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RAPPORT ANNUEL CIH
RAPPORT ANNUEL CIH
Sommair e
MOT DU PRÉSIDENT
CONSEIL DʼADMINISTRATION
ÉVOLUTION DE LʼÉCONOMIE INTERNATIONNALE & NATIONALE
06
07
I - ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE INTERNATIONAL
08
II- ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE NATIONAL
09
ÉVOLUTION DES SECTEURS IMMOBILIER & TOURISTIQUE EN 2004
17
I - ÉVOLUTION DU SECTEUR IMMOBILIER
18
II - ÉVOLUTION DU SECTEUR TOURISTIQUE
22
ACTIVITÉ GÉNÉRALE EN 2004
27
I - LES PERFORMANCES DʼACTIVITÉ AU 31 DECEMBRE 2004
28
II - ACTIVITÉ GÉNÉRALE
29
DONNÉES FINANCIÈRES
33
BILAN
34
COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES
34
TEXTE DES RÉSOLUTIONS ADOPTÉES PAR LʼASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE DU 30 MAI 2005 35
RAPPORT GÉNÉRAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
36
RAPPORT SPÉCIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
38
COMPTES ET RÉSULTAS AU 31 / 12 / 2004
39
BILAN
40
HORS BILAN
41
COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES
42
ÉTAT DES SOLDES
43
AGENCES ET GUICHETS AUTOMATIQUES
45
MOT DU PRÉSIDENT
MOT DU PRÉSIDENT
Le Crédit Immobilier et Hôtelier doit
retrouver sa place dans le paysage
bancaire et contribuer pleinement aux
objectifs qui lui ont été assignés par l’Etat.
Telle est en substance la directive que Sa
Majesté le Roi Mohamed VI m’a donnée
lorsque le 23 Juillet 2004, il me faisait
l’honneur de m’accorder sa précieuse
confiance en me nommant Président
Directeur Général du Crédit Immobilier
et Hôtelier.
Bénéficiant du soutien Royal cette mission
devient un itinéraire qui commence par la
relance de l’activité de crédit et passe par
le rétablissement des équilibres financiers
et la mise en œuvre des règles de bonne
gouvernance.
Il était impératif de conclure l’exercice
2004 par un dernier semestre qui
augure d’une nouvelle ère pour le CIH.
L’assemblée Générale Extraordinaire
du 2 août a décidé la continuation de
l’activité, ce qui engageait les actionnaires
à déployer les moyens nécessaires pour
rétablir une situation nette positive avant
fin décembre 2005 et procéder ainsi à la recapitalisation de la Banque dans les termes
exigibles par la loi sur les sociétés anonymes et la réglementation bancaire.
L’engagement de Monsieur le Premier Ministre et de Monsieur le Ministre des Finances et
de la Privatisation était d’autant plus crucial qu’il a contribué à confirmer la volonté Royale
en déployant tous les efforts pour recouvrer les créances en souffrances sur le secteur
public. C’est ainsi que l’exercice 2004 consacrera la récupération de quelques
800 Millions de Dirhams sur les ERAC. Ceci a permis de dynamiser la politique de
recouvrement en aboutissant à un niveau de récupération des créances de l’ordre de
2 Milliards de Dirhams.
Si le niveau des créances en souffrance reste relativement très élevé, il n’en demeure pas
moins que la mise en œuvre de solutions de sortie réaliste, recourant aux techniques de
l’ingénierie financière et au montage de deals à effets financiers induits qui permettront
sans doute dès 2005 de réduire de manière substantielle le portefeuille en souffrance.
Pour revenir sur le marché, le Crédit Immobilier et Hôtelier avait besoin de réduire le
Coût de ses ressources. Grâce à une gestion dynamique de la trésorerie, à une politique
plus présente de collecte de dépôts et à une démarche plus sélective de la distribution
des Crédits, la compétitivité de la banque comme le coût de la ressource s’améliorent
progressivement.
Dans le cadre du marché, le CIH confirme ainsi sa position comme en témoigne la bonne
performance commerciale du second semestre.
L’exercice clos au terme de l’année 2004 s’achève avec un résultat net positif : le premier depuis sept ans.
D’autres domaines, comme c’est le cas par exemple du système d’information de procédures et de la mise à
niveau du noyau comptable de la banque, n’ont pas été en reste puisqu’ils ont fait l’objet d’une refonte tendant
à d’avantage de fiabilité et de transparence.
La conjugaison de ces mesures de redressement a permis à la Banque d’assainir la gestion comptable et de
disposer d’états de reporting financiers et commerciaux conformément à la réglementation de Bank Al Maghrib.
L’exercice 2004 s’est achevé sur une tendance nette à la relance du Crédit Immobilier et Hôtelier qui recouvre
également son rôle de Banque d’accompagnement de la politique gouvernementale de l’habitat, notamment
sur son volet social et ce, en mettant en place des mécanismes financiers et commerciaux innovants, mais aussi
par la recherche d’une meilleure présence au niveau du marché.
Ces retombées n’auraient pas été obtenues sans l’amélioration du climat social grâce à une meilleure motivation,
ainsi de nouveaux modes de gouvernance ont été progressivement assimilés et mis en place. Cette nouvelle
approche est basée sur la confiance, la compétence et la performance, la volonté et les efforts des Femmes et des
Hommes du CIH méritent d’être ici salués.
khalid ALIOUA
Président Directeur Général
5
CONSEIL D’ADMINISTRATION
CONSEIL D’ADMINISTRATION
Conseil d’administration
Président
Monsieur khalid ALIOUA,
Vice-Président
Caisse de Dépôt et de Gestion , CDG, représentée par M. Mustapha BAKKOURY,
Administrateurs
● Monsieur
Ahmed DAROUICH,
● Banque
Centrale Populaire
représentée par Monsieur Mohamed BELGHAZI,
● Monsieur
Said LEFOUILI,
● BMCE
Bank
représentée par Monsieur Mamoun BELGHITI,
● Société
du Maroc et des Emirats Arabes Unis de Développement
représentée par Monsieur Mohamed HJIEJ,
● Monsieur
Moulay Chérif TAHIRI ALAOUI,
● Monsieur
Obaid AMRANE,
● Monsieur
Jawad ZIAT.
Commissaire du gouvernement
Monsieur Ali BEDRANE
Évolution de l’Économie
Internationale & Nationale
I – ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE
INTERNATIONAL
L’année 2004 a été marquée par une croissance
soutenue de l’économie mondiale, une des plus
fortes de ces 30 dernières années. En effet, l’activité
mondiale a progressé de 5,1 % en 2004 contre
4 % l’année précédente grâce, principalement,
à l’accélération de la croissance de ses deux
locomotives désormais traditionnelles que sont les
Etats-Unis et la Chine avec des taux de croissance
respectifs de 4,4 % et 9,5 %. Cette situation n’a eu
qu’une faible incidence sur les niveaux de l’emploi,
mais s’est accompagnée d’une stabilité des taux
d’inflation.
Cette forte croissance mondiale a permis aux
échanges internationaux de s’accroître de 9,9 % en
2004.
Aux Etats Unis, la relance budgétaire
exceptionnellement forte et l´abaissement des taux
d´intérêt à leur niveau le plus bas depuis 50 ans ont
aidé l´économie des États-Unis à sortir de la récente
phase de ralentissement. La croissance du PIB
américain s’est établie à 4,4 % en 2004, contre 3 %
en 2003, grâce à la bonne tenue de la consommation
des ménages (+5,1 %) et de l’investissement des entreprises
(+11,7 %). Néanmoins, la contribution à la croissance
du commerce extérieur est négative malgré la baisse
du Dollar.
Dans la zone Euro, la progression du PIB a connu
une croissance de 2,5 % en 2004 contre 1,2 %
en 2003, cette évolution s’explique par la récente
reprise de l’économie américaine, aux exportations
allemandes et à la demande interne aussi bien
en France qu’en Allemagne. Mais si l’activité
économique mondiale s’est améliorée, la reprise dans
la zone Euro reste relativement modérée en raison
8
du tassement de la consommation privée due à une
légère croissance des salaires et au niveau des prix
mais également en raison de la faible contribution
du commerce extérieur sous l’effet de la hausse de
l’Euro.
Au Japon, la croissance économique a connu une
légère amélioration passant de 2,6 % en 2004
contre 1,4 % en 2003, et ce grâce à la reprise
de la demande intérieure et au dynamisme de
ses exportations. L’investissement privé, véritable
moteur de la croissance nippone, reste toujours bien
orienté.
Les pays asiatiques nouvellement industrialisés
ont, quant à eux, connu une forte croissance et ce
grâce à leurs exportations, notamment à Singapour
et en Corée du Sud où le PIB est passé respectivement
de 8,4 % et 4,6 % en 2004 contre 1,4 % et 3,1 %
en 2003.
Avec un taux de 8,2 %, les pays en développement
d’Asie ont connu leur plus forte croissance durant
ces trente dernières années. Les deux plus grandes
puissances économiques de l´Asie, à savoir la Chine
et l´Inde, ont continué d´enregistrer un rythme
d´expansion rapide. La Chine s’est classée en tête
avec un taux de croissance de 9,5 % sous l’effet d’une
forte demande intérieure et d’une progression très
marquée de ses importations et de ses exportations,
suivie de l’Inde qui a connu une progression de 7,3 % tirée
en grande partie par ses exportations. Le Pakistan,
la Thaïlande et les Philippines, quant à eux, ont
enregistré des taux de croissance respectifs de 6,5 %
et 6,1 %.
En Amérique Latine, la croissance du PIB s’est
établie à 5,7 % en 2004, nettement supérieure
à celle de 2003, soutenue par un environnement
international très porteur lié à la hausse de la demande
d’importation américaine et chinoise, au maintien à
un niveau élevé des prix des matières premières et à
un important afflux de capitaux étrangers. Elle s’est
ainsi élevée à 9 % en Argentine, 5,2 % au Brésil et
4,4 % au Mexique.
Dans les pays du Maghreb, le rythme de croissance
du PIB s’est établi à 5 % en 2004 au lieu de 6,1 %
en 2003, grâce au raffermissement des débouchés
extérieurs, à la reprise des flux touristiques et au
dynamisme de l’investissement.
Rapport annuel 2004
Rapport annuel 2004
Évolution de l’Économie internationale & nationale
Le PIB s’est ainsi établi en Algérie et au Maroc à des taux
respectifs de 5,3 % et 4,2 % contre 6,9 % et 5,3 % en
2003 ; la Tunisie, quant à elle, a connu une progression de
l’ordre de 5,8 % similaire à celle de l’année précédente.
Au Moyen-Orient la croissance s’est élevée à 5,5 %
et ce, grâce à la hausse des prix du pétrole, elle a ainsi
atteint 5,3 % en Arabie Saoudite, 6,6 % en Iran, 4,5 %
en Egypte et 3,4 % en Syrie.
L’activité minière, quant à elle, a enregistré une
performance, plus soutenue que prévu, avec une
progression de 9,5 % par rapport à l’an 2003.
Les autres secteurs productifs, notamment l’énergie,
les mines et le tourisme, ont contribué de façon
positive à la croissance nationale. Le PIB hors
agriculture aurait progressé de 3,5 % contre 3,2 %
en 2003.
Au sein de la Communauté des Etats
Indépendants (CEI), le PIB a connu une hausse
conséquente de 8,2 %, c’est ainsi qu’en Russie
elle a atteint 7,1 % soutenue aussi bien par la
demande interne qu’externe ; quant aux économies
d’Europe Centrale et Orientale, elles ont enregistré
une expansion de l’ordre de 6,1%, soutenue par la
croissance de la Turquie qui réalise un taux de 8 %.
La reprise des activités de raffinage et le
raffermissement de la production électrique a
engendré une croissance du secteur énergétique de
l’ordre de 11,2 %.
II – ENVIRONNEMENT
NATIONAL
Le secteur du Bâtiment et Travaux Public a enregistré
une croissance de 3,5 %, soutenu par l’exécution de
grands projets d’infrastructure et d’habitat social.
La branche « Transport et Communication » a été
stimulée par l’amélioration du trafic aérien et l’évolution
soutenue de croissance des télécommunications,
elle a ainsi enregistré une croissance de 4,8 %.
ÉCONOMIQUE
L’année 2004 aura permis à l’économie nationale
d’enregistrer des performances satisfaisantes tant au
niveau de la croissance qu’au niveau des équilibres
macro-économiques fondamentaux en dépit de la
hausse des prix du pétrole sur le marché mondial
et du ralentissement de l’activité dans la zone Euro,
notre principal partenaire.
1. PRODUIT INTERIEUR BRUT
Le produit intérieur brut a enregistré une croissance
de 4,2 % en 2004, supérieure à la croissance
moyenne des 5 dernières années, contre 5,5 %
l’année précédente.
Cette dynamique trouve son origine dans les bons
résultats réalisés par les secteurs hors agriculture (4,5 %),
tandis que le secteur primaire n’a connu qu’une
légère hausse de 1,9 % contre 18 % en 2003, en
raison d’une baisse de la production des secteurs
de la pêche, de l’arboriculture et des cultures
industrielles. Elle représente 15,3 % du PIB.
Le secteur industriel a poursuivi son rythme tendanciel
de 3 %, malgré les contre-performances des secteurs
du textile et celui de l’habillement.
Le secteur touristique a également contribué à
la croissance nationale grâce à une évolution
remarquable durant 2004, en progression de 15 %
par rapport à 2003.
Au niveau de la demande globale, la croissance
a été soutenue par l’amélioration des revenus des
ménages liée aux retombées positives d’une bonne
campagne agricole, celle des salaires servis dans
la fonction publique et de l’investissement qui se
situerait à 24 % du PIB comme le reflète la hausse
de 14,8 % des importations des biens d’équipement
et l’évolution favorable du secteur des bâtiments et
travaux publics.
Ces performances sont le résultat des actions et
réformes menées par les pouvoirs publics en vue
9
d’accélérer la croissance économique, de promouvoir
l’investissement et l’emploi, de mieux intégrer
l’économie nationale dans l’économie mondiale, de
moderniser le système productif national et d’assurer
une meilleure répartition des fruits de la croissance.
2. INFLATION
L’indice du coût de la vie s’est stabilisé à 1,5 %, soit
le niveau moyen enregistré depuis 1998 contre un
taux de 1,2 % en 2003. Cette évolution s’explique
par l’effet conjugué de la hausse de l’indice des
produits alimentaires de 1,66 % et celui des produits
non alimentaires de 1,5 %, contre 1,3 % et 1 % en
2003.
3. EMPLOI
Le taux de chômage a connu un repli de 0,6 points,
passant de 11,4 % en 2003 à 10,8 % en 2004,
grâce à l’évolution favorable de l’emploi, qui s’est
traduite par un recul du nombre de chômeurs de
2,5 %, pour s’établir à 1.193.000 personnes. Cette
régression a concerné aussi bien le milieu urbain (de
19,3 % à 18,4 %) que le milieu rural (de 3,4 % à
3,2 %). A signaler que plus de 85 % des chômeurs
sont des citadins et 69 % sont des hommes. Pour les
diplômés, le taux de chômage est passé de 23,7 %
en 2003 à 22,6 % en 2004.
4. ÉPARGNE NATIONALE
L’épargne nationale s’est élevée en 2004 à 120,9
millions de dihrams, en hausse de 4 % contre
9,1 % en 2003, représentant 25,1 % du PIB et
permettant ainsi de couvrir la totalité des dépenses
d’investissements tout en dégageant un excédent
de financement de près de 2,2 % du PIB, grâce
principalement à la progression des transferts des
Marocains Résidant à l’Etranger.
5. COMMERCE EXTERIEUR
Au niveau des échanges extérieurs, le Maroc a
consolidé sa position extérieure avec la réalisation
d’un excédent au niveau du compte courant de
la balance des paiements de près de 2 % du PIB,
grâce à la hausse des recettes touristiques de 12 %
qui avoisinent les 34,6 milliards de Dirhams et à la
10
progression des recettes au titre des transferts des
Marocains Résidant à l’Etranger de 8,2 % qui se
situent autour de 37, 4 milliards de Dirhams.
Les échanges commerciaux ont toutefois été
marqués par un creusement du déficit commercial
de près de 34 % par rapport à 2003, atteignant 69,9
milliards de Dirhams au terme de l’année 2004 et ce,
en raison :
de la forte hausse des importations à hauteur
de 14,9 %. Celle-ci s’explique notamment par la
nette progression de 14,8 % des importations
des biens d’équipements, la hausse de 17,7 % de
celles des demi-produits et le renchérissement de la
facture énergétique induite par la hausse des cours
internationaux du pétrole ;
●
d’une progression modérée des exportations
d’environ 3 %. Cette évolution recouvre une hausse
des ventes des produits bruts d’origine minérale de
26,1 % et un recul des exportations des produits
alimentaires de 22,2 % sous l’effet essentiellement
de la nette baisse des apports de la pêche et des
légumes frais.
●
Le taux de couverture s’est ainsi dégradé de 6,3
points pour s’établir à 55,3 % au cours de l’année
2004, contre 61,6 % en 2003.
●
Les investissements et prêts privés étrangers ont
atteint 15 milliards de Dirhams en 2004, dont environ
5 milliards de Dirhams issus notamment de la prise
de participation des non-résidents dans le capital de
Maroc Télécom. À ce titre, l’introduction en bourse
de l’opérateur a drainé 8,9 milliards de Dirhams
dont 50 % ont été affectés au Fonds Hassan II pour
le Développement Économique et Social.
6. FINANCES PUBLIQUES
Concernant les finances publiques, l’année 2004 est
marquée par un déficit budgétaire de près de 3,2 %
du PIB. Compte non tenu des recettes de privatisation,
ce déficit s’établit à 4,4 % du PIB contre une prévision
initiale de la Loi des Finances de 5,7 %, soit une
amélioration de près de 1,3 point du Produit Intérieur
Brut (PIB). Ce résultat a été réalisé malgré les effets
du tremblement de terre d’Al Hoceima, la lutte antiacridienne et le renchérissement du prix du pétrole
Rapport annuel 2004
Rapport annuel 2004
Évolution de l’Économie internationale & nationale
et grâce essentiellement au bon comportement des
recettes, les dépenses ayant en revanche connu un
accroissement sous l’effet notamment des mesures
prises dans le cadre du dialogue social.
L’excédent des recettes sur les dépenses ordinaires
s’est traduit, au titre de l’année 2004 par une épargne
budgétaire de 12,6 milliards contre 11,8 milliards de
Dirhams en 2003.
En effet, au terme de l’année 2004, les recettes
ordinaires du Trésor ont enregistré une progression
de 6,6 % par rapport à 2003, avec une augmentation
de 8 % hors recettes de privatisation.
Compte tenu des dépenses d’investissement d’un
montant de 22 milliards et d’un solde négatif des
comptes spéciaux du Trésor de 4,8 milliards, le déficit
budgétaire s’est élevé à 14,3 milliards (ou 19,5
milliards hors privatisation) au lieu de 13,8 milliards
(ou 20 milliards hors privatisation) en 2003.
Les recettes fiscales se sont élevées à 97,3 milliards
de Dirhams et ont augmenté de 6,7 % grâce aux
produits des principaux impôts.
● les
recettes au titre des impôts directs ont enregistré
une hausse de 9,3 % grâce à l’effet de l’amélioration
des produits de l’IGR de 10 % et de l’IS de 9 % ;
les recettes au titre des impôts indirects ont
enregistré une hausse de 4,8 % grâce à la progression
de 11,8 % de la TVA qui a compensé le repli de 6,6%
de la TIC.
Le Trésor ayant constitué des arriérés à hauteur de
990 millions de dh, le déficit de caisse s’est élevé à
13,3 milliards de Dirhams. Sa couverture ainsi que
celle des sorties nettes de capitaux au titre de la dette
extérieure ont été assurées par le recours au marché
des adjudications.
●
Les recettes au titre des droits de douane ont
augmenté de 7 % ;
Les recettes non fiscales ont progressé de 5,5%
pour atteindre 15,8 milliards de Dirhams grâce à
l’augmentation de 41,6 % du produit des monopoles
et exploitation.
●
Les recettes de privatisation ont connu en revanche,
en un an, une régression passant de 6,3 à 5,2
milliards, dont 760 millions ont résulté de la cession
de 20 % du capital de la Banque Centrale Populaire
et 4,4 milliards correspondent à la partie du produit
de la cession de 14,9 % du capital de Maroc Télécom
revenant au budget de l’État.
Les dépenses ordinaires, d’un montant de 104
milliards de Dirhams, ont augmenté de 6,7 %, en
raison principalement de l’accroissement de 6 %
des charges de fonctionnement qui ont atteint 79,8
milliards de Dirhams.
Les dépenses au titre de la compensation se sont
également inscrites en hausse passant de 4,9 à 6,8
milliards de Dirhams, tandis que les dépenses au titre
des intérêts de la dette sont demeurées quasiment
stables à 17,4 milliards de Dirhams.
7. MONNAIE ET FINANCES
Au terme de l’année 2004, la hausse des avoirs
extérieurs nets a atteint 17,3 milliards de Dirhams,
soit 13,6 %, à la faveur du flux de devises généré
par l’opération de privatisation Maroc Télécom et du
maintien à un niveau élevé des recettes au titre des
voyages et des transferts des Marocains Résidant à
l’Etranger.
Le crédit intérieur à caractère monétaire a enregistré
un accroissement de 11,7 milliards de Dirhams, soit
3,5 %, attribuable au développement des concours
à l’économie de 16,6 milliards :
● les
crédits à l’immobilier ont augmenté de 15,5% ;
les crédits à la consommation ont augmenté de
3,9% ;
●
les crédits de trésorerie ont enregistré une hausse
de 3,3% ;
●
les crédits à l’équipement ont connu un repli de
1,1%.
●
Les créances nettes de l’État ont enregistré une baisse
de 6,1 milliards, soit 7,8 % due à une diminution
de ses concours nets aux banques de 5,1 milliards
de Dirhams, soit 6,6 % malgré l’amélioration de la
position nette du Trésor auprès de Bank Al Maghrib
de 762 millions.
11
Les créances en souffrance ont connu, à fin décembre
2004, une hausse de 11,1 % pour représenter 21,1 %
du total des crédits accordés en 2004 contre 20,1 %
en 2003.
Ces évolutions se sont traduites par une progression
des agrégats de monnaie chiffrée à 9,7 % pour M1
et à 7,7 % pour M3, rythmes supérieurs à la norme
de 6,5 % à 7,5 % fixée au début de l’exercice 2004.
S’agissant des composantes de la masse monétaire,
la circulation fiduciaire s’est accrue de 4,5 milliards
(6,1 %) tandis que la monnaie scripturale et les
placements à vue ont marqué des hausses respectives
de 19,8 milliards (11,2 %) et de 5 milliards (10,3 %).
L’encours des agrégats de placements liquides
s’est élargi de 8,4 milliards (23,1 %) par suite du
renforcement des titres d’OPCVM obligataires de
27,6 % et de ceux émis par les OPCVM actions et
diversifiés de 37,4 %.
Concernant la réglementation, Bank Al Maghrib a
rénové les instruments de la politique monétaire
parallèlement à la libéralisation de l’activité bancaire et
au renforcement de la réglementation prudentielle.
Jugeant les taux d’intérêts débiteurs appliqués par
les banques anormalement bas, la banque centrale
a rappelé la nécessité de veiller à ce que les taux
pratiqués intègrent tous les coûts relatifs à leurs
opérations de crédit, en sus d’une rémunération
minimale des fonds propres.
Bank Al Maghrib a également demandé aux banques
de communiquer à la Direction de la Supervision
Bancaire, à compter du 1er janvier 2005, les
données relatives aux crédits nouvellement octroyés
dès lors que ceux-ci seraient assortis de taux d’intérêt
inférieurs aux taux de référence précisés dans la
lettre n°178/G/2003 adressée au GPBM en juillet
2003.
Modificatifs n°3 des décisions réglementaires n°83
et 84 du 22 novembre 1991 relatives respectivement
au portefeuille de bons CNCA à 1 an et à celui de
bons de Trésor à 1 an, en date du 23 décembre
2004
La banque centrale, en mettant fin au refinancement
des banques en dehors du marché monétaire, a
adopté de nouvelles procédures d’intervention
définies par la circulaire n° 6/G/99 du 26 avril 1999.
En effet, en vue d’adapter le système monétaire au
contexte de sur-liquidité qui tend à devenir structurel,
la banque centrale a institué en 2004 une facilité de
dépôt à 24 heures assortie d’un taux fixe, ainsi que
des reprises de liquidités à 7 jours sur appels d’offres
à taux variables.
À compter du 03 janvier 2005, le taux de
rémunération annuel appliqué au cours d’une
année civile, pour les bons CNCA à 1 an et celui des
bons du Trésor à 1 an sont égaux au taux d’intérêt
moyen pondéré des bons du Trésor à un an émis par
voie d’adjudication au cours de l’année précédente,
majoré de 25 points de base.
En outre, dans un souci de souplesse de gestion
des trésoreries bancaires et d’amélioration de la
lisibilité de la politique monétaire, Bank Al Maghrib a
entrepris d’introduire une certaine symétrie entre ses
modes d’intervention sur le marché monétaire. À cet
effet, elle a procédé au remplacement des avances
à 5 jours par une facilité permanente sous forme
d’avances à 24 heures (circulaire n° 4/G/2004 du
31 décembre 2004).
La circulaire de Bank Al Maghrib n° 36/G/2004 du
12 novembre 2004 précise les conditions d’exercice
des bureaux de représentation ouverts par les
établissements de crédit à l’étranger.
Par ailleurs, une série de mesures réglementaires
applicables aux banques ont été également
engagées à savoir :
12
Directive du 27 décembre 2004 relative aux pratiques
des banques en matière de taux d’intérêt débiteurs
Conditions d’exercice des bureaux de représentation
ouverts à l’étranger par les établissements de crédit
L’autorisation de l’ouverture par les établissements de
crédit de bureaux de représentation à l’étranger est
soumise à l’approbation du Ministre des Finances. La
demande d’ouverture doit être accompagnée d’un
certain nombre de documents qui sont également
adressés à Bank Al Maghrib.
L’activité des bureaux doit se limiter à des opérations
d’échange d’informations, de liaison et de
Rapport annuel 2004
Rapport annuel 2004
Évolution de l’Économie internationale & nationale
représentation ayant un intérêt pour l’établissement
de crédit en question. Elle ne doit en aucun cas
porter sur des opérations à caractère bancaire.
Les établissements de crédit doivent communiquer
à la Direction de la Supervision Bancaire de Bank Al
Maghrib une copie de l’autorisation d’exercice de
l’activité de leurs bureaux de représentation. En
outre, ils sont tenus d’étendre leurs dispositifs de
contrôle interne et de vigilance à leurs bureaux de
représentation installés à l’étranger et d’adresser à
la Direction de la Supervision Bancaire de Bank Al
Maghrib une note, au plus tard le 31 janvier de
chaque année, sur leur activité au cours de l’exercice
précédent.
Modificatif n°2 de la circulaire n° 8/G/96 du
15 février 1996 relative aux intérêts débiteurs en
date du 28 juin 2004
À partir du 1er juillet 2004, la révision annuelle des
taux d’intérêt variables ne s’effectue plus à la date
anniversaire du crédit mais à la date convenue d’un
commun accord entre l’établissement de crédit
et l’emprunteur. Il a été précisé que la première
révision doit intervenir au plus tard trois mois après la
première date anniversaire du crédit à taux variable,
en se référant aux taux moyens pondérés des intérêts
servis sur les bons du Trésor émis par adjudication et
ce, pour les maturités suivantes :
52 semaines pour les crédits dont la durée est
supérieure à un an et inférieure à 2 ans ;
●
5 ans pour les crédits dont la durée est comprise
entre 2 ans et 7 ans ;
●
● 10
ans et 15 ans pour les crédits dont la durée est
supérieure à 7 ans.
Couverture des risques sur produits de base
La circulaire n° 8/DTGR/04 du 16 janvier 2004 précise
les modalités d’application de la circulaire de l’Office
des Changes n° 1699 du 13 janvier 2004 relative à
la couverture contre les risques de fluctuation des
prix de certains produits de base.
Ainsi, les banques sont désormais autorisées à
effectuer, pour le compte de leur clientèle ou pour
leur propre compte, des opérations sur le marché
international destinées à couvrir le risque de
fluctuation, de détention ou de prise de position sur
produits de base, métaux précieux compris.
Concernant la clientèle, celle-ci est tenue d’ouvrir des
comptes multidevises auprès des banques, dédiées
aux seules opérations de couverture.
En outre, les échéances des contrats de couverture
qu’elle négocie doivent être en rapport avec les
cycles d’activité propres à chaque client (extraction,
production, importation, exportation …). De même,
le montant des opérations de couverture ne saurait
excéder le volume moyen d’activité enregistré par
catégorie de produit.
Les banques sont tenues de satisfaire à une exigence
minimale en fonds propres égale à 15% de la position
nette sur chaque produit augmentée de 3% de la
position brute, étant entendu que la position nette
sur chaque produit résulte de la compensation des
positions longues et des positions courtes et que la
position brute est obtenue par agrégation de toutes
les positions longues et courtes.
Les positions sur produits de base sont intégrées
dans le calcul de la position de change autorisée des
banques.
Nouvelles dispositions relatives aux comptes en
devises
La circulaire de Bank Al Maghrib n° 09/DTGR/04 du
16 janvier 2004 spécifie les modalités d’application
des dispositions des circulaires de l’Office des
changes n° 1555 du 08 août 1990 et n° 1607 du
02 novembre 1993 telle que modifiées.
La nouvelle circulaire précise les modalités pour
créditer les comptes en devises, celles relatives aux
opérations en billets de banque étrangers effectuées
par les banques tant avec Bank Al Maghrib qu’avec
la clientèle, ainsi que les conditions d’utilisation
des disponibilités des comptes en devises par les
intermédiaires agréés.
Devoir de vigilance
Bank Al Maghrib a fixé les règles minimales que les
établissements de crédit sont tenues d’observer à
compter du 1er janvier 2004 au titre du devoir de
13
vigilance au sujet de la clientèle (circulaire n° 36/G/2003
du 24 décembre 2003 relative au devoir de vigilance
incombant aux établissements de crédit).
Les établissements de crédit sont tenus de mettre en
place les procédures nécessaires qui leur permettent :
d’identifier leur clientèle, qu’elle soit personne
physique ou morale et d’en avoir une connaissance
approfondie en recueillant tous les éléments
d’information jugés nécessaires et ce, tant pour
l’ouverture d’un compte que pour n’importe quel
service demandé même à titre ponctuel tel que les
transferts de fonds. Préalablement à l’ouverture de
tout compte, les établissements de crédit doivent
établir une fiche au nom de chaque client personne
physique ou morale et s’entretenir avec le postulant
et, le cas échéant, son mandataire, en vue de
s’assurer de leur identité et de pouvoir réunir les
renseignements relatifs à leurs activités ;
●
● d’assurer
le suivi et la surveillance des opérations de
la clientèle, notamment celles présentant un degré de
risque important, les opérations considérées comme
inhabituelles ou suspectes devant être identifiées et
donner lieu à l’élaboration d’un compte-rendu ;
● de
conserver pendant dix ans et de mettre à jour la
documentation afférente à la clientèle habituelle ou
de passage ainsi qu’aux opérations effectuées.
Les établissements de crédit doivent sensibiliser leur
personnel et le former aux techniques de détection et
de prévention des opérations à caractère inhabituel
ou suspect.
8. MARCHÉ BOURSIER
Au niveau du marché boursier, le fait marquant de
l’année 2004 aura été l’opération d’introduction
en bourse de Maroc Télécom, correspondant à
la cession de l’État de 14 % de son capital. Cette
opération, ainsi que la publication des résultats
semestriels contrastés pour certaines sociétés côtées
ont été l’origine du sensible fléchissement observé
durant le mois d’octobre. C’est ainsi qu’à fin octobre
2004, les indices MASI et MADEX ont reculé par
rapport en fin septembre 2004, de 15,6 % et 17 %
respectivement.
La capitalisation boursière s’est inscrite en hausse
de 91 milliards de Dirhams dont 76,2 milliards
14
correspondent aux opérations liées à Maroc Télécom,
7 milliards aux banques et 3,5 milliards aux secteurs
du bâtiment et matériaux de construction.
En fin Décembre 2004, le MADEX, indice des valeurs
côtées en continu, a augmenté de 14,7% et le MASI,
indice englobant toutes les valeurs à la côte, s’est
apprécié de 11 %.
9. ÉVÉNEMENTS ÉCONOMIQUES
MAJEURS
En outre, l’année 2004 a été riche en événements
économiques notamment :
L’accord de création de la zone de libre échange
(ZLE) signé par le Maroc, la Jordanie, la Tunisie et
l’Egypte ;
●
L’accord de libre échange entre le Maroc et les
Etats-Unis d’Amérique ;
●
L’aménagement de la Zone Franche de Tanger,
avec un investissement de 30 milliards de Dirhams;
●
La relance de l’économie du Nord grâce à la
concession de la station de Saidia-Ras Al Ma au
groupe espagnol Fadesa ;
●
● La
révision du Code du Travail ;
● L’adoption
du Code de la famille.
10. PERSPECTIVES 2005
Selon une étude de la Direction de la Politique
Économique Générale (DPEG), la croissance du
Produit Intérieur Brut (PIB) du Maroc ne devrait pas
dépasser 1,6 % en 2005, marquant une nouvelle
révision à la baisse des perspectives de l’économie
du Royaume. Cette prévision marquerait “ un des
plus bas taux de croissance depuis 2000 ”.
Le budget 2005 avait initialement tablé sur un taux
de croissance de 3 %.
Ces perspectives devraient être dues à une
campagne agricole qui s’annonce difficile en raison
de la sécheresse, une facture pétrolière en forte
augmentation et un déficit commercial lourdement
Rapport annuel 2004
Rapport annuel 2004
Évolution de l’Économie internationale & nationale
aggravé avec un taux de couverture des exportations
par les importations d’à peine 52% en mars.
Engagé dans un processus de démantèlement
douanier, notamment avec l’Union Européenne et
les Etats-Unis, le Maroc subit par ailleurs de plein
fouet la concurrence de certains pays asiatiques dans
le secteur de l’industrie textile, où près de 100.000
emplois, sur un total de 215.000, sont menacés ou
ont déjà disparu, selon une récente étude du Haut
Commissariat au Plan.
Le gouvernement table désormais sur les secteurs
du tourisme et des délocalisations industrielles
pour tenter de relancer l’économie marocaine. Le
délicat exercice budgétaire 2005 devrait également
pouvoir compter sur les recettes du second volet
de privatisation de la Régie des Tabacs, déjà
majoritairement contrôlé par le groupe francoespagnol Altadis.
Le principal défi à relever consiste, entre autres, à
assurer les conditions d’une plus grande compétitivité
des entreprises marocaines face aux pays concurrents
d’Europe Orientale et aux pays asiatiques.
15
Évolution des secteurs
Immobilier & Touristique en 2004
I - ÉVOLUTION DU SECTEUR IMMOBILIER
L’amélioration de l’évolution du secteur de
l’immobilier s’est poursuivie au cours de l’année
2004, en témoignent l’accroissement de la vente
de ciment (+5,6 %) et l’appréciation à la hausse
des crédits accordés par les banques à l’immobilier
(+18,9 %).
Néanmoins, cette progression du secteur reste moins
dynamique, par rapport à l’année 2003. En effet, les
ventes de ciment, qui constituent un des indicateurs
clé de ce secteur, ont vu leur rythme de progression
reculer de 9,3 % en 2003 à 5,6 % en 2004.
Les perspectives de développement du secteur
s’avèreraient prometteuses, avec la poursuite des
programmes initiés par les pouvoirs publics d’habitat
social, d’infrastructures de base (Port Tanger-Med,
programme autoroutier, …) et touristiques (Plan
Azur), et la poursuite des travaux de désenclavement
et de reconstruction de la Province d’Al Hoceima.
1. LA NOUVELLE POLITIQUE D’HABITAT
Au cours de l’année 2004, les principales actions
arrêtées par les pouvoirs publics en matière d’habitat,
ont porté essentiellement sur :
Le lancement du programme « Villes sans bidon
ville » pour l’éradication de l’habitat insalubre ;
Ce programme bénéficiera à plus de 212.000
ménages résidant dans près de 1.000 bidonvilles,
répartis sur 70 localités, dont 15 concentrent près de
70 % de ce type d’habitat. C’est le cas notamment
de la périphérie de Casablanca, l’axe Rabat-SaléTémara et Agadir. La réalisation de l’ensemble de
ce programme coûtera environ 11,23 milliards
de Dirhams, dont 3,57 milliards de Dirhams
subventionnés par l’État.
Une première tranche de 64.370 ménages, a déjà
bénéficié de cette opération, dans le cadre de 20
conventions signées entre le Ministère de l’Habitat,
les Organismes sous tutelle (Groupe Al Omrane et
ERAC) et les opérateurs relevant de la CDG. Cette
tranche a mobilisé un investissement de 5,2 milliards
de Dirhams, dont une subvention du Fonds Solidarité
Habitat (FSH) de près de 1,6 milliards de Dirhams.
FONDS DE GARANTIE POUR LOGEMENT SOCIAL
Pour promouvoir le logement social et faciliter aux
populations, notamment celles à revenus modestes
et irréguliers, l’accès à la propriété, les pouvoirs
publics ont conclu avec 11 banques partenaires (en
décembre 2003), une convention pour la création
de deux fonds de garantie (Fogaloge-Public et
Fogarim), dont la gestion est confiée à la Caisse
Centrale de Garantie (CCG).
●
La mise en place des fonds de garantie pour
faciliter l’accès aux prêts bancaires ;
●
L’aménagement du foncier public pour la
promotion de l’habitat social ;
●
Le regroupement des Organismes sous tutelle du
Ministère de l’Habitat.
●
PROGRAMME « VILLE SANS BIDONVILLES »
Lancé en 2004, ce programme de grande envergure
vise, à l’horizon 2010, l’éradication de l’ensemble des
bidonvilles du pays. A cette opération sont associés
tous les partenaires concernés : départements
ministériels, entreprises publiques, associations,
secteur privé, etc.
18
Contrairement au Fogalef, fonds géré également par
la CCG pour le compte de Fondation Mohammed
VI pour l’éducation-formation, qui connaît un
grand succès (plus de 11.000 prêts agréés depuis
2003), le Fogarim (pour les personnes à revenus
modestes et irréguliers) et le Fogaloge-public (dédié
aux fonctionnaires) démarrent très timidement. En
effet, le Fogarim, qui reste un levier stratégique
pour la nouvelle politique d’habitat, et le Fogalogepublic n’ont bénéficié qu’à 270 familles environ à fin
2004 (soit 250 prêts Fogarim et 20 prêts Fogalogepublic).
Bien que toutes les banques, via le GPBM, aient signé
la convention de création de ces deux fonds, seuls le
CIH et la BCP y sont actifs. D’ailleurs, il est prévu un
assouplissement des conditions liées à ces produits,
afin d’activer leur fonctionnement.
Rapport annuel 2004
Rapport annuel 2004
Évolution des secteurs immobilier & touristique en 2004
AMENAGEMENT DU FONCIER PUBLIC
Pour rendre efficiente la nouvelle approche de la
politique d’habitat, la maîtrise de la problématique
foncière demeure le moyen le plus adéquat.
La mise en œuvre de cette stratégie foncière a été
effective en 2004, par la mise en chantier de la
1ère tranche de terrains domaniaux et ceux de la
SODEA et SOGETA, d’une superficie de 3.400 ha.
Cette politique consiste à mettre à la disposition des
promoteurs immobiliers, des terrains équipés à la
charge de l’État, pour la réalisation des opérations
d’habitat social.
Ainsi, le Fonds Solidarité Habitat (FSH) a accordé des
avances pour le financement des équipements horssites et des réseaux primaires pour 12 projets, dont
les deux villes nouvelles de Nour Zaer (Sidi Yahya
Zaers) et Tamansourt (Marrakech).
REGROUPEMENT DES ORGANISMES SOUS TUTELLE
DU MINISTERE DE L’HABITAT
Compte tenu de l’état critique de la situation
financière et organisationnelle des OST, les pouvoirs
publics ont décidé de regrouper ces organismes,
afin de corriger certains dysfonctionnements qui
sont apparus et d’assurer leur mise à niveau.
En effet, le redressement financier des ERAC était
une condition préalable à leur transformation du
statut d’établissement public à celui de SA (Société
Anonyme) et la fusion par la suite avec le groupe Al
Omrane. C’est d’ailleurs dans ce cadre, que s’inscrit
l’accord portant sur le remboursement de la créance
du CIH (800 millions de Dirhams), en juillet 2004.
Aussi, il a été décidé de créer au niveau central, le
Holding d’Aménagement Al Omrane, regroupant
dans un premier temps trois organismes (ANHI,
SNEC, Attacharouk), qui serait chargé des missions
stratégiques, mettant en cohérence les actions
publiques d’habitat avec les nouvelles orientations
gouvernementales en matière de promotion de
l’habitat social.
D’autres mesures d’accompagnement ont été
également entreprises par les pouvoirs publics
au cours de l’année 2004, dont notamment la
préparation du projet de loi sur l’habitat et l’urbanisme
(loi 04/04), la généralisation du guichet unique pour
la délivrance de l’autorisation de construire, ainsi que
la généralisation des Agences urbaines à l’ensemble
des préfectures et provinces du Royaume.
2. L’ENCOURS DES CRÉDITS A L’IMMOBILIER
Les crédits immobiliers accordés par l’ensemble du
système bancaire ont connu durant l’année 2004
une croissance significative. Selon les données du
GPBM, l’encours des crédits à l’immobilier consentis
par le secteur bancaire s’est apprécié de 18,89% par
rapport à 2003, avec 46,89 milliards de Dirhams à
fin décembre 2004. À signaler, que pour l’année
2003, l’encours des crédits immobiliers s’élevait à
39,44 milliards de Dirhams.
Cette progression a concerné aussi bien les crédits
à la promotion immobilière (+19,18%), que ceux
destinés aux particuliers (+18,14%).
Sur les 46,89 milliards de Dirhams que le système
bancaire a accordé au secteur de l’immobilier, près de
50% provenait du CIH et BCP (22,82 milliards dhs).
Tableau n° 1 : L’ENCOURS DES CRÉDITS À L’IMMOBILIER (MILLIONS DHS)
DÉSIGNATIONS
2002
2003
2004
04/03
BANQUES INSCRITES
14.747,28
19.096,70
24.073,70
26,06%
CIH
12.244,41
11.272,71
10.803,68
-4,16%
BCP
8.106,70
9.075,50
12.017,80
32,42%
TOTAL
35.098,39
39.444,91
46.895,18
18,89%
19
Cette amélioration relativement appréciable des
crédits immobiliers serait due à plusieurs facteurs,
dont notamment :
L’évolution du marché monétaire, qui reste
caractérisé par l’amplification des liquidités
excédentaires, du fait du maintien à un niveau
soutenu des recettes du tourisme et des transferts
des MRE. Cette tendance a été renforcée par la
cession de 14,9% du capital de Maroc Télecom et la
privatisation d’une partie du capital de la BCP.
●
La baisse généralisée des taux d’intérêt
pratiquée par le système bancaire. En l’absence
d’une forte demande d’investissement productif,
les banques trouvent dans l’immobilier des taux
de rendement plus attractifs.
●
Le renforcement de la consommation des ménages
dans un contexte caractérisé par l’affermissement des
revenus des ménages (bonne campagne agricole
et revalorisation des salaires des fonctionnaires),
une inflation maîtrisée (1,6%), des taux d’intérêt
historiquement faibles, ainsi que les dispositifs mis en
place par l’Etat pour faciliter l’accès au logement.
●
L’ensemble de ces facteurs explique la concurrence
acharnée que se livrent les banques de la place, et
qui ne peut être que bénéfique dans un contexte
caractérisé par un déficit important en logements
(environ 1.240.000 unités).
3. LES VENTES DE CIMENT
La consommation nationale du ciment a atteint un
total de 9,796 millions de tonnes en 2004, contre
9,277 millions de tonnes l’année précédente, soit
une progression de 5,59 %.
Les entreprises du secteur du ciment bénéficient
d’une conjoncture particulièrement favorable, due
au lancement de plusieurs projets d’envergure
(logement social, infrastructures structurantes, port
Tanger-Med, zones touristiques, …), et au potentiel
que représente le marché du ciment, eu égard à la
faiblesse de la consommation par capital (300 kg au
Maroc, contre près de 600 kg en Tunisie, 400 kg en
Turquie et 1.000 kg au Portugal).
Toute fois, la flambée des prix des matières premières,
notamment l’acier et le pétrole, au cours de 2004,
20
a entraîné une surenchère des prix des intrants du
secteur de l’immobilier. L’indice révélateur de cet
état est assurément, la baisse de la progression de la
consommation du ciment, qui est passée de +9,33%
en 2003 à +5,59% en 2004, soit une baisse de 3,74
points.
Ce repli de la consommation du ciment, pourrait
également être attribué, entre autres, aux résultats
de la bonne campagne agricole (83 millions de
quintaux) qui a absorbé une grande partie de la
main d’œuvre disponible, au doublement de la taxe
spéciale sur le ciment (50 à 100 dh/tonne) et aussi
au « durcissement » au niveau de l’application de
la réglementation en matière d’urbanisme, suite au
tremblement de terre d’Al Hoceima.
Bien que les perspectives de développement soient
prometteuses, la signature de plusieurs accords de
libre-échange, où le Maroc s ‘engage à mettre à niveau
son industrie locale, dont notamment le secteur
cimentier, renforce la crainte des professionnels
du secteur. Ils craignent d’être confrontés aux flux
d’importations massives, à partir de l’Egypte ou
de la Turquie, pays où le coût bas des facteurs de
production et où la forte dévaluation de la monnaie
rendent leurs industries plus compétitives.
La répartition de la consommation du ciment à
l’échelle nationale, confirme le leadership de la région
du Grand-Casablanca avec plus de 1,5 millions de
tonnes vendues (15,5 %). Les régions de TangerTetouan, Souss-Massa-Draa, Marrakech-Tensift-Haouz
et l’Oriental occupent le deuxième rang avec chacune
une part du marché variant de 9 à 10 %. Quant aux
régions du Sud (Oued Eddahab - Lagouira, Laayoun
- Boujdour - Hamra, Guelmim - Essmara) et celle de
Tadla - Azilal, elles restent des zones de très faible
consommation en ciment.
Concernant les régions ayant enregistré les taux
d’accroissement les plus élevés au cours de l’année
2004, on trouve Marrakech - Tensift - Haouz
(+16 %), Taza-Al Hoceima - Taounat (13 %), MeknèsTafilalt (+12 %), l’Oriental et Chaouia - Ourdigha
(+11%). En revanche, les régions où les baisses les
plus importantes ont été enregistrées sont celles de
Oued Eddahab - Lagouira (-100 %), Tadla - Azilal
(-22 %) et Laayoun - Boujdour - Hamra (-10 %).
Rapport annuel 2004
Rapport annuel 2004
Évolution des secteurs immobilier & touristique en 2004
Tableau n° 2 : LES VENTES DE CIMENT (MILLIERS DE TONNES)
REGIONS
2002
2003
2004
04/03
OUED EDDAHAB - LAGOUIRA
0,9
0,0
0,0
-
LAAYOUNE - BOUJDOUR - HAMRA
133,7
131,9
118,4
-10,25%
GUELMIM-ESSMARA
229,1
265,9
283,6
6,66%
SOUSS-MASSA-DRAA
843,1
954,1
952,1
-0,20%
GHARB - CHERARDA - BENI HSSEN
384,9
413,5
437,6
5,82%
CHAOUIA - OURDIGHA
372,5
421,4
469,1
11,31%
MARRAKECH - TENSIFT - HAOUZ
683,5
813,5
947,0
16,41%
ORIENTAL
808,7
816,1
909,0
11,38%
GRAND - CASABLANCA
1.407,0
1.513,6
1.518,7
0,34%
RABAT-SALE - ZEMMOUR - ZAER
729,6
801,2
828,7
3,44%
DOUKKALA - ABDA
571,4
625,7
662,6
5,89%
TADLA - AZILAL
224,6
215,8
169,0
-21,68%
MEKNES - TAFILALT
511,6
593,1
666,5
12,39%
FES - BOULEMAN
420,3
418,0
427,0
2,16%
TAZA - AL HOUCEIMA - TAOUNATE
291,4
320,2
362,5
13,23%
TANGER - TETOUAN
873,8
973,5
1.044,5
7,29%
TOTAL NATIONAL
8.486,1
9.277,4
9.796,4
5,59%
Source : Association professionnelle des cimentiers (APC)
4. LES AUTORISATIONS DE CONSTRUIRE
D’après les estimations effectuées sur la base des
9 premiers mois de l’année 2004, le secteur de la
construction a enregistré une tendance généralisée à
la baisse en comparaison avec l’année précédente.
Bien que le nombre d’autorisations de construire, ait
enregistré une hausse de 8% par rapport à 2003, le
reste des indicateurs de l’activité de la construction
indiquent une tendance à la baisse. C’est le cas
notamment du nombre de logements prévu (-3%),
de la surface bâtie (-4%) et de la surface de planchers
(-15%).
Cette situation pourrait s’expliquer, non pas par une
baisse de l’attractivité du secteur, mais plutôt par un
contrôle plus strict et sélectif en matière de livraison
des autorisations de lotir et de construire et ce, suite
à l’application des Directives Royales du 25 mars
2004 relatives à la garantie de la sécurité citoyenne
21
Tableau n° 3 : L’ÉVOLUTION DE LA CONSTRUCTION
DÉSIGNATIONS
2001
2002
2003
2004*
04/03
NOMBRE D’AUTORISATIONS
37.946
41.285
44.685
48.167
7,79%
SURFACE BATIE
(En milliers)
4.763
5.148
5.717
5.468
-4,36%
SURFACE PLANCHERS
(En milliers)
12.889
13.913
17.415
14.651
-15,87%
VALEUR PRÉVUE
(Millions DH)
16.288
18.373
23.747
18.428
-22,40%
NOMBRE DE LOGEMENTS
83.161
89.467
100.972
97.816
-3,13%
Source : Direction de la statistique
(*) : Estimations sur la base des 9 premiers mois de 2004
(respect des normes de constructions parasismiques,
lutte contre l’habitat insalubre, responsabilisation des
opérateurs du secteur, …). En témoigne le nombre
de projets approuvés par l’Agence Urbaine de
Casablanca (AUC) en 2004. Sur un total de 7.241
projets étudiés, l’AUC n’a agréé que 4.843 projets,
soit un taux de 67 %.
La France à elle seule monopolise 10% du tourisme
mondial avec plus de 75 millions de visiteurs par
année, soit plus d’un visiteur par an et par habitant.
Par ailleurs, il est à signaler que sur l’ensemble des
logements autorisés en 2004 (97.816 unités), 54 %
sont des habitations de type marocain, 41 % des
appartements dans des immeubles et 5% des villas.
Quant aux constructions destinées à l’habitat, elles
représentent 91 % de l’ensemble des projets autorisés
(43.820 sur un total de 48.167 autorisations de
construire).
En Europe Centrale et Orientale, la progression du
nombre de visiteurs a été quasiment trois fois plus forte
qu’en Europe Occidentale et Méditerranéenne.
II - ÉVOLUTION DU SECTEUR TOURISTIQUE
1. TOURISME MONDIAL
Selon l’Organisation Mondiale du Tourisme,
l’activité touristique dans le monde a enregistré des
performances notables en 2004, malgré la guerre
en Iraq et l’épidémie du SRAS.
En effet , les touristes ont été chiffrés à plus de 760
millions enregistrant ainsi une progression de 10%
par rapport à 2003, soit la plus forte hausse annuelle
depuis 1976.
● L’Europe
Avec 414 millions de visiteurs, l’Europe est, de loin,
la première destination touristique avec plus d’un
touriste sur deux (55 %) qui se déplace en Europe.
22
Si tous les pays d’Europe reçoivent, chaque année,
plus de touristes (+4 % environ, en 2004 par rapport
à 2003), la progression diffère selon les régions.
L’année 2004 a également révélé une belle
progression du tourisme en Europe du Nord (pays
scandinaves, Irlande et Grande Bretagne).
● L’Afrique
Les pays d’Afrique ont connu une stagnation de
leur secteur touristique avec seulement 7 % des
flux internationaux, en raison principalement de
l’insuffisance des infrastructures d’accueil, du réseau
de transport inadapté, de l’instabilité politique, en
plus des situations de crise ici et là.
Cette stagnation n’a été possible que grâce aux
bonnes performances des « locomotives » que sont
le Maroc, la Tunisie, le Kenya, l’Afrique du Sud et les
Seychelles.
À noter que seulement 40 % des visiteurs d’Afrique
sont originaires du même continent, ce taux est le
plus bas de toutes les régions touristiques passées
en revue.
Sur les 33 millions de touristes à destination de
l’Afrique, 1/3 choisissent le Maroc et la Tunisie et
20% l’ Afrique du Sud.
Rapport annuel 2004
Rapport annuel 2004
Évolution des secteurs immobilier & touristique en 2004
L’Afrique de l’Est, anglophone réussit encore à attirer
les touristes avec ses grands lacs et ses safaris de 6 à
7 millions de visiteurs.
Moins de 3 millions de visiteurs partent en direction
de l’Afrique de l’ouest, dont plus de 900 milles vont
au Sénégal ou au Ghana.
● L’Asie
et Pacifique
Avec près de 153 millions de visiteurs en 2004, la
zone Asie et Pacifique est la deuxième destination
touristique du monde. En 15 ans, le nombre annuel
de visiteurs a presque triplé.
La composition particulière de cette zone (qui s’étend
de l’Australie au sous continent Indien en passant
par la Chine, le Japon et toute l’Asie du sud est) en
fait naturellement une des locomotives du tourisme
mondial.
En 2004, l’Asie a connu le plus fort taux de progression
du tourisme, après les résultats moroses de l’année
2003 , liés aux évènements du SRAS, de la grippe
aviaire et aux attentats de Bali.
L’essor des économies de la Malaisie, la Thaïlande,
l’Inde et surtout la Chine est également générateur de
richesse et de nouveaux contingents de touristes.
La Chine est au premier rang des destinations
touristiques de la région et en prenant en compte les
provinces de Hong Kong et de Macao, elle totaliserait
plus de 58 millions de touristes par an et prendrait
ainsi la 2ème place mondiale en terme de visiteurs,
soit 50 % environ des visiteurs de toute la région.
affichent toujours un déficit de visites depuis l’année
2000, malgré une hausse de 10 % en 2004. Les
raisons principales sont le dispositif sécuritaire
imposant, les conditions d’accès très restrictives et la
hausse des prix du pétrole.
Les Etats-Unis, le Canada et le Mexique qui se placent
respectivement 3ème, 7ème et 8ème au classement
mondial des destinations les plus fréquentées
représentent 68 % du tourisme du continent.
Les Caraïbes représentent 15 % et l’Amérique du Sud
un peu plus de 12 %.
Mais si les Etats-Unis sont la troisième destination
mondiale, ils sont en revanche les premiers en terme
de recettes touristiques, avec 66 Milliards de USD
contre 32 Milliards pour la France. Ils enregistrent,
cependant, 30 % de touristes en moins que celle-ci.
● Le
Moyen Orient
Le Moyen Orient enregistre de très bons résultats
avec 35 millions de touristes en 2004, dépassant pour
la première fois le continent africain et s’imposant
comme la quatrième région touristique du monde.
L’Arabie Saoudite a bénéficié du tiers des touristes
de la région, suivi des Emirats Arabes Unis et de
l’Egypte. Dubaï, très actif sur le segment du tourisme
de luxe, a connu l’une des plus fortes progressions
de l’année.
2. TOURISME NATIONAL
La péninsule de Hong Kong à elle seule occupe le
11ème rang mondial en nombre de visiteurs et le
10ème en terme de revenus.
La Malaisie est la seconde destination d’Asie avec
seulement 10 millions de visiteurs ; suivent ensuite la
Thaïlande, Singapour, et le Japon qui détiennent, à
eux seuls, les trois quarts des touristes.
En 2004, le tourisme marocain a renoué avec la
croissance après une période de récession due
au recul généralisé de l’activité touristique dans le
monde.
La reprise des activités touristiques a été confortée
par l’amélioration des infrastructures hôtelières, les
dessertes aériennes directes et les campagnes de
communication menées par le Ministère de Tourisme
et par les professionnels, ce qui a contribué à
l’expansion du secteur et au drainage d’un surplus
de touristes vers le pays.
● Les
● LES
Amériques
Troisième région touristique du monde avec 124
millions de touristes en 2004, les pays américains
ENTRÉES DE TOURISTES
Le total des touristes, comprenant aussi bien les
étrangers que les marocains résidant à l’étranger,
23
Régions
Année 2003
Année 2004
Var 2004/2003
Union Européenne
Europe hors UE
Amérique
Maghreb
Moyen Orient
Afrique
Asie
Autres pays
1.777.264
103.171
107.877
73.225
69.067
39.547
34.743
18.891
2.236.992
112.564
127.974
81.969
74.873
50.554
39.993
22.428
25,9%
9,1%
18,6%
11,9%
8,4%
27,8%
15,1%
18,2%
TOTAL
2.223.875
2.747.347
23,5%
s’est élevé en 2004 à 5,8 millions contre 5 millions
de touristes en 2003, soit un accroissement de 15 %.
Les entrées des touristes étrangers ont atteint 3
millions contre 2,5 millions en 2003. Celles des
marocains résidant à l’étranger se sont élevées à 2,8
millions, en progression de 9 % par rapport à 2003.
l’Espagne, avec 333.028 touristes en 2004 contre
231.156 en 2003, soit une progression de 44,1 %.
Globalement, les touristes non ressortissant du pays
représentent 52 % du volume total des arrivées,
contre 48 % pour les MRE, soit l’inverse de la
tendance en 2003.
LES VOIES D’ACCES
On notera qu’en 2002, les touristes étrangers
représentaient 54 % contre 46 % pour les MRE.
LES TOURISTES ETRANGERS DE SEJOUR
Les arrivées de touristes étrangers de séjours ont
atteint 2.747.347 en 2004 contre 2.223.875 en
2003 soit une augmentation de 23,5 %.
Les entrées de touristes européens, qui
représentent plus de 81% du total des entrées,
ont fortement progressé après les entrées de
touristes africains et australiens.
Contrairement à l’année 2003, aucun marché
émetteur de touristes à destination du Maroc
n’a enregistré de baisse. Les progressions étant
importantes en terme de pourcentage.
La France, premier marché émetteur européen,
totalise 1.167.088 entrées de touristes en 2004
contre 916.147 en 2003, marquant ainsi une
forte augmentation de 27,3 %. Elle est suivie par
24
Le marché britannique avec 169.152 devient
troisième pourvoyeur de touristes devant le marché
allemand qui a émis 146.269 touristes.
Le transport aérien qui constitue la voie d’accès
privilégiée des touristes vers le Maroc avec 46,2 %
des entrées en 2004 contre 45 % en 2003, reprend
sa progression, après avoir enregistré une baisse
entamée depuis plusieurs années.
Le transport maritime vient en second lieu dans
l’ordre des préférences avec 40,3 % des touristes
enregistrant une augmentation de 18 % par rapport
à 2003.
Le transport terrestre, quant à lui, a connu une
stagnation durant les 3 dernières années et a
représenté en 2004, 13,5 % des entrées.
● LES
NUITÉES
Avec une augmentation de 18 % des nuitées
enregistrées par rapport à 2003 (contre une baisse de
1,3 % par rapport à 2002), le bilan de l’année 2004
est très positif et en harmonie avec la croissance du
tourisme mondial.
L’année 2004 a enregistré 13.164.870 nuitées contre
11.173.119 en 2003.
Rapport annuel 2004
Rapport annuel 2004
Évolution des secteurs immobilier & touristique en 2004
La tendance à la hausse a été observée pour quasiment
tous les marchés émetteurs, principalement le marché
espagnol avec une augmentation de 58 %, suivi du
marché belge avec 40 %.
destinations a enregistré des croissances à deux chiffres :
Marrakech arrive en tête avec une hausse de 27 %,
suivie de Fès avec 21 %, 20 % pour Agadir, 15 %
pour Ouarzazate et 11 % pour Casablanca.
La proportion du tourisme national dans les nuitées
est passée de 20 % en 2003 à 22 % en 2004.
LES NUITÉES PAR CATÉGORIE D’HÔTELS
LES NUITÉES PAR NATIONALITÉ
La France, qui reste le premier marché émetteur, a
totalisé 5,2 millions de nuitées en 2004 contre 4,3
millions en 2003, soit un accroissement de 21 %. Le
marché émetteur français représente à lui seul 40 %
du total des nuitées.
Le tourisme interne arrive en deuxième position avec
Les hôtels 4 étoiles détiennent 35 % du total des
nuitées en 2004, contre 36 % en 2003 et 35 % en
2002.
Arrivent en seconde position les villages de vacances
et les hôtels 5 étoiles avec pour chaque catégorie,
une part de marché de 19 %. Les hôtels 3 étoiles
représentant 15 %.
L’année 2004 a été marquée par la diminution des
Les principales déstinations Touristiques en 2003 & 2004
Ville
2003
2004
2004/2003
MARRAKECH
3.305.841
4.185.014
27
Agadir
3.410.140
4.109.216
20
Casablanca
905.893
1.009.511
11
Tanger
610.579
652.691
7
Fés
499.436
602.120
21
Rabat
453.265
477.267
5
Ouarzazate
407.530
468.134
15
Tétouan
329.175
329.302
0
Meknès
159.545
162.632
2
TOTAL
11.173.119 13.164.870
2,8 millions de nuitées en 2004 contre 2,3 millions
en 2003, soit un accroissement de 8 %.
Il faut noter également l’importante hausse du marché
espagnol ( +58 %), du marché belge (+40 %) et du
marché britannique (+26 %).
LES NUITÉES PAR REGION
Sur l’ensemble de l’année 2004, la plupart des
18
nuitées au niveau des hôtels 1 étoile ( -5,6 %) et des
2 étoiles (-9,5 %).
Les hôtels 5 étoiles ont connu une hausse des nuitées
de 40 % par rapport à l’année dernière. Les hôtels 3
étoiles ont également enregistré une augmentation
de 25 % suivi des 4 étoiles (15 %) et des villages de
vacances (14,4 %).
Les résidences touristiques ont marqué, quant à
elles, une progression de 9,3 % par rapport à 2003.
25
● LES
RECETTES TOURISTIQUES
Les recettes touristiques enregistrées au terme de
l’exercice 2004 ont progressé de 12 % par rapport à
2003 en s ‘établissant à 34.579,1 millions de Dirhams
contre 30.881,4 millions de Dirhams.
Cette hausse provient principalement des virements
bancaires reçus par les opérateurs du secteur
touristique qui s’établissent à 22.337,5 millions
de Dirhams en hausse de 23 % par rapport à
l’année2003.
Les recettes en devises de banque ont, également,
enregistré une hausse de 7 % par rapport à l’an 2003
avec un montant de l’ordre de 12.241,9 millions de
Dirhams contre 9.931,3 millions de Dirhams.
Répartition des nuitées par catégorie d’unités d’hébergement en 2003 et 2004
CATÉGORIE
2003
2004
Variation % 2004/2003
Part en %
HÔTEL 1*
349.999
330.233
-5.6
2,5
HÔTEL 2*
772.555
698.829
-9.5
5,3
HÔTEL 3*
1.572.589
1.968.013
+25
15
HÔTEL 4*
4.000.730
4.607.514
+15
35
HÔTEL 5*
1.794.875
2.516.536
+40
19
RÉSIDENCES
517.749
566.173
+9,3
4,2
VILLAGES DE VACANCES
2.164.622
2.477.572
+14,4
19
+18
100
TOTAL
11.173.119 13.164.870
Évolution par nature d’opération des recettes voyage
26
Nature d’opération
2003
2004
Var 2004/2003
BILLETS DE BANQUES
20.950,0
22.337,5
7%
VIREMENTS BANCAIRES
9.931,4
12.241,9
23%
TOTAL
30.881,4
34.579,4
12%
Activité Générale
en 2004
I - LES PERFORMANCES D’ACTIVITÉ AU
31 DECEMBRE 2004
1. L’ACTIVITÉ DÉPÔT
• L’encours des dépôts fin 2004 représente un
montant de 8.875 millions de Dirhams en baisse de
1.443 millions de Dirhams par rapport à fin 2003
mais en hausse de 434 millions de Dirhams par
rapport à fin juin 2003 ; en effet, comparativement à
fin 2003 , les encours ont progressé de 472 millions
de Dirhams pour les comptes à vue et de 56 millions
pour les comptes épargnes. Les DAT ont régressé de
1,655 milliard de Dirhams.
2. L’ACTIVITÉ CRÉDIT
L’activité prêts au cours de l’année 2004 a enregistré
l’approbation de 11.655 prêts pour un montant de
1.695 millions de Dirhams et des déblocages pour
1.517 millions de Dirhams.
Globalement, il est constaté une baisse d’activité,
respectivement de 16,5 % pour les approbations et
19,6 % pour les déblocages.
Cette baisse s’explique essentiellement par les
taux pratiqués par le CIH notamment au niveau
de l’immobilier. Ces taux restent supérieurs à
ceux pratiqués par les banques, qui se livrent une
concurrence de plus en plus acharnée sur ce
créneau.
3. LE RECOUVREMENT
Le CIH a poursuivi sa politique de recouvrement
en privilégiant la voie amiable, ce qui a permis
l’assainissement de plusieurs affaires, par des
règlements définitifs pour solde de tout compte ou
la mise en place de protocoles d’accords.
Le montant des créances assainies durant l’année
2004 a enregistré une augmentation de 97 % par
rapport à celui réalisé en 2003.
• L’évolution de la part des dépôts à vue s’est traduite
par une augmentation passant de 56,89 % à fin
décembre 2003 à 70,62 % à fin décembre 2004 ;
• Concernant l’évolution du nombre de comptes
dépôts, il s’élève à 244.827 à fin décembre 2004,
contre 262.539 à fin décembre 2003, soit une baisse
de 6,75 %. Cette baisse du nombre de comptes est
due principalement à l’opération d’assainissement
des comptes en sommeil mise en oeuvre en 2004 ;
• Le nombre de comptes ouverts entre le 1er janvier
2004 et le 31 décembre 2004 s’élève à 24.212.
28
Grâce à l’effort de recouvrement de cette année,
le montant des créances en souffrance nettes des
agios réservés, a enregistré une baisse de 5 %
passant de 10.140 millions de Dirhams à 9.759
millions de Dirhams, et ce malgré la classification
de près de 1 milliard de Dirhams en créances en
souffrance réparties comme suit :
• Créances Hôtelières pour un montant global de
646 millions de Dirhams.
• Créances Immobilières pour un montant global de
214 millions de Dirhams.
4. LES PARTICIPATIONS
Le portefeuille des participations du CIH a enregistré
au terme de l’exercice 2004 une diminution de 10%,
due essentiellement aux opérations suivantes :
Rapport annuel 2004
Rapport annuel 2004
Activité Générale en 2004
Cessions à la CDG
105 270 016 DH
Souscription à la société
WAFAHOTEL
Retrait du portefeuille de la
société TICHKA OUARZAZATE
65 000 000 DH
31 093 100 DH
Compte tenu de ces restructurations, la structure
du portefeuille participations du CIH se présente
comme suit :
SECTEUR
- la mise en place de crédits au logement découlant
des conventions signées avec l’État, à savoir :
• Crédiloge Fonctionnaires (garanti par le fonds
FOGALOGE PUBLIC)
• Crédiloge Manzili (garanti par le fonds FOGARIM )
PORTEFEUILLE
%
Secteur touristique 616 627 600 DH
94.81%
Secteur des
services et divers
2 162 550 DH
0.33%
Secteur financier
22 092 765 DH
3.40%
Secteur immobilier
9 471 372 DH
1.46%
Total général
650 354 287 DH
100%
II - ACTIVITÉ GÉNÉRALE
1. RENFORCEMENT DES STRUCTURES DU RÉSEAU
En 2004, une nouvelle agence a été ouverte, et 7
autres ont fait l’objet de rénovations, avec la mise en
conformité avec la nouvelle identification visuelle.
Concernant le parc de guichets automatiques, 3
nouveaux guichets ont été installés en 2004 dont
un indoors et 2 outdoors.
A fin décembre 2004, le réseau CIH compte 100
agences, dont 43 dans la zone Casablanca, 39 dans
la zone Nord et 18 dans la zone Sud.
2. DÉVE L O P P E M E N T D E S P R O D U I T S E T
STRATÉG I E D E C O M M U N I C AT I O N
L’année écoulée a été riche en terme de développement
de nouveaux produits, et de communication. En effet,
2004 a été marquée par :
- le lancement :
• du Prêt Logement Complémentaire,
• du Plan Epargne Logement Éducation destiné aux
enseignants
• de la Carte Digitalis et des nouveaux produits
Bancassurance (Avenir Retraite, Avenir Éducation et
Avenir Compte)
• le relookage du Plan Epargne Logement Iskane
destiné à tous les particuliers.
Le lancement de ces produits a été accompagné par
des campagnes de communication presse, radio et
affichage.
Parallèlement, et pour la promotion de ses produits et
de son image, le CIH a participé durant cette année,
aux plus importantes expositions en adéquation avec
sa vocation et son activité, à savoir le SMAP IMMO, le
Salon du logement pour les enseignants et le Salon
International du Bâtiment.
Par ailleurs, et à l’instar des années précédentes, notre
institution a contribué aux campagnes nationales de
solidarité, aussi bien pour la lutte contre la pauvreté
qu’en faveur des victimes de Tsunami.
3. FINANCES
• L’exercice 2004 a été caractérisé par le lancement
du projet de refonte du système d’information
comptable. Ce dernier couvre la comptabilité
générale, la comptabilité client, le reporting, la
normalisation du process comptable ainsi que les
adaptations des systèmes opérationnels en amont.
Dans le cadre de ce projet, trois principales réalisations
ont marqué l’année 2004 :
• La mise en place d’un dispositif de classification
des créances conformément à la nouvelle
circulaire de Bank Al Maghrib ;
• L’automatisation des achats, des immobilisations
et du contrôle budgétaire
autour
d’une
solution intégrée ;
• L’enrichissement des référentiels de la banque
par les attributs réglementaires et de gestion.
29
• Entamé en décembre 2003, le projet de
réorganisation et d’automatisation de la salle des
marchés autour d’un progiciel « front to back » est
dans sa phase de recette finale. Le déploiement de
ce progiciel est prévu pour le mois de mai 2005.
L’effectif féminin a attient 463 soit 32 % de l’effectif
global, contre 68 % pour l’effectif masculin, soit 959
personnes.
• L’exercice 2004 a également été marqué par
le déploiement d’un système de reporting greffé
sur le système central. Ce système, parfaitement
synchronisé avec la comptabilité, répond au
nouveaux besoins de pilotage de la banque.
Conformément au plan informatique, les réalisations
informatiques de l’année 2004 ont concerné
essentiellement les chantiers de stabilisation et
d’évolution de notre système d’information central
pour répondre aux objectifs stratégiques de
développement et aux contraintes réglementaires.
• L’activité marché des capitaux s’est caractérisée par
une gestion prudente de l’excédent de trésorerie.
Pour ses besoins à long terme, la banque a émis un
emprunt obligataire de 500 millions de Dirhams sur
15 ans au taux de 5.32 %.
• Les deux fonds de titrisation CrédilogI et CrédilogII
ont enregistré une très bonne performance. En effet,
les taux de remboursement anticipé se sont établis
respectivement à 0.34 % et 0.18 %. Quant aux
taux d’impayés, ils sont restés très en de çà des taux
prévisionnels puis qu’ils se sont limités à 0.56 % et
0.61 % respectivement pour Crédilog I et Crédilog II.
5. INFORMATIQUE ET ORGANISATION
Ces chantiers ont concerné les volets suivants :
• La normalisation des activités
• L’amélioration de la couverture fonctionnelle
• Le lancement de nouveaux produits (PEL, ISKANE,
Bancassurance..)
• La mise à niveau du système d’information
comptable
• Le développement monétique (Carte Maestro ;
Projet CMI)
• La migration vers l’environnement technique cible
(UNIX-NT, Oracle,…)
• La sécurisation du système d’information
4. GESTION DES RESSOURCES HUMAINES
En matière de gestion des ressources humaines,
l’année 2004 s’est caractérisée par :
• La mise en place de mesures incitatives au départ
volontaire en retraite anticipée.
• Le redéploiement du personnel visant à renforcer
les structures des agences en ressources humaines.
• Le renforcement qualitatif de certaines activités
stratégiques par l’acquisition de nouvelles
compétences dans le domaine de l’Informatique, la
Finance et le juridique.
• Le rétablissement et l’alignement progressif de
notre système de gestion des RH sur les pratiques
observées de la place.
• La poursuite de l’informatisation des process GRH.
Quantitativement, l’effectif global du CIH à la fin
de l’année 2004 s’est élèvé à 1422 personnes se
répartissant comme suit :
• 362 Cadres.
• 770 Gradés.
• 290 Employés.
30
En outre, l’exercice 2004 a été caractérisé par
d’importantes contraintes externes et réglementaires
qui ont eu des impacts non négligeables sur le
système d’information, tant au niveau central qu’en
agence. Il s’agit principalement des contraintes liées à
la circulaire 36 de Bank Al Maghrib relative au devoir
de vigilance, des évolutions du SIMT et du CMI, des
différentes conventions signées soit avec les clients
(promoteurs et employeurs) soit avec les organismes
externes (PPR, CCG), et enfin des impacts liés aux lois
relatives à la co-propriété et aux assurances.
6. AUDIT INTERNE
Les principales interventions de la Direction de l’Audit
Général durant l’année 2004 ont porté sur les axes
suivants :
• L’élaboration du manuel du contrôle interne relatif
aux opérations en agence : il s’agit d’un guide
récapitulant la nature et les supports de référence
des travaux de contrôle incombant à tous les
Rapport annuel 2004
Rapport annuel 2004
Activité Générale en 2004
niveaux de responsabilité en agence. Il englobe
toutes les opérations courantes, en l’occurrence les
opérations de caisse, le change manuel, la gestion
des stocks des valeurs, les moyens de paiement,
les produits de placement, le contrôle des journées
comptables, les incidents de paiement, les opérations
à l’international, les ouvertures de comptes, les
cautions administratives et les crédits.
• La participation à des réunions de validation des
nouvelles procédures, en vue de s’assurer que les
dispositions légales et réglementaires ainsi que les
principes du contrôle interne (tels que la séparation
des tâches incompatibles, la supervision, etc.) sont
respectées.
• Le démarrage des travaux de contrôle général au
siège: la Direction de l’Audit Interne a commencé,
au cours de 2004, à élargir la sphère du contrôle
général aux entités du siège. Le premier aspect qui a
été abordé est le mouvement des valeurs.
• L’instauration du contrôle à distance : pour renforcer
le contrôle général in-situ, des travaux à distance ont
été initiés en 2004. Les domaines préliminaires suivis
à ce niveau sont les valeurs en suspens en agence,
les changements d’adresse et l’envoi des journées
comptables.
• La refonte de nos méthodes d’audit, suite à la mise
à notre disposition de transactions informatiques
permettant d’accéder directement, par le biais de
requêtes, au système d’information de la banque.
• L’élargissement de la sphère d’intervention de l’audit :
pour se conformer aux dispositions réglementaires,
le champ d’intervention de l’audit a été étendu en
2004 à de nouveaux domaines d’activité. Parmi
les missions entrant dans ce cadre, nous citons
l’audit des prestations des avocats en relation avec
la banque et l’audit des conditions fiscales (TVA) au
titre de la consolidation de créances ou de crédits
restructurés.
31
Données Financières
● BILAN
Au cours de l’année 2004, le CIH a procédé à
la cession d’une importante part du portefeuille
de bons de Trésor et de titres de participation
détenus.
Les liquidités générées par cette cession d’un
montant global de 1.515 millions de Dirhams, ainsi
que celles encaissées grâce aux remboursements
et au reclassement des crédits à l’équipement
(860 MDH), ont permis à la banque de faire face au
recul enregistré par l’encours des « dépôts à terme »
d’un montant de 1.698 millions de Dirhams et ont
servi au remboursement des « Titres de créances
émis » dont l’encours a été réduit de 564 millions de
Dirhams.
Par ailleurs, les créances sur les établissements de
crédit sont passées de 309 millions de Dirhams
à 869 millions de Dirhams traduisant ainsi l’état
excédentaire de la trésorerie de la banque.
Passif
Ainsi, le total bilan a connu une baisse de 1.627
millions de Dirhams pour s’établir à 19 595 millions
de Dirhams au 31 décembre 2004.
L’année 2004 a enregistré une forte régression du
ratio d’endettement de la banque. En effet, l’encours
des titres de créances émis a été diminué de 564
millions de Dirhams, et ce en dépit de l’émission en
juin 2004 d’un emprunt obligataire d’un montant
de 500 millions de Dirhams.
L’encours des dépôts de la clientèle s’est situé à
8983 millions de Dirhams soit 46 % du total bilan.
A l’exception des dépôts à terme qui ont connu un
fort repli, toutes les autres sous-rubriques ont connu
une augmentation de leur encours, notamment les
dépôts à vue qui ont progressé de 12 %.
Actif
● COMPTE
Les emplois en créances sur la clientèle restent la
principale rubrique de l’actif du bilan avec un encours
de 16 488 millions de Dirhams, soit 84 % du total bilan.
Ils ont accusé une légère baisse de 4 % en raison
du repli de l’encours des crédits à l’équipement
dont l’impact a été amorti par la stabilité et la
prépondérance de l’encours des crédits immobiliers.
Cet encours est demeuré stable tout au long de
l’année 2004 et s’est établi à 10 168 millions
de Dirhams au 31 décembre, soit 52 % du total
bilan.
• Les produits d’exploitation bancaire s’établissent
à 1627 millions de Dirhams en 2004 contre 1 650
millions de Dirhams en 2003, soit une baisse de
1 % enregistrée au niveau des intérêts et produits
assimilés sur les titres de créance suite à la diminution
de l’encours des titres de placements.
Quant aux emplois en « titres de transaction et de
placement », ceux-ci ont été réduits de 69 % en
raison des cessions commentées précédemment
notamment celles opérées sur le portefeuille de
bons de Trésor. Au 31 décembre 2004, l’encours
global de cette rubrique s’est situé à 552 millions de
Dirhams contre 1782 millions de Dirhams en 2003.
De même, l’encours des titres de participations a
connu une régression de 286 millions de Dirhams
pour se situer à 409 millions de Dirhams provenant
notamment, des dotations aux provisions.
34
DE PRODUITS ET CHARGES
• Les charges d’exploitation bancaire ont
atteint 903 millions de Dirhams à fin 2004 contre
1027 millions de Dirhams au 31 décembre 2003,
soit une baisse de 12 % grâce à la baisse des charges
financières relatives au titres de créances émis dont
l’encours a baissé substantiellement.
Le PNB dégagé se situe donc à 725 millions de
Dirhams au 31 décembre 2004 contre 623 à fin
2003, soit une amélioration de 16 % qui s’explique
par l’effet conjugué d’une bonne tenue de la marge
d’intérêt et de l’importante baisse des charges
d’exploitation bancaire.
Rapport annuel 2004
Rapport annuel 2004
Données financières
TEXTE DES RÉSOLUTIONS ADOPTÉES
PAR L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE
DU 30 MAI 2005
PREMIÈRE RÉSOLUTION
L’Assemblée Générale Ordinaire approuve dans ses contenu et forme le rapport du Conseil
d’Administration relatif à l’exercice clos le 31/12/2004.
DEUXIÈME RÉSOLUTION
L’Assemblée approuve le rapport des Commissaires aux Comptes relatif à l’exercice clos le 31/12/2004.
TROISIÈME RÉSOLUTION
L’Assemblée Générale, après examen, approuve sans réserve la présentation du bilan et du compte
de produits et charges de l’exercice clos le 31/12/2004 tels qu’ils lui sont soumis et faisant ressortir un
bénéfice net comptable de 80.040.000 Dirhams.
QUATRIÈME RÉSOLUTION
L’Assemblée Générale décide d’affecter le résultat de l’exercice clos le 31/12/2004, faisant ressortir un
bénéfice net comptable de 80.040.000 Dirhams comme suit :
- Repport à nouveau antérieur
- 4.943.328.000 Dirhams
- Affectation du bénéfice net comptable
- 80.040.000 Dirhams
- Solde du compte report à nouveau
- 4.863.288.000 Dirhams
CINQUIÈME RÉSOLUTION
L’Assemblée Générale, après examen du rapport spécial du Commissaire aux Comptes sur les conventions
visées par l’article 56 de la loi n°17-95 relative aux sociétés anonymes, approuve les conclusions dudit
rapport et la convention y mentionnée.
SIXIÈME RÉSOLUTION
En conséquence des résolutions précédentes, l’Assemblée Générale Ordinaire donne aux administrateurs
et aux commissaires aux comptes quitus entier, définitif et sans réserve de l’exécution de leurs mandats
pour l’exercice clos le 31/12/2004.
SEPTIÈME RÉSOLUTION
L’Assemblée Générale constate que les mandats des administrateurs Messieurs Khalid ALIOUA, Jawad
ZIAT et Moulay CHERIF TAHIRI ALAOUI arrivent à échéance à l’issue de la présente Assemblée.
L’Assemblée Générale décide de renouveler les mandats de Messieurs Khalid ALIOUA, Jawad ZIAT et
Moulay CHERIF TAHIRI ALAOUI pour une durée de six exercices.
HUITIÈME RÉSOLUTION
L’Assemblée Générale confère tous les pouvoirs au porteur d’une copie, d’un original ou d’un extrait
du présent procès-verbal, pour accomplir les formalités prescrites par la loi.
35
PRICEWATERHOUSECOOPERS
Coopers & Lybrand (Maroc) S.A.
101, Boulevard Massira Al Khadra
20100 Casablanca
DELOITTE & TOUCHE AUDITORS
283, Boulevard Zerktouni
20000 Casablanca
Aux Actionnaires du
Crédit Immobilier et Hôtelier (CIH)
CASABLANCA
RAPPORT GÉNÉRAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
EXERCICE DU 1er JANVIER 2004 AU 31 DECEMBRE 2004
Conformément à la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous avons procédé à
l’audit des états de synthèse, ci-joints, du Crédit Immobilier et Hôtelier (CIH) au 31 décembre 2004, lesquels
comprennent le bilan, le compte de produits et charges, l’état des soldes de gestion, le tableau des flux de
trésorerie, ainsi que l’état des informations complémentaires (ETIC) relatifs à l’exercice clos à cette date. Ces états
de synthèse qui font ressortir un montant de capitaux propres négatifs de 1 120 554 milliers de dirhams, dont
un bénéfice net de l’exercice de 80 039 milliers de dirhams sont la responsabilité des organes de gestion de
la société. Notre responsabilité consiste à émettre une opinion sur ces états de synthèse sur la base de notre
audit.
Nous avons effectué notre audit selon les normes de la profession applicables au Maroc. Ces normes requièrent
qu’un tel audit soit planifié et exécuté de manière à obtenir une assurance raisonnable que les états synthèse ne
comportent pas d’anomalie significative. Un audit comprend l’examen, sur la base de sondages, des documents
justifiant les montants et les informations contenus dans les états de synthèse. Un audit comprend également
une appréciation des principes comptables utilisés, des estimations significatives faites par la Direction Générale
ainsi que de la présentation générale des comptes. Nous estimons que notre audit fournit un fondement
raisonnable de notre opinion.
OPINION SUR LES ÉTATS DE SYNTHESE
1. En application des dispositions prudentielles de Bank Al Maghrib en vigueur, les engagements du CIH sur les
organismes publics présentent un sous-provisionnement estimé au 31 décembre 2004 à 260 millions de dirhams,
en baisse de 307 millions de dirhams par rapport au même sous-provisionnement constaté au 31 décembre
2003 suite à des opérations d’apurement et d’encaissement. La Direction de la Banque estime toutefois que
les provisions déjà constituées au titre des créances en souffrance sont suffisantes et tiennent compte de leur
probabilité de recouvrement.
A notre avis, à l’exception de ce qui est décrit au paragraphe 1, les états de synthèse cités au premier paragraphe
de ce rapport, donnent dans tous leurs aspects, une image fidèle du patrimoine et de la situation financière
du Crédit Immobilier et Hôtelier au 31 décembre 2004 ainsi que du résultat de ses opérations et de l’évolution
de ses flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, conformément aux principes comptables admis au
Maroc.
Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les points suivants :
- Les comptes annuels du CIH au 31 décembre 2004 font apparaître des pertes cumulées de 4 943 millions de
dirhams, qui n’intègrent pas le sous provisionnent des engagements mentionné au paragraphe 1 ci-dessus,
dégageant ainsi une situation nette négative de 1 121 millions de dirhams. L’Assemblée Générale Extraordinaire
réunie en date du 2 août 2004 a décidé la continuation de l’exploitation de la Banque dont les modalités
pratiques restent à définir par ses actionnaires. Le conseil d’administration réuni le 24 février 2005 pour statuer
sur les comptes de l’exercice 2004, les a ainsi arrêtés sur la base du principe comptable de la continuité de
l’exploitation.
36
- Dans notre rapport de commissariat aux comptes émis au titre de l’exercice précédent, nous n’étions pas en
mesure de nous prononcer sur la valeur actuelle des participations détenues par le CIH.
Au 31 décembre 2004, la Banque s’est appuyée sur des expertises indépendantes récentes pour valoriser
ses principales participations hôtelières dont la valeur comptable nette à cette date s’élève à 320 millions de
dirhams. Ces expertises qui résultent d’analyses d’actifs nets réévalués et de projections de résultats futurs, ont
conduit le CIH à provisionner certains titres tels que mentionnés dans le tableau B6 de l’état des informations
complémentaires relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2004.
VÉRIFICATIONS ET INFORMATIONS SPÉCIFIQUES
Nous avons procédé également aux vérifications spécifiques prévues par la loi et nous nous sommes assurés
notamment de la concordance des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration
destiné aux actionnaires avec les états de synthèse de la société.
Par application de la loi, nous portons à votre connaissance l’acquisition par le CIH au cours de l’exercice 2004
de 100% des titres de capital de la société Wafa Hôtel pour une valeur globale de 65 millions de dirhams.
A l’exception de l’incidence des faits exposés ci-dessus, nous n’avons pas d’autres observations à formuler sur
la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion
du Conseil d’Administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les
comptes annuels.
Fait à Casablanca, le 28 avril 2005
Pour Pricewaterhouse Coopers
Abdelaziz Almechatt
Expert Comptable
Pour Deloitte et Touche Auditors
Fawzi Britel
Expert Comptable
37
PRICEWATERHOUSECOOPERS
Coopers & Lybrand (Maroc) S.A.
101, Boulevard Massira Al Khadra
20100 Casablanca
DELOITTE & TOUCHE AUDITORS
283, Boulevard Zerktouni
20000 Casablanca
Aux Actionnaires du
Crédit Immobilier et Hôtelier (CIH)
CASABLANCA
RAPPORT SPÉCIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
SUR LES CONVENTIONS VISÉES A L’ARTICLE 56 DE LA LOI 17-95
SUR LA SOCIETE ANONYME
EXERCICE DU 1er JANVIER AU 31 DECEMBRE 2004
Conformément à la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, et en application
de la loi 17-95, nous portons à votre connaissance les conventions suivantes qu’il vous appartient
d’approuver :
1. Conventions conclues au cours de l’exercice
Une convention a été signée en date du 3 février 2004 entre le CIH et la Caisse de Dépôt et de
Gestion (CDG) portant sur la cession de certaines participations du CIH.
Le détail de ces participations cédées se présente comme suit :
En KDH
(*) prix pouvant être révisés
Participations
Valeur comptable
Prix de cession
Plus ou moins value
Mamounia
Scet-Maroc
CMM
Sothermy
Sidet
CMKD
Sonadac
ADM
Total
20 000
34 000
14 000
192
228
1 766
19 000
54 084
5 000
5 000
105 270
268
247
4 520
32 300 (*)
67 654 (*)
4 730 (*)
2 407 (*)
146 126
76
19
2 754
13 300
13 570
(270)
(2 593)
40 856
2. Conventions conclues au cours des exercices antérieurs et dont l’exécution s’est poursuivie durant
l’exercice
Néant
Fait à Casablanca, le 28 avril 2005
Les commissaires aux comptes
Pour Pricewaterhouse Coopers
Abdelaziz Almechatt
Expert Comptable
38
Pour Deloitte et Touche Auditors
Fawzi Britel
Expert Comptable
Comptes et Résultats
au 31/12/2004
BILAN AU 31 DÉCEMBRE 2004
ACTIF
En milliers de DH
DEC 2004
DEC 2003
-
-
Trésor public, Service des chèques postaux
113 253
119 192
Créances sur les établissements de crédit et assimilés
869 588
309 535
* A vue
869 588
309 535
Valeurs en caisse, Banques centrales,
* A terme
Créances sur la clientèle
* Crédits de trésorerie et a la consommation
* Crédits a l’équipement
-
-
16 487 803
17 214 788
283 306
312 441
150 480
1 010 766
10 168 599
10 206 553
5 885 417
5 685 028
Titres de transaction et de placement
551 816
1 780 972
* Bons du trésor et valeurs assimilées
370 900
1 598 269
-
-
* Titres de propriété
180 916
182 703
Autres actifs
530 239
538 091
Titres d’investissement
-
-
* Bons du trésor et valeurs assimilées
-
-
* Autres titres de créance
-
-
409 097
694 960
Créances subordonnées
-
-
Immobilisations données en crédit-bail et en location
-
-
Immobilisations incorporelles
52 008
53 612
Immobilisations corporelles
581 762
511 706
19 595 566
21 222 854
* Crédits immobiliers
* Autres crédits
Créances acquises par affacturage
* Autres titres de créance
Titres de participation et emplois assimilés
Total de l’Actif
HORS BILAN AU 31 DÉCEMBRE 2004
DÉSIGNATIONS
ENGAGEMENTS DONS
31/12/04
31/12/03
962 148
1 402 669
448 701
785 440
513 447
617 229
Engagements de financement donnés en faveur d’établissements de crédit et assimilés
Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle
Engagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit et assimilés
Engagements de garantie d’ordre de la clientèle
Titres achetés à réméré
Autres titres à livrer
40
Rapport annuel 2004
Rapport annuel 2004
Comptes et Résultats
BILAN AU 31 DÉCEMBRE 2004
PASSIF
En milliers de DH
DEC 2004
DEC 2003
Banques centrales, Trésor public, Services des chèques postaux
Dettes envers les établissements de crédit et assimilés
* A vue
* A terme
Dépôts de la clientèle
* Comptes à vue créditeurs
* Comptes d’épargne
* Dépôts à terme
* Autres comptes créditeurs
Titres de créance émis
* Titres de créance négociables
* Emprunts obligataires
Autres titres de créance émis
Autres passifs
Provisions pour risques et charges
Provisions réglementées
Subventions, Fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie
Dettes subordonnées
Écarts de réévaluation
Réserves et primes liées au capital
Capital
Actionnaires. Capital non versé (-)
Report à nouveau (+/-)
Résultat net en instance d’affectation (+/-)
Résultat net de l’exercice (+/-)
1 611 867
674
1 611 193
8 983 803
4 318 190
1 324 705
2 638 175
702 732
9 238 359
63 195
4 328 922
4 846 242
577 515
304 576
419 373
3 323 363
-4 943 328
80 040
1 691 699
20
1 691 679
10 023 763
3 826 293
1 279 128
4 336 603
581 739
9 802 345
105 169
4 772 481
4 924 696
700 605
205 034
419 373
3 323 363
-2 693 073
-2 250 255
Total du Passif
19 595 566
21 222 854
HORS BILAN AU 31 DÉCEMBRE 2004
DÉSIGNATIONS
ENGAGEMENTS RECUS
31/12/04
31/12/03
2 579 636
25 529
2 579 636
25 529
Engagements de financement reçus d’établissements de crédit et assimilés
Engagements de garantie reçus d’établissements de crédit et assimilés
Engagements de garantie reçus de l’Etat et d’organismes de garantie divers
Titres vendus à réméré
Autres titres à recevoir
41
COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES DU 01/01/2004 AU 31/12/ 2004
En milliers de DH
RUBRIQUES
PRODUITS D’EXPLOITATION BANCAIRE
Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit
Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle
31/12/04
31/12/03
1 627 290
1 649 874
10 631
7 571
1 459 418
1 494 421
Intérêts et produits assimilés sur titres de créance
18 289
50 074
Produits sur titres de propriété
44 124
11 656
-
-
Commissions sur prestations de service
Autres produits bancaires
74 759
20 070
67 388
18 763
CHARGES D’EXPLOITATION BANCAIRE
90 2 508
1 026 726
Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit
Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle
61 844
183 853
76 778
236 818
Intérêts et charges assimilées sur titres de créance émis
632 307
690 382
Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location
Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location
Autres charges bancaires
24 504
22 748
PRODUIT NET BANCAIRE
724 782
623 148
Produits d’exploitation non bancaire
64 311
29 282
Charges d’exploitation non bancaire
2 896
10 979
CHARGES GENERALES D’EXPLOITATION
439 305
423 356
Charges de personnel
224 398
216 885
9 460
9 141
Charges externes
123 864
106 613
Autres charges générales d’exploitation
32 383
35 825
Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles
49 200
54 893
DOTATIONS AUX PROVISIONS ET PERTES SUR CRÉANCES IRRECOUVRABLES
864 037
2 686 884
Dotations aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance
640 028
2 268 123
Pertes sur créances irrécouvrables
113 309
237 988
Autres dotations aux provisions
110 701
180 772
REPRISES DE PROVISIONS ET RECUPERATIONS SUR CREANCES AMORTIES
497 488
209 940
Reprises de provisions pour créances et engagements par signature en souffrance
479 313
86 334
Autres reprises de provisions
18 175
123 607
RESULTAT COURANT
-19 658
-2 258 848
Produits non courants
108 150
29 837
Charges non courantes
-
12 857
RESULTAT AVANT IMPOTS SUR LES RESULTATS
88 492
-2 241 868
Impôts sur les résultats
8 452
8 387
80 040
-2 250 255
Impôts et taxes
Récupérations sur créances amorties
RESULTAT NET DE L’EXERCICE
42
Rapport annuel 2004
Rapport annuel 2004
Comptes et Résultats
ÉTAT DES SOLDES DE GESTION DU 01/01/2004 AU 31/12/ 2004
I - TABLEAU DE FORMATION DES RÉSULTATS
En milliers de DH
31/12/04
31/12/03
+ Intérêts et produits assimilés
1 488 294
1 552 054
- Intérêts et charges assimilées
867 629
1 000 679
MARGE D’INTERET
620 665
551 375
+ Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location
-
-
- Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location
-
-
RÉSULTAT DES OPÉRATIONS DE CRÉDIT-BAIL ET DE LOCATION
-
-
+ Commissions perçues
81 136
73 617
- Commissions servies
256
365
80 880
73 252
+ Résultat des opérations sur titres de transaction
-
-
+ Résultat des opérations sur titres de placement
-10 332
-3 286
9 143
9 231
-
-
RÉSULTAT DES OPÉRATIONS DE MARCHÉ
-1 189
5 945
+ Divers autres produits bancaires
44 173
11 721
- Diverses autres charges bancaires
19 746
19 145
PRODUIT NET BANCAIRE
724 782
623 148
+ Résultat des opérations sur immobilisations financières
46 356
17 369
+ Autres produits d’exploitation non bancaire
20 591
29 282
- Autres charges d’exploitation non bancaire
33
6 979
- Charges générales d’exploitation
439 305
423 356
RÉSULTAT BRUT D’EXPLOITATION
352 391
239 465
+ Dotations nettes des reprises aux provisions pour créances
-274 024
-2 414 422
MARGE SUR COMMISSIONS
+ Résultat des opérations de change
+ Résultat des opérations sur produits dérivés
-
-
+ Autres dotations nettes des reprises aux provisions
et engagements par signature en souffrance
-98 025
-83 891
RÉSULTAT COURANT
-19 658
-2 258 848
RÉSULTAT NON COURANT
108 150
16 980
- Impôts sur les résultats
8 452
8 387
80 040
-2 250 255
RÉSULTAT NET DE L’EXERCICE
43
ÉTAT DES SOLDES DE GESTION (SUITE) DU 01/01/2004 AU 31/12/2004
En milliers de DH
II - CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT
31/12/04
31/12/03
RESULTAT NET DE L’EXERCICE
80 040
-2 250 255
Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles
et corporelles
49 200
54 893
-
431
110 701
178 904
Dotations aux provisions réglementées
-
-
Dotations non courantes
-
-
Reprises de provisions
18175
88661
Plus-values de cession des immobilisations incorporelles et corporelles
7850
16435
33
6979
Plus-values de cession des immobilisations financières
43719
-
Moins-values de cession des immobilisations financières
2863
4000
-
-
173 092
-2 110 145
173 092
-2 110 145
Dotations aux provisions pour dépréciation des immobilisations financières
Dotations aux provisions pour risques généraux
Moins-values de cession des immobilisations incorporelles et corporelles
Reprises de subventions d’investissement reçues
CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT
Bénéfices distribués
AUTOFINANCEMENT
44
Agences & Guichets automatiques
AGENCES CIH
Agences
46
Adresse
Téléphone
25.71.69
Fax
Casa Abdelmoumen
Angle Bd Abdelmoumen et rue Velasquez N° 104
022.25.72.36/
022.25.72.74
Casa Ain Sebaâ
Angle Bd Chefchaouni et Bd de la gare
022.34.45.79/80- 34.45.81
022.34.45.83
Casa Al Mouahidine
Bd de la Grande Ceinture, Résidence Al Mouahidine
022.66.61.51/53
022.66.61.55
Casa Anassi
9 Préfecture Ahl Loughlam Sidi Bernoussi
022.76.58.63
022.76.58.66
Casa Al Qods
6, Résidence Ibn Yassin Bd Al Qods, Hay Al Inara.
022.50.75.72
Casa Anfa
133, Angle Bd Anfa et rue soldat Maurice Benhamou
Casa Anoual
Casa Belvédère
Casa Ben M’sik
Casa Bir Anzarane
Casa Brahim Roudani
Casa Bourgogne
Casa Calais
Casa Centre
Casa Cité Djemaa
Casa Diouri
Casa Driss Lahrizi
Casa El Fida
Casa El Meskini
Casa Emile Zola
Casa Hassan II
Casa Hay Hassani
Casa Hay Mohammadi
Casa Hay Sadri
Casa Ibn Batouta
Angle Bd Abdelmoumen et rue Abou Marouan Abdelmalek
51, Rue Radi Slaoui ex Soissons, Belvédère
Quartier Moulay Rachid, Hay Al Falah
121, Angle Rte d’El Jadida et rue Montaigne
Angle Bd Brahim Roudani et rue Annahass Ennahoui
Angle Rue Tan Tan et rue Med El Meknassi
27, Rue El Houdhoud
Angle Rues Léon l’Africain et Chaouia
960,Bd du commandant Driss El Harti Cite Djemaa
33, rue Mohamed Diouri
15, rue Driss Lahrizi
398, Bd El Fida
107, Bd Rahal El Meskini
Angle Bd Emile Zola et rue Champigny
Angle Mustapha Maâni et rue Saâd ben Abi Ouakkas.
Angle Bd Sidi Abderrahman et route d’Azemmour.
Projet Hassan II, rue Moustachfa Mohamed V.Hy mohammadi
182, Avenue des Forces Auxilliaires, Hay Sadri.
Angle Place de la Gare et avenue Mohamed V.
Casa Koréa
Angle Bd Chouaib Doukkali et ancienne route de Mediouna.
Casa Maârif Extension
Casa Maârif Place du Marché
Casa Médiouna
Casa Oulfa
Casa Place Mohamed V
Casa Palmier
Casa Principale
Casa Résistance
Casa Romandie
Casa Sidi Othmane
Casa Vélodrome
Casa Y. El Mansour
Casa Salmia
Casa Kariat Al Azhar
Casa Zerktouni
Mohammedia Kasbah
Mohammedia Alia
Rabat Akkari
Angle Route d’El Jadida et rue Nassif Eddine.
Angle Rue Abou Abdellah Nafae et Asaad Ibnou Zarrara.
Angle route Médiouna et rue Floriac.
Bd Oued Melouia, Oulfa.
104, 106 Rue Abderrahman Sahraoui.
Angle Bd 9 Avril et rue Hassan Ziati, Palmier.
159, Avenue Hassan II.
Angle Bd de la Résistance et rue de Strasbourg.
Angle Bd Bir Anzarane et rue Assakhaoui, Racine.
Av. 10 mars, lot Sidi Othmane, Bloc 8 N°19 et 22
Angle Bd Abdellatif Ben Kaddour et rue du phare.
248, Bd Yacoub El Mansour
182, Bd Al Joulane, Salmia II
Lotis Al Azhar, Route Tit Mellil
Angle Bd Zerktouni et rue l’abbé de l’épée
Angle rue Chenguite et rue El Gharb
89, Bd de la Résistance, Hassania II, El Alia
18, Av Sidi Mohamed Ben Abdellah
Rabat Allal Ben Abdellah
47, Avenue Allal Ben Abdellah
Rabat Bouregreg
Rabat Bab El Had
Rabat Ibn Sina
Rabat Cité Universitaire
Rabat Mabella
Rabat Océan
Rabat Souissi
Angle Avenue Alger et rue Kairaouan
Angle Bd El Maghrib Al Arabi
Avenue Ouled Oumeir, Angle Rue Jbel Abouiblane
54, Bd Omar Ben El Khattab
Angle Av Tadla et rue Beni Moussa
Angle Av Abdelkrim El Khattabi et rue Abidjan, Océan
KM 3,5 Ang. Route de Zaers et rue du Rif, Souissi.
022.50.77.01/02
022.29.65.14/65
022.29.75.23
022.86.45.12.13.14
022.24.38.04/51
022.70.76.78/75
022.99.11.33/74
022.23.63.14 - 23.62.57/96
022.48.35.01/06
022.48.12.71
022.44.09.68/69
022.38.42.64/37.03.13
022.44.13.85/86
022.29.31.35
022.81.19.12/81.17.69
022.31.57.32/39
022.44.71.31/34
022.47.94.96/85
022.91.40.30/31
022.62.82.41
022.70.75.99/72
022.40.66.09/13
022.80.11.21/28
022.81.53.24
022.98.38.80/90
022.23.87.76/79
022.80.35.79
022.90.28.94/95/96
022.29.39.88/89 022.29.34.24
022.98.58.00
022.47.25.48/49
022.44.01.88.89
022.39.21.91/92/70
022.38.25.04/05.06
022.94.86.25/26
022.39.54.58/59
022.57.94.43/44/45
022.76.58.70/71
022.48.59.24/31
023.31.12.71/72.73
023.28.19.70/28.76.62
037.29.67.46/47/48
037.70.74.04/45 /
70.37.42
037.73.76.63 /70.47.14
037.70.44.41/42/48
037.67.06.59/67.36.08
037.67.25.85/65
037.63.93.05/06/09
037.70.54.16
037.75.34.40
022.29.73.21
022.86.45.11
022.24.39.40
022.70.76.77
022.99.19.36
022.23.61.54
022.48.36.12
022.20.48.28
022.44.10.05
022.38.39.26
022.44.13.88
022.20.92.97
022.81.17.21
022.31.57.52
022.44.71.35
022.27.86.31
022.91.40.34
022.66.61.55
022.70.73.31
022.24.71.77
022.80.10.23
022.98.38.67
022.23.81.68
022.80.35.79
022.90.28.97
022.29.39.89
022.98.73.02
022.47.94.99
022.44.01.92
022.39.21.96
022.38.25.03
022.94.86.28
022.39.54.57
022.57.94.46
022.76.58.68
022.48.52.67
023.31.12.75
023.28.19.72
037.29.67.45
037.70.75.91
037.70.47.16
037.70.44.63
037.67.36.09
037.77.33.29
037.63.93.08
037.70.54.25
037.75.13.91
Rapport annuel 2004
Rapport annuel 2004
Agences & guichets automatiques
Rabat Zears
Témara Massira
Témara Centre
Kénitra
Fès Saiss
Fès Al Houria
Fès Al Adarissa
Av John Kennedy, Raoud al Andalous
Amal 14 n°9 Douar Al Kora, Av. Sidi Mohamed Ben Abdellah-CYM.Rabat
Résidence Oum El Khair, Bd Mohamed V, Tabriquet
Place de la Mosquée, centre commercial, Zone C
Résidence Diyar 3, Immeuble 11, Av. prince héritier, route de
Kénitra – Salé.
Avenue My Ali Chérif, Lot 236, Al Massira I
Route Principale 1, lot 17
Immeuble Hraga, Bd Mohamed V
Lot N°3, Route d’imouzzer, Ait Skatto
Complexe Al Houria, Place Kennedy
Prog. El Farah, Hay Al Adarissa, route Ain Chkeff.
Fès Principale
17, rue Abdelkrim El Khattabi
Mèknes Hamria
Mèknes Sidi Said
Mèknes Ibn Khaldoun
Mèknes Principale
Khemisset
Al Hoceima
Berkane
Ksar El Kébir
Larache
71, Av Hassan II Ville Nouvelle
Résidence Oualili, Route de Rabat, Sidi Said
Av des FAR
Av Allal Ben Abdellah Résidence el ouataniya
Ang.rue Mbarek El Bekkali et Ibn Battouta
Ang. Avenue Mohamed V et Bd My Abdellah
Bd Med V, Immeuble Madrane
N°4 BD Med V
Lot Chaabane, route de Rabat
Nador Grand Maghreb
Ang. Av Annakhil et route Touima
Nador Ligue Arabe
Sahat Al Jamiâa Al Arabia et rue Allal Ben Abdellah
Oujda Isly
Tanger Hay Hassani
Tanger
Tanger Ibn Tachfine
Taza
Tetouan Centre
Tetouan Principale
Agadir Kettani
Agadir Med V
Agadir Talborjt
Beni Mellal
El Jadida
El Jadida Océan
Essaouira
Inezgane
Khouribga
Laâyoune
Marrakech Daoudiat
Marrakech Gueliz Centrale
Marrakech Gueliz Regent
Marrakech Hassan II
Marrakech Bab Agnaou
Safi
Settat
Tiznit
Angle Bd Mohamed V & rue Ksar El Kebir
N°22 complexe Al Hassani, Bd Med VI, Route de Rabat
17, rue de Belgique
Angle Boulevard Ibn Tachfine et Jamal Eddine El Afghani
Bd Hassan II
Ang Bd Med V et rue Sidi El Mandri
Av Hassan II, Immeuble Araiss
Av Général Kettani
Complexe Fondation Hassan II, Bd Med V
Angle Bd Cheikh Saâdi et rue 29 Février, Talborjt
Angle Bd Med V & Av Hassan II
5, Av de la ligue Arabe
Résidence Océan Rte de Sidi Bouzid, El Jadida
Angle Bd El Massira El Khadra et rue Boujdour
Bd Mohamed V
42, rue de Marrakech
Av Mekka, n°18, BP 122
Lot Ratma, Bd de Palestine
187, Bd Mohamed V
51, Bd Mohamed V
8, Av Hassan II, Gueliz
Kissariat Zrikem, rue Bab Agnaou
28, Av Allal Ben Abdellah
Bd Hassan II
Angle Av Hassan II et rue de la Municipalité
Rabat Al Kora
Salé Mohamed V
Sala Al Jadida
Salé Ghrablia
037.75.13.91
037.75.30.91
037.69.34.94/96
037.69.34.90
037.85.04.35/50
037.53.03.57/53.10.33
037.88.16.84/85
037.78.01.38
037.60.07.70/71
037.64.34.93/95
037.48.46.39/31
055.64.40.84 / 64.41.22/ 23
055.62.40.20/62.67.87
055.61.21.76/81
055.62.57.98/65.20.81/
62.66.58
055.52.12.70/52.77.14
055.53.03.66/53.16.33
055.52.16.58
055.52.45.41/52.41.69
037.55.50.23/24
039.98.46.08/09
056.61.90.15/16
039.90.22.85
039.52.11.31
056.33.01.48/73
33.03.14
056.33.46.23
33.28.79
056.69.07.34/75
039.31.78.65/66
039.33.15.45/47
039.34.11.27/28
055.67.11.08/09/11
039.96.88.91/92/95
039.96.13.89-70.49.91
048.84.01.55-82.61.96
048.84.17.97
048.84.28.35/36
023.48.11.15-48.36.15
023.35.05.72
023.39.00.12/17
044.47.52.24
048.83.30.93-83.49.93
023.49.21.13/16/19
048.89.37.02/07
044.31.20.05
044.44.88.30
044.43.03.20
044.43.72.64/65
044.42.70.47/48
044.62.52.62
023.40.16.04/05
048.86.09.43/47
037.85.04.64
037.53.17.91
037.78.02.61
037.60.07.67
037.74.77.33
037.37.48.46
055.64.17.32
055.65.49.07
055.61.22.02
055.65.25.33
055.51.36.70
055.55.52.99
055.51.43.31
055.51.36.71
037.55.50.19
039.98.24.12
056.61.90.17
039.90.25.73
039.52.11.33
056.33.05.37
056.33.47.24
056.70.09.93
039.31.78.68
039.93.71.20
039.34.11.30
055.67.11.07
039.96.88.94
039.96.03.43
048.84.22.88
048.84.18.28
048.84.29.07
023.48.11.14
023.35.05.73
023.39.00.14
044.47.68.22
048.83.40.90
023.49.20.99
048.89.36.99
044.31.20.11
044.44.88.31
044.43.68.91
044.43.75.29
044.42.70.49
044.62.70.79
023.40.16.07
048.86.09.23
47
GUICHETS AUTOMATIQUES CIH
GUICHETS «OUTDOORS»
Localité
Agence Casa Ain Sebaâ
Agence Casa Al Mouahidine
Agence Casa Anassi
Agence Casa Al Qods
Agence Casa Anoual
Agence Casa Brahim Roudani
Agence Casa Bourgogne
Agence Casa Emile Zola
Siège CIH ( Hassan II)
Agence Casa Maârif Extension
Agence Casa Place du Marché
Agence Casa Palmier
Agence Casa Romandie
Agence Casa Vélodrome
Agence Casa Kariat Al Azhar
Agence Casa Oulfa
Agence Casa Rahal El Meskini
Agence Casa Principale
Agence Casa Driss Lahrizi
Agence Casa Résistance
Agence Casa Abdelmoumen
Agence Casa Mohamed V
Agence Casa Koréa
Agence Casa Sidi Othmane
Agence Casa Hay Hassani
Agence Casa EL Fida
Agence Casa Anfa
Agence Casa Salmia
Agence Casa Bir Anzarane
Agence Casa Centre
Agence Casa Diouri
Agence Casa Ibn Batouta
Agence Casa Zerktouni
Agence Casa Yacoub El Mansour
Agence Casa Ben M’sik
Agence Mohammedia Alia
Agence Mohammedia Kasbah
Agence Rabat Allal Ben Abdellah
Agence Rabat Bouregreg
Agence Rabat Bab El Had
Agence Rabat Ibn Sina
Agence Rabat Cité Universitaire
Agence Rabat Souissi
Agence Rabat Mabella
Agence Rabat Akkari
Agence Rabat Océan
Agence Rabat Al Kora
Agence Salé Mohamed V
Agence Sala Al Jadida
Agence Sala Diyar (Ghrablia)
Agence Témara Massira
Agence Témara Centre
48
Adresse
Angle Bd Chefchaouni et Bd de la gare
Bd de la Grande Ceinture, Résidence Al Mouahidine
9 Préfecture Ahl Loughlam Sidi Bernoussi
6, Résidence Ibn Yassin Bd Al Qods, Hay Al Inara.
Ang.Bd Abdelmoumen et rue Abou Marouan Abdelmalek
Angle Bd Brahim Roudani et rue Annahass Ennahoui
Ang.Rue Tan Tan et rue Med El Meknassi
Ang.Bd Emile Zola et rue Champigny
187, Avenue Hassan II
Ang.Route d’El Jadida et rue Nassif Eddine.
Ang. Rue Abou Abdellah Nafae et Asaad Ibnou Zarrara.
Ang.Bd 9 Avril et rue Hassan Ziati, Palmier.
Ang Bd Bir Anzarane et rue Assakhaoui, Racine.
Ang. Bd Abdellatif Ben Kaddour et rue du phare.
Lotis Al Azhar, Route Tit Mellil
Bd Oued Melouia, Oulfa.
107, Bd Rahal El Meskini
159, Avenue Hassan II
15, rue Driss Lahrizi
Angle Bd de la Résistance et rue de Strasbourg
N°104, Angle Bd Abdelmoumen et rue Velasquez
N°104-106 rue Abderrahman Sahraoui
Angle Bd Chouaib Doukkali et ancienne rte de Mediouna
Av. 10 mars, lot Sidi Othmane, Bloc 8 n°19 et 22
Angle Bd Sidi Abderrahmane et route d’Azemmour
398, Bd El Fida
133, Ang. Bd Anfa et rue soldat Maurice Benhamou
182,Bd Al joulane, Salmia II
121,Ang Rte d’El Jadida et rue Montaigne
Ang. Rues Léon l’Africain et Chaouia
33, rue Mohamed Diouri.
Ang. Place de la Gare et Avenue Mohamed V.
Angle Bd Zerktouni et rue l’abbé de l’épée
248, Bd Yacoub El Mansour
Quartier Moulay Rachid, Hay Al Falah
89, Bd de la résistance, Hassania II, El Alia
Angle rue Chenguite et rue El Gharb
47, Avenue Allal Ben Abdellah
Angle Avenue Alger et rue Kairaouan
Ang. Bd El Maghrib Al Arabi et rue Jasirat El Arabe
Angle Av Fal Ould Oumeir et Rue Jbel Bouiblane- Agdal54, Bd Omar Ben El Khattab
Km 3,5 Angle Route de Zaers et rue du Rif, Souissi
Ang. Av Tadla et rue Beni Moussa
18, Av Sidi Mohamed Ben Abdellah
Ang. Av Abdelkrim El Khattabi et rue Abidjan, Océan.
Amal 14 n°9 Douar Al Kora, Av. Sidi Mohamed Ben Abdellah-CYM.
Résidence Oum El Khair, Bd Mohamed V, Tabriquet
Place de la Mosquée, centre commercial, Zone C
Résidence Diar 3, Immeuble 11, Av.prince héritier route Kénitra
Avenue My Ali Cherif, Lot 236, Al Massira I
Route principale 1, Lot 17
Ville
Casablanca
Casablanca
Casablanca
Casablanca
Casablanca
Casablanca
Casablanca
Casablanca
Casablanca
Casablanca
Casablanca
Casablanca
Casablanca
Casablanca
Casablanca
Casablanca
Casablanca
Casablanca
Casablanca
Casablanca
Casablanca
Casablanca
Casablanca
Casablanca
Casablanca
Casablanca
Casablanca
Casablanca
Casablanca
Casablanca
Casablanca
Casablanca
Casablanca
Casablanca
Casablanca
Mohammedia
Mohammedia
Rabat
Rabat
Rabat
Rabat
Rabat
Rabat
Rabat
Rabat
Rabat
Rabat
Salé
Salé
Salé
Témara
Témara
Rapport annuel 2004
Rapport annuel 2004
Agences & guichets automatiques
Agence Kénitra
Agence Fès Saiss
Agence Fès Al Houria
Agence Fès Al Adarissa
Agence FèsPrincipale
Agence Mèknes Hamria
Agence Mèknes Ibn Khaldoun
Agence Mèknes Sidi Said
Agence Khemisset
Agence Ksar el kebir
Agence Al Hoceima
Agence Berkane
Agence Oujda Isly
Agence Tanger
Agence Tanger Youssef Ibn Tachfine
Agence Nador Grand Magheb
Agence Tétouan centre
Agence Tétouan Principale
Agence Agadir Kettani
Agence Agadir Mohamed V
Agence Agadir Talborjt
Agence Beni Mellal
Agence El Jadida
Agence El Jadida Océan
Agence Essaouira
Agence Khouribga
Agence Laâyoune
Agence Marrakech Gueliz
Agence Marrakech Bab Agnaou
Agence Marrakech Hassan II
Agence Marrakech daoudiat
Agence Marrakech Régent
Agence Inezgane
Agence Settat
Agence Safi
Agence Taza
Agence Tiznit
Hôtel le Tafilalet
Immeuble Hraga, Bd Mohamed V
Lot N°3, Route d’imouzzer, Ait Skatto
Complexe Al Houria, Place Kennedy
Prog. El Farah, Hay Al Adarissa, route Ain Chkeff.
17, rue Abdelkrim Khattabi
71, Avenue Hassan II Ville Nouvelle
Avenue des FAR
Résidence Oualili, Route de Rabat, Sidi Said
Ang.rue Mbarek El Bekkali et Ibn Battouta
N°4 Boulevard Med V
Angle Avenue Mohamed V et Bd My Abdellah
Boulevard Med V, Immeuble Madrane
Angle Bd Mohamed V & rue Ksar El Kebir
17, rue de Belgique
Angle Bd Yousef Ibn Tachfine et Jamal Eddine El Afghani
Angle Avenue Annakhil et route Touima
Angle Bd Med V et rue Sidi El Mandri
Av Hassan II, Immeuble Araiss
Avenue Général Kettani
Complexe Fondation Hassan II, Bd Med V
Angle Bd Cheikh Saâdi et rue 29 Février, Talborjt
Angle Bd Med V & Av Hassan II
5, Av de la ligue Arabe
Résidence El Ahd, Rte de Sidi Bouzid, El Jadida
Angle Bd El Massira El Khadra et rue Boujdour
42, rue de Marrakech
Avenue Mekka, n°18, BP 122
187, Bd Mohamed V
Kissariat Zrikem, rue Bab Agnaou
8, Av Hassan II, Gueliz
Lot Ratma, Avenue de palestine
51,Bd Med V
Bd Mohamed V
Bd Hassan II
28, Av Allal Ben Abdellah
Bd Hassan II
Angle Av Hassan II et rue de la Municipalité
Avenue Abdelkrim El Khattabi
Kénitra
Fès
Fès
Fès
Fès
Mèknes
Mèknes
Mèknes
Khemisset
Ksar el kebir
Al Hoceima
Berkane
Oujda
Tanger
Tanger
Nador
Tétouan
Tétouan
Agadir
Agadir
Agadir
Beni Mellal
El Jadida
El Jadida
Essaouira
Khouribga
Laâyoune
Marrakech
Marrakech
Marrakech
Marrakech
Marrakech
Inezgane
Settat
Safi
Taza
Tiznit
Marrakech
49
GUICHETS «INDOORS»
Localité
Hôtel Kandara
Gare Casa Voyageur
Hôtel Transatlantique
Libad
Gare Rabat Ville
Hôtel Atlantic palace
Hôtel Le Tivoli
Hôtel Sahara
Hotel Argana
Agadour-manadir-Tamalalt
Casino le Mirage
Hôtel Amouguer
Hôtel Tagadirt
Hôtel les Omeyades
Hôtel Oasis
Hôtel Medina Palace
Marrakech Mansour Eddahbi
Marrakech Myriem
Marrakech Sangho
Hôtel Amine
Hôtel Tropicana
Hôtel les Jardins de la Koutoubia
Hôtel Les Almoravides
Hôtel Semiramis
Hôtel Farah
Hôtel Fès Jnan palace
Hôtel Tghat
Hôtel Zaki
Hôtel Aquass
Hôtel Transatlantique
Hôtel El Minzah
Complexe touristique du Détroit
Société CIALIM
50
Adresse
44, Bd d’Anfa
Pl Prince Sidi Mohamed
79, Rue Chaouia
Siège du CIH ( agence Libad )
Avenue Mohammed V
Secteur Balnéaire. BP194
Secteur balnéaire
Bd Mohamed V
Bd Mohamed V
Bd 20 Août
Village Valture - Secteur Touristique
Bd. Mohammed V
Avenue 20 Août
Avenue 20 Août
Bd Mohamed V
Bd Mohamed V
Av. de France
154, rue Mohamed El Beqal
Route de Casablanca (près de la Fantasia)
Avenue Abdelkrim Khattabi.
Lot Semlalia, route de Casablanca.
46, rue de la Koutoubia.
Arset Jnan Lakhder
Route de Casa, Quartier Semlalia
Av. du président Kennedy
Avenue Choukri, ville nouvelle.
28, Av des F.A.R.
Bd Al Massira, Route d’El hajeb
N° 27 Rue Emir Abdelkader V. N.
Rue Al Meriniyne
85, rue de la Liberté
Avenue des FAR – Baie de Tanger
Allée 2 zone industrielle Moghogha - Tanger
Ville
Casablanca
Casablanca
Casablanca
Casablanca
Rabat
Agadir
Agadir
Agadir
Agadir
Agadir
Agadir
Agadir
Agadir
Agadir
Agadir
Agadir
Marrakech
Marrakech
Marrakech
Marrakech
Marrakech
Marrakech
Marrakech
Marrakech
Marrakech
Fès
Fès
Meknès
Meknès
Meknès
Tanger
Tanger
Tanger

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