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QUOTIDIEN D’INFORMATION - VENDREDI 29 - SAMEDI 30 JUILLET 2016 - N°4328 - ALGÉRIE 10 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com
Coupe de la CAF Sendjak croit toujours en la qualification
C
“On doit se ressaisir lors des deux prochains matchs”
M
J
N
Page 23.
Alors que Tayeb Louh
parle d’une “enquête élargie”
ISSN 1112-3842
Concertation pour une
grève et une marche en
soutien à la petite Nihal
Page 4.
La 13ème édition de la Fête du bijou lancée avant-hier
Ath Yenni expose sa richesse
Page 2.
C
M
J
N
Bouira
C
M
Incendie au
marché des
1 100 logements
J
N
Lakhdaria Visite du wali
Nacer Maâskri
Amizour
Inauguration du
service des urgences
de l’hôpital
Page 3.
Page 4.
Clôture de
l’université
d’été des clubs
scientifiques
Page 6.
La Météo du Jour
Alger
TS
R
QUOTIDIEN D’INFORMATION
P
S
VENDREDI 29 - SAMEDI 30 J UILLET 2016 N°4328
Max: 33
Min : 23
Tizi-Ouzou
Max : 39
Min : 22
Bouira
Max : 39
Min : 21
Béjaïa
Max : 33
Min : 19
JS Kabylie À défaut du CS Sfax, une sélection de résidents africains en sparring-partner
Les Kabyles maintiennent
leur concentration
Les Kabyles, qui devaient affronter le CS Sfax, se contenteront finalement d’un match contre des
joueurs africains résidant en Tunisie, lequel se déroulera cet après-midi à 17h au stade de l’hôtel
Thalasso Carthage.
L
e coach Mouassa aur ait
refusé de jouer contre Sfax
à Sousse pour éviter la
fatigue à ses poulains, pr éfér ant
affronter même une simple sélection d’afr icains r ésidant en
Tunisie. Cette joute amicale ser a
cependant la seconde pour les
Kabyles qui ont affr onté pour
r appel le club afr icain mercredi
passé ( 0-0 ). En dépit qu’il s’agit
uniquement d’un match de pr épar ation, les équipier s du capitaine
Rial veulent r éaliser une victoire,
qui ser a bonne pour le mor al du
groupe. En effet, une victoire cet
apr ès-midi ser a tr ès impor tante
pour le mor al des joueur s kabyles
pour la suite du stage même si leur
adver saire n’est pas d’un gr and
calibre. Le coach Mouassa qui a
tout mentionné lor s du match face
au club afr icain, exige un rendement meilleur de ses poulains cet
apr ès-midi face à cette équipe
composée de joueur s de l’Afr ique
noire r ésidant en Tunisie. « J e suis
satisfait du rendement de l’équipe
face au club afr icain, toutefois, il
reste encore beaucoup de tr avail à
effectuer lor s des pr ochaines
jour nées. J ’ai mentionné les insuffisances du club et on les tr availler a avant le retour au pays. On fer a
tout pour que l’équipe s’améliore
davantage et soit pr ête pour le
début de la compétition», a
déclar é le coach de la J SK. Ainsi,
Mouassa fait de son mieux pour
combler les lacunes de son groupe
et attend beaucoup de ses poulains
lor s de la confrontation de cet
apr ès-midi. Pour le match d’aujour d’hui, Mouassa fer a jouer
tous ses éléments qu’il veut voir à
l’œuvre. En faisant tour ner son
effectif, l’entr aîneur de la J SK
aur a une idée tr ès pr écise sur la
for me et les capacités de chacun
de ses éléments.
S’exercer quelque
soit l’adversaire
Pour leur premier match amical
contre le club afr icain, disputé
mercredi passé, les Kabyles n’ont
pas déçu. En effet, le rendement
des équipier s de Rial était tr ès
satisfaisant, en dépit que le match
soit achevé sans vainqueur. Et
aussi cette bétise qui a fait au capitaine kabyle de prendre un car ton
rouge et laisser ses camar ades à
dix sur le ter r ain. Au plan technique, des r églages sont encore à
appor ter à cette équipe kabyle,
notamment en attaque et en
défense, pour qu’elle soit plus per for mante. Le coach Mouassa a
mentionné les insuffisances dans
ces deux compar timents, alor s que
le milieu a bien fonctionné.
L’entr aîneur de la J SK tr availle
beaucoup avec ses joueur s aux
entr aînements pour améliorer le
rendement de l’équipe. Ainsi, le
match de cet apr ès-midi ser a une
bonne occasion pour les kabyles
pour montrer de belles choses et
confir mer leur belle pr estation
face au club afr icain. Les équipier s de Raiah comptent tout faire
pour r éussir un bon match
aujour d’hui et pour quoi pas
dédier une belle victoire à leur s
fans. Ces der nier s qui étaient
satisfaits du rendement de leur
équipe face au club afr icain,
attendent la confir mation cet
apr ès-midi face à ce groupe afr icain.
M. L.
2
l ’ Év én em en t
Vendredi 29 - Samedi 30 juillet 2016
La 13ème édition de la Fête du bijou lancée avant-hier
Athh Yennii exposee saa richessee !
C’est dans une
ambiance de fête qu’a
été donné, avant-hier
jeudi, le coup d’envoi, à
Ath Yenni, à 40 km du
chef-lieu de Tizi-Ouzou,
de la 13ème édition de
la Fête du bijou.
r ganisée par le comité des fêtes de la
commune, la manifestation est
placée sous le haut patronage du
ministère du Tour isme et de l’Ar tisanat, de
la wilaya, de l’APW de Tizi-Ouzou et de la
chambr e
ar tisanale
des
métier s.
L’ouver ture officielle de cette manifestation
culturelle a été annoncée par M. Deghoul
Smail, pr ésident de L’APC. Apr ès les salutations d’usage, le maire a souhaité la bienvenue à tous les par ticipants et invités, pr édisant une totale r éussite de cette manifestation à car actère culturel mais aussi économique. Il faut en effet r appeler que le
métier de la bijouter ie d’ar gent à Ath
Yenni, en plus de son aspect ar tistique
reconnu, constitue la seule activité économique de la commune. Le maire d’AthYenni a également tenu à souligner les difficultés que vivent les ar tisans, en pr écisant
que cette fête qui commençait ser a une
bonne occasion d’en par ler.
C’est dans l’enceinte du collège Lar bi
Mezani qu’a eu lieu la cér émonie d’ouver -
O
Sponsor
ture de cette 13ème édition de Fête du bijou,
placée cette année sous le slogan «Le bijou
d’Ath-Yenni, hér itage ancestr al et exigences
d’aujour d’hui». 93 ar tisans bijoutier s et de
différents autres métier s ar tisanaux, dont le
tapis, la robe kabyle, la dinander ie et la
vanner ie par ticipent à la manifestation.
Deux sites abr itent des tr ésor s faits main, le
CEM Labr i Mezani et la maison des jeunes.
Plusieur s inter venants ont pr is la parole
dur ant la cér émonie de jeudi. Ils furent
unanimes à vanter les mér ites des ar tisans,
mais aussi celui des élus, tant locaux que de
wilaya, qui ne ménagent aucun effor t pour
pérenniser cette Fête. Pour le repr ésentant
du wali, cette fête du Bijou est la continuité
d’un hér itage ancestr al dont il est devenu
impér ieux de considérer l’impor tance et
d’assurer la sauvegar de. Pour sa par t, la
repr ésentante de l’APW, Mme Bouaziz, n’a
pas manqué d’enthousiasme en évoquant
l’inaugur ation de la statue Mouloud
Mammer i, le 23 de ce mois de juillet, la
symbolique qu’elle repr ésente et la gr ande
aur a qu’elle r ajoute à cette Fête du bijou.
Elle ajouter a : « Cette Fête et celles célébr ant la poter ie à Maâtkas, le tapis à Ath
Hichem et la robe aux Ouadhias, font notre
fier té et l’APW déploie tous ses moyens
pour venir en aide à pas moins de 800 associations s’occupant de la culture et du patr imoine dans l’ensemble de la wilaya de TiziOuzou ». Le directeur du tour isme mettr a
lui l’accent sur les effor ts des ar tisans bijoutier s pour sauvegar der jalousement, contre
vents et mar r ées, leur métier. « Avec de
faibles moyens, le métier a sur vécu », dir at-il. Puis ce fut au tour du député FFS, M.
Sadeg Nassim, qui asséna qu’il était « plus
que temps de concr étiser les promesses
faites aux ar tisans et à la cor por ation des
bijoutier s ». Le repr ésentant de la daïr a
d’Ath Yenni souligner a quant à lui l’aspect
culturel de la Fête et « son impact sur la
sauvegar de du patr imoine ». M. Haouche,
repr ésentant des bijoutier s d’Ath Yenni, et
dans un langage clair, a mis l’accent sur les
tentatives de ‘’folklor isation’’ de la fête qui
est menacée de dispar ition à cause de la
cher té de la matière première, « ce qui
constituer ait une vér itable catastrophe, car
depuis toujour s la gr ande major ité de la
population de la r égion vit de cette activité
». Il ajouter a : « Mais toutes les pér iodes
difficiles n’ont pas r éussi à faire baisser les
br as aux valeur eux et tenaces ar tisans.
C’est dire qu’au delà de son aspect économique, l’ar t de la bijouter ie est d’abor d une
passion ».
Makhlouf Boughareb
Boualem Bessaieh inhumé hier
oualem Bessaieh, ministre d'État, conseiller spécial et représentant personnel du président de la République, est décédé
jeudi à l'hôpital de Ain Naadja à Alger, à l'âge de 86 ans, des
suites d'une longue maladie. Né en 1930 à El Bayadh, Boualem
Bessaieh, homme politique et homme de lettres, était un ancien
moudjahid, ayant été notamment membre du secrétariat général
du Conseil national de la Révolution algérienne de 1959 à 1962.
A l'indépendance, il avait occupé les fonctions d'ambassadeur
dans plusieurs capitales (Berne, Le Vatican, le Caire, Koweït
City, Rabat), puis de secrétaire général du ministère des Affaires
étrangères en 1971. En 1979, il est entré au gouvernement et a
été titulaire de plusieurs portefeuilles ministériels. Il a été nommé successivement ministre de
l'Information, ministre des Postes et Télécommunications, ministre de la Culture et enfin
ministre des Affaires étrangères en 1988. A ce titre, il a participé au sein du comité tripartite
Algérie-Maroc-Arabie Saoudite, décidé par le sommet arabe de Casablanca, aux efforts
déployés pour aboutir à l'Accord de Taïef qui a mis fin à la guerre civile au Liban. En 1997, il
a été nommé membre du Conseil de la Nation, au titre du tiers présidentiel, puis élu président
de la Commission des affaires étrangères de la 2ème chambre du Parlement. En septembre
2005, M. Bessaieh a été nommé par le président de la République aux hautes fonctions de
président du Conseil constitutionnel. Le défunt était l'auteur de plusieurs ouvrages littéraires
et historiques notamment sur l'Emir Abdelkader. L'enterrement a eu lieu hier vendredi au
cimetière d'El Alia après la prière d’el Asr.
B
Pensée
Malik Aït Aoudia
10 juin 1967 - 30 juillet 2015
Un ans déjà...
Famillle Aït Aoudia
Vendredi 29 - Samedi 30 juillet 2016
l ’ Év én em en t
3
C
M
J
Lakhdaria Visite du wali Maâskri à l’hôpital
N
Avec ses six salles
opératoires et autres
salles annexes affectées
à la réanimation,
à l’observation et aux
analyses (Labo),
le service des urgences
médico-chirurgicales de
l’hôpital de Lakhdaria
est opérationnel
depuis jeudi dernier.
e wali, en visite express dans cet ancien
établissement hospitalier pour l’inaugur ation de ce bloc opér atoire, en a fait
une question pr ior itaire. En effet, en dépit des
obser vations qui lui ont été faites par le directeur de l’hôpital sur le déficit flagr ant en
anesthésistes et en techniciens r éanimateur s,
ce der nier balayant d’un rever s de main
toutes les objections for mulées à ce sujet, a
tenu fer mement à son idée, en insistant et en
exigeant pour que le bloc en question entre en
ser vice le jour même. Ainsi, le ser vice des
ur gences qui fonctionnait jusqu’alor s avec
trois salles, fonctionner a, à dater de son inaugur ation, avec quatr e. Une de mieux
qu’avant. Les deux autres entreront en activité prochainement dès qu’elles seront dotées
de moyens humains spécialisés. « On se
bagar re au ser vice de la mater nité », se plaignait déjà ce spécialiste qui déplor ait l’absence d’anesthésistes. Considér ant la situation
sous cet angle, le wali déclarer a que « c’est le
pr ovisoir e qui dur e ». Dans la situation
actuelle, l’activité développée au niveau de ce
bloc est estimée à 60% . Il demander a au
directeur de l’hôpital que s’il avait des propositions à faire pour la pr ise en char ge du problème posé par ce déficit, il était pr êt à les
écouter. En revanche, la solution suggér ée et
qui s’appuyait sur l’expér ience per sonnelle
vécue dans les wilayas où le wali était passé,
est de faire appel aux pr aticiens pr ivés en
attendant que des postes vacants soient pour vus par de nouvelles affectations. Mais ce
n’est pas le seul déficit enregistr é lor s de cette
visite, car le wali a pu, gr âce aux explications
qui lui ont été four nies, prendre connaissance
d’un manque flagr ant de moyens matér iels au
niveau du ser vice des admissions. De 240 lits
techniques, l’hôpital ne dispose en r éalité
pour les 12 ser vices existants que de 157 lits
or ganisés. Résultat d’une simple soustr action
Inaugurationn duu
servicee dess urgences
L
C
M
: un manque de 83 lits. Afin de combler ce
manque, le wali a misé sur la r éhabilitation de
l’ancien ser vice de médecine homme qu’il a
également visité. L’opér ation consister a à
abattre les cloisons du long et étroit couloir
ainsi que les mur s des salles pour les aménager de manière à acquér ir plus d’espace. Le
problème est que l’opér ation tombant dans
une pér iode de cr ise économique, son financement demeure une énigme.
Il était temps pour
un projet inscrit
en…avril 2008
Le wali a demandé que l’on dresse une fiche
technique pour évaluer les dépenses de la
future opér ation. Pour r appel, l’opér ation de
r éhabilitation et de r énovation, ainsi que les
équipements du seul bloc opér atoire, a coûté à
l’Etat la somme de 50 millions de dinar s. De
passage dans le ser vice or thopédique apr ès
celui du bloc opér atoire, le wali constater a le
manque d’appareils or thopédiques, mais a
fait savoir que la wilaya est disposée à finan-
cer sur son budget l’achat de prothèses. Lor s
du point de presse, le wali a pr is soin de
mettre par ticulièrement l’accent sur l’impor tance qu’il attache au ser vice des ur gences en
r aison de la situation r égnant sur l’autoroute
Est-Ouest, et qui se tr aduit quotidiennement
par des dégâts matér iels et humains en
nombre sans cesse croissant. Même s’il a
reconnu que les conditions du fonctionnement
de cette infr astr ucture sanitaire laissent à
désirer, du fait du déficit enregistr é en matière de per sonnel spécialisé (r éanimateur s et
anesthésistes), il s’est déclar é déter miné à tout
mettre en œuvre pour l’amener au niveau
requis pour la pr ise en char ge totale des cas
qui se pr ésenter aient à ce ser vice. Inscr it le 4
avr il 2008, le projet qui a fait l’objet de nombreuses visites dans un passé r écent, n’a donc
pu devenir fonctionnel que depuis ce jeudi et
seulement, r appelons-le, avec quatre salles au
lieu des six qu’il comptait depuis sa r éhabilitation et sa r énovation ! La visite du wali,
avant-hier jeudi dans cette daïr a limitrophe
de la wilaya de Boumer dès, a per mis également à ce responsable de mesurer l’enjeu de
Béjaïa Séminaire de formation politique pour les femmes des wilayas de l’Est
Le RND se focalise sur la femme militante
I
C
M
nitiée par le bur eau national du Rassemblement National
Démocr atique, une for mation politique au profit des militantes du
par ti est or ganisée depuis mercredi der nier au niveau de l’hôtel «
Hor izon bleu » à Tighr amt, à une trentaine de kilomètres à l'Ouest de
Béjaïa. La for mation s’étaler a sur une dur ée de trois jour s et a
concer né 16 wilayas de l’Est. La jour née d’avant-hier jeudi a été
consacr ée à un séminaire de for mation politique animé par plusieur s
cadres du par ti, dont madame Khebbat Abla, membre du bureau de
wilaya, char gée de la femme et membre du conseil national du RND;
Mr Kamel Bouchoucha, secr étaire du par ti au niveau de la wilaya de
Béjaïa, et d’autres inter venants venus de Constantine dont Mme
Souad Belaymen. Ces conférences ont tr aité de plusieur s thèmes, à
l’image du r ôle de la femme à tr aver s l’histoire, son émancipation
dans la vie active et politique, les techniques de l’infor mation et de la
communication politique, ainsi que le cadre jur idique de la femme.
Cette for mation s’inscr it dans le cadre d’un progr amme de for mation
au profit des femmes militantes du RND, lancé au mois de mar s der nier par Ahmed Ouyahia, à l’occasion de la J our née mondiale de la
femme, apprend-on de Mme Khebbat. « Cette rencontre est le fr uit
des diver ses rencontres restreintes que nous avons effectuées aupar avant, en vue d’ar r êter une feuille de route et un canevas accompagné
d’un progr amme d’action d’où on a abouti à cette rencontre », ajoute-t-elle. « Nous avons fait une première rencontre entre cer taines
wilayas de l’Est à Constantine, où on a décidé d’or ganiser une autre
rencontre ici à Béjaïa avec le consentement de tous », explique-t-elle
encore. Cette initiative vient aussi en r éponse à l’insistance du secr étaire génér al du par ti à effectuer cette for mation, car c’est la militante qui est la vitr ine du par ti ; elle repr ésente ce der nier dans l’enceinte des assemblées et fait de la politique au quotidien. Sur le plan jur i-
dique, madame Khebbat soutient que « le premier acquis de la femme
est la stabilité et la paix que connaissent notre pays suite à une longue
pér iode de per tur bations et d’insécur ité. Ensuite, il y a eu toutes les
r éfor mes de la constitution étant le sommet des lois algér iennes et du
code de la famille, ainsi que le projet de r éfor me du sept févr ier der nier où 30% par lent de par ité. Donc, il n’est pas écar té qu’il y ait des
textes d’application comme tout projet de constitution. De plus, avec
le nouveau quota qui leur est attr ibué, on voit une meilleure repr ésentativité de la femme dans des assemblées élues. D’ailleur s, on est classé
121e au niveau mondial, ce qui est une chose assez considér able. De
même, la femme algér ienne dépasse ses consœur s politiciennes du
monde ar abe et elle dépasse même cer taines du monde occidental qui
se disent des plus démocr ates ». D’apr ès K. Bouchoucha, coor dinateur
du bureau de wilaya du RND, « un politicien doit d’abor d savoir communiquer pour faire passer ses messages sur tout aux citoyens. Or,
pour communiquer, il faudr ait d’abor d diagnostiquer les spécificités
de chaque r égion, ensuite, trouver la problématique pour enfin agir.
Par ailleur s, il y a uniquement 25% des citoyens qui ont un r appor t
avec la politique ». « Où se situe le r ôle des politiciens devant cette r éalité ? Peut-on constr uire une Algér ie sans ces 75% ? », inter roger a-til. « Notre problème r éside dans la communication et il est temps que
la femme soit dans les hauts postes. On ne veut pas faire de la femme
un homme, au contr aire on voudr ait que la femme reste une femme,
mais que celle-ci soit émancipée. Le par ti a démar r é avec une seule
femme dans son bureau de wilaya en 2007 et il en est actuellement à
quinze. De ce fait, il s’avère pr imor dial de for mer les candidats aux
élections car il faudr ait que ces femmes aient des connaissances en
législation pour pouvoir prendre la responsabilité des communes »,
souligne-t-il.
Mechmeche Salima
cette str ucture à tr aver s le bilan semestr iel
qui a été por té à sa connaissance dès qu’il a
fr anchi le seuil de l’établissement hospitalier.
Concer nant l’effectif y officiant, les ser vices
tour nent avec 17 médecins spécialistes, 34
génér alistes, 4 anesthésistes, 4 phar maciens, 1
dentiste, 4 médecins r éanimateur s, 25 sagesfemmes, 2 psychologues, 3 biologistes ainsi
qu’un r adiologue. Concer nant les accidents
de la route, l’hôpital a enregistr é 437 sinistres
ayant entr aîné 26 décès et occasionné des
blessur es à 628 per sonnes pour le seul
semestre passé. Dans le même sillage, le bilan
des activités hospitalières font état de 12 176
malades dont 3 228 hospitalisés et de 99 décès
au cour s de la même pér iode. Au niveau du
bloc opér atoire, les activités s’élèvent à 1 315
inter ventions. À la mater nité, le bilan évoque
1 318 accouchements, dont 338 par césar iennes et d’un seul décès mater nel. L’activité
hémodialyse se distingue avec 2 485 assur és
par 10 génér ateur s au bénéfice de 31 malades.
Alor s que celle développée au niveau du scanner fait état de 99 malades ayant nécessité
l’utilisation de cet appareil. Quelques indices
et taux complètent le tableau qui reste optimiste : indice lit/ population : 0,86% . Taux
d’admission : 17,18% . Taux d’occupation/lit :
43,08. Et dur ée moyenne de séjour : 4 jour s.
Le coefficient de rotation est de 10,56% . La
fin de la visite a été émaillée par un petit incident. Quelques citoyens ont voulu exposer
leur s doléances au wali. Cer tains ont r éussi à
s’approcher de lui, d’autres non. Ceux qui ont
pu le faire ont signalé un glissement de ter r ain
au cimetière des mar tyr s de la commune voisine de Djebahia et demandé une inter vention
r apide des autor ités pour stopper d’ur gence
cet affaissement.
Aziz Bey
Terrorisme
Six casemates
et 3 bombes détruites
à Tizi-Ouzou, Jijel
et Skikda
ix casemates et 3 bombes de confection artisanale ont été détruites mercredi dans les wilayas de Tizi-Ouzou,
Jijel et Skikda par des détachements de
l'Armée nationale populaire (ANP), a
indiqué jeudi un communiqué du
ministère de la Défense nationale
(MDN). "Dans le cadre de la lutte antiterroriste, des détachements de l'Armée
nationale populaire (ANP) ont détruit, le
27 juillet 2016, six (06) casemates et trois
(03) bombes de confection artisanale à
Tizi-Ouzou /1ère Région militaire (RM),
Jijel et Skikda /5ème RM", précise la
même source. Par ailleurs et dans le
cadre de la lutte contre la criminalité
organisée, "un détachement combiné de
l'ANP a arrêté, à El Oued /4ème RM,
deux (02) narcotrafiquants et saisi un
camion et une somme d'argent s'élevant à
1.349.000 dinars algériens", ajoute le
communiqué du MDN. A Tamanrasset et
Bordj Badji Mokhtar /6ème RM,
"d'autres détachements de l'ANP ont
arrêté 21 contrebandiers et saisi cinq (05)
véhicules tout-terrain, six (06) détecteurs
de métaux, deux (02) groupes électrogènes, quatre (04) marteaux piqueurs
et des outils de
détonation".
S
Nat i o n al e
4
Vendredi 29 - Samedi 30 juillet 2016
Disparition de Nihal Alors que Tayeb Louh évoque une enquête « élargie »
Grèvee ett marchee projetéess
C’est le jeudi
21 juillet à 11h30
que Nihal Si
Mohamed, âgée
de trois ans,
a mystérieusement
disparu du hameau
d’Aït Ali, commune
d’Aït Toudert, daïra
des Ouacifs, et n’a
plus donné signe
de vie depuis.
es enquêtes de pr oximité
n’ont r ien donné à ce jour,
laissant sa famille dans le
désar roi le plus total. On par le de
dispar ition, d’enlèvement mais,
jusque-là, aucun élément n’est
venu confir mer ou infir mer l’une
ou l’autre asser tion. Elar gie, l’enquête, dans le cadr e du plan
d’aler te pour des investigations
tous azimuts par tous les moyens,
y compr is les médias, demeure
jusqu’à
pr ésent
vaine.
L’affir mation est de Tayeb Louh.
" Nous n' avons toujour s pas
L
retrouvé la petite fille Nehal" , a
indiqué en effet le ministre de la
J ustice et Gar de des sceaux, en
mar ge de la cér émonie d'installation du pr ésident de la Cour
d'Alger et du procureur génér al
pr ès la même cour, jeudi der nier à
Alger, soulignant qu'" immédiatement apr ès les faits, le parquet
compétent a ouver t une enquête
avec la police judiciaire en lançant
le plan d' aler te pour une plus
Béjaïa À l’initiative de la Protection civile et de Cévital
Campagne de sensibilisation
sur les accidents de la route
e directeur de la Protection civile de la wilaya de
Béjaïa, le colonel Lattaoui Rachid, et le directeur des ressources de l’entrepr ise Cévital, Oular bi
Lar bi, ont donné, dans l’apr ès-midi d’avant-hier
jeudi, au sein de l’entrepr ise Cévital, le coup d’envoi
d’une gr ande campagne de sensibilisation contre les
accidents de la circulation. Cette gr ande opér ation,
initiée par la direction de la Protection de Béjaïa avec
le concour s de l’entrepr ise Cévital, a consisté en le
collage sur les 600 camions de l’entrepr ise Numilog,
loués par l’entrepr ise Cévital, de gr andes affiches
appelant les conducteur s à respecter le code de la
route et à être pr udents et vigilants, afin d’éviter des
dr ames qui endeuillent les familles et de lour des
char ges sociales pour le pays. Les gr andes affiches
collées sur l’ar r ière gauche des camions, r édigées en
ar abe et en fr ançais, comprennent de nombreuses
images qui recommandent par exemple aux chauffeur s de ne pas conduire quand ils sentent la fatigue
les gagner, de ne pas conduire en téléphonant, de ne
pas conduire sous l’effet de l’alcool, de laisser une
distance de sécur ité r aisonnable, d’au moins 35
mètres, entre eux et le véhicule qui les pr écède, de ne
pas tenter les dépassements dangereux et de ne pas
rouler à gr ande vitesse. Le respect de ces conseils
simples, comprend-on à tr aver s les affiches, diminue-
L
r a sensiblement les accidents de la route, qui ne cessent d’engendrer des veuves, des or phelins et des
handicapés à vie. Pour faire per dre une mauvaise
habitude, comme celle de fumer ou de faire de la
vitesse au volant, par exemple, il faut, explique le
directeur des ressources de Cévital, une dur ée de six
mois. Les affiches resteront collées sur les camions
pendant deux ans, soit quatre fois le temps nécessaire pour oublier une mauvaise habitude. L’entrepr ise
Numilog est une entrepr ise de tr anspor t et d’entreposage qui loue par contr at 600 camions à l’entrepr ise Cévital. Selon le repr ésentant de cette entrepr ise,
Amour i Cher if, chaque camion parcour t une moyenne de 120 mille kms par an à tr aver s tout le ter r itoire national, soit, pour les 600 camions, un total de 72
millions de km par an. C’est dire tout l’impact que
cette campagne pour r ait avoir sur les conducteur s.
Les responsables de la cellule de communication de
la Protection civile tiennent par ailleur s à remercier
l’entrepr ise Cévital pour son concour s hautement
appr éciable dans cette campagne, cer taines autres
entrepr ises de la wilaya, y compr is les compagnies
d’assur ances, ont pour la plupar t pr éfér é faire la
sour de oreille aux sollicitations de la Protection
civile.
B. Mouhoub
La criminalité urbaine en baisse
es ser vices de la police judiciaire de la wilaya de Béjaïa
ont enregistr é une chute sensible
du taux de la cr iminalité ur baine
dur ant ce semestre, compar ativement au même semestr e de
l'année pr écédente. En effet, il a
été tr aité 1 050 affaires de délits
dont 50 sont liées au tr afic de
drogue qui ont abouti à la saisie de
pr ès de 41 kg de drogue et 4 681
psychotropes, apprend-on de la
cellule de communication de la
sûr eté de wilaya de Béjaïa.
Concer nant le nombr e de per sonnes impliquées dans ces
affaires, ils sont au nombre de 1
655 individus dont 408 ont été
incarcér és. Dans le même registre
et gr âce à la coopér ation des
citoyens, les ser vices de la sûreté
de wilaya ont reçu plus de 5 859
appels téléphoniques ver s le
numéro ver t 48-15 et le numéro de
secour s 17, dont la major ité était
pour pr évenir d'une ur gence ou
Bouira
Incendie au marché
des 1 100 logements
n important incendie s’est déclaré au marché de proximité de la
cité des 1100 logements de Bouira, détruisant dans la soirée du
mercredi à jeudi derniers aux environs de deux heures du matin, 15
magasins ainsi que tout le matériel de réfrigération et autres qui s'y
trouvaient. Les flammes ont également consumé une trentaine d’étals
présentant diverses marchandises. Les services de la Protection civile, assistés par les citoyens et les marchands, sont intervenus pour
circonscrire l'incendie qui menaçait deux bâtiments d’habitations
mitoyens ainsi qu’un parking pour les voitures, ce qui aurait causé
une véritable catastrophe au niveau de cette cité. Une enquête a été
lancée par les services concernés pour déterminer les causes exactes
de cet incendie qui aurait pu avoir de graves conséquences n'était-ce
la célérité de l'intervention des agents de la Protection civile et l'importance des moyens mis en œuvre. D’après les premiers éléments
de l’information, un court-circuit serait à l'origine de cet incendie.
O. K.
U
Aïn-Bessem
Bilan semestriel de la Police
L
lar ge investigation" . Il a pr écisé
que « le pr ocur eur de la
République
ter r itor ialement
compétent se char ger a, lui, d'infor mer l' opinion publique des
développements de cette affaire,
souhaitant un heur eux dénouement. L'élabor ation de ce plan est
confiée à un groupe de tr avail qui
compte les pr incipaux secteur s
concer nés dont l' intér ieur, les
tr anspor ts, la communication, le
commandement de la gendar mer ie nationale, la sûreté nationale et
autres. Il est activé sous la super vision du pr ocur eur de la
République en vue d'une inter vention r apide et la collecte d' un
maximum d' infor mations pouvant faire avancer l'enquête. Et
pour éviter d'exposer le mineur à
un éventuel r isque, le plan d'aler te est activé immédiatement sans
attendr e 48 heur es, comme en
vigueur aupar avant, » a-t-il indiqué encore. Apr ès avoir mis l'accent sur le r ôle capital des médias
qui " or ientent et influent dans les
gr andes affaires" , il a appelé à la
cr éation d'une presse spécialisée
dans les domaines jur idique et
judiciaire en vue de " collaborer
ensemble pour atteindre les objectifs escomptés par les r éfor mes
initiées dans le secteur de la justice" . Par ailleur s, dans l’entour age de la famille de Nihal, on a
appr is que des actions de « solidar ité » et pour dire « halte au
kidnapping » se pr éparent dans la
r égion. Ainsi, un r assemblement
suivi d’une r éunion restreinte ont
à été tenus sur place avant-hier
par des proches de la famille. Des
repr ésentants des comités des villages environnants ont été également invités pour concer tation,
nous a indiqué l’oncle de Nihal, H.
O. Trois plans d’action ont été
retenus lor s de cette r éunion à
savoir une « gr ève génér ale », un «
Sit-in » et « une marche », a ajouté
toujour s la même source. Ceci -dit
pour ar r êter les lieux et les dates
une autre r éunion devait avoir
lieu hier soir.
Sadek A.H. et Kamela H.
pour demander l'inter vention des
éléments de la sûreté. Par ailleur s,
dans le cadre des opér ations de
contr ôle des per sonnes et des véhicules suspects, les ser vices ont
effectué 86 049 contr ôles de véhicules. Les agents de police relevant de la sûreté de wilaya ont
aussi sécur isé 904 manifestations
spor tives et 3 446 opér ations de
pr éser vation de l'or dre, apprendon de la même source.
Mechmeche Salima
Un mort et deux blessés
sur le CW97
ne personne a trouvé la mort et deux autres ont été blessées dans
d'un accident survenu, avant-hier jeudi, sur le CW 97 près de la
localité de Oued Lek’hal, dans la commune d’Aïn-Bessem. Des
sources locales ont indiqué que le drame a eu lieu suite au renversement d'un véhicule de marque Renault Clio sur la route. Le chauffeur
est décédé sur le coup, alors que les deux passagers ont subi des
graves blessures. Les blessés ont été évacués vers l'hôpital d’AïnBessem et le corps sans vie a été transporté au service de la morgue.
L'excès de vitesse pourrait être la cause de cet incident à la suite
duquel les services de la gendarmerie ont ouvert une enquête.
O. K.
U
5
Nat i o n al e
Vendredi 29 - Samedi 30 juillet 2016
Aïn-Bessem Trois importants sites détruits avant-hier
L’AG
élective
reportée
La lutte
e contre
e lee commerce
informell see poursuit
Les services de la commune
d’Aïn-Bessem, à l’ouest de la wilaya de
Bouira, appuyés par les éléments de la
Police et de la Gendarmerie nationale,
ont procédé, jeudi, très tôt dans la
matinée, à la destruction de trois
importants marchés informels du
centre-ville.
l s’agit des marchés situés au
niveau des quar tier s «Les
Tour s» «Aïn Bouakezz» et
«Zmala». Les mêmes ser vices ont
tr ansfér é pr ès de 34 marchands
qui y activaient ver s le nouveau
marché de proximité, situé du côté
nor d de la ville.
Cette nouvelle opér ation coup de
poing s’inscr it dans le cadre de la
politique d'ér adication des mar chés infor mels et a été exécutée
sur or dre du wali de Bouir a. Selon
un élu de l’APC que nous avons
abor dé sur place, «ce sont les ser vices de la daïr a, de la commune,
de la direction du commerce ainsi
I
que ceux de la gendar mer ie et de
la police qui ont exécuté l'opér ation d’ér adication de ces tr ois
mar chés. Et cer tains des mar chands ont été tr ansfér és ver s le
nouveau marché de proximité». Il
pour suivr a : « Ce nouveau mar ché fait par tie des espaces consacr és à l' activité commer ciale
r églementée et a été ouver t pour
r égular iser la situation des mar chands contrevenants, les intégrer
dans le circuit des activités légales
et leur donner un cadre de tr avail
confor table. Cette opér ation a eu
pour autr e effet d' aér er et de
redonner à trois quar tier s de la
ville leur look d'avant ».
Selon le même responsable, une
campagne de nettoyage ser a incessamment lancée au niveau des
sites détr uits où per sistent encore
des tas d’immondices.
Autre gr and défi qui attend les
responsables de la commune, celui
de débar r asser les lieux publics et
les accotements des r outes des
commer çants à la sauvette qui y
sont légion.
Oussama Khitouche
Béjaïa Initiée par la DSA sur «La fusariose des céréales»
Journée de formation pour les céréaliculteurs
a commission char gée du per fectionnement de l’encadrement du secteur de
l’agr iculture, relevant de la direction des
ser vices agr icoles de Béjaïa, a or ganisé,
avant-hier, jeudi, une jour née de for mation
au profit des cér éaliculteur s de la wilaya
sur le thème «La fusar iose des cér éales».
Cette jour née d’études, visant la sensibilisation des agr iculteur s sur les maladies touchant la cér éaliculture, a eu lieu au niveau
de la bibliothèque pr incipale de Béjaïa, sise
L
à proximité du nouveau siège de la r adio
Soummam. Des dizaines d’exploitants agr icoles de la wilaya ont assisté à cette jour née
de for mation, animée par le Dr Hadjout
Lounis, exer çant à l’École nationale supér ieure en agronomique (ENSA), ex-INA
d’El-Har r ach. Ce for mateur a expliqué aux
cér éaliculteur s de Béjaïa les or igines de la
fusar iose, ses conséquences sur les r écoltes
et comment s’en pr émunir.
«C’est une maladie qui touche les cér éales
d’une manière génér ale, c'est-à-dire le blé
tendre, le blé dur, l’or ge, le maïs et l’avoine», a-t-il affir mé. La fusar iose de l’épi, une
maladie fongique, est appar ue en Algér ie,
selon le Dr Hadjout, il y a une vingtaine
d’années. «Sa danger osité et ses effets
dévastateur s sur la production cér éalière et
la santé des consommateur s mér ite d’y faire
tr ès attention», a-t-il souligné.
«L’objectif de cette rencontre d’études est
de sensibiliser les cér éaliculteur s sur cette
Abdelkader Ouali dément toute hausse du prix de l’eau
« Ce n’est pas à l’ordre du jour »
e ministre des Ressources en eau et de
l'Environnement, Abdelkader Ouali, a
fait état, jeudi à Oran, de la création prochaine, au niveau des wilayas et des daïras
du pays, de commissions de contrôle des
infrastructures d'eau. « Ces commissions
qui seront composées de représentants du
secteur des ressources en eau, seront
chargées du contrôle des ouvrages
hydriques (barrages, réservoirs, ...) et tout
ce qui est a une relation avec l'eau pour
une meilleure exploitation de cette ressource », a affirmé le ministre dans une déclaration à l’APS, en marge d'une visite de la
station de dessalement de l'eau de mer d'El
Macta, à l'Est d'Oran, où il a donné le coup
d’envoi à la mise en service de cette infrastructure. Dans le cadre de la préservation
de cette ressource vitale, le ministre a
L
annoncé le lancement, à partir de la wilaya
de Mascara, d'un nouveau mécanisme de
contrôle du réseau d'eau dans toutes les
grandes villes et autres du pays, en plus de
la dotation de l'entreprise « L'Algérienne
des eaux » (ADE) de véhicules et motocycles pour le contrôle. « Nous allons
mettre un terme aux branchements illicites
aux réseaux d’eau », a assuré Ouali. En ce
qui concerne la tarification de l’eau
potable, le même responsable a assuré qu’
« une augmentation n’est pas à l’ordre du
jour », a-t-il dit, tout en dévoilant qu’elle
fait l’objet de réflexion. « Il y a une différence dans la tarification entre l'eau
consommée par les ménages et celle
exploitée par les grandes installations et
l'industrie », fera-t-il savoir.
Samira Saïdj
maladie danger euse, qui peut affecter
même la santé de l’être-humain et de l’animal», a-t-il aver ti. Pour cause, pr évient le
Dr Hadjout, «les champignons à l’or igine
de la fusar iose produisent des substances
toxiques qui infectent le gr ain destiné à la
fabr ication des aliments de base, comme la
semoule et la far ine». L’infection des
champs d’épis par cette maladie est favor isée, d’apr ès le conférencier, par cer taines
conditions climatiques, à savoir l’humidité,
la pluie et la tempér ature qui sur viennent
dur ant la pér iode de la flor aison.
Que doivent faire les cér éaliculteur s pour
protéger leur s champs de cér éales de cette
maladie ? Par mi les solutions r ecommandées aux agr iculteur s pour diminuer le
r isque de la fusar iose, le procédé de la rotation et le tr avail du sol. Il s’agit d’ensemencer, par exemple, le blé et l’or ge sur un sol
qui a été utilisé, l’année pr écédente, pour
une autre culture, telle que la better ave et la
luzer ne. Les cér éaliculteur s ayant pr is par t
à cette for mation ont jugé l’initiative tr ès
bonne, mais souhaitent que ce genre d’évènements soient or ganisés avant le lancement de la campagne moisson-battage. Par
ailleur s, à signaler que l’UCA d’Oued Ghir,
or ganisme char gé de stocker les r écoltes
cér éalières de la wilaya, a enregistr é, à
quelques semaines de la fin de la campagne
moisson-battage, une production cér éalière
dépassant les 48 000 quintaux. Cette r écolte
dépasse les attentes des ser vices agr icoles de
Béjaïa, qui ont tablé sur une r écolte de 45
000 quintaux.
Boualem Slimani
Nat i o n al e
6
Vendredi 29 - Samedi 30 juillet 2016
Campus d’Amizour Université d’été des clubs scientifiques
Clôturee danss laa satisfaction
Les activités
de l’université
d’été des clubs
universitaires
scientifiques, qui
avaient débuté le
18 du mois en
cours, se sont
achevées, avanthier jeudi, avec
une cérémonie de
clôture qui a fait
vibrer l’auditorium
du campus
universitaire
d’Amizour.
u ter me de cette clôture,
les 37 clubs par ticipants,
r epr ésentant
plusieur s
wilayas du pays, ont eu droit à des
attestations de r econnaissance,
comme il a été procédé à la remise
des pr ix du meilleur stand,
meilleur tr avail scientifique et
meilleur r ecor d spor tif (tir à
l’arc). Des ovations et applaudissements jaillissaient de par tout
dans la salle, ce qui explique la
satisfaction quasi-complète des
délégations par ticipantes dur ant
leur séjour dans la r égion, étant
que des sor ties sur des sites tour istiques et histor iques de la wilaya
ont fait par tie du progr amme de
cette édition du plus gr and
regroupement de la famille univer sitaire. « Nous sommes vr aiment gâtés cette année d’âtre ici
dans la r égion de Béjaïa. Nous
avons découver t des coins par adisiaques comme nous avons assisté
à des conférences de haut niveau
et cela nous a per mis aussi de tisser des liens avec nos semblables
de Béjaïa, tr ès actifs d’ailleur s »,
ont déclar é, avec émotion, un étudiant de Médéa et une autre de
Constantine. Cette manifestation
estudiantine or ganisée par le club
scientifique des éner gies élec-
A
tr iques renouvelables de l’univer sité Abder r ahmane Mir a était
aussi une tr ibune où une sér ie de
conférences suivies de débats ont
tr aité de plusieur s sujets, entres
autr es, scientifiques, économiques, culturels et histor iques,
ajouter aux expositions d’objets
tr aditionnels et bien sûr des activités culturelles et ar tistiques pour
assurer une ambiance festives en
ces temps de vacances. Dans une
gr ande émotion, les 350 par ticipants héber gés au niveau de la cité
U du campus d’Amizour, s’appr êtaient à une cr oisièr e en mer
assur ée par la direction por tuaire
de Béjaïa. Un cadeau for t mer veilleux qui per mettr a aux visiteur s de gar der de bons souvenir s
de cette r égion d’accueil. Une
r égion que le recteur de l’univer sité de Béjaïa a pr ésentée comme
la Mecque des savants, des mar tyr s et des humanistes depuis des
siècles. « Nous voulons avoir un
br assage cultur el à dimension
nationale, comme nous avons
donné l’occasion à nos invités de
découvr ir les mer veilles de Béjaïa
Le recteur de l’université de Béjaïa, à propos du campus d’Amizour
«Pas question qu’il n’y ait pas de rentrée en septembre !»
e campus d’Amizour, qualifié de per le par le
ministre de l’Enseignement supér ieure, doit
ouvr ir ses por tes pour rentabiliser cet investissement
colossal de l’État, et la famille univer sitaire de Béjaïa
doit faire preuve de beaucoup d’intelligence comme
elle a l’habitude de le faire, et ce, au profit de tout le
monde pour justifier à l’avenir d’autres besoins »,
dir a le professeur Saidani, en r épondant à notre
question sur la rentr ée univer sitaire prochaine au
niveau de ce campus qui a r até celle de l’année der nière. Le doyen recteur était for mel que le campus
ser a ouver t. « Nous ne pouvons per dre un bijou
pareil ! Il suffit juste d’évacuer et de bannir les querelles inter nes et les intér êts per sonnels, étant que
tous les moyens et commodités sont r éunis », dir a-til. Le premier responsable de l’univer sité de Béjaïa
r appelle que le problème n’est pas venu des étudiants, mais d’un groupe d’enseignants qu’il invite
par ailleur s à plus de sagesse pour mettre fin au blo-
«L
cage et à l’entêtement pour ne pas per dre ce joyau, et
ne songer qu’à l’intér êt de l’étudiant, de l’univer sité
et du pays. Notre inter locuteur souligne que l’univer sité d’été de cette année, or ganisée en ce lieu, s’inscr it
dans la promotion de cette r égion et de ce campus qui
offre une capacité de 4 100 places avec toutes les commodités nécessaires. Cependant, le recteur n’a pas
pr écisé la filière choisie pour ce campus, sachant
qu’au début ce pôle était r éser vé aux sciences
exactes. « Peu impor te la filière à enseigner, qu’elle
soit celle des sciences exactes ou d’autres spécialités
technologiques, l’essentiel pour nous est d’assurer
une rentr ée univer sitaire en septembre prochain et
mettre fin à tout type de spéculation », jugea le recteur. Cela dit, les responsables de l’univer sité de
Béjaïa sont pr êts à une rentr ée univer sitaire au
niveau du campus d’Amizour quitte à changer la
filière à enseigner au niveau de ce nouveau pôle qui a
fait couler beaucoup d’encre.
N. T.
L’ambassadeur de la Palestine en visite à Tizi-Ouzou
Vers un partenariat économique et culturel
C
omme annoncé précédemment
dans nos colonnes, l’ambassadeur de la Palestine a effectué, mercredi dernier, une visite à TiziOuzou. Seulement, le programme
de sa visite déjà annoncé a été
chamboulé par l’autre événement
qui a marqué la wilaya la même
journée, à savoir la visite de madame la ministre de l’Education,
Noria Benghebrit, a-t-on appris
auprès de l’association nationale
pour la jeunesse algérienne instruite, organisatrice de la visite. Ainsi,
l’ambassadeur a été reçu le premier
jour de son arrivée à Tigzirt par les
400 jeunes issus de 24 wilayas présents à l’université d’été qu’organise l’association sur place, nous a
indiqué la même source. « Et la
conférence programmée jeudi à
l’auditorium de l’université
Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou,
a eu lieu finalement mercredi au
CFPA de Tigzirt. Il ne pouvait pas
l’assurer au niveau de l’université
de Tizi-Ouzou, où il a été reçu par
le recteur vers 19h30 à son bureau,
vu que l’autorisation eue pour la
conférence date pour le lendemain
pour jeudi », nous a-t-on précisé. A
signaler que dans la soirée du mercredi, l’ambassadeur s’est rendu à
la Zaouia de Chikh Amokrane sise
à Ait Zellal, dans la commune de
Souama, daïra de Mekla. Sur place,
il a été reçu par le maire de Souama
ainsi que le cheikh de ladite
Zaouia. Au deuxième jour de sa
visite, soit le jeudi, l’ambassadeur
de la Palestine a été reçu dans la
matinée par le wali de Tizi-Ouzou.
Puis, il fut l’hôte de l’assemblée
populaire de wilaya, où la question
d’un éventuel partenariat économique et culturel avec la Palestine a
été débattue, selon un élu de cette
assemblée qui a participé à la rencontre. Par la suite, son excellence
a été reçu par le P/APC de TiziOuzou. La visite de l’ambassadeur
de la Palestine à Tizi-Ouzou a été
achevée par une sortie au musée
régional du Moudjahidines ou il a
procédé au dépôt d’une gerbe de
fleurs à la mémoire des martyrs de
la guerre de Révolution, avant d’effectuer une visite guidée dans le
musée.
Kamela Haddoum
», dir a le recteur, le professeur
Saidani, lor s de son allocution de
clôtur e qualifiant qu’une r encontre pareille est une occasion de
promotion des échanges scientifiques et de recherches. « Cette
rencontre nous a per mis d’échanger nos expér iences dans plusieur s
domaines, puisque notre univer sité est engagée dans le développement dur able », a-t-il souligné.
Beaucoup de tr avaux inhérents au
domaine de l’environnement, de
l’agr iculture et de la biologie ont
fait par tie des activités de cette
univer sité d’été qui, pour joindre
l’utile à l’agr éable, a concocté
aussi des activités spor tives, de loisir s et de détente, étant donné que
la major ité des par ticipants sont
des jeunes. Cela a per mis aussi
plus par ticulièr ement aux étudiants de Béjaïa de voir de plus
pr ès les commodités existantes au
niveau de ce campus ayant fait
l’objet de refus par cer tains enseignants d’y rejoindre et repor ter
ainsi son ouver ture aux calendes
grecques.
Nadir Touati
Le ministère de
l'Éducation recrute
3 870 postes
budgétaires
ouverts
e ministère de l'Education
nationale a décidé de l'ouver ture de 3.870 postes budgétaires
pour le recr utement d'éducateur s, de conseiller s d'or ientation, de conseiller s pédagogiques
(scolaire et professionnel) et
d'adjoint pr incipal de labor atoire
pour les détenteur s de diplômes
d'études univer sitaires appliquées (DEUA) et les détenteur s
de diplômes de techniciens supér ieur s, lit-on sur le site de la
direction génér ale de la Fonction
publique et de la r éfor me administr ative. Selon la même source,
le recr utement se fer a sur la base
d'un concour s dans les postes
ouver ts soit 3 285 pour les éducateur s, 293 pour l'adjoint pr incipal de labor atoire et 292 pour les
conseiller s d'or ientation et pédagogiques. Les candidats doivent
être titulaires de diplômes d'études univer sitaires appliquées
ou de diplômes de technicien
supér ieur pour les diplômés des
instituts de la for mation professionnelle. Pour par ticiper au
concour s d'adjoint pr incipal de
labor atoire, un diplôme de technicien supér ieur ou diplôme d'études univer sitaires appliquées
en biologie, chimie, biochimie,
électronique, électrotechnique,
électr icité ou électromécanique
est requis. Pour celui de
conseiller d'or ientation et pédagogique, il est exigé une licence
en sciences de l'éducation, en
psychologie ou en sociologie. Les
dossier s peuvent être déposés au
niveau de la direction de l'éducation des wilayas dans un délai de
15 jour s à dater du 25 juillet.
L
Horaires des prières
Fajr
Dohr
Tizi-Ouzou 03:58 12:51
Bouira
03:55 12:51
Béjaïa
03:54 12:47
Asr Maghreb
16:39 19:57
16:40 19:57
16:35 19:53
Isha
21:30
21:35
21:26
Vendr edi 29 - Samedi 30 juillet 2016
Malgré plusieurs opérations d’éradication
Bouira,, unee terree «fertile»»
pourr less bidonvilless !
En l’absence de statistiques officielles, bien malin celui qui réussira à dénombrer
les multiples bidonvilles implantés à travers la wilaya de Bouira.
n effet, à peine les autor ités locales ontelles fini de détr uire un conglomér at
d’habitations pr écair es qu’un autr e
pousse à proximité. Les ser vices de la PUP
sont cer tes à l’affut, mais ces bidonvilles ont
la peau dure, comme les habitudes de leur s
propr iétaires qui n’hésitent pas à implanter
leur s taudis dans des zones à r isque, notamment à proximité des oueds. Endroits de pr édilection, car, à la moindre cr ue, les citoyens
habitants ces favelas en profitent pour exiger
d’être relogés au fr ais du contr ibuable. La
der nière inter vention, mar di der nier, du pr ésident de la République, Abdelaziz
Bouteflika, lor s du Conseil des ministres, a été
claire, en exigeant des autor ités centr ales et
locales d’ér adiquer les bidonvilles. A titre
illustr atif, dans la commune d’El Esnam, au
cœur du chef-lieu, un bidonville subsiste
un jour
La Kabylie
E
depuis plusieur s années, malgr é l’annonce
faite en gr ande pompe de son ér adication prochaine par les autor ités communales. Ce
bidonville, r épondant au joli nom de ‘’ cité
Pistache ‘’ car implanté à proximité d’un
immense ver ger de pistachier s, abr ite pr ès
d’une centaine de familles. Pour les ser vices
de l’APC, il y aur ait officiellement 75 familles
de recensées, mais selon les habitants de ces
taudis elles ser aient pr ès d’une centaine. Ces
familles, pour la major ité, ont dû quitter leur s
anciens domiciles situés sur le site du bar r age
de Tilesdit. Elles se disent expropr iées, alor s
que les indemnisations leur aur aient toutes
été ver sées. Les autres familles r ésidant dans
ce bidonville disent avoir fui le ter ror isme
dans les années 90 et n’avoir pas où aller. Sur
le site, les instr uctions du pr ésident de la
République semblent illusoires. Des bar aques
de for tune ér igées gr ossièr ement en par paings, même pas cr épies, et dont les toits
sont de simples tôles galvanisées. La chaleur
et l’humidité font appar aître des nuées de
moustiques. Des r ats qui s’apparentent à des
chats ne sont même plus impressionnés par la
pr ésence des hommes et femmes habitants
dans ces taudis. D’ailleur s, il se r aconte à la
cité Pistache que ces rongeur s et même des
ser pents cohabitent avec les humains, avec
tous les r isques que cela compor te. Les odeur s
pestilentielles qui se dégagent des évacuations
des eaux usées ne sont pas faites pour éviter
rongeur s et autres bestioles nuisibles. Des
câbles électr iques qui pendouillent entre les
taudis laissent à penser qu’un simple frottement contr e un mur pour r ait aisément
enflammer cet immense amas de bicoques
insalubres. Les ser vices de l’APC d’El Esnam
nous ont affir mé, une fois de plus, que l’ér adication de ce bidonville est proche, tout en
nous renvoyant à la daïr a de Bechloul pour de
plus amples renseignements. Des exemples
comme celui de la cité Pistache sont légion à
tr aver s le ter r itoire national. La politique du
gouver nement vient une fois de plus de s’affir mer quant à l’ér adication des bidonvilles.
Mais là encore, le texte approuvé par le
Conseil des ministres est loin de la r éalité,
même s’il est clairement stipulé que « ce texte
vient mettre à jour les nor mes en vigueur en
matière de pr évention et de sécur ité contre les
r isques d'incendie dans les locaux accueillant
le public, ainsi que dans les bâtiments à usage
d'habitation ».
Bachouche Idir
Aftis
Draâ El Mizan
El Esnam
Il était une
fois un village
agricole...
L’union locale
de l’UGTA monte
au créneau
Assif Oumarigh,
un désastre
écologique
Page 08
Page 09
Page 10
8
BÉJAIA
06
Vendredi 29 - Samedi 30 juillet 2016
BÉJAIA
L’urbanisation galopante fait changer la vocation d’Aftis
Ill étaitt unee foiss unn villagee agricole....
Le village Aftis,
situé à 4 kms
du chef-lieu
communal de
Boudjellil, était
très connu par ses
produits agricoles
d'une excellente
qualité, lesquels
inondaient les
marchés locaux.
ur ant la pér iode coloniale,
le village Aftis, fut, en fait,
une vaste exploitation
agr icole qui appar tenait à un
colon du nom de Bouaziz. À
l' indépendance du pays, cette
vaste propr iété a été cédée à plusieur s familles qui s'y sont établies
pour for mer le village actuel
d' Aftis. Pendant cette pér iode,
l'agr iculture dans ce village a été
pr ospèr e, car tout le monde
exploitait ses ter res avec amour et
D
abnégation. Les per sonnes âgées
se souviennent, encore, de ce petit
par adis que fut Aftis, où il poussait des fr uits et légumes de qualité supér ieure. " J e me souviens
que dans les années soixante, il y
avait une longue r igole qui captait
les eaux de Assif Aâbbas (oued
Sahel, ndlr ), lesquelles étaient
pur es et non polluées comme
aujour d' hui! Les paysans tr availlaient leur s ter res, où poussaient des fr uits et légumes succulents. Les grenades, les or anges,
les mandar ines, les figues et les
mar aîchages étaient pr oduits à
profusion. À pr ésent, tout cela a
dispar u. Vous voyez cette parcelle
de ter re? Il n'y subsiste que les
tr oncs mor ts d' or anger s. Il ne
reste plus r ien dans ce village que
les olivier s et quelques ar bres fr uitier s!" , constate amèrement notre
inter locuteur. Il est vr ai que le
béton a fait une avancée inquiétante sur les ter res agr icoles. Aftis,
jusque dans les années 1990, pouvait se tar guer d'être un village
agr icole par excellence, mais plus
maintenant, puisque le tissu
ur bain a envahi toutes les ter res
agr icoles.
Néanmoins,
cela
n'empêche pas quelques " amoureux" de la ter re nour r icière de
cultiver
leur s
par celles.
L'agr iculture vivr ière y pr édomine dans ce village, sans pour
autant aller jusqu'à alimenter les
mar chés locaux comme jadis.
C'est dire que le tr avail de la ter re
a reculé nettement dans ce village,
à cause de l'ur banisation galopante et non r ationalisée! Toutefois,
des jar dins et autres potager s sont
aménagés par quelques habitants
pour la consommation locale.
Quelques-uns ar r ivent même à
vendre leur s r écoltes sur les accotements de la RN106 et du
CW42A qui passent par ce village.
Des points de vente de fr uits et
légumes du ter roir sont aménagés
par de jeunes gar çons et même des
pères de familles. Ainsi, le petit
poivron du bled (ifelfel n tmur t),
le maïs, la tomate, la cour gette et
le concombre, sor tis directement
des ver ger s de ce village, sont proposés à la vente sur les abor ds de
routes. Ces produits du bled ont
vr aiment la cote chez les ménages,
dès lor s qu'ils sont tr ès demandés.
Syphax Y.
Ouzellaguen
Campagne de nettoyage des accotements
i la propreté publique est souvent reléguée
au second r ang ou ne fait pas par tie des
gr ands enjeux politiques, elle est par contre
un par i quotidien pour les citoyens. Les
besoins de propreté publique sont d’or dres
hygiénique, esthétique, d’image de marque ou
écologique. Ce faisant, les premier s responsables de la municipalité d’Ouzellaguen veulent mettre les bouchées doubles pour se r attr aper quant à cette question lancinante. Des
agents d’entretien sont à pied d’œuvre pour
nettoyer les accotements des différentes voies
publiques. Des dizaines d’agents d’entretien
tentent de mener à bout cette opér ation de
nettoyage, notamment sur les hauteur s où
sont nichés les villages d’Ifr i, El-Djamâa,…
C’est dans le souci de r épondre à ces besoins
que les autor ités locales se doivent d’appor ter
souvent une r éponse gestionnaire, consistant
à mettre plus de poubelles, à plus nettoyer, à
plus sensibiliser et à plus sanctionner. Tous
ces « plus » n’amènent pas à plus de satisfaction ni moins de déchets. Accotements des
routes, pistes et même les parcelles agr icoles
deviennent des poubelles ou des déchar ges à
ciel ouver t. La plupar t des gens sont catastrophés face à ce qu’ils voient sur les abor ds des
routes. Détr itus jetés par les fenêtres, déchets
déposés dans les fossés ou sur les abor ds de
S
routes, dépôts d’or dures sauvages sur les chemins ou dans les parcelles agr icoles,… ce laisser-aller n’est pas sans conséquence sur dame
nature, laquelle mettr a des décennies à digé-
rer ces détr itus (bouteilles et sacs en plastique, emballages diver s,…). Ces incivilités
doivent être plus for tement r épr imandées.
Néanmoins, cette opér ation, qui devait être
lancée au début du mois de juin, soit au
moment où l'her be sauvage ar r ive à la fin du
processus d’assèchement, s’est faite sur le
tar d, sachant que les incendies ont déjà
consumées des hectares de for êts, à l’image de
Gour aya et des collines se trouvant entre la
ville d’Ouzellaguen et Chellata. Par ailleur s,
les abondantes aver ses de pluies dur ant l'hiver et le pr intemps ont été à l'or igine d'une
croissance prodigieuse des her bes sauvages
qui recouvrent le moindre espace et pr ésentent, à l'heure actuelle, un sér ieux r isque de
dépar ts d'incendies à tout moment et par tout
où ces hautes her bes for ment un tapis épais et
uni. Les br indilles de l’her be sèche sont r apidement inflammables, en par ticulier dur ant
ces jour nées de grosses chaleur s. Le moindre
tesson de bouteille ou morceau de ver re, accu-
mulateur s de chaleur, peut, en effet, provoquer un dépar t d'incendie, tout comme le
bout d'une cigarette mal éteinte. La malpropreté est forcément le fait de compor tements
indésir ables. Une par tie de ces compor tements peuvent être gér és par des politiques
publiques, telles les consignes, les sanctions, la
mise à disposition des bacs à or dures,… Mais,
il reste cer tains compor tements à modifier
par la conviction. Nonobstant les campagnes
de sensibilisation via les écoles et mouvements
de jeunesse, pr incipalement pour faire du nettoyage et des panneaux r appelant qu’il ne
faut pas jeter, qu’il faut tr ier et que la nature
doit rester propre, des éner gumènes invétér és
et sans ver gogne continuent de por ter atteinte
à l’environnement. Le constat est malheureusement amer. Des changements d’attitude et
de compor tements ne sont pas obser vés.
Bachir Djaider
Amdoun n’Seddouk
Tout le monde afflue à El Houche
e tournoi organisé conjointement par les collectifs des jeunes des
villages Tibouamouchine et Seddouk Ouadda va bon train. Le
championnat des poules s’est achevé mardi après-midi avec la rencontre qui a opposé Seddouk B à Tibouamouchine B. Une rencontre
où les Seddoukois ont écrasé littéralement leurs adversaires avec un
score lourd sans appel de cinq buts à un, ce qui leur a permis de
s’adjuger la première place avec six points et un bon goal-average.
Seddouk Ouadda B a donc assuré sa qualification aux demi-finales
avec Ighil N’djiber, qui est parvenu à éliminer Seddouk Ouadda A
avec un score de trois buts a un dans une rencontre où les Ighil
N’djiberois ont prouvé leur suprématie. Ils comptabilisent six points
avec huit buts marqués contre cinq encaissés, et assurent leur qualification. Seddouk Ouadda A, bien qu’ayant totalisé lui aussi six points
pour huit buts marqués contre cinq encaissés, accompagne aux
enfers Tibouamouchine B qui a zéro point à son compteur, en perdant tous ses matchs. Mais l’honneur est sauvé par Tibouamouchine
A qui s’affiche comme l’équipe la plus solide de ce tournoi, en
L
gagnant ses trois matchs, comptabilisant ainsi neuf points pour seize
buts marqués contre cinq encaissés. Taghzouyth est la deuxième
équipe qualifiée aux demi-finales aux côtés de Tibouamouchine A,
en terminant deuxième au classement avec six points pour onze buts
marqués contre onze encaissés. Ighil Ouchekrid et Seddouk Oufella
sont les deux autres équipes qui ont composé ce groupe et éliminées
pour avoir comptabilisé chacune un point. Les rencontres probables
des demi-finales dont la première confrontation était fixée pour hier
vendredi sont les suivantes : Tibouamouchine devait donner la
réplique à Ighil N’djiber dans une rencontre derby. Seddouk Ouadda
B affrontera Taghzouyth dans un duel entre deux équipes qui se
connaissent bien, vu que les deux équipes s’étaient rencontrées à
maintes fois. Jamais de mémoire d’homme, le stade d’El Houche n’a
connu une telle affluence. Chaque après-midi, des jeunes à pied, en
moto, en voiture convergeaient vers le stade et ce durant les douze
rencontres qui ont eu lieu.
L. Beddar
Vendredi 29 - Samedi 30 juillet 2016
TIZI OUZOU
15
9
TIZI OUZOU
Tizi-Ouzou première aux examens de fin d’année
La wilaya
de Tizi-Ouzou
occupe ces
dernières années
le haut du podium
du classement
national aux
résultats des
examens de fin
d’année pour
les trois cycles
du cursus scolaire,
(5ème, BEM
et Bac), suscitant
moult
interrogations sur
le secret de cette
réussite.
’annonce, cette année encore, que les élèves de cette
wilaya ont br illé aux examens de fin d’année per mettant à
Tizi-Ouzou de maintenir sa première place du classement national sur les 47 wilayas, a suscité des
r éactions mitigées entre félicitation et " doutes" enflammant le
débat tant dans la r ue que sur les
r éseaux sociaux. La r éponse à ces
inter rogations a été la même pour
toutes les per sonnes rencontr ées
par l'APS. " Il n’y a pas de for mule magique. Le secr et de cette
r éussite est le Tr avail, et le tr avail
seul" , s’accor de-t-on à dire. Selon
le dir ecteur de wilaya de
l’Education
(DE),
Belkadi
Djamel, quatr e facteur s ont
contr ibué à l’obtention de ces
r ésultats. Il s’agit de l’encadre-
L
Lee secrett dee laa réussite
a indiqué à l’APS que les élèves ne
visent pas le Bac seulement, mais
voient au-delà. " Ils ont des projets
d’avenir et tr availlent non pas
seulement pour décrocher le Bac
mais pour obtenir une bonne
moyenne qui leur per mettr ait de
s’inscr ire dans la filière de leur
choix" , a-t-elle expliqué, soutenant que les élèves ont aussi
conscience de l’impor tance d’un
diplôme qu’il soit univer sitaire ou
professionnel pour s’insérer dans
la vie professionnelle. De son côté,
la directr ice de ce même établissement, Djebar Djamila, a mis en
évidence le " climat de concur rence" cr éé par ce taux de r éussite au
Bac, poussant les élèves à four nir
plus d’effor ts afin de ne pas faire
par tie de " la minor ité qui
échoue" .
ment pédagogique et administr atif et sa stabilité, l’implication des
autor ités locales dans l’amélior ation du secteur de l’Education, le
suivi des élèves par leur parents et
enfin le suivi à tous les niveaux
(pédagogique, administr atif de la
for mation).
100% d’élèves
inscrits en préscolaire
M. Belkadi a également souligné
le r ôle du pr éscolaire dans l’amélior ation du niveau et des r ésultats
obtenus. Dans la wilaya de TiziOuzou, tous les élèves qui ar r ivent
en première année moyenne ont
fait le pr éscolaire, a-t-il indiqué.
Le pr éscolaire per met à l’élève
d’avoir une meilleur e capacité
d’adaptation et d’intégr ation dans
le milieu scolair e, ainsi qu’un
bagage pédagogique pour entamer sur de bonnes bases le cur sus
scolaire. Pour améliorer la qualité,
la direction de l’Education a or ganisé, dur ant l’année scolair e
écoulée, deux regroupements psychopédagogiques sur le thème
" Comment abor der un sujet
d’examen" , d’une dur ée d’une
semaine chacun au profit de 176
meilleur s élèves des classes ter minales. " Tous les élèves qui ont pr is
par t à cet examen, ont décroché
leur bac et 90% ont obtenu une
moyenne de plus de 14/20 à cet
examen" , s'est félicité M. Belkadi.
S’agissant de l’appor t des autor ités locales, il a r appelé que la
wilaya de Tizi-Ouzou (élus et
administr ation) accor de une
attention par ticulière au secteur
de l’Education, placé depuis des
années par mi les secteur s str atégiques et auquel des enveloppes
financières jugées impor tantes ont
été consacr ées sur les budgets de
wilaya, afin d’améliorer les conditions de scolar isation et cr éer un
envir onnement favor able aux
études. M. Belkadi citer a le renfor cement des infr astr uctur es
existantes tout en r éhabilitant les
anciens établissements et en rem-
plaçant ceux qui étaient constr uits
en pr éfabr iqué par d’autre en dur.
Cela à per mis à la wilaya de r éaliser l’un des plus faibles taux d’occupation des classes au niveau
national et qui est de moins de 20
élèves/classe en moyenne, les trois
cycles confondus. Abor dant la
question de la cor r ection des
copies, il a obser vé que celle-ci ne
se fait pas au niveau de la wilaya
de Tizi-Ouzou et que chaque
matièr e est cor r igée dans une
wilaya différente. " Il est impossible pour un cor recteur de savoir
la pr ovenance des copies, car
l’anonymat est fait au niveau du
centre de regroupement qui distr ibue les copies sur les centres de
cor rection" , a-t-il relevé.
Au-delà du Bac, la
quête de la qualité
Rencontr ée au lycée El Khensa de
la ville de Tizi-Ouzou, Kesr aoui
Far ida, conseillère de l’Education,
Maya, l'incarnation de
la persévérance...
Du haut de ses 17 pr intemps,
Touzar i Maya a fait le bonheur de
ses parents, de la commune de
Boghni où elle r éside et de la
wilaya de Tizi-Ouzou en décrochant la meilleure moyenne au
baccalaur éat à l’échelle de wilaya
avec 18,82/20 dans la filièr e
sciences expér imentales au technicum de Boghni. Elle a estimé que
le secret de la r éussite est d’être à
jour dans ses r évisions. " Il faut
être à jour et r éviser chaque soir
apr ès les cour s et ne pas laisser les
r évisons à la der nière minute" , at-elle conseillé. La volonté est
aussi un facteur impor tant pour la
r éussite, a-t-elle ajouté. Ses
parents ont confié que Maya a
toujour s obtenu de bons r ésultats
depuis le cycle pr imaire, et que sa
r éussite est le " fr uit" et le r ésultat
logique de ce tr avail.
Draâ El-Mizan
L’Union locale de l’UGTA monte au créneau
éunis le 27 juin passé au niveau du CEM
Base 7, les cadres syndicaux de l’union
locale de Dr aâ El-Mizan, affiliée à l’UGTA,
qui regroupe toutes les daïr as du Sud de la
wilaya au nombr e de quatr e, à savoir
Ouadhias, Boghni, Dr aâ El-Mizan et TiziGheniff avec un total de pas moins de quator ze communes, avaient mis sur la table des discussions la r évision de cer taines dispositions
pr ises, relatives au dépar t à la retr aite et
l'abrogation de l'or donnance 97-13 du 31 mai
1997 par r appor t à la retr aite propor tionnelle
et la retr aite sans condition d'âge. Ils ont fini
par rendre publique une déclar ation incen-
R
diaire ciblant, en ayant dans leur ligne de
mire pr incipalement les repr ésentants de la
centr ale syndicale ayant par ticipé à la tr ipar tite (gouver nement-UGTA-patronat) du 12
juin der nier qui avait cautionné cer taines
décisions pr ises par r appor t à la retr aite propor tionnelle et à la retr aite sans condition
d'âge. Aussi, les syndicalistes du Sud de la
wilaya de Tizi-Ouzou ne cachent pas leur
colère, tout en expr imant leur cour roux d’autant plus que, comme ils l’ont écr it, la situation au double plan économique et social a
" évolué" négativement au niveau de leur
wilaya et aussi à tr aver s toutes les autres
Tizi-Ouzou Musée régional du Moudjahid
Hommage au martyr Kara Ahmed
ans le cadre des festivités commémoratives des symboles de la guerre de
libération nationale, le musée régional du
Moudjahid de Tizi-Ouzou organise, aujourd’hui, 30 juillet, à partir de 9 heures, une
journée commémorative en hommage au
martyr Kara Ahmed (1912- 1958) et ce, au
D
niveau de la salle de conférences du musée.
Ainsi, le public, les moudjahidines, les
compagnons et les proches qui ont connu le
chahid sont invités à prendre part à cette
cérémonie.
K. H.
wilayas, alor s que le chômage endémique qui
fr appe la r égion est également en évolution
car la machine économique est en panne. Au
demeur ant, tous les espoir s nour r is dans cette
tr ipar tite ne sont plus que des désillusions
alor s que les tr availleur s avaient non seulement cr u mais aussi fondé sur elle leur s
espoir s de voir, enfin, leur quotidien amélior é
mais ils ont déchanté lor squ’ils se sont finalement aper çus que celle-ci (la tr ipar tite) n'a,
en fait, ser vi que le patronat et le gouver nement. Dans la même déclar ation, les cadres
syndicaux de l’union locale de l’UGTA de
Dr aâ El-Mizan ont tenu à dénoncer éner giquement tout en expr imant leur refus, d’une
façon catégor ique, la r évision du système de
r etr aite pr opor tionnelle et sans condition
d'âge qu'ils qualifient de " mascar ade" car ces
nouvelles décisions remettent en cause un
acquis social indéniable des tr availleur s.
«Nous avons repoussé cette décision en 2011
et nous sommes pr êts à reconduire la même
mobilisation pour mettre en échec cette mesure qui n'est nullement justifiée par le gouver nement qui plaide pour une r éhabilitation de
la valeur du tr avail, tout en faisant obser ver
que l'Algér ie ne vit plus d'aisance financière" ,
ont-ils écr it dans le même document avant de
pour suivre : " Si les pouvoir s publics veulent
vr aiment sauver la Caisse Nationale de
Retr aite, ils n'ont qu'à aller puiser l'ar gent
chez les entrepr ises pr ivées qui ne déclarent
pas leur s employés à la sécur ité sociale ni ne
se soucient du sor t des tr availleur s" . Par
ailleur s, les conférencier s n’ont pas hésité à
dénoncer ce nouveau code du tr avail que la
base rejette car, estiment-ils, «avec ce nouveau texte, l'État va inaugurer une ère de
r égression sociale avec ses dispositions qui
favor iseront la pr écar ité, les licenciements
abusifs, le manque de contr ôle, l'absence de
syndicats... En fait, c'est un code qui touche à
la liber té de syndicalisme et qui fr agilise les
droits des tr availleur s" , relèvent-ils. Donc,
pour conclure, les cadres syndicaux du Sud de
la wilaya de Tizi-Ouzou rejettent en bloc et
refusent systématiquement l'abrogation de la
dite or donnance, en inter pellant la centr ale
syndicale à défendre dignement les acquis
sociaux des tr availleur s et à s'inscr ire dans le
pr incipe d'une centr ale qui doit retrouver
toute son éner gie et sa valeur revendicative
qui a été toujour s l'essence même des positions percutantes et cour ageuses, tout en restant sur le chemin des fr ères Aïssat Idir et
Abdelhak Benhamouda afin d'appor ter des
solutions à la hauteur des aspir ations et des
attentes destr availleur s.
Essaid Mouas
10
BOUIRA
10
BOUIRA
Vendredi 29 - Samedi 30 juillet 2016
Les cours d’eau particulièrement touchés par la pollution
al-Jolani
annonce
Assiff Oumarigh,, unn désastre
la
rupture
avec
Al-Qaïda
écologiquee à Ell Asnam
m!
La pollution a
atteint des seuils
alarmants dont
les causes sont
diverses et
variées, à savoir
l’inefficacité de
la gestion et
la non-réalisation
des CET (Centre
d’Enfouissement
Technique).
e cas le plus édifiant est
celui d’Assif Oumar igh, au
Sud du chef-lieu communal
d’El Esnam, à 13 Km au Sud-est
de la ville de Bouir a. Un site sur
lequel s’entasse un immense amas
de détr itus qui ne cesse de gagner
du ter r ain, en envahissant de plus
en plus la sur face d’un bosquet
d’eucalyptus, qui se tr ouve en
contre-haut de ladite r ivière. En
ces temps de gr andes chaleur s qui
ont favor isé la décr ue du niveau
L
de la r ivière, de facto le cour s
d’eau dévoile un contenu stupéfiant. De pr ès, l’eau de la r ivière
est loin d’être limpide, on peut
constater d’énor mes flaques de
vase noire gluante et fétide qui
demeur ent d’effr oyables foyer s
d’épidémies de tous genres. Des
bouteilles, des canettes, des jer r icanes et des sachets abondent en
sur face, comme en pr ofondeur.
Malgr é le fait que cet oued tr aver se des dizaines d’agglomér ations
et longe de pr ès des centaines
d’habitations situées des deux
côtés de ses r ivages, aucune inspection et encore moins un quelconque tr aitement n’a été effectué. Les r iver ains se plaignent
constamment des danger s que cela
peut générer, notamment sur la
santé publique. À cela, s’ajoute
d’autres nuisances en ces pér iodes
de for tes chaleur s, telles les moustiques, pr incipaux vecteur s de
maladies et épidémies de diver s
types, et des odeur s nauséabondes
qui indisposent les citoyens. «
Même les camions à or dures relevant d’autr es communes limitrophes conver gent, depuis deux
ans, ver s ce lieu, ce qui a considér ablement amplifié la super ficie
de cette déchar ge, mais ce qui a le
plus accentué le r ecour s à ce
procédé délétère est bel bien le
manque d’une gestion efficace des
déchets », confie Ramdhan, un
r iver ain for tement incommodé
par un voisinage des plus pollués.
Comme tant d’autr es r ivièr es,
Assif Oumar igh est or ienté ver s
l’oued Sahel, r éputé pour l’immensité de ses r ésidus fluviaux,
déver sés par de nombreux cour s
d’eau concor dants. L’oued Dhous,
une r ivière relevant de la commune d’El Esnam, ne cesse d’alimenter le bar r age de Tilesdit non seulement en eau, mais également en
détr itus, sachant que des centaines de pêcheur s consomment le
poisson vivant dans ce lac.
Malheureusement, l’inaction des
autor ités publiques face à ce calvaire agace les uns et ir r ite les
autres, car l’ampleur de la dangerosité n’est pas vr aiment pr ise au
sér ieux. L’inscr iption d’un centre
d’enfouissement technique (CET)
est toujour s souhaitée, car ce projet per mettr a de faire sor tir même
les communes avoisinantes de
cette situation catastrophique causant d’immenses dégâts sur l’envir onnement. Un désastr e écologique qui ne dit pas son nom et qui
s’amplifie chaque jour davantage.
Pour r appel, les déchar ges sauvages et dépotoir s sont l’un des
points noir s de l’écologie à l’échelle nationale ; à ce sujet, l’AND
(Agence Nationale des Déchets) a
établi des r appor ts accablants et
redoutables et ce, depuis le mois
d’octobre 2011, où il était alor s
mentionné qu’il existait plus de
3000 déchar ges à tr aver s le ter r itoire national et que le nombre des
dépotoir s contr ôlés n’était que de
102 seulement.
Aziz Cheboub
L'oued Sahel, un danger pour M'Chedallah Des transporteurs ignorent la règlementation
La direction des transports interpellée
l’espèce animale à Chorfa
L
L
'oued Sahel qui parcour t, entre autres, la commune de Chor fa
donne de la peine à voir. La sécheresse et la chaleur accablante
l'ont tr ansfor mé en un r uisseau où les eaux, en filet fin, suintent tr ès
lentement. Des étangs se sont for més ici et là, où les algues qui flottent
donnent un aspect repoussant. Une for te odeur nauséabonde se dégage
des lieux, ce qui fait penser que ce sont les eaux provenant essentiellement des r éseaux d’assainissement et des fosses septiques qui y coulent
à longueur de jour née. En effet, la plupar t des bouches des r éseaux
des ménages de la commune y déver sent quotidiennement des centaines d'hectolitres de rejets sur le lit de cet oued, en le polluant
davantage. L'absence d'une station de tr aitement des eaux de l'oued,
en amont comme en aval, ainsi que la défaillance du r éseau local d’assainissement, compliquent davantage les choses. Cet état de fait n'est
pas sans faire planer le spectre des gr andes menaces sur l'écosystème,
lequel va de mal en pis. En regar dant l'oued Sahel à par tir du pont de
Toghza, les eaux bleuâtres et ver dâtres se mélangent, donnant l'impression d'être devant un immense égout à ciel ouver t. Les déchets ne
sont pas en reste, puisqu'ils y sont jetés en gr andes quantités. Des tas
de détr itus essaiment le lit de la r ivière, jetés par des individus inconscients et pour lesquels le mot environnement ne veut absolument r ien
dire! La flore, constituée en major ité de tamar is, en prend également
un sér ieux coup avec toute cette pollution qui est en tr ain de décimer
le couver t végétal longeant l'oued Sahel. La faune n'est pas épar gnée,
non plus. La pollution dr amatique des eaux de cette r ivière influe
négativement sur la vie des animaux qui vivent de ce cour s d'eau. Des
échassier s sur vivent en se nour r issant de quelques bestioles, lesquelles
évoluent encore, par on ne sait par quel mir acle, dans les eaux
glauques de cet oued. Des cigognes et des aigrettes -pour ne citer que
ces der nières-bar botant dans les mares polluées de ce cour s d'eau, font
peine à voir et sont exposées aux maladies et même à une mor t cer taine puisqu'ils se nour r issent essentiellement dans cet oued.
Y. Samir
e secteur du tr anspor t public
de voyageur s de la daïr a de
M’Chedallah se trouve toujour s
en proie à l'anarchie. Bafouant le
r èglement r égissant cette activité,
cer tains tr anspor teur s, pour ne
pas génér aliser, se compor tent en
vér itables bour r eaux enver s les
usager s d'une par t et enver s le
code de la route et leur s collègues
d' autre par t. Ces tr anspor teur s
n'hésitent pas à piétiner sur les
plates-bandes de leur s collègues
allant jusqu' à " voler " leur s
clients! " Imaginez, vous stationnez pendant de longues minutes
pour char ger, et tout à coup, un
tr anspor teur de voyageur s ar r ive,
comme ça, sans cr ier gare pour
vous voler votre pain!" , fulmine
l'un des propr iétaires de bus qui
assur e la desser te de la ligne
M'Chedallah-Tazmalt. Bien trop
souvent, il éclate de violentes
alter cations et r ixes entr e les
tr anspor teur s, et ce, à cause du
non-respect soit des hor aires ou
du stationnement simultané au
niveau des ar r êts. C' est à ce
moment-là que les conflits éclatent entr e les antagonistes, qui
s'accusent mutuellement de man-
quements aux r ègles du tr anspor t
qui r égissent cette activité.
Toutefois, les querelles n'éclatent
pas uniquement entre les tr anspor teur s ; bien au contr aire, elles
touchent aussi et sur tout la
clientèle. En effet, il n'est pas r are
d'assister à des pr ises de bec peu
amènes entre les tr anspor teur s et
les usager s. Ces der nier s leur
reprochent un chapelet d'incur ies
comme par exemple le fait de
marquer de longues haltes dans
les ar r êts tr ansitaires, ou d'effectuer de multiples ar r êts le long du
tr ajet. Situation qui ir r ite les usager s qui s'empor tent la plupar t du
temps, en le faisant savoir à ces
tr anspor teur s insouciants! Ces
der nier s font fi de l'impor tance
qu' accor dent les usager s au
temps, car beaucoup d'entre eux
sont pressés d'atteindre leur s lieux
de tr avail. Beaucoup de tr anspor teur s ne font pas, hélas, la différence entre marquer un ar r êt et
stationner. La direction des tr anspor ts est plus que jamais inter pellée pour r établir l’or dre.
Y. S.
Vendredi 29 - Samedi 30 juillet 2016
11
Cu l t u r e
Alger À l’initiative
du HCA
Atelier,
demain, sur
la traduction
vers tamazight
des textes
fondamentaux
de l'État
n atelier sur la traduction vers
le tamazight des textes fondamentaux de l'Etat algérien sera organisé
par le Haut commissariat à l'Amazighité
(HCA), demain, à Alger, indique un communiqué du HCA. Cet atelier, qui aura
lieu au siège de l'APS (Algérie presse
service), s'inscrit dans le prolongement
d'une première étape consacrée à la traduction vers tamazight de la Constitution
de février 2016 déjà disponible sur support papier et en cahier numérique multimédias sur les sites web du HCA et de
l'APS. Il sera question, lors de cet atelier,
d'une lecture de validation permettant
l'entame des enregistrements sonores de
trois documents fondamentaux: la
Constitution de 2016, la Déclaration du
1er Novembre 1954 et la Plate-forme du
Congrès de la Soummam du 20 août
1956. L'objectif de la traduction de ces
textes "est une contribution à l'application
concrète des dispositions de la
Constitution révisée en février 2016 et
vise à conforter l'éveil patriotique, la
cohésion sociale et culturelle dans toutes
ses expressions", note le communiqué du
HCA. La Constitution amendée en février
2016 est disponible depuis le mois de mai
dernier en version Tamazight sous les
formats papier et numérique, grâce à la
traduction assurée par le HCA. Cette
version déclinée en caractère latin est
mise en ligne sur les sites web du HCA et
de l'agence Algérie presse service. Sur 45
pages, Tamendawt (Constitution en tamazight), le document traduit reprend les
218 articles, repartis sur 4 titres et 11
chapitres du texte fondamental de l'Etat
adopté en février dernier par les deux
chambres du Parlement. La Constitution
amendée stipule dans son article 4 que
Tamazight est également langue nationale
et officielle et que l'Etat £uvre à sa promotion et à son développement dans
toutes ses variétés linguistiques en usage
sur le territoire national. Dans le sillage
de la promotion de tamazight, l'APS a
lancé en mai 2015, à l'occasion de
Journée mondiale de la liberté de la presse, un site web d'informations générales
multimédia en langue tamazight, décliné
dans trois caractères (arabe, tifinagh et
latin). L'introduction des nouvelles technologies de l'information et de la communication dans le processus de promotion
de tamazight, s'est concrétisé par le lancement par le HCA, en avril 2015, de
l'application AZUL pour l'apprentissage
de tamazight.
U
Expositions et conférences à la maison de jeunes
L’associationn dee laa femme
artiste Alfa animee Seddoukk
L’association culturelle de la femme artiste Alfa de
Seddouk organise, aujourd'hui samedi,
un important événement à la fois artistique
et socioculturel.
l s’agit d’expositions, de conférences et
d’animations autour du thème l’Ar t en
droit. L’événement se dérouler a à la
maison de jeunes de Seddouk, où on attend
un public nombreux. Selon les initiateur s
de l’événement, « l’Ar t en droit est un projet de cr éation d’œuvres d’ar t qui ser viront de suppor ts à l’animation d’atelier s
pédagogiques et ar tistiques por tant sur les
droits humains. Il est à l’initiative d’un
groupe de 15 ar tistes de différentes disciplines (peintres, dessinateur s, sculpteur s
…) membres de l’association Alfa. Ces
ar tistes ont choisi d’investir le milieu associatif pour tr availler à l’éveil à l’éducation
ar tistique et tr ansmettre leur s savoir s et
compétences dans le domaine culturel et
ar tistique ». L’association n’en est pas à sa
première expér ience. Déjà, l’année der nièr e, elle avait or ganisé une magnifique
exposition au théâtre r égional de Béjaïa,
qui n’était pas passée inaper çue. Des
dizaines de toiles de tr ès gr ande qualité,
r éalisées par les membres de l’association,
pour la plupar t des enfants et adolescents
débutants, ont été exposées devant un
public subjugué par le talent de ces jeunes,
qui s’y sont mis cœur et âme. Les ar tistes
professionnels qui encadrent cette activité
se sont engagés à « cr éer des liens dur ables
entre le monde ar tistique et le monde de
l’éducation populair e et des dr oits
humains ». Pour eux, « ce projet consiste à
I
choisir un des droits de l’homme et d’en
s’en inspirer librement pour cr éer une
œuvre. Celle-ci ser a intégr ée dans une mallette pédagogique ar tistique pour l’animation d’atelier s de sensibilisation sur les
droits et susciter un intér êt chez les par ticipants en les faisant s’expr imer pour
favor iser une pr ise de conscience : donc, la
défense de la culture des droits de l’homme
». Pour cela, cette équipe d’ar tistes entend
or ganiser des atelier s de for mation, d’animation dans les lieux de l’association qui
disposer ait d’un matér iel et d’espaces tr ès
adéquats. Une fois r éalisées, ces mallettes
composées d’œuvres d’ar ts en droit resteront disponibles dans les locaux de l’association et elles seront mises à disposition
d’autr es associations, notamment celles
qui s’impliquent dans la promotion des
droits humains, tels que les droits de l’enfant, ceux des femmes, des handicapés, etc.
Selon la pr ésidente de l’association Alfa,
Mme Ait Hamouda, elle-même ar tiste et
pédagogue, « notre société est marquée par
des boulever sements dans tous les
domaines, qu’ils soient politiques, économiques, sociaux ou culturels, qui ont rendu
les r appor ts humains complexes. Ces
changements ont des impacts positifs
comme ils ont entr aîné des conséquences
négatives, telles que des inégalités et des
compor tements individualistes, repli des
liber tés et droits humains ». Ce genre
d’initiatives est de nature à favor iser le
r appr ochement entr e les différ entes
fr anges de la société, et à diminuer les tensions engendr ées par le développement de
la vie moder ne, notamment au détr iment
des per sonnes les plus fr agiles, tels les
enfants et les handicapés. Cet événement
contr ibuer a sans nul doute à sensibiliser
les par ticipants à la problématique des
droits humains, en utilisant comme moyen
pédagogique l’ar t. Ce projet s’inscr it dans
la continuité d’une option culturelle, pr ésente depuis la cr éation de l’association en
2011. C’est donc un effor t continu que
four nissent les membres de l’association
Alfa, qui ne comptent pas en rester là. En
par allèle aux expositions et autres animations (Clown, magicien, …), une sér ie de
conférences est pr évue dès le début de
l’apr ès-midi. Pas moins de cinq conférencier s viendront exposer et débattre autour
de la question des droits de l’Homme dans
le contexte ar tistique. Le thème retenu est
donc sans sur pr ise « Ar t en droit ». On y
r etr ouver a donc des r epr ésentants des
or ganisations de défense des dr oits de
l’Homme, un professeur aux beaux-ar ts
venu tout droit de l’école d’Azazga, un
vice-recteur de l’univer sité de Béjaïa, une
avocate élue de l’APW de Béjaïa. C’est
donc une jour née r iche en événements à
laquelle auront droit les visiteur s de la
maison de jeunes de Seddouk aujour d’hui.
Ils pour ront ainsi admirer les œuvres ar tistiques des jeunes élèves qui ont suivi leur
for mation au sein de l’association Alfa,
mais aussi suivre un film documentaire sur
les ar ts plastiques, rencontrer et écouter
des conférencier s,…
N. Si Yani
12
Mag azi n e
Coinn cuisine
Vendredi 29 - Samedi 30 juillet 2016
Végétations
chez l'enfant
Petits gâteaux aux
graines de sésame
Quandd prévoirr
unee opérationn ?
Ingrédients
125 g de beurre ramolli
1 œuf entier
100 g de graines de sésame
grillées
100 g de cacahuètes
finement moulues
100 g de sucre glace
100 g de farine
½ sachet de levure
chimique
Le zeste de 1 citron
Pour la décoration:
1 blanc d’œuf
400 g de graines de sésame
Préparation
Préchauffez le four à 180°C (TH 6)
Mettez le beurre ramolli dans un saladier
Travaillez-le en pommade avec le sucre glace
Incorporez l’œuf entier, les graines de sésame grillées,
les cacahuètes moulues, le zeste de citron et la levure
Ajoutez la farine.
Mélangez jusqu’à obtenir une pâte lisse (ne vous
inquiétez pas, elle est vraiment molle).
Formez des boules de la taille d’une noix (faites-le
délicatement car elles sont très molles, ne rajoutez pas
de la farine, une fois enrobées dans les graines de
sésames, elles auront une meilleure tenue).
Dans un moule, battez légèrement le blanc d’œuf.
Trempez-y les boules de pâte.
Puis enrobez-les de graines de sésame.
Déposez-les dans des caissettes à pâtisserie et
disposez-les sur la plaque du four.
Enfournez et laisser cuire pendant 15 à 20 minutes
selon votre four.
Mais dans ce cas, c'est le tr aitement
Otites répétées et ronfl ements, ce sont les gien.
médicamenteux du reflux qui fondre les
signes d'une probable hypertrophie des végétations. On peut donc attendre et
tr aiter au coup par coup les otites
végétations. Elles sont en principe à leur moyennes aiguës? ou enlever les végétavolume maximal entre 1 et 3 ans, puis tions.
diminuent progressivement pour Dans quels cas
disparaître à 7 ans, sauf en cas de opère-t-on des
refl ux gastro-oesophagien. végétations ?
Végétations chez
l'enfant : protection
contre les infections
La sphèr e ORL (pour oto-r hinolar yngée) comprend trois str uctures, le
nez, la gor ge et les oreilles, qui communiquent toutes entre elles. Elle joue en
quelque sor te le r ôle d'un filtre pour que
l'air atteigne les bronches, puis les poumons, le plus pur possible (indemne de
poussières et de microbes) avant d'approvisionner dans les alvéoles le sang en
oxygène. Amygdales et végétations for ment donc un rempar t contre les agressions, notamment microbiennes, gr âce
aux cellules de l' immunité qu' elles
contiennent. Mais elles sont par fois
débor dées et abr itent alor s davantage de
ger mes que de tissu sain. Otites r épétées
et ronflements, ce sont les signes d'une
probable hyper trophie des végétations.
Elles sont en pr incipe à leur volume
maximal entre 1 et 3 ans, puis diminuent
progressivement pour dispar aître à 7
ans, sauf en cas de reflux gastro-oesopha-
Le mystère de la disparition
de Jai, tigre chéri des Indiens
e tigre le plus célèbre de l'Inde, qui doit
son nom à un per sonnage culte de
Bollywood, est por té dispar u depuis trois
mois, ce qui motive de gigantesques opér ations de recherche et l'inquiétude de millions
de fans. J ai, nom d'un per sonnage incar né
par la super star indienne Amitabh Bachchan
dans le film d'action " Sholay" sor ti en 1975,
s'est fait connaître il y a trois ans gr âce à un
pér illeux voyage à tr aver s des villages, des
r ivières et des autoroutes dans sa quête r éussie d'une compagne. Le félin âgé de sept ans,
250 kilogr ammes sur la balance, est aimé des
L
tour istes comme des défenseur s de l'environnement. Il a été vu pour la der nière fois le 18
avr il dans le Sanctuaire de la faune sauvage
Umred Kar handla, dans le centre de l'Inde,
là où il r éside habituellement. Les autor ités
de la protection de l'environnement de l'Etat
de Mahar ashtr a espér aient le retrouver pour
la jour née inter nationale du tigre vendredi.
Mais elles reconnaissent avoir échoué. " Il n'y
a aucune infor mation pour l'instant, peutêtre est-il par ti dans l'intér ieur de la for êt ou
a-t-il une nouvelle compagne?" , a dit à l'AFP
M.S. Reddy, spécialiste du félin. Les gar des
forestier s expliquent s'être inquiétés du sor t
de J ai lor sque son collier électronique a cessé
d'émettre voici trois mois. Les tour istes ne
l'ont plus vu non plus. Le gouver nement de
l'Etat a proposé une r écompense de 50.000
roupies (673 euros) pour toute infor mation
sur son sor t, une tr ès belle somme pour les
centaines de villageois lancés à sa recherche.
Cette semaine, des habitants ont or ganisé
une pooja (cér émonie) de pr ières afin qu'il
soit retrouvé sain et sauf. Les autor ités esti-
ment que J ai a contr ibué à l'essor du tour isme mais aussi à l'augmentation de la population des tigres. " Il a eu plus de 20 petits et a
renforcé l'économie locale en attir ant les
amour eux de la vie sauvage" , dit Rohit
Karoo, exper t environnemental qui coor donne les recherches. " Per dre un tel tigre majestueux ser ait une énor me per te pour l'Inde" .
Rien n'est laissé au hasar d pour tenter de le
retrouver alor s que la zone de recherches s'étend sur plusieur s centaines de kilomètres
car r és. L'Inde compte environ 2.200 tigres,
soit 70% de la population mondiale de cette
espèce en danger. Les spéculations vont bon
tr ain dans les médias: J ai a pu être blessé
dans un combat contre un autre tigre, être
tombé malade ou avoir été victime de br aconnier s. Mais M. Karoo balaye ces r umeur s.
" J e ne crois pas qu'il lui soit ar r ivé quelque
chose de funeste. C'est un mâle dominant qui
a la capacité de parcour ir de gr andes distances" .
Les infections r épétées de l'oreille, à r aison de plus de 6 épisodes par an qui
mér itent tous des antibiotiques, altèrent
la caisse du tympan. Celle-ci secr ète des
sérosités épaisses, ce qui est douloureux
et à l'or igine d'une per te d'audition par fois prolongée. Malheureusement, l'ablation des végétations, génér alement effectuée entre 1 et 5 ans, ne gar antit pas le
r ésultat à tous les coups. On propose également l'inter vention lor sque l'enfant a
des difficultés à respirer par le nez en r aison de grosses végétations « constitutionnelles » (elles ont toujour s été là) qui se
tr aduisent par une sensation d'étouffement et des ronflements. Le sommeil,
agité, n'est plus r épar ateur et la croissance peut en être affectée. On envisage
l'opér ation d'autant plus facilement qu'il
n'existe pas de médicaments pour diminuer le volume des végétations.
Comment se
déroule l'opération ?
Les enfants sont endor mis entièrement
pendant l' inter vention, à l' aide d' un
masque ou d'une piqûre, et le chir ur gien
passe par la bouche un instr ument pour
retirer les végétations, en à peine deux
minutes. Tout rentre dans l'or dre immédiatement et l'enfant sor t dans la jour née
pour rejoindre sa maison où il est nettement plus en for me que sa maman. Les
suites opér atoires sont ultr asimples ; on
donne juste un peu d' antalgique (du
par acétamol) au cas où. Et il reprend l'école le lendemain. Et si elles repoussent ?
Comme l'or gane est mal limité par les
tissus avoisinants, il peut r ester des
br ibes de végétations adénoïdes apr ès
l'inter vention et la repousse est possible ;
elle est plus ou moins r apide, elle l'est
sûrement en cas de reflux. Chez la plupar t des enfants toutefois, le cavum (la
cavité à l'ar r ière du nez où sont les végétations) gr andit pr opor tionnellement
plus vite, du fait de la croissance, qu'une
éventuelle repousse.
Sp o r t
Vendredi 29 - Samedi 30 juillet 2016
21
Régionale I Entente Sour El-Ghozlane
L’AGG électivee reportéee
Aït Yahia
Union Sport
Ibrahim Ihaddadène
reconduit
Initialement prévue pour mercredi 27 juillet au niveau du centre culturel de la
ville de Sour El-Ghozlane, l’assemblée générale pour l’élection d’un nouveau
président de CSA E.S.G pour le mandat olympique (2016-2020) n’a pas eu lieu.
Les dirigeants n’auraient pas accompli les démarches administratives requises.
elon Hamidi Belkacem,
candidat pour sa propre
succession à la tête du club,
le directeur du centre culturel a
S
exigé une autor isation pour la
tenue de l’AGE, idem pour les
ser vices de sécur ité. «J e trouve
cela logique. On croyait que ça
allait se dérouler comme lor s de
l’AGO tenue une semaine aupar avant au niveau du même siège
et qui s’est déroulée dans de
bonnes conditions. Cependant, il
y a une soit disant opposition qui
est der r ière. J e dir ais, les choses
se déroulent dans le respect du
r èglement et la loi en vigueur.
Apr ès l’AGO, il y avait l’installation de la commission de candidatures et celle des recour s. Au
jour ‘J ’, il y avait une seule candidatur e déposée, celle de
Hamidi Belkacem. Les conditions sont claires. Pour postuler
au poste de pr ésident de CSA, il
faut que le candidat soit d’abor d
un membre de l’assemblée qui
paie r égulièr ement ses cotisations, actif sur le ter r ain et sur tout qu’il ne dispose pas de
démêlés
avec
la
justice.
Néanmoins, l’ancien pr ésident
de CSA E Sour El Ghozlane
avait démissionné en 2013 sans
établir de bilan et cela s’est
r épercuté sur le club qui n’a pas
per çu les aides émanant du fond
de wilaya depuis », souligne-t-il.
Ceci dit, conclut notre inter locuteur, «l’AGE ser a progr ammée
au cour ant de la semaine au
niveau du siège du club».
A. M’hena
Honneur Tizi-Ouzou L’ES Tigzirt prépare le renouvellement
Aït Abdellah, candidat à sa propre succession
L
a formation de l’ES Tigzirt qui évolue
en division honneur du championnat
de Tizi-Ouzou tiendra son assemblée
générale élective, le 3 août prochain à partir de 18h, au centre culturel de la localité.
Selon des indiscrétions, les membres du
club qui sont satisfaits du travail effectué,
opteront pour la stabilité. On s’achemenirait donc vers la reconduction de l’équipe
dirigeante sortante pour un autre mandat.
Unique candidat à sa propre succession du
moins jusqu'à hier, Ait Abdellah, l’ancien
joueur de Montpelier dont les bilans moral
et financier de fin de mandat ont été
approuvés à l’unanimité lors de l’AGO
qui s’est tenue le 18 juillet dernier, doit
s’attendre à un plébiscite de la famille du
club. Auteur d’un bon travail au sein du
club qui a réussi sur sa coupe une accession lors de la saison 2014-2015 avant
d’assurer la saison dernière haut la main
le maintien en division honneur, le président sortant, Ait Abdellah, qui a été l’un
des artisans du retour du club en championnat de wilaya après une absence de
près de neuf ans, aurait un projet sportif
intéressant. Un dynamisme et une ambition qui lui vaut l’estime de la famille des
Ententistes qui pense que Cherif Aït
Abdellah est l’homme le plus indiqué à
même de permettre au club de l’EST une
autre dimension, à commencer par retrouver la division régionale.
S. K.
O Taourirt Mokrane L’AGE prévue pour demain
Hadj Hakim Hamitouche unique candidat
C
’est demain dimanche que l’O Taour ir t
Mokr ane tiendr a son assemblée génér ale
élective dans le cadre du renouvellement du
mandat Olympique 2016-2020. Ainsi, apr ès avoir
approuvé les bilans mor al et financier de fin de
mandat le 21 juillet der nier, la famille du club de
Taour ir t Mokr ane va se retrouver, à nouveau, au
foyer de jeunes du village pour, cette fois, élire
une nouvelle équipe qui ser a appelée à gérer les
affair es du club lor s des quatr e pr ochaines
années. Selon des membres du club que nous
avons croisé à Tizi-Ouzou, les destinées du club
seront confiées à un ingénieur en agronomie et
patron d’une entrepr ise, candidat unique enregistr é par la commission élector ale. Il s’agit de
Hadj Hakim Hamitouche. Ce der nier qui a contr ibué énor mément la
saison der nière tant sur le plan financier que matér iel, semble faire
l’unanimité au sein de la famille élar gie de l’O Taour ir t Mokr ane.
Tr ès attaché au club, le futur pr ésident de l’OTM aur ait promis de
mettre encore la main à la poche pour assurer
une meilleure pr ise en char ge aux athlètes et per mettre aussi au club de concr étiser ses objectifs.
Une ambition qui n’est pas sans engendrer à l’ancien joueur de l’ESNI et du CR Taour ir t
Mokr ane l’estime de toute la famille des
Olympiens qui ont signé, pour r appel, leur retour
en championnat, la saison der nière, apr ès plusieur s années d’absence dues au r etr ait du
Chabab de Taour ir t Amokr ane qui s’est mis en
veilleuse depuis sa relégation (for fait génér al) de
la division r égionale en division honneur wilaya à
l’issue de la saison 2006/2007. La naissance du
nouveau club, à savoir l’OTM, a per mis aux
jeunes talents de la localité de pr atiquer à nouveau leur spor t favor is gr âce à la volonté d’une équipe dir igeante
dévouée et décidée à offr ir un cadre d’épanouissement à la jeunesse
de ce plus gr and village de la Kabylie qui renfer me une pépinière
inépuisable de jeunes athlètes.
S. K.
es membres du club d’Aït Yahia dans
la r égion de Aïn El Hammam ont
renouvelé, avant-hier, lor s de l’assemblée
génér ale élective qui s’est tenue au niveau
du CEM d’Aït Hichem, la confiance au
pr ésident sor tant, Ibr ahim Ihaddadene.
Ce der nier qui voulait, dans un premier
temps, prendre un peu de recul, a été
contr aint de revoir sa décision, suite à
l’absence d’un candidat au poste de pr ésident, acceptant donc de pour suivre sa
mission à la tête du club dont il a été
investi par les membres de l’AG. La
famille du club qui s’est r éunie pour la
troisième fois en l’espace de moins d’un
mois, apr ès la rencontre por tant sur la
mise en confor mité des statuts suivi de
celle de l’approbation des bilans de fin de
mandat, a choisi de confier à nouveau les
destinées de son club au jeune pr ésident
Ibr ahim Ihaddadene qui devr a se
remettre r apidement au boulot pour pr éparer la nouvelle saison qui se profile à
l’hor izon.
S. K.
L
Mechtras La pose
du tartan tire à sa fin
Le stade bientôt
opérationnel
pr ès plus de trois mois d’attente, le ter r ain flambant
neuf de la commune de Mechtr as
ser a bientôt r éceptionné, donc
opér ationnel pour la nouvelle saison spor tive 2016-2017. En effet,
apr ès avoir achevé les tr avaux de
dr ainage, le goudron, la clôture et
autres aménagements, l’entrepr ise
r éalisatr ice du projet s’affère,
depuis deux à trois jour s, à la
pose du tar tan. Une der nière
étape qui avance bien et dont
l’achèvement ne devr ait pas
prendre beaucoup de temps.
Aussi, longtemps contr aints de
s’exercer sur du tuf, les jeunots de
Mechtr as auront enfin le droit
d’évoluer sur un ter r ain doté
d’une pelouse synthétique. Une
infr astr ucture tant attendue et
désir ée par les jeunes footeux de
la localité qui auront la chance
d’expr imer pleinement leur s
talents sur leu nouveau rectangle
et de voir leur s ambitions à la
hausse.
S. K.
A
Sp o r t
22
Vendredi 29 - Samedi 30 juillet 2016
Le calendrier du championnat de ligue 2 connu
La JSM
Béjaïa
Ath Yenni
expose
sa richesse !
débute face au RCA
Le calendrier du
championnat de
ligue 2, saison
sportive 2016/2017,
vient d’être rendu
public par la LFP.
es protégés du coach El Hadi
Khezzar recevront, à Béjaïa,
le RC Ar baa lor s de la
jour née inaugur ale, avant d’aller
défier le GC Mascar a chez lui et à
huis clos en deuxième jour née.
Ensuite, les Ver t et Rouge, qui affichent d’ores et déjà leur s intentions
de jouer à fond la car te de l’accession, se déplaceront chez le revenant en ligue 2, l’US Biskr a (3e
jour née), avant de recevoir l’autre
nouveau promu et repr ésentant de
la ville des Or anges, le WA Boufar ik
(4e jour née) et de rendre visite à
l’ASM Or an lor s de la cinquième
jour née. Et même s’il n’y a pas de
matchs faciles à proprement par ler,
le fait de débuter le championnat
sur son ter r ain et devant son public,
cela repr ésente déjà un atout non
négligeable pour la J SMB, à condition de s’imposer contre le RCA et
gagner de la confiance en pr évision
de la suite du parcour s. Au vu des
moyens mis à la disposition de l’équipe par la direction de la J SMB,
en plus du recr utement jugé judicieux, il semble que les Béjaouis
auront leur mot à dire en championnat et en finiront avec l’enfer
de la ligue 2. Pour sa par t, le pr ésident Tiab, qui a promis de bâtir une
L
équipe conquér ante, a fait savoir
lor s de sa r écente conférence de
pr esse que son équipe fer a tout
pour retrouver l’élite. « Nous avons
beaucoup souffer t ces der nières saisons, mais nous devons bien retenir
les leçons du passé pour ne pas
retomber dans les mêmes er reur s.
Cela dit, nous avons mis les moyens
qu’il faut et r éalisé un recr utement
bien r éfléchi, il ne ser a donc plus
question de r ater notr e objectif
d’accession pour lequel nous
consentir ons tous les sacr ifices
nécessaires », avait-il déclar é.
B. Ouari
Calendrier Ligue 2 Professionnelle SAISON 2016/17
1ère Journée
2ème Journée
3ème Journée
4ème Journée
5ème Journée
6ème Journée
7ème Journée
8ème Journée
9ème Journée
10ème Journée
11ème Journée
12ème Journée
13ème Journée
14ème Journée
15ème Journée
MCEE
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16ème Journée
17ème Journée
18ème Journée
19ème Journée
20ème Journée
21ème Journée
22ème Journée
23ème Journée
24ème Journée
25ème Journée
26ème Journée
27ème Journée
28ème Journée
29ème Journée
30ème Journée
23
Sp o r t
Vendredi 29 - Samedi 30 juillet 2016
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JO 2016 U23 Ils ont effectué leur première séance hier à Rio
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Les Verts dans le vif du sujet
L’équipe nationale des U23 est à pied
d’œuvre depuis hier à Rio de Janeiro
où elle prendra part aux Jeux
Olympiques 2016.
es Camar ades de Benkablia
qui sont déjà dans le vif du
sujet en effectuant une pre-
L
mière séance d’entr aînement dans
la jour née d’hier, auront devant eux
pr ès d’une semaine pour s’acclimater et peaufiner leur pr épar ation
sous la houlette du technicien Suisse
Schür mann. Les Ver ts qui ont élu
leur quar tier génér al au village
olympique à Rio, semblent tr ès
concentr és sur leur sujet, qui
consiste à bien repr ésenter le pays
en allant le plus loin possible dans la
compétition, à commencer par passer l’écueil du premier tour. Une
étape qui débuter a, pour r appel, le
4 août prochain et où les jeunes
Coupe de la CAF Sendjak croit toujours en la qualification
Fennecs ser ont appelés à en
découdre avec le Hondur as. Une
entr ée en lice dans le Groupe D que
les camar ades de Demmou doivent
impér ativement r éussir, pour entrevoir les deux autres matchs face,
r espectivement, à l’ar gentine (07
août) et le Por tugal (le 10 du même
mois) avec plus de confiance et un
bon mor al. Conscients de la difficulté de la tâche qui les attend, les
camar ades de Fer hani, qui comptent confir mer leur der nier exploit
«On doit se ressaisir lors
des deux prochaines rencontres»
USM Alger En Tunisie depuis mercredi
joueur s du MOB Fer hat et Lakhdar i ne seront pas pr ésents lor s de la prochaine jour née face aux Tanzaniens
du Young Afr icains, dans le cadre de la cinquième
jour née de la phase des poules. Le coach Sendjak devr a
donc trouver des solutions pour combler ces deux
absences.
La délégation béjaouie
de retour aujourd’hui
e coach du MOB ne se laisse pas abattre par la
défaite de son équipe face à la for mation du TP
Mazembe. « Nos chances demeurent intactes, car nous
occupons toujour s la deuxième place. Néanmoins, nous
devrons bien négocier nos deux prochains matchs pour
espérer nous qualifier en demi-finales de cette coupe de
la CAF », a-t-il déclar é.
L
Ferhat et Lakhdari out
face au Young Africains
Ayant écopé d’un deuxième car ton lor s de la rencontre
de mercredi der nier face au TP Mazembe, les deux
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QUOTIDIEN D’INFORMATION
édité par SARL
La Dépêche de Kabylie
au capital de 300.000 DA
Siège social :
Rue Abane Ramdane cité 60
Lgts Bt A. TIZI-OUZOU
CB BNA ROUIBA
N° 641-0300-300-149-11
Apr ès avoir passé pr ès d’une semaine au Congo, la
délégation béjaouie est attendue aujour d’hui à Alger,
aux environs de 18h, apprend-on de sources proches du
club. Les Béjaouis ar r iveront en fin d’apr ès-midi à l’aéropor t de Houar i Boumediene avant de prendre la destination de Béjaïa par bus.
L’AG du CSA fixée
pour le 8 août
C’est le 8 août prochain que l’assemblée génér ale or dinaire de CSA/MOB aur a lieu au niveau du salon d’honneur du stade de l’UMA, appr end-on de sour ces
proches du pr ésident Bennai. Cette AG ser a consacr ée
à la pr ésentation des bilans et à l’installation d’une
commission de recueil des candidatures en per spective
de l’élection d’un nouveau bureau.
A. K.
DIRECTEUR DE LA
PUBLICATION
IDIR
BENYOUNES
DIRECTEUR DE
LA REDACTION
DJAFFAR CHILAB
en ter re sénégalaise à l’occasion de
la coupe d’Afr ique des nations dont
ils ont atteint la finale, se disent
pr êts à relever le défi. Pour r appel,
la délégation olympique algér ienne,
composée des joueur s de football
U23 ainsi que plusieur s athlètes des
autres disciplines engagés pour les
J eux Olympiques, est ar r ivée hier à
Rio, à 5h du matin heure algér ienne
(1h du matin heure locale) apr ès un
vol qui aur a dur é 12h.
S. K.
RÉDACTION-ADMINISTRATION
DE LA PRESSE TAHARDJAOUT
01, RUE B ACHIR ATTAR - A LGER
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Tél. : 021 66.38.05
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Le Club Africain au menu
des Usmistes aujourd’hui
'USM Alger, qui se trouve à Sousse en Tunisie depuis mercredi
dernier pour un second stage d’intersaison, affrontera, aujourd’hui
dans un match de préparation, le Club Africain au stade ChadlyZouiten de Tunis. Outre le match d’aujourd’hui face au Club Africain,
qui n’est plus à présenter, les coéquipiers de Koudri auront à se mesurer le 2 août à la formation de Metlaoui avant d’en découdre le 6 du
même mois avec le CS Sfax. Trois joutes face à de bons sparring partner qui constitueront de véritables tests pour les Rouge et Noir avant
de regagner le pays le 7 août où ils auront à poursuivre leur préparation .Une dernière ligne droite pour les gars de la formation de
Soustara avant le coup de starter de la nouvelle saison, où leur équipe
est appelée à jouer sur trois fronts, le championnat, la coupe d’Algérie
et la Ligue des champions d’Afrique, en sa qualité de champion
d’Algérie en titre. Pour rappel, les camarades de Rabie Meftah ont
effectué un premier stage en France, dans la région de Bretagne. Un
séjour ponctué par quatre matchs amicaux qui s’étaient soldés par deux
nuls, une défaite et une victoire face respectivement au Stade Brestois
29 (1-1), l'US Granville (0-0), l'équipe A du Stade Rennais (1-0) et les
espoirs du Stade Rennais (4-0). Le staff technique usmiste, à sa tête le
coach Amrouche, qui s’est montré satisfait du travail effectué en terre
française, devrait mettre à profit ce second stage dans le pays voisin
pour se faire une idée plus précise sur le groupe et surtout le onze qui
aura à débuter le championnat le 20 août prochain à domicile face au
MO Béjaïa.
S. K.
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