contrôler et entretenir la toiture
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contrôler et entretenir la toiture
Entretien de la toiture Charpente & couverture > Lire aussi : _Pulvérisation, badigeonnage, injection ou traitements naturels ? / 100 comment faire Une toiture impeccable ! 1 2 3 4 5 Se débarrasser des mousses Entretenir les gouttières Remplacer des tuiles mécaniques Imperméabiliser les tuiles Réparer un solin maçonné-a Réparer un solin maçonné-b Après traitement chimique, enlevez les dépôts de mousse avec une brosse métallique ou avec une truelle. Après avoir enlevé les plus gros dépôts, nettoyez le fond de gouttière avec un tampon abrasif. Pour déboîter plus facilement la tuile cassée et mettre en place la nouvelle, calez ses voisines avec des tasseaux de bois. Appliquez le produit traitant régulièrement de droite à gauche et de bas en haut, en veillant à ne pas le faire ruisseler sur les tuiles. Si le solin est très abîmé, il peut être nécessaire de le refaire entièrement. Dans ce cas, il sera piqueté à la pointerolle et à la massette (en prenant garde de ne pas fendre les tuiles), puis refait à l’identique. S’il ne s’agit que de reboucher quelques fissures, utilisez un mastic acrylique de maçonnerie. Grattez la fissure pour en rectifier les bords et élargissez-la un peu. Dépoussiérez à la balayette. Pulvérisez un peu d’eau pour humidifier le mortier. Appliquez le mastic au pistolet. Lissez avec l’index. contrôler et entretenir la toiture La toiture, c’est-à-dire la charpente et sa couverture, est la paroi la plus L’inspection de la toiture et les petites opérations d’entretien sont du ressort des occupants, lorsqu’il est possible de les effectuer en toute sécurité. Par exemple, pour vérifier une absence de fuite, c’est facile : montez dans le grenier un jour de pluie avec une bonne lampe torche, et vérifiez l’absence de coulure, le long des chevrons. Évidemment, si la couverture est doublée, dans le cas d’un comble aménagé par exemple, l’inspection par l’intérieur est impossible. Alors, équipezvous de jumelles et rendez-vous au fond du jardin pour contrôler visuellement l’état de la couverture, l’absence de fissure au niveau des souches, le développement des mousses… 1/ Se débarrasser des mousses Le traitement chimique est le plus simple à mettre en œuvre. Il consiste simplement à traiter la couverture avec un produit antimousse, généreusement appliqué sur les dépôts avec un pulvérisateur de jardin. Après quelques jours, les mousses jaunissent, se dessèchent, et se décollent. Il ne vous reste plus qu’à enlever les dépôts avec une truelle. Le traitement est à refaire seulement lorsque les mousses sont revenues, tous les 5 à 10 ans selon les expositions (voir schéma 1). Le nettoyeur à haute pression (NHP) est une autre solution efficace. Toutefois, 082 compte tenu des risques que son utilisation sur le toit représente, elle est à réserver aux professionnels. Un procédé de prévention efficace consiste à tendre un fil de cuivre sous la faîtière. Son oxydation, entraînée par la pluie, bloque le développement des mousses. Mais elle provoque aussi la perforation rapide des gouttières métalliques, en zinc notamment. Cette astuce est donc à réserver aux toits équipés de gouttières en cuivre ou en PVC. 2/ Entretenir les gouttières En principe, les gouttières sont calibrées pour collecter et évacuer la pluie et les débris qu’elle entraîne. Toutefois, dans certaines conditions, à l’ombre ou sous de grands arbres, des dépôts peuvent provoquer des débordements. Dans ce cas, un nettoyage annuel des fonds de gouttière prévient ces désagréments (voir schéma 2). Il est également possible d’équiper les naissances de descente d’une crapaudine, une protection ajourée qui retient les feuilles. Il faut alors remonter régulièrement, pour enlever les dépôts. Profitez-en pour vérifier la pente d’écoulement des gouttières, notamment en fin d’hiver s’il y a eu de la neige. Le poids de cette dernière a pu déformer certains crochets. Rétablissez l’alignement à la main. Versez un peu d’eau en départ de gouttière, pour vérifier qu’elle ne stagne plus. Terminez l’entretien par le regard en pied de descente. Lui aussi est souvent encombré. 3/ Remplacer des tuiles mécaniques Pour changer une tuile fendue, il faut tout d’abord en posséder une de remplacement, strictement identique. Et ce n’est pas le plus évident, en particulier si le toit est ancien. Notez qu’il est impossible d’emboîter une tuile différente, même si elle est presque pareille. Or, un défaut d’emboîtement se traduit immanquablement par un problème d’étanchéité. Ainsi, si vous ne trouvez pas de tuile de remplacement, essayez plutôt de réparer celle qui est en place, au mastic par exemple. exposée de la maison. Il faut donc la soigner. Exemple avec cette toiture à tuiles mécaniques. Une tuile mécanique est tenue par ses voisines de rangée et par celles de la rangée supérieure, soit au moins 7 éléments à soulever. Pour travailler plus facilement, taillez des cales de bois en biseau. Elles permettent de maintenir soulevées les tuiles de la rangée supérieure, pendant que vous déboîtez celle à remplacer (voir schéma 3). Vérifiez que la nouvelle s’adapte bien dans les rainures de ses voisines, et qu’elle est correctement accrochée sur le liteau. Puis enlevez les cales et remettez en place la rangée supérieure. 4/ Imperméabiliser Les tuiles Avant d’être imperméabilisé, le toit doit être démoussé, propre, et les tuiles fendues remplacées. Selon les produits, l’imperméabilisation s’effectue au rouleau ou, si possible, au pulvérisateur de jardin. Réglez le débit de façon à obtenir un brouillard bien mouillant, mais non ruisselant. Pulvérisez en partant du bas de pente, en bandes horizontales de 1 m de large environ. La buse doit être perpendiculaire aux tuiles. Celles-ci doivent absorber le produit, mais sans coulure. Placez-vous à l’abri de la brise, afin d’éviter de respirer le brouillard de pulvérisation. Une couche suffit (voir schéma 4). 5/ Réparer un solin maçonné Le solin, liaison entre un rampant et un mur, peut lui aussi souffrir du temps. S’il est abîmé, il peut ne plus tenir son rôle et laisser passer l’eau. Il faut dès lors le réparer. La difficulté principale lors de cette réparation sera de ne pas casser les tuiles. Un masticage du joint tuile/mur aidera à prévenir les infiltrations d’eau (voir schémas 5 A et B). notre conseil 6/ Renforcer un chevron Si l’inspection par l’intérieur de la charpente révèle des flèches anormales des chevrons, il peut être possible de les renforcer provisoirement en les doublant de planches, placées de part et d’autre et reliées par des boulons traversants. Une solution plus efficace consiste à les étayer, ce qui n’est pas facile. Demandez à un professionnel, lequel vous fera un diagnostic, indispensable pour distinguer ce qui présente un risque ou pas. Par exemple, il est fréquent qu’une charpente séculaire soit déformée, sans que cela ne représente obligatoirement un danger. attention ! La réglementation sur la sécurité au travail est pointilleuse en matière d’interventions sur le toit. Échafaudages, garde-corps, consoles, lignes de vie, crochets de sécurité, arrimage des échelles, tout est passé en revue et normalisé. Évitez de vous déplacer sur le toit, a fortiori en short et baskets, équipé d’un bob en guise de casque ! Si possible, n’intervenez que depuis le bord ou depuis une fenêtre de toit. Si vous utilisez une échelle, sa base doit être décalée d’au moins ¼ de sa hauteur, elle doit dépasser d’un bon mètre son point d’appui, et doit tenir sur une base solide. Portez des chaussures antidérapantes, ne vous penchez pas, intervenez par temps sec et sans vent ; faites-vous aider, accrochez vos outils à une ceinture adaptée. Ces précautions prises, les risques demeurent. En cas de doute... abstenez-vous ! 083