programme concert charmes 20 mai 2016 1

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PROGRAMME CONCERT CHARMES 20 MAI 2016
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PROGRAMME
1 - Prélude et Fugue BWV 558 en sol mineur de Jean-Sébastien BACH (1685-1750) – ORGUE.
2 – Pie Jesu (Si bémol majeur) de la Messe de Requiem en ré mineur, op. 48 de Gabriel FAURE
(1845-1924)
L'histoire de sa composition s'étend de 1887 à 1900. Ce requiem fut composé le 16 janvier
1888 pendant des funérailles à l'Église de la Madeleine. Le passage le plus célèbre de l'œuvre
est sûrement l'air pour soprano Pie Jesu, pouvant être chanté par un garçon ou une femme.
On doit à Camille Saint-Saëns, maître de Fauré à l'école Niedermeyer, une formule qui n'est
évidemment pas à prendre au sens propre : « Ton Pie Jesu est le SEUL Pie Jesu, comme l’Ave
verum de Mozart est le SEUL Ave verum ». Inutile de préciser que l'histoire compte bien
d'autres mises en musique de ces textes liturgiques. Tout au long du XXe siècle, le Requiem de
Fauré a beaucoup inspiré les compositeurs français, à l'exemple du Requiem, pour soli, chœur
et orchestre (1937-38) de Joseph-Guy Ropartz et du Requiem, op. 9 pour soli, chœurs,
orchestre et orgue (1947) de Maurice Duruflé, fondés sur la même structure liturgique et
d'inspiration musicale voisine. ORGUE et SCIE MUSICALE.
3 – Panis Angelicus FWV 61 de César FRANCK (1822-1890)
Panis Angelicus est l'une des trois hymnes liturgiques écrites par saint Thomas d'Aquin pour
la fête du Corps du Christ pour la liturgie eucharistique et la liturgie des heures de l'Église. Les
deux autres hymnes écrites par Thomas d'Aquin sont O Salutaris Hostia et Tantum Ergo. En
1872, César Franck arrangea l'hymne pour le ténor, l'orgue, la harpe et le violoncelle en
l'incorporant dans sa Messe à trois voix op. 12. La version de John McCormack interprétée à
Dublin en 1932 fut considérée comme le sommet de sa carrière. Elle a été reprise par Luciano
Pavarotti, Charlotte Church et Josh Groban. ORGUE et SCIE MUSICALE.
4 – Bist du Bei Mir BWV 508 de J.S. BACH
Aria composée par le musicien allemand Gottfried Heinrich Stölzel dans son opéra Diomedes
oder die triumphierende Unschuld (« Diomède, ou l'innocence triomphante »), représenté le
16 novembre 1718 à Bayreuth. Il fut longtemps attribué à Jean-Sébastien Bach en raison de
sa présence dans le Petit livre pour clavier d'Anna-Magdalena Bach (Clavier-Büchlein, 2e
cahier, 1725), sous la désignation BWV 508.
La partition d'origine était considérée comme perdue jusqu'à ce qu'on retrouve un exemplaire
en 2000 au conservatoire de Kiev. ORGUE et SCIE MUSICALE.
5 - Air de Rinaldo – HWV 7 acte II de Georg Friedrich HAENDEL (1685-1759)- Lascia ch’io pianga
« Laissez-moi pleurer sort cruel qui est le mien et aspirer à la liberté. Puisse le chagrin briser
ces chaines de ma souffrance, par pitié » - Un aria désignait à l'origine, toute mélodie
expressive, souvent (mais pas toujours) chantée. Le contexte le plus répandu pour un aria est
probablement l'opéra.
Cet ARIA de l’opéra de RINALDO est une page magistrale d’un style noble et élevé. Créé le 24
février 1711 au Queen's Theatre de Londres, il a été un grand succès auprès du public, en dépit
des réactions négatives de la part des critiques littéraires hostiles à la tendance
contemporaine vers le divertissement dans les salles italiennes en anglais.
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Une grande partie musicale est constituée d'emprunts et d'adaptations d'opéras et d'autres
œuvres que HANDEL a composés durant son long séjour en Italie en 1706-1710. Rinaldo a été
cité comme l'un des plus grands opéras de HANDEL. L'air de soprano " Lascia ch'io pianga "est
devenu un favori particulier et est une pièce de concert populaire. ORGUE et VOIX.
6 – Sonata en ré mineur de Baldassare GALUPPI (1706-1785)
Au faîte de sa gloire, Galuppi était plus célèbre compositeur pour clavier de sa génération à la
Cour de Saint Petersbourg et que Vivaldi. C'est ainsi qu'un prêtre vénitien, Giuseppe Baldan,
envoya à la cour de Saxe quatre œuvres de Vivaldi en les faisant passer pour des compositions
de Galuppi dont cette célèbre sonate. Son catalogue recense plus de 100 sonates pour clavier,
qui témoignent de l'influence de Scarlatti et anticipent sur Mozart. ORGUE.
7 – Présentation de la scie musicale par Jean-Claude WELCHE.
8 - Cantate BWV 147 de J.S. BACH
«Jésus demeure ma joie » Mouvement 10 de la seconde partie de la cantate « Herz und Mund
und Tat und Leben » (Le cœur, et la bouche, et l'action, et la vie) jouée à Leipzig le vendredi 2
juillet 1723 à l'occasion de la fête de la Visitation de la Vierge Marie.
ORGUE et SCIE MUSICALE.
9 - Ave Verum de Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791)
L’Ave verum corpus est un motet en ré majeur écrit pour Anton Stoll, un ami de Mozart et
Joseph Haydn . Stoll a été le coordinateur musical de la paroisse de Baden bei Wien , près de
Vienne. Cet Ave verum corpus a été composé pour célébrer la fête de Corpus Christi en 1791,
six mois avant la mort de Mozart, alors qu’il rendait visite à sa femme Constance qui attendait
sons sixième enfant. ORGUE et SCIE MUSICALE.
10 - Ave Maria dit de Caccini de Nikolaï Ivanovitch VAVILOV (1887-1943)
Vladimir VAVILOV cet Ave Maria sous le label Melodia en 1972. On ne sait pas d’où vient
l’attribution à Giulio Caccini car Vavilov a édité et enregistré sa composition comme une
œuvre anonyme. L’attribution à Caccini (1551-1618) est d’autant plus étonnante que cet Ave
Maria est totalement étranger au style du compositeur italien et à celui de son époque. Un
compositeur de la Renaissance aurait en effet composé sa musique sur l'intégralité de la prière
à la Vierge et non sur les deux seuls mots « Ave Maria ». Le succès de cette œuvre doit
beaucoup à la soprano lettone Inessa Galante qui a enregistré l’Ave Maria en 1995. Cette
chanteuse, ayant entendu l’œuvre en tournée (probablement en Russie), l’aurait transcrite
afin de pouvoir l’interpréter dans ses propres concerts. ORGUE et VOIX
11 - Sarabande de la XIème suite HWV 425 de Georg Friedrich HAENDEL (1685-1759)
La sarabande est une danse lente et noble. Haendel a écrit cette sarabande (qui fait partie
d’un ensemble de pièces magistrales pour le clavecin). Les accords sont parfois arpégés, afin
de mettre en valeur le timbre du clavecin. La mélodie est agrémentée de nombreuses notes
supplémentaires appelées ornements. Il était courant à cette époque, pour un instrumentiste,
d’improviser tous ces éléments (qui ne sont pas écrits le plus souvent) au gré de son
inspiration.
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La musique baroque est donc une musique très ouverte dans son interprétation, qui laisse une
grande place à l’ornementation. On rencontre le même type de démarche aujourd’hui dans la
musique de variété surtout dans la musique de jazz, genres dans lesquels l’interprète
improvise. ORGUE.
12 - Parlez-moi d'amour de Jean Bernard Daniel Neuburger, dit « Jean Lenoir » (1891-1976),
élève de Louis VIERNE. Chanson écrite et composée par Jean Lenoir et interprétée par
Lucienne Boyer en 1930. En 1924, Jean Lenoir, contrarié par son altercation avec son amie
Mistinguett, dans la nuit qui suit et sous le coup de l'inspiration, écrit et compose Parlez-moi
d'amour. La chanson, « orchestrée et prête à chanter », reste cinq ans dans ses cartons avant
que Jean Lenoir la donne, sans conviction, à une jeune chanteuse débutante venue le solliciter.
ORGUE et SCIE MUSICALE.
13 - Valse n° 2 jazz de Dmitri Dmitrievitch CHOSTAKOVITCH.
La Suite pour orchestre de jazz valse n° 2 – (1938/1999) - opus 50b œuvre composée en 1938
dans un style empruntant des thèmes et une écriture liés au jazz. Cette seconde suite pour
orchestre de jazz par Chostakovitch a été commandée par l'Orchestre d'État pour le jazz et
son chef Victor Knouchevitski.
La partition fut perdue durant la Seconde Guerre mondiale mais une réduction pour piano fut
redécouverte par Manashir Yakubov en 1999. Trois mouvements de la suite furent
reconstitués et orchestrés par Gerard McBurney. La création eut lieu en 2000 lors du concert
promenade de Londres.
Cette musique peut vous rappeler des publicités que vous avez vu à la télévision… Elle est
également utilisée dans le générique d’Eyes Wide Shut, le dernier film de Stanley Kubrick.
Jean-Claude WELCHE, artiste musicien
Jean-Claude WELCHE, né le 24 avril 1964 à
Charleroi en Belgique, est établi à Thoiry (Ain)
depuis le mois de juillet 2012. Il est titulaire des
Premiers Prix de violon et musique de chambre,
obtenus au Conservatoire Royal de Musique de
Bruxelles. Il a enseigné 15 ans le violon et le
solfège dans plusieurs Ecoles de musique en
Belgique.
Il a été violoniste au sein de différentes formations belges, françaises, et sollicité
régulièrement par divers orchestres.
Deux années de cours de violon baroque, à l’âge adulte, ont contribué à le convertir à ce qu’il
pressentait déjà : l’importance de privilégier la sensibilité, la spontanéité, le don total de soi,
à la virtuosité gratuite, à un perfectionnisme extrême qu’il considère inhibiteur.
C’est sur ce chemin d’ouverture, de liberté, qu’il découvre en janvier 1998 la “scie musicale” :
une véritable révélation !
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Jean-Claude Welche travaille alors cet instrument fort méconnu, séduit par ses possibilités
expressives étonnantes. Il adopte la technique qui consiste à en jouer debout et à vibrer avec
la main du cœur… Dès lors, il se sent une liberté totale avec l’instrument, s’attache à atteindre
une justesse parfaite, à élargir son répertoire, à partager sa passion avec le public et les
médias, auprès desquels il rencontre un succès chaleureux à chacune de ses prestations.
Il ne s’arrête cependant pas en chemin, et met bientôt son cœur à faire aussi découvrir
d’autres instruments peu répandus dans nos pays francophones: la mandoline, la harpe de
verre, le cor des Alpes, la flûte de pan, l’orgue de barbarie … ainsi que foule d’instruments plus
insolites les uns que les autres!
Artiste musicien indépendant depuis janvier 2005, Jean-Claude explose dans sa création de
projets ! Outre les cours de musique qu’il donne maintenant dans le Pays de Gex (Ain), il
organise des stages de scie musicale partout en France et Suisse, il va d’école en école pour
des animations avec ses instruments insolites, il ne présente pas moins de 9 concepts
différents de concerts et encore davantage de spectacles originaux, en solo, duo ou au sein de
divers groupes.
Sa fierté, son bonheur, est de ne plus être “seulement” violoniste, mais artiste musicien, et de
pouvoir choisir librement le moyen d’expression qui convient le mieux, en chaque circonstance,
pour toucher les cœurs à travers la musique.
Site Internet : http://www.welche-musique.fr
Christine CHARRAS-LAUZEL, Mezzo-Soprano
Pianiste, Professeur de piano et de chant, Directrice
de l’EMICER de 1997 à 2002. Responsable de l’antenne de
La Voulte du Conservatoire Ardèche Musique et Danse
depuis Octobre 2012. Diplômée d’état pour le chant,
D.E.M. de Musique de Chambre D.E.M. de CHANT au
C.N.R. de St Etienne DFE de PIANO.
Soliste lyrique, membre du Quatuor « Capriccio » a participé au Festival de Musique Sacrée
(Crest), au Festival de Musique Contemporaine – « Musique et Art Visuel » (St Jean de Monts
en Vendée), au Festival de Viviers en 2001…
Soliste de 2002 à 2014 : mezzo-soprano dans « Les sept paroles du Christ » de HAYDN,
« Gloria » de VIVALDI, « Ave verum », « Figure Humaine » et « Sécheresses » de Francis
POULENC, « Passion selon St Matthieu » de G.P. TELEMANN, « Grands Motets » de J.Ph.
RAMEAU, Création de Fr. ROSSE : « Cinq post’esquisses » dédiées à Guy Maneveau, Création :
Oratorio « Treblinka » Musique de Stef MEILINK, Création de Jean-Marie MACHADO :« La
Main des Saisons » avec desconcerts en France et Portugal, « Messe aux Cathédrales » de
GOUNOD et Oratorios de MENDELSSOHN, Messe « In Angustiis » (Nelsonmesse) de Joseph
HAYDN, Dixit et Nisi de HAENDEL, Requiem de MOZART et Gloria de VIVALDI Abbaye d’Ainay
à Lyon.
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Membre du Chœur de Chambre « Le Labyrinthe » de Lyon sous la direction de Toni RAMON :
Chef de chœur de la Maîtrise de Radio France et Jean-Christophe AUBERT : Chef de chœur de
la Maîtrise de Lausanne, Christine CHARRAS s’est produite dans de nombreuses œuvres et
manifestations : Sweelinck, L’Estocart, Gesualdo, Le Jeune, « De larmes et de joies » : de
Schütz à Arvo Pärt -2003/2004 Festival en Ardèche : « Belles pierres en Musique ».
Programme « GUERERO » 2005, Messe en Si de J.S. BACH à Genève-2005, Motets de J.S. BACH
à Genève et Festival de St Antoine l’Abbaye, Festival Mulhouse-2006 Dixit et Nisi de HAENDEL2007-2008, Magnificat et Messe en Sol mineur de J.S. BACH Festival BACH à Genève, en
Avignon… 2009 Passion selon St Jean de BACH à Festival Bach à Genève-2011, Messie de
HAENDEL à Genève et à l’opéra d’Avignon-2013, Vêpres de MONTERVERDI en Suisse Festival
de Romainmôtier-2014 puis un enregistrement CD sur les Chants de la Réforme pour
l’inauguration de l’ouverture du Musée de Calvin à Genève -2004Jean-François MURJAS, Organiste.
Organiste titulaire des orgues de Notre-Dame de Valence, et du
grand orgue du Sanctuaire Saint-Joseph d’ALLEX, Président
Emérite et Honoraire du Comité des Orgues de Notre-Dame.
DEM du Conservatoire de Grenoble (Classe d’orgue de Félicien
WOLF 1960/1970). Ancien petit chanteur de la Maîtrise de la
Cathédrale de Valence et soliste de la Chorale Universitaire de
Valence, il devient organiste et chef de chœur de la chorale
arménienne de l’Eglise St-Grégoire de Valence en 1965.
Organiste essentiellement liturgique et accompagnateur.
Fondateur de l’ensemble musical SCHERZO, à géométrie variable, il rassemble et réunit des
musiciens et comédiens, amateurs bénévoles et professionnels autour de plusieurs projets
musicaux et de théâtre autour de l’orgue. Cet ensemble présente ainsi ses propres musiciens
et autres artistes divers qui travaillent ensemble bénévolement et se renouvellent en
permanence pour le plaisir du public et pour leur plus grand plaisir.
Coordonnateur des organistes Drômardéchois et initiateur des rencontres annuelles
organistiques. A réalisé l’inventaire des orgues de la Drôme et de l’Ardèche suivi d’un livre sur
« la Drôme, mine d’orgues ».
Il s’attache en permanence à vouloir revaloriser ce riche patrimoine qu’est l’orgue à tuyaux
par de nombreuses actions culturelles, musicales, ludiques et pédagogiques en mettant
l’orgue au cœur des cultures.
Décoré des Nations Unies en 1987 dans le cadre de ses actions associatives internationales
pour la paix, il reçoit en Janvier 2011 la médaille d’honneur du bénévolat associatif, grade or,
pour ses 33 ans de responsabilités dans la vie associative.
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L'orgue de l'église Saint-Pierre aux Liens de Charmes
C'est en novembre 1975, sous l'impulsion du Père Malosse, Curé de la paroisse, que le projet d'achat d'un
orgue vit le jour.
Après avoir envisagé de racheter l'orgue du petit séminaire St Charles à Annonay, c'est finalement vers
l'installation d'un orgue neuf que se tourne le comité paroissial. C'est un facteur d'orgue de Colmar, BOIS, qui
est retenu.
L'orgue sera installé dans le chœur, mais pour cela il faudra créer l'avancée et supprimer le maître-autel.
L'installation et l'harmonisation de l'instrument dura deux semaines, (pour l'anecdote lefacteur d'orgue et son
équipe furent reçu par les familles de la paroisse pour les repas de midi et du soir) La mise en service de l'orgue pour
la liturgie, se fit le dimanche 4 septembre 1977.
L'inauguration officielle eut lieule 16 décembre 1978, par un concert donné par la commission diocésaine de
musique et liturgie : Le Père Ducol.
Les organistes Gérard Tracol d'Etables et Fabienne Médurio de Montélimar, donnèrent un concert en faisant
découvrir les différents jeux et sons de ce nouvel orgue.
Caractéristiques de l'orgue :
2 claviers de 56 notes et 1 pédalier de 30 marches (30 notes)
4 jeux au Récit
5 jeux au Grand Orgue
Pédales
Bourdon de 8'
Principal 8'
Sous basse 16'
Flûte à cheminée 4 '
Prestant 4'
Tierce 1'3/5
Doublette 2'
Larigot 1'1/3
Plein jeu 3 rangs /Cymbale 2 rangs
Accouplement récit sur grand orgue - Tirasse récit sur pédalier- Tirasse grand orgue sur la
pédale.
Cet instrument est prévu pour accepter 6 jeux supplémentaires .1 jeu d'anches serait le
bienvenu ! une Trompette de 8'mais hélas les finances ne sont pas au RDV !
Un orgue nécessite un entretien suivi, réglage de son mécanisme, accord de ses jeux en
fonction des variations de température etc. mais surtout il doit être joué ! ce que nous
nous employons à faire en tant que passionnés bénévoles, cependant un « relevage »(un
grand nettoyage ,un accord général et enfin une harmonisation) par un facteur (organier)
ne serait pas un luxe !hélas ,là encore il y a un coût que la paroisse ne peut pas supporter.
Notre objectif outre bien entendu de maintenir jouable ce bel instrument, sera de trouver
des financements pour assurer une longue vie à ce patrimoine cultuel et culturel !
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HISTORIQUE :
Bâti à même le roc, le village de CHARMES présente des signes d’une occupation romaine,
comme en témoigne le sarcophage du sénateur ALETHIUS situé sous le perron de l’Hôtel de
Ville.
Entré par donation de l’évêque de Valence, dans le patrimoine de la famille DE CRUSSOL en
1228, le château féodal, qui présente l’avantage de posséder un puits, sera utilisé comme
résidence jusqu’à la fin du 15ème siècle par cette famille unie par mariage à celle D’UZES. Il
servira jusqu’à son démantèlement en 1624 de petite garnison et de prison. Il subira un pillage
en règle jusqu’au début du 20ème siècle. Une partie de ses matériaux sera vendue pour
construire des maisons, notamment la « belle maison » en 1746, devenue Hôtel de Ville en
2000. Racheté par la municipalité en 1994, il a fait l’objet de chantiers successifs de
restaurations, et il va à présent être sécurisé afin de l’ouvrir prochainement au public.
Pendant la période médiévale, la cité s’est développée à l’intérieur des remparts sous la
protection seigneuriale et à l’extérieur pour former un bourg dominant la rivière d’EMBROYE.
On compte à cette époque de très nombreuses échoppes de commerçants et d’artisans, ainsi
que de nombreux moulins animés par la rivière aux eaux abondantes et tumultueuses. Plus
tard, l’ère industrielle verra s’implanter sur l’Embroye plusieurs usines de moulinage. La plus
importante « BELLEVUE », la bien nommée, fonctionnera jusqu’au milieu du 20ème siècle, les
ouvriers y sont nombreux. Comme dans beaucoup de villages de l’Ardèche et du Gard,
l’élevage du vers à soie procure du travail aux familles modestes. Il ne subsiste de cette époque
que quelques mûriers qui ont résisté à l’urbanisation moderne et au remembrement.
MANIFESTATIONS A VENIR :
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