15 T1 Rapport - Randgold Resources

Transcription

15 T1 Rapport - Randgold Resources
2015
Mai 2015
T1 Rapport
LA TRÉSORERIE AUGMENTE ALORS QUE
RANDGOLD FAIT GRIMPER LES PROFITS GÉNÉRÉS
PAR L’ACTIVITÉ MINIÈRE ET RENFORCE LES
EFFORTS D’EXPLORATION
Londres, 7 mai 2015 – Randgold Resources a
augmenté son bénéfice d’activité minière de 5% à
$143.9 millions au trimestre clos le 31 mars 2015,
malgré une légère baisse de la production d’or à
279 531 onces, principalement en raison des
faibles teneurs prévues. Le bénéfice du trimestre à
$51.3 millions (2014 T4: $54.4 millions) a été affecté
par une augmentation des charges d’exploration
et des coûts organiques ainsi que des fluctuations
défavorables du taux de change au cours de l’exercice.
Les résultats pour le T1 publiés aujourd’hui indiquent que malgré la
baisse de production, le total des coûts directs par once a reculé
à $708/oz traduisant une solide performance opérationnelle. La
trésorerie nette provenant des activités d’exploitation a augmenté de
$69.3 millions à $101.7 millions. Ce flux de trésorerie saine combiné
à la diminution des dépenses en biens d’investissements après
l’achèvement de la première phase des travaux de Kibali a fait grimper
les disponibilités de 71% à $141.2 millions.
Indicateurs clés
Légère baisse de production en glissement
trimestriel sur les faibles teneurs prévues
Baisse des coûts de production par once
malgré la diminution de la production
ugmentation du bénéfice d’activité minière
A
compte tenu de la baisse des coûts
énéfice de la période stable en raison de la
B
fluctuation des taux de change
La trésorerie augmente de 71% à la suite
de solides flux de trésorerie liés aux activités
d’exploitation et à une diminution des dépenses
d’investissement
La production en baisse de 5% à Loulo
Gounkoto, en glissement trimestriel, en raison
des faibles teneurs et des perturbations du
processus
orila dégage de bons résultats vu que
M
l’agrandissement de la fosse 4S est achevé
Tongon montre une amélioration et le projet
d’agrandissement de la flottation est achevé
Kibali réalise une performance opérationnelle
solide et effectue les premiers remboursements
de prêts
Les programmes d’exploration et d’extension
primaire dégagent des résultats positifs
Mark Bristow, directeur exécutif
Dans ce numéro…
Suite à la page 19
18
TONGON MAINTIENT LE
CAP
20
NOUVEAU GISEMENT
INEXPLOITÉ DE LOULO
Les actionnaires approuvent une augmentation
de 20% du dividende annuel de $0.60 par
action
22
TOUT CE QUI BRILLE
24
KIBALI SE TOURNE
VERS L’AVENIR
Rapport du premier trimestre clos le 31 mars 2015
Randgold Resources Limited (« Randgold ») détenait 92.9 millions des actions en circulation au 31 mars 2015.
INFORMATIONS FINANCIÈRES RECAPITULÉES
Trimestre
clos le
31 mars
2015
Trimestre
clos le
31 déc
2014
Trimestre
clos le
31 mars
2014
Exercice
clos le
31 déc
2014
1 215
1 195
1 296
1 264
Ventes d'or1
Total des coûts directs de
production1
344 632
339 940
362 919 1 434 873
200 775
202 593
191 886
791 756
Bénéfice d'activité minière1
Charges d’exploration et coûts
organiques
143 857
137 347
171 033
643 117
8 677
3 481
10 829
36 765
51 314
54 379
85 119
271 160
48 203
49 623
74 340
234 974
101 720
69 329
49 770
317 618
141 238
82 752
11 319
82 752
10 183
14 956
4 831
14 956
Quote-part de production (oz)
279 531
287 048
283 763
1 147 414
Quote-part des ventes1 (oz)
Total des coûts directs de
production par once quote-part
du groupe1 ($)
Total des coûts directs
d’exploitation par once quotepart du groupe1 ($)
Bénéfice par action en
circulation ($)
283 624
284 531
280 024 1 134 941
708
712
685
698
655
658
623
637
0.52
0.54
0.80
2.54
$000
Prix moyen reçu ($/oz)
Bénéfice de la période
Bénéfice quote-part des
actionnaires de référence
Trésorerie nette dégagée par
les activités d’exploitation
Liquidités, espèces et quasiespèces2
Or en caisse en fin de période3
Voir l’explication des mesures non-GAAP. Randgold consolide Loulo,
Gounkoto et Tongon à 100%, Morila à 40% et Kibali à 45% dans les comptes
consolidés non-GAAP.
2
Les liquidités, espèces et quasi-espèces excluent $19.7 millions au
31 mars 2015 ($8.3 millions au 31 décembre 2014) qui concernent la quotepart de trésorerie du groupe détenue à Morila et à Kibali et dans des sociétés
de location d’actifs corporels du groupe qui sont comptabilisées par mise
en équivalence.
3
L’or en caisse représente l’or en lingot présent dans les mines (en quotepart), multiplié par le prix comptant de l’or en vigueur en fin de période.
Les résultats de ce rapport ne sont ni examinés ni audités. Sauf indication
contraire, tous les résultats financiers sont présentés en dollarsaméricains ($).
1
OBSERVATIONS
Les ventes d’or du premier trimestre de $344.6 millions ont augmenté de
1%, par rapport à $339.9 millions au trimestre précédent en raison d’une
baisse de 2% du prix moyen reçu à $1 215/oz (T4 2014: $1 195/oz), tandis
que les onces vendues du trimestre étaient équivalentes au trimestre
précédent. Comparativement au trimestre correspondant de 2014, les
ventes d’or ont diminué de 5% en raison du recul de 6% du prix moyen
reçu (T1 2014: $1 296/oz).
Le total des coûts directs de production pour le trimestre visé à
$200.8 millions, a diminué de 1% par rapport au trimestre précédent,
traduisant une amélioration de la performance opérationnelle, appuyée par
la baisse des prix du carburant et l’affaiblissement de l’euro. La chute du
coût direct de production par once du trimestre par rapport au trimestre
précédent est dû à une baisse significative du coût par once à Morila, compte
tenu du traitement de matériau à plus haute teneur de l’agrandissement
de la fosse 4S, de la baisse du prix du carburant et de l’affaiblissement
de l’euro, compensé en partie par les faibles teneurs traitées à Loulo,
Gounkoto, Tongon et Kibali comme prévues. Le total des coûts directs de
production a grimpé de 5% et les coûts directs de production par once ont
PAGE DEUX
augmenté de 3% par rapport au trimestre correspondant de 2014, surtout
en raison de la montée en régime de la production à Kibali et d’une chute
importante de la teneur au complexe de Loulo-Gounkoto.
Le bénéfice d’activité minière a augmenté de 5% à 143.9 millions, par
rapport à celui du trimestre précédent de $137.3 millions, en raison des
économies réalisées dans les coûts comme mentionné plus haut, mais
a chuté de 16% par rapport au trimestre correspondant de l’exercice
précédent (T1 2014: $171.0 millions), essentiellement du fait de la montée
des coûts et de la chute du prix moyen reçu (T1 2014: $1 296/oz).
Les charges d’exploration et coûts organiques de $8.7 millions du trimestre
courant ont augmenté de 149% par rapport au trimestre précédent en
raison de la croissance des charges de personnel, modifications aux
estimations associées à l’attribution d’actions à acquisition en fin d’exercice
du trimestre précédent et de l’accroissement des activités et des charges
d’exploration. Comparativement au trimestre correspondant en 2014
($10.8 millions), il y a eu une baisse de 20%, principalement en raison des
économies réalisées dans les coûts organiques.
Les dépréciations et amortissements de $36.1 millions ont chuté de 10%
par rapport au trimestre précédent de $39.9 millions, mais correspondait
à la charge au T1 2014. La baisse en glissement trimestriel reflète une
diminution de la capacité de production à Loulo au cours du trimestre.
Les autres revenus de $1.8 millions pour le trimestre comprennent
les frais de gestion reçus de Morila et Kibali. Les autres charges de
$5.7 millions se comparent aux autres revenus de $11.1 millions au T4 2014
et de $3.6 millions au T1 2014. Ceux-ci comprennent les gains et pertes de
change opérationnels engagés, découlant du règlement de factures dans
des devises autres que le dollar américain, de même que la conversion
de soldes libellés dans des devises comme le rand sud-africain, le dollar
canadien et l’euro au taux du dollar américain, et traduit les mouvements
de ces devises au cours du trimestre. La hausse des pertes de change
en glissement trimestriel résulte surtout des pertes de change engagées
en remboursement par anticipation de la TVA et des impôts au Mali
effectivement libellés en francs CFA, qui s’est déprécié de 12% contre le
dollar américain en glissement trimestriel.
La part des bénéfices des coentreprises comptabilisées par mise en
équivalence a reculé de $2.2 millions et de 7% par rapport au trimestre
précédent et progressé de $1.5 million et 5% par rapport au trimestre
correspondant de 2014. La diminution en glissement trimestriel est
imputable à la baisse de production et des profits à Kibali au cours du
trimestre, compensé partiellement par la hausse de la production et des
profits à Morila. L’augmentation par rapport au trimestre correspondant en
2014 est imputable à la hausse de la production et des profits à Kibali.
La part des bénéfices des coentreprises comptabilisées par mise en
équivalence comprend les bénéfices des coentreprises de Morila, de Kibali
et de location d’actifs corporels du groupe.
Les charges d’impôts de $9.7 millions ont diminué de 49% en glissement
trimestriel et de 58% par rapport au trimestre correspondant de 2014. Ce
qui est principalement imputable à la baisse des profits de Loulo, faisant
suite aux chutes de la teneur et de la production au trimestre courant.
Le bénéfice par action en circulation est en baisse de 4% à $0.52
(T4 2014: $0.54) et en hausse de 35% par rapport au T1 2014, à la suite des
mouvements de bénéfices décrits ci-dessus.
EXPLOITATIONS
COMPLEXE DE LOULO-GOUNKOTO
La production d’or trimestrielle combinée du complexe de LouloGounkoto était de 129 233 onces (Loulo: 71 065oz (55%), et Gounkoto:
58 168 onces (45%)), en baisse de 5% par rapport au trimestre précédent
(T4 2014: 136 130oz). Le nombre de tonnes traitées au cours du trimestre
a légèrement diminué à 1 071kt (T4 2014: 1 075kt) en raison d’arrêts
imputables à la défaillance du boîtier du broyeur primaire qui a entraîné
une perte de production d’une semaine. La production a également subi
l’impact des interruptions de courant associées à la solution provisoire visant
la modernisation de l’appareillage de commutation moyenne tension et de
distribution, ainsi qu’à la baisse de 2% de la teneur d’alimentation broyée à
4.3g/t. Ces contretemps, jumelés à la baisse de distribution d’oxygène et au
changement de mélange du minerai, ont entraîné une baisse des récupérations
à 88.0%. Les aérateurs d’alimentation en oxygène ont été remplacés et des
agitateurs Ekato ont été installés afin d’améliorer la dispersion d’oxygène et
la gestion des stocks de minerai concassé est en cours de résolution en vue
d’améliorer le mélange de minerai. Malgré la baisse de production, le total des
coûts directs de production de $775/oz correspondait à celui du trimestre
précédent (T4 2014: $770/oz), traduisant en partie l’impact de la baisse des
prix du pétrole et de l’affaiblissement de l’euro.
RÉSULTATS POUR LOULO SEUl
L’agrandissement du circuit de concentration gravimétrique a été mis en
Coûts d’exploitation directs ($/oz)
Total des coûts directs de
production1 ($/oz)
Or en caisse en fin de période2
($000)
1 734
6 922
Bénéfice d’activité minière1 ($000)
27 784
35 470
Ventes d'or1 ($000)
91 775
109 101
service, ce qui devrait augmenter la récupération par gravité à terme.
RÉSULTATS DU COMPLEXE DE LOULO-GOUNKOTo
Trimestre Trimestre Trimestre Exercice
clos le
clos le
clos le
clos le
31 mars 31 déc 31 mars
31 déc
2015
2014
2014
2014
Extraction
Tonnage extrait (000)
Tonnage de minerai extrait (000)
Broyage
Tonnage traité (000)
Teneur d'alimentation broyée (g/t)
Récupération (%)
Onces produites
Onces vendues
Prix moyen reçu ($/oz)
Coûts d’exploitation directs1 ($/oz)
Total des coûts directs de
production1 ($/oz)
Or en caisse en fin de période2
($000)
Bénéfice d’activité minière1 ($000)
Ventes d'or1 ($000)
1
2
6 925
1 188
6 923
1 085
1 071
1 075
4.3
4.4
88.0
89.3
129 233 136 130
134 421 132 886
1 215
1 194
702
698
775
770
6 780
1 117
27 025
4 539
1 104
4 396
5.3
5.0
90.2
90.2
168 752 639 219
165 013 631 124
1 294
1 267
571
597
649
672
3 452
9 708
4 831
9 708
59 151 56 363 106 506 375 293
163 345 158 625 213 568 799 718
Voir l’explication des mesures non-GAAP.
L’or en caisse représente l’or en lingot présent dans les mines, multiplié par
le prix comptant de l’or en vigueur en fin de période.
LOULO
Un accident du travail avec arrêt (ATA) a été enregistré au cours du trimestre
avec un taux de fréquence d’accidents du travail avec arrêt (TFAA) de 0.71 par
million d’heures travaillées analogue au taux enregistré au trimestre précédent.
Pris séparément, Loulo a produit 71 065oz d’or (T4 2014: 93 963oz) à un
coût total direct de production de $849/oz (T4 2014: $805/oz). La baisse de
la production est imputable à la baisse de 21% du tonnage traité, en partie
attribuable à la défaillance du boîtier du broyeur primaire, aux interruptions
de courant, au recul de la teneur d’alimentation et à la réduction des
récupérations. La baisse de production s’est traduite par une hausse du total
des coûts directs de production par once.
Le bénéfice d’activité minière de $27.8 millions est de 22% inférieur à celui de
$35.5 millions au trimestre précédent, reflétant une baisse de la production et
des ventes d’or et une hausse des coûts directs de production, compensées
en partie par la hausse du prix moyen reçu.
Souterrain de Loulo
À Loulo, le développement de la rampe souterraine a progressé à des
profondeurs de 522m à Yalea et de 505m à Gara. Le développement de la
rampe souterraine à ce jour est de 4 153m à Yalea et de 4 030m à Gara.
Trimestre Trimestre Trimestre Exercice
clos le
clos le
clos le
clos le
31 mars 31 déc 31 mars
31 déc
2015
2014
2014
2014
Extraction
Tonnage extrait (000)
693
678
733
2 819
Tonnage de minerai extrait (000)
672
663
677
2 699
Tonnage traité (000)
602
763
632
2 711
Teneur d'alimentation broyée (g/t)
4.2
4.3
5.1
4.9
90.3
90.1
Broyage
Récupération (%)
88.2
89.4
Onces produites
71 065
93 963
92 852 382 263
Onces vendues
75 377
91 417
90 787 376 490
1 218
1 193
1 296
1 264
776
734
608
637
849
805
685
713
2 668
6 922
Prix moyen reçu ($/oz)
1
55 412 207 496
117 627
475 861
Randgold détient 80% de la Société des Mines de Loulo SA (Loulo) et l’État du
Mali en détient 20%. Randgold a financé intégralement l’investissement de Loulo
par le biais de prêts des actionnaires, et contrôle par conséquent 100% des flux
de trésorerie provenant de Loulo jusqu’au remboursement des prêts consentis par
les actionnaires.
Randgold consolide 100% de Loulo et présente séparément les intérêts minoritaires.
1
Voir l’explication des mesures non-GAAP.
2
L’or en caisse représente l’or en lingot présent dans les mines, multiplié par le
prix comptant de l’or en vigueur en fin de période.
Le minerai extrait correspondait au trimestre précédent, mais la teneur
était en baisse à 4.2g/t en raison du développement des zones étroites de
minerai. Le développement dans ces zones est actuellement achevé et les
teneurs traitées devraient donc augmenter.
Conformément à ce qui a été souligné au trimestre précédent, après
l’examen des activités minières souterraines, Loulo passera d’exploitation
minière en sous-traitance à exploitation minière à part entière. Une entente
visant à reprendre toutes les activités d’exploitation souterraine à compter
du 1er novembre 2015 a été conclue avec le sous-traitant de la mine.
Cela accordera les délais nécessaires pour l’acquisition et la mise en
service d’un parc de véhicules miniers et la finalisation de tous les autres
aspects de la transition. L’exploitation minière à part entière place toutes
les dépenses d’exploitation sous le contrôle de l’opérateur, élimine la
duplication des fonctions, renforce la capacité de localiser les postes clés,
réduit les charges financières et offre de nouvelles occasions d’optimiser
les coûts unitaires. Les coûts d’investissement estimés additionnels liés
à ce projet se chiffrent à environ $70.0 millions, y compris les dépenses
pour le développement de 2 200 mètres additionnels en 2015. La transition
à exploitation minière à part entière devrait réduire les coûts afférents
d’environ 10% à 15% à compter de 2016 et retire les coûts d’amortissement
du matériel d’extraction des coûts d’exploitation directs. Par conséquent,
Loulo (seul) est prévu de réduire le total des coûts directs de production
par once d’environ 6% à compter de 2016.
RÉSULTATS SOUTERRAINS DE LOULO
Trimestre Trimestre Trimestre
clos le
clos le
clos le
31 mars
31 déc 31 mars
2015
2014
2014
YALEA
Tonnage de minerai extrait
Métrage de développement
GARA
Tonnage de minerai extrait
Métrage de développement
384 364
378 529
2 284
1 990
287 754
284 535
2 010
1 615
Exercice
clos le
31 déc
2014
409 721 1 591 525
2 572
9 105
267 671 1 107 120
2 172
7 327
PAGE TROIS
EXPLOITATIONS (suite)
Actualisation des ressources minérales et réserves de minerai
de Loulo
Les réserves de minerai étaient légèrement à la baisse en raison de l’épuisement
par exploitation, mais a été partiellement compensée par le gain limité obtenu
à la fosse satellite à ciel ouvert de Baboto. Un programme de forage ciblant les
prolongements de gisements est en cours à Yalea et à Gara et s’efforcera de
remplacer les ressources minérales, puis les réserves de minerai.
Le tableau ci-dessous récapitule la base des ressources minérales et des
réserves de minerai de Loulo à la clôture de 2014 comparée aux chiffres de la
clôture de 2013:
RESSOURCES MINÉRALES ET RÉSERVES DE MINERAI DE LOULO
Tonnage (Mt)
au 31 décembre
Catégorie
2014
Teneur (g/t)
2013
2014
Quote-part ressources3
(Moz)
Or (Moz)
2013
2013
2014
2013
2014
RESSOURCES MINÉRALES
1
Stock de réserve
Mesurées
2.2
2.2
1.8
1.9
0.1
0.1
0.1
0.1
Fosses à ciel ouvert
Mesurées
1.0
0.5
2.2
2.4
0.07
0.04
0.06
0.03
Indiquées
7.0
4.3
2.3
2.9
0.5
0.4
0.4
0.3
Présumées
7.0
6.2
2.2
2.3
0.5
0.5
0.4
0.4
Mesurées
12
8.7
4.3
4.4
1.7
1.2
1.3
1.0
Indiquées
29
36
5.0
5.1
4.7
5.9
3.8
4.7
Présumées
13
12
3.7
4.1
1.6
1.5
1.3
1.2
Souterraines
Total ressources minérales Mesurées et indiquées
Présumées
52
52
4.3
4.6
7.1
7.7
5.7
6.2
20
18
3.2
3.5
2.1
2.0
1.7
1.6
0.1
RÉSERVES DE MINERAI2
Stock de réserve
Prouvées
2.2
2.2
1.8
1.9
0.1
0.1
0.1
Fosses à ciel ouvert
Prouvées
-
-
-
-
-
-
-
-
4.2
2.9
2.5
2.9
0.3
0.3
0.3
0.2
Probables
Souterraines
Probables
27
29
5.1
5.3
4.4
4.9
3.5
3.9
Total réserves de minerai
Prouvées et probables
33
34
4.6
4.9
4.9
5.3
3.9
4.2
es ressources minérales à ciel ouvert sont les ressources minérales in situ comprises à l’intérieur de la fosse conceptuelle à $1 500/oz et comptées à la teneur limite
L
moyenne de 0.5g/t. Les ressources minérales souterraines sont les ressources minérales in situ des gisements de Yalea et de Gara se situant au-dessous des fosses
conceptuelles et qui sont comptées à la teneur limite de 1.7g/t pour Yalea et de 1.5g/t pour Gara. Les ressources minérales sont établies par M. Abdoulaye Ngom,
responsable de la société, sous supervision de M. Jonathan Kleynhans, responsable de la société et « personne compétente. »
2
Les réserves minérales à ciel ouvert sont comptées à un prix de l’or de $1 000/oz à la teneur limite de 1.1g/t et intègrent les facteurs de dilution et de perte de minerai.
Les réserves de minerai à ciel ouvert sont calculées par M. Shaun Gillespie, responsable de la société et « personne compétente. » Les réserves minérales souterraines
sont comptées à un prix de l’or de $1 000/oz à la teneur limite de 2.5g/t pour le souterrain de Yalea et de 2.2g/t pour le souterrain de Gara en intégrant les facteurs de
dilution et de perte de minerai. Les réserves minérales souterraines sont calculées par M. Andrew Fox, consultant indépendant et « personne compétente. »
3
La quote-part d’or (Moz) désigne la quantité d’or revenant à Randgold sur la base de sa participation à 80% dans Loulo.
Les indications de ressources et de réserves minérales sont communiquées conformément au code JORC 2012 et à ce titre présentées jusqu’au deuxième chiffre significatif.
Voir à la page 16 de ce rapport les observations et l’avertissement pour les États-Unis.
1
GOUNKOTO
RÉSULTATS POUR GOUNKOTO SEUL
Aucun ATA n’a été enregistré pendant ce trimestre comme au trimestre
précédent.
P r i s s é p a r é m e n t , G o u n k o t o a p r o d u i t 5 8 1 6 8 o n c e s d ’o r
(T4 2014: 42 166oz) pour un total des coûts directs de production par once
de $681/oz (T4 2014: $690/oz). L’augmentation de la production correspond
à une hausse de 50% du tonnage traité, mais a été compensée par une
réduction de 6% de la teneur d’alimentation broyée et par une baisse de 1%
des récupérations.
Trimestre Trimestre Trimestre Exercice
clos le
clos le
clos le
clos le
31 mars 31 déc 31 mars
31 déc
2015
2014
2014
2014
Extraction
Tonnage extrait (000)
Tonnage de minerai extrait (000)
6 232
6 245
6 047
24 206
515
422
439
1 841
Broyage
Le bénéfice d’activité minière du trimestre de $31.4 millions est supérieur
à celui du trimestre précédent de $20.9 millions, reflétant la hausse de la
production d’or et des ventes d’or, ainsi que la hausse du prix moyen reçu.
Tonnage traité (000)
469
312
473
1 686
Teneur d'alimentation broyée (g/t)
4.4
4.7
5.5
5.3
Un nouveau dividende de $25.6 millions a été déclaré et versé aux actionnaires
en février 2015.
Récupération (%)
87.9
89.2
90.0
90.2
Onces produites
58 168
42 166
75 900 256 957
Extraction
Onces vendues
59 044
41 469
74 225 254 634
Gounkoto a dégagé des résultats positifs en matière de tonnage de minerai
extrait et de coûts d’exploitations associés. Le tonnage de minerai extrait a
augmenté de 22% par rapport au trimestre précédent, en accord avec le plan
visant à accumuler des stocks de réserve pour la saison des pluies et à faciliter
le mélange de minerai sur l’aire de tout-venant de Loulo.
Terratec Geophysical Services s’est mobilisé sur le chantier pour achever
la diagraphie par télévisionneur de trous géotechniques visant à vérifier les
conditions du sol pour les puits de ventilation du projet souterrain. Cette
année, deux galeries ainsi que le support au sol seront achevés dans la fosse
pour préparer la position des trous des puits de ventilation.
L’évaluation des mesures de contrôle de la poussière pour la route de
transport allant de Gountoko à Loulo a commencé au cours du trimestre
courant et a pour objectif de choisir une mesure de contrôle de la poussière
commercialement viable.
PAGE QUATRE
Prix moyen reçu ($/oz)
1 212
1 194
1 293
1 272
Coûts d’exploitation directs1 ($/oz)
608
619
527
537
Total des coûts directs de
production1 ($/oz)
681
690
604
613
Or en caisse en fin de période
($000)
2
1 718
2 786
2 163
2 786
Bénéfice d’activité minière1 ($000)
31 366
20 893
51 094
167 797
Ventes d'or1 ($000)
71 570
49 524
95 941 323 857
Randgold possède 80% de la Société des Mines de Gounkoto SA (Gounkoto) et l’État
du Mali en détient 20%. Randgold consolide 100% de Gounkoto et présente séparément
les intérêts minoritaires.
1
Voir l’explication des mesures non-GAAP.
2
L’or en caisse représente l’or en lingot présent dans les mines, multiplié par le prix
comptant de l’or en vigueur en fin de période.
Actualisation des ressources minérales et réserves de minerai de
Gounkoto
la déclaration d’une réserve souterraine. Les réserves totales de Gounkoto
ont maintenant augmenté et atteint plus de 3Moz. Le tableau ci-dessous
récapitule la base des ressources minérales et réserves de minerai de
Gounkoto à la clôture de 2014 comparée aux chiffres de la clôture de 2013:
Le forage et la modélisation actualisée des réserves à ciel ouvert ont entraîné
la reconstitution des réserves épuisées au cours de l’exercice de 2014, tandis
que l’achèvement de l’étude de faisabilité souterraine de Gounkoto a confirmé
RESSOURCES MINÉRALES ET RÉSERVES DE MINERAI DE GOUNKOTO
Tonnage (Mt)
au 31 décembre
Catégorie
2014
Teneur (g/t)
2013
2014
Quote-part ressources3
(Moz)
Or (Moz)
2013
2014
2013
2014
2013
RESSOURCES MINÉRALES1
Stock de réserve
Mesurées
1.7
1.5
1.9
2.4
0.1
0.1
0.08
0.09
Fosses à ciel ouvert
Mesurées
3.8
3.4
4.3
4.8
0.5
0.5
0.4
0.4
Indiquées
15
18
3.9
3.8
1.9
2.2
1.5
1.8
Souterraines
Mesurées et indiquées
21
23
3.8
3.8
2.5
2.9
2.0
2.3
Présumées
3.7
2.7
2.6
3.3
0.3
0.3
0.2
0.2
Indiquées
7.1
5.1
5.7
6.8
1.3
1.1
1.0
0.9
Présumées
3.8
0.9
3.8
4.9
0.5
0.1
0.4
0.1
Total ressources minérales Mesurées
5.5
4.9
3.6
4.1
0.6
0.6
0.5
0.5
Indiquées
22
23
4.4
4.4
3.2
3.3
2.5
2.7
Présumées
7.5
3.5
3.2
3.7
0.8
0.4
0.6
0.3
RÉSERVES DE MINERAI2
Stock de réserve
Prouvées
1.7
1.5
1.9
2.4
0.1
0.1
0.08
0.09
Fosses à ciel ouvert
Prouvées
2.7
0.4
4.9
2.5
0.4
0.03
0.3
0.03
Probables
13
15
4.0
4.5
1.7
2.1
1.4
1.7
Souterraines
Probables
4.7
-
6.0
-
0.9
-
0.7
-
Total réserves de minerai
Prouvées et probables
22
17
4.4
4.3
3.2
2.3
2.5
1.8
Les ressources minérales à ciel ouvert sont les ressources minérales in situ comprises dans la fosse conceptuelle à $1 500/oz comptées à la teneur limite de 0.9g/t. Les ressources
minérales souterraines sont les ressources minérales in situ qui se situent en dessous de la fosse conceptuelle à $1 500/oz et comptées à la teneur limite de 2.0g/t. Les ressources
minérales sont établies par M. Sekou Diallo, responsable de la société, sous supervision de M. Jonathan Kleynhans, responsable de la société et « personne compétente. »
2
Les réserves minérales exploitables à ciel ouvert sont comptées à un prix de l’or de $1 000/oz et à la teneur limite de 1.3g/t et intègrent les facteurs de dilution et de perte de minerai.
Les réserves de minerai à ciel ouvert sont calculées par M. Shaun Gillespie, responsable de la société et « personne compétente. » Les réserves minérales souterraines sont
comptées à un prix de l’or de $1 000/oz et à la teneur limite de 3.0g/t et intègrent les facteurs de dilution et de perte de minerai. Les réserves minérales souterraines sont calculées
par M. Tim Peters, consultant indépendant et « personne compétente. »
3
La quote-part d’or (Moz) désigne la quantité d’or revenant à Randgold sur la base de sa participation à 80% dans Gounkoto.
Les indications de ressources et de réserves minérales sont communiquées conformément au code JORC 2012 et à ce titre présentées jusqu’au deuxième chiffre significatif. Voir à la
page 16 de ce rapport les observations et l’avertissement pour les États-Unis.
1
MORILA
RÉSULTATS DE MORILa
Aucun ATA n’a été enregistré pendant ce trimestre, comparativement au
trimestre précédent.
En raison de l’augmentation de production de minerai après le projet
d’agrandissement de la fosse 4S, la mine a produit 50 917oz d’or au cours
du trimestre, une hausse de 40% par rapport au trimestre précédent
(T4 2014: 36 373oz). Morila a terminé avec succès l’exploitation de la fosse
4S à la fin du trimestre conformément au plan, produisant 939kt de minerai
à 2.9g/t (88koz). Cependant, la capacité de production de 718kt de l’usine
pour le trimestre est inférieure à celle du trimestre précédent de 18%, ce qui
est imputable à l’interruption de l’extraction mécanique du mur du bassin de
stockage des stériles de l’usine (BSRU) en raison de matériau à faible teneur
à l’emplacement d’extraction. Malgré la baisse de capacité de production,
la hausse des récupérations de 2% à 91.8%, comparativement au trimestre
précédent, en conséquence de l’effet de la teneur d’alimentation broyée plus
élevée.
Les dépenses d’investissement pour le trimestre s’élèvent à $2.7 millions (à
100%). L’équipe se concentre actuellement sur la transition au traitement du
BSRU, prévue à la fin du T3 2015. Les travaux visant le système de récupération
du BSRU ont été achevés à la fin d’avril 2015 pour permettre le découvrement
du BSRU dans la fosse à compter de mai 2015. À ce titre, la production au
T2 et au T3 s’appliquera à la reconversion et au traitement du restant des
stocks de réserve du projet d’agrandissement et des stocks de réserves de
déchets minéralisés précédents. La mine a entrepris un exercice d’adaptation,
conformément aux prévisions de réduction des activités au site, afin d’assurer
que le projet de retraitement du BSRU puisse être achevé avec succès.
Le ministre malien des Mines et le ministre du Développement rural ont visité
Morila pour confirmer leur soutien et assistance pour la mise en œuvre du
projet d’agroentreprise touchant la fermeture de la mine. Plusieurs investisseurs
potentiels ont également été contactés pour présenter des propositions
relativement aux projets d’agroentreprise durables.
Trimestre Trimestre Trimestre Exercice
clos le
clos le
clos le
clos le
31 mars 31 déc 31 mars
31 déc
2015
2014
2014
2014
Extraction
Tonnage extrait (000)
Tonnage de minerai extrait (000)
Broyage
Tonnage traité (000)
Teneur d'alimentation broyée (g/t)
Récupération (%)
Onces produites
Onces vendues
Prix moyen reçu ($/oz)
Coûts d’exploitation directs1 ($/oz)
Total des coûts directs de
production1 ($/oz)
Bénéfice d'activité minière1 ($000)
Quote-part (40%)
Ventes d'or1 ($000)
Onces produites
Onces vendues
Or en caisse en fin de période2
($000)
Bénéfice d'activité minière1
($000)
3 425
939
4 772
363
4 430
77
18 405
1 035
718
2.4
91.8
50 917
49 698
1 226
526
872
1.4
90.0
36 373
36 373
1 197
946
665
1.3
91.7
24 631
24 631
1 305
890
3 242
1.2
89.8
110 272
110 272
1 258
1 109
528
34 684
960
8 619
952
8 697
1 143
12 631
24 362
20 367
19 879
17 419
14 549
14 549
12 856
9 852
9 852
55 489
44 109
44 109
579
-
-
-
13 874
3 448
3 479
5 052
Randgold détient 40% de la Société des Mines de Morila SA (Morila), l’État du Mali et
les partenaires de la coentreprise AngloGold Ashanti Limited détenant 20% et 40%,
respectivement. Les fonds propres du groupe comptent pour 40% de la coentreprise
de Morila.
1
Voir l’explication des mesures non-GAAP.
2
L’or en caisse représente l’or en lingot présent dans les mines, multiplié par le prix
comptant de l’or en vigueur en fin de période.
PAGE CINQ
EXPLOITATIONS (suite)
Actualisation des ressources minérales et réserves de minerai de Morila
Le tableau ci-dessous récapitule la base des ressources minérales et réserves de minerai de Morila à la clôture de 2014 comparée aux chiffres de la clôture de 2013:
RESSOURCES MINÉRALES ET RÉSERVES DE MINERAI DE MORILA
au 31 décembre
Catégorie
RESSOURCES MINÉRALES1
Stock de réserve
Mesurées
Présumées
Fosses à ciel ouvert
Indiquées
Présumées
BSRU
Indiquées
Présumées
Total ressources minérales Mesurées et indiquées
Présumées
RÉSERVES DE MINERAI2
Stock de réserve
Prouvées
Probables
Fosses à ciel ouvert
Probables
BSRU
Probables
Total réserves de minerai Prouvées et probables
Tonnage (Mt)
2014
2013
Teneur (g/t)
2014
2013
Or (Moz)
2014
2013
Quote-part ressources3
(Moz)
2014
2013
0.02
1.3
0.6
0.2
14
9.7
14
11
0.6
2.1
1.0
0.3
15
9.7
16
12
4.0
0.8
3.0
3.7
0.5
0.5
0.6
0.6
1.1
0.8
3.1
3.8
0.5
0.5
0.7
0.6
0.003
0.03
0.1
0.02
0.2
0.2
0.3
0.2
0.02
0.05
0.1
0.04
0.2
0.2
0.4
0.2
0.001
0.01
0.02
0.01
0.1
0.06
0.1
0.1
0.01
0.02
0.04
0.02
0.1
0.06
0.1
0.1
0.02
0.6
12
13
0.6
0.9
13
14
4.0
3.0
0.5
0.7
1.0
2.9
0.5
0.7
0.003
0.06
0.2
0.3
0.02
0.08
0.2
0.3
0.001
0.02
0.08
0.1
0.01
0.03
0.09
0.1
Les ressources minérales à ciel ouvert sont les ressources minérales comprises dans la fosse conceptuelle à $1 300/oz à une teneur limite équivalente à $1 500/oz, soit
0.58g/t. Les ressources minérales des stocks de réserve sont également comptées à un prix de l’or de $1 500/oz et à la teneur limite de 0.57g/t. Les ressources minérales du
BSRU sont comptées à un prix de l’or de $1 500/oz et à la teneur limite de 0.33g/t. Les ressources à ciel ouvert ont été calculées par Mlle Paula Ogilvie, consultante indépendante,
sous la supervision de M. Jonathan Kleynhans, responsable de la société et « personne compétente. » Les ressources minérales du BSRU ont été calculées par les consultants
indépendants BMRE, sous la supervision de Jonathan Kleynhans, responsable de la société et « personne compétente. »
2
Les réserves minérales à ciel ouvert sont comprises dans la fosse conceptuelle à $1 300/oz, mais comptées à une teneur limite équivalente à $1 000/oz, soit 0.87g/t. Les réserves
minérales du stock de réserve sont comptées à une teneur limite équivalente à $1 000/oz, soit 0.85g/t. Les réserves minérales du BSRU sont comptées à une teneur limite
équivalente à $1 000/oz, soit 0.50g/t. Les réserves minérales ont été calculées par M. Shaun Gillespie, responsable de la société et « personne compétente. »
3
La quote-part d’or (Moz) concerne la quantité revenant à Randgold sur la base de sa participation à 40% dans Morila.
Les indications de ressources et de réserves minérales sont communiquées conformément au code JORC 2012 et à ce titre présentées jusqu’au deuxième chiffre significatif. Voir à la
page 16 de ce rapport les observations et l’avertissement pour les États-Unis.
1
TONGON
Comme l’avait indiqué le rapport trimestriel précédent, un décès a eu lieu au
cours du T1, le 12 janvier 2015. Les procédures de sécurité ont été renforcées
dans toute la mine afin d’améliorer le système en place. En outre, un ATA s’est
produit au T1, comparativement à zéro ATA au T4 2014.
Tongon a produit 57 271 onces d’or au T1 2015, 2% de plus qu’au trimestre
précédent, en raison d’une augmentation de 7% du tonnage traité. Les
récupérations demeurent conformes à celles réalisées le trimestre précédent.
Les difficultés initiales précédemment rencontrées durant la transition et la
mise en service du nouveau circuit de broyage mis à niveau ont été résolues
au cours du trimestre. Par conséquent, le nombre de tonnes traitées au cours
du trimestre a augmenté à 1 011kt (T4 2014: 942kt) et le total des coûts directs
de production par once a diminué à $798/oz (trimestre précédent: $811/oz) en
raison de l’amélioration de la production et de la baisse des coûts d’exploitation,
compensées en partie par un léger recul de la teneur. De plus, les sections
spécifiques de la canalisation des stériles ayant causé de nombreux arrêts de
broyage non planifiés au cours du trimestre précédent ont été réparées au T1.
Les coûts d’alimentation électrique ont subi l’impact des réductions du réseau
de distribution d’électricité de la CIE (service d’utilité publique) en raison du
manque de gaz et de ressources hydroélectriques suffisantes pour alimenter
le réseau national. Ce scénario est prévu se poursuivre à la mi-mai, nécessitant
le recours à l’alimentation génération diesel pour environ 10 heures par jour.
Les communications entre la CIE, le service national d’approvisionnement, et
Tongon ont été renforcées pour assurer la consommation et la synchronisation
efficace du réseau pendant les périodes de panne prolongée.
La mine a établi qu’une capacité de concassage additionnelle était nécessaire
et des concepts préliminaires ont été élaborés pour l’installation de concasseurs
Hydrocone additionnels et des installations connexes. Les conceptions finales
sont en cours et les éléments à long délai ont été approvisionnés pour permettre
l’installation et la mise en service au T3, dont le coût est estimé à environ
$5.0 millions. Le coût pour la capacité de concassage additionnelle sera divisé
entre Sandvik et Randgold selon une entente en parts égales de 50%.
Le tonnage de minerai total extrait a chuté de 5%, comparativement au
T4 2014, principalement du fait de la baisse de disponibilité du parc mobile.
L’extraction du minerai s’est poursuivie dans les réductions programmées et
les secteurs où la roche est moins dure, ce qui a permis une augmentation de
3% du tonnage de minerai extrait comparativement au T4 2014. L’extraction
a continué de privilégier l’amélioration de la productivité des excavatrices et
des camions. Les coûts d’extraction ont été bien contenus et ont chuté en
glissement trimestriel.
La phase finale de l’agrandissement du circuit de flottation-dégrossissage
a été achevée comme prévu à la fin du T1. Le dépannage et l’optimisation
PAGE SIX
du nouveau circuit de flottation et la formation d’opérateurs pour obtenir le
taux de récupération de la valeur de percentile 80 ciblée se sont poursuivis
au T2. L’extraction massique des concentrés et le broyat fin se sont améliorés
significativement après l’agrandissement de la flottation. Le perfectionnement
des paramètres d’exploitation des circuits de flottation et de lixiviation au
carbone (CIL), des additions de réactif, du broyat fin et de la calibration de
contrôles automatisés pour efficacement assurer la flottation et le traitement
des concentrés du sulfure de manière durable, se poursuit.
La vente d’or au cours du trimestre comparativement au trimestre précédent
était marginalement inférieur à 56 071 onces, avec un bénéfice de l’activité
minière en hausse de 6% à $23.2 millions, reflétant la baisse des coûts et un
prix moyen reçu légèrement plus élevé.
RÉSULTATS DE TONGON
Trimestre Trimestre Trimestre Exercice
clos le
clos le
clos le
clos le
31 mars 31 déc 31 mars
31 déc
2015
2014
2014
2014
Extraction
Tonnage extrait (000)
Tonnage de minerai extrait (000)
Broyage
Tonnage traité (000)
Teneur d'alimentation broyée (g/t)
Récupération (%)
Onces produites
Onces vendues
Prix moyen reçu ($/oz)
Coûts d’exploitation directs1 ($/oz)
Total des coûts directs de
production1 ($/oz)
Or en caisse en fin de période2
($000)
Bénéfice d'activité minière1 ($000)
Ventes d'or1 ($000)
6 392
966
6 713
937
1 011
2.2
80.1
57 271
56 071
1 211
762
942
2.3
80.4
56 363
56 565
1 197
775
798
811
1 424
23 153
67 883
21 805
67 699
6 418
898
26 126
3 566
984
3 984
2.2
2.3
76.9
78.0
54 512 227 103
54 512 227 103
1 298
1 264
919
834
958
872
18 567 88 963
70 770 287 026
Randgold détient 89% de la Société des Mines de Tongon SA (Tongon) avec l’État de
la Côte d’Ivoire et des actionnaires extérieurs qui détiennent, respectivement, 10% et
1%. Randgold a financé intégralement l’investissement de Tongon par le biais de prêts
des actionnaires, et contrôle par conséquent 100% des flux de trésorerie provenant
de Tongon jusqu’au remboursement des prêts consentis par les actionnaires.
Randgold consolide Tongon à 100% et présente séparément les intérêts minoritaires.
1
Voir l’explication des mesures non-GAAP.
2
L’or en caisse représente l’or en lingot présent dans les mines, multiplié par le
prix comptant de l’or en vigueur en fin de période.
Actualisation des ressources minérales et réserves de
minerai de Tongon
Les réserves de minerai à ciel ouvert extraites au cours de 2014 ont
été reconstituées grâce aux gains de contrôle de la teneur au cours de
l’exercice.
Les forages sont actuellement en cours pour effectuer de nouveaux
forages intercalaires de la partie restante de la fosse SZ afin de vérifier
si des gains supplémentaires peuvent être réalisés. Un programme
de forages est également prévu pour sonder le potentiel du matériau à
haute teneur immédiatement en dessous de la conception de la fosse de
$1 000/oz actuelle, ayant un potentiel de prolongement plus en profondeur.
Le tableau ci-dessous récapitule la base des ressources minérales et
réserves de minerai de Tongon à la clôture de 2014 comparée aux chiffres
de la clôture de 2013:
RESSOURCES MINÉRALES ET RÉSERVES DE MINERAI DE TONGON
au 31 décembre
Catégorie
RESSOURCES MINÉRALES1
Stock de reserve
Mesurées
Fosses à ciel ouvert
Mesurées
Indiquées
Présumées
Souterraines
Indiquées
Présumées
Total ressources minérales Mesurées et indiquées
Présumées
RÉSERVES DE MINERAI2
Stock de reserve
Prouvées
Fosses à ciel ouvert
Prouvées
Probables
Total réserves de minerai Prouvées et probables
Tonnage (Mt)
2014
2013
Teneur (g/t)
2014
2013
Or (Moz)
2014
2013
Quote-part ressources3
(Moz)
2014
2013
3.0
3.9
27
4.3
7.5
34
12
3.3
5.7
24
4.6
7.5
33
12
1.3
3.1
2.6
2.5
2.8
2.5
2.7
1.4
2.6
2.5
2.6
2.8
2.4
2.7
0.1
0.4
2.2
0.3
0.7
2.7
1.0
0.2
0.5
1.9
0.4
0.7
2.5
1.1
0.1
0.3
2.0
0.3
0.6
2.4
0.9
0.1
0.4
1.7
0.3
0.6
2.2
0.9
3.0
4.2
23
30
3.3
28
31
1.3
2.8
2.4
2.3
1.4
2.3
2.2
0.1
0.4
1.7
2.2
0.2
2.1
2.2
0.1
0.3
1.5
2.0
0.1
1.8
2.0
Les ressources minérales à ciel ouvert sont les ressources minérales in situ comprises dans la fosse conceptuelle à $1 500/oz comptées à la teneur limite de 0.5g/t. Les ressources
minérales souterraines sont les ressources minérales in situ qui se situent en dessous de la fosse conceptuelle de la zone nord à $1 500/oz et sont comptées à la teneur limite de
2.0g/t. Les ressources minérales pour la fosse SZ ont été générées par M. Simon Bottoms, responsable de la société et « personne compétente » et la fosse NZ par M. Babacar
Diouf, responsable de la société, et sous la supervision de M.Jonathan Kleynhans, responsable de la société et « personne compétente. »
2
Les réserves minérales exploitables à ciel ouvert sont comptées à un prix de l’or de $1 000/oz et à la teneur limite de 0.8g/t et intègrent les facteurs de dilution et de perte de minerai.
Les réserves de minerai à ciel ouvert sont calculées par M. Shaun Gillespie, responsable de la société et « personne compétente. »
3
La quote-part d’or (Moz) désigne la quantité attribuée à Randgold en fonction de sa participation de 89% dans Tongon SA.
Les indications de ressources et de réserves minérales sont communiquées conformément au code JORC 2012 et à ce titre présentées jusqu’au deuxième chiffre significatif. Voir à la
page 16 de ce rapport les observations et l’avertissement pour les États-Unis.
1
KIBALI
Construction de l’installation métallurgique et des infrastructures
À Kibali, deux ATA ont été enregistrés au cours du trimestre donnant un TFAA
de 0.76, une amélioration par rapport au trimestre précédent où trois ATA ont
été enregistrés.
Kibali a poursuivi les progrès réalisés au cours du dernier exercice, grâce à
l’amélioration des récupérations contribuant à la production. La production
d’or à 161 468 onces pour le trimestre a chuté de 9% par rapport au trimestre
précédent, reflétant la baisse de la teneur d’alimentation broyée à 3.6g/t
(T4 2014: 4.1g/t), conformément au plan. L’extraction de la fosse à ciel ouvert a
livré selon les prévisions et dans le respect du budget. En plus, la mine a établi
son exploitation d’abattage souterraine et est bien positionnée pour la montée
en régime de la production en minerai souterrain au cours de l’exercice,
comme prévu. De plus, les activités d’extraction de Mengu Hill, la troisième
fosse satellite, ont démarré au T1. Les coûts directs de production pour le
trimestre ont progressé à $611/oz (T4 2014: $549/oz) en raison de la baisse de
production, ainsi que des coûts d’ingénierie de l’usine plus élevés.
Les profits de l’extraction ont diminués à $98.4 millions conformément à
la baisse de la production comparativement au T4 2014.
RÉSULTATS DE KIBALi
Extraction
Tonnage extrait (000)
Tonnage de minerai extrait (000)
Broyage
Tonnage traité (000)
Teneur d'alimentation broyée (g/t)
Récupération (%)
Onces produites
Onces vendues
Prix moyen reçu ($/oz)
Coûts d’exploitation directs1 ($/oz)
Total des coûts directs de
production1 ($/oz)
Bénéfice d'activité minière1 ($000)
Quote-part (45%)
Ventes d'or1 ($000)
Onces produites
Onces vendues
Or en caisse en fin de période2
($000)
Bénéfice d'activité minière1 ($000)
Trimestre Trimestre Trimestre Exercice
clos le
clos le
clos le
clos le
31 mars 31 déc 31 mars
31 déc
2015
2014
2014
2014
8 695
1 729
9 628
1 783
7 327
1 380
30 470
5 632
La construction d’Ambarau, la seconde centrale hydroélectrique de 11MW
a accompli des progrès notables au cours du trimestre, et la première
alimentation devrait être livrée d’ici la fin du T3 2015. La mise en service à froid
de l’installation de remblayage à pâte est actuellement en cours et le début de
l’exploitation est toujours prévu pour le T2 2015.
Rampes
Le développement des pentes s’est poursuivi dans les délais prévus au cours
du trimestre. Les niveaux de production prévus pour les rampes supérieurs
ont été atteints, résultant en l’extraction d’un nombre de tonnes de minerai
supérieur aux prévisions. L’accent au T2 sera d’augmenter les stocks de
forage de façon à permettre l’augmentation prévue de la production au cours
du troisième trimestre. Le remblayage des rampes primaires au cours du
T1 devrait également débuter au T2 pour permettre l’accès de l’exploitation
minière depuis les rampes secondaires plus tard au cours du présent exercice.
RÉSULTATS DE LA RAMPE SOUTERRAINE DE KIBALI
Trimestre
clos le
31 mars
2015
138 041
Tonnage de minerai extrait
2 471
Métrage de développement
Trimestre
clos le
31 déc
2014
63 280
2 617
Exercice
clos le
31 déc
2014
90 839
8 142
Puits vertical
Conformément au plan, il n’y avait aucun fonçage vertical du puits entrepris
au cours du trimestre, avec un accent sur le développement du métrage
hors puits. La profondeur totale du puits, par conséquent, demeure à
720m. Le développement de l’arbre demeure en avance sur le calendrier.
1 613
1 656
3.6
4.1
85.5
82.2
161 468 177 789
162 785 178 958
1 216
1 195
567
503
1 244
5 568
3.3
3.7
85.7
79.3
112 549 526 627
112 549 516 902
1 297
1 258
494
528
611
98 360
549
115 603
530
573
86 331 354 220
Métrage vertical
Métrage hors puits
89 041
72 661
73 253
96 197
80 005
80 531
65 713 292 627
50 647 236 982
50 647 232 606
Dépenses en biens d’investissement
4 728
44 262
5 248
52 021
5 248
38 849 159 399
Randgold possède 45% de Kibali Goldmines SA (Kibali) avec la Société Minière de KiloMoto SARL (Sokimo) et AngloGold Ashanti possèdent respectivement 10% et 45%.
Le groupe consolide sa participation en coentreprise à 45% dans Kibali.
1
Voir l’explication des mesures non-GAAP.
2
L’or en caisse représente l’or en lingot présent dans les mines, multiplié par le prix
comptant de l’or en vigueur en fin de période.
Trimestre
clos le
31 mars
2014
2 350
1 658
RÉSULTATS DU PUITS VERTICAL DE KIBALI
Trimestre
clos le
31 mars
2015
338
Trimestre
clos le
31 déc
2014
46
249
Trimestre
clos le
31 mars
2014
221
-
Exercice
clos le
31 déc
2014
525
531
Les dépenses d’investissement pour le trimestre et le cumul annuel s’élève
à $61.5 millions (à 100%) Tel que précédemment constaté, la Phase 1
d’investissement a été réalisè à la fin de 2014 et l’estimation pour la Phase 2 du
projet demeure conforme aux prévisions antérieurs.
Fosses satellites
Au cours du trimestre les 35koz de matériau présumé a été ciblé dans la
fosse à $1 000/oz à la fosse de Gorumbwa, produisant divers résultats. La
conversion d’onces présumées de même que les gains minéralisés ont été
réalisés grâce à l’accès au matériau sous l’exhaure de l’ancienne fosse Belge.
PAGE SEPT
EXPLOITATIONS (suite)
La conversion de stériles en minerai selon les modèles conceptuels a permis
l’optimisation de la fosse Whittle révisée d’aller en profondeur et a inclus des
onces supplémentaires en aval pendage pour un total de 385koz à 2.97g/t.
En outre, la perspective de Megi a été identifiée comme une option visant à
intégrer des matériaux ouverts pouvant faire l’objet de fouilles de recherche au
cours du calendrier quinquennal de la mine. Les évaluations initiales ont mis
en lumière un corps minéralisé de forme tabulaire à faible inclinaison, d’une
complexité structurelle relativement faible et une minéralisation uniforme le
long de la longueur structurale, qui héberge des colonnes plongeant au nord
à teneur élevée. Megi est une ressource présumée constituée de 3.4mt à
1.93g/t pour 210koz, avec un coefficient de recouvrement de 2.3 dans une
fosse d’optimisation Whittle à $1 000/oz.
Une optimisation supplémentaire a également été entreprise sur la fosse
satellite de la colline de Mengu en fonction de la mise à jour d’avril du modèle
en bloc, la réalisation d’une augmentation de 45% de la réserve, à une hauteur
actuelle de 422koz à 3.5g/t. Cela permet également de convertir une quantité
de 147koz de matériau présumé en aval pendage, pour une ressource totale
de 569koz à 3.23g/t.
Mise à jour des ressources de Kibali et des réserves de minerai
Les réserves minières sont en territoire négatif en raison de l’épuisement
des mines et des mises à jour de gisement, étant partiellement compensé
par les gains en réserve souterraine et l’ajout de réserves dans les fosses de
Gorumbwa et de Mofu. Une autre possibilité est de convertir les ressources
présumées en réserve en 2015, principalement celles du gisement de Megi.
Le tableau ci-dessous présente les ressources de minerai et les réserves
minérales de Kibali à la fin de l’exercice de 2014, comparativement à celles
de 2013:
RESSOURCES MINÉRALES ET RÉSERVES DE MINERAI DE KIBALI
au 31 décembre
Catégorie
RESSOURCES MINÉRALES1
Stock de reserve
Mesurées
Fosses à ciel ouvert
Mesurées
Indiquées
Présumées
Souterraines
Indiquées
Présumées
Total ressources minérales Mesurées et indiquées
Présumées
RÉSERVES DE MINERAI2
Stock de reserve
Prouvées
Fosses à ciel ouvert
Prouvées
Probables
Souterraines
Probables
Total réserves de minerai Prouvées et probables
Tonnage (Mt)
2013
2014
Teneur (g/t)
2014
2013
Or (Moz)
2014
2013
Quote-part ressources3
(Moz)
2014
2013
3.8
4.4
63
21
68
32
139
53
3.6
2.3
81
29
68
31
154
60
1.4
2.4
2.1
1.8
5.4
3.1
3.7
2.6
2.2
2.4
2.1
2.3
5.2
3.1
3.5
2.7
0.2
0.3
4.3
1.2
12
3.2
16
4.4
0.2
0.2
5.4
2.1
11
3.1
17
5.2
0.1
0.1
1.9
0.6
5.2
1.4
7.4
2.0
0.1
0.08
2.4
1.0
5.1
1.4
7.7
2.3
3.8
1.6
33
44
83
3.6
1.9
40
44
89
1.4
2.6
2.4
5.7
4.1
2.2
2.5
2.5
5.7
4.0
0.2
0.1
2.5
8.2
11
0.2
0.2
3.2
8.0
12
0.08
0.06
1.1
3.7
4.9
0.1
0.07
1.4
3.6
5.2
Les ressources minérales des fosses à ciel ouvert comprennent les ressources minérales in situ comprises dans la fosse conceptuelle à $1 500/oz à la teneur
limite de 0.5g/t. Les ressources minérales souterraines sont les ressources minérales in situ du gisement de KCD comprises en dessous de l’altitude relative de
5 685 mètres à une teneur limite de 1.5g/t. Les ressources minérales sont établies par M. Ernest Doh, responsable de la société et « personne compétente. »
2
Les réserves de minerai de la fosse à ciel ouvert sont comptées à un prix de l’or de $1 000/oz à la teneur limite de 0.9g/t et intègrent les facteurs de dilution et de
perte de minerai. Les réserves de minerai de la fosse à ciel ouvert sont calculées par M. Nicholas Coomson, responsable de la société et « personne compétente. »
Les réserves minérales souterraines sont comptées à un prix de l’or de $1 000/oz et à la teneur limite de 2.4g/t et intègrent les facteurs de dilution et de perte de
minerai. Les réserves minérales souterraines sont calculées par M. Tim Peters, consultant indépendant et « personne compétente. »
3
La quote-part d’or (Moz) désigne la quantité d’or revenant à Randgold sur la base de sa participation à 45% dans la mine d’or de Kibali.
Les ressources minérales et réserves de minerai sont communiquées conformément au code JORC 2012 et à ce titre présentées jusqu’au deuxième chiffre significatif.
Voir à la page 16 de ce rapport les observations et l’avertissement pour les États-Unis.
1
ACTIVITÉS D’EXPLORATION
Au cours de ce trimestre, nous avons réalisé des progrès importants sur
l’ensemble de notre portefeuille et à tous les stades du triangle des ressources,
des activités d’exploration générative et de recherche par le biais de projets
d’extension et de programmes de conversion. Douze engins de sondage étaient
opérationnels sur nos projets d’extension en Afrique de l’Ouest et centrale au
cours du trimestre et les équipes de l’exploration primaire ont continué leurs
travaux le long des cibles prioritaires de notre portefeuille, de la MTZ au Sénégal,
de la zone de cisaillement Sénégal-Mali au Mali, des ceintures de Boundiali et
de Senefou en Côte d’Ivoire et de la structure KZ au nord-est de la République
démocratique du Congo (RDC). En particulier, les résultats de ce trimestre offrent
un bon potentiel de ressources et de conversion de réserves supplémentaires
à Loulo et renforcent la cible d’exploration préliminaire très intéressante de
Fonondara sur le permis de Boundiali dans le Nord de la Côte d’Ivoire où les
travaux de surface, sous la forme de fouille de reconnaissance et de tranchées,
ont identifié un système minéralisé important d’une longueur structurale de plus
de 2km qui feront l’objet de sondages d’essai au T2.
Tel qu’il a été susmentionné, la fonction d’exploration de Randgold a été
complètement revue au cours de la dernière année avec une nouvelle équipe
de direction en place. Conformément à l’accent que nous mettons sur les
nouvelles activités d’exploration et de recherche dans le cadre de notre stratégie
d’exploration à long terme, nous avons récemment conclu un accord avec deux
géologues seniors pour qu’ils intègrent notre équipe de recherche pour diriger
notre transition vers de nouveaux domaines et projets. Mike Skead, qui se
joindra au groupe à titre de nouveau directeur des opérations à partir de juillet,
a 25 ans d’expérience en matière d’exploration et d’évaluation de projet, avec
un accent particulier dans les régions d’Afrique de l’Est et d’Afrique centrale,
y compris la RDC, où, de 2004 à 2007, il a occupé le poste de vice-président
de l’exploration pour Banro Corporation. Il est actuellement chef intérimaire de
la direction de Kilo Goldmines et vice-président responsable de l’évaluation
des projets auprès de Dundee Resources Limited. Andrew Alibone est un
consultant senior possédant une vaste expérience mondiale, ayant œuvré à des
projets pour Randgold au cours des dernières années et fournira les données
techniques sur les activités de recherche d’un projet à l’échelle continentale.
PAGE HUIT
En outre, Paul Harbidge, ancien DG de Randgold, responsable de l’exploration,
continuera d’apporter une contribution stratégique au groupe. Cet ajout vient
compléter notre équipe d’exploration existante et crée un service de classe
mondiale axé sur la recherche du prochain district aurifère de classe mondiale
en Afrique.
MALI
Gounkoto
À Gounkoto, nous avons réalisé cinq trous de forage sous la fosse conceptuelle
à $1 000/oz, pour le sondage de filons étroits plongeants à teneur élevée
qui se forment à l’intersection des structures de toit et de mur orientées
différemment. Tous les trous ont recoupé la structure cible, tel qu’il a été
modélisé, mais les résultats se sont avérés généralement peu prometteurs.
Dans la MZ3 dans le nord du gisement, le trou de forage GKDH432 a retourné
10.8m à 1.02g/t plongeant vers le nord de la ressource souterraine. Dans la
cible souterraine de MZ1 au sud du gisement, un seul des trois trous utilisés
pour le sondage des colonnes plongeantes à teneur élevée sous la fosse
ont retourné une intersection plus prometteuse que le modèle, avec 20.2m
à 3.78g/t se recoupant dans le trou GKDH446. Les colonnes à teneur élevée
sont estimées soit beaucoup plus étroites que ce qui avait été prévu ou se
pincent en aval pendage.
Les travaux d’exploration autour du gisement se poursuivent et comprennent
les travaux de terrain au sud-ouest de Gounkoto ainsi que des travaux
d’exploration en cours sur les cibles existantes. Les structures Faraba-ouest
et Toronto-sud ont toutes deux été identifiées comme cibles potentielles
nécessitant des travaux supplémentaires.
Au sud-ouest de Gounkoto l’équipe a identifié des structures minéralisées
étroites à une teneur entre 1.5g/t et 5.5g/t dans les tranchées à l’ouest de
la cible existante où les forages historiques ont retourné de larges zones
d’altération et d’anomalie dans les sondages RC: GSWRC11 - 12m à 1.12g/t
à partir de 40m; GSWRC03 - 28m à 0.82g/t à partir de 152m, y compris 2m
à 4.61g/t; et GSWRC13 - 4m à 1.59g/t à partir de 248m. Un modèle intégrant
tous les résultats est en cours d’élaboration, alors que l’ensemble de la cible,
qui est une structure N.-N.O. recoupant une stratification lithologique, est sous
une épaisseur de matériau transporté et nécessiterait des sondages d’essai.
Loulo
À Loulo, les travaux d’exploration préliminaire au cours de ce trimestre
ont mis l’accent sur la poursuite des activités d’exploration dans le but de
mieux comprendre et cibler les grandes structures qui ont servi au passage
de la tension et des fluides dans le permis. La cartographie et l’interprétation
structurale ont été complétées et ce travail est fondé sur les données à
polarisation induite du sol ayant récemment fait l’objet d’un levé. Ces travaux
mettent en évidence cinq structures principales s’étendant dans la direction
N.-S. à N.-E.-S.O. dans le permis et ceux-ci sont maintenant évalués afin de
générer des cibles spécifiques pour les sondages d’essai.
Dans le même temps, l’équipe a progressé sur la cible Yalea-nord à l’aide de la
cartographie, des fouilles de reconnaissance et de tranchées. Cependant, des
travaux ont été limités en raison de l’épaisseur des morts-terrains sur l’ensemble
de la zone cible. Cela limite l’ampleur des travaux de surface qui peuvent être
réalisés sur les six cibles conceptuelles de la région, située immédiatement
au nord du gisement de Yalea, et les travaux ont porté sur l’affinement des
interprétations géologiques et structurelles visant à mettre en évidence le
potentiel de la région pour les travaux de suivi. La tranchée YNTR01 a retourné
8m à 1.03g/t de quartzites et de brèches altérés au nord de la fosse P125, et
l’interprétation géologique de la zone cible a été considérablement modifiée.
Souterrain de Loulo
Les forages en profondeur sur les deux gisements de Gara et de Yalea ont
commencé au cours de ce trimestre dans le but de délimiter les zones d’onces
présumées qui peuvent être converties en ressources indiquées. En outre,
nous sortons des limites de gisement existant visant à identifier les nouvelles
zones de minerai à teneur élevée. À Gara, le dernier des trois trous de forage
dans la zone cible immédiatement au sud du modèle en bloc a confirmé une
structure fortement altérée et minéralisée avec un résultat de 6.8m à 1.76g/t
(5.47 LV) à partir de 683.2m, y compris 3.25m à 3.29g/t de minéralisation
de type Gara. Le forage d’un quatrième trou est en cours, ce qui, s’il est
prometteur, confirmerait le potentiel de cette zone cible totalisant quelque
400 000 onces et serait ciblé pour la conversion en ressources présumées
au cours du présent exercice. Dans le même temps, deux trous à la base du
gisement de Gara ont retourné 5.30m à 5.28g/t à partir de 909.5m pour le trou
L0CP191 et 11.06m à 1.24g/t à L0CP192, confirmant encore une fois que le
système Gara en profondeur est ouvert et fortement minéralisé et altéré.
À Yalea, le forage du trou YaDH19 visant à évaluer l’extension potentielle du
minerai à teneur élevée au sud a recoupé 11.3m à 12.1g/t et sera ultérieurement
suivi de forages supplémentaires au cours de ce trimestre. Les forages en
profondeur au centre du gisement ont recoupé une minéralisation modérée
de 7.55m tandis que le trou YaDH12 a recoupé 5.15m à 3.08g/t. Trois autres
sondages sont toujours en cours. Ces trous ciblent la minéralisation à des
profondeurs de trou entre 900m et 1 000m de forage; ainsi, les travaux de
forage progressent relativement lentement. La première phase des forages de
conversion de Yalea nous fournira des informations géologiques additionnelles
visant à préciser davantage les structures cibles d’un projet au-delà des limites
actuelles du gisement pour les sondages d’essai au T2.
Mali occidental
Bakolobi (coentreprise avec Taurus)
Au Bakolobi la première phase de creusement de tranchées sur le permis
a été complétée. Neuf tranchées au total ont été excavées sur les zones de
minéralisation du substratum rocheux, repérées par le biais du programme
initial de forages de reconnaissance RC qui a permis de localiser rapidement
les structures minéralisées sous l’épais matériau transporté. Les résultats de
ces tranchées au cours de ce trimestre ont inclus: le trou BKTR006 - 20.13m
à 1.59g/t; le trou BKTR004 - 23.70m à 0.61g/t; le trou BKTR009 - 24.60m à
0.23g/t; et le trou BKTR005 - 14.96m à 3.83g/t, y compris 6.25m à 7.71g/t et
11.45m à 1.94g/t, y compris 3.50m à 5.39g/t. Ces résultats ont indiqué que
les structures minéralisées plongent uniformément à l’ouest et que les teneurs
élevées sont associées aux intersections des structures orientées N.-O. et
N.-N.-E.-N.-S.
La zone cible la plus intéressante de ces travaux est l’extension sud de la
cible Koliguinda où une flexure gauche dans la cible serait dilatationelle
dans un système largement senestre comme la zone de cisaillement et est
la cible qui a, à ce jour, a retourné les meilleurs résultats (susmentionnés).
Elle est également dans une zone qui est recoupée par une structure N.-O.
importante interprétée comme un défaut transversal dans l’architecture de
la ceinture d’origine, et où les graviers transportés sont le plus épais. Des
fouilles de reconnaissance sont actuellement en cours sur la cible qui a fait
l’objet de travaux supplémentaires prioritaires. Les autres cibles sur le permis
sont toujours jugées prometteuses avec des largeurs moyennes en surface
d’environ 20m et des teneurs comprises entre 1g/t et 2g/t.
Legend CE
Les travaux se poursuivent le long de la zone de cisaillement Sénégal-Mali
dans le projet Legend, dont la longueur structurale est de plus de 18km dans
la zone de permis, immédiatement au sud du projet Sadiola. Des tranchées et
des fouilles de reconnaissance ont été menées au cours du trimestre sur les
cibles à proximité de la limite de la formation de Kofi dans la zone d’influence
de la zone de cisaillement Sénégal-Mali et ont mis l’accent sur les contacts
anormaux de roches carbonatées et siliciclatiques qui fournissent un produit
chimique clé et un contraste rhéologique dans ce district.
À Woyanda les résultats partiels reçus d’une tranchée ont retourné 5.60m
à 0.30g/t, 8m à 0.37g/t et 4m à 0.39g/t tandis qu’une tranchée excavée à
Souroukoto sur les litho-échantillons minéralisés à la limite de la formation a
retourné 7.80m à 0.75g/t. Des travaux sont toujours en cours sur ces cibles
et certaines anomalies du sol n’ayant fait l’objet d’aucun sondage existent
toujours et feront l’objet d’une attention au T2.
Bena
Le projet Bena est situé immédiatement au sud du permis de Gounkoto. À
Boulandissou, une cible d’une longueur structurale de 3km a été générée
précédemment, incorporant quelques intersections minéralisées et
échantillons historiques, et cette cible est la seule ayant fait l’objet de travaux
dans le cadre de ce projet à l’heure actuelle. La Phase 1 du programme de
tranchées et de rainurage a été menée à terme au cours de ce trimestre
comprenant trois tranchées et une rainure. Les résultats précédents sur la cible
comprennent 26m à 3.53g/t à partir de la tranchée BNT02 au nord et 13m à
1.57g/t à partir du forage RC BORC02 au sud. Au cours de ce trimestre une
tranchée sur les trous RC BORC02 a retourné 12.87m à 2.04g/t et a confirmé
la nature en pendage à l’ouest de la structure minéralisée. La rainure BGV010 a
retourné 12.6m à 1.84g/t immédiatement à l’est de la structure cible principale
et les autres excavations n’ont retourné aucune intersection importante. Des
travaux de suivi supplémentaires sont prévus au T2.
Morila
Des travaux à proximité des cibles conceptuelles de la mine à Morila se
sont poursuivis au cours de ce trimestre avec une nouvelle diagraphie des
trous au S.-E. du permis autour de la Cible B précédemment identifiée où
les caractéristiques coïncidentes associées au gisement de Morila, comme
des veines de quartz, de plagioclase, de leucosome haute température à
foliation plane, des intrusions de tonalite, une biotite riche en magnésium et
une minéralisation d’arsénopyrite ont été identifiées. Ces caractéristiques ont
été cartographiées sur une zone plus large et sont jugées très prometteuses
où plusieurs caractéristiques coïncident. Les caractéristiques sont également
courantes dans le toit du gisement de Morila et peuvent identifier les zones
où les forages existants n’ont pas sondé les structures minéralisées en
profondeur. Le programme de diagraphie et de cartographie est en cours.
SÉNÉGAL
Massawa
À Massawa, le programme de sondages d’orientation dans la zone centrale
a été mené à terme. Ce programme comptait plus de 6 000m de sondages
RC rapprochés de 10m par 15m espacées jusqu’à 100m, afin de comprendre
la variabilité géologique sur courte distance de cette partie du gisement. Les
teneurs des structures minéralisées dans la zone centrale sont réputées
être irrégulières en raison de la présence d’or grossier dans un système de
structures tardives qui sont exploitées par des veines de quartz/stibnite. Tous
les échantillons font également l’objet de l’analyse du puits de lixiviation de 2kg
visant à atténuer l’effet de pépite au cours de l’analyse. Le but du programme
est de déterminer les estimations inexactes actuelles du gisement de Massawa
afin de prendre une décision sur la façon d’aborder la partie restante de l’étude
de faisabilité.
L’ensemble des résultats du programme est en cours d’examen; toutefois,
les résultats obtenus des deux lignes de sondage ont été reçus et
confirment l’emplacement du filon minéralisé en lien avec le modèle avec des
modifications à la largeur et à l’emplacement nécessaire sur chaque ligne. Les
forages intercalaires indiquent que la Phase 2 des structures de quartz/stibnite
sont plus complexes, tel qu’il a été précédemment cartographié à partir du
sondage de 50m par 50m, et sont très variables en largeur et en teneur et
peuvent se diviser en plusieurs structures sous-parallèles séparées sur une
longueur structurale de la zone centrale. Leur reconnaissance et modélisation,
cependant, permettra d’apprécier plus précisément le gisement de la zone
centrale. Ces travaux réduiront le nombre de tonnes et augmenteront la teneur
relative à notre appréciation des ressources existantes à Massawa.
PAGE NEUF
EXPLORATION (suite)
Au cours de ce trimestre, nous avons également terminé l’analyse des
échantillons d’oxyde obtenus des forages peu profonds à la fois dans la zone
centrale et la zone nord. Ces travaux ont été menés à terme par l’analyse
de lixiviation, pyroanalyse avec tamisage métallique pour s’assurer qu’aucune
des incertitudes ne demeure concernant les teneurs rapportées de nos
échantillons. Les moyennes de la zone centrale pour l’ensemble complet
des données d’oxyde indique que les données d’essai du puits de lixiviation
sont 10% plus élevées que les données obtenues par pyroanalyse avec de
l’or lixiviable équivalant à environ 90% de l’échantillon. Dans l’or extractible
lixiviable en vrac total de la zone nord les données sont en moyenne de 3%
plus élevées par pyroanalyse avec de l’or lixiviable dans les oxydes d’environ
75%, probablement en raison de la présence de minerai sulfuré doux et de
matériau carboné. Les travaux d’essai sur le minerai frais dans la zone centrale
ont confirmé qu’une proportion élevée, jusqu’à 60% de la minéralisation, est
à lixiviation libre.
L’équipe effectue actuellement une nouvelle diagraphie et examine d’autres
caractéristiques géologiques du gisement de Massawa en plus des structures
de quartz/stibnite, tels que l’âge et le type de roche intrusive dans le gisement
et le pli dans la séquence volcano-sédimentaire qui héberge le gisement.
L’analyse de ces résultats, y compris tous les récents travaux de forage dans la
zone centrale, sera menée à terme au T2 et une décision sur la phase suivante
de l’étude de faisabilité sera prise à ce moment-là.
CÔTE D’IVOIRE
Nielle
À Tongon, la modélisation du système de skarn s’est poursuivie et lorsqu’il
est combiné aux récents résultats obtenus des forages intercalaires dans la
fosse, il fournit un outil puissant pour la projection des structures au-delà des
limites de la couverture de forages actuelle. Un programme de forages dans
le cadre des essais de la fosse au nord de la zone sud a été conçu et les
forages devraient débuter en début du T2. L’objectif du programme est de
confirmer les structures à teneur élevée supplémentaires, réduisant ainsi le
coefficient de découverture et permettant l’accessibilité au minerai depuis la
fosse à ciel ouvert. La cible Yvette ouest a été une priorité dans la cible du
corridor Bladonon de 20km au S.-O. du permis de Nielle et la cartographie
et l’échantillonnage au cours de ce trimestre ont permis d’identifier les tufs/
volcanoclastites silicifiés, les argilites cisaillés et pliés localement et les schistes
carbonés avec les litho-échantillons retournant des valeurs importantes
jusqu’à 9.63g/t de tuf silicifié.
Mankono
Sur le permis de Mankono, l’équipe cherche à définir deux styles de
minéralisation sur la seconde cible prioritaire Bongogo. L’un est un système
de veines de quartz/tourmaline d’orientation E.-O. contrôlé par des structures
fragiles dans un axe de pli régional. Les tranchées effectuées sur ce système
ont retourné 73.30m à 1.76g/t. En outre les fouilles de reconnaissance et les
échantillonnages de roche ont permis d’étendre la minéralisation de 600m
vers l’ouest avec les excellents résultats de 6.48g/t, 11.20g/t et 26g/t obtenus
des fosses et jusqu’à 42.90g/t dans les échantillons relevés à partir des veines
de quartz/tourmaline. Des tranchées de suivi ont été excavées en raison de
ces résultats.
À 800m au N.-E., le second type de minéralisation est contrôlé par les
cisaillements dextres discrets de la zone nord avec une silicification modérée,
une forte concentration de magnétite et de la pyrite à grains grossiers, sur le
flanc est du pli régional. La meilleure intersection à ce jour est de 23m à 1.25g/t,
y compris 7m à 3.05g/t et les travaux effectués au cours de ce trimestre ont
retourné des intersections plus faibles le long de la longueur structurale, y
compris 10.10m à 0.36g/t.
Fapoha
À Fapoha les travaux ont progressé sur les deux zones cibles principales,
à la fois dans le nord du permis et dans le sud, avec les deux comprenant
plusieurs kilomètres d’anomalie aurifère dans le sol au contact lithologique
volcanique des sédiments. À Ouboulo dans le sud, les tranchées effectuées
sur la cible de 12km ont retourné des résultats obtenus d’un système de
veines fragiles, y compris 27m à 1.20g/t, 6m à 2.36g/t et 5m à 2.87g/t. Les
tranchées jusqu’à présent confirment la continuité dans les volcanoclastites
en contact avec les andésites massives et une intrusion de diorite quartzique.
Les structures sont généralement un réseau de fractures minces associées
à des bandes de cisaillement étroites en marge de la diorite quartzique. Les
travaux se poursuivent le long de la longueur structurale. Au nord du permis
Fapoha, une anomalie de sol intercalaire a permis d’identifier six cibles dans
une tendance anormale de 19km, et une validation de champ et des fouilles de
reconnaissance pour mieux évaluer le régolite ont débuté.
Boundiali
À Fonondara sur le permis de Boundiali, l’équipe a découvert un système
minéralisé important. Les résultats précédemment rapportés avaient permis
PAGE DIX
d’identifier une zone de minéralisation dans une enveloppe anormale. La
zone de cisaillement minéralisée, qui est en fort pendage à l’est, localise la
marge d’une andésite massive où elle est en contact avec des tufs et des
argilites intercalés. Cette structure a été étendue à plus de 2.2km au cours
de ce trimestre par le biais d’un vaste programme de tranchées et de fouilles
de reconnaissance qui a retourné une large zone d’altération (jusqu’à 57m),
y compris 13m à 1.56g/t et 6m à 2.10g/t (ouvert à l’ouest) à partir du trou
FSTR011 au sud et 14m à 1.00g/t et 23m à 1.28g/t à partir du trou FSTR012
au centre de la cible. De manière générale, la structure cible a retourné une
moyenne de 20m de largeur avec une teneur de 2g/t.
Au nord de la cible, le trou FSTR008 précédemment rapporté a recoupé 16m
à 2.5g/t (y compris 11m à 3.49g/t). Les travaux supplémentaires au cours de
ce trimestre comprenaient quatre tranchées excavées sur le FSTR008 afin de
mieux comprendre la nature d’un cisaillement minéralisé plan observé dans
la tranchée. Ce programme de tranchées et les fouilles de reconnaissance
dans le cadre de ce dernier, ont démontré que la structure plane semble avoir
un matériau stérile au sommet d’une structure minéralisée importante qui
est présente jusqu’à 30m de largeur et a retourné des résultats cohérents
à teneur élevée sur la zone avec des teneurs atteignant 46g/t. En outre les
fouilles de reconnaissance supplémentaires de 50m au sud du trou FSTR008
ont confirmé la structure plane et la minéralisation à teneur élevée en dessous.
Les intersections des fosses contiguës de 5m d’espacement sur la zone cible
en dessous de la structure plane ont retourné: FP442 - 6m à 5.36g/t (ouvert
en profondeur); FP423 - 7m à 4.68g/t (ouvert en profondeur); FP424 - 7m
à 7.24g/t (ouvert en profondeur); FP425 - 7m à 3g/t (ouvert en profondeur);
FP428 - 4m à 4.51g/t (ouvert en profondeur); FP434 - 6.70m à 8.71g/t (ouvert
en profondeur). Une tranchée récemment excavée sur ces fosses a confirmé
une altération, une déformation et une minéralisation continues. Cette zone
de minéralisation nouvellement découverte semble être à fort pendage est,
comme la cible initiale (qui est située à environ 50m dans le mur) avec une
teneur moyenne de 4.6g/t.
Un potentiel important existe de cette cible, qui est ouverte sur la longueur
structurale et souligne en outre le potentiel d’une minéralisation aveugle à
teneur élevée à Boundiali. La cible de Fonondara est située dans une anomalie
aurifère dans le sol à l’échelle du district dont la longueur structurale est de plus
de 25km et est présente à la marge ouest de la ceinture de Boundiali, qui est
le prolongement de la longueur structurale sud de la ceinture de Syama au
Mali. Le permis de Boundiali couvre une longueur structurale de plus de 80km
le long de la marge de la ceinture anormale. Les résultats de la tranchée de
28m à 1.26g/t, 12m à 3.9g/t et 10m à 4.12g/t sur une longueur structurale de
3km à la cible Sani, à 15km au nord de Fonondara, sont considérés comme
un prolongement de la zone minéralisée de Fonondara. La première phase
du programme de forages au diamant sur cinq trous visant à analyser le vaste
système minéralisé d’une largeur de 100m, sur la longueur structurale de plus
de 2km à Fonondara débutera en mai.
Exploration générative
Le programme d’exploration générative sur l’étude du manteau lithosphérique
infracontinental en dessous des structures importantes au Mali progresse.
Les travaux de terrain ont été menés à terme ainsi que tous les échantillons
nécessaires relevés pris sur les deux structures cibles. Ces échantillons
sont traités dans des laboratoires à Cape Town, en Australie et en NouvelleZélande. Les résultats préliminaires de ces travaux sont censés être présentés
d’ici six à neuf mois en raison des temps de traitement des échantillons dans
les laboratoires.
RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO
Kibali
Des forages de conversion des ressources ont été réalisés à la fois à Megi et
à Gorumbwa au cours du trimestre; les conclusions sont fournies à la Section
Kibali du présent rapport.
Structure KZ - extensions
Les activités en 2014 ont approfondi notre compréhension de l’historique de
la déformation sur la zone de Kibali et plus particulièrement de la structure
minéralisée de KZ. Au cours de ce trimestre, les équipes ont mis l’accent sur
l’analyse de l’information visant à identifier des cibles le long de la structure et
ont reclassé les cibles après vérification sur le terrain et validation de terrain de
l’information, en fonction du potentiel d’hébergement d’un nouveau gisement
autonome de plusieurs millions d’onces ou un gisement satellite économique.
L’exercice d’analyse et de classement a généré un portefeuille de 28 cibles.
Un classement du portefeuille a établi Kanga-sud (1), Ikamva-Kalimva (2),
Sessenge-sud-ouest (3), Oere-Libala (4), Tete Bakangwe (5), Megi (6) et la
colline de Mengu-ouest (7) comme les zones avec le plus fort potentiel de
fournir un nouveau gisement de plusieurs millions d’onces.
Toutefois, l’accent mis sur la structure de KZ se poursuit avec un nouvel
examen de l’extension de la longueur structurale au sud de KCD, au-delà de
la cible du filon Sessengue-sud/9000. À KCD, les travaux de terrain mettent
également l’accent sur la cartographie de la continuité de la structure F1 pliée
qui indique le contact entre les roches clastiques siliceuses avec les unités
carbonées/ferrugineuses dans la fosse KCD. Les filons de minerai du gisement
KCD sont présents à proximité de ce contact faillé autour des charnières d’un
pli F2 couché qui a été surmonté par un second événement de pli, qui ont
tous deux des charnières dans l’axe de plongée N.-E., réputé contrôler le
caractère distinctif en forme de tige des filons minéralisés à Kibali. Ces plis
couchés peuvent être une caractéristique plus régionale et sont réputés
être aveugles et certaines cibles d’extension sont revues où les charnières
de pli sont interprétées pour leur localisation. Un programme de forages au
T2 permettra de sonder ces cibles, dans le cadre d’un programme visant à
délimiter le potentiel en profondeur sur les sections de la longueur structurale
N.-E. et N.-O. de la structure de KZ. Cinq zones cibles ont été mises en lumière
à Kanga-sud, une colline située à 800m le long de la tendance N.-E. de la
structure KCD. Les tranchées et la cartographie géologique ont progressé sur
deux zones en fonction d’un modèle de charnières de pli F2 et F3 à pendage
N.-E. développés à proximité des cisaillements de tendance N.-E.
Dans la Zone 1, la tranchée KGTR001 a été excavée orthogonalement au
pendage N.-E. d’une colonne interprétée et a retourné 14m à 0.58g/t à partir
de 14m confirmant un halo de minéralisation à faible teneur. La tranchée
KGTR0002 excavée dans l’axe de plongée interprétée a retourné 28m à
1.02g/t à partir de 104m, y compris 7.40m à 3.14g/t à partir de 124.60m. La
teneur élevée est hébergée par un chert bréchifié intercalé, du métasiltstone et
une altération de chlorite variable.
La Zone 2 est la plus prometteuse, présente sur la crête de la tendance
N.-E. à l’ouest. Elle a une anomalie de sol aurifère de 100ppb+, des lithoéchantillons jusqu’à 2.07g/t et deux trous RC historiques qui ont retourné:
AERC047 - 10m à 1.44g/t (à partir de 18m); et AERC049 - 14m à 6.45g/t (à
partir de 20m). Au cours de ce trimestre, la tranchée KGTR006 a été excavée
dans la pente descendante des trous RC anormaux et orthogonalement
à la plongée structurale et a retourné 144m à 0.61g/t (0m à 144m - MRV à
partir des échantillons de saprock) comprenant une zone à teneur élevée de
46m à 1.02g/t (38m à 84m). Le résultat met en lumière une minéralisation à
faible teneur étendue dans les roches hôtes favorables avec une altération
de magnétite et de silice. La zone fait partie d’un corridor d’orientation N.-E.
d’environ 200m de largeur parallèle à la crête dans laquelle des plis antiformes
et synformes asymétriques d’orientation N.-E. complexe et une gaine sous
forme de « carton à œufs » comme des plis sont présents. Les travaux se
poursuivront sur la cible au T2.
Sur la colline de Durba, les tranchées ont retourné des intersections anomales
de: DBTR0004 - 14m à 1.99g/t et 10.80m à 1.26g/t; et DBTR0003 - 10m à
3.03g/t tous hébergés dans du chert bréchifié et une formation de fer rubanée
de roche silicoclastique dans le toit de la dolérite. Des zones d’altération
associées à la minéralisation ont également été identifiées dans les tranchées
du mur de la dolérite (DBTR0006).
Structure KZ - exploration préliminaire
Classé prioritaire dans les cibles d’exploration préliminaire, Ikamva-Kalimva
est considéré comme l’une des parties les plus prometteuses de la structure
KZ avec des similitudes structurelles à celles de KCD. Huit tranchées ont été
excavées au cours de ce trimestre pour analyser l’étendue de la minéralisation
et les contrôles géologiques dans la zone cible prioritaire de la Zone 1. Les
tranchées ont retourné principalement des intervalles de minéralisation
minces associées aux roches ferrugineuses, dont une tranchée (IVTR0003)
retournant une minéralisation importante de 9.1m à 3.24g/t à partir de 72.9m
et 11m à 3.87g/t à partir de 88m, 18m à 1.51g/t à partir de 122m et 16m à
1.18g/t à partir de 142m. Les travaux de suivi se poursuivront sur la cible de
Kalimva Ikamva au T2.
Coentreprise avec KGL Isiro
Sur la ceinture de Ngayu, les fouilles de reconnaissance et la cartographie sur
les anomalies de sol Yasua et Yambenda d’orientation nord-ouest de 10km
par 200m ont confirmé une roche ferrugineuse pliée et une séquence de
chert avec des charnières de pli asymétriques ouvertes ondulant et plongeant
très superficiellement à la fois vers le nord-ouest et le sud-est. Les plis sont
transgressés par une zone de cisaillement aurifère de 10m à 15m de largeur.
La minéralisation est associée au cisaillement, comme en témoignent les
échantillons de saprock de la fosse qui ont retourné des valeurs anomales
dont 2.77g/t, 0.79g/t et 0.69g/t (cible de Ngumba); 0.29g/t, 0.79g/t et 0.41g/t
(cible de Bovo); et 2.7g/t, 0.42g/t et 0.67g/t (cible de Boti). Des activités de
la fosse et des tranchées supplémentaires sont prévues. Sur l’anomalie du
sol à Mbese, les analyses de terrain et un examen des données n’ont pas
permis de mettre en lumière les zones potentielles à teneur élevée. La faible
teneur des résultats d’analyse du sol intercalaire, des litho-échantillons et le
cœur ré-échantillonné de Rio Tinto indiquent une prospectivité inférieure pour
cette cible et les travaux ultérieurs mettront exclusivement l’accent sur YasuaYambenda.
ÉTAT CONSOLIDÉ DU RÉSULTAT GLOBAL
$000
Trimestre Trimestre Trimestre
non audité non audité non audité
clos le
clos le
clos le
31 mars
31 déc
31 mars
2015
2014
2014
Exercice
audité
clos le
31 déc
2014
PRODUITS
Ventes d’or au comptant
231 228
226 323
284 350 1 086 756
Total produits
Quote-part des bénéfices
des coentreprises mises en
équivalence
231 228
226 323
284 350 1 086 756
28 395
30 581
26 930
75 942
1 754
11 055
3 632
5 508
232 982
267 959
314 912 1 168 206
Coûts de production minière
Mouvements des stocks affectés
à la production et des stocks de
réserve de minerai
117 592
130 424
131 249
525 909
(10 505)
(2 854)
(24 665)
Dépréciation et amortissement
Autres coûts d’extraction et de
traitement
Coûts d’exploitation minière et de
traitement
36 075
39 947
36 605
146 762
14 875
16 707
15 970
64 762
173 239
176 573
180 970
712 768
11 819
11 527
14 912
56 490
8 677
3 481
10 829
36 765
5 725
-
-
4 974
199 460
191 581
206 711
810 997
204
71
Autres revenus
Total des revenus
COÛTS ET DÉPENSES
Redevances
Charges d’exploration et coûts
organiques
Autres charges
Total des coûts
Produits financiers
4 697
23
(72)
Charges financières
(962)
(3 004)
(353)
(4 235)
Coûts de financement nets
(939)
(3 076)
(149)
(4 164)
Bénéfice avant impôt
60 978
73 302
Charge d’impôts
(9 664)
(18 923)
(22 933)
(81 885)
Bénéfice de la période
51 314
54 379
85 119
271 160
Autre résultat global
(Perte)/bénéfice sur actifs
financiers à la vente
Quote-part dans le résultat des
entreprises associées et des
coentreprises comptabilisées
mises en équivalence
Total des autres revenus/
(charges) globaux
Total résultat global
(125)
(125)
108 052
353 045
(367)
605
(363)
(16)
709
(36)
(383)
1 314
(399)
51 189
53 996
86 433
270 761
48 203
49 623
74 340
234 974
3 111
4 756
10 779
36 186
51 314
54 379
85 119
271 160
48 078
49 240
75 654
234 575
3 111
4 756
10 779
36 186
51 189
53 996
86 433
270 761
0.52
0.54
0.80
2.54
0.51
0.53
0.79
2.51
92 855
92 674
92 504
92 603
Bénéfice quote-part de:
propriétaires de la société mère
intérêts minoritaires
Total résultat global, quote-part de:
propriétaires de la société mère
intérêts minoritaires
Bénéfice par action en circulation
($)
Résultat dilué par action ($)
Nombre moyen d’actions en
circulation (000)
PAGE ONZE
BILAN CONSOLidÉ
$000
ÉTAT CONSOLIDÉ DES FLUX DE TRÉSORERIE
Non
audité au
31 mars
2015
Audité
au
31 déc
2014
Non au
dité au
31 mars
2014
Trimestre Trimestre
non audité non audité
clos le
clos le
31 mars
31 mars
2015
2014
Exercice
audité
clos le
31 déc
2014
51 314
85 119
271 160
9 664
22 933
81 885
Bénéfice avant impôts
60 978
108 052
353 045
Quote-part des bénéfices des
coentreprises mises en équivalence
(28 395)
(26 930)
Retraitement des postes hors caisse
51 685
43 415
Effets des variations des postes de fonds
de roulement
25 124
(69 246)
$000
Actif
Bénéfice après impôts
Actif à long terme
Charge d’impôts
Immobilisations corporelles
1 493 801
1 494 530
1 459 095
Coût
2 105 192
2 069 846
1 924 254
Dépréciation et amortissement
cumulés
Impôts reportés
Stocks de réserve de minerai à
long terme
Clients et autres débiteurs
Investissements dans les
coentreprises mises en
équivalence
Autres investissements dans
les coentreprises mises en
équivalence
Total des investissements dans
les coentreprises
Total actif à long terme
(575 316)
(465 159)
18
398
1 294
178 038
178 314
143 852
(611 391)
21 743
26 277
50 700
1 417 311
1 394 042
1 332 059
(75 942)
200 567
(66 958)
(8 737)
(31 900)
S
tocks en inventaire et stocks de
réserve de minerai
4 377
3 989
17 895
Fournisseurs et comptes à payer
29 484
(41 335)
(81 216)
109 392
55 291
410 712
5 000
-
565
Créances
Trésorerie provenant des activités
d’exploitation
Dividendes reçus des coentreprises
mises en équivalence
(3 637)
46 809
43 854
50 198
1 464 120
1 437 896
1 382 257
Impôt sur les sociétés versé
(12 672)
3 037 198
Trésorerie nette dégagée par les
activités d’exploitation
101 720
49 770
317 618
Nouvelles immobilisations corporelles
(35 346)
(38 200)
(179 313)
(2 829)
(36 644)
(51 462)
2 261
9 142
3 157 720
3 137 415
(5 521)
(93 659)
Actif à court terme
Stocks en inventaire et stocks de
réserve de minerai
122 115
126 216
174 584
Clients et autres débiteurs
189 936
185 233
210 756
Liquidités, espèces et quasiespèces
141 238
82 752
11 319
1 342
1 467
2 435
454 631
395 668
399 094
3 612 351
3 533 083
3 436 292
3 152 896
3 098 090
2 963 979
202 849
204 864
184 348
3 355 745
3 302 954
3 148 327
2 766
2 766
2 766
Impôts reportés
31 494
29 915
28 458
Provision pour réhabilitation
55 904
55 904
49 177
Trésorerie nette affectée aux activités
de financement
Augmentation/(diminution) nette des
liquidités et équivalents
Liquidités et équivalents à l’ouverture de
la période
Liquidités et équivalents à la clôture de la
période
Total passif à long terme
90 164
88 585
80 401
NOTES AU BILAN CONSOLIDÉ DE LA SITUATION FINANCIÈRE
139 219
109 354
126 510
Impôts à payer à court terme
27 223
32 190
81 054
Total passif à court terme
166 442
141 544
207 564
3 612 351
3 533 083
3 436 292
Actifs financiers réalisables
Total actif à court terme
Actif total
Fonds propres revenant aux
propriétaires de la société mère
Intérêts minoritaires
Total des fonds propres
Passif à long terme
Prêts des actionnaires minoritaires
Passif à court terme
Fournisseurs et comptes à payer
Total fonds propres et passifs
Ces résultats sont présentés au titre du rapport du premier trimestre clos le
31 mars 2015. Ils sont établis conformément aux normes IFRS (International Financial
Reporting Standards) adoptées par l’Union européenne et aux principes comptables
appliqués par le groupe dans ses états financiers consolidés et audités pour l’exercice
clos le 31 décembre 2014, lesquels seront à la base du rapport annuel 2015. Il n’est
intervenu aucune norme, évolution ou interprétation nouvelle ou modifiée en vigueur en
2015 ayant pu avoir un impact notable sur le groupe. La présente annonce est établie
conformément à la norme IAS 34 – Information financière intermédiaire. Ces résultats
n’intègrent pas toutes les annotations du type figurant normalement au rapport financier
annuel. En conséquence, ce rapport condensé doit se lire conjointement au rapport
annuel de l’exercice clos le 31 décembre 2014, et à toutes les annonces publiques
du groupe au cours de la période de rapport. Si les informations figurant dans cette
annonce préliminaire ont été établies conformément aux critères de comptabilisation et
de mesure d’IFRS, cette annonce ne contient pas en soi d’informations suffisantes pour
se conformer à IFRS. Le rapport des commissaires aux comptes pour l’exercice clos le
31 décembre 2014 était sans réserve et n’incluait pas de mentions à des questions
sur lesquelles les commissaires aux comptes attiraient l’attention en les évoquant sans
assortir leur rapport de réserves.
PAGE DOUZE
Fonds investis dans les coentreprises
mises en équivalence
Prêts remboursés par les coentreprises
mises en équivalence
Trésorerie nette affectée aux activités
d’investissement
Produits d’émission d’actions ordinaires
Dividendes versés aux actionnaires de la
société
Dividendes versés aux intérêts
minoritaires
(38 175)
67
(5 126)
(72 583)
1 225
(5 244)
(221 633)
2 035
(43 284)
(10 135)
Produits des emprunts
-
-
50 000
Remboursement des emprunts
-
-
(50 000)
(5 059)
(4 019)
(51 384)
58 486
(26 832)
44 601
82 752
38 151
38 151
141 238
11 319
82 752
Les coûts des immobilisations, de la centrale et de l’équipement ont augmenté
de $35.3 millions pour le trimestre clos le 31 mars 2015. De ces coûts,
$24.2 millions ont été consacrés à l’équipement souterrain à Yalea et à Gara,
tandis que $6.7 millions ont été dépensés à Tongon, principalement pour le
projet de mise à niveau du circuit de flottation.
Les engagements d’investissement du groupe (y compris sa part des
coentreprises comptabilisées par mise en équivalence) au 31 mars 2015
s’élevaient à $80.1 millions, la majorité au titre de Kibali ($14.2 millions quotepart) et au complexe de Loulo-Gounkoto ($61.5 millions).
Les stocks de réserve de minerai à long terme de $178.0 millions concernent
la partie des stocks de réserve de minerai de Loulo, Gounkoto et Tongon,
qui devraient être traités après plus d’un an, conformément aux plans
d’exploitation de leur mine respective, ainsi qu’aux périodes antérieures.
Les investissements en coentreprises mises en équivalence reflètent la quotepart du groupe de ses investissements comptabilisés par mise en équivalence,
principalement à Kibali, ainsi qu’à Morila et pour ses coentreprises de location
d’actifs corporels du groupe. Les autres investissements en coentreprises
correspondent aux prêts du groupe avancés aux coentreprises de location
d’actifs corporels du groupe.
L’augmentation de $26.2 millions en investissement total dans les
coentreprises pour le trimestre clos le 31 mars 2015 reflète principalement la
part des profits du groupe provenant des coentreprises mises en équivalence
($28.4 millions) et un financement accru les coentreprises de location
ÉTAT CONSOLIDÉ DES VARIATIONS DES FONDS PROPRES
Solde audité au 31 déc 2013
Mouvement de juste valeur sur actifs financiers
réalisables
Quote-part des autres résultats globaux des
coentreprises
Autre résultat/(charge) global(e)
Bénéfice net de la période
Total du résultat/(dépense) global de la période
Paiements en actions
Options sur actions exercées
Transfert de réserves à l’exercice d’options
antérieurement passées en charges en vertu
de la norme IFRS 2
Actions gratuites acquises2
Part des intérêts minoritaires au dividende de
Gounkoto
Solde non audité au 31 mars 2014
Solde audité au 31 déc 2014
Mouvement de juste valeur sur actifs financiers
réalisables
Quote-part des autres résultats globaux des
coentreprises
Autre résultat/(charge) global(e)
Bénéfice net de la période
Total du résultat/(dépense) global de la période
Paiements en actions
Options sur actions exercées
Transfert de réserves à l’exercice d’options
antérieurement passées en charges en vertu
de la norme IFRS 2
Actions gratuites acquises2
Part des intérêts minoritaires au dividende de
Gounkoto
Solde non audité au 31 mars 2015
Total des
fonds propres
quote-part
des propriétaires
Intérêts
de la société minoritaires
mère $000
$000
2 879 041
178 813
Nombre
d’actions
ordinaires
92 245 531
Capital
social
$000
4 612
Prime
d’émission
$000
1 423 513
Autres
réserves1
$000
64 398
Bénéfices
non
répartis
$000
1 386 518
-
-
-
605
-
605
-
605
29 300
2
1 223
709
1 314
1 314
6 809
-
74 340
74 340
-
709
1 314
74 340
75 654
6 809
1 225
10 779
10 779
-
709
1 314
85 119
86 433
6 809
1 225
239 206
12
479
17 231
(479)
(15 993)
-
1 250
-
1 250
92 514 037
92 674 085
4 626
4 634
1 442 446
1 450 984
1 460 858
1 575 218
2 963 979
3 098 090
-
-
-
(125)
-
(125)
-
(125)
2
-
67
(125)
(125)
6 661
-
48 203
48 203
-
(125)
48 203
48 078
6 661
67
3 111
3 111
-
(125)
51 314
51 189
6 661
67
180 100
9
20
15 662
(20)
(15 671)
-
-
92 854 187
4 643
1 466 733
1 623 421
3 152 896
56 049
67 254
58 099
(5 244)
184 348
204 864
(5 126)
202 849
Total des
fonds
propres
$000
3 057 854
(5 244)
3 148 327
3 302 954
(5 126)
3 355 745
Les autres réserves comprennent la charge totale comptabilisée en vertu de la norme IFRS 2 relativement aux programmes d’options de souscription d’actions (nette des montants
transférés au capital social et de la prime d’émission), ainsi que la réserve d’écarts de change et les mouvements d’actifs financiers réalisables.
Des actions subalternes ont été émises en faveur des administrateurs dirigeants et de la direction générale à titre de rémunération. Des actions ont également été émises en faveur
des administrateurs dirigeants après approbation de leur prime annuelle et des administrateurs indépendants à titre de rémunération. Le transfert entre « Autres réserves » et
« Prime d’émission » relativement aux actions gratuites acquises représente le coût calculé en accord avec la norme IFRS 2.
1
2
NOTES AU BILAN CONSOLIDÉ DE LA SITUATION FINANCIÈRE (SUITE)
d’actifs corporels du groupe ($2.8 millions). Ceci a été partiellement compensé
par le remboursement de prêt consenti par Kibali aux bailleurs de fonds de la
coentreprise (Randgold et AngloGold Ashanti Limited) ($5.0 millions quotepart).
Les stocks de minerai et inventaires (y compris l’affectation d’une partie
aux éléments à long terme) s’élevant à $300.2 millions étaient en baisse de
$4.3 millions par rapport à $304.5 millions au 31 décembre 2014. Cette baisse
est principalement attribuable à la baisse des soldes de l’or en traitement à
Loulo et Gounkoto.
Les clients et autres débiteurs (y compris l’affectation d’une partie aux éléments
à long terme) au 31 mars 2015 s’élèvent à $211.7 millions, correspondant au
trimestre précédent.
Le total des soldes de TVA remboursables au Mali s’élève à
$100.0 millions (31 décembre 2014: $116.0 millions) (dont 100% des créances
de TVA pour Loulo et Gounkoto, ainsi que la quote-part de créances de TVA
pour Morila de $14.1 millions). Morila, Loulo et Gounkoto ont le droit légal en
vertu des modalités de leurs conventions minières respectives de compenser
les autres impôts dus à l’État malien par ces soldes de TVA remboursable. La
direction continue de demander le règlement en numéraire de ces soldes de
TVA. La partie du solde de TVA en cours qui ne devrait pas être récupérée
dans un délai d’un an, soit un montant de $21.7 millions, est présentée aux
débiteurs à long terme (31 décembre 2014: $26.3 millions). La part du groupe
des soldes de TVA à Kibali s’est élevée à $51.0 millions (31 décembre 2014:
$50.5 millions). Les soldes de TVA de Morila et de Kibali sont intégrés au poste
investissements dans les coentreprises du groupe.
Le groupe avait reçu des rappels pour divers impôts totalisant
$310.0 millions (31 décembre 2014: $313.0 millions), au titre des mines de
Loulo, de Gounkoto, de Tongon et de Morila et des ventes d’or de l’exploitation
de Kankou Moussa. Après avoir consulté des experts, le groupe considère
que les créances sont sans fondement et défend vigoureusement sa position,
y compris en saisissant les voies légales de recours disponibles pour ces
litiges au Mali. En conséquence, aucune provision n’est inscrite au titre de
ces réclamations. Loulo, Gounkoto et Morila sont soumises à des conventions
minières ayant force d’obligation qui garantissent la stabilité fiscale, régissent
les impôts applicables aux entreprises et prévoient un arbitrage international
en cas de litige ne pouvant être résolu dans le pays. La direction continue
de discuter avec les pouvoirs publics maliens au plus haut niveau afin de
trouver une solution à cette question. Au cours de l’exercice précédent,
Loulo a présenté une demande d’arbitrage auprès du Centre international
pour le règlement des différends relatifs aux investissements contre l’État du
Mali concernant certaines des créances fiscales litigieuses. Le processus
d’arbitrage est en cours et des audiences ont eu lieu au T1 2015; ce processus
devrait se conclure en 2015.
L’augmentation des liquidités de $58.5 millions depuis le 31 décembre 2014
traduit en grande partie les solides flux de trésorerie d’exploitation du
complexe de Loulo-Gounkoto et des mines de Tongon ($109.4 millions)
ainsi que les réductions des investissements dans les coentreprises
mises en équivalence, compensés en partie par les investissements
continus du groupe en dépenses en biens d’équipement dans ses filiales
($35.3 millions).
Compte tenu des ressources de trésorerie et des installations actuelles de la
société, les projections de flux de trésorerie d’exploitation et des dépenses
en biens d’investissement, la société est assurée de pouvoir répondre à ses
obligations au prix de l’or actuel.
Les fournisseurs et comptes à payer de $139.2 millions ont augmenté de
27% par rapport aux fournisseurs et comptes à payer de $109.4 millions au
31 décembre 2014. Cette augmentation est principalement imputable au
calendrier de paiements des créditeurs.
Les impôts à payer à court terme de $27.2 millions ont diminué de
$5.0 millions depuis le 31 décembre 2014 en raison des paiements d’impôt sur
les sociétés et des compensations effectués à Gounkoto et à Loulo au cours
du trimestre. Tongon bénéficie d’un congé fiscal de cinq ans courant depuis le
démarrage de la production en décembre 2010.
PAGE TREIZE
MESURES NON-GAAP
Randgold a déterminé certaines mesures qu’elle estime de nature à mieux
faire comprendre la performance de son activité. Étant donné que les normes
IFRS ne définissent pas ces mesures, il est possible qu’elles ne soient pas
directement comparables aux mesures ajustées d’autres sociétés. Les
mesures non-GAAP ne sont ni destinées à se substituer aux mesures de
performance IFRS ni à prévaloir sur celle-ci, mais la direction les fait néanmoins
figurer, car elles sont considérées comme des indicateurs de comparaison
importants et des mesures clés du secteur pour l’évaluation de la performance.
Ces mesures sont précisées ci-après:
Le total des coûts directs de production et les coûts directs de
production par onces sont des mesures non-GAAP. Le total des coûts
directs de production et le total des coûts directs de production par once
sont calculés conformément aux conseils de l’Institut de l’or (Gold Institute).
L’Institut de l’or était une association sans but lucratif regroupant les principaux
producteurs d’or, affineurs, fournisseurs de lingots et fabricants. Cet institut
s’est à présent fondu dans l’Association minière nationale américaine (National
Mining Association). Les directives ont été publiées pour la première fois en
1996 et révisées en novembre 1999. Le total des coûts directs de production
tels que définis dans les directives de l’Institut de l’or inclut la production
minière, le transport et les coûts d’affinage, les frais généraux et administratifs,
les mouvements d’inventaires de production et de stocks de réserve de
minerai, les transferts éventuels de et vers les frais de découverture reportés
et les redevances. Le total des coûts directs de production et des coûts
directs de production par once inclut également le total des coûts directs de
production et des coûts directs de production par once de notre quote-part
des coentreprises mises en équivalence.
Le total des coûts directs de production par once est calculé en divisant
le total des coûts directs de production, déterminés conformément aux
orientations de l’Institut de l’or, par les onces d’or vendues pour les périodes
présentées. Le total des coûts directs de production et des coûts directs
de production par once sont calculés de façon constante pour les périodes
présentées. Les investisseurs sont invités à ne pas considérer le total des
coûts directs de production et le total des coûts directs de production par
once comme une solution de rechange au bénéfice d’exploitation ou au
bénéfice net quote-part des actionnaires, ni comme une solution de rechange
à d’autres dispositions des normes IFRS. Ces chiffres n’ont pas la signification
attribuée par les normes IFRS et, par conséquent, les montants présentés
peuvent ne pas être comparables aux chiffres présentés par les producteurs
d’or qui ne suivent pas les directives de l’Institut de l’or. En particulier, selon les
normes IFRS, les dépréciations et les amortissements devraient normalement
être intégrés à une mesure du coût total de production d’or, non au total des
coûts directs de production en vertu des directives de l’Institut de l’or.
De plus, si l’Institut de l’or a émis une recommandation pour le calcul du total
des coûts directs de production et du total des coûts directs de production par
once, ce calcul peut varier d’une société à l’autre et n’être pas comparable à
d’autres mesures de même intitulé en usage dans d’autres sociétés. Randgold
estime toutefois que le total des coûts directs de production par once est
un indicateur utile pour les investisseurs et la gestion de performance d’une
société minière, car il donne une mesure de rentabilité et d’efficacité de la
société, la tendance des coûts directs à mesure que ses exploitations arrivent
à maturité, ainsi qu’une référence comparative de performance autorisant la
comparaison avec d’autres sociétés.
Les coûts directs d’exploitation et les coûts directs d’exploitation par
once sont calculés par déduction des redevances du total des coûts directs
de production. Les coûts directs d’exploitation par once sont calculés par
division des coûts directs d’exploitation par le nombre d’onces d’or vendues
pendant les périodes considérées.
Les ventes d’or sont une mesure non-GAAP. Elles représentent les ventes
d’or au comptant et les plus/moins-values sur les contrats à terme livrés à
la date d’échéance désignée. Elles excluent les plus/moins-values sur les
contrats à terme reportés en avant pour les rapprocher des ventes futures.
Cet ajustement est considéré comme convenable dans la mesure où ces
contrats ne donnent lieu à aucun encaissement/décaissement de numéraire.
Randgold n’a pas actuellement contracté de positions de couverture. Les
ventes d’or incluent les ventes d’or de notre quote-part des coentreprises
mises en équivalence.
Le bénéfice d’activité minière est calculé par déduction du total des coûts
directs de production des ventes d’or de toutes les périodes considérées.
Le bénéfice d’activité minière comprend notre quote-part des coentreprises
mises en équivalence.
L’or en caisse représente l’or en lingot présent dans les mines, multiplié par le
prix comptant de l’or en vigueur en fin de période. L’or en caisse inclut l’or en
caisse de notre quote-part des coentreprises mises en équivalence.
Les mesures non-GAAP du groupe présentées dans les « Informations
financières récapitulées » et au tableau suivant intègrent la quote-part du
PAGE QUATORZE
groupe de chaque mine en exploitation, ainsi que des ajustements destinés à
éliminer les transactions internes au groupe.
Le tableau suivant rapproche les ventes d’or, le total des coûts directs de
production et le bénéfice de l’activité minière, qui sont des mesures non-GAAP,
des informations présentées dans le compte de résultat global, déterminé en
accord avec les normes IFRS, pour chacune des périodes présentées cidessous:
NON-GAAp
$000
Ventes d’or selon la norme
IFRS1
Ajustements des ventes d’or
pour les coentreprises2
Ventes d’or3
Coûts de production minière1
Mouvements des stocks
affectés à la production et
des stocks de réserve de
minerai1
Redevances y compris
ajustement pour les
coentreprises
Ajustement de redevances
pour les coentreprises2
Total redevances1
Autres coûts d’extraction et
de traitement1
Ajustements des coûts
directs d’exploitation pour les
coentreprises2
Total des coûts directs de
production3
Bénéfice d’activité minière3
Onces vendues
Total des coûts directs de
production par once vendue3
Coût d’exploitation direct par
once vendue3
Or en caisse en fin de
période3
Trimestre Trimestre Trimestre
non audité non audité non audité
clos
clos
clos
le 31 mars le 31 déc le 31 mars
2015
2014
2014
Exercice
non audité
clos
le 31 déc
2014
231 228
226 323
284 350 1 086 756
113 404
344 632
117 592
113 617
339 940
130 424
78 569
348 117
362 919 1 434 873
131 249
525 909
4 697
(10 505)
(2 854)
(24 665)
15 118
15 369
17 338
68 493
(3 299)
11 819
(3 842)
11 527
(2 426)
14 912
(12 003)
56 490
14 875
16 707
15 970
64 762
51 792
54 440
32 609
169 260
200 775
143 857
283 624
202 593
137 347
284 531
191 886
171 033
280 024
791 756
643 117
1 134 941
708
712
685
698
655
658
623
637
10 183
14 956
4 831
14 956
Chiffres extraits des résultats aux normes IFRS.
Le groupe intègre les ventes d’or et les coûts liés aux résultats des coentreprises
dans ses mesures non-GAAP. Les ajustements de ventes d’or par trimestre
reflètent notre quote-part de 40% sur les ventes d’or de Morila et la quotepart de 45% sur les ventes d’or de Kibali. Les ajustements de coûts directs de
production par trimestre reflètent essentiellement notre quote-part de 40% des
coûts directs de production de Morila, de 45% des coûts directs de production
de Kibali, ainsi que notre quote-part de 50.1% des ajustements de coûts directs
de production de RAL 1 Limited (RAL 1) et de RAL 2 Limited (RAL 2).
3
Voir l’explication fournie sur les mesures non-GAAP.
1
2
PRINCIPAUX FACTEURS DE RISQUE ET D’INCERTITUDE
Le groupe est assujetti à divers risques et incertitudes qui découlent non
seulement du contexte commercial dans lequel nous exerçons nos activités,
mais également d’autres facteurs sur lesquels nous avons peu ou pas de
contrôle. Le conseil d’administration est responsable des systèmes de
gestion du risque et des contrôles internes du groupe ainsi que de l’examen
régulier de leur efficacité opérationnelle.
Les divisions opérationnelles et les fonctions du groupe évaluent les
conséquences économiques et non économiques potentielles des risques
auxquels ils sont exposés au moyen d’une norme de risque à l’échelle du
groupe.
Les principaux risques et incertitudes sont repérés lorsque le conseil, par
l’intermédiaire des divisions opérationnelles et des fonctions, détermine que
les conséquences potentielles qui pourraient être très importantes au niveau
du groupe ou qu’un risque quelconque pourrait entraîner une succession
d’événements susceptible d’avoir dans son ensemble un impact significatif
pour le groupe. Une fois identifiés, les principaux risques et incertitudes font
l’objet d’un examen par des experts internes compétents et par les membres
du conseil d’administration.
Une analyse formelle des risques et une revue critique sont réalisées à
l’échelle de l’entreprise pour évaluer les risques auxquels le groupe est
confronté et réévaluer ceux-ci pour tenir compte des évolutions de notre
activité et du profil opérationnel. Cette revue permet de dégager divers
risques et incertitudes pesant sur la bonne mise en œuvre du plan stratégique
du groupe. Les principaux risques pesant sur le plan stratégique actuel sont
présentés au tableau à la page suivante.
La stratégie du groupe tient compte des risques connus, mais il existe
probablement des risques additionnels que le groupe ne connaît pas
ainsi que d’autres risques considérés comme négligeables, mais pouvant
devenir importants. La liste des facteurs de risque qui suit ne contient pas de
précisions sur la gestion et l’atténuation de chaque risque par la direction et
sur l’incidence financière potentielle des risques sur le groupe.
Une analyse exhaustive des facteurs de risque du groupe et des processus
de gestion des risques figure au rapport annuel 2014 à lire conjointement au
rapport annuel 2014 sur « Form 20-F, » tous deux sont disponibles sur le site
Web du groupe à www.randgoldresources.com.
Le groupe dispose d’un cadre précis quant à l’identification et la gestion des
risques. Des processus d’identification et d’atténuation des risques ont été
RISQUES EXTERNES
Volatilité du prix de l’or
Risque pays
Responsabilité sociale
et environnementale et
d’entreprise
Voies d’approvisionnement
RISQUES FINANCIERS
Contrôle des coûts de
production et des coûts
d’investissement
Liquidités insuffisantes,
stratégie financière
inappropriée, mauvaise gestion
de la trésorerie et incapacité
d’avoir accès à des capitaux
sur les marchés du crédit et les
marchés financiers mondiaux
Régimes d’imposition en
vigueur dans le pays
RISQUES OPÉRATIONNELS
Production, réserves et
ressources
Incident constituant une
menace pour l’environnement,
la santé et la sécurité
Risques liés à l’exploitation
souterraine et aux accidents
géotechniques
RISQUES STRATÉGIQUES
Défaut d’identification de
nouvelles cibles d’exploration
et échec d’exploration
Incapacité d’attirer et de
retenir les membres clés
du personnel et mauvaise
planification de la relève
élaborés pour être sensibles aux environnements en perpétuelle évolution
dans lesquels nous opérons. Nous procédons ainsi en permanence
à l’évaluation des risques pour nous assurer que l’entreprise atteint ses
objectifs stratégiques; la direction est toutefois d’avis que les principaux
risques et incertitudes n’ont pas évolué de manière importante par rapport
à ceux présentés au rapport annuel et au rapport annuel sur « Form 20-F. »
Les principaux risques et incertitudes peuvent se matérialiser
individuellement, simultanément ou en combinaison et doivent être
considérés dans l’optique des déclarations prospectives figurant dans
le présent document, l’analyse de pays au rapport annuel 2014 et
l’« Avertissement concernant les déclarations prospectives » de ce rapport.
NATURE ET INCIDENCE
Le prix de l’or et la demande sont volatils et influencés par la conjoncture mondiale. Les bénéfices et la trésorerie
du groupe sont soumis au prix de l’or courant; aussi des replis prolongés ou importants du prix de l’or affecteront le
bénéfice et la trésorerie. La planification et les prévisions du groupe sont tributaires des hypothèses de prix de l’or et par
conséquent les variations du prix de l’or peuvent affecter la capacité du groupe à financer ses projets d’investissement.
Le groupe évolue dans des ressorts où peut évoluer l’environnement politique et les États peuvent chercher à
obtenir une plus grande part de la richesse minérale. Un suivi insuffisant de l’instabilité politique interne des pays et
l’incertitude ou l’incapacité à s’adapter à l’évolution des conditions applicables aux exploitations du groupe peuvent
avoir une incidence sur sa capacité à maintenir des exploitations, empêcher le groupe de procéder à de nouveaux
investissements ou entraîner un surcroît de coûts pour le groupe.
Certaines exploitations actuelles et potentielles du groupe sont situées à proximité de communautés qui peuvent considérer
que ces exploitations leur sont préjudiciables. Une mauvaise gestion des communications avec les parties prenantes
et de leurs attentes, ainsi que l’absence d’activités de développement de la communauté ou de prise en charge de la
responsabilité environnementale pourraient se traduire par l’incapacité de poursuivre les activités dans la région et avoir une
incidence sur la capacité du groupe à s’étendre dans d’autres régions. L’incapacité à comprendre les contextes sociaux
et environnementaux est de nature à entraîner un manque de planification, d’affectation de ressources et de chiffrage des
projets. Le non-respect des réglementations environnementales pourrait entraîner des amendes et, dans certains cas
extrêmes, le retrait de la licence d’exploitation.
Comme les exploitations sont situées dans des régions éloignées, la rupture des voies d’approvisionnement pourrait
retarder la construction et les activités minières. Les ruptures ou perturbations de la chaîne d’approvisionnement ou
l’augmentation significative des coûts dans la chaîne d’approvisionnement sont susceptibles d’avoir une incidence
négative sur les activités d’exploitation du groupe.
NATURE ET INCIDENCE
La maîtrise des coûts d’exploitation et des coûts d’investissement constituent un facteur essentiel de la rentabilité du
groupe. Le défaut de maîtrise des coûts de production ou des objectifs opérationnels fera baisser les marges et la
rentabilité. Le défaut de surveillance ou l’incapacité à surveiller les dépenses d’investissement et l’état d’avancement des
projets d’investissement pourraient entraîner des pertes financières et des dépassements des coûts liés aux projets et
l’érosion des rendements. L’inflation générale des coûts dans le secteur minier est de nature à affecter les exploitations et
les projets entraînant des pressions importantes sur les coûts d’exploitation et les coûts d’investissement.
À long terme, le groupe peut être tenu de trouver un financement supplémentaire sur les marchés du crédit et les
marchés financiers mondiaux pour mettre en valeur ses propriétés. La volatilité et l’incertitude de ces marchés
pourraient avoir une incidence néfaste sur les activités du groupe, sa situation de trésorerie et sa capacité d’obtenir
le financement et les ressources en capital dont l’entreprise a besoin. Une gestion inadéquate des liquidités
excédentaires du groupe, le risque de contrepartie ou des variations importantes des taux de change peuvent avoir
une incidence négative sur les opérations et la rentabilité du groupe et dans le pire des cas remettre en cause la
capacité du groupe à préserver la continuité d’exploitation.
Le groupe évolue dans des ressorts qui peuvent modifier le régime ou les règles fiscaux ou financiers, et le défaut
d’adaptation à ces aspects est de nature à entraîner des amendes et des pertes financières. L’incapacité à respecter
la législation fiscale ou l’application inappropriée de cette législation pourraient se traduire par un long processus
d’arbitrage et une perte de bénéfices.
NATURE ET INCIDENCE
En raison des conditions de production, les activités minières du groupe peuvent produire moins d’or que prévu dans
les données sur ses réserves d’or, qui sont des estimations fondées sur un certain nombre d’hypothèses, y compris
l’exploitation minière et les taux de récupération, les coûts de production et le prix de l’or. Dans de tels cas, la rentabilité
du groupe risque d’être affectée si la production effective s’avère inférieure aux réserves indiquées. La valeur comptable
des actifs peut se déprécier si le prix de l’or en vigueur ne soutient ou ne valide pas la valorisation.
Le secteur minier est soumis à un grand nombre de législations, règlements et normes en matière de santé, de sécurité
et d’environnement parallèlement aux attentes des parties prenantes. L’incapacité à maintenir des normes en matière
d’environnement, de santé et de sécurité pourrait se traduire par des incidents graves pour l’environnement ou la sécurité
ou par la détérioration de la performance en matière de sécurité entraînant un décès, une perte de temps importante,
une interruption des activités ou des dommages aux exploitations. L’évolution des règlements et normes peut entraîner
l’augmentation des coûts et des litiges, voire dans certains cas extrêmes menacer la viabilité d’une exploitation. La
propagation du virus de l’Ebola est susceptible d’avoir une incidence négative sur les activités d’exploitation du groupe. Un
manque de préparation et de protection en lien avec l’éclosion du virus de l’Ebola dans les pays et les communautés où se
situent les activités du groupe est susceptible de causer l’interruption des activités.
Le groupe a un certain nombre de projets souterrains qui sont soumis à des risques importants liés à l’exploitation souterraine. Le
défaut de surveillance ou d’atténuation de ces risques peut affecter la rentabilité du groupe et ses performances opérationnelles.
Le défaut de prise en compte des accidents géotechniques au stade de la planification puis de surveillance des répercussions
pendant les opérations peut être préjudiciable à la stabilité géotechnique des fosses et des opérations d’exploitation souterraine.
Les conditions météorologiques extrêmes comme de fortes précipitations peuvent également avoir une incidence sur la stabilité
géotechnique des fosses et par conséquent être préjudiciables aux opérations d’exploitation.
NATURE ET INCIDENCE
Le renouvellement des réserves et des ressources est essentiel au succès à long terme de la stratégie de croissance tirée
par l’exploration du groupe et par conséquent le fait de ne pas repérer de nouvelles cibles d’exploration peut mener à la
perte de revenus et à l’impossibilité de croître et de répondre aux objectifs stratégiques. L’exploration et le développement
sont des activités coûteuses dont le succès n’est pas garanti, mais qui sont nécessaires à la croissance future du groupe.
La perte de membres clés du personnel, l’absence d’une planification de la relève interne ou l’incapacité à attirer du
personnel approprié peut entraîner une interruption à court terme des activités commerciales et des opérations.
PAGE QUINZE
DÉCLARATION ANNUELLE DES RESSOURCES ET DES RÉSERVEs
au 31 décembre
Catégorie
RESSOURCES MINÉRALES
Kibali
Mesurées
Indiquées
Sous-total
Mesurées et indiquées
Présumées
Loulo
Mesurées
Indiquées
Sous-total
Mesurées et indiquées
Présumées
Gounkoto
Mesurées
Indiquées
Sous-total
Mesurées et indiquées
Présumées
Morila
Mesurées
Indiquées
Sous-total
Mesurées et indiquées
Présumées
Tongon
Mesurées
Indiquées
Sous-total
Mesurées et indiquées
Présumées
Massawa
Mesurées
Indiquées
Sous-total
Mesurées et indiquées
Présumées
Total ressources
minérales
Mesurées et indiquées
Présumées
RÉSERVES DE MINERAI
Kibali
Prouvées
Probables
Sous-total
Prouvées et probables
Loulo
Prouvées
Probables
Sous-total
Prouvées et probables
Gounkoto
Prouvées
Probables
Sous-total
Prouvées et probables
Morila
Prouvées
Probables
Sous-total
Prouvées et probables
Tongon
Prouvées
Probables
Sous-total
Prouvées et probables
Massawa
Probables
Sous-total
Prouvées et probables
Total réserves de minerai Prouvées et probables
Tonnage (Mt)
2014
2013
Teneur (g/t)
2014
2013
Or (Moz)
2014
2013
Quote-part
d’or (Moz)
2014
2013
0.03
2.9
3.0
1.7
45%
0.2
7.2
7.4
2.0
80%
1.5
4.2
5.7
1.7
80%
0.5
2.5
3.0
0.6
40%
0.001
0.1
0.1
0.1
89%
0.5
2.0
2.4
0.9
83%
0.03
2.4
2.5
1.4
45%
0.2
7.5
7.7
2.3
80%
1.1
5.0
6.2
1.6
80%
0.5
2.7
3.2
0.3
40%
0.01
0.14
0.1
0.1
89%
0.6
1.7
2.2
0.9
83%
0.03
2.4
2.5
1.4
33
10
35
11
21
6.6
22
6.7
2.3
4.1
4.0
0.3
11
11
0.4
11
12
1.8
4.8
4.6
1.9
5.1
4.9
0.1
4.7
4.9
0.1
5.1
5.3
1.9
15
17
3.8
4.6
4.4
2.5
4.5
4.3
0.5
2.6
3.2
0.1
2.1
2.3
0.02
13
13
14
14
4.0
0.7
0.7
0.7
0.7
0.003
0.3
0.3
0.3
0.3
7.1
23
30
3.3
28
31
2.2
2.4
2.3
1.4
2.3
2.2
0.5
1.7
2.2
0.2
2.1
2.2
21
21
201
21
21
205
3.1
3.1
3.6
3.1
3.1
3.6
2.0
2.0
24
2.0
2.0
24
45%
0.1
4.8
4.9
80%
0.1
3.8
3.9
80%
0.4
2.1
2.5
40%
0.001
0.1
0.1
89%
0.4
1.5
2.0
83%
1.7
1.7
15
45%
0.2
5.0
5.2
80%
0.1
4.1
4.2
80%
0.1
1.7
1.8
40%
0.1
0.1
89%
0.1
1.8
2.0
83%
1.7
1.7
15
8.1
130
139
53
5.9
149
154
60
1.9
3.8
3.7
2.6
2.3
3.5
3.5
2.7
0.5
16
16
4.4
0.4
17
17
5.2
15
36
52
20
11
40
52
18
3.8
4.5
4.3
3.2
3.8
4.9
4.6
3.5
1.9
5.2
7.1
2.1
1.4
6.3
7.7
2.0
5.5
22
28
7.5
4.9
23
28
3.5
3.6
4.4
4.3
3.2
4.1
4.4
4.4
3.7
0.6
3.2
3.8
0.8
0.6
3.3
4.0
0.4
0.02
14
14
11
0.6
16
16
12
4.0
0.6
0.6
0.6
1.1
0.7
0.7
0.6
0.003
0.3
0.3
0.2
0.02
0.3
0.4
0.2
6.8
27
34
12
9.0
24
33
12
2.3
2.6
2.5
2.7
2.2
2.5
2.4
2.7
0.5
2.2
2.7
1.0
0.6
1.9
2.5
1.1
0.2
35
35
24
0.2
35
35
24
5.1
2.6
2.6
2.1
5.1
2.6
2.6
2.1
0.03
2.9
3.0
1.7
301
128
318
130
3.4
2.5
3.4
2.5
5.4
78
83
5.5
84
89
1.8
4.3
4.1
2.2
31
33
2.2
31
34
4.4
18
22
NOTES ANNEXES À LA DÉCLARATION ANNUELLE DES RESSOURCES ET RÉSERVES
Randgold Resources déclare ses ressources minérales et réserves de minerai conformément au code JORC 2012. À ce titre, les nombres sont présentés au deuxième chiffre significatif.
Ils sont équivalents à l’Instrument national 43-101. Les ressources minérales sont présentées à une teneur limite basée sur un prix de l’or de $1 500/oz.
La présentation des réserves minérales est également conforme au guide de l’industrie numéro 7 (« Industry Guide number 7 »). Les optimisations de fosse sont effectuées à un prix de
l’or de $1 000/oz, hormis pour Morila qui est comptée à $1 300/oz. Les réserves minérales sont comptées à une teneur limite fondée sur un prix de l’or de $1 000/oz au sein des modèles
conceptuels de fosse. Les réserves souterraines sont également fondées sur un prix de l’or de $1 000/oz. La dilution et la perte de minerai sont intégrées au calcul des réserves. Note
d’avertissement pour les investisseurs américains: l’autorité des marchés américaine (« United States Securities and Exchange Commission, SEC ») autorise les entreprises minières à
ne mentionner dans leurs déclarations à la SEC que les réserves de minerai prouvées et probables. Randgold utilise certains termes dans ce document comme « ressources » que la
SEC ne reconnaît pas et interdit strictement la société d’utiliser dans les déclarations qui lui sont faites. Les investisseurs sont avertis qu’ils ne doivent pas supposer que nos ressources
seront, en totalité ou en partie, converties en réserves susceptibles d’être qualifiées de « réserves prouvées et probables » au sens du guide de l’industrie numéro 7 de la SEC (« Industry
Guide number 7 »). Voir le glossaire terminologique sur le site Web à l’adresse www.randgoldresources.com.
PAGE SEIZE
OBSERVATIONS GÉNÉRALES
Dans l’ensemble, les actifs d’exploitation du groupe ont un rendement
conforme aux attentes et ses projets de développement maintiennent le
cap. Par conséquent, le groupe met l’accent sur l’atteinte des indicateurs
de performance clés fixés au début de l’exercice et soulignés dans le
rapport annuel récemment publié.
Randgold continue de mettre l’accent sur la croissance organique par
la découverte et le développement de gisements de classe mondiale et
dispose d’une chaîne de projets et de cibles d’exploration d’une grande
qualité.
a) les présents résultats du premier trimestre sont établis en conformité
avec la norme IAS 34 telle qu’adoptée par l’Union européenne; et
b)le rapport de gestion intermédiaire présente avec sincérité
les informations exigées par les règles de communication et de
transparence de la FCA (Disclosure and Transparency Rules) (4.2.7R et
4.2.8R).
Par ordre du conseil d’administration
Malgré cette stratégie centrale, la compagnie étudie systématiquement
les occasions d’acquisition d’entreprises et d’actifs et de fusion.
Les administrateurs certifient que dans l’état de leurs connaissances
actuelles:
D M Bristow
Directeur exécutif
G P Shuttleworth
Directeur financier
7 mai 2015
NOTE D’AVERTISSEMENT CONCERNANT LES DÉCLARATIONS PRÉVISIONNELLES: exception faite des informations historiques contenues aux présentes, les sujets abordés dans ce
communiqué de presse constituent des déclarations prévisionnelles au sens de l’Article 27A de la Securities Act of 1933 des États-Unis, de l’Article 21E de la Securities Exchange Act
of 1934 des États-Unis et de la législation canadienne applicable aux valeurs mobilières. Les déclarations prévisionnelles comprennent, non limitativement, les déclarations relatives au
prix futur de l’or, à l’estimation des réserves et ressources minérales, à la réalisation des estimations de réserves minérales, au calendrier et au volume de la production future estimée,
aux coûts de production, au calcul des réserves et aux facteurs de conversion des réserves. En règle générale, ces déclarations prévisionnelles peuvent être identifiées par l’usage de
formules de nature prévisionnelle comme « va », « projette », « prévoit » ou « n’attend pas », « devrait », « budgète », « programme », « estime », « planifie », « entend », « anticipe », « n’anticipe
pas », « pense » ou de variantes de ces mots ou formules ou indiquant que des actions, événements ou résultats « peuvent », « pourraient », « seraient » ou « seront pris », « interviendront
» ou « seront réalisés. ». Les hypothèses fondant ces déclarations prévisionnelles sont elles-mêmes tributaires de facteurs et d’événements indépendants du contrôle de Randgold
Resources Limited (« Randgold ») et aucune assurance ne peut être donnée quant à leur exactitude au final. Les déclarations prévisionnelles sont tributaires de risques, incertitudes et
autres facteurs connus ou inconnus, qui peuvent induire d’importantes différences entre les résultats, activités, performances ou réalisations effectives de Randgold et ceux indiqués,
explicitement ou implicitement, dans ces déclarations prévisionnelles. Ces facteurs sont les suivants, entre autres: risques liés aux opérations minières, y compris les risques politiques
et les risques d’instabilité, risques liés aux opérations internationales, résultats effectifs d’activités d’exploration actuelles, conclusions d’évaluations économiques, changement des
paramètres de projets pendant la définition des plans, ainsi que les facteurs spécifiés dans les dossiers déposés par Randgold auprès de la Securities and Exchange Commission
(la « SEC »), aux États-Unis. Bien que Randgold se soit efforcée de déterminer les facteurs importants susceptibles d’entraîner des écarts notables entre les résultats effectifs et ceux
contenus dans les déclarations prévisionnelles, d’autres facteurs peuvent intervenir et faire que les résultats s’écartent des prévisions, estimations ou objectifs. Aucune assurance ne
peut être donnée quant à l’exactitude au final de ces déclarations dans la mesure où les résultats effectifs et les événements à venir peuvent s’avérer très différents de ceux anticipés
dans ces déclarations. Les lecteurs sont invités par conséquent à ne pas prêter de confiance excessive aux déclarations prévisionnelles. Randgold décline toute obligation d’actualisation
des déclarations prospectives ci-contenues, sauf pour se conformer à la législation applicable en matière de valeurs mobilières. NOTE D’AVERTISSEMENT AUX INVESTISSEURS
AMÉRICAINS: la SEC autorise les entreprises, dans leurs déclarations à la SEC, à ne faire mention que de réserves de minerai prouvées et probables. Nous employons certains termes
dans ce document comme « ressources » que la SEC ne reconnaît pas et interdit strictement d’utiliser dans les déclarations qui lui sont faites. Les investisseurs sont avertis qu’ils ne
doivent pas supposer que nos ressources seront, que ce soit en totalité ou en partie, converties en réserves susceptibles d’être qualifiées de « réserves prouvées et probables » au sens
du guide de l’industrie numéro 7 de la SEC (« Industry Guide number 7 »).
NOMINATION AU CONSEIL
Auparavant ministre ivoirien de l’Énergie, Safiatou Francoise
Ba-N’Daw a été nommée administratrice indépendante de
Randgold, conformément à la politique de planification de la relève
de la société en cours.
Safiatou est titulaire d’un MBA de Harvard et après avoir
passé 12 ans à la Banque mondiale comme spécialiste
financière principale, elle a été nommée ministre de l’Énergie
dans le gouvernement de la Côte d’Ivoire.
Elle a ensuite été nommée directrice du programme de
développement des Nations Unies pour la coopération
Sud-Sud, et est revenue en Côte d’Ivoire comme directrice
adjointe du cabinet du premier ministre. Elle est actuellement
directrice associée de Alizes Consultants, une entreprise
internationale et société de conseil financier, et viceprésidente de la société d’exploration minière, pétrolière et
gazière Niger Omega.
En haut: Safiatou Francoise Ba-N’Daw, récemment nommée administratrice
indépendante. Ci-dessus: Le conseil photographié à la mine de Tongon au
début de l’exercice.
À propos de sa nomination, le président du conseil
d’administration de Randgold, Christopher Coleman, a
déclaré: « Nous sommes très heureux d’accueillir Safiatou
Ba-N’Daw au conseil de Randgold. Ses connaissances
poussées et sa vaste expérience internationale nous seront
profitables. Sa nomination apportera une toute nouvelle
perspective. »
PAGE DIX-SEPT
TONGON EN VOIE DE RÉALISER
LES OBJECTIFS 2015
La mine d’or Tongon de Randgold Resources en Côte d’Ivoire est en voie de réaliser ses
prévisions de production et de coûts pour 2015, dans le sillage d’une année où la direction a fait
d’importants progrès dans la gestion des défis concernant la capacité et la récupération qui
ont entravé l’exploitation tout au début, a déclaré Mark Bristow, directeur exécutif du groupe.
Dans une allocution où il a récemment fait le point sur les
résultats trimestriels de la mine pour les médias locaux, Bristow a
mentionné que la mise en service du nouveau circuit de flottation et
l’agrandissement progressif du circuit de concassage engendraient
les répercussions prévues sur la production et les coûts, conduisant
Tongon à son niveau de rendement de conception. Les travaux de
modernisations du circuit de flottation sont achevés et l’automatisation
et l’optimisation sont en cours. Parallèlement, Sandvik et Randgold
collaborent toujours à l’optimisation de la mise à niveau du circuit de
concassage afin d’atteindre les résultats de production prévus.
En raison des conséquences récentes qu’a entraînées la saison
sèche sur la capacité de production d’électricité des services publics
ivoiriens, une coopération constructive s’est établie entre les services
publics et la mine dans le but de minimiser les répercussions.
La mine prévoit produire près de 260 000 onces d’or à un total
des coûts directs de production de $820 par once en 2015. Au
cours actuel de l’or, la mine devrait être en mesure de rembourser
son capital comme prévu cette année. Entre temps, toutes les
réserves épuisées par l’exploitation en 2014 ont été remplacées par
l’exploration continue, prolongeant ainsi la durée de vie de Tongon
d’une année.
Bristow a mentionné qu’en raison de l’allègement des contraintes
opérationnelles, la direction a pu faire progresser les initiatives
sociales ambitieuses de la mine de Tongon, qui consistent à créer
des activités agroalimentaires durables que laissera la mine comme
héritage économique à la communauté. La stratégie comporte deux
volets: l’agriculture industrielle pour remplacer la mine après la clôture
définitive et l’activité agroalimentaire communautaire fondée sur de
petites exploitations agricoles. Les travaux de construction sont en
cours pour un projet de pisciculture pouvant produire 10 tonnes de
poissons par année, tandis que plusieurs projets de jardins maraîchers
exploités par des femmes ont déjà produit leurs premières récoltes.
En février, le Premier Ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, et le
Ministre de l’Industrie et des Mines, Jean-Claude Brou, accompagnés
de hauts fonctionnaires ont visité Tongon. Bristow a déclaré que leur
intérêt et leur soutien pour les initiatives de développement durable
étaient encourageants.
« En fin de compte, les projets comme ceux-ci ne réussissent que s’il
y a un important engagement du gouvernement, au niveau central
et local, et si la communauté locale y participe activement, » a-t-il
déclaré.
Dans l’intention de continuer à bâtir une bonne relation de travail
avec les hommes d’affaires locaux, en mars, la mine de Tongon a
organisé un déjeuner sur place pour 35 entrepreneurs de la région
de Korhogo, ce qui leur a permis d’avoir un aperçu de l’exploitation
et de déterminer les possibilités de coopération.
Tongon développe des activités agroalimentaires durables comme héritage économique à la communauté.
PAGE DIX-HUIT
LA TRÉSORERIE
AUGMENTE ALORS
QUE RANDGOLD
FAIT GRIMPER LES
PROFITS
Suite de la page 1
Le directeur exécutif, Mark Bristow, a déclaré que le trimestre
avait été très dynamique, avec le développement de la mine
souterraine à Kibali en avance sur le calendrier, le programme
continu d’agrandissement et de modernisation à Tongon
visant à produire et améliorer le rendement, et Loulo qui passe
au statut d’exploitant minier à part entière pour ses mines
souterraines. Certains projets d’investissement incluant la
construction d’une seconde centrale hydroélectrique et
la mise en service de l’exploitation de remblayage à pâte
à Kibali, la modernisation des infrastructures à moyenne
tension à Loulo et l’achèvement du nouveau circuit de
concassage à Tongon se poursuivent.
Il a également ajouté que l’importance habituelle accordée
à l’exploration était accentuée et que l’équipe d’exploration
avait été renforcée afin d’intensifier les efforts consacrés à la
prochaine découverte de classe mondiale de la société.
« Notre stratégie d’exploration comprend deux piliers: un
programme d’extension mettant l’accent sur les zones à
proximité de nos gisements existants, qui est conçu pour
remplacer les réserves épuisées par l’extraction et un
programme d’exploration préliminaire ayant pour objectif
d’accroître notre présence et de découvrir de nouvelles
cibles, » a-t-il dévoilé.
« L’an dernier, selon une enquête réalisée par Scotia Capital,
Randgold était la seule société d’exploitation aurifère à
forte ou moyenne capitalisation qui a réussi à augmenter
ses réserves, ce qui témoigne de l’efficacité de nos efforts
d’exploration et de l’importance de la découverte et du
développement au cœur de notre stratégie de croissance.
C’est pourquoi nous demeurons déterminés à augmenter
la taille et du moins maintenir la qualité de nos actifs, tout
en poursuivant la prospection pour trouver notre prochaine
grande mine. »
AUGMENTATION DU
DIVIDENDE DE 20%
À $0.60 PAR ACTION
Conformément à l’approbation par les actionnaires à l’assemblée
générale annuelle de la société du 5 mai, Randgold a déclaré un
dividende annuel pour l’exercice clos le 31 décembre 2014 de $0.60
par action, soit une hausse de 20% par rapport à $.50 à l’exercice
précèdent.
Une option de versement d’un dividende en actions a également été
approuvée pour permettre aux actionnaires d’opter entre recevoir des
actions ordinaires ou des ADS de la société au lieu d’un dividende en
numéraire.
Ce dividende en actions optionnel est conditionné à l’admission
des certificats provisoires d’actions à la cote officielle de la Financial
Conduct Authority et au marché des titres cotés de la bourse de
Londres. L’attribution et l’émission des certificats d’actions devraient
commencer le 29 mai 2015.
Les actionnaires qui choisissent de ne pas recevoir le dividende
sous forme d’actions ordinaires recevront le dividende en numéraire
en livres sterling ou en dollars américains le 29 mai 2015 (les
dividendes en numéraire seront versés aux porteurs d’ADS
le 9 juin 2015). Les actionnaires qui ont choisi de percevoir
des divi dendes en livres sterling peuvent ordonner que le
versement soit effectué directement sur leur compte bancaire
au Royaume-Uni ou leur compte d’épargne-logement
e n v isit a nt le sit e We b I nv e st or Ce nt re à l ’ adres s e
www.investorcentre.co.uk/je ou en complétant le formulaire
de mandat de dividende disponible sur le site Web de la société
à l’adresse www.randgoldresources.com en le renvoyant par
courrier aux secrétaires des transferts. Les actionnaires qui optent
pour recevoir des actions augmenteront leur participation sans frais
de transaction.
Outre voter pour le dividende en numéraire et le programme de
dividendes en actions, les actionnaires ont également voté en faveur
de toutes les autres résolutions proposées à l’assemblée générale
annuelle de 2015.
Dividende par action*
£
0.6
0.60
0.5
0.50
0.4
Bristow a déclaré qu’il s’attend à ce que le cours de l’or se
stabilise dans la fourchette de $1 000 ou $1 400 l’once, à
la condition que le marché se maintienne dans la situation
excédentaire actuelle. Étant donné l’état de grande tension
du secteur de l’exploitation aurifère et les nombreuses
entreprises lourdement endettées, le statu quo semblait
insoutenable et la production non rentable actuelle finirait par
être éliminée.
0.40
« Toutes nos exploitations sont rentables à $1 000 l’once et
nous avons planifié un profil de production croissant sur notre
portefeuille d’actifs existant et prévu que les dépenses en
biens d’investissement et les coûts devraient baisser. Ajoutez
à cela notre bilan en croissance, nos antécédents prouvés
de réussites en exploration et notre haute priorité accordée
à la rentabilité soutenue, et vous obtenez une société
capable de créer et de livrer de la valeur pour ses parties
prenantes, » a-t-il affirmé.
0.2
0.30
0.3
0.20
0.10
0.1
00
2010
2011
2012
2013
2014
* Pour l’exercice considéré, mais déclaré et versé l’exercice suivant.
PAGE DIX-NEUF
SOUTERRAIN DE LOULO:
NOUVEAU GISEMENT INEXPLOITÉ
À Loulo, la table est maintenant mise pour la transition de Randgold vers le statut d’exploitant
minier à part entière des exploitations souterraines de Yalea et Gara, le 1er novembre prochain.
Travaillant en étroite collaboration avec l’entrepreneur African
Underground Mining Services Mali SARL (AUMS) et le fournisseur
de matériel Sandvik Mining and Construction (Mali) SARL (Sandvik),
Randgold progressait régulièrement vers une nouvelle étape
importante, ayant en ligne de mire depuis la décision, il y a quelques
années de cela, que son avenir résidait dans l’extraction souterraine.
Le processus de transition comprenait la sélection détaillée d’une
équipe et le développement des capacités ainsi qu’une vaste
enquête comparative. Sandvik a été choisi pour remplacer le parc
minier souterrain existant avec du nouveau matériel, y compris des
foreuses de production DL421-15C, des foreuses d’exploitation
DD421-60C, des chargeuses LH621 et des camions TH663.
En plus des autres avantages, la transition d’exploitant minier
permettra de réaliser des économies importantes relativement aux
frais de financement et à la marge du sous-traitant. Sandvik fournira
également une formation sur le terrain aux équipes d’exploitations
de Loulo laquelle est incluse dans l’acquisition de matériel.
En plus d’un contrat d’approvisionnement pour les pièces et les
consommables, Loulo sera liée par une entente de service aprèsvente à long terme avec Sandvik, qui maintiendra des prix fixes avec
une indexation limitée sur les consommables, assurera la fiabilité de
l’approvisionnement et fournira la supervision technique aux équipes
de site d’exploitation.
La direction considère également la possibilité d’introduire des
camions de roulage autoguidés et le déblaiement de production
semi-automatisé, ce qui augmentera le taux d’utilisation et réduira
les délais d’entretien.
La transition souterraine est dirigée par Mohamed Cisse, dont la
nomination comme directeur du souterrain de la mine est un excellent
exemple de la réussite de la politique de Randgold d’employer et
de développer des ressortissants des pays d’accueil. M. Cisse s’est
joint à Randgold après avoir quitté l’école secondaire et s’est vu offrir
une bourse d’études pour l’université de Prétoria en Afrique du Sud.
À ce stade, il ne parlait que le bambara et le français; malgré tout,
il a obtenu son diplôme en génie minier en anglais. Il a débuté à
Loulo comme ouvrier et opérateur en 2008, franchissant rapidement
les échelons jusqu’à celui d’ingénieur de projet et d’ingénieur de
planification de la mine à Gara avant d’être transféré à Kibali comme
ingénieur principal de projets. Il est maintenant retourné à Loulo,
où il dirige une équipe principalement malienne d’ingénieurs et de
techniciens chevronnés et enthousiastes.
De gauche à droite: Ismail Traore (ingénieur principal, forage et tir), Tahirou Ballo (directeur de l’exploitation), Ibrahima Doumbia (surintendant de chantier, extraction),
Bouba Traore (surintendant de chantier, mine de Gara), Assey Sanogo (arpenteur-géomètre en chef), Mohamed Cisse (directeur, mine souterraine), Harouna Sanogo
(contremaître en chef du parc mobile), Moussa Magassouba (surintendant chantier, services techniques) et Cheick Sangare (directeur de projet, exploitation minière).
PAGE VINGT
DURABILITÉ:
POUR LA RÉUSSITE,
NON PAS L’APPARENCE
L’engagement de Randgold en faveur de la durabilité a été un élément essentiel de son succès parce
que la société la voit comme une partie intégrante de la gestion de son activité plutôt qu’une exigence
visant à satisfaire un ensemble de normes de gouvernance élaborées à l’externe.
Dans le rapport de
durabilité de Randgold
2014, le directeur exécutif,
Mark Bristow, décrit cet
engagement comme ayant
trois piliers: la création d’une
valeur véritable pour toutes
les parties prenantes, les
communications franches
et les partenariats étroits
et l’établissement d’un
héritage de possibilités
économiques pour les
générations futures.
Le rapport a été rédigé
conformément aux lignes directrices du Global Reporting Initiative
(GRI) G4 et a été vérifié par un certificateur indépendant accrédité
de la GRI. L’inventaire des gaz à effet de serre de la société a
également fait l’objet d’une vérification par un tiers indépendant.
Les points principaux de ce rapport sont:
toutes les mines exploitées par Randgold ont conservé les
certifications ISO 14001 et OHSAS 18001, sauf Kibali qui
poursuit l’obtention de sa certification;
le taux de fréquence d’accidents du travail avec arrêt du
groupe a reculé de 18% à 0.47 en 2014;
l’amélioration en intensité d’émission de 50.47 tonnes de
CO2-e/kt broyés en 2013 à 42.43 tonnes en 2014;
l’efficience de l’eau a connu une amélioration de 1.07m3/tonne
à 1.01m3/tonne en 2014;
tandis que l’utilisation d’énergie a bondi en parallèle à la
hausse de la production, l’efficacité énergétique a marqué une
amélioration d’environ 4% par tonne broyée;
le taux d’incidence du paludisme a chuté à moins de 50%; et
Randgold a mené une campagne de l’industrie acharnée et
efficace contre l’épidémie de l’Ebola en Afrique occidentale.
À la fin du dernier exercice, Randgold a entrepris une analyse
de pertinence prévisionnelle des aspects environnementaux,
sociaux et de gouvernance qui touchent la société. Ce processus
a nécessité des consultations avec un éventail représentatif de
l’ensemble de ses parties prenantes, dont les investisseurs, les
partenaires commerciaux, les chefs de communauté, de hauts
fonctionnaires et ses propres employés.
Rapport annuel 2014
Randgold a publié son rapport annuel de l’exercice
clos le 31 décembre 2014, qui peut être consulté et/
ou téléchargé sur le site Web de la société à l’adresse
www.randgoldresources.com. Une copie a également
été remise au Mécanisme national de stockage
et pourra bientôt être consultée à l’adresse
www.hemscott.com/nsm.do. La société a également
déposé son rapport annuel sur le formulaire Form 20-F auprès
de la US Securities and Exchange Commission (SEC); celuici sera prochainement disponible à la consultation et/ou au
téléchargement sur le site Web de Randgold ou à l’adresse
www.sec.gov. Pour obtenir une copie papier ou un CD
du rapport, veuillez contacter Kathy du Plessis à
[email protected] ou par téléphone au +44 20 7557 7738.
RANDGOLD VOIT DES
POSSIBILITÉS DE CROISSANCE
DANS LE SECTEUR MINIER
SOUS PRESSION
Randgold poursuit des possibilités de croissance générées par
les compressions actuelles ressenties par le secteur d’exploitation
aurifère, affirme le directeur exécutif Mark Bristow dans le rapport
annuel de 2014 de la société. Bristow confirme la solidité des
opérations de Randgold en raison d’une trésorerie forte, d’un bilan
robuste libre d’endettement et possédant des liquidités robustes, et
un prix par action qui a, au fil des années, affiché un rendement
supérieur par rapport au secteur. Ses prévisions sur cinq ans
indiquent une croissance du profil de production et une réduction
des coûts.
« Notre moteur de croissance continuera d’être la croissance
organique, mais en nous appuyant sur notre position de force
pour l’avenir, nous considérerons des possibilités qui sont souvent
entraînées par les compressions du marché et nous pourrions
choisir de jouer un rôle dans
la restructuration probable
du secteur aurifère, » ajoutet-il.
Le
rapport
indique
également que Christopher
Coleman, président du
conseil, laisse entendre
que le cadre d’exploitation
général du secteur a été le
plus complexe depuis les
années 1990. « Le conseil
et la direction continuent
d’examiner attentivement
tous les scénarios réalistes
concevables pour les cinq
prochaines années et de
déterminer les possibilités
et les obstacles à venir et
de les intégrer dans notre
planification, » souligne-t-il.
PAGE VINGT ET UN
TOUT CE QUI BRILLE
Bien que Randgold reconstitue les réserves, le secteur
prévoit un portefeuille d’actifs dans un environnement
tendant à la baisse
La déclaration annuelle des réserves et des ressources
de Randgold, contenue dans son rapport annuel et les
comptes de 2014 au 30 mars 2015, indique qu’elle a
augmenté sa quote-part des réserves de minerai malgré
un appauvrissement important de l’exploitation minière
au cours d’une année qui a livré une production d’or
record de 1.15Moz. L’exploration continue et la conversion
des ressources ont accru les réserves de 1% à 15.2Moz
tandis que la diminution des ressources à 27.8Moz a été
contenue à 3%.
Pour le reste du secteur, le tableau n’est toutefois pas aussi rose.
Un sondage réalisé par Scotia Capital a montré que Randgold
Resources a été la seule société aurifère à forte et moyenne
capitalisation à augmenter ses réserves en 2014. Les autres ont vu
leurs réserves diminuer en moyenne de 9%. Le directeur exécutif,
Mark Bristow, le directeur général de l’évaluation du groupe, Rod
Quick et le directeur de l’exploration du groupe, Joel Holliday
analysent la situation.
Bristow: Le secteur de l’exploration aurifère me rappelle l’homme
dans le poème, qui a appris si peu et oublié tellement. Lorsque
le prix de l’or a amorcé un repli relativement modeste en 2011, le
secteur a réagi de la même manière peu judicieuse qu’il l’avait fait au
moment de la récession précédente: réduction des coûts en capital
et d’exploration. Ce qui s’est passé par la suite se répète aujourd’hui:
Géologues sur le terrain, à la cible de Megi sur le permis de Kibali.
PAGE VINGT-DEUX
l’heure de vérité a finalement sonné. La recherche de Scotia Capital
révèle que la dernière fois que le prix de l’or était d’environ $1 200 en
2010, le secteur aurifère en Amérique du Nord recelait des réserves
de 475Moz. Au cours de l’exercice précédent, ces réserves se sont
trou vées à 375Moz, un repli de près de 21%. Pire encore, la teneur
des réserves a chuté de près de moitié à 1.51g/t. Quelle que soit
la manière dont les choses sont envisagées, le secteur prévoit une
assiette de réserves moindre avec un potentiel de revenus dans un
environnement à la baisse.
La dernière fois, le prix de l’or est venu en aide au secteur, mais pas
avant qu’elle se soit tirée dans le pied en se livrant à un grand nombre
d’activités de fusion-acquisition qui se sont révélées non productives,
au lieu d’investir dans un avenir à long terme. Comme le secteur est
une fois de plus au bord du gouffre, quelle est la solution cette foisci? Un plus grand nombre de fusions-acquisitions: un autre triomphe
de l’espoir sur l’expérience. La situation est précaire, entravée par le
fait que la plupart des sociétés d’exploration aurifère ont un niveau
d’endettement élevé et souhaitent un allégement de leur dette à court
terme en vendant des actifs sur un marché de vendeurs et à court de
liquidités. L’issue probable? Eh bien, le prix de l’or peut le renflouer
une fois de plus. Le cas contraire, la production pourrait connaître
une forte régression, comme certains indicateurs l’indiquent déjà.
Quick: Comment Randgold Resources a-t-elle réussi à éviter cette
crise? Tout simplement parce que nous avons toujours géré l’entreprise
en fonction des résultats et sur le long terme; par conséquent, nous
n’avons jamais cédé à la tentation de suivre les instincts de la foule.
Depuis le début, notre stratégie de base est d’ajouter de la valeur
grâce à la découverte de gisements de plusieurs millions d’onces
et d’en faire des mines de classe mondiale. À l’exception de Kibali,
qui était une excellente occasion d’acquisition, nos mines sont
exploitées en fonction des gisements découverts par nos équipes
d’exploration qui continuent de contribuer à la progression et à la
qualité de notre portefeuille d’actifs. Nous estimons nos réserves à
$1 000/oz contre une moyenne dans le secteur de $1 200/oz; il n’y a
donc eu aucun contretemps et aucune dépréciation ne s’est avérée
nécessaire au moment où le prix de l’or entamait un repli. Dans un
secteur où le nombre l’emporte généralement sur la qualité, il est
intéressant de noter que la qualité de nos réserves de 3.6g/t est dans
la partie haute de la fourchette. En raison de la rentabilité des mines,
d’une portefeuille d’actifs solide, d’une base solide de zones d’intérêt
et d’une planification prudente à long terme, nous pouvons en toute
confiance anticiper une production de plus d’un million d’onces par
an sur une période de dix ans, extraites des mines qui seront toutes
encore rentables à un prix de l’or de $1 000/oz: une situation unique
dans le secteur.
Holliday: En raison de l’augmentation de la croissance de la
production de Randgold Resources, l’épuisement minier doit être
remplacé tant pour la quantité que pour la qualité. Dans le même
temps, nous devons continuer nos recherches dans le but de
découvrir un autre gisement important. Voilà pourquoi nous avons
une stratégie d’exploration à deux volets. Nos équipes d’extensions
mènent des activités d’exploration à proximité de nos gisements
existants, ajoutant progressivement des onces d’or. Nos programmes
d’exploration préliminaire axent leurs activités sur l’augmentation du
nombre de zones d’intérêt que nous détenons et en augmentant
le nombre et la qualité des cibles visées par le développement de
notre triangle de ressources. Pour y parvenir, nous avons renforcé
notre équipe d’exploration générative par le recrutement de deux
géologues seniors.
Géologues sur le terrain, au gisement de Mofu, sur le permis de Kibali.
l’exploration et de l’évaluation, principalement en Afrique de l’Est
et en Afrique Centrale. Il est actuellement chef de la direction par
intérim de la société Kilo Goldmines et vice-président responsable
de l’évaluation des projets auprès de la société Dundee Resources
Limited. Andrew Alibone possède une large expérience mondiale et
a déjà agi à titre de conseiller auprès de Randgold Resources pour
un certain nombre de projets. Il apportera une contribution technique
dans le cadre de nos projets à l’échelle continentale. Ainsi, notre
équipe d’exploration générative est maintenant en meilleure position
pour trouver le prochain gisement aurifère de classe mondiale
en Afrique et de nouvelles mines dont la production pourra etre
comparée à celle de Loulo-Gounkoto et de Kibali.
Mike Skead, qui se joindra à nous, à titre de nouveau directeur
des opérations, possède 25 ans d’expérience dans le domaine de
Réserves, prix de réserve et teneur des réserves de la société en Amérique du Nord
oz/t
Moz
$/oz
0.12
600
1 600
0.10
500
1 400
1 200
0.08
400
1 000
0.06
300
800
0.04
200
400
Réserves en oz
Prix de réserve utilisé
2014
2013
2012
2011
2010
2009
2008
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
1999
1988
1987
1986
1985
1984
1983
1992
1991
1990
1989
0
1988
0
1987
0
200
1986
100
1985
0.02
Teneur des réserves
Source: Rapports de la société; estimation de la Scotiabank, services bancaires et marchés mondiaux
PAGE VINGT-TROIS
APRÈS UN AN, KIBALI SE
TOURNE VERS L’AVENIR
dPA 5902
La recherche en cours d’onces de réserve supplémentaires à Kibali assurera son avenir comme mine à longue durée de
vie et comme un des plus importants producteurs d’or d’Afrique, a confirmé aujourd’hui Mark Bristow, directeur exécutif
de Randgold Resources lors d’un récent point de presse à Kinshasa. Randgold développe et exploite la mine détenue
en partenariat avec AngloGold Ashanti Limited et la société parapublique congolaise Société Miniere de KiloMoto SARL
(SOKIMO).
En 2014, son premier exercice complet d’exploitation, Kibali a produit
526 627 onces d’or à un total des coûts directs de production de
$573/oz et Bristow a indiqué que la production et le coût pour le
premier trimestre de 2015 devraient être conformes aux prévisions.
« Avec une production de l’or au rythme de 600 000 onces par
année, il est d’une importance critique de remplacer les réserves
consommées, » a-t-il ajouté. « Nous croyons que la structure KZ
de Kibali possède suffisamment de ressources supplémentaires,
et l’exploration en cours confirme ce potentiel. Diverses cibles ont
été identifiées et Kalimva-Ikamva et Kanga Sud ont été considérées
comme prioritaires pour des recherches en profondeur. »
Kibali est toujours un chantier en cours, la troisième mine à ciel
ouvert est maintenant opérationnelle et le développement de la mine
souterraine est en avance sur le calendrier. Déjà, du minerai provenant
de ses chambres est livré à l’usine, mais la mine souterraine sera
en pleine production seulement en 2018. La première des quatre
centrales hydroélectriques a été mise en service au cours de
l’exercice précédent, et les travaux portant sur la deuxième sont bien
engagés. L’usine métallurgique fonctionne à sa capacité théorique et
l’installation de remblayage par pâte est presque terminée.
Malgré le niveau élevé d’activité de production et de développement quelques 5 000 personnes sont employées sur le site - Kibali
maintient un bon dossier de sécurité, avec une diminution de 16%
du taux de fréquence des accidents cette année.
Kibali représente un investissement initial de plus de $2 milliards dont
elle pourra récupérer le capital après 2024, en fonction de son plan
de mine actuel au prix de l’or estimé à $1 200/oz. Toutefois, grâce
à ses flux de trésorerie élevés, la mine a déjà remboursé la première
tranche de sa dette.
Bristow a indiqué que Kibali continuait d’investir dans le
développement de l’économie locale en faisant affaire dans la mesure
du possible avec des sous-traitants et des fournisseurs de la région.
Une étude de préfaisabilité d’un projet d’huile de palme, visant à
produire une source durable d’activité économique post-extraction
dans la région, a été achevée et une étude de faisabilité concluante
a été commencée.
En regard du nouveau code minier proposé par la RDC, Bristow a
annoncé qu’il accueillait favorablement, la récente déclaration du
Premier Ministre Augustin Matata Ponyo indiquant que l’État était
prêt à réviser le projet soumis au Parlement et était ouvert à de
futures discussions avec le secteur.
« Nous avons été étonnés et déçus lorsque le Ministre des Mines
a mis fin à ses discussions avec le secteur minier en février et a
présenté au Parlement un projet de code qui déviait radicalement
du terrain d’entente que nous avions cru avoir convenu. Comme la
chambre des mines de la RDC l’avait annoncé alors, l’adoption du
code d’une telle hostilité aux investissements aura des conséquences
catastrophiques non seulement pour le secteur minier, mais
également pour l’ensemble de l’économie congolaise. Cela a donc
été d’un grand réconfort d’apprendre du Premier Ministre que l’État
avait réaffirmé son intention de négocier, » a-t-il ajouté.
SIÈGE SOCIAL 3rd Floor, Unity Chambers, 28 Halkett Street, St Helier, Jersey, JE2 4WJ, Îles Anglo-Normandes
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