Untitled - Banque de l`Habitat
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M. ZINE EL ABIDINE BEN ALI Président de la République Tunisienne « L’un de nos choix fondamentaux est de relever le niveau de vie du citoyen, de préserver la part élevée que représentent les catégories moyennes dans notre société et de renforcer les conditions assurant la promotion sociale pour tous. C’est ce que nous continuerons de nous employer à renforcer afin que les indicateurs de la qualité de vie en Tunisie soient au niveau de ceux des sociétés développées. Dans ce cadre, nous mettrons en place de nouveaux moyens de financement, en vue de mettre le logement à la portée des titulaires de revenus moyens. Dans le but de consolider ces mécanismes, nous avons inclus dans notre Programme, l’élargissement des catégories ayant accès aux financements accordés pour les logements sociaux, à tous ceux dont le salaire ne dépasse pas un plafond de mille dinars par mois ». Extrait du discours du Président Zine El Abidine BEN ALI à l’ouverture de la campagne électorale le 10 octobre 2004 Rapport annuel 2 0 0 8 SOMMAIRE Allocution du Président-Directeur Général Conjoncture Internationale 08 11 Conjoncture Nationale Activités de la Banque 17 25 Bilan des Actions Entreprises en 2008 39 Perspectives d’Avenir 45 49 Etats financiers Rapport de Gestion du Groupe Banque de l’Habitat 67 73 Etats Financiers Consolidés Résolutions 83 CONSEIL D’ADMINISTRATION Secteur Public M. Hajji Brahim Président Directeur Général Mme Souhir TAKTAK Administrateur, représentant l’Etat Mme Fawzia Moussa Saayid Administrateur, représentant l’Etat M. Jalel CHOUIHI Administrateur, représentant l’Etat M. Ettajouri FATNASSI Administrateur, représentant l’Etat M. Habib TOUMI Administrateur, représentant l’Etat 6 Rapport annuel 2008 Secteur Privé M. Ahmed TRABELSI M. Adel ZARROUK M. Mohamed Sadok DRISS Société Bonna : représentée par M. SAMI ELLOUZE M.Montacer Mahmoud MANSOUR Contrôleur d’Etat M. Mounir GRAJA / M. Wassim TRIKI A.W.T AUDIT & CONSEIL Commissaire aux comptes M. Néjib BEN LAAROUSSI MARZOUGUI M. Ali DHRIF BOUZIDI Directeur Général Adjoint chargé des moyens généraux M. Mahmoud BEN FAREH Directeur Général Adjoint chargé du développement et de la production M.Moncef BOUSSANNOUGA ZAMMOURI F.M.B.Z KPMG TUNISIE Commissaire aux comptes 7 Allocution du Président Directeur Général Chers Actionnaires, C’est avec grand plaisir que je vous accueille aujourd’hui à l’occasion de l’assemblée générale ordinaire afin de vous faire-part des résultats enregistrés par notre banque au cours de l’exercice 2008. En effet, l’année 2008 s’est caractérisée par de bons résultats. Au cours de cette année, la banque a été choisie la meilleure banque du crédit immobilier en Afrique par « l’African Banker Awards » en marge des travaux des assemblées annuelles du FMI et de la Banque Mondiale le 13 octobre 2008 à Washington. Par ailleurs et poursuivant sa politique de financement de logement et adhérant aux efforts visant à assurer à tout citoyen l’accès à la propriété du logement d’une part et afin de faire face aux mutations profondes qui touchent le système financier international d’autre part, la banque a bénéficié d’un intérêt particulier de la part du chef de l’Etat et a entrepris un ensemble de mesures ; nous citons : • Le rallongement de la durée de remboursement de crédit de 20 à 25 ans. • La baisse du taux d’intérêt d’un point de pourcentage pour les crédits d’épargne logement, pour les crédits directs et pour les crédits FOPROLOS. • La réduction de l’autofinancement relatif aux crédits habitat de 30% à 20% du coût du logement. • La création d’une nouvelle catégorie d’épargne logement « N », qui permet l’obtention d’un crédit pouvant atteindre un montant de 134 MD. Les ressources de la banque ont totalisé un montant de 3943,3 MD au 31.12.2008 contre 3566,3 MD une année auparavant affichant une hausse de 377 MD provenant essentiellement des ressources clientèle (+213,8 MD), des emprunts et ressources spéciales (+92,4 MD) et de la consolidation des fonds propres (+44,7 MD). Réalisant l’augmentation la plus importante, les ressources de la clientèle (toutes les formes de dépôts) ont tiré cette performance : des dépôts à vue ( +20 MD), des dépôts d’épargne (+56,1 MD) et des placements (+131,7 MD). Quant aux crédits à la clientèle, ils ont atteint un montant de 3449,4 MD au 31.12.2008 contre 3067,6 MD une année auparavant réalisant une augmentation de 381,8 MD profitant à tous les secteurs d’activité. 8 Rapport annuel 2008 Par ailleurs, la part des crédits non performants dans le total des crédits à la clientèle s’est établie à 8,26% à fin 2008. La Banque a pu aussi enregistrer au cours de l’année 2008 un résultat brut d’exploitation de 127,9 MD soit une hausse de 13,4%, lui permettant de dégager un bénéfice net de 54 MD soit une progression de 5,6% par rapport à l’exercice précédent. L’appréciation du résultat net s’est répercutée positivement sur la rentabilité des fonds propres (ROE) et la rentabilité de l’actif (ROA), les portant respectivement à 14,70% et 1,24% au 31.12.2008. S’agissant des ratios réglementaires, le ratio de liquidité et le ratio de solvabilité ont atteint respectivement 114,06% et 10,44% au terme de l’année 2008. Ces indicateurs financiers sont accompagnés d’une structure financière équilibrée, d’une gestion actif-passif adéquate et d’une perspective prometteuse. A cet effet, l’agence de notation Standard & Poor’s a révisé la note de la banque de long terme et de court terme de « BB+/Positive/B » à « BBB-/Stable/A-3 ». Cette notation place la banque la première en Afrique du nord. Concernant le groupe BH, les différentes filiales de la banque ont enregistré dans leur ensemble des résultats satisfaisants, permettant d’afficher un bénéfice net du groupe en hausse de 6,7 % passant de 51,9 MD au 31.12.2007 à 55,4 MD au terme de l’exercice 2008. Au plan des perspectives, la Banque compte poursuivre son processus de développement au cours de l’année 2009, à travers la consolidation de ses acquis, tout en veillant à privilégier les priorités suivantes : • L’optimisation de la gestion des ressources humaines. • L’amélioration de la qualité des services et la multiplication des moyens de communication assurant une meilleure satisfaction de notre clientèle. • Le développement du système d’information et l’amélioration de l’organisation. Enfin je saisis cette occasion pour exprimer mes plus vifs remerciements à nos actionnaires pour leur soutien permanent, à nos administrateurs pour leur précieux concours, et à notre personnel pour son sérieux et son abnégation. 9 01 CONJONCTURE INTERNATIONALE 01 CONJONCTURE INTERNATIONALE L’économie mondiale a été marquée, en 2008 par l’interaction de trois forces puissantes : la montée de la crise financière qui a freiné l’expansion de certains pays développés, la poursuite d’une croissance vigoureuse dans les pays émergents et en développement, et l’apaisement des tensions inflationnistes partout dans le monde. Déclenchée aux Etats-Unis, la crise financière s’est propagée aux autres pays industrialisés et aux pays émergents et en développement, compte tenu de la mondialisation de l’économie. Malgré les interventions massives et concertées, surtout dans les pays développés, les effets de la crise ont touché l’économie réelle avec, en particulier, l’entrée de nombreux pays industrialisés en récession. Il en est résulté une contraction de la demande internationale, faute des liquidités nécessaires, une baisse des prix des produits de base et, ainsi, une détente des tensions inflationnistes. Par ailleurs, les marchés des changes et les bourses internationales ont connu une forte volatilité qui dénote, notamment, un climat de défiance des investisseurs et les craintes relatives à la détérioration des perspectives de l’économie mondiale. Dans ce contexte, le taux de croissance mondiale a atteint 3,4% en 2008 contre 5,2% réalisé une année auparavant. Les pays industrialisés ont été les plus touchés par la crise financière actuelle avec un taux de croissance de 1% contre 2,7% en 2007, tandis que l’expansion économique des pays émergents et en développement est restée assez forte, même si elle a été réduite à 6,3% contre 8,3% en 2007 grâce essentiellement à la vigueur de la demande intérieure. 12 Rapport annuel 2008 Aux Etats-Unis, la progression du PIB réel s’est établie à 1,3% en 2008 contre 2% l’an passé, suite au ralentissement de la consommation des ménages et, à un degré moindre, des exportations, ainsi qu’à la poursuite de la baisse des investissements, notamment ceux résidentiels. Pour la Zone Euro, la croissance économique s’est établie à 0,7% contre 2,6% en 2007, en raison surtout de l’atonie de la demande intérieure. En effet, la consommation des ménages dans cette zone a été affectée par la montée du chômage et la contraction du crédit, alors que les investissements des entreprises ont été touchés par l’affaiblissement de la demande, le durcissement des conditions de financement et la diminution des bénéfices. En outre, les exportations ont connu un ralentissement, sous l’effet de la contraction de la demande internationale et de l’appréciation de l’Euro. Le Japon est entré en récession dès le deuxième trimestre de l’année 2008 suite à la baisse de la demande aussi bien intérieure qu’extérieure. En effet, la consommation des ménages s’est ressentie de la hausse des prix au cours de la première moitié de l’année ; aussi les investissements, surtout résidentiels, ont continué de baisser. Pour leur part, les exportations ont été affectées par la baisse de la demande extérieure, notamment américaine et En ce qui concerne les cours mondiaux chinoise, et par l’appréciation du taux de change des produits de base, l’année 2008 aura été du yen. marquée par des fluctuations des prix d’une très Ainsi, le PIB réel de ce pays s’est contracté de grande violence, à la hausse puis à la baisse. 0,7% en 2008 contre un accroissement de 2,4% Au premier semestre, les craintes étaient celles l’année précédente. d’une inflation galopante alimentée par la flambée des prix des matières premières, énergétiques et agricoles. A partir de l’automne, au contraire, à Le repli du rythme de l’activité économique a la suite de l’explosion du système bancaire et touché aussi de nombreux pays émergents et financier, ce sont les menaces de déflation qui en développement, en raison du ralentissement l’ont emporté. du commerce mondial, de la baisse des prix des produits de base durant la deuxième moitié de S’agissant du pétrole, l’année 2008 a marqué l’année 2008 et de la contraction des entrées de le premier recul des cours après six années capitaux extérieurs vu le manque des liquidités à d’augmentation consécutives. En effet et après l’échelle internationale. avoir commencé l’année à 100 dollars, le baril En particulier, l’économie chinoise s’est du brut a atteint un pic de 147,20 dollars miressentie de la baisse de la demande juillet avant de s’effondre à 44,84 dollars le internationale, notamment celle des pays 31 décembre. Cette baisse s’explique, industrialisés, ce qui a engendré un net notamment, par le recul des mouvements ralentissement du rythme des exportations, spéculatifs, la contraction de la demande composante essentielle du PIB (40%). mondiale suite à l’entrée des pays développés Ainsi, et compte tenu de l’affaiblissement de la en récession et par l’accroissement des réserves consommation des ménages, surtout au début aux Etats-Unis. de 2008, en raison de l’accélération de l’inflation, le taux de croissance économique de la Chine a Dans ce cadre, les pressions inflationnistes été ramené à 9% contre 13% en 2007. ont été sensiblement réduites à partir des derniers mois de 2008, surtout dans les pays Dans ce contexte, la situation de l’emploi à industrialisés. En termes de glissement annuel, la travers le monde a continué à se dégrader. En hausse des prix à la consommation est revenue, particulier, le taux de chômage a augmenté aux en décembre 2008, à 0,1% aux Etats-Unis, à Etats-Unis pour passer à 5,8% en 2008 contre 0,4% au Japon et à 1,6% dans la Zone Euro 4,6% l’année précédente et, à un degré moindre, contre des niveaux records de 5,6%, 4% et 2,4%, dans la Zone Euro (7,5% contre 7,4%) et au respectivement, au mois de juillet. Toutefois, les Japon (4% contre 3,9%). taux d’inflation pour toute l’année 2008 ont été Aux USA, la chute de l’emploi, causée plus élevés qu’une année auparavant, atteignant principalement par la crise financière, a touché 3,8%, 1,4% et 3,3% respectivement. essentiellement deux secteurs : le bâtiment, la crise trouvant son origine dans l’explosion de En matière de politiques monétaires, la bulle boursière du crédit hypothécaire, et la l’aggravation de la crise financière mondiale et finance, où les pertes cumulées des banques et l’entrée en récession de plusieurs économies des organismes de crédit dépassent les 1000 industrialisées ont poussé les banques centrales, milliards de dollars. surtout dans les pays développés, à réduire à maintes reprises et de manière très sensible leurs taux d’intérêt directeurs pour relancer l’activité 13 01 CONJONCTURE INTERNATIONALE économique. Ainsi, la Réserve fédérale américaine a réduit à sept reprises, au cours de 2008, son principal taux directeur pour le ramener de 4,25% à la fin de 2007 à une marge entre 0% et 0,25% à partir du 16 décembre. Pour sa part, le Yen s’est apprécié de 17,2% visà-vis du dollar durant l’année 2008, bénéficiant surtout d’un contexte international marqué par l’aversion des investisseurs aux risques. S’agissant des indices boursiers, ils ont connu de fortes baisses, en 2008, sous l’effet des retombées de la crise financière mondiale, en particulier les difficultés du système bancaire international, du secteur de l’immobilier et de l’industrie automobile, avec notamment la détérioration de la situation financière des grands groupes et plusieurs faillites enregistrées dans les pays développés. En particulier, la La Banque d’Angleterre a, également, chute a atteint, d’une fin d’année à l’autre, 65% procédé à la réduction de son taux directeur pour la bourse de Shanghai, 52,3% pour celle à cinq reprises en 2008 pour le ramener de d’Amsterdam, 42,7% à Paris, 39,4% à Madrid 5,50% à la fin de 2007 à 2% le 4 décembre, et 33,8% à New York. étant signalé que deux nouvelles baisses de 50 points de base chacune ont été effectuées Quant aux bourses arabes, elles ont aussi été le 8 janvier et le 5 février 2009, avec un taux touchées par la crise à l’instar des bourses de : Maroc (-13,5%), Kuwait (-28,1%), Bahrein revenant à 1%. Quant à la Banque du Japon, elle a réduit son (-34,5%), Oman (38%), Qatar (-39,8%), Abu taux directeur à deux reprises, soit le 31 octobre Dhabi (-47,5%), Arabie Saoudite (-57,2%), et le 19 décembre 2008, et ce, de 20 points de Dubai (-72,4%). base chaque fois pour le ramener à 0,10%. De même, la Banque centrale européenne, et après avoir augmenté son principal taux directeur de 25 points de base au début du mois de juillet pour faire face aux pressions inflationnistes, a dû baisser ce taux quatre fois, le ramenant à 2,5% le 4 décembre 2008 puis à 2% à partir du 15 janvier 2009. Sur les marchés internationaux des changes, le cours de l’Euro a clôturé l’année 2008 à 1,3971 dollar pour un Euro, niveau en baisse de 5,1% par rapport au début de l’année et d’environ 13% en comparaison avec son niveau record atteint à la mi-juillet (1,6038). Une telle évolution est imputable aux difficultés que rencontrent les grandes économies de la Zone Euro, en particulier l’Allemagne et l’Italie. 14 Rapport annuel 2008 15 02 CONJONCTURE NATIONALE 02 CONJONCTURE NATIONALE Au cours de l’année 2008, l’économie tunisienne a réussi à réaliser des résultats satisfaisants malgré les événements qui ont caractérisé la scène internationale (flambée des prix des matières premières, notamment des prix de pétrole, et celle des produits alimentaires durant le premier semestre de l’année) ainsi que les retombées de la crise financière qui a frappé le monde et le ralentissement économique en Europe principale partenaire économique de la Tunisie. Ces résultats ont été atteints grâce aux efforts de l’Etat qui ne cesse de soutenir l’économie du pays contre les retombées de la crise financière et économique internationale et ce en adoptant un ensemble de mesures d’ordre conjoncturel et structurel. Parmi ces mesures on peut citer : La prise en charge par l’Etat de deux points de pourcentage du taux d’intérêt des crédits bancaires, suite aux opérations de rééchelonnement au profit des entreprises exportatrices qui subissent un retard dans le recouvrement de leurs recettes d’exportation ou un ralentissement de leur activité. La poursuite de la réforme de la tarification douanière dans le sens de la réduction du nombre des taux actuellement en vigueur de 9 à 6 en 2009, puis de 6 à 5 en 2010, et du tarif moyen des droits de douane pour le ramener à 15% à l’horizon de 2011. CROISSANCE Après les résultats positifs enregistrés par l’économie nationale en 2007, le taux de croissance réalisé au cours de l’année 2008 est de 4,6%, contre 6,3% une année auparavant, et ce en dépit d’un contexte international des plus difficiles et d’une crise financière mondiale transformée en crise économique la plus grave depuis prés d’un siècle. Ainsi, la bonne tenue de l’économie nationale est attribuable à l’augmentation de la production des industries manufacturières, la progression de l’activité des services notamment le tourisme et les communications ainsi que l’affermissement des échanges commerciaux avec l’extérieur. Agriculture et pêche Les importations de céréales (blé, orge et maïs) se sont élevées, en 2008, à environ 3.026 mille tonnes pour un montant de 1.461 MDT, soit une baisse de 3,6% en quantité et une hausse de 23,4% en valeur (imputable à la forte La baisse du taux directeur en vue hausse des prix sur le marché international), en d’alléger la charge d’emprunt et promouvoir comparaison avec l’année 2007. l’investissement et la création d’emplois. 18 Rapport annuel 2008 Pour l’année 2008, les exportations d’huile Le secteur de l’énergie a été aussi touché par d’olive ont atteint 169 mille tonnes pour une la baisse (-2,2% contre 16,1%) alors que celui valeur de 759 MDT contre près de 173 mille des mines a connu une quasistagnation (0,3% tonnes et 696 MDT en 2007. contre -1,2% un an plus tôt). Pour sa part, la filière laitière a enregistré, en Quant à la production des autres secteurs, elle 2008, des résultats positifs sur le plan de la a connu une consolidation de son rythme de production et de la collecte de lait. En fait, les progression, surtout pour les industries agroquantités produites de lait frais ont augmenté de alimentaires (4% contre 1,8%). 4% et celles collectées de 3,3%. Les exportations des industries agroDans le secteur de la pêche et de l’aquaculture, alimentaires ont connu une reprise (14,4% la production a diminué, au cours de 2008, de contre -7,4% en 2007), imputable, en partie, à 4,6% contre -5,2% en 2007. l’augmentation des prix de vente de l’huile d’olive En conséquence, les exportations de produits de (11,3% en moyenne contre un recul de 18,5% un la mer ont accusé, durant la même année, une an auparavant). baisse de 4,8% en quantité contre une hausse de 2,1% en valeur pour s’établir à 20 mille tonnes Les exportations du secteur de l’énergie et environ 238 MDT. ont progressé, en 2008, de 30% contre 55,5% l’année précédente, sous l’effet de la baisse des La balance alimentaire avec l’extérieur a quantités exportées de pétrole brut (-13,4%), dégagé, en 2008, un déficit de près de 749 MDT suite à la contraction de la production. contre environ 425 MDT un an plus tôt, suite à l’accroissement des importations à un rythme S’agissant du programme national plus rapide que celui des exportations (27,3% d’économie d’énergie, la poursuite de contre 14,5%), surtout avec la forte hausse de l’exécution de ses différentes composantes la facture céréalière. Il en est résulté un recul du a permis, en 2008, de réaliser une économie taux de couverture des importations de produits d’énergie de 850 mille tonnes d’équivalentalimentaires par les exportations d’environ pétrole (tep), soit 9,6% de la consommation du 8 points de pourcentage, en se situant à 71% pays. contre 79,2% en 2007. Pour ce qui est du programme de mise à niveau du secteur industriel, le nombre d’entreprises Activité industrielle Au cours de l’année 2008, l’indice de la qui y ont adhéré, depuis son lancement en 1996 production industrielle a progressé à un rythme et jusqu’à la fin de 2008, a totalisé 4.145 unités. moins rapide que celui de l’année précédente Le nombre de dossiers approuvés a atteint 2.843 (2,7% contre 9,6%). Cette tendance est due à la avec des investissements et des primes s’élevant décélération de la production dans les industries à 4.670 MDT et 652 MDT, respectivement. manufacturières (3,9% contre 8,5% l’an passé), principalement les industries mécaniques et électriques et les industries du textile et habillement et des cuirs et chaussures. 19 02 CONJONCTURE NATIONALE Activité touristique Le secteur touristique a enregistré pour l’année 2008 une progression. En effet, le nombre de touristes étrangers a progressé de 4,2% contre 3,2% en 2007, dépassant pour la première fois le niveau de 7 millions de touristes. S’agissant des nuitées touristiques globales, elles ont enregistré, en 2008, un accroissement de 1,8% contre 1,4% une année auparavant, pour atteindre 38 millions d’unités. Corrélativement, le taux d’occupation relatif s’est amélioré de 1,1 point de pourcentage contre 0,2 point en 2007, pour se situer à 52,8%. Concernant les recettes touristiques en devises, elles ont progressé, au cours de 2008, de 9,1% (8,7% sans l’effet change) contre 8,9% l’année précédente, pour s’élever à environ 3.358 MDT. Transport aérien Au cours de l’année 2008, le nombre de passagers s’est accru de 3,1% contre 4,7% un an plus tôt, pour atteindre 11,3 millions. Cette décélération est imputable aux lignes internationales. Il y a lieu d’indiquer l’entrée en service d’un nouvel aéroport à Gabès, qui a assuré un trafic d’environ 10 mille passagers, essentiellement au titre des vols intérieurs. Les exportations totales ont pu enregistré un taux de croissance de 21,8% contre 24,8% en 2007 et ce malgré la crise internationale qui a entraîné un ralentissement dans l’économie mondiale surtout pour le dernier trimestre de l’année 2008. Certains secteurs exportateurs ont été touchés en raison du ralentissement de la demande mondiale ( industries mécaniques, électriques et textiles). S’agissant des importations, elles ont augmenté de 23,7% contre 22,2% durant l’année écoulée ramenant le taux de couverture à 78,2% contre 79,4% en 2007. Aussi, le déficit commercial s’est creusé en 2008 enregistrant un montant de 6.601,8 MD contre 5.027,7 MD une année auparavant. Cette diminution est principalement due à celle de la balance alimentaire. Quant aux avoirs nets en devises, ils ont progressé en 2008 de 2.074 MDT pour s’établir à 11.656 MDT, soit l’équivalent de 139 jours d’importation contre 141 jours enregistrés en décembre 2007. INFLATION Concernant le taux d’inflation et en termes de glissement annuel, la hausse des prix a atteint 4,1%, en décembre 2008 contre 5,3% un an plus tôt. Ce repli s’explique, surtout, par la décélération des prix des denrées alimentaires COMMERCE EXTERIEUR Les échanges commerciaux avec l’extérieur (3,1% contre 7,6% l’an passé), ainsi que ceux ont connu une évolution au cours de l’année des loisirs, culture et divers (2,2% contre 4,3%). 2008. 20 Rapport annuel 2008 Hors alimentation, le glissement des prix sur un an a atteint 4,5% contre 4% en décembre 2007. Cette légère accélération a concerné, essentiellement, les produits libres (4,7% contre 3,8%). La baisse des créances nettes sur l’Etat de 187 MDT en 2008 contre une hausse de 509 MDT une année auparavant. Cette évolution résulte, d’une part, de l’augmentation du solde du compte courant du Trésor (+74 MDT contre -121 MDT) conjuguée à la baisse de l’encours En termes de moyennes mensuelles de des bons du Trésor auprès des banques (-297 l’année, le taux d’inflation s’est établi, en MDT contre +239 MDT) et d’autre part, de la 2008, à 5% contre une prévision de 3% dans progression des contreparties des dépôts auprès le Budget économique et un niveau de 3,2% du Centre des Chèques Postaux (+50 MDT) et enregistré en 2007. Cette accélération est due, du Centre d’Epargne Postale (+169 MDT). surtout, à l’impact de la flambée des prix des produits de base sur le marché international au La consolidation des concours à l’économie cours du premier semestre, plus particulièrement en 2008 (13,7% ou 3.925 MDT, un montant le pétrole et les denrées alimentaires. record jamais atteint depuis 1992, et contre 9,7% ou 2.525 MDT l’année précédente) suite, notamment, à l’augmentation aussi bien POLITIQUE MONETAIRE Après avoir connu une expansion très importante, des crédits sur ressources ordinaires (15,3% au cours du troisième trimestre de l’année 2008, ou 3.845 MDT contre 10,8% ou 2.448 MDT l’excédent de liquidité s’est nettement contracté, en 2007) que du portefeuille-titres (9,1% ou 145 MDT contre 6,8% ou 101 MDT) ; toutefois durant le quatrième trimestre . A cet effet, la BCT a décidé de réviser à la baisse les crédits sur ressources spéciales ont poursuivi les taux de la réserve obligatoire et ce suite à leur baisse (-3,4% ou -58 MDT contre -2,9% ou la forte atténuation du surplus de liquidité ayant -51 MDT). ` caractérisé le marché monétaire durant la fin du quatrième trimestre 2008 et afin d’accompagner En terme de moyenne annuelle, le taux de les mesures prises par l’Etat pour soutenir change du dinar a enregistré, en 2008 une l’activité économique face à une conjoncture dépréciation par rapport à l’année 2007, visà-vis du yen japonais (9,4%), de l’euro (2,9%). internationale hostile. Cependant, il s’est apprécié par rapport au dollar Les principaux caractéristiques de la politique américain (4%). monétaire de l’année 2008 sont : MARCHE FINANCIER La Bourse de Tunis a bien démarré l’année, l’indice de capitalisation TUNINDEX a gagné 27% durant les huit premiers mois de 2008 ; il a même enregistré un pic annuel de 3.418,13 points le 9 septembre 2008 (soit 31%). Toutefois et à partir de mi-septembre 2008, La progression des créances nettes sur la bourse de Tunis a été affectée par les l’extérieur de 1.744 MDT contre 931 MDT en turbulences de la crise financière mondiale ; 2007 suite à la consolidation des avoirs nets en elle a connu une baisse de ses indices dont le comportement a été caractérisé par une devises. L’augmentation de la masse monétaire M3 de 13,4% contre 12,5% une année auparavant suite à l’enregistrement d’un niveau record des concours à l’économie jamais atteint depuis 1992. 21 02 CONJONCTURE NATIONALE certaine volatilité, particulièrement au cours du mois d’octobre. journalière de 7,8 MDT en 2008 contre 3,4 MDT une année auparavant. Cette forte progression est due aux importants courants acheteurs intervenus lors des introductions ( ARTES et PGH) En effet, après avoir atteint un pic annuel, l’indice de capitalisation TUNINDEX a suivi un trend baissier tout au long du mois d’octobre 2008 au cours duquel il a perdu 9,2%. Il s’est Le prolongement des horaires de cotation de relativement stabilisé au cours des mois de 2 heures et demie à partir du mois d’octobre a novembre et de décembre et a clôturé l’année aussi contribué au dynamisme de la bourse. à 2.892,4 points soit un gain de 10,65% contre Enfin, il est à signaler que la part de la participation 12,14% une année auparavant et affichant un étrangère dans la capitalisation boursière est revenue de 28% à la fin de décembre 2007 à rendement négatif de 14% sur le trimestre. 24,7% au terme de l’année 2008. Parallèlement, l’indice BVMT a atteint son plus haut niveau de l’année le 12 septembre, soit 2.346,11 points pour revenir à 1.971,34 points à fin décembre affichant une perte trimestrielle de 15 % et un rendement positif de 1,8% depuis le début de l’année. S’agissant de la capitalisation boursière, elle est passée de 6.527 MDT à 8.301 MDT représentant une hausse de 1.774 MDT soit (+27,2%). Les transactions sur les titres de capital réalisées sur la cote de la Bourse ont plus que doublé, d’une année à l’autre, passant de 836 MDT à 1.914 MDT ; soit une moyenne 22 Rapport annuel 2008 23 03 ACTIVITES DE LA BANQUE 03 ACTIVITES DE LA BANQUE EVOLUTION DES PRINCIPAUX INDICATEURS DE LA BANQUE DE L’HABITAT chiffres en MD 2008 2007 2006 2005 4356,1 2657,3 437,4 3449,4 3925,9 2443,5 392,7 3067,6 3 725 4 2 325 1 248,4 2 857 3 3287,3 2023,0 226,8 2563,6 3045 8 1856 8 203 4 2346 6 EXPLOITATION 2008 2007 2006 2005 2004 Produit Net Bancaire Frais Généraux Résultat Brut d’Exploitation Dotations Nettes aux Provisions Bénéfice Net 187,2 70,3 127,9 58,3 54,0 168,9 66,5 112,8 45,7 51,1 145,3 62,7 93,2 43,4 28,5 123,3 60,5 72,0 43,1 21,7 104,9 56,9 55,2 29,2 18,5 RATIOS 2008 2007 2006 2005 2004 14,70% 1,24% 37,57% 10,44% 114,06% 15,85% 1,30% 39,38% 11,36% 114,99% 11,47% 0,76% 43,18% 8,17% 123,13% 9,57% 0,66% 49,06% 8,83% 114,39% 9,11% 0,61% 54,29% 9,06% 118,29% 2008 2007 2006 2005 2004 1 854 82 90 175 003 670 198 674 457 1884 81 80 164 553 629 125 694 075 1901 80 66 153 921 609 820 652 157 1920 79 63 154 865 568 990 589 703 1931 75 63 158 126 533 898 571 868 ACTIVITE Total Bilan Ressources Clientèles Capitaux Propres Crédits à la Clientèle Bénéfice Net / Capitaux Propres (ROE) Bénéfice Net / Total Actif (ROA) Coefficient d’Exploitation Ratio de Solvabilité Ratio de Liquidité AUTRES INDICATEURS Effectif Nombre d’agences Nombre de GAB Nombre de cartes Nombre de comptes Nombre de clients STRUCTURE DE CAPITAL (Au 31.12.2008) Etat Tunisien & entreprises étatiques Personnes Privées Etrangers Autres TOTAL NOTATION Note Standard & Poor’s (LT) Note Standard & Poor’s (CT) Perspective 26 Rapport annuel 2008 2004 Quantité Montant en DT Pourcentage 10 459 288 4 455 295 3 077 850 7 567 18 000 000 52 296 440 22 276 475 15 389 250 37 835 90 000 000 58,11% 24,23% 17,6% 0,07% 100% Date du 25/07/2008 BBBA-3 stable TOTAL Pour la banque, l’année 2008 s’est annoncée l’année de la confirmation des performances et la consolidation des acquis. En effet, et au vu des résultats obtenus, on constate que les rythmes d’évolution des ressources ainsi que l’intervention de la banque dans le financement de l’économie ont atteint des niveaux importants, soit respectivement 10,6% et 13,5%. La bonne évolution des emplois et ressources de la banque s’est traduite bien entendu par des performances au niveau des indicateurs d’exploitation qui ont dépassé les objectifs escomptés. Le PNB et le RBE ont affiché respectivement un taux de réalisation de 103,3 % et 105,6%. Au niveau de l’activité, et particulièrement des ressources et des emplois, les faits saillants qui ont marqué l’année 2008 peuvent être résumés comme suit La performance des dépôts de la clientèle trouve Bénéficiant d’un bon comportement des son origine dans le bon comportement: ressources clientèle (+213,8 MD) d’une Des dépôts à vue enregistrant une consolidation des ressources longues (+93,4 augmentation de 19,9 MD, cette augmentation MD) et d’un renforcement des capitaux propres de 44,7 MD, les ressources de la est attribuable aux dépôts à vue en dinars banque ont clôturé l’année 2008 avec un total (+28,3 MD) mais partiellement freinée par les de 3943,3 MD contre 3566,3 MD à fin 2007, soit dépôts à vue en devises qui ont accusé une une évolution positive de 377 MD représentant régression de 7,9 MD. presque le triple de l’augmentation de l’année Des dépôts d’épargne soutenant leur écoulée (+134,3 MD). tendance haussière, ces dépôts ont illustré un flux additionnel de 56,1 MD et réalisant pleinement Les Ressources Clientèle Au titre de l’année 2008, les ressources clientèle les prévisions assignées au titre de l’année 2008 se sont élevées à 2657,3 MD contre 2443,5 ( + 55,3 MD). MD au 31.12.2007 illustrant une mobilisation La tendance haussière est précisément plus additionnelle de 213,8 MD dont 131,7 MD ( soit perceptible au niveau des dépôts d’épargne libre 62%) est tributaire aux dépôts à échéance, la (+39,2 MD). Dans une moindre mesure , elle a contribution des dépôts d’épargne représente concerné aussi bien les dépôts d’épargne Eljadid 26% et la quote–part des dépôts à vue se situe (+9,6 MD) que les dépôts d’épargne logement (+6,1) confirmant pour la troisième année à 9%. consécutive sa reprise vers la hausse. LES RESSOURCES EN MD Ressources Clientèles 31/12/04 31/12/051 31/12/06 31/12/07 31/12/08 Evolution des Dépôts de la clientèle Année 2004-2008 EN MD Dépôts à vue Dépôts d’épargne Dépôts à échéance Autres Sommes dues à la clientèle 944,6 832,6 740,4 597,9 483,7 414,9 TOTAL 700,9 578,0 583,6 533,2 1 171,3 1 115,2 1 064,0 994,5 349,7 2004 dépôt à vue 2005 2006 dépôt à échéance 2007 2008 dépôt d’épargne 27 03 ACTIVITES DE LA BANQUE Des dépôts à échéance rétablissant leur l’emprunt HG 004C (0,4 MD). mouvement à la hausse après une régression de Les ressources spéciales ont été diminuées 39,5 MD au titre de l’année 2007, affichant une de 14,7 MD passant de 250,1 MD au 31.12.2007 progression de 131,7 MD. Cette progression à 235,3 au terme de l’année 2008. est tributaire des dépôts à terme et ce à raison Les Capitaux Propres de 110,6 MD dont 90 MD revenant au dépôt Les fonds propres (compte tenu de l’emprunt massif procédé par la société de phosphate. D’autre part, les certificats des dépôts se sont subordonné) se sont élevés à 437,4 MD au hissés de 20,5 MD pour s’établir à 72 MD au 31.12.2008 contre 392,7 MD à fin 2007, soit 31.12.2008 contre 51,5 MD à fin décembre une hausse de 44,7 MD. Cette hausse est alimentée principalement, par la consolidation 2007. des réserves (+41,8 MD) et dans une moindre mesure par la progression du résultat net Les Emprunts & Ressources Spéciales Les ressources d’emprunts se sont accrues de (+2,8 MD). 93,4 MD dont 70 MD trouvant son explication Les Autres Ressources dans l’émission d’un emprunt obligataire. Ces ressources ont atteint 309,4 MD au D’autre part, les emprunts extérieurs ont été terme de l’année 2008 contre 269,6 MD à marqués par le tirage d’une enveloppe totalisant la fin de l’exercice 2007, soit une hausse de 48,1 MD dont 36,2 MD revenant à l’emprunt 39,8 MD résultant principalement des provisions BEI et 11,9 MD représentant l’encaissement de (+38,9 MD). la deuxième ligne BAD. Du coté remboursement, il est à noter le remboursement de la dernière échéance relative à l’emprunt obligataire émis par la banque en 2001 et ce pour un montant de 12 MD. Quant aux remboursements des emprunts extérieurs, la banque a procédé aux remboursements des échéances relatives aux premières lignes afférentes aux emprunts BAD (3,5 MD) et BEI (0,5 MD), des deuxièmes lignes afférentes aux emprunts BAD (11,1 MD) et BEI (0,2 MD) ainsi que de la deuxième tranche de 28 Rapport annuel 2008 LES EMPLOIS Au niveau des emplois, l’année 2008 a affiché le record concernant le rythme de croissance des concours à l’économie enregistrant un accroissement de 13,5 % contre 8,4 % au titre de l’année 2007. Cet accroissement est impulsé par le développement remarquable des crédits et plus précisément par l’intensification notable de l’intervention de la banque dans le financement des crédits commerciaux (+273,6 MD). La performance de la banque dans l’activité Le tableau suivant illustre l’évolution des concours commerciale a été accompagnée par la à l’économie durant la période 2004-2008 : consolidation de son cœur de métier qui réside EN MD 2004 2005 2006 2008 2007 dans le financement des crédits immobiliers acquéreurs dont l’augmentation s’est établie à Crédits / ressources propres 2 114,9 2 282,8 2 606,9 2 851,7 3 259,2 1 917,8 2 100,7 2 364,5 2 613,2 3 023,4 47,2 MD, soit plus que le double de la hausse de Créances Productives Comptes débiteurs 138,2 177,7 114,4 297,2 235,9 l’année écoulée (+21,9 MD). Les Concours à l’économie Impulsés principalement par ce développement remarquable des crédits sur les ressources propres (+407,5 MD), les concours à l’économie se sont élevés à 3867,7 MD au 31.12.2008 contre 3407,6 MD une année auparavant illustrant un accroissement de 460,1 MD. La contribution du portefeuille titres à cette augmentation est de 47,4 MD revenant principalement, d’une part, à l’augmentation des fonds gérés par la filiale SIM-SICAR d’un montant de 28,4 MD et d’autre part, à la hausse du portefeuille titres de participation de 19,3 MD. Quant aux crédits sur ressources spéciales, l’augmentation est de 5,2 MD. Evolution des concours à l’économie et des créances productives déc 2004- déc 2008 EN MD 5000 4000 3000 2 617 ,0 2000 1 917,8 2 807,5 3 143,5 3 407,7 3 867,7 3 023,4 2 613,2 2 100,7 2 364,5 1000 0 2004 2005 Créances productives 2006 2007 2008 Concours à l’économie Crédits aux particuliers 121,8 190,2 259,1 323,5 363,8 Crédits commerciaux 303,5 357,0 471,1 561,3 834,8 Crédits immobiliers promoteurs 232,7 237,1 253,6 267,5 255,5 Crédits immobiliers acquéreurs 1 145,4 1 178,1 1 203,0 1 224,9 1 272,1 Impayés 197,1 182,2 242,4 238,6 235,8 Crédits / ressources spéciales 404,1 418,3 419,0 423,6 428,8 2 519,0 2 701,2 3 025,9 3 275,4 3 688,1 Total crédits à la clientèle (1) 98,0 106,4 117,6 132,3 179,6 2 617,0 2 807,5 3 143,5 3 407,7 3 867,7 Total portefeuille titres (2) Concours à l’économie (1)+(2) Les Crédits à La Clientèle Au titre de l’année 2008, les créances productives confirment davantage leur tendance haussière passant de 2613,2 MD au 31.12.2007 à 3023,4 MD à la clôture de l’exercice 2008, traduisant une augmentation de 410,3 MD. Les comptes débiteurs ont atteint 297,2 MD à fin décembre 2008 contre 235,9 MD au 31.12.2007, affichant un accroissement de 61,3 MD. Les crédits personnels ont clôturé l’année 2008 avec un encours de 363,9 MD contre 323,5 MD au 31.12.2007 enregistrant une progression de 40,3 MD. Cette progression est l’effet conjugué de la hausse des crédits personnels à court terme (+111,1 MD) freiné , en partie par la baisse des crédits personnels à moyen terme (-76,8 MD). Les crédits octroyés pour l’achat voiture, quant à eux, ont augmenté de 5,8 MD. Strcuture des crédits personnels 31-12 2007 Strcuture des crédits personnels 31-12 2008 13% 12% 36% 52% Crédits personnels C.M.T 25% 62% Crédits personnels C.C.T C.M.T achat de voiture 29 03 ACTIVITES DE LA BANQUE Les crédits commerciaux ont totalisé 834,8 MD au 31.12.2008 contre 561,3 MD à la même date de l’année 2007, soit une remarquable évolution de 273,5 MD ou +48,7%. Cette évolution a concerné aussi bien les crédits commerciaux à court terme affichant une progression de 166,2 MD que les crédits commerciaux à moyen terme dont la hausse s’est établie à 106,6 MD. En ce qui concerne les crédits immobiliers acquéreurs ; Grâce aux mesures présidentielles annoncées au mois d’avril 2008 relatives à la révision à la baisse des taux d’intérêts appliqués au crédit habitat et au rallongement de la durée de remboursement, l’année 2008 a affiché une évolution exceptionnelle des crédits immobiliers acquéreurs et le flux additionnel en terme d’encours s’est élevé à 47,2 MD, soit l’augmentation la plus importante au cours de S’agissant des crédits de préfinancement, la période 2003-2008 dépassant la somme des ils ont été marqués par un fléchissement qui hausses enregistrées en 2007 (+21,9 MD) et a été plutôt perceptible au cours du premier 2006 (+24,9 MD). semestre de l’année. Ce fléchissement s’est traduit par une régression de l’encours de L’accélération de rythme de croissance de ces 23 MD au cours des six premiers mois qui a crédits est nettement perceptible aussi bien été partiellement absorbée par une hausse de au niveau des engagements qu’ au niveau des 11 MD au cours du deuxième semestre déblocages. atténuant la baisse de l’année à 12 MD et En effet, les déblocages des crédits immobiliers portant ainsi l’encours de 267,5 MD au terme aux particuliers sont passés de 184,3 MD au de l’année 2007 à 255,5 MD au 31.12.2008. cours de l’année 2007 à 227,3 MD au titre de l’année 2008 illustrant une progression de Ce fléchissement est la résultante du 43 MD. ralentissement du rythme des déblocages qui a concerné surtout les promoteurs privés Cette progression est alimentée à raison de ( -26 MD) et à un degré moindre les promoteurs 37,7 MD (87,7%) par les crédits directs, publics (-2,5 MD). Ainsi l’enveloppe globale les crédits épargne logement et crédits sur débloquée a diminué de 28,5 MD pour atteindre l’épargne Eljadid ont enregistré respectivement 95,5 MD en 2008 contre 124 MD en 2007. une augmentation de 4,1 MD et 1,2 MD. D’autre part, l’enveloppe globale accordée s’est accrue de 119,3 MD, ce mouvement à la hausse a concerné aussi bien le montant autorisé au profit des promoteurs privés (+111,8 MD) que celui des promoteurs publics (+7,5 MD). En conséquence les autorisations ont totalisé 267,1 MD en 2008 contre 147,8 MD une année auparavant. Les engagements de l’année 2008 ont permis de préfinancer 3330 logements contre 2711 en 2007. 30 Rapport annuel 2008 EN MD DEBLOCAGES 2004 2005 2006 2007 2008 Crédits / Epargne Logement 78,8 68,7 57,2 62,0 66,1 Crédits Directs 57,8 88,9 103,4 110,0 147,7 5,5 9,7 11,4 12,4 13,5 Crédits / Epargne Eljadid La nette progression des déblocages découle d’une intensification d’intervention de la banque dans le financement des crédits immobiliers acquéreurs puisque le niveau des accords a atteint 249,1 MD en 2008 contre 143,8 MD en 2007 traduisant une hausse de 105,3 MD. L’enveloppe accordée a été destinée pour le financement de 7599 crédits dont 2998 crédits ont été alloués aux crédits sur épargne logement, 4177 crédits ont été attribués aux crédits directs et le reste ce qui représente 424 crédits ont été octroyés sur les ressources épargne Eljadid. En MD 2004 2005 2006 2007 2008 Engagements 140,9 170,8 162,0 143,8 249,1 Déblocages 142,1 167,3 172,0 184,3 227,3 1 145,4 1 178,1 1 203 Encours 1 224,9 1 272,1 Le Portefeuille Titres Les titres de placement ont été portés de 2,6 MD au 31.12.2007 à 2,4 MD à fin décembre 2008 affichant une faible diminution de 0,2 MD revenant aux titres de placement auprès de la SICAV BHP. Les titres de transactions se sont inscrits à la baisse enregistrant une régression de 24,5 MD pour s’établir à 74,8 MD au 31.12.2008 contre 99,3 MD à fin décembre 2007. Cette régression s’explique principalement par la baisse des placements en BTA (-22,7 MD) et ce suite à une vente importante, vers la fin de l’année à Tunisie Télécom d’un portefeuille d’un montant de 60 MD. Ainsi l’encours en BTA a été amené à 73,4 MD au 31.12.2008 contre 96,1 MD une année auparavant. Les titres de participations se sont élevés à 57,9 MD à fin décembre 2008 contre 38,6 MD à la clôture de l’exercice 2007 affichant une progression de 19,2 MD dont 16 MD revenant à la participation de la banque dans le fonds commun de placement « FCP OPTIMA ». D’autre part, le portefeuille titres de participation a été caractérisé par : • La nouvelle participation de la banque dans les capitaux des sociétés des technopoles implantées à BORJ CEDRIA , GAFSA ET SIDI THABET, respectivement pour un montant de 62,5 mille dinars, 200 mille dinars et 25 mille dinars. • La nouvelle prise de participation de la banque dans le capital de la Banque de l’Habitat du BURKINA FASO pour un montant de 673 mille dinars. • La nouvelle participation de la banque dans le capital de la SICAV TANIT. • La diminution de la participation de la banque dans les sociétés Jnaynet Hammamet et Granada hôtel et Tunisie lait, respectivement pour un montant de 44 mille Dinars, 165,9 mille Dinars et 174,2 mille dinars. • L’augmentation de la participation de la banque auprès des sociétés Tunisie Autoroute, SODINO et NIDA, respectivement pour un montant de 834,2 mille dinars, 1621,4 mille dinars et 200 mille dinars. Les Immobilisations Les immobilisations brutes ont totalisé 97,5 MD au 31.12.2008 contre 90,2 MD à la fin de l’année écoulée traduisant une augmentation de 7,3 MD. Cette augmentation est attribuable principalement à la rubrique immobilisations corporelles en cours (+ 4,8 MD) provenant principalement des travaux de construction Les titres d’investissement sont passés de du nouveau siège ainsi que à la rubrique 91,1 MD au 31.12.2007 à 119,4 MD au terme agencements, aménagements et installations de l’année 2008, soit une nette augmentation de (+1,5 MD). 28,4 MD correspondant au fonds à capital risque placé auprès de la SIM SICAR, et ce en terme de réinvestissement exonéré. 31 03 ACTIVITES DE LA BANQUE QUALITE D’ACTIF Parallèlement au bon comportement des crédits, la banque a réussi à maîtriser les impayés y afférents et ce grâce, d’une part, à un effort incessant de recouvrement et d’autre part, à la cession pour la Société Générale de Recouvrement d’un montant de 18,2 MD. En outre, le portefeuille classé habitat s’est évalué à 51,3 MD, ainsi la masse globale des créances classées devrait atteindre un montant de 365 MD. L’évolution des créances classées au cours des cinq dernières années est tracée dans le tableau suivant : Chiffres en mD 31-12-2004 31-12-2005 31-12-2006 31-12-2007 31-12-2008 Impayés et Contentieux 48 557 38 352 29 953 101 458 8 461 Le niveau des créances improductives s’est Classe 2 situé à 235,8 MD contre 238,6 à fin de l’année Classe 3 13 330 13 141 21 708 38 681 40 086 2007 retraçant une régression de 2,8 MD. Cette régression trouve son explication dans Classe 4 & 5 309 241 224 875 210 384 229 996 224 803 la diminution des créances contentieuses 286 762 261 877 281 657 364 969 357 824 terminant l’année 2008 avec un volume global TOTAL de 122,8 MD contre 140 MD, soit une baisse de La part des créances classées dans le total des prés de 17,2 MD. engagements de la banque s’est établi à 8,26% à fin 2008 contre 7,33% à fin décembre 2007. Recouvrement Les actions de recouvrement menées au cours En terme de couverture des créances classées de l’année 2008 ont permis de récupérer un par les provisions et les agios réservés, ce taux montant de 41 MD pour un volume d’impayés s’est situé à 63,50% au titre de l’année 2008 totalisant 238,6 MD à la fin de l’année 2007 contre 72,28% à fin 2007. ce qui traduit ainsi un taux de récupération de Chiffres en MD 2004 2005 2006 2007 2008 l’ordre de 17,2%. Les récupérations réalisées Provisions 122,9 94,7 126,4 138,1 167,4 au niveau de la promotion immobilière ont atteint Provisions & Agios 182,9 149,3 186,4 203,6 231,7 20,7 MD. réservés (1) Créances Classées Le portefeuille classé, compte non tenu de celles afférentes aux crédits habitat et aux crédits commerciaux et industriels inférieurs à 50mD, a atteint 306,6 MD au 31.12.2008 contre 243,6 MD au terme de l’exercice 2007 traduisant une hausse de 63 MD. Par ailleurs, par la prise en compte des actifs classés relatifs aux crédits commerciaux et industriels inférieurs à 50mD pour enveloppe de 7,1 MD, le total des créances classées sera porté à 313,7 MD. 32 Rapport annuel 2008 Créances Classées (2) Taux de Couverture (1) / (2) 357,8 286,7 261,9 281,6 365,0 51,13% 52,04% 71,17% 72,28% 63,50% RESULTATS DE LA BANQUE Traduisant un développement exceptionnel de l’activité des crédits, soutenu par un renforcement des ressources longues et stables, les résultats affichés par la banque au titre de l’exercice 2008 confirment davantage la consolidation de la rentabilité escomptée puisque le PNB et le RBE ont été à la hauteur des ambitions voire même en dépassement des objectifs arrêtés aux emprunts et ressources spéciales se sont pour l’année 2008. hissées de 7,8 MD. L’évolution des indicateurs d’exploitation courant En augmentant de 20,8 MD, la marge les cinq dernières années est présentée dans le d’intermédiation financière a été portée de tableau ci-après : 122,6 MD au 31.12.2007 à 143,5 MD à fin 2007. Cette performance est impulsée par la hausse Chiffres en MD 2004 2005 2006 2007 2008 des revenus d’intérêts générés par les opérations 27 MD ; Parallèlement les Marge d’intérêts 72,509 82,533 95,131 116,619 134,749 de la clientèle de intérêts versés au titre des opérations avec la Commissions nettes 17,867 20,883 26,720 32,858 31,598 clientèle ont évolué de 6,2 MD. Gains nets/ portefeuille titres 14,516 19,854 23,409 19,455 20,839 104,892 123,270 145,261 168,932 187,187 Produit Net Bancaire Résultat Brut d’Exploitation 55,179 71,991 93,228 112,786 127,895 Résultat Avant Impôt 23,171 26,121 47,406 64,723 67,444 Résultat Net de l’Exercice 18,530 21,711 28,494 51,129 53,990 La marge d’intérêts L’accélération du rythme de croissance des créances productives conjuguée à la multiplication des efforts de recouvrement et à la rentabilisation de la gestion de la trésorerie ont impacté positivement la marge d’intérêts de la banque qui n’a pas cessé d’augmenter. En effet, la marge d’intérêts s’est élevée à 134,7 MD au 31.12.2008 contre 116,6 MD une année auparavant enregistrant une progression de 18,1 MD. Quant aux charges encourues sur les emprunts et ressources spéciales, elles se sont établies à 25,8 MD en terme de l’année 2008 contre 18,1 MD au 31.12.2007, soit une progression de 7,7 MD dont 4,1 MD et 2,3 MD revenant aux charges encourues respectivement sur l’emprunt subordonné et l’emprunt obligataire. Les Commissions Nettes Les commissions nettes ont atteint un volume global de 31,6 MD contre 32,9 MD une année auparavant, soit une régression de 1,3 MD et ce suite à la révision de certains tarifs à la baisse et l’élimination de certaines commissions. Evolution des commissions nettes 32,9 Chiffres en MD 31,6 26,7 Evolution de la marge d’interêts 20,9 134,7 Chiffres en MD 95,1 72,5 116,6 2003 2004 17,9 82,5 59,4 2003 15,6 2005 2006 2007 2008 L’analyse de l’évolution des différentes composantes de la marge d’intérêts atteste une contribution de la marge d’intermédiation financière à hauteur de 20,9 MD. La marge sur opérations avec les établissements financiers a concouru à cette amélioration à raison de 3,7 MD. D’autre part, les charges afférentes 2004 2005 2006 2007 2008 Les Gains Nets sur Portefeuille Titres Les opérations sur titres ont totalisé un gain net de 20,8 MD au titre de l’exercice 2008 contre 19,4 MD une année auparavant, enregistrant une augmentation de 1,4 MD imputable principalement aux gains sur opérations de change et d’arbitrage en hausse de 1,6 MD et des dividendes et produits assimilés sur titres de placement affichant une progression de 1,3 MD. Cependant, cette augmentation est en partie freinée par la régression des gains sur les Bons du Trésor Assimilables en baisse de 1,1 MD. 33 03 ACTIVITES DE LA BANQUE Produit Net Bancaire La forte croissance de la marge d’intérêts (+18,1 MD) accompagnée par l’amélioration des gains nets sur portefeuille titres (1,4 MD) et ce en dépit d’une baisse des commissions nettes de 1,3 MD ont permis à la banque d’enregistrer une nette progression de son Produit Net Bancaire de 18,3 MD. En effet, celui-ci s’est élevé à 187,2 MD au 31.12.2008 contre 168,9 MD une année auparavant et 181,1 MD prévu initialement enregistrant un taux de réalisation de 103,3%. La composition du PNB au 31.12.2008 est illustrée par le graphe ci-joint : Composition du PNB au 31.12.2008 11% Marge d’intérèts 17% Commissions nettes Gains nets sur portefeuille titres 72% L’amélioration du PNB a impacté positivement la productivité. En effet, le PNB par agent est passé à 100,9 mD au terme du mois de décembre 2008 contre 89,7 mD au 31.12.2007, soit une évolution positive de près de 12.5%. Frais Généraux A ce titre, la banque continue à afficher une maîtrise de ses charges générales d’exploitation puisque leur niveau a été maintenu autour de 0,8 MD alors que les frais de personnel se sont accrus de 3 MD (+6,1%). Suite à cette rationalisation des dépenses, le coefficient d’exploitation s’est amélioré de prés 1,81 point de pourcentage passant de 39,38% au 31.12.2007 à 37,57 % à fin 2008. Résultat Brut d’Exploitation Grâce à l’amélioration du produit net bancaire (+18,3 MD) et des autres produits d’exploitation bancaire (+0,7 MD) et compte tenu d’une augmentation des frais généraux de 3,8 MD, le Résultat Brut d’Exploitation a atteint 127,9 MD à fin 2008 contre 112,8 MD par rapport à la même date de l’exercice écoulé, soit une hausse de 15,1 MD (+ 13,4%). Rapporté aux prévisions (121 MD), le Résultat Brut d’Exploitation est en dépassement des objectifs escomptés, affichant un taux de réalisation de 105,6%. Evolution du RBE déc 2004- déc 2008 Chiffres en MD 127,9 112,8 2004 PNB / TOTAL CREDITS 4,47% 2005 4,81% 2006 5,08% 2007 5,50% 5,42% FRAIS DE PESONNEL / PNB 38,58% 35,58% 31,99% 29,31% 28,07% FRAIS GENERAUX / P.N.B 54,29% 49,06% 43,18% 39,38% 37,57% 89,7 100,9 PNB / EFFECTIF ( m D) 34 Rapport annuel 2008 54,3 64,2 76,4 93,2 2008 72,0 55,2 2004 2005 2006 2007 2008 L’évolution du Résultat Brut d’Exploitation et de Ratios ses composantes sur la période 2004-2008 est La rentabilité des fonds propres (ROE) et tracée dans le tableau ci-joint : la rentabilité de l’actif (ROA) ont atteint respectivement 14,70% et 1,24% au 2008 Chiffres en MD 2004 2005 2006 2007 31.12.2008 contre 15,85 % et 1,30% une Produit Net Bancaire année auparavant. 104,9 123,3 145,3 168,9 187,187 Autres Produits D’exploitation 7,2 9,2 10,6 10,4 11,034 Frais De Personnel 40,5 43,8 46,5 49,5 52,541 Charges Générales D’exploitation 16,5 16,6 16,2 17,0 17,785 Résultat Brut D’exploitation 55,2 72,0 93,2 112,8 127,895 Le coefficient d’exploitation est passé à 37,57% à fin décembre 2008 contre 39,38% une année auparavant, se traduisant par une amélioration de la productivité de la banque de prés de 2 points de pourcentage. Dotations aux provisions Quant aux ratios réglementaires, à l’instar du Les dotations nettes aux provisions ont connu ratio de solvabilité qui s’est établi à 10,44% à une augmentation de 12,6 MD (+17,6 %) fin 2008 contre 11,36 % au 31.12.2007, le ratio pour passer à 58,3 MD au 31.12.2008 contre de liquidité s’est situé à 114,06% au terme 45,7 MD au 31.12.2007. de l’année 2008 contre 114,99% une année L’évolution des dotations nettes aux provisions auparavant sur la période 2004-2008 est illustrée dans le tableau ci-après : BANCAIRE ETRANGER Tout au long de l’année 2008, l’activité du en MD 2004 2005 2006 2007 2008 bancaire étranger réaffirme davantage son élan Dotations Nettes Aux Provisions 29,2 45,7 58,3 43,1 43,4 de développement réalisant des performances salutaires qui se sont traduites par une nette Résultat Net de l’Exercice amélioration des produits perçus de 5,6 MD En dépit d’un effort plus important de (+28,4%) contre 4,4 MD réalisé en 2007. provisionnement, le Résultat Net s’est élevé à 53,9 MD au terme de l’exercice 2008 contre 51,1 MD Cette performance a été surtout perceptible au une année auparavant, soit une augmentation de niveau de l’activité de la salle de marchés dont 2,8 MD et un accroissement de 5,6%. les produits ont enregistré un accroissement de 3,3 MD (+23,6%) passant de 14 MD au 31.12.2007 à 17,3 MD à fin de l’année 2008 Evolution du Résultat net 2004- 2008 et contribuant ainsi à hauteur de 67% dans Chiffres en MD l’augmentation totale des produits générés par 51,1 l’activité du bancaire étranger. 54,0 Le dynamisme de cette activité a concerné aussi les opérations de change et transferts dégageant des produits en progression de 24,8%. 28,5 21,7 18,5 2004 2005 2006 2007 2008 Parallèlement à cet accroissement, les opérations du commerce extérieur n’ont pas cessé de consolider leur développement habituel ; 35 03 ACTIVITES DE LA BANQUE Ainsi, les produits afférents à cette activité sont passés de 3,8 MD à fin décembre 2007 à 5,7 MD au terme de l’année 2008, traduisant une hausse de 1,9 MD (+49,2%). Le tableau ci-après retrace l’évolution des produits afférents aux différentes activités du bancaire étranger : En dinars 2007 2008 variation 2008/2007 Change et transferts 1 754 755 2 189 118 434 364 24,75% Commerce Extérieur 3 820 929 5 701 003 1 880 074 49,20% 14 019 333 17 334 116 3 314 784 23,64% Salle de Marché en Devises Box de change Total Général 463 059 414 637 -48 422 -10,46% 20 058 075 25 638 875 5 580 800 28,43% MONETIQUE Emission de cartes Au terme de l’année 2008, le nombre total de cartes émises a atteint 10450, composé principalement de cartes Yasmine qui ont connu une augmentation nette de 8491 cartes et les cartes Mastercard classic avec 1413 cartes supplémentaires. Ainsi le nombre total de cartes en circulation a terminé l’année 2008 à 175003 contre 164553 du 31.12.2007. Ayant augmenté de 10450 pour 17968 comptes supplémentaires éligibles à la carte, le taux de couverture des comptes par les cartes a légèrement augmenté pour se situer à 74%. 36 Rapport annuel 2008 Affiliés commerçants En terminant l’année 2008 avec 786 affiliations commerçants contre 727 à la fin de l’année écoulée, le réseau affilié s’est renforcé de 59 affiliations supplémentaires. Ce renforcement a eu un impact positif sur le nombre total des transactions commerçants traitées qui est passé de 133128 totalisant un montant de 21 MD au 31.12.2007 à 175544 pour un chiffre d’affaires de 26 MD, soit une amélioration de 32% en nombre et de 23 % en montant. Les GABs Soucieuse de l’amélioration de la qualité de service et veillant à être plus proche de sa clientèle, la banque a renforcé son réseau de guichets automatiques par 10 nouvelles unités de distribution portant le nombre total de ces guichets automatiques à 90 au 31.12.2008. Le parc est composé de 12 GABs hors site et 78 GABs installés dans les locaux des agences. 25 autres GABS sont en cours d’installation. S’agissant du volume global des commissions de retraits GAB, il s’est élevé à 764 mD à fin de l’année 2008 contre 575 mD une année auparavant. Volume opératoire Le volume opératoire global réalisé par nos porteurs s’est établi à 4,495 millions d’opérations pour un chiffre d’affaires de 509 MD au 31.12.2008 enregistrant une progression de 4% en nombre et 7% en montant par rapport à l’année précédente. EVOLUTION DU COURS BH Grâce aux mesures avant-gardistes prises par le chef de l’Etat en faveur du secteur d’habitat permettant de le mettre à l’abri de la crise internationale, l’action BH a pu afficher un dynamisme dans une conjoncture internationale caractérisée par une chute de la plupart des titres boursiers notamment les titres ayant un rapport avec le secteur immobilier. Ce dynamisme s’est traduit par une progression du montant des transactions sur la valeur BH qui s’est élevée à 87,8 MD au terme de l’année 2008, représentant presque le double du montant négocié une année auparavant. Ce volume de capitaux échangés a permis la rotation de 2 909 648 actions, ainsi la capitalisation boursière s’est établie à 419,2 MD à fin décembre 2008. 31.12.2007 31.12.2008 2 063 868 2 909 648 Volume de Capitaux Echangés (MD) 47,619 87,800 Capitalisation Boursière (MD) 449,25 419,22 Nombre de titres traités Quant au cours de l’action BH, il a oscillé entre une fourchette des cours extrêmes (21,630 dinars et 38,490 dinars) traduisant un cours moyen de 30,175 dinars contre 23,018 dinars à fin de l’année 2007 et clôturant l’exercice 2008 à un niveau de 23,290 dinars. En dinars 31.12.2007 31.12.2008 Cours début de période 19,600 25,000 Cours de fin de période 25,000 23,290 Cours plus haut de la période 26,020 38,490 Cours plus bas de la période 19,600 21,630 Cours moyen de la période 23,018 30,175 37 04 BILAN DES ACTIONS ENTREPRISES EN 2008 04 BILAN DES ACTIONS ENTREPRISES EN 2008 La banque a pu au cours de l’année 2008 poursuivre sur sa lancée la réalisation de résultats performants. Ces résultats ont été obtenus grâce à plusieurs actions adoptées et entreprises par la banque : Rallongement de la durée de remboursement des crédits logement •Suivi de la mise en place des notes organiques fixant l’organisation, les missions et les attributions des directions centrales, directions Afin de satisfaire les besoins de ses divers clients et consciente du renchérissement du et sous directions de l’organigramme . coût du logement suite à l’augmentation des prix des produits de base du secteur immobilier, •La mise en place d’une cellule rattachée au la banque a entrepris courant l’année 2008 Directeur Central de l’Exploitation consacrée certaines mesures pour maintenir l’accès à la exclusivement à la création des petites et moyennes entreprises dans le cadre de la loi propriété à ses clients : n°2007-69 du 27 décembre 2007 relative à •Le rallongement de la durée de remboursement l’initiative économique. de crédit de 20 à 25 ans. •La révision des taux d’intérêts à la baisse. •L’application d’un taux fixe pour les crédits dont la durée de remboursement dépasse les 15 ans. •La réduction de l’autofinancement exigé de 30% à 20% du coût de logement. Emission d’un emprunt obligataire La banque a procédé au cours de l’année 2008 à la consolidation de ses ressources longues et ce par l’émission d’un emprunt obligataire pour un montant de 70 MD ayant les caractéristiques suivantes : •Durée de remboursement : 15 ans dont deux ans de franchise ; •Taux d’intérêt : 7 %. Mise en place de l’organigramme de la banque La banque a procédé depuis l’année 2007 à la mise en place d’un nouvel organigramme. Pour l’année 2008 la banque a veillé au : 40 Rapport annuel 2008 •La mise en place d’un comité chargé du suivi de la mise en œuvre des recommandations formulées dans les rapports des commissaires aux comptes afin de centraliser et de coordonner les actions des directions concernées et d’améliorer le suivi de la mise en œuvre des recommandations. Création et démarrage de la Banque congolaise de l’Habitat •Certaines commissions prélevées par la Banque ont été éliminées parce qu’elles ont été contestées La banque a été sollicitée auprès des pays par la clientèle et jugées « non justifiées » par la africains pour contribuer par son assistance et BCT ( commission de solde de tout compte, la son savoir faire dans la création d’institutions commission sur la délivrance de la mainlevée et spécialisées dans le financement de l’habitat ; la commission sur clôture de compte). ainsi une banque congolaise de l’habitat a été •Suppression de la commission de tenue de crée courant l’année 2008. compte sur les comptes spéciaux d’épargne et ce afin d’encourager l’épargne libre. Projet « Noyau bancaire » •L’instauration d’un mécanisme en vue d’informer Soucieuse de développer son système systématiquement et en temps opportun la BCT d’informations et adhérant aux orientations de l’instauration de toute nouvelle commission stratégiques nationales de modernisation des (Note de procédure en cours d’élaboration sur la systèmes d’information des banques publiques, gestion des conditions de banque). la banque a mis en place en 2008 une équipe projet interne pour assurer la conduite du projet Projet « CANAUX DE COMMUNICATION» conformément à la démarche de mise en œuvre www.bh-chiraet.com exprimée dans le cahier des charges. La Banque a conclu courant l’année 2008 Le Projet «Noyau bancaire» vise la mise en place un partenariat avec la société Dalcom Tunisie de l’assise architecturale, aux plans fonctionnel pour mettre à la disposition des commerçants et technique, du nouveau système d’information clients de la Banque, un portail de commerce électronique : www.bh-chiraet.com de la Banque. Ce service permet aux commerçants, la présentation de leurs catalogues de produits et •La Mise en place d’un référentiel bancaire de services, ainsi que la vente sur Internet. Le règlement des achats effectué à partir du unique. •La Mise en place d’un gestionnaire de flux entre site BH-Chiraet se fait au moyen des cartes de paiement. Par ailleurs, les clients de la Banque applications (Interface généralisée) •La Mise en place d’un système de contrôle et peuvent régler leur achat par virement ou au moyen d’un crédit accordé par la Banque. d’audit. •La gestion Centralisée de la comptabilité générale et auxiliaire. Le mobile-banking au profit des clients de •La Mise en place d’un système unique la banque d’authentification et d’identification. La Banque et Tunisiana ont lancé le service de recharge des lignes prépayées depuis le Le projet est en phase de Démarrage et de téléphone portable et via le compte bancaire. préparation du référentiel. Par le biais de ce service, les clients de la BH, abonnés chez Tunisiana, peuvent recharger leurs Projet Mise à jour du barème des lignes prépayées par une commande introduite depuis le clavier de leur téléphone portable. conditions de banque En réponse aux recommandations de la BCT le barème (tarif III) des conditions de banque a été Mandat Minute révisé : Afin de satisfaire au mieux ses clients, la banque a mis en place au cours de l’année 2008 le service mandat minute et ce à travers le site Les principaux objectifs sont les suivants: www.mandatminute.com 41 04 BILAN DES ACTIONS ENTREPRISES EN 2008 C’est un moyen rapide, sécurisé et simple, de transfert des fonds à mettre immédiatement à la disposition d’un bénéficiaire au niveau d’un point de vente. scientifique, il a été confié au groupe BH la construction du nouveau siège de la faculté des sciences économiques et de gestion de Tunis (FSEGT). L’ouverture & transfert des points de vente Contribution du Fonds National de Solidarité « 26-26 » dans le financement Pour être plus proche de ses clients et pour des logements sociaux FOPROLOS I une meilleure qualité des services offerts à sa clientèle, la banque a procédé courant l’année 2008 à : L’ouverture de deux nouveaux points de vente, à El M’hamdia (gouvernorat de Ben Arous ) et Sousse Jawhara (gouvernorat de Sousse). Le transfert du point de vente d’El Menzah vers un nouveau local plus spacieux et plus convivial. En concrétisation de la décision présidentielle autorisant le Fonds National de Solidarité « 26-26 » (FNS) à prendre en charge une partie de l’autofinancement des bénéficiaires des crédits FOPROLOS 1 (soit 10% du coût du logement) et ce dans la limite de Trois milles Dinars, la banque a procédé à la mise en place des moyens technique et organisationnel permettant la Gestion des ces Subventions. Projet « sécurité informatique » La mise en place d’une procédure interne réglementant la Télé-déclaration fiscale Afin d’assurer la sécurité informatique et permettre un usage normal et optimal des ressources informatiques et des services Internet employés dans la Banque, une charte utilisateur pour l’usage des ressources informatiques et des services de l’Internet est diffusée à l’ensemble du personnel de la Banque. La banque a mis en place une procédure réglementant la télédéclaration , ce qui est de nature à lui permettre de liquider et de payer les impôts et taxes via Internet en utilisant un accès sécurisé, subordonné à l’utilisation des certificats électroniques délivrés par l’Agence Nationale de Certification Electronique (ANCE). Projet « Financement de la Construction du Nouveau siège de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de Tunis (FSEGT) » Dans le cadre d’une convention conclue entre la banque de l’habitat et le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche 42 Rapport annuel 2008 43 05 PERSPECTIVES D’AVENIR 05 PERSPECTIVES D’AVENIR Pour les années 2009-2012, la banque adoptera une stratégie visant essentiellement la poursuite de l’amélioration de la productivité et de la rentabilité. Afin d’atteindre ces objectifs, la banque compte poursuivre son processus de développement au cours de l’année 2009, à travers la consolidation de ses acquis à savoir un portefeuille sain et l’amélioration de la qualité de services, l’achèvement des projets déjà entamés, tout en veillant à privilégier les priorités suivantes : •Le développement du système d’information par l’adhésion aux orientations nationales de modernisation et de mise à niveau du système bancaire national, et l’amélioration de l’organisation. •L’optimisation de la gestion des ressources humaines et la consolidation de l’esprit d’appartenance chez le personnel de la banque. •L’amélioration de la qualité de services et la multiplication des moyens de communication assurant une meilleure satisfaction de la clientèle. •Le renforcement du cœur de métier de la banque, le crédit immobilier. •La poursuite de la politique de gestion des risques. A cet effet, la banque a arrêté les orientations générales et les politiques à mener dans les 46 Rapport annuel 2008 domaines du développement commercial, politique d’implantation, de financement, organisationnelle, gestion des ressources humaines, mobilisation des ressources financières, ainsi que le recouvrement. Ces orientations devraient permettre le développement, la consolidation des parts de marché, la fidélisation de la clientèle, l’amélioration de la gestion des risques (risque de liquidité, risque de taux, risque opérationnel…) et la conformité aux normes prudentielles prévues par Bâle II. D’autre part et adhérant aux efforts du pays qui visent à assurer à toutes les couches sociales l’accès à la propriété, la banque entreprend de nouvelles mesures relatives aux crédits habitat, à savoir, la baisse des taux d’intérêts d’un point de pourcentage aussi bien pour les crédits épargne logement que pour les crédits FOPROLOS, ainsi que la création d’une nouvelle catégorie d’épargne logement « N », qui permet l’obtention d’un crédit pouvant atteindre un montant de 134 MD. Aussi, la banque compte renforcer l’activité de la promotion immobilière et l’amélioration de sa part de marché et ce par l’adoption d’une politique plus agressive afin d’enrichir son fonds de commerce. Ainsi, elle prendra une série de mesures ayant rapport avec la procédure de traitement d’un dossier de préfinancement et touchant les tarifs appliqués à ce genre de crédits qui vont être révisés pour qu’ils soient plus compétitifs et répondant au mieux aux attentes de ses clients. Le recouvrement continuera à être parmi les priorités de la banque compte tenu de son incidence sur la trésorerie et la rentabilité de l’institution et ce en poursuivant une politique qui repose sur l’implication du réseau, et l’ informatisation du suivi de Recouvrement à travers des applications appropriées. En matière de gestion de risques, la banque poursuivra sa politique à travers l’adoption de certaines mesures, dont nous citons : le renforcement des ratios prudentiels, la mise en place d’un dispositif de Contrôle Interne et de surveillance des risques, l’introduction de la notion du risque marché et du risque opérationnel. l’introduction du système de notation interne dans l’évaluation et la gestion du risque crédit. Par ailleurs et compte tenu de la baisse opérée sur le taux directeur, et pour mieux maîtriser les coûts de ressources, la banque remboursera par anticipation courant l’année 2009 l’emprunt obligataire d’un montant de 70MD contracté durant l’année 2008 au taux d’intérêt fixe de 7%. Aussi, la banque envisage de remplacer cet emprunt par un autre dont les conditions seront plus souples ; ce qui lui permettra de consolider ses ressources longues et de préserver ses équilibres en matière d’adéquation emploisressources. En outre, la banque renforcera ses fonds propres en augmentant la part des réserves dans l’affectation du résultat sans négliger bien entendu l’effort de provisionnement ; ce qui est de nature à garantir à la banque une situation financière saine et équilibrée permettant le développement sécurisé de son activité. 47 06 ETATS FINANCIERS 06 ETATS FINANCIERS BILAN arrêté au 31 décembre 2008 en Dinars 31/12/2008 31/12/2007 Variation 12-08/12-07 46 273 566 49 167 683 -2 894 117 -5,89% 221 104 427 282 824 648 -61 720 221 -21,82% 3 449 418 310 3 067 593 000 381 825 310 12,45% 82 280 996 109 756 960 -27 475 964 -25,03% 152 534 820 111 236 003 41 298 817 37,13% 54 977 630 49 826 383 5 151 247 10,34% 349 547 239 255 457 742 94 089 497 36,83% 4 356 136 987 3 925 862 418 430 274 569 10,96% 0 0 0 45 961 620 54 295 826 -8 334 206 -15,35% 2 657 294 029 2 443 460 336 213 833 693 8,75% ACTIF AC1 CAISSE ET AVOIRS AUPRES DE LA BCT, CCP ET TGT AC2 CREANCES SUR LES ETABLISSEMENTS BANCAIRES ET FINANCIERS AC3 CREANCES SUR LA CLIENTELE AC4 PORTEFEUILLES TITRES COMMERCIAL AC5 PORTEFEUILLE D’INVESTISSEMENT AC6 VALEURS IMMOBILISEES AC7 AUTRES ACTIFS TOTAL ACTIF PASSIF PA1 BANQUE CENTRALE, CCP PA2 DEPOTS ET AVOIRS DES ETABLISSEMENTS BANCAIRES ET FINANCIERS PA3 DEPOTS ET AVOIRS DE LA CLIENTELE PA4 EMPRUNTS ET RESSOURCES SPECIALES 609 229 660 530 602 527 78 627 133 14,82% PA5 AUTRES PASSIFS 676 260 695 574 832 851 101 427 844 17,64% TOTAL PASSIF 3 988 746 005 3 603 191 540 385 554 464 10,70% 90 000 000 90 000 000 0 222 468 346 180 688 147 41 780 199 0 0 0 CAPITAUX PROPRES CP1 CAPITAL CP2 RESERVES CP3 ACTIONS PROPRES CP4 AUTRES CAPITAUX PROPRES 414 048 414 048 0 CP5 RESULTATS REPORTES 518 683 439 219 79 464 18,09% CP6 RESULTAT DE L’EXERCICE 53 989 906 51 129 464 2 860 442 5,59% RESULTAT EN INSTANCE D’AFFECTATION 0 0 0 TOTAL CAPITAUX PROPRES 367 390 983 322 670 878 44 720 105 13,86% TOTAL PASSIF ET CAPITAUX PROPRES 4 356 136 987 3 925 862 418 430 274 569 10,96% 50 Rapport annuel 2008 23,12% ETAT DES ENGAGEMENTS HORS BILAN arrêté au 31 décembre 2008 en Dinars 31/12/2008 PASSIFS EVENTUELS 31/12/2007 Variation 12-08/12-07 HB1 CAUTIONS, AVALS ET AUTRES GARANTIES DONNEES 343 546 594 255 794 011 87 752 583 34,31% A - en faveur d’établissements bancaires et financiers 127 356 627 72 535 706 54 820 921 75,58% B - en faveur de la clientèle 216 189 967 183 258 304 32 931 662 17,97% HB2 CREDITS DOCUMENTAIRES 153 471 150 198 442 980 -44 971 830 -22,66% HB3 ACTIFS DONNES EN GARANTIES TOTAL PASSIFS EVENTUELS HB4 ENGAGAMENTS DE FINANCEMENT DONNES A - en faveur d’établissements bancaires et financiers B - en faveur de la clientèle HB5 ENGAGEMENTS SUR TITRES 3 367 815 A - participations non libérées B - titres à recevoir ENGAGEMENTS DONNES ENGAGEMENTS DONNES ENGAGEMENTS RECUS 0 0 0 497 017 744 454 236 991 42 780 753 9,42% 965 615 649 302 900 773 31,37% 1 268 516 423 0 0 0 965 615 649 302 900 773 31,37% 933 915 2 433 900 260,61% 3 367 815 933 915 2 433 900 260,61% 0 0 0 1 268 516 423 1 271 884 238 966 549 564 305 334 673 31,59% 398 708 108 253 214 319 145 493 789 57,46% 57 827 672 70 343 519 -12 515 847 -17,79% -47,59% HB6 ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT RECUS HB7 GARANTIES RECUES A - Garanties recues de l’Etat B - Garanties recues d’autres établ. ban. fin. et d’ass. C - Garanties recues de la clientèle ENGAGEMENTS RECUS 341 428 651 483 -310 055 0 0 0 57 486 245 69 692 036 -12 205 791 -17,51% 456 535 781 323 557 838 132 977 942 41,10% 456 535 781 323 557 838 51 06 ETATS FINANCIERS ETAT DE RESULTAT Du 01 Janvier au 31 Décembre 2008 en Dinars Note PRODUITS D’EXPLOITATION BANCAIRE INTERETS ET REVENUS ASSIMILES a- Opérations avec les établissements bancaires et financiers b- Opérations avec la clientèle c- Autres interêts et revenus assimilés COMMISSIONS ( EN PRODUITS ) GAINS SUR PORTEFEUILLE TITRES COMMERCIAL ET OPERATIONS FINANCIERES REVENUS DU PORTEFEUILLE D’INVESTISSEMENT TOTAL PRODUITS D’EXPLOITATION BANCAIRE CHARGES D’EXPLOITATION BANCAIRE INTERETS ENCOURUS ET CHARGES ASSIMILEES a- Opérations avec les établissements bancaires et financiers b- Opérations avec la clientèle c- Emprunts et ressources spéciales d- Autres interêts et charges COMMISSIONS ENCOURUES PERTE SUR PORTEFEUILLE TITRES COMMERCIAL ET OPERATIONS FINANCIERES TOTAL CHARGES D’EXPLOITATION BANCAIRE PRODUIT NET BANCAIRE PR1 PR2 PR3 PR4 CH1 CH2 CH3 PR5 CH4 PR6 CH5 PR7 CH6 CH7 CH8 CH9 PR8 CH11 PR9 CH10 du 01/01/2008 au 31/12/2008 REPRISE AUX PROV.ET RESULTAT DES CORRECTIONS DE VAL.SUR CREANCES HORS BILAN ET PASSIF DOTATION AUX PROV.ET RESULTAT DES CORRECTIONS DE VAL.SUR CREANCES HORS BILAN ET PASSIF REP.AUX PROVI.ET RESULTAT DES CORRECTIONS DE VALEURS SUR PORTEFE.D’INVESSTISSEMENT DOT.AUX PROVI.ET RESULTAT DES CORRECTIONS DE VALEURS SUR PORTEFE.D’INVESSTISSEMENT AUTRES PRODUITS D’EXPLOITATION FRAIS DE PERSONNEL CHARGES GENERALES D’EXPLOITATION DOT.AUX AMORT.ET PROV. SUR LE RESULTAT DES CORRECTIONS DE VALEURS SUR IMMOBILISATION TOTAL AUTRES CHARGES ET PRODUITS RESULTAT D’EXPLOITATION PERTE PROVENANT DES ELEMENTS ORDINAIRES GAIN PROVENANT DES ELEMENTS ORDINAIRES IMPOTS SUR LES BENEFICES RESULTAT DES ACTIVITES ORDINAIRES GAIN PROVENANT DES ELEMENTS EXTRAORDINAIRES PERTE PROVENANT DES ELEMENTS EXTRAORDINAIRES EFFETS DES MODIFICATIONS COMPTABLES RESULTAT NET DE L’EXERCICE 52 Rapport annuel 2008 du 01/01/2007 au 31/12/2007 Variation 12-08/12-07 Absolue Relative 258 688 532 13 862 079 234 985 370 9 841 083 35 036 926 19 474 359 227 964 808 11 666 171 207 953 645 8 344 992 35 338 772 19 090 110 30 723 724 2 195 907 27 031 725 1 496 092 -301 846 384 249 13,48% 18,82% 13,00% 17,93% -0,85% 2,01% 1 838 718 315 038 535 583 380 282 977 069 1 255 338 32 061 466 215,18% 11,33% 123 939 265 5 460 056 91 483 366 25 848 312 1 147 531 3 438 507 473 658 111 346 084 6 962 016 85 322 705 18 096 061 965 303 2 481 024 218 360 12 593 181 - 1 501 960 6 160 661 7 752 252 182 229 957 484 255 298 11,31% -21,57% 7,22% 42,84% 18,88% 38,59% 116 ,92% 127 851 430 187 187 105 114 045 468 168 931 602 13 805 963 18 255 503 12,11% 10,81% 20 441 228 9 593 955 10 847 273 113,06% 72 584 068 52 929 424 19 654 644 37,13% 1 243 167 6 328 946 -5 085 779 -80,36% 7 358 910 8 681 118 -1 322 208 -15,23% 11 034 268 52 540 975 17 785 295 2 566 948 10 378 528 49 511 146 17 013 348 2 467 405 655 740 3 029 830 771 948 99 544 6,32% 6,12% 4,54% 4,03% 120 117 534 67 069 570 1 825 376 718 13 454 558 53 989 906 0 0 0 53 989 906 104 301 010 64 630 592 8762 101 001 13 593 367 51 129 464 0 0 0 51 129 464 15 816 525 2 438 978 - 6 938 275 717 -138 809 2 860 442 0 0 0 2 860 442 15,16% 3,77% -79,18% 272,98% -1,02% 5,59% 5,59% ETAT DES FLUX DE TRESORERIE Du 01/01/2008 au 31/12/2008 en Dinars Variation LIBELLES Du 01.01.08 au 31.12.08 Du 01.01.07 au 31.12.07 Absolue Flux de trésorerie net provenant des activités d’exploitation 33 761 443 -32 661 530 66 422 973 -203% Flux de trésorerie net provenant des activités d’investissement -53 086 294 -22 131 527 -30 954 767 140% Flux de trésorerie net provenant des activités de financement 61 573 389 -45 687 563 107 260 952 -235% Incidence des variations des taux de change sur les liquidités et équivalents de liquidités 8 658 862 7 039 658 1 619 204 23% Variation Nette des Liquidités et Equivalents de liquidités au cours de la période 50 907 400 -93 440 962 144 348 362 -154% Liquidités et Equivalents de liquidités au début de période 222 472 732 315 913 694 -93 440 962 -30% Liquidités et Equivalents de liquidités en fin de période 273 380 132 222 472 732 50 907 400 23% % 53 06 ETATS FINANCIERS RAPPORT GENERAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES ETATS FINANCIERS DE LA BANQUE DE L’HABITAT ARRÊTES AU 31/12/2008 A Messieurs les actionnaires De la Banque de l’Habitat En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale ordinaire nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2008 sur : •L’audit des états financiers de la Banque de l’Habitat, tels qu’ils sont joints au présent rapport et faisant ressortir des capitaux propres de 367 391 KDT, y compris le bénéfice de l’exercice s’élevant à 53 990 KDT. •Les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi. 1.RESPONSABILITÉ DES ORGANES DE DIRECTION DANS L’ÉTABLISSEMENT ET LA PRÉSENTATION DES ÉTATS FINANCIERS : Les organes de direction sont responsables de l’établissement et de la présentation sincère de ces états financiers, conformément aux normes comptables tunisiennes. Cette responsabilité comprend : la conception, la mise en place et le suivi d’un contrôle interne relatif à l’établissement et la présentation sincère d’états financiers ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs, ainsi que la détermination d’estimations comptables raisonnables au regard des circonstances. 54 Rapport annuel 2008 2.RESPONSABILITÉ DE L’AUDITEUR Notre responsabilité est d’exprimer une opinion sur ces états financiers sur la base de notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les normes de la profession. Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles d’éthique, de planifier et de réaliser l’audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états financiers ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit implique la mise en oeuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants concernant les montants et les informations fournies dans les états financiers. Le choix des procédures relève du jugement de l’auditeur, de même que l’évaluation du risque que les états financiers contiennent des anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs. En procédant à ces évaluations du risque, l’auditeur prend en compte le contrôle interne en vigueur dans l’entité relatif à l’établissement et la présentation sincère des états financiers afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité de celui-ci. Un audit comporte également l’appréciation du caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, de même que l’appréciation de la présentation d’ensemble des états financiers. Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. 3.OPINION ANNUELS SUR LES COMPTES 4.VÉRIFICATIONS ET INFORMATIONS SPÉCIFIQUES Le solde comptable des caisses devises change manuelle nouvelle application présenté au niveau de la rubrique ACI « Caisses et avoirs auprès de la BCT », s’élève à 3 669 KDT contre un solde physique de 2 356 KDT soit une différence en plus de 1 313 KDT. De même, les comptes des positions de change et leurs contre valeurs en Dinars devant se solder par le résultat de change, ne le sont pas et présentent un solde compensé créditeur de 2 284 KDT présenté séparément au niveau des rubriques AC7 et PA5. Ainsi, et en raison de l’inadéquation des procédures comptables de réévaluation des positions de change, il n’existe pas d’assurance quant à la fiabilité de leurs soldes ainsi que des résultats de change s’y rattachant. Toutefois, la Banque a entamé les travaux nécessaires en vue de régulariser cette situation. A notre avis et compte tenu de ce qui précède, les états financiers de la Banque de l’Habitat sont réguliers et sincères et donnent, pour tout aspect important, une image fidèle de la situation financière de la Banque ainsi que de sa performance financière et de ses flux de trésorerie pour l’exercice clos le 31 décembre 2008, conformément aux principes comptables généralement admis en Tunisie. Sans remettre en cause l’opinion exprimée cidessus nous attirons votre attention sur le fait suivant : A la date d’arrêté des états financiers, certaines créances de la banque relatives à la gestion des fonds spéciaux méritent d’être justifiées et rapprochées avec les organismes débiteurs. Il s’agit notamment des crédits impayés octroyés sur les lignes HG 004, l’avance faite à la SNIT pour le rachat des biens des étrangers, la créance sur la municipalité de Tunis au titre du crédit rétrocédé HG 003, ainsi que les comptes liés à la convention relative au programme national de résorption des logements rudimentaires (PNRLR). Nous avons également procédé aux vérifications spécifiques prévues par la loi et les normes professionnelles. Sur la base de ces vérifications, et à l’exception des points ci-dessus exposés, nous n’avons pas d’observations à formuler sur la sincérité et la concordance avec les états financiers des informations d’ordre comptable données dans le rapport du conseil d’administration sur la gestion de l’exercice. Par ailleurs, nous avons dans le cadre de notre audit, procédé à l’examen des procédures de contrôle interne relatives au traitement de l’information comptable et à la préparation des états financiers. Nous signalons, conformément à ce qui est requis par l’article 3 de la loi 94-117 du 14 novembre 1994 tel que modifié par la loi 2005-96 du 18 octobre 2005, que le système de contrôle interne de la Banque, comporte un certain nombre d’anomalies qui ont été consignées dans nos rapports sur le contrôle interne. En outre, et en application des dispositions de l’article 19 du décret n° 2001-2728 du 20 novembre 2001, nous avons procédé aux vérifications nécessaires et nous n’avons pas d’observations à formuler sur la conformité de la tenue des comptes en valeurs mobilières émises par la société à la réglementation en vigueur. FMBZ - K.P.M.G TUNISIE Moncef BOUSSANNOUGA ZAMMOURI Groupement GRAJA Mounir & AWT Mounir GRAJA Les travaux de justification et de rapprochement de ces comptes pourraient amener la banque à constituer des provisions sur les créances sus mentionnées. 55 06 ETATS FINANCIERS RAPPORT SPECIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES CONVENTIONS REGLEMENTEES Recouvrement des Créances, filiale de la banque. En vertu de cette convention, la banque a cédé des créances ayant une valeur nominale globale d’environ 18,177 millions de dinars pour un prix de cession de 27 dinars symboliques. Messieurs les Actionnaires Banque de l’Habitat Av, Kheireddine Pacha - Tunis En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale ordinaire, nous vous présentons notre rapport spécial sur les conventions réglementées prévues par les articles 200 et suivants et 475 du code des sociétés commerciales et l’article 29 de la loi n°2001-65 du 10 juillet 2001 relative aux établissements de crédits telle que modifiée par la loi n°2006-19 relative aux établissements de crédits. 1.CONVENTIONS CONCLUES COURS DE L’EXERCICE 2008 AU En application des dispositions des articles 200 & 475 du code des sociétés commerciales et 29 de la loi n°2001-65 du 10 juillet 2001 relative aux établissements de crédits, nous portons à votre connaissance que la banque a réalisé les opérations suivantes au cours de l’exercice 2008 : Le conseil d’administration de la banque réuni le 07 mai 2009 a autorisé une cession de créances au profit de la Société Générale de 56 Rapport annuel 2008 2.CONVENTIONS CONCLUES AU COURS DES EXERCICES PRÉCÉDENTS ET QUI CONTINUENT À PRODUIRE DES EFFETS AU COURS DE L’EXERCICE 2008 En application des dispositions des articles 200 & 475 du code des sociétés commerciales et 29 de la loi n°2001-65 du 10 juillet 2001 relative aux établissements de crédits, nous portons à votre connaissance que les conventions suivantes conclues entre la banque et les personnes visées par ces articles continuent à produire leurs effets au cours de l’exercice 2008 : a) Une convention de dépositaire a été conclue entre les SICAV BH PLACEMENT et BH OBLIGATAIRE depuis 1994. Les commissions facturées par la banque s’élèvent à mille dinars pour chacune d’entre elles. b) Onze conventions portant mise à la disposition de la SIM SICAR de fonds à capital risque, ont été conclues par la Banque depuis 1998. Ces conventions, encore en vigueur, prévoient une rémunération de 1,5% du montant des fonds gérés au profit de la SICAR. Le montant de la commission relative à l’exercice 2008 s’élève à 482 801 dinars. c) Une convention de garantie de la Banque contre les risques décès et invalidité définitive, partielle et totale de ses clients avant le remboursements des crédits qui leur sont accordés a été conclue avec la Société Tunisienne d’Assurance Vie et de Capitalisation « SALIM». Cette convention prévoie une participation bénéficiaire au profit de la Banque de 70%. Cette participation s’est élevée à 4 219 mille dinars au titre de l’exercice 2008. d) Les conventions suivantes avec l’Etat tunisien continuent à produire des effets au cours de l’exercice 2008 : En rémunération de sa gestion, la Banque de l’Habitat perçoit 2% sur les prêts débloqués chaque année au profit des salariés et 3% sur les montants de recouvrement en principal et intérêts, soient 1 389 760 Dinars en 2008. 2. Convention relative au programme national de résorption des logements rudimentaires (PNRLR) Par décret n°86-438 du 12 avril 1986, il a été institué un programme national de résorption des logements rudimentaires. En application de l’article 6 du décret précité, la Banque de l’Habitat (Ex-CNEL) a signé le 16 mai 1986 avec l’Etat tunisien, une convention relative à la gestion des Fonds pour le Programme National de Résorption des Logements Rudimentaires. Un compte est ouvert à cet effet, il est alimenté 1. Convention pour la gestion du fonds notamment par les dotations budgétaires de l’Etat, de promotion des logements pour les les prélèvements sur le FNAH, les prélèvements sur les autres programmes spéciaux en rapport salariés (FOPROLOS) Compte tenu de la loi n°77-54 du 3 août 1977 et le décret n°77-965 instituant le fonds de promotion des logements pour les salariés (FOPROLOS), la banque de l’habitat et l’Etat tunisien ont signé, le 2 janvier 1990, une convention relative à la gestion du FOPROLOS. A cet effet, il est ouvert dans les écritures de la Banque de l’Habitat, un compte spécial qui est alimenté par les tirages sur le fonds de promotion des logements pour les salariés ouvert dans les écritures de la Trésorerie Générale de Tunisie. La dotation accordée à la Banque de l’Habitat au titre de la gestion de ce fond est fixée initialement par la convention à 2.000.000 Dinars. Les fonds consignés dans ce compte sont destinés à l’accord de prêts aux salariés et de crédits aux promoteurs immobiliers agréés pour financer la construction de logements suburbains. avec l’habitat, les concours du système bancaire ainsi que toutes autres ressources nationales ou internationales qui seraient affectées à ce programme. Les fonds ainsi collectés sont destinés à l’accord de prêts ou subventions aux ménages occupant des logements rudimentaires pour l’acquisition de lots de terrains, la construction de logements salubres et l’amélioration de logements insalubres. En rémunération de sa gestion, la Banque de l’Habitat perçoit 1% sur les déblocages, et 2% sur les recouvrements annuels en principal et intérêts. Aucune commission n’a été constatée par la BH à ce titre au cours de l’exercice 2008. 57 06 ETATS FINANCIERS 3. Convention pour le 4ème projet de 4. Convention pour le programme des développement urbain trames assainies et auto-construction Par accord de prêt conclu à Washington (US-AID HG 004B) en date du 18 juillet 1983 sous le numéro 2736 entre l’Etat tunisien et la Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement (BIRD) ratifié par la loi n°86102, la BIRD a consenti à l’Etat tunisien un prêt en monnaie étrangère d’un montant de 30,2 millions de Dollars US destiné au financement du 4ème projet de développement urbain. Par accord d’exécution conclu à Tunis en date du 30 avril 1985 et ratifié par la loi n°85-103 du 2 décembre 1985 entre l’Etat tunisien et les Etats Unis d’Amérique par l’intermédiaire de l’Agence Internationale pour le Développement (US-AID), celle-ci a garanti, au profit du Gouvernement tunisien, un prêt de 46 Millions de dollars US destinés au financement de la viabilisation des lots de terrains, l’acquisition En application des sections 3.02 (b) et 3.08 de de ces lots et l’auto construction. cet accord, il a été signé le 4 mars 1987 entre l’Etat tunisien et la Banque de l’Habitat, une A cet effet, une convention a été signée entre convention relative à la gestion des composantes l’Etat tunisien et la Banque de l’Habitat relative «Trames assainies et auto-construction» du à la gestion par celle-ci des fonds pour le 4ème projet de développement urbain. programme des trames assainies et l’auto A cet effet, un compte est ouvert à la banque construction du crédit US-AID HG004 B. de l’habitat, ce compte loge les fonds du prêt de la BIRD, le concours bancaire, les fonds de Ainsi, il a été ouvert dans les comptes de la l’Etat et l’autofinancement des bénéficiaires. Banque de l’Habitat, un compte recevant Ces contributions financières sont destinées à les contributions financières affectées au la viabilisation des lots de terrains AFH, à l’auto financement de ce programme et qui sont construction et à l’amélioration de l’habitat dans essentiellement constituées par les fonds les zones prévues par la convention. du prêt constaté et l’autofinancement des bénéficiaires. En rémunération de sa gestion, la banque de l’Habitat perçoit 1% sur les déblocages des prêts Ces fonds sont destinés au financement du et 3% sur les recouvrements annuels en principal programme des trames assainies et l’auto et intérêts, soit 37 346 dinars en 2008. construction dans certaines localités indiquées en annexe de la convention précitée. 58 Rapport annuel 2008 En rémunération de sa gestion, la Banque de El Hafsia, la Municipalité de Tunis et l’ARRU afin l’Habitat perçoit 1% sur les déblocages des de définir les modalités et les conditions de leurs prêts, et 3% sur les recouvrements annuels en interventions respectives dans la gestion dudit principal et intérêts, soit 16 935 dinars en 2008. compte spécial. 5. Convention relative au 3ème projet de Ce compte spécial est alimenté par les fonds versés par l’ARRU, les fonds versés annuellement développement urbain Par accord de prêt conclu à Washington en date du 11 janvier 1983 sous le numéro 2223 entre l’Etat tunisien et la Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement (BIRD), celle-ci a mis à la disposition de l’Etat tunisien un prêt en monnaie étrangère d’un montant de 25 Millions de Dollars US destiné au financement du 3ème projet de Développement Urbain. En application de la section 3.02 (b) de cet accord, il a été signé entre l’Etat tunisien et la Banque de l’Habitat, une convention relative à la gestion des composantes «trames assainies et autoconstruction» du 3ème projet de développement Urbain. A cet effet, un compte est ouvert à la Banque de l’Habitat. Ce compte loge les fonds du prêt de la BIRD, les fonds de l’Etat et l’autofinancement des bénéficiaires. Ces contributions financières sont destinées à la viabilisation des lots et à l’auto construction dans les zones prévues par la convention. En rémunération de sa gestion, la Banque de l’Habitat perçoit 1% sur les déblocages des prêts, et 2% sur les recouvrements annuels en principal et intérêts, soit 2 457 dinars en 2008. par le FNAH, les fonds versés par l’Etat au titre des prêts accordés par la BIRD pour l’opération, les remboursements en principal et intérêts par les bénéficiaires et les intérêts des placements des disponibilités. Les fonds provenant de ce compte sont destinés à être accordés, à titre des prêts, aux propriétaires désireux de réhabiliter leurs constructions, et à la Municipalité pour la réhabilitation des constructions municipales ainsi qu’à certaines dépenses de l’ARRU et de l’Association pour la Sauvegarde de la Médina (ASM). En rémunération de sa gestion, la Banque de l’Habitat perçoit 1% sur les déblocages des prêts et 3% sur les sommes recouvrées, soit 1 416 dinars en 2008. 7. Convention relative au 2ème projet de développement urbain La Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement (BIRD) et l’Agence Internationale pour le Développement (US-AID) assurent respectivement le financement du 2ème projet urbain et du projet de réhabilitation du quartier «El Mellasine». La Municipalité de Tunis promoteur de ce projet, a sollicité le concours 6. Convention pour la réhabilitation d’EL de la Banque de l’Habitat pour le recouvrement des crédits à accorder aux bénéficiaires des HAFSIA logements évolutifs et des lots viabilisés. Par accord de prêt conclu à Washington en date du 11 janvier 1983 sous le numéro 223 entre l’Etat tunisien et la Banque Internationale pour la L’intervention de la Banque de l’Habitat a été Reconstruction et le Développement (BIRD) ratifié matérialisée par une convention de recouvrement par la loi n° 83-56 du 27 Juin 1983, il a été créé des crédits accordés. un compte spécial devant permettre d’accorder des prêts pour l’amélioration des bâtiments dans les quartiers de Sidi El Bayane, Sidi Younès et 59 06 ETATS FINANCIERS Dans le cadre de cette opération, la Banque de l’Habitat assure, dans une première phase, l’accomplissement des formalités de constitution du dossier de crédit, puis le recouvrement des crédits accordés. En rémunération de sa gestion, la Banque de l’Habitat perçoit 1% sur les déblocages et 2,5% sur les recouvrements, soit 489 dinars en 2008. reconstruction des logements au profit des victimes d’inondations dans les localités indiquées dans la convention. En rémunération de sa gestion, la Banque de l’Habitat perçoit 1% sur les déblocages et 2,5% sur les recouvrements annuels en principal et intérêts, soit 382 dinars en 2008. 9. Convention pour la gestion du régime 8. Convention pour le programme de d’épargne logement reconstruction des logements au profit La convention du 28 avril 1989 relative à la gestion du régime d’épargne - logement des sinistrés d’inondations (PRLSI) : Par accord d’exécution conclu à Tunis en date signé le 16 mai 1989 entre l’Etat tunisien et la du 27 juillet 1983 ratifié par la loi n°84-10 du Banque de l’Habitat stipule, dans son article 3 avril 1984 entre l’Etat tunisien et les Etats- 19, que l’Etat tunisien fournit annuellement à la Unis d’Amérique agissant par l’intermédiaire de Banque de l’Habitat les fonds nécessaires pour l’Agence Internationale pour le Développement combler les besoins de financement résultant (US-AID), celle-ci a garanti au profit du du déséquilibre financier du régime d’épargneGouvernement tunisien, un prêt de 4 Millions logement constaté au titre de l’exercice écoulé. de Dollars US et une subvention de 1 Million Ce montant s’élève au 31 décembre 2008, à de Dollar US provenant du fonds de soutien 354 917 261 dinars. La Banque de l’Habitat n’a pas demandé à économique. En application de la section 1.01 de cet accord, l’Etat l’équivalent du déficit résultant de la il a été signé une convention entre l’Etat tunisien gestion du régime d’épargne logement au titre et la Banque de l’Habitat relative à la gestion de l’exercice 2008. des fonds du Programme de Reconstruction des Logements au profit des sinistrés 10. Convention pour la gestion du d’inondations. FOPRODI A cet effet, il est ouvert à la Banque de Par la convention entre l’Etat tunisien et la l’Habitat un compte alimenté par les fonds Banque de l’Habitat signée le 15 août 1994, il a du prêt US-AID et la subvention du fonds été déterminé le rôle de celle-ci dans la gestion de soutien économique. Ces fonds sont du FOPRODI. A cet effet, il a été ouvert un destinés au financement du programme de compte à la Banque de l’Habitat sur lequel sont 60 Rapport annuel 2008 accordées des subventions aux promoteurs. Les l’Habitat, celle-ci accorde des prêts aux prêts accordés à ceux-ci sont octroyés sur les entreprises des secteurs productifs et de services ressources propres de la Banque de l’Habitat. devant servir au financement des opérations de dépollution pour une durée de dix ans, y compris En rémunération de sa gestion, la Banque de un délai de grâce de trois ans. l’Habitat perçoit 1% sur les déblocages et 3% Le taux d’intérêt appliqué est égal au taux sur les recouvrements. Aucune commission n’a supporté par la Banque de l’Habitat augmenté été constatée par la BH à ce titre au cours de de la marge de celle-ci. l’exercice 2008. Les fonds rétrocédés à la Banque de l’Habitat 11. Convention pour la gestion du s’élèvent au maximum à la contre valeur de 15 Millions d’ECUS. Ils génèrent des intérêts à un FONAPRA Suivant le protocole d’accord conclu en date taux égal à celui du marché monétaire en vigueur du 2 décembre 1983 entre l’Etat tunisien et au moment de la rétrocession (TMM) diminué de la Communauté Européenne, il a été décidé 1%. d’accorder une subvention à l’Etat tunisien destinée au financement d’un programme visant la création de petites entreprises et encourageant la création d’emplois. A cet effet, il a été créé un compte spécial alimenté par la subvention européenne. Les fonds ainsi reçus sont destinés à financier les projets implantés dans les zones visées par la convention. FMBZ - K.P.M.G TUNISIE Moncef BOUSSANNOUGA ZAMMOURI Associé Groupement GRAJA Mounir & AWT Audit & Conseil Mounir GRAJA Chef de file La gestion de ce fonds est confiée à la Banque de l’Habitat suivant la convention relative à la gestion du FONAPRA signée en date du 27 janvier 1994 et abrogée par la convention du 12 août 1994. En rémunération de sa gestion, la Banque de l’Habitat perçoit 1% sur les déblocages de l’année, et un pourcentage de 3% sur les recouvrements. Aucune commission n’a été constatée par la BH à ce titre au cours de l’exercice 2008. 12. Convention pour le financement des projets s’inscrivant dans le cadre du dispositif du fonds de dépollution (FODEP) Conformément à la convention de rétrocession signée entre l’Etat tunisien et la Banque de 61 06 ETATS FINANCIERS NOTES AUX ETATS FINANCIERS AU 31 DECEMBRE 2008 (Les chiffres sont exprimés en DT : Dinars tunisiens) 1. REFERENTIEL D’ELABORATION de financement donnés et reçus sur l’épargne ET DE PRESENTATION DES ETATS logement qui sont présentés au niveau de l’hors bilan dans les rubriques HB4 et HB6 FINANCIERS «engagements de financement donnés et Les états financiers de la BH sont préparés reçus », et ce, conformément à la norme et présentés conformément aux principes comptable N° 11 relative aux modifications comptables généralement admis en Tunisie comptables. En effet, ce changement a porté notamment à la norme comptable générale sur l’exercice 2007 pour le besoin d’une n° 01 du 30 décembre 1996 et les normes meilleure comparabilité. comptables bancaires (NCT 21 à 25) applicables à partir du 1er janvier 1999 et aux règles de la Banque Centrale de Tunisie édictées par la 2. BASES DE MESURE circulaire n° 91-24 du 17 décembre 1991 telle Les états financiers de la BH sont élaborés sur la que modifiée par les circulaires n° 99-04 et N° base de la mesure des éléments du patrimoine au coût historique. 2001-12. Toutefois, les crédits sur ressources spéciales pour lesquels la banque n’encourt aucun risque ont été déduits des ressources spéciales y afférentes au passif. Le surplus des ressources spéciales non encore utilisé est inscrit au poste PA5 - «Autres passifs» au lieu du poste PA 4 «Emprunts et ressources spéciales». 2.1 Règles de prise en compte des intérêts et commissions sur les engagements En 2008, suite à l’instauration d’une nouvelle application de l’épargne logement ayant pour but une meilleure présentation des états financiers, la Banque a adopté un changement de méthode sur les engagements A chaque date d’arrêté comptable, les intérêts courus et non échus sont inscrits dans les comptes de créances rattachées correspondants par la contrepartie d’un compte de résultat. 62 Rapport annuel 2008 Les intérêts sur les engagements sont constatés au fur et à mesure qu’ils sont courus et sont rattachés à la période adéquate par abonnement. Les intérêts perçus d’avance sont portés dans les comptes de régularisation appropriés et font l’objet d’abonnement aux périodes adéquates. Les intérêts afférents aux crédits consentis par la banque et demeurant impayés pendant une période supérieure à 90 jours sont systématiquement réservés qu’ils se rapportent ou non à des créances classées et ce pour les crédits industriels et commerciaux ainsi que les crédits habitat. Les intérêts sur les comptes courants gelés, par application de la circulaire de la Banque Centrale de Tunisie n° 91-24 du 17 décembre 1991 telle que modifiée par la circulaire n°99-04 du 19 mars 1999, sont également réservés. En ce qui concerne les intérêts comptabilisés sur les crédits de préfinancement, ils font l’objet de réservation à partir du moment ou les projets y afférents sont classés. Les intérêts réservés ne sont constatés en résultat qu’au moment de leur encaissement effectif. Les intérêts sur les créances consolidées ne sont constatés en résultat que lorsqu’ils sont effectivement encaissés. La comptabilisation des commissions ayant le caractère d’intérêts obéit aux mêmes règles que celles applicables à la constatation des intérêts et les autres commissions sont constatées au fur et à mesure de leur réalisation. 2.2 Comptabilisation du portefeuille titres et revenus y afférents La banque classe ses titres en 4 catégories. • Les titres de transaction qui se distinguent par les deux critères suivants : • Les titres de placement qui sont les titres acquis avec l’intention de les détenir à court terme durant une période supérieure à trois mois, à l’exception des titres à revenu fixe que l’établissement a l’intention de conserver jusqu’à l’échéance et qui satisfont à la définition de titres d’investissement. • Les titres d’investissement qui sont les titres pour lesquels la banque a l’intention ferme de les détenir, en principe, jusqu’à leur échéance et doit pouvoir disposer de moyens suffisants pour concrétiser cette intention. Ces titres incluent les fonds constitués en exonération d’impôt et confiés aux SICAR pour gestion en vertu d’une convention de gestion. • Les titres de participation qui englobent les actions dont la possession durable est estimée utile à l’activité de la banque, permettant ou non d’exercer une influence notable, un contrôle conjoint ou un contrôle exclusif sur la société émettrice. Les titres sont comptabilisés au prix d’acquisition, frais et charges exclus. La cession des titres de participation est constatée à la date de transfert de propriété des titres. Les participations souscrites et non libérées sont enregistrées en engagement hors bilan pour leur valeur d’émission et transférées au bilan à la date de libération. Les dividendes sur les titres obtenus par la banque sont pris en compte en résultat dès le moment où leur distribution a été officiellement approuvée. -leur courte durée de détention qui doit être limitée à trois mois. -la liquidité de leur marché Ces titres incluent notamment les bons du trésor. 63 06 ETATS FINANCIERS Les titres cotés sont réévalués par référence au cours boursier. L’évaluation des titres de participation à la date d’arrêté est faite par référence à la valeur d’usage et donne lieu à la constitution de provisions pour couvrir les moins values éventuellement dégagées revêtant un caractère durable. Les plus-values sur les titres rétrocédés dans le cadre des fonds donnés en gestion sont prises en compte en résultat du moment qu’elles sont courues et dans la mesure où une assurance raisonnable quant à leur encaissement existe. Pour les titres non cotés, l’évaluation est faite par référence à la valeur mathématique corrigée (en tenant compte de la valeur actualisée du patrimoine de la société émettrice) à la date la plus récente. Les engagements de financement reçus sont portés en hors bilan à mesure qu’ils sont contractés et sont transférés au bilan au fur et à mesure des tirages effectués. Les intérêts et les commissions de couverture de change sur emprunts sont comptabilisés parmi les charges à mesure qu’ils sont courus. A l’exception des titres de transaction pour lesquels les plus ou moins-values sont directement constatées en résultat, seules les moins-values sur les autres catégories de titres font l’objet de provisions. 64 Rapport annuel 2008 2.3 Comptabilisation des ressources et charges y afférentes 2.4 Portefeuille encaissement et compte valeurs exigibles après encaissement Les valeurs remises par les clients pour encaissement sont comptabilisées au niveau des comptes du portefeuille à l’encaissement et des comptes des valeurs exigibles après encaissement. A la date d’arrêté, seul le solde entre le portefeuille à l’encaissement et les comptes des valeurs exigibles sont présentés au niveau des états financiers. 2.5 Opérations en devises Les opérations en monnaies étrangères sont converties à la date d’arrêté comptable au cours moyen de clôture publié par la Banque Centrale de Tunisie pour chaque devise. Les différences de change dégagées par rapport aux cours conventionnels ayant servis à la constatation de ces opérations sont constatées dans des comptes d’ajustement devises au bilan. Le résultat de change de la banque est constitué du résultat sur les opérations de marché (change au comptant et à terme) dégagé sur la réévaluation quotidienne des positions de change par application du cours de change de fin de journée. 2.6 Autres Les charges reportées sont inscrites parmi les autres actifs dans la mesure où elles ont un impact bénéfique sur les exercices ultérieurs. Elles sont résorbées sur trois ans sur la base de l’étude ayant justifiée leur inscription à l’actif. 65 07 RAPPORT DE GESTION DU GROUPE BANQUE DE L’HABITAT 07 RAPPORT DE GESTION DU GROUPE BANQUE DE L’HABITAT L’activité de l’ensemble des filiales de la Banque de l’Habitat au titre de l’exercice 2008, s’est caractérisée par la réaffirmation de la nette amélioration générale de la situation financière. En effet, après la mise en place des mesures d’assainissement et de restructuration décidées en 2004, l’ensemble des filiales consolidées a évolué spectaculairement en passant d’une situation déficitaire de -3 942 869 D en 2003 à une situation excédentaire de l’ordre de 8 421 133 D en 2008, soit un accroissement de l’ordre de 313 % au niveau des résultats nets. Les fonds propres ont également enregistré une amélioration sensible en passant de 72,6 MD en 2007 à 74,8 MD en 2008, soit une croissance de l’ordre de 3 %. Le tableau suivant présente l’évolution des principaux indicateurs de gestion : FILIALE TOTAL BILAN 2007 SOPIVEL 11 717 908 SICAF SIFIB SIM SICAR 2008 2007 Var 3 628 665 4 328 495 -16% 690 999 1 089 385 - 37% - 8% 1 352 668 1 151 330 17% 113 061 1 101 668 - 90% 3 848 090 7% 1 135 720 907 079 25% 506 618 548 599 -8% 27% 16 782 840 16 137 687 4% 2 989 092 2 111 604 42% 649 211 294 627 120% 23 788 763 16% 2 929 667 2 565 908 14% 1% 1 310 647 1 083 715 21% Var 2007 Var 2008 11 924 874 -2% 4 955 369 4 476 370 11% 16 433 512 16 816 510 -2% 15 404 631 16 791 569 6 295 012 4 491 870 152 904 325 120 169 420 40% 4 114 708 72 306 800 60 427 332 19.6% 16 658 853 15 129 908 M LEASING 63 623 599 66 062 013 SGRC 3 879 493 3 814 954 2% 2 538 821 STIMEC 1 136 582 1 592 065 -29% 387 043 306 696 340 132 -10% -298 152 0 0 0% 0 BMT TOTAL GENERAL 68 Rapport annuel 2008 328 603 927 285 639 170 RESULTAT NET Var 2008 ASS. SALIM TITRISATION CHIFFRE D’ AFFAIRES CAPITAUX PROP. 2008 10% 27 579 506 2007 5% 4 086 062 12% 877 770 503 118 74% 273 296 43 946 522% 688 290 - 44% 789 217 899 192 -12% -301 248 -295 006 2% -239 530 -24% 0 0 0% -58 622 -89 008 34% 0 0% 0 0 0% 0 0 0% 37 737 343 12% 6 113 629 6 343 834 - 4% -4% 14 229 146 13 563 889 2 265 525 15% 74 773 260 72 661 798 3% 42 438 700 4 047 762 L’efficience des mesures d’assainissement et du suivi des filiales a ainsi permis : • De faire rejoindre 4 filiales ( la SOPIVEL, la SIM SICAR, la MODERN LEASING et la SICAF EI) au groupe des sociétés excédentaires qui est passé de 3 filiales en 2003 à 8 filiales en 2008, • D’absorber totalement les pertes sur exercices antérieurs de 4 filiales : la MODERN LEASING, la SOPIVEL, la SIFIB et la SICAF EI. • De réduire sensiblement le déficit de certaines filiales (BMT et SMT) • D’améliorer visiblement les résultats pour d’autres filiales (A. SALIM, SIM SICAR et SGRC) • Le résultat net de la SGRC a connu une évolution de l’ordre de 522 % en passant de 44 m D au 31/12/2007 à 273 m D au 31/12/2008, ajouté à un accroissement de 74% du chiffre d’affaires qui est passé de 503 mD à la clôture de l’exercice 2007 à 877 mD au 31/12/2008. Cette évolution trouve sa justification dans l’augmentation des revenus provenant du recouvrement pour propre compte en 2008 et qui a atteint 872 m D contre 517 mD une année auparavant. La société MODERN LEASING et la société des ASSURANCES SALIM, sociétés les plus stables du groupe, ont continué sur une progression réconfortante : • La société des ASSURANCES SALIM, a continué sur un rythme d’évolution constant en enregistrant une progression de 16 % de son résultat net qui est passé de 2,5 millions de dinars en 2007 à 2,9 MD en 2008. PRINCIPAUX CONSTATS Ces résultats renforcent la position de cette filiale qui réalise depuis toujours les plus importants et Sociétés consolidées La SIM SICAR et la SGRC qui ont rejoint le groupe les plus stables bénéfices du groupe. des sociétés excédentaires en 2007, ont réalisé L’avenir de cette société s’annonce promoteur avec la perspective de son introduction en une progression très remarquable: bourse, ce qui devrait lui permettre d’entamer un • La SIM SICAR a enregistré la progression la nouveau stade d’évolution. plus marquée des filiales avec un résultat net qui est passé de 294 ,6 mD en 2007 à 649,2 mD en • Le résultat de la société MODERN LEASING 2008. Cette évolution est encore plus saisissante a évolué de 21%, en dépit d’un contexte peu (120 % ) si on se réfère aux résultats de 2003 qui favorable, caractérisé par un marché instable et très concurrentiel. Son résultat net a atteint ont connu un déficit de l’ordre de – 153,5 mD. 1 310 mD au 31/12/2008 contre 1 083 mD au Cette situation a permis à la SIM SICAR de 31/12/2007. consolider son assise financière et de renforcer Une éventuelle introduction en bourse au cours sa position sur la place. Son chiffre d’affaires a du deuxième semestre pourra réconforter son atteint 2 989 mD au 31/12/2008 contre 2 111 mD assise financière et lui donner des nouvelles au 31/12/2007, soit une progression de 42 %. perspectives de développement. • De contenir au maximum incontournables de la STIMEC. les pertes Cette évolution revient en partie à l’augmentation des dividendes perçus et commissions de gestion ainsi qu’à la hausse des produits sur rétrocessions suite à la vente d’actions SOTACIB. 69 07 RAPPORT DE GESTION DU GROUPE BANQUE DE L’HABITAT Les sociétés SICAF EI, la SOPIVEL et la emprunts obligataires de 344 m D, et des SIFIB BH, tout en enregistrant des résultats commissions de gestion SICAV de 329 m D. excédentaires, ont connu une régression contextuelle par rapport à l’exercice 2007 : La régression des résultats nets de cette filiale trouve son explication dans l’augmentation : • Le résultat net réalisé par la SICAF EI s’est * des charges du personnel qui sont passés de élevé à 113 m D au 31/12/2008, contre 1,1 MD 366 mD en 2007 à 453 mD en 2008, l’année précédente, enregistrant une régression * des charges financières qui sont passés de de 90%, en dépit d’une amélioration constatée 66 mD en 2007 à 159 mD en 2008. au niveau de son chiffre d’affaires qui a atteint 1352 m D, courant 2008 contre 1151 mD en Les filiales en difficulté ont connu des résultats 2007. divers : Cette situation trouve son explication dans la • Le déficit de la STIMEC s’est aggravé constitution au cours de l’exercice courant des de 2 %, passant de - 295 m D en 2007 à provisions pour dépréciation des titres cotés -301 mD en 2008. Il est dû essentiellement à en bourse de l’ordre de 986 mD. la régression de son chiffre d’affaires de 12 %, qui est passé de 899 m D au 31/12/2007 à • Le résultat net de la SOPIVEL a atteint 789 mD au 31/12/2008. 691 m D en 2008 contre un résultat de Des études sont envisagées en vue de définir 1089 mD en 2007 avec une variation négative les actions indispensables à entreprendre pour de 37 %. L’essor de cette filiale est encore plus redresser la situation de cette filiale. édifiant (265 %) si on se réfère à la situation de ses résultats en 2003 (- 658,7 mD). • Le résultat net de la S.M.TITRISATION, Cette situation lui a permis de résorber actuellement en veilleuse, est resté statutaire totalement ses déficits antérieurs et d’envisager avec un déficit de 58 mD contre -89 mD au la possibilité de servir encore pour la 2éme fois 31/12/2007. L’étude d’opportunité qui a été des dividendes à ses actionnaires. récemment entreprise devrait permettre de relancer son activité par le lancement d’un • La SIFIB a réalisé un résultat net de premier fonds de créances. 506 mD au 31/12/2008 contre 548 mD l’année précédente, soit une régression de l’ordre de • L’année 2008 s’est caractérisée pour la société 8 %. B.M. TECHNOLOGIES, par la prorogation d’une année de la période de liquidation décidée Les produits d’exploitation de la SIFIB ont atteint lors de l’AGO du 21/02/2008 1 135 mD au 31/12/2008 contre 907 mD, une année auparavant. Ceci est du à la perception par la SIFIB des commissions et courtages de 285 mD, ainsi que des commissions sur 70 Rapport annuel 2008 L’actif net de la société s’est déprécié aussi Les sociétés d’investissement à capital de 15% passant de 5.645,3 mD au 31.12.2007 variable, non retenues dans le périmètre de la à 4.803,9 mD au 31.12.2008, soit une variation consolidation ont évolué différemment au cours négative en valeur absolue de 446,247 mD, due essentiellement à la baisse des cours de cet exercice: composant l’actif de la BHP et la baisse du nombre de part composant le capital de la • SICAV BHO L’actif de la SICAV BHO s’est apprécié de SICAV BHP. 6 % passant de 75.081,5 mD au 31.12.2007 à 79.354,9 mD au 31.12.2008, soit une variation Les revenus nets des placements ont évolué de positive en valeur absolue de 4.273,3 mD, due 212,913 mD au 31/12/2007 à 214,144 mD au essentiellement à l’augmentation du nombre de 31/12/2008, soit une légère évolution positive de part qui passe de 721.857 parts au 31.12.2007 1 %. à 763.152 parts au 31.12.2008. Le résultat d’exploitation a enregistré une hausse La valeur liquidative de la SICAV BHO s’est de 3 %, soit 176,122 mD, contre 171,603 mD établie, au 31.12.2008, à 103,080 DT après la au 31.12.2007. distribution d’un dividende au titre de l’année 2007 d’un montant de 4,386 DT procurant un taux de Les sommes distribuables sont de 158,971 mD, rendement de 4,17%, contre un rendement de contre 157,938 mD pour la même période de 2007, soit une croissance de l’ordre de 1 %. l’ordre de 4,01% au 31.12.2007. Sociétés non consolidées Les revenus net des placements ont évolué de 3.599,6 mD au 31/12/2007 à 3.819,4 mD au 31/12/2008, soit une évolution positive de 6,11 %. Le résultat d’exploitation a enregistré une hausse de plus de 6,47%, soit 3.371,4 mD, contre 3.166,6 mD au 31.12.2007. Le dividende par action serait de l’ordre de 1,469 dinar contre 1,320 dinar pour l’exercice précédent, soit une progression de 13%. Les sommes distribuables sont de 3.406,2mD, contre 3.166,7mD pour la même période de 2007, soit une croissance de 7,56%. Le dividende par action serait de l’ordre de 4,464 dinars contre 4,386 dinars pour l’exercice précédent, soit une progression de 2% • SICAV BHP La valeur liquidative de la SICAV BHP a enregistré une baisse de plus de 3 %, passant ainsi de 47,192 dinars au 31.12.2007 à 44,384 dinars au 31.12.2008, après la distribution d’un dividende de 1,320 au titre de l’exercice 2007. Cette régression trouve son origine dans la dépréciation de la valeur boursière de la majorité des sociétés cotées en Bourse. 71 08 ETATS FINANCIERS CONSOLIDES 08 ETATS FINANCIERS CONSOLIDES BILAN CONSOLIDE COMPARE ARRETE au 31-12-2008 en Dinars Note 31/12/2008 31/12/2007 46 274 678 49 168 522 247 957 861 334 330 336 3 445 346 093 3 061 138 567 158 765 824 181 331 325 ACTIF AC1 CAISSE ET AVOIRS AUPRES DE LA BCT, CCP ET TGT AC2 CREANCES SUR LES ETABLISSEMENTS BANCAIRES ET FINANCIERS AC3 CREANCES SUR LA CLIENTELE AC4 PORTEFEUILLE TITRE COMMERCIAL AC5 PORTEFEUILLE TITRES D’INVESTISSEMENT 81 572 101 41 565 300 AC6 VALEURS IMMOBILISEES 71 262 643 62 997 435 AC7 AUTRES ACTIFS 396 081 347 276 292 912 4 447 260 547 4 006 824 397 0 0 45 900 384 54 296 613 2 627 082 446 2 417 242 833 TOTAL ACTIF PASSIF PASSIF PA1 BANQUE CENTRALE DE TUNISIE, CCP PA2 DEPOTS ET AVOIRS DES ETABLISSEMENTS BANCAIRES ET FINANCIERS PA3 DEPOTS ET AVOIRS DE LA CLIENTELE PA4 EMPRUNTS ET RESSOURCES SPECIALES 642 201 309 493 049 530 PA5 AUTRES PASSIFS 732 072 306 692 694 934 4 047 256 445 3 657 283 910 87 678 000 87 840 000 227 987 318 179 661 786 0 0 55 356 629 51 929 910 0 0 28 982 155 30 108 791 400 004 102 349 540 487 4 447 260 547 4 006 824 397 TOTAL PASSIF CAPITAUX PROPRE CP1 CAPITAL CP2 RESERVES CONSOLIDES AVANT MODIFICATIONS COMPTABLES CP5 RESULTAT REPORTE CP6 RESULTAT CONSOLIDE RESULTAT CONSOLIDE APRES MODIFICATIONS COMPTABLES INTERETS MINORITAIRES TOTAL CAPITAUX PROPRES TOTAL PASSIF ET CAPITAUX PROPRES TOTAL CAPITAUX PROPRES TOTAL PASSIF ET CAPITAUX PROPRES 74 Rapport annuel 2008 ETAT DES ENGAGEMENTS HORS BILAN CONSOLIDES COMPARE au 31-12-2008 en Dinars PASSIFS EVENTUELS HB1 CAUTIONS, AVALS ET AUTRES GARANTIES DONNEES A -EN FAVEUR D’ETABLISSEMENTS BANCAIRES ET FINANCIERS B- EN FAVEUR DE LA CLIENTELE HB2 CREDITS DOCUMENTAIRES HB3 ACTIFS DONNES EN GARANTIES TOTAL PASSIFS EVENTUELS ENGAGEMENTS DONNES HB4 ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT DONNES A- EN FAVEUR D’ETABLISSEMENTS BANCAIRES ET FINANCIERS B- EN FAVEUR DE LA CLIENTELE HB5 ENGAGEMENTS SUR TITRES A- PARTICIPATIONS NON LIBEREES B- TITRES A RECEVOIR TOTAL ENGAGEMENTS DONNES ENGAGEMENTS RECUS HB6 ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT RECUS HB7 GARANTIES RECUES A- GARANTIES RECUES DE L’ETAT B- GARANTIES RECUES D’AUTRES ETABLISSEMENTS BANCAIRES FINANCIERS ET D’ASSURANCE C- GARANTIES RECUES DE LA CLIENTELE TOTAL ENGAGEMENTS RECUS 31-12-2008 31-12-2007 349 810 882 255 794 011 127 356 627 72 535 706 222 454 255 183 258 304 153 471 150 198 442 980 0 0 503 282 032 454 236 991 1 320 014 546 965 615 649* 0 0 1 320 014 546 965 615 649 3 367 815 933 915 3 367 815 933 915 0 0 1 323 382 361 966 549 564 398 708 108 253 214 319* 57 827 673 70 343 519 341 428 651 483 0 0 57 486 245 69 692 036 456 535 781 323 557 838 * Montants retraités en Proformat 75 08 ETATS FINANCIERS CONSOLIDES ETAT DE RESULTAT CONSOLIDE COMPARE AU 31-12-2008 en Dinars PRODUITS D’EXPLOITATION BANCAIRE PR1 INTERETS ET REVENUS ASSIMILES PR2 COMMISSIONS ( EN PRODUITS ) CH3 / PR3 GAINS ET PERTES SUR PORTEFEUILLE TITRE COMMERCIAL ET OPERATIONS FINANCIERES PR4 REVENUS DU PORTEFEUILLE D’INVESTISSEMENT TOTAL PRODUITS BANCAIRE (A) CHARGES D’EXPLOITATION CH1 INTERETS ENCOURUS ET CHARGES ASSIMILEES CH2 COMMISSIONS ENCOURUES TOTAL CHARGES D’EXPLOITATION BANCAIRE (B) TOTAL PRODUIT NET BANCAIRE (C= A-B) CH4/PR5 DOTATION.& REPRIS.PROV.ET RESULT.DES CORRECT. DE VAL.SUR CREANC.HORS BILAN ET PASSIF CH5/PR6 DOTAT.& REP.DE PROV.ET RESULT.DES CORRECT.DE VALEURS SUR PORTEF.D’INVESTIS. PR7 AUTRES PRODUITS D’EXPLOITATION CH6 FRAIS DE PERSONNEL CH7 CHARGES GENERALES D’EXPLOITATION CH8 DOT.AUX AMORT.ET PROV. DE RESULTAT DES CORRECTIONS DE VALEURS SUR IMMOBILISATIONS RESULTAT D’EXPLOITATION ( E = C - D ) CH9 / PR8 GAINS ET PERTES PROVENANT DES ELEMENTS ORDINAIRES CH11 IMPOTS SUR LES BENEFICES PART DES MINORITAIRES RESULTAT DES ACTIVITES ORDINAIRES RESULTAT NET DE L’EXERCICE EFFETS DES MODIFICATIONS COMPTABLES RESULTAT APRES MODIFICATIONS COMPTABLES 76 Rapport annuel 2008 31-12-2008 31-12-2007 258 051 261 227 302 820 41 799 400 43 386 515 20 061 615 20 238 395 886 851 933 588 320 799 127 291 861 318 122 570 706 112 686 463 3 668 732 2 655 747 126 239 438 115 342 210 194 559 689 176 519 108 -57 370 295 -41 436 774 -3 470 738 -3 557 869 37 468 382 31 389 897 -54 190 312 -50 692 773 -42 954 881 -40 413 179 -3 941 104 -5 093 215 70 100 741 66 715 195 1 277 390 791 489 13 388 955 11 668 083 -2 632 547 -3 908 691 55 356 629 51 929 910 55 356 629 51 929 910 0 0 55 356 629 51 929 910 TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE CONSOLIDE Période du 01 - 01 au 31 - 12 - 2008 en Dinars PRODUIT D’EXPLOITATION BANCAIRE ENCAISSES Produit d’exploitation bancaire Produit perçu ou comptabilisé d’avance Créances rattachées CHARGES D’EXPLOITATION BANCAIRE DECAISSEES Charge d’exploitation bancaire Charges payées d’avance Dettes rattachées Prêts accord établissements bancaire et financiers Dépôt/retrait établissements bancaire et financiers Prêts et avances accordés à la clientèle Dépôt clientèle Titres de Placement Sommes versées au personnel et créditeurs divers Sommes reçues des débiteurs divers Autres flux de trésorerie des activités d’exploitation Impôt sur les bénéfices FLUX NET D’EXPLOITATION ACTIVITE D’INVESTISSEMENT Intérêts & dividende encaissés Acquisition /cession sur portefeuille d’investissement Acquisition /cession sur Immobilisation FLUX NET D’INVESTISSEMENT ACTIVITE DE FINANCEMENT Emission d’actions Emission d’actions, d’emprunt et ressources spéciales Dividendes versés FLUX NET DE FINANCEMENT Incidence des variations des taux de change sur les liquidités VAR DE LIQUID Et EQUIV DE LIQUID EN COURS DE PERIODE LIQUIDITE et EQUIV LIQUIDITE EN DEBUT DE PERIODE LIQUIDITE et EQUIV LIQUIDITE EN FIN DE PERIODE 2 008 2 007 308 797 253 267 411 101 311 821 191 283 786 205 -202 653 -13 226 275 -2 821 285 -3 148 829 -339 137 784 -220 880 215 -126 713 096 -115 342 210 -21 714 360 752 3 636 209 -3 460 554 128 545 255 -94 138 469 3 268 200 -2 076 600 -430 655 049 -89 921 944 209 660 232 103 157 525 -3 894 162 14 195 500 -267 138 766 -104 984 051 158 512 793 96 998 348 -948 731 -14 000 429 -13 388 955 -11 668 083 -30 340 531 46 530 886 886 851 933 588 -44 262 326 600 135 -10 749 322 -12 106 912 -54 124 797 -10 573 189 0 30 000 000 145 694 961 -148 877 129 -9 845 677 -7 318 754 135 849 284 -126 195 883 8 091 085 7 359 885 59 475 041 -82 878 301 279 311 636 362 189 937 338 786 677 279 311 636 77 08 ETATS FINANCIERS CONSOLIDES RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES ETATS FINANCIERS CONSOLIDES DU GROUPE DE LA BANQUE DE L’HABITAT Messieurs les Actionnaires Banque de l’Habitat 1.OPINION DES COMMISSAIRES AUX COMPTES En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport sur : Tunisie et à la réglementation prudentielle de la Banque Centrale de Tunisie. Cette responsabilité comprend la conception, la mise en place et le suivi d’un contrôle interne relatif à l’établissement et la présentation sincère d’états financiers consolidés ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs, ainsi que la détermination d’estimations comptables raisonnables au regard des circonstances. Notre responsabilité est d’exprimer une opinion • L’audit des états financiers consolidés du sur ces états financiers consolidés sur la base groupe de la Banque de l’Habitat arrêtés au de notre audit. Nous avons effectué notre audit 31 décembre 2008, tels qu’ils sont joints au selon les normes d’audit applicables en Tunisie présent rapport et faisant ressortir des capitaux et conformément aux termes de référence pour propres de 400 004 KDT, y compris le bénéfice l’audit des états financiers des établissements de crédits, tels que prévus par la note aux de l’exercice s’élevant à 55 357 KDT. Banques de la Banque Centrale de Tunisie n°93• Les vérifications spécifiques et les informations 23 du 30 juillet 1993. Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles prévues par la loi. d’éthique et de planifier et de réaliser l’audit Nous avons audité les états financiers pour obtenir une assurance raisonnable que les consolidés ci-joints du groupe de la Banque de états financiers consolidés ne comportent pas l’Habitat comprenant le bilan, l’état de résultat, d’anomalies significatives. l’état des engagements hors bilan, l’état des flux de trésorerie et des notes contenant un Un audit implique la mise en oeuvre de résumé des principales méthodes comptables procédures en vue de recueillir des éléments et d’autres notes explicatives pour l’exercice probants concernant les montants et les couvrant la période allant du 1er janvier 2008 informations fournies dans les états financiers consolidés. Le choix des procédures relève de au 31 décembre 2008. notre jugement, de même que l’évaluation du La direction de la société est responsable de risque que les états financiers contiennent des l’établissement et de la présentation sincère de anomalies significatives, que celles-ci résultent ces états financiers consolidés, conformément de fraudes ou d’erreurs. au système comptable des entreprises en 78 Rapport annuel 2008 En procédant à ces évaluations du risque, nous avons pris en compte le contrôle interne en vigueur dans la banque relatif à l’établissement et la présentation sincère des états financiers consolidés afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité de celui-ci. Un audit comporte également l’appréciation du caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, de même que l’appréciation de la présentation d’ensemble des états financiers consolidés. Compte tenu de ce qui précède et à notre avis, les états financiers consolidés du groupe de la Banque de l’Habitat sont réguliers et présentent sincèrement, dans tous leurs aspects significatifs la situation financière consolidée du groupe au 31 décembre 2008, ainsi que la performance financière et les flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, conformément au Système Comptable des Entreprises en Tunisie. Sans remettre en cause l’opinion exprimée cidessus nous attirons votre attention sur les situations suivantes : 1.A la date d’arrêté des états financiers, certaines créances de la Banque de l’Habitat relatives à la gestion des fonds spéciaux méritent d’être justifiées et rapprochées avec les organismes débiteurs. Il s’agit notamment des crédits impayés octroyés sur les lignes HG 004, Le solde comptable des caisses devises change l’avance faite à la SNIT pour le rachat des biens manuelle nouvelle application, de la Banque de des étrangers, la créance sur la municipalité de l’Habitat, présenté au niveau de la rubrique ACI Tunis au titre du crédit rétrocédé HG 003, ainsi « Caisses et avoirs auprès de la BCT », s’élève que les comptes liés à la convention relative au à 3 669 KDT contre un solde physique de programme national de résorption des logements 2 356 KDT soit une différence en plus de 1 313 rudimentaires (PNRLR). KDT. De même, les comptes des positions de Les travaux de justification et de rapprochement change et leurs contre valeurs en Dinars devant de ces comptes pourraient amener la banque à se solder par le résultat de change, ne le sont constituer des provisions sur les créances sus pas et présentent un solde compensé créditeur mentionnées. de 2 284 KDT présenté séparément au niveau des rubriques AC7 et PA5. 2.Contrairement aux dispositions de l’article 471 du Ainsi, et en raison de l’inadéquation des Code des Sociétés Commerciales, nous n’avons procédures comptables de réévaluation des pas reçu le rapport du Commissaire aux Comptes de positions de change, il n’existe pas d’assurance la Société Moderne de Titrisation, société anonyme quant à la fiabilité de leurs soldes ainsi que des faisant partie du périmètre de consolidation. résultats de change s’y rattachant. Toutefois, la Banque a entamé les travaux nécessaires en vue de régulariser cette situation. Nous estimons que les travaux que nous avons accomplis constituent une base raisonnable pour supporter l’expression de notre opinion. 79 08 ETATS FINANCIERS CONSOLIDES 3. Certains écarts dégagés entre les comptes intragroupes des sociétés consolidées, dont le solde compensé s’élève à 725 628 DT, n’ont pas fait l’objet de rapprochement et ont été comptabilisés parmi les produits du groupe. Ces écarts devraient être justifiés et apurés. 4.Les SICAV BH obligataires (BHO) et BH Placement (BHP), détenues par la Banque de l’Habitat, n’ont pas été intégrées dans le périmètre de consolidation du groupe BH malgré l’existence d’une influence notable sur les dites sociétés. 2.VÉRIFICATIONS SPÉCIFIQUES Nous avons procédé à l’examen et aux vérifications spécifiques prévues par la loi, conformément aux normes d’audit applicables en Tunisie. Sur la base de notre examen, nous n’avons pas relevé ou pris connaissance d’incohérences significatives dans les informations d’ordre comptable données dans le rapport du conseil d’administration sur la gestion du groupe relatif à l’exercice, pouvant contredire les états financiers consolidés du groupe de la Banque de l’Habitat arrêtés au 31 décembre 2008. FMBZ - K.P.M.G Moncef BOUSSANNOUGA ZAMMOURI Associé Groupement GRAJA Mounir & AWT Conseil Mounir GRAJA Chef de file 80 Rapport annuel 2008 NOTES AUX ETATS FINANCIERS CONSOLIDES AU 31 DECEMBRE 2008 (Les chiffres sont exprimés en mDT : Milliers de Dinars Tunisiens) 1.REFERENTIEL D’ELABORATION ET DE Sont exclues du périmètre de consolidation PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS les entreprises pour lesquelles les titres de participation sont maintenus pour des motifs CONSOLIDES Les états financiers consolidés du groupe de la BH sont préparés et présentés conformément aux principes comptables généralement admis en Tunisie notamment à la norme comptable générale n° 01 du 30 décembre 1996 et les normes comptables bancaires (NCT 21 à 25) applicables à partir du 1er janvier 1999 ainsi que les normes (NCT 35 à 39) relatives à la consolidation et aux règles de la Banque Centrale de la Tunisie édictées par la circulaires n° 91-24 du 17 décembre 1991 telle que modifiée par les circulaires n° 99-04 et N° 2001-12. de placements à long terme et qui présentent généralement un taux faible nettement inférieur à 20% du capital. Tel est le cas des sociétés SICAV BHO et SICAV BHP qui n’ont pas été retenues dans le périmètre de consolidation. Le périmètre de consolidation comprend 10 sociétés au 31 décembre 2008, toutes consolidées par intégration globale. Le périmètre de consolidation des états financiers consolidés a été déterminé conformément aux dispositions des normes comptables NC 35 à NC 37 et aux dispositions du code des La fiscalité différée est, par ailleurs, traitée sociétés commerciales régissant les groupes de conformément à la norme internationale sociétés. d’information financière IAS 12. Ainsi, les entreprises retenues dans le périmètre 2 .PERIMETRE, METHODES ET REGLES de consolidation et le pourcentage d’intérêt du DE CONSOLIDATION groupe, se présentent comme suit: Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes individuels de la Banque de l’Habitat et de toutes les filiales contrôlées par celle-ci. Désignation Banque de l’Habitat (société mère) Modern Leasing SIM SICAR SICAF BHEI SIFIB Société Générale de Recouvrement de Créances Société Moderne de Titrisation SOPIVEL Assurances SALIM STIMEC Pourcentage d’intérêt 2008 2007 97,42% 97,60% 52,87% 52,98% 58,52% 51,36% 61,35% 78,42% 36,57% 78,79% 44,14% 44,12% 58,63% 51,47% 61,49% 78,57% 36,63% 78,94% 44,23% 44,18% 81 09 RESOLUTIONS 09 RESOLUTIONS LES RESOLUTIONS ADOPTEES PAR L’ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE (EXERCICE 2008) PREMIERE RESOLUTION L’Assemblée Générale Ordinaire Annuelle, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’Administration (sur la situation financière individuelle et sur la situation financière consolidée) et après avoir entendu la lecture des rapports (Général et Spécial sur la situation individuelle) et le rapport général sur la situation consolidée du co-commissariat aux Comptes pour l’exercice 2008, approuve le rapport du Conseil d’Administration ainsi que les états financiers individuels et consolidés arrêtés au 31 Décembre 2008. En conséquence, elle donne aux administrateurs, quitus entier et sans réserve de leur gestion pour l’exercice 2008. DEUXIEME RESOLUTION L’Assemblée Générale Ordinaire annuelle après avoir entendu la lecture du rapport spécial du co-commissariat aux Comptes pour l’exercice 2008 approuve les conventions réglementées prévues par les articles 200 et 475 du code des Sociétés Commerciales. Cette résolution est adoptée à l’unanimité. TROISIEME RESOLUTION L’Assemblée Générale Ordinaire approuve la répartition des bénéfices nets de l’exercice 2008 telle qu’elle lui a été proposée par le Conseil d’Administration, à savoir : Cette résolution est adoptée à l’unanimité. Chiffres en Dinars MONTANT 31/12/2007 MONTANT 31/12/2008 51 129 463,573 53 989 905,728 2 956,164 82 419,737 51 132 419,737 54 072 325,465 1 500 000,000 0 49 632 419,737 54 072 325,465 9 900 000,000 10 800 000,000 39 732 419,737 43 272 325,465 850 000,000 850 000,000 4 EME RELIQUAT 38 882 419,737 42 422 325,465 MONTANT A AFFECTER EN RESERVE EXTRAORDINAIRE 38 800 000,000 42 400 000,000 5 EME RELIQUAT 82 419,737 22 325,465 REPORT A NOUVEAU 82 419,737 22 325,465 - 0 INTITULE BENEFICE NET REPORT A NOUVEAU 1 ER RELIQUAT RESERVES LEGALES 2 EME RELIQUAT DIVIDENDE ET SUPER DIVIDENDE 3 EME RELIQUAT FONDS SOCIAL SOLDE 84 Rapport annuel 2008 En conséquence, l’Assemblée Générale Ordinaire SIXIEME RESOLUTION fixe le montant brut des dividendes à distribuer L’Assemblée Générale Ordinaire fixe le montant aux actionnaires à 600 millimes par action. Ces annuel des jetons de présence à allouer aux dividendes seront mis en paiement à partir du 5 membres du Conseil d’Administration à 5.000 juin 2009 auprès de l’intermédiaire en bourse ou dinars par administrateur. du teneur de compte dépositaire des titres. Cette résolution est adoptée à l’unanimité. Cette résolution est adoptée à l’unanimité. QUATRIEME RESOLUTION L’Assemblée Générale ratifie la décision du conseil d’administration tenu le 12 septembre 2008, portant cooptation de monsieur Hajji Brahim, en qualité de nouvel Administrateur représentant l’Etat en remplacement de monsieur Abou Hafs Amor Najai. Cette résolution est adoptée à l’unanimité. CINQUIEME RESOLUTION L’Assemblée Générale approuve la nomination de monsieur Rached Horchani entant qu’administrateur pour une durée de trois ans. Son mandat expire, à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l’exercice 2011. Cette résolution est adoptée à l’unanimité. SEPTIEME RESOLUTION L’Assemblée Générale décide l’émission d’un emprunt obligataire d’un montant plafonné à 100 Millions de Dinars, à réaliser en une ou plusieurs tranches, dans un délai maximum de trois années. Elle donne mandat au Conseil d’Administration pour fixer les dates, les durées, les taux et les modalités de cette émission suivant la situation du marché financier. Cette résolution est adoptée à l’unanimité. HUITIEME RESOLUTION Pour l’accomplissement des formalités de dépôt, des publications légales et autres, tous pouvoirs sont donnés au porteur d’un extrait ou d’une copie du procès verbal de la présente Assemblée Générale Ordinaire. Cette résolution est adoptée à l’unanimité. 85