Page 1 Vade-mecum des Services aux Entreprises Destiné aux
Transcription
Page 1 Vade-mecum des Services aux Entreprises Destiné aux
Vade-mecum des Services aux Entreprises Destiné aux entreprises du secteur privé ? Quelle est l’offre de service de la DIRECCTE Haute Normandie ? • • • • • Accompagner les licenciements économiques Eviter les licenciements économiques Développer les compétences des salariés pour accompagner les mutations économiques Revitaliser l’activité économique des territoires après des licenciements Favoriser le développement économique Quelles sont les aides pour les employeurs ? Accompagner les licenciements économiques Allocations temporaires dégressives S’adressent aux entreprises procédant à des licenciements économiques. La convention passée avec l’Etat prévoit le versement, aux salariés licenciés et reclassés dans un emploi moins bien rémunéré, d’une allocation destinée à compenser la différence de rémunération. L’Etat participe à hauteur maximale de 75% du montant de l’allocation avec un plafond de 200€ par mois, sauf exonération de la participation de l’entreprise qui porte ce plafond à 300€ par mois. Elles sont versées pendant une durée maximale de 2 ans aux salariés reclassés et dans le délai d’un an suivant la notification de leur licenciement. Eviter les licenciements économiques Chômage partiel S’adresse aux entreprises rencontrant des difficultés économiques passagères et a pour objet de compenser la perte de revenus occasionnée, soit par la réduction du temps de travail en dessous de la durée légale de 35 heures, soit par la fermeture temporaire de tout ou partie de l’établissement. Les allocations spécifiques de chômage partiel sont payées par l’employeur aux salariés et remboursés par l’Etat à l’entreprise. Ce dispositif est limité à la durée des circonstances l’ayant justifié et au cadre budgétaire annuel. Basculement vers l’indemnisation Pôle emploi après 6 semaines de chômage total. FNE Formation (Appui aux mutations économiques « entrée entreprise ») Les conventions FNE formation conclues avec l’Etat ont pour objet de faciliter la continuité de l’activité et de favoriser l’adaptation à de nouveaux emplois des salariés dont les entreprises sont affectées par la crise économique et financière. Des cofinancements de l’OPCA ou du FAF ou de l’entreprise sont obligatoirement requis. Le FNE formation peut être complété par le Conseil régional et le FSE. L’aide couvre une partie des frais pédagogiques et des rémunérations des salariés, sous réserve de l’engagement de l’entreprise à maintenir dans leur emploi les salariés formés pendant une durée au moins égale à la convention. Elle est modulable en fonction du type de formation, de la taille de l’entreprise et du public concerné. L’aide est mobilisée en priorité au sein des entreprises ou groupements d’employeurs de moins de 250 salariés sur une durée de 12, voire 18 mois. Développer les compétences des salariés pour accompagner les mutations économiques EDEC (Engagement de développement de l’emploi et des compétences – Appui aux mutations économiques « entrée branche et territoire ») Démarche mise en œuvre avec l’Etat et dans un cadre contractuel par les organisations professionnelles ou interprofessionnelles, afin d’anticiper les effets sur l’emploi des mutations économiques, de prévenir les risques d’inadaptation à l’emploi des actifs occupés, de répondre aux besoins de développement des compétences des salariés et des entreprises. Elle comporte 2 volets : un volet prospectif avec le contrat d’études prospectives (CEP), un volet action avec les actions de développement de l’emploi et des compétences (ADEC). Aide au conseil GPEC (Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences – Appui aux mutations économiques « entrée entreprise » S’adresse aux entreprises de moins de 300 salariés (sauf si action collective). L’Etat, via une convention individuelle, peut prendre en charge jusqu’à 50% des dépenses éligibles réalisées, dans la limite de 15 000€ (60% maximum dans la limite de 12 500€ par entreprise si action collective), une aide externe destinée à élaborer un diagnostic des ressources humaines et de repérer les évolutions socioéconomiques L’Etat peut également prendre en charge, jusqu’à 70% des dépenses éligibles réalisées dans le cadre de « conventions de préparation des entreprises aux enjeux de la GPEC », des actions destinées à la sensibilisation collective. Revitaliser l’activité économique des territoires après des licenciements Conventions de revitalisation (durée maximale de 36 mois) Les entreprises de 1000 salariés et plus sont assujetties à une obligation de revitalisation quand elles procèdent à des licenciements collectifs affectant par leur ampleur l’équilibre des bassins d’emploi concernés (sauf dans le cas des procédures de redressement ou de liquidation judiciaires). Elles sont soumises à une contribution minimale de deux fois la valeur mensuelle brute du SMIC par emploi supprimé, afin de contribuer à la création d’emploi via le financement d’actions de soutien de projets d’implantation et de développement d’entreprises. Favoriser le développement économique Actions collectives de développement industriel Elles visent à renforcer la compétitivité des entreprises régionales et à soutenir l’animation et les actions des filières industrielles et pôles de compétitivité du territoire, des actions transverses sur des problématiques communes à plusieurs entreprises et des actions ciblées sur des territoires enclavés ou isolés. @ Services par téléphone • Actions collectives de développement industriel Etienne Hans 02.35.52.32.20 Christian Legrand 02.35.52.32.11 Services par internet • • • • • Allocations temporaires dégressives Chômage partiel FNE Formation, Aide au conseil GPEC, Conventions de revitalisation EDEC Actions collectives de développement industriel [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected]