Montreuil le 1er juillet 2016 Communiqué de la FEDERATION CGT
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Montreuil le 1er juillet 2016 Communiqué de la FEDERATION CGT
Montreuil le 1er juillet 2016 Communiqué de la FEDERATION CGT des Personnels des Banques et Assurances et du SYNDICAT NATIONAL du COURTAGE D’ASSURANCES CGT Réponse à l’article de l’Argus de l’assurance.com, intitulé « Pacte de responsabilité : les courtiers s’engagent, à leur tour, sur l’emploi », rédigé par Nicolas Thouet et publié le 20 juin 2016, à 16h 10 Madame, Monsieur, Notre Fédération Cgt, notre Syndicat National du Courtage d’Assurances ont été désagréablement surpris à la lecture d’un article publié le 20 juin par votre magazine faisant état de la signature d’un accord relatif au pacte de responsabilité dans la branche du Courtage d’Assurances. Le début de votre article laisse entendre que toutes les organisations syndicales représentatives de la branche du Courtage ont conclu cet accord. Nous vous invitons à noter dans vos tablettes que notre Organisation Syndicale CGT, si elle n’est pas signataire d’un tel accord, est par contre bien représentative dans la branche. Qui plus est la CGT a clairement fait savoir à la CSCA son refus de signer un quelconque accord de ce type. Notre Fédération CGT vous demande donc d’apporter un correctif à votre article et de faire mention des circonstances dans lesquelles intervient cette correction. Et pour vous aider à mieux appréhender notre argumentation et les raisons de notre refus de parapher cet proposition d’accord, nous vous invitons à prendre connaissance du texte ci-dessous. « Le président de la République annonce en janvier 2014 qu’il donnera un chèque supplémentaire de 30 milliards d’euros aux employeurs. Il demande dans le même temps à la Cgt et autres organisations syndicales de négocier d’éventuelles contreparties … comme si la CGT avait pour vocation de gérer le service après-vente du gouvernement. Depuis lors, la CGT n’a de cesse de réaffirmer son opposition à ce «pacte», à la suppression des cotisations familiales comme à la logique de fond, à la réduction d’un «coût du travail» qui ne profite pas à l’emploi mais aux actionnaires. En plus de ce nouveau cadeau fait au Medef, la CGT dénonce la logique de réduction des dépenses publiques, non seulement néfaste pour l’économie, mais qui en plus remet en cause notre modèle social. 1/ La CGT estime que le volume d’emplois doit correspondre à l’identification des besoins sociaux et de la réponse à y apporter. La CGT propose donc, entre autre, de faciliter l’accès au financement pour les PME/PMI, tout en menant une vraie politique de recherche et d’innovation et en créant un "livret d’épargne développement emploi et industrie". Une véritable revalorisation des salaires est également indispensable pour reconnaître à leurs justes valeurs les qualifications et construire de vrais déroulements de carrière. La CGT réaffirme également que les revenus du travail doivent continuer à financer la protection sociale, en modulant les cotisations sociales en fonction de la part de la valeur ajoutée sur la masse salariale et en prenant en compte la politique d’emploi et de salaire menée dans les entreprises. Sans oublier de mettre à contribution les revenus financiers des entreprises. Si certaine organisation se déclare agréablement surprise que la chambre syndicale des courtiers ait « joué le jeu jusqu’au bout », la Cgt n’a pas le cœur à jouer avec l’avenir des salariés (ées), des privés (ées) d’emplois et des retraités (ées). La CGT n’a pas signé et ne signera pas ce «pacte» vide d’engagements qui ne répond en rien aux enjeux de notre époque ! » 2/