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Football
Le FCM en est Ba-Ba
Papa Malik Ba (ici à gauche, sous le maillot du FC Bâle en 2006, au duel avec l’exMonégasque Camel Meriem) renforcera prochainement le milieu de terrain mulhousien en
CFA. Archives Thierry Gachon
Même si le président Alain Dreyfus s’est évertué à le nier jusqu’au bout, le
FC Mulhouse (CFA) a bel et bien, depuis mardi soir, enregistré les signatures
de deux nouveaux joueurs : l’ancien international sénégalais du FC Bâle
Papa Malik Ba, et son jeune frère Oumar, qui a déjà évolué en D1 tunisienne.
Serait-ce une stratégie de com’ d’une nouvelle ère, dont nous n’aurions peut-être pas encore
saisi toutes les subtilités ?
Ou alors est-ce tout simplement le désir d’avancer caché, dans l’espoir vain que personne ne
se rende jamais compte que le FCM s’est renforcé en ce mois de janvier et ne devienne encore
plus sérieusement un candidat crédible à l’accession en National ?
Toujours est-il que le président mulhousien Alain Dreyfus n’a pas souhaité confirmer une
nouvelle qui était pourtant actée et officielle depuis la veille.
Plus étonnant même, l’homme fort du FCM préférait s’en tenir hier matin à une
incompréhensible contre-vérité : « Pour le moment, nous ne recrutons pas. Mais nous restons
vigilants. »
Soit.
Quelques heures plus tôt, le FC Mulhouse avait pourtant bel et bien frappé un gros coup en
cette fin de période du mercato hivernal.
Ou plutôt deux gros coups puisque ce sont deux frères qui ont déposé dès mardi soir leurs
valises du côté du stade de l’Ill puis paraphé leurs nouveaux contrats avec le club hautrhinois.
De la Ligue des champions au CFA
Le premier, l’aîné, n’est autre que l’ancien milieu de terrain défensif du FC Bâle Papa Malik
Ba. Cet international sénégalais de 32 ans, qui compte 31 sélections et une participation à la
Coupe d’Afrique des Nations en 2008 à son actif, a disputé trois saisons sous le maillot bâlois
(entre 2005 et 2008).
Il y a notamment décroché le doublé coupe-championnat (2008) et connu brièvement la Ligue
des champions (2 matches) avant de s’envoler pour le Dinamo Bucarest (2009) et le FC
Nantes (2009-2012).
En Loire-Atlantique, le milieu de terrain a tout d’abord disputé 35 matches de Ligue 2 puis a
connu une dernière saison quasiment blanche, durant laquelle il a dû se contenter de
s’entraîner avec l’équipe réserve.
« Il est peut-être en retard sur le plan physique, mais il représente une valeur sûre, explique
l’entraîneur Laurent Croci, visiblement plus attaché à la transparence vis-à-vis de la presse
que son président.
Il a une solide expérience du plus haut niveau, il a connu la Ligue des champions et il a
surtout, je dis bien surtout, un état d’esprit qui correspond à celui de mon groupe.
C’était le point le plus important à mes yeux.
Philippe Anziani, qui l’a connu à Nantes, a écarté d’un revers de la main les derniers doutes
qui pouvaient exister.
À tous les niveaux, il va beaucoup nous apporter, j’en suis convaincu. »
Mais au FCM, il n’y aura donc pas seulement Papa Malik Ba, l’aîné.
Il y aura aussi Oumar, le frère cadet. Âgé de seulement 19 ans, le jeune homme évoluait la
saison dernière avec le Club Athlétique Bizertin, pensionnaire de la D1 tunisienne.
Si son profil d’avant-centre n’était pas forcément celui recherché par les dirigeants
mulhousiens au cours des dernières semaines, sa venue était en revanche conditionnée à celle
de son grand frère.
« Nous avons tout de même pris le soin de prendre des renseignements sur lui, notamment du
côté des Girondins de Bordeaux où on souhaitait l’intégrer à l’effectif CFA il y a peu
(Ndlr : un problème de contrat a finalement fait capoter l’affaire), détaille encore Laurent
Croci.
Et tout ce que l’on a pu recueillir, auprès des responsables bordelais Patrick Battiston ou
Yannick Stopyra, s’est avéré très positif. C’est un garçon plein d’avenir. »
L’entraînement d’hier matin, auquel Oumar Ba a pris part, n’a en tout cas fait que confirmer
les bons pressentiments du coach :
« Il a de grosses qualités physiques.
Il voit bien le jeu et peut très bien évoluer en point d’appui.
Il risque bien de surprendre. »
Au FCM, depuis hier, on n’est plus à une surprise près.
L’Alsace du jeudi 31/01/2013 par Pierre Chatelus
Avant Sarre-Union – FC Mulhouse,
samedi (16h) Révolution et conséquences
Avant la trêve, l’US Sarre-Union a renoué avec des victoires qui lui ont
redonné la possibilité de croire en son maintien. Le mercato hivernal lui a
permis de reconfigurer son groupe. Acteur et spectateur avisé du
bouleversement en cours, Yann Schneider, l’un des fidèles du club d’Alsace
du nord, garantit la motivation de tout un groupe pour le match face à
Mulhouse.
Une mère n’y retrouverait peut-être pas ses petits. Mais Sarre-Union en a pris l’habitude.
Relancée par deux victoires consécutives avant la trêve, notamment face au Racing (1-0), la
bande à Olivier Froemer n’a pas dit adieu au CFA. Ou tout du moins pas encore. Et le club
d’Alsace du nord met à profit le mercato hivernal pour attirer du renfort.
Le club des cinq
Ils sont cinq, ces dernières semaines, à avoir posé leurs valises dans le petit village
d’irréductibles Alsaciens qui se plaisent à faire la nique à la logique établie, celle qui voudrait
que le club de foot évolue un, deux, voire plus d’échelons plus bas dans la hiérarchie.
Hicham Chirouf, Kamel Benali, Khalid Kerssane, Rayan Zaien et Lahcen Mounass ont
débarqué. Et cela n’a même pas le don de contrarier quelques tauliers. Bien au contraire.
« Cela fait quatre saisons que je suis à Sarre-Union et il y a toujours des changements
énormes à la trêve, constate Yann Schneider, le défenseur central, qui fait presque figure
d’immuable meuble dans le panorama. J’ai aussi été dans le monde pro et c’était la même
chose. Franchement, cela ne me dérange pas. Et vu qu’on était avant-dernier à la trêve, il
fallait bien que le club trouve des solutions. »
« Quatre mois de folie »
Avant-dernier ne signifierait pas condamné dans la tête des dirigeants, dans l’esprit du staff
technique. Sarre-Union est parti pour lutter.
« Physiquement, on se prépare durement, poursuit Yann Schneider. On a des conditions
plutôt dures pour s’entraîner. Mais cela doit nous servir pour les quatre mois de compétition
qui nous attendent, quatre mois de folie. »
Sarre-Union n’a disputé qu’une rencontre en janvier avec, notamment, cinq matches
programmés en février.
Il s’agit d’envisager l’enchaînement en le commençant sur les meilleures bases. Le FCM,
potentiel leader, n’apparaît pas comme un idéal alors qu’un seul match, accessoirement une
défaite à Yzeure (2-0), a permis aux Sarre-Unionnais de se dégourdir les jambes dans une
opposition à enjeu.
Le fossé peut avoir des allures de gouffre. Il n’a pas le don d’angoisser outre mesure en
Alsace du nord.
« On entend que Mulhouse aurait tendance à aborder le match la fleur au fusil, note le
joueur qui a passé six saisons sous le maillot du Racing. Quand on voit l’armada offensive
dont cette équipe dispose, le nombre de buts qu’elle marque, on sait que l’on devra faire le
dos rond. Mais on est revanchard. »
Le FCM a donné la leçon en Coupe de France (0-4).
Il apparaît intrinsèquement fort supérieur.
« Mais le Racing et Auxerre aussi et au coup d’envoi il y aura 0-0, rétorque Yann Schneider.
On est dos au mur, on sait que l’on devra faire le dos rond, bien défendre et que si on veut
s’en sortir, ça passera par une bonne défense. Après, offensivement, avec l’apport des
nouveaux, on peut progresser. »
L’USSU s’est, une nouvelle fois, lancé dans un pari un peu fou et ses acteurs ont conscience
que c’est le sort d’un club qui dépend de leur performance.
« Beaucoup sont ici parce qu’ils veulent jouer en CFA et n’y resteraient pas en cas de
descente, conclut le fidèle défenseur. Mais on n’y pense pas. »
Sarre-Union a un défi suffisamment élevé pour se soucier des conséquences qui
interviendraient s’il venait à échouer.
DNA par Fr.N., publié le 31/01/2013.
Mercato Mercato
Mulhouse a pris son temps
Dans cette dernière journée de mercato (il se terminait aujourd'hui à minuit), les choses se
sont accélerées pour le FC Mulhouse qui a recruté hier deux joueurs de dernière minute.
Le premier est Papa Malick Ba, un milieu défensif de 33 ans qui est loin d'être un inconnu.
Passé par le FC Bâle (où il a remporté un titre de champion de Suisse en 2008), l'international
Sénégalais (il compte 31 sélections) était sans club depuis son départ du FC Nantes, où il a
joué 35 matchs de Ligue 2.
Le président Dreyfus tient donc son milieu défensif qu'il cherchait.
La deuxième recrue n'est autre que le frère de Papa Malick, Oumar Ba.
Âgé de 19 ans, cet attaquant évoluait la saison passée au CA Bizerte (Tunisie) et mesure
1,90m.
DNA du mercredi 31 janvier Fab. G

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