Bruch attahir mahler - Orchestre National du Capitole
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Bruch attahir mahler - Orchestre National du Capitole
Saison 2015-2016 SAMEDI - 20H 27 février Conception www.vifdesign.fr / photos © Andy Buchanan, Sylvain Marchant / licences n°1-1078579, n°2-1078643, n°3-1078644 DIRECTION Thomas Søndergård Violon Geneviève Laurenceau Bruch attahir mahler Bruch Concerto pour violon solo et orchestre en fa dièse mineur / attahir Nach(t)spiel, pour violon et orchestre Final additionnel au Konzertstück op.84 de Max Bruch, création mondiale / Mahler Symphonie n° 5 en do dièse mineur / halle aux grains 05 61 63 13 13 www.onct.toulouse.fr LE CRÉPUSCULE DE GUSTAV MAHLER Deux versants du postromantisme germanique. D’un côté le Viennois Gustav Mahler, honni autant qu’acclamé, érigé précocement comme l’un des acteurs majeurs de la modernité musicale. De l’autre l’Allemand Max Bruch dont la perception fut trop longtemps celle d’un musicien conservateur. Réconciliant ces deux extrêmes, le jeune compositeur français Benjamin Attahir poursuit le sillon tracé par Bruch tout en assumant l’héritage de Mahler. MAX BRUCH (1838-1920) Konzertstück, op. 84 durée de l’œuvre : 19 min BENJAMIN ATTAHIR (NÉ EN 1989) Nach(t)spiel pour violon et orchestre, Final additionnel au Konzertstück de Max Bruch, Création Mondiale durée de l’œuvre : 21 min Commande de l’Orchestre national du Capitole de Toulouse GUSTAV MAHLER (1860-1911) Symphonie n° 5 en do dièse mineur I. Trauermarsch (in gemessen Schritt – Streng – Wie ein Kondukt) Marche funèbre (d’un pas mesuré – Sévère – Comme une procession funèbre) II. Stürmisch bewegt, mit grösster Vehemenz Orageux et animé, avec la plus grande véhémence III. Scherzo (Kräftig, nicht zu schnell) Scherzo (Avec force, pas trop rapide) IV. Adagietto (sehr langsam) Adagietto (très lent) V. Rondo – Finale (Allegro) Concert enregistré par France Musique MAX BRUCH (1838-1920) KONZERTSTÜCK, OP. 84 Plus âgé que Gustav Mahler d’une trentaine d’années, Max Bruch est indissociable de la ville de Cologne… où fut créée la Symphonie n° 5 de son cadet. Influencé par Johannes Brahms, Bruch s’illustre d’abord dans des genres vocaux : opéra Die Lorelei – à partir du poème de Heinrich Heine –, pièces chorales sur des thèmes archétypiques du romantisme allemand, etc. En 1866, Bruch achève son Concerto n° 1 pour violon et orchestre en sol mineur, qu’il bâtit sur un schéma similaire à celui de Brahms et que, comme celui-ci, il dédie au violoniste Joseph Joachim. Il est rare de voir un compositeur dépité du succès remporté par l’une de ses œuvres. C’est pourtant le cas de Bruch, effrayé par la faveur inattendue de son concerto auprès des violonistes : « Il n’y a rien de comparable à la paresse, à la bêtise et à l’apathie de certains violonistes allemands. Tous les quinze jours, l’un d’eux s’amène et veut me faire entendre le Concerto n° 1. Je me suis fâché et leur ai dit : “Je ne peux plus entendre cet ouvrage – Croyez-vous que ce soit le seul que j’aie écrit ? Allez-y et jouez enfin mes autres concertos qui sont tout aussi réussis, sinon meilleurs.” » De fait, amoureux du violon, Max Bruch consacra de nombreuses pages à l’instrument : un deuxième concerto en 1877, une Fantaisie écossaise pour violon, orchestre et harpe en 1879, le Konzertstück pour violon et orchestre en 1910 enfin. Dédié au virtuose Will Hess, ancien étudiant de Joseph Joachim et ami du musicien, le Konzertstück retrouve la veine lyrique du Concerto pour violon et orchestre en mi mineur de Felix Mendelssohn. et rediffusé le 20 avril à 14h dans l’émission «Le concert de l’après-midi» de Dominique Boutel. durée de l’œuvre: 1h10 2 3 BENJAMIN ATTAHIR (né en 1989) Nach(t)spiel, pour violon et orchestre « Xavier ne vivait pas qu’une seule vie qui s’étendait de la naissance à la mort comme un long fil sale ; il ne vivait pas sa vie, mais il la dormait ; dans cette vie-sommeil il bondissait d’un rêve à un autre ; il rêvait, s’endormait en rêvant et faisait un autre rêve, de sorte que son sommeil était comme une boîte dans laquelle entre une autre boîte et dans cette dernière encore une autre boîte et dans celle-ci une autre encore, et ainsi de suite. » film Inception, chacune des parties de ce rêve musical est un palier dans ma propre phagocytose de l’œuvre de Bruch ; plus on descend, plus on s’éloigne du matériau originel. Chaque chute est initiée par un souffle – écho lointain du mouvement régulier de la respiration du rêveur. On avance ; on plonge ; l’impitoyable mécanique de l’oubli s’est mise en marche ; broyeuse de souvenirs ; semant de nouvelles idées ; broyant les anciennes racines sur son passage ; et puis une question : comment est-on arrivés ici ? À ce moment-là, il faut remonter – couches par couches – méthodiquement – comme on rembobine une cassette magnétique. La surface nous attire par à-coups, furieusement. Au fil de l’ascension, les décrochages se font de plus en plus violents. On arrive presque. Cela ressemble au tout début. Encore une secousse. Aspiration vers l’avant. On reconnaît les lieux. Des formes familières. Le tout en apnée. Un dernier sursaut. Et puis. » Milan Kundera, dans La vie est ailleurs II-9 (traduction de F. Kérel pour les Éditions Gallimard) « Comme Xavier pris dans l’inexorable chute à travers ses rêves, Nach(t)spiel est une plongée dans les strates successives d’un songe inspiré par le Konzertstück op.84 de Max Bruch. Littéralement « postlude » ou « jeu de la nuit » si l’on considère la lettre T entre parenthèses, le titre en langue allemande joue sur cette double signification évoquant à la fois le genre et la fonction de la pièce mais aussi son aspect onirique. À l’instar de l’écrivain Milan Kundera ou encore du cinéaste Christopher Nolan dans son Benjamin Attahir, 13 janvier 2016 4 GUSTAV MAHLER (1860-1911) Symphonie n° 5 en do dièse mineur « Ma création musicale actuelle est celle d’un adulte, d’un homme fait. Si je n’atteins plus comme autrefois au sommet de l’enthousiasme, elle a été remplacée par la pleine force et par un métier accompli. Je me sens aujourd’hui totalement maître de mes moyens techniques et pour longtemps capable aussi de tout réaliser », déclare Gustav Mahler l’année de la genèse de la Symphonie n° 5. L’été 1901 marque un tournant dans l’existence du compositeur viennois : après une grave hémorragie intestinale qui avait manqué de l’emporter en février, Mahler fait la connaissance d’Alma Schindler, fille du peintre Emil Schindler. « Il n’y a en lui que de l’oxygène, et l’on se brûle lorsqu’on l’approche », note Alma Schindler dans son journal. Fasciné par la vitalité et la beauté de la jeune femme, le compositeur l’épouse en mars 1902. Le pressentiment de la mort autant que le printemps amoureux vécu par le musicien alors âgé de quarante et un ans sont perceptibles dans la Symphonie n°5, composée entre l’été 1901 et l’été 1902. Achevée à l’automne 1903, créée sous la baguette du compositeur à Cologne en octobre 1904, l’œuvre fut révisée à de nombreuses reprises par Mahler, soucieux de parvenir à une orchestration dont la clarté ne nuise pas à la complexité du matériau. « De la confusion apparemment la plus complète doit finalement se dégager, comme dans une cathédrale gothique, un ordre et une harmonie supérieurs. [...] Chaque note est d’une vitalité radicale et l’ensemble tourne comme un tourbillon, comme une onde ou comme la chevelure d’une comète », écrit le musicien à la violoniste Natalie Bauer-Lechner. En 1909, Mahler confie enfin : « J’en ai terminé avec la Cinquième. Il m’a fallu littéralement la réinstrumenter. 5 Je n’arrive pas à comprendre comment j’ai pu alors me tromper si complètement, tel un débutant. Il est évident que la routine que je m’étais acquise m’a entièrement abandonné parce qu’un nouveau style exigeait une nouvelle technique. » principe selon lequel rien ne doit se répéter, et tout doit se développer sans cesse, et de soi-même », écrit encore le compositeur à Natalie BauerLechner. Mahler confiait là l’un des principes décisifs de son œuvre : la mutation dans la continuité, et l’idée d’une irréversibilité du temps musical à laquelle chaque idée devait se soumettre. Clef de voûte de la symphonie, le Scherzo est l’un des rares mouvements symphoniques livrés par Mahler sans élément parodique ou caricatural. Son énergie enthousiaste associe thèmes populaires à une constante élaboration polyphonique, Mahler enchevêtrant les uns aux autres de nombreux plans mélodiques. Le compositeur viennois fusionne des éléments apparemment hétérogènes : valses urbaines, références au genre de la sérénade, fugues, etc. liés entre eux par l’élan orchestral. Structurée en cinq mouvements, la Symphonie n° 5 gagne à être perçue comme une arche dont les quatre mouvements extrêmes encadrent l’apogée de l’œuvre, un Scherzo complexe. Premier mouvement composé par Mahler, celui-ci est aussi le plus difficile à terminer : « Quelle peine il me donne, tu ne peux t’imaginer les obstacles et les épines innombrables qu’il sème sur mon chemin, surtout par la simplicité des thèmes, qui sont presque tous basés sur des accords de tonique et de dominante. Personne d’autre n’oserait faire cela aujourd’hui, pour cette raison, l’articulation harmonique présente des difficultés redoutables, surtout à cause de mon Faisant la part belle aux cordes soutenues par la harpe, l’Adagietto est un pur instant de lyrisme dépouillé de toutes les ruptures qui avaient jusqu’alors marqué la Symphonie n°5. Mahler transfigure ensuite ce chant amoureux dans le Finale, monumental, où se font entendre les souvenirs des événements passés : la violence du début et le lyrisme de l’Adagietto se confondent enfin, débouchant sur un superbe choral. Encadrant le Scherzo, quatre mouvements où se déploient deux idées indissociables de la vie du compositeur : l’esprit du deuil d’abord, celui de la vitalité amoureuse ensuite. La Symphonie n° 5 commence par une marche funèbre grandiose, annoncée par une fanfare de trompettes. Véritable introduction lente au deuxième mouvement, elle annonce de nombreux thèmes que Mahler développe ensuite selon le principe de la non-répétition. Rapide, le second mouvement mène à une première apothéose, un choral de cuivres dont la majesté n’efface pas la violence lugubre qui la précède. Charlotte Ginot-Slacik Également structurés à la manière d’un couple « mouvement lentmouvement rapide », les deux mouvements finaux rompent avec l’esprit du deuil initial. Offert comme cadeau à Alma Mahler, l’Adagietto suspend le temps. 6 7 THOMAS SØNDERGÅRD DIRECTION © Andy Buchanan Le chef d’orchestre danois Thomas Søndergård est le Chef d’orchestre principal de l’Orchestre National du Pays de Galles de la BBC (BBCNOW) mais également le Chef d’orchestre invité principal de l’Orchestre National Royal d’Écosse (RSNO). Il a auparavant été, de 2009 à 2012, le Chef d’orchestre principal et Conseiller musical de l’Orchestre de la Radio Norvégienne. En 2014-2015, il a fait ses débuts avec l’Orchestre Symphonique de Sydney, l’Orchestre Philharmonia, le Konzerthaus de Berlin, les Orchestres Symphoniques de Nouvelle-Zélande et de Vancouver, le DSO (Orchestre symphonique allemand) de Berlin. Le public l’a également retrouvé aux côtés de l’Orchestre Symphonique de Seattle, l’Orchestre Symphonique National Danois, l’Orchestre Philharmonique de Rotterdam et l’Opéra Royal Suédois (Dialogues des Carmélites). Figurent parmi ses projets les plus importants avec ses orchestres attitrés la Symphonie N°2 de Mahler (BBCNOW) et le Concerto pour orchestre de Bartók (RSNO). Il fut également l’invité du Norske Opera (Opéra d’Oslo), du Deutsche Oper (Opéra allemand) de Berlin, de l’Orchestre Philharmonique des Pays-Bas, du Gewandhaus de Leipzig et de l’Orchestre Symphonique de Toronto. Il est, par ailleurs, revenu diriger le DSO (Orchestre symphonique allemand) de Berlin ainsi que les Orchestres Symphoniques de Sydney, Houston et l’Orchestre Symphonique National Danois. Parmi les événements marquants de ses dernières saisons, se détachent quatre programmes très différents aux BBC Proms (avec le BBCNOW) et des débuts couronnés de succès avec les Orchestres Philharmoniques de Göteborg, Atlanta, Bruxelles, Oslo et Luxembourg, avec les Orchestres Symphoniques de Seattle, Houston et de la BBC ainsi qu’une tournée européenne avec des orchestres de jeunes, le Junge Deutsche 8 Philharmonie et l’Orchestre de Jeunes de l’Union Européenne. Peuvent aussi être mentionnées des collaborations avec l’Orchestre Philharmonique de Rotterdam, l’Orchestre Symphonique National Danois, l’Orchestre Symphonique de Birmingham et l’Orchestre Symphonique de Bamberg et une participation au Festival d’Aspen. Amateur inconditionnel de la musique de Carl Nielsen, sa prestation la plus récente à la tête de l’Orchestre Symphonique de la Radio Suédoise (la Symphonie n°5 de Carl Nielsen) lui a valu de nombreux éloges et d’être considéré comme « l’égal des grands pionniers de l’interprétation de Nielsen… Il est difficile d’imaginer une plus belle interprétation de cette remarquable symphonie » par le quotidien suédois Dagens Nyheter. À l’occasion des célébrations prochaines des anniversaires de Jean Sibelius et de Carl Nielsen en 2015, il dirigea un large éventail d’œuvres de ces deux compositeurs avec nombre des plus prestigieux orchestres au monde. Thomas Søndergård est également un chef d’orchestre lyrique expérimenté et au cours de la saison 2012/2013, il a été à l’affiche non seulement de l’Opéra Royal Danois (La petite renarde rusée) mais aussi de l’Opéra Royal Suédois (Turandot avec Nina Stemme), après s’y être produit avec succès en 2011 dans Tosca. En 2008, il a fait, avec Tosca, des premiers pas des plus réussis au Stuttgart Staatsoper (Opéra d’État de Stuttgart), où il est ensuite revenu en 2010 pour Luisa Miller. Il a été qualifié de « sensation » lors de ses débuts avec l’Opéra Royal Danois en 2005 pour sa direction de l’opéra de Ruder, Le Procès Kafka : « Il est l’une des meilleures choses qui soient arrivées à l’art lyrique depuis de nombreuses années ». Il a dirigé des productions pour l’Opéra Royal Danois à Copenhague ainsi qu’en tournée dans tout le Danemark, au rang desquelles Le Barbier de Séville, Les Noces de Figaro et La Bohème, ou encore Le Sacre du Printemps et Pulcinella pour le Ballet Royal Danois. Au printemps 2015, Thomas Søndergård et le BBCNOW ont publié leur premier enregistrement commercial des Symphonies n°2 et n°7 de Jean Sibelius (sous le label LINN records). D’autres de ses enregistrements se distinguent et notamment l’album enregistré avec Vilde Frang pour EMI et le Concerto N°2 pour Piano de Ruder, sorti chez Bridge Records, qui a été nommé pour un Gramophone Award en 2011. Admiré pour ses interprétations des œuvres du répertoire contemporain scandinave, sa discographie comprend un grand nombre d’autres œuvres contemporaines. Le prestigieux Foundation Prize de la Reine Ingrid lui a été décerné en 2011 pour services rendus à la Musique au Danemark. 9 GENEVIÈVE LAURENCEAU violon © Sylvain Marchant Geneviève Laurenceau est considérée comme l’une des plus brillantes représentantes du violon français actuel. Ses multiples activités en tant que soliste, chambriste, concertmaster, directrice de festival et professeur font d’elle une musicienne hautement accomplie, vivant sa passion sous toutes ses formes. Née à Strasbourg, Geneviève Laurenceau commence le violon à 3 ans et se produit dès l’âge de 9 ans avec l’Orchestre de chambre philharmonique de sa ville natale. Elle suit les cours de Wolfgang Marschner et de Zakhar Bron en Allemagne, puis se perfectionne auprès de Jean-Jacques Kantorow à Rotterdam. Après plusieurs succès internationaux et un Premier Prix au Concours International de Novossibirsk (Russie), elle obtient le Grand Prix de l’Académie Maurice Ravel à Saint-Jean-de-Luz en septembre 2001. L’année suivante, elle remporte le 5e concours « Le violon de l’Adami » et réalise un CD à cette occasion, en compagnie du pianiste Jean-Frédéric Neuburger. Geneviève Laurenceau est invitée à se produire en soliste dans les plus grands orchestres français et internationaux, sous la direction de chefs tels que Tugan Sokhiev, Ilan Volkov, Michel Plasson, Bruno Mantovani, Walter Weller, Jean-Jacques Kantorow, Frédéric Lodéon… Elle s’adonne avec un égal bonheur à la musique de chambre, dernièrement aux côtés de JeanFrédéric Neuburger, Anne Gastinel, Philippe Jaroussky, Philippe Bianconi, Bertrand Chamayou, trouvant dans la pluralité des formations et des répertoires un épanouissement communicatif. Engagée dans le répertoire de son temps, elle travaille régulièrement 10 en charge de la classe de violon au Centre d’enseignement supérieur de musique et de danse de Toulouse (ISDAT). Elle a siégé en novembre 2014 au jury du concours international de violon Long-Thibaud. En 2011, Geneviève est élue par le magazine musical ResMusica « artiste de l’année », et bénéficie également du soutien de la Fondation d’entreprise Safran pour la musique. Son dernier enregistrement, réalisé avec le pianiste David Bismuth, est consacré à la musique française. Parmi ses concerts de la saison dernière, le Triple concerto de Beethoven, donné à la Halle aux grains de Toulouse avec Anne Gastinel et Bertrand Chamayou, (Orchestre National du Capitole de Toulouse, direction Tugan Sokhiev), a été filmé par Arte live web. Geneviève Laurenceau est présidente et directrice artistique du Festival de Musique de Chambre d’Obernai. Depuis septembre 2007, elle est premier violon supersoliste de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse. Geneviève Laurenceau joue un Stradivarius de 1682. avec des compositeurs tels que Karol Beffa, Nicolas Bacri, Bruno Mantovani ou Philippe Hersant, qui lui dédie en été 2012 Por che llorax, duo pour violon et violoncelle (créé au Festival de musique d’Obernai avec Victor Julien-Laferrière). Sollicitée par de nombreux festivals en France - tels Strasbourg, Colmar, Prades, les Serres d’Auteuil, Sceaux, le Midem à Cannes - et à l’étranger Kuhmo (Finlande), le Palazetto à Venise, la MDR à Dresde, la NDR à Hambourg, la Fondation Mehta à Bombay…, Geneviève Laurenceau a joué dans des lieux aussi prestigieux que le Théâtre du Châtelet, la Salle Gaveau, la Halle aux Grains de Toulouse, l’Arsenal de Metz, l’Opéra-Théâtre d’Avignon, le Métropole de Lausanne, le Palais des Beaux-Arts à Bruxelles, la Tapiola à Helsinki, le Palacio de l’Opéra à Cologne, l’Auditorium Manuel de Falla à Grenade, le Stadttheater à Weimar… Professeur, Geneviève est régulièrement invitée à l’Académie de Dartington (Angleterre), où elle se produit aux côtés du pianiste Stephen Kovacevic, ainsi qu’aux « International Violin Masterclasses » à Narni, Italie. Depuis septembre 2014, elle est 11 En live c’est encore mieux ! Tous les concerts sont à 5 € pour les moins * de 27 ans * Dans la limite des places et catégories disponibles 12 13 PROCHAIN CONCERT vendredi 4 mars 20H - HALLE AUX GRAINS DIRECTION violon Tugan Sokhiev Vadim Gluzman AZAGRA BEETHOVEN BARTÓK © Marco Borggreve © Marco Borggreve AZAGRA Prélude, création mondiale BEETHOVEN Concerto pour violon et orchestre en ré majeur BARTÓK Le Prince de bois, poème chorégraphique (révision 1932) 14 15 FORMATION ORCHESTRALE Eric Crambe Premiers violons Sharon Roffman Sylvie Vivies Vitaly Rasskazov Henri Salvat Jacqueline Bourdarias Ion Georgescu Jean Claude Cadres Mary Randles Aline Marciacq Olivier Amiel Aude Puccetti Stéphane Guiocheau Sandrine Martin Charlotte Lederlin Rose-Anne Couturier Marie Cauchefer Aurélie Doriac ji yun Jeong Sonia Rodriguez Altos Domingo Mujica Lambert Chen Laura Ensminger Isabelle Mension Tymoteusz Sypniewski Gilles Apparailly Claire Pelissier Vincent Cazanave-Pin Audrey Leclercq Anne-Sandrine Duchêne Pauline Guenichon Jean-Charles Fraga De Oliveira Seconds violons Violoncelles Audrey Loupy Chiu-Jan Ying Julie Guedon-Joly Francois Drouhin Marie Jose Fougeroux Virginie Allemand Edwige Farenc Alexandre Dalbigot David Benetah Eléonore Epp Pierre Gil Vincent Pouchet Elise Robineau Christopher Waltham Thomas Dazan Sébastien Laurens Marie Girbal Léa Birnbaum Nanon Fustier Grégoire Carpentier Contrebasses Théotime Voisin Pierre Hequet Florent Barnaud Gérard Pons Daniel Ben Soussan Victor Garcia Gonzalez Conor Mc Carthy Tarik Bahous Flûtes Boris Grelier Florence Fourcassie-Tardy Virginie Diquero Solène Streiff Hautbois Louis Seguin Jean Michel Picard Serge Krichewsky Clarinettes Floriane Tardy Philippe Carrara Jean-Paul Decamps Bassons Lionel Belhacene Christophe Vivies Marion Deleplancque Cors Jacques Deleplancque Jean-Pierre Bouchard Jean Wilfrid Grongnet Thibault Hocquet Arnaud Bonnetot François Lugue Benoit Hui Trompettes Hugo Blacher Emmanuel Collombert Heike Gerber Thomas Pesquet Nicolas Pardo Trombones Dominique Dehu Aymeric Fournes Fabien Dornic Tuba Sylvain Picard Timbales Emilien Prodhomme Percussions Matthieu Chardon Nicolas Lamothe Aurélien Hadyniak Thibaut Weber Harpe Gaëlle Thouvenin Halle aux Grains - 05 61 63 13 13 - www.onct.toulouse.fr conception graphique : www.vifdesign.fr Violon solo