91 Juin 2009 - Mairie de Port de Bouc

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91 Juin 2009 - Mairie de Port de Bouc
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ort
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Magazine de Port de Bouc
n ° 91 juin 2009
Bimestriel gratuit
2
C’est l’été
4/5
Anne Fauré
Philippe Marrau
12
Fêtes multiculturelles
16
Le Pavillon bleu flotte
20
Les comptes validés
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Pa
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Pas de temps morts, pour tous les goûts et à la portée
de tous ». C’est le fil conducteur de la saison estivale fixée
par la commission municipale des fêtes. Laurent Belsola,
adjoint aux festivités en souligne l’importance particulièrement cette année où l’accélération des soucis financiers
touche toute la population. Un sondage mentionne que
51 % des Français ne partiront pas en vacances et qu’un
Français sur dix a réduit son budget d’au moins 11 %. Ainsi, Pierre, un Port de boucain qui a l’habitude de partir 3
semaines dans le Massif Central, témoigne qu’il ne partira
qu’une semaine et qu’il recentrera ses vacances sur le cocon
familial : « Le prix des locations est inabordable et nous
vivons dans l’incertitude professionnelle. Hormis la semaine
«
Texte
Images
N. Chayne
extérieure, nous nous consacrerons, ici, à des activités : la
mer, les Sardinades et les festivités ». Une tendance qui se
vérifie parmi les personnes interrogées.
Pour tous les publics
« Tous les jours quelque chose, avec au moins un temps fort
par semaine » souligne Laurent Belsola pour décrire cette
programmation solidaire et conviviale. Le printemps s’achève avec le festival des Agglos et l’été s’ouvre le 20 juin sur
une fête des musiques du Monde qui tend ses bras à toutes
les cultures. Cela autour de la compagnie Rassegna et d’un
couscous géant dont les bénéfices iront à des actions desti-
Un été pour tous les
La saison estivale
mise sur des
animations
conviviales,
ludiques, variées
et financièrement
accessibles.
nées aux enfants palestiniens. « Chaque année, avec plusieurs associations locales, nous organisons une initiative de
coopération internationale. Nous avons choisi d’aider les
enfants de Palestine, dont on sait à quel point ils souffrent
de la situation politique au Moyen Orient » précise l’adjoint.
Après la fête des pêcheurs, la Ville a programmé le 23 juillet
une initiative spécial Jeunes. Elle débutera par des activités
sportives et du hip-hop à l’anse Aubran et se poursuivra en
soirée par une discothèque en plein air. « L’an dernier, nous
avions déjà mis en place une telle initiative, elle n’avait pas
connu l’engouement espéré, nous l’avons retravaillée pour
qu’elle corresponde davantage à leurs attentes » poursuit
Laurent Belsola qui souligne la complémentarité des manifestations musicales : « House music, rock avec Quartiers
Nords, variétés avec Ève Angeli, zouk avec Franky Vincent,
salsa avec la Gua-Gua… Plusieurs générations pourront y
trouver leur compte. Tous les
concerts sont gratuits ».
goûts
Des Sardinades aux balades
La réussite d’un été port de boucain repose sur la complémentarité de ses manifestations. Complémentarité à laquelle s’associent plusieurs associations locales. Les Sardinades,
organisées par Promomer, demeurent l’attraction phare de
la cité port de boucaine. Elles drainent du monde de plusieurs horizons et montrent Port de Bouc dans toute sa
dimension conviviale et fraternelle.
Cette année, souligne Rosalba Cerboni, présidente de l’association, « nous avons accentué l’harmonisation du site et
précisément des enseignes commerçantes. D’autre part des
nouveautés gastronomiques sont à l’affiche. Outre le fait qu’on
conservera le stand Sardines, y compris lors de thonades, deux
nouveaux commerçants proposeront des spécialités de pâtes
aux fruits de mer et la dégustation de coquillages ». En périphérie des Sardinades, les initiatives de l’Office de Tourisme
connaissent un enthousiasme croissant. Toutes sont reconduites
avec des nouveautés appréciables. Les balades en bateau
s’étoffent de destinations qui rallient les calanques de Cassis
et la rade de Marseille. « Nous irons ou nous retournerons en
bus de Marseille, pour profiter pleinement des sites marins.
D’autre part, les découvertes artistiques seront abordées différemment. Ainsi, les visiteurs pourront suivre en direct les
premiers pas d’une création artistique » souligne le président
Christian Torrès. Impossible de citer toutes les initiatives, que
vous retrouvez dans le programme de l’été, mais impossible
de faire l’impasse sur la bonne idée de la société nautique
qui organise les 22 et 23 août, deux jours de pêche ouverts à
tout le monde, sans licence. Pêche côtière à moins de 6 milles
pour les pageots, loups, dorades et pêche au grand fond à
plus de 6 milles pour les congres, liches, chapons, merlans,
requins, espadons… Avec pesée spectaculaire sur le port
Renaissance vers 18 h. Enfin, n’oublions pas de signaler deux
challenges sportifs émouvants dédiés à deux personnalités
locales qui nous ont quittées cette année. Challenge Bébert
Laurent à la pétanque et challenge Théo Ergas aux joutes.
Éditorial
Les moments d’échange que nous avons partagés dans chacun de nos quartiers nous ont permis d’évoquer les projets
d’aménagements et la nécessité indissociable de considérer la
Ville comme un bien commun à partager dans le respect de
chacun. Fruits de nos réflexions collectives, chaque réalisation
concilie amélioration du cadre de vie, sécurité routière et lutte
contre l’incivisme. Ces trois maillons complémentaires sont
indispensables à une meilleure qualité de vie et doivent retenir
l’attention de toutes et de tous.
Plus que jamais, chacun d’entre nous doit se sentir responsable du développement de Port de Bouc, du devoir de respect
envers toute la communauté et agir en tant que citoyen responsable de ses moindres gestes.
Cette prise de conscience participe à la chaîne fraternelle qui
nous relie les uns aux autres. Cette solidarité, déclinée sur plusieurs tons, est un atout considérable. Nous en avons besoin,
pour épauler les nombreuses familles en proie à plusieurs difficultés financières et sociales, en proie à un avenir incertain.
Nous en avons besoin précisément en cette saison, pour favoriser un été qui n’oublie personne.
À l’approche des vacances estivales, parallèlement aux festivités, structures municipales et associations partenaires mettent
en place des séjours vacances à la découverte d’autres paysages ainsi que des dispositifs locaux autour d’animations
sportives et ludiques. Elles sont ouvertes aux enfants et adolescents de la Ville.
Durant cette période et au-delà, nous ne cesserons de vivre
l’identité port de boucaine, dans ce qu’elle a de plus précieux :
le partage dans la convivialité, le partage dans la solidarité.
Parce que oui, nous considérons que le service public doit
répondre aux aspirations des habitants dans le contexte d’aujourd’hui. Nous sommes à vos côtés, pour un été 2009 riche
de fraternité.
Avec tout mon dévouement,
Patricia Fernandez-Pédinielli,
maire de Port de Bouc.
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Elle peut vous
sauver de la noyade
ou lutter contre
les flammes. Sa
condition féminine
ne la freine pas
dans ce travail à
haut risque, bien
au contraire.
D
'habitude, ce sont les petits garçons
qui rêvent de devenir pompiers, et
à voir Anne Fauré, pompier volontaire à
la caserne de Port de Bouc depuis trois
ans, on se rend bien compte qu'aujourd'hui, les femmes peuvent partager les
mêmes rêves, mais aussi qu'elles parviennent à les réaliser. Que l'on interroge n'importe quel pompier, qu'il soit
homme ou femme, il vous répondra que
c'est une véritable vocation. Et on le
Courage et dévouement
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A.Susanna
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N.Chayne
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comprend parfaitement, car lorsqu'on
est au bord des flammes, il faut véritablement avoir du courage pour ne pas reculer.
« Face à la dangerosité et à la dureté du
travail, c'est la chaleur humaine qui nous
tient et qui nous permet de continuer ».
Anne n'a eu aucun souci d'intégration à
la caserne, où règne une très bonne
ambiance, « autant entre générations
qu'entre hommes et femmes ».
Le commandant Deledda y veille tout
particulièrement. Elles sont quatre femmes
dans une caserne qui compte une cinquantaine d'hommes. « Les filles qui ont
eu du mal à s'intégrer, c'est parce que
c'est au niveau du travail que ça n'allait
pas ». À la caserne de Port de Bouc,
point de dérive machiste donc, peutêtre parce que ce qui prime avant tout,
c'est la préservation de l'autre, quel que
soit son sexe. Anne n'a jamais été déçue
de son choix d'être pompier, et plus elle
évolue dans ce milieu, plus ça lui plaît.
Elle nous confie quand même que la
première fois qu'elle a été au feu, elle
n'a pas dormi pendant plusieurs jours,
mais c'est souvent le cas pour le premier
feu. Mais elle nous dit aussi qu'aujourd'hui, elle n'a pas d'appréhension avant
une intervention, notamment parce
qu'à Port de Bouc, il y a de bons formateurs qui préparent parfaitement les
jeunes pompiers à toutes sortes d'interventions et de manœuvres.
Motivation et persévérance
Ce qui lui a ouvert les portes de la caserne, c'est sa motivation et sa persévérance. La première fois qu'elle a rencontré
le commandant de la caserne, il lui a dit
de revenir après ses études, ce qu'elle a
fait, quelques années après, avec en
poche une maîtrise et un brevet d'État
de natation. Anne a bien conscience
qu'il faut assurer ses arrières et qu'elle
peut être amenée un jour à changer
d'orientation. Elle reste donc les pieds sur
terre, même si son autre passion c'est la
natation. La jeune femme a pratiqué ce
sport à un haut niveau (championnat
d'Europe en 2007, championnat du
monde en 2008, où son équipe a été
classée sixième). Aujourd'hui, elle nage
régulièrement, même si elle a arrêté la
compétition, ne serait-ce que pour l'entraînement physique que lui impose son
travail de pompier ou de sauveteur en
mer en été sur la plage de Fos. Elle s'octroie quand même toujours de petites
virées dans le sud-ouest pour aller
embrasser les vagues de l'océan avec sa
planche de surf.
Rencontres musicales
« J'ai fait de
belles rencontres
musicales. J'ai eu
cette chance-là ».
hilippe Marrau, alias Philou, est un
jeune ingénieur du son qui ne nous
inonde pas de termes techniques pour
parler de son métier. C'est avant tout
pour le goût des contacts humains qu'il
s'est consacré à la musique. À la fin de
ses études, Philippe a eu l'occasion de
travailler au studio d'enregistrement de
Martigues « le petit mas », qui a marqué
son arrivée de pied ferme dans le monde musical. Depuis, il n'a pas décroché,
et on le rencontre aujourd'hui derrière
sa table de mixage, au château de la
vieille montagne, où répète Kanjar'oc,
dans le quartier des Amarantes. Ingénieur du son attitré du groupe de rock
port de boucain, on le retrouve forcément dans l'organisation du festival des
P
Agglos. « En plus de m'entendre artistiquement avec les gens qui gravitent
autour du festival, je me reconnais dans
les valeurs de tolérance, d'ouverture et
de diversité musicales qu'il prône, c'est
un véritable festival militant à l'origine ».
Grâce à ce collectif de collègues qui partagent la même vision de la musique,
Philippe a su créer un réseau qui s'agrandit
jour après jour, et qui lui permet de vivre de
la musique en côtoyant des artistes de
talent : I am, Faf Larage, Massilia Sound
System… « Malgré la célébrité, ils gardent le même esprit, basé sur des
valeurs humaines ».
Des projets pleins les oreilles
On a du mal à arrêter Philippe quand il
parle des nombreuses expériences musicales auxquelles il a participé depuis la
création du « studio K » il y a trois ans au
cœur des Amarantes, et des projets qu'il a
en tête. Que ce soit de l'enregistrement
d'une jeune chanteuse de talent, Margaux,
de la participation au clip de Prodige Namor,
de la réalisation de la bande-son de la
compagnie théâtrale « Art Relat Balai »
ou des montages sonores pour l'école de
danse « Arts k danse », ou encore de l'appui technique aux répétitions de Massilia
Sound System ou de Oaïstar, la liste est
longue et non exhaustive. Mais il est un
projet dont il est particulièrement fier,
c'est la production du CD « Compil'Evans »
qui réunit les artistes régionaux qui se
sont produits au pub martégal, comme
Lithium, Margaux ou Blues Underground. « C'est un gros travail à tous les
niveaux : rassembler l'ensemble des
musiciens pour les enregistrements au
studio, travailler avec la graphiste pour
la pochette de l'album, trouver une boîte pour faire presser le CD. C'est un travail qui demande beaucoup d'énergie et
de temps, mais ça m'apporte énormément au niveau des contacts humains ».
Aujourd'hui, pas le temps de souffler,
surtout avec l'approche de l'été, car une
fois le festival des Agglos passé, il participe à la fête de la musique à Agadir
avec Kanjar'oc, qui propose pendant
une semaine de partager le virus de la
musique avec les jeunes Marocains.
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Un siège sous les platanes
’ici quelques jours la saison bouliste
La Boule dorée a D battra
son plein. On entend déjà
claquer
boules
sur la terre
inauguré son battue du quaietdecochonnet
la Liberté, où toute
nouveau siège à une esplanade est entièrement consacrée aux adeptes des pieds tanqués et
proximité du jeu provençal. Le terrain Charles
Scarpelli refait à neuf, il ne manquait
des terrains plus
qu’un siège en direct du jeu de
boules. C’est désormais chose faite. Juxde boules. taposée au siège des francs jouteurs,
une salle vient d’être entièrement rénovée par les services municipaux et décorée au gré de leur passion par les
membres de la Boule dorée.
Lors de l’inauguration, son président
André Barrau soulignait l’importance
de pouvoir organiser et gérer de s
concours dans la proximité la plus totale
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Texte
N.Chayne
toi
To i n e
Félicite l’ensemble des lycéens de Mongrand et Moulin dont le
L’un portait sur la lutte contre la drogue, l’autre sur la place de
le Port de Boucain
Ne trouve pas ses mots pour exprimer
sa colère face à cette immense richesse
concentrée entre quelques actionnaires
qui n’ont pas de scrupules à affamer la
planète au point que des hommes n’ont
d’autres solutions que de vendre leur
rein sur Internet pour survivre.
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avec les joueurs. « C’est un plus pour le
déroulement des concours, mais c’est
aussi un avantage certain pour faire
vivre ce qui caractérise notre club : la
bonne humeur ». Une identité que soulignait Patricia Fernandez-Pédinielli en
remerciant le club de s’investir auprès
des jeunes de Port de Bouc, pour leur
donner la passion d’un sport où plusieurs générations peuvent jouer côte à
côte et ainsi mieux se connaître.
Elle remerciait également le club d’organiser un challenge Bébert Laurent cet
été. Un air frais venu du canal d’Arles à
Bouc, l’ombre arrondie des platanes, la
vue plongeante sur le fort de Bouc, voilà
de quoi donner envie de jouer aux
boules au cœur de cette association
dynamique et conviviale.
S’interroge sur l’exposition internationale « à corps ouvert » qui via un procédé nouveau montre une dizaine de vrais
corps humains. Corps légués, dit-on, par
des volontaires chinois… Grand pas
pour la science ou manque de dignité ?
Constate que, malheureusement, les
discriminations à l’emploi persistent. Sur
7 788 réclamations reçues par la Halde,
la moitié concerne l’emploi. Elles sont
deux fois plus nombreuses dans le privé
que dans le public et portent à 29 % sur
l’origine, à 21 % sur le handicap, à 7 % sur
l’âge, 5 % sur l’activité syndicale, à 4 % sur
le sexe et à 2 % sur le culte religieux.
Une agence de proximité
L’Opac a inauguré sa nouvelle agence
aux Aigues douces. À la clé, de
nouveaux services aux locataires qui
se veulent à leur écoute.
u-delà d’une simple agence, celle-ci
conjugue de meilleures conditions
d’accueil et de travail. Spacieuse, ensoleillée, agréablement structurée, elle
s’assortit de nouveaux services évolutifs :
« Des locaux adaptés aux besoins de
confidentialité, avec un centre d’appels
répondant 7 jours sur 7 et 24 heures sur
24 aux questions et aux urgences, avec
des gardiens installés dans les loges
A
d’accueil, disponibles et à l’écoute, avec
une régie de maintenance prête à intervenir dans les meilleurs délais ».
« Ces dispositions s’inscrivent dans la
politique d’amélioration de la qualité de
vie des locataires » précisait le président
de l’Opac Sud, M. Jean François Noyes,
en notifiant le partenariat constructif qui
unit l’Opac à la Ville de Port de Bouc
depuis de longues années. « Une colla-
boration et des projets qui ne cesseront
d’avancer » précisait-il. Le maire de la
Ville, Patricia Fernandez-Pédinielli en
soulignait la nécessité et sa volonté de
répondre à une politique de mixité
sociale qui écarte tout danger de ghettoïsation des populations fragilisées.
Tous deux ont exprimé leur inquiétude
face à l’application de la loi Boutin, une
loi en rupture complète avec les acquis,
les droits et les objectifs de solidarité et
de justice sociale qui prévalent depuis
l’après-guerre en matière de logement.
Ses mesures vont aggraver la crise du
logement, favoriser le désengagement
financier de l’État et privilégier une politique de marchandisation. Tout l ‘inverse
d’une politique sociale.
ne
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Texte
N.Chayne
travail a été unanimement applaudi lors du salon des jeunes de Martigues.
la liberté dans la démocratie. Un grand bravo.
Soutient les étudiants et les enseignants-chercheurs aixois et marseillais
qui s'opposent depuis plusieurs mois à
la destruction du système d'enseignement supérieur et de recherche français
mis en œuvre par la loi Pécresse, qui
réduit le savoir à une marchandise et
l'université à une entreprise.
N’en revient pas que les hauts dirigeants
de la société générale, renflouée d’un milliard sept cents millions d’euros, au titre
du sauvetage des établissements financiers par le gouvernement avec notre
argent, se soient autorisés à se servir en
catimini. 7 millions de stocks options…
À suivi médusé la rafle des syndicalistes du Gaz, chargés, embarqués dans
des véhicules de police, dispersés dans
plusieurs commissariats parisiens, humiliés, fouillés, dévêtus, retenus une dizaine d’heures derrière un grillage. Ils ne
revendiquaient que des négociations
salariales. Délinquance ?
07
ville
Des gymnastes prometteuses
De bons résultats au badminton
Vingt gymnastes de l’Étoile Gymnique représentaient Port de
Bouc à Aulnay-sous-Bois lors du championnat de France FSGT.
Et ce sont les mains chargées de récompenses et de titres que les
compétitrices ont ramenées de cette escapade sportive ! « Ce fut
un week-end grandiose car nous avons obtenu neuf titres de
championnes de France, quatre titres de vice-championnes, ainsi
que des troisièmes places et des résultats prometteurs pour la
saison prochaine… », se réjouit Monique Malaret, présidente de
l’Étoile Gymnique.
Pas moins de 200 badistes ont participé au 10e rassemblement FSGT de badminton organisé par Mutuelle Sports.
Pendant deux jours, les joueurs de la commune et de l’extérieur ont disputé de nombreux matches !
Concernant les résultats du club local, ils sont excellents, une
fois de plus les sportifs portent les couleurs de la ville en haut
de l’affiche. En catégorie simple dames moins de 28 ans
niveau 1, Marion Montcourtois a obtenu la deuxième place.
En simple hommes moins de 23 ans niveau 1, Fabien Felices
a pris la première place et en simple hommes moins de 23
ans niveau 2, Philippe Ferrer est également arrivé premier.
Voici les résultats de ce championnat de France FSGT .
Catégorie concours poussines :
Ines Ghazouani, championne de France, obtient le surclassement
au championnat. Laura Durand, vice-championne de France,
obtient le surclassement au championnat.
échos
de la
Catégorie championnat benjamines :
Maeva Leca, championne de France, obtient le surclassement en
nationale 3.
Catégorie championnat minimes :
Tiffany Trinquart, championne de France, obtient le surclassement en nationale 3. Marie-Carmen Santiago, vice-championne
de France, obtient un surclassement en nationale 3.
Catégorie nationale 3 :
Marie Ducouret, Championne de France.
Catégorie nationale 1 :
Gwendoline Paga, championne de France au concours général,
championne de France à la corde, championne de France au
ruban et 3e place au ballon.
Championne de France pour le duo minime/cadette composé de
Melissa Roussigne et Marie-Carmen Santiago.
Championne de France pour le duo juniors/seniors composé
d’Émeline Ducouret et Gwendoline Paga.
Vice-championne de France pour l’ensemble minime/cadette
composé de Maeva Leca, Mélanie Lesnes, Melyssa Riccobene,
Sakina Ghazouani, Manon Stergos.
Vice-championne de France pour l’ensemble juniors/seniors
composé de Marie et Émeline Ducouret, Hélène Serre, Pauline
Bossu et Soraya Bekkouche.
Texte/photo : C.Errera
08
Texte/photo : C.Errera
Bakary Koné en visite
Pendant les vacances de printemps, le service des sports
municipal organisait son traditionnel tournoi de futsal pour
les moins de 13 ans. Ce sont douze équipes : trois locales,
deux de Marseille, une de Gignac et une de Martigues, soit
pas moins de 80 jeunes joueurs, qui ont pris part à cet événement sportif. Au menu, 36 matches disputés dans la bonne humeur et le fair-play, et surtout la présence dans les
tribunes de Bakary Koné, l’attaquant de l’OM, qui a rendu la
journée encore plus extra pour les participants !
Texte/photo : C.Errera
48e Salon Méditerranéen
« Je suis très heureuse ce soir d’être parmi vous, au cœur de ce
48e salon méditerranéen des arts plastiques, où chaque année, les
artistes, traversés de leurs souffles créateurs, nous font le plaisir
de partager leur monde intérieur avec nous. Cette édition 2009
l’illustre particulièrement avec les toiles de notre invité d’honneur Roger Abate » déclarait Patricia Fernandez-Pédinielli, maire de Port de Bouc, lors du vernissage du 48e salon qui se tenait
dans un espace Gagarine bien rempli. Puis, pour ne pas déroger à la règle, le président du jury, Georges Briata dévoilait les
résultats du grand prix de peinture et de sculpture de la ville de
Port de Bouc.
Palmarès peintres
1er prix de peinture. Médaille de la ville :
Clémentine Thibert/Port de Bouc.
2e prix. Médaille du conseil régional :
Isabelle Garguilo/Martigues.
3e prix (prix Georges Borios). Médaille du conseil général :
Mme Macha/Lagarde.
4e prix : Nathalie Demazeau/Peynier.
« Les rouges et blancs :
champions sur tous les fronts »
Franc succès pour le 10e tournoi de foot de la ville organisé par
l’ACPB qui a rassemblé 350 joueurs : 16 équipes de poussins et
16 équipes de benjamins sur les stades Bianco et Baudillon pendant deux jours où se sont disputés 120 matches. Les équipes
présentes : JS Istres, FC Martigues, Croix Sainte, Fos sur Mer,
Marignane, SC Port de Bouc, USPEG (union sportive du personnel EDF-GDF), les Pennes Mirabeau, Arles, Miramas, Velaux, l’AC
Port de Bouc , FC Lauragais et pour la première année en poussins le FC Sochaux et en benjamins le Sporting Club Ajaccio.
« Nous sommes très satisfaits car il y a eu beaucoup de Fair-play
sur le terrain, dans les tribunes… Un bon relationnel entre les
différents clubs. La convivialité a régné durant ce week-end. »
précise Guy Dedebant, vice-président de l’ACPB, et d’ajouter :
« nous tenons a souligné la performance des poussins de l’ACPB
qui se sont qualifiés pendant ce tournoi pour la finale régionale
du 31 mai, district Rhône Durance. Ils ont gagné deux finales
pendant ce week-end ». Concernant le bilan sportif, Port de
Bouc est « champion sur tous les fronts » .
Palmarès sculpteurs
1e prix de sculpture. Médaille de la ville :
Monsieur Alma/Manosque.
2e prix. Médaille du conseil régional :
Sandrine Furling/Peynier.
3e prix. Médaille du conseil général :
Wilfrieda Chabert-Gravez/Sénas.
Texte/photo : C.Errera
La danse récompensée
Texte/photo : C.Errera
Mémoire de la « Manu »
Le Sémaphore était archi-comble pour le spectacle « Carmenseitas » par Cocktail Théâtre dont les textes et la conception
sont signés Edmonde Franchi. Une pièce qui explore le temps
à travers la mémoire des ouvrières de la manufacture de tabac
marseillaise. Une superbe soirée, proposée par l’association Vie
au Féminin, qui a été vivement appréciée.
Texte : C.Errera
C'est durant le week-end de l'ascension, à Biarritz, que la jeune Blandine Roche a montré tous ses talents de danseuse au
concours de la confédération nationale de danse. Elle a décroché pas moins de deux médailles dans la catégorie 12-14 ans,
en argent avec la danse classique et en bronze avec la danse
de caractères, où elle a présenté une variation de style russe.
Ouvert aux amateurs et aux professionnels de 8 à 25 ans, ce
concours accueille durant trois jours plus de mille danseurs
venus de France et d'outremer. Au programme : classique,
modern jazz, contemporain, caractères, hip-hop. Son professeur de danse, Marie-Claude Cesco, qui l'entraîne tous les
mercredis après-midi au Sémaphore, est fière de Blandine, malgré une petite déception pour son classement en danse de
caractères, où de la bouche même d'un des jurys, elle aurait
mérité mieux que la médaille de bronze !
Texte : A.Susanna
09
CULTURE
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Lecture-spectacle
« Passionnés de toutes lectures » avec Nathalie Pinot, de la
Cie Autrement dit et une classe de Segpa du collège Mistral. Cette lecture finalise le travail d’un atelier de lecture à
haute voix.
Mardi 9 juin à 14 h 30 à la médiathèque.
Atelier d’illustration
« À la manière de Katsumi Komagata », pour les enfants à
partir de 6 ans, une initiation à l’art tout en douceur.
Samedi 13 juin à 14 h à la médiathèque.
Rencontre
« Dans mon lycée, il y a… » avec Michel Mainsonneuve,
écrivain et une classe du lycée Charles Mongrand.
Des récits en tous genres… Laissez-vous surprendre !
Mardi 16 juin à 15 h à la médiathèque.
Voyage musical pour les 2/12 ans
Fête de la musique avec la Cie Agogo : « Nomade est un
enfant qui a perdu sa voix. Afin de la retrouver, il entreprend un voyage musical à travers le monde ».
Mercredi 17 juin à 14 h 30 à la médiathèque.
Café-lecture
Le café-lecture s’offre une escapade dans la forêt de Castillon
pour un pique-nique littéraire sur « nos coups de cœur ».
Vendredi 19 juin à midi à Castillon.
Atelier d’écriture pour les 7/10 ans
Écrire comme autrefois, un voyage à travers le temps et les
civilisations majeures de l’écrit. À travers la pratique du
calame, de la plume d’oie et de la plume métallique.
Mercredi 24 juin à 15 h à la médiathèque.
Comptines
« Enfantines », des histoires toutes douces ponctuées de
comptines et de ritournelles pour les tout-petits dès un an.
Samedi 27 juin à 10 h 30 à la médiathèque.
Opérette marseillaise
La Cie « Georges Léon » présente « Coup de soleil à Marseille » avec les musiques de Vincent Scotto. Une opérette
remplie de galéjades proposées par l’Office de Tourisme qui
met en scène Titin, Chichois, Toinette, Miette et les autres.
Dimanche 28 juin à 16 h sur le cours Landrivon.
Exposition de livres d’artistes
« Dans mes livres, j’explore le corps, la matière du livre,
recherchant une harmonie de tout ce qui constitue un
livre… », Youl, metteur en scène de mots.
Jusqu’au 3 juillet à la médiathèque.
Informations :
Coordination culturelle 04 42 40 51 92,
théâtre le Sémaphore au 04 42 06 39 09,
cinéma le Méliès au 0442062977, le programme
sur http ://cinemelies.monsite.wanadoo.fr
médiathèque Boris Vian 04 42 06 65 54,
www.portdebouc.fr/agenda
E
n bruit de fond grondent encore cette année les luttes de tout poil.
C'est sûr, on aimerait un jour que la
musique seule se fasse entendre, sans le
bourdonnement incessant des injustices
sociales, des profits financiers, des licenciements sauvages, des discriminations
de toute sorte… Mais ce serait ignorer la
philosophie même du festival des Agglos,
né du besoin impérieux, citoyen, de
répondre à une France qui, en 2002, flirte
avec des idées bien noires. La réponse du
collectif port de boucain « Avec la tête »,
qui organise pour la 8e fois cette année
le festival : la Musique, avec un grand M.
Une musique festive, solidaire, vivante,
épanouie. Une musique qui rassemble les
hommes, les femmes, les générations, les
cultures, les influences, les styles.
Une musique qui partage avec tous une
vision d'un monde qu'elle aimerait toujours plus libre et plus juste. Cette année
encore, le festival tiendra toutes ses promesses, avec une programmation métissée, engagée et dynamique.
Le vendredi 12 juin, à partir de 18 h
C'est JB'S, un jeune chanteur Hip-Hop
martegal qui aura le privilège d'ouvrir les
festivités le vendredi soir.
Il sera relayé par les rythmes endiablés et
ensorceleurs de Poum Tchak, le groupe
de rock tsigane qui nous amènera vers
d'autres horizons à bord de leur caravane musicale. Et puis place à la soul et au
funk avec de brillants représentants du
style des années 60 et 70, les Shaolin
Temple Defenders, avec qui vous aurez
du mal à vous retenir de danser. Et pour
terminer cette soirée en apothéose, laissez-vous gagner par le rap lillois du
Ministère des Affaires Populaires, qui
fait voler en éclat les frontières géographiques, idéologiques et musicales.
Le samedi 13 juin, à partir de midi
Après une courte nuit de repos, rendezvous au quai de la liberté, parce que le
festival des Agglos, ce n'est pas seulement la musique, c'est aussi tout ce qui
gravite autour : joutes provençales à partir de midi, encadrées par la Société des
Francs Jouteurs port de boucains, où
tout le monde peut participer, avec apéro et barbecue.
Juste le temps de reposer un peu ses
oreilles avant de retrouver la scène avec,
à partir de 18 h, Sista Bahy & les Salyens
qui nous offrent des résonances soulfunk. Puis Really Addictive Sound, RAS
de leur petit nom, fusionneront le funk
et le rock pour délivrer une musique
puissante et mélodique dans une énergie scénique qui embarquera autant le
danseur que le métalleux.
Et puis place à l'électro torride avec Dub
Mood Vs Facteur, avec à sa suite Amazigh, l'homme libre en berbère, qui
explore à sa façon le gnawi traditionnel
en le mixant au rap et au ragga.
Et enfin, pour clôturer ces deux jours de
folies musicales, Kanjar'oc, que l'on ne
présente plus, viendra fêter avec nous
ses 20 ans d'existence. À quel endroit
d'ailleurs auraient-ils pu les fêter, ces
passionnés Port de boucains, si ce n'est
ici, dans la ville qui les a vus naître, et où
ils ont donné à leur tour naissance à ce
festival dont on aurait bien du mal à se
passer à l'avenir ? Et pour finir, n'oublions pas de saluer la motivation et la
force de tous les bénévoles qui font que
le festival des Agglos est ce qu'il est
chaque année, un vrai moment de
détente et de partage.
Texte
A.Susanna
images
N.Chayne
11
d’une rive
.
à l’autre..
12
D’une rive à l’autre.
Pendant un mois les quartiers ont vécu au rythme des
fêtes multiculturelles. Le tempo se prolonge autour de
la fête solidaire et des musiques du monde, le 20 juin.
D
’abord le prélude, avoir le bonheur d’arriver un peu plus
tôt pour entrer en cuisine, voir tout le monde s’activer.
Des femmes beaucoup, des hommes un peu. Car oui, le parfum croisé des cultures du monde s’entreprend ici, dans la cuisine. La pièce centrale d’une maison où qu’elle soit, l’âme
d’une maison quelle qu’elle soit. Les fourneaux pour partager,
les enfants au milieu, la famille qui se réunit, les amis qui
entrent. On ne cache rien dans une cuisine, ni les odeurs de
famille, ni les secrets, ni les pleurs, ni les rires. Un théâtre en
appartement, ouvert sur la vraie vie. Et en l’occurrence, dans
les cuisines des centres sociaux, c’est toute cette vie de famille
qu’on a retrouvée, en passant de la scène italienne à la scène
gitane, de la cuisinière grecque à la cuisinière turque, des fourneaux cambodgiens, aux fourneaux maghrébins… Des épices
à pleins poumons, des recettes ancestrales où d’un rien, on fait
un plat de rêve, des mots qui s’habillent de plusieurs langues,
des rires qui s’appellent et se répondent. Comme une entrée
en matière sur un menu de réjouissance, sur cette fête qui
réunira tout le monde, comme un écho de fraternité d’un bout
de la terre à l’autre. Ensuite, comme toujours, les repas se
poursuivent par des photos que l’on montre à tous, par des
histoires racontées, des musiques, des chants, des danses.
Pêle-mêle, contes grecs, contes andalous, chansons populaires
des Pouilles, flamenco, chaâbi… Tout ça vécu ensemble, dans
la découverte et le partage des cultures. S’enrichir de ses différences, et se moquer de ce caprice géographique qui ne
nous distribue pas la même couleur de peau.
Quatre centres sociaux et quatre soirées multiculturelles, organisées par le service de coordination culturelle, la médiathèque
et les quatre centres sociaux. qui n’ont pas d’autre but de se
poursuivre au quotidien. Le quotidien c’est tous les jours, c’est
aussi samedi 20 juin. À travers le projet d’une rive à l’autre,
Port de Bouc fait de ce jour une journée de solidarité internationale et de musiques du monde. (voir programmation
détaillée sur le calendrier des manifestations).
Solidarité Palestine
Deux rendez-vous importants ponctueront la fête des
musiques du monde.
À 11 h 30 à la maison des services au public, inauguration de
la Colombe de la Paix, réalisée par des artistes en herbe des
Amarantes et Milan Sud.
Une œuvre collective où les enfants, en collaboration avec le
plasticien Georges Stolf, ont voulu donner des ailes à la paix et
ont exprimé leur ressenti à travers une création loin des sentiers battus. Un vrai travail, beau et sensé. Cette œuvre est
offerte à la ville par le centre social J. Brel.
En soirée, au cours des festivités musicales, une large page sera
ouverte à la solidarité. Comme tous les ans, plusieurs associations se réunissent au profit d’un projet humanitaire et invitent
la population à s’y associer. Le collectif a choisi cette année la
Palestine comme destinataire de ce geste citoyen du monde.
La ville et le collectif se mobilisent avec le secours populaire
français pour collecter des fonds nécessaires au développement d’un projet solidaire. Celui-ci revêt une aide médico-psychologique aux enfants palestiniens. Le projet est relayé sur
place par le secours médical palestinien qui coordonne des
actions de terrain, organise des centres mobiles sur la bande
de gaza et travaille avec les associations israélo-palestiniennes
pour favoriser l’union entre les deux peuples.
Installée sur le site des Sardinades, la soirée s’animera autour
d’un couscous géant qui accompagnera à merveille l’invitation
au voyage des musiques d’ici au bout du monde.
Texte
Images
N.Chayne
13
Vivre libre ou mourir
Des lycéens se sont rendus en Savoie
rendre hommage à Robert Colacioppe.
Ses parents habitaient Port de Bouc, lui
s’était engagé résistant en 1940 sur le
plateau des Glières. Fusillé à 22 ans.
eudi 16 avril 2009. Une pluie fine
tombe sur la nécropole des Morettes,
en Savoie. Comme pour murmurer
qu’après elle, un arc-en-ciel peut inonder l’azur. Arthur Rimbaud aurait dit :
c’est un trou de verdure où chante une
rivière… Mais c’est un espace de paix,
où 105 petites croix de bronze tournées
vers le plateau des Glières interpellent le
passant et lui signifient qu’ici, c’était
vivre libre ou mourir, qu’ici, 435 jeunes
maquisards ont, dans la neige et le froid,
tenu tête à l’armée nazie et à la milice
française, qu’ici, 435 jeunes ont conduit
l’arc-en-ciel jusqu’à nous.
En cette nuit de mars 1944, des milliers
d’hommes du 3e Reich et du gouvernement de Pétain encerclent et pénètrent
le plateau, tandis qu’une poignée de
maquisards épuisés s’apprêtent à recevoir un nouveau chargement d’armes
destinées à la Résistance. Cette nuit-là
J
Texte
Images
N.Chayne
14
l’aviation allemande survole le plateau.
Pour échapper au bombardement, les
jeunes se protègent comme ils peuvent,
prennent le premier sentier venu. Au bout
de son chemin, la nuit s’épaissit davantage. Robert Colacioppe est arrêté. Il
sera fusillé le 29 mars 1944 avec douze
de ses camarades. Il avait 22 ans et faisait partie de ces hommes qui meurent
dignement pour demeurer des hommes
et transmettre la liberté aux générations
futures. Pour lui rendre hommage, une
classe du lycée Mongrand s’est rendue
au plateau des Glières. À leurs côtés,
leurs professeurs, notamment Patrick
Charlier et Guylaine Bourguignon, ainsi
que Patricia Fernandez-Pédinielli, maire,
René Giorgetti adjoint, Sophiane Aouad
conseillère municipale et deux sœurs de
Robert Colacioppe : Antoinette Daiguemorte et Ida Niger qui habitent toujours
à Port de Bouc. Fouler le plateau des
Glières, sentir le froid du vent qui
pénètre tous les pores de la peau, braver
la neige glacée qui frappe le visage jusqu’au sang… C’est voir au loin ces
hommes, démunis de tout, affronter le
désert enneigé, la faim, la peur, la mort,
la guerre, c’est prendre conscience de
tout ce qu’un homme peut endurer lorsqu’il veut rester digne et debout.
« Quand on nous parle de la Résistance
à la télé, ça semble tellement loin de
nous, ici, c’est si proche, comme si ces
hommes faisaient partie de notre famille », s’exprime une jeune fille.
Témoignages
Un moment saturé d’émotion, un de ces
instants inaltérables qui peut changer
son propre destin tant l’idée de résistance fait appel à ce qu’il y a de plus beau
et de plus fort en nous. Dans ce silence
lourd de recueillement, un lycéen aux
yeux tuméfiés remonte le cours de sa vie
et laisse échapper quelques mots : « Si
j’avais vécu à cette époque-là, j’aurais
aimé trouver les forces et le courage de
m’engager dans la Résistance ». Une
jeune fille fait part de son trouble : « Ils
étaient juste un peu plus âgés que nous,
comment ont-ils fait pour surmonter
leur peur ? nous leur devons tant… ».
C’est d’ailleurs en ces termes que l’ensemble de la classe, rassemblé à la
nécropole, lui rend collectivement hommage : « Tu mérites l’honneur de toute
la France, c’est grâce à des hommes tels
que toi que nous sommes libres. La
Résistance a imposé ses valeurs et ce sont
ces valeurs de courage et d’honneur qui
ont permis la victoire de la démocratie.
Nous ne sommes plus en guerre, mais
nous devons rester vigilants et toujours
faire en sorte que le respect des autres
et leurs droits à la liberté soient transmis
de génération en génération ». Bouleversante, la spontanéité avec laquelle
plusieurs lycéens entoureront, d’un geste,
d’une bise ou plus pudiquement d’un
regard, Ida Niger et Antoinette Daiguemorte. Elles aussi ont accompli des actes
de résistance : « Ce passé qui remonte
chavire tout sur son passage. Nous pensons tous les jours à lui et à sa générosité », souligne Ida Niger.
Des valeurs communes
Patricia Fernandez-Pédinielli soulignait
combien elles pouvaient être fières de
leur frère « dont le courage et l’abnégation nourrissent notre volonté de vivre
ensemble dans des valeurs communes.
Sa prise de conscience et son don de soi,
comme celui de tous ses camarades, ne
peuvent qu’encourager les générations
d’aujourd’hui et de demain à ne jamais
permettre l’inacceptable, à devenir des
citoyens responsables de l’humanité toute
entière ». S’adressant plus largement à
une génération en quête d’égalité et de
fraternité, Patricia Fernandez-Pédinielli
mentionnait : « que résister c’est vivre,
c’est aussi s’opposer, c’est ne pas suivre
l’opinion générale à tout prix. C’est à ce
titre que les jeunes résistants des années
noires de la France ont contribué à notre
liberté. C’est à ce titre que ceux qui en
sont revenus, unis au sein du conseil
national de la Résistance, n’ont eu
d’actes politiques que la rénovation
sociale au sein d’un programme, qui
malgré les attaques actuelles, constitue
aujourd’hui encore le socle de nos
acquis sociaux ». Comme une voix qui
relaie la mémoire, les jeunes ont alors
entonné le chant des partisans. Généreusement.
15
Le Pavillon
Le 29 mai dernier à Nice, la
ville a reçu le Pavillon bleu
2009, qui récompense ses
efforts en faveur d'une
politique environnementale
affirmée, et marque son
attachement à améliorer
chaque jour notre cadre de
vie port de boucain.
réé en 1985, le pavillon bleu est un éco-label qui symbolise une qualité environnementale exemplaire. À ce titre, il
favorise une prise de conscience générale envers un comportement plus respectueux de la nature et de ses richesses. Et il ne
s'intéresse pas seulement à la qualité des plages ou des eaux
de baignade (qui reste quand même le critère le plus important
car éliminatoire), il prend en compte un ensemble de critères
liés au cadre de vie d'une manière générale, à l'éducation et à
la sensibilisation du public à l'environnement, à la gestion des
déchets ou encore à la gestion de l'eau.
C
Les actions de la ville
Texte
A.Susanna
N.Chayne
image
N.Chayne
C'est ainsi que les travaux d'aménagement du littoral concernant les plages de Bottaï, des Combattants et des Ours, ou
encore la construction de la maison des sportifs, ont participé
cette année à l'obtention du label. La troisième fleur décernée
à la ville ou la mise en valeur de la forêt de Castillon ont aussi
pesé dans la balance. Et puis régulièrement, un vrai travail de
sensibilisation à l'environnement est entrepris dans la ville,
notamment par le biais des centres sociaux, des établissements
scolaires, de différentes associations ou du service environnement de la mairie. C'est ainsi que, par exemple, le centre social
Fabien Menot propose régulièrement des animations pour les
enfants autour du tri et de l'environnement, ou encore que des
associations de la ville organisent des journées de nettoyage du
port ou des plages. On peut également citer l'implantation des
panneaux « Emportez vos déchets » dans les massifs forestiers
ou la réalisation d'éco-blocs par les jeunes du lycée Mongrand.
De plus, l'ouverture de la décharge du Vallon du Fou en
novembre dernier, a engendré des changements dans notre
façon de gérer les déchets et la municipalité a notamment instauré le tri sélectif dans la ville pour mieux protéger notre environnement.
Enfin, les représentants du Pavillon bleu sont aussi sûrement
sensibles à la qualité des rendez-vous estivaux proposés aux
Ports de boucains et aux visiteurs du monde entier, qui mettent
en valeur à la fois les atouts et les énergies de la mer, de la forêt
et de l'artisanat local.
Mais il est à noter particulièrement cette année, une volonté
affirmée de la ville de répondre aux besoins des personnes handicapées concernant notamment l'accès aux plages, avec le
réaménagement des accès ou l'installation de blocs sanitaires
accessibles aux personnes à mobilité réduite. Ou encore, en ce
qui concerne l'accessibilité dans les lieux publics, la mise à
niveau des passages piétons pour faciliter le passage des fauteuils roulants ou des poussettes, la mise en place de rampes
d'accès à la poste ou à la mairie (ainsi que la construction de
l'ascenseur), ou les travaux d'aménagement dans la cour de
l'école Romain Rolland.
Une prise de risque récompensée
Le Pavillon bleu, présent dans 37 pays du monde, est une référence dans les domaines du tourisme, de l'environnement et du
développement durable. Selon un sondage de 2007, 78 % des
Français interrogés ont envie de passer des vacances dans une
ville bénéficiant du label. Mais il n'en est pas moins une prise
de risque de la part des villes qui concourent pour son obtention. En effet, le Pavillon bleu est attribué sur une base volontaire, et à ce jour, peu de mairies se portent candidates (environ
une centaine sur 3 200 communes qui possèdent des plages),
et l'obtention n'est pas si évidente que cela. Le nombre de
plages qui obtiennent le label ne cesse de chuter (95 communes en 2006, 87 communes en 2007 et 78 communes en
2008). Alors aujourd'hui, félicitons-nous de l'obtention d'une
véritable reconnaissance de la qualité du travail sur l'environnement et le cadre de vie qui est entrepris dans notre ville.
bleu flotte sur la Ville
Textes
A.Susanna
image
N.Chayne
Avant la baignade
Pas moins de six plages et toutes ayant leurs caractéristiques
propres : sable, galets ou gravillons, petite, grande, tranquille,
vivante, il y a l'embarras du choix. D'ailleurs les Port de boucains ont leur préférée, celle qu'ils ne délaisseraient pour rien
au monde. Et chacune de ces plages fait l'objet d'une attention toute particulière, surtout en ce début de saison estivale,
pour que chacun puisse en profiter dans les meilleures conditions.
Travaux préparatoires
Ce sont d'abord de gros travaux préparatoires qui précèdent
l'ouverture des plages : régalage des galets des Ours pour les
remettre à niveau après une année d'intempéries de toutes
sortes, enrochements pour maintenir le talus des Combattants, débroussaillage du chemin du littoral, enlèvement des
déchets charriés par la mer…
Du nettoyage au balisage
Puis, tout au long de l'année, des actions de nettoyage sont
effectuées avec la participation des centres sociaux, des associations et du service environnement de la ville. Les jeunes des
quartiers, notamment aux Aigues Douces ou à la Lèque, s'impliquent dans la préservation de leur plage, se sentent concernés et sont enthousiasmés, du plus petit à l'adolescent, par la
remise au propre de leur futur lieu de loisirs estivaux. On peut
d'ailleurs voir sur certaines plages les panneaux « Plage entretenue par les jeunes » qui montrent leur engagement dans
ces actions environnementales. Pendant la saison estivale le
nettoyage des plages est quotidien et il est effectué en alternance par le service environnement de la mairie et par une
entreprise d'insertion pour les handicapés.
Enfin, les travaux préparatoires peuvent se conclure par le
balisage des eaux de baignade avec la mise en place des
bouées.
Une surveillance de tous les jours
Du 1er juillet au 31 août la mairie emploie des saisonniers postés sur les plages tous les après-midi, afin d’alerter les secours
en cas de problème.
17
De la plage à la mer
Comment profiterez-vous de
l'été qui arrive :
bronzage, jeux ou baignades ?
l y en a pour tous les goûts sur les plages de Port de Bouc. Il
y a ceux qui préfèrent se griller au soleil en famille, seul ou
accompagné d'amis, et faire la causette sur le drap de bain. Et
puis il y a ceux qui débordent d'énergie et sont incapables de
rester en place plus de trois minutes. Pour eux, la solution, ce
sont les activités sportives proposées par la municipalité ou par
les associations de la ville.
I
Bouge ta plage
Texte
A.Susanna
images
N.Chayne
K.Djaneh
18
En haut de la plage des Aigues Douces, le service sportif de la
municipalité propose des animations gratuites adaptées à la
plage. Du 6 juillet au 14 août, sur le terrain en sable des Aigues
Douces, les jeunes pourront ainsi expérimenter ou redécouvrir
des sports dérivés des sports traditionnels : beach-soccer (football), beach-volley (volley-ball), beach-rugby ou encore sandball (hand-ball). Connaissant notre région ensoleillée et la
température qu'il peut faire en pleine journée, les éducateurs
sportifs vous accueilleront plutôt en fin d'après-midi, quand le
thermomètre est plus clément. C'est ainsi qu'à partir de 17 h
et jusqu'à 20 h 30, chaque jour, vous êtes les bienvenus pour
vous dépenser sur le terrain, entre deux baignades.
Et puis si vous vous êtes pris au jeu de ces sports estivaux, pourquoi ne pas participer aux tournois de beach-soccer les mardis
et jeudis et aux tournois de beach-volley les mercredis ? Vous
pouvez d'ailleurs constituer vos équipes avant de venir. Les
tournois ont lieu de 17 h 30 à 20 h 30 et vous aurez même la
possibilité de prendre une douche après l'effort !
La base nautique
Pour ceux d'entre vous qui préfèrent le contact rafraîchissant
de l'eau, la base nautique propose des activités réservées aux
Ports de boucains titulaires du brevet de natation de 25 mètres
et munis d'un certificat médical. Les jeunes et les adultes peuvent ainsi pratiquer régulièrement, tout au long de l'été, de la
voile, de la planche à voile et du kayak, en compagnie des éducateurs spécialisés dans ces activités sportives.
On peut d'ailleurs rappeler que toute l'année, les enfants, les
jeunes et les adhérents peuvent pratiquer ces sports aquatiques
à la base nautique, notamment dans le cadre des classes de
mer des écoles primaires, des animations du centre de loisirs,
des sorties des centres sociaux ou des activités de l'école municipale des sports.
Un club de
plongée citoyen
Les 13 et 20 juin prochains, le club de plongée participera au nettoyage du port de la Lèque.
Ils n’en parlent pas, mais si vous êtes attentifs à l’actualité, vous
aurez appris par les journaux qu’il y a peu, les gars de la plongée sous marine ont sauvé un papi de 84 ans de la noyade. « Il
n’y a rien de plus naturel que d’assister quelqu’un quand on le
peut, on n’en est pas des héros pour autant » souligne modestement Karim Djaneh, président du club de plongée de Port de
Bouc. Une association de plus de 35 ans qui a passé quelques
années en léger sommeil avant de repartir sur les chapeaux de
roues, il y a 5 ans. Qui dit repartir dit faire bénéficier tous les
passionnés de plongée de leur structure, de la vedette, de leurs
équipements et de leur encadrement à un tarif très raisonnable. Plongée loisirs, baptêmes, initiations, préparation à
l’examen de niveau 1 qui permet de plonger à 20 m, et celui de
niveau 2 à 40 m avec un encadrant, le club est dans l’eau toute l’année, et même chaque week-end. Et ce, bénévolement.
Avec, en prime, un projet pédagogique avec des élèves du lycée
Mongrand, et avec les enfants des centres sociaux, sur l’initiation à la plongée et sur le respect de la mer. Respect de la mer,
un terme qui colle à la peau de ce club qui n’hésite pas à se
porter volontaire pour nettoyer les ports.
« C’est insensé ce qu’on y trouve » déplore Khier Ayata, en
énumérant les caddies, les conteneurs, les vélos, les canapés,
les bouteilles, les pneus, les gazinières… que les personnes
malveillantes enfouissent au fond des eaux. Le 20 juin prochain, ils feront le ménage dans le petit port de La Lèque.
Notons également que l’association des usagers du port, La
Tasque devrait effectuer une action similaire au port Renaissance. S’il y a de quoi regretter l’irresponsabilité à jeter ses détritus
en mer, le club souligne avec une joie non feinte la qualité des
eaux. En témoignent les fonds qui se repeuplent. « L’herbier de
posidonie se redéveloppe et des espèces de poissons et crustacés refont leur apparition : mérous, cigales de mer, nacres,
corail », ça, c’est plutôt une bonne nouvelle.
Renseignements et inscriptions au 06 07 28 68 20.
Équipements pour
les personnes à
mobilité réduite
Depuis quelques années, la ville de Port de Bouc est
dotée de deux Hippocampes, deux fauteuils d’un
concept révolutionnaire qui offrent aux personnes à
mobilité réduite une totale autonomie sur le sable
des plages. C’est un passe-partout idéal qui permet
de franchir tous les obstacles et aussi l’entrée dans
l’eau (mais dépourvu de flotteurs). « C’est un équipement qui facilite seulement le déplacement jusqu’à 30 cm d’eau » précise Caroline Canac du
service environnement municipal. En revanche :
« avec le Tiralo, qui sera mis à disposition dès le
début de l’été : « les personnes à mobilité réduite
pourront profiter des joies de la baignade grâce à ce
fauteuil de loisir amphibie ». Tracté par une longue
poignée, d’une conception ergonomique, il permet
une utilisation confortable sur le sable et tous les sols
(accidentés ou pas). Mais attention, le Tiralo n’est
pas une embarcation mais une aide à la baignade, il
est donc conseillé d’avoir deux personnes accompagnatrices, une à l’avant pour tracter et l’autre à l’arrière pour assurer l’équilibre de cet équipement.
Pendant la période estivale, pour obtenir l’Hippocampe ou le Tiralo, il suffit d’en faire la demande
auprès des surveillants de plage et, l’engin est amené par les agents de liaison sur n’importe quelle plage de la commune, en l’espace de quelques minutes.
De plus, une nouvelle structure va être installée sur la
plage des Combattants (dite plage du Grand Mur) : le
Tapiroul. C’est un tapis d’accès à la plage ; une structure textile souple et perméable, sans clous, ni écharde. À la différence des structures en bois ou en
plastique, Tapiroul ne chauffe pas au soleil et permet
de créer des chemins d’accès qui améliorent : le
confort de marche des piétons et la mobilité des
poussettes et des chaises roulantes ; l’accessibilité et
la fréquentation des sites touristiques ; l’égalité d’accessibilité aux loisirs et aux évènements sur sable…
Texte
C.Errera
19
I c omme infos
Conseil municipal :
Les comptes validés
20
Mardi 19 mai, le conseil municipal a approuvé les comptes 2008 du budget
principal, notamment le compte de gestion et le compte administratif. Un
compte de gestion dressé par le receveur municipal et conforme au compte
administratif 2008.
L’exercice 2008 enregistre un excédent à hauteur de 424 725,22 €.
En section investissement les dépenses s’élèvent à 17 970 491,24 € dont
5 645 359,28 € de solde d’exécution 2007, 1 950 216,88 € de remboursement du capital d’emprunt et de 10 314 915,08 € de programmes nouveaux.
Programmes qui ont concerné pour 372 969,75 € de frais de maîtrise
d’œuvres, 183969,75 € de participations, 868119,91 € de matériel, mobiliers,
acquisitions foncières, 3 184 057,25 € de travaux de bâtiment, 5 543 787,31 €
de voirie, espaces verts et 162 684,91 € de mouvements d’ordres.
Les recettes s’élèvent à 14 603 326,83 €, elles comprennent pour
6 994 659,16 € de subventions, 4 319 158,05 € d’affectation des résultats
2007, 1 318 084,63 € de fond de compensation de la TVA, Taxes Locales
d’Equipement, 1 189 615,78 € d’emprunts et 1 227,10 € de dépôts et cautionnements reçus et 780 582,11 € de mouvements d’ordres.
La section de fonctionnement dégage un autofinancement de 3 731 889,63 €.
Les dépenses s’élèvent à 22 428 281,85 € décomposées en charges à caractère général, charges de personnel, charges financières, charges exceptionnelles,
dotation aux amortissements et autres charges. Les recettes s’élèvent à
26 160 171,48 € et se décomposent en atténuation de charges, produits des
services, impôts et taxes, dotations et participations, autres produits de gestion
et produits exceptionnels. Examiné en commission des finances, le conseil
municipal l’a validé. Tout comme l’affectation des résultats.
en Bref
conseil municipal
Jeux
Le conseil municipal a sollicité auprès
de l’État une subvention à hauteur de
5 000 € pour le financement de jeux
dans différents quartiers de la ville.
Tourisme et handicap
La commune a engagé la mise en
conformité de l’office de tourisme afin
qu’il puisse accueillir les personnes
handicapées, conformément aux préconisations du label « Tourisme et
handicap ». Avec l’aide du comité
départemental du tourisme, des travaux pour un montant de 11 075 €
ont été programmés. Le conseil municipal a sollicité une subvention à hauteur de 80 % des travaux au conseil
général.
Cantines
Jusqu’à présent le paiement des cantines scolaires ne pouvait être effectué
par prélèvement automatique. Ce sera
désormais possible.
Gaz naturel
Le conseil municipal a répondu favorablement à la demande d’autorisation
préfectorale de transport de gaz naturel Fos sur mer Martigues, en traversée
de Port de Bouc. Ce transport sera
effectué par pipe-line sur le tracé du
contournement autoroutier de la ville.
Motion
Un hôtel avenue de la Mer
Associer habitat, commerce, tourisme et plaisance en centre-ville, voilà une
dynamique qui se poursuit avec la réalisation dans un futur proche d’un hôtel à
l’entrée du port Renaissance, précisément au bas de l’avenue de la Mer, dans le
prolongement est de l’immeuble le Vauban. Cette construction précède la
deuxième phase d’aménagement du centre-ville, actuellement à l’étude en lien
avec l’architecte Xavier Bohl. Un créateur qui connaît bien le Port Renaissance,
puisqu’il était adjoint de François Spoerry, lorsque celui-ci l’a conçu et imaginé.
Cet hôtel faisait d’ailleurs partie du plan d’ensemble. Le conseil municipal a accepté la vente d’un terrain d’une superficie de 2 000 m2 à la société B&B pour la
création d’un hôtel selon l’estimation des domaines. Il s’agit d’un établissement parfaitement intégré architecturalement dans la suite des commerces du
Port et d’une gamme confort de qualité. D’une capacité de 71 chambres, sans
restaurant, il sera accessible aux personnes à mobilité.
Le conseil municipal a adopté à l’unanimité une motion de soutien à la
démilitarisation de Chypre et à la
réunification du pays. Ce pays, indépendant depuis 1960, est occupé par
l’armée turque sur plus de 40% de son
territoire. Membre de l’Union européenne à part entière, l’Europe ne devrait
pas tolérer ce type de situation. D’autant que le peuple chypriote affirme sa
volonté, toutes communautés confondues, d’aboutir à un accord pour une
réunification réelle du pays par la mise
en place d’un État bicommunal et
bizonal, indépendant, avec une identité nationale unique et une seule nationalité, dans une île démilitarisée.
La Tribune d’Expression...
Groupe de la majorité
Nous l’avons dit à plusieurs reprises, mais
l’heure est trop préoccupante pour ne pas
renouveler les appels au retrait de la loi Hôpital-santé-patients-territoires impulsé par la
ministre Roselyne Bachelot. À ne pas se mobiliser à la hauteur des enjeux et du droit à la
santé, celle-ci sera bientôt réservée à un seul
petit nombre de privilégiés. C’est aujourd’hui
l’hôpital public qu’on assassine et plus précisément l’hôpital de proximité. Il faut savoir
que cette loi va obliger les hôpitaux publics à
faire des économies sur les soins nécessaires
aux patients, que les hôpitaux devront (comme
l’État leur a déjà imposé) accélérer la réduction de personnel. Un hôpital qui n’aura plus
les moyens de remplir correctement sa mis-
Groupe de l’opposition
Des millions d’Européens vont être appelés
aux urnes pour élire leurs députés qui siégeront au Parlement européen. On peut s’attendre d’ores et déjà à une abstention record
de la part de nos citoyens. Les Français, comme l’ensemble des Européens, sont aujourd’hui préoccupés par leur vie quotidienne,
fragilisés au quotidien par la politique ultralibérale du gouvernement qui s’attèle beaucoup plus à démanteler les services publics, à
distribuer des milliards aux plus riches, plutôt
que de soutenir les plus modestes qui subissent de plein fouet la crise. Ce n’est pas la soidisant nouvelle génération UMP de Port de
Bouc, constitués de parachutés et d’arrivistes,
que le quotidien des Port de boucains va
Non inscrit
Au titre de Conseiller municipal UMP je suis
intervenu au Conseil municipal vote du budget,
en date du 26 mars 2009. Or chaque année je
reviens sur les IMPÔTS LOCAUX et je reste fondamentalement persuadé que l’on peut, si l’on
veut et suivant la conjoncture actuelle due à la
crise, faire quelques efforts en faveur de nos
concitoyens qui n’attendent que cela et chaque
année, nous revenons sur le même sujet, mais
je tiens à dire que ma détermination est sans
faille à clamer que nos impôts locaux sont toujours trop élevés et énormément de Port de
boucains sont de cet avis. De ce fait je suis le
seul à voter CONTRE des impôts locaux trop
élevés Depuis que je suis élu je suis intervenu
sur le CAMPING de Bottai richesse inexploitée
Exigeons une santé solidaire
sion au service de tous n’aura d’autre solution
que de fermer. Et ainsi de suite, puisque pour
un hôpital fermé, c’est celui d’à côté qui manquera de personnel pour faire face à l’augmentation de besoins médicaux.
Cette situation fera le bénéfice des établissements privés, alors seuls en mesure de
financer les équipements modernes et indispensables. Cela moyennant contribution
accrue des patients. En réduisant financièrement son engagement auprès de l’hôpital
public, sans donner aux centres de santé
mutualistes les moyens de fonctionner, en privilégiant la rentabilité en terme de médecine,
l’État prend une lourde responsabilité dans la
mise en place légale d’une santé autorisée aux
uns et interdite aux autres. Alors que les
connaissances et les moyens techniques,
scientifiques ne cessent de se développer et
devraient être entièrement mis au service de
tous, l’État préfère mettre de l’argent à disposition des banques au détriment, entre autres,
de la santé solidaire. Ne serait-il pas plus
logique d’améliorer l’accès aux soins des
patients ainsi que les conditions de travail des
personnels, de créer des emplois dans l’hôpital public ? C’est tout le sens des actions
engagées sur la santé. Actions qui réunissent
à nos côtés des mutualistes, des syndicalistes,
des usagers et auxquelles nous vous
convions pour exiger une santé solidaire.
Quelle Europe voulons-nous ?
s’améliorer. Ces mêmes «loups de l’UMP»
n’étant même pas capables de respecter le
passé engagé de leurs propres aînés ! Concernant l’Europe, il est évident que ce n’est pas la
droite ultra-libérale qui répondra aux attentes
de chacun d’entre nous. Ce n’est pas non plus
les partis tels que le PCF qui espèrent se refaire une santé sur le dos de la crise, car n’oubliez jamais que la crise ne touche pas tout le
monde ! Je ne connais aucun élu communiste
qui habite un quartier populaire ou qui doive
aller au secours populaire pour se nourrir à la
fin du mois !! Peut-être que les candidats
communistes aux Européennes proposeront
de redistribuer leur magot en diminuant leurs
propres indemnités ! Le PCF prône toujours le
partage mais le partage à sens unique !
Bref, pour ces élections européennes, la solution est ailleurs mais ou ? À mon sens, la solution est dans des partis politiques ouverts
d’esprit, attachés à régler les problèmes quotidiens de nos populations plutôt que dans les
partis sectaires ou le seul objectif est la défense di bifteack !!!
Stéphane DIDERO,
conseiller municipal et président du groupe
d’opposition, délégué départemental du
mouvement démocrate, en charge des relations avec le monde associatif.
Impôts - Campings - Crise
et négligé depuis de nombreuses années dans
le sens où aucun aménagement n’est prévu. Le
manque de bornes électriques afin que nos
estivants puissent se brancher en évitant de
s’éclairer avec une bougie ou une batterie de
voiture, ce qui reflète presque le Moyen âge. Il
serait nécessaire de revoir l’état de ces lieux afin
que nos estivants puissent avoir le minimum de
confort. Un aménagement s’impose, un éclairage normal, des sanitaires, des douches, des
bacs à vaisselle, des espaces vert, épicerie de
dépannage, petite buvette avec petite restauration ce qui pourrait créer quelques emplois
en camping ouvert en permanence et apporterait un plus à notre économie locale. Dans cet
état de CRISE une partie de la tâche ne peut
être accomplie que par le Président son 1er
Ministre et son équipe gouvernementale dans
une telle situation il faudrait une bonne dose
de mauvaise foi pour ne pas rendre hommage
à l’action remarquable menée par Nicolas SARKOSY. On a oublié un peu facilement qu’il a été
le 1er Chef d’État sur la brèche au moment où
la rapidité de réaction a été essentielle où il a su
prendre avec sang-froid les mesures judicieuses. Dans d’autres pays la gravité de la crise a suscité l’union sacrée, du moins mis une
sourdine aux polémiques de l’opposition. En
France la gauche a fait preuve de sa lamentable
médiocrité en essayant d’exploiter une occasion d’affaiblir le Président et son gouvernement. Joseph Pignot, conseiller municipal UMP.
état
civil
Du 8 avril au 27 mai 2009
Bonjour les bébés
Manon Rodriguez, Liam Ellena,
Mahera Anane, Noa Lasserre, Melyna Remy,
Sertan Han, Salma Lakehal, Hanaé Soidiki,
Erika Rossi, Maëlys Achaïbou, Tim Lovera,
Shemsy Sedraoui, Noa Belmekki, Lana Rebbadj,
Tanguy Le Roux, Robert-Alexandre Dangali,
Lilou Cesarini, Mélissa Barraco, Éva Santiago,
Yanis Santos Louro.
ils nous ont quittés
Mariages
Claude De Fabritis avec Sylvie Paret,
José Marques Cardoso avec Nazaré Souza De Almeida,
Louis Santiago avec Françoise Santiago,
Willy Corella avec Sabrina Koszarek,
Younes Oulbacha avec Khadija Abdallah.
Quand et comment sortir ses encombrants?
Une fois par mois, le service Environnement effectue un ramassage par secteur. Si vous devez vous débarrasser d’encombrants, vous devez au préalable
les trier, selon trois tas différents : bois et meubles, ferrailles et électroménagers, divers et matelas, et les déposer avant 9 h aux dates suivantes :
Au sud du canal : les mardis
7 juillet, 4 août, 1er septembre, 6 octobre, 3 novembre, 1er décembre.
Au Nord du canal : les mercredis
1er juillet, 5 août, 2 septembre, 7 octobre, 4 novembre, 2 décembre.
Ne sortez pas d’encombrants types matelas lorsqu’il pleut. Car ceux-ci s’avèrent
extrêmement lourds lorsqu’ils regorgent de pluie.
N’oubliez pas la déchèterie
Toutes celles et ceux qui peuvent se déplacer jusqu’à la déchetterie de Croix Sainte,
ou à celle du vallon du fou (spécialement aménagée au ras du sol), sont invités à y
déposer leurs déchets sans attendre le ramassage des encombrants dans votre quartier. Merci d’avance.
22
M
Germain Sperduto, Éloïse Munoz née Gonzalez,
Jean Thiébaut, Lucien Guillery, Saïd Chorfi,
Mokrane Azaoune, Gaston Grillot,
Gabrielle Guibert née Arnoult, Didié Paporalkis,
René Hillarion, Madeleine Salcioli née Pic,
Victoria Meyer née Meyzonnat,
Marius Traversa, Pierre Olive, Fortunato Vita,
Renée Narcisse née Dombret, Claire De Llera née Dho,
Louisette Baschet née Mayen, Caliopi Harito née Lapas,
Madeleine Simoni née Ortali, Erika Victoria née Novak,
Jean Pierre Cortès.
urgences
secours d’urgence
15
pompiers
18
04 42 06 39 94
police secours 17
04 42 40 54 00
médecins de garde
04 42 49 39 49
sos médecins
04 42 40 00 00
CHU Martigues
04 42 43 22 22
en cas de décès
04 42 40 04 04
pharmacie après 19 h 30 téléphoner
au poste de police
04 42 40 54 00
services techniques astreintes :
voirie, éclairage
06 72 80 14 05
régie des eaux et assainissement :
24h/24h
04 42 44 39 39
numéro vert
08 00 15 05 35
p
’
attache
ort d
Bimestrielgratuit
ISSN
1 279,6069
Dépôtlégal
19mai2004
Parution
n°91juin2009
directeur de publication :PatriciaFernandez.
responsable de la rédaction :Nicole Chayne.
éditeur :mairiedePortdeBouc,BP201
13528PortdeBouc.
www.portdebouc.fr
rédaction : N.Chayne,A.Susanna,C.Errera.
secrétaire de rédaction :KatiaSpatola.
photographies : Nicole Chayne,CaroleErrera.
Conception, réalisation PAO :Saadia Mouttet.
Impression : CCI9av.P. Héroult.
ZIdelaDelorme13342Marseille CEDEX15.
‘
L
enquête
de l’
inspecteur Boucain
On vous l’a déjà dit l’inspecteur Boucain ne vit pas à Port de Bouc
depuis très longtemps. Il sait que les Kanjar’oc fêtent cette année
leurs 20 ans de scène. Mais surtout, il voudrait connaître l’ensemble des membres qui, au fil des années, ont constitué le groupe, ceux qui l’ont créé, ceux qui ont pris le train en marche, ceux
qui en sont parti… Bref, tout le monde.
À vous de jouer.
Réponses : Port d’Attache BP 201,
13 528 Port de Bouc CEDEX
L’entretien des rosiers
Cette confiture apporte
une saveur extrême et
quelque chose d’original. Alors, puisque c’est
le moment n’hésitez
pas. La joie dégustative
de vos enfants ou de
vos amis ne vous fera
pas regretter les pétales
au jardin.
La confiture de rose
Les rosiers ont besoin d’engrais pour se développer. Au printemps,
puis à la fin de l’été pour une remontée de la floraison. Ils ont besoin
d’eau, adaptez vos arrosages en fonction du terrain. Pour une remontée de la floraison, il est faut retirer les fleurs fanées. Quand les fleurs
sont groupées, supprimez le bouquet complet de fleurs. La coupe se
fait sous la deuxième feuille ou au-dessus d’une nouvelle pousse.
Binez autour des pieds pour casser la croute et supprimer les mauvaises herbes. L’été, vous pouvez disposer un paillage pour que le
sol conserve un peu d’humidité.
Supprimez les gourmands, ils présentent des pousses de couleur
claire, des feuilles différentes de plus petites tailles. Ils se développent à partir des porte-greffes des rosiers.
Pour le bouturage, il réussit très facilement, même sur des fleurs
coupées que l’on vous a offertes. Prélévez un rameau d’une vingtaine de centimètres sans fleurs en septembre-octobre et installezle dans un terreau frais au chaud et à la lumière. En 2-3 semaines,
vous pourrez observer des racines à la base de la tige, repiquez-le
alors en pot ou en place.
500 g de pétales de roses non traitées,
1 kg de sucre cristallisé spécial confitures,
5 cl d’eau de rose,
125 g d’amandes effilées
Effeuiller les pétales de roses jusqu’à en obtenir 500 g.
Couper, aux ciseaux, la base blanche des pétales.
Mettre les pétales dans une terrine avec 30 cl d’eau froide, et laisser macérer toute la nuit jusqu’à coloration de l’eau (c’est avec des
roses rouge foncé qu’elle sera le plus intense).
Égoutter et verser l’eau de macération avec le sucre dans la bassine à confiture.
Chauffer en remuant, porter au frémissement, écumer et jeter les
pétales dans ce sirop.
Faire reprendre l’ébullition 1 minute.
Ajouter l’eau de rose et laisser cuire encore 5 minutes à petite
ébullition jusqu’à ce que la confiture épaississe.
Retirer la bassine du feu, ajouter les amandes et laisser reposer
pendant 10 minutes.
Redonner un bouillon, mélanger une dernière fois, mettre en pots
et couvrir selon votre méthode, à chaud ou à froid.
agenda
agenda
Programme
Sémaphore
Vendredi 22 septembre
19 h, Le bal du début avec La tromba.
agenda
Samedi 10 octobre
20 h 30, Armelle.
Mercredi 28 octobre
15 h, Poussières de vie, Cie A suivre.
13 et 14 novembre
20 h 30, Mythomane, Cie Pile poil (création).
Vendredi 27 novembre
20 h 30, Phèdre, Cie Disdacalies and Co.
17 et 18 décembre
La grande épopée de petit bonhomme,
groupe Démons et merveilles.
Vendredi 29 janvier
20 h 30, Plus loin, plus haut, plus fort !
Christophe Alévêque.
Vendredi 5 février
20 h 30, Mariage, Cie Dynamo Théâtre,
(création).
Mercredi 17 février
15 h, La mort marraine,
Ensemble Télémaque.
Vendredi 12 mars
20 h 30, Une île, Cie l’Entreprise.
Vendredi 26 mars
20 h 30, Le bourgeois gentilhomme,
Cie Philippe Car.
2 et 3 avril
20 h 30, Souad Massi et Éric Fernandez.
14 et 15 avril
Abonnez-vous, c’est maintenant
Christophe Alévêque, Armelle, Souad Massi, Warren Zavata sont les têtes d’affiches de la programmation du Sémaphore. Un programme rythmé par des spectacles musicaux, du théâtre de
répertoire et du théâtre contemporain, parmi lequel plusieurs créations, dont celle de Paul Fructus sur l’influence quotidienne du travail. S’ajoute un soutien renforcé aux pratiques amateurs
avec des ateliers hebdomadaires animés par la compagnie en résidence : Dynamo Théâtre. Plusieurs actions de proximité sont mises en œuvre, notamment avec la présence d’artistes dans
les collèges et les lycées.
Renseignements : Théâtre le Sémaphore, rue Turenne. 04 42 06 36 09.
www. Theatre-semaphore-portdebouc.com
15 h, L’enfant de la jungle,
Cie l’Oiseau-mouche.
27 et 30 avril
Les lendemains qui tremblent,
Cie Le temps de dire - Paul Fructus (création).
10e nuits circulaires
Vendredi 7 mai
20 h 30 Coma idyllique, Cie Hors pistes.
Vendredi 21 mai
20 h 30 Warren Zavatta.

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