Chers collègues, u Bulletin n°8 – May 2011 1

Transcription

Chers collègues, u Bulletin n°8 – May 2011 1
u Bulletin n°8 – May 2011
Chers collègues,
Voici la huitième et dernière Lettre CampusFrance que je vous envoie.
L’actualité universitaire très riche de ces derniers mois en France explique son volume et
l’importance d’un sommaire qui doit, je l’espère, vous permettre d’aller directement aux sujets utiles
pour votre action.
Ionna Kohler a été nommée il y a quelques semaines Directrice des Opérations et de la Communication de CampusFrance Washington. Elle s’est attelée avec énergie à poursuivre un redressement indispensable, bien informée des enjeux énormes associés à la réussite de notre action aux
États-Unis.
Installée aux Etats-Unis depuis 2005, Ioanna a dirigé de 2007 à 2011 les programmes de politique
sociale à la French-American Foundation de New York. À ce poste, elle a conçu et mis en œuvre de
nombreux projets d’échange destinés à des acteurs-clés de la recherche universitaire, du gouvernement et du secteur privé, en France et aux Etats-Unis. Elle a organisé plusieurs voyages d’étude,
une vingtaine de conférences et séminaires à Paris, New York et Washington, D.C., coordonné un
programme de professeur invité avec Sciences Po Paris, et supervisé la publication de nombreux documents et rapports – en français et en anglais – portant sur des problématiques franco-américaines.
Ioanna a notamment réalisé, en collaboration avec Daniel Sabbagh, directeur de recherche au CERISciences Po, une étude comparée sur les stratégies visant à démocratiser l’accès à l’enseignement
sélectif dans les deux pays, qui a fait l’objet d’une présentation au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.
En 2008, Ioanna est aussi l’auteur, pour l’Institut Montaigne, d’une étude intitulée « Gone for Good ?
Partis pour de bon ? Les Expatriés de l’enseignement supérieur français aux États-Unis », publiée en
novembre 2010. Enfin, elle a contribué à des initiatives de Fulbright France et du think tank américain
National Center for Public Policy and Higher Education en 2009 et 2010. Diplômée de Sciences Po Paris (1999), elle a d’abord étudié à l’université de Paris III-Sorbonne Nouvelle, où elle a obtenu sa Maîtrise de Lettres modernes (sur Marcel Proust) et une licence de Cinéma.
Aux États-Unis, Ioanna a obtenu un Certificat en Relations Publiques à New York University. Ioanna est
née à Londres et a grandi en Grèce. Elle parle le grec et est bilingue français-anglais.
Je suis heureux d’avoir pu travailler avec elle avant mon départ et je lui souhaite de tout
cœur bonne chance.
Comme ma tâche aurait été impossible sans l’aide efficace apportée par différents collègues,
je saisis l’occasion pour saluer celles et ceux sur lesquels j’ai beaucoup compté pendant les deux
années passées à Washington : l’équipe CampusFrance (Séverine Debets, Fadila El-Belghiti, Aude
Oubelkhir, Heidi Phelps), les stagiaires et volontaires internationaux (Elise Allonas, Yann Drevet, Sylvain Quatravaux, Floriane Rasplus, Grenadine Révérand, Isabelle Schoninger, Maimouna Thiam), les
secrétaires générales de la Maison Française (Marion Chaboud, dont Will Braillon a assuré l’intérim,
puis Joëlle Le Beuvant), le maquettiste (Olivier Dupeyron), la secrétaire du département (Christiane
Moreau), le « financier » du SCAC (Yohann Cuynet), et bien entendu notre « chef », Pascal Delisle. À
tous, un immense merci !
J.-K. Paulhan, attaché de coopération universitaire, Washington
CampusFrance Washington
Coordonnées de l’équipe (information réservée aux attachés)
Fadila El-Belghiti : 202 944 6089; Séverine Debets : 202 944 6583;
Ioanna Kohler (Directrice) : 202 944 6051; Aude Oubelkhir : 202 944 6527; Heidi Phelps : 202 944 6322
1
Sommaire
France on the move!
TEMOIGNAGES
Peter Carlson à Sciences Po;
Paris, still a moveable feast..........................p. 3
From Berkeley to Paris 3,
a path to studying Rousseau........................p. 3
SCIENCES
Paris Sud 11 : Au coeur de l’excellence de la
recherche française en mathématiques......p. 4
Création d’un réseau de laboratoires axé sur
les problématiques environnementales
à l’Université Paris-Sud................................p. 5
Guides des formations proposées par
l’Université Pierre et Marie Curie.................p. 6
Des statuts trop rigides?
Associate Professors:
New Strategies of Recruitment..................p. 16
Nouvelle forme d’enseignement
La FIED – Fédération Interuniversitaire de
l’Enseignement à Distance.........................p. 15
L’université française mieux financée
Financement de l’enseignement
supérieur......................................................p. 15
La France a dépensé en moyenne
11 260 euros par étudiant en 2009,
soit 2 320 euros de plus qu’en 2005...........p. 16
Simplification des procédures
GESTION
L’IEDES de Paris 1 - Institut d’Etude du
Développement Economique et Social.......p. 6
Un nouveau doyen pour l’Insead, l’Institut
européen d’administration des affaires.......p. 7
Enseignement supérieur privé : les fonds
anglo-saxons investissent en France ?.......p. 7
DÉVELOPPEMENT INTERNATIONAL
Le pôle international de l’Université
Catholique de l’Ouest....................................p. 8
Sciences, agriculture et agronomie
MaMaself, Master in Materials Science
Exploring Large Scale Facilities...................p. 9
Les programmes d’AgroParisTech..............p. 9
Campus d’été «agri-cultures» à Montpellier
SupAgro, Centre international d’études
supérieures en sciences agronomiques...p. 10
Gestion
HEC – Zoom sur le «Master of Science
in Management» et sa procédure
d’admission internationale.........................p. 10
SKEMA Business School lance un
concours d’entrée international pour le
Programme Grande Ecole..........................p. 11
Les mini-fiches établissements
Une école d’ingénieurs, l’EPF....................p. 12
Deux écoles de gestion se présentent
brièvement, l’ESC Dijon et l’ESC Troyes...p. 13
ACTUALITÉ INSTITUTIONNELLE
Deux clichés contestables sur la France
Pas d’évaluation ? Deux articles sur le
premier panorama complet de l’enseignement
supérieur français, « On the path
towards excellence »...................................p. 14
2
Visiting professor : professeur américain en
France...........................................................p. 16
États-Unis: a report
RELATIONS FRANCO-AMÉRICAINES
Guillaume Piketty, invité comme Research
Scholar à Yale University pour un an.........p. 17
Sciences Po Paris entre au College
Board américain pour faciliter son
recrutement d’étudiants « en Amérique
du Nord et ailleurs » ...................................p. 18
ACTUALITÉ AMÉRICAINE
Argent
La réduction budgétaire des Pell Grants,
une menace pour de nombreux étudiants
« atypiques ».................................................p. 18
Aux États-Unis, bon nombre d’étudiants
contractent des prêts pour financer leurs
études. Mais que se passe-t-il lorsque
l’emprunteur est dans l’incapacité totale de
rembourser sa dette pour cause de force
majeure, handicap ou décès?....................p. 19
Débats
Postuler aux universités ? Pas si facile !...p. 20
Les nouveaux classements américains
des programmes de formation des
professeurs provoquent l’ire des
directeurs d’études.....................................p. 20
Volonté du gouvernement américain
d’amplifier les séjours d’études
en Chine. Scepticisme des universités
américaines..................................................p. 21
L’échec des universités américaines ?
Des étudiants ignares ?..............................p. 21
france on the move!
TEMOIGNAGES
Peter Carlson à Sciences Po; Paris,
still a moveable feast...
and experts in their fields, many integrate
their current work into the classroom. Besides
studying at Sciences Po, living in Paris has
been an incredible experience. In a city with
more than 180 museums and thousands of
cultural events throughout the year, there is
always something to do!”
u Peter Carlson, Ohio State University
From Berkeley to Paris 3, a path to
studying Rousseau
“I decided to apply for a Master’s in
International Affairs at Sciences Po Paris
because I previously had a very positive
experience in France. As a business student
at Ohio State University, I had the opportunity
to study abroad at a partner institution in an
exchange program. I chose to study at HEC
Paris to improve my French and get a
European perspective on business. This
successful experience prompted me to apply
to French graduate schools. At Sciences Po,
I am enrolled in the newly developed Paris
School of International Affairs (PSIA), where I
have met people from all around the
world. Thanks to Sciences Po’s tremendous
international network, many foreign students
have been coming through exchange
programs. Now, many come to complete a
degree program. While the facilities and
administration are different from that found in
the US, I am very happy with the breadth of
the program as well as the quality of the
courses taught. Because Sciences Po
professors are also high-level professionals
3
“I am a graduate student in the English
Department of the University of California,
Santa Barbara, and I have moved to Paris to
work on the aspects of my dissertation which
are related to Jean-Jacques Rousseau’s
work. With the help of CampusFrance,
I enrolled in a Master’s program at the
University of Paris 3, and I am currently
preparing a mémoire under the direction of
one of France’s best Rousseau specialists,
Professor Erik Leborgne. I have also worked
with another Rousseau specialist, Professor
Claude Habib, in addition to taking relevant
seminars in French Literature. Thanks to this
experience at Paris 3, I have a much stronger
basis in the French critical literature and theory.
I plan to continue my studies here next year;
the research that I have done will allow me
to complete my dissertation soon afterwards.
From the outset, the CampusFrance team
was extremely helpful with the administrative
details of the application process. They also
gave me very valuable advice, tailored to
my academic profile and interest, including
suggestions of professors that I could work
with.”
uThomas G. Roche, University of California
at Santa Barbara
france on the move!
SCIENCES
Paris Sud 11 : Au cœur de l’excellence
de la recherche française en mathématiques
Jouissant d’une forte tradition mathématique,
la France peut s’enorgueillir d’avoir une
capitale qui, « sans comparaison avec aucune
autre ville de la planète, [est] la première place
mathématique du monde » (Marcel Berger).
L’Université Paris Sud 11, dont le laboratoire
de mathématiques est situé à Orsay,
constitue, aux côtés de l’IHES et des
universités Pierre et Marie Curie (Paris 6)
et Paris Diderot (Paris 7), le noyau de la
Recherche en mathématiques en France.
L’excellence de son enseignement a été, une
fois encore, confirmée par la remise, en août
2010, de l’une des quatre médailles Fields
à l’un de ses anciens thésards, Ngô Bào
Châu, pour sa démonstration du « Lemme
fondamental ».
« Je n’aurais probablement pas eu la médaille
Fields si j’étais parti un peu plus tôt aux EtatsUnis », a déclaré le 16 novembre le
mathématicien franco-vietnamien Ngô Bào
Châu, lors d’une cérémonie organisée en son
honneur par l’université Paris-Sud-XI, où il
reste professeur, bien que détaché aux ÉtatsUnis depuis trois ans. Le lauréat 2010
expliquait ainsi que le CNRS, où il a démarré
en tant que chargé de recherche de 1998 à
2004, offrait «une bonne opportunité pour
commencer une carrière sans y subir de
pression pour produire des papiers tous les
six mois ». Exigence qu’il juge néfaste à la
4
recherche dans un domaine à « constantes
de temps assez longues » comme les
mathématiques.
CNRS Le Journal, n°251, Décembre 2010
Apres avoir obtenu une bourse du
gouvernement français, Ngô Bào Châu avait
rejoint, en 1990, le magistère de l’Ecole
Normale Supérieure. Il avait ensuite passé
son DEA en 1993 à l’université Paris-Sud,
sous la direction de Gérard Laumon puis sa
thèse, toujours sous le même directeur, en
1997. Il est ensuite immédiatement entré au
CNRS comme chargé de recherche affecté
au laboratoire LAGA de l’Université Paris 13
avant de devenir professeur dans ce même
établissement en 2004. Son directeur de
thèse, Gérard Laumon, est l’un des rares
professeurs du monde à pouvoir compter
deux médaillés Fields parmi ses élèves.
Cette distinction, obtenue par Ngô Bào Châu,
est la quatrième médaille Fields attribuée à un
mathématicien issu du Laboratoire d’Orsay,
institution rattachée à l’Université Paris-Sud
et au CNRS. Jean-Christophe Yoccoz (1994),
Laurent Lafforgue (2002) et Wendelin Werner
(2006) ont, avant Ngô Bào Châu, contribué
à propulser l’université Paris-Sud à un statut
de place incontournable pour la Recherche
en mathématiques. Celle-ci est désormais
auréolée d’un prestige international et figure
d’ailleurs en excellente position dans le
très médiatique classement de Shanghai,
puisque la 45ième place du « Top 100 » lui a
été accordée en 2010.
Un succès qui peut s’expliquer par plusieurs
facteurs, historiques et humains notamment.
À la fin des années 50, un groupe de
mathématiciens issu de la Faculté des
Sciences de Paris décide de quitter cette
dernière pour rejoindre le campus d’Orsay,
alors en pleine installation. Parmi eux,
Jean-Pierre Kahanem qui deviendra ensuite
président de l’Université, exprime la volonté
de doter le département d’une bibliothèque
de mathématiques. Celle-ci est aujourd’hui
considérée comme l’une des plus riches
de France, avec plus de 60 000 ouvrages
et 700 collections de revues. Ces « pères
fondateurs » ont, dès l’origine, tracé les
lignes directrices qui façonnent encore
france on the move!
aujourd’hui le département : prendre des
risques, recruter des jeunes et être en pointe
sur les sujets les plus prometteurs, les plus
porteurs. L’objectif, comme l’explique JeanMichel Bismut, professeur à Paris Sud depuis
1976, a été de mettre en place, dès le départ,
« une politique de recrutement extrêmement
pertinente, en repérant les jeunes talents
avant même qu’ils ne soient courtisés par
d’autres. »
Une autre singularité du département est
qu’il regroupe, historiquement et de manière
unique, les chercheurs en mathématiques
pures et appliquées, dont les méthodes
de travail et les problématiques sont
assez différentes mais qui trouvent dans
cette proximité des éléments de synergie
supplémentaires.
Le laboratoire de mathématiques d’Orsay a,
par ailleurs, à l’instar d’une dizaine d’autres
laboratoires de mathématiques du campus
de Saclay, rejoint la Fondation Mathématique
Jacques Hadamard, créée fin juin 2010 sous
l’impulsion de la ministre de l’Enseignement
Supérieur et de la Recherche, Valérie
Pécresse. Bénéficiant d’une dotation de 40
millions d’euros au titre du plan Campus, cette
fondation a pour objectif premier de favoriser
l’attractivité et la coopération internationale.
Pour ce faire, la Fondation peut d’ores et déjà
s’appuyer sur les relations étroites qu’ont
nouées les laboratoires qui la constituent
avec les universités étrangères, notamment
chinoises. L’objectif est d’accorder environ
cinquante bourses de Master par an.
Un autre dessein de la Fondation serait de
favoriser les interactions et interfaces entre
les mathématiques et d’autres disciplines
que sont la biologie ou les sciences de
l’information, mais également de rapprocher
les laboratoires des entreprises demandeuses
de
compétences
en
mathématiques
appliquées.
Source : Plein Sud, Le magazine d’information
de l’Université Paris Sud, 1er trimestre 2011, numéro 78.
Pour davantage d’informations :
- Website du département de mathématiques de
l’Université Paris Sud 11
http://www.math.u-psud.fr/
- Website de la Fondation Mathématique Jacques
Hadamard
www.fondation-hadamard.fr
5
Création d’un réseau de laboratoires
axé sur les problématiques environnementales à l’Université Paris-Sud
En phase avec la prise de conscience
internationale des problématiques liées à la
préservation de l’environnement, l’Université
Paris-Sud a formé, à partir d’une vingtaine de
ses laboratoires travaillant sur la question, un
réseau nommé Groupe d’Enseignement et de
Recherche en Environnement de l’Université
Paris-Sud (GEREPS).
Parce qu’elle est un établissement
pluridisciplinaire
de
taille
importante,
l’Université Paris-Sud a les moyens financiers,
humains et technologiques d’offrir une
approche transversale des questions liées à
l’environnement. Celles-ci peuvent en effet
être abordées à travers la chimie, la biologie,
mais aussi le droit ou encore l’économie.
Les étudiants ont d’ailleurs, depuis 2006, la
possibilité de combiner toutes ces approches
en choisissant le Master Environnement
proposé par l’université et caractérisé
par son interdisciplinarité. Tout en restant
attachés à leur discipline et à leur laboratoire,
les chercheurs de l’Université Paris-Sud
peuvent, désormais, au sein du réseau,
développer leurs activités en direction des
problématiques environnementales, ainsi que
le prouvent les quatre illustrations suivantes.
Le Groupe de Radiochimie de l’Institut
de Physique Nucléaire d’Orsay combine,
par
exemple,
approche
moléculaire,
thermodynamique et chimie théorique pour
travailler sur des problèmes environnementaux
en lien avec l’aval du cycle électronucléaire.
L’Institut de Chimie moléculaire et des
matériaux d’Orsay se préoccupe, quant à
lui, de réfléchir aux impacts de la chimie
moderne sur l’environnement et aux nouvelles
méthodes de synthèse pouvant être utilisées
dans le développement d’une « chimie verte ».
france on the move!
L’émission de solvants étant considérée
comme l’une des sources de pollution les
plus importantes, le laboratoire cherche à
mettre au point des synthèses sans solvant
ou contenant des solvants non volatils qui ne
se disperseront pas dans l’atmosphère.
À l’Institut des Sciences Moléculaires
d’Orsay, on s’intéresse à la nanomédecine et
aux améliorations que celle-ci peut apporter
dans le traitement du cancer notamment.
Mais l’on tente également d’évaluer l’impact
des nanoparticules sur les organismes
vivants et l’environnement en général, de
l’échelle moléculaire à l’échelle cellulaire.
En collaboration avec le Permafrost Institut de
Yakutsk en Russie, le laboratoire Interaction et
Dynamique des Environnements de Surface
(IDES) étudie, quant à lui, la dynamique
fluviale de la Lena et cherche à mettre en
lumière l’impact du réchauffement climatique
récent sur l’efficacité du processus d’érosion
thermodynamique exercée a l’encontre des
berges.
connexes à ceux qu’ils étudient entre ses
murs : sciences sociales, sciences et histoire,
sciences et philosophie, sciences et droit,
sciences et économie.
Enfin, des structures d’accueil et un suivi
individualisé sont mis en place à destination
de certaines catégories d’étudiants, dont
les étudiants étrangers, afin de faciliter leur
intégration et de s’assurer qu’ils bénéficient
des aménagements nécessaires à leur
réussite scolaire.
Les guides :- Formations en Licence : http://www.
upmc.fr/fr/formations/diplomes/guide_de_la_licence.
html
- Formations en Master : http://www.upmc.fr/fr/
formations/diplomes/guide_du_master.html
Les sources : http://www.upmc.fr/fr/formations/pub_8_
raisons.html
GESTION
L’IEDES de Paris 1 - Institut d’Etude du
Développement Economique et Social
Source : Plein Sud, Le magazine d’information de
l’Universite Paris-Sud, 1er trimestre 2011, numero 78
Guides des formations proposées par
l’Université Pierre et Marie Curie
L’Université Pierre et Marie Curie propose 9
mentions de Licence, 11 mentions de Master,
18 Licences professionnelles, 1 DEUST, 18
programmes internationaux de Licence, une
faculté de médecine, des formations
paramédicales et une école polytechnique
universitaire. Elle dispose également de
nombreux laboratoires de recherche dont
profitent les doctorants.
Loin de s’arrêter aux portes des sciences
mathématiques,
chimiques,
physiques
et médicales, l’Université Pierre et Marie
Curie a également noué des partenariats de
choix avec, notamment, Sciences Po, La
Sorbonne Paris IV, Paris II Panthéon-Assas,
qui permettent à ses étudiants d’enrichir
leurs connaissances dans des domaines
6
L’IEDES est le plus vieil institut de
développement en Europe ; il vient de fêter
ses 50 ans, et a formé la plupart des cadres
africains au moment de la décolonisation. Il
conserve de fait une certaine notoriété dans
les cercles du développement, d’autant plus
que de grandes personnalités y ont enseigné,
comme Alain Touraine. L’avantage comparatif
de cette formation est qu’il n’existe que peu
de diplômes consacrés intégralement aux
questions de développement en France, et
même en Europe. Aujourd’hui encore, il s’agit
de classes très internationales, accueillant
de nombreux étudiants étrangers, notamment
des pays en développement.
À travers une formation pluridisciplinaire alliant
différentes sciences humaines et sociales,
l’IEDES (Institut d’Etude du Développement
économique et social), à l’Université Paris
france on the move!
1 Panthéon-Sorbonne, se propose de
former des experts du développement et
des pays du Sud, amenés à travailler au sein
d’ONG, ministères, Instituts de recherche,
collectivités
territoriales,
ou
encore
agences et organisations européennes et
internationales. L’IEDES est ainsi localisé
sur un site privilégié : un campus dédié aux
questions de développement, dans le Jardin
tropical de Nogent-sur-Marne, où se situent
également plusieurs ONG, associations de
développement et centres de recherche.
La formation dure deux ans et propose
6 spécialités de Master, dont 5 Masters
professionnalisants et 1 Master recherche :
- Développement social (santé, éducation...)
Développement
local
(enjeux
et
problématiques de développement liés aux
milieux urbains dans les PED)
- Crises (Humanitaire et interventions
d’urgence)
- Développement agricole et politiques
économiques (projets de développement
en milieu rural, et études des politiques
commerciales et agricoles dans les PED et
les pays industrialisés)
- Expertise économique du développement
(macro et micro-économie du développement,
et évaluation de projets)
- Spécialité recherche (anthropologie du
développement) Le premier semestre est un tronc commun
pluridisciplinaire, dispensé dans chaque
master ; la spécialisation s’effectue au cours
des trois semestres suivants.
Amélie Cassagne, ancienne stagiaire à la Mission pour
la Coopération Non gouvernementale
http://www.univ-paris1.fr/index.php?id=110063
Un nouveau doyen pour l’Insead,
l’Institut européen d’administration
des affaires
Dipak C. Jain, citoyen américain d’origine
indienne, est le nouveau doyen de l’Insead.
D’origine indienne, il a vécu vingt-cinq ans en
Inde où il a passé la première partie de ses
7
études. Il poursuit sa carrière aux Etats-Unis
où il obtient un Ph.D à l’université de Texas. Il
a ensuite travaillé vingt-cinq ans à la Kellog
School, d’abord comme professeur d’études
entrepreneuriales et de marketing, puis
comme doyen à partir de 2001. En 2003, il
est nommé conseiller aux Affaires étrangères
du Premier ministre de Thaïlande. Il s’agit du
premier doyen de l’école venant du « monde
émergent ». L’Insead, avec ses campus à
Fontainebleu, Singapour, Abou Dhabi, pense
depuis longtemps à l’Asie comme terrain de
développement. « Sur ces marchés
émergents, la croissance est énorme.
L’Insead doit donc être présent sur ces
marchés, de sorte que sa croissance soit
synchrone avec celle du monde. Nous allons
nous implanter sur les marchés émergents,
parce que cela correspond au développement
de l’école et à son rôle dans le monde »
témoigne Dipak C. Jain. Sous sa direction,
une école de management pour femmes
ouvrira au Bangladesh en 2012. Il travaille
également au projet de création d’une
université en Angola.
Source : Benoît Floc’h, Doyen global, Le Monde
Enseignement supérieur privé : les
fonds anglo-saxons investissent en
France
Les groupes privés de formation français sont
de plus en plus nombreux à être détenus par
des fonds étrangers. La Lettre de l’Etudiant
n°1007 consacre son dossier à ce sujet et
pose la question des motifs incitant les fonds
anglo-saxons à investir dans l’enseignement
supérieur privé français.
Les exemples récents sont nombreux, avec,
notamment, le rachat du groupe PGSM
(Paris Graduate School of Management)
par Englefield Capital en 2008, ou le groupe
INSEEC, qui appartient à Career Education
Corporation depuis 2003.
Plusieurs motifs expliquent cet intérêt
recrudescent des fonds étrangers pour
l’enseignement supérieur privé français.
Tout d’abord, la taille du marché : 15 % de
l’enseignement supérieur est assuré par le
secteur privé en France. Une proportion qui,
si elle est bien faible comparée à celle que
france on the move!
l’on peut observer aux Etats-Unis, est la plus
élevée d’Europe.
Autre argument de taille permettant
d’expliquer
l’engouement
des
fonds
d’investissement anglo-saxons pour les
écoles privées françaises, la législation
souple qui permet aux écoles privées de
bénéficier de la reconnaissance de l’État,
voire d’intégrer la Conférence des Grandes
Ecoles, comme l’a fait l’INSEEC en 2008.
Deux autres raisons encouragent ce
mouvement, selon le dossier : les vides
laissés jusqu’à présent par l’université dans
certains secteurs porteurs comme l’hôtellerie,
la comptabilité et l’informatique, ou encore,
le désengagement financier progressif de
l’État.
Si l’entreprenariat éducatif est mal considéré
en France, où enseignement et rentabilité
financière ne font pas bon ménage, il fait
le bonheur des Anglo-saxons, lesquels
considèrent depuis longtemps et sans
complexes l’enseignement supérieur comme
un marché.
Mais la rentabilité n’est pas le seul
critère d’acquisition des établissements
d’enseignement supérieur privés par les
groupes anglo-saxons : la possibilité de
proposer une offre globale à leurs potentiels
étudiants est également très importante.
Aussi, ceux-ci peuvent être poussés à
acquérir un établissement qui n’est pas
rentable financièrement mais qui est situé
dans un pays attractif et indispensable à la
mise en place d’une stratégie internationale.
De même, pour les écoles rachetées,
l’appartenance à un grand groupe anglosaxon peut s’avérer être un tremplin
vers l’international, ainsi que le confirme
Catherine Lespine, directrice générale du
groupe INSEEC : « Cela nous a poussés vers
l’international. L’appartenance à un grand
groupe permet de nous sentir plus forts
et nous aide à ouvrir de nouveaux sites à
l’étranger ».
Quant à savoir si cet « âge d’or » de
l’enseignement supérieur privé va se
poursuivre dans l’avenir, rien n’est moins
sûr. La concurrence est forte entre les
établissements et la présence internationale
implique une reconnaissance par les
organismes d’accréditation internationaux
8
dont le coût est élevé.
Cela vient affaiblir une rentabilité déjà
aléatoire,
les
fonds
d’investissement
exigeant des écoles entre 8 et 10 % de
rentabilité sur des périodes de cinq à sept
ans. L’université s’impose également comme
un concurrent de plus en plus sérieux pour
le secteur privé de l’enseignement supérieur,
notamment sur le terrain de la formation
continue. Invitée à trouver d’autres sources
de financement parallèlement aux fonds
publics qu’elle perçoit, elle profite de son
autonomie pour proposer des programmes
dans des champs sur lesquels le privé était
jusque-là prédominant. À terme, cependant,
un équilibre devrait pouvoir se dessiner entre
le public et le privé.
Source: La Lettre de l’Etudiant, n: 1007
DÉVELOPPEMENT
INTERNATIONAL
Le pôle international de l’Université
Catholique de l’Ouest
L’université Catholique de l’Ouest (UCO) est
un établissement privé de l’enseignement
supérieur dont le campus principal est situé à
Angers (Maine et Loire), et les campus
parallèles en Bretagne.
Accueillant quelque 11 500 étudiants, l’UCO
propose de nombreux diplômes et filières, en
association avec des Instituts (http://www.
uco.fr/92526961/0/fiche___pagelibre/),
la
Faculté de théologie et le Centre International
d’Études Françaises (CIDEF) : arts, lettres
et histoire, biologie et environnement,
mathématiques appliquées et informatique,
langues vivantes, psychologie et sociologie,
communication et sciences de l’éducation,
formation à l’enseignement...
Avec plus d’un millier d’étudiants étrangers
accueillis, l’UCO poursuit la dynamique
d’internationalisation de son enseignement.
france on the move!
Adhérente depuis 2007 à la convention
cadre sur les CEF (Centres pour les Études
en France) pour la facilitation des démarches
des étudiants étrangers souhaitant étudier
en France, l’UCO propose en particulier
depuis 2010 le Diplôme Universitaire (DU) de
langue française et cultures francophones au
CIDEF, ainsi que des programmes de double
diplôme en partenariat avec la St Edward’s
University (Austin, Texas) :
- Bachelor of Business Administration (BBA)
- Professional Science Master’s (PSM) in
Environmental Management and Sustainable
Development
Sont également destinés aux étudiants
étrangers les programmes suivants :
- Master of business administration (MBA)
- European Master Ecocatch-Ecological
Management of Catchments
Le CIDEF − Institut de Français Langue
Étrangère de l’UCO − accueille plus de 1 500
étudiants et enseignants étrangers provenant
d’une soixantaine de pays non francophones.
En outre, il a établi des conventions avec de
nombreuses universités des Etats-Unis, du
Canada et du Japon.
Sciences, agriculture et
agronomie
MaMaself, Master in Materials Science Exploring Large Scale Facilities
MaMaself is a two-year Master’s course
in materials science exploring large scale
facilities. This Erasmus Mundus program
aims to promote international collaboration
between universities and industries. The
program covers 120 ECTS credit points
and is split in 4 semesters. First and
second semesters (first year) are entirely
enrolled at one out of the four universities
of the consortium: University of Rennes 1
(France), University of Torino (Italy), Technical
University München (Germany), the Ludwig
Maximilian Universität München (Germany).
The third semester is to be spent in a different
university, and the fourth is dedicated to
the Master thesis and can be carried out
at any university, or large scale facility and
partner institutions situated in Switzerland,
9
Japan, and India. Candidates obtain a
double or multiple diploma. The instruction
language is English for lectures and any
other business, and level-adapted language
courses are offered. The program includes a
two-week summer school in the beginning
or the second year, at the University of
Rennes, and a status meeting during the
fourth semester where students present the
preliminary result of their master thesis. To
apply, students must have a bachelor (180
ECTS or equivalent) in materials science or
related disciplines (chemistry, physics, geoscience...), and good English competencies
(TOEFL 210/550, IETLS 6.5 or equivalent).
Tuition fees are from 3 000 Euros to 6 000
Euros per year. Students may receive a
grant and benefit from the Erasmus Mundus
program.
Erasmus Mundus website: http://ec.europa.eu/
education/programmes/mundus/index_en.html
For details see website: www.mamaself.eu
Contacts professorat: [email protected],
[email protected], [email protected].
de, [email protected]
[email protected]
Les programmes d’AgroParisTech
AgroParisTech is a member of ParisTech,
a consortium of the best French Graduate
Institutes in sciences and engineering
(« Grandes Écoles »). The leading French
Graduate School (it offers only graduate
programs) in technology for life, food, and
environmental sciences offers many study
programs for its 20 % international students.
If they are fluent in French, they can enroll for
a Master level program. If they prefer English
curricula, they can enroll for an internship, a
Ph.D or the summer university. AgroParisTech
delivers the following degrees:
- Master of Science in Engineering (MSc Eng):
2 years after 4 years with Bachelor, beginning
September 2011
- Master of Science (MSc)
- ParisTech professional Master (MSc) in
water, soil and waste engineering: 1,5 year
france on the move!
after 4 years with Bachelor, application before
June 1st 2011, beginning September 2011
- European Master Programs: Erasmus
Mundus Master Program and European
Master’s degree, after 2 years after 3 years
bachelor, beginning September 2011
- Post-Master degree and professional
certificates
- 3-year Ph.D programs
Non-degree exchanges according to existing
cooperations (Erasmus, others), application
before October 1St 2011 for the 2nd semester
starting on January 2012.
The short program Summer University
“Introducing the French Agricultural system”
is a 2-week program taught in English for
undergraduate (3rd or 4th year) and graduate
students in a curriculum related to agriculture,
life sciences, environment or agricultural
economics. It allows students to get into
the French agricultural system, research,
education and extension systems and offers
lectures by professors but also high level
speakers from the political, institutional and
business world; and site visits (Champagne
vineyards, wine high school, organic farm...).
Students and professors from Penn State
University (USA) will attend the summer
university. This year it will take place from
May 16th to May 27th. Fees are 700 € for the
whole program. Registrations are now closed
for 2011.
More information: AgroParisTech www.agroparistech.
fr/-English-version-.html
Summer university program: Nicolas Pokrovsky,
[email protected] ; www.agroparistech.fr/Admission,1380-.html
www.agroparistech.fr/-Masters-ParisTech-et-Masters-.
html
www.agroparistech.fr/-Master-Sciences-etTechnologies-du-.html
www.agroparistech.fr/-Advanced-MastersMasteres,31-.html
http://formationcontinue.agroparistech.fr/AgroParisTech
www.agroparistech.fr/abies/doctorat/
Campus d’été “agri-cultures” à Montpellier SupAgro, Centre international
d’études supérieures en sciences
agronomiques
10
Montpellier Supagro a mis en place, depuis
2010, un campus d’été axé sur le Français
Langue Etrangère, la découverte de
l’agriculture régionale et un séminaire
international.
L’objectif est d’offrir aux étudiants
étrangers
souhaitant
participer
des
bases de compréhension de l’agriculture
régionale, des ressources scientifiques du
pôle montpelliérain ainsi qu’une formation
intensive en langue française.
Organisé en trois phases qui s’échelonnent
de juillet à septembre, le programme du
campus d’été « agri-cultures » se décompose
de la manière suivante :
- Le mois de juillet est consacré à des cours
intensifs de Français Langue Etrangère, avec
un accent mis sur le français scientifique et
agronomique ainsi que sur des visites de
terrain.
- Chaque étudiant étranger a ensuite la
possibilité d’effectuer, au mois d’août, un
stage dans une exploitation agricole de la
région.
- Le mois de septembre est tourné, quant à
lui, vers le séminaire européen ainsi que les
restitutions des stages effectuées par les
étudiants.
[email protected]
http://www.supagro.fr/web/pages/?idl=19&all=actualit
es&id=254
Gestion
HEC – Zoom sur le “Master of Science
in Management” et sa procédure
d’admission internationale
Classé parmi les meilleurs “Master of Science
in Management” par le Financial Times en
2010, le Master of Science in Management
proposé par HEC est un programme de dixhuit mois. De nombreuses spécialisations
sont offertes, sur le campus de Paris mais
france on the move!
également à l’étranger. L’établissement a
tissé, en effet, un vaste réseau international et
il compte, parmi ses partenaires, quelquesunes des écoles les plus prestigieuses,
telle que la Wharton School, rattachée à
l’université de Pennsylvanie et classée
meilleure business school du monde en 2011
par le Financial Times, ou la London School
of Economics.
HEC a également mis en place plusieurs
doubles diplômes et se pose en co-fondateur
de deux réseaux : PIM (Partnership in
International Management), une association
regroupant 50 business schools, et CEMS,
une alliance nouée entre 27 business schools
et plus de 50 multinationales.
Les admissions d’étudiants étrangers
sont gérées par le Service des admissions
internationales de la Chambre de Commerce
et d’Industrie de Paris (SAI). Les étudiants
doivent être détenteurs d’un Bachelor,
leur domaine d’études important peu. Ils
disposent de trois sessions pour soumettre
leur candidature ( automne, hiver, printemps):
S’ensuit, après sélection, un entretien qui se
déroule dans celui des 50 centres d’examen
internationaux que choisit le candidat.
Les frais de scolarité s’élèvent à 17 200
euros pour les étudiants non européens.
L’école a cependant mis en place un
système de bourses fondées sur le mérite
et ses étudiants sont éligibles à l’obtention
d’autres aides publiques, telles que la
bourse Eiffel ou les bourses dispensées par
les Conseils régionaux voire les villes. Les
périodes de stage prévues dans la scolarité
peuvent également constituer une source de
revenus supplémentaire pour les étudiants à
la recherche de financements.
En ce qui concerne les équipements présents
sur le campus, 1 350 chambres individuelles
et 60 appartements sont disponibles pour
loger les étudiants, ainsi qu’un restaurant,
une cafétéria, des salles de lecture, une
bibliothèque comptant plus de 50 000 livres,
une salle de trading en collaboration avec
Thomson Reuters et des classes équipées
d’ordinateurs en accès libre.
Les étudiants américains seront par ailleurs
ravis de savoir que l’école dispose de
nombreuses installations sportives : un
multi-purpose gymnasium, une salle de
sport et 8 000m² d’installations extérieures
11
comprenant des courts de tennis, des pistes
d’athlétisme et deux terrains de rugby/
football. Les équipes sportives d’HEC
participent à de nombreuses compétitions
universitaires telles que la Coupe de France
des business schools, le World Business
School Rugby Tournament et Les Mercuriales.
Enfin, l’école dispose d’un réseau d’alumni
attractif dans la mesure où celui-ci compte
plus de 44 000 membres répartis dans 113
pays.
Pour plus d’informations :
[email protected]
www.hec.edu
www.sai.ccip.fr
SKEMA Business School lance un
concours d’entrée international pour
le Programme Grande Ecole
Inauguré en février 2011, le World Admission
Process (WAP) mis en place par SKEMA
s’adresse aux étudiants étrangers pouvant
justifier d’un diplôme d’études secondaires
et de deux ou trois ans d’études supérieures
et souhaitant intégrer le Programme Grande
École que propose l’établissement issu de la
fusion entre le CERAM et l’ESC Lille.
Ce
nouveau
processus
d’admission
international permet aux étudiants étrangers
de rejoindre l’école à deux niveaux : le
niveau L3 tout d’abord, qui correspond à
la première année de Grande École, ou le
niveau Master 1.
L’entrée en niveau L3 ou première année
de Grande École s’effectue au travers de
l’examen d’entrée WAP 1 et s’adresse aux
étudiants titulaires d’un diplôme d’études
secondaires ayant d’ores et déjà deux ans
d’études supérieures derrière eux. Les
candidats à l’entrée via le concours WAP 1
doivent maitriser le français et ne pas avoir
plus de 26 ans.
L’entrée en niveau M1 via le concours WAP 2
s’adresse aux titulaires d’un Bachelor en
trois ans obtenu après au moins deux années
d’études effectuées hors de France. Les
candidats ne doivent pas être âgés de plus de
27 ans et doivent être originaires de Chine,
france
franceon the move!
des Etats-Unis ou de l’Union européenne
(hors France).
Les examens d’entrée WAP 1 et 2
comprennent un dossier de candidature en
anglais à remplir en ligne, la communication
des résultats obtenus par le candidat au
GMAT et le passage d’un entretien de
motivation en anglais ou en français. Leur
tarif s’élève à 110 euros en 2011.
La réussite d’un de ces examens donne
accès au Programme Grande Ecole de
SKEMA business school et donc à plusieurs
campus, dont trois sont situés en France, un
au Maroc, un en Chine et un aux Etats-Unis.
Les mini-fiches établissements
Une école d’ingénieurs, l’EPF
EPF – Ecole d’Ingénieurs Généraliste
Points forts : L’EPF compte depuis sa création en
1925 plus de 7000 diplômés qui se répartissent
dans tous les secteurs de l’industrie et des services. Chaque promotion est composée d’environ
170 élèves pour la formation généraliste et 20 à
30 élèves pour les formations bi-diplômantes.
L’EPF est une école reconnue par l’Etat, membre
de l’UGEI - Union des Grandes Ecoles Indépendantes, de la Conférence des Grandes Ecoles
(CGE) et de la CDEFI.
Prestations proposées aux étudiants étrangers
en échange universitaire: Un programme d’un
semestre entièrement en anglais a été créé : « Environmental and Innovative Engineering » pour faciliter l’intégration des étudiants internationaux. Des
universités d’été sont offertes pour permettre aux
étudiants internationaux d’améliorer leur français
avant la rentrée.
Accords : L’EPF est membre du GE4 (Global Education for European Engineers and Entrepreneurs).
Des formations bi-diplômantes sont accessibles à
partir du cursus généraliste de l’EPF, notamment
une formation franco-américaine avec l’université
d’Embry-Riddle (Floride). Les 3 premières années
se déroulent en France. Les élèves américains sont
accueillis en France durant la 3ième et la 5ième année.
Particularités : Tous les diplômes, décernés pour
certains en collaboration avec des universités
étrangères, sont reconnus par la Commission des
Titres d’Ingénieurs (CTI). L’EPF offre des possibilités de logement pour les étudiants étrangers.
Site Internet : http://www.epf.fr/index.htm
Description : http://editions.campusfrance.org/
etabs/par_fiche/en/ing_epf_en.pdf
Votre contact : Gisela Bouzon - Responsable du
Service International - [email protected]
12
france
on the move!
france
Deux écoles de gestion se présentent brièvement, l’ESC Dijon et l’ESC
Troyes
Groupe ESC Troyes
Ecole Supérieure de Commerce de Dijon – Bourgogne
Points forts : L’ESC Dijon a une longue tradition d’ouverture à l’international. 30 % des étudiants sont internationaux et 35 % des professeurs viennent d’universités étrangères : plus de 18 nationalités sont représentées.
Prestations proposées aux étudiants étrangers en
échange universitaire : L’ESC Dijon propose 8 Masters et
1 Bachelor en Management dont les cours sont en français
ou en anglais, accrédités par la Conférence des Grandes
Écoles et ouverts aux étudiants internationaux.
Accords : L’ESC Dijon est membre d’un réseau de 125
établissements d’enseignement supérieur. 45 double-diplômes sont proposés au niveau Bachelor ou Master. En
2009, 450 étudiants internationaux ont été accueillis et 390
étudiants français sont allés étudier à l’étranger.
Particularités : En septembre 2010, un nouveau programme s’ouvre : le Master in Business. Ce programme est
entièrement en anglais et le FLE est compris dans le prix
du programme. Trois Masters spécialisés sont également
enseignés entièrement en anglais : « International Business
Development », « International Management » and « Wine
Business ». L’ESC Dijon propose des bourses pour les étudiants internationaux allant de 500 à 3 000 euros selon des
critères d’excellence et de projets professionnels.
Site Internet : http://www.bsbu.eu/
Description : http://editions.campusfrance.org/etabs/
par_fiche/en/com_escdijon_en.pdf
Votre contact : Sanaa Lefdou- International Relations
Assistant for incoming students [email protected]
Points forts : Créée en 1992, l’ESC Troyes est devenue
en 1999, le Groupe ESC Troyes avec le développement
de nouveaux programmes. Aujourd’hui, le Groupe ESC
Troyes forme 1 300 étudiants de bac à bac+5, dont 350
internationaux, avec 5 programmes de formation supérieure : management, tourisme international, design et
arts appliqués, management du sport, innovation et entrepreneuriat, création d’entreprise et executive education.
Prestations proposées aux étudiants étrangers en
échange universitaire : Le groupe ESC Troyes recrute des étudiants étrangers venus des cinq continents
via deux voies. La première concerne les étudiants issus
des universités partenaires : ils ont la possibilité de venir
faire un ou plusieurs semestres en échange ou en parcours double-diplômant. La seconde voie consiste à intégrer un des programmes en tant qu’étudiant étranger,
aux mêmes conditions qu’un étudiant français.
Accords : Le Groupe ESC Troyes collabore désormais
avec 160 universités partenaires dans 34 pays, dont de
nombreuses accréditées EQUIS et AACSB. Aux ÉtatsUnis les principaux partenaires sont la Ferris State University et le Morehouse College Atlanta. Les programmes
supérieur de commerce (ESC), de management international et de tourisme international proposent de nombreux double-diplômes.
Particularités : Tous les programmes ont une dimension
internationale et prévoient un stage ou un semestre en
université étrangère partenaire. Le groupe ESC Troyes
cherche à développer ses échanges et transferts de
compétences, notamment à travers la mobilité du corps
professoral.
Site Internet : http://www.groupe-esc-troyes.com/eng/
Description : http://editions.campusfrance.org/etabs/
par_fiche/en/com_esctroyes_en.pdf
Votre contact : 2010-2011 - Jean-Louis Chaperon Directeur des Relations Internationales –
[email protected]
13
france
franceon the move!
ACTUALITÉ
INSTITUTIONNELLE
Deux clichés contestables sur
la France
Pas d’évaluation ? Deux articles sur
le premier panorama complet de
l’enseignement supérieur français,
« On the path towards excellence »
L’AERES (Agence d’Evaluation de la
Recherche et de l’Enseignement Supérieur) a
publié le 11 janvier 2011 dernier la première
synthèse d’évaluation des universités à
l’échelle nationale. Ce travail de recherche
propose une « photographie de la qualité de
l’enseignement supérieur et de la recherche »
à travers des fiches synthétiques des écoles
répertoriant les principales caractéristiques
et des données chiffrées, et une analyse des
formations de licence et des activités de
recherche de formations adossées à la
recherche
(Master,
Doctorat).
Les
établissements sont notés selon une échelle
allant de A+ à C, soit respectivement d’une
unité de recherche de très haut niveau (ou
formation excellente) à une unité de recherche
qui doit améliorer sa qualité (ou formation ne
répondant pas aux critères d’évaluation). Les
résultats sont à considérer dans leur
imperfection : il y a eu quatre campagnes
d’évaluation de 2007 à 2010 au cours
desquelles la méthodologie a évolué ; il ne
s’agit donc pas d’un palmarès. Cependant, il
ressort des analyses cinq points à retenir :
1. Une relation réciproque très forte existe
entre la qualité de la recherche et celle des
Masters.
2. La collaboration est devenue effective
entre les universités et les écoles (au sein
des PRES : Lyon, Toulouse, Nancy), entre les
universités et les organismes de recherche
ou CHU (Grenoble, Montpellier, Lille...),
et entre les acteurs de l’enseignement
14
supérieur et de la recherche et ceux du
monde socio-économique.
3. Une dynamique des grandes métropoles
a été engendrée par la préparation aux
récents appels d’offres tels l’opération
Campus et le Grand Emprunt. Ces
métropoles ont mis en place une réflexion
autour de projets collaboratifs permettant
l’implantation
de
grands
plateaux
techniques. Un certain nombre de PRES ont
atteint une « masse critique » (Île-de-France,
Rhône-Alpes, PACA, Strasbourg, Toulouse,
Bordeaux).
4. Au sein des régions, hors des grandes
métropoles, des collaborations étroites sont
indispensables pour atteindre la masse
critique qui permettra de travailler à armes
égales avec les grandes métropoles.
5. Les universités de création récente
remplissent le plus souvent remarquablement
leur mission de proximité. Leur mission de
recherche, plus difficile à accomplir, ne peut
se concevoir qu’en tissant des liens avec les
grandes métropoles.
L’étude souligne la qualité des formations
lyonnaises, parisiennes, ainsi que des
licences d’universités à « taille modeste »
(Valenciennes, Chambéry, Clermont, Metz,
Saint-Étienne). Il est envisagé de procéder à
cette même évaluation cartographique pour
les écoles.
L’étude est téléchargeable dans sa version complète ou
région par région : http://tourl.fr/aflg
Contact presse : Caroline Cordier – Tél. 01 55 55 61 63
– E-mail : [email protected] - 20 rue
Vivienne 75 002 Paris – www.aeres-evaluation.fr
French universities are on the path towards
excellence as they become more and
more autonomous, since the Universities’
Freedoms and Responsibilities law was
enacted in 2007.
This is what Jane Marshall is giving us a
glance of, in her article based on the 600-page
report produced by the AERES (the French
Assessment Agency of Higher Education).
This report was created from evaluations
carried out by thousands of French and
international experts during four years.
From 2007 to 2010, French universities have
blossomed. About 90 % of them are now
autonomous and have undergone great
transformations.
Partnerships
between
france
on the move!
france
universities and other institutions such as,
for instance, the internationally renowned
“Grandes Écoles”, are thriving. The newly
formed higher education clusters, known as
PRES, are now equipped with state of the art
scientific technologies and have achieved the
critical mass necessary to become leading
research centers.
A government multi-billion euro programme
called “Operation Campus” has just been
launched to propel a dozen universities to the
head of international rankings. This impetus
has no sign of slowing down anytime soon.
Read full article here: http://www.universityworldnews.
com/article.php?story=20110122090151708
Read the report here: « L’AERES publie la 1e évaluation
cartographique de l’enseignement supérieur et de la
recherche en France, http://www.aeres-evaluation.
fr/Actualites/Communiques-dossiers-de-presse/LAERES-publie-la-1re-evaluation-cartographique-del-enseignement-superieur-et-de-la-recherche-enFrance » (an abstract can be downloaded).
Des statuts trop rigides? Associate
Professors: New Strategies of Recruitment
Certain young associate professors are the
best bets for universities, as their research
potential can contribute to the reputation
of an institution. Thus, universities are
implementing new strategies of recruitment
to attract them, or even to keep them as
teachers: job adjustment (negotiating more
time for research and less for teaching),
practiced in some universities, such as
Grenoble 1 for seven years, is spreading
among schools.
“For 10 years, we have reduced the service
of young associate professors who no longer
serve 196 hours, but 128 hours of teaching,
by a third. This development gives them 64
hours to carry out research and to get to
know how teaching works better.” JeanPierre Finance, president of the University of
Nancy.
As each university is free to adjust the time
devoted to teaching, the working conditions
for new teachers vary. Bruno Sire, president of
Toulouse 1, has been watched closely by his
colleagues. He created contracts with return
on investments. The adjustment of service,
in his university, can last up to three months,
on part-time work. This comes with a unique
15
contract for each associate professor, filled
with requirements for research.
“It is specified that they must organize two
conferences each year and publish in one
or two well-respected journals. If these
requirements are not met after three years,
they must make up a complete service of
teaching over the next three years. If they
follow through with at least 80 % of their
commitments, they will have to make up
20 %. Teaching is excused if they achieve
100 % of their objectives.” Bruno Sire
When a president unrolls the red carpet for
those working on big projects, young associate
professors must fulfill their requirements
under a deadline. Thus, recruitment becomes
a game of give and take.
Jennifer Levin,
stagiaire auprès du SCAC de Washington
Source: La Lettre de l’Étudiant, numéro 1012-1013, 17
janvier 2011, pp. 2-3
Nouvelle forme d’enseignement
La FIED – Fédération Interuniversitaire
de l’Enseignement à Distance
La FIED – Fédération Interuniversitaire de
l’Enseignement à Distance − regroupe des
établissements de l’enseignement supérieur
(35 au total) travaillant ensemble au
développement de l’Enseignement à Distance
(EAD). L’EAD met à disposition l’ensemble du
dispositif
d’enseignement
universitaire
(informations, inscriptions, diffusions des
cours et des ressources attachées, suivi
administratif, accompagnement pédagogique
des étudiants, évaluation et validation des
connaissances). Le réseau FIED couvre
l’ensemble des disciplines universitaires
françaises,
propose
459
formations
universitaires diplômantes et 377 modules
autonomes (un module propose, sur une
période généralement courte, des ressources
et des services d’accompagnement pour
compléter ses connaissances dans une
spécialité précise). Les vingt-et-un premiers
france
franceon the move!
établissements à avoir rejoint la FIED
possèdent un Centre de Télé-enseignement
Universitaire (CTU). Depuis peu, le réseau est
également partenaire associé de la Formation
universitaire à distance Suisse de Brigue (FSCH), premier membre étranger.
Les étudiants désirant s’inscrire à des centres
d’EAD devront faire une double inscription à
l’université de leur choix : inscription
administrative (auprès du service de
scolarité) et inscription pédagogique (auprès
du centre d’Enseignement à Distance). Pour
tout renseignement, les étudiants doivent
s’adresser directement au service d’EAD de
l’université choisie.
La masse salariale connaîtra, elle, une
augmentation de 2,2 % en moyenne en 2011,
dans le cadre du plan Carrière et du maintien
de l’emploi. Valérie Pécresse, ministre de
l’Enseignement et de la Recherche, a attiré
l’attention sur la rigueur de gestion que les
établissements autonomes devront respecter
face à cette nouvelle compétence.
Pour plus d’information et pour obtenir la liste des
formations (domaines, universités, coordonnées),
consulter : http://www.fied-univ.fr (Espace Télésup)
http://www.formasup.education.fr
Selon la DEPP (Direction de l’Evaluation,
de la Prospective et de la Performance du
ministère de l’Enseignement Supérieur et
de la Recherche) le coût d’un étudiant serait
même de 12 520 euros si l’on prenait en
compte certaines aides de l’État d’ordre fiscal
ou non directement liées au statut d’étudiant
comme la majoration du quotient familial, les
allocations logement social... La dépense de
la France pour son système éducatif en 2009
était en hausse de 1,3 %, représentait 6,9 %
du PIB et 2 050 euros par habitant. Malgré
ces chiffres, la France serait « légèrement en
retrait de la moyenne des pays de l’OCDE »
pour la dépense moyenne par étudiant
comme pour le coût d’un étudiant de manière
cumulée sur l’ensemble de la durée moyenne
des études supérieures.
L’université française mieux
financée
Financement de l ‘enseignement
supérieur
Le budget pour les universités a été
annoncé le 14 janvier dernier. Les crédits
de
fonctionnement
connaîtront
une
augmentation moyenne de 3 % (soit 78,4
millions d’euros) pour l’année 2011, soit
une augmentation moins forte que les
6 % d’augmentation en 2010. La majorité
des universités (17) bénéficieront de cette
augmentation de 3 % ou d’une hausse
de 1,5 % (42 universités). La répartition
des crédits s’effectuera de manière non
homogène afin de permettre le rattrapage
des universités historiquement moins
bien dotées. Elle s’effectuera également à
travers le critère du RCE (Responsabilités et
Compétences Elargies) : les quelque vingt
établissements passés au RCE concernés
auront droit à un « bonus autonomie ».
En outre, ce seront les établissements
d’enseignement des lettres et sciences
humaines, droit et sciences économiques,
qui connaîtront les plus fortes augmentations,
dans un souci de rééquilibrage entre
les universités de sciences humaines et
sociales et les scientifiques. Grenoble 2 aura
l’augmentation maximum de 11,1 %.
16
Source : La lettre de l’Etudiant n°1014 –
Lundi 24 janvier 2011
La France a dépensé en moyenne
11 260 euros par étudiant en 2009, soit
2 320 euros de plus qu’en 2005
Courrier Campus France n°18, Janvier-Février 2011
Simplification des procédures
Visiting professor : professeur améri–
cain en France
Un enseignant américain partant enseigner
en France pour moins de trois mois comme
«visiting professor» rémunéré, n’a plus besoin
de visa. Il a toujours besoin d’une convention
d’accueil. Cette mesure récente survient après la
suppression de la demande de visa pour les
stagiaires américains séjournant en France
moins de trois mois.
ETATS-UNIS: A REPORT
RELATIONS
FRANCO-AMÉRICAINES
Guillaume Piketty, invité comme
Research Scholar à Yale University
pour un an
Le Fonds Start-Up de CampusFrance a
contribué en 2009-2011 à soutenir des
projets dont le point commun était d’œuvrer
au renforcement des liens entre institutions
françaises et américaines. Guillaume Piketty,
l’un de ses bénéficiaires, nous fait ici partager
son expérience à Yale.
« Directeur de recherches au Centre
d’histoire de Sciences Po Paris, j’ai été
invité par l’Université Yale à passer l’année
universitaire 2010-2011 en ses murs comme
Research Scholar (Visiting Fellow).L’initiateur
de cette invitation est mon collègue et ami
Bruno Cabanes, Associate Professor à Yale et
spécialiste de la Première Guerre mondiale,
avec qui j’anime depuis septembre 2004
un projet de recherche sur les « Sorties de
guerre au 20ème siècle ». Organisé autour d’un
séminaire dont les principaux axes de travail
ont été l’évolution de l’image de l’ennemi,
les retours de guerre et les démobilisations
culturelles, ce séminaire de recherche a
notamment débouché sur la publication d’un
dossier de revue, sur un colloque international
consacré à la délicate question du « retour à
l’intime » puis sur la publication d’un ouvrage
collectif : Bruno Cabanes et Guillaume
Piketty (dir.), Retour à l’intime au sortir de
la guerre (The Return to Private Life in the
Aftermath of War), Paris, Tallandier, 2009.
En liaison avec des psychiatres civils et
militaires américains puis, à terme,
français, et dans une perspective
pluridisciplinaire,
Bruno
Cabanes et moi mettons
aujourd’hui l’accent sur
l’étude de la psychiatrie
de guerre en période
17
de combat et au sortir des conflits, de la fin
du 19ième siècle à nos jours.
Le premier objectif scientifique de mon séjour
américain est de travailler sur ce champ
aussi complexe que prometteur. Au cours de
l’automne 2010, avec Deane Aikins, Assistant
Professor au département de psychiatrie de
Yale et responsable d’un programme destiné
aux vétérans américains des guerres d’Irak et
d’Afghanistan au sein du VA Hospital de West
Haven (CT), nous avons co-animé le séminaire
de recherche « Shell-Shock to PTSD : The
History of Wartime Mental Illness and the
Evolution of Combat Health Care Policy ».
Ce séminaire a réuni des Graduate Students
de Yale, des historiens, des psychiatres et
des psychologues. Il a envisagé, dans une
perspective comparatiste, les conséquences
de l’exposition au stress provoqué par le
combat et, le cas échéant, par la violence
extrême, ainsi que les traitements et politiques
mis en place au plan médical comme au plan
psychiatrique. Il a couvert l’ensemble du
20ième siècle et le début du 21ième.
Par ailleurs, second objectif scientifique, je
saisis l’occasion de ma présence sur le sol
américain pour poursuivre des travaux de
recherche sur l’expérience de résistance
vécue pendant la Seconde Guerre mondiale
par les Français Libres rassemblés autour
du général De Gaulle. Aussi souvent que
possible, je m’efforce de « tester » des
hypothèses face à des collègues et/ou
étudiants américains : à Yale, par exemple
avec Bruno Cabanes, Paul Freedman, Alice
Kaplan, John Merriman, Charles Walton ou
encore Jay Winter, mais aussi à Princeton,
en avril prochain, en réponse à l’invitation de
Philip Nord. J’exploite bien sûr la richesse
de la Yale Library. Ce sera ensuite le tour
des fonds d’archives conservés à
Washington et dans les Roosevelt et
Eisenhower Presidential Libraries.
À chaque fois que l’occasion
m’en est donnée, je participe
à des enseignements.
Outre
le
séminaire
« Shell-Shock to
ETATS-UNIS: A REPORT
PTSD... » évoqué plus haut, j’interviens dans
le cadre du cours « The Experience of War
in the 20th Century » dispensé par Bruno
Cabanes, ainsi que dans le séminaire « War
and the Environment. From World War I to
the Irak War » proposé par Bruno Cabanes
et Gene Tempest. J’ai également répondu
aux sollicitations de collègues tels que, par
exemple, Alice Kaplan et Adam Tooze. Par
ailleurs, je me suis efforcé de faciliter les
recherches à venir de doctorants de Yale qui
travaillent sur la France en leur ouvrant, avec
l’aide de Jean-François Sirinelli, les portes
du Centre d’histoire de Sciences Po. Enfin,
Bruno Cabanes et moi avons formé le projet
d’animer un Research Seminar à l’intention
des doctorants de Yale et de Sciences Po.
Dans le même temps, mon épouse,
oncologue, a été accueillie comme Visiting
Professor au Smilow Cancer Hospital, le
Centre Anticancéreux lié au Yale – New
Haven Hospital (YNHH).
venus d’Amérique du Nord et d’ailleurs »,
souligne l’IEP parisien, qui estime que
cette entrée « donnera à Sciences Po un
autre avantage considérable : l’accès à un
réseau étendu de conseillers des familles
qui jouent un rôle majeur auprès de cellesci pour aider leurs enfants à choisir leur
université future en se fondant sur leurs
centres d’intérêt et leur niveau scolaire ».
Selon Cyril Delahy, directeur de la
communication de Sciences Po, cette
entrée au College Board, « qui constitue
un formidable réseau de 5 700 membres
(lycées et universités) », contribue à asseoir
le « positionnement de Sciences Po » et
« constitue une nouvelle étape » de son
internationalisation. « L’IEP de Paris compte
aujourd’hui 40 % d’étudiants non-français,
provenant de 130 pays. Chaque année,
ce sont 500 étudiants américains qui sont
accueillis à Sciences Po, soit environ 10 %
des étudiants américains séjournant en
France pour plus de 8 semaines ».
u Guillaume PIKETTY – 1er mars 2011
http://www.collegeboard.com/
Sciences Po Paris entre au College
Board américain pour faciliter son recrutement d’étudiants « en Amérique
du Nord et ailleurs »
Sciences Po Paris annonce son élection
au sein du College Board américain, une
« organisation sans but lucratif qui fait le lien
entre les lycéens d’Amérique du Nord et les
établissements d’enseignement supérieur
et de recherche partout dans le monde »,
mercredi 12 janvier 2010. Le College Board
gère une base de données de 7 millions
d’élèves issus de 23 000 lycées, et est
également responsable de l’organisation du
Scholastic Aptitude Test ou SAT, qui fonctionne
comme un examen d’entrée aux universités.
« L’élection au College Board souligne
la reconnaissance de Sciences Po aux
États-Unis comme institution d’excellence
de l’enseignement supérieur européen
et facilitera le recrutement des étudiants
18
ACTUALITÉ AMÉRICAINE
Argent
La réduction budgétaire des Pell
Grants, une menace pour de nombreux étudiants atypiques
L’accord sur le budget fédéral consacré aux
Pell Grants (l’aide fédérale aux étudiants
défavorisés) prévoit des modifications dans
le mode de fonctionnement du programme.
Les étudiants n’auront plus la possibilité de
bénéficier d’une seconde bourse Pell Grant
pour des cours commençant au 1er juillet.
Cette mesure permettra à l’État d’économiser
8 milliards de dollars sur le reste des années
fiscales 2011 et 2012. Cela aidera à combler
le déficit de 20 milliards de dollars du Pell
Grants Program sans toucher au montant
maximum actuel de la bourse, qui est de
5 500 dollars. Cependant, cette mesure
ETATS-UNIS: A REPORT
intervient alors que des milliers d’étudiants
comptaient sur l’accès à la bourse pour la
deuxième partie de l’année (la « deuxième
bourse »). L’année précédente, la distribution
de la bourse sur l’année entière a permis à
plus de 800 000 bénéficiaires de prendre
une deuxième bourse afin de payer pour des
cours entre deux semestres académiques,
principalement des cours d’été. Il s’agissait
d’une source de revenu importante pour des
étudiants indépendants financièrement ou
de plus de 24 ans, dont la plupart prennent
des cours entre les semestres traditionnels
pour obtenir leur diplôme plus rapidement,
pour entrer sur le marché du travail ou y
retourner avec plus de qualifications. Ceux
qui souffriront le plus de cette mesure
sont les étudiants des établissements à
but lucratifs (for profit), qui représentent
la plus grande part des bénéficiaires des
seconds Pell Grants (32%). Le Ministère
de l’Enseignement (Education Department)
a justifié cette mesure en expliquant que
la distribution des bourses tout au long de
l’année, effective depuis 2009, n’avait pas
eu les effets escomptés, n’augmentant les
inscriptions aux cours d’été que de 1 %.
Toutefois, un rapport d’enquête publié par le
Council for the Study of Community Colleges
indique que l’élargissement du programme
Pell Grant à l’année entière a contribué, sur les
deux dernières années, à l’augmentation de
15 % des inscriptions dans 205 community
colleges interrogés.
Source : Derek Quizon, “End of Year-Round Pell Grants
Could Lead Many Nontraditional Students to Drop out”,
The Chronicle of Higher Education, April 14, 2011
http://chronicle.com/article/End-of-Year-RoundPell-Grants/127153/?sid=cc&utm_source=cc&utm_
medium=enflo
Aux États-Unis, bon nombre d’étu–
diants contractent des prêts pour
financer leurs études. Mais que se
passe-t-il lorsque l’emprunteur est
dans l’incapacité totale de rembourser
sa dette pour cause de force majeure,
handicap ou décès?
19
Plus des trois quarts de la dette étudiante
impayée sont détenus par le gouvernement
fédéral. La loi stipule que les débiteurs victimes
d’un handicap sérieux ou irrémédiable
survenu après la contraction d’un prêt
étudiant auprès de l’État (federal student
loans), ou décédés, ont droit à l’annulation
de leur dette. Cependant, de récentes
études ont recensé les failles du système qui
déclare de nombreuses personnes jugées
inaptes au travail redevables de leur dette,
malgré des réformes en 2008, 2009, et
2010. Il n’existe pas au sein du Ministère de
l’Enseignement (Education Department) de
normes médicales écrites pour déclarer une
inaptitude, ni de procédure d’appel officielle
face au rejet des dossiers. Bien souvent, les
candidats à l’annulation se voient refuser leur
demande au cours d’entretiens préalables
effectués par des organismes de prêts privés
et de caution à but non lucratif financés par
le gouvernement. Beaucoup d’étudiants
contractent également une dette auprès de
prêteurs privés qui ne sont pas soumis à la
même législation. En cas de décès, certains
organismes privés transfèrent la dette sur
les cosignataires, bien souvent la famille.
Le cas de Christopher Bryski pourrait faire
jurisprudence. La famille Bryski continue
à payer les redevances du prêt contracté
auprès de la KeyBank pour un montant de
44 500 dollars malgré le décès de leur fils,
Christopher, en 2006. Il était stipulé dans le
contrat que les cosignataires ne pouvaient
consolider la dette ou intenter un procès
contre la banque pour voir la dette annulée.
Cette information bien évidemment, n’avait
pas été clairement énoncée par la banque, et
se trouvait écrite en petits caractères.
Sources : Jeannette Neumann, Ben Protess, Sasha
Chavkin, “Can’t work ? Too bad. Pay up anyway”, The
Chronicle of Higher Education, February 12, 2011,
Volume LVII, Number 24.
Derek Quizon, “Family of deceased student fights for
illumination of terms of private loans”, The Chronicle
of Higher Education, February 12, 2011, Volume LVII,
Number 24.
ETATS-UNIS: A REPORT
Débats
Postuler aux universités ?
Pas si facile !
Andrew Ferguson témoigne de son
expérience et de celle de son fils s’inscrivant
dans les universités américaines au travers
de son livre CRAZY U, One Dad’s Crash
Course in Getting His Kid Into College. Récit
plein d’humour, il permet d’avoir un aperçu
saisissant du processus d’admission aux
universités
américaines
en
évoquant
notamment le SAT (« the most passionately
controversial element in the world of college
admissions »), les frais de scolarité croissants
et atteignant des sommes exorbitantes
(« maybe it’s a good news that $143 billion
was available for aid. But isn’t it bad news
that we need the $143 billion in the first
place ? »), la contradiction des conseils,
l’attente interminable, la difficulté d’obtenir
une place si l’on n’entre pas dans les
catégories de sportifs de haut niveau,
minorités « sous-représentées », enfants de
parents très aisés ou enfants d’alumni. Son
fils a finalement intégré l’une de ses
universités favorites, université qui − comme
beaucoup d’autres − mettrait trop l’accent
sur des parcours à la carte professionnalisants
plutôt que sur l’acquisition de connaissances
et d’une pensée critique, selon Andrew
Ferguson.
Source : “How to get into college, in many stressful
steps”, The Washington Post, Feb.27, 2011
Les nouveaux classements améri–
cains des programmes de formation
des professeurs provoquent l’ire des
directeurs d’études
20
Dans une lettre commune, les directeurs
d’études de certaines des universités de
recherche américaines les plus prestigieuses,
dont Harvard et Columbia, dénoncent
les méthodes du classement à venir des
programmes de formation des professeurs
du magazine U.S. News and World Report et
le traitement que celui-ci compte réserver aux
établissements ne souhaitant pas participer.
Un article de Scott Jaschik, disponible sur
le site Inside Higher Education, explique que
le magazine prévoyait en effet de justifier les
absences de réponses de la manière suivante :
les établissements non participants ont
choisi de ne pas se soumettre au classement
et de ne pas communiquer d’informations
car ils auraient été perdants, vu l’exigence
des critères retenus. À la suite de cette
lettre, U.S. News and World Report et son
partenaire, le « Conseil national d’évaluation
de la qualité des professeurs », ont tout de
même décidé de poursuivre leur projet de
classement tout en procédant différemment
avec les établissements ne souhaitant pas
participer. Ils ont convenu de leur attribuer un
rang approximatif à partir des données dont
ils disposeront ainsi que d’estimations. Les
deux institutions partenaires souhaitent en
effet éviter que le classement final soit établi
à partir des seules données communiquées
par des établissements volontaires et donc
convaincus d’être à la hauteur des standards
de qualité retenus.
Mais, au-delà de cette question, un problème
de méthodologie plus global est pointé du
doigt. La particularité de ce classement est,
en effet, d’être fondée sur une technique
mise au point par une entité indépendante du
magazine, le « Conseil national d’évaluation
de la qualité des professeurs », un groupe
qui se donne pour mission de « promouvoir
les réformes aux niveaux fédéral, régional
et local, afin d’augmenter le nombre de
professeurs compétents et efficaces ».
Déjà utilisée à deux reprises, en Illinois et
au Texas, la méthodologie utilisée par le
« Conseil » a soulevé maintes questions, y
compris de la part des responsables des
programmes bien notés. L’un d’eux s’est
plaint, par exemple, d’avoir perdu des points
pour avoir utilisé des manuels scolaires
ETATS-UNIS: A REPORT
qui ne correspondaient pas à ceux que le
« Conseil » juge être les meilleurs. Quatre
responsables de l’université du Texas à
Austin ont également fait remarquer que
leurs programmes, loués par les présidents
Bush et Obama pour l’approche collaborative
qu’ils ont choisi d’adopter, ne satisfaisaient
pas à la méthodologie utilisée par le Conseil.
Ils ont ainsi reproché à cette dernière d’être
« désuète ».
Un autre des problèmes soulevés fait
référence à l’habitude prise par le « Conseil »
de juger davantage le contenu des cours
dispensés que les compétences acquises
par les professeurs en cours de formation
devant une classe d’élèves.
Le « Conseil » a, pour le moment, rejeté la
totalité des arguments élevés à l’encontre de
la méthodologie qu’il utilise. Affaire à suivre...
Article complet de Scott Jaschik disponible sur le site
Inside Higher Education : http://www.insidehighered.
com/news/2011/02/08/education_deans_object_to_us_
news_methodology_for_new_rankings
moins. NAFSA (Association of International
Educators) a fait savoir que, sans subventions
du gouvernement fédéral, le projet est voué
à l’échec. Si les entreprises ont déjà donné
plus de 3 millions de dollars, le coût total du
projet s’élève à 68 millions de dollars.
Par ailleurs, l’offre chinoise de cours adaptés
à ce public (langue, culture, sciences
politiques, économie) est encore limitée,
comme l’offre américaine dans le premier
cycle préparant à un séjour en Chine.
13 000 Américains étudient chaque année
en Chine, devenue la 5° destination la
plus appréciée et l’une de celles qui se
développent le plus rapidement.
Source : Mitch Leventhal, “We need a national effort to
send more students to China”, The Chronicle of Higher
Education, February 11, 2011, A27
http://chronicle.com/article/We-Need-a-National-Effortto/126253/
L’échec des universités américaines ?
Des étudiants ignares ?
Volonté du gouvernement américain
d’amplifier les séjours d’études en
Chine. Scepticisme des universités
américaines
Le gouvernement Obama veut multiplier
par deux le nombre d’Américains étudiant
en Chine d’ici 2014. Michelle Obama, dans
un récent discours à Howard University, a
réaffirmé : « Il s’agit-là d’un élément clef de
notre politique étrangère dans les années à
venir. » Peu avant le discours de Michelle
Obama, Hillary Clinton, ministre des Affaires
Etrangères, a fait la même demande aux
universités et aux organisations spécialisées
dans les séjours d’études à l’étranger. 400
colleges se seraient engagés.
Le président chinois Hu Jintao vient, quant
à lui, d’annoncer 10 000 bourses pour
les lycéens et étudiants de premier cycle
américains.
Aucun financement pour ce projet n’est
cependant prévu, en particulier pour les
étudiants des minorités et des community
colleges, qui, traditionnellement, partent le
21
En janvier paraissait le livre Academically
Adrift : Limited Learning on College
Campuses des sociologues Richard Arum
et Josipa Roksa (University of Chicago
Press) dans lequel les auteurs expriment
leurs inquiétudes pour l’enseignement
supérieur américain. L’enquête repose sur un
échantillon représentatif de 2 300 étudiants
américains suivis de 2005 à 2009 (depuis leur
inscription jusqu’à l’obtention du diplôme),
parmi 24 établissements de l’enseignement
supérieur. Ont été pris en compte entre autres
les données démographiques, l’éducation
et l’environnement familial, les résultats au
SAT, la forme des devoirs demandés aux
ETATS-UNIS: A REPORT
étudiants... Comme outils de mesure, Richard
Arum et Josipa Roksa ont utilisé le Collegiate
Learning Assessment (CLA), un examen
testant le raisonnement analytique, la pensée
critique et les capacités de rédaction écrite.
Les résultats de l’enquête semblent sans
équivoque.
45 % des étudiants n’amélioraient pas leurs
résultats au CLA durant leurs deux premières
années universitaires, 36 % sur leurs quatre
années. Il apparaîtrait que les élèves auxquels
on avait demandé plus de lectures et plus
de comptes rendus écrits, qui passaient
plus de temps à travailler individuellement,
et dont les professeurs avaient été plus
abordables mais avec des attentes élevées,
auraient plus appris. Les étudiants dont
l’aide financière provient principalement de
bourses apprendraient plus que ceux payant
principalement avec des emprunts.
En moyenne, les étudiants ne semblent
pas consacrer suffisamment de temps au
travail personnel, plus du tiers affirmant
étudier cinq heures ou moins de manière
individuelle. Selon les domaines d’études, il
y a des différences dans le nombre d’heures
travaillées et dans les résultats au CLA : les
étudiants en commerce, communication,
et enseignement auraient montré moins
d’amélioration dans leur aptitude de
raisonnement et d’écriture que les étudiants
en sciences, mathématiques, sciences
humaines et sociales.
Le risque est d’arriver à des conclusions
hâtives : contre le travail de groupe, contre
l’enseignement dispensé (« on n’apprend
rien à l’université »)... Même si les étudiants
n’acquièrent
pas
de
compétences
particulières de raisonnement ou d’écriture,
cela ne signifie pas pour autant que leurs
22
études supérieures ont été inutiles. Avec
cette étude, le temps où les établissements
demandaient simplement qu’on leur fasse
confiance semble révolu.
Le livre ne porte que les étudiants de deuxième
année (sophomore), le compte rendu de
l’étude sur les quatre années universitaires
est disponible dans un rapport distinct publié
par le Social Science Research Council, et
disponible sur highered.ssr.org. Le Chronicle
of Higher Education a également mené une
enquête pour mesurer plus objectivement
le nombre de cours au long d’un cursus
universitaire requérant des comptes rendus
écrits. L’enquête s’est faite auprès de dix
établissements texans ayant l’obligation
légale de poster les cours en ligne, et sur deux
domaines d’études majoritaires : commerce
et enseignement. Les résultats sont exposés
dans les articles suivants :
Sources : David Glenn, “At a Loss: When Students
Don’t Learn to Write”, The Chronicle of Higher
Education, January 28, 2011
David Glenn, “Researchers Find New Evidence That
College Students Are Failing to Learn”, The Chronicle
of Higher Education, January 28, 2011
Kevin Carey, “‘Trust Us’ Won’t Cut It Anymore”, The
Chronicle of Higher Education, January 28, 2011
Ont participé à cette lettre
d’informations :
Elise Allonas
(Stagiaire CampusFrance Chicago),
Floriane Rasplus (Coordinatrice,
Stagiaire Campusfrance Washington),
Jean-Kely Paulhan,
Olivier Dupeyron (maquette)