Du côté de chez Zatopek - Quimper Footing Loisirs
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Du côté de chez Zatopek. Chronique sportive des Rederien ar Braden. Du côté de chez Zatopek Chronique sportive des Rederien ar Braden, paraissant de temps en temps ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ “ Ténacité, courage et panache ” 1 N° 39 – Avril 2006 Du côté de chez Zatopek. Chronique sportive des Rederien ar Braden. Édito Une famille formidable Bien sûr, c’était l’événement de ce début de saison. Depuis le temps qu’il faisait travailler les esprits et depuis deux mois qu’il faisait mouliner les gambettes, ça y est, il est passé ce fameux premier marathon du Bout du Monde. Après le stress des derniers jours, les premiers kilomètres témoignaient que ça n’allait pas être une promenade de santé. La course fut bien difficile pour bon nombre de coureurs, mais on retrouve nos douze Rederiens à l’arrivée, bien répartis dans le classement final, de la superbe 34ème place d’un Bernard LE BRUN au top à la moins brillante 877ème place de Christian PETIBON ; on aura aussi vu avec plaisir l’élégante foulée de Sylvain RIEUFREGIER, la hargne de René MARTIN, l’épatante course de Pierrot BOSSER, le courage de Jo PHILIPPE, la force tranquille de Georges KERVERN, le pétillant Champenois Bruno KUBIAK en manque de bulles, la belle prestance de Charles DELAUNAY, la détresse de Jacques LARZUL forçant l’admiration, la décontraction de Jacques LE LETTY… Avec ses douze coureurs, le Team Péron a une nouvelle fois bien illustré la devise de la petite Chronique des Rederiens : « Ténacité, courage et panache », même si ce dernier terme subissait une belle dévalorisation, l’ultime descente vers Tréboul ayant calmé bien des ardeurs… Cette belle épreuve aura permis de voir que la grande famille des Rederiens était formidablement soudée et animée par la même passion de la course à pied. Peu de clubs auront soutenu à ce point leurs champions, galvanisé les coureurs qui commençaient à avoir « la tête dans le cul » et le moral dans les chaussettes. Les héros étaient fatigués. La saison est désormais bien lancée, qu’elle continue dans la bonne humeur et l’amitié ! Zatopek ............................................................................................................................................................. Marathon de Séville ....................................................................... 26 février ................ Marathon du Bout du Monde, entraînement (1/3) ....................... ................................ 30 kilomètres d’Arradon ................................................................ 5 mars .................. Marathon du Bout du Monde, derniers échos (2/3) .................... ................................ Les 14èmes Foulées du Braden ....................................................... 12 mars .................. La Ronde des Ponts à Landerneau .............................................. 12 mars .................. Championnats de France de cross à Challans ........................... 12 mars .................. La course du Braden vue de Remscheid ..................................... ................................ Sascha VELTEN, « Sportif de l’année » à Remscheid ................ 10 mars .................. Résultats de course de la RSV ..................................................... ................................. La saison 2006 de Sascha VELTEN ............................................. ................................. Trail de Saint-Maurice à Clohars-Carnoët .................................... 19 mars .................. Marathon du Bout du Monde, les reportages (3/3) ..................... 2 avril .................... Guidel – Ploemeur ......................................................................... 2 avril .................... Marathon de Paris .......................................................................... 2 avril .................... Pont-de-Buis (Challenge Penn ar Bed) ........................................ 9 avril .................... Châteauneuf-du-Faou (Challenge Mutouest) .............................. 10 avril .................... page 3 page 3 page 4 page 4 page 6 page 10 page 10 page 10 page 11 page 12 page 13 page 15 page 17 page 32 page 32 page 34 page 34 _____________________________________________________________________________________ 2 Du côté de chez Zatopek. Chronique sportive des Rederien ar Braden. Démarrage en fanfare Le titre de notre dernier édito pourrait aussi s’appliquer à la saison de notre ami El Hadi MOUMOU puisque celui-ci boucle son premier marathon de l’année à Séville en 2h31’09’’ (vitesse = 16,750 km/h ; 3’35’’ / km). C’était le dimanche 26 février dernier. MOUMOU termine 7ème de l’épreuve et premier vétéran ; le vainqueur de ce marathon est le Kenyan Cristoph KIPKOECH RUTTO, qui réalise un chrono de 2h19’12’’ (vitesse = 18,188 km/h ; 3’18’’ / km). L’an passé, sur ce même parcours, El Hadi avait couru en 2h37’08’’ (14ème). Chez les féminines, victoire de l’Espagnole Tina Maria RAMOS en 2h40’20’’ (vitesse = 15,790 km/h ; 3’48’’ / km). Sur ce même marathon, à signaler la 2213ème place de notre ami quimpérois Pierre BOTHOREL, avec un chrono de 4h52’23’’ (vitesse = 8,659 km/h ; 6’56’’/km) ; petit galop (c’est beaucoup dire) d’entraînement avant le marathon du Bout du Monde. 2262 coureurs terminent ce marathon de Séville, Gunilla FRANZEN fermant la marche en 5h02’59’’ (vitesse = 8,356 km/h ; 7’11’’/km). Un Pierre BOTHOREL que nous retrouverons prochainement sur le marathon du Bout du Monde. Le marathon du Bout du Monde : la Pointe du Raz – Douarnenez (1/3) Programme divers et varié pour les marathoniens du Bout du Monde ce dimanche 5 mars : alors que le « Comité du Tour de France » (Bernard LE BRUN et Bruno KUBIAK) s’aligne sur les 30 kilomètres d’Arradon, Pierrot BOSSER et Sylvain RIEUFREGIER partent sur la Pointe du Raz où les Semelles Douarnenistes proposent une reconnaissance du parcours : rien moins que l’intégrale du marathon en 4h15 / 4h30 ! Entraînement sur du long pour le « Vulgus Rederienus » également ce dimanche au Braden. Au départ de la maison du Braden, René MARTIN emmène Jo PHILIPPE, Charles DELAUNAY, Jacques LARZUL, Christian MONCOMBLE et Christian PETIBON vers la vallée du Jet. Si Christian MONCOMBLE renonce bien vite à s’embarquer dans cette équipée de deux heures, les autres s’accrochent, en particulier Christian PETIBON qui joue son va-tout ce dimanche ; sa tendinite semble le clouer au sol et aujourd’hui « ça passe ou ça casse ». Jacques LARZUL, que le genou commence à titiller, s’est équipé de chaussures neuves pour retrouver un amorti correct ; pour lui aussi la séance sera capitale. Vallée du Jet, remontée hardie vers la ferme du Grand Guélen, traversée de la Rocade Sud-Ouest puis chemin menant vers le giratoire du Grand Guélen ; à Bellevue descente vers le chemin du Quinquis par la route de Kerthomas et retour vers le Braden ; à Kerambellec, déviation vers Ty Bos, Kerjequel et le Bourdonnel avant de retrouver le bois de Keradennec, une belle sortie de deux heures sous un soleil enfin printanier. Au final, ça passe pour Christian qui, après quelques frayeurs dues à un fessier gauche aussi brûlant que le cœur d’une centrale nucléaire, sera tout étonné de voir la douleur s’estomper doucement et la tendinite disparaître petit à petit… Sortie concluante aussi pour le genou de Jacques. René MARTIN, Jo PHILIPPE et Charles DELAUNAY semblent déjà au sommet de leur forme et devraient aborder le marathon dans d’excellentes conditions. Du côté des « Arradonnais », Bernard LE BRUN ne fait pas dans la dentelle et réalise un très bon chrono : 2h07’41’’ (vitesse = 14,097 km/h ; 4’15’’ / km). Pour un entraînement marathon, cela promet ! À cette allure-là, Bernard nous bouclerait sa course en 2h59’35’’. Bruno KUBIAK, le deuxième larron à Arradon se montre plus raisonnable en parcourant les 30 kilomètres à la vitesse de 12,421 km/h, chrono = 2h24’55’’ (4’50’’ / km). Le Châteaulinois Patrick BRÉLIVET remporte l’épreuve en 1h44’56’’ (vitesse = 17,154 km/h ; 3’30’’ / km) ; 463 coureurs sont classés, le temps de Marie-Françoise BERTHOU-GOUSSIN, la 462ème et première V3, étant remarquable : 3h19’41’’ (vitesse = 9,014 km/h ; 6’39’’ / km). Pierrot BOSSER et Sylvain RIEUFREGIER rentrent contents de leur virée dans le Cap. La découverte de la première partie du circuit (la Pointe du Raz – Beuzec, 25 kilomètres) leur donne déjà un petit avantage psychologique. David DUVOLLET avalait les kilomètres du côté de Saint-Yvi, enchaînant des semaines à 100 kilomètres et plus. Il devrait être au top le 2 avril. Quant à Georges KERVERN, il doit certainement nous réserver une perf de derrière les fagots. Courant peinard avec sa troupe de « Georgettes » le mercredi, Georges doit profiter de cette séance pour recharger les accus… 3 Du côté de chez Zatopek. Chronique sportive des Rederien ar Braden. Le treizième homme, Denis HÉMERY, a jeté l’éponge. Avec le décès de son père, on comprend bien qu’il n’ait pas eu le temps ni la motivation pour s’investir à fond dans cette fête du marathon. 30 km d’Arradon (56) Dimanche 5 mars 2006 – 30,000 km 1 2 3 BRÉLIVET Patrick ...................................... 1h44:56 ...... (17,154 km/h) ..... (3’30’’) DUTON Patrick ............................................ 1h45:04 ZEROUAL Bouchaïd ................................. 1h45:24 5 18 21 24 ÉVENAS Ronan ................................................. 1h51:16 LAGADEC Régis ............................................... 1h56:32 LE LAN Christine (1ère) ...................................... 1h56:34 ......... (15,442 km/h) .......... LE GOC Nicolas ................................................. 1h58:20 LE BRUN Bernard (*) .................................... 2h07:41 ....... (14,097 km/h) ....... JONCOUR Hervé ............................................... 2h09:16 LE GUEN Marie-Laure (2ème) ............................. 2h12:43 LE BOURVELLEC Sonia (3ème) ......................... 2h13:10 JOUBEL Gwenola ............................................. 2h14:13 PAGEAU Claudine ............................................. 2h15:47 CANN Gilles ....................................................... 2h20:17 KUBIAK Bruno (*) .......................................... 2h24:55 ....... (12,421 km/h) ....... APPÉRÉ Valérie ................................................ 2h47:37 LE COSSEC Valérie .......................................... 2h47:40 BERTHOU-GOUSSIN Marie-Françoise ............ 3h19:41 ......... (9,014 km/h) ............ LE GOUGUEC Laurent (dernier) ....................... xhxx:xx 63 69 100 106 121 134 162 216 383 384 462 463 (3’53’’) (4’15’’) (4’50’’) (6’39’’) ______________________________________________________________________________ La tête et les jambes À Arradon, Rodolphe HÉLIAS s’aligne sur les 10 kilomètres, qu’il boucle en 56’46’’ (vitesse = 10,570 km/h ; 5’41’’/km). Une compétition de bridge à Vannes devait compléter sa journée, au moins les boyaux de la tête étaient-ils bien oxygénés ! Victoire de Luc LE POUÉZARD en 33’15’’ (vitesse = 18,045 km/h ; 3’20’’/km). Chez les femmes, victoire d’Yveline LE TARNEC (83ème) en 42’12’’ (vitesse = 14,218 km/h ; 4’13’’/km). Le marathon du Bout du Monde, derniers échos avant le départ (2/3) 1) Pierrot BOSSER, record à Vannes le 16 octobre dernier : 3h39’02’’. Il a effectué un très gros travail à l’entraînement, il a reconnu le parcours entre la Pointe du Raz et Beuzec (25 km) et devrait approcher les 3h30’. 2) Charles DELAUNAY a participé à une sortie longue avec les Rederiens, sur laquelle il s’est montré très facile. Un déplacement professionnel au Sénégal a interrompu son cycle d’entraînement mais ne devrait pas nuire à la performance ; Charles devrait facilement boucler le marathon en 3h40’. 3) David DUVOLLET a avalé ses 100 kilomètres hebdomadaires d’entraînement pour mettre toutes les chances de son côté. Il partira sur des bases de 3h30’ mais ne sera pas à l’abri d’une défaillance. Nous restons néanmoins optimiste et tablons sur un chrono de 3h37’. 4 Du côté de chez Zatopek. Chronique sportive des Rederien ar Braden. 4) Denis HÉMERY a jeté l’éponge. Le décès de son père a, on le comprend fort bien, bouleversé son programme. Denis remet donc à plus tard son marathon. Les douze Rederiens encore en lice penseront bien à lui sur les routes du Cap. Son dossard sera porté par le beau-frère d’Hasna ALANOU, Gwénaël LE NY. 5) Georges KERVERN, qui reste sur un premier chrono de 3h47’58’’ à Nantes en 2004, s’entraîne en solitaire ; seules les « Georgettes », privilégiées, connaissent les secrets d’entraînement de leur leader. Un petit séjour à Valmorel, bien placé dans le cours de la préparation, devrait lui apporter un bon taux d’hématocrite et un supplément d’énergie. Un nouveau record personnel vers les 3h40’ est donc attendu. 6) Bruno KUBIAK, que nous avions annoncé possible en 3h15’, a dénoncé ce trop optimiste pronostic. Il a réalisé son meilleur chrono sur marathon à La Rochelle : 3h35’. Mais son mentor, Bernard LE BRUN, saura le mener sur les chemins d’un nouveau record personnel ; allez Bruno, disons 3h29’. 7) Jacques LARZUL a suivi une préparation classique avec beaucoup de sorties longues et, si son genou ne lui joue pas un vilain tour, il devrait courir son premier marathon en 3h50’, ce qui serait une jolie base de départ pour les marathons futurs. 8) Bernard LE BRUN est le leader incontesté de la petite troupe des Rederiens. Après les 30 kilomètres d’Arradon courus à 14 km/h de moyenne, après de longues sorties frisant les 30 kilomètres, Bernard, qui ne prend rien à la légère, devrait tourner autour des 3 heures. Rappelons son chrono de 3h02’38’’ au marathon de Vannes en 2003. Et quinze jours plus tard Bernard remettait la gomme sur le marathon de Remscheid : 3h18’11’’ ! 9) Nous étions relativement inquiet sur le sort de Jacques LE LETTY, que Babeth nous annonçait porteur d’une vilaine sciatique. Il nous envoie une carte postale bien rassurante à quinze jours du départ : « Retour au boulot après une superbe semaine de ski alpin dans le Grand Massif, avec une vue magnifique sur le Mont-Blanc en haut des pistes de ski de Flaine. Ski de descente égale renforcement musculaire des cuisses, mais peu de temps consacré à l'entraînement, entre apéros entre copains et spécialités gastronomiques locales. Je suis même satisfait d'être seulement à 75 kg. Présenté en 3h45 dans le dernier numéro de « Zatopek », cela me paraît beaucoup pour l'entraînement effectué. Si je ne pouvais ne rajouter qu'une demi-heure, ce serait bien, mais vu la liste des inscrits, il y aura toujours des collègues de galère (Bruno LE FLOCH, Dédé LE FLOCH et les anciens collègues de Plonéour) pour essayer de rentrer au Port. » 10) Pour René MARTIN, le genou semble n’être plus qu’une vieille histoire. Un entraînement intensif et très bien contrôlé lui permet d’aborder la course dans des conditions de forme optimales. Il devrait débouler à Tréboul après 3h20 à 3h25’ d’efforts. 11) Christian PETIBON, empoisonné depuis deux mois par des problèmes articulaires ou tendineux, ne sait plus à quel saint se vouer. Et Tadig Lannig n’est pas là pour le conseiller en matière de saint guérisseur ! Il refuse néanmoins de renoncer à ce qui était un des grands objectifs de la saison et espère seulement pouvoir terminer la course. Quant au chrono, ce sera secondaire, 4h15’ constituerait une excellente performance. 12) Jo PHILIPPE revient en force sur les longues distances et impressionne par son aisance à avaler les kilomètres à l’entraînement. Il a réglé ses problèmes de déficience en fer et on pourra lui faire confiance sur ce marathon. Un chrono de 3h40’ est tout à fait possible. 13) Sylvain RIEUFREGIER, comme Georges KERVERN, a préféré l’entraînement en solitaire. D’après les dernières rumeurs, Sylvain serait fin prêt ; il vise un chrono de 3h15’, ce qui serait tout simplement l’exploit du jour ! À très bientôt pour les résultats. 5 Du côté de chez Zatopek. Chronique sportive des Rederien ar Braden. Récapitulatif de nos pronostics 1) Bernard LE BRUN 3h01’ 3h23’ 5) Pierre BOSSER 6) David DUVOLLET 3h32’ 3h37’ 9) Charles DELAUNAY 3h43’ 3) Sylvain RIEUFREGIER 2) René MARTIN 3h28’ 7) Jo PHILIPPE 3h39’ 10) Jacques LARZUL 11) Jacques LE LETTY 3h50’ 4h11’ 4) Bruno KUBIAK 3h29’ 8) Georges KERVERN 3h40’ 12) Christian PETIBON 4h26’ ............................................................................................................................................................. Les 14èmes Foulées du Braden Dimanche 12 mars 2006 – 10,000 km 1ère épreuve du Challenge Penn ar Bed 1 2 3 VELTEN Sascha (Remscheid) ................ 33:31 ........... (17,902 km/h) ..... (3’21’’) BERNARD Ronan ....................................... 34:50 PONZA Éric (1er V1) ...................................... 35:01 4 9 12 18 19 21 31 32 40 49 50 54 75 78 HUET Pierre-Marc (1er junior) ............................ 35:14 PHILIPPE Xavier ................................................ 35:54 LAGADEC Régis ............................................... 36:12 COTTEN Ronan ................................................. 36:49 LE MAO Michel (1er V2) ..................................... 36:50 VASSEUR Nathalie (1ère) ................................... 37:04 ............. (16,187 km/h) .......... PONZA Isabelle (2ème) ....................................... 38:36 LE BOT Corentin ................................................ 38:41 LE MOAN Patrick ............................................... 39:19 LE FLOCH Patrick ............................................. 39:40 LE CRANN Pierre (1er V3) ................................. 39:44 THOMAS Frédéric ............................................. 39:57 HÉNAFF Antoine (1er cadet) .............................. 41:35 COSQUER Thierry ............................................. 41:38 MARTIN René (*) ............................................ 42:08 ........... (14,241 km/h) ....... THOMAS Cédric (1er espoir) .............................. 42:28 FEUNTEUN Jean-René ..................................... 43:08 CHARLOT Anne-Marie (3ème & 1ère V2) ............. 43:12 PALUD Bernard ................................................. 43:15 LANNURIEN Stéphane (*) ............................ 43:20 ........... (13,846 km/h) ....... FLAUX Patrick ................................................... 43:43 ÉLY Laurence .................................................... 43:43 BAJEUX Jean-Yves (*) ................................. 43:53 ........... (13,673 km/h) ....... CALVEZ Michel .................................................. 44:03 BOSSER Pierre (*) ......................................... 44:05 ........... (13,611 km/h) ....... JOUBEL Gwénola ............................................. 44:29 DUVOLLET David (*) ..................................... 44:31 ........... (13,478 km/h) ....... LE FLOCH Céline .............................................. 45:30 FORTUN Loïc ..................................................... 45:35 87 96 112 115 117 120 128 129 134 137 138 142 144 166 167 6 (3’42’’) (4’13’’) (4’20’’) (4’23’’) (4’25’’) (4’27’’) Du côté de chez Zatopek. Chronique sportive des Rederien ar Braden. 170 175 176 202 217 231 236 239 242 250 264 270 276 277 280 285 287 295 301 307 309 310 316 321 329 330 332 333 338 341 QUÉMÉRÉ Fabienne ......................................... 45:40 RANNOU Daniel ................................................ 45:56 PENVERN Isabelle (1ère Senior) ........................ 45:57 CARIOU Jean .................................................... 47:16 WATERLOOS Pierre-Yves (*) ..................... 47:56 ........... (12,517 km/h) GABORIAU Monique ......................................... 48:53 RIPAUD Yvon .................................................... 49:50 TRIMAILLE Thierry ............................................ 50:01 FLOCH Jean-Yves ............................................. 50:13 PIRIOU Arnaud .................................................. 50:43 BOTHOREL Pierre ............................................ 51:52 CARADEC Yolande (*) .................................. 52:14 ........... (11,487 km/h) GABORIAU Denis ............................................. 52:38 SOURON Annie (*) ......................................... 52:39 ........... (11,396 km/h) LOEILLOT Sabine (*) .................................... 52:52 ........... (11,349 km/h) GUY Lucie (1ère junior) ....................................... 53:15 PICART Philippe ................................................ 53:17 LE BORGNE Émile ............................................ 53:51 LE MARREC Yvonne (1ère V3) .......................... 55:07 PIRIOU Émile ..................................................... 56:00 FURIC Michel ..................................................... 56:15 DIRAISON Michèle (*) ................................... 56:19 ........... (10,654 km/h) POSTEC Francis ................................................ 57:47 IDOUX Guylaine (*) ........................................ 58:27 ........... (10,265 km/h) LAMERZ Heike (Remscheid) ............................ 59:49 LARZUL Janine ................................................. 1h00:04 LE GUEN Lydie (*) ......................................... 1h00:07 ....... (9,981 km/h) RIPAUD Janine .................................................. 1h00:08 LE HÉNAFF Albert ............................................. 1h01:53 GILET Claude (1er V4) ....................................... 1h03:09 LE GOFF Amanda (*) (1ère V4) (dernière) ..... 1h05:40 ....... (9,137 km/h) ....... (4’48’’) ....... (5’13’’) ....... (5’16’’) ....... (5’17’’) ....... (5’38’’) ....... (5’51’’) ....... (6’01’’) 343 ....... (6’34’’) ............................................................................................................................................................. Les 14èmes Foulées du Braden Dimanche 12 mars 2006 – 5,000 km 1 2 3 BOËDEC Philippe ....................................... 17:24 ........... (17,241 km/h) ..... (3’29’’) GRAGNIC Nicolas ...................................... 17:34 PROVOST Joël (1er V1) ............................... 35:01 7 9 10 16 17 20 23 25 29 30 33 DOUARIN Arnaud .............................................. 18:15 KEROURÉDAN Christian .................................. 18:39 RIOU Benoît (1er espoir) ..................................... 18:48 HÉBERT Olivier (1er junior) ................................ 19:24 FERFOURI Ahmed ............................................ 19:59 BALANEC Christophe (1er cadet) ...................... 20:20 LE GOAËR Dominique (1er V2) ......................... 21:18 LE GOFF Patricia (1ère) ...................................... 21:30 ............. (13,953 km/h) .......... (4’18’’) POUPON Daniel (1er V3) .................................... 22:06 RANNOU Isabelle (2ème) .................................... 22:28 NIVAIGNE Marie-Caroline (3ème & 1ère cadette) 23:22 PHILIPPE Élisabeth (*) ................................. 23:33 ........... (12,739 km/h) ....... (4’43’’) LE DOUR Marie-Pierre (1ère V1) ........................ 24:26 MARTIN Géraldine (*) ................................... 26:14 ........... (11,436 km/h) ....... (5’15’’) 34 36 39 7 Du côté de chez Zatopek. Chronique sportive des Rederien ar Braden. 44 46 52 56 JADE Christine (1ère V2) .................................... 29:07 BALCH Nolwenn ................................................ 29:35 LE GUELLEC Catherine .................................... 32:24 HEIJMANS Henri (1er V4) (dernier) ................... 38:45 ............. (7,742 km/h) .......... (7’45’’) ______________________________________________________________________________ ______________________________________________________________________________ Belle victoire Certains auront pu dire que la victoire de Sascha VELTEN au Braden était une victoire acquise au rabais, les meilleurs coureurs de la région étant ce jour-là à Challans, en Vendée, pour disputer les Championnats de France de cross (voir ci-dessous). Son chrono de 33’31’’ est quasiment le même que celui de Jean-Pierre NÉDÉLEC, vainqueur l’an passé : 33’30’’. Sascha s’alignait pour la 8 Du côté de chez Zatopek. Chronique sportive des Rederien ar Braden. quatrième fois sur les 10 kilomètres du Braden et sa victoire n’est que juste récompense de ses efforts : 2003 1 – Jean-Pierre NÉDÉLEC ......................... 32’48’’ 2 – Sascha VELTEN ................................... 33’49’’ 3 – Jean-Michel HOCHET .......................... 34’00’’ 2004 1 – Fabrice JAOUEN .................................. 2 – Jean-Claude MUSHINGANTAHE ......... 3 – Jérôme BERNARD ............................... 4 – Didier LE GOFF .................................... 5 – Sascha VELTEN ................................... 2005 1 – Jean-Pierre NÉDÉLEC ......................... 33’30’’ 2 – Bruno KERFENDAL ............................. 33’54’’ 3 – Sascha VELTEN ................................... 33’55’’ 2006 1 – Sascha VELTEN ................................... 33’31’’ 2 – Ronan BERNARD ................................ 34’50’’ 3 – Éric PONZA .......................................... 35’01’’ 30’53’’ (record) 31’42’’ 31’50’’ 33’54’’ 34’24’’ Pour l’an prochain, Sascha annonçait la venue probable d’un autre champion remscheidois : Dennis BÖTTCHER, un jeune sportif d’une vingtaine d’année qui a remporté le titre de champion d’Allemagne des jeunes sur 3000 mètres. Celui-ci se voyait même sacré dauphin de Sascha lors de la soirée consacrée à l’élection du « Sportif remscheidois de l’année ». Et si Nicolas BOUKHÉLIF était sur la ligne de départ ? Ce serait une affiche très alléchante pour la 15ème édition des Foulées du Braden ! Les pieds d’un champion Samedi 11 mars 2006 Plage de Cap-Coz à Fouesnant Petite thalasso pour Sascha avant la course. Photo Jean-Yves BAJEUX 9 Du côté de chez Zatopek. Chronique sportive des Rederien ar Braden. Rodolphe à la Ronde des Ponts Landerneau – La Ronde des Ponts Dimanche 12 mars 2006 – 16,645 km 1 2 3 LESCOP Denis ............................................ 52:17 ........... (19,102 km/h) ..... (3’08’’) LE VELLY Pascal ........................................ 52:17 BERNARD Jean-René .............................. 52:47 122 154 157 199 LE GUEN Marie-Laure (1ère) .............................. 1h03:34 ......... (15,711 km/h) .......... (3’49’’) ROVERE Doriane (2ème) .................................... 1h05:48 PAGEAU Claudine (3ème) ................................... 1h06:04 JOUBEL Gwénola ............................................. 1h07:59 HÉLIAS Rodolphe (*) .................................... 1h29:45 ....... (11,128 km/h) ....... (5’24’’) LE HÉNAFF Albert ............................................. 1h34:59 LAMANDA Jean (dernier) .................................. 1h46:56 ......... (9,339 km/h) ............ (6’25’’) 474 481 484 Championnats de France de cross à Challans (Vendée) Ce même dimanche 12 mars se déroulaient les Championnats de France de cross à Challans, en Vendée. Dans la course Vétérans (10150 m), Gilbert MELLAZA se classe 17ème, Dominique CHAUVELIER 34ème, Didier LE GOFF 35ème, El Hadi MOUMOU 58ème, Marc CORNEC 63ème, Didier PETITBON 194ème, Bruno KERFENDAL 216ème. En cadets (5590 m), Sylvain LE VIOL se classe 49ème. En juniors (6335 m), Nicolas BOUKHÉLIF est Champion de France, Vincent UGUEN se classe 65ème, Benjamin SIOU 88ème. En espoirs, seniors et vétérans femmes (7080 m), Béatrice CÉVENO prend la 23ème place, Karine PASQUIER est 28ème, Elsa DELAUNAY 31ème, Marina HEURTAULT 35ème, Valentina ENAKI 48ème, Murielle BRIONNE 67ème, Cindy MORMAND 91ème, Gaëlle HOUITTE 98ème et Estelle LE HARZIC 320ème. Chez les espoirs et seniors hommes (11640 m), victoire de Khalid ZOUBAA. Vincent SIOU se classe 21ème et Jonathan PORZIER 41ème, Luc LE POUÉZARD 106ème, Patrick BRÉLIVET 187ème. Retour au Braden Reprenons le résumé de la course paru sur le site Internet du Remscheid Sport Verein le 12 mars, un compte-rendu signé Michael SCHOLZ : Running-Team : Même à Quimper, on n’arrête plus Sascha VELTEN Nette victoire sur 10 000 mètres – Klaus-Peter MOHR 5ème à Sprockhövel Compte-rendu de Michael SCHOLZ Avec Sascha VELTEN et Klaus-Peter MOHR, deux athlètes du Running-Team étaient mis en exergue le week-end dernier. Pendant que Klaus-Peter MOHR obtenait une remarquable cinquième place dans la catégorie M40 sur le douzième semi-marathon de Sprockhövel avec un chrono de 1h30’01’’, Sascha VELTEN, se sentant des ailes après avoir été élu « Sportif de l’année » à Remscheid, remportait pour la première fois, après plusieurs podiums, la course de 10 kilomètres à Quimper, la ville jumelle de Remscheid. 10 Du côté de chez Zatopek. Chronique sportive des Rederien ar Braden. Sur les podiums de course en Bretagne, le nom de Sascha VELTEN est désormais pratiquement aussi connu qu’à Remscheid. Par un temps gris et froid (4°C), encouragé par les nombreux spectateurs sur le circuit, il prenait les choses en mains dès le départ et marquait l’épreuve de son sceau. En 33’31’’, il remportait la course avec une nette avance (1’19’’). Sur ce parcours pas si facile c’est un très bon chrono et la preuve de l’excellente forme de Sascha en ce début de saison. Infos du 11 mars 2006 Six sportifs de la RSV aux Trophées d’honneur 2005 dans l’ambiance festive du théâtre Theo Otto. La surprise fut totale lorsque madame la maire de Remscheid, Beate WILDING, annonça le nom du sportif de l’année 2005 et envoya avec Sascha VELTEN un candidat du Running-Team RSV sur le trône, titre auquel il n’avait jamais songé. 1111 citoyennes et citoyens, c’est-à-dire plus de 25 % des 4032 bulletins de vote décomptés, avaient désigné le vainqueur et champion de Remscheid de l’ultra-marathon de la Röntgenlauf 2005. Pour lui et les autres candidats aux Trophées d’honneur, soirée qui se déroulait pour la première fois dans l’ambiance festive du théâtre Theo Otto, il y eut une « standing ovation » sur la scène du théâtre lors de la cérémonie de clôture. Et pour Sascha VELTEN, la chanson d’Andrea BOCELLI « Time to say good bye » fut un bel hymne d’adieu pour une présentation particulièrement réussie du sport remscheidois, en même temps qu’une invitation à prendre la route, le soir-même, pour la ville jumelle de Quimper où il devait, dimanche, prendre le départ du 10 000 mètres. Avec au total sept nominés, la RSV se taillait la part du lion dans cette nouvelle édition des Trophées d’honneur du sport, montrant ainsi toutes les facettes et les succès apportés par le travail de l’association. Aux côtés de Sascha VELTEN, Sven Niklas RICK était distingué par la médaille d’or de la ville de Remscheid dans la catégorie « Sport Jeunesse » pour son titre aux Championnats d’Allemagne des Jeunes d’escrime. Dans la catégorie « Sportif de l’année », il atteignait la cinquième place avec 383 voix. Felix GASSE arrivait en troisième position dans la catégorie « Sport Jeunesse » et obtenait la médaille de bronze pour son succès en natation dans les Championnats des Jeunes (année de naissance 1989 – 1991) et son titre de vice-champion d’Allemagne des Jeunes sur 100 mètres nage libre aux Championnats d’Allemagne de natation qui se sont déroulés à Berlin du 20 au 22 mai. Rosemarie SCHÜRMANN se voyait remettre le Trophée d’honneur de la ville de Remscheid pour les 30 années passées à la direction du club de natation de la RSV. La championne cycliste Christiane SOEDER et la performante escrimeuse Gudrun SOMBORN, toutes deux « abonnées à vie » à l’occasion de l’élection de la « Sportive de l’année », prennent cette fois respectivement, avec 805 et 417 voix, les troisième et quatrième rangs. Remscheid : Sportif de l’année 1 2 3 4 5 Sascha VELTEN ...................... Dennis BÖTTCHER ................. Sebastian WILK ....................... Martin BADER .......................... Sven Nicklas RICK ................... RSV Running-Team ............................. 1111 voix LG Remscheid ...................................... 1051 voix WfB 06/08 RS ....................................... 731 voix RSV Samo ............................................ 546 voix RSV ...................................................... 383 voix 11 Du côté de chez Zatopek. Chronique sportive des Rederien ar Braden. Remscheid : Sportive de l’année 1 Inge RAABE ............................. Tura Remscheid-Süd ........................... 1250 voix 2 Anneke GOUDEFROY ............. LG Remscheid ...................................... 846 voix 3 Christiane SOEDER ................. RSV ...................................................... 805 voix 4 Gudrun SOMBORN .................. RSV ...................................................... 417 voix 5 Anna RÖHRIG .......................... RSV Samo ............................................ 374 voix ______________________________________________________________________________ Pour ce second numéro de l’année de la revue des sports de la Remscheid Sport Verein, Peter BRINKMANN éclaire les activités du club de course à pied de la RSV. Beaucoup de résultats et d’excellentes performances à noter de la part de nos amis coureurs d’outre-Rhin. • Après la City-Lauf de Remscheid le 18 juin, la RSV participait aux 24 heures de Lüttringhausen, où les coureurs remscheidois effectuaient 486 kilomètres, avant de se lancer dans le grand raid « Contre la Montre » pour rejoindre Quimper ; c’était au mois de juillet et nous nous en étions fait l’écho dans le « Zatopek » n° 35. Peter BRINKMANN rappelle les noms des six héros de l’été : Harald WILLMS (qui remportera le marathon de la Röntgenlauf au mois d’octobre), Dirk VOGELSANG (qui battra son record sur marathon à Amsterdam en octobre), l’inoxydable Dieter KOPP, Markus EHLICH, Sascha VELTEN (qui battra son record au marathon de Berlin en septembre) et Michael SCHOLZ, que l’on ne présente plus. • De retour au bercail, le 13 août, Sascha VELTEN terminait quatrième du marathon de Monschau avec un chrono de 2h50’05’’. Harald WILLMS courait en 2h53’06’’, tandis que Michael SCHOLZ et Markus EHLICH terminaient en 3h26’24’’. • Le 20 août, à retenir la 13ème place (3ème de sa catégorie) de Carolin HERRMANN au triathlon d’Hückeswagen (500 m de natation - 20 km à vélo - 5 km en course à pied) : 1h15’52’’. Carolin, une des grandes animatrices de l’été de la RSV. • Une excellente performance est à mettre à l’actif de Claudia NIEMEYER sur le semi-marathon de Monheim le 27 août : 1h35’38’’, un chrono qui constituait son nouveau record personnel. Sur cette même course, Peter LANGE termine 3ème et premier de sa catégorie M40 (1) en 1h17’17’’ ; Michael SCHMITZ est 1er chez les M30 en 1h22’04’’, et Dieter KOPP 1er chez les M55 en 1h28’13’’. Tasslio MESENHÖLLER court en 1h28’58’’ et Martina JUNGJOHANN en 1h56’44’’. • Le 28 août, la RSV sortait vainqueur sur une course en relais autour de Wuppertal. Britta LÜCKEL, Carolin HERRMANN, Sascha VELTEN, Arnd BADER, Olaf VON DER CRON, Helmut HAAS, Dirk VOGELSANG, Markus EHLICH et Daniel SCHMIDT avalaient les 109 kilomètres en 6h56’ (vitesse = 15,721 km/h ; 3’49’’/km) ! Peter note que cette victoire fut très intelligemment acquise, grâce à leurs « armes secrètes », en l’occurrence Britta LÜCKEL et Carolin HERRMANN qui, en tant que coureurs du sexe faible, marquaient des points précieux qui allaient faire la différence finale. • En septembre, nous avons déjà rapporté les résultats des 10 kilomètres de Düsseldorf dans le n° 35 de notre « Zatopek ». (1) En Allemagne, les catégories d’âge se font par tranches de cinq années. M pour les hommes et W pour les femmes. Dans la catégorie M55 figure Dieter KOPP (entre 55 et 59 ans). 12 Du côté de chez Zatopek. Chronique sportive des Rederien ar Braden. • Le 10 septembre, sur le 10 kilomètres de Radeformwald, Sascha VELTEN remporte l’épreuve en 32’15’’, ratant de peu le record de la course. Le second était également un coureur de la RSV, Daniel SCHMIDT, avec un chrono de 33’15’’. Michael SCHMITZ est 8ème (38’03’’), Dieter KOPP 9ème et 1er M55 (38’14’’), Markus EHLICH 10ème (38’24’’), Sabine PAPENDICK 3ème (44’27’’) et Britta LÜCKEL 4ème et 2ème W35 (46’29’’). • Carolin HERMMANN remporte la course des 5 kilomètres en 19’32’’. • Le lendemain 11 septembre, au marathon de Cologne, couru sous la pluie, Peter BRINKMANN réalise un chrono de 3h15’51’’, Corinna WEISSENFELD 3h45’57’’ et Claudia OBER 3h59’31’’. Un marathon sur lequel Jean LE COZ, des Foulées Varzécoises, réalisait 3h46’25’’ (voir « Zatopek » n° 35). • À Duisbourg, Carolin HERRMANN, dans une forme étonnante, passait pour la première fois sous les 40 minutes sur le 10 000 mètres et battait donc son record personnel. En 39’35’’, elle se classait 3ème de la course et première de sa catégorie. • Carolin HERRMANN se signale à nouveau le 24 septembre en gagnant la 39ème course populaire du barrage de Ronsdorf ; dans une forme resplendissante, elle court le 10 000 mètres en 42’56’’. • Le lendemain 25 septembre se courait le fameux marathon de Berlin. Les résultats figuraient en détail dans le « Zatopek » n° 36. • Le 2 octobre, sur la 4ème City-Lauf d’Oberhausen, Peter BRINKMANN termine 12ème et 3ème M40 sur 10 000 mètres en 38’21’’ (270 participants). • Le 8 octobre, au marathon d’Essen, Claudia NIEMEYER, qui court là son premier marathon, exulte en franchissant la ligne : 18ème et 5ème W40 en 3h28’54’’. Martina JUNGJOHANN termine 44ème et 9ème W45 dans l’excellent temps de 3h44’03’’. • Le 16 octobre, Dirk VOGELSANG s’alignait sur le marathon d’Amsterdam. « Dirki-Dirk », malgré des problèmes aux mollets, établit un nouveau record personnel sur la distance en 3h09’16’’. • Enfin, le 30 octobre, c’était la fameuse Röntgenlauf de Remscheid dont résultats et commentaires figurent dans le n° 37 de notre « Zatopek ». Sascha VELTEN, la saison 2006 d’un champion À suivre avec attention, les prochains grands rendez-vous sportifs de Sascha : le 21 mai, il sera sur le 6ème marathon de Heilbronn (à 30 km au Nord de Stuttgart, en Bavière), marathon qui constitue le Championnat International des Artisans et rassemble environ 400 coureurs. Au vu du démarrage de sa saison, notre maçon remscheidois aura de bonnes chances de figurer sur le podium. Pour varier les plaisirs, on trouve au programme un raid Remscheid – Pirna à vélo, sur quatre jours avec des amis. Pirna se trouvant tout près de Dresde, magnifique capitale de la Saxe, à deux pas de la frontière tchèque, la distance devrait avoisiner les 5 ou 600 kilomètres. Après cette « mise en bouche », Sascha participera en juin à la course cycliste Paris – Roubaix amateurs, sur le tracé emprunté par les pros au mois d’avril, c’est-à-dire 259 kilomètres de course dont 45 de pavés ! Il sera bien content d’arriver sur le vélodrome de Roubaix. En compagnie de Michael SCHOLZ, Sascha devrait s’aligner sur le 30ème marathon de Monschau le 13 août, où il réalisait l’an dernier un chrono de 2h50’05’’ (4ème place), tandis que Michael SCHOLZ terminait avec Markus EHLICH en 3h26’24’’. Monschau – ou Montjoie – se situe à environ 80 kilomètres au Sud-Ouest de Remscheid, près de la frontière belge. D’après le site 13 Du côté de chez Zatopek. Chronique sportive des Rederien ar Braden. Internet www.monschau-marathon.de, c’est un parcours en pleine nature constitué à 60% de chemins forestiers, avec quelques dénivelés importants. À suivre, le programme d’automne… 6ème Röntgenlauf à Remscheid La 6ème Röntgenlauf se déroulera le dimanche 29 octobre ; au programme, cross (5 ou 7,500 km), randonnée, semi-marathon (21,100 km), marathon (42,195 km) et ultra-marathon (63,300 km), cette dernière distance étant également proposée en relais (3 x 21,100 km). Les Rederiens envisagent de participer à cette belle aventure. À voir, le site Internet de la course : www.roentgenlauf.de Maroilles Toujours le programme des champions. Jean-Yves BAJEUX devrait s’aligner sur les 20 kilomètres de Maroilles (Nord) le 1er mai prochain, une course classée Bipède d’or 2005 dans « Les Grandes Classiques ». À signaler sur le parcours une grosse difficulté au km 15 avec une côte de 1500 mètres à 6% de moyenne et passage à 10% ! 30 000 amateurs de sport seront massés sur le circuit pour applaudir le Ch’ti breton. À noter encore, pour les amateurs de tirage au sort, la mise en jeu d’une Twingo Renault pour les arrivants hommes et d’une Twingo Renault pour les femmes ! Si Jean-Yves ne ramène pas la Twingo, il recevra tout de même un coupe-vent et bien évidemment un fromage de Maroilles. Le site Internet : www.20km-maroilles.com. Compte-rendu de la course dans notre prochain numéro. Kalenji Une question que l’on aurait pu trouver dans le courrier des lecteurs : Les vêtements et chaussures portant la marque « Kalenji » se multiplient sur les courses, mais que signifie donc ce mot ? Kalenji est une région de la Rift Valley, au Kenya, une région d’où sont issus tous les meilleurs coureurs kenyans qui sillonnent les routes d’Europe et de Bretagne. Paul TERGAT, recordman du monde de marathon à Berlin (2h04’55’’), en est le plus bel exemple ; John NGENY, vainqueur à trois reprises du marathon de La Rochelle (2h15’09’’), est originaire de Kapsabet, située dans cette région du Kalenji. Bernard LAGAT est lui aussi originaire de Kapsabet ; on se souvient qu’il fut médaillé de bronze aux Jeux Olympiques de Sydney en 2000 sur 1500 mètres (3’32’’44) et médaillé d’argent aux J.O. d’Athènes sur la même distance (3’34’’30). Actualité de la course à pied, athlétisme et course à pied Un site Internet qui devrait intéresser tout particulièrement Philippe ÉMIG et Jean-Yves BAJEUX : http://dlconseil.hautetfort.com Sous-titré « Athlé en Nord et d’ailleurs », il leur apportera un peu d’air du Ch’nord. « LA ROUTE DU LOUVRE », c'est parti Pour le lancement du « Louvre 2 » à Lens, des courses seront organisées spécialement, et notamment un marathon partant de Lille, mais il y aura un beau programme. Les sommités de la région ont lancé le projet à Houplin-Ancoisne. Les épreuves prévues le 14 mai prochain : 2 courses sur route 1. Un Marathon homologué par la FFA : 42 km (Lille - Lens) 2. Une Populaire de 10 km (Loos-en-Gohelle - Lens) 14 Du côté de chez Zatopek. Chronique sportive des Rederien ar Braden. 1 Randonnée, 4 distances : 1. 35 km (Houplin-Ancoisne – Lens) 2. 20 km (Meurchin – Lens) 3. 14 km (Bénifontaine – Lens) 4. 5 km (Loo-en-Gohelle – Lens) Un site a été créé pour l'occasion : www.laroutedulouvre.fr Le CHTI de l'hiver Lu sur ce même site Internet (7 mars 2006) : Même si Djamel BACHIRI a dominé les débats, que les frères CHOPIN se font remarquer régulièrement sur les podiums, il nous a semblé que Grégory LEMAÎTRE de l'U.S. Marquette, mérite d'être sacré « CHTI de l'hiver ». En effet, Greg, pour les intimes, a fini 4ème au Nord de Cross, 4ème aux Régionaux, 4ème aux Pré-France et encore 4ème à Fleurbaix, à quelque 40 secondes de BACHIRI. Ces performances valent bien un coup de projecteur sur celui qui se prépare aux prochains France des Sapeurs Pompiers. À quand l’élection du Chti breton ? (Ndlr) Jean CONRATH écope de trois mois de prison 15 mars 2006 (Agence France-Presse). Le tribunal correctionnel de Strasbourg a condamné mercredi à trois mois de prison et 8000 euros d'amende Jean CONRATH, l'ex-manageur de quinze athlètes kenyans, poursuivi devant le tribunal correctionnel pour avoir hébergé ces sportifs « dans des conditions contraires à la dignité humaine ». Dans ses réquisitions, le procureur avait demandé contre le prévenu, qualifié de « proxénète du sport », une peine de prison de 4 à 5 mois ferme. Il était reproché à Jean CONRATH d'avoir installé ces coureurs de fond, hommes et femmes, dans deux chambres d'une maison sans confort et insalubre à Vendenheim (proche banlieue de Strasbourg), moyennant 200 euros par mois et par matelas. Le procureur, Mme Virginie GIRARD, a estimé à l'audience que Jean CONRATH n'est pas un naïf maladroit et débordé mais « l'auteur d'un procédé organisé » qui a pris fin avec l'intervention de la municipalité et d'habitants de Vendenheim. Le maire s'était ému des plaintes des athlètes « qui ne disposaient pas d'eau chaude courante, devaient se doucher près de gravats à l'extérieur de la maison non meublée et dormir sur des matelas posés à même le sol ». Fin novembre, il avait pris « un arrêté d'insalubrité » et les athlètes avaient alors été nourris par la municipalité et logés dans des hôtels. Ils avaient pu regagner leur pays en décembre. Me François RUHLMANN, l'avocat de Jean CONRATH, a tenté de faire valoir que « même si c'était du camping », la maison de 55 mètres carrés pouvait parfaitement abriter les Kenyans habitués à des conditions difficiles. (Article lu sur le site Marathon-info) 15 Du côté de chez Zatopek. Chronique sportive des Rederien ar Braden. Trail de Saint-Maurice Dans le cadre de la préparation marathon, on relève les noms de Bernard LE BRUN et Charles DELAUNAY sur le nouveau trail de Saint-Maurice à Clohars-Carnoët. Les accompagnaient dans cette aventure, Jean-Yves BAJEUX et Rodolphe HÉLIAS. Un joli parcours malheureusement amputé de quatre kilomètres. Clohars-Carnoët – Trail de Saint-Maurice Dimanche 19 mars 2006 – 16,000 km env. 1 2 3 MALARDE Stéphane ................................. 59:16 ........... (16,198 km/h) ..... (3’42’’) DIEHL Gilles ................................................. 59:18 CARRÉ x ........................................................ 1h00:35 4 16 26 EVENAS Ronan ................................................. 1h01:13 LE MAO Michel .................................................. 1h06:19 LE GOC Nicolas ................................................. 1h11:22 LE BRUN Bernard (*) .................................... 1h12:32 ....... (13,235 km/h) ....... BERTRAND Anne (1ère) ..................................... 1h13:26 ......... (13,073 km/h) .......... LAPOUBLE Claire (2ème) ................................... 1h16:32 DELAUNAY Charles (*) ................................ 1h17:49 ....... (12,337 km/h) ....... BAJEUX Jean-Yves (*) ................................. 1h18:59 ....... (12,154 km/h) ....... JOUBEL Gwénola (3ème) ................................... 1h19:58 FLOCHLAY Céline ............................................ 1h29:23 RIPAUD Yvon .................................................... 1h35:16 HÉLIAS Rodolphe (*) .................................... 1h38:38 ....... (9,733 km/h) ....... RIPAUD Janine .................................................. 1h59:07 XXX xxx (dernier) ............................................... 1h59:17 ......... (8,048 km/h) .......... 32 36 53 70 81 86 151 176 181 211 212 (4’32’’) (4’35’’) (4’52’’) (4’56’’) (6’10’’) (7’27’’) ______________________________________________________________________________ Pub Si vous avez perdu la carte de « SOS Ordi », ne vous faites pas de soucis, « ACM Micro » a pris la relève. ACM, comme Assistance, Conseil et Maintenance. Si vous ne pouvez pas lire les résultats du marathon du Bout du Monde sur votre ordinateur, le patron se fera un plaisir de venir vous dépanner. « Certifié Microsoft », Gérard n’est autre que le légataire universel de Bill GATES ! ACM, j’ 16 ♥! Du côté de chez Zatopek. Chronique sportive des Rederien ar Braden. Marathon du Bout du Monde – La Pointe du Raz – Douarnenez (3/3) 1er Marathon du Bout du Monde La Pointe du Raz - Douarnenez Dimanche 2 avril 2006 – 42,195 km 1 2 3 LE GOFF Didier (1er V1) ........................... 2h39:18 ...... (15,893 km/h) ..... (3’47’’) LETENDRE Christophe ............................ 2h42:22 LAOT Sébastien (1er Senior) ....................... 2h48:28 5 8 16 21 22 LAGADEC Régis ............................................... 2h49:07 KERFENDAL Bruno .......................................... 2h50:48 BARBÉOCH Denis (1er V2) ............................... 2h55:25 LESCOP Gilles ................................................... 2h57:19 GAHAGNON Maurice ........................................ 2h58:15 LE BRUN Bernard (*) .................................... 3h04:09 ....... (13,748 km/h) ....... JOUBEL Gwenola (1ère et 1ère V1) ..................... 3h18:52 ......... (12,731 km/h) .......... JALABERT Hélène (2ème) .................................. 3h38:36 KERGOURLAY Jean-Yves ................................ 3h21:51 KERVAHUT Jean-Claude .................................. 3h25:14 BARON Jean-Jacques (1er V3) .......................... 3h25:15 CIRON Bruno ..................................................... 3h27:41 LAOUÉNAN Michel ........................................... 3h28:46 BEAUDOUIN Nelly (1ère V2) .............................. 3h30:15 GUILLERMOU Jean-Pierre ............................... 3h31:11 RIEUFREGIER Sylvain (*) ............................ 3h32:36 ....... (11,908 km/h) ....... TYMEN Hervé .................................................... 3h33:01 MARTIN René (*) ............................................ 3h35:44 ....... (11,735 km/h) ....... FÉAT Valérie (1ère senior) .................................. 3h36:02 RANNOU Pierre-Yves ........................................ 3h37:19 BOSSER Pierre (*) ......................................... 3h41:16 ....... (11,442 km/h) ....... PHILIPPE Joël (*) ........................................... 3h42:22 ....... (11,385 km/h) ....... CHEVALIER Sylvain .......................................... 3h44:23 FEUNTEUN Jean-René ..................................... 3h49:08 COSSEC Valérie ................................................ 3h49:17 KERVERN Georges (*) ................................. 3h50:09 ....... (11,000 km/h) ....... KUBIAK Bruno (*) .......................................... 3h50:21 ....... (10,991 km/h) ....... QUINIOU Jean-Yves .......................................... 3h50:48 FLAUX Patrick ................................................... 3h51:37 LE CARVAL Joël ............................................... 3h57:34 AUNEAU Jean-Michel (poussette) .................... 3h58:44 DELAUNAY Charles (*) ................................ 3h59:12 ....... (10,584 km/h) ....... CALVEZ Michel .................................................. 4h02:18 APPÉRÉ Valérie ................................................ 4h02:43 RANNOU Daniel ................................................ 4h03:12 LE NY Gwénaël .............................................. 4h04:46 ....... (10,343 km/h) ....... HÉMON Henri .................................................... 4h08:42 DUVOLLET David (*) ..................................... 4h09:08 ....... (10,162 km/h) ....... KERLÉGUER Françoise (Mme LE BIGOT) ...... 4h09:14 CHETRIT Fabien (1er espoir) ............................. 4h10:07 RIOU Roger ........................................................ 4h10:27 34 88 104 107 123 124 147 152 175 185 196 205 225 227 235 277 287 307 362 365 377 378 388 399 455 470 476 509 513 514 530 576 581 582 588 594 17 (4’22’’) (4’43’’) (5’02’’) (5’07’’) (5’15’’) (5’16’’) (5’27’’) (5’28’’) (5’40’’) (5’48’’) (5’54’’) Du côté de chez Zatopek. Chronique sportive des Rederien ar Braden. 600 622 652 684 758 761 772 787 791 795 807 824 831 840 849 853 877 878 886 904 925 930 931 942 943 946 LE ROUX Marité (1ère V3) .................................. 4h11:03 IMPIÉRI Daniel ................................................... 4h12:33 COSQUÉRIC André ........................................... 4h16:29 GARZUEL François ........................................... 4h19:26 NÉDÉLEC Geneviève ........................................ 4h26:02 LARZUL Jacques (*) ..................................... 4h26:23 ....... FRICAUD Alain .................................................. 4h27:08 DUQUESNE Patrick ........................................... 4h29:29 LE LETTY Jacques (*) .................................. 4h29:56 ....... PERNES Gilbert (CAB) ...................................... 4h30:15 HASCOËT Raymond ......................................... 4h32:44 BESCOND Nicolas ............................................ 4h36:42 DERUNES Marie-Jo ........................................... 4h38:52 LASTENNET Marcel (Tchello bar) .................... 4h41:23 TRESSARD Jean-Yves ..................................... 4h42:58 NOËL Christiane ................................................ 4h43:20 PETIBON Christian (*) .................................. 4h49:37 ....... PIRIOU Arnaud .................................................. 4h49:37 LE FAOU Jacques (dossard 638) ...................... 4h50:52 LE FLOCH Bruno ............................................... 4h57:25 BOTHOREL Pierre ............................................ 5h09:16 BRIEC Anne ....................................................... 5h14:04 LE HÉNAFF Albert ............................................. 5h15:24 ROUSSE marie-Thérèse .................................... 5h24:53 ROUSSE Pierre (1er V4) ..................................... 5h24:53 MILO Jean-François (dernier) ............................ 5h35:39 ......... (9,504 km/h) ....... (6’19’’) (9,379 km/h) ....... (6’24’’) (8,742 km/h) ....... (6’52’’) (7,543 km/h) .......... (7’57’’) ............................................................................................................................................................. 1er Marathon du Bout du Monde La Pointe du Raz - Douarnenez Dimanche 2 avril 2006 – 42,195 km Quatre marathoniens, sur les douze Rederiens engagés sur cette première édition du marathon du Bout du Monde, nous livrent leur témoignage sur la course, une course disputée sur un parcours très tourmenté duquel nos trois larrons ne sont pas sortis indemnes. « L’enfer du marathon » est signé Jo PHILIPPE, 287ème en 3h42’22’’ ; « Champagne au bout du marathon » est dû à la plume de Georges KERVERN, 377ème en 3h50’21’’, « L’Ankou marin frappe à Tréboul » retrace la course de Pierrot BOSSER, 277ème en 3h41’16’’ et « Splendeurs et misères des Rederiens » est le résumé de course de Christian PETIBON, 877ème en 4h49’37’’. Comme tous les marathons, et à plusieurs points de vue, c’est une course qui restera dans les mémoires. Les organisateurs ne s’y trompent d’ailleurs pas dans leur « Lettre d’information n°5 » : « Nous espérons que cette première édition du marathon du bout du monde a été pour vous comme pour nous une journée inoubliable !!! » Ainsi, les Rederiens marathoniens de 2007 sauront à quoi s’en tenir, ils verront le Bout du Monde d’un œil nouveau. 18 Du côté de chez Zatopek. Chronique sportive des Rederien ar Braden. La baie des Trépassés – Carte postale Jean L’enfer du marathon Reportage de notre envoyé spécial sur la course, Jo PHILIPPE Debout les gars, réveillez-vous, il va falloir en mettre un coup, debout les gars, réveillez-vous, on va au bout du Monde ! Allez, pour une telle épreuve que le marathon, on y va de son petit commentaire. Forcément, ça marque, à tout point de vue, du long programme d’entraînement sur huit semaines, à l’impatience montant au fur et à mesure que la date approche, sans doute un peu teintée inconsciemment d’appréhension devant cette « énorme » distance : si on y réfléchit un peu, se dire qu’on va essayer de courir sans s’arrêter pendant 3h1/2 ou 4 heures, c’est quand même assez fou ! Et puis vient l’heure du départ, après avoir vu le soleil se lever pendant le trajet en navette entre Tréboul et la pointe du Raz : pas mal ! Il fait très frais, j’en claque presque des dents. Mais après un premier kilomètre très laborieux du fait de l’exiguïté du chemin revenant du sémaphore, ça se réchauffe, et c’est parti. Le grand Charles, qui était à mes côtés, commence à allonger la foulée de ses grands compas, je préfère rester sagement en arrière, ça vaut d’autant mieux pour le – presque – novice en la matière que je suis. D’autant que le marathon a ceci de très particulier que, si l’on a suivi à peu près régulièrement un programme d’entraînement, les 15 ou 20 premiers kilomètres ne sont qu’une formalité, à condition bien sûr de respecter à peu près son allure marathon. Je ne sais pas où sont les autres, à part ceux qui étaient à mes côtés au départ : Sylvain et René, partis devant (sans surprise) et Christian resté sagement derrière (comme prévu également). Plus belle la vie ! Et nous voilà parti dans les méandres du Cap jusqu’à la descente vers la baie des Trépassés, après avoir reçu les vivas de la chorale des Rederiens vers le km 5. Descente sérieuse, on sent les coureurs concentrés sur leur sujet, retenant leur foulée en prévision des difficultés à venir. J’en profite pour aller marquer brièvement le territoire et me soulager un peu. Après le passage au point le plus bas du circuit, nous amorçons la longue remontée vers la D7, fin de la première partie du parcours (km 12,500). Là, 15,900 kilomètres de ligne droite nous séparent de la route qui va vers la Pointe du Milier, terme de ce second tronçon. Et celui-ci est finalement piégeur à souhait : en effet, le revêtement de la chaussée est de qualité, il n’y pas de difficulté notable qui vaille d’être signalée, le soleil 19 Du côté de chez Zatopek. Chronique sportive des Rederien ar Braden. commence à pointer le bout de son nez et à réchauffer l’atmosphère, et on a le vent dans le dos. Elle est pas belle la vie ? Et bien, je pense que c’est là qu’on peut le « perdre » ce marathon. C’est trop facile, on a vite fait de se laisser aller à des allures inconsidérées si on ne surveille pas l’aiguille du compteur. Je récupère Charles vers le 18ème kilomètre, et suis très surpris de tomber sur Bruno au ravitaillement de Beuzec au km 24,600. Là, j’ai sans doute eu un moment d’euphorie (d’égarement ?), accélérant sans m’en rendre compte (28ème kilo en 4’35’’ !). Le virage vers la Pointe du Milier est comme un soulagement, je suis pressé d’en découdre avec ce mur du 33ème. Je rattrape Valérie FÉAT au 30ème et nous entamons de concert cette fameuse côte. Elle m’inquiète un peu car elle a le souffle court comme je dois l’avoir au 9ème km d’une course de 10 kilomètres. Elle n’arrive d’ailleurs plus à suivre et décroche au km 33, continuant avec un autre compagnon d’infortune doublé en route. Scènes d’un chemin de croix Mais l’animal a laissé sans nul doute beaucoup (trop) de plumes dans cette longue ascension (400 mètres de côtes + 1kilomètre de faux plat) et l’arrivée au bourg de Poullan sonne le glas de ses espérances. Paradoxalement c’est là, sur le plat, après avoir sans doute laissé trop de forces dans cette fichue pente (qui pour moi n’est pas à conserver pour les prochaines éditions) que les forces me manquent. Je marche une trentaine de mètres avant l’entrée dans le bourg et, sous la pression de la foule, me voilà reparti comme en 2000 (enfin, si j’ose dire). Exit la performance, le chemin de croix peut commencer, en neuf étapes pour changer. Et Tadig Lannig ne pointe toujours pas le bout de son boyau pour me dire à quel saint (ni à quel sein) me vouer. Même si en haut, l’estomac, les viscères, la tête, tout va bien, au dessous de la ceinture il n’en est pas de même… Malgré l’achat très récent de chaussures amortissantes, les quadriceps crient pitié, n’en pouvant (et ne voulant) visiblement plus de recevoir un choc à chaque foulée. À partir de là (km 34), le ressort est sérieusement distendu. Alors que j’avais réussi, en essayant d’être le plus régulier possible, à tenir les 5 minutes au kilo jusque là (1h45’16’’ au semi, 2h44’15’’ au 33ème, j’avais même 45 secondes d’avance !), ça commence à coincer sérieusement. Je remarche au milieu de la côte du 36ème, dans laquelle je vois Valérie me repasser, soufflant toujours comme une loco, mais ne s’arrêtant pas, elle (elle terminera 1ère Senior Femmes en 3h36’02’’, me collant ensuite 6’20 en 6 kilomètres, alors que c’est moi qui l’avait rattrapée au 30ème !!! À peine croyable !) et je dois à un chiffon vert et jaune au loin qui s’agite de me donner des forces pour repartir. Jean-Marc NICOLAS m’attend au sommet, tel un croque-mort, avec son appareil photo, histoire de figer l’animal sur papier glacé avant l’hallali. La longue, très longue ligne droite pour récupérer la D7 pourra désormais s’appeler la « Route des éclopés » : nous sommes quelques-uns à nous doubler les uns les autres au gré de nos arrêts de plus en plus réguliers, pendant que d’autres, eux, nous doublent sans s’arrêter, à vitesse pas plus rapide que la nôtre, mais sans s’arrêter ! Le coup de fouet du Team Péron La traversée du lotissement amorce le début de la fin, la descente vers Tréboul s’avérant redoutable car mes cuisses sont en charpie ; je m’efforce de raser le sol, de raccourcir la foulée, de limiter l’intensité de l’impact au sol, car c’est une douleur qui m’accueille à chaque pied posé. Les autres muscles commencent aussi à être sérieusement durs, et une légère crampe commence à monter le long du tibia (soyons original !), m’obligeant à jouer les « ruz boutou » pour ramener ma patte droite. Vers le km 41,300 qui vois-je passer sans coup férir (mais avec un petit mot d’encouragement) ? Pierre, qui visiblement n’a pas ces problèmes, courant allègrement vers l’arrivée. Il me mettra 1’06 en 900 mètres ! C’est dire l’état de la bête. En voyant le nuage coloré vert et jaune manifestant bruyamment ses encouragements à l’approche de l’arrivée (à un endroit stratégiquement bien choisi vu du côté coureur car là on en a vraiment besoin), les forces me reviennent, suffisamment pour rallier l’arrivée tant chérie que je n’espérais plus. Et alors que je reprends un peu mon souffle dans le couloir d’arrivée, voilà qu’un quidam me remet une pub pour les 24 heures de Plouvorn. Je n’ai pas pu m’empêcher de rigoler en le prenant. Ensuite, les cuisses qui étaient en carton pâte, se transforment en bois de chêne, et je préfère commencer les 20 Du côté de chez Zatopek. Chronique sportive des Rederien ar Braden. massages moi-même pendant la longue attente avant de passer sur la table, en papotant avec Sylvain, qui partage mon sentiment sur la difficulté du parcours. Mais c’est fini. Sentiments mitigés, partagé entre le fait d’avoir vécu une « aventure » et les regrets de constater que les douleurs aux cuisses (bien que n’ayant jamais eu de signe avant-coureur de crampes) « suffisent » à plomber une course. L’après-midi m’a d’ailleurs permis d’expérimenter la descente des escaliers en marche arrière : c’est extra quand en marche avant c’est quasi impossible dès lors que l’escalier est un peu pentu ! Au final, je pense qu’en retirant la côte du 33ème et en la remplaçant par du plat, ce marathon serait beaucoup plus abordable. Quant à retenter l’aventure, hum, même s’il ne faut jamais dire fontaine… Jo PHILIPPE ............................................................................................................................................................. Champagne au bout du marathon Reportage de notre envoyé spécial sur la course, Georges KERVERN Deuxième marathon seulement, c'est-à-dire pas beaucoup d'expérience mais déjà assez pour savoir qu'il faut impérativement s'hydrater et s'alimenter régulièrement si je ne veux pas connaître les problèmes de crampes survenues à partir du 28ème kilomètre à Nantes il y a tout juste deux ans (4 avril 2004). La fiche technique du marathonien C'est ainsi que j'ai investi dans une nouvelle « banane » rouge sensiblement plus grande que l'orange et bleue gagnée en juillet 2002 à un tirage au sort de dossards à Kerlaz dans le cadre du challenge de Cornouaille. Dans cette pochette, j'ai placé des tablettes de Dextrosante achetées à Intersport de Concarneau (seul magasin du coin où je trouve ce type de tablettes sécables en emballage individuel), deux barres de pâte de fruit (parfum fraise) et un tube de gelée « coup de fouet ». J'y ai aussi mis une bouteille de 50 cl ayant contenu de l'eau Vittel. En fait, j'ai testé plusieurs types de récipients et c'est la forme carrée et allongée de la bouteille de Vittel disposée à plat dans la banane portée derrière le dos qui occasionne le moins de sauts, contrairement aux autres supports spéciaux avec bidons ronds type « cycliste » que j'ai également testés sans résultat satisfaisant. Dans ce récipient, j'ai mis de l'eau Vittel « Énergie », goût orange, achetée à Décathlon Quimper en flacon de 75 cl. Pour suivre dans la préparation technique de ce marathon, à cause de mes problèmes de douleurs sous les talons, j'ai investi dans des chaussures Asics GT 2100 (même si elles s'appellent GT, elles n'ont pas de moteur incorporé !). J'y ai ajouté mes semelles orthopédiques et des semelles anti-chocs Noëne. Pommade anti-frottements un peu partout et me voilà prêt pour aller prendre le départ. Un semi au rythme des éoliennes Contrairement à ce que j'avais appréhendé, il n'y a pas eu de bousculade à la Pointe du Raz. C'est vrai que sur une distance d'un peu plus de 42 kilomètres, on aura tout le temps de s'exprimer après. Départ prudent compte tenu des infos données par T-Rex suite à sa reconnaissance du parcours au début du mois de mars à laquelle Pierre BOSSER et Sylvain RIEUFREGIER participaient : gardons-en sous les semelles pour les quelques « faux-plats » annoncés (passage du 5ème km 27 minutes plus tard). Je n'ai pas vu le 6ème kilomètre, le panneau était peut-être caché par le fan-club des Rederiens ar Braden positionné une première fois à hauteur du village de Kerguidy. En bas de la baie des Trépassés, je passe un coureur qui porte un tee-shirt avec dans le dos « 9 km de Plonéour » : s'il s'agissait de cette course, on en aurait déjà fini à cet endroit. Mais ce n'est pas le cas et maintenant on attaque la montée jusqu'à la R.D. 7 où je me colle à un 21 Du côté de chez Zatopek. Chronique sportive des Rederien ar Braden. groupe de six ou sept coureurs portant les couleurs bleues de Vern-sur-Seiche, près de Rennes. Ils encadrent une femme de leur club et disent être partis sur une base de 3h45 (très bien pour moi : c'est aussi mon objectif). Pourtant, je les lâche en face des éoliennes de Goulien car je me sens assez bien et je passe le semi en 1h52. Sur le parcours, je reçois les encouragements de quelques personnes connues (Sabine LOEILLOT, Daniel LE BIGOT, Maria PETIBON, Xavier ANSQUER, Marie ASCOËT, Francis POSTEC, Brigitte BLÉAS, Jeannine LARZUL, etc.). Tout va encore très bien : je fais même le 26ème kilomètre en 3'33’’ !!!. (erreur de mon chrono personnel peut-être, mais plus certainement une mauvaise position du panneau correspondant). Avec ma banane et mes approvisionnements embarqués, je n'ai pas besoin de m'arrêter. C'est ainsi que je passe David DUVOLLET au ravitaillement du 29ème km, après avoir vu pour la seconde fois le fan-club des « jaune et vert » qui faisait tout pour se faire remarquer (merci à eux pour leur présence). Près de la maison aux murs jaunes après la chapelle de Lescogan, je vois un collègue architecte que je rencontre dans le cadre de mon travail. Il était venu encourager un ami à lui, Pierre ROUSSE, architecte également (cf. « Le Télégramme » du 1er avril) qui, à 71 ans, terminera premier des V4 (5h24’53’’). La reconnaissance du reste du parcours faite le samedi matin avec Joël PHILIPPE et Sylvain RIEUFREGIER après avoir retiré nos dossards m'a été profitable et je savais à quoi m'en tenir. Au ravitaillement de Poullan, je ne m'arrête toujours pas et c'est là que je passe Charles DELAUNAY. À la sortie du bourg, dans la côte vers le 36ème kilomètre, je reçois les encouragements de quelques autres têtes connues (Annie et Daniel TRELLU, nos sponsors Michèle et Jean-Marc NICOLAS, Anne-Marie TRÉNEC, et sans doute d'autres encore que je n'ai pas vues). Et une Champenoise, une ! La fin du parcours est de plus en plus dure : les adducteurs commencent à dire « ça suffit ! », les semelles spéciales placées dans les chaussures ne remplissent plus leur rôle, pas plus que la gelée « coup de fouet » avalée peu avant. La femme en bleu du groupe de Vern-sur-Seiche, que j'avais lâchée à Goulien, me passe toute seule avec une facilité déconcertante. Tous les hommes qui l'accompagnaient sont absents : certains disent que les femmes auraient plus d'endurance que les hommes dans ce type d'épreuve, les « Georgettes » sont-elles d'accord ?. Un autre groupe de femmes emmené par Valérie LE COSSEC me passe aussi vers le 40ème kilomètre ! Rien ne va plus : le bitume est en mauvais état, j'ai du mal à lever les jambes pour éviter les ornières. Pourtant, avant de fouler le tapis rouge à Tréboul, il y a encore une bonne descente qui fait mal à tel point que je vois plusieurs concurrents s'arrêter victimes de crampes, semble-t-il très douloureuses. Pour ma part, je la passe prudemment avant d'apercevoir à nouveau le fan-club des Rederiens plus euphorique que jamais. À sa tête, Gérard PÉRON m'annonce que Bruno KUBIAK est juste devant et qu'il doit être prenable. Effectivement, je le passe dans le dernier virage en lui donnant une petite tape amicale sur l'épaule et je franchis la ligne d'arrivée 3h50 après avoir quitté le Bout du Monde. Georges KERVERN ............................................................................................................................................................. Pierrot BOSSER, certainement la révélation de ce marathon, nous gratifie d’un très intéressant résumé de course. À l’image de l’inquiétant Ankou marin, Pierrot a « ramassé les morts » sur la fin de course, d’où le titre, inspiré de cette vieille légende qui veut que, dans les courants de la pointe du Raz apparaisse parfois une barque qui navigue sans sillage, toutes voiles dehors, contre vents et marées. Elle n'a d'autre équipage qu'un seul homme, qui tient la barre et regarde devant lui... C'est l' « Ankou marin », le premier noyé de l'année. Personne n'a jamais pu l'aborder. C'est la barque des morts… C’est là-bas, dans la baie des Trépassés, que certaines nuits sans lune les marins péris en mer attendent silencieusement cette barque des morts. Si un marin-pêcheur passe par là, une voix l'appelle. Il doit impérativement prendre place à bord et tenir le gouvernail. Aussitôt, la barque appareille et, plus rapide que le vent, va rejoindre les Iles Bienheureuses, vers le Couchant, où débarquent d'invisibles passagers. Le bateau allégé revient alors à son point de départ et le pêcheur ne se souvient plus de rien… 22 Du côté de chez Zatopek. Chronique sportive des Rederien ar Braden. L’Ankou marin frappe à Tréboul Reportage de notre envoyé spécial sur la course, Pierre BOSSER Le marathon passé, les objectifs se sont montrés optimistes pour la plupart des Rederiens engagés. Par contre, les supporters des vert et jaunes ont su se surpasser. En ce qui me concerne : départ tranquille avec les compères David DUVOLLET et Michel CALVEZ, les articulations se réchauffent, les langues de David et Michel aussi : on se croirait au départ d'un entraînement dominical ! À la sortie de la baie, patatras ! David se souvient qu'il n' a pas lancé le lave-linge avant de quitter le domicile aux aurores ! Le stress s'empare aussitôt du Saint-Yvien. Le stress est communicatif et quelques bornes plus tard voilà qu'il lui prend, au père Michel, une violente envie d'uriner dans la verdoyante campagne capiste. Ah ! vous parlez d'un trio ! Pour l'ambiance en course on est au top, sur les ambitions d'avant-départ un peu moins, pas grave c'est une première édition... Le semi approche, le trio éclate : David et Michel continuent ensemble, quant à votre apprenti marathonien il continue sa course avec Jérôme FLANDRIN, un adepte du triathlon, de la course d'orientation et autre raid (« doit en avoir dans le coffre le p'tit jeune !... »). Dix kilomètres plus loin, le Jérôme, toujours accompagné du Pierrot, reprend un premier « vertjaune » : le grand Charles DELAUNAY qui se ravitaille aux 30 et des brouettes. Après une délicate remontée sur Poullan avec un certain Bruno TIPIAK dans la ligne de mire, votre duo préféré attaque une vilaine côte qui a raison des gambettes de Bruno. Et de deux ! La suite est encore bien difficile, toutefois l'arrivée approche et la fin de l'éternel faux plat survient : la descente est là ! Le petit Jérôme dévale, le Rederien suit plus doucement mais suffisamment rapidement pour déposer un grand Jo PHILIPPE en proie aux crampes. Et de trois ! Plus loin les supporters « jaune-vert » sont là, survoltés ! Et enfin le tapis rouge, ouf ! 3h41 pour un jeune Rederien vétéran, c'est pas si mal ! Pierrot BOSSER Jérôme FLANDRIN termine 269ème de la course en 3h40’39’’. ............................................................................................................................................................. Splendeurs et misères des Rederiens Reportage de notre envoyé spécial sur la course, Christian PETIBON Derrière ce titre balzacien se devinent toutes les vicissitudes d’un marathon… Pour une fois la Pointe du Raz ne présentait pas son décor de carte postale ; pas de vague gigantesque montant à l’assaut du phare, pas de coucher de soleil romantique ; il était 8 heures du matin et le soleil se levait plein Est, faisant apparaître des paysages de landes perdus dans la brume. À l’Ouest rien de nouveau, mer calme, petit vent frais. Petit à petit les 1054 candidats au premier marathon du Bout du Monde arrivaient ; parmi eux, douze Rederiens. Sur la ligne de départ, le speaker annonçait que 1008 dossards avaient été retirés. Nous partîmes 1008, nous nous vîmes 946 en arrivant au port… Départ à 9h30, roulez jeunesse, petit tour vers le sémaphore, unique occasion d’apercevoir la tête de course avec Didier LE GOFF avant de revenir dans les terres. Au km 3 (Lescoff) le marathon bifurque vers les petits villages du bout du monde ; mon voisin dans la rue de l’île de Groix, Arnaud PIRIOU, arrive à ma hauteur (17’33’’) ; c’est le local de l’épreuve, au km 5 il bombera le torse en passant devant le village de son enfance à Kerudavel. Aurait-il un jour songé passer à Kerudavel en costume de marathonien ? Un peu plus loin il y a du tintamarre. Crécelles, vivas et banderoles au vent, les Rederiens sont des matinaux, pour rien au monde ils n’auraient raté ce jour de gloire. On retrouvera cette pétulante petite troupe tout au long du parcours, toujours aussi pleine d’entrain. Au km 7, la voix tonitruante de Gilles SERVAT se fait entendre : 23 Du côté de chez Zatopek. Chronique sportive des Rederien ar Braden. Le ciel est rose dans mon rétro Le printemps pose des bécots sur les collines A l'Ouest obscur passent des hermines Des renards, des cygnes et les chevaux d'Arthur… Qui voit Sein voit sa fin Dans mon rétro je ne vois plus grand monde, le ciel est bleu et nous filons sur la route de Beuzec, sur l’étang de Laoual les canards ne sont pas encore bleus. Bientôt la route descend vers la mythique baie des Trépassés, une Baie des Trépassés, « Boë an Anaon » en breton, qui a triste réputation : une légende raconte qu'autrefois les cadavres des naufragés s'y échouaient fréquemment. Mais les courants s'y opposent et cette plage doit son nom sinistre à un abus de langage, car elle s'appelait à l'origine « Boë an aon », la Baie de la Rivière. Au loin, on aperçoit l’île de Sein : « Qui voit Sein voit sa fin » dit le proverbe. Minute papillon ! la course vient tout juste de commencer… Après cette entrée en matière touristique, les coureurs tapent dans le dur. D’ailleurs, après le petit groupe de musique indienne, un accordéoniste placé au bas de la côte de Kerloch annonce la couleur en adaptant les paroles de la chanson de Hugues AUFFRAY : « Debout les gars réveillez-vous, il va falloir en mettre un coup Debout les gars réveillez-vous, vous êtes au bout du monde ! » Le km 10 (chapelle Saint-Tugdual) se profile déjà et Jacques LE LETTY, parti tranquillement, aussi (56’53’’). Jacques LARZUL, qui naviguait une centaine de mètres devant moi depuis le départ, s’est envolé vers d’autres horizons plus glorieux. Après quelques échanges sur les conditions de course, un petit point sur le temps – idéal – Jacques poursuit son bonhomme de chemin. Au km 13 (Bellevue), petite vidange, les meneurs d’allure des 4 heures passent, accompagnés par quelques coureurs bien décidés à accrocher ce seuil fatidique qui ferait d’eux de vrais marathoniens. Ils sont emmenés par une bigoudène égarée serrant fort son sac à main (sans doute plein de « gwenegs ») ; j’ai reconnu son dossard, le 494, qui devait revenir à notre ami Denis HÉMERY ; c’est donc Gwénaël LE NY, le beau-frère d’Hasna, qui déambule ainsi accoutré, tentant de traverser tout le Cap Sizun incognito... Petit à petit ce malingre peloton s’éloigne, je cours depuis le départ en compagnie du dossard 638, Jacques LE FAOU, mais chacun reste concentré sur sa course. Au km 18 (Moulin Costé Goalan), premier petit coup de semonce, je ressens déjà un coup de barre. Un gel glucidique jeté derrière la cravate et ça repart, je reviens doucement sur le 638. Passage aux 20 kilomètres (carrefour de la chapelle Saint-Laurent) en 2h01’27’’, c’est pas folichon mais ça roule, pourvu que ça dure ! Les « jaune et vert » sont à nouveau au rendez-vous un kilomètre plus loin, massés au bord de la route, toujours aussi enthousiastes à la vue de leurs champions, encourageant le dernier des Mohicans aussi fort qu’ils avaient encouragé Bernard LE BRUN passé une demie heure plus tôt, celui-ci excellemment placé dans le groupe de tête. Le semi est atteint en 2h08’32’’, c’est un chrono de valeur mondiale... sur marathon (le vainqueur du marathon de Paris, la semaine suivante, réalisera 2h08’00’’ !). Un imposant groupe de « La Joie de courir à Plabennec » nous passe. Notre duo 638 et 853 se voit renforcé par l’arrivée de Pierre BOTHOREL, dossard 195, plus à l’aise sur ses terres qu’à Séville trois semaines auparavant (4h52’23’’). Au km 22 (Lesven) se dresse un fier monument dédié aux victimes des fameux « combats de Lesven » d’août 1944. Petit rappel. 24 Du côté de chez Zatopek. Chronique sportive des Rederien ar Braden. Lesven : pour ne pas oublier Le 25 août 1944 au soir, des allemands tentent de rejoindre un bateau au mouillage dans la crique de Lesven en BeuzecCap-Sizun. Mais des résistants de la compagnie « Surcouf » les observent depuis un rocher. Deux groupes de la compagnie « Kléber » de Douarnenez sont aussi présents dans le secteur. Vers minuit, le combat s’engage suite à un coup de feu involontaire d’un résistant. Il durera une bonne partie de la journée du 26 août durant laquelle les Allemands finiront par être cernés dans une cuvette par les différents groupes de résistants venus en renfort. Dans l'après-midi, des compagnies bien structurées de Briec renforcent encore les troupes de la Résistance. Les officiers aguerris arrivés sur place étudient les positions, et décident d'attaquer par l'Ouest, seul côté faible de cette position de Kervigoudou. 16 heures : l'assaut final est donné contre les hommes du Reich. Cette fois, la fin du combat ne fait plus de doute, et le lieutenant S.S. tente de se suicider. Ses hommes se rendent, par petits groupes éparpillés jusqu'à Lézugard, ou même Kergonouy. Les combats de Lesven sont finis. Quelques actes crapuleux seront cependant commis : sans doute trois prisonniers sont assassinés, un doigt est coupé pour une bague en or, dit-on. Pour les civils beuzécois libérés, c'est le soulagement ; pour tous les Français, l'émotion de la victoire. Le bilan des combats de Lesven est impressionnant : 228 prisonniers, 20 blessés, 30 morts du côté des Allemands. Onze résistants – de 18 à 42 ans – ont été tués, un civil massacré : Clet GOURMELEN, vieillard du village de Lesven, abattu par les Allemands qui incendient la ferme. Jean CLOAREC, de Tréboul, Henri SERGENT, d’Audierne, Jean TANGUY, de Tréboul, qui ont été pris par les Allemands lors d’une mission, sont abattus lors de ces combats. Jean LE COZ, de Beuzec-Cap-Sizun, Hubert CAJEAN, d’Audierne, Robert LE GOFF et Laurent GONIDEC, de Tréboul, Germain PIRIOU et Yves QUINQUIS, de Briec-de-l’Odet, Jean THOMAS, de Quimper, Pierre VELLY, d’Audierne, font partie des victimes F.F.I. Après la reddition des Allemands un camion de la compagnie « Kléber » qui rentre à Douarnenez est mitraillé par des avions alliés. Pierre GUÉNADOU, Hervé KERGOAT, Marcel LE COZ, Corentin PERENNÈS, André TRÉVIDIC, six F.F.I de Douarnenez, seront victimes de cette méprise. Huit mois plus tard, le 8 mai 1945, la seconde guerre mondiale est finie. En 1946, le monument aux morts de Lesven est érigé. Pour ne pas oublier. Pour ne pas recommencer. Plus de renseignements sur le site Internet www.beuzec-cap-sizun.com 25 Du côté de chez Zatopek. Chronique sportive des Rederien ar Braden. Pour qui sonne le glas ? Le trio progresse mais dès le km 23 je craque et laisse filer (c’est beaucoup dire) Jacques LE FAOU et Pierre BOTHOREL. Je crains de ne plus les revoir avant Tréboul. Je marche, c’est un gros coup de fringale qui m’a cisaillé les pattes et c’est mauvais signe pour la suite des événements. Enfin Beuzec, km 25, étape attendue avec autant d’impatience que Saint-Jacques de Compostelle pour le pèlerin, pour son ravitaillement qui va regaillardir le marathonien sur le déclin. Il faut recharger les batteries, il reste encore 17 kilomètres à parcourir et quand la fringale s’installe, la perf détale. Mais pour le festin pantagruélique à Beuzec on repassera, les tables sont vides, à peine réussirai-je à grapiller trois rondelles de banane oubliées, il faut repartir et ça sent la galère. Je retrouve bientôt un de mes compagnons de course, Jacques LE FAOU, qui se trouve à peu près dans le même état semi-comateux que moi. À la baie des Trépassés il me semblait entendre les cloches de la ville d’Ys sonner, était-ce déjà le glas ? Après les longues lignes droites de la Départementale, le tracé bifurque (km 29) vers la Pointe du Milier. Mes voisins CABILLIC se tiennent au carrefour ; peu adeptes de sport par ailleurs, ils sont venus encourager et leur voisin et les forçats du macadam, ou ce qu’il en reste après trois heures de course. Et revoilà Pierre BOTHOREL, scotché sur la route ; fera-t-il mieux qu’à Séville ? La question reste encore entière car les forces déclinent à grande vitesse. Nous faisons un petit bout de chemin ensemble, le km 30 (chapelle de Lescogan) est atteint après 3h10’21’’ de course, mais je vais un petit peu moins lentement que lui et, dans la côte qui mène à Poullan la différence est faite. À Poullan pas plus qu’à Beuzec il n’y a de ravitaillement, la razzia a été vite opérée et les éclopés du peloton ne peuvent plus que sucer les pelures d’oranges qui traînent par terre. C’est dommage, les bénévoles qui se trouvent là essuient les remarques acerbes des coureurs au ventre vide ; ceux-ci ont bien dévalisé la boulangerie voisine mais il est déjà 13h15 et tout est fermé. On peut encore compter une heure de course, ou plutôt de marche, avant d’atteindre Tréboul et de pouvoir se sustenter. À la sortie de Poullan, une petite descente laisse apparaître une nouvelle bosse, celle que Daniel IMPIÉRI avait bien décrit dans son analyse du parcours et qui se dresse devant nous tel l’Izoard pour un gregario du Tour de France. Un T-shirt avec un joli nounours, je l’ai déjà vu, c’est mon voisin Arnaud PIRIOU qui marche. Il me faudra tout de même plusieurs minutes pour revenir à sa hauteur. Récits de galère, rêves de restaurant... Arnaud, perclus de crampes, a abdiqué depuis un moment et comme nombre de coureurs nous n’avons plus qu’un seul but, rejoindre sans trop d’avatars la ligne d’arrivée. En chemin nous rencontrons encore sponsor et sponsorette, venus sur le circuit voir briller les couleurs de la menuiserie Jean-Marc NICOLAS. Un record… de lenteur Bientôt la route amorce un semblant de descente mais il faut se rendre à l’évidence, même en descente ça monte ! Quelques dizaines de mètres plus loin, c’est bien la descente finale. La baie de Douarnenez est bleue derrière les pins maritimes. Au détour d’un virage, le patron apparaît ; sans doute inquiet de ne pas voir l’intégralité de ses troupes rallier le port, Gérard a pris les devants et commencé à monter sur les hauteurs de la ville. Première chose, ayant eu vent des problèmes de fringale rencontrés par les coureurs, Gérard nous offre, à Arnaud et à moi, une barre chocolatée que nous apprécions à sa juste valeur. À un kilomètre de l’arrivée, alors que l’on voit déjà une bande de Rederiens survoltés s’agiter à la vue du dernier coureur du Team Péron, une crampe tente de s’installer, mais j’aurai vite fait d’y remédier. Les Rederiens et les Georgettes en délire acclament le dossard 853 ; Arnaud profite également de l’aubaine. Marina et Hasna déploient la banderole spéciale « Rederiens » et en font un arc de triomphe pour m’accompagner sur les dernières centaines de mètres du marathon. Pour arriver incognito Place des 4 frères Kerivel, c’est raté. Arnaud n’a pas le droit aux mêmes égards mais aux abords de l’arrivée nous nous retrouvons pour franchir la ligne main dans la main sur le tapis rouge, chrono stoppé sur 4h49’37’’, un nouveau record... de lenteur pour nos deux athlètes ! Didier LE GOFF est arrivé depuis deux heures et dix minutes déjà (ancien record de lenteur : 4h45’49’’ sur le marathon de Caen en 2000). 26 Du côté de chez Zatopek. Chronique sportive des Rederien ar Braden. De bons massages remettront bientôt debout les naufragés de la route, songeant déjà à se racheter sur un prochain marathon. Après de telles aventures, il ne reste plus qu’à s’en retourner sur Quimper : Je file je roule sur la route de Quimper Où le monde est celtique Où les canards sont bleus Sur les herbes jaunies du mont Frugy D'autres feuillages poseront leurs ombres… Ch. PETIBON ............................................................................................................................................................. Miracle à Tréboul Après avoir vu sa préparation gâchée par des douleurs au fessier et à la cuisse, Christian pensait arriver complètement démoli à Tréboul. Or, après deux journées de courbatures, ces douleurs elles-mêmes avaient bel et bien disparu ! Comme quoi, un chemin de croix entre Plogoff et Tréboul vaut bien un pèlerinage à Lourdes ! Vénus Beauté Le dernier coureur à franchir la ligne à Tréboul était un vétéran 2, Jean-François MILO, MILO, comme la Vénus. Moins rapide que la sonde spatiale « Venus Express », partie explorer l’étoile du Berger, c’est après 5h35’39’’ de course que MILO arrivait à Tréboul… les jambes coupées ! Le maillon faible Parti en tête de la petite troupe des Rederiens, Bernard n’a pas fait dans le détail et a mis tout le monde KO. Sur le bord de la route, Gérard notait les positions de ses coureurs au fur et à mesure de la course. Ci-dessous les classements des valeureux Rederiens au km 7,5 puis au km 21 et à l'arrivée. « On voit que bien des bouleversements se sont produits pendant la course », ajoute Gérard, « le circuit était bien plus difficile qu'annoncé et beaucoup faisaient la grimace à l'arrivée à Tréboul. Les efforts consentis trop tôt ont été payé cache. » Bernard LE BRUN Sylvain RIEUFREGIER René MARTIN Pierre BOSSER Joël PHILIPPE Georges KERVERN Charles DELAUNAY Bruno KUBIAK David DUVOLLET Jacques LARZUL Jacques LE LETTY Christian PETIBON 7,500 km 21,000 km Arrivée 1 3 2 7 6 9 5 4 8 10 12 11 1 2 3 8 5 9 6 4 7 11 10 12 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 27 Du côté de chez Zatopek. Chronique sportive des Rederien ar Braden. Si Christian était le maillon faible du 1er marathon du Bout du Monde, les autres Rederiens, s’ils n’ont pas abdiqué, ont également connu des hauts et des bas, excepté Bernard LE BRUN, un vieux briscard excellemment entraîné, que ni la distance ni le relief n’ont effrayé. Pronostic Résultat Écarts Bernard LE BRUN 1 3h01’ 1 3h04’09’’ + 1,66 % Sylvain RIEUFREGIER 3 3h28’ 2 3h32’36’’ + 1,92 % René MARTIN 2 3h23’ 3 3h35’44’’ + 6,40 % Pierre BOSSER 5 3h32’ 4 3h41’16’’ + 4,25 % Jo PHILIPPE 7 3h39’ 5 3h42’22’’ + 1,37 % Georges KERVERN 8 3h40’ 6 3h50’21’’ + 4,55 % Bruno KUBIAK 4 3h29’ 7 3h50’21’’ + 10,05 % Charles DELAUNAY 9 3h43’ 8 3h59’12’’ + 7,17 % David DUVOLLET 6 3h37’ 9 4h09’08’’ + 14,75 % Jacques LARZUL 10 3h50’ 10 4h26’23’’ + 15,65 % Jacques LE LETTY 11 4h11’ 11 4h29’56’’ + 7,17 % Christian PETIBON 12 4h26’ 12 4h49’37’’ + 8,65 % Bernard LE BRUN était très satisfait de son classement à Tréboul : 34ème, (18ème V1) mais tout de même un peu décu de son chrono : 3h04’09’’ lorsque le pronostic annoncé dans l’édition spéciale de « Zatopek » le créditait de 3h01’. Un tel chrono sur un parcours aussi difficile est tout simplement remarquable et synonyme de 2h50’ sur un circuit plus roulant. Bernard regrettait de voir son ami champenois Bruno KUBIAK, grand animateur des entraînements dominicaux, perdre tout son pétillant sur la course. À la revoyure Bruno ! Les marathoniens remerciaient chaleureusement leur fan-club – on devrait dire plutôt le « Comité de soutien » – et tous les amis amateurs de marathon qui les avaient soutenus durant la longue traversée du Cap, à commencer par le dauphin de Bernard, Sylvain RIEUFREGIER : Salut à toutes les Rederiennes et tous les Rederiens, Un grand merci pour tous les encouragements sur le parcours de ce marathon du Bout du Monde. Votre soutien nous a beaucoup aidés. Ce fut vraiment un très beau marathon mais ô combien difficile. En tout cas, bien plus difficile que sur le papier ou qu'en voiture. Après 25 km plus ou moins bien gérés, j'ai ressenti les premiers fléchissements et le reste du parcours n'a été que souffrance. Les kilomètres étaient longs et le mental a joué pour beaucoup. Votre aide m'a été très précieuse et réconfortante. Mais les crampes (une première pour moi) sont arrivées à quelques kilomètres de l'arrivée. Impossible de courir, seule la marche sur quelques mètres m'a permis d'atténuer la douleur. Heureusement que la ligne était proche et que vous étiez toutes et tous là sur le final. En résumé, un parcours d'une beauté douloureuse où beaucoup de coureurs se sont brûlés les ailes... ou plutôt les cuisses et les mollets. Pour l'année prochaine, je passe mon tour et serai là pour encourager à mon tour ceux qui m'ont soutenu cette année. Encore merci pour votre soutien. A+... mais après quelques jours de repos (que les escaliers sont durs à monter et surtout à descendre aujourd'hui !!!) 28 Du côté de chez Zatopek. Chronique sportive des Rederien ar Braden. Jo PHILIPPE, qui a respecté à merveille le pronostic de « Zatopek » : Merci à tous les Rederiens et Rederiennes qui ont donné de la voix pour dix pour nous encourager, et même au km 41,600 (ou à peu près). C’est presque là qu’on en a le plus besoin car on sent monter les crampes après avoir descendu le km 41 tant bien que mal. Le marathon, la course où, dans les derniers 20% de la distance, les descentes sont plus difficiles que les côtes ! C’est vraiment une course tout à fait à part. Et comme l’a dit Sylvain, place aux autres, on échange les rôles ! Les chronos de Jo PHILIPPE sur le marathon du Bout du Monde (3h42’22’’) 1 km 5 km 10 km 15 km 20 km 21,1 km 25 km 30 km 35 km 40 km 5’55’’ 25’12’’ 49’31’’ 25’12’’ 24’19’’ 25’38’’ 24’35’’ 25’16’’ 23’11’’ 29’32’’ 30’52’’ 5’02’’ 4’52’’ 5’08’’ 4’55’’ 5’03’’ 4’38’’ 5’54’’ 6’10’’ 1h15’09’’ 1h39’44’’ 1h45’16’’ 2h05’00’’ 2h28’11’’ 2h57’43’’ 3h28’35’’ 1ère ligne : temps cumulés ; 2ème ligne : temps par tranche de 5 km ; 3ème ligne : moyenne / km. Jo a noté qu’il lui avait fallu 28’’ pour franchir la ligne de départ puis 23’’ de pause pipi entre le 5ème et le 10ème kilomètre. Les chronos de Christian PETIBON sur le marathon du Bout du Monde (4h49’37’’) 1 km 5 km 10 km 15 km 20 km 21,1 km 25 km 30 km 35 km 40 km x 28’49’’ 56’53’’ 28’49’’ 28’04’’ 32’53’’ 31’41’’ 35’36’’ 33’18’’ 41’08’’ 41’36’’ 5’46’’ 5’37’’ 6’35’’ 6’20’’ 7’07’’ 6’40’’ 8’14’’ 8’19’’ 25 km 30 km 35 km 40 km 1h29’46’’ 2h01’27’’ 2h08’32’’ 2h37’03’’ 3h10’21’’ 3h51’29’’ 4h33’05’’ Mes chronos sur le marathon du Bout du Monde 1 km 5 km 10 km 15 km 20 km 21,1 km Quinzième 2h39’18’’, c’est le temps de Didier LE GOFF, vainqueur à Douarnenez. C’est aussi le temps mis par Christian PETIBON pour parcourir la seconde moitié du marathon : 2h08’32’’ pour le premier semi et 2h40’35’’ pour le second, cela met bien en valeur la performance effectuée par le gars de Landudec. À Douarnenez, Didier LE GOFF en était à son quinzième marathon. Il a signé son meilleur chrono en 1994 à Caen : 2h23’37’’. Le CPE de David Contrat Premier Echec pour David DUVOLLET qui courait là son premier marathon. L’homme de Saint-Yvi a connu, comme de trop nombreux coureurs, la galère : Merci à tout le monde pour les encouragements. Dans quelle galère je me suis mis. Début de crampes au 12ème kilo, le début de mon chemin de croix. Mais Philippe et Michel m'ont 29 Du côté de chez Zatopek. Chronique sportive des Rederien ar Braden. aidé pendant encore 10 kilomètres. Tous les encouragements de votre part m'ont permis de survivre jusqu'au bout, car la fringale est arrivée au 18ème. Le mental m'a servi à 200 %. Enfin, je pense que l'entraînement m'a aidé car aujourd'hui je ne ressens pas beaucoup de fatigue. Encore merci à vous tous. David avait pourtant adopté une stratégie « spécial marathon » : exit les bonbons à la menthe ou à l’eucalyptus, place aux bonbons à la sève de pin ; à la gauche de la ceinture deux fioles d’eau de Quézac et à la droite deux fioles de Plancoët. David a aussi souffert du manque de ravitaillement. Le parcours du marathon passait devant chez la grand-mère de David : n’avait-elle pas un petit kouign-aman à lui proposer ? Jacques LARZUL a également éprouvé toutes les peines du monde à rallier l’arrivée après avoir explosé au km 32. Qu’on ne lui parle plus de marathon, un long et doux calvaire qu’il ne souhaite pas renouveler. Une simple photo (de Daniel CHARIER sur le site Internet du marathon) suffit à trahir toutes les souffrances du grand Jacques, escorté par la CroixRouge. Son chrono est pourtant tout à fait honnête pour une première prestation sur la distance et, comme le précisait Daniel IMPIÉRI dans sa présentation du parcours : « Au total, un parcours exigeant qui, pour des débutants, est à prendre avec beaucoup d’humilité. Faire 4h15 sur ce parcours sera déjà une performance honorable pour eux. » Il faut ajouter que, imprudence de la part d’un coureur à la veille d’un marathon ou erreur de jeunesse, notre grand Jacques avait passé sa journée de samedi à préparer son jardin potager. Il ne pensait pas se retrouver si vite… dans les choux ! À la prochaine, Jacques ! Bruno KUBIAK n’était pas en reste, mais il saura se racheter. Encore dans les temps au passage du semi-marathon, il épuisera très vite son capital-santé sur la seconde partie : Je remercie tous les supporters du marathon du Bout du Monde qui se sont déplacés pour nous encourager, surtout après la grosse défaillance que j’ai subie au km 30. Sans eux je ne serais peut-être pas allé jusqu’au bout… du monde. À bientôt ! Sylvain CHEVALIER Un article du Télégramme daté du jour de la course était consacré à Sylvain CHEVALIER, coureur du SNA Fouesnant. Son but premier était de terminer le marathon et, si possible, en moins de 4 heures. Contrat rempli pour le coureur fouesnantais avec une 307ème place en 3h44’23’’. 30 Du côté de chez Zatopek. Chronique sportive des Rederien ar Braden. Abandons 1008 coureurs au départ, 946 à l’arrivée : 62 abandons. Parmi ceux-ci, celui de Dédé LE FLOCH, victime de la fringale lui aussi et qui faisait un malaise au km 33. « Courir oui, souffrir non ! » nous confiera Dédé à Bannalec, bien décidé à ne plus se représenter sur la ligne de départ d’un marathon. La semaine suivante, sur le marathon de Paris, le ravitaillement des coureurs (36500) était ainsi présenté : 12 tonnes de bananes, 17 tonnes d’oranges, 6 tonnes de pommes, 2 tonnes de fruits secs, 2 tonnes de sucre en morceaux, 400.000 bouteilles d’eau (33 cl). Les organisateurs tablaient sur une bouteille d’eau par coureurs et par tranche de 5000 mètres. Consolation Enfin, pour tous ceux qui étaient quelque peu déçus de leur chrono sur ce marathon et pour terminer, cette petite maxime de notre ami COLUCHE : « Si un jour tu te sens inutile et déprimé, souviens-toi : un jour tu étais le spermatozoïde le plus rapide de tous. » Carnet jaune et vert Une semaine avant ce mémorable marathon, le dimanche 26 mars à 8 heures du matin, Éva GUÉZINGAR a vu le jour. Le petit bout de chou pesait 3,720 kilos. Toutes nos félicitations à Sophie et Stéphane. Le n° 23 de la petite Chronique des Rederiens (septembre 2003) saluait ainsi l’arrivée du grand frère de Éva : « Il est né le divin enfant, jouez au bois (de Keradennec) et prenez une musette ! Le petit Alan GUÉZINGAR a fait son apparition le jeudi 27 août, à 15h03. Ses premiers mots ont été pour demander qui avait remporté la finale du 3000 mètres steeple des Championnats du Monde, course qui se courait la veille à 21h30. Un peu déboussolé, Stéphane lui répondit que Saïf Saaeed SHAHEEN, du Qatar, avait gagné la course en menant de bout en bout. Alan s’en foutait de savoir que quinze jours auparavant, Saïf Saaeed SHAHEEN le Qatari était Kényan et s’appelait Stephen CHERONO… Bienvenue dans notre monde de pétro-dollars, Alan ! » 4ème semi-marathon Guidel - Ploemeur Dimanche 2 avril 2006 – 21,100 km 1 2 3 SCHVEIZER Mickaël .................................. 1h08:29 ...... (18,486 km/h) ..... (3’15’’) LE POUÉZARD Luc ................................... 1h10:33 FLOUZAT Gaël ............................................ 1h11:20 4 5 8 17 25 31 33 57 64 DUTON Patrick (1er V1) ...................................... 1h11:21 MOUMOU El Hadi .............................................. 1h13:25 PONZA Éric ........................................................ 1h15:17 LE LAN Christine (1ère) ...................................... 1h19:21 ......... (15,955 km/h) .......... (3’46’’) LE GOC Nicolas ................................................. 1h21:24 PONZA Isabelle (2ème) ....................................... 1h23:02 SOULAINE Patrick ............................................. 1h23:16 JONCOUR Hervé (2ème V2) ................................ 1h27:47 BERTRAND Anne (3ème) .................................... 1h28:11 31 Du côté de chez Zatopek. Chronique sportive des Rederien ar Braden. 67 106 144 183 323 410 LE TARNEC Yveline .......................................... 1h28:34 LE BELLEGO Christine ..................................... 1h32:44 LANGIN Maryse ................................................. 1h37:33 BERNARD-DROAL Ghislaine (1ère V2).............. 1h40:02 HÉLIAS Rodolphe (*) .................................... 1h53:16 ....... (11,177 km/h) ....... (5’22’’) ÉVEN Roger (dernier) ........................................ 2h17:21 ......... (9,217 km/h) .......... (6’31’’) ............................................................................................................................................................. 30ème Marathon de Paris Dimanche 9 avril 2006 – 42,195 km 1 2 3 MELESE Gashaw (Éthiopie) .................... 2h08:00 ...... (19,779 km/h) ..... (3’02’’) KENEI Kiprotich (Kenya) ......................... 2h08:48 BARMASAI Bernard (Kenya) .................. 2h08:50 RAMARD David (1er Français) ........................... 2h10:49 ROUSSEAU Vincent .......................................... 2h25:53 BRÉLIVET Patrick .............................................. 2h27:11 TIMOFEYEVA Irina (Russie 1ère) ....................... 2h27:19 ......... (17,185 km/h) .......... VOLGINA Natalya (Russie 2ème) ........................ 2h27:29 CHEPCHUMBA Pamela (Kenya 3ème) ............... 2h29:44 68 GUILLOU Christophe (Braden) .................. 2h31:50 ....... (16,674 km/h) ....... 206 VASSEUR Nathalie (11ème féminine) ................. 2h41:25 ......... (15,684 km/h) .......... 345 DIEHL Gilles ....................................................... 2h45:23 459 KERVENNIC Jo ................................................. 2h47:45 631 LE GOC Nicolas ................................................. 2h50:20 717 LE RUYET Thierry ............................................. 2h51:44 3332 JONCOUR Hervé ............................................... 3h13:45 28301 DELARUE Jean-Luc (animateur télé) ................ 4h58:01 30739 DEGOUMOIS Andrée (dernière) ....................... 6h25:43 ......... (6,564 km/h) .......... 11 33 36 39 42 54 (3’29’’) (3’36’’) (3’50’’) (9’08’’) ème On retiendra la splendide course de Christophe GUILLOU, digne fils de son père, 68 avec un chrono exceptionnel de 2h31’50’’ ! Son papa mériterait bien un congé, exceptionnel lui aussi. Mais Bernard, après la parenthèse haïtienne, ne devrait pas tarder à retrouver ses foyers et ses amis Rederiens. Au micro, Jean-Luc DELARUE déclarait qu’il pensait courir son premier marathon dans un temps de 4h45’. Contrat presque rempli avec 4h58’01’’. Andrée DEGOUMOIS est dernière du marathon avec un chrono officiel de 6h25’43’’ mais le temps mis pour rejoindre l’avenue Foch a été de 6h42’30’’. Il lui aura donc fallu 16’47’’ pour franchir la ligne de départ sur les Champs-Élysées ! 32 Du côté de chez Zatopek. Chronique sportive des Rederien ar Braden. Pont-de-Buis Samedi 8 avril 2006 – 10,000 km ème 2 épreuve du Challenge Penn ar Bed 1 2 3 LE FLOCH Xavier ....................................... 33:27 ........... (17,937 km/h) ..... (3’21’’) GUÉZELLO Mickaël ................................... 33:56 BERNARD Jean-René .............................. 33:58 7 9 20 22 27 PONZA Éric (1er V1) ........................................... 34:34 BERNARD Ronan .............................................. 35:10 LE BOT Corentin (1er V2) ................................... 37:35 PONZA Isabelle (1ère) ........................................ 37:52 ............. (15,845 km/h) .......... LE MOAN Patrick ............................................... 38:32 LE BRUN Bernard (*) .................................... 38:44 ........... (15,491 km/h) ....... LE CRANN Pierre (1er V3) ................................. 38:56 COSQUER Thierry ............................................. 40:35 GENTRIC Jean-René ........................................ 41:15 GUÉZENNEC Pierre .......................................... 41:15 CHARLOT Anne-Marie (2ème & 1ère V2) ............. 42:36 LE DUIGOU Joseph ........................................... 42:38 DUVOLLET David (*) ..................................... 42:47 ........... (14,027 km/h) ....... ÉLY Laurence .................................................... 42:54 BAJEUX Jean-Yves (*) ................................. 43:13 ........... (13,884 km/h) ....... KERGOURLAY Jean-Yves ................................ 43:22 LE FLOCH Céline .............................................. 43:55 QUÉMÉRÉ Fabienne ......................................... 44:52 POULIQUEN Rémy (*) ................................... 46:45 ........... (12,834 km/h) ....... WATERLOOS Pierre-Yves (*) ..................... 46:57 ........... (12,780 km/h) ....... KERVERN Georges (*) ................................. 47:35 ........... (12,609 km/h) ....... HÉLIAS Rodolphe (*) .................................... 48:20 ........... (12,414 km/h) ....... DERRIEN Marcel ............................................... 48:53 PÉRON Annie (*) ............................................ 49:46 ........... (12,056 km/h) ....... CLÉMENT Vincent (1er V4) ................................ 50:07 GABORIAU Denis ............................................. 50:12 DIVANACH Gwénaël (*) ................................ 51:19 ........... (11,692 km/h) ....... SOURON Annie (*) ......................................... 51:19 ........... (11,692 km/h) ....... LOEILLOT Sabine (*) .................................... 53:01 ........... (11,317 km/h) ....... DIRAISON Michèle (*) ................................... 54:21 ........... (11,040 km/h) ....... POSTEC Francis ................................................ 56:58 MONCOMBLE Christian (*) ......................... 57:49 ........... (10,378 km/h) ....... LE DU Isabelle (*) .......................................... 58:54 ........... (10,187 km/h) ....... PICART Philippe ................................................ 59:42 LARZUL Janine ................................................. 59:47 LE HÉNAFF Albert ............................................. 1h03:19 LE GOFF Amanda (*) (1ère V4) (dernière) ..... 1h17:51 ....... (7,707 km/h) ....... 29 32 49 58 59 78 79 82 84 89 91 104 115 132 135 136 139 148 154 156 157 166 167 181 190 202 207 210 213 214 216 (3’47’’) (3’52’’) (4’17’’) (4’19’’) (4’41’’) (4’42’’) (4’46’’) (4’50’’) (4’59’’) (5’08’’) (5’08’’) (5’18’’) (5’26’’) (5’47’’) (5’53’’) 229 (7’47’’) ............................................................................................................................................................. 33 Du côté de chez Zatopek. Chronique sportive des Rederien ar Braden. Châteauneuf-du-Faou Dimanche 9 avril 2006 – 14,600 km ème 2 épreuve du Challenge Penn ar Bed 1 2 3 LE POUÉZARD Luc ................................... 46:54 ........... (18,678 km/h) ..... (3’13’’) LESCOP Denis ............................................ 47:51 LE VELLY Pascal ........................................ 48:31 45 71 77 85 114 154 156 SPARFEL Hélène (1ère) ..................................... 56:47 ............. (15,427 km/h) .......... (3’53’’) STÉPHAN Christine (2ème) ................................. 1h00:54 GARGAM Patrick ............................................... 1h01:31 TANGUY Christelle (3ème) .................................. 1h01:54 FLAUX Patrick ................................................... 1h05:32 PERCELAY Christelle ........................................ 1h14:18 BOTHOREL Pierre ............................................ 1h15:13 HÉLIAS Rodolphe (*) .................................... 1h15:45 ....... (11,564 km/h) ....... (5’11’’) PICART Philippe ................................................ 1h18:19 LE HÉNAFF Albert ............................................. 1h25:28 LAMANDA Jean (1er V4) (dernier) .................... 1h44:30 ......... (8,383 km/h) .......... (7’09’’) 158 163 172 174 Châteauneuf-du-Faou Dimanche 9 avril 2006 – 7,200 km 1 2 3 CORNEC Marc ............................................. 23:35 ........... (18,318 km/h) ..... (3’17’’) LE HIR Freddy ............................................. 24:12 PROVOST Joël ............................................ 24:37 6 7 9 23 28 34 53 COTTEN Ronan ................................................. 25:11 LE MAO Michel (1er V2) ..................................... 25:16 SCOUARNEC Yann ........................................... 25:35 LAPOUBLE Claire (1ère) .................................... 28:55 ............. (14,939 km/h) .......... (4’01’’) LE HARZIC Estelle (2ème) .................................. 29:21 GUILLANIC Laurence (3ème) .............................. 30:09 FIGUIER Valérie ................................................. 32:33 LE NOURS Alain (*) ....................................... 33:39 ........... (12,838 km/h) ....... (4’40’’) YVONNOU Clément ........................................... 37:41 GUILLEVIN Anne-Laure .................................... 37:47 GUILLEVIN Annie .............................................. 38:05 KEROURÉDAN Pierre (dernier) ........................ 48:44 ............. (8,865 km/h) ............ (6’46’’) 62 82 83 84 96 ______________________________________________________________________________ 34 Du côté de chez Zatopek. Chronique sportive des Rederien ar Braden. 6 – Georges KERVERN 3h50’21’’ 8 – Charles DELAUNAY 3h59’12’’ 5 – Jo PHILIPPE 3h42’22’’ – Dimanche 2 avril 2006 – 1er Marathon du Bout du Monde – 2 – Sylvain RIEUFREGIER 3h32’36’’ 1 – Bernard LE BRUN 3h04’09’’ 3 – René MARTIN 3h35’44’’ 35 Photos Daniel CHARIER Du côté de chez Zatopek. Chronique sportive des Rederien ar Braden. – Dimanche 2 avril 2006 – 1er Marathon du Bout du Monde – Vainqueur : Didier LE GOFF 2h39’18’’ 36