Pathologie chirurgicale : amplificateur de brillance. Travail de groupe.

Transcription

Pathologie chirurgicale : amplificateur de brillance. Travail de groupe.
POELAERT Mauranne
POTIER Elise
4ème pédiatrique
Pathologie chirurgicale :
amplificateur de brillance.
Travail de groupe.
Professeur : Mr Erpicum
Année scolaire 2014-2015
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Table des matières Définition : ................................................................................................................................. 3 Procédure :.................................................................................................................................. 3 Impression numérique : .............................................................................................................. 3 Avantage : .................................................................................................................................. 4 Inconvénients : ........................................................................................................................... 4 Précautions : ............................................................................................................................... 4 Valeurs – doses : ........................................................................................................................ 4 Principe : .................................................................................................................................... 5 Préparation patient : ................................................................................................................... 5 Utilisation de l’appareil :............................................................................................................ 5 Bibliographie. ............................................................................................................................. 7 2
Amplificateur de brillance Définition1 : C’est un outil de transformation d’une image optique à une image électronique, qui va
permettre d’augmenter la luminosité et préciser l’image de la radioscopie.
Cet outil fait partie de la radiologie numérique. Il est souvent utilisé en salle d’opération.
Procédure : Cet appareil est constitué d’un tube électronique qui est soumis à une tension électrique et de
plusieurs écrans (un écran d’entrée d’un côté du tube et un écran de sortie de l’autre côté du
tube).
L’amplificateur va transformer une image constitué d’une luminescence faible, provenant de
rayons x.
Des électrons vont passer du premier écran dans le tube qui est sous tension électrique ce qui
a pour effet d’accélérer ces électrons qui viendront « bombarder » le 2ème écran avec une
énergie supplémentaire.
Cet écran va transformer le flux d’électrons en lumière qui sera visible cela donnera une
image avec un gain de luminosité beaucoup plus importante.
Au final, l’image devra être retransmise sur un écran de télévision.
Il existe actuellement, des amplificateurs de brillance muni de caméras vidéos produisant des
images radioscopiques numérisées de meilleure qualité.
Impression numérique : Chaque image contient des informations plus ou moins précises. Elles ont toutes une
performance différente qui se définit comme la résolution.
Le signal lumineux qui émane de l’image et qui a une résolution plus ou moins grande peut
être converti ou capté sous forme de chiffres. Le fait que les données de l’image soient
chiffrées s’appellent la numérisation. Il est possible de traiter ces chiffres, cette numérisation
sur un ordinateur. Cela forme une représentation mathématique permanente de l’objet qui est
examiné. Grâce à cela il est possible de reproduire plusieurs représentations de cette image,
grâce au programme de l’ordinateur, et non plus une seule comme c’est le cas dans la
radiographie classique.
Tout système d’imagerie numérique comporte une source de rayons X, un dispositif
d’acquisition et de formatage des images, un dispositif de visualisation et de manipulation, un
dispositif d’archivage et un reprographe laser.
Il existe différents dispositifs de numérisation. Pour ce qui est de l’amplificateur de brillance :
il utilise l’assemblage d’un amplificateur de luminance et d’une caméra de télévision.
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Amplificateur de brillance, disponible sur :
http://www.larousse.fr/encyclopedie/medical/amplificateur_de_brillance/11109 (consulté le 20.11.2014)
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Le système comporte :
- un amplificateur avec champ variable
- un système d’antidiffusion
- une caméra TV haute définition
- un convertisseur analogique digital
Avantage : -
Meilleure qualité de la radioscopie par gain de luminosité
Réduire la dose de rayons X
Image immédiate
Suppression des cassettes
Plusieurs images sur un film
Moins de stockage
Rapidité des examens
Inconvénients : -
Couteux
Encombrant
Résolution de l’image limitée à un grand champ
Non applicable pour les examens au lit
Précautions : -
Intensité des rayons X et éviter les hauts débits de doses
Tablier de plomb pour les manipulateurs et personnes présentes dans la pièce.
Se tenir à 2 mètres de la source
Valeurs – doses : Exposition aux Rayons X : 5 REM (=Roentgen equivalent man)
Gain de 8000 à 15000.
Gain de luminance : mesure de l’amplification en énergie acquise par le
signal lumineux (quantité de lumière fournie pour une dose de rayon X donnée).
La dose est inversement proportionnelle au carré de la distance (exemple : pour une dose X à
2m : dose = X/4). Pour le personnel directement affectés à des rayonnements ionisants,
l’équivalent de dose maximale est égal à 20mSv/an.
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Principe2 : Les photons X de l’image radiante seront transformés en photons lumineux. Tout en gardant
l’intensité des photons X de l’image radiante, mais avec une amplification d’un gain de 8 000
à 15 000. Transformation de l’image optique en image électronique.
Préparation patient3 : -
Avant tout expliquer au patient le principe de l’examen, prévenir que c’est non
douloureux.
Si produit de contraste sensation de chaleur au moment lors du passage du produit.
Veiller à ôter tous les objets métalliques (piercing, bijoux, …)
Prévenir si présence d’un pacemaker
Etre à jeun depuis 4 à 6 heures si utilisation du produit de contraste
Dire au patient de boire beaucoup une fois l’examen fini afin d’éliminer le produit de
contraste.
Port du dosimètre par le personnel soignant.
Utilisation de l’appareil : -
S’il est utilisé en salle d’opération, mettre une hausse stérile sur l’arceau.
Placer le patient le plus près possible le plus près possible du récepteur d’image du
dessus (sur l’arceau).
Faire le centrage en demi-dose pour délivrer le moins de dose possible.
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http://www.imre.ucl.ac.be/rpr/RDGN3120/imageRX.pdf
http://www.soins-infirmiers.com/radiographie_produit_contraste.php#preparation + cours de Radiologie 2ème
année 2012-2013.
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Régler les diaphragmes des récepteurs d’image suivant les parties anatomiques
visualisées pour ne pas irradier le patient plus que nécessaire.
Utilisation du mode continu et impulsionnel pour suivre une injection pour travailler
sur une zone en mouvements (artères, cœur, …).
Il existe un minuteur à enclencher car le patient ne peut pas recevoir de rayons plus
d’un certain temps. Par exemple, pour une radio de thorax, le temps ne peut pas
dépasser 5 minutes.
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Bibliographie. Sites internet :
-
ANONYME. Amplificateur de brillance [en ligne]. Disponible sur :
http://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie-medicale/amplificateur-de-brillance
(consulté le 20/11/2014).
ANONYME. L’imagerie en bloc opératoire [en ligne]. Disponible sur :
http://promoibode59.free.fr/cours/2eme%20sequence/ampli%20brillance.pps (consulté
en ligne le 2/12/2014).
BOYER, LE MAREC, SCHOUMAN CLAEYS, SOLACROUP. Transformation de
l’image radiante X en image lumineuse [en ligne]. Disponible sur :
http://www.imre.ucl.ac.be/rpr/RDGN3120/imageRX.pdf (consulté le 20/11/2014).
DESMONTS J.M. Maladies professionnelles et anesthésie-réanimation [en ligne].
Disponible sur :
http://www.sfar.org/acta/dossier/archives/ca99/html/ca99_14/99_14.htm (consulté le
20/11/2014).
Livre :
-
PUNTER J.-M. Dictionnaire des termes et techniques de radiologie conventionnelle :
à l’usage des manipulateurs de radiologie générale. Paris, Berlin : Springer, 2002.
373 p.
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