15 T1 Rapport - Randgold Resources
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15 T1 Rapport - Randgold Resources
2015 Mai 2015 T1 Rapport LA TRÉSORERIE AUGMENTE ALORS QUE RANDGOLD FAIT GRIMPER LES PROFITS GÉNÉRÉS PAR L’ACTIVITÉ MINIÈRE ET RENFORCE LES EFFORTS D’EXPLORATION Londres, 7 mai 2015 – Randgold Resources a augmenté son bénéfice d’activité minière de 5% à $143.9 millions au trimestre clos le 31 mars 2015, malgré une légère baisse de la production d’or à 279 531 onces, principalement en raison des faibles teneurs prévues. Le bénéfice du trimestre à $51.3 millions (2014 T4: $54.4 millions) a été affecté par une augmentation des charges d’exploration et des coûts organiques ainsi que des fluctuations défavorables du taux de change au cours de l’exercice. Les résultats pour le T1 publiés aujourd’hui indiquent que malgré la baisse de production, le total des coûts directs par once a reculé à $708/oz traduisant une solide performance opérationnelle. La trésorerie nette provenant des activités d’exploitation a augmenté de $69.3 millions à $101.7 millions. Ce flux de trésorerie saine combiné à la diminution des dépenses en biens d’investissements après l’achèvement de la première phase des travaux de Kibali a fait grimper les disponibilités de 71% à $141.2 millions. Indicateurs clés Légère baisse de production en glissement trimestriel sur les faibles teneurs prévues Baisse des coûts de production par once malgré la diminution de la production ugmentation du bénéfice d’activité minière A compte tenu de la baisse des coûts énéfice de la période stable en raison de la B fluctuation des taux de change La trésorerie augmente de 71% à la suite de solides flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation et à une diminution des dépenses d’investissement La production en baisse de 5% à Loulo Gounkoto, en glissement trimestriel, en raison des faibles teneurs et des perturbations du processus orila dégage de bons résultats vu que M l’agrandissement de la fosse 4S est achevé Tongon montre une amélioration et le projet d’agrandissement de la flottation est achevé Kibali réalise une performance opérationnelle solide et effectue les premiers remboursements de prêts Les programmes d’exploration et d’extension primaire dégagent des résultats positifs Mark Bristow, directeur exécutif Dans ce numéro… Suite à la page 19 18 TONGON MAINTIENT LE CAP 20 NOUVEAU GISEMENT INEXPLOITÉ DE LOULO Les actionnaires approuvent une augmentation de 20% du dividende annuel de $0.60 par action 22 TOUT CE QUI BRILLE 24 KIBALI SE TOURNE VERS L’AVENIR Rapport du premier trimestre clos le 31 mars 2015 Randgold Resources Limited (« Randgold ») détenait 92.9 millions des actions en circulation au 31 mars 2015. INFORMATIONS FINANCIÈRES RECAPITULÉES Trimestre clos le 31 mars 2015 Trimestre clos le 31 déc 2014 Trimestre clos le 31 mars 2014 Exercice clos le 31 déc 2014 1 215 1 195 1 296 1 264 Ventes d'or1 Total des coûts directs de production1 344 632 339 940 362 919 1 434 873 200 775 202 593 191 886 791 756 Bénéfice d'activité minière1 Charges d’exploration et coûts organiques 143 857 137 347 171 033 643 117 8 677 3 481 10 829 36 765 51 314 54 379 85 119 271 160 48 203 49 623 74 340 234 974 101 720 69 329 49 770 317 618 141 238 82 752 11 319 82 752 10 183 14 956 4 831 14 956 Quote-part de production (oz) 279 531 287 048 283 763 1 147 414 Quote-part des ventes1 (oz) Total des coûts directs de production par once quote-part du groupe1 ($) Total des coûts directs d’exploitation par once quotepart du groupe1 ($) Bénéfice par action en circulation ($) 283 624 284 531 280 024 1 134 941 708 712 685 698 655 658 623 637 0.52 0.54 0.80 2.54 $000 Prix moyen reçu ($/oz) Bénéfice de la période Bénéfice quote-part des actionnaires de référence Trésorerie nette dégagée par les activités d’exploitation Liquidités, espèces et quasiespèces2 Or en caisse en fin de période3 Voir l’explication des mesures non-GAAP. Randgold consolide Loulo, Gounkoto et Tongon à 100%, Morila à 40% et Kibali à 45% dans les comptes consolidés non-GAAP. 2 Les liquidités, espèces et quasi-espèces excluent $19.7 millions au 31 mars 2015 ($8.3 millions au 31 décembre 2014) qui concernent la quotepart de trésorerie du groupe détenue à Morila et à Kibali et dans des sociétés de location d’actifs corporels du groupe qui sont comptabilisées par mise en équivalence. 3 L’or en caisse représente l’or en lingot présent dans les mines (en quotepart), multiplié par le prix comptant de l’or en vigueur en fin de période. Les résultats de ce rapport ne sont ni examinés ni audités. Sauf indication contraire, tous les résultats financiers sont présentés en dollarsaméricains ($). 1 OBSERVATIONS Les ventes d’or du premier trimestre de $344.6 millions ont augmenté de 1%, par rapport à $339.9 millions au trimestre précédent en raison d’une baisse de 2% du prix moyen reçu à $1 215/oz (T4 2014: $1 195/oz), tandis que les onces vendues du trimestre étaient équivalentes au trimestre précédent. Comparativement au trimestre correspondant de 2014, les ventes d’or ont diminué de 5% en raison du recul de 6% du prix moyen reçu (T1 2014: $1 296/oz). Le total des coûts directs de production pour le trimestre visé à $200.8 millions, a diminué de 1% par rapport au trimestre précédent, traduisant une amélioration de la performance opérationnelle, appuyée par la baisse des prix du carburant et l’affaiblissement de l’euro. La chute du coût direct de production par once du trimestre par rapport au trimestre précédent est dû à une baisse significative du coût par once à Morila, compte tenu du traitement de matériau à plus haute teneur de l’agrandissement de la fosse 4S, de la baisse du prix du carburant et de l’affaiblissement de l’euro, compensé en partie par les faibles teneurs traitées à Loulo, Gounkoto, Tongon et Kibali comme prévues. Le total des coûts directs de production a grimpé de 5% et les coûts directs de production par once ont PAGE DEUX augmenté de 3% par rapport au trimestre correspondant de 2014, surtout en raison de la montée en régime de la production à Kibali et d’une chute importante de la teneur au complexe de Loulo-Gounkoto. Le bénéfice d’activité minière a augmenté de 5% à 143.9 millions, par rapport à celui du trimestre précédent de $137.3 millions, en raison des économies réalisées dans les coûts comme mentionné plus haut, mais a chuté de 16% par rapport au trimestre correspondant de l’exercice précédent (T1 2014: $171.0 millions), essentiellement du fait de la montée des coûts et de la chute du prix moyen reçu (T1 2014: $1 296/oz). Les charges d’exploration et coûts organiques de $8.7 millions du trimestre courant ont augmenté de 149% par rapport au trimestre précédent en raison de la croissance des charges de personnel, modifications aux estimations associées à l’attribution d’actions à acquisition en fin d’exercice du trimestre précédent et de l’accroissement des activités et des charges d’exploration. Comparativement au trimestre correspondant en 2014 ($10.8 millions), il y a eu une baisse de 20%, principalement en raison des économies réalisées dans les coûts organiques. Les dépréciations et amortissements de $36.1 millions ont chuté de 10% par rapport au trimestre précédent de $39.9 millions, mais correspondait à la charge au T1 2014. La baisse en glissement trimestriel reflète une diminution de la capacité de production à Loulo au cours du trimestre. Les autres revenus de $1.8 millions pour le trimestre comprennent les frais de gestion reçus de Morila et Kibali. Les autres charges de $5.7 millions se comparent aux autres revenus de $11.1 millions au T4 2014 et de $3.6 millions au T1 2014. Ceux-ci comprennent les gains et pertes de change opérationnels engagés, découlant du règlement de factures dans des devises autres que le dollar américain, de même que la conversion de soldes libellés dans des devises comme le rand sud-africain, le dollar canadien et l’euro au taux du dollar américain, et traduit les mouvements de ces devises au cours du trimestre. La hausse des pertes de change en glissement trimestriel résulte surtout des pertes de change engagées en remboursement par anticipation de la TVA et des impôts au Mali effectivement libellés en francs CFA, qui s’est déprécié de 12% contre le dollar américain en glissement trimestriel. La part des bénéfices des coentreprises comptabilisées par mise en équivalence a reculé de $2.2 millions et de 7% par rapport au trimestre précédent et progressé de $1.5 million et 5% par rapport au trimestre correspondant de 2014. La diminution en glissement trimestriel est imputable à la baisse de production et des profits à Kibali au cours du trimestre, compensé partiellement par la hausse de la production et des profits à Morila. L’augmentation par rapport au trimestre correspondant en 2014 est imputable à la hausse de la production et des profits à Kibali. La part des bénéfices des coentreprises comptabilisées par mise en équivalence comprend les bénéfices des coentreprises de Morila, de Kibali et de location d’actifs corporels du groupe. Les charges d’impôts de $9.7 millions ont diminué de 49% en glissement trimestriel et de 58% par rapport au trimestre correspondant de 2014. Ce qui est principalement imputable à la baisse des profits de Loulo, faisant suite aux chutes de la teneur et de la production au trimestre courant. Le bénéfice par action en circulation est en baisse de 4% à $0.52 (T4 2014: $0.54) et en hausse de 35% par rapport au T1 2014, à la suite des mouvements de bénéfices décrits ci-dessus. EXPLOITATIONS COMPLEXE DE LOULO-GOUNKOTO La production d’or trimestrielle combinée du complexe de LouloGounkoto était de 129 233 onces (Loulo: 71 065oz (55%), et Gounkoto: 58 168 onces (45%)), en baisse de 5% par rapport au trimestre précédent (T4 2014: 136 130oz). Le nombre de tonnes traitées au cours du trimestre a légèrement diminué à 1 071kt (T4 2014: 1 075kt) en raison d’arrêts imputables à la défaillance du boîtier du broyeur primaire qui a entraîné une perte de production d’une semaine. La production a également subi l’impact des interruptions de courant associées à la solution provisoire visant la modernisation de l’appareillage de commutation moyenne tension et de distribution, ainsi qu’à la baisse de 2% de la teneur d’alimentation broyée à 4.3g/t. Ces contretemps, jumelés à la baisse de distribution d’oxygène et au changement de mélange du minerai, ont entraîné une baisse des récupérations à 88.0%. Les aérateurs d’alimentation en oxygène ont été remplacés et des agitateurs Ekato ont été installés afin d’améliorer la dispersion d’oxygène et la gestion des stocks de minerai concassé est en cours de résolution en vue d’améliorer le mélange de minerai. Malgré la baisse de production, le total des coûts directs de production de $775/oz correspondait à celui du trimestre précédent (T4 2014: $770/oz), traduisant en partie l’impact de la baisse des prix du pétrole et de l’affaiblissement de l’euro. RÉSULTATS POUR LOULO SEUl L’agrandissement du circuit de concentration gravimétrique a été mis en Coûts d’exploitation directs ($/oz) Total des coûts directs de production1 ($/oz) Or en caisse en fin de période2 ($000) 1 734 6 922 Bénéfice d’activité minière1 ($000) 27 784 35 470 Ventes d'or1 ($000) 91 775 109 101 service, ce qui devrait augmenter la récupération par gravité à terme. RÉSULTATS DU COMPLEXE DE LOULO-GOUNKOTo Trimestre Trimestre Trimestre Exercice clos le clos le clos le clos le 31 mars 31 déc 31 mars 31 déc 2015 2014 2014 2014 Extraction Tonnage extrait (000) Tonnage de minerai extrait (000) Broyage Tonnage traité (000) Teneur d'alimentation broyée (g/t) Récupération (%) Onces produites Onces vendues Prix moyen reçu ($/oz) Coûts d’exploitation directs1 ($/oz) Total des coûts directs de production1 ($/oz) Or en caisse en fin de période2 ($000) Bénéfice d’activité minière1 ($000) Ventes d'or1 ($000) 1 2 6 925 1 188 6 923 1 085 1 071 1 075 4.3 4.4 88.0 89.3 129 233 136 130 134 421 132 886 1 215 1 194 702 698 775 770 6 780 1 117 27 025 4 539 1 104 4 396 5.3 5.0 90.2 90.2 168 752 639 219 165 013 631 124 1 294 1 267 571 597 649 672 3 452 9 708 4 831 9 708 59 151 56 363 106 506 375 293 163 345 158 625 213 568 799 718 Voir l’explication des mesures non-GAAP. L’or en caisse représente l’or en lingot présent dans les mines, multiplié par le prix comptant de l’or en vigueur en fin de période. LOULO Un accident du travail avec arrêt (ATA) a été enregistré au cours du trimestre avec un taux de fréquence d’accidents du travail avec arrêt (TFAA) de 0.71 par million d’heures travaillées analogue au taux enregistré au trimestre précédent. Pris séparément, Loulo a produit 71 065oz d’or (T4 2014: 93 963oz) à un coût total direct de production de $849/oz (T4 2014: $805/oz). La baisse de la production est imputable à la baisse de 21% du tonnage traité, en partie attribuable à la défaillance du boîtier du broyeur primaire, aux interruptions de courant, au recul de la teneur d’alimentation et à la réduction des récupérations. La baisse de production s’est traduite par une hausse du total des coûts directs de production par once. Le bénéfice d’activité minière de $27.8 millions est de 22% inférieur à celui de $35.5 millions au trimestre précédent, reflétant une baisse de la production et des ventes d’or et une hausse des coûts directs de production, compensées en partie par la hausse du prix moyen reçu. Souterrain de Loulo À Loulo, le développement de la rampe souterraine a progressé à des profondeurs de 522m à Yalea et de 505m à Gara. Le développement de la rampe souterraine à ce jour est de 4 153m à Yalea et de 4 030m à Gara. Trimestre Trimestre Trimestre Exercice clos le clos le clos le clos le 31 mars 31 déc 31 mars 31 déc 2015 2014 2014 2014 Extraction Tonnage extrait (000) 693 678 733 2 819 Tonnage de minerai extrait (000) 672 663 677 2 699 Tonnage traité (000) 602 763 632 2 711 Teneur d'alimentation broyée (g/t) 4.2 4.3 5.1 4.9 90.3 90.1 Broyage Récupération (%) 88.2 89.4 Onces produites 71 065 93 963 92 852 382 263 Onces vendues 75 377 91 417 90 787 376 490 1 218 1 193 1 296 1 264 776 734 608 637 849 805 685 713 2 668 6 922 Prix moyen reçu ($/oz) 1 55 412 207 496 117 627 475 861 Randgold détient 80% de la Société des Mines de Loulo SA (Loulo) et l’État du Mali en détient 20%. Randgold a financé intégralement l’investissement de Loulo par le biais de prêts des actionnaires, et contrôle par conséquent 100% des flux de trésorerie provenant de Loulo jusqu’au remboursement des prêts consentis par les actionnaires. Randgold consolide 100% de Loulo et présente séparément les intérêts minoritaires. 1 Voir l’explication des mesures non-GAAP. 2 L’or en caisse représente l’or en lingot présent dans les mines, multiplié par le prix comptant de l’or en vigueur en fin de période. Le minerai extrait correspondait au trimestre précédent, mais la teneur était en baisse à 4.2g/t en raison du développement des zones étroites de minerai. Le développement dans ces zones est actuellement achevé et les teneurs traitées devraient donc augmenter. Conformément à ce qui a été souligné au trimestre précédent, après l’examen des activités minières souterraines, Loulo passera d’exploitation minière en sous-traitance à exploitation minière à part entière. Une entente visant à reprendre toutes les activités d’exploitation souterraine à compter du 1er novembre 2015 a été conclue avec le sous-traitant de la mine. Cela accordera les délais nécessaires pour l’acquisition et la mise en service d’un parc de véhicules miniers et la finalisation de tous les autres aspects de la transition. L’exploitation minière à part entière place toutes les dépenses d’exploitation sous le contrôle de l’opérateur, élimine la duplication des fonctions, renforce la capacité de localiser les postes clés, réduit les charges financières et offre de nouvelles occasions d’optimiser les coûts unitaires. Les coûts d’investissement estimés additionnels liés à ce projet se chiffrent à environ $70.0 millions, y compris les dépenses pour le développement de 2 200 mètres additionnels en 2015. La transition à exploitation minière à part entière devrait réduire les coûts afférents d’environ 10% à 15% à compter de 2016 et retire les coûts d’amortissement du matériel d’extraction des coûts d’exploitation directs. Par conséquent, Loulo (seul) est prévu de réduire le total des coûts directs de production par once d’environ 6% à compter de 2016. RÉSULTATS SOUTERRAINS DE LOULO Trimestre Trimestre Trimestre clos le clos le clos le 31 mars 31 déc 31 mars 2015 2014 2014 YALEA Tonnage de minerai extrait Métrage de développement GARA Tonnage de minerai extrait Métrage de développement 384 364 378 529 2 284 1 990 287 754 284 535 2 010 1 615 Exercice clos le 31 déc 2014 409 721 1 591 525 2 572 9 105 267 671 1 107 120 2 172 7 327 PAGE TROIS EXPLOITATIONS (suite) Actualisation des ressources minérales et réserves de minerai de Loulo Les réserves de minerai étaient légèrement à la baisse en raison de l’épuisement par exploitation, mais a été partiellement compensée par le gain limité obtenu à la fosse satellite à ciel ouvert de Baboto. Un programme de forage ciblant les prolongements de gisements est en cours à Yalea et à Gara et s’efforcera de remplacer les ressources minérales, puis les réserves de minerai. Le tableau ci-dessous récapitule la base des ressources minérales et des réserves de minerai de Loulo à la clôture de 2014 comparée aux chiffres de la clôture de 2013: RESSOURCES MINÉRALES ET RÉSERVES DE MINERAI DE LOULO Tonnage (Mt) au 31 décembre Catégorie 2014 Teneur (g/t) 2013 2014 Quote-part ressources3 (Moz) Or (Moz) 2013 2013 2014 2013 2014 RESSOURCES MINÉRALES 1 Stock de réserve Mesurées 2.2 2.2 1.8 1.9 0.1 0.1 0.1 0.1 Fosses à ciel ouvert Mesurées 1.0 0.5 2.2 2.4 0.07 0.04 0.06 0.03 Indiquées 7.0 4.3 2.3 2.9 0.5 0.4 0.4 0.3 Présumées 7.0 6.2 2.2 2.3 0.5 0.5 0.4 0.4 Mesurées 12 8.7 4.3 4.4 1.7 1.2 1.3 1.0 Indiquées 29 36 5.0 5.1 4.7 5.9 3.8 4.7 Présumées 13 12 3.7 4.1 1.6 1.5 1.3 1.2 Souterraines Total ressources minérales Mesurées et indiquées Présumées 52 52 4.3 4.6 7.1 7.7 5.7 6.2 20 18 3.2 3.5 2.1 2.0 1.7 1.6 0.1 RÉSERVES DE MINERAI2 Stock de réserve Prouvées 2.2 2.2 1.8 1.9 0.1 0.1 0.1 Fosses à ciel ouvert Prouvées - - - - - - - - 4.2 2.9 2.5 2.9 0.3 0.3 0.3 0.2 Probables Souterraines Probables 27 29 5.1 5.3 4.4 4.9 3.5 3.9 Total réserves de minerai Prouvées et probables 33 34 4.6 4.9 4.9 5.3 3.9 4.2 es ressources minérales à ciel ouvert sont les ressources minérales in situ comprises à l’intérieur de la fosse conceptuelle à $1 500/oz et comptées à la teneur limite L moyenne de 0.5g/t. Les ressources minérales souterraines sont les ressources minérales in situ des gisements de Yalea et de Gara se situant au-dessous des fosses conceptuelles et qui sont comptées à la teneur limite de 1.7g/t pour Yalea et de 1.5g/t pour Gara. Les ressources minérales sont établies par M. Abdoulaye Ngom, responsable de la société, sous supervision de M. Jonathan Kleynhans, responsable de la société et « personne compétente. » 2 Les réserves minérales à ciel ouvert sont comptées à un prix de l’or de $1 000/oz à la teneur limite de 1.1g/t et intègrent les facteurs de dilution et de perte de minerai. Les réserves de minerai à ciel ouvert sont calculées par M. Shaun Gillespie, responsable de la société et « personne compétente. » Les réserves minérales souterraines sont comptées à un prix de l’or de $1 000/oz à la teneur limite de 2.5g/t pour le souterrain de Yalea et de 2.2g/t pour le souterrain de Gara en intégrant les facteurs de dilution et de perte de minerai. Les réserves minérales souterraines sont calculées par M. Andrew Fox, consultant indépendant et « personne compétente. » 3 La quote-part d’or (Moz) désigne la quantité d’or revenant à Randgold sur la base de sa participation à 80% dans Loulo. Les indications de ressources et de réserves minérales sont communiquées conformément au code JORC 2012 et à ce titre présentées jusqu’au deuxième chiffre significatif. Voir à la page 16 de ce rapport les observations et l’avertissement pour les États-Unis. 1 GOUNKOTO RÉSULTATS POUR GOUNKOTO SEUL Aucun ATA n’a été enregistré pendant ce trimestre comme au trimestre précédent. P r i s s é p a r é m e n t , G o u n k o t o a p r o d u i t 5 8 1 6 8 o n c e s d ’o r (T4 2014: 42 166oz) pour un total des coûts directs de production par once de $681/oz (T4 2014: $690/oz). L’augmentation de la production correspond à une hausse de 50% du tonnage traité, mais a été compensée par une réduction de 6% de la teneur d’alimentation broyée et par une baisse de 1% des récupérations. Trimestre Trimestre Trimestre Exercice clos le clos le clos le clos le 31 mars 31 déc 31 mars 31 déc 2015 2014 2014 2014 Extraction Tonnage extrait (000) Tonnage de minerai extrait (000) 6 232 6 245 6 047 24 206 515 422 439 1 841 Broyage Le bénéfice d’activité minière du trimestre de $31.4 millions est supérieur à celui du trimestre précédent de $20.9 millions, reflétant la hausse de la production d’or et des ventes d’or, ainsi que la hausse du prix moyen reçu. Tonnage traité (000) 469 312 473 1 686 Teneur d'alimentation broyée (g/t) 4.4 4.7 5.5 5.3 Un nouveau dividende de $25.6 millions a été déclaré et versé aux actionnaires en février 2015. Récupération (%) 87.9 89.2 90.0 90.2 Onces produites 58 168 42 166 75 900 256 957 Extraction Onces vendues 59 044 41 469 74 225 254 634 Gounkoto a dégagé des résultats positifs en matière de tonnage de minerai extrait et de coûts d’exploitations associés. Le tonnage de minerai extrait a augmenté de 22% par rapport au trimestre précédent, en accord avec le plan visant à accumuler des stocks de réserve pour la saison des pluies et à faciliter le mélange de minerai sur l’aire de tout-venant de Loulo. Terratec Geophysical Services s’est mobilisé sur le chantier pour achever la diagraphie par télévisionneur de trous géotechniques visant à vérifier les conditions du sol pour les puits de ventilation du projet souterrain. Cette année, deux galeries ainsi que le support au sol seront achevés dans la fosse pour préparer la position des trous des puits de ventilation. L’évaluation des mesures de contrôle de la poussière pour la route de transport allant de Gountoko à Loulo a commencé au cours du trimestre courant et a pour objectif de choisir une mesure de contrôle de la poussière commercialement viable. PAGE QUATRE Prix moyen reçu ($/oz) 1 212 1 194 1 293 1 272 Coûts d’exploitation directs1 ($/oz) 608 619 527 537 Total des coûts directs de production1 ($/oz) 681 690 604 613 Or en caisse en fin de période ($000) 2 1 718 2 786 2 163 2 786 Bénéfice d’activité minière1 ($000) 31 366 20 893 51 094 167 797 Ventes d'or1 ($000) 71 570 49 524 95 941 323 857 Randgold possède 80% de la Société des Mines de Gounkoto SA (Gounkoto) et l’État du Mali en détient 20%. Randgold consolide 100% de Gounkoto et présente séparément les intérêts minoritaires. 1 Voir l’explication des mesures non-GAAP. 2 L’or en caisse représente l’or en lingot présent dans les mines, multiplié par le prix comptant de l’or en vigueur en fin de période. Actualisation des ressources minérales et réserves de minerai de Gounkoto la déclaration d’une réserve souterraine. Les réserves totales de Gounkoto ont maintenant augmenté et atteint plus de 3Moz. Le tableau ci-dessous récapitule la base des ressources minérales et réserves de minerai de Gounkoto à la clôture de 2014 comparée aux chiffres de la clôture de 2013: Le forage et la modélisation actualisée des réserves à ciel ouvert ont entraîné la reconstitution des réserves épuisées au cours de l’exercice de 2014, tandis que l’achèvement de l’étude de faisabilité souterraine de Gounkoto a confirmé RESSOURCES MINÉRALES ET RÉSERVES DE MINERAI DE GOUNKOTO Tonnage (Mt) au 31 décembre Catégorie 2014 Teneur (g/t) 2013 2014 Quote-part ressources3 (Moz) Or (Moz) 2013 2014 2013 2014 2013 RESSOURCES MINÉRALES1 Stock de réserve Mesurées 1.7 1.5 1.9 2.4 0.1 0.1 0.08 0.09 Fosses à ciel ouvert Mesurées 3.8 3.4 4.3 4.8 0.5 0.5 0.4 0.4 Indiquées 15 18 3.9 3.8 1.9 2.2 1.5 1.8 Souterraines Mesurées et indiquées 21 23 3.8 3.8 2.5 2.9 2.0 2.3 Présumées 3.7 2.7 2.6 3.3 0.3 0.3 0.2 0.2 Indiquées 7.1 5.1 5.7 6.8 1.3 1.1 1.0 0.9 Présumées 3.8 0.9 3.8 4.9 0.5 0.1 0.4 0.1 Total ressources minérales Mesurées 5.5 4.9 3.6 4.1 0.6 0.6 0.5 0.5 Indiquées 22 23 4.4 4.4 3.2 3.3 2.5 2.7 Présumées 7.5 3.5 3.2 3.7 0.8 0.4 0.6 0.3 RÉSERVES DE MINERAI2 Stock de réserve Prouvées 1.7 1.5 1.9 2.4 0.1 0.1 0.08 0.09 Fosses à ciel ouvert Prouvées 2.7 0.4 4.9 2.5 0.4 0.03 0.3 0.03 Probables 13 15 4.0 4.5 1.7 2.1 1.4 1.7 Souterraines Probables 4.7 - 6.0 - 0.9 - 0.7 - Total réserves de minerai Prouvées et probables 22 17 4.4 4.3 3.2 2.3 2.5 1.8 Les ressources minérales à ciel ouvert sont les ressources minérales in situ comprises dans la fosse conceptuelle à $1 500/oz comptées à la teneur limite de 0.9g/t. Les ressources minérales souterraines sont les ressources minérales in situ qui se situent en dessous de la fosse conceptuelle à $1 500/oz et comptées à la teneur limite de 2.0g/t. Les ressources minérales sont établies par M. Sekou Diallo, responsable de la société, sous supervision de M. Jonathan Kleynhans, responsable de la société et « personne compétente. » 2 Les réserves minérales exploitables à ciel ouvert sont comptées à un prix de l’or de $1 000/oz et à la teneur limite de 1.3g/t et intègrent les facteurs de dilution et de perte de minerai. Les réserves de minerai à ciel ouvert sont calculées par M. Shaun Gillespie, responsable de la société et « personne compétente. » Les réserves minérales souterraines sont comptées à un prix de l’or de $1 000/oz et à la teneur limite de 3.0g/t et intègrent les facteurs de dilution et de perte de minerai. Les réserves minérales souterraines sont calculées par M. Tim Peters, consultant indépendant et « personne compétente. » 3 La quote-part d’or (Moz) désigne la quantité d’or revenant à Randgold sur la base de sa participation à 80% dans Gounkoto. Les indications de ressources et de réserves minérales sont communiquées conformément au code JORC 2012 et à ce titre présentées jusqu’au deuxième chiffre significatif. Voir à la page 16 de ce rapport les observations et l’avertissement pour les États-Unis. 1 MORILA RÉSULTATS DE MORILa Aucun ATA n’a été enregistré pendant ce trimestre, comparativement au trimestre précédent. En raison de l’augmentation de production de minerai après le projet d’agrandissement de la fosse 4S, la mine a produit 50 917oz d’or au cours du trimestre, une hausse de 40% par rapport au trimestre précédent (T4 2014: 36 373oz). Morila a terminé avec succès l’exploitation de la fosse 4S à la fin du trimestre conformément au plan, produisant 939kt de minerai à 2.9g/t (88koz). Cependant, la capacité de production de 718kt de l’usine pour le trimestre est inférieure à celle du trimestre précédent de 18%, ce qui est imputable à l’interruption de l’extraction mécanique du mur du bassin de stockage des stériles de l’usine (BSRU) en raison de matériau à faible teneur à l’emplacement d’extraction. Malgré la baisse de capacité de production, la hausse des récupérations de 2% à 91.8%, comparativement au trimestre précédent, en conséquence de l’effet de la teneur d’alimentation broyée plus élevée. Les dépenses d’investissement pour le trimestre s’élèvent à $2.7 millions (à 100%). L’équipe se concentre actuellement sur la transition au traitement du BSRU, prévue à la fin du T3 2015. Les travaux visant le système de récupération du BSRU ont été achevés à la fin d’avril 2015 pour permettre le découvrement du BSRU dans la fosse à compter de mai 2015. À ce titre, la production au T2 et au T3 s’appliquera à la reconversion et au traitement du restant des stocks de réserve du projet d’agrandissement et des stocks de réserves de déchets minéralisés précédents. La mine a entrepris un exercice d’adaptation, conformément aux prévisions de réduction des activités au site, afin d’assurer que le projet de retraitement du BSRU puisse être achevé avec succès. Le ministre malien des Mines et le ministre du Développement rural ont visité Morila pour confirmer leur soutien et assistance pour la mise en œuvre du projet d’agroentreprise touchant la fermeture de la mine. Plusieurs investisseurs potentiels ont également été contactés pour présenter des propositions relativement aux projets d’agroentreprise durables. Trimestre Trimestre Trimestre Exercice clos le clos le clos le clos le 31 mars 31 déc 31 mars 31 déc 2015 2014 2014 2014 Extraction Tonnage extrait (000) Tonnage de minerai extrait (000) Broyage Tonnage traité (000) Teneur d'alimentation broyée (g/t) Récupération (%) Onces produites Onces vendues Prix moyen reçu ($/oz) Coûts d’exploitation directs1 ($/oz) Total des coûts directs de production1 ($/oz) Bénéfice d'activité minière1 ($000) Quote-part (40%) Ventes d'or1 ($000) Onces produites Onces vendues Or en caisse en fin de période2 ($000) Bénéfice d'activité minière1 ($000) 3 425 939 4 772 363 4 430 77 18 405 1 035 718 2.4 91.8 50 917 49 698 1 226 526 872 1.4 90.0 36 373 36 373 1 197 946 665 1.3 91.7 24 631 24 631 1 305 890 3 242 1.2 89.8 110 272 110 272 1 258 1 109 528 34 684 960 8 619 952 8 697 1 143 12 631 24 362 20 367 19 879 17 419 14 549 14 549 12 856 9 852 9 852 55 489 44 109 44 109 579 - - - 13 874 3 448 3 479 5 052 Randgold détient 40% de la Société des Mines de Morila SA (Morila), l’État du Mali et les partenaires de la coentreprise AngloGold Ashanti Limited détenant 20% et 40%, respectivement. Les fonds propres du groupe comptent pour 40% de la coentreprise de Morila. 1 Voir l’explication des mesures non-GAAP. 2 L’or en caisse représente l’or en lingot présent dans les mines, multiplié par le prix comptant de l’or en vigueur en fin de période. PAGE CINQ EXPLOITATIONS (suite) Actualisation des ressources minérales et réserves de minerai de Morila Le tableau ci-dessous récapitule la base des ressources minérales et réserves de minerai de Morila à la clôture de 2014 comparée aux chiffres de la clôture de 2013: RESSOURCES MINÉRALES ET RÉSERVES DE MINERAI DE MORILA au 31 décembre Catégorie RESSOURCES MINÉRALES1 Stock de réserve Mesurées Présumées Fosses à ciel ouvert Indiquées Présumées BSRU Indiquées Présumées Total ressources minérales Mesurées et indiquées Présumées RÉSERVES DE MINERAI2 Stock de réserve Prouvées Probables Fosses à ciel ouvert Probables BSRU Probables Total réserves de minerai Prouvées et probables Tonnage (Mt) 2014 2013 Teneur (g/t) 2014 2013 Or (Moz) 2014 2013 Quote-part ressources3 (Moz) 2014 2013 0.02 1.3 0.6 0.2 14 9.7 14 11 0.6 2.1 1.0 0.3 15 9.7 16 12 4.0 0.8 3.0 3.7 0.5 0.5 0.6 0.6 1.1 0.8 3.1 3.8 0.5 0.5 0.7 0.6 0.003 0.03 0.1 0.02 0.2 0.2 0.3 0.2 0.02 0.05 0.1 0.04 0.2 0.2 0.4 0.2 0.001 0.01 0.02 0.01 0.1 0.06 0.1 0.1 0.01 0.02 0.04 0.02 0.1 0.06 0.1 0.1 0.02 0.6 12 13 0.6 0.9 13 14 4.0 3.0 0.5 0.7 1.0 2.9 0.5 0.7 0.003 0.06 0.2 0.3 0.02 0.08 0.2 0.3 0.001 0.02 0.08 0.1 0.01 0.03 0.09 0.1 Les ressources minérales à ciel ouvert sont les ressources minérales comprises dans la fosse conceptuelle à $1 300/oz à une teneur limite équivalente à $1 500/oz, soit 0.58g/t. Les ressources minérales des stocks de réserve sont également comptées à un prix de l’or de $1 500/oz et à la teneur limite de 0.57g/t. Les ressources minérales du BSRU sont comptées à un prix de l’or de $1 500/oz et à la teneur limite de 0.33g/t. Les ressources à ciel ouvert ont été calculées par Mlle Paula Ogilvie, consultante indépendante, sous la supervision de M. Jonathan Kleynhans, responsable de la société et « personne compétente. » Les ressources minérales du BSRU ont été calculées par les consultants indépendants BMRE, sous la supervision de Jonathan Kleynhans, responsable de la société et « personne compétente. » 2 Les réserves minérales à ciel ouvert sont comprises dans la fosse conceptuelle à $1 300/oz, mais comptées à une teneur limite équivalente à $1 000/oz, soit 0.87g/t. Les réserves minérales du stock de réserve sont comptées à une teneur limite équivalente à $1 000/oz, soit 0.85g/t. Les réserves minérales du BSRU sont comptées à une teneur limite équivalente à $1 000/oz, soit 0.50g/t. Les réserves minérales ont été calculées par M. Shaun Gillespie, responsable de la société et « personne compétente. » 3 La quote-part d’or (Moz) concerne la quantité revenant à Randgold sur la base de sa participation à 40% dans Morila. Les indications de ressources et de réserves minérales sont communiquées conformément au code JORC 2012 et à ce titre présentées jusqu’au deuxième chiffre significatif. Voir à la page 16 de ce rapport les observations et l’avertissement pour les États-Unis. 1 TONGON Comme l’avait indiqué le rapport trimestriel précédent, un décès a eu lieu au cours du T1, le 12 janvier 2015. Les procédures de sécurité ont été renforcées dans toute la mine afin d’améliorer le système en place. En outre, un ATA s’est produit au T1, comparativement à zéro ATA au T4 2014. Tongon a produit 57 271 onces d’or au T1 2015, 2% de plus qu’au trimestre précédent, en raison d’une augmentation de 7% du tonnage traité. Les récupérations demeurent conformes à celles réalisées le trimestre précédent. Les difficultés initiales précédemment rencontrées durant la transition et la mise en service du nouveau circuit de broyage mis à niveau ont été résolues au cours du trimestre. Par conséquent, le nombre de tonnes traitées au cours du trimestre a augmenté à 1 011kt (T4 2014: 942kt) et le total des coûts directs de production par once a diminué à $798/oz (trimestre précédent: $811/oz) en raison de l’amélioration de la production et de la baisse des coûts d’exploitation, compensées en partie par un léger recul de la teneur. De plus, les sections spécifiques de la canalisation des stériles ayant causé de nombreux arrêts de broyage non planifiés au cours du trimestre précédent ont été réparées au T1. Les coûts d’alimentation électrique ont subi l’impact des réductions du réseau de distribution d’électricité de la CIE (service d’utilité publique) en raison du manque de gaz et de ressources hydroélectriques suffisantes pour alimenter le réseau national. Ce scénario est prévu se poursuivre à la mi-mai, nécessitant le recours à l’alimentation génération diesel pour environ 10 heures par jour. Les communications entre la CIE, le service national d’approvisionnement, et Tongon ont été renforcées pour assurer la consommation et la synchronisation efficace du réseau pendant les périodes de panne prolongée. La mine a établi qu’une capacité de concassage additionnelle était nécessaire et des concepts préliminaires ont été élaborés pour l’installation de concasseurs Hydrocone additionnels et des installations connexes. Les conceptions finales sont en cours et les éléments à long délai ont été approvisionnés pour permettre l’installation et la mise en service au T3, dont le coût est estimé à environ $5.0 millions. Le coût pour la capacité de concassage additionnelle sera divisé entre Sandvik et Randgold selon une entente en parts égales de 50%. Le tonnage de minerai total extrait a chuté de 5%, comparativement au T4 2014, principalement du fait de la baisse de disponibilité du parc mobile. L’extraction du minerai s’est poursuivie dans les réductions programmées et les secteurs où la roche est moins dure, ce qui a permis une augmentation de 3% du tonnage de minerai extrait comparativement au T4 2014. L’extraction a continué de privilégier l’amélioration de la productivité des excavatrices et des camions. Les coûts d’extraction ont été bien contenus et ont chuté en glissement trimestriel. La phase finale de l’agrandissement du circuit de flottation-dégrossissage a été achevée comme prévu à la fin du T1. Le dépannage et l’optimisation PAGE SIX du nouveau circuit de flottation et la formation d’opérateurs pour obtenir le taux de récupération de la valeur de percentile 80 ciblée se sont poursuivis au T2. L’extraction massique des concentrés et le broyat fin se sont améliorés significativement après l’agrandissement de la flottation. Le perfectionnement des paramètres d’exploitation des circuits de flottation et de lixiviation au carbone (CIL), des additions de réactif, du broyat fin et de la calibration de contrôles automatisés pour efficacement assurer la flottation et le traitement des concentrés du sulfure de manière durable, se poursuit. La vente d’or au cours du trimestre comparativement au trimestre précédent était marginalement inférieur à 56 071 onces, avec un bénéfice de l’activité minière en hausse de 6% à $23.2 millions, reflétant la baisse des coûts et un prix moyen reçu légèrement plus élevé. RÉSULTATS DE TONGON Trimestre Trimestre Trimestre Exercice clos le clos le clos le clos le 31 mars 31 déc 31 mars 31 déc 2015 2014 2014 2014 Extraction Tonnage extrait (000) Tonnage de minerai extrait (000) Broyage Tonnage traité (000) Teneur d'alimentation broyée (g/t) Récupération (%) Onces produites Onces vendues Prix moyen reçu ($/oz) Coûts d’exploitation directs1 ($/oz) Total des coûts directs de production1 ($/oz) Or en caisse en fin de période2 ($000) Bénéfice d'activité minière1 ($000) Ventes d'or1 ($000) 6 392 966 6 713 937 1 011 2.2 80.1 57 271 56 071 1 211 762 942 2.3 80.4 56 363 56 565 1 197 775 798 811 1 424 23 153 67 883 21 805 67 699 6 418 898 26 126 3 566 984 3 984 2.2 2.3 76.9 78.0 54 512 227 103 54 512 227 103 1 298 1 264 919 834 958 872 18 567 88 963 70 770 287 026 Randgold détient 89% de la Société des Mines de Tongon SA (Tongon) avec l’État de la Côte d’Ivoire et des actionnaires extérieurs qui détiennent, respectivement, 10% et 1%. Randgold a financé intégralement l’investissement de Tongon par le biais de prêts des actionnaires, et contrôle par conséquent 100% des flux de trésorerie provenant de Tongon jusqu’au remboursement des prêts consentis par les actionnaires. Randgold consolide Tongon à 100% et présente séparément les intérêts minoritaires. 1 Voir l’explication des mesures non-GAAP. 2 L’or en caisse représente l’or en lingot présent dans les mines, multiplié par le prix comptant de l’or en vigueur en fin de période. Actualisation des ressources minérales et réserves de minerai de Tongon Les réserves de minerai à ciel ouvert extraites au cours de 2014 ont été reconstituées grâce aux gains de contrôle de la teneur au cours de l’exercice. Les forages sont actuellement en cours pour effectuer de nouveaux forages intercalaires de la partie restante de la fosse SZ afin de vérifier si des gains supplémentaires peuvent être réalisés. Un programme de forages est également prévu pour sonder le potentiel du matériau à haute teneur immédiatement en dessous de la conception de la fosse de $1 000/oz actuelle, ayant un potentiel de prolongement plus en profondeur. Le tableau ci-dessous récapitule la base des ressources minérales et réserves de minerai de Tongon à la clôture de 2014 comparée aux chiffres de la clôture de 2013: RESSOURCES MINÉRALES ET RÉSERVES DE MINERAI DE TONGON au 31 décembre Catégorie RESSOURCES MINÉRALES1 Stock de reserve Mesurées Fosses à ciel ouvert Mesurées Indiquées Présumées Souterraines Indiquées Présumées Total ressources minérales Mesurées et indiquées Présumées RÉSERVES DE MINERAI2 Stock de reserve Prouvées Fosses à ciel ouvert Prouvées Probables Total réserves de minerai Prouvées et probables Tonnage (Mt) 2014 2013 Teneur (g/t) 2014 2013 Or (Moz) 2014 2013 Quote-part ressources3 (Moz) 2014 2013 3.0 3.9 27 4.3 7.5 34 12 3.3 5.7 24 4.6 7.5 33 12 1.3 3.1 2.6 2.5 2.8 2.5 2.7 1.4 2.6 2.5 2.6 2.8 2.4 2.7 0.1 0.4 2.2 0.3 0.7 2.7 1.0 0.2 0.5 1.9 0.4 0.7 2.5 1.1 0.1 0.3 2.0 0.3 0.6 2.4 0.9 0.1 0.4 1.7 0.3 0.6 2.2 0.9 3.0 4.2 23 30 3.3 28 31 1.3 2.8 2.4 2.3 1.4 2.3 2.2 0.1 0.4 1.7 2.2 0.2 2.1 2.2 0.1 0.3 1.5 2.0 0.1 1.8 2.0 Les ressources minérales à ciel ouvert sont les ressources minérales in situ comprises dans la fosse conceptuelle à $1 500/oz comptées à la teneur limite de 0.5g/t. Les ressources minérales souterraines sont les ressources minérales in situ qui se situent en dessous de la fosse conceptuelle de la zone nord à $1 500/oz et sont comptées à la teneur limite de 2.0g/t. Les ressources minérales pour la fosse SZ ont été générées par M. Simon Bottoms, responsable de la société et « personne compétente » et la fosse NZ par M. Babacar Diouf, responsable de la société, et sous la supervision de M.Jonathan Kleynhans, responsable de la société et « personne compétente. » 2 Les réserves minérales exploitables à ciel ouvert sont comptées à un prix de l’or de $1 000/oz et à la teneur limite de 0.8g/t et intègrent les facteurs de dilution et de perte de minerai. Les réserves de minerai à ciel ouvert sont calculées par M. Shaun Gillespie, responsable de la société et « personne compétente. » 3 La quote-part d’or (Moz) désigne la quantité attribuée à Randgold en fonction de sa participation de 89% dans Tongon SA. Les indications de ressources et de réserves minérales sont communiquées conformément au code JORC 2012 et à ce titre présentées jusqu’au deuxième chiffre significatif. Voir à la page 16 de ce rapport les observations et l’avertissement pour les États-Unis. 1 KIBALI Construction de l’installation métallurgique et des infrastructures À Kibali, deux ATA ont été enregistrés au cours du trimestre donnant un TFAA de 0.76, une amélioration par rapport au trimestre précédent où trois ATA ont été enregistrés. Kibali a poursuivi les progrès réalisés au cours du dernier exercice, grâce à l’amélioration des récupérations contribuant à la production. La production d’or à 161 468 onces pour le trimestre a chuté de 9% par rapport au trimestre précédent, reflétant la baisse de la teneur d’alimentation broyée à 3.6g/t (T4 2014: 4.1g/t), conformément au plan. L’extraction de la fosse à ciel ouvert a livré selon les prévisions et dans le respect du budget. En plus, la mine a établi son exploitation d’abattage souterraine et est bien positionnée pour la montée en régime de la production en minerai souterrain au cours de l’exercice, comme prévu. De plus, les activités d’extraction de Mengu Hill, la troisième fosse satellite, ont démarré au T1. Les coûts directs de production pour le trimestre ont progressé à $611/oz (T4 2014: $549/oz) en raison de la baisse de production, ainsi que des coûts d’ingénierie de l’usine plus élevés. Les profits de l’extraction ont diminués à $98.4 millions conformément à la baisse de la production comparativement au T4 2014. RÉSULTATS DE KIBALi Extraction Tonnage extrait (000) Tonnage de minerai extrait (000) Broyage Tonnage traité (000) Teneur d'alimentation broyée (g/t) Récupération (%) Onces produites Onces vendues Prix moyen reçu ($/oz) Coûts d’exploitation directs1 ($/oz) Total des coûts directs de production1 ($/oz) Bénéfice d'activité minière1 ($000) Quote-part (45%) Ventes d'or1 ($000) Onces produites Onces vendues Or en caisse en fin de période2 ($000) Bénéfice d'activité minière1 ($000) Trimestre Trimestre Trimestre Exercice clos le clos le clos le clos le 31 mars 31 déc 31 mars 31 déc 2015 2014 2014 2014 8 695 1 729 9 628 1 783 7 327 1 380 30 470 5 632 La construction d’Ambarau, la seconde centrale hydroélectrique de 11MW a accompli des progrès notables au cours du trimestre, et la première alimentation devrait être livrée d’ici la fin du T3 2015. La mise en service à froid de l’installation de remblayage à pâte est actuellement en cours et le début de l’exploitation est toujours prévu pour le T2 2015. Rampes Le développement des pentes s’est poursuivi dans les délais prévus au cours du trimestre. Les niveaux de production prévus pour les rampes supérieurs ont été atteints, résultant en l’extraction d’un nombre de tonnes de minerai supérieur aux prévisions. L’accent au T2 sera d’augmenter les stocks de forage de façon à permettre l’augmentation prévue de la production au cours du troisième trimestre. Le remblayage des rampes primaires au cours du T1 devrait également débuter au T2 pour permettre l’accès de l’exploitation minière depuis les rampes secondaires plus tard au cours du présent exercice. RÉSULTATS DE LA RAMPE SOUTERRAINE DE KIBALI Trimestre clos le 31 mars 2015 138 041 Tonnage de minerai extrait 2 471 Métrage de développement Trimestre clos le 31 déc 2014 63 280 2 617 Exercice clos le 31 déc 2014 90 839 8 142 Puits vertical Conformément au plan, il n’y avait aucun fonçage vertical du puits entrepris au cours du trimestre, avec un accent sur le développement du métrage hors puits. La profondeur totale du puits, par conséquent, demeure à 720m. Le développement de l’arbre demeure en avance sur le calendrier. 1 613 1 656 3.6 4.1 85.5 82.2 161 468 177 789 162 785 178 958 1 216 1 195 567 503 1 244 5 568 3.3 3.7 85.7 79.3 112 549 526 627 112 549 516 902 1 297 1 258 494 528 611 98 360 549 115 603 530 573 86 331 354 220 Métrage vertical Métrage hors puits 89 041 72 661 73 253 96 197 80 005 80 531 65 713 292 627 50 647 236 982 50 647 232 606 Dépenses en biens d’investissement 4 728 44 262 5 248 52 021 5 248 38 849 159 399 Randgold possède 45% de Kibali Goldmines SA (Kibali) avec la Société Minière de KiloMoto SARL (Sokimo) et AngloGold Ashanti possèdent respectivement 10% et 45%. Le groupe consolide sa participation en coentreprise à 45% dans Kibali. 1 Voir l’explication des mesures non-GAAP. 2 L’or en caisse représente l’or en lingot présent dans les mines, multiplié par le prix comptant de l’or en vigueur en fin de période. Trimestre clos le 31 mars 2014 2 350 1 658 RÉSULTATS DU PUITS VERTICAL DE KIBALI Trimestre clos le 31 mars 2015 338 Trimestre clos le 31 déc 2014 46 249 Trimestre clos le 31 mars 2014 221 - Exercice clos le 31 déc 2014 525 531 Les dépenses d’investissement pour le trimestre et le cumul annuel s’élève à $61.5 millions (à 100%) Tel que précédemment constaté, la Phase 1 d’investissement a été réalisè à la fin de 2014 et l’estimation pour la Phase 2 du projet demeure conforme aux prévisions antérieurs. Fosses satellites Au cours du trimestre les 35koz de matériau présumé a été ciblé dans la fosse à $1 000/oz à la fosse de Gorumbwa, produisant divers résultats. La conversion d’onces présumées de même que les gains minéralisés ont été réalisés grâce à l’accès au matériau sous l’exhaure de l’ancienne fosse Belge. PAGE SEPT EXPLOITATIONS (suite) La conversion de stériles en minerai selon les modèles conceptuels a permis l’optimisation de la fosse Whittle révisée d’aller en profondeur et a inclus des onces supplémentaires en aval pendage pour un total de 385koz à 2.97g/t. En outre, la perspective de Megi a été identifiée comme une option visant à intégrer des matériaux ouverts pouvant faire l’objet de fouilles de recherche au cours du calendrier quinquennal de la mine. Les évaluations initiales ont mis en lumière un corps minéralisé de forme tabulaire à faible inclinaison, d’une complexité structurelle relativement faible et une minéralisation uniforme le long de la longueur structurale, qui héberge des colonnes plongeant au nord à teneur élevée. Megi est une ressource présumée constituée de 3.4mt à 1.93g/t pour 210koz, avec un coefficient de recouvrement de 2.3 dans une fosse d’optimisation Whittle à $1 000/oz. Une optimisation supplémentaire a également été entreprise sur la fosse satellite de la colline de Mengu en fonction de la mise à jour d’avril du modèle en bloc, la réalisation d’une augmentation de 45% de la réserve, à une hauteur actuelle de 422koz à 3.5g/t. Cela permet également de convertir une quantité de 147koz de matériau présumé en aval pendage, pour une ressource totale de 569koz à 3.23g/t. Mise à jour des ressources de Kibali et des réserves de minerai Les réserves minières sont en territoire négatif en raison de l’épuisement des mines et des mises à jour de gisement, étant partiellement compensé par les gains en réserve souterraine et l’ajout de réserves dans les fosses de Gorumbwa et de Mofu. Une autre possibilité est de convertir les ressources présumées en réserve en 2015, principalement celles du gisement de Megi. Le tableau ci-dessous présente les ressources de minerai et les réserves minérales de Kibali à la fin de l’exercice de 2014, comparativement à celles de 2013: RESSOURCES MINÉRALES ET RÉSERVES DE MINERAI DE KIBALI au 31 décembre Catégorie RESSOURCES MINÉRALES1 Stock de reserve Mesurées Fosses à ciel ouvert Mesurées Indiquées Présumées Souterraines Indiquées Présumées Total ressources minérales Mesurées et indiquées Présumées RÉSERVES DE MINERAI2 Stock de reserve Prouvées Fosses à ciel ouvert Prouvées Probables Souterraines Probables Total réserves de minerai Prouvées et probables Tonnage (Mt) 2013 2014 Teneur (g/t) 2014 2013 Or (Moz) 2014 2013 Quote-part ressources3 (Moz) 2014 2013 3.8 4.4 63 21 68 32 139 53 3.6 2.3 81 29 68 31 154 60 1.4 2.4 2.1 1.8 5.4 3.1 3.7 2.6 2.2 2.4 2.1 2.3 5.2 3.1 3.5 2.7 0.2 0.3 4.3 1.2 12 3.2 16 4.4 0.2 0.2 5.4 2.1 11 3.1 17 5.2 0.1 0.1 1.9 0.6 5.2 1.4 7.4 2.0 0.1 0.08 2.4 1.0 5.1 1.4 7.7 2.3 3.8 1.6 33 44 83 3.6 1.9 40 44 89 1.4 2.6 2.4 5.7 4.1 2.2 2.5 2.5 5.7 4.0 0.2 0.1 2.5 8.2 11 0.2 0.2 3.2 8.0 12 0.08 0.06 1.1 3.7 4.9 0.1 0.07 1.4 3.6 5.2 Les ressources minérales des fosses à ciel ouvert comprennent les ressources minérales in situ comprises dans la fosse conceptuelle à $1 500/oz à la teneur limite de 0.5g/t. Les ressources minérales souterraines sont les ressources minérales in situ du gisement de KCD comprises en dessous de l’altitude relative de 5 685 mètres à une teneur limite de 1.5g/t. Les ressources minérales sont établies par M. Ernest Doh, responsable de la société et « personne compétente. » 2 Les réserves de minerai de la fosse à ciel ouvert sont comptées à un prix de l’or de $1 000/oz à la teneur limite de 0.9g/t et intègrent les facteurs de dilution et de perte de minerai. Les réserves de minerai de la fosse à ciel ouvert sont calculées par M. Nicholas Coomson, responsable de la société et « personne compétente. » Les réserves minérales souterraines sont comptées à un prix de l’or de $1 000/oz et à la teneur limite de 2.4g/t et intègrent les facteurs de dilution et de perte de minerai. Les réserves minérales souterraines sont calculées par M. Tim Peters, consultant indépendant et « personne compétente. » 3 La quote-part d’or (Moz) désigne la quantité d’or revenant à Randgold sur la base de sa participation à 45% dans la mine d’or de Kibali. Les ressources minérales et réserves de minerai sont communiquées conformément au code JORC 2012 et à ce titre présentées jusqu’au deuxième chiffre significatif. Voir à la page 16 de ce rapport les observations et l’avertissement pour les États-Unis. 1 ACTIVITÉS D’EXPLORATION Au cours de ce trimestre, nous avons réalisé des progrès importants sur l’ensemble de notre portefeuille et à tous les stades du triangle des ressources, des activités d’exploration générative et de recherche par le biais de projets d’extension et de programmes de conversion. Douze engins de sondage étaient opérationnels sur nos projets d’extension en Afrique de l’Ouest et centrale au cours du trimestre et les équipes de l’exploration primaire ont continué leurs travaux le long des cibles prioritaires de notre portefeuille, de la MTZ au Sénégal, de la zone de cisaillement Sénégal-Mali au Mali, des ceintures de Boundiali et de Senefou en Côte d’Ivoire et de la structure KZ au nord-est de la République démocratique du Congo (RDC). En particulier, les résultats de ce trimestre offrent un bon potentiel de ressources et de conversion de réserves supplémentaires à Loulo et renforcent la cible d’exploration préliminaire très intéressante de Fonondara sur le permis de Boundiali dans le Nord de la Côte d’Ivoire où les travaux de surface, sous la forme de fouille de reconnaissance et de tranchées, ont identifié un système minéralisé important d’une longueur structurale de plus de 2km qui feront l’objet de sondages d’essai au T2. Tel qu’il a été susmentionné, la fonction d’exploration de Randgold a été complètement revue au cours de la dernière année avec une nouvelle équipe de direction en place. Conformément à l’accent que nous mettons sur les nouvelles activités d’exploration et de recherche dans le cadre de notre stratégie d’exploration à long terme, nous avons récemment conclu un accord avec deux géologues seniors pour qu’ils intègrent notre équipe de recherche pour diriger notre transition vers de nouveaux domaines et projets. Mike Skead, qui se joindra au groupe à titre de nouveau directeur des opérations à partir de juillet, a 25 ans d’expérience en matière d’exploration et d’évaluation de projet, avec un accent particulier dans les régions d’Afrique de l’Est et d’Afrique centrale, y compris la RDC, où, de 2004 à 2007, il a occupé le poste de vice-président de l’exploration pour Banro Corporation. Il est actuellement chef intérimaire de la direction de Kilo Goldmines et vice-président responsable de l’évaluation des projets auprès de Dundee Resources Limited. Andrew Alibone est un consultant senior possédant une vaste expérience mondiale, ayant œuvré à des projets pour Randgold au cours des dernières années et fournira les données techniques sur les activités de recherche d’un projet à l’échelle continentale. PAGE HUIT En outre, Paul Harbidge, ancien DG de Randgold, responsable de l’exploration, continuera d’apporter une contribution stratégique au groupe. Cet ajout vient compléter notre équipe d’exploration existante et crée un service de classe mondiale axé sur la recherche du prochain district aurifère de classe mondiale en Afrique. MALI Gounkoto À Gounkoto, nous avons réalisé cinq trous de forage sous la fosse conceptuelle à $1 000/oz, pour le sondage de filons étroits plongeants à teneur élevée qui se forment à l’intersection des structures de toit et de mur orientées différemment. Tous les trous ont recoupé la structure cible, tel qu’il a été modélisé, mais les résultats se sont avérés généralement peu prometteurs. Dans la MZ3 dans le nord du gisement, le trou de forage GKDH432 a retourné 10.8m à 1.02g/t plongeant vers le nord de la ressource souterraine. Dans la cible souterraine de MZ1 au sud du gisement, un seul des trois trous utilisés pour le sondage des colonnes plongeantes à teneur élevée sous la fosse ont retourné une intersection plus prometteuse que le modèle, avec 20.2m à 3.78g/t se recoupant dans le trou GKDH446. Les colonnes à teneur élevée sont estimées soit beaucoup plus étroites que ce qui avait été prévu ou se pincent en aval pendage. Les travaux d’exploration autour du gisement se poursuivent et comprennent les travaux de terrain au sud-ouest de Gounkoto ainsi que des travaux d’exploration en cours sur les cibles existantes. Les structures Faraba-ouest et Toronto-sud ont toutes deux été identifiées comme cibles potentielles nécessitant des travaux supplémentaires. Au sud-ouest de Gounkoto l’équipe a identifié des structures minéralisées étroites à une teneur entre 1.5g/t et 5.5g/t dans les tranchées à l’ouest de la cible existante où les forages historiques ont retourné de larges zones d’altération et d’anomalie dans les sondages RC: GSWRC11 - 12m à 1.12g/t à partir de 40m; GSWRC03 - 28m à 0.82g/t à partir de 152m, y compris 2m à 4.61g/t; et GSWRC13 - 4m à 1.59g/t à partir de 248m. Un modèle intégrant tous les résultats est en cours d’élaboration, alors que l’ensemble de la cible, qui est une structure N.-N.O. recoupant une stratification lithologique, est sous une épaisseur de matériau transporté et nécessiterait des sondages d’essai. Loulo À Loulo, les travaux d’exploration préliminaire au cours de ce trimestre ont mis l’accent sur la poursuite des activités d’exploration dans le but de mieux comprendre et cibler les grandes structures qui ont servi au passage de la tension et des fluides dans le permis. La cartographie et l’interprétation structurale ont été complétées et ce travail est fondé sur les données à polarisation induite du sol ayant récemment fait l’objet d’un levé. Ces travaux mettent en évidence cinq structures principales s’étendant dans la direction N.-S. à N.-E.-S.O. dans le permis et ceux-ci sont maintenant évalués afin de générer des cibles spécifiques pour les sondages d’essai. Dans le même temps, l’équipe a progressé sur la cible Yalea-nord à l’aide de la cartographie, des fouilles de reconnaissance et de tranchées. Cependant, des travaux ont été limités en raison de l’épaisseur des morts-terrains sur l’ensemble de la zone cible. Cela limite l’ampleur des travaux de surface qui peuvent être réalisés sur les six cibles conceptuelles de la région, située immédiatement au nord du gisement de Yalea, et les travaux ont porté sur l’affinement des interprétations géologiques et structurelles visant à mettre en évidence le potentiel de la région pour les travaux de suivi. La tranchée YNTR01 a retourné 8m à 1.03g/t de quartzites et de brèches altérés au nord de la fosse P125, et l’interprétation géologique de la zone cible a été considérablement modifiée. Souterrain de Loulo Les forages en profondeur sur les deux gisements de Gara et de Yalea ont commencé au cours de ce trimestre dans le but de délimiter les zones d’onces présumées qui peuvent être converties en ressources indiquées. En outre, nous sortons des limites de gisement existant visant à identifier les nouvelles zones de minerai à teneur élevée. À Gara, le dernier des trois trous de forage dans la zone cible immédiatement au sud du modèle en bloc a confirmé une structure fortement altérée et minéralisée avec un résultat de 6.8m à 1.76g/t (5.47 LV) à partir de 683.2m, y compris 3.25m à 3.29g/t de minéralisation de type Gara. Le forage d’un quatrième trou est en cours, ce qui, s’il est prometteur, confirmerait le potentiel de cette zone cible totalisant quelque 400 000 onces et serait ciblé pour la conversion en ressources présumées au cours du présent exercice. Dans le même temps, deux trous à la base du gisement de Gara ont retourné 5.30m à 5.28g/t à partir de 909.5m pour le trou L0CP191 et 11.06m à 1.24g/t à L0CP192, confirmant encore une fois que le système Gara en profondeur est ouvert et fortement minéralisé et altéré. À Yalea, le forage du trou YaDH19 visant à évaluer l’extension potentielle du minerai à teneur élevée au sud a recoupé 11.3m à 12.1g/t et sera ultérieurement suivi de forages supplémentaires au cours de ce trimestre. Les forages en profondeur au centre du gisement ont recoupé une minéralisation modérée de 7.55m tandis que le trou YaDH12 a recoupé 5.15m à 3.08g/t. Trois autres sondages sont toujours en cours. Ces trous ciblent la minéralisation à des profondeurs de trou entre 900m et 1 000m de forage; ainsi, les travaux de forage progressent relativement lentement. La première phase des forages de conversion de Yalea nous fournira des informations géologiques additionnelles visant à préciser davantage les structures cibles d’un projet au-delà des limites actuelles du gisement pour les sondages d’essai au T2. Mali occidental Bakolobi (coentreprise avec Taurus) Au Bakolobi la première phase de creusement de tranchées sur le permis a été complétée. Neuf tranchées au total ont été excavées sur les zones de minéralisation du substratum rocheux, repérées par le biais du programme initial de forages de reconnaissance RC qui a permis de localiser rapidement les structures minéralisées sous l’épais matériau transporté. Les résultats de ces tranchées au cours de ce trimestre ont inclus: le trou BKTR006 - 20.13m à 1.59g/t; le trou BKTR004 - 23.70m à 0.61g/t; le trou BKTR009 - 24.60m à 0.23g/t; et le trou BKTR005 - 14.96m à 3.83g/t, y compris 6.25m à 7.71g/t et 11.45m à 1.94g/t, y compris 3.50m à 5.39g/t. Ces résultats ont indiqué que les structures minéralisées plongent uniformément à l’ouest et que les teneurs élevées sont associées aux intersections des structures orientées N.-O. et N.-N.-E.-N.-S. La zone cible la plus intéressante de ces travaux est l’extension sud de la cible Koliguinda où une flexure gauche dans la cible serait dilatationelle dans un système largement senestre comme la zone de cisaillement et est la cible qui a, à ce jour, a retourné les meilleurs résultats (susmentionnés). Elle est également dans une zone qui est recoupée par une structure N.-O. importante interprétée comme un défaut transversal dans l’architecture de la ceinture d’origine, et où les graviers transportés sont le plus épais. Des fouilles de reconnaissance sont actuellement en cours sur la cible qui a fait l’objet de travaux supplémentaires prioritaires. Les autres cibles sur le permis sont toujours jugées prometteuses avec des largeurs moyennes en surface d’environ 20m et des teneurs comprises entre 1g/t et 2g/t. Legend CE Les travaux se poursuivent le long de la zone de cisaillement Sénégal-Mali dans le projet Legend, dont la longueur structurale est de plus de 18km dans la zone de permis, immédiatement au sud du projet Sadiola. Des tranchées et des fouilles de reconnaissance ont été menées au cours du trimestre sur les cibles à proximité de la limite de la formation de Kofi dans la zone d’influence de la zone de cisaillement Sénégal-Mali et ont mis l’accent sur les contacts anormaux de roches carbonatées et siliciclatiques qui fournissent un produit chimique clé et un contraste rhéologique dans ce district. À Woyanda les résultats partiels reçus d’une tranchée ont retourné 5.60m à 0.30g/t, 8m à 0.37g/t et 4m à 0.39g/t tandis qu’une tranchée excavée à Souroukoto sur les litho-échantillons minéralisés à la limite de la formation a retourné 7.80m à 0.75g/t. Des travaux sont toujours en cours sur ces cibles et certaines anomalies du sol n’ayant fait l’objet d’aucun sondage existent toujours et feront l’objet d’une attention au T2. Bena Le projet Bena est situé immédiatement au sud du permis de Gounkoto. À Boulandissou, une cible d’une longueur structurale de 3km a été générée précédemment, incorporant quelques intersections minéralisées et échantillons historiques, et cette cible est la seule ayant fait l’objet de travaux dans le cadre de ce projet à l’heure actuelle. La Phase 1 du programme de tranchées et de rainurage a été menée à terme au cours de ce trimestre comprenant trois tranchées et une rainure. Les résultats précédents sur la cible comprennent 26m à 3.53g/t à partir de la tranchée BNT02 au nord et 13m à 1.57g/t à partir du forage RC BORC02 au sud. Au cours de ce trimestre une tranchée sur les trous RC BORC02 a retourné 12.87m à 2.04g/t et a confirmé la nature en pendage à l’ouest de la structure minéralisée. La rainure BGV010 a retourné 12.6m à 1.84g/t immédiatement à l’est de la structure cible principale et les autres excavations n’ont retourné aucune intersection importante. Des travaux de suivi supplémentaires sont prévus au T2. Morila Des travaux à proximité des cibles conceptuelles de la mine à Morila se sont poursuivis au cours de ce trimestre avec une nouvelle diagraphie des trous au S.-E. du permis autour de la Cible B précédemment identifiée où les caractéristiques coïncidentes associées au gisement de Morila, comme des veines de quartz, de plagioclase, de leucosome haute température à foliation plane, des intrusions de tonalite, une biotite riche en magnésium et une minéralisation d’arsénopyrite ont été identifiées. Ces caractéristiques ont été cartographiées sur une zone plus large et sont jugées très prometteuses où plusieurs caractéristiques coïncident. Les caractéristiques sont également courantes dans le toit du gisement de Morila et peuvent identifier les zones où les forages existants n’ont pas sondé les structures minéralisées en profondeur. Le programme de diagraphie et de cartographie est en cours. SÉNÉGAL Massawa À Massawa, le programme de sondages d’orientation dans la zone centrale a été mené à terme. Ce programme comptait plus de 6 000m de sondages RC rapprochés de 10m par 15m espacées jusqu’à 100m, afin de comprendre la variabilité géologique sur courte distance de cette partie du gisement. Les teneurs des structures minéralisées dans la zone centrale sont réputées être irrégulières en raison de la présence d’or grossier dans un système de structures tardives qui sont exploitées par des veines de quartz/stibnite. Tous les échantillons font également l’objet de l’analyse du puits de lixiviation de 2kg visant à atténuer l’effet de pépite au cours de l’analyse. Le but du programme est de déterminer les estimations inexactes actuelles du gisement de Massawa afin de prendre une décision sur la façon d’aborder la partie restante de l’étude de faisabilité. L’ensemble des résultats du programme est en cours d’examen; toutefois, les résultats obtenus des deux lignes de sondage ont été reçus et confirment l’emplacement du filon minéralisé en lien avec le modèle avec des modifications à la largeur et à l’emplacement nécessaire sur chaque ligne. Les forages intercalaires indiquent que la Phase 2 des structures de quartz/stibnite sont plus complexes, tel qu’il a été précédemment cartographié à partir du sondage de 50m par 50m, et sont très variables en largeur et en teneur et peuvent se diviser en plusieurs structures sous-parallèles séparées sur une longueur structurale de la zone centrale. Leur reconnaissance et modélisation, cependant, permettra d’apprécier plus précisément le gisement de la zone centrale. Ces travaux réduiront le nombre de tonnes et augmenteront la teneur relative à notre appréciation des ressources existantes à Massawa. PAGE NEUF EXPLORATION (suite) Au cours de ce trimestre, nous avons également terminé l’analyse des échantillons d’oxyde obtenus des forages peu profonds à la fois dans la zone centrale et la zone nord. Ces travaux ont été menés à terme par l’analyse de lixiviation, pyroanalyse avec tamisage métallique pour s’assurer qu’aucune des incertitudes ne demeure concernant les teneurs rapportées de nos échantillons. Les moyennes de la zone centrale pour l’ensemble complet des données d’oxyde indique que les données d’essai du puits de lixiviation sont 10% plus élevées que les données obtenues par pyroanalyse avec de l’or lixiviable équivalant à environ 90% de l’échantillon. Dans l’or extractible lixiviable en vrac total de la zone nord les données sont en moyenne de 3% plus élevées par pyroanalyse avec de l’or lixiviable dans les oxydes d’environ 75%, probablement en raison de la présence de minerai sulfuré doux et de matériau carboné. Les travaux d’essai sur le minerai frais dans la zone centrale ont confirmé qu’une proportion élevée, jusqu’à 60% de la minéralisation, est à lixiviation libre. L’équipe effectue actuellement une nouvelle diagraphie et examine d’autres caractéristiques géologiques du gisement de Massawa en plus des structures de quartz/stibnite, tels que l’âge et le type de roche intrusive dans le gisement et le pli dans la séquence volcano-sédimentaire qui héberge le gisement. L’analyse de ces résultats, y compris tous les récents travaux de forage dans la zone centrale, sera menée à terme au T2 et une décision sur la phase suivante de l’étude de faisabilité sera prise à ce moment-là. CÔTE D’IVOIRE Nielle À Tongon, la modélisation du système de skarn s’est poursuivie et lorsqu’il est combiné aux récents résultats obtenus des forages intercalaires dans la fosse, il fournit un outil puissant pour la projection des structures au-delà des limites de la couverture de forages actuelle. Un programme de forages dans le cadre des essais de la fosse au nord de la zone sud a été conçu et les forages devraient débuter en début du T2. L’objectif du programme est de confirmer les structures à teneur élevée supplémentaires, réduisant ainsi le coefficient de découverture et permettant l’accessibilité au minerai depuis la fosse à ciel ouvert. La cible Yvette ouest a été une priorité dans la cible du corridor Bladonon de 20km au S.-O. du permis de Nielle et la cartographie et l’échantillonnage au cours de ce trimestre ont permis d’identifier les tufs/ volcanoclastites silicifiés, les argilites cisaillés et pliés localement et les schistes carbonés avec les litho-échantillons retournant des valeurs importantes jusqu’à 9.63g/t de tuf silicifié. Mankono Sur le permis de Mankono, l’équipe cherche à définir deux styles de minéralisation sur la seconde cible prioritaire Bongogo. L’un est un système de veines de quartz/tourmaline d’orientation E.-O. contrôlé par des structures fragiles dans un axe de pli régional. Les tranchées effectuées sur ce système ont retourné 73.30m à 1.76g/t. En outre les fouilles de reconnaissance et les échantillonnages de roche ont permis d’étendre la minéralisation de 600m vers l’ouest avec les excellents résultats de 6.48g/t, 11.20g/t et 26g/t obtenus des fosses et jusqu’à 42.90g/t dans les échantillons relevés à partir des veines de quartz/tourmaline. Des tranchées de suivi ont été excavées en raison de ces résultats. À 800m au N.-E., le second type de minéralisation est contrôlé par les cisaillements dextres discrets de la zone nord avec une silicification modérée, une forte concentration de magnétite et de la pyrite à grains grossiers, sur le flanc est du pli régional. La meilleure intersection à ce jour est de 23m à 1.25g/t, y compris 7m à 3.05g/t et les travaux effectués au cours de ce trimestre ont retourné des intersections plus faibles le long de la longueur structurale, y compris 10.10m à 0.36g/t. Fapoha À Fapoha les travaux ont progressé sur les deux zones cibles principales, à la fois dans le nord du permis et dans le sud, avec les deux comprenant plusieurs kilomètres d’anomalie aurifère dans le sol au contact lithologique volcanique des sédiments. À Ouboulo dans le sud, les tranchées effectuées sur la cible de 12km ont retourné des résultats obtenus d’un système de veines fragiles, y compris 27m à 1.20g/t, 6m à 2.36g/t et 5m à 2.87g/t. Les tranchées jusqu’à présent confirment la continuité dans les volcanoclastites en contact avec les andésites massives et une intrusion de diorite quartzique. Les structures sont généralement un réseau de fractures minces associées à des bandes de cisaillement étroites en marge de la diorite quartzique. Les travaux se poursuivent le long de la longueur structurale. Au nord du permis Fapoha, une anomalie de sol intercalaire a permis d’identifier six cibles dans une tendance anormale de 19km, et une validation de champ et des fouilles de reconnaissance pour mieux évaluer le régolite ont débuté. Boundiali À Fonondara sur le permis de Boundiali, l’équipe a découvert un système minéralisé important. Les résultats précédemment rapportés avaient permis PAGE DIX d’identifier une zone de minéralisation dans une enveloppe anormale. La zone de cisaillement minéralisée, qui est en fort pendage à l’est, localise la marge d’une andésite massive où elle est en contact avec des tufs et des argilites intercalés. Cette structure a été étendue à plus de 2.2km au cours de ce trimestre par le biais d’un vaste programme de tranchées et de fouilles de reconnaissance qui a retourné une large zone d’altération (jusqu’à 57m), y compris 13m à 1.56g/t et 6m à 2.10g/t (ouvert à l’ouest) à partir du trou FSTR011 au sud et 14m à 1.00g/t et 23m à 1.28g/t à partir du trou FSTR012 au centre de la cible. De manière générale, la structure cible a retourné une moyenne de 20m de largeur avec une teneur de 2g/t. Au nord de la cible, le trou FSTR008 précédemment rapporté a recoupé 16m à 2.5g/t (y compris 11m à 3.49g/t). Les travaux supplémentaires au cours de ce trimestre comprenaient quatre tranchées excavées sur le FSTR008 afin de mieux comprendre la nature d’un cisaillement minéralisé plan observé dans la tranchée. Ce programme de tranchées et les fouilles de reconnaissance dans le cadre de ce dernier, ont démontré que la structure plane semble avoir un matériau stérile au sommet d’une structure minéralisée importante qui est présente jusqu’à 30m de largeur et a retourné des résultats cohérents à teneur élevée sur la zone avec des teneurs atteignant 46g/t. En outre les fouilles de reconnaissance supplémentaires de 50m au sud du trou FSTR008 ont confirmé la structure plane et la minéralisation à teneur élevée en dessous. Les intersections des fosses contiguës de 5m d’espacement sur la zone cible en dessous de la structure plane ont retourné: FP442 - 6m à 5.36g/t (ouvert en profondeur); FP423 - 7m à 4.68g/t (ouvert en profondeur); FP424 - 7m à 7.24g/t (ouvert en profondeur); FP425 - 7m à 3g/t (ouvert en profondeur); FP428 - 4m à 4.51g/t (ouvert en profondeur); FP434 - 6.70m à 8.71g/t (ouvert en profondeur). Une tranchée récemment excavée sur ces fosses a confirmé une altération, une déformation et une minéralisation continues. Cette zone de minéralisation nouvellement découverte semble être à fort pendage est, comme la cible initiale (qui est située à environ 50m dans le mur) avec une teneur moyenne de 4.6g/t. Un potentiel important existe de cette cible, qui est ouverte sur la longueur structurale et souligne en outre le potentiel d’une minéralisation aveugle à teneur élevée à Boundiali. La cible de Fonondara est située dans une anomalie aurifère dans le sol à l’échelle du district dont la longueur structurale est de plus de 25km et est présente à la marge ouest de la ceinture de Boundiali, qui est le prolongement de la longueur structurale sud de la ceinture de Syama au Mali. Le permis de Boundiali couvre une longueur structurale de plus de 80km le long de la marge de la ceinture anormale. Les résultats de la tranchée de 28m à 1.26g/t, 12m à 3.9g/t et 10m à 4.12g/t sur une longueur structurale de 3km à la cible Sani, à 15km au nord de Fonondara, sont considérés comme un prolongement de la zone minéralisée de Fonondara. La première phase du programme de forages au diamant sur cinq trous visant à analyser le vaste système minéralisé d’une largeur de 100m, sur la longueur structurale de plus de 2km à Fonondara débutera en mai. Exploration générative Le programme d’exploration générative sur l’étude du manteau lithosphérique infracontinental en dessous des structures importantes au Mali progresse. Les travaux de terrain ont été menés à terme ainsi que tous les échantillons nécessaires relevés pris sur les deux structures cibles. Ces échantillons sont traités dans des laboratoires à Cape Town, en Australie et en NouvelleZélande. Les résultats préliminaires de ces travaux sont censés être présentés d’ici six à neuf mois en raison des temps de traitement des échantillons dans les laboratoires. RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO Kibali Des forages de conversion des ressources ont été réalisés à la fois à Megi et à Gorumbwa au cours du trimestre; les conclusions sont fournies à la Section Kibali du présent rapport. Structure KZ - extensions Les activités en 2014 ont approfondi notre compréhension de l’historique de la déformation sur la zone de Kibali et plus particulièrement de la structure minéralisée de KZ. Au cours de ce trimestre, les équipes ont mis l’accent sur l’analyse de l’information visant à identifier des cibles le long de la structure et ont reclassé les cibles après vérification sur le terrain et validation de terrain de l’information, en fonction du potentiel d’hébergement d’un nouveau gisement autonome de plusieurs millions d’onces ou un gisement satellite économique. L’exercice d’analyse et de classement a généré un portefeuille de 28 cibles. Un classement du portefeuille a établi Kanga-sud (1), Ikamva-Kalimva (2), Sessenge-sud-ouest (3), Oere-Libala (4), Tete Bakangwe (5), Megi (6) et la colline de Mengu-ouest (7) comme les zones avec le plus fort potentiel de fournir un nouveau gisement de plusieurs millions d’onces. Toutefois, l’accent mis sur la structure de KZ se poursuit avec un nouvel examen de l’extension de la longueur structurale au sud de KCD, au-delà de la cible du filon Sessengue-sud/9000. À KCD, les travaux de terrain mettent également l’accent sur la cartographie de la continuité de la structure F1 pliée qui indique le contact entre les roches clastiques siliceuses avec les unités carbonées/ferrugineuses dans la fosse KCD. Les filons de minerai du gisement KCD sont présents à proximité de ce contact faillé autour des charnières d’un pli F2 couché qui a été surmonté par un second événement de pli, qui ont tous deux des charnières dans l’axe de plongée N.-E., réputé contrôler le caractère distinctif en forme de tige des filons minéralisés à Kibali. Ces plis couchés peuvent être une caractéristique plus régionale et sont réputés être aveugles et certaines cibles d’extension sont revues où les charnières de pli sont interprétées pour leur localisation. Un programme de forages au T2 permettra de sonder ces cibles, dans le cadre d’un programme visant à délimiter le potentiel en profondeur sur les sections de la longueur structurale N.-E. et N.-O. de la structure de KZ. Cinq zones cibles ont été mises en lumière à Kanga-sud, une colline située à 800m le long de la tendance N.-E. de la structure KCD. Les tranchées et la cartographie géologique ont progressé sur deux zones en fonction d’un modèle de charnières de pli F2 et F3 à pendage N.-E. développés à proximité des cisaillements de tendance N.-E. Dans la Zone 1, la tranchée KGTR001 a été excavée orthogonalement au pendage N.-E. d’une colonne interprétée et a retourné 14m à 0.58g/t à partir de 14m confirmant un halo de minéralisation à faible teneur. La tranchée KGTR0002 excavée dans l’axe de plongée interprétée a retourné 28m à 1.02g/t à partir de 104m, y compris 7.40m à 3.14g/t à partir de 124.60m. La teneur élevée est hébergée par un chert bréchifié intercalé, du métasiltstone et une altération de chlorite variable. La Zone 2 est la plus prometteuse, présente sur la crête de la tendance N.-E. à l’ouest. Elle a une anomalie de sol aurifère de 100ppb+, des lithoéchantillons jusqu’à 2.07g/t et deux trous RC historiques qui ont retourné: AERC047 - 10m à 1.44g/t (à partir de 18m); et AERC049 - 14m à 6.45g/t (à partir de 20m). Au cours de ce trimestre, la tranchée KGTR006 a été excavée dans la pente descendante des trous RC anormaux et orthogonalement à la plongée structurale et a retourné 144m à 0.61g/t (0m à 144m - MRV à partir des échantillons de saprock) comprenant une zone à teneur élevée de 46m à 1.02g/t (38m à 84m). Le résultat met en lumière une minéralisation à faible teneur étendue dans les roches hôtes favorables avec une altération de magnétite et de silice. La zone fait partie d’un corridor d’orientation N.-E. d’environ 200m de largeur parallèle à la crête dans laquelle des plis antiformes et synformes asymétriques d’orientation N.-E. complexe et une gaine sous forme de « carton à œufs » comme des plis sont présents. Les travaux se poursuivront sur la cible au T2. Sur la colline de Durba, les tranchées ont retourné des intersections anomales de: DBTR0004 - 14m à 1.99g/t et 10.80m à 1.26g/t; et DBTR0003 - 10m à 3.03g/t tous hébergés dans du chert bréchifié et une formation de fer rubanée de roche silicoclastique dans le toit de la dolérite. Des zones d’altération associées à la minéralisation ont également été identifiées dans les tranchées du mur de la dolérite (DBTR0006). Structure KZ - exploration préliminaire Classé prioritaire dans les cibles d’exploration préliminaire, Ikamva-Kalimva est considéré comme l’une des parties les plus prometteuses de la structure KZ avec des similitudes structurelles à celles de KCD. Huit tranchées ont été excavées au cours de ce trimestre pour analyser l’étendue de la minéralisation et les contrôles géologiques dans la zone cible prioritaire de la Zone 1. Les tranchées ont retourné principalement des intervalles de minéralisation minces associées aux roches ferrugineuses, dont une tranchée (IVTR0003) retournant une minéralisation importante de 9.1m à 3.24g/t à partir de 72.9m et 11m à 3.87g/t à partir de 88m, 18m à 1.51g/t à partir de 122m et 16m à 1.18g/t à partir de 142m. Les travaux de suivi se poursuivront sur la cible de Kalimva Ikamva au T2. Coentreprise avec KGL Isiro Sur la ceinture de Ngayu, les fouilles de reconnaissance et la cartographie sur les anomalies de sol Yasua et Yambenda d’orientation nord-ouest de 10km par 200m ont confirmé une roche ferrugineuse pliée et une séquence de chert avec des charnières de pli asymétriques ouvertes ondulant et plongeant très superficiellement à la fois vers le nord-ouest et le sud-est. Les plis sont transgressés par une zone de cisaillement aurifère de 10m à 15m de largeur. La minéralisation est associée au cisaillement, comme en témoignent les échantillons de saprock de la fosse qui ont retourné des valeurs anomales dont 2.77g/t, 0.79g/t et 0.69g/t (cible de Ngumba); 0.29g/t, 0.79g/t et 0.41g/t (cible de Bovo); et 2.7g/t, 0.42g/t et 0.67g/t (cible de Boti). Des activités de la fosse et des tranchées supplémentaires sont prévues. Sur l’anomalie du sol à Mbese, les analyses de terrain et un examen des données n’ont pas permis de mettre en lumière les zones potentielles à teneur élevée. La faible teneur des résultats d’analyse du sol intercalaire, des litho-échantillons et le cœur ré-échantillonné de Rio Tinto indiquent une prospectivité inférieure pour cette cible et les travaux ultérieurs mettront exclusivement l’accent sur YasuaYambenda. ÉTAT CONSOLIDÉ DU RÉSULTAT GLOBAL $000 Trimestre Trimestre Trimestre non audité non audité non audité clos le clos le clos le 31 mars 31 déc 31 mars 2015 2014 2014 Exercice audité clos le 31 déc 2014 PRODUITS Ventes d’or au comptant 231 228 226 323 284 350 1 086 756 Total produits Quote-part des bénéfices des coentreprises mises en équivalence 231 228 226 323 284 350 1 086 756 28 395 30 581 26 930 75 942 1 754 11 055 3 632 5 508 232 982 267 959 314 912 1 168 206 Coûts de production minière Mouvements des stocks affectés à la production et des stocks de réserve de minerai 117 592 130 424 131 249 525 909 (10 505) (2 854) (24 665) Dépréciation et amortissement Autres coûts d’extraction et de traitement Coûts d’exploitation minière et de traitement 36 075 39 947 36 605 146 762 14 875 16 707 15 970 64 762 173 239 176 573 180 970 712 768 11 819 11 527 14 912 56 490 8 677 3 481 10 829 36 765 5 725 - - 4 974 199 460 191 581 206 711 810 997 204 71 Autres revenus Total des revenus COÛTS ET DÉPENSES Redevances Charges d’exploration et coûts organiques Autres charges Total des coûts Produits financiers 4 697 23 (72) Charges financières (962) (3 004) (353) (4 235) Coûts de financement nets (939) (3 076) (149) (4 164) Bénéfice avant impôt 60 978 73 302 Charge d’impôts (9 664) (18 923) (22 933) (81 885) Bénéfice de la période 51 314 54 379 85 119 271 160 Autre résultat global (Perte)/bénéfice sur actifs financiers à la vente Quote-part dans le résultat des entreprises associées et des coentreprises comptabilisées mises en équivalence Total des autres revenus/ (charges) globaux Total résultat global (125) (125) 108 052 353 045 (367) 605 (363) (16) 709 (36) (383) 1 314 (399) 51 189 53 996 86 433 270 761 48 203 49 623 74 340 234 974 3 111 4 756 10 779 36 186 51 314 54 379 85 119 271 160 48 078 49 240 75 654 234 575 3 111 4 756 10 779 36 186 51 189 53 996 86 433 270 761 0.52 0.54 0.80 2.54 0.51 0.53 0.79 2.51 92 855 92 674 92 504 92 603 Bénéfice quote-part de: propriétaires de la société mère intérêts minoritaires Total résultat global, quote-part de: propriétaires de la société mère intérêts minoritaires Bénéfice par action en circulation ($) Résultat dilué par action ($) Nombre moyen d’actions en circulation (000) PAGE ONZE BILAN CONSOLidÉ $000 ÉTAT CONSOLIDÉ DES FLUX DE TRÉSORERIE Non audité au 31 mars 2015 Audité au 31 déc 2014 Non au dité au 31 mars 2014 Trimestre Trimestre non audité non audité clos le clos le 31 mars 31 mars 2015 2014 Exercice audité clos le 31 déc 2014 51 314 85 119 271 160 9 664 22 933 81 885 Bénéfice avant impôts 60 978 108 052 353 045 Quote-part des bénéfices des coentreprises mises en équivalence (28 395) (26 930) Retraitement des postes hors caisse 51 685 43 415 Effets des variations des postes de fonds de roulement 25 124 (69 246) $000 Actif Bénéfice après impôts Actif à long terme Charge d’impôts Immobilisations corporelles 1 493 801 1 494 530 1 459 095 Coût 2 105 192 2 069 846 1 924 254 Dépréciation et amortissement cumulés Impôts reportés Stocks de réserve de minerai à long terme Clients et autres débiteurs Investissements dans les coentreprises mises en équivalence Autres investissements dans les coentreprises mises en équivalence Total des investissements dans les coentreprises Total actif à long terme (575 316) (465 159) 18 398 1 294 178 038 178 314 143 852 (611 391) 21 743 26 277 50 700 1 417 311 1 394 042 1 332 059 (75 942) 200 567 (66 958) (8 737) (31 900) S tocks en inventaire et stocks de réserve de minerai 4 377 3 989 17 895 Fournisseurs et comptes à payer 29 484 (41 335) (81 216) 109 392 55 291 410 712 5 000 - 565 Créances Trésorerie provenant des activités d’exploitation Dividendes reçus des coentreprises mises en équivalence (3 637) 46 809 43 854 50 198 1 464 120 1 437 896 1 382 257 Impôt sur les sociétés versé (12 672) 3 037 198 Trésorerie nette dégagée par les activités d’exploitation 101 720 49 770 317 618 Nouvelles immobilisations corporelles (35 346) (38 200) (179 313) (2 829) (36 644) (51 462) 2 261 9 142 3 157 720 3 137 415 (5 521) (93 659) Actif à court terme Stocks en inventaire et stocks de réserve de minerai 122 115 126 216 174 584 Clients et autres débiteurs 189 936 185 233 210 756 Liquidités, espèces et quasiespèces 141 238 82 752 11 319 1 342 1 467 2 435 454 631 395 668 399 094 3 612 351 3 533 083 3 436 292 3 152 896 3 098 090 2 963 979 202 849 204 864 184 348 3 355 745 3 302 954 3 148 327 2 766 2 766 2 766 Impôts reportés 31 494 29 915 28 458 Provision pour réhabilitation 55 904 55 904 49 177 Trésorerie nette affectée aux activités de financement Augmentation/(diminution) nette des liquidités et équivalents Liquidités et équivalents à l’ouverture de la période Liquidités et équivalents à la clôture de la période Total passif à long terme 90 164 88 585 80 401 NOTES AU BILAN CONSOLIDÉ DE LA SITUATION FINANCIÈRE 139 219 109 354 126 510 Impôts à payer à court terme 27 223 32 190 81 054 Total passif à court terme 166 442 141 544 207 564 3 612 351 3 533 083 3 436 292 Actifs financiers réalisables Total actif à court terme Actif total Fonds propres revenant aux propriétaires de la société mère Intérêts minoritaires Total des fonds propres Passif à long terme Prêts des actionnaires minoritaires Passif à court terme Fournisseurs et comptes à payer Total fonds propres et passifs Ces résultats sont présentés au titre du rapport du premier trimestre clos le 31 mars 2015. Ils sont établis conformément aux normes IFRS (International Financial Reporting Standards) adoptées par l’Union européenne et aux principes comptables appliqués par le groupe dans ses états financiers consolidés et audités pour l’exercice clos le 31 décembre 2014, lesquels seront à la base du rapport annuel 2015. Il n’est intervenu aucune norme, évolution ou interprétation nouvelle ou modifiée en vigueur en 2015 ayant pu avoir un impact notable sur le groupe. La présente annonce est établie conformément à la norme IAS 34 – Information financière intermédiaire. Ces résultats n’intègrent pas toutes les annotations du type figurant normalement au rapport financier annuel. En conséquence, ce rapport condensé doit se lire conjointement au rapport annuel de l’exercice clos le 31 décembre 2014, et à toutes les annonces publiques du groupe au cours de la période de rapport. Si les informations figurant dans cette annonce préliminaire ont été établies conformément aux critères de comptabilisation et de mesure d’IFRS, cette annonce ne contient pas en soi d’informations suffisantes pour se conformer à IFRS. Le rapport des commissaires aux comptes pour l’exercice clos le 31 décembre 2014 était sans réserve et n’incluait pas de mentions à des questions sur lesquelles les commissaires aux comptes attiraient l’attention en les évoquant sans assortir leur rapport de réserves. PAGE DOUZE Fonds investis dans les coentreprises mises en équivalence Prêts remboursés par les coentreprises mises en équivalence Trésorerie nette affectée aux activités d’investissement Produits d’émission d’actions ordinaires Dividendes versés aux actionnaires de la société Dividendes versés aux intérêts minoritaires (38 175) 67 (5 126) (72 583) 1 225 (5 244) (221 633) 2 035 (43 284) (10 135) Produits des emprunts - - 50 000 Remboursement des emprunts - - (50 000) (5 059) (4 019) (51 384) 58 486 (26 832) 44 601 82 752 38 151 38 151 141 238 11 319 82 752 Les coûts des immobilisations, de la centrale et de l’équipement ont augmenté de $35.3 millions pour le trimestre clos le 31 mars 2015. De ces coûts, $24.2 millions ont été consacrés à l’équipement souterrain à Yalea et à Gara, tandis que $6.7 millions ont été dépensés à Tongon, principalement pour le projet de mise à niveau du circuit de flottation. Les engagements d’investissement du groupe (y compris sa part des coentreprises comptabilisées par mise en équivalence) au 31 mars 2015 s’élevaient à $80.1 millions, la majorité au titre de Kibali ($14.2 millions quotepart) et au complexe de Loulo-Gounkoto ($61.5 millions). Les stocks de réserve de minerai à long terme de $178.0 millions concernent la partie des stocks de réserve de minerai de Loulo, Gounkoto et Tongon, qui devraient être traités après plus d’un an, conformément aux plans d’exploitation de leur mine respective, ainsi qu’aux périodes antérieures. Les investissements en coentreprises mises en équivalence reflètent la quotepart du groupe de ses investissements comptabilisés par mise en équivalence, principalement à Kibali, ainsi qu’à Morila et pour ses coentreprises de location d’actifs corporels du groupe. Les autres investissements en coentreprises correspondent aux prêts du groupe avancés aux coentreprises de location d’actifs corporels du groupe. L’augmentation de $26.2 millions en investissement total dans les coentreprises pour le trimestre clos le 31 mars 2015 reflète principalement la part des profits du groupe provenant des coentreprises mises en équivalence ($28.4 millions) et un financement accru les coentreprises de location ÉTAT CONSOLIDÉ DES VARIATIONS DES FONDS PROPRES Solde audité au 31 déc 2013 Mouvement de juste valeur sur actifs financiers réalisables Quote-part des autres résultats globaux des coentreprises Autre résultat/(charge) global(e) Bénéfice net de la période Total du résultat/(dépense) global de la période Paiements en actions Options sur actions exercées Transfert de réserves à l’exercice d’options antérieurement passées en charges en vertu de la norme IFRS 2 Actions gratuites acquises2 Part des intérêts minoritaires au dividende de Gounkoto Solde non audité au 31 mars 2014 Solde audité au 31 déc 2014 Mouvement de juste valeur sur actifs financiers réalisables Quote-part des autres résultats globaux des coentreprises Autre résultat/(charge) global(e) Bénéfice net de la période Total du résultat/(dépense) global de la période Paiements en actions Options sur actions exercées Transfert de réserves à l’exercice d’options antérieurement passées en charges en vertu de la norme IFRS 2 Actions gratuites acquises2 Part des intérêts minoritaires au dividende de Gounkoto Solde non audité au 31 mars 2015 Total des fonds propres quote-part des propriétaires Intérêts de la société minoritaires mère $000 $000 2 879 041 178 813 Nombre d’actions ordinaires 92 245 531 Capital social $000 4 612 Prime d’émission $000 1 423 513 Autres réserves1 $000 64 398 Bénéfices non répartis $000 1 386 518 - - - 605 - 605 - 605 29 300 2 1 223 709 1 314 1 314 6 809 - 74 340 74 340 - 709 1 314 74 340 75 654 6 809 1 225 10 779 10 779 - 709 1 314 85 119 86 433 6 809 1 225 239 206 12 479 17 231 (479) (15 993) - 1 250 - 1 250 92 514 037 92 674 085 4 626 4 634 1 442 446 1 450 984 1 460 858 1 575 218 2 963 979 3 098 090 - - - (125) - (125) - (125) 2 - 67 (125) (125) 6 661 - 48 203 48 203 - (125) 48 203 48 078 6 661 67 3 111 3 111 - (125) 51 314 51 189 6 661 67 180 100 9 20 15 662 (20) (15 671) - - 92 854 187 4 643 1 466 733 1 623 421 3 152 896 56 049 67 254 58 099 (5 244) 184 348 204 864 (5 126) 202 849 Total des fonds propres $000 3 057 854 (5 244) 3 148 327 3 302 954 (5 126) 3 355 745 Les autres réserves comprennent la charge totale comptabilisée en vertu de la norme IFRS 2 relativement aux programmes d’options de souscription d’actions (nette des montants transférés au capital social et de la prime d’émission), ainsi que la réserve d’écarts de change et les mouvements d’actifs financiers réalisables. Des actions subalternes ont été émises en faveur des administrateurs dirigeants et de la direction générale à titre de rémunération. Des actions ont également été émises en faveur des administrateurs dirigeants après approbation de leur prime annuelle et des administrateurs indépendants à titre de rémunération. Le transfert entre « Autres réserves » et « Prime d’émission » relativement aux actions gratuites acquises représente le coût calculé en accord avec la norme IFRS 2. 1 2 NOTES AU BILAN CONSOLIDÉ DE LA SITUATION FINANCIÈRE (SUITE) d’actifs corporels du groupe ($2.8 millions). Ceci a été partiellement compensé par le remboursement de prêt consenti par Kibali aux bailleurs de fonds de la coentreprise (Randgold et AngloGold Ashanti Limited) ($5.0 millions quotepart). Les stocks de minerai et inventaires (y compris l’affectation d’une partie aux éléments à long terme) s’élevant à $300.2 millions étaient en baisse de $4.3 millions par rapport à $304.5 millions au 31 décembre 2014. Cette baisse est principalement attribuable à la baisse des soldes de l’or en traitement à Loulo et Gounkoto. Les clients et autres débiteurs (y compris l’affectation d’une partie aux éléments à long terme) au 31 mars 2015 s’élèvent à $211.7 millions, correspondant au trimestre précédent. Le total des soldes de TVA remboursables au Mali s’élève à $100.0 millions (31 décembre 2014: $116.0 millions) (dont 100% des créances de TVA pour Loulo et Gounkoto, ainsi que la quote-part de créances de TVA pour Morila de $14.1 millions). Morila, Loulo et Gounkoto ont le droit légal en vertu des modalités de leurs conventions minières respectives de compenser les autres impôts dus à l’État malien par ces soldes de TVA remboursable. La direction continue de demander le règlement en numéraire de ces soldes de TVA. La partie du solde de TVA en cours qui ne devrait pas être récupérée dans un délai d’un an, soit un montant de $21.7 millions, est présentée aux débiteurs à long terme (31 décembre 2014: $26.3 millions). La part du groupe des soldes de TVA à Kibali s’est élevée à $51.0 millions (31 décembre 2014: $50.5 millions). Les soldes de TVA de Morila et de Kibali sont intégrés au poste investissements dans les coentreprises du groupe. Le groupe avait reçu des rappels pour divers impôts totalisant $310.0 millions (31 décembre 2014: $313.0 millions), au titre des mines de Loulo, de Gounkoto, de Tongon et de Morila et des ventes d’or de l’exploitation de Kankou Moussa. Après avoir consulté des experts, le groupe considère que les créances sont sans fondement et défend vigoureusement sa position, y compris en saisissant les voies légales de recours disponibles pour ces litiges au Mali. En conséquence, aucune provision n’est inscrite au titre de ces réclamations. Loulo, Gounkoto et Morila sont soumises à des conventions minières ayant force d’obligation qui garantissent la stabilité fiscale, régissent les impôts applicables aux entreprises et prévoient un arbitrage international en cas de litige ne pouvant être résolu dans le pays. La direction continue de discuter avec les pouvoirs publics maliens au plus haut niveau afin de trouver une solution à cette question. Au cours de l’exercice précédent, Loulo a présenté une demande d’arbitrage auprès du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements contre l’État du Mali concernant certaines des créances fiscales litigieuses. Le processus d’arbitrage est en cours et des audiences ont eu lieu au T1 2015; ce processus devrait se conclure en 2015. L’augmentation des liquidités de $58.5 millions depuis le 31 décembre 2014 traduit en grande partie les solides flux de trésorerie d’exploitation du complexe de Loulo-Gounkoto et des mines de Tongon ($109.4 millions) ainsi que les réductions des investissements dans les coentreprises mises en équivalence, compensés en partie par les investissements continus du groupe en dépenses en biens d’équipement dans ses filiales ($35.3 millions). Compte tenu des ressources de trésorerie et des installations actuelles de la société, les projections de flux de trésorerie d’exploitation et des dépenses en biens d’investissement, la société est assurée de pouvoir répondre à ses obligations au prix de l’or actuel. Les fournisseurs et comptes à payer de $139.2 millions ont augmenté de 27% par rapport aux fournisseurs et comptes à payer de $109.4 millions au 31 décembre 2014. Cette augmentation est principalement imputable au calendrier de paiements des créditeurs. Les impôts à payer à court terme de $27.2 millions ont diminué de $5.0 millions depuis le 31 décembre 2014 en raison des paiements d’impôt sur les sociétés et des compensations effectués à Gounkoto et à Loulo au cours du trimestre. Tongon bénéficie d’un congé fiscal de cinq ans courant depuis le démarrage de la production en décembre 2010. PAGE TREIZE MESURES NON-GAAP Randgold a déterminé certaines mesures qu’elle estime de nature à mieux faire comprendre la performance de son activité. Étant donné que les normes IFRS ne définissent pas ces mesures, il est possible qu’elles ne soient pas directement comparables aux mesures ajustées d’autres sociétés. Les mesures non-GAAP ne sont ni destinées à se substituer aux mesures de performance IFRS ni à prévaloir sur celle-ci, mais la direction les fait néanmoins figurer, car elles sont considérées comme des indicateurs de comparaison importants et des mesures clés du secteur pour l’évaluation de la performance. Ces mesures sont précisées ci-après: Le total des coûts directs de production et les coûts directs de production par onces sont des mesures non-GAAP. Le total des coûts directs de production et le total des coûts directs de production par once sont calculés conformément aux conseils de l’Institut de l’or (Gold Institute). L’Institut de l’or était une association sans but lucratif regroupant les principaux producteurs d’or, affineurs, fournisseurs de lingots et fabricants. Cet institut s’est à présent fondu dans l’Association minière nationale américaine (National Mining Association). Les directives ont été publiées pour la première fois en 1996 et révisées en novembre 1999. Le total des coûts directs de production tels que définis dans les directives de l’Institut de l’or inclut la production minière, le transport et les coûts d’affinage, les frais généraux et administratifs, les mouvements d’inventaires de production et de stocks de réserve de minerai, les transferts éventuels de et vers les frais de découverture reportés et les redevances. Le total des coûts directs de production et des coûts directs de production par once inclut également le total des coûts directs de production et des coûts directs de production par once de notre quote-part des coentreprises mises en équivalence. Le total des coûts directs de production par once est calculé en divisant le total des coûts directs de production, déterminés conformément aux orientations de l’Institut de l’or, par les onces d’or vendues pour les périodes présentées. Le total des coûts directs de production et des coûts directs de production par once sont calculés de façon constante pour les périodes présentées. Les investisseurs sont invités à ne pas considérer le total des coûts directs de production et le total des coûts directs de production par once comme une solution de rechange au bénéfice d’exploitation ou au bénéfice net quote-part des actionnaires, ni comme une solution de rechange à d’autres dispositions des normes IFRS. Ces chiffres n’ont pas la signification attribuée par les normes IFRS et, par conséquent, les montants présentés peuvent ne pas être comparables aux chiffres présentés par les producteurs d’or qui ne suivent pas les directives de l’Institut de l’or. En particulier, selon les normes IFRS, les dépréciations et les amortissements devraient normalement être intégrés à une mesure du coût total de production d’or, non au total des coûts directs de production en vertu des directives de l’Institut de l’or. De plus, si l’Institut de l’or a émis une recommandation pour le calcul du total des coûts directs de production et du total des coûts directs de production par once, ce calcul peut varier d’une société à l’autre et n’être pas comparable à d’autres mesures de même intitulé en usage dans d’autres sociétés. Randgold estime toutefois que le total des coûts directs de production par once est un indicateur utile pour les investisseurs et la gestion de performance d’une société minière, car il donne une mesure de rentabilité et d’efficacité de la société, la tendance des coûts directs à mesure que ses exploitations arrivent à maturité, ainsi qu’une référence comparative de performance autorisant la comparaison avec d’autres sociétés. Les coûts directs d’exploitation et les coûts directs d’exploitation par once sont calculés par déduction des redevances du total des coûts directs de production. Les coûts directs d’exploitation par once sont calculés par division des coûts directs d’exploitation par le nombre d’onces d’or vendues pendant les périodes considérées. Les ventes d’or sont une mesure non-GAAP. Elles représentent les ventes d’or au comptant et les plus/moins-values sur les contrats à terme livrés à la date d’échéance désignée. Elles excluent les plus/moins-values sur les contrats à terme reportés en avant pour les rapprocher des ventes futures. Cet ajustement est considéré comme convenable dans la mesure où ces contrats ne donnent lieu à aucun encaissement/décaissement de numéraire. Randgold n’a pas actuellement contracté de positions de couverture. Les ventes d’or incluent les ventes d’or de notre quote-part des coentreprises mises en équivalence. Le bénéfice d’activité minière est calculé par déduction du total des coûts directs de production des ventes d’or de toutes les périodes considérées. Le bénéfice d’activité minière comprend notre quote-part des coentreprises mises en équivalence. L’or en caisse représente l’or en lingot présent dans les mines, multiplié par le prix comptant de l’or en vigueur en fin de période. L’or en caisse inclut l’or en caisse de notre quote-part des coentreprises mises en équivalence. Les mesures non-GAAP du groupe présentées dans les « Informations financières récapitulées » et au tableau suivant intègrent la quote-part du PAGE QUATORZE groupe de chaque mine en exploitation, ainsi que des ajustements destinés à éliminer les transactions internes au groupe. Le tableau suivant rapproche les ventes d’or, le total des coûts directs de production et le bénéfice de l’activité minière, qui sont des mesures non-GAAP, des informations présentées dans le compte de résultat global, déterminé en accord avec les normes IFRS, pour chacune des périodes présentées cidessous: NON-GAAp $000 Ventes d’or selon la norme IFRS1 Ajustements des ventes d’or pour les coentreprises2 Ventes d’or3 Coûts de production minière1 Mouvements des stocks affectés à la production et des stocks de réserve de minerai1 Redevances y compris ajustement pour les coentreprises Ajustement de redevances pour les coentreprises2 Total redevances1 Autres coûts d’extraction et de traitement1 Ajustements des coûts directs d’exploitation pour les coentreprises2 Total des coûts directs de production3 Bénéfice d’activité minière3 Onces vendues Total des coûts directs de production par once vendue3 Coût d’exploitation direct par once vendue3 Or en caisse en fin de période3 Trimestre Trimestre Trimestre non audité non audité non audité clos clos clos le 31 mars le 31 déc le 31 mars 2015 2014 2014 Exercice non audité clos le 31 déc 2014 231 228 226 323 284 350 1 086 756 113 404 344 632 117 592 113 617 339 940 130 424 78 569 348 117 362 919 1 434 873 131 249 525 909 4 697 (10 505) (2 854) (24 665) 15 118 15 369 17 338 68 493 (3 299) 11 819 (3 842) 11 527 (2 426) 14 912 (12 003) 56 490 14 875 16 707 15 970 64 762 51 792 54 440 32 609 169 260 200 775 143 857 283 624 202 593 137 347 284 531 191 886 171 033 280 024 791 756 643 117 1 134 941 708 712 685 698 655 658 623 637 10 183 14 956 4 831 14 956 Chiffres extraits des résultats aux normes IFRS. Le groupe intègre les ventes d’or et les coûts liés aux résultats des coentreprises dans ses mesures non-GAAP. Les ajustements de ventes d’or par trimestre reflètent notre quote-part de 40% sur les ventes d’or de Morila et la quotepart de 45% sur les ventes d’or de Kibali. Les ajustements de coûts directs de production par trimestre reflètent essentiellement notre quote-part de 40% des coûts directs de production de Morila, de 45% des coûts directs de production de Kibali, ainsi que notre quote-part de 50.1% des ajustements de coûts directs de production de RAL 1 Limited (RAL 1) et de RAL 2 Limited (RAL 2). 3 Voir l’explication fournie sur les mesures non-GAAP. 1 2 PRINCIPAUX FACTEURS DE RISQUE ET D’INCERTITUDE Le groupe est assujetti à divers risques et incertitudes qui découlent non seulement du contexte commercial dans lequel nous exerçons nos activités, mais également d’autres facteurs sur lesquels nous avons peu ou pas de contrôle. Le conseil d’administration est responsable des systèmes de gestion du risque et des contrôles internes du groupe ainsi que de l’examen régulier de leur efficacité opérationnelle. Les divisions opérationnelles et les fonctions du groupe évaluent les conséquences économiques et non économiques potentielles des risques auxquels ils sont exposés au moyen d’une norme de risque à l’échelle du groupe. Les principaux risques et incertitudes sont repérés lorsque le conseil, par l’intermédiaire des divisions opérationnelles et des fonctions, détermine que les conséquences potentielles qui pourraient être très importantes au niveau du groupe ou qu’un risque quelconque pourrait entraîner une succession d’événements susceptible d’avoir dans son ensemble un impact significatif pour le groupe. Une fois identifiés, les principaux risques et incertitudes font l’objet d’un examen par des experts internes compétents et par les membres du conseil d’administration. Une analyse formelle des risques et une revue critique sont réalisées à l’échelle de l’entreprise pour évaluer les risques auxquels le groupe est confronté et réévaluer ceux-ci pour tenir compte des évolutions de notre activité et du profil opérationnel. Cette revue permet de dégager divers risques et incertitudes pesant sur la bonne mise en œuvre du plan stratégique du groupe. Les principaux risques pesant sur le plan stratégique actuel sont présentés au tableau à la page suivante. La stratégie du groupe tient compte des risques connus, mais il existe probablement des risques additionnels que le groupe ne connaît pas ainsi que d’autres risques considérés comme négligeables, mais pouvant devenir importants. La liste des facteurs de risque qui suit ne contient pas de précisions sur la gestion et l’atténuation de chaque risque par la direction et sur l’incidence financière potentielle des risques sur le groupe. Une analyse exhaustive des facteurs de risque du groupe et des processus de gestion des risques figure au rapport annuel 2014 à lire conjointement au rapport annuel 2014 sur « Form 20-F, » tous deux sont disponibles sur le site Web du groupe à www.randgoldresources.com. Le groupe dispose d’un cadre précis quant à l’identification et la gestion des risques. Des processus d’identification et d’atténuation des risques ont été RISQUES EXTERNES Volatilité du prix de l’or Risque pays Responsabilité sociale et environnementale et d’entreprise Voies d’approvisionnement RISQUES FINANCIERS Contrôle des coûts de production et des coûts d’investissement Liquidités insuffisantes, stratégie financière inappropriée, mauvaise gestion de la trésorerie et incapacité d’avoir accès à des capitaux sur les marchés du crédit et les marchés financiers mondiaux Régimes d’imposition en vigueur dans le pays RISQUES OPÉRATIONNELS Production, réserves et ressources Incident constituant une menace pour l’environnement, la santé et la sécurité Risques liés à l’exploitation souterraine et aux accidents géotechniques RISQUES STRATÉGIQUES Défaut d’identification de nouvelles cibles d’exploration et échec d’exploration Incapacité d’attirer et de retenir les membres clés du personnel et mauvaise planification de la relève élaborés pour être sensibles aux environnements en perpétuelle évolution dans lesquels nous opérons. Nous procédons ainsi en permanence à l’évaluation des risques pour nous assurer que l’entreprise atteint ses objectifs stratégiques; la direction est toutefois d’avis que les principaux risques et incertitudes n’ont pas évolué de manière importante par rapport à ceux présentés au rapport annuel et au rapport annuel sur « Form 20-F. » Les principaux risques et incertitudes peuvent se matérialiser individuellement, simultanément ou en combinaison et doivent être considérés dans l’optique des déclarations prospectives figurant dans le présent document, l’analyse de pays au rapport annuel 2014 et l’« Avertissement concernant les déclarations prospectives » de ce rapport. NATURE ET INCIDENCE Le prix de l’or et la demande sont volatils et influencés par la conjoncture mondiale. Les bénéfices et la trésorerie du groupe sont soumis au prix de l’or courant; aussi des replis prolongés ou importants du prix de l’or affecteront le bénéfice et la trésorerie. La planification et les prévisions du groupe sont tributaires des hypothèses de prix de l’or et par conséquent les variations du prix de l’or peuvent affecter la capacité du groupe à financer ses projets d’investissement. Le groupe évolue dans des ressorts où peut évoluer l’environnement politique et les États peuvent chercher à obtenir une plus grande part de la richesse minérale. Un suivi insuffisant de l’instabilité politique interne des pays et l’incertitude ou l’incapacité à s’adapter à l’évolution des conditions applicables aux exploitations du groupe peuvent avoir une incidence sur sa capacité à maintenir des exploitations, empêcher le groupe de procéder à de nouveaux investissements ou entraîner un surcroît de coûts pour le groupe. Certaines exploitations actuelles et potentielles du groupe sont situées à proximité de communautés qui peuvent considérer que ces exploitations leur sont préjudiciables. Une mauvaise gestion des communications avec les parties prenantes et de leurs attentes, ainsi que l’absence d’activités de développement de la communauté ou de prise en charge de la responsabilité environnementale pourraient se traduire par l’incapacité de poursuivre les activités dans la région et avoir une incidence sur la capacité du groupe à s’étendre dans d’autres régions. L’incapacité à comprendre les contextes sociaux et environnementaux est de nature à entraîner un manque de planification, d’affectation de ressources et de chiffrage des projets. Le non-respect des réglementations environnementales pourrait entraîner des amendes et, dans certains cas extrêmes, le retrait de la licence d’exploitation. Comme les exploitations sont situées dans des régions éloignées, la rupture des voies d’approvisionnement pourrait retarder la construction et les activités minières. Les ruptures ou perturbations de la chaîne d’approvisionnement ou l’augmentation significative des coûts dans la chaîne d’approvisionnement sont susceptibles d’avoir une incidence négative sur les activités d’exploitation du groupe. NATURE ET INCIDENCE La maîtrise des coûts d’exploitation et des coûts d’investissement constituent un facteur essentiel de la rentabilité du groupe. Le défaut de maîtrise des coûts de production ou des objectifs opérationnels fera baisser les marges et la rentabilité. Le défaut de surveillance ou l’incapacité à surveiller les dépenses d’investissement et l’état d’avancement des projets d’investissement pourraient entraîner des pertes financières et des dépassements des coûts liés aux projets et l’érosion des rendements. L’inflation générale des coûts dans le secteur minier est de nature à affecter les exploitations et les projets entraînant des pressions importantes sur les coûts d’exploitation et les coûts d’investissement. À long terme, le groupe peut être tenu de trouver un financement supplémentaire sur les marchés du crédit et les marchés financiers mondiaux pour mettre en valeur ses propriétés. La volatilité et l’incertitude de ces marchés pourraient avoir une incidence néfaste sur les activités du groupe, sa situation de trésorerie et sa capacité d’obtenir le financement et les ressources en capital dont l’entreprise a besoin. Une gestion inadéquate des liquidités excédentaires du groupe, le risque de contrepartie ou des variations importantes des taux de change peuvent avoir une incidence négative sur les opérations et la rentabilité du groupe et dans le pire des cas remettre en cause la capacité du groupe à préserver la continuité d’exploitation. Le groupe évolue dans des ressorts qui peuvent modifier le régime ou les règles fiscaux ou financiers, et le défaut d’adaptation à ces aspects est de nature à entraîner des amendes et des pertes financières. L’incapacité à respecter la législation fiscale ou l’application inappropriée de cette législation pourraient se traduire par un long processus d’arbitrage et une perte de bénéfices. NATURE ET INCIDENCE En raison des conditions de production, les activités minières du groupe peuvent produire moins d’or que prévu dans les données sur ses réserves d’or, qui sont des estimations fondées sur un certain nombre d’hypothèses, y compris l’exploitation minière et les taux de récupération, les coûts de production et le prix de l’or. Dans de tels cas, la rentabilité du groupe risque d’être affectée si la production effective s’avère inférieure aux réserves indiquées. La valeur comptable des actifs peut se déprécier si le prix de l’or en vigueur ne soutient ou ne valide pas la valorisation. Le secteur minier est soumis à un grand nombre de législations, règlements et normes en matière de santé, de sécurité et d’environnement parallèlement aux attentes des parties prenantes. L’incapacité à maintenir des normes en matière d’environnement, de santé et de sécurité pourrait se traduire par des incidents graves pour l’environnement ou la sécurité ou par la détérioration de la performance en matière de sécurité entraînant un décès, une perte de temps importante, une interruption des activités ou des dommages aux exploitations. L’évolution des règlements et normes peut entraîner l’augmentation des coûts et des litiges, voire dans certains cas extrêmes menacer la viabilité d’une exploitation. La propagation du virus de l’Ebola est susceptible d’avoir une incidence négative sur les activités d’exploitation du groupe. Un manque de préparation et de protection en lien avec l’éclosion du virus de l’Ebola dans les pays et les communautés où se situent les activités du groupe est susceptible de causer l’interruption des activités. Le groupe a un certain nombre de projets souterrains qui sont soumis à des risques importants liés à l’exploitation souterraine. Le défaut de surveillance ou d’atténuation de ces risques peut affecter la rentabilité du groupe et ses performances opérationnelles. Le défaut de prise en compte des accidents géotechniques au stade de la planification puis de surveillance des répercussions pendant les opérations peut être préjudiciable à la stabilité géotechnique des fosses et des opérations d’exploitation souterraine. Les conditions météorologiques extrêmes comme de fortes précipitations peuvent également avoir une incidence sur la stabilité géotechnique des fosses et par conséquent être préjudiciables aux opérations d’exploitation. NATURE ET INCIDENCE Le renouvellement des réserves et des ressources est essentiel au succès à long terme de la stratégie de croissance tirée par l’exploration du groupe et par conséquent le fait de ne pas repérer de nouvelles cibles d’exploration peut mener à la perte de revenus et à l’impossibilité de croître et de répondre aux objectifs stratégiques. L’exploration et le développement sont des activités coûteuses dont le succès n’est pas garanti, mais qui sont nécessaires à la croissance future du groupe. La perte de membres clés du personnel, l’absence d’une planification de la relève interne ou l’incapacité à attirer du personnel approprié peut entraîner une interruption à court terme des activités commerciales et des opérations. PAGE QUINZE DÉCLARATION ANNUELLE DES RESSOURCES ET DES RÉSERVEs au 31 décembre Catégorie RESSOURCES MINÉRALES Kibali Mesurées Indiquées Sous-total Mesurées et indiquées Présumées Loulo Mesurées Indiquées Sous-total Mesurées et indiquées Présumées Gounkoto Mesurées Indiquées Sous-total Mesurées et indiquées Présumées Morila Mesurées Indiquées Sous-total Mesurées et indiquées Présumées Tongon Mesurées Indiquées Sous-total Mesurées et indiquées Présumées Massawa Mesurées Indiquées Sous-total Mesurées et indiquées Présumées Total ressources minérales Mesurées et indiquées Présumées RÉSERVES DE MINERAI Kibali Prouvées Probables Sous-total Prouvées et probables Loulo Prouvées Probables Sous-total Prouvées et probables Gounkoto Prouvées Probables Sous-total Prouvées et probables Morila Prouvées Probables Sous-total Prouvées et probables Tongon Prouvées Probables Sous-total Prouvées et probables Massawa Probables Sous-total Prouvées et probables Total réserves de minerai Prouvées et probables Tonnage (Mt) 2014 2013 Teneur (g/t) 2014 2013 Or (Moz) 2014 2013 Quote-part d’or (Moz) 2014 2013 0.03 2.9 3.0 1.7 45% 0.2 7.2 7.4 2.0 80% 1.5 4.2 5.7 1.7 80% 0.5 2.5 3.0 0.6 40% 0.001 0.1 0.1 0.1 89% 0.5 2.0 2.4 0.9 83% 0.03 2.4 2.5 1.4 45% 0.2 7.5 7.7 2.3 80% 1.1 5.0 6.2 1.6 80% 0.5 2.7 3.2 0.3 40% 0.01 0.14 0.1 0.1 89% 0.6 1.7 2.2 0.9 83% 0.03 2.4 2.5 1.4 33 10 35 11 21 6.6 22 6.7 2.3 4.1 4.0 0.3 11 11 0.4 11 12 1.8 4.8 4.6 1.9 5.1 4.9 0.1 4.7 4.9 0.1 5.1 5.3 1.9 15 17 3.8 4.6 4.4 2.5 4.5 4.3 0.5 2.6 3.2 0.1 2.1 2.3 0.02 13 13 14 14 4.0 0.7 0.7 0.7 0.7 0.003 0.3 0.3 0.3 0.3 7.1 23 30 3.3 28 31 2.2 2.4 2.3 1.4 2.3 2.2 0.5 1.7 2.2 0.2 2.1 2.2 21 21 201 21 21 205 3.1 3.1 3.6 3.1 3.1 3.6 2.0 2.0 24 2.0 2.0 24 45% 0.1 4.8 4.9 80% 0.1 3.8 3.9 80% 0.4 2.1 2.5 40% 0.001 0.1 0.1 89% 0.4 1.5 2.0 83% 1.7 1.7 15 45% 0.2 5.0 5.2 80% 0.1 4.1 4.2 80% 0.1 1.7 1.8 40% 0.1 0.1 89% 0.1 1.8 2.0 83% 1.7 1.7 15 8.1 130 139 53 5.9 149 154 60 1.9 3.8 3.7 2.6 2.3 3.5 3.5 2.7 0.5 16 16 4.4 0.4 17 17 5.2 15 36 52 20 11 40 52 18 3.8 4.5 4.3 3.2 3.8 4.9 4.6 3.5 1.9 5.2 7.1 2.1 1.4 6.3 7.7 2.0 5.5 22 28 7.5 4.9 23 28 3.5 3.6 4.4 4.3 3.2 4.1 4.4 4.4 3.7 0.6 3.2 3.8 0.8 0.6 3.3 4.0 0.4 0.02 14 14 11 0.6 16 16 12 4.0 0.6 0.6 0.6 1.1 0.7 0.7 0.6 0.003 0.3 0.3 0.2 0.02 0.3 0.4 0.2 6.8 27 34 12 9.0 24 33 12 2.3 2.6 2.5 2.7 2.2 2.5 2.4 2.7 0.5 2.2 2.7 1.0 0.6 1.9 2.5 1.1 0.2 35 35 24 0.2 35 35 24 5.1 2.6 2.6 2.1 5.1 2.6 2.6 2.1 0.03 2.9 3.0 1.7 301 128 318 130 3.4 2.5 3.4 2.5 5.4 78 83 5.5 84 89 1.8 4.3 4.1 2.2 31 33 2.2 31 34 4.4 18 22 NOTES ANNEXES À LA DÉCLARATION ANNUELLE DES RESSOURCES ET RÉSERVES Randgold Resources déclare ses ressources minérales et réserves de minerai conformément au code JORC 2012. À ce titre, les nombres sont présentés au deuxième chiffre significatif. Ils sont équivalents à l’Instrument national 43-101. Les ressources minérales sont présentées à une teneur limite basée sur un prix de l’or de $1 500/oz. La présentation des réserves minérales est également conforme au guide de l’industrie numéro 7 (« Industry Guide number 7 »). Les optimisations de fosse sont effectuées à un prix de l’or de $1 000/oz, hormis pour Morila qui est comptée à $1 300/oz. Les réserves minérales sont comptées à une teneur limite fondée sur un prix de l’or de $1 000/oz au sein des modèles conceptuels de fosse. Les réserves souterraines sont également fondées sur un prix de l’or de $1 000/oz. La dilution et la perte de minerai sont intégrées au calcul des réserves. Note d’avertissement pour les investisseurs américains: l’autorité des marchés américaine (« United States Securities and Exchange Commission, SEC ») autorise les entreprises minières à ne mentionner dans leurs déclarations à la SEC que les réserves de minerai prouvées et probables. Randgold utilise certains termes dans ce document comme « ressources » que la SEC ne reconnaît pas et interdit strictement la société d’utiliser dans les déclarations qui lui sont faites. Les investisseurs sont avertis qu’ils ne doivent pas supposer que nos ressources seront, en totalité ou en partie, converties en réserves susceptibles d’être qualifiées de « réserves prouvées et probables » au sens du guide de l’industrie numéro 7 de la SEC (« Industry Guide number 7 »). Voir le glossaire terminologique sur le site Web à l’adresse www.randgoldresources.com. PAGE SEIZE OBSERVATIONS GÉNÉRALES Dans l’ensemble, les actifs d’exploitation du groupe ont un rendement conforme aux attentes et ses projets de développement maintiennent le cap. Par conséquent, le groupe met l’accent sur l’atteinte des indicateurs de performance clés fixés au début de l’exercice et soulignés dans le rapport annuel récemment publié. Randgold continue de mettre l’accent sur la croissance organique par la découverte et le développement de gisements de classe mondiale et dispose d’une chaîne de projets et de cibles d’exploration d’une grande qualité. a) les présents résultats du premier trimestre sont établis en conformité avec la norme IAS 34 telle qu’adoptée par l’Union européenne; et b)le rapport de gestion intermédiaire présente avec sincérité les informations exigées par les règles de communication et de transparence de la FCA (Disclosure and Transparency Rules) (4.2.7R et 4.2.8R). Par ordre du conseil d’administration Malgré cette stratégie centrale, la compagnie étudie systématiquement les occasions d’acquisition d’entreprises et d’actifs et de fusion. Les administrateurs certifient que dans l’état de leurs connaissances actuelles: D M Bristow Directeur exécutif G P Shuttleworth Directeur financier 7 mai 2015 NOTE D’AVERTISSEMENT CONCERNANT LES DÉCLARATIONS PRÉVISIONNELLES: exception faite des informations historiques contenues aux présentes, les sujets abordés dans ce communiqué de presse constituent des déclarations prévisionnelles au sens de l’Article 27A de la Securities Act of 1933 des États-Unis, de l’Article 21E de la Securities Exchange Act of 1934 des États-Unis et de la législation canadienne applicable aux valeurs mobilières. Les déclarations prévisionnelles comprennent, non limitativement, les déclarations relatives au prix futur de l’or, à l’estimation des réserves et ressources minérales, à la réalisation des estimations de réserves minérales, au calendrier et au volume de la production future estimée, aux coûts de production, au calcul des réserves et aux facteurs de conversion des réserves. En règle générale, ces déclarations prévisionnelles peuvent être identifiées par l’usage de formules de nature prévisionnelle comme « va », « projette », « prévoit » ou « n’attend pas », « devrait », « budgète », « programme », « estime », « planifie », « entend », « anticipe », « n’anticipe pas », « pense » ou de variantes de ces mots ou formules ou indiquant que des actions, événements ou résultats « peuvent », « pourraient », « seraient » ou « seront pris », « interviendront » ou « seront réalisés. ». Les hypothèses fondant ces déclarations prévisionnelles sont elles-mêmes tributaires de facteurs et d’événements indépendants du contrôle de Randgold Resources Limited (« Randgold ») et aucune assurance ne peut être donnée quant à leur exactitude au final. Les déclarations prévisionnelles sont tributaires de risques, incertitudes et autres facteurs connus ou inconnus, qui peuvent induire d’importantes différences entre les résultats, activités, performances ou réalisations effectives de Randgold et ceux indiqués, explicitement ou implicitement, dans ces déclarations prévisionnelles. Ces facteurs sont les suivants, entre autres: risques liés aux opérations minières, y compris les risques politiques et les risques d’instabilité, risques liés aux opérations internationales, résultats effectifs d’activités d’exploration actuelles, conclusions d’évaluations économiques, changement des paramètres de projets pendant la définition des plans, ainsi que les facteurs spécifiés dans les dossiers déposés par Randgold auprès de la Securities and Exchange Commission (la « SEC »), aux États-Unis. Bien que Randgold se soit efforcée de déterminer les facteurs importants susceptibles d’entraîner des écarts notables entre les résultats effectifs et ceux contenus dans les déclarations prévisionnelles, d’autres facteurs peuvent intervenir et faire que les résultats s’écartent des prévisions, estimations ou objectifs. Aucune assurance ne peut être donnée quant à l’exactitude au final de ces déclarations dans la mesure où les résultats effectifs et les événements à venir peuvent s’avérer très différents de ceux anticipés dans ces déclarations. Les lecteurs sont invités par conséquent à ne pas prêter de confiance excessive aux déclarations prévisionnelles. Randgold décline toute obligation d’actualisation des déclarations prospectives ci-contenues, sauf pour se conformer à la législation applicable en matière de valeurs mobilières. NOTE D’AVERTISSEMENT AUX INVESTISSEURS AMÉRICAINS: la SEC autorise les entreprises, dans leurs déclarations à la SEC, à ne faire mention que de réserves de minerai prouvées et probables. Nous employons certains termes dans ce document comme « ressources » que la SEC ne reconnaît pas et interdit strictement d’utiliser dans les déclarations qui lui sont faites. Les investisseurs sont avertis qu’ils ne doivent pas supposer que nos ressources seront, que ce soit en totalité ou en partie, converties en réserves susceptibles d’être qualifiées de « réserves prouvées et probables » au sens du guide de l’industrie numéro 7 de la SEC (« Industry Guide number 7 »). NOMINATION AU CONSEIL Auparavant ministre ivoirien de l’Énergie, Safiatou Francoise Ba-N’Daw a été nommée administratrice indépendante de Randgold, conformément à la politique de planification de la relève de la société en cours. Safiatou est titulaire d’un MBA de Harvard et après avoir passé 12 ans à la Banque mondiale comme spécialiste financière principale, elle a été nommée ministre de l’Énergie dans le gouvernement de la Côte d’Ivoire. Elle a ensuite été nommée directrice du programme de développement des Nations Unies pour la coopération Sud-Sud, et est revenue en Côte d’Ivoire comme directrice adjointe du cabinet du premier ministre. Elle est actuellement directrice associée de Alizes Consultants, une entreprise internationale et société de conseil financier, et viceprésidente de la société d’exploration minière, pétrolière et gazière Niger Omega. En haut: Safiatou Francoise Ba-N’Daw, récemment nommée administratrice indépendante. Ci-dessus: Le conseil photographié à la mine de Tongon au début de l’exercice. À propos de sa nomination, le président du conseil d’administration de Randgold, Christopher Coleman, a déclaré: « Nous sommes très heureux d’accueillir Safiatou Ba-N’Daw au conseil de Randgold. Ses connaissances poussées et sa vaste expérience internationale nous seront profitables. Sa nomination apportera une toute nouvelle perspective. » PAGE DIX-SEPT TONGON EN VOIE DE RÉALISER LES OBJECTIFS 2015 La mine d’or Tongon de Randgold Resources en Côte d’Ivoire est en voie de réaliser ses prévisions de production et de coûts pour 2015, dans le sillage d’une année où la direction a fait d’importants progrès dans la gestion des défis concernant la capacité et la récupération qui ont entravé l’exploitation tout au début, a déclaré Mark Bristow, directeur exécutif du groupe. Dans une allocution où il a récemment fait le point sur les résultats trimestriels de la mine pour les médias locaux, Bristow a mentionné que la mise en service du nouveau circuit de flottation et l’agrandissement progressif du circuit de concassage engendraient les répercussions prévues sur la production et les coûts, conduisant Tongon à son niveau de rendement de conception. Les travaux de modernisations du circuit de flottation sont achevés et l’automatisation et l’optimisation sont en cours. Parallèlement, Sandvik et Randgold collaborent toujours à l’optimisation de la mise à niveau du circuit de concassage afin d’atteindre les résultats de production prévus. En raison des conséquences récentes qu’a entraînées la saison sèche sur la capacité de production d’électricité des services publics ivoiriens, une coopération constructive s’est établie entre les services publics et la mine dans le but de minimiser les répercussions. La mine prévoit produire près de 260 000 onces d’or à un total des coûts directs de production de $820 par once en 2015. Au cours actuel de l’or, la mine devrait être en mesure de rembourser son capital comme prévu cette année. Entre temps, toutes les réserves épuisées par l’exploitation en 2014 ont été remplacées par l’exploration continue, prolongeant ainsi la durée de vie de Tongon d’une année. Bristow a mentionné qu’en raison de l’allègement des contraintes opérationnelles, la direction a pu faire progresser les initiatives sociales ambitieuses de la mine de Tongon, qui consistent à créer des activités agroalimentaires durables que laissera la mine comme héritage économique à la communauté. La stratégie comporte deux volets: l’agriculture industrielle pour remplacer la mine après la clôture définitive et l’activité agroalimentaire communautaire fondée sur de petites exploitations agricoles. Les travaux de construction sont en cours pour un projet de pisciculture pouvant produire 10 tonnes de poissons par année, tandis que plusieurs projets de jardins maraîchers exploités par des femmes ont déjà produit leurs premières récoltes. En février, le Premier Ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, et le Ministre de l’Industrie et des Mines, Jean-Claude Brou, accompagnés de hauts fonctionnaires ont visité Tongon. Bristow a déclaré que leur intérêt et leur soutien pour les initiatives de développement durable étaient encourageants. « En fin de compte, les projets comme ceux-ci ne réussissent que s’il y a un important engagement du gouvernement, au niveau central et local, et si la communauté locale y participe activement, » a-t-il déclaré. Dans l’intention de continuer à bâtir une bonne relation de travail avec les hommes d’affaires locaux, en mars, la mine de Tongon a organisé un déjeuner sur place pour 35 entrepreneurs de la région de Korhogo, ce qui leur a permis d’avoir un aperçu de l’exploitation et de déterminer les possibilités de coopération. Tongon développe des activités agroalimentaires durables comme héritage économique à la communauté. PAGE DIX-HUIT LA TRÉSORERIE AUGMENTE ALORS QUE RANDGOLD FAIT GRIMPER LES PROFITS Suite de la page 1 Le directeur exécutif, Mark Bristow, a déclaré que le trimestre avait été très dynamique, avec le développement de la mine souterraine à Kibali en avance sur le calendrier, le programme continu d’agrandissement et de modernisation à Tongon visant à produire et améliorer le rendement, et Loulo qui passe au statut d’exploitant minier à part entière pour ses mines souterraines. Certains projets d’investissement incluant la construction d’une seconde centrale hydroélectrique et la mise en service de l’exploitation de remblayage à pâte à Kibali, la modernisation des infrastructures à moyenne tension à Loulo et l’achèvement du nouveau circuit de concassage à Tongon se poursuivent. Il a également ajouté que l’importance habituelle accordée à l’exploration était accentuée et que l’équipe d’exploration avait été renforcée afin d’intensifier les efforts consacrés à la prochaine découverte de classe mondiale de la société. « Notre stratégie d’exploration comprend deux piliers: un programme d’extension mettant l’accent sur les zones à proximité de nos gisements existants, qui est conçu pour remplacer les réserves épuisées par l’extraction et un programme d’exploration préliminaire ayant pour objectif d’accroître notre présence et de découvrir de nouvelles cibles, » a-t-il dévoilé. « L’an dernier, selon une enquête réalisée par Scotia Capital, Randgold était la seule société d’exploitation aurifère à forte ou moyenne capitalisation qui a réussi à augmenter ses réserves, ce qui témoigne de l’efficacité de nos efforts d’exploration et de l’importance de la découverte et du développement au cœur de notre stratégie de croissance. C’est pourquoi nous demeurons déterminés à augmenter la taille et du moins maintenir la qualité de nos actifs, tout en poursuivant la prospection pour trouver notre prochaine grande mine. » AUGMENTATION DU DIVIDENDE DE 20% À $0.60 PAR ACTION Conformément à l’approbation par les actionnaires à l’assemblée générale annuelle de la société du 5 mai, Randgold a déclaré un dividende annuel pour l’exercice clos le 31 décembre 2014 de $0.60 par action, soit une hausse de 20% par rapport à $.50 à l’exercice précèdent. Une option de versement d’un dividende en actions a également été approuvée pour permettre aux actionnaires d’opter entre recevoir des actions ordinaires ou des ADS de la société au lieu d’un dividende en numéraire. Ce dividende en actions optionnel est conditionné à l’admission des certificats provisoires d’actions à la cote officielle de la Financial Conduct Authority et au marché des titres cotés de la bourse de Londres. L’attribution et l’émission des certificats d’actions devraient commencer le 29 mai 2015. Les actionnaires qui choisissent de ne pas recevoir le dividende sous forme d’actions ordinaires recevront le dividende en numéraire en livres sterling ou en dollars américains le 29 mai 2015 (les dividendes en numéraire seront versés aux porteurs d’ADS le 9 juin 2015). Les actionnaires qui ont choisi de percevoir des divi dendes en livres sterling peuvent ordonner que le versement soit effectué directement sur leur compte bancaire au Royaume-Uni ou leur compte d’épargne-logement e n v isit a nt le sit e We b I nv e st or Ce nt re à l ’ adres s e www.investorcentre.co.uk/je ou en complétant le formulaire de mandat de dividende disponible sur le site Web de la société à l’adresse www.randgoldresources.com en le renvoyant par courrier aux secrétaires des transferts. Les actionnaires qui optent pour recevoir des actions augmenteront leur participation sans frais de transaction. Outre voter pour le dividende en numéraire et le programme de dividendes en actions, les actionnaires ont également voté en faveur de toutes les autres résolutions proposées à l’assemblée générale annuelle de 2015. Dividende par action* £ 0.6 0.60 0.5 0.50 0.4 Bristow a déclaré qu’il s’attend à ce que le cours de l’or se stabilise dans la fourchette de $1 000 ou $1 400 l’once, à la condition que le marché se maintienne dans la situation excédentaire actuelle. Étant donné l’état de grande tension du secteur de l’exploitation aurifère et les nombreuses entreprises lourdement endettées, le statu quo semblait insoutenable et la production non rentable actuelle finirait par être éliminée. 0.40 « Toutes nos exploitations sont rentables à $1 000 l’once et nous avons planifié un profil de production croissant sur notre portefeuille d’actifs existant et prévu que les dépenses en biens d’investissement et les coûts devraient baisser. Ajoutez à cela notre bilan en croissance, nos antécédents prouvés de réussites en exploration et notre haute priorité accordée à la rentabilité soutenue, et vous obtenez une société capable de créer et de livrer de la valeur pour ses parties prenantes, » a-t-il affirmé. 0.2 0.30 0.3 0.20 0.10 0.1 00 2010 2011 2012 2013 2014 * Pour l’exercice considéré, mais déclaré et versé l’exercice suivant. PAGE DIX-NEUF SOUTERRAIN DE LOULO: NOUVEAU GISEMENT INEXPLOITÉ À Loulo, la table est maintenant mise pour la transition de Randgold vers le statut d’exploitant minier à part entière des exploitations souterraines de Yalea et Gara, le 1er novembre prochain. Travaillant en étroite collaboration avec l’entrepreneur African Underground Mining Services Mali SARL (AUMS) et le fournisseur de matériel Sandvik Mining and Construction (Mali) SARL (Sandvik), Randgold progressait régulièrement vers une nouvelle étape importante, ayant en ligne de mire depuis la décision, il y a quelques années de cela, que son avenir résidait dans l’extraction souterraine. Le processus de transition comprenait la sélection détaillée d’une équipe et le développement des capacités ainsi qu’une vaste enquête comparative. Sandvik a été choisi pour remplacer le parc minier souterrain existant avec du nouveau matériel, y compris des foreuses de production DL421-15C, des foreuses d’exploitation DD421-60C, des chargeuses LH621 et des camions TH663. En plus des autres avantages, la transition d’exploitant minier permettra de réaliser des économies importantes relativement aux frais de financement et à la marge du sous-traitant. Sandvik fournira également une formation sur le terrain aux équipes d’exploitations de Loulo laquelle est incluse dans l’acquisition de matériel. En plus d’un contrat d’approvisionnement pour les pièces et les consommables, Loulo sera liée par une entente de service aprèsvente à long terme avec Sandvik, qui maintiendra des prix fixes avec une indexation limitée sur les consommables, assurera la fiabilité de l’approvisionnement et fournira la supervision technique aux équipes de site d’exploitation. La direction considère également la possibilité d’introduire des camions de roulage autoguidés et le déblaiement de production semi-automatisé, ce qui augmentera le taux d’utilisation et réduira les délais d’entretien. La transition souterraine est dirigée par Mohamed Cisse, dont la nomination comme directeur du souterrain de la mine est un excellent exemple de la réussite de la politique de Randgold d’employer et de développer des ressortissants des pays d’accueil. M. Cisse s’est joint à Randgold après avoir quitté l’école secondaire et s’est vu offrir une bourse d’études pour l’université de Prétoria en Afrique du Sud. À ce stade, il ne parlait que le bambara et le français; malgré tout, il a obtenu son diplôme en génie minier en anglais. Il a débuté à Loulo comme ouvrier et opérateur en 2008, franchissant rapidement les échelons jusqu’à celui d’ingénieur de projet et d’ingénieur de planification de la mine à Gara avant d’être transféré à Kibali comme ingénieur principal de projets. Il est maintenant retourné à Loulo, où il dirige une équipe principalement malienne d’ingénieurs et de techniciens chevronnés et enthousiastes. De gauche à droite: Ismail Traore (ingénieur principal, forage et tir), Tahirou Ballo (directeur de l’exploitation), Ibrahima Doumbia (surintendant de chantier, extraction), Bouba Traore (surintendant de chantier, mine de Gara), Assey Sanogo (arpenteur-géomètre en chef), Mohamed Cisse (directeur, mine souterraine), Harouna Sanogo (contremaître en chef du parc mobile), Moussa Magassouba (surintendant chantier, services techniques) et Cheick Sangare (directeur de projet, exploitation minière). PAGE VINGT DURABILITÉ: POUR LA RÉUSSITE, NON PAS L’APPARENCE L’engagement de Randgold en faveur de la durabilité a été un élément essentiel de son succès parce que la société la voit comme une partie intégrante de la gestion de son activité plutôt qu’une exigence visant à satisfaire un ensemble de normes de gouvernance élaborées à l’externe. Dans le rapport de durabilité de Randgold 2014, le directeur exécutif, Mark Bristow, décrit cet engagement comme ayant trois piliers: la création d’une valeur véritable pour toutes les parties prenantes, les communications franches et les partenariats étroits et l’établissement d’un héritage de possibilités économiques pour les générations futures. Le rapport a été rédigé conformément aux lignes directrices du Global Reporting Initiative (GRI) G4 et a été vérifié par un certificateur indépendant accrédité de la GRI. L’inventaire des gaz à effet de serre de la société a également fait l’objet d’une vérification par un tiers indépendant. Les points principaux de ce rapport sont: toutes les mines exploitées par Randgold ont conservé les certifications ISO 14001 et OHSAS 18001, sauf Kibali qui poursuit l’obtention de sa certification; le taux de fréquence d’accidents du travail avec arrêt du groupe a reculé de 18% à 0.47 en 2014; l’amélioration en intensité d’émission de 50.47 tonnes de CO2-e/kt broyés en 2013 à 42.43 tonnes en 2014; l’efficience de l’eau a connu une amélioration de 1.07m3/tonne à 1.01m3/tonne en 2014; tandis que l’utilisation d’énergie a bondi en parallèle à la hausse de la production, l’efficacité énergétique a marqué une amélioration d’environ 4% par tonne broyée; le taux d’incidence du paludisme a chuté à moins de 50%; et Randgold a mené une campagne de l’industrie acharnée et efficace contre l’épidémie de l’Ebola en Afrique occidentale. À la fin du dernier exercice, Randgold a entrepris une analyse de pertinence prévisionnelle des aspects environnementaux, sociaux et de gouvernance qui touchent la société. Ce processus a nécessité des consultations avec un éventail représentatif de l’ensemble de ses parties prenantes, dont les investisseurs, les partenaires commerciaux, les chefs de communauté, de hauts fonctionnaires et ses propres employés. Rapport annuel 2014 Randgold a publié son rapport annuel de l’exercice clos le 31 décembre 2014, qui peut être consulté et/ ou téléchargé sur le site Web de la société à l’adresse www.randgoldresources.com. Une copie a également été remise au Mécanisme national de stockage et pourra bientôt être consultée à l’adresse www.hemscott.com/nsm.do. La société a également déposé son rapport annuel sur le formulaire Form 20-F auprès de la US Securities and Exchange Commission (SEC); celuici sera prochainement disponible à la consultation et/ou au téléchargement sur le site Web de Randgold ou à l’adresse www.sec.gov. Pour obtenir une copie papier ou un CD du rapport, veuillez contacter Kathy du Plessis à [email protected] ou par téléphone au +44 20 7557 7738. RANDGOLD VOIT DES POSSIBILITÉS DE CROISSANCE DANS LE SECTEUR MINIER SOUS PRESSION Randgold poursuit des possibilités de croissance générées par les compressions actuelles ressenties par le secteur d’exploitation aurifère, affirme le directeur exécutif Mark Bristow dans le rapport annuel de 2014 de la société. Bristow confirme la solidité des opérations de Randgold en raison d’une trésorerie forte, d’un bilan robuste libre d’endettement et possédant des liquidités robustes, et un prix par action qui a, au fil des années, affiché un rendement supérieur par rapport au secteur. Ses prévisions sur cinq ans indiquent une croissance du profil de production et une réduction des coûts. « Notre moteur de croissance continuera d’être la croissance organique, mais en nous appuyant sur notre position de force pour l’avenir, nous considérerons des possibilités qui sont souvent entraînées par les compressions du marché et nous pourrions choisir de jouer un rôle dans la restructuration probable du secteur aurifère, » ajoutet-il. Le rapport indique également que Christopher Coleman, président du conseil, laisse entendre que le cadre d’exploitation général du secteur a été le plus complexe depuis les années 1990. « Le conseil et la direction continuent d’examiner attentivement tous les scénarios réalistes concevables pour les cinq prochaines années et de déterminer les possibilités et les obstacles à venir et de les intégrer dans notre planification, » souligne-t-il. PAGE VINGT ET UN TOUT CE QUI BRILLE Bien que Randgold reconstitue les réserves, le secteur prévoit un portefeuille d’actifs dans un environnement tendant à la baisse La déclaration annuelle des réserves et des ressources de Randgold, contenue dans son rapport annuel et les comptes de 2014 au 30 mars 2015, indique qu’elle a augmenté sa quote-part des réserves de minerai malgré un appauvrissement important de l’exploitation minière au cours d’une année qui a livré une production d’or record de 1.15Moz. L’exploration continue et la conversion des ressources ont accru les réserves de 1% à 15.2Moz tandis que la diminution des ressources à 27.8Moz a été contenue à 3%. Pour le reste du secteur, le tableau n’est toutefois pas aussi rose. Un sondage réalisé par Scotia Capital a montré que Randgold Resources a été la seule société aurifère à forte et moyenne capitalisation à augmenter ses réserves en 2014. Les autres ont vu leurs réserves diminuer en moyenne de 9%. Le directeur exécutif, Mark Bristow, le directeur général de l’évaluation du groupe, Rod Quick et le directeur de l’exploration du groupe, Joel Holliday analysent la situation. Bristow: Le secteur de l’exploration aurifère me rappelle l’homme dans le poème, qui a appris si peu et oublié tellement. Lorsque le prix de l’or a amorcé un repli relativement modeste en 2011, le secteur a réagi de la même manière peu judicieuse qu’il l’avait fait au moment de la récession précédente: réduction des coûts en capital et d’exploration. Ce qui s’est passé par la suite se répète aujourd’hui: Géologues sur le terrain, à la cible de Megi sur le permis de Kibali. PAGE VINGT-DEUX l’heure de vérité a finalement sonné. La recherche de Scotia Capital révèle que la dernière fois que le prix de l’or était d’environ $1 200 en 2010, le secteur aurifère en Amérique du Nord recelait des réserves de 475Moz. Au cours de l’exercice précédent, ces réserves se sont trou vées à 375Moz, un repli de près de 21%. Pire encore, la teneur des réserves a chuté de près de moitié à 1.51g/t. Quelle que soit la manière dont les choses sont envisagées, le secteur prévoit une assiette de réserves moindre avec un potentiel de revenus dans un environnement à la baisse. La dernière fois, le prix de l’or est venu en aide au secteur, mais pas avant qu’elle se soit tirée dans le pied en se livrant à un grand nombre d’activités de fusion-acquisition qui se sont révélées non productives, au lieu d’investir dans un avenir à long terme. Comme le secteur est une fois de plus au bord du gouffre, quelle est la solution cette foisci? Un plus grand nombre de fusions-acquisitions: un autre triomphe de l’espoir sur l’expérience. La situation est précaire, entravée par le fait que la plupart des sociétés d’exploration aurifère ont un niveau d’endettement élevé et souhaitent un allégement de leur dette à court terme en vendant des actifs sur un marché de vendeurs et à court de liquidités. L’issue probable? Eh bien, le prix de l’or peut le renflouer une fois de plus. Le cas contraire, la production pourrait connaître une forte régression, comme certains indicateurs l’indiquent déjà. Quick: Comment Randgold Resources a-t-elle réussi à éviter cette crise? Tout simplement parce que nous avons toujours géré l’entreprise en fonction des résultats et sur le long terme; par conséquent, nous n’avons jamais cédé à la tentation de suivre les instincts de la foule. Depuis le début, notre stratégie de base est d’ajouter de la valeur grâce à la découverte de gisements de plusieurs millions d’onces et d’en faire des mines de classe mondiale. À l’exception de Kibali, qui était une excellente occasion d’acquisition, nos mines sont exploitées en fonction des gisements découverts par nos équipes d’exploration qui continuent de contribuer à la progression et à la qualité de notre portefeuille d’actifs. Nous estimons nos réserves à $1 000/oz contre une moyenne dans le secteur de $1 200/oz; il n’y a donc eu aucun contretemps et aucune dépréciation ne s’est avérée nécessaire au moment où le prix de l’or entamait un repli. Dans un secteur où le nombre l’emporte généralement sur la qualité, il est intéressant de noter que la qualité de nos réserves de 3.6g/t est dans la partie haute de la fourchette. En raison de la rentabilité des mines, d’une portefeuille d’actifs solide, d’une base solide de zones d’intérêt et d’une planification prudente à long terme, nous pouvons en toute confiance anticiper une production de plus d’un million d’onces par an sur une période de dix ans, extraites des mines qui seront toutes encore rentables à un prix de l’or de $1 000/oz: une situation unique dans le secteur. Holliday: En raison de l’augmentation de la croissance de la production de Randgold Resources, l’épuisement minier doit être remplacé tant pour la quantité que pour la qualité. Dans le même temps, nous devons continuer nos recherches dans le but de découvrir un autre gisement important. Voilà pourquoi nous avons une stratégie d’exploration à deux volets. Nos équipes d’extensions mènent des activités d’exploration à proximité de nos gisements existants, ajoutant progressivement des onces d’or. Nos programmes d’exploration préliminaire axent leurs activités sur l’augmentation du nombre de zones d’intérêt que nous détenons et en augmentant le nombre et la qualité des cibles visées par le développement de notre triangle de ressources. Pour y parvenir, nous avons renforcé notre équipe d’exploration générative par le recrutement de deux géologues seniors. Géologues sur le terrain, au gisement de Mofu, sur le permis de Kibali. l’exploration et de l’évaluation, principalement en Afrique de l’Est et en Afrique Centrale. Il est actuellement chef de la direction par intérim de la société Kilo Goldmines et vice-président responsable de l’évaluation des projets auprès de la société Dundee Resources Limited. Andrew Alibone possède une large expérience mondiale et a déjà agi à titre de conseiller auprès de Randgold Resources pour un certain nombre de projets. Il apportera une contribution technique dans le cadre de nos projets à l’échelle continentale. Ainsi, notre équipe d’exploration générative est maintenant en meilleure position pour trouver le prochain gisement aurifère de classe mondiale en Afrique et de nouvelles mines dont la production pourra etre comparée à celle de Loulo-Gounkoto et de Kibali. Mike Skead, qui se joindra à nous, à titre de nouveau directeur des opérations, possède 25 ans d’expérience dans le domaine de Réserves, prix de réserve et teneur des réserves de la société en Amérique du Nord oz/t Moz $/oz 0.12 600 1 600 0.10 500 1 400 1 200 0.08 400 1 000 0.06 300 800 0.04 200 400 Réserves en oz Prix de réserve utilisé 2014 2013 2012 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 2001 2000 1999 1988 1987 1986 1985 1984 1983 1992 1991 1990 1989 0 1988 0 1987 0 200 1986 100 1985 0.02 Teneur des réserves Source: Rapports de la société; estimation de la Scotiabank, services bancaires et marchés mondiaux PAGE VINGT-TROIS APRÈS UN AN, KIBALI SE TOURNE VERS L’AVENIR dPA 5902 La recherche en cours d’onces de réserve supplémentaires à Kibali assurera son avenir comme mine à longue durée de vie et comme un des plus importants producteurs d’or d’Afrique, a confirmé aujourd’hui Mark Bristow, directeur exécutif de Randgold Resources lors d’un récent point de presse à Kinshasa. Randgold développe et exploite la mine détenue en partenariat avec AngloGold Ashanti Limited et la société parapublique congolaise Société Miniere de KiloMoto SARL (SOKIMO). En 2014, son premier exercice complet d’exploitation, Kibali a produit 526 627 onces d’or à un total des coûts directs de production de $573/oz et Bristow a indiqué que la production et le coût pour le premier trimestre de 2015 devraient être conformes aux prévisions. « Avec une production de l’or au rythme de 600 000 onces par année, il est d’une importance critique de remplacer les réserves consommées, » a-t-il ajouté. « Nous croyons que la structure KZ de Kibali possède suffisamment de ressources supplémentaires, et l’exploration en cours confirme ce potentiel. Diverses cibles ont été identifiées et Kalimva-Ikamva et Kanga Sud ont été considérées comme prioritaires pour des recherches en profondeur. » Kibali est toujours un chantier en cours, la troisième mine à ciel ouvert est maintenant opérationnelle et le développement de la mine souterraine est en avance sur le calendrier. Déjà, du minerai provenant de ses chambres est livré à l’usine, mais la mine souterraine sera en pleine production seulement en 2018. La première des quatre centrales hydroélectriques a été mise en service au cours de l’exercice précédent, et les travaux portant sur la deuxième sont bien engagés. L’usine métallurgique fonctionne à sa capacité théorique et l’installation de remblayage par pâte est presque terminée. Malgré le niveau élevé d’activité de production et de développement quelques 5 000 personnes sont employées sur le site - Kibali maintient un bon dossier de sécurité, avec une diminution de 16% du taux de fréquence des accidents cette année. Kibali représente un investissement initial de plus de $2 milliards dont elle pourra récupérer le capital après 2024, en fonction de son plan de mine actuel au prix de l’or estimé à $1 200/oz. Toutefois, grâce à ses flux de trésorerie élevés, la mine a déjà remboursé la première tranche de sa dette. Bristow a indiqué que Kibali continuait d’investir dans le développement de l’économie locale en faisant affaire dans la mesure du possible avec des sous-traitants et des fournisseurs de la région. Une étude de préfaisabilité d’un projet d’huile de palme, visant à produire une source durable d’activité économique post-extraction dans la région, a été achevée et une étude de faisabilité concluante a été commencée. En regard du nouveau code minier proposé par la RDC, Bristow a annoncé qu’il accueillait favorablement, la récente déclaration du Premier Ministre Augustin Matata Ponyo indiquant que l’État était prêt à réviser le projet soumis au Parlement et était ouvert à de futures discussions avec le secteur. « Nous avons été étonnés et déçus lorsque le Ministre des Mines a mis fin à ses discussions avec le secteur minier en février et a présenté au Parlement un projet de code qui déviait radicalement du terrain d’entente que nous avions cru avoir convenu. Comme la chambre des mines de la RDC l’avait annoncé alors, l’adoption du code d’une telle hostilité aux investissements aura des conséquences catastrophiques non seulement pour le secteur minier, mais également pour l’ensemble de l’économie congolaise. Cela a donc été d’un grand réconfort d’apprendre du Premier Ministre que l’État avait réaffirmé son intention de négocier, » a-t-il ajouté. SIÈGE SOCIAL 3rd Floor, Unity Chambers, 28 Halkett Street, St Helier, Jersey, JE2 4WJ, Îles Anglo-Normandes CONSERVATEUR DES REGISTRES Computershare Investor Services (Jersey) Limited, Queensway House. Hilgrove Street, St Helier, Jersey JE1 1ES, Îles Anglo-Normandes AGENTS DES TRANSFERTS Computershare Services PLC, PO Box 663, 7 th Floor, Jupiter House, Triton Court, 14 Finsbury Square, London EC2A 1BR RELATIONS INVESTISSEURS ET MÉDIAS Pour plus d’informations, contacter Kathy du Plessis par téléphone: +44 20 7557 7738, par courriel: [email protected] PAGE VINGT-QUATRE Conception et réalisation par du Plessis Associates www.randgoldresources.com