèves résidant sur les communes de Vuillecin, de Doubs, une partie de Pontarlier (selon la volonté de rééquilibrage entre les quartiers dits sensibles), de Dommartin et une partie du Saugeais. “Cette sectorisation précise sera connue environ 6 mois avant l’ouverture du collège.” Un principe est sûr : tous les adolescents issus d’une même commune seront scolarisés dans le même collège, que ce soit Doubs, Malraux ou Grenier. Ces deux derniers accusent actuellement un sureffectif latent. 850 élèves sont scolarisés à Malraux alors que sa capacité théorique dépasse à peine les 500, et 785 à Grenier quand il devrait en accueillir 600. La création de ce troisième collège est censée permettre de répartir plus équitablement les “1 500 à 1 700 élèves du secteur public” qui habiteront le bassin pontissalien dans les années futures. ! J.-F.H. de banque. 19/04/05 – Léonie de Cyrille GUILLOT, gendarme et de Géraldine BARTHE, assistante commerciale. 19/04/05 – Enzo de Anthony BESSON, menuisier et de Line GRAPPE, infographiste. 19/04/05 – Ilona de Marc MARÉCHAL, routier et de Sonia PIGHIN, animatrice. 19/04/05 – Galahann de Sébastien LE FLEM, agent de sécurité incendie et de Viviane SOUCHON, agent des services hospitaliers. 19/04/05 – Sonia de Soufou SAÏD, militaire et de Marie-Louise LANCET, sans profession. 19/04/05 – Laïla de Christophe BILLET, professeur et de Sandrine JOUGLET, professeur des écoles. 20/04/05 – Léo de Séverine FOULHIOUX, sans profession. 21/04/05 – Lauryne de Patrick BOUISSET, vendeur et de Angélique FLAMENT, fleuriste. DÉCÈS 26/03/05 – Delphin NICOLAS, 91 ans, épicier retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Andrée CURIE. 27/03/05 – Philippe MORCRETTE, 54 ans, botaniste, domicilié à Pontarlier (Doubs), célibataire. 25/03/05 – Emilie BERTHIAULT, 95 ans, retraitée SCHRADER, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Louis TRANCHAND. 28/03/05 – Antoinette BINÉTRUY, 94 ans, retraitée, domiciliée à Villers le Lac (Doubs), veuve de Martial VUILLEMIN. 26/03/05 – Marie BELOT, 92 ans, retraitée, domiciliée à Gilley (Doubs), veuve de Marcel CHABOD. 29/03/05 – Raymond JOLIAT, 71 ans, retraité SNCF, domicilié à Pontarlier (Doubs), célibataire. 29/03/05 – Marie LONCHAMPT, 89 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), célibataire. 31/03/05 – Marie CHAPEAU, 87 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Louis BÔLE-FEYSOT. 31/03/05 – Marc CLERC, 87 ans, fromager retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Jeanne CLÉMENT. 31/03/05 – Pierre BRUTILLOT, 77 ans, retraité, domicilié à Arc Sous Cicon (Doubs), époux de Simone VIEILLE. 01/04/05 – Edith DELPORTE, 85 ans, retrai- tée, domiciliée à Métabief (Doubs), veuve de Arthur DONCK. 02/04/05 – Cécile MARSCHALL, 96 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Louis ZIMMERMANN. 04/04/05 – Denis TYRODE, 78 ans, retraité, domicilié à Frasne (Doubs), époux de Paulette LÉTIVENT. 01/04/05 – Roger JEUNET, 72 ans, retraité EDF, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Paule FOULONNEAU. 04/04/05 – Emile TROUTET, 84 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), célibataire. 07/04/05 - Yvette GUINCHARD, 77 ans, sans profession, domiciliée à Vannoz (Jura), veuve LAMBERT de André 08/04/05 - Maryse BARTHET, 62 ans, exploitante agricole, domiciliée à Champagnole (Jura), épouse de Jean Jacques FUMEY 11/04/05 – Pierre DELAROCHE, 81 ans, Ingénieur des Arts et Métiers retraité, domicIlié à Malbuisson (Doubs) époux de AnneMarie PERSON. 11/04/05 – Michel VIEILLE, 84 ans, retraité, domicilié à Les Gras (Doubs) époux de Madeleine BOBILLIER-MONNOT. 11/04/05 – Simone NICOD, 91 ans, coiffeuse retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Emile JUILLET. 12/04/05 – Robert REVENEY, 50 ans, employé commercial, domicilié à Houtaud (Doubs) époux de Chantal PAULIN. 12/04/05 – Pierre GIRARD, 76 ans, coiffeur retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Simone CUINET. 13/04/05 – Mélanie TYRODE, 78 ans, retraitée, domiciliée à Orchamps-Vennes (Doubs) veuve de Bernard CHOFFARDET. 15/04/05 – Madeleine POURCHET, 86 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Robert BREVOT. 18/04/05 – Anne BLEU, 97 ans, sans profession, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Joseph HERR. 18/04/05 – Marie GOMEZ, 94 ans, sans profession, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Jean FAVRE. 18/04/05 – Marc GRANDVUILLEMIN, 64 ans, employé municipal retraité, domicilié à Dommartin (Doubs), époux de Christiane BIGNAND. 18/04/05 – Rémy PICARD, 60 ans, barman, domicilié à Gaillard (Haute-Savoie), divorcé de Yvonne THIEBAUD. Pontarlier G RANDS PLANCHANTS 7 Des fausses remises Soupçons d’arnaque aux meubles à Pontarlier Une enseigne de meubles est installée depuis quelques semaines dans les anciens locaux Grenon Connexion aux Grands-Planchants. Les pratiques commerciales de ce magasin spécialisé dans les canapés font grincer les dents des consommateurs et des marchands de meubles de la région. Une deuxième enseigne de ce type a élu domicile aux Granges-Narboz. Enquête. omme dans une véritable fourmilière, les vendeurs s’activent. Téléphone portable à l’oreille pour l’un, bon de commande en main pour celui-ci, vifs palabres entre deux autres vendeurs pendant qu’un dernier entreprend des négociations avec un couple de futurs clients. Devant le magasin, un camion de location est prêt à être chargé de quelque salon en cuir. Pontarlier abrite depuis plusieurs semaines dans les anciens locaux du magasin de hi-fi Connexion, les activités commerciales d’une enseigne d’ameublement. On ne trouvera nulle part dans les journaux locaux, une quelconque publicité pour ce nouveau magasin. Pourtant, on s’y bouscule toutes les fins de semaine, les jours d’ouverture du magasin, à partir du mercredi. La recette est simple. Ce magasin ne pratique que le démarchage téléphonique. La méthode est éprouvée et apparemment efficace. Basée sur le démarchage téléphonique, à coups de cadeaux promotionnels, la technique de vente est construite pour attirer le badaud, l’invitant à venir retirer le cadeau promis au téléphone, couteaux de cuisine pour madame C ou jeu de tournevis pour monsieur. Règle d’or : il est impératif de venir en couple. Une fois le couple sur place, il est pris en charge par un premier vendeur puis un deuxième. Au terme d’une technique de vente très bien rôdée, le bon de commande est sur la table, n’attendant plus que la signature du client. Seulement, les prix affichés - quand ils le sont - ont de quoi effrayer : plus Le magasin se situe en pleine zone commerciale des Grands Planchants. de 10 000 euros (soit près de 70 000 F) pour ce salon canapé 2 et 3 places en cuir, plus de 10 000 euros pour cet affiché mais au moins deux fois plus ler à de la vente forcée est également tionnées. Mais le temps que la machiautre ensemble. “Même le plus cher de que sa vraie valeur marchande. Quant basée sur la location à bail précaire. ne administrative et judiciaire se metmes produits n’atteint pas ce prix” com- au salon repris, il finira sa vie certai- C’est ce que les professionnels du meuble te en route, ils auront certainement cesmente un professionnel du meuble de nement dans une déchetterie. “On ne ont coutume d’appeler “la politique de sé leurs activités dans le secteur et seront la région. Le client ne paiera pourtant peut pas interdire cette pratique car en la terre brûlée” qui s’appuie sur le prin- repartis ailleurs” commentent non sans France, les prix sont cipe suivant : des enseignes s’instal- une certaine impuissance les services pas ce prix. C’est là qu’interviennent “On ne peut pas libres. Ils peuvent très lent à un endroit, sur la base d’un bail de la répression des fraudes. bien vendre 100 un précaire, en faisant du battage télé- Le grand souci est de trouver la faille dans la discussion d’autres arguments interdire cette article qu’ils ont acheté phonique. Puis ils s’en vont au bout dans un système bien huilé et dans le 10. ils jouent beaucoup de quelques mois après avoir épuisé contexte de la liberté du commerce et imparables : “d’après des prix. L’étiquetage, la qualité des sur les publics les plus le terrain. votre numéro de cadeau, pratique.” vulnérables. Ces pra- La direction régionale de la consom- cuirs, tout semble conforme lorsque vous avez encore droit à une réduction de X centaines d’euros”, tiques font du tort à tout le monde : mation, concurrence et répression des l’on visite le magasin. C’est bien le ou encore “on vous reprend votre ancien aux consommateurs d’abord mais aus- fraudes (D.R.C.C.R.F.) assure “être sur paradoxe de ce genre de pratiques qui salon pour X euros.” Au final, le client si à toute la profession du meuble qui ces dossiers. Ce n’est pas le premier cas se situent aux limites de la légalité a l’impression d’avoir bénéficié d’une passe pour ne pas être honnête” déplo- porté à notre connaissance dans le mais ce qui est sûr, dans la plus parréduction vertigineuse. Il paiera son re un professionnel du meuble de Pon- Doubs. On relève les éventuelles infrac- faite malhonnêteté intellectuelle. ! tions et on les transmet à la justice. Je salon aux environs de 5 000 euros. tarlier. Certes deux fois moins cher que le prix Cette pratique qu’on pourrait assimi- pense que ces pratiques seront sancJ.-F.H. Offrez ou offrez-vous BULLETIN D’ABONNEMENT " Je m’abonne à La Presse Pontissalienne : 1 an (12 numéros) = 18€ au lieu de 21,60€, soit A 2 numéros gratuits Bulletin à remplir et à retourner accompagné de votre règlement à l’adresse suivante : La Presse Pontissalienne B.P. 83143 - 5 bis, Grande Rue 25500 MORTEAU CEDEX 18€ les 12 numéros MES COORDONNÉES (à remplir dans tous les cas) au lieu de 21,60€ Nom Prénom N°/Rue Soit Code Ville 2 numéros gratuits 1 an - 12 numéros Le journal d’information qui aborde tous les mois les sujets d’actualité du Haut-Doubs : événements, problèmes de société, actu, sport, vie associative et culturelle, dossier… Abonnement facile et rapide : En application de l’article 27 de la loi du 6 janvier 1978, les informations ci-dessus sont indispensables au traitement de votre commande et sont communiquées aux destinataires la traitant. Elles peuvent donner lieu à l’exercice du droit d’accès et de rectification auprès de La Presse Pontissalienne. Vous pouvez vous opposer à ce que vos nom et adresse soient cédés ultérieurement. Tarifs étrangers et DOM TOM : nous consulter. Adresse de réception de La Presse Pontissalienne (si différente de la vôtre) Nom Prénom N°/Rue Code Ville Mouthe - Région des lacs 8 PORT-TITI Plusieurs points de désaccords GALA 25 et 26 juin à l’Espace Pourny La procédure d’expulsion bientôt enclenchée André Verchuren fête ses 70 ans Les habitants de Port-Titi sollicitaient la désignation d’un expert foncier, ce qui leur a été refusé le 12 avril par le Tribunal de Grande Instance. Ils font appel de cette décision. La commune a transmis une mise en demeure de quitter les lieux à ceux, soit 29 personnes sur 30, refusant toujours de signer le bail. de carrière à Pontarlier e bras de fer se poursuit entre la commune des Grangettes et les habitants de Port-Titi fédérés au sein de l’A.P.A.P.T. (Association des Propriétaires et Amis de Port-Titi). Rappel des faits : la dernière concession de 18 ans arrivant à son terme au 31 décembre 2003, la commune a choisi de mettre en place des baux de longue durée sur 30 ans. Ce changement s’accompagne d’une augmentation des loyers. Les prix passent de 0,19 euro/m 2/an à 3,50 euros/m2/an. Une telle hausse a aussitôt provoqué une vive réaction des intéressés. “Compte tenu de l’augmentation démesurée, on souhaitait la nomination d’un expert pour justifier et surtout comprendre l’évaluation de ces terrains. On admet que ce ne sont plus des terrains boisés. Mais de là à dire qu’ils valent du terrain à bâtir, on est loin du compte”, estime André Jacquemet qui s’étonne également des recommandations notifiées en conclusion du rejet L et stipulant, au sujet des loyers. géomètre.” Petit soulagement, “Il appartient à l’association et la commune prendra à sa charà ses membres d’entreprendre ge cette dernière somme, les des négociations auprès des pro- autres frais seront répartis au priétaires.” “Or, le propriétaire prorata des surfaces de chacun. (la commune) refuse justement “Il n’a jamais été question de de discuter. Elle veut bien rece- faire régler aux habitants le voir les propriétaires un par un, métrage des parcelles”, confirmais pas l’association ou une me Didier Hernandez, le maire des Grangettes. délégation. Compte tenu des décisions Une audience Désormais intraitables sur la quadu référé, on a fait appel.” au sous-préfet trième et dernière proposition de bail, Le président de l’A.P.A.P.T. conteste de Pontarlier. lui et son conseil communal ont d’autres modalités du bail, notamment celles se transmis aux 29 opposants une rapportant au sort des construc- mise en demeure de quitter les tions à l’expiration du bail. Elles lieux d’ici la fin mai. “Passé ce comportent selon lui beaucoup délai, on mettra en place les trop d’incertitudes dans l’hy- mesures d’expulsion. On sait pothèse d’une succession. Il s’in- que l’association va faire appel quiète aussi de la question des de la décision du T.G.I. Mais frais occasionnés par le présent on ne va pas attendre pour avanbail et portés “à la charge exclu- cer. Si la justice nous donne tort, sive du locataire” comme cela on reviendra en arrière.” De son est indiqué au dernier para- côté, André Jacquemet vient de graphe du projet de bail. demander une audience au sous“Aujourd’hui, on en est déjà à préfet de Pontarlier qui décide26 000 euros de frais de notai- ra en ultime ressort de procére et 15 000 euros de frais de der ou pas à l’expulsion. ! F.C. Le roi de la musique populaire se produit à l’Espace Pourny les 25 et 26 juin à la demande de Bruno Mutin, son ami de Métabief depuis plus de 30 ans. Grande soirée musette en perspective. idèle en amitié, fidèle au Haut-Doubs. André Verchuren, ce grand monsieur du piano à bretelles, l’homme aux doigts d’or comme certains le surnomment, avait déjà célébré ses 60 ans de carrière à Pontarlier. “Il a volontiers accepté de revenir pour cet anniversaire exceptionnel”, confie Bruno Mutin, l’organisateur de ce prestigieux gala. L’événement se déroulera en 2 temps. Samedi 25 juin à partir de 21 heures, souper dansant animé par André Verchuren qui sera accompagné par Didier Faivre et son orchestre. Il rééditera sa prestation le dimanche après-midi en compagnie cette fois de Daniel Girard et ses musiciens. “Les bénéfices de ces galas seront versés au profit des œuvres soutenues F par le Lion’s Club, de la car- fais se produire dans le Hautdiologie de l’hôpital de Pon- Doubs.” tarlier et de l’association En 70 ans de carrière, André Semons l’espoir”, poursuit Verchuren a fait danser, valBruno Mutin qui ne manque ser des générations de Franjamais une occasion de çais. Initié dès son plus jeucontribuer au bonheur de ne âge par un père travaillant l’acceux qui sont cordéon pour confrontés à la Fidèle en gagner sa vie dans maladie, à la les bals, il est détresse. amitié, devenu champion Ce passionné du monde à 14 d’accordéon ne fidèle au ans. Un talent précompte plus ses interventions, Haut-Doubs. coce qu’il n’a cessé d’entretenir. accordéon en Son instrument mains, dans les maisons de retraite, les ser- fétiche est devenu “son plus vices hospitaliers. Il a ren- fidèle compagnon. L’ami contré André Verchuren à qu’on ne rencontre qu’une l’issue d’un gala. Portés par fois dans sa vie. Grâce à lui, la même passion de l’accor- j’ai connu cette joie sans déon, ils sont devenus amis. mélange qui naît lorsque le Ils leur arrivent parfois de bal est fini et que les orgajouer ensemble. “Si je comp- nisateurs et les danseurs sont te bien, je crois que ca doit encore sous le coup de l’enfaire la 57ème fois que je le chantement.” ! PUBLI-INFORMATION Faites le choix économique de L’ÉNERGIE SOLAIRE L’entreprise Remonnay aux Combes est spécialisée dans l’installation de chauffages. Elle est résolument tournée vers les énergies renouvelables et en particulier l’énergie solaire qui présente de nombreux avantages pour le particulier. contrairement au fuel, elle est gratuite et n’est pas soumise aux fluctuations du marché, et en plus elle ne pollue pas. Les 17 et 18 juin, Bernard Remonnay invite le public à venir se familiariser à ces nouvelles énergies lors de journées portes ouvertes organisées dans son entreprise, aux Combes. Vous pourrez découvrir le dispositif qu’il a mis en œuvre dans son habitation. D’autres équipements seront en démonstration comme la chaudière à granulé bois qui fait aussi partie des nouvelles énergies en devenir. “En tant qu’installateur, nous devons mon“On peut bénéficier trer l’exemple des énergies renouporteuses d’avenir” insisd’un crédit d’impôt de 40%.” velables te-t-il. Son message est clair et la plupart litres de fuel sur une cuve de 2 500 litres” dit- des particuliers y sont réceptifs. Mais le coût il. Pour être plus précis encore, la semaine du des équipements est dissuasif. À cet argu12 au 23 mars, alors que le ciel était dégagé, ment, Bernard Remonnay répond : “Les acquéreurs doivent savoir qu’en investissant dans il n’a consommé que 12 litres de mazout. Pas de doute, l’énergie solaire est une alter- le solaire, ils bénéficient d’un crédit d’impôt native aux énergies fossiles. Cette source est de 40%. Ensuite, on peut rappeler que ce dissuffisante pour faire fonctionner le chauffa- positif ne nécessite pas d’entretien et surtout ge central d’une maison. “Je précise que ce sys- que le soleil est gratuit contrairement au fuel tème a le meilleur rendement quand il fait et au bois. C’est un choix de vie.” beau. Il est bien adapté pour un chauffage au Huit capteurs (surface totale de 20 m2) et un sol. Par contre, quand le ciel est totalement ballon d’eau de 750 litres sont nécéssaires couvert, il perd de son efficacité. C’est pour cet- pour chauffer un pavillon de 150 m2. Les pante raison qu’il est préférable de conserver une neaux sont en général placés sur le toit. “Dans petite chaudière d’appoint qui fonctionne au tous les cas, on tient compte de l’exposition de fuel ou au bois, en complément d’une instal- la maison. De préférence on dispose les panlation solaire” confie-t-il avec l’honnêteté d’un neaux solaires plein Sud car c’est là qu’ils receprofessionnel. Cependant, la météo capri- vront le plus d’ensoleillement.” Bernard Remoncieuse est un inconvénient minime comparé nay connaît dans le détail le dossier des énergies aux gains engendrés par cette énergie renou- renouvelables. En plus d’être un fin technivelable. Elle est économique à long terme car cien, il aussi de bon conseil. a preuve par l’exemple vaut mieux qu’un long discours. À plus forte raison lorsqu’il s’agit de vanter les mérites de l’énergie solaire. Bernard Remonnay en sait quelque chose. En juillet 2004, ce professionnel spécialisé dans l’installation de chauffage central a équipé son habitation de panneaux solaires. Le dispositif est complémentaire de la chaudière fuel qu’il utilisait jusque-là. Après huit mois d’essai, le test est concluant. “Pendant cette période, j’ai économisé 1 250 L Il est préférable d’orienter les panneaux solaires plein Sud pour qu’ils fonctionnent de façon optimale. S.A.R.L. BERNARD REMONNAY La Combe d’Abondance - 25500 Les Combes Tél. : 03 81 67 27 40 E-mail : [email protected] 7 / J 7 T R E V U O h à 1h. RÉSERVATIONS AU e 17 en semaine d partir de 14h. à i d re rc e m Le de 10h à 3h. Le week-end O LIMIT ES N G N I L W BO HEUR IS DÈS 21 E JEUD PERSONN R TOUS LES A P T N E ULEM SONNES) DE 3 PER (MINIMUN 03 81 38 85 20 PROGRAMME MAI ET JUIN 2005 16 € SE NG DE KARTI INEDIT N G M N I 0 T 1 R A K DE 3 X € !!! ROFITEZ JEUDIS P TOUS LES N N POUR U SOIT 30 M DIT DE 30 É N I X I R P ÈRES I N ET LUM ILLE ROUGE !!! G O S N I N L O I W T O QU IMA JUIN, AN RACE À LA COSMIC B .............G MAI ET 17 .... REDIS 13 À GAGNER X U A E LES VEND D A C OMBREUX AVEC DE N LES INCONTOURNABLES DE JUIN *Pour le 5 et le 12 juin : l'offre est limitée et la cloture des inscription est au 29 mai 2005 DIMANCHE 5 JUIN DIMANCHE 12 JUIN * * GRAND TROPHÉE DUCKY OPEN 8 H DE BOWLING GRAND CHALLENGE DUCKY OPEN 3 H DE KARTING PAR ÉQUIPE DE 3 BOWLERS AVEC CHANGEMENT DE PISTE TOUTES LES HEURES TOUNOI + PETIT DEJEUNER + APRÉRITIF + BUFFET REPAS PAR ÉQUIPE DE 3 PILOTES CHALLENGE + PETIT DEJEUNER + APÉRITIF + BUFFET REPAS AU PRIX EXCLUSIF DE 99 € PAR JOUEUR AU PRIX EXCLUSIF DE 99 € PAR PILOTE RENAULT MODUS ALIZÉ AU PRIX DE MODUS PACK AUTHENTIQUE bienvenue dans la génération passagers Soit 1150 € d’économie les passagers ont enfin la place qu’ils méritent * Offre non cumulable réservée aux particuliers et valable pour l’achat d’un Modus Alizé neuf à niveau de motorisation et d’options équivalentes et pour toute commande jusqu’au 31/05/05 dans tous les points de vente participants. 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Elle variera crée aux “entre 10 et 20 hectares.” L’emétudes affé- placement se situera au bord rentes à de la Nationale 57, en contrel’aménagement de ce type de bas de la discothèque en direction de Pontarlier. zone”, confirme Jean-Pierre Gurt- “Les champs “Les champs de jonquilles ne sont pas ner, le président de la C.C.A. 800. de jonquilles concernés” rassure Ces terrains Études en regard ne sont pas l’élu. sont situés sur avec les dispositions de la loi sur l’eau, concernés.” Goux-les-Usiers. La commune devra proétude sur l’impact paysager, étude environne- céder à une révision de sa carmentale… tout se fera dans le te communale pour en modirespect des réglementations. fier l’affection foncière. Cette La taille de cette future zone procédure intégrera une enquêd’activité économique de La te publique avec les délais " Accordéon Le premier concours international d’accordéon de Pontarlier aura lieu du 20 au 22 mai. Concert d’ouverture vendredi 20 mai à la salle des Capucins. Dimanche 22 août, thé dansant et finale “musette” à partir de 15 heures à l’espace Pourny, avec Jérôme Richard et son orchestre. Pontarlier, future capitale mondiale de l’accordéon ? C’est le souhait de la mairie. Renseignements au 03 81 46 48 33. " Absinthe Le Vosgien Gérard Labat est un collectionneur invétéré de tout objet relatif à l’absinthe. Dates de brocante, objets à vendre, tout ce qui concerne la “fée verte” l’intéresse. Joignable au 06 75 24 59 60. “L’ " Karting Le site retenu pour édifier une zone d’activités est le seul débouché de la communauté de communes Altitude 800 sur la R.N. 57. nu par les élus de la communauté de communes car il constitue le seul secteur susceptible d’être desservi par la R.N. 57 à l’intérieur du territoire de l’intercommunalité. “On ciblera des activités qui nécessitent des déplacements sur cet axe de communication. Celles qui se rapportent à la transformation du bois comme les scieries seront centralisées sur la zone de Levier aménagée dans l’idée de devenir le pôle bois de la C.C.A. 800. On étudie d’ailleurs actuellement plusieurs projets d’installation sur cette zone. Il est encore trop tôt pour en dire plus” termine Jean-Pierre Gurtner. ! F.C. GUILDINVEST RCS VERSAILLES B421 390 188 / Montures : homme (A006) / femme (E006) impartis. “Concernant l’établissement de cette carte communale, nous espérons que tout sera réglé d’ici la fin de l’année. Les terrains à acquérir sont pour la plupart d’entre eux des terrains agricoles” ajoute André Mathez, le maire de Goux-les-Usiers. Le site de la Vrine a été rete- Championnat de France minime-cadet de karting du 5 au 7 mai au circuit de l’Enclos de Septfontaine. Les deux Francs-Comtois Kévin Mourey (Baume-les-Dames) et Charles Magnin (A.S.K. Pontarlier) comptent parmi les favoris. Renseignements au 06 82 06 92 06. Publi-rédactionnel KRYS LANCE LES COFFRETS LOOK & KRYS Parce que tant qu’à avoir 2 paires de lunettes, autant avoir 2 très belles paires de lunettes. Deux très belles paires dans un coffret, c’est LOOK & KRYS. Dessinées par les stylistes de KRYS, les montures LOOK & KRYS vous garantissent le meilleur de la technique et le meilleur de l’esthétique. La première paire est équipée de verres amincis antireflet et la deuxième paire vous laisse le choix entre des verres antireflet et des verres solaires. Homme ou femme, pour que chacun trouve la parfaite expression de sa personnalité, les coffrets LOOK & KRYS sont disponibles en 4 tendances : Les Naturelles Ici, la recherche de la sensualité passe par la simplicité. Les formes se font fluides, les matériaux jouent la transparence. Voici une ligne design qui plaira naturellement. Les Espiègles Des formes ludiques et des couleurs franches. Une ligne qui s’adresse à des femmes qui ne manquent pas d’esprit. 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Provenance de notre viande - DÉPARTEMENT DU DOUBS : Les croisés de Mr Faivre Jean-Luc à Oye-et-Pallet NOUVEAU Boujeons, Bouverans, Chapelle d’Huin, Évillers, Hauterive la Fresse, Labergement Sainte-Marie, Mouthe, Remoray, Sombacour, La Rivière-Drugeon, SainteColombe, Jougne, Oye-et-Pallet, Les Fourgs… - DÉPARTEMENT DU JURA : Le Petit Saint-Point FROMAGE AU LAIT CRU Mr Poix Daude Hervé et ses “Bio” à Jougne Bief-du-Fourg, Petit Villard… Rayon vente au magasin 8 à Huit 25160 MALBUISSON - LAC SAINT POINT Tél. : 03 81 69 31 26 - Fax : 03 81 69 39 13 DISCO Vacances Le nouveau spectacle Yves Lecoq , n i a t “ Pu s...” an 3À 0VILLERS-LE-LAC La voix officielle des Guignols de l’info sur Canal+ 31€ POINTS DE VENTE : Samedi 8 octobre 2005 - 20h30 Salle des Fêtes VILLERS-LE-LAC Maîche : Presse-vidéo Barthoulot - Le Russey : Maison de la Presse - Les Fins : Music Plus Morteau : Journal C’est à DIre, Office de tourisme, Intermarché, - Villers-le-Lac : Office de tourisme LE DOSSI E R Le dossier 13 Où acheter du terrain, où construire dans le Haut-Doubs ÉTAT DES LIEUX Les prix sur le marché de l’immobilier progressent à une allure frénétique. Le HautDoubs, et en particulier les communes situées aux portes de la frontière suisse, n’échappe pas à ce phénomène. Comme dans le reste du département, les prix ont augmenté d’environ 40% entre 1999 et 2003. Qu’il s’agisse de terrain à bâtir, d’un appartement où d’une maison, la hausse s’applique à tous les types de biens au point que les professionnels de l’immobilier ne se risquent plus à évoquer une éventuelle stagnation des tarifs. Certains estiment pourtant que cette fois-ci, les prix ne baisseront pas, mais qu’un plafond serait atteint. En tout cas, la demande des particuliers qui cherchent à accéder à la propriété ne fléchit pas. D’un autre côté, s’ils n’investissent pas maintenant, le pourront-ils demain dans le cas où les prix continueraient à grimper ? Rien n’est moins sûr. Car dans le Haut-Doubs, malgré des taux d’intérêt historiquement bas, censés ouvrir l’accession à la propriété au plus grand nombre, la plupart des acquéreurs sont des frontaliers. Dans ce numéro spécial, La Presse Pontissalienne entre dans le détail de ce marché aux spécificités locales. Le point sur le Haut-Doubs La fièvre s’abat sur le prix des terrains Le Haut-Doubs n’échappe pas à l’augmentation des prix sur le marché de l’immobilier. Mais à une époque où la tendance est à la maison individuelle, les observateurs remarquent que la plupart des acquéreurs sont désormais des frontaliers. est un fait ! Sur le marché de l’immobilier les prix continuent à grimper. À tel point que les observateurs évitent de s’aventurer dans des pronostics qui laissent augurer une éventuelle stagnation des tarifs. Bien malin celui qui peut dire quand l’inflation va s’arrêter. Elle concerne tous les biens (maison, terrain, appartement, garage) et fluctue suivant les secteurs géographiques. Du fait de la proximité de la Suisse, le Haut-Doubs est loin d’échapper à ce phénomène. “Dans le Doubs, entre 1999 et 2003, nous avons subi une augmentation des prix de l’ordre de 35 à 40%. Sur les 7 dernières années, cette évolution est de 50%” souligne JeanFrançois Levieux. Ce notaire pontissalien étudie l’évolution des prix sur le marché de l’immobilier dans le HautDoubs pour le compte de la Chambre des notaires du Doubs. Il précise sans attendre que “cette hausse est inférieure à la moyenne nationale (hors C’ région parisienne) qui est de 54%. Cependant, c’est bien dans les grandes villes et les zones frontalières que le marché est le plus dynamique.” Précisément, la fièvre s’abat sur le prix du m2 de terrain constructible, pour atteindre les 80 euros à Pontarlier, 70 euros dans la proche périphérie, “voire plus dans des secteurs comme Jougne et des Hôpitaux-Neufs. Cela dépend du lotissement.” Au bord du lac Saint-Point, certaines parcelles se négocient jusqu’à 100 euros du m2. Des prix que l’on rencontre dans l’agglomération de Besançon. Dans la région de Valdahon, en un an, l’augmentation a été de 39%, cependant dans ce secteur les prix restent raisonnables puisqu’ils tournent en moyenne autour de 30 euros/m2. C’est une évidence, le marché de la maison individuelle surfe sur le haut de la vague. Les particuliers ont presque aujourd’hui intérêt à construire plutôt qu’à acheter dans l’ancien. Selon une récente étude, réalisée par le Crédoc pour l’union nationale des constructeurs de maisons individuelles (U.N.C.M.I.), 82% des personnes interrogées affirment souhaiter vivre dans une maison et 89% voudraient en être propriétaires. Les acquéreurs plébiscitent ce type d’habitat. Les taux d’intérêt historiquement bas les encouragent à claquer la porte du locatif pour prendre leur indépendance immobilière. Malgré des tarifs à première vue prohibitifs, les prétendants à l’accession à la propriété sautent le pas, quitte à se coller sur le dos un emprunt bancaire de 25 ans (300 mois), ou 30 ans. “C’est très long. Mais on remarque que ça ne rebute pas les acquéreurs qui sont relativement jeunes. Les mentalités ont changé. Les gens se disent “advienne que pourra” observe Alain Pointurier, président de la Chambre des notaires. Les incertitudes de la conjoncture économique n’ont visiblement pas d’effet sur le comportement passé en 2 ans de 150 000 à 200 000 des investisseurs.” Ce constat est plus nuancé dans le euros. Voilà qui plombe un peu plus Haut-Doubs où le marché de l’immo- le capital de départ. Dans le même bilier est sous l’influence de la proxi- temps, au fur et à mesure que les prix mité de la frontière suisse. “Depuis augmentent, on constate que la taille peu, on a le sentiment que seuls les des parcelles a tendance à diminuer frontaliers peuvent investir dans l’im- pour qu’elles restent accessibles. mobilier. La quasi totalité des prêts En effet pour réduire le montant de que l’on voit actuellement sont des prêts l’investissement “soit vous achetez un en devises plus avantageux encore en terrain plus petit, soit vous rognez sur termes de taux que ce que l’on peut la construction de votre maison en utilisant des matériaux trouver en France” remarque Jean-François “Des personnes moins coûteux, ou pourquoi pas en la construiLevieux. De facto, le pouvoir d’achat des fronta- qui travaillent sant vous-même” note Patrick Marceau de liers est dopé. “Dans le à Genève l’agence départementale contexte actuel, ils sont plus à même d’acheter que s’installent ici.” d’information sur le logement. les non frontaliers.” Ce Malgré tout, l’évolution notaire relève un autre phénomène. “On voit de plus en plus du marché de l’immobilier ne semble de personnes qui travaillent sur Lau- pas dissuader les acquéreurs. La Direcsanne ou Genève venir s’installer du tion régionale de l’équipement enrecôté de Métabief, a priori parce que les gistre des records au service des dépôts prix sont plus accessibles ici” que dans de permis. “En 1994, à l’échelle de la le pays de Gex par exemple. Consé- Franche-Comté, on enregistrait 3 000 quence de cette course en avant : les permis de construire pour le logement moins fortunés s’éloignent des centres collectif et autant pour de la maison urbains pour trouver des tarifs plus individuelle. 10 ans plus tard, nous sommes à 4 500 permis déposés pour accessibles. Car ce n’est pas le tout d’avoir un ter- des maisons individuelles et 2 000 pour rain, mais il faut penser ensuite à y l’habitat collectif.” Sur l’ensemble des mettre “la tente.” Le budget de l’ac- logements mis en chantier, 70% sont quéreur est incompressible. Or le prix des maisons individuelles. ! moyen d’une maison individuelle est T.C. Le dossier 14 R ÉACTION Le maire de Pontarlier R EPÈRES Patrick Genre : “La ville est contrainte Les lotissements créés à Pontarlier depuis 1985 par des limites naturelles” La municipalité a en projet la construction d’un lotissement communal d’une centaine de maisons dans les trois à cinq ans. a Presse Pontissalienne : Quels sont les projets de la ville en matière d’habitat individuel dans les mois à venir ? Patrick Genre : L’objectif affirmé par la ville est d’essayer de concrétiser la réalisation d’un lotissement communal d’une centaine de maisons individuelles d’ici trois à cinq ans. On étudie différents endroits à Pontarlier pour le réaliser. Ce projet ne réglera pas le problème des prix sur la bande frontalière. Mais un lotissement communal permettrait de stabiliser une certaine dérive des tarifs. Je crois que nous avons atteint un plafond aujourd’hui qu’il ne faudrait pas dépasser. Car le risque est de créer une rupture entre ceux qui peuvent accéder à la propriété et L C ARTE haite pas développer plus la ville de ce côté là. Selon moi Pontarlier a atteint L.P.P. : Où se situerait précisément ce lotis- sa taille optimale, nous pourrions faire plus, mais il faut penser aussi à présement ? server notre environnement. P.G. : Pour l’instant des négociations sont en cours pour “Ne pas L.P.P. : Cela veut dire que vous acquérir du terrain, donc nous tenons ces informations confi- détruire plus allez concevoir l’habitat d’une manière différente, sans miser dentielles. qu’on ne forcément sur de la construction de maisons individuelles ? L.P.P. : Que reste-t-il comme disponibilités foncières à Pontarlier ? construit” P.G. : Je pense en effet qu’à terme il faudra travailler P.G. : La ville est contrainte par des limites naturelles comme la d’avantage sur des programmes de nappe phréatique à l’ouest. Il y a aus- rénovation du parc immobilier exissi le Larmont. Même si nous pouvons tant. urbaniser cet espace, il est clair que nous n’y toucherons pas. Je ne sou- L.P.P. : La communauté de communes du Larceux qui ne le peuvent pas. “Les villas du Larmont” 16 maisons ...........................................21/10/2003 “L’Ovalie” 4 maisons ..................................................................25/03/2003 “Le Val de Joux” 57 maisons ......................................................23/04/2001 “Le Montbayol” 34 maisons .......................................................06/02/2001 “Champ Banet” 4 maisons .........................................................06/07/1999 “De Giogi-soeur Abel-Sarah Bernhardt 13 maisons ...................09/06/1998 “Chapelle Charpillot” 18 maisons ...............................................21/10/1993 “Charpillot 2” 5 maisons ............................................................17/09/1993 “Chirveau 2” 3 maisons ..............................................................10/03/1993 “Les Argilliers” 44 maisons .........................................................11/02/1991 “Chirveau 1” 28 maisons............................................................ 13/08/1985 mont dont vous êtes président, fixe-t-elle une ligne de conduite à tenir aux collectivités en matière d’habitat ? P.G. : La C.C.L. n’a pas la compétence urbanisme qui relève de la responsabilité des maires. Par contre la collectivité est consultée dans le cadre de la révision d’un plan d’occupation des sols. C’est important, car derrière il y a l’idée de trouver l’équilibre entre urbanisation et espace agricole. Si pour une raison ou pour une autre une commune doit prendre du terrain agricole, il faut qu’elle songe à proposer des compensations foncières. Nous devons vérifier qu’on ne détruit pas plus qu’on ne construit. ! Propos recueillis par T.C. Situation foncière L’extension de Pontarlier est limitée 1 NA : zone d’urbanisation ultérieure habitat. 2 NA : zone urbanisable sous forme d’opération d’ensemble. ND : zone de protection de la nature. Source Ville de Pontarlier. Le dossier TENDANCE 15 Chasseurs de terre Les pros de l’immobilier traquent le terrain Étudier le plan local d’urbanisme, éplucher le cadastre, la chasse aux terrains est ouverte pour les lotisseurs. n connaissait les chasseurs de tête et les chasseurs de tendance. Voici maintenant “les chasseurs de terrain.” Ce sont des professionnels qui pour leur propre compte ou celui d’un lotisseur passent leur temps à éplucher le plan local d’urbanisme des communes et à étudier le cadastre. Ils sont preneurs de toutes les informations qui peuvent les conduire à un terrain potentiellement constructible. Un travail discret qui se fait à l’abri des regards et des concurrents. Alors que les disponibilités foncières se raréfient, il vaut mieux éviter de brûler une affaire et perdre du même coup l’opportunité de décrocher la timbale. Pour ces spécialistes, c’est encore mieux si le terrain convoité se trouve dans un secteur demandé par les acquéreurs comme sur la bande frontalière. “On travaille au cas par cas. Un propriétaire de terrain constructible reçoit un coup de téléphone tous les O 15 jours d’un lotisseur. C’est clair que pour nous, c’est intéressant de mobiliser de l’énergie” explique l’un d’eux. Toute la difficulté pour ces “chasseurs” est de prospecter dans les secteurs où ils sont assurés de revendre le terrain à bon prix. Le problème est que la concurrence est rude entre les lotisseurs. Mathieu Aldrin connaît ce métier. Il agit pour le compte de l’aménageur Francelot. “Je suis chargé de programme. Je prospecte, je négocie et je suis le dossier jusqu’à l’arrêté de lotir” dit-il. Sa méthode ? Consolider le dialogue avec la municipalité et “arriver à l’instant T quand tous les éléments sont réunis. C’est-à-dire que la mairie est prête à recevoir un lotissement, qu’il y a des disponibilités foncières et que les propriétaires sont disposés à vendre.” Le scénario rêvé ! Mais en réalité dans le métier, il est fréquent que les projets capotent avant même d’avoir vu le jour, car par exemple “le vendeur de terrain n’est plus vendeur.” Il faut négocier parfois pendant plus d’un an avant de faire aboutir un projet. À côté de cela, la profession est souvent taxée de s’enrichir en spéculant sur la vente de terrains achetés à bas prix. Selon nos sources, en fonction de son emplacement et des aménagements à prévoir pour le viabiliser, un terrain se négocie entre 7 et 25 euros le m2. Dans la fourchette basse, les particuliers ont le sentiment de se sentir spoliés. À une époque où le terrain en lotissement se vend jusqu’à 80 euros/m2 dans la région de Pontarlier, l’amertume est compréhensible. Mais se jugement est qualifié de “trop rapide” par la plupart des professionnels compte tenu de toutes les contraintes administratives, techniques et des engagements financiers qui accompagnent le dossier de construction d’un lotissement. Une erreur de calcul et d’estimation, et l’entreprise peut “boire la tasse.” Le cas contraire existe aussi. Certains lotisseurs admettent revendre les parcelles loties au double de leur prix de revient réel. Les lotisseurs démarchent les communes et les particuliers. R EPÈRES Évolution du nombre de maisons individuelles construites 2002 Doubs Jura Haute-Saône Territoire-de-Belfort 1 786 987 882 374 5% - 6% 3% - 15% 1 872 924 912 318 2003 -4% 15% 15% 26% 2004 1 804 1060 1 045 402 PUBLI-INFORMATION La société Semin Cuisines, l’esprit qualité-proximité Depuis la création de sa société au centre-ville de Pontarlier en 1995, Pierre Semin propose un concept original et interactif qui se décline de l’accueil du client à l’après-installation de sa cuisine, salle de bains ou solution de rangements de son choix. Une démarche appréciée et reconnue. E n 2004, la société Semin Cuisines se classait une nouvelle fois en tête d’un challenge disputé par d’autres cuisinistes français, membres d’un même club qualité. Cette distinction récompense une méthode de travail basée sur la garantie d’une prestation de qualité. “Aujourd’hui, d’un fabricant à l’autre, on retrouve des produits sensiblement identiques à des prix équivalents. Je me différencie en misant sur l’accueil, le conseil, le suivi avant, pendant et après la pose.” Cette relation privilégiée s’appuie sur un contrat de services où le cuisiniste s’engage à respecter une charte qualité por- tant sur différents points : clarté de l’offre, délais de livraison, durée de la garantie, installation maîtrisée… À l’issue du contrat, chaque client est invité à répondre à un questionnaire satisfaction Pierre Semin tient à remercier menée de tous ses clients qui lui font façon indéconfiance depuis 10 ans. pendante par le club qualité dont fait partie la société Semin Cuisines. Cette enquête détaille les motivations de l’acheteur, son jugement sur l’ensemble des prestations et des équipements proposés. Pour Pierre Semin, arriver régulièrement en tête du challenge n’est pas une fin en soi. Cette reconnaissance consacre le professionnalisme d’une équipe soucieuse de satisfaire les attentes de la clientèle sur tous les plans. Avant de se mettre à son compte, Pierre Semin avait déjà plus de 20 ans d’expérience à son actif dans le métier. “En préférant m’installer au centre-ville plutôt qu’en périphérie, je m’adresse à une clientèle recherchant une prestation qui va bien au-delà de l’acte de vente. Cela signifie des formations régulières, un accueil personnalisé dans une ambiance adéquate, du personnel expérimenté, attentif et compétent, des outils de travail performants. Le professionnalisme implique également la créativité nécessaire à la conception d’agencements les plus pertinents et innovants” Suite au développement de la société, l’équipe s’est progressivement étoffée avec l’arrivée de Jean Géhin, décorateur SEMIN conseil diplômé, venu renforcer le potentiel créatif de l’entreprise. 9, rue de la Halle Centre Ville - Face Théâtre PONTARLIER - Tél. 03 81 39 14 06 Le dossier 16 G RAND BESANÇON Disponibilités foncières Où construire, commune par commune Les informations figurant dans ces tableaux ont été récoltées par la rédaction de la Presse Pontissalienne auprès des mairies et des promoteurs cités. Ils ne tiennent pas compte de tous les terrains mis en vente par des particuliers. Les communes qui ont des projets à plus long terme Jougne Vercel Les Pontets Levier Rochejean Bouverans Châtelblanc Avoudrey Villeneuve-d’Amont Chaffois Les Granges-Narboz Les Fourgs Mignovillard (39) Passonfontaine Les communes qui sont en train de réviser leur plan d’occupation des sols La Chaux-de-Gilley Longevilles-Mont-D’or Les Verrières-de-Joux Jougne Fourcatier-et-Maison-Neuve Houtaud Chevigney-les-Vercel (carte communale en cours d’élaboration) Vernierfontaine (carte communale en cours d’élaboration) Dompierre-les-Tilleuls Vaux-et-Chantegrue (carte communale en cours d’élaboration) Projet de lotissement communal à l’étude. 2006 : projet d’un lotissement. Projet de lotissement à l’étude. Le calendrier n’est pas arrêté. En projet deux lotissements privés de 6 et 5 parcelles. Les autorisations de lotir sont en cours. Projet de lotissement communal dans un an. Réflexion sur des projets de lotissements communal et privé. Projet communal de vente de parcelles pour des maisons individuelles hors lotissement. Projet d’un lotissement communal de 6 lots. Prix et surfaces à déterminer. Projet de lotissement. Le calendrier n’est pas arrêté. Projet de lotissement privé de 14 parcelles. (Contact société De Géorgi : 03 81 46 71 87) Projet de lotissement privé. Projet de lotissement privé au lieu dit “Les Beuclés ”. Nombre de parcelles, surfaces et prix sont à définir. (Contact S.A.F.C. : 03 81 40 08 80) Projet de lotissement communal d’une douzaine de parcelles. Projet de lotissement privé d’une dizaine de parcelles. (Contact mairie : 03 84 51 31 02) Projet de lotissement communal pour 2007. Les communes qui ont des disponibilités foncières en 2005-2006 Remoray-Boujeons Sarrageois Oye-et-Pallet Verrières-de-Joux Frasne Arc-sous-Cicon Amancey Montmahoux Nods Montbenoît Jougne La Chevillotte La Rivière-Drugeon Reugney Les communes qui n’ont aucun projet foncier Villers-sous-Chalamont Chapelle-d’Huin Chaux-Neuve, Brey, Les Villedieu, Labergement-Sainte Marie, Métabief, Saint-Antoine, Saint-Point, La Planée, Les Grangettes, Sainte-Colombe, Courvières, Boujailles, Vuillecin, Sombacour, Arçon, Bians-les-Usiers, Goux-les-Usiers, Évillers, Ouhans, Maison-du-Bois, Aubonne, Montflovin, Gilley, Vercel, Longechaux, Vuillafans, Lavans-Vuillafans, Vanclans, Chasnans, Sainte-Anne, Ville-du-Pont, Rantechaux, Longemaison, Les Hôpitaux-Vieux, Étray, Montperreux, Doubs, Malpas, Petite-Chaux, Le Crouzet, Lods, Amathay-Vésigneux, Bulle La Longeville, Dommartin, Étalans, Rondefontaine, Touillon-et-Louthelet Levier Saint-Gorgon-Main Valdahon Malbuisson Mouthe Les Hôpitaux-Neufs Chapelle-des-Bois Gellin Déservillers Les Alliés Nozeroy (39) Epenoy Automne 2005 : lotissement communal de 15 parcelles de 10 ares environs. Prix à déterminer. (Contact mairie : 03 81 69 37 77) 2005 : 6 parcelles à vendre de 9 à 10 ares au prix de 42 euros/m2. 2006 : 8 parcelles seront commercialisées. (Contact mairie : 03 81 69 10 64) Lotissement privé de 14 parcelles de 8 à 10 ares. (Contact : Promotion Pellegrini : 03 81 89 41 68) Terrain constructible disponible, mais pas de projet précis de lotissement. (Contact mairie : 03 81 69 52 62) 3 parcelles entre 8 et 9 ares. Prix 36 euros/m2 hors taxes. (Contact mairie : 03 81 49 83 17) Automne 2005 : 7 parcelles d’environ 9 à 10 ares. (Contact mairie : 03 81 69 90 54) 6 parcelles disponibles de 10 ares minimum. Prix à déterminer. (Contact mairie : 03 81 86 61 73) 3 parcelles disponibles au prix de 1 euros/m2 non viabilisé (contact mairie : 03 81 49 54 32) Automne 2005 : lotissement communal d’une dizaine de parcelles d’environ 10 ares. Prix à déterminer. (Contact mairie : 03 81 60 04 06) Automne 2005 : lotissement privé de 26 parcelles de 7 à 13 ares à partir de 40 000 euros. (Contact Mont d’Or Immobilier : 03 81 49 02 64) Lotissement privé de 7 parcelles de 6,92 ares à 10,69 ares (Contact Sotraco : 03 81 39 02 98) 2006 : lotissement privé de 4 à 6 parcelles (contact : Jean Baptiste D’anterroches 03 81 55 83 73) Lotissement communal de 26 parcelles entre 8 et 10 ares. 42 euros/m2 T.T.C. (Contact : 03 81 89 70 50) Encore 3 parcelles disponibles sur un lotissement communal qui en comptait 11. Chaque lot d’une surface d’environ 10 ares est vendu 15 euros/m2 T.T.C. (Contact mairie : 03 81 86 52 26) La commune commercialise une parcelle de 9,88 ares à 10 euros/m2. (Contact mairie : 03 81 49 37 37) Il reste trois parcelles disponibles d’un peu plus de 10 ares dans un lotissement communal. Prix : 21 500 euros. (Contact mairie : 03 81 89 53 48) Lotissement communal de 20 parcelles de 6 à 10 ares. Prix à déterminer. Travaux prévus fin 2005. (Contact mairie : 03 81 89 53 22) Lotissement communal de 8 parcelles d’une surface de 8 à 10 ares. Travaux prévus cet été. Prix à définir. (Contact mairie : 03 81 69 94 74) Il reste 8 parcelles d’environ 9 ares d’un lotissement communal qui en comptait 32 et 12 pavillons jumelés. Prix 30,60 euros/ m2 hors taxes. Automne 2005 : commercialisation d’un lotissement communal de 51 parcelles d’environ 9 ares, avec également des pavillons jumelés. Prix à déterminer. (Contact mairie : 03 81 56 23 88) Permis groupés privés : commercialisation de 2 collectifs de 10 et 13 logements vendu entre 2 000 et 2 135 euros/m2. Commercialisation de 4 parcelles pour des maisons individuelles et de 6 “petites” maisons d’environ 100 m2. (Contact : Promotion Pellegrini : 03 81 89 41 68). Commercialisation de 8 villas jumelées par le garage, de haut standing. Prix : entre 195 000 euros et 218 000 euros. (Contact Century 21 : 06 07 78 89 94) Lotissement privé : commercialisation à l’automne de 16 parcelles de 6,2 ares à 10 ares viabilisées au lieu dit le Vezenay (commune de Malbuisson). Prix à déterminer. (Contact : 03 81 69 33 54) Encore une parcelle de disponible de 8,31 ares à 35 901 euros dans un lotissement communal. (Contact mairie : 03 81 69 27 45) Projet privé : commercialisation de 12 logements (prix compris entre 2 250 et 2 400 euros) et de deux parcelles pour des maisons individuelles. (Contact Century 21 : 03 81 49 26 66) Il reste dans un lotissement communal une parcelle de 9,17 ares encore disponible au prix de 30,49 euros T.T.C./m2. En 2006, ouverture d’une seconde tranche de 7 parcelles. (Contact mairie : 03 81 69 27 24) Fin 2005 : commercialisation d’un lotissement communal de 12 parcelles (vendues en deux tranches de 7 et 5 lots). Surface de 7 à 9 ares. Prix à déterminer. Lotissement communal de 11 parcelles viabilisées de 7 à 11 ares. Prix du m2 : 18 euros H.T. (Contact mairie : 03 81 86 50 65) Possibilité de construire des maisons individuelles sur des terrains privés. (Contact mairie : 03 81 46 21 86 / 03 81 46 45 61) Il reste 2 parcelles disponibles de 7,76 ares et de 11,35 ares dans un lotissement communal qui en comptait 9. Prix du m2 : 18 euros T.T.C. (Contact mairie : 03 84 51 10 54) 2005 : projet de lotissement communal de dix parcelles. Prix et surfaces restent à définir. (Contact mairie : 03 81 56 22 76) Gestion du foncier : trouver le juste équilibre Chaque commune a sa manière d’aborder la question de l’urbanisme. Pour certaines, il y a une volonté de lotir pour se développer, d’autres envisagent au contraire de lever le pied. L’exemple des Hôpitaux-Vieux. T outes les communes ne sont pas égales face au marché de l’immobilier. Certaines profitent de la forte demande des particuliers pour lancer des programmes de lotissement ou réviser leur plan local d’urbanisme. D’autres voudraient avoir aussi leur part du gâteau mais elles n’ont pas de foncier à proposer. Puis il y a celles qui pourraient céder aux sirènes de l’urbanisa- tion, mais qui préfèrent maîtriser leur développement au nom de la sauvegarde de l’espace agricole, de la gestion des équipements publics et de la maîtrise des dépenses. “Le foncier n’est pas facile à gérer” lance Michel Pessant le maire des Pontets. Nous sommes dans une zone agricole. Sur la commune, il y a quatre grandes exploitations. Il n’est pas toujours évident d’allier cette activité avec des programmes de construction.” Tout est question d’équilibre. Aux Hôpitaux-Vieux, Jean-Pierre Jeannerod a pris le parti de stopper l’urbanisation à la suite d’une forte période de constructions. En quelques années, dans ce village, la population a pratiquement été multipliée par deux. Avec ses 270 âmes, cette agglomération a atteint une taille suffisante. “Nous sommes une com- mune rurale. Il n’est pas question pour nous de faire concurrence à des centres touristiques comme Métabief et Les Hôpitaux-Neufs” explique le maire. Il ajoute : “Je dirais même que nous nous sommes développés un peu vite. Néanmoins, face à la pression de la demande des particuliers qui cherchent un terrain pour bâtir, nous pourrions être 1 000 habitants aujourd’hui. Il est nécessaire de maîtriser cette évolution afin d’éviter de devenir un village-dortoir.” Pour Les Hôpitaux-Vieux, la situation est différente aujourd’hui d’il y a 10 ans. À l’époque, faute d’effectifs suffisants, la commune a perdu son école. “En tant que responsable des élus, j’avais obligation d’agir si nous ne voulions pas nous retrouver dans la situation d’un village de retraités.” Jean-Pierre Jeannerod a donc engagé la révision du plan d’occupation des sols afin de donner la possibilité à de nouveaux ménages de venir construire sur la commune, tout en maîtrisant le foncier. Résultat, 120 personnes se sont installées aux Hôpitaux-Vieux. L’école, dans laquelle la collectivité a investi 376 000 euros, a retrouvé son activité. Désormais, la municipalité entend distribuer les terrains au compte-gouttes afin de réguler dans le temps l’arrivée de nouveaux habitants. Cette gestion à long terme de la démographie permet à cette commune de maintenir à flot ses équipements communaux tels que l’école. ! Le dossier R ÉCAPITULATIF 17 Commune par commune Les terrains disponibles dans le Haut-Doubs 12 19 28 9 6 7 18 25 10 8 14 17 16 26 15 4 5 3 13 20 22 1 27 11 24 2 21 23 1 Remoray-Boujeons : Automne 2005 : lotissement communal de 15 parcelles de 10 ares environs. 2 Sarrageois : 2005 : 6 parcelles à vendre de 9 à 10 ares au prix de 42 euros/m2. 2006 : 8 parcelles seront commercialisées. 3 Oye-et-Pallet : Lotissement privé de 14 parcelles de 8 à 10 ares. 4 Verrières-de-Joux : Terrain constructible disponible, mais pas de projet précis de lotissement. 5 Frasne : 3 parcelles entre 8 et 9 ares. Prix 36 euros/m2 hors taxes. 6 Arc-sous-Cicon : Automne 2005 : 7 parcelles d’environ 9 à 10 ares. 7 Amancey : 6 parcelles disponibles de 10 ares minimum. Prix à déterminer. 8 Montmahoux : 3 parcelles disponibles au prix de 1 euros/m2 non viabilisé Nods : Automne 2005 : lotissement communal d’une dizaine de parcelles 9 d’environ 10 ares. 10 Montbenoît : Automne 2005 : lotissement privé de 26 parcelles de 7 à 13 ares à partir de 40 000 euros. 11 Jougne : Lotissement privé de 7 parcelles de 6,92 ares à 10,69 ares 12 La Chevillotte : 2006 : lotissement privé de 4 à 6 parcelles 13 La Rivière-Drugeon : Lotissement communal de 26 parcelles entre 8 et 10 ares. 14 Reugney : Encore 3 parcelles disponibles sur un lotissement communal qui en comptait 11. Chaque lot d’une surface d’environ 10 ares 15 Villers-sous-Chalamont : La commune commercialise une parcelle de 9,88 ares 16 Chapelle-d’Huin : Il reste trois parcelles disponibles d’un peu plus de 10 ares dans un lotissement communal. 17 Levier : Lotissement communal de 20 parcelles de 6 à 10 ares. Prix à déterminer. Travaux prévus fin 2005. 18 Saint-Gorgon-Main : Lotissement communal de 8 parcelles d’une surface de 8 à 10 ares. Travaux prévus cet été. 19 Valdahon : Il reste 8 parcelles d’environ 9 ares d’un lotissement communal qui en comptait 32 et 12 pavillons jumelés. Automne 2005 : commercialisation d’un lotissement communal de 51 parcelles d’environ 9 ares, avec également des pavillons jumelés. 20 Malbuisson : Permis groupés privés : commercialisation de 2 collectifs de 10 et 13 logements. Commercialisation de 4 parcelles pour des maisons individuelles et de 6 “petites” maisons d’environ 100 m2. Commercialisation de 8 villas jumelées par le garage, de haut standing. Lotissement privé : commercialisation à l’automne de 16 parcelles de 6,2 ares à 10 ares viabilisées au lieu dit le Vezenay (commune de Malbuisson). 21 Mouthe : Encore une parcelle de disponible de 8,31 ares. 22 Les Hôpitaux-Neufs : Projet privé : commercialisation de 12 logements et de deux parcelles pour des maisons individuelles. 23 Chapelle-des-Bois : Il reste dans un lotissement communal une parcelle de 9,17 ares encore disponible. En 2006, ouverture d’une seconde tranche de 7 parcelles. 24 Gellin : Fin 2005 : commercialisation d’un lotissement communal de 12 parcelles (vendues en deux tranches de 7 et 5 lots). Surface de 7 à 9 ares. 25 Déservillers : Lotissement communal de 11 parcelles viabilisées de 7 à 11 ares. 26 Les Alliés : Possibilité de construire des maisons individuelles sur des terrains privés. 27 Nozeroy (39) : Il reste 2 parcelles disponibles de 7,76 ares et de 11,35 ares dans un lotissement communal qui en comptait 9. 28 Epenoy : 2005 : projet de lotissement communal de dix parcelles. Le dossier 18 VALDAHON 598 logements construits en 10 ans Du terrain pour tout le monde... ou presque ! Deux lotissements sont encore en préparation dont un de 51 parcelles. Valdahon est une commune attractive, et les élus veulent répondre aux demandes des acquéreurs qui cherchent un terrain à bâtir. ituée à mi-chemin entre Besançon et la Suisse, et entre Baume-les-Dames et Pontarlier, la commune de Valdahon tire profit de sa situation géographique. Sa position centrale est une des explications à son dynamisme immobilier. Entre 1994 et 2004, 598 S logements neufs ont été construits sur son territoire (dont 174 logements sociaux). Une croissance qui n’est pas terminée. La municipalité va lancer de nouveaux programmes de lotissement afin de satisfaire une demande toujours plus importante de pré- tendants à l’accession à la propriété. “Pour l’instant nous avons une liste d’attente de 54 personnes” indique Noël Perrot adjoint à l’urbanisme. Les 32 lots du lotissement des “Âges du four 2005” dont les travaux vont débuter dans un mois ont presque tous trouvé preneur. Le second volet du lotissement “Vie neuve habitat 2005” devrait connaître le même succès. Ce projet qui comporte 51 parcelles “dont une partie est déjà réservée” sera opérationnel au printemps 2006. “Un troisième lotissement est en préparation. Nous venons d’acquérir le terrain dit “des parisiennes” d’une surface d’un hectare où nous allons viabiliser 7 parcelles de 8 ares pour des maisons individuelles, et confier à Habitat 25 et à la S.A.F.C. la construction de 12 pavillons en bande (2x6).” On Joël Perrot est adjoint à l’urbanisme. peut ajouter à cette liste la consomme du foncier et dans réflexion actuelle des élus pour cette course à l’urbanisation, aménager des terrains situés la commune est dans l’obligaà la sortie de Valdahon, route tion de mettre en place des serde Nods. vices publics adaptés à sa taille. La municipalité fixe l’habitat Les équipements scolaires sont au rang des priorités. Les lotis- redimensionnés. “Il est prévu sements communaux poussent de construire un restaurant scocomme des champignons. Pour- laire. Nous allons aussi tant la mairie ne dispose pas accueillir quatre classes pride réserve foncière propre. À maires supplémentaires et trois chaque fois qu’elle veut lancer classes maternelles.” Pour un programme immorépondre à ces noubilier elle est contrainbesoins, le grou“Un troisième veaux te d’acheter les terpe scolaire Saint-Exurains à des lotissement péry sera agrandi. propriétaires privés. Le danger qui guette “C’est l’agence fonciècette commune de est en re du Doubs qui se 5 000 habitants qui charge de la transac- préparation.” n’est plus vraiment tion” précise l’adjoint un village et pas tout à l’urbanisme. Le procédé est à fait une ville, est qu’elle simple : la commune préemp- devienne une cité dortoir où la te tous les terrains qui sont en population en place ne se renouzone constructible. Elle achè- velle pas. Joël Perrot répond : te le lopin de terre en moyen- “un bâtiment relais a été créé ne 5 euros le m2. En complé- avec des cellules industrielles ment, elle propose au et artisanales pour permettre propriétaire dépossédé de son aux créateurs d’entreprises bien, de choisir dans le futur d’avoir un endroit où démarlotissement une ou plusieurs rer leur activité. Ensuite, pour parcelles dont il peut disposer consommer moins de foncier à sa guise. La méthode est effi- nous allons travailler sur de la maison de ville et des pavillons cace. Mais cette politique d’exten- en bande destinés à l’accession sion a ses revers. Valdahon à la propriété.” ! T.C. Le lotissement des “Âges du four 2005” va se découper en 32 parcelles. Le dossier TRAVAUX 19 2008 à 2010 Les deux immeubles seront démolis Le beau temps arrive, bientôt le Petit Gourmand vous proposera de nombreuse variétés de glace Les 40 logements de la rue de Bellevue à Valdahon seront démolis dans les années à venir. Les habitants seront relogés dans les nouveaux lotissements. ans chacun de ses programmes de lotissement, la commune de Valdahon réserve des parcelles pour la construction de logements locatifs. Elle travaille en collaboration sur ces projets avec des organismes comme Habitat 25 (office H.L.M.) et la S.A.F.C. L’objectif de la démarche est double : assurer le renouvellement de la population dans les lotissements et favoriser la mixité sociale. Par exemple dans le lotissement des “Âges du four 2005”, en plus des 32 parcelles prévues pour de la maison individuelle, 12 pavillons en bande D destinés à la location vont sor- Elles sont décrépies et “inadaptir de terre. Même chose dans tées aux conditions actuelles.” le lotissement “Vie neuve habi- C’est pour cette raison que la tat 2005” où 7 à 8 lots seront municipalité propose à Habitat 25, propriétaire des attribués à Habitat 25. “Environ 15% du “Environ 15% lieux, de les démolir. Les locataires seraient parc immobilier de notamment relogés Valdahon est du locadu parc dans les futurs logetif” précise Noël Perrot, adjoint à l’urba- immobilier de ments sociaux qui seront construits dans nisme. Ce parc est parfois Valdahon est les nouveaux lotissevétuste, comme c’est du locatif.” ments. L’opération est déjà le cas des deux immeubles de la rue de Belle- programmée. Elle se déroulera vue. Ces barres de 40 logements en deux phases. “Un premier au total surplombent le bourg de immeuble devrait être détruit manière incongrue depuis 1969. en 2008 et le second en 2010” À l’occasion de vos fêtes : anniversaires, baptêmes, communions, mariages... ...le chef est à votre écoute pour réaliser votre gâteau ou votre pièce montée selon vos désirs. “CONTACTEZ NOUS” Pièce montée à partir de 2,50 € par personne (Comprenant 5 choux + nougatine) Ouverture Mardi au samedi de 7h à 19h non stop Dimanche matin de 7h à 12h30 Sur présentation de cette encart -5% sur les pièces montées commandées avant le 26 juin Offre non cumulable. Valable sur les pièces montées de plus de 15 personnes 8, rue de la Gare - 25300 PONTARLIER - Tél. 03 81 39 09 25 - E-mail : [email protected] indiquent les services d’Habitat 25. Le calendrier sera respecté “à condition de pouvoir reloger tous les locataires et de réunir les financements.” ! TÉMOIGNAGE Prix trop élevés Un et demi de recherche et toujours bredouilles ! Locataires d’un F3 à Pontarlier, Guillaume et Lucie envisagent de quitter leur appartement pour accéder à la propriété en investissant dans une maison. Mais les prix sont trop élevés et ils galèrent dans leurs recherches. uitter son F3 pour deve- régulièrement pour nous pronir propriétaire d’une poser des biens à visiter réponmaison individuelle… le dant à nos attentes. Mais une pied ! C’est en tout cas le pro- seule d’entre elles a repris jet de Guillaume et Lucie qui contact. Quand on travaille, on commencent à se sentir à l’étroit n’a pas le temps tous les soirs dans leur appartement de 70 m2 d’éplucher les petites annonces.” au centre-ville de Pontarlier. Deuxième constat : après avoir Et puis avec un loyer de 650 visité un certain nombre de maisons entre Montpereuros par mois, sans garage, le couple loca- “Pas le reux, Les Granges-Narboz et Doubs, ils obsertaire se demande s’il temps vent que le prix des biens n’a pas intérêt à invessouvent trop élevé tir dans un bien immod’éplucher est comparé à la qualité du bilier. Pour accéder à la propriété, ils se sont les petites produit. Pas question pour Guillaume et Lucie fixé un budget entre 150 000 et 225 000 annonces.” de tomber dans les pièges tendus par un marché de euros (travaux éventuels compris.) Une enveloppe l’immobilier frénétique où tout a priori suffisante pour parve- se vend et tout s’achète. Prunir à leurs fins. Mais après un dence. Avant d’investir, il faut an et demi de recherches sur penser à la revente. Le F3 neuf le Haut-Doubs pontissalien “de (avec garage) à 210 000 euros façon plus ou moins assidue”, à Pontarlier, c’est un peu cher. Guillaume et Lucie sont bre- “Nous n’avons pas envie de douilles. “Ces démarches pren- mettre cette somme dans un nent du temps. Alors nous appartement. On nous a prosommes passés par les agences posé aussi une parcelle de terimmobilières de Pontarlier pour rain bâtir aux Étraches, mais voir ce qu’elles avaient à pro- elle était mal située.” Même choposer” précise Guillaume. Il se aux Verrières-de-Joux, où ajoute : “Dès le départ, nous dans un lotissement, le lopin n’avions pas ciblé de secteur de terre se trouvait juste en géographique précis. Nous bordure de la voie de chemin n’étions pas non plus fixés sur de fer. Il y a de quoi être découun bien particulier qu’il s’agis- ragé. se d’une maison, d’un appar- Cependant, Guillaume et Lucie ne désespèrent pas de trouver tement ou d’un terrain.” Qu’importe, le couple a dépo- un bien. D’ailleurs, ils ont peutsé des dossiers dans la plupart être une opportunité intéresdes agences pontissaliennes. sante pour un terrain dans un Premier constat et première petit village du Haut-Doubs désillusion. “En passant par situé aux portes de Pontarlier. des professionnels, on pensait Cette fois-ci, les prix corresqu’ils allaient nous contacter pondent à leur budget. ! Q CHALLENGE INTER-PRO ÉDITION 20 1H30 CO VOTRE ÉQUIPE DE 3 PILOTES SUR UNE PISTE DE COMPÉTITION DE 1200 M NON S Choisissez 5 QUALIFICATIONS EN MAI ET JUIN Mercredi 01 juin, votre date ! Mercredi 18 mai, Mercredi 25 mai, Jeudi 09 juin, Mercredi 15 SIPER QUALIFICATION LE MERCREDI 22 JUIN FINALE LE MERCREDI 29 JUIN les 3èmes, 4èmes de chaque qualifications et les 2 pre équipes féminines les 1ers et 2èmes de chaque journée de qualifications les 2 premières équipes de la SUPER QUALIFICATION 005 OURSE STOP 5 juin emières Économie 22 PONTARLIER Une soixantaine de bénévoles En bref Un “vestiaire” provisoire pour le Secours catholique " Commémoration À l’occasion de la commémoration de la victoire de 1945 le 8 mai, la ville de Pontarlier précise que l’office religieux prévu à 9 h 30 aura lieu à la chapelle des Castors et non à l’église Saint-Bénigne. Contraint de quitter la rue Notre-Dame, le Secours Catholique s’est provisoirement installé place des Bernardines dans un local trop petit mais qui permet de maintenir un point d’accueil. asser de 250 m2 à 80 m2 avec un stock toujours plus important de vêtements, voilà l’épineux problème auquel se trouve confronté le Secours catholique. “On entasse les surplus à droite à gauche. On est dans l’attente de locaux plus adaptés à nos activités. On espère pouvoir P s’y installer dans le courant de l’année”, indique Raymond Gresset, le président, qui ne souhaite pas en dire plus avant confirmation de la mise à disposition du site concerné. “Rappelons qu’une association comme la nôtre ne peut pas investir l’argent qu’elle reçoit ou collecte dans l’acquisition d’un bien immobi- Raymond Gresset en compagnie d’une des bénévoles qui assurent à tour de rôle l’accueil du public au “vestiaire” ouvert mardi et jeudi de 14 heures à 17 heures. lier. On pourrait considérer un tel acte comme un détournement.” Rattachée à la délégation du Doubs et de la Haute-Saône, l’antenne pontissalienne du Secours Catholique intervient sur un vaste territoire correspondant au Haut-Doubs forestier. Le centre d’activité est situé à Pontarlier et l’association dispose de relais à Arc-sous-Cicon, Montbenoît et Gilley. “On est environ une soixantaine de bénévoles. Le Secours Catholique, c’est d’abord une structure d’accueil de personnes en difficulté qui nous sont envoyées par les services sociaux. On est là pour les recevoir, les écouter et essayer de les comprendre. Suivant nos moyens, on peut accorder des aides sous forme alimentaire, vestimentaire ou financière en participant au règlement de certaines charges comme une facture de chauffage par exemple.” L’association fonctionne sur la base du bénévolat et ne sollici- " Afrique Les bénévoles de l’association trient, raccommodent au besoin les vêtements avant qu’ils soient proposés à la vente. te aucune cotisation de ses ce stock d’habits. On assure deux membres. Elle reçoit quelques permanences par semaine, le dons et une petite subvention lundi et le jeudi après-midi de de la Ville. Chaque automne, 14 heures à 19 heures.” Le “veselle organise la traditionnelle tiaire” représente un temps fort pelletée de charbon. “On réper- dans la vie de l’association. C’est cute des opérations régionales l’opportunité d’avoir des échanges et nationales comme la vente des amicaux entre les uns et les autres. L’ambiance bougies. Le Secours Catholique fait par- Un temps fort est très détendue. “Ça a permis à certie de Caritas international. Cette orga- dans la vie de tains de retrouver un ancrage dans l’exisnisation siège au Vatican. Elle appor- l’association. tence. On a plusieurs cas de personnes te une aide humanitaire sur les grandes catastrophes alcooliques qui ont réussi à s’en sortir. Elles font maintenant parcomme le dernier tsunami.” L’antenne pontissalienne tie de l’équipe de bénévoles.” recueille également de l’argent Quelques belles histoires qui ne en vendant des habits d’occa- doivent pas cependant masquer sion provenant de dons de per- une progression de la misère et sonnes. “L’activité “vestiaire” de la détresse bien présente à mobilise pas mal de monde car Pontarlier comme ailleurs. ! il faut trier, raccommoder et gérer F.C. L’office municipal des sports de Pontarlier organise une conférence sur le thème : “Afrique : aventure sportive et action humanitaire”, mercredi 25 mai à 20 h 30 (salle Morand). Elle sera notamment animée par plusieurs concurrents du rallye Dakar ainsi que par Luc Bouday qui a participé à la Trans’Niger, course à pied de 555 km. " Souvenirs “Il aurait tant aimé”, c’est le titre du livre écrit par Madeleine Perrin, P.D.G. de la S.A. Perrin-Vermot à Cléron. Cette autodidacte de l’industrie livre son parcours, écrit en collaboration avec Élisabeth Berto, membre du cercle des écrivains privés Mémoiries. Disponible en librairie. 3, rue Mervil - Les Grands Planchants 25300 PONTARLIER face Buffalo www.fraville.fr Tél. 03 81 39 70 21 24 Ça bouge dans le commerce PONTARLIER TÉLÉPHONIE Le café béni des dieux ancien pressing. Réaménagé tique dispose d’une certaine de fond en comble, ce commerce expérience dans le métier. “Mes parents ont déjà deux comprend deux espaces, l’un réser- Les marques torréfactions à Lausanne dont l’une est vé à la vente des produits, l’autre Criperco et maintenant exploitée transformé en salon Pappy John. par mon fils. On fonctionne avec les de thé non fumeurs. Claudine qui tient cette bou- marques Criperco et Pappy John appartenant à la société familiale.” Ces deux marques déposées regroupent plusieurs variétés de café 100 % arabica, cultivées en Amérique centrale et en Amérique du Sud. “Tous les grains sont cueillis, triés, lavés manuellement avant expédition à Lausanne. Ils sont alors torréfiés 20 minutes à une température de 200 °C. Cette méthode artisanale permet de libérer tous les arômes du produit. Dans un futur proche, on s’équipera d’un torréfacteur à Pontarlier. On vend également du thé, des confitures et du miel fabriqué par un oncle apiculteur dans la région dijonnaise.” Ces produits peuvent être dégustés au salon de thé où l’on vous sert également du chocolat et des boissons rafraîchisDenis et Claudine Vernier-Crippa tiennent cette torréfac- santes : jus de fruits, limonades, eaux plates, pétillantes… ! tion de café artisanale. n baptisant leur torréfaction de café artisanale Le Coffea, Denis et Claudine Vernier-Crippa n’ont pas agi au hasard. Cette nouvelle enseigne à consonance latine est située en face de l’église Saint-Bénigne. Elle occupe l’emplacement d’un E PONTARLIER La boutique France Télécom s’installe place Saint-Bénigne ne certaine agitation commerçante gagne le centre-ville avec l’arrivée du printemps. France Télécom transfère sa boutique de la rue Marpaud à l’angle de la Place Saint-Bénigne et de la Grande rue, à la place du magasin Bleu Citron. “Cette installation au centre-ville correspond à une volonté de se rapprocher de la clientèle. On ne peut pas être mieux placé avec des possibilités de stationner sur la place et dans les rues adjacentes”, indique Monique Berthet, la responsable qui dirige une équipe de 7 vendeurs dont un embauUne boutique qui reprend le concept d’agencement ché en C.D.D. et un autre en France Télécom. contrat d’apprentissage. Ouverte depuis le 26 avril, la net, l’autre lui faisant face des abonnements… Par rapboutique dispose d’une surfa- concerne les produits et acces- port à l’ancien local, on adopce commerciale de soires de la gamme te une plage d’ouverture plus 70 m 2. Contraire- Une équipe de Orange. Deux îlots grande et identique à celles d’accueil occupent des autres commerçants. La ment à la rue Marpaud, elle reprend 7 vendeurs. l’espace médian. “On boutique fonctionne du marici l’agencement typique du continue bien entendu à effec- di au vendredi de 9 heures à concept France Télécom. Le tuer les prestations propres à 19 heures avec la coupure du linéaire côté vitrine est réser- France Télécom : ouverture ou midi et le samedi jusqu’à vé aux fixes et au volet inter- fermeture de lignes, gestion 18 heures.” ! U HOUTAUD L’encadrement à la portée Le bien-être en de tous les budgets infrarouges vibrants ne boutique Point de sortir du milieu industriel.” Cadres vient d’ouvrir ses Commerçant dans l’âme, il portes au 39, rue de la cherche à s’investir dans une République, à l’emplacement activité liée à la décoration et finit par contacter occupé précédemCadres via le ment par une bouUne large Point réseau internet. “Ils cherie. “Point Cadres est une franchise gamme très m’ont annoncé qu’ils voulaient développer nationale qui compte environ une soixan- accessible. leur réseau dans le secteur. Il ne me restaine de points de vente en France”, explique tait plus qu’à trouver un local Dominique Oï. Originaire de conforme à des critères d’imBesançon, il était auparavant plantation ciblés au centre-vilconsultant en entreprise. “Après le ou dans une rue passante. 30 ans de métier, j’avais envie On se positionne sur de l’achat U Le commerce a fait l’objet d’une rénovation complète avant son ouverture. d’impulsion d’où l’intérêt d’avoir du passage.” Idéalement situé, ce commerce de 48 m2 a fait l’objet d’une rénovation complète, conforme à la ligne graphique de la franchise. Les murs sont recouverts de multiples illustrations, photographies, reproduction de toiles de grands maîtres. Leys, Farel, Ona, Dothy côtoient Manet, Picasso, Van Gogh… “Je travaille avec les éditeurs d’images référencés Point Cadres. On vend quelques exclusivités d’huiles sur toile. La spécificité de Point Cadres, c’est d’avoir une large gamme très accessible. On propose plus de 1 200 références avec des premiers prix à partir de 9 euros tout encadrés.” L’activité intègre les travaux d’encadrement sur mesure. “On est très concurrentiel dans ce domaine car on se fournit directement chez Point Cadres qui dispose de ses propres sites de fabrication.” Dominique Oï s’efforce d’accommoder les goûts et les couleurs de ses clients avec l’achat plaisir qu’ils viennent effectuer chez lui. “En général, ils sont très demandeurs de conseils. Ils apprécient qu’on les guide dans le choix du cadre qui valorisera l’image et ne déparera pas avec la pièce d’habitation concernée.” Point cadres est ouvert du lundi au samedi, le lundi à partir de 13 h 30 et le samedi en continu jusqu’à 19 heures. ! près Pontarlier, Houtaud est certainement la commune de la C.C.L. qui compte le plus grand nombre de petits commerces en son centre. Une dynamique toujours d’actualité avec l’ouverture en mars dernier de l’institut “Essenti’elle Beauté” situé au centre du village. “Je n’ai pas hésité quand j’ai vu ce local disponible près du salon de coiffure. Les gens peuvent se garer facilement sur le parking situé juste devant le bâtiment”, explique Nathalie qui tient cet institut. Après son C.A.P. d’esthéticienne préparé dans une boutique Yves Rocher, elle a travaillé dans différents instituts en Suisse et en France. Elle a ensuite mis ses activités professionnelles en suspens pour s’occuper de sa petite famille durant quelques Un caisson infrarouge qui apporte un bien-être corporel. années. “Aujourd’hui, les enfants sont plus grands. sur environ 60 m 2. Il com- mière séance gratuite pour J’étais motivée pour reprendre prend 3 cabines réservées à essayer cette technique qui le travail.” Intéressée d’abord l’épilation, aux soins du visa- soulage le corps et favorise par un éventuel emploi sala- ge et aux soins du corps. également l’amincissement.” rié dans un instiExclusivité dans Nathalie propose toutes les Une première la région, Natha- autres prestations habitueltut existant, elle constate vite qu’il a investi dans lement réalisées dans les insséance gratuite. lie lui faudra faire un appareil dédié tituts de beauté : maquillapreuve de patience pour avoir au bien-être. Cette nouveau- ge, teinture, décolorations… une place. Plutôt que d’at- té se présente sous la forme Fermé le mercredi, Essentendre, elle préfère prendre d’un caisson infrarouge à l’in- ti’elle Beauté ouvre en contile risque de s’installer à son térieur duquel la personne nue tous les jours de 9 heures compte. s’allonge sur un matelas à 18 h 30 et le samedi de Essenti’elle Beauté s’étend vibrant. “On offre une pre- 9 heures à 15 heures. ! A Économie HOUTAUD 25 Technologie agricole Étables sous haute surveillance Au cours des 20 dernières années, les fermes pastorales qui réunissaient sous un même toit l’exploitant et ses bêtes ont laissé place à des bâtiments agricoles modernes séparés parfois de plusieurs kilomètres du lieu d’habitation. Un éloignement qui complique la surveillance du cheptel notamment au moment des chaleurs et des vêlages. Face à ce problème, de plus en plus d’éleveurs s’équipent d’un système de télésurveillance. e lever en pleine nuit pour ra est suspendue au centre du aller surveiller d’éventuels bâtiment.” Quand les bêtes sont vêlages rentre dans les entravées, l’appareil coulisse activités habituelles de sur un rail fixé tout au long de l’éleveur. Les choses se compli- l’étable. À l’autre bout des fils, quent quand l’exercice se répè- l’exploitant reçoit l’image sur te plusieurs fois de suite et son téléviseur. Il dispose d’un contraint à de multiples allers- boîtier de commandes pour la retours à pied ou en voiture dans mise en service de l’installation des conditions de froid ou de et le contrôle des fonctions de neige, comme c’est souvent le l’appareil : déplacement, allucas à l’époque des mises bas. mage du point lumineux sous la caméra pour la “Avec les nouvelles technologies, c’est Le marché vision nocturne… Pour éviter l’humibeaucoup plus facile semble en dité et l’acidité de garder un œil sur ambiante, les caméses bêtes sans avoir à pleine ras sont placées dans se déplacer inutileboîtier étanche. ment”, explique Pierexpansion. un “Si la distance est re Paquette, antentrop grande, on insniste à Houtaud qui pose depuis une quinzaine d’an- talle un dispositif sans fil avec nées des systèmes de télésur- une garantie de fiabilité jusqu’à veillance dans les exploitations 7 km dès l’instant qu’on est à vue. Ce système d’émetteur réceplaitières du Haut-Doubs. L’installation est fonction de la teur est équipé d’un filtre et d’un distance entre le bâtiment d’éle- code pour éviter que les voisins vage et l’habitation, le type ne puissent pas capter l’image. d’étable et le budget consenti On ne sait jamais” sourit l’inspar l’éleveur. “Quand c’est pos- tallateur. sible, je préconise toujours une Les coûts sont proportionnels à installation avec fil. Le coût est la sophistication. Pour les sites plus élevé mais les possibilités rapprochés, il existe des solusont plus grandes. On peut envi- tions très simples avec des camésager l’usage d’une caméra ras couleurs, étanches connecsophistiquée intégrant son, zoom tées au téléviseur et vendues et rotation sur 360°. Cette fonc- moins de 500 euros à emporter. tion s’avère indispensable dans “D’après les plus anciens utililes stabulations libres où la camé- sateurs, les vaches s’habituent S RECEVEZ chaque mois à votre domicile Retrouvez notre offre d’abonnement en page 7 assez vite à la télésurveillance. Elles vêlent plus facilement du fait qu’il n’y a pas d’assistance inutile. C’est également très intéressant pour détecter les chaleurs.” Le marché semble en pleine expansion. Sur les 20 installations montées par Pierre Paquette depuis 1990, 15 ont été réalisées au cours des 14 premières années, 5 en 2004 et une dizaine sont en projet pour 2005. ! F.C. Dans les étables entravées, la caméra est montée sur un rail. Elle est protégée de l’humidité et d l’oxydation dans un boîtier étanche. Caméra sur rail au G.A.E.C. des Lilas à Oye-et-Pallet a première installation de Pierre Paquette posée en 1990 fonctionne toujours. Elle servait initialement aux contrôles des chaleurs et vêlages des 45 laitières du G.A.E.C. tenu par Jean-Luc Faivre, son épouse Murielle et sa mère Raymonde. “On a transféré le cheptel laitier dans une nouvelle stabulation aux normes”, explique JeanLuc Faivre qui envisage d’équiper son nouveau bâtiment d’un système sans L fil. Quand on a goûté à la télésurveillance, difficile de s’en passer ensuite. Caméra fixe pouvant se déplacer sur un rail de 40 mètres de long, le système en place sert aujourd’hui à la surveillance des vaches allaitantes qui occupe l’étable entravée. L’écran de contrôle est installé dans la chambre à coucher de Raymonde qui peut à tout instant mettre l’installation en marche sans bouger de son lit. " SUCCÈS DE LA CHASSE AUX ŒUFS Commerce Pontarlier Centre, le groupement Saint-Pierre et La Presse Pontissalienne remercient l’ensemble des participants pour avoir répondu présent au jeu de piste organisé samedi 26 mars 2005 à l’occasion de la fête de Pâques. L’ensemble des organisateurs tient à faire savoir qu’ils ont été enchantés par la joie avec laquelle les enfants se sont adonnés au jeu. Il faut également féliciter l’ensemble des commerçants qui ont pris une large part à ce succès. Leur implication et leur motivation ont été remarquables. cependant, nous tenons à nous excuser pour avoir sous-estimé le nombre d’enfants participants. Dans le cadre de cette première initiative, il était impossible d’imaginer un tel succès et de prévoir un engagement aussi massif. Mais les malchanceux auront leur place l’année prochaine. L’animation sera reconduite et les erreurs de cette première année seront corrigées. Alors rendez-vous l’année prochaine pour une nouvelle chasse à l’œuf ! La page du frontalier 26 LIBRE CIRCULATION DES PERSONNES Canton de Neuchâtel Les Bilatérales II dopent l’intérim frontalier L’entrée en vigueur du second volet des accords bilatéraux Autorisations frontalières délivrées Frontaliers travaillant dans le canton entre la Suisse et l’Union Européenne contribue à l’aug- pour la première fois en 2004, par branche économique mentation de l’effectif frontalier, notamment dans le canJanvier 2003 5 065 Avril 2003 5 121 756 ton de Neuchâtel. L’assouplissement des réglementations Total Août 2003 5 187 de consultants, informatique 180 Décembre 2003 5 240 favorise l’émergence de nouvelles catégories de travailleurs. Bureaux Horlogerie, bijouterie 156 e contrôle de la population frontalière connaît un certain flou statistique depuis la mise en œuvre progressive de la libre circulation des personnes initiée à partie de juin 2002 avec les Bilatérales I. Selon le registre central des étrangers, seules quelques informations chiffrées sont restées fiables. Elles concernent le nombre d’autorisations frontalières délivrées. Pour l’effectif des frontaliers, il faut s’en tenir à des estimations. Entre décembre 2003 et décembre 2004, la tendance est à la hausse. Le nombre de frontaliers a augmenté de 714 (+14%) pour atteindre le chiffre de 5 754. Sur l’ensemble de l’année 2004, 756 nouvelles autorisations frontalières ont été délivrées sur le canton de Neuchâtel, soit 51 de plus L gories comme les travailleurs qu’en 2002. Les changements introduits détachés.” par les Bilatérales II portent Depuis le 1 er juin 2004, 63 notamment sur la fin du entreprises étrangères ont aincontrôle des conditions sala- si détaché 244 personnes sur riales et sociales ainsi que la le canton neuchâtelois. “Huit suppression de la préférence d’entre elles ont fait l’objet aux travailleurs indid’une dénonciation gènes. Ces disposi- 961 Français publique car elles tions ont généré la ne respectaient pas définition de ont effectué les dispositions des mesures d’accompasalaires minimums gnement pour limi- des missions suisses”, explique ter les risques de Raymond Spira. courtes. sous-enchères salaAvec les Bilatérales riales. Présidée II, les prestations depuis juin 2004 par Raymond de service ne dépassant pas Spira, une commission tri- 90 jours de travail effectif par partite cantonale est chargée année civile ne sont plus soude mettre en œuvre ces mises à autorisation. Cette mesures d’accompagnement. ouverture se traduit par l’ar“Au-delà de l’impact sur les rivée d’entreprises et d’intéfrontaliers au sens classique rimaires français intervenant du terme, les Bilatérales II ont sur le canton. 33 prestataires favorisé l’apparition ou le déve- de services indépendants ont loppement de certaines caté- ainsi été recensés sur Neu- FRONTALIERS, DECLAREZ VOS IMPOTS AU PLUS JUSTE Le Groupement transfrontalier vous accueille et vous informe à Pontarlier et à Morteau. Nos conseillères répondent à toutes les questions relatives au statut du travailleur frontalier. Une juriste assure également le traitement des dossiers en matière de : " droit du travail (contrat de travail, licenciement, etc.) " protection sociale (assurance maladie, invalidité,…) " fiscalité Pour une cotisation annuelle de 45 €, l’adhérent bénéficie de l’abonnement au magazine bimestriel “Le frontalier magazine “, de l’accès aux services juridique, social et fiscal ainsi que des réductions de tarifs offertes par nos partenaires du Club Frontaliers (CAMIF, Azureva, Club Med, stations de ski). Nos Permanences PONTARLIER MORTEAU 29, Grande Rue Tél. 03 81 68 55 10 Fax 03 81 68 55 11 Du lundi au vendredi de 14h à 18h30 Sauf le jeudi après-midi 8, Rue de Vannolles Tél. 03 81 39 68 53 Fax 03 81 39 93 00 Lundi,mardi et vendredi de 14h à 18h30 Pour ceux qui ne sont pas encore adhérents … Il n’est pas trop tard ! Renvoyez-vite le coupon d’adhésion ci-dessous BULLETIN D’ADHESION Nom ...................................................................................... Adresse ................................................................................. ............................................................................................... Code Postal .......................................................................... Ville ...................................................................................... Date de Naissance ............................................................... Canton de Travail ................................................................. Tél. (facultatif) ..................................................................... Merci de retourner ce coupon, accompagné d’un chèque de 45€ à l’ordre du Groupement transfrontalier européen à : Groupement transfrontalier européen 50 rue de Genève - BP 35 - 74103 ANNEMASSE CEDEX Restauration, hébergement Santé et service vétérinaire Commerce de détail Métallurgie Commerce de gros Construction de machines et de véhicules Électrotechnique, optique Hébergement social, œuvres sociales Industrie chimique Construction Autres 76 61 52 29 29 25 23 17 16 12 80 Janvier 2004 Février 2004 Mars 2004 Avril 2004 Mai 2004 Juin 2004 Juillet 2004 Août 2004 Septembre 2004 Octobre 2004 Novembre 2004 Décembre 2004 5 259 5 275 5 318 5 348 5 367 5 443 5 513 5 592 5 706 5 801 5 904 5 954 Sources : I.M.E.S., Registre central des étrangers châtel. “En 7 mois, 961 Français ont effectué des missions de courte durée. Plus de 80 % de ces personnes étaient placées par des agences d’intérim. Les entreprises locales ont de plus en plus souvent recours à la main d’œuvre temporaire. Avec la libéralisation du marché du travail, elles recrutent plus facilement des étran- gers.” Ce phénomène ne va pas sans créer certaines tensions dans un contexte économique plus tendu sur le canton de Neuchâtel où le chômage dépasse aujourd’hui la barre des 3 %. “On ne peut pas nier que cet afflux de main d’œuvre entraîne une pression diffuse sur les salaires. On ne peut pas refu- ser non plus à un étranger l’accès au marché suisse s’il est prêt à travailler au salaire minimum, probablement inférieur à ce qu’accepterait un demandeur d’emploi suisse. Ce n’est pas en se refermant les uns sur les autres qu’on va améliorer les choses.” ! F.C. L’ACTU DU MOIS LIBRE CIRCULATION DES PERSONNES NON ACTIVES Les personnes qui n’exercent pas d’activité professionnelle et qui sont pour l’essentiel les retraités et les étudiants sont tout autant concernées par la libre circulation au sein de l’Union Européenne et la Suisse que les salariés. Les retraités européens peuvent s’établir librement en Suisse dès lors qu’ils disposent de moyens financiers suffisants pour ne pas recourir aux aides sociales suisses ainsi que d’une couverture en matière d’assurance sociale pour l’ensemble des risques notamment maladie et accident. L’autorisation de séjour délivrée sera alors généralement de cinq ans renouvelable automatiquement si les critères sont toujours remplis. Dans ce cas l’autorisation de séjour sera délivrée pour la durée de la formation si celle-ci est inférieure à une année et renouvelable d’année en année pour toute formation de douze mois ou plus. Cette autorisation donne également droit à l’étudiant au regroupement familial pour autant qu’il dispose d’un logement adéquat, de moyens d’existence et d’une couverture sociale pour tous les membres de la famille accueillis. Pour obtenir une autorisation de séjour en tant qu’étudiant en Suisse, ce dernier doit prouver qu’il dispose de moyens financiers suffisants. Il devra également produire une attestation de l’établissement devant l’accueillir et justifier d’une couverture sociale complète. Il convient toutefois de préciser que l’accord sur la libre circulation des personnes ne garantit pas le libre accès à toutes les écoles et universités qui restent libres de fixer leurs propres règles d’admission. Par ailleurs, la reconnaissance des diplômes en vue d’un accès aux études ne fait pas non plus partie de l’accord tout comme le système des taxes d’études (frais d’inscription) et de bourses, ce qui ne favorise pas le déplacement des étudiants. Hasna CHARID Juriste Groupement Transfrontalier Européen Antennes de Morteau et Pontarlier par F.C. Un village à l’honneur 28 En passant par… FÊTE Le 25 juin Coup de jeunesse pour les feux de la Saint-Jean Bonnevaux COMMUNE Prochains travaux Un soin de beauté pour le centre du village Qui traverse Bonnevaux n’est pas sans constater l’état de la voirie particulièrement mal en point. Les effets du déneigement s’ajoutent aux travaux d’assainissement en cours d’achèvement. La commune attendait cette échéance pour entreprendre un gros projet de réaménagement. assainissement minera avec la pose d’un nouest terminé à vel enrobé.” L’artère princi95%. On a dû pale, c’est à dire la RD 47 est abîmer les également dans un triste état. routes, notamment celles qui Des grumiers, des suisses passent devant l’église et la ayant des résidences en Bresrue du Lavoir qui lui est paral- se, pas mal de touristes lèle. On va poursuivre les tra- empruntent cette route. “J’ai vaux par l’enfouissement des contacté plusieurs fois le réseaux secs (téléphone, élec- Conseil général et l’Equipetricité) dans ces deux rues” ment pour leur signaler la situation et leur indique le maire Jean-Louis Néault. Déplacer le demander qu’ils adaptent un ralenLa place de la mairie va subir une réha- monument tisseur à l’entrée du bilitation pour retrou- aux morts village. Les véhicules arrivent souvent trop ver une vocation piétonne plus attractive. Des vite, ce qui pose un problème places de stationnement bien de sécurité.” Il reste donc encoidentifiées, un revêtement en re des choses à faire dans cetcouleur, la création d’un petit te commune au caractère rural “amphitrium”, le changement bien marqué. Elle abrite encos’annonce conséquent. “On en re 6 exploitations agricoles. profite pour déplacer le monu- La vie associative a retrouvé ment aux morts qui restera un beau dynamisme depuis sur la place. Tout sera prêt quelques années. “Sous l’impour le 11 novembre. On ter- pulsion du comité des fêtes, “L’ BOIS Un bûcher de 6,5 m de haut sera embrasé le 25 juin prochain ette fête villageoise retrouve son succès d’antan grâce à la réactivation de l’association des “Jeunes de Bonneteaux” (A.J.B) chargée notamment des préparatifs. “Ce groupe s’est reconstitué en 1999 avec pour objectif de relancer cette manifestation. En 2003, on a participé avec le comité des fêtes à la construction de l’abri de loisirs sur la Côte de Bonneteaux où se déroule la fête C M USIQUE champêtre” indique Antoine Henriet le président de l’A.J.B. Pour les feux de la Saint-Jean, manifestation organisée cette année le 25 juin, les jeunes confectionnent une imposante pyramide de rondins d’épicéa haute de 6,5 m. Ils embrasent ce bûcher géant sous les yeux de la population venue nombreuse déguster une paella géante et des grillades servies lors de cette soirée festive. ! 15 musiciens Début de saison en fanfare arrivée du printemps marque un regain d’activité pour les 15 musiciens de la fanfare de Bonneteaux. “À partir du 15 avril, on répète 2 fois par semaine le jeudi et le mardi. Les séances se déroulent au sous-sol de l’ancienne fromagerie” note Patrick Saillard qui dirige cette clique créée en 1958 par les pompiers du village. Formation composée de cuivres: clairons, trompettes de cavale- L’ Jean-Louis Néault, ravi de la synergie associative bonnevalienne à l’origine de l’abri de loisirs les associations se sont mobilisées pour construire un abri de loisirs au-dessus de la Côte. La commune a fourni les matériaux. Inauguré en 2003, le local est mis à disposition des associations et des habitants” conclut le maire qui ne cache pas sa fierté en présentant cette belle construction que pas mal d’autres communes lui envient. ! rie et cors de chasse, la fanfare participe à toutes les cérémonies commémoratives et festives de Bonneteaux. “En contrepartie, la commune nous verse une subvention pour les tenues et les instruments. On se rend dans les autres fêtes villageoises. Les enfants peuvent intégrer la fanfare à partir de 10 ou 11 ans. L’apprentissage se fait à l’oreille” poursuit le responsable qui s’occupe aussi de la formation. ! Forte demande d’écorce calibrée Projet d’extension à la station d’écorçage L’investissement ne concerne pas l’écorceuse proprement dite mais l’installation de valorisation des écorces aujourd’hui trop petite pour répondre à une demande en constante progression. ituée à la sortie du village, cette station d’écorçage a été construite en 1990 à l’emplacement d’une ancienne scierie par Alain et Christian Lambert qui exploitent une entreprise de transport de bois et dérivés à Vaux-etChantegrue. “Christian n’est plus de ce monde, précise Alain qui poursuit cette double activité. Cette écorceuse se justifiait car les bûcherons et les débardeurs étaient de moins en moins intéressés pour le fai- S Derrière l’écorceuse, se trouve l’installation de valorisation servant à broyer. re manuellement. Les scieries m3 de bois par jour. Capable souhaitaient par contre avoir d’écorcer des arbres d’un diades bois rendus écorcés.” mètre allant de 15 cm à 1m, L’activité a démarré sur les l’écorceuse est pilotée par chapeaux de Thierry, l’unique La marchandise salarié de la staroues pour évoluer à la baisse tion. Une fois au fur et à mesu- est commercialisée libérés de leur re que les scieenveloppe, les en sac ries les plus bois sont recharimportantes s’équipaient d’uni- gés sur le grumier qui les té d’écorçage. La production achemine en scierie. Thierry est toujours très variable rassemble alors les écorces aujourd’hui. Elle fluctue en tombées à terre pour les déplamoyenne autour de 200 à 250 cer vers l’unité de valorisation Les grumiers déchargent les troncs à l’entrée de l’écorceuse pour les récupérer à la sortie. où elles sont broyées, calibrées et triées. “La machine sépare les écorces fines mesurant de 0 à 20 millimètres et les éléments plus grossiers faisant jusqu’à 50 millimètres. La marchandise est ensuite commer- cialisée au sac ou au mètre cube à des particuliers, collectivités ou des entreprises de travaux publics. On n’arrive plus à satisfaire les demandes d’où le projet d’investir dans une installation plus grande.” ! Un village à l’honneur ASSOCIATION NOUVEAUX HABITANTS Concour le 5 mai 29 Une maison écologique Bonnevaux, ça a du chien ! Le bonheur est dans le clos Le club canin de Bonnevaux connaît un succès grandissant. Jean-Marie et Elisabeth Personeni ont quitté l’agitation de la Maîtres à la recherche de quelques conseils d’éducation et com- vie parisienne pour construire la maison de leur rêve dans un pétiteurs participant à des concours d’obéissance, ils sont une ancien clos dépendant jadis du château. onnevaux, les montagnes du Jura, ils adosoixantaine à se déplacer sur Bonnevaux. rent. Vous aurez aujourd’hui certainement n scission avec leur ancien tivité. Plutôt réservées aux perclub, 5 moniteurs en édu- sonnes ayant déjà de solides cation canine : Denis, bases, les séances d’obéissanJacques, Patrick, Christophe ce se déroulent le mardi et jeudi soir à partir de 18h. et Philippe ont choisi de créer leur propre La méthode Cette discipline se pratique en compétistructure en mars de travail tion. Philippe et 2004. “On a sollicité sont ainsi la commune de Bonest basée Patrick qualifiés pour la finanevaux qui nous a gracieusement mis à sur le jeu le du championnat deer France, disputée le 1 disposition l’ancien terrain de foot pour pouvoir mai dans l’Isère. “On organise s’entraîner. On a installé un le 5 mai un concours national parcours agilité et deux struc- ici même à Bonnevaux. Une cintures d’accueil dont l’une offer- quantaine de couples maîtrete par les chalets Claudet” chien s’est déjà inscrite” confie explique Denis le président. Ce Patrick. L’activité “éducation club propose deux types d’ac- canine” s’adresse à tous les pro- E priétaires de chien. Ils sont accueillis le samedi après-midi de 14h à 16h. “La méthode de travail est basée sur le jeu. On met avant tout l’accent sur la sociabilité des chiens. En fait, l’objectif est plutôt d’éduquer les maîtres sur la manière dont fonctionne un chien. Toutes les séances débutent par exemple par une promenade où tous les chiens évoluent sans laisse. Contrairement à ce que l’on prétend ici ou là, on peut commencer à éduquer un chiot à partir de 2 mois.” Un discours qui semble en tout cas beaucoup plaire, vu l’affluence constatée à chaque séance. ! Grosse affluence le samedi après-midi lors des séances d’éducation canine B beaucoup de difficultés à les faire changer d’avis. Informaticien, Jean-Marie travaille pour de grandes sociétés. Dans sa branche d’activité, les possibilités d’emploi se concentrent à Paris ou à l’étranger. “On a déjà vécu en Allemagne et aux Etats-Unis. Avant de venir à ici, on était sur Paris.” Jean-Marie a découvert la région dans sa jeunesse au cours d’un stage professionnel. Un séjour qu’il n’est pas prêt d’oublier succombant à la fois à l’infini nuancier des vertes couleurs jurassiennes et aux charmes d’Elisabeth, originaire d’Onglières, sa future dulcinée. “On n’est pas des parisiens” sourit-elle. La vie métro-boulot-dodo, le petit pavillon banlieusard, le rythme stressant, ils supportaient de moins en moins la vie à la Capitale. D’un commun accord, ils ont opté pour le Jura. “La seule contrainte géographique, c’est d’être à moins de 20 km d’une gare T.G.V. Au départ, on cherchait une ferme à restaurer. Vu les prix, on s’est replié sur une construction de préférence hors lotissement.” Le couple a eu pas mal de difficultés à trouver le terrain convoité. Comme souvent dans les belles histoires, ils ont déniché la perle rare au moment même où, de guerre lasse, ils s’apprêtaient à rejoindre Paris. “On a eu un coup de cœur pour ce clos.” Le règlement des formalités d’achat, de permis de construire n’a pas traîné. Premiers coups de pioche à l’automne dernier, emménagement 7 mois plus tard. Ils en Jean-Marie et Elisabeth se plaisent beaucoup à Bonnevaux ont profité pour réaliser la maison de leurs rêves. Spacieuse, lumineuse, laissant une large place au bois et aux matériaux écologiques, cette belle demeure est également équipée d’un chauffage géothermique. Jean-Marie part travailler sur Paris du lundi au vendredi où il vit dans un petit studio. Il voyage en T.G.V., Elisabeth le rejoint de temps en temps, histoire de profiter des atouts de la vie parisienne. “Quand je me retrouve gare de Lyon le vendredi soir, j’ai l’impression de partir en vacances” confie son mari. ! Frontaliers, votre vie ne ressemble à aucune autre. 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Formé à l’éco- va entreprendre des travaux précédé Pascal et Dany. “L’ac- le Lenôtre à Paris, il com- d’agrandissement du restautivité a du mal à décoller. Mal- mence par gérer le self de l’en- rant. On améliorera la signagré des possibilités de sta- treprise Nestlé à Pontarlier. létique. Dès cet été, on s’équitionnement et un emplacement Il s’installe ensuite en micro- pe d’une rôtisserie. Je m’excuse entreprise à auprès de mes anciens clients sur la rue princi“On s’équipe Chaudron comme qui ont essayé de me joindre pale, le bâtiment cuisinier-traiteur. sans succès sur mon portable reste peu visible. L’épicerie-dépôt de d’une rôtisserie” Une activité qu’il car les communications paspain vivote. Les chambres d’hô- continue d’exercer à Bonne- sent très mal à Bonnevaux” te n’apportent pas un revenu vaux parallèlement au service conclut Pascal dont les splensignificatif. On peut compter de restauration proposé le midi. dides bacchantes ne sont cersur les associations du villa- Consciente de la situation, la tainement pas étrangères au ge qui nous sollicitent pour les commune leur a finalement nouveau nom de l’établisserepas, mais ça ne suffit pas” vendu le fond et les murs. “On ment. ! D L’Auberge de la Haute-Joux, une table renommée Exploitant avec son épouse, l’Auberge de la Haute-Joux depuis 1969, JeanPaul Lonchampt est probablement le plus ancien restaurateur du Haut-Doubs encore en activité. mpossible d’ouvrir un de l’impact de cette infracommerce dans nos structure a ensuite obligé le campagnes s’il n’y a jeune cuisinier à s’orienter vers pas de dynamisme ini- une restauration plus raffinée. tié par les collectivités. Quand Bien lui en prit. Le téléski a disparu et le resje me suis installé à Bonnevaux, un Le plus ancien taurant est toulà, attirant de syndicat intercomrestaurateur du jours fidèles gourmets munal venait de se créer pour investir Haut-Doubs venus déguster une cuisine de terroir dans la construction d’un téléski. Cet équipe- raffinée. Les suisses reprément représentait à mes yeux sentent 40% de la clientèle de un potentiel touristique et com- la Haute-Joux. “En replaçant mercial.” Une surestimation ce pourcentage dans un péri- “I mètre géographique de clientèle, on devrait accueillir davantage de suisses. Autre phénomène curieux, on se rend compte qu’on a plus de contacts avec la Suisse qu’avec le département du Jura limitrophe de la commune.” Heureux d’avoir exercé pendant plus de 35 ans ce métier, Jean-Paul et Brigitte songent bientôt à remettre leur affaire. Ils pourront alors se consacrer pleinement à leur fermemusée de la Pastorale. ! 19, Rue Montalembert 03 81 64 08 78 PONTARLIER L ‘Auberge du Gaulois, c’est pour bientôt Après deux ans de gérance, Pascal et Dany Henry rachètent le restaurant des Pompes. Ils modifieront l’agencement de l’établissement qui changera de nom. Tél : 03 81 89 78 24 MAÎCHE 2, rue Jean Moulin - 03 81 46 64 81 Retrouvez notre savoir-faire au service de vos envies Venez tester la nouvelle attraction Space Mountain 2 à Eurodisney à partir de 154 euros par adulte. Le taux d’adrénaline est à son maximum. Vous êtes désormais un Exploronaute !!! Profitez de l’offre thalassothérapie au départ de Lyon pour Djerba à l’hotel Isis(4*) du 8 mai au 19 juin à 599 euros ttc (séjour en demi pension et 4 jours de remise en forme (4 soins par jour). DOUBLE ACTIF Evadez vous à New York pour un séjour de 5 jours / 3 nuits au départ de Mulhouse à partir de 689 euros ttc. Dates précises, nous consulter. Promotion : 1 semaine en demi-pension à l’hôtel Boucan Canot à la Réunion, vous avez une semaine gratuite à l’île Maurice à l’hôtel la Voile d’Or (demi pension obligatoire à régler sur place) du 1er mai au 16 juin au départ de Paris. 3ème génération Entre ski et grumes Attiré par l’enseignement du sport et le travail au bois, Manu Rinaldi a choisi de concilier ces deux activités. Il vient de reprendre l’entreprise paternelle d’exploitation forestière. anu se destinait plutôt accord avec mes employeurs, à une carrière en lien j’ai choisi de m’occuper uniavec la pratique du sport. quement de l’encadrement du ski de fond au club et Après avoir obtenu sa licence S.T.A.P.S. à Heureux dans les écoles pendant la saison hivernale.” Besançon, il débute dans la vie active en décro- de cette Grâce à cet arrangechant un emploi-jeune alternance. ment, il reprend en mars dernier l’entreà la Communauté de communes de Montbenoît. Un prise exploitée par son père temps plein partagé entre l’en- Georges et créé quelques décentraînement des skieurs de l’En- nies plus tôt par son grandtente Saugette Sportive et la père. “En combinant les deux prise en charge d’activités phy- activités, j’ai du boulot toute siques dans les écoles du can- l’année.” Équipé notamment d’un gros engin forestier, il effecton. Au bout de quelques années, il tue du bûcheronnage et du se rend compte qu’il n’a plus débardage pour le compte de forcément la motivation néces- scieries. Il récupère également saire pour continuer à se consacrer pleinement à ce travail. “J’avais pris la précaution de passer un B.E.P.A. dans l’exploitation forestière après à ma licence. À l’automne 2004, en M quelques soumissions. En complément, il lève des sangles vendues à la coopérative des Monts de Joux à Bannans. “Je démarre seul. Si ça se passe bien, je compte bien embaucher une personne. Il vaut mieux être à deux dans ce métier. C’est plus sécurisant. Ça facilite les manœuvres et c’est aussi plus agréable.” Avec quelques mois de recul, il ne regrette pas d’avoir opté pour la double activité. Visiblement heureux de cette alternance, il s’investit beaucoup pour pérenniser l’avenir de sa petite entreprise. “Je ne vois pas les heures passer” confie-t-il. C’est bon signe. ! Manu a repris l’entreprise paternelle tout seul. Il compte bien embaucher une personne à plus ou moins long terme. REPORTAGE Récit Frédéric Cartaud 03 81 46 70 63 32 … C E V A S E R U E H 4 2 e é is r o t o m e d a ig r b a L de Pontarlier Police de la route, escorte de personnalités, de convois civils, militaires, pilotage d’ambulances, encadrement d’épreuves sportives, intervention en milieu scolaire ou dans les auto-écoles, les missions de la brigade motorisée sont multiples. Une journée en compagnie d’une patrouille. Chaque matin à l’heure de la relève, l’adjudant Philippe Deschamps prend connaissance de la prise d’arme. Conception de projet - individuel - collectif - bâtiments publics Suivi de chantier Économie de la construction Expertise de bâtiment avant achat Organisation et pilotage de chantier 2 rue du Clos de Vons 25520 BIANS-LES-USIERS Tél. : 03 81 38 29 91 / Fax : 03 81 38 20 02 Email : [email protected] 8 heures : la relève Ce vendredi matin, ils sont 5 à travailler dont la patrouille de permanence pendant 24 heures. La relève s’effectue à 8 heures et marque le début de la journée. Les 8 gendarmes motocyclistes affectés à la brigade motorisée (B.M.O.) de Pontarlier interviennent au quotidien sur le Haut-Doubs. Entre les congés, les permissions, l’instruction, l’équipe ne tourne pas souvent au complet. La gestion du planning revient au responsable de la brigade, en l’occurrence l’adjudant Philippe Deschamps. Tous les matins, il consulte sur un poste informatique “la situation de prise d’arme” de l’unité où sont consignés tous les mouvements, infractions relevées au cours des dernières 24 heures. Le soleil daignant enfin s’inviter en cette fin de semaine, c’est en moto que les patrouilles s’effectueront aujourd’hui. Accidentologie dans le Haut-Doubs en 2004. 9 heures : départ en patrouille On serait vite tenté de croire qu’ils ne sortent que par beau temps. “On passe plus de 85% de notre temps de travail à l’extérieur. Quand le froid, la neige, le verglas empêchent de prendre les motos, on intervient avec un Peugeot Expert et une voiture banalisée équipée d’un appareil de contrôle de vitesse embarqué. On circule en voiture la nuit sauf en cas d’escorte particulière.” La brigade pontissalienne est dotée de 5 motocycles de marque BMW : une RT 75, 3 RT 1100 et une RT 1150. Corps de la gendarmerie très demandé, elle intègre le plus souvent des gendarmes déjà en Bijouterie Fantaisie Dominique et Roger TAMBORINI Dites lui “Maman je t’aime” avec un bijoux PILGRIM Nouveauté www.revebleu.fr Collections les montres OXBOW Jennyfer XONIX Eden, Il était une fois, Elizendha, Cyclope Nature et lumière, Dolte Vita, Ambre, Argent, Plaqué or. 11, rue de la République - 25300 PONTARLIER activité. Après avoir passé un permis de moto très sélectif, ils suivent une formation supplémentaire de 3 mois. À Pontarlier, la B.M.O. parcourt en moyenne 60 000 kilomètres en voiture et 80 000 kilomètres en moto dans une année. Ça fait vite quelques heures au guidon de ces puissantes cylindrées. “Il vaut mieux avoir la fibre”, confie l’adjudant en s’apprêtant à partir avec son collègue en direction de Morteau. L’escadron départemental de sécurité routière du Doubs attaché au groupement de gendarmerie du Doubs, l’E.D.S.R. comprend 2 pelotons autoroute, une brigade d’intervention rapide et 3 brigades motorisées (B.M.O.) à Besançon, Sochaux et Pontarlier. Inaugurée en 1987, la brigade motorisée de Pontarlier abrite un effectif de 8 militaires placés sous les ordres de l’adjudant Philippe Deschamps. Il travaille avec un maréchal des logis chef et 6 gendarmes dont un est également officier de police judiciaire. R La patrouille motorisée circule toujours en binôme. REPORTAGE 33 9 h 30 : contrôle routier à Remonot “Bonjour, pouvez-vous nous présenter vos papiers et ceux du véhicule. Que transportezvous ?” Mission de routine pour les deux motards qui arrêtent quelques voitures et poids lourds. Vérification des permis de conduire, des cartes grises, de l’état du véhicule, des chargements, des autorisations de transport, des disques de temps de conduite pour les camions. Les conducteurs interpellés sont en règle. Une voiture mord légèrement sur la ligne blanche en prenant le virage au niveau de la grotte. La vitesse est modérée, l’écart est trop minime pour générer un danger pour la circulation, le gendarme juge qu’il n’y a pas matière à sévir. “Il faut savoir agir avec discernement.” Chargée principalement de la sécurité routière sur les nationales et le réseau secondaire, la brigade motorisée concentre ses actions sur les zones sensibles comme autour de Morteau où la délinquance routière est plus élevée qu’ailleurs. Contrôle des papiers à Remonot. 10 heures : coup de chaud au pont de la Roche Pris en flagrant délit de dépassement dangereux, l’automobiliste fautif suit la patrouille pour aller régler sa contravention. De nouveau sur la route, la patrouille se dirige vers le Val de Morteau. Soudain, au sortir d’un virage, elle se retrouve nez à nez avec un automobiliste suisse qui tente un dépassement dangereux sur un poids lourd. Au prix d’un beau réflexe et d’un pilotage aguerri, l’adjudant évite la collision. L’imprudent est aussitôt pris en chasse et rattrapé. Il n’évitera pas une contravention de 90 euros, payable sur le champ sous peine de se voir confisquer sa carte crise, le temps d’aller retirer l’argent nécessaire. “On peut aller jusqu’à l’immobilisation du véhicule.” 11 heures : “On tend bien le bras et on se déporte au centre de la route.” Une certaine animation règne autour de l’école de Montlebon, la prochaine étape du périple. Chacun à son tour, les enfants du C.M.1-C.M.2 tous casqués empruntent en vélo une portion de la rue principale et répètent l’exercice du tourne à gauche. Ils virent autour d’un cône devant le gendarme de la brigade motorisée qui dispense des cours de prévention routière dans les écoles. “Avant d’enclencher la manœuvre, tu regardes bien derrière toi si un véhicule arrive. Tu te déportes ensuite au centre de la route en tendant le bras dans la direction où tu vas tourner” explique le gendarme à chaque passage. Hormis quelques petites hésitations, les jeunes cyclistes s’en sortent pas trop mal. Après quelques tours, ils perfectionnent leur pilotage en slalomant entre les cônes placés en ligne droite sur le second atelier. Assisté par quelques gendarmes de Morteau encadrant l’opération sur la voie publique, le responsable initie ainsi les écoliers en commençant par une séance théorique en classe suivie de la mise en application pratique. “Il faut les inciter à circuler en conditions réelles, sinon ça ne sert à rien.” 14 h 30 : pas d’excès de vitesse dans la Combe Après le retour à Pontarlier pour la pause déjeuner, la patrouille repart en mission de surveillance. Elle choisit de procéder à des contrôles de vitesse sur des points sensibles. Premier poste au pied du Monument aux morts de La Cluse-et-Mijoux. D’une des valises fixées à l’arrière de son engin, le gendarme motorisé sort l’Ultralyte, l’appareil de contrôle de vitesse équipé d’une poignée de commande et d’une crosse dépliable qu’il place au creux de l’épaule. Il se positionne pour trouver le meilleur angle de visée dans l’axe de la Nationale. L’œil rivé dans l’oculaire, il pointe alors les véhicules descendant la Combe. “L’appareil est très performant. Il porte à plusieurs centaines de mètres. La vitesse s’affiche à l’intérieur.” Là non plus, le but n’est pas de sanctionner systématiquement. Les patrouilleurs sévissent quand l’excès est significatif. “On laisse une petite marge de tolérance. Globalement, les gens roulent beaucoup moins vite depuis quelques années. Certains continuent toujours à dépasser les bornes. On a récemment intercepté un chauffard à 221 km/h sur les 4 voies du contournement d’Avoudrey. On a immobilisé le véhicule et retiré sur le champ le permis de conduire du contrevenant qui s’est vu infliger une amende de 5ème classe.” Ne relevant aucune infraction à La Cluse, la patrouille réitère l’opération à la sortie de la Combe. Avertis ou pas, les conducteurs font preuve de sagesse. La patrouille remballe le matériel. Prochain point de contrôle toujours sur la R.N. 57 à la sortie de la 4 voies de Nods. À chaque point de contrôle, on sort l’appareil transporté dans l’une des valises de la moto. Évolution des contraventions depuis 2001 2001 2002 2003 2004 Alcoolisés Vitesse-Ceintures Téléphones 90 1 220 125 139 1 370 150 127 890 170 140 885 180 L’initiation des enfants à la prévention routière se fait en conditions réelles. 17 heures : 120 km/h au lieu de 90 km/h Une grande ligne droite descendante à la sortie d’une 4 voies, le site est propice aux vitesses excessives. Avec l’arrivée du week-end, l’intensité du trafic semble calmer les ardeurs, ce dont se réjouit l’adjudant. “Bip, bip” l’Ultralyte signale un énervé du volant qui se rapproche un peu trop vite du véhicule qui le précède. 120 km/h au lieu des 90 km/h autorisés. Petit sprint pour intimer au fautif l’ordre de se garer sur le bas-côté. Il s’exécute sans problème, prenant conscience qu’il a outrepassé les bornes. “Décidément, à croire que c’est la journée des Suisses” constate l’adjudant en découvrant l’immatriculation de l’automobile pris en flagrant délit. Visiblement tendu, le conducteur, en l’occurrence un Belge résidant en Suisse, signale qu’il n’a pas sur lui les 90 euros correspondant au montant de l’amende. Il se voit confisquer sa carte grise et remettre une décharge l’autorisant à circuler provisoirement. Il devra revenir au poste de Pontarlier s’acquitter de sa dette pour récupérer le document. “C’est la seule manière de se faire payer. On aurait pu immobiliser la voiture. Un Français aurait eu droit à 3 points de retrait.” Moralité, ce n’est pas parce qu’on roule à l’étranger qu’il faut faire abstraction du code de la route. À bon entendeur. Terroir 34 TÉLÉVISION 4 et 8 juin GOUX-LES-USIERS Point de vente mieux signalé La carte aux trésors Du bronze pour les comtés Napiot revient en Franche-Comté Après l’or en 2004, la maison Napiot est revenue du dernier Salon de l’agricultuDébut juin, les hélicoptères de l’émission re avec une médaille de bronze dans ses bagages. Une reconnaissance saluant la de télévision de France 3 survoleront les régularité d’une production tournée vers la qualité. montagnes du Haut-Jura pour le tournage de ce divertissement. e tournage de l’émis- Haut-Doubs et du Haut-Jura, sion de télévision “la ainsi que des sujets à connocarte aux trésors” est tation plus sociale devraient programmé entre le 4 aussi figurer au sommaire de et le 8 juin. Sylvain Augier et cette édition. son équipe choisissent une nou- La première “carte aux trésors” velle fois la Franche-Comté tournée dans la région a été un comme décor à ce jeu qui oppo- succès. Lors du sondage de se deux concurrents. Les can- France 3 durant l’été 2004, la didats s’emploient à démêler Franche-Comté a figuré à trois des énigmes qui les conduisent reprises parmi les 10 meilleures émissions des 9 derà travers un terrinières années. toire dont il découvre petit à petit les dif- “Le travail du De toute évidence, ce divertissement férentes facettes. Après avoir exploré bois figurera qui réunit 4 millions téléspectateurs les environs du châau sommaire.” de chaque mardi d’été teau de Joux et les devant le petit écran, spectaculaires Échelles de la mort à Char- est un vecteur de communicaquemont, la production part à tion porteur pour la région. la découverte du parc naturel Face à cet engouement, le du Haut-Jura. “On abordera Conseil régional de Franchesans doute des thèmes comme Comté a décidé de participer le travail du bois, un matériau au financement de cette émisavec lequel sont fabriqués des sion à hauteur de 60 000 euros, jouets” indique le producteur soit près de la moitié du tourde l’émission Christophe Cos- nage qui en coûte 150 000. ! sé. L’habitat traditionnel du L a valeur d’un bon comté ne réside pas forcément dans l’allongement de la durée d’affinage. Cette médaille de bronze récompense un comté relativement jeune. “On arrive à obtenir de très bons résultats avec des produits ayant entre 8 à 10 mois d’affinage”, confirme André Napiot qui dirige aujourd’hui l’entreprise avec ses 3 fils. Fondée en 1957 à Goux-les-Usiers, la maison Napiot a investi en 1988 dans de nouvelles caves de conditionnement construites à l’entrée du village sur un site où seront également transférés en 1996 l’outil de fabrication et le magasin de vente directe. Une signalétique en bord de route indique d’ailleurs depuis quelques mois la présence du point de vente. L’entreprise emploie Une très en permanence 12 salabonne saison riés. “En pleine saison du mont d’or, l’effectif monde mont d’or. te à une trentaine de personnes. On travaille annuellement 6 millions de litres de lait collectés chez des producteurs de Doubs, Bians-lesUsiers, Pissenavache, Sombacour et Vuillecin…” La fromagerie Napiot fabrique du comté, du mont d’or et une pâte molle maison, le Petit Val’Nap. Ces produits sont commercialisés sur les marchés classiques, à savoir la grande distribution et le commerce alimentaire de détails. “Avec l’hiver qui s’est prolongé, on a fait une très bonne saison de mont d’or”, indique Jean, l’un des fils d’André. ! L La fromagerie Napiot fabrique du comté, du mont d’or et une pâte molle maison. P U B L I - R E P O R TA G E Vive le printemps au Jardin en fleurs Après la longue saison du blanc, il est temps d’égayer jardins, potagers, balcons, terrasses et fenêtres de couleurs florales chatoyantes, sources de gaieté et d’enchantement. Installé à Aubonne, le Jardin en fleurs organise des portes ouvertes du jeudi 5 mai au dimanche 29 mai. Ouvert 7 jours sur 7. mentation végétale, pourquoi ne pas profiter deux pas de la vallée de la Loue, d’une sortie en ces lieux pour se rendre au JarAubonne constitue un des plus din en fleurs situé à la sortie du village en direcagréables buts de promenade qui soit tion de Pontarlier et de Saintavec sa campagne bucolique, son vil- La prestation s’accompagne Gorgon-Main ? lage authentique, sa tranquillité qui rompt avec de conseils avisés. Sous les 3 serres couvrant une l’agitation urbaine. Promeneurs à l’humeur jarsurface de 1 200 m2, Joëlle Viennet cultive dinière, amateurs de plantes, férus d’ornedes végétaux acclimatés à la région. Elle commercialise l’essentiel de sa production en vente directe à Aubonne et sur les marchés de Pontarlier (jeudi et samedi) et de Morteau (mardi et samedi). Ici, la prestation s’accompagne de conseils avisés sur l’entretien, les saisons propices, l’harmonisation des plantes et des fleurs. Toujours très prisés, les géraniums “lierre” ou “zonal” occupent une place de choix à l’abri des serres. Surfinias, fuchsias, verveine agrémentent le volet des plantes à suspensions. À Dans le même registre, Joëlle et ses 2 salariées composent aussi des “mélanges fleuris”. Les plantes à massif ne sont pas oubliées avec les pétunias, bégonias et autres dahlias pour ne citer que les plus connus. “On produit également sur place des plantes aromatiques et des replants de légumes.” Thuyas, arbustes à fleurs et arbres d’ornement occupent l’espace pépinière aménagé sous l’une des serres. Du 5 au 8 mai, une réduction de 15% est accordée sur tout achat en pépinière. Le Jardin en fleurs est ouvert tous les jours, même le dimanche de 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 19 heures. " LE JARDIN EN FLEURS À AUBONNE Tél. : 03 81 69 99 69 Fax : 03 81 69 99 70 Agenda MALBUISSON 35 Deux parcours Marche pour du sang neuf En 2004, on a recensé 25 000 donneurs de sang dans le Doubs. C’est tout juste suffisant pour couvrir les besoins sur ce territoire. Manifestez votre soutien en participant le 29 mai à Malbuisson à la “marche pour du sang neuf”. Deux parcours de 10 et 23 km figurent au menu de cette randonnée. n France, sur l’ensemble de la population des 2 parcours. Ceux qui n’ont pas envie de présentant les conditions requises, le taux s’élancer sur une sortie de 23 km opteront pour de donneurs varie entre 3 et 4%. “Il est le circuit de 11 km rejoignant le fort Saint-Antoilégèrement plus élevé dans le Haut-Doubs, la ne pour revenir au point de départ. Cette version plus forestière réserve de jolis mobilisation étant toujours plus grande en zone rurale. En temps normal, on Renforcer la points de vue sur le lac et le massif du Mont d’Or. “L’important, ce n’est pas la est en autosuffisance dans le Doubs. Il n’est pas rare que l’établissement de promotion distance mais la participation. Répondre présent à cette manifestation ne peut transfusion de sang basé à Besançon soit contraint de demander du sang dans du don du que renforcer la promotion du don du sang. Des collations sont prévues midi les départements voisins pour faire face sang. et soir ainsi que des points de ravià certaines situations. Avec le vieillistaillements”, poursuit Didier Gaume sement de la population, la recrudescence de certaines maladies, la demande est de qui préside également l’une des 44 amicales des plus en plus forte”, indique Didier Gaume, le pré- donneurs de sang en activité dans le Doubs. sident de l’union départementale des donneurs En s’appuyant sur ce réseau, l’établissement de sang qui organise cette marche populaire. français des donneurs de sang organise ainsi L’édition 2004 à Bolandoz avait réuni 1 200 ran- des collectes locales tous les jours. Les inscripdonneurs. Les organisateurs en espèrent autant tions pour la marche débuteront à partir de 9 à Malbuisson. Très prisé par les marcheurs heures à la salle du Temps Libre. ! locaux et les touristes, le sentier piétonnier Renseignements : 03 81 43 77 11 autour du lac servira de support au plus grand E CONCERT Didier Gaume est déjà à pied d’œuvre pour promouvoir cette marche de sensibilisation au don du sang. 6 virtuoses "L’Orchestre de contrebasses" entre en scène Cette formation sans doute unique en son genre se produira le jeudi 12 mai à 20h30 au théâtre Bernard Blier. Une autre façon de jouer de la contrebasse. es notes deviennent folles, les cordes excitantes, les coups d’archets dangereux, les phrases intéressantes et les regards curieux. La musique s’aventure dans l’aire du temps. À bord les yeux brillent.” Crée en 1981, par Christian Gentet, “l’Orchestre de Contrebasses” représente aujourd’hui en 2004, une démarche de création musicale des plus originales et porteuses d’un nouveau style dans la musique actuelle. Cette musique vivante trouve une résonance internationale, grâce à un concert orchestré de lumières “L Théâtre Bernard Blier à 20h30 Billetterie sur place ou à l'Office de Tourisme. Renseignements : 03 81 46 48 33 SPECTACLE CONFÉRENCE - LE 12 MAI Gilles Erny travaille sur les contrastes, la lumière et les contre-jours. Théâtre du Lavoir Le soleil aussi c’est dégueulasse… Cette œuvre de l’écrivain Niccolo Ammaniti sera présentée au théâtre du Lavoir par la compagnie les Souris Content les 14, 15, 20 et 21 mai. n jeune homme. Une jeune femme. Son meilleur ami. Sa meilleure amie. A priori, rien de bien particulier. Si ce n’est que ce week-end, ce tout petit week-end, va se transformer en tourbillon, U et de sonorités surprenantes. “L’Orchestre de Contrebasses” réunit 6 virtuoses : Xavier Lugué, Christian Gentet, Olivier Moret, Etienne Roumanet, Yves Torchinsky et Jean-Philippe Viret, compositeurs et interprètes. Ces musiciens accompagnent du geste la note : ils composent un répertoire nouveau où la musique sort des sentiers battus, où la contrebasse poussée dans ses extrêmes limites devient sensuelle, charmeuse et magique, où l’on se surprend à rêver tout au long d’un voyage musical et spontané. ! en cyclone, en maelström de passions. Confessions, bilans, culpabilités, trahison, peur de la solitude, amour, désir, haine, tous les sentiments y passent. Avec énergie et sensualité, ces jeunes gens vous confieront, comme à de très bons amis leurs bleus à l’âme et leurs plaisirs, leurs coups de sang et leurs désirs. “On a cherché un texte qui correspondait à l’esprit de la troupe qui évolue dans une interprétation contemporaine du théâtre. Au départ, cette œuvre passait uniquement à la radio. Elle n’a jamais été jouée. Je l’ai traduite et adapté. C’est donc une première en France” confie Rodrigue Simon qui dirige cette troupe pontissalien- ne. Créée il y a une dizaine d’années, la compagnie des Souris Content a pris véritablement son envol suite à la pièce “Jacques et son maître” adaptée d’une œuvre de Kundera. ! Théâtre du Lavoir Samedi 14 mai à 20h30 Dimanche 15 mai à 17h30 Vendredi 20 mai à 20h30 Samedi 20 mai à 20h30 LE CANCER DU COLON EN QUESTIONS 4 nouveaux cas de cancer colorectal par heure en France, 2 décès par cancer colorectal par heure en France : avec 36 000 nouveaux cas par an en France, le cancer colorectal est le plus fréquent des cancers, tous sexes confondus. En Franche-Comté, il est l’une des premières causes de mortalité par cancer. Passionnés par le sujet, des médecins libéraux francs-comtois (gastro-entérologues, anatomopathologistes et généralistes) se sont interrogés sur le devenir des patients chez qui un polype intestinal était enlevé. Ils ont mis en place, avec le soutien du FAQSV, un projet d’étude pour suivre des patients pendant au moins 3 ans de manière à identifier les groupes de population à risque, améliorer leur prise en charge et ainsi participer à la réduction de la mortalité par cancer colorectal en Franche-Comté. 1 023 patients qui ont subi une première polypectomie (ablation de polypes lors d’une coloscopie) sont inclus dans une cohorte depuis le 31 décembre 2004. Le contenu de cette étude, unique en France et en Europe, sera présenté lors d’une soirée organisée le jeudi 12 mai prochain, à partir de 20heures à la C.C.I. du Doubs. “Ce projet a reçu un accueil très favorable sur le plan national, nous avons même le soutien de la Ligue contre le cancer. Ce travail a permis de faire travailler ensemble des professionnels de la santé qui ne se connaissaient pas, cela contribuera certainement à un renforcement de la coordination de la prise en charge et des soins” se réjouit Jean-Pierre Hirsch, président de l’association Polypes Franche-Comté. " RENS. 03 81 25 00 15 Agenda 36 EXPOSITION Du 14 mai au 5 juin Pontarlier fête l’automobile Donnet-Zedel Au début du XXème siècle, la ville de Pontarlier était connue pour son usine de production automobile. Une exposition revient sur cette aventure industrielle méconnue de Donnet-Zedel. n a tendance à l’oublier, mais deux hommes réunissent les initiales des automobiles étaient fabri- de leurs deux noms pour créer la quées à Pontarlier sous la marque Z.L. qui deviendra Zedel. “Ils ont étendu leur gamme marque DonnetZedel. L’usine était là où se “Un moment en lançant la fabrication de moteurs de voitures, puis en trouve aujourd’hui la distillerie Pernod. Elle a fort dans produisant des châssis. Leur activité a été très prospère employé jusqu’à 1 000 personnes. “Ça a été un moment l’histoire de jusqu’à la première guerre fort dans l’histoire de l’in- l’industrie mondiale” raconte Annie Brichoux. Au départ, une dustrie locale” indique Annie Brichoux, responsables des locale.” quinzaine de voitures sortent des chaînes de montaarchives municipales qui consacrent une exposition à cette ge. Il s’agit de véhicules haut de gamaventure du 14 mai au 5 juin à la me, achetés par des notables. Chapelle des Annonciades. Une opé- L’entreprise amorcera son déclin ration à laquelle sont associés le club après la guerre, subissant les préDonnet-Zedel, le club Besançon mices de la crise économique de 1929. miniature et le club la Belle époque. À l’époque, un investisseur nommé À partir de photos et de documents Donnet, place des capitaux dans l’usid’époque, l’histoire de cette entre- ne Zedel. Il veut donner de l’enverprise a été reconstituée. Tout com- gure à cette marque. Pour parvenir mence au début du XXème siècle avec à ses fins, il commence par délocaZurcker, un Suisse venu s’installer liser la production dans la région à Pontarlier pour fabriquer des parisienne. Début 1929, l’entreprimoteurs de motocyclettes. Il s’asso- se Donnet-Zedel ferme définitivecie dans l’intervalle avec Luthi. Les ment ses portes à Pontarlier. L’usine Zedel a employé jusqu’à 1 000 personnes. O QUARTIER Il resterait encore en circulation 300 à 350 véhicules de lamarque Donnet-Zedel. Il reste aujourd’hui 300 à 350 véhicules de cette marque dans le monde. Un modèle acquis et rénové par la municipalité en 2003 sera présenté aux Annonciades. Des propriétaires de ce genre de voitures seront aussi présents le week-end du 14 mai dont un équipage luxembourgeois et 2 équipages hollandais. “Ce jour-là, les voitures seront pré- dant un mois, la capitale du Hautsentées place d’Arçon, de 14 h 30 à Doubs revient sur une page impor16 heures.” Le lendemain, un défilé te de son histoire industrielle. ! dans les rues de la ville d’une quinT.C. zaine de ces véhicules est prévu. Le 23 mai, le club Besançon miniature Renseignements : invite le public à une conférence sur le thème de “Pontarlier un centre 03 81 38 81 13 de production automobiles.” Pen- Du 30 mai au 4 juin 10 ans de liaison sociale aux Pareuses UNIQUE DANS LA RÉGION ! La maison de quartier créée en 1995 célèbre ses 10 ans. À cette occasion, une grande expo photo retrace les grandes heures de cette structure associative. Point culminant de la fête le 4 juin. n sacré bout de chemin volant ou les centres de loisirs et tant de souvenirs. En où tant de jeunes se sont épa10 ans, Nicolas Roche, nouis. “Dix ans, c’est peu mais le coordinateur de la quand je me retourne, je m’apermaison de quartier des çois qu’on a bien avancé comPareuses, en a vu passer des mente Nicolas Roche. Toutes les personnes implijeunes. Des centaines. Une rétros- “Je m’aperçois quées dans la maison de quartier font pective photograqu’on a bien un travail de fourphique permettra mi qui ne se voit aux habitants du avancé” pas toujours mais quartier, et plus larqui est très imporgement à tous les Pontissaliens, de se remémo- tant. La maison de quartier bourer les faits marquants de l’as- ge et brasse beaucoup de monsociation, entre les camps de de.” vacances, les festivals du cerf- Le temps fort de cette semaine U La maison de quartier des Pareuses fête ses 10 ans Du 30 mai au 4 juin Fête de quartier des Pareuses Samedi 4 juin de 14 heures à 22 heures Entrée libre Renseignements : 03 81 46 55 42 sera la fête du quartier du samedi 4 juin. Au menu, kermesse, balades en calèches et poneys, tournoi de foot et spectacle folklorique. ! Nettoyage, entretien et fleurissement de sépultures Entretien de cimetières Tonte de pelouses OFFRE DE LANCEMENT ( particuliers ) 5 % de remise sur tous les contrats annuels d’entretien signés du 25 avril au 22 mai 2005 ! TÉL. : 06.74.87.31.14 5, rue des Cras - 25660 SAÔNE E-mail : [email protected] Retrouvez-nous sur www.cimclair.com 10 ans de souvenirs compilés dans une exposition photographique. Agenda LEVIER 37 En bref Les 13, 14 et 15 mai Musiques, corso fleuri et spectacle La fête des sapins figure parmi les manifestations villageoises les plus populaires du Haut-Doubs. la Pentecôte, le village festation feront danser le de Levier tout entier public. entre en liesse. Comme Les festivités du dimanche chaque année à cette après-midi sont plus famidate depuis 40 ans, la com- liales. À partir de 14 h 30, mune s’anime pour la Fête des le corso fleuri sillonnera les rues de Levier. Cette sapins. La tradition se respecte et se péren- Le thème année, le thème donné par le comité nise sous l’impulsion du comité des fêtes. Il du corso des fêtes aux participants est : les a en charge l’organisation de cette mani- fleuri est vieux métiers. La festation qui se dérou- “les vieux plupart des associations de Levier se le les 13, 14 et 15 mai prochains. métiers”. mobilisent pour ce défilé de chars folkÀ quelques jours des festivités, on donne les der- loriques. Chacun redouble nières touches à un large d’imagination pour mettre en programme d’animations œuvre un char original. Ce musicales et folkloriques. Le défilé sera suivi d’un specvendredi à partir de 22 tacle donné sur le podium. heures, une soirée disco- Ces trois jours de fête se thèque à la salle des fêtes termineront par un bal du village donnera le coup musette animé par Alexis d’envoi de cette nouvelle édi- Bourlier à partir de 20 h tion. Le lendemain soir, un 30. Vous aimez chanter, et grand bal-spectacle cadencé bien vous danserez maintepar l’orchestre “Night nant à l’occasion d’une Fête Orchestra” et ses 18 musi- des sapins indiscutablement ciens fidèles à cette mani- populaire. ! À PONTARLIER " Élection Les Français et Françaises qui atteignent l’âge de 18 ans entre le 1er janvier et le 28 mai 2005 peuvent encore s’inscrire sur les listes électorales pour le référendum du 29 mai. C’est également le cas des Françaises et des Français qui ont acquis la nationalité française par déclaration ou manifestation expresse de volonté et été naturalisés après la clôture des délais d’inscription. Renseignements en mairie. " Pontabus La ville de Pontarlier a inauguré le 29 avril dernier son nouveau minibus Pontabus, adapté pour le transport des personnes à mobilité réduite. " Mode À l’occasion du modèle mythique la Superstar d’Adidas qui fête ses 35 ans, la boutique Milk (4, rue de la Gare à Pontarlier) organise une exposition de modèles customisés par six jeunes créateurs. Le défilé reste le temps fort du week-end. Renseignements : Entrée salle des fêtes le vendredi 8 euros Entrée le samedi 11 euros " Téléthon Entrée défilé 4 euros et le soir 10 euros Tél. : 03 81 49 57 79 Le quad à l’honneur L’A.F.M. a communiqué les chiffres définitifs de la collecte du Téléthon 2004. 104,7 millions d’euros ont été récoltés. Les promesses se sont donc concrétisées à hauteur de 106,4%. Motards en folie à Pontarlier Le 7 et 8 mai, le moto-club du Saugeais organise un salon de la moto et du quad à la salle Pourny de Pontarlier. Un rendez-vous incontournable pour tous les amateurs de bécanes et autres Harley. es motos de cross, des motos Dix-huit exposants, concessionnaires de course, des motos de rou- de tout le département, seront préte… il y en a pour tous les sents pendant le week-end du 7 et 8 mai. Et des spectacles goûts. Pour sa cinquième édition, le Les organisateurs sont programmés tout long de ces deux salon de la moto orgaespèrent près de au jours. Avec en tête d’afnisé par le moto-club du Saugeais innove et pose 5 000 visiteurs. fiche, loopings et figures aériennes en moto avec ses bagages pour la première fois à Pontarlier, dans la sal- une démonstration de free-style exéle Pourny. Un déménagement qui cutée par cinq pilotes chevronnés. devrait permettre au salon, le seul “Le genre de choses que l’on n’a encodans le Haut-Doubs, de prendre un re jamais vu au salon”, s’extasie Pasnouvel envol. Les organisateurs espè- cal Maire, le président du moto-club de Gilley, organisateur de la manirent près de 5 000 visiteurs. D festation. Et une démonstration de quad. Car la grande nouveauté de cette année, c’est bien la place faite aux quads. Pas étonnant puisque cette moto à quatre roues motrices est en vogue en ce moment. “Le quad prend énormément d’ampleur. Tout le monde s’y intéresse et ça marche de plus en plus”, explique Pascal Maire. “Une des raisons de ce succès, c’est que c’est tout public et qu’il n’y a pas besoin d’avoir son permis moto pour le conduire sur les routes.” Enfin, un dépôt-vente gratuit de moto, scooters et quad sera également organisé. ! Les gardes médicales d’avril Cette année, le quad sera aux premières loges. Secteur de Métabief - Mouthe Secteur de Valdahon - Vercel Médecins Jeudi 5 mai Médecins Jeudi 5 mai Dr FAGELSON - Nods 03 81 60 02 22 Dimanche 8 mai Dr RONDOT Orchamps-Vennes 03 81 43 53 04 Dimanche 15 mai Dr JEANNIN - Etalans - 03 81 59 27 57 Lundi 16 mai Dr JEANNIN - Etalans - 03 81 59 27 57 Dimanche 22 mai Dr GAY - Valdahon - 03 81 56 24 21 Dimanche 29 mai Dr VOUILLOT - Avoudrey 03 81 43 21 23 Pharmaciens Jeudi 5 mai DUBOZ - Nods - 03 81 60 03 57 Dimanche 8 mai REMILLET - Orchamps-Vennes 03 81 43 53 70 Dimanche 15 mai FERRADJ - Etalans - 03 81 59 36 58 Lundi 16 mai FERRADJ - Etalans - 03 81 59 36 58 Dimanche 22 mai DUBOZ - Nods - 03 81 60 03 57 Dimanche 29 mai GUILLEREY - Avoudrey 03 81 43 24 04 Dr GUYON - Mouthe Secteur de Pontarlier - Doubs - Houtaud... Secteur Frasne - Levier 03 81 69 28 50 Dimanche 8 mai Dr SEYEUX Dentistes Médecins Labergement Ste M Jeudi 5 mai Dr LACOSTE - Pontarlier Jeudi 5 mai Dr TARTARIN 03 81 69 30 85 03 81 46 47 92 La Rivière Drugeon Dimanche 15 mai Dr NORMAND Dimanche 8 mai Dr LIQUIERE - Verrieres de Joux 03 81 89 80 52 Hopitaux N 03 81 69 44 09 Dimanche 8 mai Dr TARTARIN 03 81 49 10 81 Dimanche 15 mai Dr MAILLARD - Pontarlier La Rivière Drugeon Lundi 16 mai Dr BELLAY 03 81 46 83 83 03 81 89 80 52 Malbuisson Lundi 16 mai Dr MALAISE - Frasne Dimanche 15 mai Dr CHESNEL - Frasne 03 81 69 33 87 03 81 49 81 32 03 81 49 81 14 Dimanche 22 mai Dr MASSELIN - Pontarlier Lundi 16 mai Dr TARRIUS - Mignovillard Dimanche 22 mai Dr CARRAY Oye et Pallet 03 81 39 30 69 03 84 51 31 38 03 81 89 40 20 Dimanche 29 mai Dr MICHEL - Pontarlier Dimanche 22 mai Dr DOUINE - Nozeroy 03 81 39 12 85 03 84 51 19 01 Pharmacies Dimanche 29 mai Dr HUMBEY - Frasne Dates non communiquées à ce jour 03 81 49 84 57 &RSURGXFWLRQ (7 SUpVHQWHQW Michel Fugain EN CONCERT EXCEPTIONNEL JEUDI 23 JUIN À 21HEURES Pour C.E. et groupes 35€ ',6&2 9DFDQFHV POINTS DE VENTE 29€ Espace Pourny PONTARLIER RENS. GROUPES ET C.E. : TÉL. 03 81 44 29 78 FRASNE : Maison Presse Turberg La Rivière Fleurie LES HÔPITAUX-NEUFS : Maison presse Ferrand PONTARLIER : Virgo Music Starter, Tabac Presse Robbe LEVIER : ATAC MORTEAU : Office du tourisme, C’est à Dire RÉSEAU FNAC, GÉANT, CARREFOUR, LECLERC RÉSERVATION PAR TÉLÉPHONE AU 08 92 69 70 73 Économie VALDAHON 27 Le patron de Technotime Claude Ray : “Le retrait de Swatch du marché ouvre de nouvelles perspectives” De retour de la foire de Bâle, qui s’est tenue début avril, le président de la société suisse Technotime Holding S.A., qui a racheté en 2001 France Ébauches implantée à Valdahon, est satisfait. Ses cinq nouveaux modèles de mécanismes horlogers ont reçu un bon accueil. Et l’entreprise de 200 personnes entend surtout conquérir la place laissée vacante par le géant Swatch qui a décidé de ne plus commercialiser ses mouvements mécaniques en 2006. De nouveaux emplois devraient être créés en France. L a Presse Pontissalienne : La société Technotime Holding S.A. a maintenant près de quatre ans et est spécialisée dans la production de mouvements horlogers. Quelle est votre activité exactement ? Claude Ray : On continue à avoir une production de mouvements à quartz, qui est d’ailleurs en évolution. Contrairement aux productions bon marché, qui utilisent des matériaux plastiques, nous continuons à fabriquer et à vendre des mécanismes en métal. En ce moment, sur ce secteur, les autres entreprises chutent, mais nous, on progresse. On gagne de 10 à 20 % de parts de marché chaque année. Cela représente 1,5 million de mou- vements vendus et la moitié de notre chiffre d’affaires. Mais parallèlement, nous commercialisons de plus en plus de mouvements mécaniques. C’était notre volonté de ne pas seulement poursuivre dans le quartz, où le marché est stable, mais de nous orienter du côté de la mécanique. Cette activité existait avant, mais elle était devenue obsolète depuis 15 ans et il n’y avait plus aucune vente de ce type. Parce qu’entre autres, il n’y avait pas de secteur de recherche et développement qui pouvait le mettre en valeur. C’est d’ailleurs une des premières choses que nous avons faite ici, recréer un secteur de recherche, ce qui a per- mis ce changement d’orientation. Actuellement, nous avons à notre siège de La Chaux-deFonds une dizaine de personnes qui ne s’occupent que de cela. L.P.P. : Comment avez-vous fait pour relancer la production de mouvements mécaniques ? C.R. : Si on veut développer un produit, il faut que l’on soit indépendant au niveau de la production des “parties réglantes” qui sont des éléments stratégiques pour la mise en place de mécanismes horlogers. Or jusqu’à présent, il n’y avait que le groupe Swatch sur le secteur. Si on voulait faire sans eux, il fallait réaliser la totalité des pièces tout En France, à Valdahon, Technotime emploie 75 personnes. seuls. Notre chance a été de trouver en France des gens qui avaient été à la tête d’entreprises horlogères et qui étaient capables de nous aider, d’apporter les compétences nécessaires pour solutionner ces questions techniques. Ça a été un partenariat heureux entre eux et nous. Ils étaient contents de nous voir revenir dans la région avec cette orientation autour des mouvements mécaniques. Et ils nous ont permis de gagner un temps précieux, en apportant des solutions à ces problèmes de parties réglantes. L.P.P. : Quelles sont les perspectives commerciales des mouvements mécaniques ? C.R. : Nous avions cette volonté première de nous lancer dans le mouvement mécanique. Mais nous nous sommes trouvés confortés dans nos choix par la décision de Swatch, il y a trois ans, d’abandonner la commercialisation de “kits”. Jusqu’à présent, le groupe vendait ses mécanismes mécaniques à des entreprises horlogères, qui pouvaient ensuite réaliser leurs propres montres avec. À partir de 2008, il ne fournira plus que les marques de son groupe. Swatch abandonne progressivement le marché, ce qui va permettre à des sociétés comme la nôtre de reprendre la place laissée. Cela ouvre de nouvelles perspectives. C’est une évolution lente mais l’horizon est ouvert. En 2008, l’objectif serait d’avoir 2/3 de notre budget pour la mécanique. Technotime est spécialiste de la production de mécanismes horlogers mécaniques. (document Technotime). L.P.P. : Comment s’est passée la foire de Bâle cette année pour vous? C.R. : Ça a été un grand succès, car on n’a jamais pensé qu’on aurait autant d’intervenants qui L.P.P. : Vous êtes implantés en Suisviendraient sur notre stand. 400 se, en France et en Chine. Comment entreprises, dont les résultats se répartit la production entre vos au point de vue commercial sont différents sites ? très positifs, se sont intéressées C.R. : En France, où nous à nos produits. Notre souci main- employons 75 personnes, se tenant, c’est de leur donner satis- réalise toute la fabrication des faction en terme de quantité et pièces. Les mécanismes à de délais de livraison. Ce n’est quartz sont ensuite envoyés pas possible de fournir tout le sur nos sites asiatiques à Hong monde en ce moment. On ne Kong et en Chine, où ils sont peut pas soudainement produi- assemblés puis commercialire 5 ou 100 000 mouvements sés directement sur place. Cela tout de suite. Il nous faut un peu nous permet de bénéficier d’une main d’œuvre d’asde temps. On a déjà semblage très bon fait d’importantes acquisitions au niveau 30 personnes marché. 20 % de la des moyens, de com- embauchées production par contre, essentiellemandes numériques, de fraisage… Mais en deux ans. ment ce qui est mécanique, est vous ne pouvez pas assemblée en Suisacheter de machines pour fabriquer, vous devez les se, pour pouvoir bénéficier du réaliser vous-même. Au niveau label “Swiss made”. Le “Swiss du personnel, on a embauché made” garde une auréole extrê30 personnes en 2 ans, entre mement importante et conser2002 et 2004, pour satisfaire les ve un pouvoir très intéressant nécessités de production, prin- au niveau de la vente. cipalement sur notre site de Valdahon. Et à l’avenir, on devrait L.P.P. : Plus spécifiquement, quelles continuer sur la même lancée. sont les perspectives pour le site de Le but, c’est permettre une recon- Valdahon ? version lente de ce qu’on a rache- C.R. : Actuellement, c’est ce site té et hérité de France Ébauches, qui limite nos capacités. On va continuer sur la lancée de ce en 2001. qu’on fait déjà. En acquérant L.P.P. : Lors de la foire de Bâle 2004, des moyens de production bien l’un des mécanismes mécaniques sûr. En recrutant aussi bien que vous présentiez a été remarqué sûr suivant nos besoins. On et a reçu une médaille. Quelle est recherche aussi en même temps des mécaniciens, des fraiseurs, l’impact d’une telle distinction ? C.R. : L’impact est important, etc.… très expérimentés, qui mais le résultat final c’est une sont déjà dans le domaine hordiscussion entre le client et le loger ou qui peuvent s’adapter fournisseur. La reconnaissan- à ces technologies. Et ce n’est ce à plus long terme de la qua- pas toujours facile d’en troulité et de la fiabilité de nos pro- ver. ! duits par des organismes de contrôle indépendants, est plus Propos recueillis par importante. S.D. Le portrait LIÈVREMONT 39 Les 24 heures de Montbenoît Saugeathlète de bureau Depuis le début, c’est lui qui s’occupe du volet animation culturelle des 24 heures de Montbenoît, le rendez-vous sportif dont la 24ème édition vient de se dérouler. Joël Pourchet, éleveur à Lièvremont, est président du club de ski qui organise la manifestation. Pas sportif dans l’âme, son truc à lui, c’est l’animation. ur le parking de la plus tard - d’abord l’hiver salle des fêtes de Liè- autour du ski de fond puis, fauvremont, tout le mon- te de neige la compétition est de s’affaire. Un énor- reportée au printemps et s’orme chapiteau blanc ganise autour d’une course occupe déjà presque toute la mêlant kayak, V.T.T. et courplace. Deux jours plus tard, se à pied -, Joël est partant, tout devait être terminé, impec- “pour pouvoir rencontrer des cable, prêt à accueillir les cen- stars du show-biz.” taines de sportifs du Sau- C’est lui qui contacte les artistes geathlon et leurs spectateurs pour animer le samedi soir. Il qui débarquaient dès le same- a encore en tête quelques jolis coups. Comme Gold, le groudi matin. Installé dans un des bureaux pe mythique des années 80 du premier étage de la salle venu en 1986. Quand le contrat des fêtes, Joël Pourchet négo- a été signé, le groupe avait cie avec un fournisseur le prix encore une renommée modesdes affiches, inscrit le nom d’un te. Quelques mois et un tube nouvel inscrit, l’oreille vissée plus tard, lorsqu’ils se sont proau téléphone. Avec Gabriel Jac- duits à Lièvremont, leur côte quot, le vice-président, c’est lui s’était envolée “et ils coûtaient le maître de cérémonie. Même déjà plus de trois fois plus cher si le président de l’Entente que ce qu’on avait payé.” sportive saugette de ski, l’as- Désormais, ses fonctions de sociation organisatrice de ces président d’un club dont le bud“24 heures de Montbenoît”, get atteint tout de même les dont fait partie le Saugeath- 288 000 euros l’accaparent trop. lon, préfère que l’on parle “d’un Même s’il affirme que “toutes ces activités, ça pertravail d’équipe. Parde ne pas ronce que tout seul on Relancer la met ronner, de se n’arrive à rien. Avec remettre en quesnous, il y a près de troupe de tion”, il avoue dans 300 bénévoles quand même.” théâtre locale. le même temps “parfois saturer.” Le président, qui déambule dans son bureau en Quand il est trop occupé, son pantalon de sport, n’a pour- frère, avec qui il travaille depuis tant rien du grand sportif. Le 25 ans dans sa ferme de 15 hecski de fond, il avoue en avoir tares, lui donne un coup de fait “très peu dans sa vie.” Son main. À l’avenir, le président truc, c’est l’animation. “J’ai craint qu’”il n’y ait pas toujours toujours été de ce côté-là. Depuis des gens qui soient prêts à s’in1982 et le lancement des “24 vestir autant. Ils deviennent heures”, je suis responsable de plus individualistes.” Pourl’animation”, affirme-t-il de sa tant, il continue à défendre bec et ongle son Saugeathlon. “C’est voix un peu rocailleuse. Dans la fin des années 60, tan- une question d’ambiance. S’il dis que les jeunes de Paris et n’y avait pas cela, le canton des grandes villes jouent à fai- ferait partie de ces endroits qui re la révolution, ceux des vil- sont morts. Ça permet d’avoir lages s’ennuient. “Rien n’exis- un lien social, de se connaître”, tait dans les villages quand on plaide-t-il. Pour l’année proavait 18 ans. Pas de terrain de chaine, Joël Pourchet annonfoot, de tennis, de salle des ce une édition un peu partifêtes… C’est à ce moment-là culière, car “ce sera les 25 ans qu’on a tout créé.” Avec une des “24 heures”, les 30 ans du bande de copains, Joël décide club de ski. Et qui sait, peutde relancer la troupe de théâtre être aura-t-on aussi une locale, moribonde. Le petit médaille olympique à fêter…” groupe monte une pièce, dans Par la fenêtre, on entend les laquelle Joël fait l’acteur. Il ne bénévoles monter un long chase souvient plus du titre, mais piteau de toile blanche et ver“de toute manière, jouer n’était te. Dans la pièce à côté, un pas ma tasse de thé.” En 1972, homme jeune s’échine à faire l’association sportive et cultu- marcher le seul ordinateur du relle de Lièvremont se met en club, où sont emmagasinées place, la troupe de théâtre en toutes les données. Joël Pourdevient une section. Dans le chet décroche le téléphone, pour même temps, la bande s’amu- appeler un informaticien cetse à organiser des courses de te fois. Dans quelques heures vélo locales, “sans le support tout doit être fin prêt. ! de club.” Quand les “24 heures” de Montbenoît se créent 10 ans S.D. S Joël Pourchet défend bec et ongle son Saugeathlon, car, affirme-t-il, “s’il n’y avait pas cela, le canton ferait partie de ces endroits qui sont morts.” Panda 4X4 Lancia Musa Alfa GT GARAGE DORNIER 53-55, rue de Salins - PONTARLIER - 03 81 39 09 85 E-mail : [email protected] Un village à l’honneur PORTRAIT 33ème à la Transju Un sportif accompli 31 LE RÊVE À PORTÉE DE MAIN MAISONS CLÉS EN MAINS CONSTRUCTIONS TRADITIONNELLES ÉTUDE ET DEVIS GRATUITS TERRAINS DISPONIBLES 22 ANNÉES D’EXPÉRIENCES GARANTIES TOTALES Sébastien Grillon figure parmi les meilleurs fondeurs régionaux sur les épreuves longues distances. Un athlète polyvalent. ki, course à pied, vélo, à l’occasion V.T.T. et ski à roulettes, la liste des disciplines pratiquées par Sébastien prône davantage la diversité que la spécialisation. À 23 ans, cet étudiant qui prépare le professorat d’E.P.S. à l’I.U.F.M. de Besançon ne se sent pas vraiment l’âme d’un forçat de la compétition prêt à ne négliger aucun détail pour réussir. Élevé dans une famille sportive, il prend sa première licence à 10 ans au ski-club de Haute-Joux-Cessay à Frasne. Il se pique rapidement au jeu de la compétition. Doué pour le ski de fond, l’adolescent entre à la section sport-études du lycée Xavier Marmier. “En junior, j’ai participé aux championnats du monde scolaire organisé en République Tchèque.” Régulièrement classé à l’époque dans les 15 meilleurs fondeurs français de sa catégorie d’âge, il poursuit sa scolarité à l’U.F.R.S.T.A.P.S. Plus performant en endurance, il se spécialise dans les courses longue distance et termine régulièrement dans les 10 premiers des épreuves marathon comme l’Envolée Nordique, la Foulée Blanche ou encore le marathon de Bessans. En 2003, il intègre le team “Skiju’rapide” réunissant 6 autres fondeurs et biathlètes jurassiens. “Cette petite structure nous permet de nouer des partenariats sportifs avec des fabricants de matériel.” À la Sébastien Grillon resta avant tout skieur ce qui ne dernière Transju, Sébastien l’empêche pas de goûter à d’autres sports. ème a fini à la 33 place. Un niveau plus qu’honorable qu’il entend sans pour autant occulter ses de place dans ma vie. Mais je bien entretenir au prix d’un études et les bons côtés de l’exis- n’ai pas envie de tout sacrifier entraînement continu et sérieux tence. “Le ski occupe une gran- pour cette passion.” ! 20, av. Charles-de-Gaulle BP 31034 25500 MORTEAU 03 81 67 49 03 S 80, rue de Besançon 25300 PONTARLIER 03 81 39 70 30 SITE : www.hautdoubscreerbatir.fr DEMANDE DE DOCUMENTATION GRATUITE Nom : Adresse : Ville : ZOOM Prénom : Tél.: Un lieu attractif Le 10 000ème visiteur attendu cette année à La Pastorale uverte au public il y a 4 ans, cette imposante bâtisse est caractéristique des fermes burgondes construites sur les plateaux du Doubs au XIXème siècle. Ancienne propriété d’une richissime famille de meuniers qui possédait également plusieurs scieries au village, cette plantureuse ferme a été restaurée à l’identique par JeanPaul Lonchampt. “Les derniers fermiers sont partis en 1970 suite au dernier remembrement. Elle est restée inhabitée pendant 24 ans, explique celui qui a passé 10 ans de sa vie à remettre en état ce qui n’était plus qu’une ruine. Beaucoup de personnes m’ont aidé dans cette aventure menée avec le souci de ne rien dénaturer.” Le résultat mérite plus qu’un simple détour. C’est une occasion unique de découvrir une page de l’histoire comtoise à travers l’un des plus beaux exemples de son architecture rurale. ! O Ouvert tous les jours de Pâques à la Toussaint. Deux visites à 15h30 et 16h30 RECEVEZ Pour vos achats de : Géraniums - zonals - lierres - Surfinias TOUTES PLANTES À MASSIF PLANTS DE LÉGUMES chaque mois à votre domicile NOS SERRES SONT OUVERTES à LA CLUSE-ET-MIJOUX (Nationale 57) du lundi au dimanche NON-STOP Arbustes à fleurs, conifères à isoler, plantes pour haie et arbustes de rocaille, arbres fruitiers et d’ornement. Tél. 03 81 69 46 98 Retrouvez notre offre d’abonnement en page 7