7ème Otoforum
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7ème Otoforum
7 e OTOFORUM DIJON 14 et 15 décembre 2012 Présidents du congrès : Pr Romanet et Pr Bozorg Grayeli Cours avancé d’Otologie 12 et 13 décembre 2012 Informations : [email protected] www.otoforum2012.com Chers amis, chers collègues, C’est un grand privilège d’organiser le 7e Otoforum à Dijon sous l’égide de la Société Française d’ORL et de l’Association Française d’Otologie et de Neurotologie. Nos talentueux prédécesseurs ont fait de cette manifestation une rencontre incontournable de l’otologie. Cette manifestation réunit plus de 400 médecins ORL français, du Maghreb, de la Belgique, du Canada et d’Allemagne. Fort d’une longue tradition en otologie et d’un centre hospitalo-universitaire dynamique, Dijon a toujours participé de façon active à la formation et aux avancées en otologie. Cette nouvelle édition de l’Otoforum mettra l’accent sur les nouveautés techniques et pharmacologiques par des orateurs français et étrangers de renom. Les ateliers assureront des mises au point sur des pathologies majeures à la lumière des découvertes et des développements technologiques récents. Des sessions plénières et des ateliers parallèles offriront un programme varié correspondant à l’étendue des problématiques et découvertes dans ce domaine. Le vaste espace des exposants va favoriser des rencontres entre partenaires industriels, distributeurs et une large population d’otologistes francophones. Cette manifestation sera également l’occasion de nombreux symposiums et ateliers techniques où les fabricants et les distributeurs informeront les médecins de leurs produits, de leurs résultats et de leur vision pour le futur. Toute l’équipe d’organisation vous souhaite la bienvenue à Dijon et vous remercie de votre confiance. Pr. Philipe Romanet, Pr. Alexis Bozorg Grayeli 3 Comité local d’organisation Dr. Gérard BOUILLY - Dr. Christian DUVILLARD - Dr. Mireille FOLIA Pr. Alexis BOZORG GRAYELI - Pr. Philippe ROMANET Comité scientifique AINOUCHE Hamou ARTIERES Françoise AVAN Paul AYACHE Denis AYACHE Stéphane BARONE Pascal BEBEAR Jean Pierre BENGHALEM Abdelhamid BENSIMON Jean-Loup BERGES Corinne BERNARDESCHI Daniele BERTHOLON Pierre BESBES Ghazi BIZAGUET Eric BLIN Eric BLOND Serge BOBIN Serge BONFILS Pierre BORDURE Philippe BOUCCARA Didier BOUDARD Philippe BOUZOUITA Kamel BOUILLY Gérard BOZORG GRAYELI Alexis BRACCINI Frédéric BRANCHEREAU Brigitte CACES François CALMELS Marie Noëlle CAMEZIND Philippe CASSELMAN Jan CAVERSACCIO Marco CENJOR ESPANOL Carlos CHABBERT Christian CHABOLLE Frédéric CHARDON-ROY Sandrine 4 CHAYS André CHEBBI Mohamed Kamel CHELLY Hassan CHOBAUT Jean Claude CLANET Michel COCHARD Nadine COGNARD Christophe COHEN Bernard COLLET Lionel COLLETTE Jean Louis COTE Mathieu COULOIGNER Vincent COUDERT Cyrille DARROUZET Vincent DAUMAN René DEGGOUJ Naima DEGUINE Christian DEGUINE Olivier DENOYELLE Françoise DEVEZE Arnaud DISANT François DJENNAOUI Djamel DUBREUIL Christian DUMAS Olivier DUPIN-DEGUINE Delphine DUVILLARD Christian ELHADJEN Mohamed ELKHEDIM Abdelkader ESCUDE Bernard ESTEVE FRAYSSE M. José FAVRE MICHAU Gabrielle FEGER Benoît FERJAOUI Mohamed FOLIA Mireille FRACHET Bruno FRANCO-VIDAL Valérie FRAYSSE Bernard FROEHLICH Patrick GARABEDIAN Erea-Noël GARDINI Bertrand GAVILAN-CELLIE Isabelle GENTINE André GERARD Jean Marc GERBAULET Dominique GERSDORFF Michel GHORBEL Abdelmonem GILAIN Laurent GODEY Benoît GUEVARA Nicolas GUYOT Jean Philippe HANSON Jean-Noël HARBOUN-COHEN Esther HERMAN Philippe HONEGGER Anne HOUDART Emmanuel HÜTTENBRINK Karl-Bernd IMBAUD-GENIEYS Sylvie JAMES Chris JOLLY Claude KANIA Romain KLEIN Jean Michel LABORDE Marie Laurence LACOUR Michel LAGLEYRE Sébastien LAMAS Georges LAMRANI Abdelkrim LAUER Alain LAVIEILLE Jean Pierre LEAL Mariana LEFEBVRE Philippe LEROSEY Yannick LESCANNE Emmanuel LHERITIER Alain LINA-GRANADE Geneviève LOMBARD Bertrand LORIN Philippe LOUNDON Natalie MAAMOURI Montassar MADJLESSI Arache MAGNAN Jacques MAINGON Philippe MANSOUR Salah MARIANOWSKI Rémi MARIE Jean Paul MARTIN Christian MARTIN Frédéric MEYER Bernard MOM Thierry MONDAIN Michel MONTEIL Jean-Paul MORADKHANI Mahmoud MOSNIER Isabelle NEHME Antoine OHRESSER Martine OLIVIER-FAIVRE Laurence ORMEZZANO Yves OZGIRGIN Nuri PAOLINO Michel PARAHY Christian PARIETTI-WINKLER Cécile PERRIN Philippe PESSEY Jean Jacques PETIT Christine PIERROUX Clémence PONCET Jean Luc PONDAVEN Soizick PORTMMAN Didier PUEL Jean Luc RENGLET Thierry ROBIER Alain ROMAN Stéphane ROMANET Philippe ROY Benoît SALIBA Issam SCHMERBER Sébastien SCHMIDT Pascal SEMONT Alain SHIN Young SIMON Claude SOMERS Thomas SORRENTINO Tommaso STERKERS Olivier STRUNSKI Vladimir UZIEL Alain VAN DE HEYNING Paul VAN DEN ABBEELE Thierry VAN NECHEL Christian VANDEVENTER Geoffroy VANEECLOO François Michel VEILLON Francis VENAIL Frédéric VEUILLET Evelyne VIALA Frédérique VINCENT Christophe VITTE Elisabeth WIENER Sylvette WILLIAMS Marc YAHI Nadia ZAYTOUN George ZEITOUN Alain TABCHY Bassam TANKERE Frédéric THILL Marie Paule THOMASSIN Jean Marc TOUPET Françoise TOUPET Michel TRAN BA HUY Patrice TRIGLIA Jean Michel TRINGALI Stéphane TRUY Eric TURKI Meriem 5 VENDREDI 14 DÉCEMBRE Amphithéatre 8:00 Accueil des participants 8:45 - 10:00 LECTURES SANTENAY 10:00 - 10:30 10:30 - 11:30 A1 - Stratégie diagnostique devant des vertiges A3 - Acouphènes 11:45 - 12:45 B2 - Evidement pétro-mastoïdien : Indications et réhabilitation B4 - La préservation et la réparation du nerf facial 12:45 -14:00 14:00 - 15:00 Réhabilitation des surdités de transmission et mixtes 15:15 - 16:15 C1 - Prise en charge de l’otite chronique de l’enfant C4 - Implantation cochléaire : pièges et complications D2 - Les implants d’oreille moyenne aujourd’hui D4 - La chirurgie des vertiges 16:15 - 16:45 16:45-17:45 18:00 - 19:00 19:00 - 23:00 Dîner SAMEDI 15 DÉCEMBRE Amphithéatre 8:30 - 9:45 SANTENAY Lectures : Implants cochléaires, Le traitement in situ, les avancées techniques dans l’imagerie de l’oreille Synopsis 9:45 - 10:15 6 10:15 - 11:15 E1 - Bilan radiologique en otologie E4 - Les programmes de dépistage de la surdité néonatale 11:15-12:15 F4 - La chirurgie ambulatoire en otologie F1 - La rééducation vestibulaire : pourquoi et comment ? 12:15–13:15 TABLE RONDE : Les indications des implants cochléaires, présent et future 13:15 -14:30 14:30–15:45 Lectures : L’imagerie fonctionnelle cérébrale, navigation assistée par ordinateur, les conflits vasculonerveux 16:00–17:00 G3 - Ossiculoplastie : Choix des matériaux et de la technique G1 - La prise en charge actuelle schwannomes vestibulaires et la NF2 CHABLIS MOREY SAINT DENIS GIVRY SAVIGNY A4 - Explorations audiologiques de l’adulte A5 - Symposium Neurelec A2 - Myringoplastie : Techniques B3 - Reconstruction d’une aplasie B5 - Symposium Cochlear B1 - La maladie de Ménière C5 - Atelier technologique Collin C2 - Comment j’opère une otospongiose ? D5 - Atelier technologique Amplifon D1 - La pseudo-stéréophonie PAUSE CAFE DANS L’EXPOSITION DEJEUNER C3 - La prise en charge des séquelles de la paralysie faciale PAUSE CAFE DANS L’EXPOSITION D3 - Evaluation de l’audition chez l’enfant Assemblée Générale de l’AFON de Gala au Château du Clos de Vougeot CHABLIS MOREY SAINT DENIS GIVRY-SAVIGNY E3 - Cholestéatomes : Choix thérapeutiques E5 - Symposium Advanced Bionics E2 - Le vieillissement et l’audition F2 - Les atteintes audio-vestibulaires de l’enfant : la place du bilan génétique F5 - Symposium Medel F3 - Les stratégies diagnostique et thérapeutique des paragangliomes tympanojugulaires PAUSE CAFE DANS L’EXPOSITION DEJEUNER G2 - Les traitements intratympaniques en pratique G4 - Outils pédagogiques actuels pour chirurgiens en otologie 7 Plans de l’exposition Niveau 0 Niveau 1 Salle Givry Savigny Salle Mercurey Salle Saint Romain 8 Salle Morey Saint Denis Remerciements PARTENAIRES MAJEURS PARTENAIRES 9 Programme Scientifique VENDREDI 14 DÉCEMBRE 08:00-11:30 VENDREDI 14 DÉCEMBRE 08:00-08:30 Accueil des participants Présidents : Philippe ROMANET - Alexis BOZORG GRAYELI 08:45-10:00 Lectures Présidents : Alain UZIEL - Philippe LEFEBVRE AMPHITHEATRE ROMANEE CONTI • Les nouveaux outils dans l’exploration de la fonction cochléaire - Paul AVAN • Quoi de neuf dans les prothèses ossiculaires - Karl-Bernd HÜTTENBRINK • La compensation vestibulaire - Michel LACOUR 10:00-10:30 Pause café sur l’exposition 10:30-11:30 Ateliers A (5 sessions en parallèle) Atelier A1 AMPHITHEATRE ROMANEE CONTI Stratégie diagnostique devant des vertiges Modérateur : André CHAYS Intervenants : Michel TOUPET - Pierre BERTHOLON - André GENTINE Atelier A2 SALLE GIVRY-SAVIGNY Myringoplastie : Techniques Modérateur : Christian MARTIN Intervenants : Jean Marc THOMASSIN - Nicolas GUEVARA - Denis AYACHE Atelier A3 Acouphènes Modérateur : Bruno FRACHET Intervenants : Martine OHRESSER - René DAUMAN Atelier A4 Explorations audiologiques de l’adulte Modérateur : Didier BOUCCARA Intervenant : Eric BIZAGUET A5 - Symposium Neurelec Modérateur : Philippe ROMANET SALLE SANTENAY SALLE CHABLIS SALLE MOREY SAINT DENIS • Introduction - David VERAN • Les nouveautés produits - Benjamin BRAGA • La Recherche Neurelec : vue d’ensemble et derniers résultats - Dan GNANSIA • Comparaison entre implantation binaural et bilatéral : compréhension et qualité de vie - Jean-Pierre BEBEAR • Evaluation multicentrique européenne de la fiabilité de l’implant Digisonic® SP - Eric TRUY • Influence des rayonnements ionisants sur l’implant Digisonic® SP Nicolas GUEVARA • Discussion 10 VENDREDI 14 DÉCEMBRE 11:45-14:00 11:45-12:45 Ateliers B (5 sessions en parallèle) Atelier B1 SALLE GIVRY-SAVIGNY Maladie de Ménière Modérateur : Christian DUBREUIL Intervenants : Vincent COULOIGNER - Sylvie IMBAUD-GENIEYS - Paul AVAN Atelier B2 AMPHITHEATRE ROMANEE CONTI Evidement pétro-mastoïdien : Indications et réhabilitation Modérateur : Jacques MAGNAN Intervenants : Vladimir STRUNSKI - Laurent TAVERNIER - Daniele BERNADESCHI Atelier B3 Reconstruction d’une aplasie Modérateur : Françoise DENOYELLE Intervenant : François DISANT SALLE CHABLIS Atelier B4 SALLE SANTENAY La préservation et la réparation du nerf facial Modérateur : Jean Pierre LAVIEILLE Intervenants : Romain KANIA - Jean- Paul MARIE - Isabelle BERNAT B5 - Symposium Cochlear Actualité Cochlear SALLE MOREY SAINT DENIS Modérateurs : Alexis BOZORG GRAYELI - Alain MAZZUCHELLI • Introduction - Alain MAZZUCHELLI • Registre Baha - Alexis BOZORG GRAYELI • Techniques chirurgies Baha - Thierry MOM • Baha vision - Dina LOURENCO • Carina™ - Peter VAN GERWEN • IRM - l’imagerie de l’oreille interne - Jean-Loup BENSIMON • Clinical Care Innovation - Emeric KATONA 12:45-14:00 Déjeuner en salle Chambertin 14:00-15:00 Séance plénière AMPHITHEATRE ROMANEE CONTI Réhabilitation des surdités de transmission et mixtes Modérateur : Michel GERSDORFF Intervenants : Philippe ROMANET - Arnaud DEVEZE - Thierry MOM Karl-Bernd HÜTTENBRINK - Olivier DEGUINE 11 Programme Scientifique VENDREDI 14 DÉCEMBRE 14:00-16:15 VENDREDI 14 DÉCEMBRE 15:15-16:15 Ateliers C (5 sessions en parallèle) Atelier C1 AMPHITHEATRE ROMANEE CONTI Prise en charge de l’otite chronique de l’enfant Modérateur : Eréa Noël GARABEDIAN Intervenants : Rémi MARIANOWSKI - Vladimir STRUNSKI - Serge BOBIN Eréa Noël GARABEDIAN Atelier C2 Comment j’opère une otospongiose ? Modérateur : Bernard FRAYSSE Intervenants : Michel GERSDORFF - Denis AYACHE SALLE GIVRY-SAVIGNY Atelier C3 SALLE CHABLIS La prise en charge des séquelles de la paralysie faciale Modérateur : François DISANT Intervenants : Georges LAMAS - Elisabeth SAUVAGET - Frédéric TANKERE Atelier C4 Implantation cochléaire : pièges et complications Modérateur : Jean-Pierre BEBEAR Intervenant : Benoît GODEY SALLE SANTENAY C5 - Atelier COLLIN - ECHODIA Nouvelle gamme ECHODIA et avancées dans le dignostic de l’hydrops Réhabilitation auditive avec la prothèse à conduction osseuse Alpha 1 SALLE MOREY SAINT DENIS Modérateur : Françoise DENOYELLE Intervenants : - Françoise DENOYELLE - Alexis BOZORG GRAYELI - Paul AVAN Thierry HASSOUN 16:15-16:45 Pause café sur l’exposition 16:45-17:45 Ateliers D (5 sessions en parallèle) Atelier D1 SALLE GIVRY-SAVIGNY Monopseudostéréophonie et prise en charge des surdités unilatérales de perception Modérateur : François Michel VANEECLOO Intervenants : Cyrille COUDERT - Jean Noël HANSON Atelier D2 AMPHITHEATRE ROMANEE CONTI Les implants d’oreille moyenne aujourd’hui Modérateur : Thierry MOM Intervenants : Bruno FRACHET - Stéphane TRINGALI - Alexis BOZORG GRAYELI 12 VENDREDI 14 DÉCEMBRE 16:15-17:45 VENDREDI 14 DÉCEMBRE Atelier D3 Evaluation de l’audition chez l’enfant Modérateur : Natalie LOUNDON Intervenants : Cécile PARIETTI-WINKLER - Emmanuel LESCANNE SALLE CHABLIS Atelier D4 SALLE SANTENAY La chirurgie des vertiges Modérateur : André GENTINE Intervenants : André CHAYS - Jean Philippe GUYOT - Philippe BORDURE D5 - Atelier Amplifon Présentation complète d’un nouvel outil numérique. Acouphènes et hyperacousie, éléments pour l’éducation thérapeutique du patient SALLE MOREY SAINT DENIS Intervenants : Laurence RENAUD PICARD - Eric BAILLY MASSON 13 Programme Scientifique VENDREDI 14 DÉCEMBRE 20:00-00:00 VENDREDI 14 DÉCEMBRE 20:00-00:00 Dîner de Gala au Château du Clos de Vougeot Cette année, le dîner de gala se tiendra sur le site incroyable du Château du Clos Vougeot le vendredi 14 Décembre 2012. Le prix du dîner est fixé à 80 € par participant. Le nombre de places est limité. Aucune inscription ne sera prise sur place. Château du Clos de Vougeot reste le symbole de près d’un millénaire d’Histoire de la Bourgogne même s’il ne produit plus de vin de nos jours. Situé au coeur de la route des Grands Crus, ce château accueille les amateurs d’Histoire, d’architecture ou d’oenologie. Les réceptions données dans ce cadre unique sont réputées à travers le monde. Ce monument historique d’exception est le Chef-d’Ordre de la Confrérie des Chevaliers du Tastevin. Château du Clos de Vougeot 14 Départ des bus devant le centre de congrès à 19 h. Retour en bus au centre de congrès prévu vers 23 h Dress code: Tenue formelle et sombre re SAMEDI 15 DÉCEMBRE 08:30-11:15 SAMEDI 15 DÉCEMBRE 08:30-09:45 Lectures AMPHITHEATRE ROMANEE CONTI Présidents : Vincent DARROUZET - Emmanuel LESCANNE • Implants cochléaires - Bernard FRAYSSE • Le traitement in situ de l’oreille interne - Philippe LEFEBVRE • Les avancées techniques dans l’imagerie de l’oreille - Jan CASSELMAN 09:45-10:15 Pause café sur l’exposition 10:15-11:15 Ateliers E (5 sessions en parallèle) Atelier E1 Bilan radiologique en otologie Modérateur : Francis VEILLON Intervenant : Jean-Loup BENSIMON AMPHITHEATRE ROMANEE CONTI Atelier E2 Le vieillissement et l’audition Modérateur : Bruno FRACHET Intervenants : Didier BOUCCARA - Arach MADJLESSI SALLE GIVRY-SAVIGNY Atelier E3 Cholestéatomes : Choix thérapeutiques Modérateur : Christian DUBREUIL Intervenants : Thomas SOMERS - Christian MARTIN SALLE CHABLIS Atelier E4 Les programmes de dépistage de la surdité néonatale Modérateur : Emmanuel LESCANNE Intervenant : André CHAYS E5 - Symposium Advanced Bionics Modérateur : Alexis BOZORG GRAYELI SALLE SANTENAY SALLE MOREY SAINT DENIS • AB-SONOVA : Actualités et Perspectives - Didier CARON • Insertion non traumatique : deux facteurs à considérer - Le placement optimal de l’électrode dans la cochlée : HiFocus Mid-Scala électrode Thomas BOISMOREAU • Insertion non traumatique : deux facteurs à considérer - Evaluation des forces d’insertion des électrodes - Etude expérimentale - Mathieu MIROIR • Vers une optimisation des performances : Réglage des implants cochléaires : résultats de l’étude européenne - FOX - Stéphanie BOREL • Vers une optimisation des performances : Advanced Bionics et Innovations - Alexandre GAULT • Questions-Réponses 15 Programme Scientifique SAMEDI 15 DÉCEMBRE 11:15-14:30 SAMEDI 15 DÉCEMBRE 11:15-12:15 Ateliers F (5 sessions en parallèle) Atelier F1 SALLE SANTENAY La rééducation vestibulaire : pourquoi et comment ? Modérateur : Michel TOUPET Intervenants : Pierre BERTHOLON - Philippe PERRIN - Alain ZEITOUN Philippe PERRIN Atelier F2 SALLE CHABLIS Les atteintes audio-vestibulaires de l’enfant : la place du bilan génétique Modérateur : Thierry VAN DEN ABBEELE Intervenants : Christel THAUVIN - Michel MONDAIN Atelier F3 SALLE GIVRY-SAVIGNY Les stratégies diagnostique et thérapeutique des paragangliomes tympanojugulaires Modérateur : Patrice TRAN BA HUY Intervenants : Jean-Pierre SAINT-MAURICE Atelier F4 AMPHITHEATRE ROMANEE CONTI La chirurgie ambulatoire en otologie Modérateur : Philippe LEFEBVRE Intervenants : Catherine NOWAK - Jean Philippe GUYOT - Marco Domenico CAVERSACCIO F5 - Symposium MED-EL : les implants auditifs Modérateurs : Benoît GODEY - Jean Pierre LAVIEILLE SALLE MOREY SAINT DENIS • Les Implants Auditifs MED-EL : nouveautés - Michel BELIAEFF • Implant à conduction osseuse Bonebridge : indications, technique chirurgicale, premiers résultats - Sébastien SCHMERBER • Taille et croissance de la cochlée humaine : implication pour le choix de l’électrode - Christophe VINCENT • Relation entre la position de l’électrode dans la cochlée et les performances auditives - Alexis BOZORG GRAYELI 12:15-13:15 13:15-14:30 16 Table ronde AMPHITHEATRE ROMANEE CONTI Les indications des implants cochléaires, présent et futur Modérateur : Eric TRUY Intervenants : Vincent COULOIGNER - Benoît GODEY Marco Domenico CAVERSACCIO - Alexis BOZORG GRAYELI Déjeuner en salle Chambertin SAMEDI 15 DÉCEMBRE 14:30-17:00 SAMEDI 15 DÉCEMBRE 14:30-15:45 Lectures AMPHITHEATRE ROMANEE CONTI • Imagerie cérébrale et facteur pronostique précoce de récupération du patient sourd implanté cochléaire - Pascal BARONE • Chirurgie assistée par ordinateur - Bertrand LOMBARD • Les compressions neuro-vasculaires et leur chirurgie - Jacques MAGNAN 16:00-17:00 Ateliers G (4 sessions en parallèle) Atelier G1 SALLE SANTENAY La prise en charge actuelle schwannomes vestibulaires et la NF2 Modérateur : Christian DUBREUIL Intervenants : Serge BLOND - Christian DUBREUIL, S. SCHMERBER Atelier G2 Les traitements intratympaniques en pratique Modérateur : Didier BOUCCARA Intervenants : Frédéric VENAIL - Thierry MOM SALLE CHABLIS Atelier G3 AMPHITHEATRE ROMANEE CONTI Ossiculoplastie : Choix des matériaux et de la technique Modérateur : Karl-Bernd HÜTTENBRINK Intervenants : Philippe ROMANET - Christophe VINCENT Atelier G4 SALLE GIVRY-SAVIGNY Outils pédagogiques actuels pour chirurgiens en otologie Modérateur : Emmanuel LESCANNE Intervenant : Alexis BOZORG GRAYELI 17 Résumés Lecture Amphithéatre ROMANEE-CONTI Vendredi 14 Décembre 8h45 – 10h00 Les nouveaux outils dans l’exploration de la fonction cochléaire Paul AVAN Des aspects du fonctionnement des cellules sensorielles cochléaires, qui naguère exigeaient des mesures invasives, deviennent cliniquement accessibles grâce à une utilisation combinée et plus ciblée des tests audiologiques de base, notamment otoémissions et électrocochléographie (ECoG), et à une électronique plus efficace. La diversité des contextes où les signaux cochléaires extraits de ces tests dévoilent des aspects pathogéniques spécifiques s’est accrue avec l’expansion de la recherche de gènes de surdité. Le terrain où l’analyse combinée des otoémissions et de l’ECoG a le plus de potentiel est celui de l’hydrops et de l’homéostasie des liquides labyrinthiques. En effet, des travaux récents chez l’homme et l’animal montrent que les réponses des cellules ciliées externes présentent des changements caractéristiques de la pression hydrostatique dans les compartiments liquidiens cochléaires. Ceux-ci se traduisent sur le potentiel microphonique et les otoémissions (provoquées par clic ou en produit de distorsion) par un déphasage prédominant aux fréquences inférieures à la fréquence de résonance de l’oreille. Dans le contexte de l’hydrops endolymphatique, bien que la corrélation entre ces mesures et la mesure plus ancienne du rapport SP/AP à l’ECoG soit élevée, la dynamique temporelle de l’affection perturbe la comparaison et explique peut-être en partie la faible sensibilité attribuée au rapport SP/AP. Ainsi l’émergence de nouveaux outils annonce celle de nouveaux protocoles prenant mieux en compte la dynamique de certaines affections. Remerciements : ce travail a été soutenu par la Fondation de l’Avenir (ET1-617) Lecture Amphithéatre ROMANEE-CONTI Vendredi 14 Décembre 8h45 – 10h00 Quoi de neuf dans les prothèses ossiculaires ? K-B HÜTTENBRINK The concept of the design of the actual prostheses is oriented only towards an effective sound transport, with light and stiff materials and a design for a solid attachment of the vibrating tympanic membrane/malleus handle to the stapes. The conventional attachment of a prosthesis, which was only relying on water adhesive forces, is not stable enough. Therefore, new designs have been developed in the last years for mechanically stable fixation, using clip designs or additional concepts, like a cartilage shoe, for centralising a columella prosthesis on the footplate. New developments try to incorporate the concept of the flexibility of the biologic articulated ossicular chain by introducing joints into the prosthesis. One concept is a movable attachment of the plate of the prosthesis to its shaft with a ball-joint connection between. This movable plate can follow the excursions of the reconstructed tympanic membrane, reducing the danger of perforation of the rim of the plate through a retracted tympanic membrane. These ideas focus on nature’s concept of an acoustically stiff but macro-mechanically soft transmission, which had been developed by evolution with its articulated three ossicular chain. Atelier A1 Amphithéâtre ROMANEE-CONTI Vendredi 14 Décembre 10h30 – 11h30 Stratégie diagnostic devant des vertiges Modérateur : A. CHAYS Orateurs : P BERTHOLON, A. GENTINE, M. TOUPET Le vertige est une sensation erronée de déplacement du sujet ou de son environnement. Parfois net, grand vertige rotatoire, il peut être plus discret, à type d’instabilité, de sensation ébrieuse ou de tangage. Il représente un des motifs de consultation parmi les plus fréquents auprès des Médecins Généralistes, et par voie de conséquence auprès des Otorhinolaryngologistes et Neurologues. 18 Bien que le vertige constitue une situation invalidante et particulièrement anxiogène, il est rarement grave, car le plus souvent du à une atteinte de l’oreille interne, qu’il s’agisse notamment d’un déplacement anormal d’otolithes (Vertige Positionnel Paroxystique Bénin) ou d’une maladie de Menière. Cependant les étiologies de vertiges sont extrêmement diverses et certaines peuvent être graves. En particulier, un vertige, même isolé, peut révéler une pathologie neurologique. Une analyse médicale mais également médico-légale nous montre que 2 groupes étiologiques méritent une attention particulière car le retard diagnostic est préjudiciable au patient : D’une part, l’étiologie vasculaire, qui peut à l’extrême mettre en jeu le pronostic vital dans les heures ou les jours qui suivent (préjudice à court terme). D’autre part, l’étiologie tumorale, qui met potentiellement en jeu le pronostic à moyen et à long terme. Nous développerons les arguments cliniques permettant de suspecter ces étiologies, incitant alors à réaliser rapidement les examens complémentaires adéquats. Atelier A2 Salle GIVRY SAVIGNY Vendredi 14 Décembre 10h30 – 11h30 Myringoplastie : techniques Modérateur C. MARTIN Orateurs : JM. THOMASSIN, N. GUEVARA, D. AYACHE La myringoplastie est une procédure chirurgicale de pratique courante en otologie. Après une brève introduction insistant sur les différentes terminologies pouvant se rapporter à cette intervention, les orateurs présenteront les points-clés des principales techniques chirurgicales (myringoplastie adipeuse, myringoplastie aponévrotique, myringoplastie cartilagineuse). Enfin des cas cliniques seront exposés et discutés de façon interactive avec l’assistance. Atelier A3 Salle SANTENAY Vendredi 14 Décembre 10h30 – 11h30 Acouphène et environnement sonore Modérateur : B. FRACHET Orateurs : R. DAUMAN, M. OHRESSER L’influence de l’environnement sonore sur la perception d’un acouphène se fait sentir dans la vie quotidienne des sujets atteints par ce trouble. Si, assez rapidement, ces sujets se rendent compte qu’ils entendent davantage l’acouphène dans le silence, ils sont souvent déconcertés de « ne plus entendre que l’acouphène » quand ils se trouvent dans des situations bruyantes. Il n’est d’ailleurs pas rare que cette perplexité soit également ressentie par le clinicien lui-même, ayant du mal à expliquer pourquoi dans certaines circonstances le bruit peut être amplificateur de l’acouphène et dans d’autres, au contraire, apaisant. L’exposé aura pour but de présenter les mécanismes envisageables dans ces différences de perception et d’en tirer des applications thérapeutiques. Atelier A4 Salle CHABLIS Vendredi 14 Décembre 10h30 – 11h30 Explorations audiologiques de l’adulte Modérateur : D. BOUCCARA Orateurs : E. BIZAGUET, L. COLLET Grâce aux apports technologiques récents dont disposent les aides auditives le niveau du bénéfice obtenu est élevé Il s’agit tout d’abord de l’apport du traitement numérique du signal et de la possibilité de laisser le conduit auditif externe ouvert. Ces différents éléments nécessitent une évaluation initiale précise et des réglages adaptés au cas de chaque patient. De ce fait la correction d’atteintes auditives de sévérité variable repose sur une prise en charge au cours de 19 Résumés laquelle interviennent le Médecin traitant, l’ORL, l’audioprothésiste, et éventuellement pour les atteintes plus importantes l’orthophoniste et le psychologue. La réalisation de tests d’audiométrie tonale et vocale, l’impédancemétrie et l’étude du réflexe stapédien permettent à l’ORL de : • Préciser le diagnostic en cas de premier bilan auditif, • Décider des indications éventuelles à d’autres investigations : tests auditifs centraux, étude des potentiels évoqués auditifs (PEA) ou imagerie. • Évaluer l’intelligibilité du patient dans le calme mais aussi avec des tests dans le bruit, dans certaines circonstances. • Identifier les difficultés prévisibles de l’appareillage : pathologies du conduit auditif externe (eczéma et otites externes récidivantes, exostoses, malformations…), atteintes très importantes des fréquences aigues fait discuter une disparition totale des cellules cochléaires : zone inerte (ou morte) cochléaire, dépister une déficience des suppléances centrales, en particulier chez les sujets âgés…et envisager une implantation cochléaire dans les surdités les plus importantes. Atelier B1 Salle GIVRY SAVIGNY Vendredi 14 Décembre 11h45 – 12h45 La maladie de Menière Modérateur : C DUBRUEIL Orateurs : P. AVAN, V. COULOIGNER, S. IMBAUD-GENIEYS La maladie de Menière est une maladie d’ordre psychosomatique, liée à un hydrops endolabyrinthique, médié par la dysrégulation des hormones entrant dans l’équilibre K/Na de part et d autre de la membrane de Reissner. Ces hormones sont les minéralo corticoïdes , les glucocorticoïdes , l insuline…qui agissent au niveau des ATPases de la strie vasculaire en perturbant l’équilibre K/ Na. Les modifications brutales entraînent une véritable crise de Menière, les hydrops chroniques, une surdité pressionnelle et/ou un acouphène et /ou une plénitude et/ou une instabilité, tout cela dépendant de l état de stress plus ou moins majeur des patients. On peut dès à présent, surtout dans ces états chroniques mettre en évidence la modification de pression des liquides endolabyrinthique par l’étude PDA grâce à l’Echodia. Seule un prise en charge psychothérapique (hypnose, EMDR, sophrologie, TCC) peut guérir ces patients (sauf de leur surdité quand >50db).Sinon le traitement est symptomatique : anti vertigineux, labyrinthectomie chimique, et la neurotomie vestibulaire de loin la plus efficace. Atelier B2 Amphithéâtre ROMANEE-CONTI Vendredi 14 Décembre 11h45 – 12h45 Evidement pétro-mastoïdien : Indications et réhabilitation Modérateur : J. MAGNAN Orateurs : D. BERNADESCHI, L. TAVERNIER, V.STRUNSKI L’évidement pétro-mastoïdien est une technique ancienne, beaucoup moins fréquemment réalisée qu’auparavant mais qui garde des indications précises. Les avantages de la technique ouverte restent d’actualité : meilleure visualisation des zones cachées de l’oreille, moins de récidive, un seul temps opératoire, une surveillance plus facile. Les inconvénients de la technique ouverte sont une instabilité fréquente de la cavité d’évidement et de moins résultats fonctionnels. Néanmoins, grâce une bonne sélection des cas à opérer selon des critères cliniques, audiométriques et scanographiques, il est possible de diminuer sensiblement l’instabilité des cavités. Les conditions techniques nécessaires sont surtout un fraisage réduit de la mastoïde, un comblement des recessus notamment antro-mastoïdien, la réalisation d’une petite caisse avec renforcement tympanique et une plastie de conque. 20 Atelier B3 Salle CHABLIS Vendredi 14 Décembre 11h45 – 12h45 Reconstruction d’une aplasie auriculaire Modérateur : F. DENOYELLE Orateur : F. DISANT L’aplasie auriculaire lorsqu’elle rentre dans le cadre d’un syndrome oto-mandibulaire nécessite une prise en charge complexe sur le plan morphologique étalée de la petite enfance à la puberté. Une symétrisation des bases osseuses mandibulaires par distraction osseuse multi-directionnelle est réalisée dès l’âge de 5 ans. La reconstruction du pavillon auriculaire intervient après l’âge de 8 ans et utilise des greffons costaux ou des prothèses en polyéthylène poreux. Une compensation orthodontique est réalisée à partir de l’âge de 12 ans lorsque l’articulé dentaire est horizontalisé et centré. Dans le cas contraire, une décompensation orthodontique sera réalisée vers 15 ans préparant une chirurgie orthognathique rétablissant la classe 1 dentaire et corrigeant une latérognathie. La symétrisation tégumentaire jugale et pré-mandibulaire bénéficie à la puberté d’une lipostructure en plusieurs séances. Atelier B4 Salle SANTENAY Vendredi 14 Décembre 11h45 – 12h45 La préservation et la réparation du nerf facial Modérateur : J.P. LAVIELLE Orateurs : I.BERNAT, R. KANIA, JP MARIE Les techniques chirurgicales les plus utilisées pour la réhabilitation des paralysies faciales périphériques (PFP) sont la myoplastie du temporal, l’anastomose hypoglosso-faciale et les anastomoses facio-faciales homolatérales. Nous avons voulu comparer les résultats de ces différentes techniques et discuter des différentes méthodes d’évaluation de ces résultats. Nous avons rétrospectivement inclus tous les patients ayant eu une réhabilitation chirurgicale de leur PFP au CHU de Rouen, entre 2000 et 2010 Ces patients ont tous été filmés et évalués ensuite à l’aide de quatre échelles d’évaluation (House-Brackmann, Sunnybrook, Freyss, Yanagihara). Trente et un patients ont pu être évalués. Aucune différence entre les différentes techniques chirurgicales n’a été retrouvée concernant la symétrie au repos. L’évaluation du mouvement montrait de façon significative, de meilleurs résultats avec les anastomoses facio-faciales (moyenne House et Brackmann (mHB) = 3,5) et hypoglosso-faciales (mHB=3,3) qu’avec la myoplastie du temporal (mHB=4,77). Cependant, aucune échelle d’évaluation des PFP ne nous semble pertinente pour l’évaluation des PFP réhabilitées. En l’absence d’échelle pertinente, nous n’avons pas pu conclure à la supériorité d’une méthode de réhabilitation des PFP. Cette analyse retrospective sera l’occasion de revenir sur la prévention des paralysies faciale, et sur les voies de recherches expérimentales de notre équipe: facteurs de croissance axonale et de ciblage de la repousse avec les cellules gliales olfactives. Plénière Amphithéatre ROMANEE-CONTI Vendredi 14 Décembre 14h00 – 15h00 Réhabilitation des surdités de transmission et mixtes Modérateur : M. GERSDORFF Orateurs : P. ROMANET, K. HUTTENBRINK, T. MOM, O. DEGUINE, A.DEVEZE La première partie de la séance concerne la réhabilitation des surdités de transmission par tympano- et ossiculoplasties : 21 Résumés - les autogreffes: cartilage et os, état de la question - les prothèses ossiculaires en biomatériaux : les nouvelles technologies, mise au point et avenir La seconde partie concerne la réhabilitation des surdités de transmission et mixtes par prothèses implantables - le BAHA : indications, avantages et limites - les prothèses implantables de l’oreille moyenne : indications, état de la question, recherche et perspectives d’avenir Atelier C1 Amphithéâtre ROMANEE-CONTI Vendredi 14 Décembre 15h15 – 16h15 Prise en charge de l’otite chronique de l’enfant Modérateur : E. N. GARABEDIAN Orateurs : S. BOBIN, R. MARIANOWSKI, V. STRUNSKI L’atelier organisé sur l’otite chronique de l’enfant a pour but de faire part de l’actualité dans la prise en charge des différents types d’otite chronique existant chez l’enfant. Une première partie sera consacrée à l’otite séromuqueuse avec la conduite thérapeutique actuelle, comprenant les formes traînantes chez l’enfant plus âgé. Dans une deuxième partie il sera étudié les indications et techniques opératoires concernant la perforation tympanique simple, incluant les critères de prédiction de succès et les comparaisons des différentes techniques appliquées actuellement. Une troisième partie sera consacrée aux états pré-cholestéatomateux de type poches de rétraction tympaniques abordant celles-ci sur la thématique des indications médicales et chirurgicales, le type de surveillance adaptée, puis la technique chirurgicale employée lorsque les poches de rétraction sont évoluées. La quatrième et dernière partie sera consacrée aux particularités du cholestéatome de l’enfant concernant aussi bien les cholestéatomes acquis que la spécificité des cholestéatomes congénitaux qui ne sont pas inclus dans l’otite chronique mais qui sont parfois difficiles à différencier dans les formes postérieures. Seront évoqués les pièges diagnostiques, la technique chirurgicale, le mode de surveillance concernant à la fois l’imagerie et les indications de deuxième temps opératoire. Les spécificités pédiatriques seront soulignées en comparaison de la même pathologie chez l’adulte. L’objectif de cette table ronde est d’obtenir un consensus sur la prise en charge tant sur le plan des indications que sur la technique chirurgicale. Atelier C2 Salle GIVRY SAVIGNY Vendredi 14 Décembre 15h15 – 16h15 Comment j’opère une otospongiose ? Modérateur : B. FRAYSSE Orateurs : M. GERSDORFF, D. AYACHE Le traitement chirurgical de l’otospongiose fait appel à une procédure opératoire bien décrite depuis de nombreuses, faisant appel à une succession de temps bien codifiés depuis la voie d’abord jusqu’à la mise en place de la prothèse. Néanmoins, si les principes chirurgicaux sont communs à toute procédure, les détails techniques peuvent varier en fonction des habitudes de l’opérateur ou des conditions loco-régionales. Après une brève introduction, les indications opératoires seront discutées au travers de cas cliniques interactifs. Les orateurs présenteront leur technique opératoire la plus couramment employée. Les principales variantes techniques seront discutées, ainsi que certaines situations particulières pouvant contrarier le cours de l’intervention seront envisagées (otospongiose oblitérante, étroitesse de la fenêtre ovale…). 22 Atelier C3 Salle CHABLIS Vendredi 14 Décembre 15h15 – 16h15 La prise en charge des séquelles de paralysie faciale Modérateur : F. DISANT Orateurs : G. LAMAS, F. TANKERE - E. SAUVAGET La réhabilitation d’une paralysie faciale tente d’obtenir une relative symétrie au repos et une réanimation fluide de l’hémiface paralysée. Le résultat est évalué sur l’amplitude des mouvements, l’absence de syncinésies et de spasmes. La qualité des mimiques et l’expressivité émotionnelle sont au cœur du projet rééducatif après chirurgie. Nous présentons une série de résultats obtenus chez des patients n’ayant plus de nerf facial périphérique pouvant donner lieu à une anastomose hypoglossofaciale ou une anastomose à partir du nerf du muscle masséter. Nous avons associé chez ces patients des transferts musculaires et des procédés statiques au niveau du tiers moyen et des unités palpébrales. Cette association de procédés permet d’optimiser les résultats à condition que la rééducation soit bien conduite. Atelier C4 Salle SANTENAY Vendredi 14 Décembre 15h15 – 16h15 Implantation cochléaire : pièges et complications Modérateur : J.P. BEBEAR Orateur : B. GODEY L’implantation cochléaire est une technique fiable, dont les indications sont bien codifiées. Les différentes explorations préimplantatoires permettent un bilan précis tant sur le plan fonctionnel qu’anatomique. Néanmoins, certaines situations sont à connaitre car elles peuvent constituer des indications délicates, voire de véritables pièges diagnostiques ou chirurgicaux. C’est le cas par exemple des patients simulateurs, qui, consciemment ou non, nous poussent à surestimer le degré de leur surdité. Les malformations d’oreille interne constituent quant à elles un double enjeu : en terme d’indication d’abord, (les résultats auditifs étant parfois limités), en terme de technique chirurgicale aussi (mise en place du porte-électrodes ou attitude vis à vis d’une oreille geyser). La fibrose et l’ossification cochléaire (otospongiose, méningite) doivent être évaluées par une imagerie d’excellente qualité où l’IRM est déterminante. Les complications majeures de l’implantation cochléaires (paralysie faciale, infection du site opératoire, méningite) sont devenues exceptionnelles. Les complications mineures sont plus fréquentes. L’apparition ou l’aggravation d’un vertige ou d’un acouphène peuvent se révéler dommageables en termes de qualité de vie. Les stimulations aberrantes du VII posent des problèmes de réglages et d’efficacité fonctionnelle. Enfin, la fiabilité des implants est tout à fait satisfaisante. Les pannes sont rares et la technique chirurgicale ainsi que les excellents résultats obtenus en cas de réimplantation doivent nous conduire à dédramatiser ces situations. Atelier D1 Salle GIVRY SAVIGNY Vendredi 14 Décembre 16h45 – 17h45 Monopseudostéréophonie et prise en charge des surdités unilatérales de perception Modérateur : F.M VANEECLOO Orateurs : C. COUDERT, J.N. HANSON La monopseudostereophonie correspond à la possibilité pour un patient de compenser une surdité totale par le moyen d’un appareillage auditif. Plusieurs possibilités s’offrent au praticien:appareillage conventionnel type Cross ou Cross wifi;appareillage en voie osseuse avec le système BAHA. Les résultats obtenus font apparaître la possibilités de compensation de la perte de la captation sonore dans un hémi-champ auditif. 23 Résumés les résultats obtenus apparaissent remarquables et aussi particulièrement surprenants puisque beaucoup de patients retrouvent la possibilité de localiser la source sonore dans chaque hémichamp et pour certains avec une localisation presque parfaite :Monopseudostéréophonie. La table ronde abordera tous les aspects des problèmes posés:sélection des patients,appareillag e,rééducation et aspects fondamentaux en guise de conclusion. Atelier D2 Amphithéâtre ROMANEE-CONTI Vendredi 14 Décembre 16h45 – 17h45 Les implants d’oreille moyenne aujourd’hui Modérateur : T MOM Orateurs : B FRACHET, A BOZORG-GRAYELI, S. TRINGALI Les implants d’oreille moyenne sont utilisés depuis une vingtaine d’années de façon régulière dans les centres d’implantologie auditive. Longtemps dominés par le système vibrant soundbridge, la gamme des produits disponibles s’est progressivement élargie. Des implants ayant d’autres atouts sont apparus tels que le MET (Otologics) semi-implantable, et d’autres implants totalement implantables, comme le Carina (Otologics) ou l’implant Esteem (Envoy), ce dernier ayant la particularité de s’auto-recharger. Des systèmes de couplage aux osselets ou à la fenêtre ronde ont été développés pour permettre l’utilisation des implants d’oreille moyenne dans les surdités mixtes. Plus récemment, dérivés des implants à conduction osseuse, sont annoncés des implants d’oreille moyenne utilisant la conduction osseuse, tel que le BoneBridge (Med-El). Malgré les efforts conséquents d’innovation des fabricants, et l’extension des indications potentielles, les implants d’oreille moyenne restent encore d’utilisation restreinte. Le but de cet atelier est de faire le point sur les différents implants d’oreille moyenne utilisés les plus courants, d’en préciser leurs indications et leurs limites. Atelier D3 Salle CHABLIS Vendredi 14 Décembre 16h45 – 17h45 Evaluation de l’audition chez l’enfant Modérateur : Natalie LOUNDON Orateurs : C. PRIETI-WINKLER, E. LESCANNE Cet atelier se propose de refaire le point des différentes techniques d’exploration subjective et objective de l’audition chez l’enfant de 0 à 7 ans, leurs indications et pièges. Les aspects de réalisation pratique seront abordés à partir de cas cliniques et de vidéos. Atelier D4 Salle SANTENAY Vendredi 14 Décembre 16h45 – 17h45 Chirurgie du vertige Modérateur : A. GENTINE Orateurs : P. BORDURE, A. CHAYS, J.P. GUYOT Le traitement chirurgical ne s’adresse qu’à des patients présentant des vertiges invalidants après traitements médicaux bien conduits. Cela concerne essentiellement les patients atteints de Maladie de Menière (exceptionnellement VPPB et syndrome de Minor). Ils sont tous classés en stade fonctionnel supérieur à 4 dans la classification de l’AAO-HNS 1995 avec une ancienneté moyenne de plusieurs années (7 ans : 1 – 32 ans !) Trois modalités thérapeutiques sont proposées à Strasbourg : neurectomie vestibulaire, blocage du canal semi-circulaire latéral (BCL) ou instillation de gentamycine dans la cavité tympanique selon un organigramme qui sera présenté. Le BCL est un traitement original basé sur une hypothèse physiopathologique de la crise de Maladie de Menière (MM). Elle est due à une augmentation de l’hydrops qui augmente le diamètre de l’ampoule et étire la cupule ce qui a pour conséquence l’augmentation de la fréquence de décharge du nerf vestibulaire. Le BCL du seul canal horizontal empêche cette élongation 24 et donc évite la crise. Les canaux verticaux qui subissent le même phénomène ont des actions antagonistes et leur effet s’annule. A ce jour, 46 patients ont bénéficié de BCL depuis 2001 avec un recul moyen de 5,5 ans (2-11 ans). 10 patients se sont retrouvés en classe F (AAO – HNS 1995) : ils ont bénéficié d’une neurectomie vestibulaire pour 5 patients et d’une labyrinthectomie chimique pour les 5 autres, pour apparition de crises de Tumarkin et pour certains patients opérés avant 2004 qui avaient des vertiges verticaux. 1 patient est en classe B et de stade fonctionnel 2. 36 sont en classe A de stade fonctionnel 1 c’est-à-dire qu’ils n’ont plus aucun symptôme. Revus avec un recul moyen de 5,5 ans (cf supra) : - la perte auditive moyenne est passée de 63 dB en préopératoire à 77 dB - le déficit calorique est de 89 % - le déficit au VHIT n’est que de 20 % ce qui signifie que le canal latéral est fonctionnel aux « hautes fréquences ». Ceci explique la bonne tolérance du BCL. Lecture Amphithéatre ROMANEE-CONTI Samedi 15 Décembre 8h30 – 9h45 Le traitement in situ de l’oreille interne P. LEFEBVRE Les surdités de perception sont caractérisées par une perte de cellules ciliées et /ou des neurones du ganglion spiral. À l’heure actuelle, les aides auditives sont le seul traitement. Cependant, dans certaines maladies de l’oreille interne, un traitement pharmacologique a été proposé et utilisé avec succès. Dans cette présentation, nous passerons en revue les études animales récentes qui conduisent à la justification de certains traitements pour les maladies de l’oreille interne. Certaines expériences in vitro et in vivo montrent qu’il est possible de manipuler les structures neuro-sensorielles de l’oreille interne et de fournir un traitement efficace pour prévenir ou éventuellement restaurer l’audition chez les animaux. Les molécules ou médicaments peuvent être administrés localement à l’oreille interne par une perfusion périlymphatique directe ou à travers la membrane de la fenêtre ronde. 1. Une administration locale de corticoïdes à travers la membrane de la fenêtre ronde, permet de restaurer l’audition de patients souffrant de surdité brusque idiopathique. 2. L’administration locale de TNF alpha bloquant dans un modèle animal de la maladie autoimmune empêche l’inflammation dans la cochlée et sa perte auditive associée. Appliquée à l’homme, ce traitement permet de stabiliser l’audition pour une période de temps allant de 3 à 15 mois. En conclusion, l’administration locale de médicaments à l’oreille interne chez des patients présentant une perte neurosensorielle permet une stabilisation ou une amélioration de leur fonction auditive dans certains cas, de démontrer la faisabilité de cette modalité de traitement. Atelier E1 Amphithéâtre ROMANEE-CONTI Samedi 15 Décembre 10h15 – 11h15 Bilan radiologique en otologie Modérateur : F. VEILLON Orateur : JL BENSIMON Nous présenterons rapidement en introduction à cet atelier la résolution actuelle des différentes imageries en coupes au niveau du rocher (scanner haute résolution, et IRM hauts champs et cone beam). Nous aborderons ensuite l’imagerie du rocher par deux points de vue différent : 1- du point de vue de l’ORL qui soit à partir de la symptomatologie, de l’examen clinique et para clinique évoque un diagnostic. Il va demander alors à l’imagerie de confirmer son hypothèse, 25 Résumés soit au contraire son diagnostic est fait et va alors demander à l’imagerie le bilan d’extension de cette lésion et son opérabilité. Nous prendrons pour exemple quatre situations cliniques chez l’adulte : une surdité de transmission, une surdité perception, des vertiges, une paralysie faciale. À travers ces quatre cas cliniques nous regarderons les possibilités de diagnostic différentiel en allant de lésions les plus communes aux lésions plus rares mais qui doivent être reconnues. 2- du point de vue du RADIOLOGUE qui devant une lésion retrouvée sur ses images doit arriver à un diagnostic, ceci bien entendu avec l’aide indispensable de l’ORL sur le plan clinique. Deux situations sont envisagées : la découverte d’une lésion prenant le contraste du rocher et la découverte d’une lésion osseuse de l’os temporal. Pour chacun chacune de ces situations nous essaierons de montrer l’intérêt la valeur des différentes techniques d’imagerie. Atelier E2 Salle GIVRY SAVIGNY Samedi 15 Décembre 10h15 – 11h15 Le vieillissement et l’audition Modérateur : B. FRACHET Orateurs : D BOUCCARA, A. MADJLESSI La presbyacousie est l’expression clinique du vieillissement normal du système auditif. Elle est caractéristique par sa lenteur d’installation, son diagnostic facile d’après les données clinique et de l’audiométrie et les possibilités d’amélioration significative au moyen des aides auditives de nouvelles générations. Il existe d’importantes variations interindividuelles quant à l’âge de début et à l’évolutivité. Les deux principaux facteurs l’expliquant sont d’ordre génétique et environnemental (exposition au bruit). Un certain nombre d’études montrent par ailleurs le rôle aggravant possible de troubles du métabolisme, en particulier des glucides et des lipides. Le rôle du médecin ORL dans ce qui est donc une évolution attendue de l’audition, se situe principalement à trois niveaux : - assurer un diagnostic certain et un suivi régulier conjoint avec l’audioprothésiste et le cas échéant l’orthophoniste ; - dépister précocement des situations cliniques particulières où le traitement de la presbyacousie justifiera des orientations spécifiques d’emblée : prise en charge d’acouphènes, évaluation et traitement de troubles cognitifs, réhabilitation par implantation cochléaire… - prévenir l’aggravation de la presbyacousie par un dépistage et une information adaptée. Cette prise en charge s’intègre dans une pluridisciplinarité qui s’impose ce d’autant que: - L’espérance de vie augmente, avec une qualité de vie conservée ; - De nombreuses pathologies sont souvent intriquées chez les personnes âgées: sensorielles, cognitives, ostéo articulaires... - De nombreux intervenants peuvent apporter leurs compétences : audioprothésiste, ORL, orthophoniste, gériatre, ophtalmologiste, ergothérapeute…. Atelier E3 Salle CHABLIS Samedi 15 Décembre 10h15 – 11h15 Traitement du cholestéatome Modérateur : C. DUBREUIL Orateurs : C. MARTIN, T. SOMERS Le choix thérapeutique dépend - du niveau auditif global du patient et pas seulement de l’oreille à opérer - e l’existence ou non d’une infection chronique - de la localisation - de l’extension du cholestéatome - une cholestéatome infecté doit être opéré rapidement : le geste ossiculaire est souvent différé 26 - un cholestéatome sur oreille unique, ou associé é à une atteinte auditive sévère controlatérale, doit prendre en compte cette dernière avant tout intervention chirurgicale (appareillage…) On réalise une ossiculoplastie sans prendre de risque platinaire -la localisation du cholestéatome guide le technique opératoire : * un cholestéatome attical externe permet de conserver la chaîne * un cholestéatome attical autorise l ossiculoplastie au premier temps * un cholestéatome atrial justifie souvent une ossiculoplastie différée * les cholestéatomes intra pétreux relèvent d’une prise en charge spécialisée oto neuro chirurgicale - l’usage de l optique permet de mieux contrôler les zones d’exérèse et ainsi de diminuer les cholestéatomes résiduels - pour éviter les récidives il faut connaître les techniques de réparation du mur attical qui soient fiables, solides et durables. - L’usage du monitorage du nerf facial est optionnel dépendant beaucoup de l’extension des lésions et des données radiologiques pré opératoires, de l’opérateur - Toute technique chirurgicale même très bien réalisée, ne doit pas se soustraire à la surveillance clinique et radiologique Atelier E4 Salle SANTENAY Samedi 15 Décembre 10h15 – 11h15 Les programmes de dépistage de la surdité néonatale Modérateur : Christian DUBREUIL Orateur : André CHAYS La surdité congénitale touche près d’1 enfant sur 1 000. A l’âge de 4 ans, 2 enfants sur 1 000 souffrent de surdité évolutive. Les dépister à la maternité permet d’organiser le diagnostic précoce. Cette étape initiale, essentielle à la prise en charge de l’enfant sourd, a pour objectif de limiter les retards d’acquisition du langage oral puis écrit, des troubles du comportement, des difficultés scolaires ou sociales et à terme, des difficultés dans l’insertion professionnelle. L’organisation d’un programme de dépistage est complexe. L’ORL, pilier de ce programme de santé aura plusieurs rôles : coordination de professionnels impliqués au travers de réseaux de soins (réseau périnatalité, réseau surdité), choix des moyens techniques (OEAA, PEAA), organisation du CDOS (Centre de Diagnostic et d’Orientation de la Surdité). Dans cet atelier, l’organisation d’un programme de dépistage de la surdité néonatale développé à l’échelle d’une région est présentée. Atelier F1 Salle SANTENAY Samedi 15 Décembre 11h15 – 12h15 La Rééducation vestibulaire : pourquoi et comment ? Modérateur : M. TOUPET Orateurs : P BERTHOLON, P. PERRIN, A. ZEITOUN Le traitement des vertiges et/ou troubles de l’équilibre repose sur le traitement médical, chirurgical et/ou la rééducation vestibulaire. Ce dernier traitement est probablement celui qui a fait le plus de progrès au cours des années précédentes, permettant d’élargir ces indications à au moins 3 circonstances très fréquentes : Le vertige positionnel paroxystique bénin. Ce vertige est du à un déplacement anormal d’otolithes depuis l’utricule dans le canal atteint. Il peut être traité en une seule séance par une manœuvre adaptée au canal atteint permettant de repositionner les otolithes (depuis le canal dans l’utricule). Ainsi, le VPPB postérieur bénéficiera d’une manoeuvre rapide dite libératoire ou plus lente dite de repositionnement des otolithes. Le VPPB horizontal géotropique peut être traité par la position couchée prolongée du côté sain ou une rotation de type ‘barbecue’ du côté sain. Il n’y a pas actuellement de consensus formel pour le traitement du VPPB horizontal de forme agéotropique et du VPPB antérieur. 27 Résumés L’aréflexie vestibulaire unilatérale quelle qu’en soit l’étiologie (névrite vestibulaire, fracture du rocher, post-chirurgical…). Le vertige et/ou déséquilibre sont alors dus à une asymétrie du fonctionnement vestibulaire périphérique entraînant une asymétrie de décharge des noyaux vestibulaires du tronc cérébral ( et de leurs afférences). C’est le mécanisme de compensation vestibulaire qui va permettre de restaurer une symétrie de décharge de ces noyaux vestibulaires et qui sera optimisé par une rééducation vestibulaire précoce. Il faudra alors envisager une série de séances de rééducation vestibulaire (exercices au fauteuil rotatoire, stimulations optocinétiques…), Le trouble de l’équilibre de la personne âgée. Très fréquent, il est très souvent d’origine multifactoriel, avec volontiers une composante psychologique, surtout si la personne âgée a fait une chute, et/ou vit de façon isolée. Une prise en charge rééducative globale est souvent essentielle, car outre l’optimisation de la compensation vestibulaire, elle aura aussi un effet psychologique favorable ( confiance, réassurance …). Atelier F2 Salle CHABLIS Samedi 15 Décembre 11h15 – 12h15 Les atteintes audio-vestibulaires de l’enfant : la place du bilan génétique Modérateur : T VAN DEN ABBEELE Orateurs : M. MONDAIN, T THAUVIN Les atteintes d’origine génétique représentent plus de 50 % des atteintes audio-vestibulaires de l’enfant. La plupart sont dites «non syndromiques» et sont principalement représentées par les mutations de la connexine 26 (60 %). Les autres sont incluses dans le cadre de syndromes associant l’atteinte d’autres organes comme l’oeil (syndrome de Usher, syndrome de Stickler), les phanères (syndrome de Waardenburg), la thyroïde (syndrome de Pendred), les reins (syndrome d’Alport), le coeur (syndrome de Jervell-Lange-Nielsen) pour citer les principaux. L’atelier, à partir de cas cliniques réels et concrets, permettra de définir la stratégie du bilan étiologique d’une atteinte audio-vestibulaire de découverte récente chez un enfant, et en particulier la place de l’imagerie et du bilan et du conseil génétique. Atelier F3 Salle GIVRY SAVIGNY Samedi 15 Décembre 11h15 – 12h15 Les paragangliomes tympano-jugulaires Modérateur : P TRAN BA HUY Orateur : J.P. SAINT MAURICE Le paragangliome tympano-jugulaire, plus communément appelés paragangliome temporal représente sans nul doute l’une des plus fascinantes des tumeurs de la base du crâne. Ceci s’explique par les facteurs embryologiques, épidémiologiques et génétiques qui président à son éclosion en un lieu si singulier, par les défis et controverses thérapeutiques qu’il continue de susciter et par le nombre de disciplines qui se sont et sont encore mobilisées à son chevet. Cette table ronde se propose de faire le point sur certains des aspects les plus remarquables de cette tumeur. Au plan génétique, il est aujourd’hui établi qu’en France près de 30 % des PG sont génétiquement déterminés, c’est-à-dire associés à la mutation des gènes codant pour la sous-unité B, D ou plus rarement C, et du cofacteur AF2 de l’enzyme SDH (succinate dehydrogenase gene). Ainsi distingue-t-on les formes sporadiques non liées à ces mutations et les formes familiales et héréditaires. Les principales implications de cette découverte relativement récente seront discutées, notamment en termes de modalités de transmission et de bilan génétique. Les progrès de l’imagerie anatomique et fonctionnelle permettent de délimiter avec précision l’extension lésionnelle, d’en approcher la nature et d’en préciser l’opérabilité. Mais ils apportent aussi des renseignements d’ordre pronostiques et des perspectives thérapeutiques qui seront discutés. 28 La malignité représente l’une des importantes originalités de l’histoire naturelle des PG. Son incidence concernerait 5% des PG tympano-jugulaires. Comme il n’existe pas de critères histologiques permettant de caractériser la malignité d’un PG, un consensus s’accorde pour définir la malignité d’un PG par la présence de métastases, c’est-à-dire de tissu chromaffine dans des organes qui ne le sont pas. En pratique les métastases sont essentiellement ganglionnaires et osseuses. Les principaux problèmes soulevés concernent l’identification des facteurs de risque, leur dépistage précoce ainsi que leur traitement. Quant à la prise en charge thérapeutique, elle fut longtemps dominée par l’embolisation et la chirurgie. Toutefois au cours des dernières années, cette prise en charge a subi une notable évolution avec le concept désormais incontournable de qualité de vie et une meilleure connaissance de leur histoire naturelle. D’où la notion largement acceptée aujourd’hui d’une surveillance radiologique en première intention, la place de plus en plus importante des nouveaux procédés d’irradiation, et l’émergence du concept longtemps sacrilège d’exérèse subtotale suivie ou non de radiothérapie. C’est assez dire que la prise en charge des PG temporaux suit assez fidèlement une évolution similaire à celle constatée pour le neurinome de l’acoustique. Atelier F4 Amphithéâtre ROMANEE-CONTI Samedi 15 Décembre 11h15 – 12h15 La chirurgie ambulatoire en otologie Modérateur : P. LEFEBVRE M.D. CAVERSACCIO, J.P. GUYOT, C. NOWAK La chirurgie otologique pourrait se faire dans 90% ambulatoire. En Suisse il ya différents systèmes de remboursement. Les opérations en ambulatoire sont bien remboursés (Tarmed). Si on fait une hospitalisation en général les patients restent 2 nuits (Swiss DRG). On pourrait opérer les myringoplasties, les tympano-ossiculoplasties, les épitympanectomies, les BAHA, les Bone bridge en chirurgie ambulatoire. On a même commencé à faire des implants cochléaires en ambulatoire. En ce qui concerne les grands cholestéatomes avec une opération radicale (wall down) les patients restent stationnaires pour 3 jours (2 nuits). En cas d’ostéomyélite si un traitement antibiotique est nécessaire un prolongement stationnaire est prévu. Malgré tout notre hôpital prévoit pour des raisons de confort ( quelques fois nausée, douleur locale, habitant loin de l’hôpital) et financier une hospitalisation pour 3 jours pour presque toutes les opérations otologiques. Un point me semble important que les patients sont opérer jusqu’à midi pour rentrer à la maison entre 5 et 6 heures. La plupart des patients est opérer en anésthesie locale ou en stand by (Disporivan, fentanyl) avec la présence d’une infirmière d’anésthesie. Seul les mastoidectomies (canal wall up et down), évidement pétro-mastoidien, l’implant cochléaire, les implants de l’oreille moyenne se font sous anesthésie générale comme tous les enfants. Atelier G1 Salle SANTENAY Samedi 15 Décembre 16h – 17h Prise en charge des schwannomes vestibulaires et de la neurofibromatose type II Modérateur : C. DUBREUIL Orateurs : S. BLOND, C DUBREUIL La prise en charge dépend dans les deux cas - avant tout du niveau auditif global du patient (les 2 oreilles) - de l’existence d’acouphènes ou de vertiges mal tolérés - de la taille de la lésion - de l’âge physiologique du patient et de son métier - de ses antécédents pathologiques personnels - des désirs du patient (totalement guidé voire déformé par Internet) • toutes les tumeurs intra canalaires qui ne débordent pas plus de 2-3 mm le porus auditif, peu symptomatiques sont surveillées quel que soit l’âge et la profession, par la clinique et l’imagerie. 29 Résumés En cas de surdité sévère, de vertiges ou instabilité importants la chirurgie est conseillée, réalisant ainsi une neurotomie vestibulaire, suivie de rééducation vestibulaire. Les risques chirurgicaux sont limités. • les stades II (< 1.5 dans l APC) sont les seuls pour lesquels on peut proposer surveillance – chirurgie radiothérapie. Ces neurinomes sont d’exérèse facile, on peut conserver l audition dans 40 à50 % des cas, les risques sur le facial sont inférieurs à 10%.La radiothérapie ne peut guérir les patients vertigineux ou acouphéniques et nécessite par la suite une surveillance à vie. • les stades III, IV, justifient une chirurgie d’exérèse. • pour les NF II, les indications sont les mêmes, mais encore plus difficiles à poser auxquelles on peut ajouter la décompression du CAI. La radiothérapie est formellement contre indiquée Se discutent dans ces cas les indications conjointes de mise en place d ‘implants cochléaires ou du tronc cérébral. Atelier G2 Salle CHABLIS Samedi 15 Décembre 16h – 17h Les traitements intra-tympaniques en pratique Modérateur : D BOUCCARA Orateurs : T. MOM, F. VENAIL Les objectifs des traitements intra-tympaniques sont de délivrer des substances directement au niveau du site lésionnel, en augmentant la quantité de principe actif et limitant les effets indésirables qui accompagnent les administrations par voie générale. Les principales indications sont les acouphènes, surdités brusques et surdités évolutives, ainsi que la maladie de Menière. Dans ce dernier cas les indications sont posés devant le caractère invalidant d’une Maladie de Menière unilatérale non contrôlée par le traitement médical. Parmi les différents protocoles utilisés pour les aminosides celui dit par « titration » permet de s’adapter à la réponse individuelle de chaque patient afin de contrôler les symptômes vestibulaires et préserver l’audition. Atelier G3 Amphithéâtre ROMANEE-CONTI Samedi 15 Décembre 16h – 17h Ossiculoplastie : Choix des matériaux et des techniques Modérateur: K.B. HUTTENBRINK Orateurs: C. VINCENT, P. ROMANET Les techniques d’ossiculoplastie sont en pleine évolution grâce aux progrès techniques et l’apport des biomatériaux. Les situations rencontrées varient en fonction de l’étiologie (otite chronique simple ou cholestéatomateuse, tympanosclérose, traumatisme, malformation, …). L’utilisation du cartilage pour la reconstruction tympanique et du cadre du conduit se généralise. Il permet non seulement d’éviter les rétractions tympaniques et des extrusions prothétiques mais aussi de combler la distance entre le plateau des prothèses ossiculaires et le tympan pour une meilleur transmission sonore. Les auteurs présentent les différents matériaux d’ossiculoplastie , leur technique de mise en place selon le statut ossiculaire (étrier présent ou absent) et les indications propres à chaque étiologie : otite chronique cholestéatomateuse ou non, trauamtisme ossiculaire et tympanosclérose. Les auteurs discuteront des situations difficiles dans la tympanosclérose. Faut-il nettoyer une fosse ovale et remobiliser une platine d’étrier ou réaliser une platinectomie partielle dans cette pathologie ? Les facteurs pronostiques tels que la présence ou l’absence de la superstructure de l’étrier, du manche du marteau et d’une cavité d’évidement sont classiquement rapportés. La sévérité de la pathologie otitique et l’état d’aération de la caisse du tympan semblent également participer de manière significative dans le résultat final. L’imagerie joue un rôle important dans l’évaluation des lésions avant la chirurgie, l’analyse des 30 échecs d’ossiculoplastie ainsi que la détection d’une récidive cholestéatomateuse. Dans les tympanoplasties cartilagineuses, l’otoscopie n’apporte que peu de renseignement sur létat de la caisse du tympan. Le scanner de haute résolution et le la tomodensitométrie par la technique de « cone beam » permettent d’analyser la position de la prothèse, l’état des autres osselets et donner des indications sur l’aération de la caisse du tympan. Atelier G4 Salle GIVRY SAVIGNY Samedi 15 Décembre 16h – 17h Les outils pédagogiques actuels pour les otologistes Modérateur : E. LESCANNE Orateur : A. BOZORG GRAYELI Avec les avancées techniques dans les domaines de simulation, de l’imagerie et de reproduction assistée par ordinateur, de multiples outils sont actuellement disponibles pour s’entraîner et planifier voire étudier les procédures chirurgicales. L’arrivée future des robots chirurgicaux en otologie nécessite également un entraînement aussi bien pour les jeunes otologistes que pour les chirurgiens confirmés. Au laboratoire de dissection, les rochers humains artificiels permettent d’apprendre l’anatomie et les techniques de fraisage dans un environnement proche du réel. Les simulateurs de dissection du rocher avec un affichage 3D et un retour de force sont également disponibles avec un coût réduit, Au bloc opératoire, l’affichage 3D et certains microscopes permettent de partager la vision du chirurgien et d’opérer à 4 mains. Ces moyens permettent de plonger progressivement les jeunes otologistes dans un environnement réel sous surveillance et les entraîner avec une sécurité maximale. Dans cet atelier, les auteurs vous décriront l’ensemble des outils actuels et du futur pour les chirurgiens otologiques et de leurs impacts dans leur formation. 31 Intervenants AVAN Paul BOUCCARA Didier DISANT François HANSON Jean Noël AYACHE Denis BOZORG GRAYELI Alexis DUBREUIL Christian HÜTTENBRINK Karl-Bernd BARONE Pascal CASSELMAN Jan FRAYSSE Bernard LEFEBVRE Philippe BEBEAR Jean-Pierre CAVERSACCIOMarco Domenico GARABEDIAN Eréa Noël LESCANNE Emmanuel GENTINE André LOMBARD Bertrand GERSDORFF Michel LOUNDON Natalie GUYOT Jean Philippe MADJLESSI Arach BENSIMON Jean-Loup COULOIGNER Vincent BERTHOLON Pierre DARROUZET Vincent BIZAGUET Eric DAUMAN René 32 MARIANOWSKI Rémi THOMASSIN Jean-Marc MARIE Jean Paul TRAN BA HUY Patrice MOM Thierry UZIEL Alain PARIETTI-WINKLER Cécile VAN DEN ABBEELE Thierry PERRIN Philippe VENAIL Frederic ROMANET Philippe ZEITOUN Alain STRUNSKI Vladimir BAILLY MASSON Eric BELIAEFF Michel BERNADESCHI Daniele BERNAT Isabelle BLOND Serge BOBIN Serge BOISMOREAU Thomas BORDURE Philippe BOREL Stéphanie CARON Didier CHAYS André COUDERT Cyrille DEGUINE Olivier DENOYELLE Françoise DEVEZE Arnaud FRACHET Bruno GAULT Alexandre GODEY Benoît GUEVARA Nicolas HASSOUN Thierry IMBAUD-GENIEYS Sylvie KANIA Romain KATONA Emeric LACOUR Michel LAMAS Georges LAVIEILLE Jean-Pierre LOURENCO Dina MAGNAN Jacques MARTIN Christian MAZZUCHELLI Alain MIROIR Mathieu MONDAIN Michel NOWAK Catherine OHRESSER Martine RENAUD PICARD Laurence SAINT-MAURICE Jean-Pierre SAUVAGET Elisabeth SCHMERBER Sébastien SOMERS Thomas TANKERE Frédéric TAVERNIER Laurent THAUVIN Christel TOUPET Michel TRUY Eric VAN GERWEN Peter VANEECLOO François Michel VEILLON Francis VINCENT Christophe 33 Posters Les posters sont exposés dans le hall d’accueil du centre de congrès. P-01 GRANULOME SARCOIDOSIQUE DESTRUCTEUR DE LA MASTOIDE RATTIN C. Hôtel Dieu, LE CREUSOT, FRANCE P-02 COMPLICATIONS D’OTITE MOYENNE CHRONIQUE : UNE ASSOCIATION RARE A PROPOS D’UN CAS ET REVUE DE LA LITTERATURE MLATA B.F.(1), MEHTARI N.S.(1), BRAHAMI I.(2), HADJ ALLAL F.(2) (1) Service ORL,CHU Tlemcen, TLEMCEN, ALGÉRIE ; (2) CHU Tlemcen, TLEMCEN, ALGÉRIE P-03 LE GRANULOME A CHOLESTERINE DE L’OREILLE MOYENNE : UNE DECOUVERTE HISTOPATHOLOGIQUE FREQUENTE, UN TABLEAU CLINIQUE RARE CAILLIAU A., BISSCHOP P., KABTOURI H. CHU Brugmann, BRUXELLES, BELGIQUE P-04 LES OTOM ITES EXTERIORISEES DE L’ENFANT : A PROPOS DE 10 CAS MLATA B.F.(1), BRAHAMI I.(2), HADJ ALLAL F.(2) (1) Service ORL, CHU Tlemcen, TLEMCEN, ALGÉRIE ; (2) CHU Tlemcen, TLEMCEN, ALGÉRIE P-05 TRAITEMENT ENDOSCOPIQUE DE LA BEANCE TUBAIRE PAR INJECTION D’HYDROXYAPATITE KHAMAKTCHIAN M., KABTOURI H., BISSCHOP P. CHU Brugmann ULB, BRUXELLES, BELGIQUE P-06 OSSICULOPLASTIES DE TYPE III: ÉTUDE COMPARATIVE DES RÉSULTATS DE TROIS BIOMATÉRIAUX À COURT ET LONG TERME BECK N., FOLIA M., DUVILLARD C., ROMANET P. Service d’ORL, CHU de Dijon, DIJON, FRANCE P-07 MISE AU POINT D’UN SIMULATEUR ET D’UN MODÈLE MÉCANIQUE DE L’OREILLE MOYENNE POUR LA CHIRURGIE OSSICULAIRE KAZMITCHEFF G.(1), MIROIR M.(1), DURIEZ C.(2), NGUYEN Y.(1)(3), FERRARY E.(1)(3), STERKERS O.(1) (3) , COTIN S.(2), BOZORG GRAYELI A.(1)(3) (1) Inserm, UMRS-867, UFR de médecine Paris 7, PARIS, FRANCE ; (2) Equipe SHAMAN, Inria, LILLE, FRANCE ; (3) Service d’ORL, Hôpital Beaujon, APHP, CLICHY, FRANCE P-08 PRESERVATION DE L’AUDITION APRES IMPLANTATION COCHLEAIRE AVEC INSERTION PROFONDE DES ELECTRODES FLEX TAMIR S.(1), FERRARY E.(1)(2), BOREL S.(1), STERKERS O.(1)(2), BOZORG GRAYELI A.(1)(2) (1) Service d’ORL, Hôpital Beaujon, APHP, CLICHY, FRANCE ; (2) Inserm, UMRS-867, UFR de medicine Paris 7, PARIS, FRANCE 34 Posters P-09 PERFORMANCES AUDITIVES, POSITION DU PORTE-ÉLECTRODE ET RÉPONSES NEURONALES PAR TÉLÉMETRIE CHEZ LES PATIENTS IMPLANTÉS PAR DES ÉLECTRODES FLEX ESQUIA G.(1), BOREL S.(1), AMBERT-DAHAN E.(1), FERRARY E.(1)(2), STERKERS O.(1)(2), BOZORG GRAYELI A.(1)(2) (1) Service d’ORL, Hôpital Beaujon, APHP, CLICHY, FRANCE ; (2) Inserm, UMRS-867, UFR de médecine Paris 7, PARIS, FRANCE P-10 LE TRAITEMENT CHIRURGICAL DU SCHWANNOME TRANSLABYRINTHIQUE : A PROPOS DE 87 CAS THIEBAUT S., DUVILLARD C., FOLIA M., ROMANET P. Service d’ORL, CHU de Dijon, DIJON, FRANCE VESTIBULAIRE PAR VOIE P-11 APPORT DE L’OXYGENOTHERAPIE HYPERBARE DANS LE TRAITEMENT DE LA PARALYSIE FACIALE DE CHARLES BELL : ETUDE PROSPECTIVE BENZARTI S., BEN MHAMED R., ZGOLLI C., MEZRI S., CHEBBI G., AKKARI K. Hôpital militaire de Tunis, TUNIS, TUNISIE P-12 LES TROUBLES DU GOUT APRES CHIRURGIE DE L’OTOSPONGIOSE : DEVELOPPEMENT D’UN TEST GUSTATIF CHIMIQUE MALLET S., FOLIA M., BECK N., DUVILLARD C., ROMANET P. Service d’ORL, CHU de Dijon, DIJON, FRANCE P-13 A PROPOS D’UN CAS D’HYPOTENSION INTRACRANIENNE SPONTANEE : DU SYNDROME MENIERIFORME, L’ENGAGEMENT CEREBRAL FONTAINE N., CHARPIOT A., DEBRY C., GENTINE A. Hôpitaux universitaires de Strasbourg, STRASBOURG, FRANCE P-14 SURDITES NEUROSENSORIELLES PAR L’EFFET BLAST : PROTOCOLES DE PRISE EN CHARGE SALHI K.(1), SALHI K.(1), ZEMIRLI O.(2), KERTOUT M.(1) (1) Hôpital central de l’Armée, ALGER, ALGÉRIE ; (2) CHU De Beni Messous, ALGER, ALGÉRIE P-15 EVALUATION DES PERFORMANCES DES CHIRURGIENS POUR UN ABORD DE LA FENÊTRE RONDE PAR DES ROCHERS ARTIFICIELS TOUAMI S.(1), NGUYEN Y.(1)(2), KAZMITCHEFF G.(2), MIROIR M.(2), ESGANDANIAN A.(2), STERKERS O.(1)(2), BOZORG GRAYELI A.(1)(2) (1) Service d’ORL, Hôpital Beaujon, APHP, CLICHY, FRANCE ; (2) Inserm, UMRS-867, UFR de Médecine Paris 7, PARIS, FRANCE P-16 MESURE DES FORCES D’INSERTIONS DURANT L’IMPLANTATION COCHLÉAIRE : INTÉRÊT POUR LE CHIRURGIEN NGUYEN Y.(1)(2), MIROIR M.(1), KAZMITCHEFF G.(1), BENSIMON J.L.(1), FERRARY E.(1)(2), STERKERS O.(1)(2), BOZORG GRAYELI A.(1)(2) (1) UMR-S 867, Inserm, Université Paris 7, PARIS, FRANCE ; (2) Hôpital Beaujon, APHP, CLICHY, FRANCE 35 Posters P-17 LE ZONA AURICULAIRE : SYNDROME DE SICARD A PROPOS D’UN CAS ET REVUE DE LA LITTERATURE MLATA B.F.(1), MLATA B.F.(2), BRAHAMI I.(2), HADJ ALLAL F.(2) (1) Service ORL, CHU Tlemcen, TLEMCEN, ALGÉRIE ; (2) CHU Tlemcen, TLEMCEN, ALGÉRIE P-18 UTILISATION DE LA STRATEGIE CLEARVOICE CHEZ L’ENFANT IMPLANTE COCHLEAIRE NOËL-PETROFF N.(1), MATHIAS N.(2), ULMANN C.(1), VAN DEN ABBEELE T.(1) (1) Hôpital Robert Debré, PARIS, FRANCE ; (2) Advanced Bionics, RIXHEIM, FRANCE P-19 SURDITE SYNDROMIQUE : SYNDROME D’ALPORT A PROPOS D’UN CAS ET REVUE DE LA LITTERATURE MLATA B.F.(1), BRAHAMI I.(2), HADJ ALLAL F.(2) (1) Service ORL, CHU Tlemcen, TLEMCEN, ALGÉRIE ; (2) CHU Tlemcen, TLEMCEN, ALGÉRIE P-20 NEPTUNE, PREMIER PROCESSEUR DE SON ADAPTE A LA BAIGNADE POUR LES PATIENTS IMPLANTES COCHLEAIRES : RESULTATS D’UNE EVALUATION MULTICENTRIQUE BRIAIRE J.J.(1), BÜCHNER A.(2), AULETTA G.(3), BRINTON J.(4), BUHAGIAR R.(4), MANCINI P.(5), ZOILO C.(6), ARROYO H.(7), ESSER-LEYDING B.(8), RODRIGUEZ ESPIGALES P.(9), MATHIAS N.(10) (1) Leiden University Medical Centre, LEIDEN, PAYS-BAS ; (2) Medizinische Hochschule Hannover, HANNOVER, ALLEMAGNE ; (3) University of Naples Frederico II, NAPLES, ITALIE ; (4) South of England Cochlear Implant Centre, SOUTHAMPTON, ROYAUME-UNI ; (5) Centro Impianti Cocleari, ROME, ITALIE ; (6) H. Son Espases, PALMA DE MALLORCA, ESPAGNE ; (7) H. Niño Jesús, MADRID, ESPAGNE ; (8) Cochlear Implant Centrum Wilhelm Hirte, HANNOVER, ALLEMAGNE ; (9) H. Clínico San Cecilio, GRANADA, ESPAGNE ; (10) Advanced Bionics, RIXHEIM, FRANCE P-21 EVALUATION DE LA PRISE EN CHARGE D’UNE COHORTE DE 340 ENFANTS IMPLANTES COCHLEAIRES EN MULTIMARQUES AU CHU D’ANNABA BOUCHAIR A., DJERAD N., SAÏDIA A. CHU Annaba, ANNABA, ALGÉRIE P-22 PERFORMANCES AUDITIVES ET LINGUISTIQUES, ET INTEGRATION SCOLAIRE DES ENFANTS IMPLANTES COCHLEAIRES SAIDIA A., BOUCHAÏR , DJERRAD Service ORL, CHU Annaba, ANNABA, ALGÉRIE P-23 L’IMPLANTATION COCHLEAIRE DANS LE TRAITEMENT DES SURDITEES DUES AUX MALFORMATIONS DE L’OREILLE INTERNE GOCEA A.(1), CLAROS P.(2), CLAVERIA M.A.(3) (1) Université de médecine et pharmacie CLUJ, CLUJ NAPOCA, ROUMANIE ; (2) Clinique Claros, BARCELONE, ESPAGNE ; (3) Hopital San Juan de Deu, BARCELONE, ESPAGNE 36 Informations générales A comme... B comme... ACCES au Centre de congrès DIJON CONGREXPO Parc des Expositions et Congrès de Dijon Centre Clemenceau 3, boulevard de Champagne 21078 DIJON CEDEX BADGE Pendant toute la durée du Congrès, le port du badge est absolument obligatoire pour avoir accès à l’ensemble des salles de conférences, aux réunions et aux zones d’exposition. En cas de perte, il est indispensable de s’adresser rapidement aux hôtesses de l’accueil TRAMWAY Depuis début septembre 2012, le tramway est en service à Dijon. La ligne T1 reliant la gare SNCF à Quétigny dessert le Palais des Congrès (arrêt Auditorium) et le Parc des Expositions (arrêt Auditorium ou Poincaré). Un tram toutes les : • 5 à 7 mn de 7 h à 19 h, du lundi au vendredi, de septembre à juin • 8 à 15 mn aux autres moments de la journée / année Temps de trajet entre les stations gare et auditorium : 7 mn BUS Liane 6 (Longvic - Toison d’Or), arrêts Marne et Reims TAXI Dijon Taxis, centrale d’appel : 03 80 41 41 12 www.taxis-dijon.fr VELO Une station Vélodi (vélos en libre-service) est située place Jean Bouhey, à proximité immédiate du Palais des Congrès ACCUEIL Congressistes L’accueil du congrès se situe à l’entrée du centre de congrès. Il vous y sera remis votre badge ainsi que votre attestation de présence. Horaires d’ouverture de l’accueil Vendredi 14 décembre : 7 h 30 – 18 h 00 Samedi 15 décembre: 8 h 00 – 16 h 30 Exposants Pré-accueil le jeudi 13 décembre pour retirer les badges exposants de 14 h 30 à 18 h puis même horaire que l’accueil congressistes. E comme... EXPOSITION La zone d’exposition est située dans le Hall du Grand Echezeau. Elle est accessible à l’ensemble des participants munis de leur badge. Horaires d’ouverture de l’exposition Vendredi 14 décembre : 8 h 00 – 18 h 00 Samedi 15 décembre : 8 h 30 – 16 h 00 I comme... IMAGE Des photos et vidéos sont susceptibles d’être prises lors de l’OTOFORUM. En participant à ce congrès vous accepté OTOFORUM à utiliser votre image dans la cadre de la promotion et notamment sur le site internet www.otoforum2012.com INSCRIPTIONS Les droits d’inscription pour assister à l’OTOFORUM 2012 sont les suivants : Inscription congrès médecin 450,00 € Inscription congrès interne-résident 200,00 € INTERNET Une zone Wifi est à votre disposition gratuitement dans la zone d’exposition. Code Wifi : A1B2C3D4E5 37 Informations générales O... OBJETS TROUVÉS Les objets trouvés doivent être retournés à la banque d’accueil qui se tient également à votre disposition en cas de perte d’objet. ORGANISATION Organisation logistique de l’OTOFORUM 2012 par Europa Organisation 36 Avenue Raymond Poincaré 75016 Paris Tél +33 (0)1 70 96 81 00 [email protected] Exposition / Sponsoring : [email protected] Réservation Hôtelière : [email protected] P comme... PREVIEW (réservée aux orateurs) Les orateurs peuvent charger leur présentation en salle de Preview (Salle MONTHELIE) Les présentations sont toutes faites à partir de fichiers informatiques de type PowerPoint. Aucun ordinateur personnel ne pourra être connecté aux vidéoprojecteurs. Tous les orateurs sont vivement invités à se présenter à ce desk afin de déposer et vérifier ou corriger leur présentation au moins 2 heures avant leur session. Horaires d’ouverture du desk preview: - de 7 h 30 à 18 h 00 le vendredi 14 d écembre 2012 - de 8 h 00 à 16 h 30 le samedi 15 décembre 2012 R comme... RESTAURATION Pendant l’OTOFORUM, des pauses café sont mis à la disposition des participants en libre accès au sein de l’exposition pendant les temps de pause. 38 Les déjeuners sont inclus dans les droits d’inscription des participants. Ils auront lieu en salle CHAMBERTIN Horaires restauration (cf synopsis programme) S comme... SACOCHE Les sacoches contenant l’ensemble des documents de l’OTOFORUM 2012 seront remises à la banque d’accueil. SOIRÉE DE GALA Cette année, le dîner de gala se tiendra sur le site incroyable du Château du Clos de Vougeot le vendredi 14 Décembre 2012. Le prix du dîner est fixé à 80 € par participant. Le nombre de places est limité. Aucune inscription ne sera prise sur place. Le Château du Clos de Vougeot reste le symbole de près d’un millénaire d’Histoire de la Bourgogne même s’il ne produit plus de vin de nos jours. Situé au cœur de la route des Grands Crus, ce château accueille les amateurs d’Histoire, d’architecture ou d’œnologie. Les receptions données dans ce cadre unique sont réputées à travers le monde. Ce monument historique d’exception est le Chef-d’Ordre de la Confrérie des Chevaliers du Tastevin. Transfert vers le Château : Un service de bus (inclus dans le prix du diner) est mis à votre disposition pour vous amener depuis le centre des congrès vers le Château du Clos de Vougeot. Départ des bus devant le centre de congrès : 19 h 00 Retour prévu devant le centre des congrès : 23 h 00 V comme... Vestiaire Un vestiaire gratuit est à votre disposition en face de l’accueil. Les horaires sont identiques à ceux de l’accueil.