PALAZZETTO BRU ZANE CENTRE DE MUSIQUE ROMANTIQUE
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PALAZZETTO BRU ZANE CENTRE DE MUSIQUE ROMANTIQUE
festival LE SALON ROMANTIQUE DAL 2 AL 28 FEBBRAIO 2013 Palazzetto Bru Zane – domenica 3 febbraio 2013, ore 17 La scuola violinistica francese Geneviève Laurenceau, violino David Bismuth, pianoforte PALAZZETTO BRU ZANE CENTRE DE MUSIQUE ROMANTIQUE FRANÇAISE La scuola violinistica francese di fine Ottocento È solo nella seconda metà, addirittura verso la fine dell’Ottocento, che la scuola violinistica francese produce le sue partiture più notevoli. L’attività dei suoi tre numi tutelari (Kreutzer, Rode e Baillot) si era sviluppata fino al 1840 circa, privilegiando la nuova potenza e capacità virtuosistica dello strumento. Queste si sarebbero incarnate nell’Introduction et Rondo capriccioso di Saint-Saëns (1858) e nei suoi tre concerti (1858, 1879, 1880) o, ancora, nella Symphonie espagnole (1875) e nei due concerti (1874 e 1879) di Lalo (che in un primo tempo si era formato come violinista con Habeneck e Baillot). Forte di questo retaggio, il violino è in auge anche nella musica da camera francese di fine secolo. Citiamo il Concerto e il Poème di Chausson (1891 e 1896), la Prima Sonata di Fauré (1876) e quella di Franck (1886), partiture cardine nel cui solco s’inseriranno quelle di Lekeu o di Lazzari (1893). Loro interprete d’elezione è il grande Ysaÿe; segno degli stretti legami che uniscono la scuola violinistica francese e belga a partire dalla prima metà del secolo. L’École française de violon à la fin du XIXe siècle C’est dans la deuxième moitié, voire à la fin du XIXe siècle seulement, que l’école française de violon produisit ses partitions les plus marquantes. L’activité de ses trois figures tutélaires (Kreutzer, Rode et Baillot) s’était développée jusque vers 1840, mettant en avant la puissance et la virtuosité nouvelles de l’instrument. Celles-ci allaient s’incarner dans l’Introduction et Rondo capriccioso de Saint-Saëns (1858) et dans ses trois concertos (1858, 1879, 1880), ou encore dans la Symphonie espagnole (1875) et les deux concertos (1874 et 1879) de Lalo (d’abord formé comme violoniste par Habeneck et Baillot). Fort de cet héritage, le violon fut également mis à l’honneur dans la musique de chambre française fin-de-siècle. Citons le Concert et le Poème de Chausson (1891 et 1896), la Première Sonate de Fauré (1876) et celle de Franck (1886), partitions-clés dans le sillage desquelles s’inscriront celles de Lekeu ou de Lazzari (1893). Leur interprète d’élection fut le grand Ysaÿe ; signe des liens étroits que nouèrent les écoles française et belge de violon depuis la première moitié du siècle. 1 Reynaldo Hahn Romance en la majeur Gabriel Pierné Sonate pour violon et piano op. 36 Allegretto. Andante tranquillo – Allegretto tranquillo Andante non troppo. Allegro un poco agitato Eugène Anthiome Fantaisie romantique pour violon et piano Camille Saint-Saëns Sonate pour violon et piano n° 1 en ré mineur op. 75 Allegro agitato. Adagio – Allegretto moderato. Allegro molto. Le opere Les œuvres Reynaldo Hahn: Romance in la maggiore Reynaldo Hahn compone la sua Romance in la per violino e pianoforte nel 1902, anno in cui termina in particolare La Carmélite (opera rappresentata all’Opéra-Comique qualche giorno dopo Pelléas et Mélisande di Debussy). Il titolo della composizione sembra rimandare alle Romanze senza parole di Felix Mendelssohn – fonte d’ispirazione abituale per il compositore –, ma può essere inteso anche come un omaggio all’Opéra-Comique di fine Settecento, secolo per il quale Hahn serberà un particolare affetto per tutta la vita. Parlando nelle proprie Notes, journal d’un musicien (1933) della romanza di Richard Cœur de Lion di Grétry, egli indica: “Essa rimarrà tra le cose più belle della musica; l’effetto è irresistibile, tutto vi contribuisce, la purezza e nobiltà della melodia, l’avvolgente tenerezza che ne emana, il modo inconsapevolmente abile con cui viene combinata l’alternanza delle due voci e predisposto l’insieme sfolgorante.” Delicatezza e inventiva dello sviluppo caratterizzano il brano dedicato a Gaspar Marcano (1850-1910), chirurgo venezuelano a Parigi, autore di lavori sul Venezuela precolombiano. Si immagina questa Romance suonata nei salotti della contessa Greffulhe o della principessa di Polignac – tra una mélodie di Gabriel Fauré e un’osservazione spiritosa di Marcel Proust. Enunciato al violino e ripreso al pianoforte, il suo canto si dipana su ritmi calmi e uniformi, mentre la tastiera propone un accompagnamento pressoché immutabile. Anche se s’intensifica, per la sua costanza ritmica il dialogo tra gli strumenti induce una sorta d’ipnosi nell’ascoltatore. Reynaldo Hahn : Romance en la majeur Reynaldo Hahn compose sa Romance en la pour violon et piano en 1902, année au cours de laquelle il achève notamment La Carmélite (ouvrage créé à l’Opéra-Comique quelques jours après Pelléas et Mélisande de Debussy). Le titre de cette œuvre semble renvoyer aux Romances sans paroles de Félix Mendelssohn – source régulière d’inspiration pour le compositeur –, mais peut également être vu comme un hommage à l’Opéra-Comique de la fin du XVIIIe siècle pour lequel Hahn gardera toute sa vie une affection particulière. Parlant dans ses Notes, journal d’un musicien (1933), de la romance de Richard Cœur de Lion de Grétry, il indique : « Elle restera parmi les plus belles choses de la musique ; l’effet en est irrésistible, tout y contribue, la pureté et la noblesse de la mélodie, la tendresse pénétrante qui s’en dégage, la manière inconsciemment habile avec laquelle est ménagée l’alternance des deux voix et amené l’ensemble fulgurant. » Délicatesse et fantaisie du développement distinguent la pièce dédiée à Gaspar Marcano (1850-1910) – chirurgien vénézuélien à Paris, auteur de travaux sur le Vénézuela précolombien. On imagine cette Romance jouée dans les salons de la comtesse Greffulhe ou de la princesse de Polignac – entre une mélodie de Gabriel Fauré et une remarque spirituelle de Marcel Proust. Énoncé au violon et repris au piano, son chant se déroule sur des rythmes calmes et égaux, tandis que le clavier propose un accompagnement presque immuable. Même s’il s’intensifie, le dialogue des instruments produit chez l’auditeur une sorte d’hypnose par sa constance rythmique. 3 4 Gabriel Pierné: Sonata per pianoforte e violino op. 36 Allegretto. Andante tranquillo – Allegretto tranquillo – Andante non troppo. Allegro un poco agitato Gabriel Pierné : Sonate pour piano et violon op. 36 Allegretto. Andante tranquillo – Allegretto tranquillo – Andante non troppo. Allegro un poco agitato Prima opera significativa di musica da camera composta da Gabriel Pierné, la Sonata per pianoforte e violino in re minore fu scritta nel 1900 ed eseguita nell’aprile 1901, alla Salle Pleyel, dal violinista a cui è dedicata – Jacques Thibaud – e dal pianista Lucien Wurmser. In essa è percepibile sotto numerosi aspetti l’influsso di César Franck: l’uso di cromatismi che impongono costanti modulazioni e una tonalità instabile; l’adozione della forma ciclica (i tre movimenti presentano motivi tematici comuni, sottoposti a molteplici metamorfosi). Anche se il suo appassionato lirismo s’inserisce nella tradizione francese di Saint-Saëns e Massenet, l’atmosfera intima e la scrittura trasparente di certi passaggi richiamano anche l’ammirazione che Pierné provava per Debussy. Come nelle sonate di Brahms (op. 78) o Grieg (op. 45), troviamo quattro movimenti riuniti in tre: un Allegretto languido e giubiloso, quindi un Andante tranquillo calmo e lirico. Questo movimento è basato su un’accurata struttura ritmica: le battute del violino e del pianoforte possiedono le metriche che sono loro proprie (inizialmente 6/8 per l’uno e 10/16 per l’altro). Il secondo movimento è un Allegro tranquillo, durante il quale il pianoforte deve suonare “con sentimento calmo e sognante”. L’Allegro un poco agitato dell’ultimo movimento è introdotto da un passaggio come recitativo, prima d’imporre imponenti Première œuvre majeure de musique de chambre composée par Gabriel Pierné, la Sonate pour piano et violon en ré mineur fut écrite en 1900 et créée en avril 1901, salle Pleyel, par le violoniste auquel elle est dédiée – Jacques Thibaud – et le pianiste Lucien Wurmser. L’influence de César Franck y est palpable à de nombreux égards : l’usage de chromatismes qui imposent des modulations constantes et une tonalité instable ; l’adoption de la forme cyclique (les trois mouvements présentent des motifs thématiques communs, soumis à de multiples métamorphoses). Si son lyrisme passionné s’inscrit dans la tradition française de Saint-Saëns et Massenet, le climat intime et l’écriture transparente de certains passages rappellent aussi l’admiration que Pierné portait à Debussy. Comme dans les sonates de Brahms (op. 78) ou Grieg (op. 45), quatre mouvements se trouvent rassemblés en trois : le premier comportant un Allegretto nonchalant et jubilatoire puis un Andante tranquillo calme et lyrique. Ce mouvement repose sur une structure rythmique soignée : les mesures du violon et du piano possèdent des métriques qui leur sont propres (initialement 6/8 pour l’un et 10/16 pour l’autre). Le deuxième mouvement est un Allegro tranquillo, au cours duquel le piano doit jouer « avec un sentiment calme et rêveur ». L’Allegro un poco agitato du dernier mouvement est introduit par un passage come recitativo, avant de proposer des développements harmoniques et techniques im- sviluppi armonici e tecnici, Nel 1908 Pierné realizzò un arrangiamento della propria sonata anche per flauto e pianoforte, che contribuì alla divulgazione dell’opera. posants. En 1908, Pierné réalise également un arrangement de sa sonate pour flûte et piano, qui participe à la popularisation de l’œuvre. Eugène Anthiome: Fantaisie romantique per violino e pianoforte Pubblicata nel 1889 presso l’editore Alphonse Michel, la Fantaisie per violino e pianoforte di Eugène Anthiome è dedicata al “suo giovane amico” Bouchaud-Boulleau, probabilmente un dilettante o un allievo, oggi ignoto sia agli ascoltatori che agli storici della musica. Caratterizzata da una scrittura brillante della parte di violino, atta a valorizzare le qualità tecniche dell’interprete, questa fantasia appartiene al repertorio dei pezzi basati sul virtuosismo violinistico. Fa riferimento in special modo al concerto mediante il ricorso a codici tipici del genere, in particolare la breve cadenza solistica che conclude l’opera. Il titolo completo, “fantasia per violino con accompagnamento di pianoforte” rispecchia la distribuzione dei ruoli tra i due strumenti. La funzione del pianoforte si limita qui a quella di accompagnamento o di punteggiatura degli interventi del violino: i due strumenti non dialogano troppo e la scrittura pianistica non ha nulla di particolarmente idiomatico, cercando piuttosto di evocare l’orchestra. Nella tradizione del genere della fantasia, ampiamente rappresentato nella letteratura strumentale francese del periodo, la forma della composizione è caratterizzata dalla massima libertà: succes- Eugène Anthiome (1836-1916) : Fantaisie romantique pour violon et piano Publiée en 1889 chez l’éditeur Alphonse Michel, la Fantaisie pour violon et piano d’Eugène Anthiome est dédiée à « son jeune ami » Bouchaud-Boulleau, probablement un amateur ou un élève, aujourd’hui inconnu des auditeurs comme des historiens de la musique. Caractérisée par une écriture brillante de la partie de violon propre à mettre en valeur les qualités techniques de l’interprète, cette fantaisie appartient au répertoire des pièces fondées sur la virtuosité violonistique. Elle fait en particulier référence au concerto, à travers l’emprunt à des codes typiques de ce genre, notamment la courte cadence soliste qui clôt l’œuvre. Le titre complet « fantaisie pour violon avec accompagnement de piano » reflète la distribution des rôles entre les deux instruments. La fonction du piano se limite ici à celle d’accompagnement ou de ponctuation des interventions du violon : les deux instruments ne dialoguent guère, et l’écriture du piano n’a rien de particulièrement idiomatique, cherchant plutôt à évoquer l’orchestre. Dans la tradition du genre de la fantaisie, largement représenté dans la littérature instrumentale française de cette période, la forme de l’œuvre est caractérisée par la plus grande liberté : succession de tempi variés correspondant à autant d’atmosphères contrastantes, elle est des5 6 sione di tempi vari che corrispondono ad altrettante atmosfere contrastanti, essa è destinata a mettere in luce diverse sfaccettature della tecnica violinistica. Talora deciso, come nelle prime battute dell’opera o nella sezione Allegro risoluto, il violino diventa di volta in volta tenero, appassionato, energico “alla tzigana”… Con le sue soluzioni alternative destinate a facilitare l’esecuzione dei passi più virtuosistici, l’opera è adatta a diverse categorie di violinisti, segno che aldilà del misterioso destinatario si rivolge a un variegato pubblico di acquirenti. tinée à mettre en lumière diverses facettes du jeu violonistique. Tantôt décidé, comme dans les premières mesures de l’œuvre, ou dans la section Allegro risoluto, le violon se fait tour à tour tendre, passionné, énergique « à la tsigane »… Avec ses solutions alternatives destinées à faciliter l’exécution des passages les plus virtuoses, l’œuvre convient à plusieurs catégories de violonistes, signe qu’au-delà de son mystérieux dédicataire, elle s’adresse à un public d’acheteurs varié. Camille Saint-Saëns: Sonata per violino e pianoforte n. 1 in re minore op. 75 Allegro agitato. Adagio – Allegretto moderato. Allegro molto. Camille Saint-Saëns : Sonate pour violon et piano no 1 en ré mineur op. 75 Allegro agitato. Adagio – Allegretto moderato. Allegro molto. Quando nel 1885 Saint-Saëns compone la Sonata per violino e pianoforte n. 1 è già autore di diverse partiture per questi due strumenti. Se le assegna la dote di “n. 1” è perché essa rivela ambizioni superiori. Eseguita per la prima volta dal compositore e dal violinista belga Martin-Pierre Marsick (1847-1924), suo dedicatario, ottiene subito un notevole successo: “Il suo giorno di gloria è giunto immediatamente. Tutti i violinisti se la strapperanno da un capo all’altro del mondo”, confida Saint-Saëns al proprio editore Jacques Durand. Originale, la sua struttura formale consiste in due movimenti suddivisi in due parti concatenate, costruzione già adottata nel Concerto per pianoforte n. 4 (1875) e ripresa nella Sinfonia n. 3 con orga- Quand Saint-Saëns compose sa Sonate pour violon et piano no 1, en 1885, il est déjà l’auteur de plusieurs partitions pour ces deux instruments. S’il la dote du « no 1 », c’est parce qu’elle révèle des ambitions supérieures. Créée par le compositeur et le violoniste belge Martin-Pierre Marsick (1847-1924), son dédicataire, elle connaît aussitôt un succès remarquable : « Son jour de gloire est venu tout de suite. Tous les violonistes vont se l’arracher d’un bout du monde à l’autre », confie Saint-Saëns à son éditeur Jacques Durand. Originale, sa structure formelle consiste en deux mouvements divisés en deux parties enchaînées, une construction déjà adoptée dans le Concerto pour piano no 4 (1875) et reprise dans la Symphonie no 3 avec orgue (1886). La Sonate équilibre parfai- no (1886). La Sonata equilibra perfettamente i due strumenti e le atmosfere. Il cupo carattere febbrile delle prime pagine si attenua nell’enunciazione del secondo tema, più pacato. Anche se Proust si è ispirato a varie partiture per la “Sonata di Vinteuil”, la “piccola frase” fa riferimento a questa melodia per ammissione dello stesso scrittore. Fluido ed elegante, l’Adagio si contraddistingue per l’espressività priva di pathos. L’Allegretto moderato è in realtà uno scherzo dal ritmo danzante. La sua scrittura irta di staccati s’interrompe nell’episodio centrale, in cui il violino dispiega una linea cantabile accompagnata dagli arpeggi del pianoforte. Nell’ultima parte della Sonata, virtuosistici passaggi basati su un moto perpetuo si alternano a sezioni dall’intenso lirismo, nelle quali riappare il secondo tema dell’Allegro agitato. tement les deux instruments et les climats. La sombre fébrilité des premières pages s’atténue lors de l’énoncé du deuxième thème, plus apaisé. Si Proust s’est inspiré de plusieurs partitions pour la « Sonate de Vinteuil », la « petite phrase » fait référence à cette mélodie, du propre aveu de l’écrivain. Fluide et élégant, l’Adagio se caractérise par son expressivité dénuée de pathos. L’Allegretto moderato est en fait un scherzo au rythme dansant. Son écriture hérissée de staccato s’interrompt lors de l’épisode central, où le violon déploie une ligne cantabile accompagnée par les arpèges du piano. Dans la dernière partie de la Sonate, des passages fondés sur un mouvement perpétuel virtuose alternent avec des sections au lyrisme intense, où reparaît le deuxième thème de l’Allegro agitato. 7 I compositori Les compositeurs Eugène Anthiome (1836-1916) Nato da genitori cantanti a Lorient, Eugène Anthiome segue al Conservatorio di Parigi le classi di armonia di Elwart, di contrappunto di Carafa e di organo di Benoist. La sua formazione si conclude nel 1861 con un onorevolissimo secondo prix de Rome. Due anni dopo Anthiome viene nominato istitutore di una classe di studio della tastiera al Conservatorio, poi dal 1888 docente principale di quella stessa classe. A questo titolo è il primo insegnante del giovane Maurice Ravel, quando quattordicenne entra nell’istituto nel 1889. Anthiome va in pensione nel 1901 e muore a Versailles nel 1916. Didatta, lascia l’opera L’Art du piano, méthode pour les commençants (1880). Compositore, affronta numerosi generi; tra i suoi pezzi vocali spiccano le Six Mélodies bretonnes, testimonianza del suo attaccamento alla regione natale. I pezzi per pianoforte di Anthiome sono apprezzati dai dilettanti e alcuni suoi pezzi per clavicembalo annunciano la rinascita dello strumento. Della sua musica da camera si rammentano il Grand Trio per pianoforte, violino e violoncello, una tra le sue ispirazioni più serie, nonché la Fantaisie romantique per violino e pianoforte. Per orchestra Anthiome lascia una Grande Marche funèbre alla memoria di Meyerbeer, il poema sinfonico Sommeil et triomphe de Bacchus e un Concerto per pianoforte. Il compositore si è dedicato anche alla musica teatrale, con gli opéras-comiques e le operette Semer pour récolter (1866), Le Dernier des Chippeways (1876), Don Juan marié, la leçon d’amour (1878), Le Roman d’un jour (1884) e Un orage espagnol (1887). 8 Eugène Anthiome (1836-1916) Né de parents chanteurs à Lorient, Eugène Anthiome suit au Conservatoire de Paris les classes d’harmonie d’Elwart, de contrepoint de Carafa et d’orgue de Benoist. Sa formation se conclue en 1861 sur un très honorable second prix de Rome. Deux ans plus tard, Anthiome est nommé répétiteur d’une classe d’étude du clavier au Conservatoire, puis, à partir de 1888, professeur principal de cette même classe. C’est à ce titre qu’il est le premier enseignant dans l’établissement du jeune Maurice Ravel, 14 ans, lorsque celui-ci y entre en 1889. Anthiome prend sa retraite en 1901, et meurt à Versailles en 1916. Pédagogue, il laisse l’ouvrage L’Art du piano, méthode pour les commençants (1880). Compositeur, il aborde de nombreux genres ; parmi ses pièces vocales, on distingue les Six Mélodies bretonnes, qui témoignent de son attachement à sa région natale. Les pièces pour piano d’Anthiome sont appréciées des amateurs, et ses quelques morceaux pour clavecin annoncent le renouveau de cet instrument. Dans sa musique de chambre, on retient le Grand Trio pour piano, violon et violoncelle, l’une de ses inspirations les plus sérieuses, ainsi que la Fantaisie romantique pour violon et piano. Pour orchestre, Anthiome laisse une Grande Marche funèbre à la mémoire de Meyerbeer, le poème symphonique Sommeil et triomphe de Bacchus et un Concerto pour piano. Le compositeur s’est consacré aussi à la musique de théâtre, avec les opéras-comiques et opérettes Semer pour récolter (1866), Le Dernier des Chippeways (1876), Don Juan marié, la leçon d’amour (1878), Le Roman d’un jour (1884) et Un orage espagnol (1887). Reynaldo Hahn (1874-1947) Nato a Caracas, Hahn si trasferisce a Parigi nel 1878. Il suo ingresso nell’alta società è facilitato dalle numerose relazioni della famiglia, appartenente alla borghesia d’affari venezuelana. Nel 1885 viene ammesso al Conservatorio di Parigi, dove ottiene solo magri risultati ma incontra il pianista Risler – amico con cui intratterrà una fitta corrispondenza per il resto della vita. È al di fuori delle istituzioni parigine che il giovane ottiene i primi successi e completa la propria formazione di compositore: allievo privato di Jules Massenet, Hahn si distingue nei salotti aristocratici (tra cui quello della principessa Mathilde) interpretando le mélodies che egli stesso ha composto, in particolare le Chansons grises (su testi di Verlaine) e le Études latines. Il suo successo gli consente d’incontrare Stéphane Mallarmé, Edmond de Goncourt, Sarah Bernhardt e Marcel Proust, del quale diventerà amante e poi intimo amico. Naturalizzato francese nel 1912, Hahn chiede di partire per il fronte nel 1914 e lavora successivamente presso il Ministero della Guerra (1916). Mentre agli inizi del secolo la produzione di Hahn si era distinta all’Opéra-Comique (L’Île du rêve nel 1900 e La Carmélite nel 1902), nel periodo tra le due guerre si orienta invece verso l’operetta – Ciboulette (1923) e Malvina (1935) – e la commedia musicale, tra cui Mozart (1925) per Yvonne Printemps e Ô mon bel inconnu (1933) per Arletty. Dopo il 1945 Reynaldo Hahn riceve una consacrazione istituzionale: viene infatti nominato membro dell’Académie des beaux-arts e direttore dell’Opéra de Paris (1945-46). Reynaldo Hahn (1874-1947) Né à Caracas, Hahn s’installe à Paris en 1878. Son intégration dans la haute société est facilitée par les nombreux contacts entretenus par sa famille, issue de la bourgeoisie d’affaire vénézuélienne. Admis au Conservatoire de Paris en 1885, il n’y obtient que de maigres récompenses mais rencontre le pianiste Risler – ami avec lequel il entretiendra toute sa vie une correspondance suivie. Ses premiers succès musicaux et sa formation de compositeur se joueront en dehors des institutions parisiennes : élève particulier de Jules Massenet, Hahn se distingue dans les salons aristocratiques (dont celui de la princesse Mathilde) en interprétant les mélodies qu’il compose, notamment Les Chansons grises (sur des textes de Verlaine) et les Études latines. Son succès lui permet de rencontrer Stéphane Mallarmé, Edmond de Goncourt, Sarah Bernhardt et Marcel Proust, dont il sera l’amant puis l’ami intime. Naturalisé français en 1912, il demande à partir au front en 1914 puis travaille au ministère de la Guerre (1916). Alors qu’il s’était distingué à l’Opéra-Comique au début du siècle (L’Île du rêve en 1900 et La Carmélite en 1902), sa production durant l’entre-deux guerre s’oriente vers l’opérette – Ciboulette (1923) et Malvina (1935) – et la comédie musicale – dont Mozart (1925) pour Yvonne Printemps et Ô mon bel inconnu (1933) pour Arletty. Reynaldo Hahn obtient une consécration institutionnelle après 1945 : il est nommé membre de l’Académie des beaux-arts et directeur de l’Opéra de Paris (1945-1946). 9 Gabriel Pierné (1863-1937) Nato a Metz da una famiglia di musicisti, Pierné cresce in un ambiente particolarmente favorevole al precoce sviluppo del suo talento. Costretto a lasciare la Lorena dopo la sconfitta del 1870, entra al Conservatorio di Parigi, dove riceve l’insegnamento di Marmontel (pianoforte), Massenet (composizione) e Franck (organo), prima di ottenere nel 1882 un premier prix de Rome. Da questo momento in poi, la sua carriera dà l’impressione di una folgorante ascesa: pur succedendo a Franck all’organo della chiesa di Sainte-Clotilde (dal 1890 al 1898), moltiplica le occasioni di far scoprire le proprie qualità di virtuoso e di compositore. Il suo catalogo si arricchisce in quegli anni di numerosi pezzi la cui facile gradevolezza gli merita qualche successo, ma il vero riconoscimento giunge solo a cavallo tra i due secoli, quando il musicista dà prova di ambizioni nuove di cui sono testimonianza il poema sinfonico L’An mil, la Sonata per violino e l’opera La Fille de Tabarin. Direttore d’orchestra ricco di talento, si afferma alla guida dei Concerts Colonne (1910-1934) come uno strenuo difensore sia dell’arte accademica sia di quella d’avanguardia, altrettanti influssi contrapposti che trovano illustrazione nella sua opera della maturità (oltre alla musica da camera e orchestrale, citiamo l’oratorio Saint François d’Assise, l’opera Sophie Arnould e i balletti Cydalise et le Chèvre-pied e Impressions de music-hall). Al tempo stesso sensibile alle evoluzioni del proprio tempo e rispettoso delle acquisizioni dell’arte ufficiale, Pierné sviluppa uno stile personale, sintesi di equilibrio e di compromessi, sottile alleanza d’istinto e di cultura, di sensibilità e di abilità tecnica. 10 Gabriel Pierné (1863-1937) Né à Metz, issu d’une famille de musiciens, Pierné grandit dans un milieu particulièrement propice à l’éclosion précoce de son talent. Contraint de quitter la Lorraine après la défaite de 1870, il entra au Conservatoire de Paris où il reçut l’enseignement de Marmontel (piano), Massenet (composition) et Franck (orgue), avant d’être récompensé en 1882 par un premier prix de Rome. À partir de ce moment, sa carrière donne l’impression d’une fulgurante ascension : tout en succédant à Franck à l’orgue de l’église Sainte-Clotilde (de 1890 à 1898), il multiplia les occasions de faire découvrir ses qualités de virtuose et de compositeur. Si son catalogue s’enrichit alors de nombreuses pièces dont le charme facile lui valut quelques succès, la véritable reconnaissance n’intervint qu’au tournant du siècle, le musicien faisant preuve d’ambitions nouvelles dont témoignent le poème symphonique L’An mil, la Sonate pour violon et l’opéra La Fille de Tabarin. Chef d’orchestre talentueux, il s’affirma à la tête des Concerts Colonne (19101934) comme un ardent défenseur de l’art académique et d’avantgarde, autant d’influences opposées qu’illustre parallèlement son œuvre de la maturité (outre sa musique de chambre et orchestrale, citons l’oratorio Saint François d’Assise, l’opéra Sophie Arnould et les ballets Cydalise et le Chèvre-pied et Impressions de musichall). À la fois sensible aux évolutions de son temps et respectueux des acquis de l’art officiel, Pierné développa un style personnel, synthèse d’équilibre et de compromis, alliance subtile d’instinct et de culture, de sensibilité et de savoir-faire. Camille Saint-Saëns (1835-1921) Orfano di padre proprio come Charles Gounod, Saint-Saëns fu cresciuto dalla madre e dalla prozia. Fu quest’ultima a iniziarlo al pianoforte, prima di affidarlo a Stamaty e poi a Maleden. Straordinariamente precoce, fece la sua prima apparizione in concerto già nel 1846. Due anni dopo lo ritroviamo al Conservatorio nelle classi di Benoist (organo) e poi di Halévy (composizione). Anche se fallì due volte al concorso per il prix de Rome, il complesso della sua carriera fu costellato da un’infinità di riconoscimenti e di nomine a vari incarichi ufficiali, tra cui un’elezione all’Académie des beaux-arts nel 1878. Virtuoso, titolare degli organi della Madeleine (1857-1877), impressionò i suoi contemporanei. Compositore colto e fecondo, si adoperò per la riabilitazione dei maestri del passato partecipando a edizioni di Gluck e di Rameau. Eclettico, difese tanto Wagner quanto Schumann. Come didatta ebbe tra i suoi allievi Gigout, Fauré o Messager. Come critico firmò numerosi articoli che attestano uno spirito lucido e acuto, anche se molto legato ai principi dell’accademismo. Fu questo stesso spirito, indipendente e volitivo, a indurlo a fondare nel 1871 la Société nationale de musique, e quindi a rassegnare le dimissioni nel 1886. Ammirato per le sue opere orchestrali, pervase di un rigore assolutamente classico in uno stile ardimentoso (cinque concerti per pianoforte, tre sinfonie, l’ultima delle quali con organo, quattro poemi sinfonici, tra cui la celebre Danse macabre), conobbe un successo internazionale grazie in particolare alle opere Samson et Dalila (1877) e Henry VIII (1883). Camille Saint-Saëns (1835-1921) Orphelin de père tout comme Charles Gounod, Saint-Saëns fut élevé par sa mère et sa grand-tante. C’est cette dernière qui l’initia au piano, avant de le confier à Stamaty puis à Maleden. Extraordinairement précoce, il fit sa première apparition en concert dès 1846. Deux ans plus tard, on le retrouve au Conservatoire dans les classes de Benoist (orgue) puis d’Halévy (composition). S’il échoua à deux reprises au concours de Rome, l’ensemble de sa carrière fut néanmoins ponctué d’une foule de récompenses, ainsi que de nominations à divers postes institutionnels, dont une élection à l’Académie en 1878. Virtuose, titulaire des orgues de la Madeleine (1857-1877), il impressionna ses contemporains. Compositeur fécond et cultivé, il œuvra à la réhabilitation des maîtres du passé, participant à des éditions de Gluck et de Rameau. Éclectique, il défendit aussi bien Wagner que Schumann. Pédagogue, il compta parmi ses élèves Gigout, Fauré ou Messager. Critique, il signa de nombreux articles témoignant d’un esprit fort et lucide, quoique très attaché aux principes de l’académisme. C’est ce même esprit, indépendant et volontaire, qui le poussa à fonder, en 1871, la Société nationale de musique, puis à en démissionner en 1886. Admiré pour ses œuvres orchestrales empreintes d’une rigueur toute classique dans un style non dénué d’audaces (cinq concertos pour piano, cinq symphonies dont la dernière avec orgue, quatre poèmes symphoniques, dont la célèbre Danse macabre), il connut une renommée internationale, notamment grâce à ses opéras Samson et Dalila (1877) et Henry VIII (1883). 11 Gli interpreti Les interprètes Geneviève Laurenceau, violino Nata a Strasburgo, si esibisce fin dall’età di nove anni con l’orchestra da camera filarmonica della sua città natale. Segue i corsi di Wolfgang Marschner e di Zakhar Bron in Germania, quindi si perfeziona con Jean-Jacques Kantorow a Rotterdam. Dopo vari successi internazionali, un primo premio al Concorso internazionale di Novossibirsk (Russia), riceve il grand prix dell’Académie Maurice Ravel di Saint-Jean-de-Luz. Vince il quinto concorso “Le violon de l’Adami”, registra un disco con il pianista Jean-Frédéric Neuburger, è poi invitata a esibirsi come solista con orchestre francesi e internazionali, sotto la direzione di direttori quali Michel Plasson, Tugan Sokhiev, Ilan Volkov, Kees Bakels, Walter Weller, Jean-Jacques Kantorow o Frédéric Lodéon. Si dedica anche alla musica da camera, ultimamente accanto a Stephen Kovacevic, Jean-Frédéric Neuburger, Philippe Jaroussky, Emmanuel Rossfelder, Bertrand Chamayou, David Bismuth. Lavora regolarmente con compositori quali Karol Beffa, Nicolas Bacri, Bruno Mantovani o Philippe Hersant, di alcune opere del quale è dedicataria. Chiamata da numerosi festival in Francia e all’estero, è inoltre docente e viene regolarmente invitata all’Accademia di Dartington, dove si esibisce accanto al pianista Stephen Kovacevic. 12 Geneviève Laurenceau, violon Née à Strasbourg, elle se produit dès l’âge de 9 ans avec l’orchestre de chambre philharmonique de sa ville natale. Elle suit les cours de Wolfgang Marschner et de Zakhar Bron en Allemagne, puis se perfectionne auprès de Jean-Jacques Kantorow à Rotterdam. Après plusieurs succès internationaux et un premier prix au Concours international de Novossibirsk (Russie), elle obtient le grand prix de l’Académie Maurice Ravel à Saint-Jean-de-Luz. Elle remporte le 5e concours « Le violon de l’Adami », réalise un disque avec le pianiste Jean-Frédéric Neuburger puis est invitée à se produire en soliste dans des orchestres français et internationaux, sous la direction de chefs tels que Michel Plasson, Tugan Sokhiev, Ilan Volkov, Kees Bakels, Walter Weller, Jean-Jacques Kantorow ou Frédéric Lodéon. Elle s’adonne également à la musique de chambre, dernièrement aux côtés de Stephen Kovacevic, Jean-Frédéric Neuburger, Philippe Jaroussky, Emmanuel Rossfelder, Bertrand Chamayou, David Bismuth. Elle travaille régulièrement avec des compositeurs tels que Karol Beffa, Nicolas Bacri, Bruno Mantovani ou Philippe Hersant, dont elle est dédicataire de certaines œuvres. Sollicitée par de nombreux festivals en France et à l’étranger, elle est également professeur et est régulièrement invitée à l’Académie de Dartington, où elle se produit aux côtés du pianiste Stephen Kovacevic. David Bismuth, pianoforte Indicato dalla rivista «Pianiste» come uno dei dieci pianisti francesi più promettenti della sua generazione, David Bismuth è stato ospite dell’Orchestre de Paris, dell’Orchestre national de France, dell’Orchestre du Capitole de Toulouse e dell’Orchestre de Nice. Ha suonato sotto la direzione di direttori come Jean-Christophe Spinosi, Andris Nelsons, Jaap van Zweden, Michel Plasson e Fayçal Karoui, esibendosi in sale come la Salle Pleyel, il Théâtre du Châtelet, l’Opéra Comique o la Salle Gaveau. Invitato da grandi festival, riserva nella sua discografia un posto privilegiato alla musica francese attraverso la messa a confronto di compositori quali Franck e Fauré, Debussy e Dukas o, più recentemente, Rachmaninov e Saint-Saëns (4 stelle di «Classica»). David Bismuth ha suonato assieme a Maria João Pires, Laurent Korcia e Bertrand Chamayou. Particolarmente interessato alle corrispondenze tra le arti, ha avuto occasione di esibirsi con gli attori Dominique Blanc e Didier Sandre, e collabora regolarmente con le Polyphonies corses A Filetta. Entrato a quattordici anni al Conservatoire national supérieur de musique di Parigi, David Bismuth riceve il primo premio di pianoforte e musica da camera all’unanimità. Formato da Catherine Collard al Conservatorio di Nizza, quindi da Gabriel Tacchino e Brigitte Engerer a Parigi, approfondisce la propria formazione con Monique Deschaussées, erede in linea diretta di Alfred Cortot. David Bismuth, piano Désigné par le magazine Pianiste comme l’un des dix pianistes français les plus prometteurs de sa génération, David Bismuth a été l’invité de l’Orchestre de Paris, de l’Orchestre national de France, de l’Orchestre du Capitole de Toulouse et de Nice. Il a joué sous la direction de chefs comme Jean-Christophe Spinosi, Andris Nelsons, Jaap van Zweden, Michel Plasson et Fayçal Karoui, se produisant dans des salles comme la Salle Pleyel, le Théâtre du Châtelet, l’Opéra Comique ou la Salle Gaveau. Invité par de grands festivals, il offre une place de choix à la musique française dans sa discographie à travers des mises en miroir de compositeurs tels que Franck et Fauré, Debussy et Dukas, ou plus récemment Rachmaninoff et Saint-Saëns (4 étoiles dans Classica). David Bismuth a joué aux côtés de Maria Joao Pires, Laurent Korcia et Bertrand Chamayou. Particulièrement intéressé par les correspondances entre les arts, il a eu l’occasion de se produire avec les comédiens Dominique Blanc et Didier Sandre, et poursuit une collaboration régulière avec les polyphonies corses A Filetta. Entré à 14 ans au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, David Bismuth y obtient son prix de piano et de musique de chambre à l’unanimité. Formé par Catherine Collard au Conservatoire de Nice puis par Gabriel Tacchino et Brigitte Engerer à Paris, il approfondit sa formation avec Monique Deschaussées, héritière en droite ligne d’Alfred Cortot. 13 Contributi musicologici Hélène Cao, Fanny Gribenski, Étienne Jardin, Nicolas Southon 2 Traduzioni Paolo Vettore Palazzetto Bru Zane Centre de musique romantique française San Polo 2368, 30125 Venezia - Italia tel. +39 041 52 11 005 bru-zane.com