Démarrer avec MuseScore

Démarrer avec MuseScore
D'abord, le télécharger :
En tapant « musescore » sur un moteur de recherche , comme j'ai fait dans l'ovale jaune, ou en écrivant « musescore.org/fr », sur son
navigateur (ovale rouge), on arrive sur le site de « MuseScore », et la première fenêtre qui s'ouvre est celle-ci :
Immédiatement, nous sommes invités à faire un téléchargement gratuit (bouton vert, que j'ai marqué d'un point rouge) . Avant de le
lancer, nous prenons le temps de voir que cette même page offre un accès à un manuel (point vert), ainsi qu'à un forum (point bleu).
Ce seront des aides précieuses, ensuite. On voit aussi qu'on peut choisir la langue (point jaune). Pour accéder au forum, il faut
s'inscrire, en choisissant un pseudonyme (= nom d'utilisateur). La procédure de création de compte est accessible en cliquant sur
« créer un nouveau compte » (point violet).
Après ces quelques petites choses communes à tous les sites, continuons.
On va donc cliquer sur le bouton vert,
et suivre la procédure indiquée pour télécharger le logiciel, et l'installer sur notre ordinateur.
Eventuellement, vous aurez également fait le nécessaire pour installer un « raccourci sur le bureau » , s'il ne s'est pas créé tout seul : il
faut aller dans C/programmes, faire « clic-droit » sur musescore, et cliquer ensuite sur « créer un raccourci » : il va se mettre à la suite,
et il vous suffit de le sélectionner et de le déplacer sur votre bureau. Si ça vous pose problème, je développerai. Dites-le moi. Ce
raccourci vous facilitera le lancement de MuseScore, simplement. Il n'a pas d'autre utilité. Mais vous pourrez toujours lancer
MuseScore en allant dans « programmes », etc …
Une fois le logiciel installé, on l'ouvre : double-clic dessus, et on voit apparaître la fenêtre suivante :
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Normalement, je crois qu'il y a aussi une fenêtre d'aide, latérale, à droite, mais j'ai demandé qu'elle soit supprimée définitivement,
pour moi, donc je ne peux pas vous la montrer – mais ce n'est pas important. Vous pouvez la garder, ou la supprimer, à votre choix.
On voit donc :
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en haut, une barre de menu- classique (point bleu) : on peut trouver toutes les fonctionnalités de MuseScore à partir de là. Si
vous avez un souci, en cliquant déjà sur « aide > manuel local » (il est écrit que cela correspond aussi à la touche « F1 »),
vous aurez un manuel qui s'ouvrira et que vous pouvez conserver à l'écran, en le mettant éventuellement sur une demi fenêtre
à côté de MuseScore, que vous aurez aussi réduit à une demi-fenêtre (je suppose que vous savez faire cela avec votre
ordinateur, sinon, dites-le moi).
Ensuite, on lit qu'une partition s'ouvre immédiatement : le début d'une pièce de Moussorgsky, en guise d'exemple. Soit on la
supprime, en cliquant sur la croix rouge, au-dessus du bouton rouge, soit on s'en sert pour tester et bricoler un peu : comme
vous voulez, cela n'a aucune importance.
Je vous fais remarquer la colonne tout à gauche , intitulée « palette » (point vert) . Cette fenêtre « palette » nous servira
beaucoup, et, en particulier pour modifier les coups d'archet, car c'est surtout ce qui restera à faire, une fois que les partitions
seront écrites. J'y reviendrai. Cette colonne « palette » s'ouvre ou se ferme en faisant à partir de la barre de menu :
« affichage>palette » : essayez, et vous verrez que « palette » est coché – Si vous cliquez dessus, la colonne « palette »
disparaît , et dans « affichage », il n'y a plus de coche en face de « palette » - Ce sera toujours ainsi : lorsqu'une fonction est
activée, elle est cochée dans le menu.
J'attire également votre attention sur les deux autres barres, en-dessous de la barre de menu : une où on voit les petites icônes
classiques pour enregistrer, imprimer, etc … Sans intérêt pour l'instant, à part la flèche de retour en arrière, qui permet de
faire marche arrière en cas d'erreur. On y arrive aussi par le menu : « édition>annuler » - et la ligne en-dessous, où se
trouvent des notes, des altérations, etc : C'est ici que l'on choisira le modèle de note qu'on veut saisir – donc, je vous le dis
uniquement pour information, car, pour l'instant, vous recevrez des partitions déjà écrites. Mais si vous voulez vous essayer à
faire de la saisie, il faudra d'abord cliquer sur « N », que j'ai encadré de violet, puis cliquer sur une valeur de note, par
exemple « croche » si la note que vous voulez écrire est une croche, etc … Nous y reviendrons, ce n'est pas du tout urgent.
La chose à savoir est que si la touche « N » est cliquée, notre souris « sème » des notes partout où elle clique, et cela peut
être fâcheux, si ce n'est pas voulu !!! Donc, attention de ne pas cliquer sur ce « N » (entouré de violet) par inadvertance !
Faites un essai sur Moussorgsky, et vous comprendrez immédiatement ! Si cela arrivait, il faut simplement faire « annuler »
autant de fois que nécessaire pour revenir à l'état avant les frappes involontaires !
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Ouvrir et écouter une partition.
Je vous envoie avec ce tutoriel, une partition que j'ai saisie : le presto de la 1ère symphonie de Mozart. Il s'agit d'une « pièce jointe ».
Il faut donc déjà l'enregistrer dans le dossier de votre choix. Personnellement, j'ai les dossiers suivants :
Orchestre de Carcassonne >> 2011-2012 >> partitions >> puis un dossier par auteur, car j'aime bien télécharger aussi les parties des
autres instruments que Rüdiger met en ligne sur le site>> puis un autre sous-dossier « partitions Musescore » où je mets la version
éditée sous MuseScore des partitions de ce morceau . Mais ce n'est qu'un exemple – chacun organise ses dossiers comme il l'entend, la
seule chose importante étant de savoir où retrouver, ensuite, les fichiers en question. Il faut savoir qu'on pourra être amené à avoir
plusieurs versions MuseScore du même morceau, par exemple si on teste différents coups d'archet : on n'est pas obligé d'effacer la
version précédente, on peut simplement les enregistrer avec des noms différents : version a, b, etc. Le fait d'avoir les différentes
versions d'une partition réunies dans un même dossier facilitera leur utilisation.
Donc, sur la messagerie, je vous suggère de faire : « fichier>pièces jointes>enregistrer ».
Une fois cela fait, vous ouvrez donc MuseScore, puis vous faites « fichier>ouvrir », et vous allez dans votre ordinateur chercher le
fichier que vous avez enregistré : sur le mien, cela donne ça :
puis, si j'ouvre le dernier dossier,
et que je clique sur le titre qui
m'intéresse, je vois qu'il s'inscrit
dans la fenêtre en bas (nom du
fichier) . Je clique ensuite sur
« ouvrir », et ma partition va
s'ouvrir dans MuseScore.
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Pour l'écouter,
on va ouvrir la fenêtre de lecture : faire « affichage>fenêtre de lecture ». J'obtiens ceci :
Alors, déjà, cette fenêtre de lecture vient se placer sur la partition : pas forcément pratique. Donc, je la déplace où je veux, en cliquant
sur la bande supérieure : (point fuschia_violet), puis en la déplaçant en maintenant le clic enfoncé. (le « cliquer-déposer » classique ).
Deux barres verticales, avec des curseurs : les petits triangles bleus. Si je clique sur un triangle, et que je le fais glisser (sans soulever
le doigt de la souris), le long de chaque barre, je vais faire varier :
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le tempo , pour la barre au-dessus du point rouge (=Tmp)
et le volume , pour la barre au-dessus du point jaune (=vol).
Dans le fenêtre à côté du point bleu ciel, on lit le nombre de battements par minute (=bpm) auquel on s'est ainsi réglé : ici, c'est 184 –
l'unité étant la note-unité de la mesure, ici, la croche. La valeur en pourcentage est la valeur calculée par MuseScore par rapport à ce
qui est considéré comme la vitesse « normale » d'un Presto … Personnellement, je n'y attache aucune importance.
Ensuite, la fenêtre « linéaire » (point vert) : ne pas y toucher.
Le bouton au-dessus du point rose va nous permettre de démarrer et d'arrêter la lecture. Une fois qu'on a réglé les valeurs qu'on
souhaite (tempo et volume) on pourra se passer de cette fenêtre (en cliquant sur la croix dans le rond rouge), et se servir uniquement
du même bouton qui se trouve sur la seconde barre , en haut, et que j'ai entouré d'un cercle rose.
Le bouton qui est juste à côté (à sa gauche) permet de revenir au début.
Alors, maintenant qu'on sait tout cela, comment écouter , par exemple, la mesure 10 ? Tout simplement en venant cliquer avec sa
souris sur la première note de la mesure 10, (elle se met en bleu), puis en cliquant sur le bouton au-dessus du point rose
(=marche/arrêt). Et on clique à nouveau sur ce bouton « marche/arrêt », lorsque la mesure 10 est terminée.
Alors, d'accord, je n'ai pas trouvé de fonction pour commander l'écoute en boucle d'une seule mesure, ni pour programmer l'arrêt
automatique, etc .. Mais c'est déjà pas mal, comme ça, je trouve ! Si on veut avoir juste un passage affiché, pour le mettre « en
boucle » - le jeu redémarre automatiquement au début lorsque le morceau est terminé – il suffit d'enregistrer une copie de ce morceau,
et de supprimer toutes les mesures qui ne nous intéressent pas. Ainsi, on peut se faire tous les petits fragments qu'on veut, comme on
le souhaite.
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Changer le diapason :
Peut être utile pour s'entraîner à entendre avec un autre diapason :
cliquer sur « affichage>synthétiseur », puis tout en bas de la fenêtre qui s'ouvre : « fréquence d'accord de référence ». Pour l'instant,
c'est 440, mais vous faites varier cette valeur comme vous le voulez.
Sur cette fenêtre on peut aussi créer des effets de réverbération, etc … amusez-vous, si ça vous intéresse !
Changer d'instrument :
le son du « violon » qu'on entend ne vous plaît pas, (c'est vrai qu'il n'est
pas très beau, faut le reconnaître!) ou vous voudriez avoir une idée de
ce que ça donne joué au piano, ou à la flûte de pan ?
Cliquer sur « affichage>mélangeur »
en cliquant sur la flèche que j'ai entourée de vert, vous pourrez changer
l'instrument principal. On peut se contenter de cela, sans chercher à
faire varier d'autres paramètres (point jaune ou point bleu) - ni
d'intervenir forcément sur d'autres voix (les autres lignes) – mais vous
faites comme vous voulez !!!
Ajouter ou modifier une indication de coup d'archet :
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Sur la colonne « palette » (à gauche de l'écran), je clique sur « articulations et ornements » et dans le menu qui s'ouvre, je
trouve les deux signes pour « tirer » et « pousser ».
Ensuite, sur la partition, je clique sur la note pour laquelle je veux indiquer un coup d'archet : elle se met en bleu,
puis je fais un double-clic sur le petit dessin correspondant de la fenêtre « palette », et il vient immédiatement s'écrire en bleu
au-dessus de la note que j'avais sélectionnée : essayez.
S'il est trop près, ou qu'il se mélange avec d'autres indications déjà présentes, il suffit de cliquer dessus avec la souris, et en
laissant le doigt appuyé, on le déplace où on veut.
S'il ne nous plaît pas, on clique sur « suppr », et cela le supprime.
En cliquant ailleurs, sur la partition, il est dé-sélectionné. Si on veut agir dessus à nouveau, on le sélectionne d'abord, en
cliquant dessus (il devient bleu), puis on fait ce qu'on veut (déplacer, supprimer).
Ajouter un doigté :
Même protocole, à partir de la fenêtre de la palette « doigté ». Faut reconnaître que les doigtés sont écrits en tout petit, et qu'ils
viennent souvent se mettre sur la note : il faut de bons yeux pour les distinguer, et les « attraper » avec sa souris, pour les déplacer de
façon à les rendre plus visibles ! Mais , ça se fait …
Ajouter des mesures :
d'abord sélectionner l'endroit où vous voulez en rajouter, puis en faisant « créer>mesures>insérer » vous pourrez, par exemple,
rajouter 2 mesures au début, ce qui est intéressant pour avoir une idée du tempo (on y met juste des notes « de base » , et cela permet
de se préparer, après avoir lancé l'audition. On les supprime ensuite, si on veut imprimer – ou on se fait une version avec mesures «en
plus » et une version normale.
Autres fonctions :
Tout ce est disponible sur la fenêtre « palette » se fait ainsi, soit par le double-clic, soit par « cliquer-déposer ». Mais cela vous sera
surtout nécessaire si vous voulez créer une partition … Vous pouvez agir sur les indications déjà présentes sur la partition, en cliquant
dessus, et en les déplaçant .
On peut aussi agir sur la mise en page, ce qui pourrait être utile pour éviter d'avoir 3 pages, ou des tournes délicates, etc. Mais nous
n'en sommes pas là : le premier intérêt, je pense, est une aide pour le travail. C'est le but de ce premier tutoriel.
Bien amicalement à tous.
Catherine
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