DES GRUES DANS LE CIEL DE VENDôME

Transcription

DES GRUES DANS LE CIEL DE VENDôME
N°65 DÉC. 2006
P.
11
Dossier
grues
dans le ciel de Vendôme
Des
Initiatives
Vendôme toujours P.6
à la page
Vivre à Vendôme
La dépollution
des eaux
P.8
Voir Vendôme
Les coteaux
du Loir
P.16
Création -Réalisation - Entretien d’espaces verts
Arrosage intégré - Clôtures - Elagage - Fauchage - Traitement phytosanitaire
2, rue de la Bouchardière - Zone Artisanale - 41100 NAVEIL
Tél : 02 54 77 33 63 - Fax : 02 54 77 50 38
E-mail : [email protected] - Internet : besnardpaysage.com
SCP
Patrick BUISSON - Jack GERVAIS et
Stéphane GAYOUT - Notaires associés
• VENDOME : maison contemporaine comprenant entrée, cuisine,
séjour-salon, 3 chambres, 2 salles
d'eau, W.C., sous-sol avec garage,
jardin 760 m2
204.420,00 € - NÉGOCIATION INCLUSE
Réf. : 050/1396
• VENDOME : Appartement F2 Appartement T2 en centre ville,
deuxiËme Ètage sans ascenseur,
comprenant : Salon avec placards et
cheminÈe, coin cuisine avec Èvier,
une chambre avec placards, salle
d'eau (douche, lavabo) avec W.C
70 500,00 € - 462 449,69 FRF) NÉGOCIATION INCLUSE Réf : 050/1397
• VENDOME : propriété dans quartier
agréable, composée de 2 maisons,
1ere compr. cuisine amén., salon, s. à
manger, s. de bains, 2 chambres, 2eme
compr. gd séjour-salon, cuisine
aménagée, salle d'eau, 1 chambre, 2
Mezzanines, garage, gd jardin clos et
arboré 1947 m2. .
de 49.405€ à 78.610€
NÉGOCIATION INCLUSE - Réf. : 050/1299
15, rue Geoffroy Martel - 41100 VENDÔME
Tél.: 02 54 77 49 29
e-mail : [email protected] - Site : www.chambre-loiretcher.notaires.fr
Journée continue
Jeudi - Vendredi - Samedi
Coiffure Mixte Espace climatisé
56 Fg. Chartain - 41100 VENDÔME - Tél.: 02 54 77 86 94
> éditorial
L
e dossier de ce magazine nous montre une ville active, dont l’aménagement se poursuit
à un rythme soutenu, sous l’impulsion d’investissements privés et publics.
Comme dans toutes les collectivités territoriales, l’automne amène davantage de mises
en chantiers. Après le vote du budget en décembre ou janvier, il faut en effet quelques mois
aux services municipaux pour constituer le dossier technique de chaque opération, organiser la
concertation avec les riverains et les services extérieurs, instruire les autorisations nécessaires,
consulter les entreprises et attribuer les marchés, sous réserve que des offres aient été faites
par tous les corps de métiers concernés. Cette procédure est longue et sujette à de nombreux
contretemps, mais elle est indispensable. Le respect du code des marchés publics est d’abord
une garantie pour les contribuables de voir l’argent public bien utilisé, et cela en toute transparence.
Je vous souhaite d’excellentes fêtes de fin d’année, familiales et solidaires, pour que nul ne se
trouve à l’écart de ces moments particuliers de convivialité.
Daniel Chanet, Maire de Vendôme, Conseiller général de Loir-et-Cher
4
6
8
11
Brèves
16
Initiatives
Voir Vendôme
•L
es coteaux du Loir :
un face-à-face
séculaire
• Littérature, livres, bibliothèque…
Vendôme toujours à la page
Vivre à Vendôme
•L
a dépollution des eaux,
une priorité environnementale
Des grues dans le ciel
de Vendôme
18
21
22
Dialogue
•C
hiens, chats, pigeons…
ménagez la ménagerie !
Tribune
• Groupe de l’opposition
• Groupe de la majorité
Cité pratique
• Carnet d’adresses
• Les élus à votre écoute…
>Brèves
Sri Lanka, la solidarité
vendômoise en action
Au lendemain du gigantesque raz de marée qui a dévasté l’Asie du Sud-Est, en
décembre 2005, un formidable élan de solidarité s’est manifesté partout dans
le monde, couvrant assez vite les besoins de première urgence. À cette aide,
essentielle pour secourir les personnes, devait succéder une seconde, pour
reconstruire les équipements et infrastructures détruits. C’est à un projet de
cette nature que l’association Tangalle Sri Lanka, créée par un Vendômois d’origine sri-lankaise, a décidé de consacrer les fonds recueillis. Soutenue financièrement par la Ville de Vendôme, la Communauté du Pays de Vendôme, le Conseil
régional, des associations, des communes du Vendômois et des particuliers, elle
vient d’équiper en mobilier, en matériel pédagogique et informatique, un centre
d’accueil pour enfants reconstruit par la commune de Kirinda. Dans ce village
où le tsunami a emporté la moitié de la population, de nombreux enfants sont
désormais orphelins. Grâce à la mobilisation vendômoise, ces enfants pourront
bénéficier d’activités éducatives et de loisirs dans de bonnes conditions et être
accompagnés pour reprendre leur scolarité. L’association envisage de mener
d’autres actions avec ce village isolé, où les ONG sont moins intervenues. 
Désirs
de ville
Jusqu’au 11 février 2007, Le Minotaure accueille une
exposition consacrée à l’histoire de Vendôme. De la
transformation du lycée Ronsard en hôtel de ville,
avec son parc public, à la mise en piétonnier de la
rue du Change, en passant par l’arrivée du TGV et la
construction du Minotaure… la cité a connu de profondes mutations dans le dernier quart du xxe siècle.
Acteurs locaux et partenaires sociaux ont contribué à cette évolution… L’exposition
propose un parcours pour découvrir ou redécouvrir l’histoire contemporaine de la
cité, avec les transformations du centre-ville et des quartiers Nord et Sud. Des films
présentant des témoignages et des analyses permettent de comprendre comment
les principaux changements de la ville ces trente dernières années…

Le Minotaure, rue César de Vendôme, 02 54 89 44 00. L’établissement est fermé
du 23 décembre 2006 au 8 janvier 2007.
S’inscrire sur les
listes électorales
pour voter
En 2007, Les électeurs seront appelés à exprimer par leur vote l’orientation
politique qu’ils souhaitent donner à notre pays. Proclamé en 1848, le suffrage
universel ne date que d’un siècle et demi, et d’un peu plus de soixante ans
seulement pour les femmes. Le droit pour les citoyens d’élire leurs représentants, du maire au président de la République, fait maintenant partie de notre
paysage démocratique, un paysage pourtant de plus en plus fragilisé par la
faible participation aux scrutins. Pour revitaliser la démocratie, il faut donc voter,
et pour voter il faut être inscrit sur la liste électorale. La clôture des listes aura
lieu le 30 décembre à 12 heures. Il ne reste donc plus que quelques jours pour
accomplir cette formalité en se rendant à l’hôtel de Ville. 
www.vendome.eu
la Ville et la
Communauté
sur Internet
Le lancement du site est officiel depuis la mi-octobre. Les internautes trouveront
sur ce site une foule d’informations pratiques sur la ville et la Communauté du
Pays de Vendôme et la plupart des imprimés ou renseignements pour faciliter
leurs démarches administratives. Pour les Vendômois qui ne sont pas équipés
d’ordinateur à titre privé, il n’est pas inutile de rappeler qu’ils peuvent avoir
accès à ce site à partir du Point Cyb de la Communauté du Pays de Vendôme, rue
Y.-Villarceau, dans les locaux du Point Information Jeunesse.

>Brèves
L’USV : 60 ans
et des milliers de
sportifs au compteur
Le dynamisme sportif de Vendôme et de son agglomération n’est plus à démontrer, et pourtant on reste toujours un peu ébahi par les chiffres quand l’occasion
se présente de dresser le bilan des activités portées par les associations avec le
soutien de la Ville. Dans ce domaine, le prix d’excellence revient à l’USV qui, avec
23 associations, pour certaines dotées d’écoles sportives, totalise 2 800 licenciés.
Cette vitalité repose largement sur l’engagement des bénévoles qui président et
dirigent les clubs, qui accompagnent la pratique des sportifs amateurs et le parcours des athlètes professionnels. Lors du 60e anniversaire de l’association, Daniel
Chanet a particulièrement salué le travail, l’énergie et le professionnalisme de tous
ces passionnés qui ont permis à l’USV de s’adapter sans cesse à un environnement
changeant, dotant Vendôme d’une richesse inestimable sur le plan humain. 
Amélioration de la
desserte ferroviaire
La circulation du V’bus
et les transports locaux restent autorisés
Vendôme invite les
poids lourds
« longue distance »
à emprunter les
autoroutes
Si tout le monde s’accorde à penser que l’augmentation continue du trafic
routier est un fléau qui asphyxie la planète et nuit à la santé et à la sécurité
de ses habitants, force est de constater qu’en France aucune véritable
politique alternative au « tout routier » n’émerge. Les axes nationaux et
départementaux supportent d’année en année une circulation plus intense,
composée de nombreux véhicules, notamment de transport de marchandises, qui effectuent de longues distances. Lorsque ces axes traversent les
agglomérations, comme c’est le cas de la N 10 et des D 917 et D 957, la tension des riverains monte. La mise à en service de l’autoroute A 28, qui relie
désormais Orléans et Le Mans via Blois et Tours, a permis à Daniel Chanet
de prendre un arrêté pour interdire la circulation des plus de 3,5 tonnes
(hors desserte locale ou départementale) dans les faubourgs Saint-Lubin
et Saint-Bienheuré et dans les rues Ferme et de la Grève (D 917), renvoyant ces véhicules vers les autoroutes. Cette mesure, concertée avec les
communes situées en amont de Vendôme et avec le Département, se met
en place. Côté N 10, le maire et l’association RN 10 priorité continuent à
demander la mise à 2 fois 2 voies de cet axe meurtrier alors que l’État propose seulement de reprendre des études et de redéfinir des priorités. 
C’est officiel : depuis le 10 décembre, un nouveau TGV part de Vendôme à 8h37 pour
arriver à Paris à 9h20. Ce nouvel arrêt, très demandé par les représentants des usagers du TGV, par les élus locaux et par les acteurs économiques lors des rendez-vous
réguliers avec la SNCF, devrait aussi satisfaire de nombreux voyageurs occasionnels.
Autre nouveauté, l’ouverture d’un Vendôme-Bordeaux (21h09/0h04), qui inaugure
de meilleures liaisons avec le Sud-Ouest. Prochain objectif : un Paris-Vendôme dans
l’après-midi.
Le réseau TER progresse également avec une liaison continue en train, tous les jours,
pour aller à Tours (départ 16h20) et un nouvel arrêt le vendredi en provenance
de Paris (arrivée à Vendôme à 18h29).

Arrêté OGM :
libre choix et principe
de précaution
Les incertitudes scientifiques concernant la nocivité à court comme à long
terme des cultures génétiquement modifiées (OGM), tant pour la biodiversité
que pour la santé humaine, demeurent importantes. Il apparaît en outre que
le risque de contamination des cultures répondant aux critères de l’agriculture biologique par les cultures OGM est élevé, privant de fait les agriculteurs et les consommateurs de cette alternative. C’est dans ce contexte
que Daniel Chanet a pris, en septembre 2005, et renouvelé, en septembre
2006, un arrêté municipal réglementant strictement la culture des OGM sur
le territoire communal. Cette décision fait suite à celle d’interdire l’achat et
l’utilisation d’aliments contenant des OGM pour les repas servis aux enfants
dans les cantines scolaires. Une bataille juridique a été engagée il y a un an
par la préfecture pour faire annuler ces arrêtés. Les Vendômois sont donc
jusqu’à ce jour parmi les rares citoyens protégés légalement de l’incidence
des cultures OGM. 58 maires du département voisin de l’Indre viennent
d’adopter une motion pour réclamer un moratoire sur les OGM. 
>Initiatives
Littérature, livres, bibliothèque…
Vendôme toujours à la page
Même si l’on n’y fabrique plus des
milliers d’ouvrages comme autrefois,
Vendôme demeure une cité du livre.
Les initiatives se multiplient pour
rappeler que l’écrit demeure un
support indispensable du savoir, de la
transmission des connaissances mais
aussi une source de divertissement.
À ce « titre », voici quelques épisodes
marquants qui rappellent la place
privilégiée qu’occupe le livre à Vendôme.
Les bonnes feuilles
d’« Arbres tendres
et têtes de bois »
L
’arbre est pour les artistes une source inépuisable d’inspiration.
Demandez plutôt au photographe Alain Lebigot. Petits, grands,
tout droits, ou tordus… il mitraille depuis des années tout ce qui
porte branches. Il aurait pu utiliser ses clichés pour une exposition,
des posters ou un ouvrage de botanique, il a choisi de les proposer
aux enfants de Vendôme comme fonds documentaire.
À la rentrée 2005, plusieurs écoles ont joué le jeu (Thoré-laRochette, Épuisay et Vendôme). C’est au total six classes regroupant
près de 150 enfants, qui ont participé à l’élaboration d’un ouvrage
aujourd’hui disponible. Son titre, “Arbres tendres et têtes de bois”,
est un clin d’œil au titre d’une émission de radio que les moins de
20 ans ne peuvent pas connaître. L’imagination des enfants a été
sollicitée pour légender les 50 photos d’arbres retenues sur les
500 proposées. Tous les styles d’écriture étaient autorisés et les
poètes en culottes courtes s’en sont donnés à cœur joie. Contes,
poésies, dialogues, aphorismes… qu’importe la manière pourvu
qu’on ait l’ivresse des mots justes, riches de sens et d’émotion. La
conception et la réalisation de cet ouvrage n’auraient pu se faire
sans la complicité des six instituteurs(trices), qui ont suivi de A à
Z cet ambitieux projet. Photos et textes se sont au final retrouvés
sur l’écran d’un graphiste vendômois Jean-Philippe Mauchien, qui
a pu, lui aussi, ajouter sa créativité tout au long des 96 feuilles à
mettre en pages. Mille exemplaires de l’ouvrage ont été imprimés,
il est vendu 5 euros et la totalité des recettes (hors frais d’impression) est reversée dans la caisse des coopératives scolaires pour
financer d’autres projets pédagogiques.

contact : www.vegapole.net
La bibliothèque
Tradition…
Tous les mercredis après-midi, de 15 à 16 h, de jeunes Vendômois (4 ans
minimum) se retrouvent dans les trois bibliothèques de la Communauté (parc
Ronsard, celles des Rottes et de Saint-Ouen) pour écouter une histoire lue à leur
intention. Le choix de l’œuvre, comme sa lecture, sont effectués à tour de rôle
par les bibliothécaires. Une vingtaine d’enfants sont présents à ces rendez-vous
donnés depuis près de vingt ans ! La formule est immuable, une vingtaine de
minutes sont consacrées à la lecture et le reste de l’heure est occupé à faire
des dessins ou des découpages suivant l’inspiration du moment…
… et modernité
Fiches et autres cahiers ont fait leurs preuves durant des siècles pour
répertorier les ouvrages afin de guider le lecteur dans son choix. La “fée
Informatique” permet aujourd’hui d’offrir ce service mais à une toute autre
échelle. Dans quelques mois, lorsque la saisie des données sera effectuée
et accessible depuis un site Internet, on pourra connaître, via son ordinateur,
partout dans le monde, le contenu du fonds ancien de la bibliothèque de
Vendôme. Le fonds ancien regroupe près de 28 000 ouvrages, dont les ouvrages classés “Confiscation révolutionnaire” ainsi que les dons et acquisitions
réalisés jusqu’en 1914. Certains ont une valeur inestimable et ne sont pas
toujours connus des historiens, des chercheurs et a fortiori du grand public.
Ce travail de fourmi s’étalera tout au long de l’année 2007. Un prestataire a
été sollicité et 50 % du coût de l’opération seront pris en charge par l’État.
>Initiatives
Le Centre régional
du livre prend du galon
Créé en 1986 à l’initiative de la Région Centre et de la DRAC, le Centre régional du livre et de la lecture est installé depuis cette date à Vendôme.
Ses bureaux, prêtés par la ville, sont situés dans le quartier Rochambeau,
mais les missions du CRLL amènent les 8 membres de son équipe à se
déplacer dans les 6 départements de la région. Le Conseil régional du Centre
a confié à cette antenne de nombreuses missions et en particulier de préserver et valoriser le patrimoine écrit de la région. Il apporte pour cela aux
professionnels du livre et aux élus des collectivités territoriales, toutes les
informations et tous conseils relatifs aux livres et à la lecture.
À compter du 1er janvier prochain, le CRLL va changer de statut et de nom.
D’associatif, il va devenir un établissement public de coopération culturelle
(EPCC), comme le sont déjà Centre Images ou Culture au Centre. Il s’appellera
désormais l’Agence régionale du Centre pour le livre et la lecture.
Fidélité est conservée à Vendôme pour ce qui est de l’implantation de cette
agence. Fidélité également aux missions confiées jusqu’alors.
L’équipe est actuellement mobilisée autour d’une opération baptisée “Mille
lectures d’hiver”.
Lancée le 6 décembre pour
durer jusqu’au 31 mars 2007,
dans les six départements de
la Région Centre, mille lectures
d’auteurs actuels, s’effectuent
à voix haute devant un public
préalablement convié. Cette
manifestation s’appuie sur des
personnes relais, qui rassemblent dans le lieu de leur choix,
des invités (une trentaine par
lecture). Le CRLL prend en charge la programmation de cette
manifestation et l’affectation
des comédiens-lecteurs (une
centaine) qui ont donné leur
accord pour y participer. Ces
« Mille lectures » ont l’ambition
d’aller à la rencontre de 30 000
auditeurs.
Plusieurs personnes domiciliées dans le Vendômois se sont faites connaître
pour organiser des lectures mais la liste n’est pas close et les personnes
intéressées peuvent contacter la responsable du projet, Michèle Fontaine au

02 54 72 24 88 ou par mail : [email protected]. Et aussi…
La Ville accueille d’autres événements associatifs autour du livre et de la
lecture. Au mois de juin, le premier Salon du livre et de l’imaginaire a conquis
un public de passionnés. Au mois de septembre, la 2e édition du Salon du livre
de poésie a constitué le point d’orgue de l’action dynamique menée tout au
long de l’année par le Cercle des poètes retrouvés.
Enfin, début octobre, le Salon régional du livre, événement à périodicité
irrégulière organisé par la Société archéologique, a permis la rencontre de
nombreux professionnels régionaux du livre. Étaient présentes notamment à
ce salon, les éditions du Cherche-Lune, qui publient encore cette année deux
ouvrages dont l’un très attendu, sur l’histoire du Vendômois et la librairie Van
Elferen, installée rue des Béguines, qui propose une des plus riches collec
tions, au niveau national, de livres anciens.
« Zinc de livres »,
déjà best-seller
« L’impact d’une telle manifestation ? Il y a bien sûr des accords de principe
avec plusieurs auteurs pour revenir l’an prochain, une bonne couverture des
médias mais aussi des élans spontanés, comme cette charmante vieille dame
qui est juste passée au magasin pour nous dire : « Continuez Zinc de livres,
c’est super ! »
Thierry Lequenne a le sourire des organisateurs heureux, ceux qui connaissent le succès dès la première édition de leur manifestation. Le pari de réunir
durant un week-end à Vendôme autant d’auteurs et autant de lecteurs dans
les cafés de la ville – et que la mayonnaise prenne – n’était pourtant pas
gagné d’avance.
À l’annonce de la formule, quelques pessimistes avaient fait la fine bouche sur
le thème « Chez nous ça ne marchera jamais ». Déjà gâté avec un festival de
musique et un autre de cinéma, Vendôme allait-il “bouger” pour ce nouveau
rendez-vous culturel ? La réponse est oui, le succès populaire est indéniable.
La manifestation apparaît déjà aux yeux des médias comme la promesse d’un
nouveau temps fort de l’agenda culturel, à l’instar des Rockomotives ou du
festival du Film de Vendôme.
L’association Zinc de livres entend maintenant s’étoffer, associer de nouveaux
partenaires et impliquer d’autres libraires de la ville (seul L’Ange Bleu a participé), car une chose semble déjà écrite, c’est que Zinc de livres 2007 aura
bien lieu. Une date a même été choisie, ce sera durant le week-end des 8 et
9 septembre.
>Vivre à
Vendôme
La station d’épuration actuelle
La dépollution des eaux,une priorité
environnementale
O
L’avenir de la planète, le respect de
l’environnement sont au cœur du débat
public. Chaque initiative prise pour
préserver le milieu naturel compte.
À cet égard, disposer d’un réseau
d’assainissement performant est vital
pour répondre à ces enjeux majeurs
et aux impératifs de santé publique.
uvrir le robinet pour avoir de l’eau potable est une telle évidence
que l’on oublie facilement qu’il n’en a pas toujours été ainsi.
Cette apparente simplicité masque une chaîne assez complexe
d’opérations techniques, qui commence par le captage de l’eau
et se poursuit par son traitement, sa distribution et sa dépollution
après usage.
Pour faire face à la croissance de Vendôme et répondre à l’évolution
de la réglementation européenne, la Ville a fait de la dépollution
des eaux sa priorité dans le vaste dossier de la gestion des eaux
urbaines. Deux nouvelles unités de dépollution seront construites
à moyen terme, l’une qui remplacera la station d’épuration actuelle
pour traiter la majeure partie des eaux usées des habitants et
activités de la ville, la seconde pour prendre en charge les rejets
des habitants du hameau du Bois la Barbe, trop à l’écart pour être
raccordé, à un coût raisonnable, au réseau principal. Avec ces deux
équipements, toutes les habitations seront raccordées à un système
collectif, à l’exception de quelques résidences en assainissement
individuel.
le choix du site : une étape décisive
Une fois établie par un cabinet d’études spécialisé, la nécessité de
construire une nouvelle station d’épuration – la réhabilitation de
l’ancienne n’offrant par le meilleur rapport qualité-prix – la Ville
s’est questionnée sur le choix d’un nouveau site d’implantation.
Une étude détaillée portant sur des critères techniques, économiques, urbanistiques et environnementaux a été réalisée.
Le profil type du site recherché pour l’équipement principal était
un terrain communal ou pouvant le devenir, d’une superficie d’au
moins un hectare, sur la rive droite du Loir, c’est-à-dire en dehors de
Calendrier de travail
Approbation du schéma directeur d’assainissement par le conseil
municipal en mars 2006
>C
onstitution d’un groupe de travail extramunicipal en mars
> V alidation du site principal par le conseil municipal en juin
>C
réation du comité de riverains en fin d’année 2006
> É tudes préalables aux deux unités d’épuration : 2007
>C
onception et appel d’offres : 2008
>C
onstruction : 2009-2010

Questions/réponses
autour de la future
station d’epuration
>Vivre à Vendôme
Indispensables aux villes et à leurs habitants pour préserver leur santé et leur
environnement, les stations d’épuration sont des équipements publics dont l’image est assez négative. Même si les technologies ont beaucoup évolué, rendant
possible leur implantation en milieu urbain sans inconvénient réel, c’est encore
avec beaucoup d’appréhension que l’on voit arriver dans son voisinage une unité
de dépollution, vécue comme une source de nuisances et de dépréciation du
quartier. À Vendôme, l’accueil de la décision du conseil municipal par les riverains
du site de l’unité principale a été plutôt frais.
Cette inquiétude est légitime mais de nombreuses questions trouvent une réponse
simple et claire au regard de la réglementation très contraignante applicable à
ces équipements.
> Il n’y a quasiment pas de stockage de produits chimiques dans les
stations d’épuration.
Le processus de traitement de l’eau utilise en réalité très peu de produits chimiques. L’essentiel de la dépollution est réalisé par des micro-organismes naturellement présents dans les eaux usées.
> Il n’existe aucun cas connu de contamination de l’air lié à une station
d’épuration.
Le Code de la Santé publique n’impose aucune protection lourde pour les agents
municipaux affectés dans les stations d’épuration. Ils sont protégés par le port
de gants et de vêtements adaptés et vaccinés contre les maladies qu’ils
pourraient contracter par contact avec les eaux usées. Le port de masques ne
s’impose pas.
>U
ne station d’épuration peut parfaitement trouver sa place dans le tissu
urbain.
C’est en réalité le cas le plus fréquent dans les villes. À Vendôme, ce n’est pas
une nouveauté. La station d’épuration actuelle est située dans la ville, et pendant
longtemps l’usine Bel était dotée de sa propre station, à proximité immédiate du
site de fabrication de ses fromages et de l’abattoir.

la zone inondable et si possible dans la vallée et non sur les coteaux
pour éviter d’importants surcoûts.
Sur ces bases, les techniciens ont fait l’inventaire du territoire
communal, écartant tous les terrains qui ne répondaient pas complètement à cet exigeant cahier des charges. Deux terrains sur
onze potentiels, tous les deux en zone urbaine, ont franchi toutes
les étapes de la présélection : la plaine de Lubidet, à la limite de
la commune de Naveil, et l’ancienne propriété des PUF, devenue
propriété du groupe Landais, sur la D 957.
C’est finalement sur ce dernier que s’est porté le choix unanime
des 33 conseillers municipaux de Vendôme, au terme d’un examen
minutieux mené avec des Vendômois issus des comités et associations de quartier et après avis des associations environnementales.
Les autorités sanitaires ont également donné un avis favorable.
D’une superficie de 2,4 ha, le terrain retenu répond largement aux
attentes, offrant suffisamment de place pour paysager les abords
du futur équipement.
Ce choix présente en outre l’avantage de préserver dans leur
intégralité les 7 ha de la plaine de Lubidet en grande partie acquis
par la Ville pour y construire, à l’avenir, un nouveau quartier d’habitation.
Pour la station d’épuration du hameau du Bois la Barbe, le choix de
la parcelle n’est pas définitivement fait. Celle recommandée par le
bureau d’études va être comparée avec d’autres parcelles voisines
pour retenir la meilleure proposition, toujours au regard des multiples critères à prendre en considération.

Information, concertation,
participation
Depuis que le dossier est ouvert, toutes les voies d’information et de concertation ont été utilisées pour informer les Vendômois et plus particulièrement
les futurs riverains des équipements à venir. Lettre d’information diffusée
dans toutes les boîtes aux lettres, présentation dans les comités de quartier,
réunions publiques, rencontres avec les industriels et commerçants de la
ZI Nord, rien n’a été négligé pour présenter les objectifs de la Ville, son calendrier de travail, et sa volonté de conduire ce dossier en toute transparence,
en associant, aux étapes importantes, des riverains ou des représentants de
la population.
À ce titre, un groupe de travail composé d’élus de la majorité et de l’opposition a été constitué et 3 représentants des comités de quartier y siègent.
Ce groupe de travail s’est déjà réuni neuf fois. Après avoir rendu ses conclusions sur le choix des sites, il explore maintenant la question des différentes
techniques d’épuration, comparant avantages et inconvénients, avec, notamment, l’objectif de neutraliser d’éventuelles nuisances pour le voisinage
immédiat. Dans cette perspective, le groupe de travail s’est déplacé dans
plusieurs villes, où des stations d’épuration récentes ont pu être visitées.
Les plus proches voisins du site principal ont quant à eux été reçus par le
maire et invités à constituer un comité de riverains pour suivre cette réalisation depuis les choix techniques jusqu’à la construction, avec un regard
particulier sur l’insertion de cet équipement dans son environnement. Il est
déjà proposé que ce comité continue à fonctionner après la mise en service
de l’unité de dépollution, assurant une sorte de veille, pour que le niveau de
satisfaction des riverains, vis-à-vis de ce voisin particulier, reste élevé. 
>Vivre à Vendôme Dépollution des eaux :
le coin du spécialiste
Il existe plusieurs types d’unités de traitement des eaux usées, adaptés aux différents contextes (capacité de traitement, emplacement…).
Avec les unités de traitement végétal, de nouveaux procédés sont en
développement, très naturels mais qui demandent beaucoup d’espace, comme par exemple les filtres plantés de roseaux. Ce procédé
est envisagé pour le hameau du Bois la Barbe, où il serait tout à fait
adapté. Lorsque l’on dispose de moins d’espace, le procédé qui a le
mieux fait ses preuves, tant sur les plans technique qu’économique,
est celui des « boues activées ». retenu pour l’unité de traitement
« ville ».
les étapes de fonctionnement
d’une unité de traitement des eaux usées
à boues activées
1. L
e prétraitement : élimination
des éléments les plus grossiers
Le passage des eaux usées à travers une grille (le dégrillage) permet
de retirer les déchets (papier, plastique, coton…) qui sont évacués
avec les ordures ménagères. Ensuite viennent le dégraissage et le
dessablage : les graisses sont récupérées en surface ainsi que le
sable déposé au fond. Ces déchets sont évacués vers des centres
spécialisés.
La future station d’épuration sera « paysagée »
comme celle-ci à Meaux
2. Le traitement de l’eau
Le traitement biologique a lieu dans le bassin d’aération. Ici sont
digérés la matière organique, le phosphore (phosphates des lessives
par exemple) et l’azote (ammoniac, nitrates…). La plus grande partie
de ce traitement est réalisée par les micro-organismes naturellement
présents dans les eaux usées. Ces bactéries sont retenues au fur et à
mesure de leur arrivée par le réseau d’assainissement et maintenues
en nombre suffisant. Il s’agit donc de préserver un équilibre, dans cet
écosystème particulier, entre les eaux brutes dont la pollution sert
d’alimentation aux micro-organismes et les bactéries. Ceci permet
d’éliminer très bien la pollution organique et l’azote. Pour parfaire
l’élimination du phosphore, on ajoute dans le bassin du chlorure ferrique qui s’allie au phosphore pour former une molécule décantable.
Le bassin d’aération dispose de plusieurs zones distinctes, suivant
les bactéries qui sont privilégiées. L’aération peut avoir lieu par diffusion de fines bulles par des rampes situées au fond du bassin. Les
surpresseurs d’air sont alors confinés dans un local insonorisé.
3. La clarification de l’eau
Dans le clarificateur, les bactéries et les molécules composées de
phosphore (créées dans le bassin d’aération) tombent dans le fond.
Elles décantent. Cette matière décantée est appelée « boues d’épuration ».Après cette opération, la dépollution est achevée et les eaux
peuvent être rejetées au milieu naturel.
D’où viennent les odeurs
et comment les traite-t-on ?
Petits gestes éco-citoyens
Chacun peut facilement être acteur de la protection de l’environnement
en adoptant des réflexes simples :
> Utiliser une lessive sans phosphate ;
> Respecter les doses indiquées sur les emballages de produits ménagers ;
> Ne pas jeter de produits toxiques dans les canalisations (WC, évier…) ;
> Éviter de rejeter les eaux pluviales dans le réseau des eaux usées.

10
Les odeurs viennent principalement des déchets du prétraitement,
fortement fermentescibles, et du stockage des boues. C’est pourquoi
il est prévu sur le site de Vendôme de confiner les déchets du pré­
traitement dans un bâtiment désodorisé : les « mauvaises odeurs »
sont en réalité des molécules (comme l’hydrogène sulfuré, à l’odeur
d’œuf pourri), qui peuvent être traitées par divers procédés. Il ne
s’agit donc pas de masquer ces nuisances mais de les éliminer.
De la même façon, le stockage de boues provoque des nuisances
olfactives qu’il faut prendre en compte par un traitement adapté.
La diminution de la teneur en eau des boues (par centrifugation par
exemple) et leur évacuation quotidienne dans des camions étanches
et bâchés permet d’éliminer ce problème. À Vendôme, où l’on
s’oriente vers cette solution, un à deux transports par jour seraient
suffisants.

DES GRUES DANS LE CIEL DE VENDôME
Création ou extension de nouveaux commerces, construction de logements de toute taille et de toute
catégorie, modernisation des installations d’un service public… Les chantiers se multiplient à Vendôme.
Que se passe-t-il derrière les palissades ?
tissu
commercial s’étoffe
Le
Le dynamisme commercial d’une ville relève d’abord de l’initiative
privée, et à Vendôme cette initiative est de plus en plus offensive.
Au cours des dernières années, on a ainsi vu un net renouveau et un
développement de l’offre commerciale dans le centre-ville mais aussi
dans les quartiers Nord et Sud.
L’intervention très soutenue de la Ville et de la Communauté du Pays
de Vendôme pour épauler ce secteur d’activités et préserver un équilibre entre les différentes formes de commerces (du petit commerce
à la grande distribution) n’est sans doute pas étrangère à cette réussite. Si les plus grandes agglomérations restent attractives sur le plan
commercial, les Vendômois sont aujourd’hui bien servis.
Intermarché voit grand
« J’ai repris l’Intermarché de Vendôme le 2 janvier, les travaux du nouveau magasin ont commencé le 3… » Cyril Seigneuret, le propriétaire
du site, n’a pas tardé pour que son rêve – réaliser un Intermarché
différent de tous ceux existant jusqu’alors – devienne réalité. C’est
désormais chose faite, puisque l’ouverture du nouveau magasin et de
sa galerie marchande ont eu lieu le 26 septembre.
Plus grand (1 800 m2 contre 1 200 auparavant), mieux agencé,
mieux achalandé… l’Intermarché II ne manque pas d’arguments
pour séduire une nouvelle clientèle. Pour parvenir à ce résultat, Cyril
Seigneuret compte sur les différents points de vente qui ont « pignon
sur galerie marchande ». Une brasserie, un opticien, un cordonnier,
un salon de coiffure, une boutique de prêt-à-porter, un pressing et
une laverie automatique se partagent déjà les 200 m2 de la galerie.
11
>Dossier
Esquisse de l’Espace culturel
Enfin, une pharmacie s’y installera dans les semaines à venir. Cette
décision, confirmée par un arrêté préfectoral, réjouit les habitants
des quartiers Sud et les élus qui l’espéraient depuis fort longtemps.
Le coût de cet investissement privé est de l’ordre de 6 millions
d’euros, et le redéploiement des activités s’est traduit par la création
d’une trentaine d’emplois.
Et quid de l’ancien bâtiment ? Il ne devrait pas rester inoccupé
trop longtemps, les offres affluent, Cyril Seigneuret a déjà reçu
70 propositions !
Un Espace Culturel très offensif
« Notre ambition ? Nous n’en faisons pas mystère, c’est de proposer aux Vendômois ce qu’ils vont aujourd’hui chercher à Tours ou
à Orléans. » Avec son projet d’Espace Culturel, David Huet, le codirecteur du magasin Leclerc, annonce la couleur, celle de l’offensive.
Dans les rayons du futur magasin, on trouvera des livres, des CD,
des DVD, de l’informatique, des téléviseurs, etc., ainsi que du maté-
riel pour les loisirs créatifs. Il existe déjà en France une centaine de
magasins de ce type gérés par le groupe Leclerc. Celui de Vendôme
s’installera dans un ancien bâtiment des PUF, à proximité de l’actuel
Leclerc. L’Espace Culturel ouvrira ses portes en mai-juin prochain.
Compte tenu de sa taille, ce projet a bien sûr été étudié par les
instances compétentes pour obtenir son autorisation d’ouverture.
Initialement conçu pour 1 500 m2, il a été réduit à 1 300 m2 dans
le souci de préserver les intérêts des commerçants du centre-ville
dans ces secteurs. La Commission départementale d’équipement
commercial a sur ce point suivi l’avis du groupe de travail (composé
d’élus, de commerçants, de représentants de consommateurs, des
chambres consulaires…). Un feu vert a été donné au groupe Leclerc,
la Commission estimant que cet Espace Culturel allait contribuer à
fidéliser sur Vendôme une clientèle qui ne trouvait pas jusqu’ici une
offre commerciale comparable. Budget : 3 millions d’euros, et création d’une quinzaine d’emplois.
Et aussi…
La Poste
en pleine plate-forme…
« Passer comme une lettre à la poste… » Pour que cette formule, devenue
quasi proverbiale, reste d’actualité, La Poste a lancé un vaste programme
de modernisation baptisée « Cap qualité courrier ». L’ambition est de faire
de ce service séculaire le tout premier opérateur courrier en Europe à
l’horizon 2010. L’objectif, en termes de résultat, est de distribuer 9 lettres
sur 10 le lendemain de leur dépôt. Tous ceux qui « guettent » le facteur
savent que des progrès sont à faire pour respecter ces délais. La Poste
en est bien consciente et entend moderniser ses installations. À Vendôme,
cela se traduit par la construction d’une nouvelle plate-forme destinée
à recevoir, trier et acheminer les courriers postaux dans de meilleures
conditions qu’aujourd’hui. Une pose de la première pierre du futur bâtiment
s’est déroulée dans les règles de l’art le lundi 9 octobre en présence de
Daniel Chanet, de Corinne Laffitte, directeur du Courrier Beauce Sologne, de
Maurice Leroy, président du Conseil général, et de Pierre Pouëssel, préfet
du département.
Implantée rue Chevrier à Vendôme, la future plate-forme sera opérationnelle
en mars 2007. Elle sera dédiée au traitement du courrier des zones de Droué,
12
Mondoubleau, Montoire-sur-le-Loir, Savigny-sur-Braye, Saint-Amand-Longpré
et Vendôme. Chaque jour, près de 50 000 plis y seront traités par 80 agents qui
bénéficieront de meilleures conditions de travail.
Vendôme, Lamotte-Beuvron et Blois seront les trois plates-formes du Loir-etCher, qui s’articuleront autour du schéma de traitement du courrier. Elles seront
chargées de la préparation et de la distribution du courrier, en lien direct avec
la plate-forme industrielle courrier Tours Val de Loire, près de Tours.
Le montant de l’investissement vendômois est de 1,5 million d’euros.
>Dossier
logement : demandez les programmes
Témoins de la vitalité de la ville et de la bonne réputation dont elle
jouit, les programmes de construction et de réhabilitation publics et
privés façonnent le Vendôme de demain. Si la Ville n’a qu’un rôle
d’accompagnement pour les opérations privées, notamment pour
faire respecter les réglementations en vigueur, elle est partie prenante pour les opérations publiques. En effet lorsqu’il y a pénurie,
ce sont d’abord les familles aux ressources modestes qui sont pénalisées. La Ville et la Communauté du Pays de Vendôme sont donc très
vigilantes sur cette question et soutiennent financièrement chaque
année les projets des organismes H.L.M. Car si le logement social
est théoriquement financé par l’État au titre de la solidarité nationale,
ces financements ne suffisent plus dans bien des cas. À Vendôme,
l’accent est mis sur la qualité, qu’il s’agisse des logements anciens ou
des logements neufs, avec la volonté de maîtriser les loyers.
La renaissance de la cité Rabelais
Le chantier de réhabilitation de la cité Rabelais, l’une des plus ancienne
cité HLM vendômoise, va démarrer. Il s’agit d’une opération d’ensemble qui a toute la complexité de celles engagées à plus grande échelle
avec, dans une première phase, la rénovation de quatre immeubles
sur les cinq existants, le réaménagement de tous les espaces publics
et la construction de 11 maisons locatives HLM. L’OPAC, la Ville et la
Communauté du Pays de Vendôme y travaillent depuis plus d’un an en
concertation avec les résidents. Pour définir et préciser ce projet global,
les locataires ont été consultés à plusieurs reprises, validant chacune
des étapes importantes et notamment celle des équilibres, toujours
délicats, entre coût des travaux et montant des loyers après travaux.
Cité Rabelais, esquisse des logements locatifs sociaux
Que de travaux !
Le programme de réhabilitation de la cité Rabelais prévoit :
• la réfection des façades des immeubles avec la pause d’un nouveau revêtement améliorant l’étanchéité et l’isolation des bâtiments ;
• la mise aux normes en vigueur de l’électricité des logements et des parties
communes ;
• la rénovation des balcons et le changement des garde-corps ;
• la restauration des cages d’escaliers ;
• la réfection des cuisines et sanitaires vétustes ;
• la fermeture des halls et la mise en place d’interphones.
Esquisse des aménagements paysagers de la cité Rabelais
Programme « la Villa Florence »
L’OPAC de Loir-et-Cher a désormais tous les voyants au vert pour
mettre en œuvre le volet logement de cette opération. La Ville va de
son côté lancer les travaux de réorganisation des espaces publics,
confiés à la paysagiste Brigitte Barbier. Nouvelle voie d’accès à la
cité, nouvelles places de stationnement, espaces verts et espaces de
jeux méconnaissables, c’est sûr, la cité va être métamorphosée. Les
anciens vergers contigus à cette cité et acquis par la Ville accueilleront une partie de ces aménagements ainsi que les 11 maisons
de ville commandées par l’OPAC à l’architecte vendômois Patrick
Moreau. Ce chantier se déroulera tout au long de l’année 2007, la
mise en location des logements neufs, six de type 4 et cinq de type
3 dont l’un conçu pour des personnes à mobilité réduite, étant prévue en 2008. À l’issue de ces transformations, le seul bâtiment non
réhabilité sera démoli ; tous ses occupants ayant entre-temps été
relogés. À sa place, de nouveaux logements HLM seront construits
(individuel ou bâtiment de deux étages au plus).
13
>Dossier
ZAC des Aigremonts : une première pour IVL
Pour sa première intervention sur le territoire communal, la société
HLM Immobilière Val de Loire a choisi le quartier des Aigremonts
et la construction d’un programme de 69 logements locatifs sociaux
offrant différents types de possibilités. Un immeuble de 15 logements a été réalisé et loué cette année. 54 maisons de ville avec leur
jardinet, dont la moitié destinée à des ménages ayant des ressources
un peu supérieures à celles requises pour entrer dans le logement
social, compléteront ce programme. Les 34 premières maisons sont
achevées et en cours de location, les 20 autres seront terminées et
occupées début 2007.
L’accession à la propriété joue la diversité
« Les Reflets du château » est le plus important chantier de
construction de logements privés en cours à Vendôme. Quelques
chiffres donnent l’ampleur d’un projet piloté par le groupe Omnium :
un terrain de plus de 2 hectares, 94 logements comprenant 16 maisons de ville et 78 appartements aménagés dans quatre bâtiments
de deux étages.
L’opération est située au croisement de la rue du Château et de la
rue du Roi-Henri sur une parcelle vendue par un propriétaire privé.
Comme son nom l’indique, ce programme immobilier sera clos et son
accès limité aux résidents et à leurs visiteurs. À l’intérieur, des espaces
verts et de jeux et une piscine privative pour une offre de standing.
Domaine réservé donc, qui répond à l’attente de certains accédants à
la propriété. Outre ces particularités, ce chantier se distingue aussi par
son label « Habitat et Environnement ». Les travaux de terrassement
Programme « les Rives de l’abbatiale »
14
ont débuté début novembre et la livraison des logements est attendue
au printemps 2008. « La Villa Florence » a elle aussi vite trouvé
preneurs. Construit au centre de Vendôme, ce programme immobilier
s’élève entre la rue de la Marre et la rue de Bretonnerie, sur un terrain
de 2 000 m2 libéré après la démolition d’anciens entrepôts et bâtiments. Examiné par l’architecte des Bâtiments de France, ce projet qui
participe au renouveau du quartier a été l’objet d’une attention soutenue. Le promoteur – SAMI Promotion – a ainsi conservé en partie
un mur en façade pour assurer la continuité du bâti ancien. À ce jour,
les 30 appartements proposés sont pratiquement tous vendus. Sur les
cinq T1 et T1bis, les huit T2, les seize T3 et le T4, il ne restait plus que
trois appartements disponibles début novembre.
Au croisement de la rue de la Grève et de la rue des États-Unis, les
travaux de construction des « Rives de l’abbatiale » vont bon
train. Le paysage de cette entrée de ville va s’en trouver radicalement modifié. Les Vendômois se souviennent que jusqu’en 1961 cet
espace était occupé par les abattoirs, auxquels a succédé le centre
de secours, puis un espace vacant après la construction du nouveau
centre de secours au nord de la ville et la démolition des hangars où
stationnaient les véhicules des sapeurs-pompiers. Pour cette opération
de 34 logements, une concertation étroite entre les services de la Ville,
le promoteur et l’architecte des Bâtiments de France ont permis de
mettre l’accent sur la qualité architecturale de ce bâtiment contemporain. Emplacement difficile, soumis à des contraintes techniques spécifiques en relation avec la proximité du Loir, mais emplacement de
choix pour LCR (La Construction Résidentielle) qui propose quatre F1,
huit F2, douze F3, huit F4 et deux F5 à deux pas du centre-ville, avec
un jardin collectif et des places de stationnement semi-enterrées.
>Dossier
Rue des Bigoteries
Voiries et parkings… la bonne conduite des travaux
Chaque année, la ville consacre près d’un million d’euros à l’aménagement (rues, places, parkings…) de la voirie et environ 500 000
euros à son entretien. Ces programmes sont coordonnés avec
ceux de rénovation ou d’entretien des réseaux pour éviter de
détériorer un revêtement récent lors du creusement des tranchées.
Un débouché
pour la rue Ampère
D’ici deux mois, on ne pourra plus s’étonner que la rue Ampère
soit en réalité une impasse. Les 150 mètres qui séparent son
extrémité de la rue de la Sablière vont être transformés en
voirie, permettant ainsi la circulation des véhicules. Celle-ci
se fera en sens unique depuis la rue Jean-Bouin jusqu’à la
rue de la Sablière. La chaussée à créer sera plus étroite que
l’actuelle rue Ampère. Rappelons que cette initiative s’inscrit
dans un programme plus large de travaux dont les principaux
bénéficiaires seront le lycée Ampère (un programme de restructuration est actuellement mené par la Région Centre) et le stade
Léo-Lagrange (la reconstruction des tribunes-vestiaires et la
pose d’une nouvelle clôture sont envisagés). Coût de l’opération
voirie/éclairage : 117 000 euros, durée : 2 mois.
Progressivement, les rues les plus passantes sont refaites à neuf.
À partir de 2007, l’engagement par tranches du programme de
rénovation de l’éclairage public améliorera encore le confort et la
sécurité des usagers.
La rue des Bigoteries
Elle disposait jusqu’à ce jour d’une « chaussée souple » : c’est le
terme employé par les techniciens de la voirie pour parler d’une rue
dépourvue de tout revêtement ! La souplesse a ses limites et la rue
des Bigoteries était connue pour ses trous, ses bosses et l’absence
de trottoirs. Les engins de terrassement sont entrés en action le 16
octobre pour mener à bien un chantier de près de trois mois. C’est
le temps nécessaire pour poser un « tapis » d’enrobé sur la chaussée et les trottoirs créés à cette occasion. Coût de l’opération :
200 000 euros.
Le parking de la rue Basse revu à la hausse
Usé jusqu’à la pierre… C’est le constat que chacun pouvait faire en
observant le sol du parking de la rue Basse. Décision a été prise de
refaire la couche de roulement pour la partie stationnement et d’utiliser un béton désactivé (calcaire blanc) pour la partie piétonnière
de la place. L’architecte des Bâtiments de France a donné son avis
sur ces travaux et a préconisé l’usage de pierres naturelles pour les
caniveaux. Le « plus » viendra aussi de la plantation de trois arbres
qui bénéficieront d’un éclairage au sol apporté par des projecteurs
enterrés au pied des troncs. Début des travaux : 6 novembre,
durée : 1 mois, coût de l’opération : 45 000 euros.
15
>Voir
Vendôme
coteaux
du
Loir :
un face-à-face
Les
séculaire
L’un au nord, l’autre au sud : les coteaux de Vendôme se font face.
Mon premier se cultive, mon second veille sur ses vieilles pierres
et mon tout donne des panoramas exceptionnels sur la ville.
Des coteaux
sous surveillance
A
u cours des siècles, le Loir a largement érodé le relief du Vendômois.
Les eaux ont creusé une vallée en constituant une falaise au sud
de la ville, du faubourg Saint-Bienheuré à la rue de la Grève, et
au nord, un coteau moins marqué mais présentant également
des zones sensibles. La présence
humaine a elle aussi modifié la topographie des lieux, par des déblaiements et l’ouverture de cavités. À
Vendôme, on connaît depuis longtemps l’instabilité de ces versants.
Elle se manifeste par des chutes de
pierres, des glissements de terrain
par fortes pluies ou encore par des
effondrements de caves entraînant
des éboulements de falaise, et désormais la prévention est de rigueur.
Les coteaux ont aussi leurs bons
côtés, entre autres celui d’accueillir
la culture de la vigne qui produit
des vins classés dans l’AOC parmi
les meilleurs crus. Ils offrent aussi
de magnifiques points de vue sur toute la ville, du nord vers le sud
et inversement. Pour cela il suffit de grimper jusqu’à la terrasse du
château ou d’emprunter les chemins qui surplombent les coteaux
des Maillettes et des Coutis, le spectacle est garanti… Rencontre
avec d’heureux habitants des coteaux.
Les coteaux
ont aussi leurs
bons côtés,
entre autres
celui d’accueillir
la culture de
la vigne qui
produit des vins
classés dans
l’AOC parmi les
meilleurs crus.
16
La commune est dotée d’un Plan de prévention des risques de mouvements de terrain (PPR) depuis 2004. Ce document prévoit la visite,
le diagnostic et la cartographie des cavités situées en zones à risques
tous les cinq ans ainsi qu’un programme d’entretien de la végétation
et des arbres qui couvrent les coteaux. Le nombre de cavités à visiter
est estimé à cent cinquante, la majorité d’entres elles appartenant à
des propriétaires privés, et environ 17 ha de terrains boisés devront
être entretenus
La Ville de Vendôme, propriétaire d’une trentaine de cavités et de 4,5 ha
d’espaces boisés, va proposer à tous les propriétaires de coordonner la
mise en œuvre de ce plan de prévention pour réduire les coûts incombant à chacun. Une convention sera proposée à chaque propriétaire. En
trois ans (de 2007 à 2009), chaque cavité sera visitée pour établir une
expertise géologique, un diagnostic de stabilité et une proposition de
confortement si nécessaire. Des recommandations pour l’entretien du

coteau seront également faites.
La famille Moreau, au premier plan la fille (Maryse)
avec le chat, au centre sa grand-mère (Odette)
et au fond, sa mère (Colette)
>Voir Vendôme
la réduction des rendements et l’effet bénéfique du classement en
AOC des vins du coteau… Tout ceci a permis d’éviter ce qui est, pour
elles, le plus désolant des paysages : « les vignes à l’abandon ».
Coteau Sud : pierres qui roulent…
Coteau Nord :
des souvenirs plein la hotte
La Garde, le Lubidet, la pente des Coutis… On dirait le Sud, avec
ses pentes caillouteuses, ses rangs de vignes alignés au soleil et cet
étonnant panorama sur la ville, aux allures de carte postale. Des
générations de cultivateurs se sont succédées sur les pentes et sur
le plateau pour tirer le meilleur parti de ces terres fertiles, à condition qu’on les travaille. Odette et Colette Moreau et leurs maris,
aujourd’hui décédés, ont été de ceux-là. Âgées aujourd’hui de 88 et
70 ans, elles se souviennent comme si c’était hier des rudesses de
leur métier mais aussi des bons moments de détente, notamment
au moment des vendanges.
Pour faire bouillir la marmite, les deux familles ont dû produire du
vin (3 ha de vignobles étaient cultivés), du lait et de la viande (un
troupeau de quinze vaches installées dans les prairies de Fortan),
des céréales, des fruits, des légumes, des volailles… L’exploitation
faisait alors 47 ha et les deux couples devaient s’employer pour
tout mener de front. Parmi les tâches les plus difficiles, Colette évoque l’installation des fils de fer dans les vignes : « Nous accrochions
le câble au piquet du haut et nous descendions dans la pente en
suivant le rang. La bobine pesait 15 kg et si le fil cassait, on devait
repartir de zéro. On passait nos journées à monter et à descendre
le coteau. L’ennemi, c’était le soleil, qui brûlait nos épaules. » Les
bons moments, c’était bien sûr la fête qui accompagnait les vendanges : « Tout le monde participait à la récolte et se retrouvait le
midi et le soir pour manger la tête de veau et un bon poulet rôti.
On travaillait dur, mais on savait aussi rigoler », assure Odette avec
un œil malicieux.
Aujourd’hui, la vendange s’est mécanisée et les engins spécialisés
pour la cueillette du raisin « carburent » au fioul plutôt qu’à la tête
de veau.
Nostalgie d’un temps révolu ? Odette et Colette s’en défendent,
elles ont approuvé le remembrement des terres, se sont réjouies
de l’arrivée d’une nouvelle génération de vignerons, ont compris
« On sait qu’on est en zone rouge, mais on espère quand même
finir nos jours dans notre maison… » Marie-Hélène et Patrick Julien
habitent au tertre de la Motte. Comme l’indiquent la toponymie du
nom et la topographie des lieux, nous sommes sur les hauteurs,
côté sud, avec vue plein nord. De chez eux, on peut admirer la vallée et le Loir et… le coteau Nord. Ce point de vue et l’originalité du
relief environnant ne font pas oublier à ses résidents le particularisme de ce coteau et la fragilité de son sol. « Nous avons conscience
du danger, mais cela ne nous empêche pas de dormir. Notre inquiétude est réelle en cas de fortes pluies… » En effet, le ruissellement
de l’eau est à l’origine d’éboulements de pierres et de chutes en
contrebas. Les époux Julien n’ont jusqu’alors pas connu de situations comparables à celles qui hantent la mémoire vendômoise :
des photos anciennes prouvent que des glissements de terrain
sont capables d’entraîner des roches de taille impressionnante, et
malheur à qui se trouve sur leur passage ! Les Julien ont été informés de l’étude menée, à la demande de la Ville, sur le coteau Sud,
concernant les risques potentiels et les moyens de les limiter. Tout
ce qui sera entrepris pour éviter que le coteau ne tombe sur la tête
des riverains sera bénéfique à ce quartier. Foi de Gaulois.
Vendanges sur les coteaux des Coutis en 1940
Un verger grandeur nature
Les herbes folles qui poussent librement au pied des pommiers du
verger des Coutis ne sont pas le signe de son abandon. En accord avec
les viticulteurs et l’Association des croqueurs de pommes, l’entretien du
verger est réalisé sans traitement chimique et avec un entretien mécanique limité. Le maintien d’herbes sauvages dans le verger permet de
développer une vie qui favorise une sélection naturelle des parasites. Il
conserve aussi fraîcheur et humidité au pied des jeunes plants, ce qui
a été un sérieux atout en ces périodes de sécheresse.

17
>Dialogue
Chiens,
chats,
pigeons…
halte
aux dégâts !
Quelle place accorder aux animaux
domestiques en ville ? Les maîtres
ont-ils toujours conscience de leurs
responsabilités ? À partir de quand la
liberté des uns s’arrête et où commence
celles des autres ? Dans quelles conditions
la force publique peut-elle intervenir
pour ramener de l’ordre
dans la ménagerie ?
L
es Français apprécient la compagnie des animaux domestiques
et ils se distinguent ainsi des autres pays européens. La présence
en très grand nombre de chiens, de chats et autres lapins domestiques est d’ailleurs relevée par
nos visiteurs étrangers et certains
jugent parfois excessif notre amour
pour nos amies les bêtes.
Excessif ? Certains en ville partagent cette opinion lorsqu’ils ont
la malchance (sauf si c’est le pied
gauche) de marcher dans ce qu’il
est convenu d’appeler une “déjection canine”.
Excessif ? C’est l’avis du propriétaire de voiture qui retrouve son
véhicule constellé de fientes de
pigeons, ou encore lorsque ses
nuits de sommeil sont mises à mal
par une colonie de chats bruyamment amoureux.
Les désagréments que peuvent causer ces animaux (supposés)
domestiques à la collectivité sont nombreux : le cas le plus
La présence
en très grand
nombre de
chiens, de chats
et autres lapins
domestiques est
d’ailleurs relevée
par nos visiteurs
étrangers.
18
sérieux concerne l’errance des bêtes, échappées ou abandonnées. Un chien en liberté, divaguant sur la voie publique, perturbe la circulation et risque de causer des accidents ou encore
d’adopter un comportement agressif vis-à-vis de son entourage.
Le maire doit alors pallier les défaillances des maîtres. Sur le
territoire de Vendôme, un contrat a été passé avec le refuge de
Morée (géré par la SPA) pour héberger les animaux errants. Pour
les capturer, les agents municipaux peuvent être sollicités. Mettre
un terme à la divagation des chiens a un coût pour la collectivité :
7 700 euros par an, qui correspondent au prix de la mise en fourrière auquel il faut ajouter les frais de déplacement pour acheminer les animaux et le temps passé à les mettre en cage !
>Dialogue
Canisite et aires
d’ébats… À Vendôme
on n’est pas chien !
Au hit-parade des questions les plus posées dans les réunions de
quartier et par l’intermédiaire des courriers reçus, tous les élus peuvent le dire : la vitesse des véhicules en ville se dispute la première
place avec la prolifération des déjections canines sur les trottoirs et
les pelouses. Pour inciter les automobilistes à ralentir, comme pour
ramener la propreté en centre-ville, il n’y a pas de remède miracle.
Campagnes d’incitation, sensibilisation du public et appel au civisme
sont les outils de prévention. Amendes et verbalisations sont ceux de la
répression. S’y ajoutent les solutions techniques mises en œuvre par la
collectivité. Pour les déjections canines, elles ont pour nom “canisites”,
“aires d’ébats” et “distributeur de sachets”. La Ville de Vendôme a
confié à un organisme spécialisé (l’Association française d’information
et de recherches sur l’animal de compagnie) la réalisation d’un diagnostic programme. L’AFIRAC a remis son rapport il y a un peu moins
d’un an et ses préconisations se concrétisent progressivement. Cette
étude passe en revue les différents moyens existants pour modifier
les comportements du chien et… celui de son maître. La possibilité
de trouver sur le trajet de “leur” balade des installations conçues pour
les besoins du chien fait partie des solutions envisagées : ce sont les
“canisites”. La Ville de Vendôme a débuté ce programme d’installation
par la réalisation de deux canisites dans le parc Ronsard. Depuis leur
mise en service (à la rentrée), ils semblent donner toute satisfaction.
Une dizaine d’équipements de ce type pourraient être installés dans
différents secteurs de la ville. Pour leur localisation précise, le point de
vue des habitants (propriétaires ou non de chien) entrera en ligne de
compte. Le coût d’investissement d’un canisite comme ceux du parc
Ronsard est de l’ordre de 3 000 euros.
Les chats errants ne présentent pas les mêmes risques que leurs
compères canins mais ils peuvent eux aussi provoquer des troubles pour la collectivité. Il est fréquent que les services municipaux soient sollicités pour gérer des colonies de chats sans maître
qui “squattent” des lieux habités ou inhabités. La seule réponse
adaptée consiste à travailler sur le long terme en réduisant la
population des chats. Pour y parvenir, les vétérinaires sont sollicités par la Ville pour des campagnes de stérilisation. Elles ont un
coût : le barême est actuellement de 70 euros pour un mâle et
110 euros pour une femelle. Là aussi, le tatouage et la stérilisation
sont des passages obligés pour les maîtres responsables.
Pour les “aires d’ébats”, trois sont envisagées dont deux en bord de
Loir, mais là aussi la réflexion est en cours pour définir leur localisation
et leur périmètre. Quant au système des distributeurs de sacs, des
études complémentaires sont actuellement menées car il s’avère que
leur mise en œuvre n’est aussi simple qu’il apparaît à première vue et
que les résultats peuvent s’avérer décevants. 
Pour ce qui est de la dangerosité d’un chien, rappelons que
s’applique à Vendôme la réglementation nationale qui conduit
à classer les animaux morphologiquement assimilables à des
molossoïdes en deux catégories. La première regroupe les chiens
dits d’attaque, auxquels l’accès aux lieux publics, aux parties
communes des immeubles collectifs et aux transports en commun est interdit. Ces chiens doivent être stérilisés. La seconde
catégorie est celle des chiens de garde ou de défense, obligatoirement muselés, tenus en laisse, déclarés auprès des services
municipaux, et toujours confiés à un majeur.
Dans le cas où, malgré les précautions prises, on constate que
son chien a décidé de partir seul en balade, il risque d’être capturé “par la patrouille”. Pour être sûr de le retrouver, il est indispensable qu’il soit tatoué ou pucé.
La SPA, qui récupère l’animal, peut ainsi facilement l’identifier et prévenir son propriétaire. Dans le cas contraire, l’inconnu des fichiers
sera proposé à l’adoption dans un délai d’une huitaine de jours.
Le tir au pigeon en centre-ville étant prohibé, les solutions radicales pour réduire le nombre de ces volatiles, que chacun s’accorde à trouver trop nombreux, n’existent pas. Pour parvenir à ce
résultat, il faut donc proscrire tout ce qui peut inciter les pigeons
à séjourner dans le centre-ville de Vendôme, la principale raison
de leur présence étant d’y trouver de la nourriture. Le geste
consistant à jeter du pain à une escadrille de pigeons est pourtant
sympathique, très photogénique, mais les factures de nettoyage
des façades et monuments comme celles des carrosseries des
véhicules maculés le sont beaucoup moins. Renoncer à la distribution alimentaire est le prix à payer pour inciter ces oiseaux
– souvent malades et en voie de dégénérescence – à voler vers
d’autres cieux.
Aux personnes qui considèrent encore que jeter du pain aux
oiseaux est utile, on peut suggérer de réserver leur générosité
aux seuls canards du Loir. Cette distribution sera doublement
utile puisqu’elle servira aussi à nourrir les poissons…

19
<
",-17# / # )#2# opéra
bouffe
&#3)'#/00+0/*2/#
#01'3)#0!)#!1'.2#0 &#3)'#/00+0/*2/#
",2(/', 0!/#1)"*#/,0# /$2*0"<0-%+# ,+0'#2//"/7+7 20&2- /12$$# /'##10#0 #24!,2/1,'0 , '+0,+ ,/0'01# :1#2) ,/0'01# '01,'/#*8/#"<2+#",2!#$/7+70'# ,/0'01# #2191/# "*#13# )5.2#).2<2+ #0#24+,'/0 1/,-&#0&/*,+'.2#0 # #),1#*:+ Scène
régionale
Vendôme
de
au minotaure
Théâtre, musique, cirque, jazz, danse, humour et jeune public
En abonnements ou en formule «fauteuils», tous les spectacles sont à votre portée !
Renseignements au 02 54 89 44 00 et www.scenedevendome.fr
Groupe de
>Tribune
l’opposition
Groupe de
la
majorité
Chantiers…
Vous avez dit constructive ?
En cette période préélectorale, les chantiers et opérations de
travaux engagés par la municipalité semblent fleurir comme les
cadeaux au pied du sapin de Noël !…
À l’étroit dans leurs souliers « d’opposition constructive », les
élus de l’opposition municipale renouent à l’approche des
élections municipales avec la seule méthode qu’ils connaissent
vraiment : zéro proposition, beaucoup d’agitation.
Notre ville de Vendôme a la chance de disposer depuis les
municipalités de Gérard Yvon et Robert Lasneau d’un nombre
important d’équipements publics sportifs, culturels, sociaux et
de santé ainsi que d’un patrimoine historique et architectural
qu’il nous revient de préserver et de valoriser.
Une nécessaire réhabilitation et adaptation de la plupart
d’entre eux est évidente depuis longtemps, elle est devenue
urgente ces dernières années.
Quelques exemples qui soulignent les carences de l’actuelle
municipalité en la matière :
– La station d’épuration, pour laquelle des projets sont examinés depuis le début des années 90. Le retard pris en la matière
fait qu’aujourd’hui, le dossier est abordé dans les pires conditions de programmation et de financement : un choix du site à
la hussarde et des subventions dont la Ville aurait pu bénéficier
et qui feront désormais défaut ;
– Les piscines, à propos desquelles on ne nous dit rien des
programmations qui restent à faire et à financer pour leur
réhabilitation, alors que l’on envisage un troisième équipement
nautique dans l’agglomération vendômoise, dont on ne voit
pas très bien comment la Communauté du Pays de Vendôme
pourrait bien le financer à ce jour ;
– La Trinité enfin, joyau de notre patrimoine, qui participe
largement à l’attractivité touristique du Vendômois. Certes des
travaux d’entretien sont en cours et la rénovation de vitraux
programmée, mais l’édifice, son âge et son importance nécessitent un véritable diagnostic global et la réhabilitation de la
façade sud et de la façade d’entrée apparaissent comme indispensables dans le futur.
Il convient donc de poser sérieusement le problème des investissements qui s’imposeront à la Ville dans les dix à quinze
ans qui viennent, ainsi qu’à la Communauté du Pays de
Vendôme, dont la situation budgétaire reste particulièrement
préoccupante.
Il s’agit là d’un véritable chantier qui, à ce jour,
reste à entreprendre.
> Les élus de l’opposition municipale.
La recette est simple, il suffit d’attendre qu’un projet fasse des
vagues (et il serait vraiment tout à fait extraordinaire qu’il n’y
en ait aucun dans une ville de près de 20 000 habitants), de
se poser à ce moment-là comme « défenseur des intérêts des
quelques mécontents » et ensuite de faire mijoter en espérant
que le mécontentement deviendra grand. Les ingrédients pour
réussir ce mauvais tour sont connus : il ne faut pas avoir trop
de scrupules car on peut être conduit à dire le contraire de ce
que l’on pense et surtout il ne faut pas hésiter à prendre ses
interlocuteurs pour ce qu’ils ne sont pas… Il faut peu de courage
politique car il est préférable de ne pas prendre nettement position et, si finalement on donne son avis, il faut rester prêt à en
changer. Enfin il faut préférer le travail vite fait à l’investissement
dans la durée car il faut pouvoir « surfer » d’un sujet à un autre
en fonction de l’air du temps et du sens du vent.
Sur la Station d’épuration par exemple, l’opposition participe
au groupe de travail extra-municipal qui a examiné les différents
sites envisageables pour la construction du nouvel équipement
et elle a voté, avec la majorité, la proposition de terrain présentée en conseil municipal. Elle dénonce aujourd’hui ce choix et
critique la méthode…Pas de problème !
La restauration du patrimoine est l’un des chevaux de bataille
régulièrement enfourché par les élus de l’opposition. La Ville
n’en ferait jamais assez dans ce domaine et il y aura toujours
une photo pour le prouver ! Pourtant chaque année des crédits
importants sont inscrits au budget communal que l’opposition
ne vote pas. L’État impose à l’hôpital de construire, au cœur
du centre ancien, une horreur sur le plan architectural pour
y faire se poser l’hélicoptère du SAMU, mais ça, ce n’est pas
important ; les élus d’opposition restent muets, pas une voix
ne s’élève pour dire que ce sera laid. L’État qui est redevenu
propriétaire du manège du quartier Rochambeau n’a toujours
pas réhabilité ce bâtiment (exception faite de la toiture), mais
ce n’est toujours pas grave.
Ce qui est grave, voire scandaleux, c’est ce que la Ville n’a pas
encore pu faire. Peu importe que l’urbanisation du quartier
des Aigremonts soit en cours, que la réhabilitation des équipements sportifs et scolaires soit engagée, que la voirie soit
améliorée et qu’un niveau élevé de services publics soit offert
aux Vendômois, pour ne citer que quelques-unes des actions
entreprises. Peu importe que la Ville limite les taux d’imposition
pour ménager les familles les plus modestes, peu importe tout
cela puisque pour l’opposition, seules comptent les polémiques
et leur capacité de nuire à l’équipe municipale.
> Les élus de la majorité.
21
>Cité
pratique
La Ville et la Communauté du pays de Vendôme à votre service
> Hôtel de ville - Parc Ronsard Du lundi au vendredi de 8h30 à 12h
et de 13h30 à 17h30. Le samedi de
10h à 12h (état civil)
& 02 54 89 42 00/Fax : 02 54 89 42 01
> Bâtiment Outremer
2, av. des Cités-Unies d’Europe
Accueil de 8h30 à 12h et de 13h30
à 17h30
& 02 54 89 41 00/Fax : 02 54 89 41 01
> Centre Intercommunal
d’Action Sociale (CIAS)
Parc Ronsard Du lundi au vendredi de 8h30 à 12h
et de 13h30 à 17h30
& 02 54 89 41 53
> Mairie annexe
Avenue Jean-Moulin
Du lundi au vendredi de 8h30 à 12h
et de 13h30 à 17h30
& 02 54 89 43 99/Fax : 02 54 77 93 15
> Bibliothèque - Parc Ronsard
• Lecture publique • Discothèque
• Espace multimédia :
appeler au 02 54 89 43 66
> Bibliothèque annexe
Rue du Colonel-Fabien
Du lundi au vendredi (fermé le jeudi)
Pour consulter les horaires,
appeler au 02 54 80 07 80
> Point Information Jeunesse
& 02 54 89 13 00.
E-mail : [email protected]
• Hors vacances scolaires : ouvert
du mardi au samedi de 14h à 18h
• Pendant les vacances scolaires :
du lundi au vendredi de 14h à 18h
> Point Cyb
Tél : 02 54 89 13 02. E-mail :
[email protected]
• Hors vacances scolaires : mardi
et vendredi de 14h à 21h, mercredi,
jeudi et samedi de 14h à 18h
• Vacances scolaires : lundi,
mercredi et jeudi de 14h à 18h,
mardi et vendredi de 14h à 21h
> Direction Enfance Jeunesse
31, mail du Maréchal-Leclerc Les élus à votre écoute…
Daniel CHANET
Maire, conseiller général.
Sur rendez-vous.
Geneviève GUILLOU-HERPIN
Première adjointe, chargée du budget, des
relations avec les associations intercommunales et les syndicats intercommunaux, des
relations extérieures, des jumelages, de la
police administrative et des affaires administratives. Sur rendez-vous.
Marie-Hélène VIDAL
Catherine LOCKHART
Adjointe au maire, chargée de l’éducation
et de la vie scolaire. Permanence le jeudi de
17h à 18h à l’hôtel de ville.
Patrick CALLU
Adjoint au maire, chargé des ressources
humaines et des relations communautaires.
Reçoit sur rendez-vous le mardi et le jeudi à
l’hôtel de ville.
Florent GROSPART
Adjointe au maire, chargée de la culture, du
patrimoine et de l’urbanisme. Permanence à
la mairie annexe le lundi à 10 h.
Adjoint au maire, chargé de la démocratie
participative, de la citoyenneté, de la vie
associative et locale. Permanence le jeudi de
16h30 à 17h30 à l’hôtel de ville.
Adjoint au maire, chargé de la jeunesse
et de la prévention de la délinquance.
Permanence le jeudi de 17h30 à 18h30 à la
Direction Enfance Jeunesse.
Adjoint au maire, chargé de l’environnement, de l’aménagement de la ville et de la
qualité de vie. Permanence le mardi de 11h
à 12h à l’hôtel de ville.
Frédéric DIARD
Jean-Claude LEROY
& 02 54 73 41 70/Fax : 02 54 73 41 71
> Service Police municipale
Police administrative
Occupation du domaine public
Passage de l’Imprimerie
Du lundi au vendredi de 8h30 à 12h
et de 13h30 à 17h30
& 02 54 23 18 40/Fax : 02 54 23 18 41
> Maison de la Petite Enfance
Rue Geoffroy-Martel Ouverture le mercredi et toutes
les vacances scolaires de 9h à 17h
(accueil de 8h à 9h et de 17h à 18h)
• Halte-garderie
« La Gambadine » : lundi, mercredi
et jeudi de 9h à 12h et de 13h30 à
17h30. Mardi et vendredi de 9h à 17h
& 02 54 72 23 07
• Relais Assistantes Maternelles
de Vendôme :
& 02 54 80 06 30
> Crèche « Terre de Lune »
34, avenue Jean-Moulin
& 02 54 89 10 01
Cloître de la Trinité
Lundi, mercredi, jeudi, vendredi,
samedi : 10h-12h et 14h-18h
Ouvert le dimanche en périodes
d’expositions
& 02 54 77 26 13
> Le Minotaure
Salles municipales
Réservation de salles :
& 02 54 89 44 00
Billetterie :
& 02 54 89 44 01/Fax : 02 54 89 44 04
> Service Intercommunal
du Logement Social (SILS)
• Hôtel de ville
Parc Ronsard Accueil du Public & 02 54 89 41 31
• Boutique Habitat
Rue Renarderie
Permanence de l’ADIL
Permanence du CDAHR-PACT
& 02 54 73 97 71/02 54 73 97 72
Françoise ANGLADE-BENOIT
Adjointe au maire, chargée de la petite
enfance et de l’enfance. Permanence le
mardi de 16h à 17h à la Direction Enfance
Jeunesse.
N°65 - Décembre 2006
Paul CRUCHANDEU
Adjoint au maire, chargé des sports et
des loisirs. Reçoit sur rendez-vous à l’hôtel
de ville.
Philippe DEGEYNE
Vice-président de la Communauté et du
Centre Intercommunal d’Action Sociale du
Pays de Vendôme. Conseiller municipal délégué au logement. Reçoit sur rendez-vous à
l’hôtel de ville.
Les élus de l’opposition municipale tiennent
une permanence le 2e et le 4e vendredi de
chaque mois de 11h à 12h30, à l’hôtel de
ville, salle de l’opposition, 1re cour, entrée
rue Saint-Jacques, ou sur rendez-vous au
02 54 89 01 72.
Michelle BOUHOURS, conseillère municipale déléguée aux handicapés et personnes âgées dans la ville ; Joël HERPIN, conseiller municipal délégué aux activités commerciales, artisanales et de service ; Anita DURUP, conseillère municipale missionnée pour les quartiers
sud ; Sylviane DUVEAU, conseillère municipale missionnée pour les faubourgs nord ; Henri JACQUEMIN, conseiller municipal missionné
pour le quartier des Provinces, Tuilerie, la Garde et Courtiras ; Thierry AUGER, conseiller municipal missionné pour le quartier des Rottes ;
Édith DELION, conseillère municipale missionnée pour le centre-ville, reçoivent sur rendez-vous au 02 54 89 42 03.
22
> Musée
éditeur : Ville de Vendôme
Service Communication,
Hôtel de ville 41100 Vendôme
& 02 54 89 42 00
Directeur de la publication :
Daniel Chanet
Directrice de la rédaction :
Marie-Noëlle Pinson
Conception, réalisation,
rédaction :
Scoop Communication
& 02 38 63 90 00
Photographies :
Ville de Vendôme,
Communauté du Pays de
Vendôme, Antonin Veillith.
Illustrations : Patrick Soulat,
Impression : ILD
Tirage : 12 000 exemplaires
Dépôt légal : à parution
ISSN : 1168-4526
SARL DIARD D.
Artisan Bâtisseur
RENOVATION DE L’HABITAT
MAÇONNERIE - CARRELAGE - FAÏANCE - ENDUITS
TRAVAUX D’ENTRETIEN - NETTOYAGE DE FAÇADES
TOUS CORPS D’ETAT
9, CHEMIN DE LA CAVE AUX CAUX - 41100 THORÉ LA ROCHETTE
TÉL. 02 54 72 80 31
Nous tenons à remercier
l’ensemble des annonceurs qui
ont fait le choix d’être présents
INEO RESEAUX CENTRE
Lignes, Postes, Eclairage public,
dans
Lotissements,
“Vendôme-le magazine de la Ville”
Courants forts,
Electricité industrielle et tertiaire,
Courants faibles, Eau potable,
Assainissement, Gaz
7j/7
24h 24
SARL
F. HOUDEBERT & Fils
Entreprise familiale au service des familles
POMPES FUNÈBRES LIBRES
TOUTES DÉMARCHES ADMINISTRATIVES
FUNÉRARIUM
Caveaux
Monuments de tous styles
en Granit
82, Faubourg Chartrain - 41100 VENDÔME - Tél.: 02 54 77 07 13
6, rue du Cimetière - 41100 VENDÔME - Tél.: 02 54 73 21 22
•
OUER S
T
•A L
N
O
M
E
AIGR
ZAC DES DOME
à VEN NEUFS
ONS on
PAVILL
ialisati
rc
Comme
6
bre 200
septem
Pavillons de type F4 (3 chambres)
85 m2 - 580€ toutes charges
(charges, jardin et garage compris)
Pavillons de type F5 (4 chambres)
Entre 90 m2 et 100 m2 – 630€ et 690€
(charges, jardin et garage compris)
Maisons de ville spacieuses de type F4
107 m2 - sans jardin mais avec une belle terrasse privative en étage
Entre 580€ et 600€ toutes charges
60 Quai des Augustins - 45073 ORLEANS - 02 38 56 96 53
LYCÉE AMPERE - ACADEMIE D’ORLEANS - TOURS
FORMATION SCOLAIRE ET FORMATION DES ADULTES (tout public) :
• Baccalauréat professionnel maintenance et exploitation des matériels
de travaux publics, agricoles, parcs et jardins (en 2 ou 3 ans après la
classe de 3e).
• Baccalauréat maintenance automobile (option V.P.)
• BEP Maintenance des véhicules et des Matériels :
option A : Véhicules particuliers - option B : Véhicules industriels
• BEP bois et matériaux associés • BEP électrotechnique
• BEP maintenance des systèmes mécaniques / automatisés
• CAP Menuiserie • CAP Parcs et Jardins
• CAP Conducteur des Systèmes Industriels
• CAP Agent de Prévention et de Sécurité • CAP Vendeur magasinier en pièces détachées automobile
• Brevet Professionnel “Agent de Prévention et de Sécurité” • CAP Agent polyvalent de restauration
2, rue Ampère - 41107 VENDÔME Cedex
Tél. : 02 54 23 31 00 - Fax : 02 54 77 02 43
Comment lutter contre
le gaspillage ?
Le compteur d’eau est votre allié pour
lutter contre les fuites. Vérifiez l’index de
votre compteur le soir au coucher puis le
matin au réveil, en veillant à ne pas
consommer d’eau dans l’intervalle. Si vous
constatez une augmentation du chiffre de
votre compteur, il y a une fuite.
En cas d ’absence prolongée, pensez à couper le robinet
d’arrivée général.
Pour tout renseignement, appelez-nous au 0 810 362 362.
V. A . F
Vendômoise d’Assainissement Foucher
des vidanges de fosses au nettoyage industriel… une entreprise au service de l’environnement
• Vidanges et entretien des
fosses septiques
• Balayage de voiries
• Nettoyage de cuves à fuel
• Location de WC chimiques
• Inspection vidéo des réseaux
d’assainissement
24 bis, rue Gustave Eiffel - Z.A. Sud - 41100 VENDÔME
Tél.: 02 54 77 23 32
- Fax : 02 54 80 04 83