Ceci n`est pas Un Magritte - Lettres et Histoire Géographie

Transcription

Ceci n`est pas Un Magritte - Lettres et Histoire Géographie
Ceci n’est pas
Un Magritte
Jeux de langage surréaliste
Des définitions….
Qu’est-ce qu’une fuite ?
C’est un sentiment fort en émotions.
Qu’est-ce que le paradis ?
C’est un endroit étrange.
Qu’est-ce qu’un fantôme ?
C’est quelque chose de captivant qui fait dresser les poils.
Qu’est-ce qu’Halloween ?
Il s’agit d’une fleur qui pousse uniquement en montagne.
Qu’est-ce qu’un cimetière ?
C’est le fait d’être sans queue ni tête.
Qu’est-ce qu’un individu gentil ?
C’est un monde merveilleux.
Qu’est-ce que l’angoisse ?
C’est un événement mystérieux.
Qu’est-ce qu’un enfant ?
C’est un enfer.
Qu’est-ce que le monde des morts ?
C’est un grand festival qui se passe en Chine.
Qu’est-ce qu’un clown ?
C’est une espèce de grenouille verte d’Afrique.
Qu’est-ce qu’un chien ?
C’est un vieux mammouth
Qu’est-ce qu’un chagrin ?
C’est une énorme chose qui ne ressemble à rien
Qu’est-ce qu’une blonde ?
C’est ce qui fait le bonheur de toutes les femmes sur terre.
Qu’est-ce qu’un papillon ?
C’est une chauve souris qui pleure en chantant
Qu’est-ce qu’une poule mouillée ?
C’est un taureau avec deux grandes cornes.
Qu’est-ce qu’une pépite d’or ?
C’est une bête à huit pattes.
Qu’est-ce qu’un poisson sans queue ?
C’est un appel au secours.
Qu’est-ce qu’une chouquette ,
C’est une énorme femme avec des boutons purulents
Quelques cadavres exquis …
 A Grandvilliers sous la mairie, une poubelle blanche bougea délicatement une chaise
sans bras.
 Sur l’île de la Réunion, un grand éléphant mourut définitivement d’une quiche , avec
une girafe.
 Dans une vie lointaine, un énorme ballon jouera bêtement sur une table sans tache.
 Au cirque Imaginaerum, une énorme fille joue devant des parents en plastique.
 En 2026, un petit loup apparaitra à une porte avec Camille.
 Sur les plages du Sud, un magnifique enfant parlait tristement à une pomme de terre
verte aux yeux de biche
 Dans la forêt, un chemin noir faisait du chou de poule avec un nid.
 En ce jeudi 23 mars 3013, une longue route nationale vit un zombie avec un rat.
 Dans les profondeurs des grottes de Madagascar, un bel ours chanta doucement sur
une table avec une pelle.
 En 1930, une femme avec des bleus, partit tranquillement sur une chaise sans coussin.
 Sur le marché des pieds nus, une pastèque bleu turquoise s’endormit tristement avec
une femme.
 A Marseille en 1976, un chien effrayant dansait vivement avec une truite anglaise sans
tee-shirt.
 En 1978, un chat rose mangea goulument une chouquette avec Napoléon.
 Il fut un temps où les cigarettes vertes mangeaient des gâteaux noirs sans moustache
bleue.
 Les guitares sanglantes étaient en enfer
 Un animal effrayant sort avec un couteau
 L’enfant moche joue en enfer
 Cette citrouille bleue s’éteint sans personne
 Un méchant magnifique passe pour mourir
 Une horreur noire fuit pour Brenda
 Une sorcière horrible s’inquiète sans mot
 Une bataille étrange voyage en sang
 Un mystère féérique chantait avec une épée
 Le cirque noir chante sans cœur
 Un héros sombre tua sans tête
Mesdames et Messieurs les spectateurs de poussière
Soyez les malvenus dans ce monde peuplé de fous
Craignez chacune de vos rencontres et laissez vous emporter par les violons
Les illusionnistes à manteau de clair de lune givrée
Les contorsionnistes sans omoplate
Les bâteleurs aux mains de feu et de mirage enseveli
Les femmes serpents ensorceleuses qui cachent les enfants sous leurs mandibules tentaculaires
Réveillez vous, sortez de votre imaginaire
Si vous ne voulez pas vous perdre dans ce dédale de la raison qui mène vers le précipice
De la lumière de la voie lactée
Blanc comme la craie qui s’effrite
Blanc comme l’innocent perdu
Blanc comme l’enfant qui ouvre les yeux sur le monde
Les déferlantes abyssales vous guideront vers l’astre noir de la folie.
Toi qui déambules dans la nuit de braise
Toi qui tues sans pitié les heures de glaise
Tu recherches, seul, animaléfique ,une proie dans la pénombre
Tu l’admires violemment, tu la rejettes tendrement
Alors
Elle surgit goulument dans cette nuit fanstasmagorique
Peuplée de pétales de sang et jus de mandragore confit
Tu la vois
Tu la sens
Tu la désires sans détour ni recours ni secours
Elle se décide
Guêpe maléfique à la taille de magicienne
Peau gelée, sans glace ni tain
Beauté monstrueuse dotée d’une dent divine
D’une voix sybilline
Chante les amies de Circé dans les eaux bleu-de-nuit
Bleu d’azur ou bleu de vair
Yeux bleus allant aux cieux
Pour un dernier refrain, pour une dernière danse
Celle qui donne l’idée de l’enfance.
Train de glace et palais des fantômes
Sirènes de verre et gorgones affamées
Voici venir le moment de réagir
Eldorado de cire et de coton où dorment les sinistres bateleurs
Le bruit métallique de l’horloge molle rappelle qu’il est temps de partir
Boule de feu contre le désespoir et la dépression
Le cortège malin d’escargots de nuit
Avale des sucreries verdâtres gluantes et malodorantes
Bientôt la femme serpent et le cerbère infâme et magnifique
Ouvrent la séance crépusculaire
Au milieu des guitares hurlantes et des pleurs des violoncelles
L’espiègle enfant masqué de ruban blanc
Ouvre en grand ses yeux de vif argent
Aux volutes de braise et de charbon ardent
Dans le pays imaginaire des songes réels .
La fête foraine des tourments magnétiques vient d’ouvrir ses gorges métalliques
Venez, entrez, n’ayez pas peur
Vous entrez dans le temple du firmament
Dans le temple des richesses mirifiques exacerbées
Sans but, les enfants d’Alzheimer, sans peur, errent bruyamment entre les
attractions de feu polaire
Leurs parents, marchant à contrecourant, avancent sans tourment, sans
renoncement
Les cloches de papier leur rappellent qu’il est l’heure de les laisser
Le Petit Chaperon l’avait prédit : le loup ne reste pas dans la bergerie
Le diable aux oreilles de chinchilla dont les mandibules tintinnabulent
Referme ses serres crochues de rapace affamé
Les serpents venimeux à ventre de lamentin se rassemblent en tristes cohortes
Le bateleur attire la foule aidé de son Armide
La masse des badauds ahuris sans ombrage
Suit tel Panurge celui qui les conduira au précipice abysssal
A moins que l’heure de vie ne change de route.
Quelques montages à partir de tableaux de Magritte…