l`évolution des comportements d`achat

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l`évolution des comportements d`achat
L’ÉVOLUTION DES COMPORTEMENTS
D’ACHAT
PRÉPARÉ PAR : IVA DRUZIC, LAUNCH!
MAI 2013
L’ÉVOLUTION DES COMPORTEMENTS D’ACHAT
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Comment nous achetons
Ce que veulent les acheteurs
Qui achète
Les endroits où nous achetons
COMMENT NOUS ACHETONS
Comment nous achetons :
L’évolution de la taille des ménages
• Le nombres de personnes vivant en condominium augmente.
– Les personnes vivant en condominium recherchent des produits de plus
petite taille, car ils n’ont pas besoin de garder leurs garde-mangers bien
remplis.
– Les achats en ligne et les magasins locaux gagnent du terrain, car les
propriétaires de condo ont tendance à ne pas posséder de voiture.
• La taille des ménages canadiens s’amenuise.
– 63 % des familles canadiennes sont composées de une à deux personnes.
– En 1970, la taille moyenne des familles canadiennes était de 3,7 individus et en
2010, elle était de 2,9.
• Pour la première fois dans l’histoire, lors du recensement de 2011, les ménages
composés d’une seule personne ont été plus nombreux que les ménages composés
d’un couple avec des enfants de moins de 24 ans.
– Besoin croissant d’offrir des portions unitaires et des repas préparés.
– L’ajout d’allées rapides pour répondre aux besoins des plus petits ménages qui
ont tendance à acheter plus souvent, avec des paniers plus petits.
Comment nous achetons :
Augmentation de la fréquence d’achat
•
Les ménages plus petits ont tendance à acheter plus fréquemment.
– Déclin du nombre moyen annuel de visites d’achat (de 200 en 2006 à 179 en
2012).
– Dépense moyenne par visite :
• Ménage de une à deux personnes : 36 $ (moyenne par personne : 18 $- 36 $)
• Ménage de trois personnes et plus : 51 $ (moyenne par personne : 13 $-17 $)
Comment nous achetons :
Évolution de la perspective économique
•
Les consommateurs prennent du temps à redevenir assez confiants
pour dépenser en raison des prévision économiques.
– 35 % des Canadiens croient que le pays est en récession, comparativement à 61 %
en 2012.
– 75 % des Canadiens ont affirmé qu’ils continueraient à faire preuve de prudence
en ce qui concerne leurs ressources financières, même si l’économie s’améliore.
– 80 % des Canadiens sont d’accord pour dire qu’ils recherchent toujours des
moyens de réduire leurs dépenses sur des articles de tous les jours.
•
Intérêt soutenu envers les nouveaux produits et l’innovation.
– 67 % des Canadiens disent qu’ils sont prêts à payer davantage pour un nouveau
produit qui est meilleur que celui disponible actuellement.
– 64 % d’entre eux croient que le terme Nouveau! signifie réellement amélioré pour
les produits de santé, 59 % pour le soin du foyer, 57 % pour les soins personnels
et 57 % pour les produits alimentaires.
Comment nous achetons :
Les influenceurs d’achat
•
La valeur vs le nom
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60 % des Canadiens croient que les marques maison offrent un bon rapport qualité-prix.
50 % d’entre eux vont acheter des produits de marque en solde.
C’est dans la catégorie des aliments et boissons que la confiance envers les marques maison
est la plus élevée, alors que plus de 50 % des Canadiens achètent régulièrement des aliments
secs, des légumes surgelés et de l’eau embouteillée.
Les produits de santé et de beauté profitent d’une plus grande loyauté envers la marque,
alors que 30 % des consommateurs affirment qu’ils n’achèteraient jamais de déodorant ou de
maquillage d’une marque maison.
•
Le bouche à oreille et les commentaires d’utilisateurs demeurent les plus grands
influenceurs de confiance.
•
Les médias traditionnels fonctionnent toujours, particulièrement les circulaires.
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80 % des Canadiens affirment que les circulaires ont une influence sur les articles qui se
retrouvent sur leurs listes d’achats.
90 % des Canadiens lisent les circulaires imprimées régulièrement ou à l’occasion, tandis que
26 % lisent régulièrement les circulaires numériques des épiceries.
Parmi les Canadiens qui lisent à la fois les formats imprimés et numériques, 71 % préfèrent
encore le format imprimé.
Comment nous achetons :
La prise de décision sur place
•
Les besoins vs la valeur :
– 80 % des consommateurs utilisent des listes d’achat écrites à la main; malgré cela,
69 % disent qu’ils « circuleront dans les allées afin d’être certains de n’avoir rien
oublié de nécessaire ».
– 28 % sont des « acheteurs déterminés », qui ne vont chercher que les articles se
trouvant sur leur liste et qui visent à terminer le plus rapidement possible.
•
Plus de 50 % des Canadiens indiquent seulement les types de produits sur leur
liste d’épicerie, et choisissent la marque une fois en magasin.
•
L’essor des téléphones mobiles comme outil de confiance en magasin.
– 40 % des propriétaires de téléphones intelligents utilisent leur appareil pour
effectuer des recherches en magasin.
– 22 % ont effectué des recherches d’évaluations de produits en magasin.
• Dans l’ensemble, 40 % affirment avoir pris une décision d’achat différente en
fonction de renseignements obtenus sur leur téléphone intelligent alors
qu’ils étaient en magasin.
CE QUE VEULENT LES ACHETEURS
Ce que veulent les acheteurs :
Santé et bien-être
•
•
80 % des Canadiens croient pouvoir contribuer à prévenir la maladie par
l’alimentation et la nutrition, et 73 % affirment être en voie d’apporter des
changements à leur mode de vie pour être plus en santé.
Près de 70 % des acheteurs croient que leur supermarché offre des repas santé et
veulent que les épiciers mettent de l’avant les choix alimentaires santé.
•
76 % des Canadiens accordent de plus en plus d’attention aux étiquettes
alimentaires; cependant, seul un petit pourcentage suit les recommandations.
•
Les détaillants ont l’occasion de devenir le point de mire de la santé et du bien-être
des consommateurs, en offrant une gamme complète de services reliés à la santé.
Ex. : tests de santé, conseils en nutrition, planification santé, etc.
•
Introduction de programmes créés par les détaillants qui se veulent des extensions
des marques maison, comme le programme Guiding Star de Loblaws et la gamme
de produits Blue Menu, ainsi que l’initiative Great for You de Walmart.
Walmart Live Better
•
Walmart Canada lance le magazine Walmart Live Better en partenariat avec
Rogers Media.
•
Ce magazine comprendra des conseils et des renseignements sur
l’alimentation, le foyer, la beauté, la santé et la mode et sera distribué dans
les magasins à travers le Canada en avril 2013, à raison de six éditions par
année.
•
Le magazine imprimé sera distribué à raison d’un million d’exemplaires, et
sera disponible en ligne, sur les tablettes numériques et les téléphones
intelligents.
« Walmart Canada est une destination d’achat pour 89 % des mères au Canada, et
20 millions de personnes visitent nos supercentres chaque mois. Nous pouvons, par
l’entremise du magazine Walmart Live Better, partager des informations qui
ajoutent de la valeur pour nos consommateurs ».
Emma Fox, Chef du marketing,
Walmart Canada
Nestlé - Codes à barres 2D pour la
nutrition
•
La société Nestlé a indiqué avoir l’intention d’apposer des codes à barres 2D sur tous ses produits
dans le monde afin de fournir aux consommateurs des informations et des faits de nature
nutritionnelle.
•
Le déploiement/test débutera au Royaume-Uni et en Irlande avec des emballages multiples de
barres de chocolat Kit Kat à deux biscuits.
•
Les consommateurs qui numérisent le code à barres 2D peuvent obtenir des informations
nutritionnelles, apprendre de quelle manière le produit peut s’incorporer à un mode de vie sain
et obtenir des directives relativement aux portions ainsi que des idées de recettes.
Ce que veulent les consommateurs :
De la fraîcheur au menu
•
La fraîcheur stimule la croissance dans les épiceries.
– La fraîcheur représente 33 % des ventes des épiceries.
– La tailles des paniers contenant des aliments frais a été évaluée à 1,5 à 2 fois plus
importante.
– Les consommateurs font preuve de plus de retenue dans leurs dépenses en
produits alimentaires emballés.
– Quand ils décident où acheter, 53 % des consommateurs recherchent des produits
frais de qualité.
– Les dépanneurs ont également fait des produits frais une priorité :
•
Alimentation Couche-Tard Inc., qui exploite Couche-Tard, Mac’s et Circle K, fait également
évoluer son offre vers les aliments frais, en visant à ce qu’ils représentent 25 % de ses
ventes globales éventuellement.
Longo’s
•
Mettre l’accent sur le rapport qualitéprix, la fraîcheur et le côté pratique :
– Buffet à légumes
– Buffet à salades
– Four à pizza et sandwichs faits sur
place
– Torréfaction des grains de café en
magasin, etc.
•
Offrir une expérience d’achat
centralisée et de haute gamme :
– École de cuisine The Loft by Longo’s
– Comptoir des vins et bières Corks –
présente des bières et des vins
locaux
– Partenariat pharmaceutique avec
Guardian
Ce que veulent les consommateurs :
Les aliments locaux au menu
•
Les Canadiens sont le plus susceptibles d’acheter des produits alimentaires canadiens
quand ils se procurent des légumes (91 %), des fruits (86 %), de la volaille (84 %), du
fromage (81 %) et du bœuf (78 %).
•
Ils démontrent de l’intérêt pour les marchands qui « redonnent au suivant », où la
communauté achète des produits de marchands locaux, qui ensuite réinvestissent
dans la communauté par l’entremise de création d’emplois, d’approvisionnement, etc.
•
Les Canadiens citent les facteurs d’importance suivants en matière d’achat des
aliments : l’appui aux producteurs canadiens (28 %), la fraîcheur (14 %),
l’environnement (10 %) et la sécurité (9 %).
•
Les études démontrent que la publicité destinée aux consommateurs et les
promotions en magasin encouragent la demande des consommateurs pour les
aliments cultivés en Ontario. Des exemples régionaux :
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–
Fooland Ontario
Aliment du Quebec
Eat Atlantic (Coop)
Choose Atlantic (Sobeys)
Ce que veulent les consommateurs :
Artisanal et traditionnel
•
La section des produits laitiers est un endroit idéal pour rehausser l’attrait des
aliments traditionnels — le yogourt, le fromage et le beurre, actualisés pour les
consommateurs d’aujourd’hui, qui désirent de la santé et de l’authenticité dans
leur aliments.
– Historiquement, le yogourt était un aliment nature et santé, avant que la catégorie ne
se transforme en une multitude de variétés remplies de sucre.
– L’essor des yogourts grecs a changé la catégorie – ceux-ci comptent désormais
pour environ un tiers des ventes de yogourt aux États-Unis, stimulant les ventes
de la catégorie.
•
Les marques offrent des choix qui satisfont la demande des consommateurs.
– Sargento a créé des sous-marques de mélanges artisanaux et « du chef » qui
donnent une image de « série limitée » de fromages à l’ancienne.
– En ce qui concerne le beurre, Land O’Lakes a des variétés contenant de l’huile
d’olive et du sel de mer, ou du beurre au miel, et souligne qu’il s’agit d’une
coopérative détenue par les producteurs, qui baratte son propre beurre frais.
QUI ACHÈTE
Qui achète :
Émergence du segment ethnique de la
population
•
Statistique Canada prévoit que d’ici l’année 2031, les minorités visibles
compteront pour 31 % de la population.
•
La population immigrante est passée de principalement européenne à asiatique
(61 % des immigrants en 2005), et ce changement est accompagné d’une
augmentation marquée des immigrants provenant d’Amérique Centrale,
d’Amérique du Sud, d’Afrique et de l’Inde.
•
Ouverture de nouveaux détaillants qui ciblent les générations nouvelles et
précédentes d’immigrants.
•
Considérations stratégiques :
– Catégories et départements dans les magasins conventionnels axés sur le segment
ethnique.
– Initiatives de marketing axées sur le segment ethnique afin d’harmoniser les
nouveaux produits et solutions de repas avec les profils de saveurs et l’utilisation
d’ingrédients de cette communauté en croissance.
– Intégration aux comportements actuels d’achat et de consommation – utilisation
quotidienne.
Qui achète :
Les Millenium – nouvelle génération,
nouvelle habitudes
•
La génération Millenium (génération Y) représente 26 % de la population
canadienne (huit millions d’individus).
•
Les Millenium ont des ressources et des influences différentes (en ligne, plus
dépendants des opinions et des expériences d’achat des autres), et ont tendance à
faire leurs achats dans les grandes surfaces au détail.
•
Demandent un nouveau type d’expérience d’achat – « magasin dans un
magasin » vs magasin à rayons, regroupement de styles semblables, à
l’intérieur des rayons ou en croisement avec eux.
•
Les médias sociaux et les appareils mobiles ont un impact sur la façon dont les
Millenium interagissent avec les marques.
– Près de la moitié des Millenium (44 %) interrogés sont prêts à faire la promotion
de produits ou de marques dans les médias sociaux en échange de
récompenses.
– Plus d’un quart des Millenium (27 %) se sont dit très intéressés à l’idée d’utiliser
un appareil mobile comme substitut à une carte de fidélité en plastique,
comparativement à 9 % des non Millenium.
Qui achète :
Évolution de l’acheteur principal
•
Les hommes deviennent de plus en plus l’acheteur principal :
– Au Canada, les hommes sont le principal acheteur des aliments dans 25 % des
ménages, une hausse de 20 % depuis 2006.
– Ce serait le résultat de la hausse des ménages d’hommes seuls (célibataires,
divorcés ou veufs) et de l’augmentation de la participation des hommes aux tâches
ménagères.
•
Les hommes achètent différemment :
– Les hommes sont plus nombreux à être prêts à s’occuper des achats alimentaires
hebdomadaires et des autres courses occasionnelles; les femmes demeurent
responsables de la planification et de la préparation des repas dans 80 % des
ménages.
– Les hommes ont tendance à faire leurs achats plus rapidement en magasin et sont
moins susceptibles de poser des questions ou de vérifier les prix.
– 75 % des hommes interrogés ont affirmé vouloir prendre part aux décisions
concernant les achats alimentaires.
L’expérience d’achat des hommes
•
Changement dans la manière dont les
détaillants attirent l’acheteur – avec
des promotions et des expériences en
magasin :
– La publicité télévisée axée sur les
hommes, par ex. la marque P&G qui
montre un homme en train de faire le
lavage.
– Les initiatives publicitaires dans des
médias ciblant surtout les hommes, par
exemple la publicité radio de Longo’s sur
la station Q107.
– Les allées « unisexes » destinées aux
acheteurs mâles, par exemple la station
d’évaluation de Macy’s dans les
pharmacies Duane Reade aux É.-U.
OÙ NOUS ACHETONS
Où nous achetons :
Les consommateurs canadiens traversent la
frontière
•
Les modifications aux politiques d’exemption de droits, ainsi que le dollar
pratiquement à parité, ont eu un impact sur les habitudes d’achats
transfrontaliers des Canadiens.
– Les visiteurs qui demeurent 24 heures peuvent maintenant rapporter 200 $ de
marchandise, tandis que la limite précédente était de 50 $. Ceux qui restent 48
heures peuvent rapporter 800 $.
•
Le nombre de visites par voiture jusqu’au lendemain a augmenté de 2,2 %,
pour atteindre 3,4 millions, soit le plus haut niveau trimestriel depuis le
troisième trimestre de 1992.
•
Dans l’ensemble, les voyageurs canadiens ont augmenté leurs dépenses à
l’extérieur du pays de 1,5 %, pour atteindre environ 8,5 milliards de dollars.
•
Les détaillants américains tirent parti de cette tendance : « restez plus
longtemps, dépensez et épargnez davantage ».
•
L’écart de prix transfrontalier entre de nombreux biens de consommation est
d’environ 14 % en moyenne (prix de détail au Canada vs prix de détail aux É.-U.,
même détaillant).
Où nous achetons :
Émergence des détaillants axés sur la
population ethnique
•
T&T
– Loblaw Companies a acheté les supermarchés T&T en juillet 2009 .
– Il s’agit du plus grand détaillant alimentaire ethnique, avec 20 magasins en C.-B., en
AB et en ON, ainsi que deux magasins Osaka en C.-B.
•
•
Oceans
−
Petit détaillant qui mise sur le prix, basé à Mississauga, avec deux magasins à
Mississauga et deux à Brampton.
Nations
– Concept d’épicerie au détail haut de gamme, ciblant plusieurs populations, incluant
les Européens et les individus du Moyen-Orient, des Caraïbes et de l’Asie.
– Ce détaillant prévoit ouvrir 10 magasins au cours des cinq prochaines années.
•
Marché Adonis
− Clientèle méditerranéenne et du Moyen-Orient dans ses cinq magasins de la région
de Montréal.
– Metro a acheté une part de 55 % dans Adonis en octobre 2011.
– Ce partenariat permettra à la marque Adonis de se déployer dans le marché
ontarien, avec l’ouverture d’un magasin à Toronto prévue en 2013.
Où nous achetons :
Intégration du segment ethnique aux
surfaces conventionnelles
Loblaws- Produits T&T dans les magasins conventionnels. Le magasin Walmart de Scarborough, en ON,
est devenu le premier Walmart au Canada à
accueillir une pâtisserie, une poissonnerie et
un boucher asiatiques - 40 % de la clientèle
est d’origine asiatique.
Où nous achetons :
Les magasins changent de formule
•
Émergence de magasins de spécialité axés sur la fraîcheur et le service vs la quantité
et le prix.
– Les acheteurs se procurent plus que des produits – ils achètent une expérience globale.
•
D’importantes bannières de grandes surfaces et des épiceries entrent en partenariat
avec des marques dans leurs propres boutiques de marque - « magasin dans un
magasin ».
– Permet aux deux marques de tirer parti de leur présence respective – crée une synergie
entre eux, tire parti de la circulation des consommateurs et comble des manques en
termes de choix de produits et d’utilisation de l’espace.
– Constitue un moyen pour les détaillants de tester le succès ou l’échec potentiel du
marché.
•
Tendance à la hausse des détaillants virtuels et des magasins éphémères :
– Permet à une marque de rehausser son empreinte auprès des consommateurs à pied à
une fraction du coût, en tenant compte de l’utilisation et de la compétition accrue des
sites en ligne.
– Fournit des occasions de relations publiques.
HY Louie
Fresh Street Market
•
HY Louie a introduit un nouveau concept de
magasin, Fresh Street Market, axé sur les
aliments fins, abordables et frais.
•
Côté approvisionnement, ce détaillant donne
la priorité aux aliments locaux, ensuite aux
aliments canadiens, puis en dernier aux
aliments de l’extérieur du pays.
Marque maison : Chef Destinations.
•
•
Ouverture du premier magasin à Vancouver
Ouest et prévoit se déployer dans la grande
région de Vancouver en ouvrant trois
magasins par année.
•
Le détaillant prévoit éventuellement
convertir tous les magasins MarketPlace IGA
à ce concept.
Où nous achetons :
Rona et ses magasins-entrepôts de petite
taille
•
Au cours des deux prochaines années, ce détaillant prévoit fermer 10
magasins-entrepôts (environ 100 000 pi. ca.) et diminuer d’environ la
moitié la taille de 13 autres emplacements.
•
Le détaillants prévoit ouvrir 15 nouveaux magasins de taille moyenne
(environ 35 000 pi. ca.) à travers le pays, ainsi que 10 magasins de très
petite taille, offrant en moyenne 6 000 pi ca d’espace.
•
Les avantages de ce changement :
– Une expérience d’achat plus chaleureuse sur le plan de l’environnement et
du service.
– Accessibilité et portée accrues – dans les centres urbains, un nouveau
groupe d’acheteurs.
« Magasin dans un magasin » :
Épicerie Kroger et boutique de fromages Murray’s
•
En 2009, la populaire boutique de fromages Murray’s de New York, que le magazine
Forbes a surnommée « la meilleure du monde », est entrée en partenariat avec le
plus important détaillant alimentaire américain, The Kroger Co,.
•
Grâce au partenariat de ces deux marques, Murray’s a eu l’occasion de rencontrer
les consommateurs de Kroger’s face à face, tandis que Kroger a tiré parti de
l’intérêt renouvelé pour son offre en fromages.
« Lorsque les comptoirs de
fromage des épiceries ont été
remplacés par les comptoirs de
Murray’s, on a constaté une
augmentation des ventes
significative, soit une hausse
de 50 % à 100 % ».
Robert Kaufelt, Président,
Murray’s Cheese
« Magasin dans un magasin »:
Les boutiques chez Target
•
Le détaillant Target remplira de boutiques de spécialité triées sur le volet ses
« magasins miniatures en magasin » et ce, partout au Canada.
•
Au bout de six semaines, Target modifiera ses magasins avec une nouvelle série de
boutiques.
Où nous achetons :
Achat au détail
virtuel
Procter & Gamble
•
Au bon endroit et au bon moment
pour le consommateur.
•
Situé à l’intérieur d’un immeuble de
Toronto, près d’une station de
métro; il s’agit de représentations
photos de produits.
•
Présente 120 produits P&G, incluant
les couches Pampers, le détergent à
lessive Tide et la pâte dentifrice
Crest.
Les consommateurs utilisent leurs
téléphones intelligents pour
numériser le code à barres 2D des
produits et finaliser leurs achats.
•
•
Les produits sont livrés à la
résidence du client, sans frais
additionnels.
Où nous achetons :
Achat au détail virtuel
Mattel et Walmart
•
Deux murs d’images de jouets en
3D de marques comme Barbie, Hot
Wheels et Fisher-Price.
•
Livraison gratuite sur les achats.
•
Cible à la fois les mères et les pères
qui se rendraient normalement
chez Walmart Canada, ainsi que les
personnes occupées qui n’ont
habituellement pas le temps de se
rendre au centre commercial.
Où nous achetons :
Magasins éphémères
Distributrices de Boardshorts
•
On peut trouver des distributrices offrant
des séries limitées de boardshorts et de
bikinis de marque Quiksilver dans les hôtels
The Standard à Hollywood, à Los Angeles, à
New York et à Miami.
Distributrices de souliers After Party
Shoes
•
Des distributrices situées dans des clubs et
des restaurants de Londres vendent des
ballerines confortables de marque Rollasole.
Où nous achetons :
Récompensés pour leur loyauté
•
94 % des Canadiens sont abonnés à au moins un programme de fidélité.
•
Conserver la clientèle est devenu plus difficile et fidéliser les consommateurs
représente un grand défi.
•
Trop d’entreprises concentrent leurs efforts à utiliser les renseignements sur les
consommateurs dont ils disposent pour rehausser leurs ventes de produits
hebdomadaires, plutôt que de procéder à une évaluation plus complète de ce
qu’ont besoin leurs consommateurs.
•
Mieux connaître les préférences et les habitudes de leurs consommateurs en vue
de cultiver une clientèle plus dévouée et d’augmenter les ventes.
« En général, les détaillants éliminent le produit qui se vend le plus lentement ou qui est le moins rentable. Mais si vous ajoutez un
filtre-consommateur là-dedans, vous demandez : qu’est-ce que mes meilleurs clients achètent? Si vous découvrez que le produit
que vous songiez à retirer est en réalité acheté par 50 % de votre meilleure clientèle, peut-être prendriez-vous une décision
différente — vous ne voudriez surtout pas vous mettre votre meilleure clientèle à dos ».
Bryan Pearson, Chief Executive
LoyaltyOne’s
Loblaw - PC Plus
•
Participation par l’entremise des sites
web et des applications mobiles.
– Des cartes gratuites PC Plus sont
disponibles en magasin; on peut les
numériser lors des transactions ou
utiliser un téléphone intelligent pour
le faire.
•
Ouvrir une session pour visionner et
interagir avec du contenu
personnalisé :
– Offres spéciales ciblées
• Modèles « temps avant
l’événement »
• « Étirer les offres »
– Recommandations de recettes
– Outil pour les listes d’achats
– Historique du compte et des
transactions
•
Offre plus que des récompenses – cela
devient partie de l’expérience d’achat.
Target Canada- la carte REDcard
•
Ce programme offre aux acheteurs des rabais instantanés de 5 % au
moment de l’achat avec les produits REDcard, incluant avec la carte de
débit et la carte MasterCard Target RBC.
•
Les économies additionnelles obtenues en magasin seront appliquées
instantanément au moment de l’achat et seront en vigueur sur presque
toute la marchandise en magasin.
•
Cela représente une avenue différente pour les programmes de
fidélisation des détaillants canadiens, qui étaient historiquement basés sur
des points plutôt que sur des rabais instantanés.
•
Aux États-Unis, le rabais de 5 % offert aux détenteurs de la REDcard
permet habituellement de combler en grande partie l’écart de prix entre
les détaillants Target et Walmart.
Résumé
• COMMENT NOUS ACHETONS
– Évolution de la taille des ménages
– Augmentation de la fréquence d’achat
– Modification de la perspective
économique
– Influenceurs d’achat
– Prise de décision sur place
QUI ACHÈTE
– Émergence du segment ethnique
– Millenium – nouvelle génération,
nouvelles habitudes
– L’acheteur principal change
• CE QUE VEULENT LES ACHETEURS • OÙ NOUS ACHETONS
–
–
–
–
Santé et bien-être
Accent sur la fraîcheur
Accent sur la provenance locale
Artisanal et traditionnel
– Les consommateurs canadiens traversent
la frontière
– Émergence des détaillants axés sur la
population ethnique
– Les magasins changent de formule
– Récompenser la loyauté
QUESTIONS/DISCUSSION