ESTIMATION DES CONSOMMATIONS ENERGETIQUES
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ESTIMATION DES CONSOMMATIONS ENERGETIQUES
ESTIMATION DES CONSOMMATIONS ENERGETIQUES La méthode présentée permet d'obtenir des ordres de grandeur des consommations annuelles de chauffage en utilisant peu de paramètres. Les estimations obtenues reposent sur des conventions de calcul qu'il est utile de connaître. L’évaluation des consommations est une ESTIMATION. L’objectif est de proposer une valeur la plus réaliste possible, tout en exprimant toutes les hypothèses de calcul et autre scénario d’occupation. Les résultats obtenus servent à estimer les dépenses mais aussi les économies que l’on peut envisager lors de modifications sur le bâti ou bien sur les installations elles mêmes. 1_ KWH – KWHEP - KWHCUMAC Si l’unité des consommations est bien le « kWh », il convient de bien faire attention aux indices : - kWh : Consommations réelles ou estimées Elles correspondent à un fonctionnement d’une installation selon un mode d’utilisation se rapprochant de la réalité - kWhep : Consommations d’Energie Primaire Elles découlent d’un calcul « officiel » « réglementé ». Le résultat obtenu au cours d’un calcul ne peut en aucun cas être comparé à la valeur précédente. L’intérêt principal est de ramener les consommations à la même énergie primaire : le pétrole Son évaluation se réalise principalement au travers de logiciels spécialisés, basés sur les indications des ARRETES respectifs des réglementations et des DTU : o RT2000 : arrêté du 29 novembre 2000 o RT2005 : arrêté du 01 septembre 2006 o DTU Th Bat 2006 o DPE - kWhcumac : CUMAC : CUMulés et ACtualisée. Ils apparaissent principalement dans le cadre des Certificats d’Economies d’Energies (CEE). Ces certificats concernent principalement les fournisseurs d’énergies mais aussi les collectivités. Un certificat accordé signifie que tel organisme a mis en place un certain nombre d’éléments permettant d’atteindre une réduction de consommations fixées. Dans la suite de ce cours, nous nous intéresserons au calcul des consommations en kWh. Module EE.5.1 Page 1 2_ EVALUATIONS DES CONSOMMATIONS ENERGETIQUES DE CHAUFFAGE EN KWH (HORS SYSTEME DE CLIMATISATION) Le calcul rapide de la consommation énergétique pour le chauffage des locaux s'effectue selon l'expression traditionnelle suivante : Cch P (kW) durée de fonctionne ment Exemple : Puissance d’un moteur de ventilateur d’une puissance électrique de 5 kW Temps de fonctionnement : 8h/jour 30 jours/mois sur 1an Cch 5 8 30 12 14400 kWh/an Toutefois, on peut aller plus loin dans l’évaluation des consommations connaissant d’autres paramètres, tels que : - les températures extérieures et intérieures - L’évolution de la température extérieure - Le rendement des systèmes de production, distribution, régulation et émission - La structure du bâtiment étudié - Bch : besoins annuels de chauffage - Rch : rendement moyen annuel de l'installation Pour cela, on étudie les consommations « approchées » par : [kWh/an] Plusieurs difficultés doivent être surmontées pour que ces formulations soient réalistes : - Prendre en compte de manière réaliste l'occupation intermittente des locaux, (exemple des horaires d’ouverture et fermeture de bureaux) - Mieux prendre en compte les économies engendrées par les systèmes de gestion (exemple du ralenti de nuit) En outre, si le chauffage est à dominante électrique, le passage des kWh à des euros pose le problème des différents tarifs horo-saisonniers qu'il faut pondérer afin de formuler des tarifs moyens annuels. Les coûts des énergies sont donnés dans le tableau 1. PRINCIPE Cette approche consiste à adopter une démarche semblable à celle du calcul réglementaire pour l'habitat. Bch s'exprime par : - B ch 24 j Dj x DP DR [kWh/an] 1000 DP : déperditions moyennes du local ou de la zone considérée, [W/K]. DP + DR = GV DP est calculé comme le coefficient réglementaire GV (réglementation 1988) pour les bâtiments d’habitation (ou G1 pour les autres locaux) DP = Ubat × Sbat Selon la RT2005, où Ubat est le coefficient de déperditions moyen de l'enveloppe du bâtiment, en [W/m²K] et Sbat la surface totale des parois déperditives prises en compte. Module EE.5.1 Page 2 Il est possible d'introduire deux coefficients DP : DPocc pour les périodes d'occupation et DPinoc pour le reste du temps. DP sera alors une combinaison, selon les durées, de DPocc et DPinoc. Le cas typique d'une variation de DP est la fermeture automatique centralisée des volets roulants des ouvertures !! - DR : déperditions moyennes liées au renouvellement d'air et à la perméabilité de l'enveloppe [W/K]. - DR peut aussi se décliner en DRocc et DRinoc. DR est a priori connu puisque ses valeurs dépendent de contraintes réglementaires (Code du Travail, RSDT). En dehors des bâtiments à occupation continue, la pratique de l'intermittence de la ventilation en hiver est une importante source d'économie d'énergie. En particulier, dans certains bâtiments, DR peut représenter plus de 80% des déperditions totales. - DJx représente les degrés-jours de base x, où x représente la consigne de chauffage en période d'occupation (voir tableaux 4.1 à 4.5). - « j » est un facteur intégrant globalement l'intermittence du chauffage et les apports gratuits récupérés. « j » est donné dans le tableau 3. Les gestionnaires des parcs immobiliers établissent des valeurs de « j » d'après les bilans d'exploitation des bâtiments qu'ils gèrent. Ces coefficients expérimentaux leur permettent de repérer des dysfonctionnements ou de définir des contrats d'exploitation. Mais ces résultats ne sont pas diffusés, d'une part parce qu'ils concernent des parcs particuliers de bâtiments, et d'autre part, parce qu'ils représentent un savoir-faire considéré comme non extrapolable. Les facteurs « j » peuvent être définis dans le cas d'une estimation globale pour un bâtiment sans oublier que ce dernier peut comporter des zones à températures de consigne et horaire d'occupation très différents Il est néanmoins proposé ici une série de valeurs de « j » cohérentes avec la méthode de calcul détaillée. Des calculs ont été réalisés pour établir des corrélations exprimant « j ». Différents paramètres, a priori du premier ordre, ont fait l'objet de variations : site climatique, type de bâtiment ou de zone (logement, bureaux, établissements scolaires, hôtels, bâtiments de soins, zone d'hébergement, gymnases), DP (isolation thermique très bonne, moyenne, quelconque), inertie (faible : 30 kg/m² surface utile ; moyenne : 55 kg/m²), taux de vitrage (m² vitrage/surface utile) moyen ou élevé, durée de relance du chauffage, intermittence de la ventilation. Module EE.5.1 Page 3 HYPOTHESES POUR ETABLIR « J » Les hypothèses conventionnelles choisies pour l'établissement de ces corrélations reposent sur les données rassemblées dans le tableau 2. REMARQUE : - Le choix de la température de consigne en périodes d'inoccupation à 8°C revient à couper le chauffage en fin de période d'occupation et à ne le remettre en marche que pour la relance durant les nuits de semaine, car dans un bâtiment neuf réglementairement isolé, la température ne baisse jamais jusqu'au seuil des 8°C. Ce dernier peut être atteint la nuit du dimanche au lundi auquel cas le chauffage fonctionnera pour maintenir cette température. Par ailleurs, aucune différence de stratégie de relance n'est prise en compte. La méthode simplifiée proposée ne permet pas de définir un choix optimal économique dans le cas du chauffage électrique (longues périodes de maintien nocturne pour charger la structure du bâti durant les heures creuses et en conséquence puissance installée plus faible, ou bien, périodes de relance classiques avec une puissance installée plus importante). - Les apports solaires sont considérés parvenir de vitrages ayant une surface totale de l'ordre de 20% de la surface utile chauffée en logement, bureaux, enseignement et gymnases, 10% en hôtels, 15% en bâtiments de santé, de caractéristiques et de situation moyenne : orientations est/ouest, facteur solaire Fts = 0,45, facteur de masque Fe = 0,6, rapport surface claire / surface tableau RCL = 0,75. - Les périodes de chauffage ont été conventionnellement choisies selon les zones climatiques réglementaires : er Zone H1, du 1 octobre au 15 mai er Zone H2, du 1 octobre au 30 avril er Zone H3, du 1 novembre au 30 avril VALEURS DE « j » Il est possible d'établir des corrélations linéaires pour évaluer des coefficients « j » en fonction du coefficient, Gg= DP/V, selon l'inertie, le taux de vitrage, l'intermittence de la ventilation et le site climatique. 3 Sur une plage de valeur de Gg entre 0,3 et 0,8 [W/m .K] qui correspond à la majorité des bâtiments, « j » s'expriment indépendamment des durées de relance. Le tableau 3 rassemble les valeurs de « j » pour l'application de la formule. Nota : En habitat individuel voire collectif, la valeur de « j » peut être estimée entre 0,65 et 0,9 suivant le type de production et le système de régulation envisagé ou existant. Module EE.5.1 Page 4 DEGRES-JOURS DEFINITION DES DEGRES JOURS Au sens du « Cahier des Clauses Techniques Générales applicables aux marchés d'exploitation de chauffage avec ou sans gros entretien des installations publics » (Brochure J.O. n° 2008), on entend par degrés-jours de base x (DJx) la valeur moyenne sur la journée considérée de l'écart positif entre la température extérieure et la valeur x exprimée en degrés Celsius. Les Degrés-Jours Unifiés (DJU) sont définis comme étant les degrés-jours calculés pour la base x = 18 [°C]. CALCUL DES DJU : DEGRES JOURS Par le COSTIC T max T min 2 UNIFIES - si x Tmax DJx = x - - si x Tmin DJx = 0 (cas exceptionnel de début ou de fin de saison de chauffe) DJx = (x – Tmin) (0,08 + 0,42 × x T min ) T max T min (cas possible en début ou fin de saison de chauffe) - si Tmin < x < Tmax : Tmin : température minimale de la journée TMax : température maximale de la journée (cas fréquent en hiver) Par METEO - FRANCE Les degrés jours de METEO France sont calculés d'après la formule suivante, quelles que soient les valeurs de Tmin et TMax DJx = x Tmax Tmin 2 avec : Les DJU sur Minitel Un serveur de Météo-France diffuse sur 36-16 - DJU les valeurs des DJU calculées par la Météo et par le COSTIC. Les valeurs diffèrent puisque les méthodes de calcul diffèrent. A noter que pour les marchés publics d'exploitation de chauffage le CCTG Cahier des Clauses Techniques Générales - stipule : "Sauf disposition contraire du CCTP, les degrés-jours retenus pour le calcul des ajustements de prix sont ceux calculés et publiés par le COSTIC pour la station météorologique définie contractuellement ou, à défaut, la plus proche" Différentes sources donnent les degrés-jours unifiés (DJU), c'est-à-dire de base 18°C. Pour des calculs plus réalistes on trouve aussi les degrés jours à base 16°C, 19°C et 22°C, Les tableaux 4 proposent des valeurs de degrés-jours selon ces bases établies à partir des valeurs moyennes sur la période 1961-1990 des températures maximales Tmax et minimales quotidiennes Tmin et calculées avec les formules suivantes : Text/h = TMax - a dT /100 Avec : dT = (Tmax – Tmin) valeurs de (Tmax et Tmin) obtenues via Météo France a = Coefficient fonction du nombre d’heures écoulé depuis Tmax A partir des tableaux 4, un bilan annuel se calcule sur une période de chauffage et selon les températures x de consigne en période d’occupation définies au tableau 2, en additionnant les DJx des mois considérés. Module EE.5.1 Page 5 Il est possible aussi d'extrapoler sur des périodes plus étendues (début et fin de période de chauffage plus longs) étant donné le faible impact qu'aurait une variation de « j ». L'utilisation d'une température de 18 [°C] comme base pour les degrés-jours unifiés ne veut pas dire que les locaux sont chauffés à cette température. En effet, les consommations n'apparaissent pas proportionnelles à l'écart entre la température extérieure et la température de chauffage car les apports gratuits participent au chauffage. Pour des bâtiments classiques, c'est à dire sans apports gratuits spécifiques importants, le décalage est de l'ordre de 2 à 3 [°C]. EXEMPLE D'UTILISATION Les degrés-jours journaliers sont obtenus à partir des températures minimale et maximale de la journée. Pour les calculs de consommation, les formules utilisent un facteur « 24 x DJU » , qui s'exprime en degrés-heures, et qui correspond pour chaque journée à l'assimilation suivante Module EE.5.1 Page 6 CARTE DES STATIONS METEO Une évaluation plus précise peut être effectuée avec les données météo d’une station donnée. Module EE.5.1 Page 7 CALCUL DES CONSOMMATIONS Après avoir estimé Bch , il reste à définir Rch, le rendement moyen annuel de l'installation. En utilisant différentes sources, on peut estimer des fourchettes de rendements globaux intégrant les pertes de distribution, de génération et des régulations et émissions de chauffage non parfaites. Le passage des kWh aux euros dans le cas de l'électricité nécessite la prise en compte de variations horo-saisonnières et du type de tarif utilisé. On peut utiliser les tableaux de répartitions. Pour un type de générateur de chaleur donné, l'écart le plus important est souvent lié au réseau de distribution (température de distribution, niveau d'isolation, longueurs), En choisissant des hypothèses d'équivalence de rendements moyens pour les quatre postes : émission, régulation, distribution et génération, on obtient les estimations du tableau 5. ESTIMATION DES DEPENSES EN € Dans la mesure où la valeur de Bch est déterminée, Cch est évaluée par en kWh sur la période définie. On utilisera alors le coût de chaque énergie. C(€) Cch (kWh) Coût (€/kWh) Toutefois, le coût de certaines énergies telle que le FOD, est donné en €/litre ou €/kg gaz. On devra utiliser les pouvoirs calorifiques des combustibles afin d’estimer le coût global. Exemples : PCI du FOD : 10 kWh/litres source ADEME Module EE.5.1 Page 8 TEMPS DE RETOUR BRUT SUR INVESTISSEMENT ET RENTABILITE 1) TEMPS DE RETOUR SUR INVESTISSEMENT : Il représente le temps pour lequel l’investissement sur un matériel donné est absorbé par les économies réalisées. Il fait donc appel un système de référence qui servira de base comparative. C’est ce genre de calcul qui est proposé dans les études de faisabilité, obligatoire dans le cadre de grosses rénovations et sur des projets neufs (SHON > 1000 m²). Il a toutefois qu’une valeur indicative et ne devrait en aucun cas être le paramètre essentiel de choix de systèmes, car il ne tient pas compte : - Du coût total de la réalisation hors coût du matériel étudié (MO, appareillages divers nécessaires, évolution du coût des énergies, …) - Des conditions d’utilisation réelles (taux d’utilisation : occupation, inoccupation, …) - Du coût de la maintenance obligatoire, - Du taux de crédit envisagé, - Du coût d’exploitation Temps de Re tour Brut (ans) Investisse ment (€) Economies réalisées par an (€/an) 2) RENTABILITE : Un calcul plus « parlant » peut être réalisé en intégrant le coût d’exploitation d’un système par rapport à une solution technique de base, comparatif réalisé sur une durée déterminée par avance. Exemple : Comparatif entre un système ECS par ballon d’accumulation électrique et : - Un système ECS Solaire type CESI - Un système ECS thermodynamique Le système Thermodynamique semble plus performant ! Module EE.5.1 Page 9 TABLEAU 1 – TARIF ELECTRICITE En cas d'impossibilité de retrouver le prix de l'énergie à partir des factures, il est proposé ci-dessous des prix obtenus pour des consommations types (à actualiser année par année). Exemple de tarification Electricité Module EE.5.1 Page 10 TARIFS POUR PROFESSIONNEL Il existe aussi : Le Tarif Vert A (base et EJP) Le Tarif Vert B, C Ces tarifs (ainsi que les « Jaunes ») font appel à un contrat entre le fournisseur et le client, basé sur la consommation en kWh. Il est appliqué une majoration en cas de dépassement de la valeur en kWh fixée. Module EE.5.1 Page 11 TABLEAU 1 – TARIF GAZ TABLEAU 1 – TARIF FOD TABLEAU 1 – TARIF FIOUL LOURD Module EE.5.1 Page 12 TABLEAU 2 : HYPOTHESES CONVENTIONNELLES POUR L'ETABLISSEMENT DES VALEURS DE j TABLEAU 3 : COEFFICIENT « j » j = Gg+ Zone climatique inertie taux de vitrages moyen H1 faible fort et moyen H2 moyen fort moyen faible fort H3 moyen moyen fort VI : VP : ventil. VI VP VI VP VI VP VI VP VI VP VI VP VI VP VI VP Bureaux Enseig Primaire 0,1 0,1 0 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0 0 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,13 0,1 0,15 0,15 0,1 0,1 0 0,08 0,05 0 0,05 0,05 0,06 0,05 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0,3 0,2 0,25 0,2 0,35 0,3 0,3 0,25 0,2 0,15 0,15 0,1 0,25 0,2 0,2 0,15 Enseig Secondaire 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 Hôtels Soins Gymnases 0,25 0,2 0,2 0,2 0,3 0,3 0,25 0,25 0,15 0,15 0,1 0,05 0,15 0,15 0,1 0,1 0,45 0,4 0,45 0,5 0,05 0,05 0 0,05 0,25 0,2 0,25 0,2 0,6 0,55 0,6 0,55 0,3 0,25 0,3 0,3 0 0 -0,05 -0,05 0,3 0,3 0,3 0,3 0,45 0,4 0,4 0,35 - 0,1 0 0 0,05 0,05 0 0,15 0,1 0,1 0 0,2 0,1 0,15 0,15 0,3 0,25 0,7 0,65 0,6 0,55 0,7 0,75 0,6 0,6 0,5 0,55 0,35 0,4 0,55 0,55 0,35 0,4 ventilation Intermittente ventilation Permanente La relation permettant de définir « Bch » peut intégrer un coefficient correcteur de « j » (j = (1-F) dans le tableau cidessous) afin de tenir compte de surfaces vitrées plus importantes que la « normale ». Module EE.5.1 Page 13 TABLEAU 4 : DEGRES-JOURS MENSUELS ETABLIS SUR LES MOYENNES DE LA PERIODE 1961-1990 SITE base 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 AJACCIO DJ16 DJU DJ19 DJ22 229 291 322 415 196 252 280 364 181 243 274 367 115 170 200 290 50 88 110 194 11 31 44 99 0 8 16 53 0 6 13 49 7 23 35 84 37 70 90 164 108 162 192 282 198 260 291 384 PERPIGNAN DJ16 DJU DJ19 DJ22 245 307 338 431 193 249 277 361 160 222 253 346 88 140 170 260 30 62 82 161 0 11 20 63 0 0 1 23 0 0 2 28 1 12 22 67 34 69 91 175 132 192 222 312 222 284 315 408 SAINT-GIRONS DJ16 DJU DJ19 DJ22 338 400 431 524 277 333 361 445 256 318 349 442 179 239 269 359 98 147 177 270 35 66 86 158 12 32 46 100 13 34 48 105 37 67 86 153 104 153 181 274 231 291 321 411 324 386 417 510 BIARRITZ DJ16 DJU DJ19 DJ22 246 308 339 432 197 253 281 365 188 250 281 374 128 188 218 308 58 106 136 229 15 43 62 141 0 12 23 77 0 11 22 74 8 29 44 105 43 83 108 198 150 210 240 330 231 293 324 417 MARSEILLE DJ16 DJU DJ19 DJ22 288 350 381 474 225 281 309 393 180 242 273 366 93 144 174 264 29 60 79 153 0 11 20 62 0 0 2 24 0 0 4 30 2 15 25 72 39 76 98 184 159 219 249 339 270 332 363 456 MONTPELLIER DJ16 DJU DJ19 DJ22 290 352 383 476 228 284 312 396 192 254 285 378 107 161 191 281 42 78 99 181 6 22 33 82 0 3 9 40 0 5 12 46 8 26 39 92 53 93 117 205 171 231 261 351 271 333 364 457 TOULOUSE DJ16 DJU DJ19 DJ22 329 391 422 515 256 312 340 424 226 288 319 412 141 201 231 321 67 109 134 223 19 43 59 118 3 15 25 66 4 17 28 72 20 43 58 116 73 118 145 237 212 272 302 392 312 374 405 498 NICE DJ16 DJU DJ19 DJ22 226 288 319 412 186 242 270 354 160 222 253 346 87 144 174 264 25 60 84 174 0 8 18 69 0 0 0 20 0 0 0 20 0 5 13 57 20 51 72 155 109 168 198 288 198 260 291 384 MONT-DE-MARSAN DJ16 DJU DJ19 DJ22 318 380 411 504 251 307 335 419 222 284 315 408 140 197 227 317 70 110 134 220 25 50 66 126 7 23 34 79 9 27 38 87 29 55 70 129 86 131 156 246 210 270 300 390 305 367 398 491 CARPENTRAS DJ16 DJU DJ19 DJ22 344 406 437 530 279 335 363 447 195 257 288 381 107 158 188 278 47 81 102 178 8 25 37 85 0 6 13 45 0 9 17 53 13 34 48 102 80 127 155 248 207 267 297 387 321 383 414 507 EMBRUN DJ16 DJU DJ19 DJ22 459 521 552 645 371 427 455 539 326 388 419 512 218 278 308 398 118 168 197 290 52 86 105 177 21 43 57 111 24 48 63 120 55 90 110 183 147 206 237 330 311 371 401 491 422 484 515 608 Module EE.5.1 Page 14 SITE base 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 GOURDON DJ16 DJU DJ19 DJ22 357 419 450 543 283 339 367 451 254 316 347 440 165 225 255 345 84 130 156 248 34 63 81 147 12 31 43 93 15 36 49 104 35 65 83 150 94 145 175 268 240 300 330 420 341 403 434 527 BORDEAUX DJ16 DJU DJ19 DJ22 315 377 408 501 248 304 332 416 223 285 316 409 142 201 231 321 70 113 139 229 24 50 67 131 7 23 35 83 8 27 39 92 25 51 67 129 80 127 155 248 207 267 297 387 298 360 391 484 LE PUY DJ16 DJU DJ19 DJ22 467 529 560 653 392 448 476 560 326 388 419 512 233 293 323 413 134 191 222 315 59 95 116 194 32 59 76 139 35 64 81 147 67 107 130 213 189 251 282 375 318 378 408 498 436 498 529 622 GRENOBLE DJ16 DJU DJ19 DJ22 440 502 533 626 349 405 433 517 312 374 405 498 216 276 306 396 101 151 180 273 40 71 91 161 15 36 49 102 18 41 56 112 51 87 107 185 139 200 231 324 303 363 393 483 414 476 507 600 LYON DJ16 DJU DJ19 DJ22 414 476 507 600 321 377 405 489 273 335 366 459 170 230 260 350 74 119 145 237 22 48 64 128 4 18 28 72 7 24 36 86 32 62 80 150 111 171 202 295 278 338 368 458 398 460 491 584 CLERMONTFERRAND DJ16 DJU DJ19 DJ22 400 462 493 586 319 375 403 487 285 347 378 471 195 255 285 375 101 150 178 271 39 70 89 159 17 38 52 106 21 44 59 117 48 80 100 171 125 181 212 305 276 336 366 456 386 448 479 572 LIMOGES DJ16 DJU DJ19 DJ22 384 446 477 570 309 365 393 477 287 349 380 473 212 272 302 392 104 163 194 287 36 71 93 177 10 31 46 108 12 35 51 115 28 53 68 125 126 188 219 312 264 324 354 444 346 408 439 532 LA ROCHELLE DJ16 DJU DJ19 DJ22 312 374 405 498 253 309 337 421 225 287 318 411 149 209 239 329 64 115 146 239 14 41 59 135 1 13 25 78 1 15 26 82 14 39 56 128 66 116 147 240 197 257 287 377 293 355 386 479 POITIERS DJ16 DJU DJ19 DJ22 366 428 459 552 297 353 381 465 271 333 364 457 185 245 275 365 98 148 178 271 39 71 90 161 17 39 54 109 20 44 59 118 44 77 97 171 117 174 205 298 261 321 351 441 350 412 443 536 BOURGES DJ16 DJU DJ19 DJ22 392 454 485 578 316 372 400 484 279 341 372 465 186 246 276 366 96 145 175 268 37 69 88 161 15 36 50 104 18 41 56 114 43 77 97 171 122 181 212 305 275 335 365 455 374 436 467 560 DIJON DJ16 DJU DJ19 DJ22 446 508 539 632 349 405 433 517 295 357 388 481 185 245 275 365 87 136 164 257 29 58 76 145 9 27 40 92 12 33 47 104 44 78 99 177 144 206 237 330 314 374 404 494 425 487 518 611 Module EE.5.1 Page 15 SITE base 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 CHÂTEAU-CHINON DJ16 DJU DJ19 DJ22 463 525 556 649 402 458 486 570 308 370 401 494 222 282 312 402 119 180 211 304 47 87 112 201 21 50 69 146 23 53 73 153 56 103 132 222 184 246 277 370 314 374 404 494 488 550 581 674 NANTES DJ16 DJU DJ19 DJ22 329 391 422 515 274 330 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DJU DJ19 DJ22 339 401 432 525 287 343 371 455 259 321 352 445 186 246 276 366 102 155 186 279 42 76 97 176 18 43 59 121 21 47 63 129 42 77 98 177 111 171 202 295 236 296 326 416 315 377 408 501 LE MANS DJ16 DJU DJ19 DJ22 367 429 460 553 308 364 392 476 273 335 366 459 186 246 276 366 97 147 177 270 37 69 88 161 17 40 54 113 22 47 63 124 48 83 104 182 123 183 214 307 261 321 351 441 347 409 440 533 ROSTRENEN DJ16 DJU DJ19 DJ22 358 420 451 544 318 374 402 486 279 341 372 465 212 272 302 392 138 200 231 324 65 112 141 231 41 80 105 195 35 73 98 188 56 105 135 225 155 217 248 341 257 317 347 437 335 397 428 521 STRASBOURG DJ16 DJU DJ19 DJ22 468 530 561 654 379 435 463 547 310 372 403 496 192 252 282 372 87 134 161 254 33 63 81 152 14 36 50 107 17 40 55 115 53 90 112 194 167 229 260 353 326 386 416 506 437 499 530 623 PARIS DJ16 DJU DJ19 DJ22 367 429 460 553 301 357 385 469 256 318 349 442 162 222 252 342 69 117 147 240 18 46 64 138 3 19 31 86 5 23 37 95 26 58 78 159 102 164 195 288 251 311 341 431 343 405 436 529 Module EE.5.1 Page 16 SITE base 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 TRAPPES DJ16 DJU DJ19 DJ22 405 467 498 591 337 393 421 505 301 363 394 487 207 267 297 387 109 166 197 290 44 80 102 185 20 46 63 129 23 51 68 136 53 93 116 203 143 205 236 329 287 347 377 467 378 440 471 564 METZ DJ16 DJU DJ19 DJ22 451 513 544 637 368 424 452 536 316 378 409 502 207 267 297 387 101 151 181 274 39 72 92 168 19 44 60 121 21 47 64 128 60 100 123 209 167 229 260 353 320 380 410 500 422 484 515 608 CAEN DJ16 DJU DJ19 DJ22 355 417 448 541 309 365 393 477 284 346 377 470 216 276 306 396 125 186 217 310 58 101 127 216 28 60 79 157 28 59 79 155 53 94 118 206 127 189 220 313 248 308 338 428 329 391 422 515 REIMS DJ16 DJU DJ19 DJ22 426 488 519 612 353 409 437 521 310 372 403 496 215 275 305 395 113 165 195 288 49 84 105 183 28 55 71 135 29 57 75 141 65 105 128 213 155 217 248 341 300 360 390 480 397 459 490 583 ROUEN DJ16 DJU DJ19 DJ22 394 456 487 580 347 403 431 515 313 375 406 499 234 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