Developpement Rugby - 2007

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Developpement Rugby - 2007
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Sommaire
1
2
3
4
5
Introduction........................................................................................................................................3
L’évolution du rugby pro en France..................................................................................................5
L’évolution du rugby pro dans le reste de l’Europe........................................................................13
L’évolution du rugby pro dans le reste du monde.........................................................................27
Synthèse et enjeux d’avenir.............................................................................................................35
1
Introduction
La Coupe du Monde de rugby 2007 a constitué un événement médiatique
sans précédent. 14 millions de téléspectateurs pour 54% de part
d’audience pour le match d’ouverture France/Argentine, 14,6 millions
de téléspectateurs pour France/Irlande, 16,7 millions pour France/
Nouvelle-Zélande puis 18,3 millions et 67,4% de part d’audience pour
la demi-finale France/Angleterre, entrée dans le top 10 des meilleures
audiences du sport de tous les temps. Le rugby pourrait ainsi réaliser les
quatre meilleures audiences de l’année 2007.
L’effet Coupe du Monde s’est également fait sentir au sein des nombreux
clubs amateurs de la fédération française de rugby, qui a enregistré une
hausse de 35% du nombre de ses licenciés en 2007. Le défi pour le rugby
est désormais de stabiliser au mieux ce nombre de licenciés sur le moyen
terme.
Mais pour relayer au mieux l’effet Coupe du Monde, c’est le développement
du rugby professionnel et de ses clubs qui sera décisif, afin de faire vivre
le rugby de haut niveau tout au long de l’année.
Match
Audience
France / Angleterre
1/2 finale - Coupe du Monde 2007
18 308 000
France /
Nouvelle-Zélande
1/4 de finale - Coupe du Monde 2007
16 663 920
France / Irlande
Match de poule - Coupe du Monde 2007
14 566 760
France / Australie
Finale - Coupe du Monde 1999
14 199 300
France / Argentine
Match de poule - Coupe du Monde 2007
14 000 000
Les 5 meilleures audiences du rugby en France
Sources : Médiamétrie
Observateurs et acteurs de l’économie du sport en général et du rugby en
particulier, nous avons donc souhaité présenter au travers de cette étude
la situation du rugby de clubs dans le monde, observer les grandes
tendances des dernières années et identifier les principaux défis à relever
dans un avenir proche pour le rugby pro français.
3
2
L’évolution du rugby pro en France
2001 Un marché très largement dominé
par le football…
Une incertitude sportive réduite…
 Seuls deux clubs s’étaient imposés en 8 ans (le Stade Toulousain
6 fois et le Stade Français 2 fois entre 1994 et 2001).
Le rugby, un sport en transition vers le professionnalisme…
 En 1992-1993, le championnat est réduit à 32 équipes mais en
1995-1996, il repasse à 40. En 1997-1998, il est réduit à 20 équipes
(2 poules de 10 clubs).
 La saison 1998-1999 est la première du rugby professionnel.
L’organisation du championnat de France échoit désormais à la
Ligue Nationale de Rugby créée en juillet 1998. Le championnat
est organisé en 3 poules de 8 équipes. En 2000-2001, la première
division est resserrée à 21 clubs et une deuxième division
professionnelle est créée à 12 clubs.
Un monde du sport spectacle très largement dominé par le football…
Affluences moyennes - Saison 2000 / 2001
25 000
20 000
15 000
10 000
5 000
0
D1
Rugby
D2
D1
Football
D2
Pro A
Basket
Produits hors transferts (en K€) - Saison 2000 / 2001
35 000
 En 2001, la première division enregistre des affluences moyennes
proches de celles de la Pro A (Basket), inférieures à celles de
la Ligue 2 (football) et 5 fois plus faibles que celles de la Ligue 1
(football).
30 000
 Le chiffre d’affaires du club moyen de première division de
rugby est environ 7 fois inférieur à celui du club moyen de
football.
10 000
25 000
20 000
15 000
5 000
0
D1
D2
Rugby
D1
D2
Football
Pro A
Basket
Sources : LNR, LFP, LNB
5
2001 Une nouvelle impulsion
2007 avec la création du Top 16…
Évolution des affluences moyennes
10 000
8 000
Suite au Livre Blanc du rugby présenté en 2001,
auquel le département sport d’Ineum Consulting a
eu le plaisir de contribuer, la Ligue Nationale de
Rugby (LNR) met en place une stratégie claire pour
développer le spectacle du rugby. Cette stratégie
intègre notamment la création de nouvelles
compétitions : le « Top 16 » et la « Pro D2 ».
6 000
4 000
2 000
0
00/01
01/02
Pro D2
02/03
03/04
04/05
05/06
Top 14
Sur la base de cette stratégie et grâce au travail conjoint de la LNR et des
clubs, le rugby va entrer dans une nouvelle ère de développement.
06/07
Sources : LNR
Évolution du chiffre d’affaires moyen (en milliers d’euros)
10 000
2001 Un engouement sans précédent…
2007
Sur la période 2001-2007, les affluences ont connu une progression sans
précédent :
 +138% en 6 ans pour le Top 14,
 +306% en 6 ans pour la Pro D2.
Dans le même temps, les recettes étaient orientées à la hausse de manière spectaculaire :
 +102% en 5 ans pour les recettes du Top 14,
 +87% en 5 ans pour les recettes de la Pro D2.
6
8 000
6 000
4 000
2 000
0
00/01
Pro D2
01/02
02/03
Top 14
03/04
04/05
05/06
Sources : LNR
Cette progression apparaît maîtrisée, (sans dépendance aux droits TV,
avec une progression de tous les postes de recettes…).
La période a également vu la confirmation du développement de grands
clubs (ex : recettes du Stade Toulousain désormais supérieures à 20 millions
d’euros).
2001 Le Top 14 devient LE numéro 2…
2007
Évolution comparée des chiffres d’affaires (en milliers d’euros)
10 000
Évolution comparée des affluences moyennes
10 000
8 000
6 000
8 000
4 000
2 000
6 000
0
4 000
00/01
01/02
Pro D2
02/03
03/04
Pro A
04/05
Ligue 2
05/06
Top 14
Sources : LNR, LFP, LNB
2 000
Évolution comparée des chiffres d’affaires hors droits TV (en milliers d’euros)
0
25 000
00/01
Pro D2
01/02
02/03
Pro A
03/04
04/05
Ligue 2
05/06
06/07
Top 14
20 000
Sources : LNR, LFP, LNB
Le Top 14 s’est ainsi positionné comme le championnat numéro 1 derrière
la Ligue 1.
Le club moyen du Top 14 regroupe désormais 55% de spectateurs de plus
que le club moyen de Ligue 2.
Le club moyen de Pro D2 dépasse désormais le club moyen de Pro A en
termes d’affluences.
Un constat similaire peut être fait en matière de chiffre d’affaires. Le club
moyen du Top 14 génère désormais davantage de revenus que le club
moyen de Ligue 2.
15 000
10 000
5 000
0
00/01
Pro D2
01/02
02/03
Pro A
03/04
Ligue 1
04/05
Ligue 2
05/06
Top 14
Sources : LNR, LFP, LNB
Ce positionnement du Top 14 comme le numéro 2 est d’autant plus net si
l’on considère l’économie des championnats hors droits TV. Le club moyen
du Top 14 génère ainsi désormais 2,1 fois plus de recettes que le club
moyen de Ligue 2 et 2,7 fois plus de recettes que le club moyen de ProA.
7
2001 Le rugby devient le sport numéro 2
2007
Les études réalisées par
montrent de manière claire que
la progression du rugby se matérialise également dans l’opinion du
grand public.
Le rugby est ainsi devenu en 2007 le deuxième sport le plus apprécié à
la télévision (+5 points en 4 ans).
FRANCE : Sports les plus cités
2007 (n=1000)
2003 (n=1001)
Football / Soccer
47
50
Rugby
24
29
Tennis
44
27
Patinage Artistique
16
15
Athlétisme
12
15
Cyclisme
11
13
Formule 1
7
9
Natation
6
9
10
7
Handball
6
7
Gymnastique
5
7
Sports motorisés
(hors F1)
5
5
Boxe
3
Basketball
Ski Alpin
3
+5 points
4
Pas de réponse /
Ne sait pas = 8%
4
Pas de réponse /
Ne sait pas = 7%
SPORT+MARKT Sponsoring 21+ 2003/2007 Base: citoyens Français âgés de 16 à 69 ans
Question: Quels sports préférez vous regarder à la télévision ? (Données en %)
8
2001 Le rugby devient le sport numéro 2
2007 Le profil du rugby en 2007…
Pour les personnes qui s’intéressent au rugby, ce sport est aujourd’hui
considéré comme particulièrement dynamique, séduisant et stimulant.
2001 Le rugby devient le sport numéro 2
2007 L’évolution du profil du rugby
entre 2003 et 2007…
Sur la période 2003-2007, le rugby progresse de manière significative sur
tous les attributs testés auprès des personnes intéressées par le rugby.
FRANCE : Top-2-Box: « Totalement approprié » + « Approprié »
FRANCE : Top-2-Box: « Totalement approprié » + « Approprié »
Séduisant
80
60
Stimulant
63
Séduisant
71
+ 8%
71
Innovant
49
40
Jeune / Tendance
+ 9%
40
70
20
74
Dynamique
30
Haute technologie,
Grande qualité
33
+ 9%
83
+ 6%
39
39
49
Jeune,
Tendance
30
26
Innovant
+ 4%
Haute technologie,
Grande qualité
Stimulant
83
70
Sondage non réalisé pour ce qualificatif
10
20
20
40
50
60
70
80
90
100
Dynamique
SPORT+MARKT Sponsoring 21+ 2007 Échantillon: 635 personnes intéressées par le rugby (« Top-3-Box »),
âgées de 16 à 69 ans
SPORT+MARKT Sponsoring 21+ 2003/2007 Base : citoyen Français représentatifs de la population, âgés
de 16 à 69 ans et intéressés par le rugby (Top-3-Box)
Question : Maintenant, je vais vous citer une liste de qualificatifs. Dîtes-moi si à votre avis ces qualificatifs sont adaptés au rugby. Merci de positionner votre réponse sur une échelle de 1= “pas adapté du
tout” à 5=“complètement adapté”. (chiffres en %)
Question: Je vais maintenant vous citer quelques sports avec pour chacun d’entre eux une série de qualificatifs. Dites
moi s’il vous plait si ces qualificatifs s’appliquent selon vous au rugby. J’aimerais que vous répondiez sur une échelle
de 1 à 5: 1= “pas du tout approprié au rugby” et 5= “Totalement approprié au rugby” (Données en %)
9
2007 Une principale faiblesse liée à la couverture
nationale, qui reste insuffisante…
2007 La ProD2, un réservoir intéressant mais …
Le Top 14 et la Pro D2 ont la chance d’intervenir sur le marché français,
l’un des plus grands au niveau européen avec 60 millions de personnes.
Le Racing-Métro 92, le Lyon O.U., le FC Grenoble et le R.C. Toulonnais sont
des clubs évoluant en ProD2 susceptibles de venir renforcer le développement
du Top 14 dans de grandes agglomérations, hors du Sud-Ouest.
Néanmoins, peu de grandes agglomérations sont représentées au sein
du Top 14 (seules les villes de Paris et Toulouse se situent au-dessus des
500.000 habitants).
Les perspectives de développement restent toutefois toujours limitées au
nord de la Loire.
Le Top 14 reste marqué par un phénomène
historique de surreprésentation
du Sud-Ouest.
Cette problématique majeure
avait déjà été
identifiée en
2001 et n’a pas été
résolue jusqu’ici.
En matière de structures, le
Top 14 peut compter sur une
capacité moyenne d’environ 12.200
places pour la saison 2007/2008,
mais le niveau de confort
des stades reste très inégal.
T op 14 - Saison 2007-2008
10
Pro D2 - Saison 2007-2008
Synthèse de l’évolution en France
2001
Affluence moyenne (Top 14)
4.333
+138%
2001
Plus grosse affluence moyenne (Top 14)
10.675
+126%
2007
10.550
2007
24.078
2001
Chiffre d’affaires moyen (Top 14)
2006
5,1 M
+102%
2003
Rugby comme sport préféré des français, à la télévision
2007
24%
+5%
29%
10,3 M
Le rugby professionnel français a connu, sur tous les plans, une évolution
sans précédent sur la période 2001-2007.
Le Top 14 est la compétition nationale qui regroupe le plus grand
nombre d’internationaux ayant participé à la Coupe du Monde 2007 et la
santé actuelle de la Pro D2 constitue une spécificité au niveau mondial.
Le succès de la Coupe du Monde invite à l’optimisme pour le développement
du rugby pro dans la mesure où la tendance observée ne prend pas en
compte l’effet Coupe du Monde à venir…
3
L’évolution du rugby pro dans le reste de l’Europe
En Angleterre…
2001 Le rugby est dominé très largement par
le football et surtout concurrencé par le
rugby à XIII et le cricket
A la différence de certains autres pays des îles britanniques, le modèle
anglais du rugby à XV repose sur les clubs. L’EFDR – « English First
Division Rugby »– a été créée en 1995 et intégrait 12 clubs au sein de son
championnat en 2000-2001.
La concurrence du football, du cricket et du rugby à XIII :
 En 2000/2001, le rugby à XV affichait une affluence moyenne
de 6.179 spectateurs, loin des affluences du football (32.800 pour
la Premier League, 14.330 pour la Division One), légèrement
en retrait par rapport à l’affluence moyenne du rugby à XIII
(7.225 spectateurs pour la Rugby Super League) mais devant
celle du cricket (2.899 spectateurs de moyenne).
 Les clubs anglais de la Premiership enregistraient un revenu
moyen de 3,9 millions de Livres, très en retrait des chiffres du
football mais devançant le rugby à XIII (2,6 millions de Livres
de chiffre d’affaires pour le club moyen de Rugby League) et le
cricket (3,7 millions de Livres de chiffre d’affaires pour le club
moyen de County Cricket).
 La saison 2000/2001 invitait toutefois à l’optimisme avec pour
la première fois depuis plusieurs années une hausse très
significative des revenus (+20% environ) et des affluences
(+10% environ).
Sur le plan sportif, le rugby anglais était marqué par la domination sans
appel de Leicester, qui remportait 4 titres consécutifs de 1999 à 2002.
En Angleterre…
2001 Le développement spectaculaire
2007 de la Premiership…
La « Guiness Premiership » se base sur une formule à 12 clubs avec
promotion/relégation, mais intégrant des critères d’accès à respecter
pour le club promu.
Comme pour le Top 14, la « Guiness Premiership » a la chance de pouvoir
compter sur un marché global de 60 millions de personnes et sur le marché
de la télévision payante le plus développé d’Europe.
Le rugby de clubs anglais est davantage présent dans les grandes
agglomérations avec 8 clubs sur 12 situés dans des agglomérations de
13
plus de 500.000 habitants, quatre d’entre eux étant situés dans le
grand Londres. On relève également l’importance de l’axe
Bath-Worcester (4 clubs en 120 kms).
La « Guiness Premiership » dispose de stades d’une
capacité moyenne d’environ 13.600 places pour la saison
2007/2008, soit une capacité relativement proche de celle
du Top 14 (environ 10% de places disponibles en plus pour
les clubs anglais).
Les affluences ont connu une hausse très sensible sur
la période récente avec plus de onze mille spectateurs
(11.117) de moyenne en 2006-2007 contre 6.179
spectateurs de moyenne en 2000-2001 (+80%).
Les 12 clubs de l’élite ont généré en moyenne
7,1 millions de Livres de chiffre d’affaires
en 2005-2006, soit un niveau de revenus
comparable à celui des clubs du Top 14.
Ce montant est en hausse d’environ
80 % par rapport à 2000-2001 et
devrait encore être orienté à
la hausse en 2007, se rapprochant des 9 millions de
Livres.
En matière de concurrence,
la « Guiness Premiership »
s’est clairement positionnée
comme le premier championnat
hors football, avec un chiffre
d’affaires moyen pour ses clubs près
Guiness Premiership - Saison 2007-2008
14
de deux fois supérieur à celui des clubs de rugby à XIII en 2005/2006 et des
affluences moyennes ayant dépassé celles du rugby à XIII depuis 2005.
La « Guiness Premiership » est aujourd’hui particulièrement performante
au niveau européen et regroupe 71 joueurs ayant disputé la Coupe du
Monde 2007, soit près de 6 joueurs par club. Un seul des internationaux
anglais présents à la Coupe du Monde n’évolue pas dans le championnat
anglais.
En Angleterre…
L’intérêt des téléspectateurs britanniques…
U.K. : Sports les plus cités
Football / Soccer
57
Tennis
22
Athletics
17
Cricket
13
Basketball
12
Boxing
9
Rugby
9
Swimming
9
Snooker / Pool /
Billiards
8
American Football
7
Formula 1
7
Aerobics
6
Golf
5
Motorcar Racing
(excl. F1)
5
Rugby Union
5
Pas de réponse /
Ne sait pas = 5%
SPORT+MARKT Sponsoring 21+ 2007 Base: 1.000 citoyens du Royaume-Uni âgés de 16 à 69 ans
Question: Quels sports préférez vous regarder à la télévision ? (Données en %)
Les sondés au Royaume-Uni citent le « rugby » (rugby en général) et le
« rugby union » (rugby à XV) parmi leurs sports préférés à la télévision,
mais, à la différence de la France, compte tenu des doubles réponses, le
rugby arrive pour l’instant plutôt à la quatrième place, encore devancé
par le tennis et l’athlétisme.
En Angleterre…
Le profil du “Rugby Union”…
U.K. : Top-2-Box: « Totalement approprié » + « Approprié »
Ces résultats laissent à penser que :
45
Séduisant
 les clubs anglais et Premier Rugby ont particulièrement bien
travaillé le développement des ressources et des affluences au
regard de l’image du rugby à XV, leur principal chantier pour
l’avenir étant de bonifier l’image du sport,
71
49
37
Jeune / Tendance
50
Dynamique
Haute technologie,
Grande qualité
33
83
39
70
66
Stimulant
10
20
 les clubs français et la LNR ont particulièrement bien réussi
le positionnement du rugby professionnel et conservent une
marge de progression intéressante en matière de développement
des ressources et des affluences.
30
31
Innovant
Le rugby à XV anglais apparaît relativement moins bien perçu qu’en
France par la population qui s’intéresse au rugby. Le rugby français est
perçu comme plus dynamique, plus jeune et plus séduisant par son
« public ». Britanniques et français s’accordent en revanche à penser le
rugby comme un sport peu innovant (ce qui apparaît en contradiction
avec la réalité d’un jeu dont les règles évoluent régulièrement et qui
est l’un des premiers à avoir introduit l’arbitrage vidéo). Britanniques et
français apprécient fortement et de manière comparable le caractère
stimulant du jeu.
20
40
Royaume-Uni (n=403)
50
60
70
80
90
100
France (n=635)
SPORT+MARKT Sponsoring 21+ 2007 Base: 403 citoyens britanniques représentatifs de la population,
âgés de 16 à 69 ans et qui s’intéressent au rugby (Top-3-Box)
Sponsoring 21+ 2007 Base: 635 citoyens français représentatifs de la population, âgés de 16 à 69 ans et qui
s’intéressent au rugby (Top-3-Box)
Question: Je vais maintenant vous citer quelques sports avec pour chacun d’entre eux une série de qualificatifs. Dites
moi s’il vous plait si ces qualificatifs s’appliquent selon vous au rugby. J’aimerais que vous répondiez sur une échelle
de 1 à 5: 1= “pas du tout approprié au rugby” et 5= “Totalement approprié au rugby” (Données en %)
15
Le niveau d’intérêt France vs UK
De manière générale, les événements rugby suscitent davantage d’intérêt
en France qu’au Royaume-Uni.
France (n=1000)
U.K. (n=1000)
Coupe du Monde
de football
57
Tournoi
des VI Nations
51
Coupe du Monde
de rugby
50
UEFA
Champions League
36
Formule 1
32
Rugby Union
Tri-Nations
25
Rugby Top 14
24
75
ATP Tour
23
74
Autumn
Internationals
20
Coupe Heineken
19
Coupe de l’America
(Voile)
14
97
93
96
88
98
68
53
99
21
99
23
99
45
99
27
99
17
99
Sondage pas réalisé pour cet événement
69
65
88
19
97
15
98
16
98
9
Intérêt (Top-2-Box): “Très intéressé“ + “Intéressé“
Dans le reste des îles britanniques…
2001 La Ligue Celtique comme réponse à des
conditions structurelles insatisfaisantes
L’Irlande, l’Écosse et le Pays de Galles pâtissent de marchés intérieurs
limités (respectivement environ 6, 5 et 3 millions d’habitants) pour mettre
en place des compétitions domestiques compétitives.
Un premier championnat commun est donc créé entre équipes galloises
et écossaises en 1999 et 2000.
Un nouvel élan naît en 2001 avec la création de la « Celtic League » qui
intègre l’Irlande. Cette compétition repose alors sur un modèle mixte
avec des franchises régionales en Irlande et des clubs au Pays de Galles.
La Celtic League regroupe 15 équipes en 2001-2002 et s’inscrit dans le
cadre d’un marché global de 14 millions d’habitants, plus porteur que
les marchés domestiques des clubs et franchises régionales, mais bien
inférieur aux marchés français et anglais.
Le rugby à XV subit sur les territoires de la « Celtic League » (devenue
« Magners League » en 2006) la concurrence de plusieurs sports en plus
du football : le cricket, le football gaélique, le hurling et le rugby à XIII.
97
Connu
SPORT+MARKT Sponsoring 21+ 2007 Base: citoyens représentatifs de la population, âgés de 16 à 69 ans
Question: Dites moi s’il vous plait pour chacun des événements suivants votre niveau d’intérêt sur une échelle de 1 à
5 : 1= “Pas du tout intéressé” et 5= “Très intéressé”. Si vous ne connaissez pas l’événement, dîtes-le. (Données en %)
17
Dans le reste des îles britanniques…
2001 Un démarrage plus complexe mais bien
2007 réel pour la « Magners League »…
La « Celtic League » présente la spécificité en Europe d’avoir recours à
une formule sans relégation, qui permet d’offrir un spectacle de qualité
avec des matches ouverts.
La nouvelle donne a néanmoins permis de lancer une
dynamique porteuse, avec le recrutement d’un sponsor
titre en 2006/2007 et des affluences
en forte hausse, avec plus de 6.000
spectateurs de moyenne en 2006-2007
(+46% en 2 ans).
Magners League – Saison 2007-2008
Au cours des dernières années, la « Magners League » a vu son format de
compétition évoluer :
 2001-2002 : 15 équipes sont réparties en 2 poules avec des matches
aller-simple puis une phase finale démarrant avec des quartde-finale.
 2002-2003 : la même formule est appliquée avec l’intégration
d’une équipe écossaise supplémentaire (Borders).
 2003-2004 : le Pays de Galles introduit des équipes régionales
et la compétition est resserrée à 12 équipes en poule unique
avec une formule de matches aller-retour.
 2004-2005 : la même formule est conservée avec une équipe du
Pays de Galles en moins (4 contre 5 la saison précédente).
 2007-2008 : la même formule est conservée avec une équipe
écossaise en moins (2 contre 3 les saisons précédentes).
A noter que ce n’est que depuis 2005-2006 que l’Irlande utilise le classement
de la « Magners League » pour déterminer quelles équipes sont engagées
en HCup.
Tous ces éléments témoignent d’une relative instabilité du rugby professionnel
sur la zone jusqu’en 2005-2006, qui a un temps retardé son développement.
18
1. Cardiff Blues (Pays de Galles)
2. Connacht Rugby (Irlande)
3. Newport Gwent Dragons (Pays de Galles)
4. Edinburgh (Écosse)
5. Glasgow Warriors (Écosse)
6. Leinster Rugby (Irlande)
7. Llanelli Scarlets (Pays de Galles)
8. Munster Rugby (Irlande)
9. Ospreys (Pays de Galles)
10. Ulster Rugby (Irlande)
Dans le reste des îles britanniques…
2001 Un démarrage plus complexe mais bien
2007 réel pour la Ligue Celtique…
Le type de villes impliquées est relativement proche de ce qu’on peut
observer en France avec seulement 3 clubs sur 10 situés dans des
agglomérations de plus de 500.000 habitants.
On note l’importance de l’axe Newport-Llanelli, qui regroupe en 100
kilomètres les 4 équipes galloises, et qui se trouve à proximité de l’axe
fort anglais Bath-Worcester, qui regroupait lui 4 clubs de la Premiership
anglaise en 120 kilomètres.
Les clubs de la « Magners League » disposent de stades d’une capacité
moyenne d’environ 16.700 places pour la saison 2007-2008. Ce chiffre est
toutefois ramené à environ 11.000 places si l’on ne prend pas en compte le
stade de Murrayfield, d’une capacité de 67.500 places où évolue Edinburgh
Rugby, qui enregistre des taux de remplissage très faibles (moins de 5%).
Les principales difficultés se retrouvent en Écosse, qui a dû réduire sa
représentation à 2 équipes compte tenu des pertes enregistrées par ses
franchises, qui n’arrivent pour l’instant pas à développer les affluences,
qui restent inférieures en moyenne à 3.000 spectateurs. C’est également
l’Écosse qui a le plus de mal à retenir ses internationaux au pays puisque
9 des internationaux présents à la Coupe du Monde 2007 évoluent hors
d’Écosse.
Le rugby irlandais intègre 4 franchises, dont celles de Leinster et
de l’Ulster, qui toutes deux accueillent plus de 10.000 spectateurs de
moyenne (11.892 pour Leinster et 10.207 pour l’Ulster en 2006-2007).
Outre le cas de l’Ecosse, l’un des points sensibles pour le développement
futur de la « Magners League » est celui des relations entre le rugby
professionnel de clubs ou de franchises et les équipes nationales. La
« Magners league » est la propriété des fédérations et est gérée par une
entité appelée Celtic Rugby Ltd. L’un des objectifs prioritaires est d’intégrer
au mieux la compétition avec les rencontres internationales. La « Magners
League » n’opère donc pas en période de matchs internationaux et les
sélectionnés peuvent être mis au repos la semaine précédant les matches
internationaux. Les fédérations ont des exigences plus ou moins fortes en
matière de repos des internationaux, ce qui peut conduire à des tensions avec
les clubs. Des solutions peuvent néanmoins être trouvées à l’avenir afin
d’intégrer au mieux la « Magners League » dans le calendrier international,
mais les fédérations devront accepter de faire certaines concessions pour
le bien du jeu sur le long terme.
La nature même de la Ligue Celtique peut également prêter à certaines
difficultés dans la mesure où le reste du rugby européen est davantage
organisé autour des clubs.
Les équipes galloises et irlandaises sont plus performantes pour retenir
leurs meilleurs joueurs nationaux puisque seulement 3 gallois et 4 irlandais
présents à la Coupe du Monde en France sont expatriés.
19
Dans le reste des îles britanniques…
2007 L’intérêt des téléspectateurs irlandais…
Dans le reste des îles britanniques…
2007 Le profil du “Rugby Union” en Irlande…
Malgré la concurrence du football gaélique et du hurling, le rugby est de
manière nette le sport numéro 2 en Irlande.
Le rugby à XV est particulièrement bien perçu en Irlande par ceux qui s’y
intéressent. Si le rugby est jugé moins dynamique qu’il ne l’est en France,
il est en revanche davantage jugé de haute technologie / grande qualité,
innovant et stimulant.
IRLANDE : Sports les plus cités
Football / Soccer
66
Rugby
33
Football gaélique
20
IRLANDE : Top-2-Box: « Totalement approprié » + « Approprié »
Golf
15
Hurling
14
Tennis
14
Dynamique
Snooker / Pool /
Billards
12
Haute technologie,
Grande qualité
Rugby Union
9
Courses de
cheuvaux
7
Athlétisme
6
Cricket
5
Fléchettes
5
Rugby League
5
Boxe
4
Basketball
3
Sports mécaniques
3
Natation
3
20
71
37
Jeune / Tendance
49
33
83
62
65
39
30
31
73
57
50
Innovant
58
66
Stimulant
10
20
20
40
Angleterre (n=403)
50
60
70
70
France (n=635)
85
80
90
100
Irlande (n=373)
SPORT+MARKT Sponsoring 21+ 2007 Base: 373 citoyens irlandais représentatifs de la population, âgés de 16
à 69 ans et qui s’intéressent au rugby (Top-3-Box), 403 citoyens anglais représentatifs de la population, âgés de 16 à
69 ans et qui s’intéressent au rugby (Top-3-Box), 635 citoyens français représentatifs de la population, âgés de 16 à 69
ans et qui s’intéressent au rugby (Top-3-Box).
Pas de réponse /
Ne sait pas = 5%
SPORT+MARKT Sponsoring 21+ 2007 Base: 500 citoyens représentatifs irlandais âgés de 16 à 69 ans.
Question: Quels sports préférez-vous regarder à la télévision ? (Données en %)
45
Séduisant
Question: Je vais maintenant vous citer quelques sports avec pour chacun d’entre eux une série de qualificatifs. Dites
moi s’il vous plait si ces qualificatifs s’appliquent selon vous au rugby. J’aimerais que vous répondiez sur une échelle
de 1 à 5: 1= “pas du tout approprié au rugby” et 5= “Totalement approprié au rugby” (Données en %)
Ces résultats laissent à penser que les franchises régionales irlandaises,
à l’image des clubs français, conservent une marge de progression
intéressante en matière de développement des ressources et des affluences.
Le niveau d’intérêt par événement…
En termes d’intérêt pour les principaux événements, là encore, les
événements rugby apparaissent particulièrement bien placés en Irlande.
IRLANDE
Six Nations
Championship
68
100
FIFA World Cup
64
100
Rugby World Cup
64
100
Heineken Cup
54
99
UEFA European
Championship
50
99
Rugby Union
Tri-Nations
49
99
British and Irish
Lions Tour
44
99
Autumn
Internationals
39
98
Autumn
Internationals
34
99
Celtic League
33
99
Formula 1
25
99
ATP Tour
16
America’s Cup
96
95
4
Intérêt (Top-2-Box): “Très intéressé“ + “Intéressé“
Connu
Sponsoring 21+ 2007 BBase: 500 representative Irish citizens between the ages of 16-69.
Question: Dites-moi s’il vous plaît pour chacun des événements suivants votre niveau d’intérêt sur une échelle de 1 à 5
: 1= “Pas du tout intéressé” et 5= “Très intéressé”. Si vous ne connaissez pas l’événement, dîtes-le. (Données en %)
En Italie…
Les premiers pas du Super 10…
Vers une nouvelle terre de rugby ?
En Italie, la fédération est comme ailleurs en charge de l’équipe nationale.
Une nouvelle compétition a été créée en 2002. Elle est gérée par la Liga
Italiana Rugby d’Eccellenza.
Le Super 10 intègre, comme son nom l’indique, 10 équipes. Les 4 premières
sont qualifiées pour les Playoffs tandis que la dernière est rétrogradée.
Groupama est le sponsor titre de la compétition.
On observe une forte concentration des clubs dans les régions du Nord
de l’Italie où sont regroupés 8 des 10 clubs. Seuls 2 clubs (Rome et Catone)
sont situés dans des agglomérations de plus de 500.000 habitants.
La compétition se déroule dans des stades d’une capacité moyenne de
6.340 places pour la saison 2007/2008. Elle est diffusée sur Sky Italia. Si
le nombre de personnes citant le rugby comme l’un de leurs sports favoris
à la télévison est en augmentation entre 2003 et 2007, il reste encore très
minoritaire (2% en 2007). En termes d’événement, on remarque tout de
même que le tournoi des VI nations intéresse désormais 14% des sondés,
soit à peu près autant que l’ATP Tour.
Les affluences sont orientées de manière significative à la hausse en
2007/2008, avec une augmentation du nombre moyen de spectateurs
d’environ 30% sur les premières journées. Les affluences moyennes
s’établissent ainsi autour de 2.000 - 2.200 spectateurs par match.
Certains clubs enregistrent des affluences moyennes pouvant se situer
au-dessus des 3.000 spectateurs (Capitolina – Rome, Calvisano, Rovigo)
et la finale du Super 10 a déjà été suivie par plus de 11.000 spectateurs
en 2007.
21
Les clubs italiens ne sont pas encore en mesure de retenir leurs meilleurs
internationaux, mais 12 joueurs présents à la Coupe du Monde évoluent
tout de même dans le championnat italien (contre 3 joueurs argentins
seulement qui évoluent dans les championnats argentins).
Au niveau européen…
La H-Cup : Émergence d’une compétition
européenne de plus en plus suivie…
La H-Cup est la compétition européenne majeure et regroupe 24 équipes.
Créée en 1995, elle est principalement ouverte aux 3 ligues majeures :
 6 (+1*) équipes de la Guinness Premiership (5 premières équipes
saison régulière + vainqueur coupe nationale)
 6 (+1*) équipes Top 14 (6 premières équipes saison régulière)
 8 équipes de la Celtic League (3 premières équipes Irlandaises,
4 équipes galloises et 2 premières équipes écossaises)
Elle intègre également 2 (+1*) équipes du Super 10 (2 finalistes).
Super 10 2007-2008
*La 23ème équipe de H Cup proviendra d’Angleterre, de France ou d’Italie et sera choisie en fonction du pays qui
aura fait le plus de progrès durant la saison précédente.
La 24ème équipe de H Cup viendra d’Irlande, du Pays de Galles, d’Ecosse ou d’Italie et sera choisie en fonction du
résultat d’un match éliminatoire qui verra s’affronter une équipe parmi les mieux classées de la Celtic League et non
sélectionnée pour la H Cup et l’équipe positionnée en troisième position dans le championnat italien de Super 10.
La formule retenue intègre 6 poules de 4 équipes qui s’affrontent en
matchs aller-retour. Les vainqueurs et les deux meilleurs seconds sont
qualifiés pour les quarts de finale.
Les demi-finales et la finale sont jouées sur terrain neutre (sur un stade
ayant une capacité minimum de 20.000 places).
La H-Cup peut compter sur des clubs souvent positionnés sur des bassins
de population importants : 10 clubs sont situés dans des agglomérations
de plus de 500.000 habitants (dont 4 clubs dans le grand Londres). Les
stades ont une capacité moyenne d’environ 15.000 places pour la saison
2007/2008, qu’on peut ramener à 12.700 places hors Murrayfield.
22
06/01/1996
Cardiff Arms Park
Toulouse
21
Cardiff
18
21 800
(AET)
31/01/1997
Cardiff Arms Park
Brive
28
Leicester
9
41 664
31/01/1998
Stade Lescure
Bath
19
Brive
18
36 500
30/01/1999
Lansdowne Road
Ulster
21
Colomiers
6
49 000
27/05/2000
Twickenham
Northampton
Munster
8
68 441
19/05/2001
Parc des Princes
Leicester
Stade
30
44 000
9
34
Tigers
25/05/2002
Millenium Stadium
Leicester
Français
15
Munster
9
74 600
Tigers
24/05/2003
Lansdowne Road
Toulouse
22
Perpignan
17
28 600
23/05/2004
Twickenham
London
27
Toulouse
20
73 057
18
Stade
12
51 326
Français
(AET)
Biarritz
19
74 534
9
81 076
Wasps
22/05/2005
20/05/2006
Murrayfield
Millenium Stadium
Toulouse
Munster
23
Olympique
20/05/2007
Twickenham
London
Wasps
25
Leicester
Tigers
Les affluences de la saison 2006-2007 s’établissaient à 9.951
spectateurs de moyenne en phase régulière puis à 28.143 pour la
phase de play-offs. Ces affluences sont en forte hausse par rapport
à la saison 2001/2002 : +46% en 4 ans pour la phase régulière. La
baisse sur 2007 des affluences de la phase de play-offs tient à
la capacité des stades où se sont joués les quart-de-finale :
en 2006, tous les clubs avaient disputé ces matches
dans des stades de grande capacité (Walkers
Stadium, Leicester,- Le Stadium, Toulouse
- Lansdowne Road, Dublin – Anoeta,
San Sebastian), au contraire
de 2007.
La finale de la H-Cup attire
plus de 50.000 personnes
en moyenne depuis la
création de la compétition et environ 70.000
spectateurs de moyenne
pour les quatre dernières
éditions. 7 des 9 dernières finales
se sont jouées à guichets fermés.
Heineken Cup Saison 2007-2008
Nombre de clubs par nation
Les 12 finales de H-Cup
23
1 000 000
919 739
964 653
913 445
814 732
800 000
704 045
656 282
588 041
600 000
485 584
632 630
659 804
716 447
Les stades affichent une capacité moyenne d’environ
10.100 places pour la saison 2007/2008.
490 645
400 000
200 000
0
2002
2003
2004
Phase de poule
2005
La formule retenue s’articule autour de 5 poules de 4. Les
5 premiers et les 3 meilleurs deuxièmes sont qualifiés
pour les quarts de finales.
2006
2007
Total
Les équipes sont situées sur de plus
petits bassins de population
avec seulement 5 clubs
évoluant dans des
agglomérations de
plus de 500.000
habitants.
Au niveau européen…
L’European Challenge Cup…
La « European Challenge Cup » est une compétition créée en 1996 regroupant
20 équipes.
En 2007/2008, la compétition regroupe des équipes de 6 championnats
européens :
 le Top 14,
European Challenge Cup
Saison 2007-2008
Nombre de clubs par nation
 la « Guinness Premiership »,
 la « Magners League »,
 le Super 10,
 le championnat espagnol,
 le championnat roumain.
25
4
L’évolution du rugby pro dans le reste du monde
Dans le sud…
La situation en 2001…
Le modèle du rugby repose plus nettement dans le sud sur des franchises
régionales
 Jusqu’en 1996, on retrouvait de manière classique des compétitions
nationales, les deux plus célèbres étant la Currie Cup en Afrique
du Sud et le National Provincial Championship en NouvelleZélande.
 En 1996, la joint venture SANZAR (South Africa, New Zealand and
Australian Rugby) est créée entre les fédérations australienne
(ARU), néo-zélandaise (NZRFU) et sud-africaine (SARFU) avec
pour objectif de concevoir les nouvelles compétitions entre
les trois nations d’une part et entre les différentes provinces
d’autre part.
 Les anciens test-matchs disputés de manière aléatoire entre
les trois nations sont remplacés par un championnat annuel,
le « Tri-Nations », semblable au tournoi des cinq (devenu six)
nations en Europe. A côté du Tri-Nations, le SANZAR développe
un nouveau championnat inter-provinces, appelé Super 12, à
partir de la compétition existante du Super 10, en introduisant
des équipes sud-africaines.
 La forte hausse des droits TV et le fait qu’ils soient touchés par
les instances dirigeantes ont permis à ces dernières d’établir
des contrats de joueurs centralisés, en leur payant les salaires
du marché.
Le rugby à XV est le sport majeur en Nouvelle-Zélande et en Afrique du
Sud. En Australie, il est en revanche fortement concurrencé par le rugby
à XIII et le football australien.
Parmi les autres concurrents, on retrouve la Premier League de football
anglaise et le cricket.
D’un point de vue sportif, les premières éditions du Super 12 sont marquées
par la domination des équipes néo-zélandaises : Auckland Blues l’emporte
en 1996 et 1997 puis Canterbury Crusaders prend le relais en 1998, 1999 et
2000. En 2001, les australiens des Brumbies de Canberra mettent finalement
fin à cette hégémonie.
Le Super 14…
2001-2007 : Les principales évolutions…
Le Super 12 devient le Super 14 en 2006, avec l’intégration d’une équipe
australienne et d’une équipe d’Afrique du Sud.
27
Vodacom Super 14
1. ACT Brumbies (Canberra)
8. Hurricanes (Wellington)
2. Blues (Auckland)
9. Lions (Johannesburg)
3. Bulls (Pretoria)
10. NSW Waratahs (Sydney)
4. Cheetahs (Bloemfontein)
11. Queensland Reds (Brisbane)
5. Chiefs (Hamilton)
12. Sharks (Durban)
6. Crusaders (Christchurch)
13. Stormers (Cape Town)
7. Highlanders (Dunedin)
14. Western Force (Perth)
Afrique du Sud
La formule repose sur des matches de saison régulière en matches aller
simples, avec demi-finales/finales, sans relégation.
Le Super 14 peut compter sur marché global de plus de 70 millions
d’habitants et 8 clubs sur 14 sont situés dans des agglomérations de plus
de 1,5 millions d’habitants.
Le système est centralisé et repose notamment sur l’investissement de
Murdoch qui a versé 550 millions de dollars en 1995 pour dix ans pour
tous les matchs joués entre les trois nations, et tout particulièrement le
Tri-Nations et le Super 12 (les montants sont répartis selon les clés
suivantes : NZRFU 34,5% / SARFU 28% / ARU 27,5%). En 2004, l’accord a
été prolongé pour la période 2005-2010 (soit 5 saisons) pour un montant
de 323 millions de dollars, une manne qu’il faut néanmoins partager
entre 14 franchises et 3 fédérations nationales.
Les clubs du Super 14 disposent de stades dont la capacité moyenne est
bien supérieure à celle des clubs européens, avec environ 42.600 places
pour la saison 2007/2008. Le taux de remplissage des stades est lui en
revanche bien moins favorable aux clubs du Super 14.
28
Australie
Nouvelle-Zélande
Le développement du Super 14 est en partie freiné par la rude concurrence
inter-sports observée en Australie où les clubs sont confrontés au rugby
à XIII et au football australien notamment.
Le rugby néo-zélandais…
2001-2007 : Les principales évolutions…
En Nouvelle-Zélande, chacune des 5 franchises du Super 14 est liée avec
plusieurs provinces qui participent aux compétitions nationales (la « Air
New Zealand Cup », qui est venue remplacer en 2006 la « Air New Zealand
National Provincial Championship Division One » - NPC). Chaque franchise
est habilitée à utiliser des joueurs issus des ses provinces attitrées sans
devoir passer par un quelconque système de draft ou de négociation avec
les autres franchises.
Les franchises du Super 14 sont liées avec les provinces suivantes qui
évoluent en Air New Zealand Cup :
 Blues : Auckland, North Harbour, Northland
 Chiefs : Bay of Plenty, Counties Manukau, Waikato
 Crusaders : Canterbury, Tasman (issus de la fusion entre
Marlborough et Nelson Bays)
 Highlanders : Otago, Southland
 Hurricanes : Hawke’s Bay, Manawatu, Taranaki, Wellington
Les affluences enregistrées par les franchises néo-zélandaises se situent
dans la moyenne à l’exception des Chiefs et surtout des Highlanders qui
enregistrent les affluences moyennes les plus faibles du Super 14 en
2007 (respectivement environ 15.000 et 10.000 spectateurs par match).
La « Air New Zealand Cup » intègre 14 équipes : Auckland, Bay of Plenty,
Canterbury, Counties Manukau, Hawke’s Bay, Manawatu, Northland,
North Harbour, Otago, Southland, Taranaki, Tasman, Waikato et Wellington.
La formule de compétition repose sur 10 journées de championnat (chaque
équipe ne rencontre pas toutes les autres équipes), puis une phase à
élimination directe démarrant avec des quarts de finale.
La compétition a eu lieu du 26 juillet au 20 octobre pour l’édition 2007 et
2 matches étaient diffusés en Live par Sky lors de chaque journée.
Les clubs engagés dans cette compétition disposent de stades d’une capacité
moyenne d’environ 25.500 places.
Les affluences en 2006 s’établissaient à 13.389 spectateurs de moyenne.
La compétition rencontre actuellement certaines
difficultés financières avec des affluences en
baisse en 2007. Ce phénomène est en partie lié à
la Coupe du Monde (les internationaux n’ont pas
disputé la compétition), mais certains observateurs
estiment que, de toute façon, la compétition intègre trop
d’équipes. Ces mêmes personnes seraient favorables à une
compétition plus resserrée en matchs aller-retour (avec 6 à
8 équipes).
Pour l’instant, la quasi-totalité des « All-Blacks » évoluent
au pays (seuls 2 joueurs présents à la Coupe du Monde
se sont expatriés), même si un certain nombre de bons
joueurs évoluent à l’étranger (14 néo-zélandais jouent
dans le Top 14).
Air New Zealand Cup
Saison 2007
1. Auckland Rugby Football Union
2. Bay of Plenty
3. Canterbury
4. Counties Manukau
5. Hawke’s Bay
6. Manawatu
7. North Harbour
8. Northland
9. Otago
10. Southland
11. Taranaki
12. Tasman
13. Waikato
14. Wellington
29
Le rugby en Afrique du Sud…
2001-2007 : Les principales évolutions…
L’Afrique du Sud est organisée pour ses franchises du Super 14 sur le
même principe que la Nouvelle-Zélande. Chaque franchise est liée à une
ou plusieurs provinces du pays qui participent à la compétition nationale,
la Currie Cup :
 Bulls : Blue Bulls, Falcons
 Central Cheetahs : Free State Cheetahs, Griffons, Griquas
 Lions (appelés “Cats” jusqu’en 2006) : Golden Lions, Leopards,
Pumas
 Sharks : Natal Sharks
 Stormers : Boland Cavaliers, Western Province
 Les Southern Spears devaient se reposer sur les Border Bulldogs,
les Eagles et les Mighty Elephants mais ils n’ont finalement
pas intégré le Super 14.
3 des 5 franchises d’Afrique du Sud réalisent régulièrement de très fortes
affluences :
 Les Stormers affichent une moyenne d’environ 35.000 spectateurs
sur les 8 dernières saisons, soit la meilleure moyenne des
franchises d’Afrique du Sud, avec des saisons 2000 et 2002 à
plus de 40.000 spectateurs de moyenne. Ces résultats sont
particulièrement remarquables compte tenu de résultats sportifs
relativement médiocres : 8ème en moyenne sur la période et
une seule demi-finale jouée.
30
 Les Sharks ont enregistré des affluences moyennes toujours
supérieures à 25.000 spectateurs par match au cours des 8
dernières éditions du Super 14 (12), même en 2005 où le club
réalise sa plus mauvaise saison sportive en terminant à la
dernière place de la compétition. Ils ont enregistré à 4 reprises
des affluences supérieures à 30.000 spectateurs de moyenne
en 2001 (finaliste), 2002 (10ème), 2004 (7ème) et 2007 (finaliste),
avec un maximum de 37.522 spectateurs de moyenne enregistré
en 2007.
 Les Bulls, qui affichaient des affluences moyennes d’environ
20.000 spectateurs en 2000 et 2001, ont enregistré des affluences
moyennes à bien plus de 30.000 spectateurs au cours des trois
dernières saisons : 34.282 spectateurs de moyenne en 2005,
33.975 en 2006 et même 37.666 en 2007, soit une affluence
moyenne multipliée par deux en 6 ans. Cette progression coïncide
pour partie avec une forte amélioration des résultats sportifs
(vainqueur en 2007, demi-finaliste en 2005 et 2006, 6ème en
2003 et 2004, dernier en 2001 et 2002).
 Les deux autres franchises enregistrent des affluences moyennes
d’environ 20.000 spectateurs. Les Lions (ou « Cats ») éprouvent
certaines difficultés sportives qui se répercutent sur des affluences
tendanciellement à la baisse tandis que les Cheetahs, qui ont
intégré la compétition en 2006, n’ont pas encore trouvé un public
à la hauteur de leurs début sportifs (champion en 2007).
La « Premier Division » de la Currie Cup regroupe 8 équipes qui s’affrontent
en matches aller-retour. Les 4 premières sont qualifiées pour les demi-finales
qui se jouent sur un match sur le terrain du mieux classé. Les 2 dernières
jouent des matches de barrage contre les 2 premières de la First Division.
4 des 8 provinces engagées jouent dans des agglomérations de plus de 1,8
million d’habitants.
ABSA Currie Cup – Premier Division Saison 2007
4 des 8 provinces évoluent dans des stades de plus de 50.000 places. Le
championnat affiche une capacité moyenne d’environ 36.000 places.
Les affluences de l’ABSA Currie Cup sont relativement variables en fonction
des équipes. Si l’on considère les 6 équipes présentes de manière continue
entre 2001 et 2006 (les données 2007 ne sont pas encore disponibles), on
observe une forte hausse sur la période 2000-2002 (environ +50% en 2 ans)
et une relative stabilité depuis lors.
Les Bulls, les Sharks et la Western Province attirent régulièrement plus de
20.000 spectateurs de moyenne par match (ces 3 équipes servent aussi de
base aux 3 équipes d’Afrique du Sud les plus suivies en Super 14). Les Bulls
ont connu une progression spectaculaire de leurs affluences en ABSA Currie
Cup (nombre moyen de spectateurs multiplié par 6,4 en 6 ans), tandis que
les Sharks et la Western Province voient plutôt leurs affluences orientées à
la baisse.
Si l’on note qu’un nombre important de joueurs d’Afrique du Sud s’expatrient en Europe actuellement (45 africains du Sud évoluent dans le Top 14),
la plupart des internationaux présents à la Coupe du Monde continuent à
évoluer au pays (seuls 4 joueurs évoluent à l’étranger, soit le même total que
pour la France).
1. Blue Bulls
2. Boland Cavaliers
3. Free State Cheetahs
4. Golden Lions
La « First Division » regroupe, elle, 6 provinces, qui s’affrontent en matches
aller-retour.
5. Natal Sharks
6. Valke
7. Western Province
8. Wildeklawer Griquas
31
Le rugby en Australie…
2001-2007 : Les principales évolutions…
Mazda Australian Rugby Championship
Saison 2007
Depuis 2007, chacune des franchises du Super 14 est directement liée à
au moins une province qui évolue dans le nouveau championnat national,
l’Australian Rugby Championship :
 Brumbies : Canberra Vikings
 New South Wales Waratahs : Central Coast Rays, Sydney Fleet,
Western Sydney Rams
 Queensland Reds : Ballymore Tornadoes, East Coast Aces
 Western Force : Perth Spirit
Néanmoins, les joueurs ne sont pas automatiquement tenus d’évoluer
pour leur équipe, comme le montre par exemple le fait qu’un seul joueur
de la Western Force est originaire de Western Australia.
Les affluences enregistrées par les franchises australiennes sont plutôt
inférieures à la moyenne du Super 14 si l’on excepte la nouvelle franchise
de la Western Force (plus de 28.000 spectateurs de moyenne au cours de ses
deux premières saisons en Super 14, malgré des performances sportives
relativement faibles jusqu’ici). Les Waratahs ont connu une baisse
spectaculaire de leurs affluences en 2007 (-27%), sans doute en partie
liée à un parcours sportif difficile (avant-dernier contre une demi-finale
en 2006 et 2002 et une finale en 2005), mais avaient enregistré auparavant
entre 2002 et 2005 des affluences moyennes toujours supérieures à
30.000 spectateurs par match.
32
1. Ballymore Tornadoes
2. Canberra Vikings
3. Central Coast Rays
4. East Coast Aces
5. Melbourne Rebels
6. Perth Spirit
7. Sydney Fleet
8. Western Sydney Rams
L’Australian Rugby Championship est une nouvelle compétition, créée en
2007, qui intègre pour l’instant 8 équipes :
 2 du Queensland,
 3 du New South Wales,
 1 pour Australian Capital Territory, Western Australia et Victoria.
Le rugby en Argentine…
Un rugby encore amateur…
Elle repose sur une formule en 8 journées, avec phase finale sur 2 journées.
Elle présente la spécificité de se jouer selon les règles expérimentales
ELV (Experimental Law Variations).
La fédération est en charge de l’équipe nationale et des compétitions de clubs.
5 des 8 équipes sont basées dans des agglomérations de plus de 1,5 millions
d’habitants et les franchises évoluent dans des stades d’une capacité
moyenne d’environ 19.000 places.
La compétition de clubs phare est la « Nacional de clubes », regroupant
les meilleures équipes des championnats régionaux :
Les affluences sont toutefois faibles pour le démarrage de la compétition,
avec environ 2.700 spectateurs par match pour la phase régulière et
seulement 4.200 personnes pour la finale. Il faut toutefois prendre en
compte le fait que la compétition se déroulait cette année du 11 août au 13
octobre, soit en pleine Coupe du Monde, privant notamment les équipes
de leurs internationaux.
A terme, l’Australian Rugby Championship a pour objectif de venir combler
l’écart entre le rugby de clubs et le rugby du Super 14. Elle se positionne
donc après les compétitions de clubs, qui se disputent entre mars et
juillet (mais dont l’économie est limitée).
L’avenir du rugby australien dépendra aussi du développement de cette
nouvelle compétition : le Super 14 intègre pour l’instant 13 matches de
saison régulière, ce qui peut être insuffisant pour lutter face aux économies
des meilleures équipes du Nord si d’autres compétitions ne génèrent pas
des revenus importants.
Il n’y a pas de ligue professionnelle en charge des compétitions de clubs.
 8 équipes de URBA
 2 équipes de NOA
 2 équipes de Litoral
 2 équipes de Córdoba
 1 équipe de Cuyo
 1 équipe de Mar del Plata
La phase finale est organisée en 4 groupes de 4 équipes, les deux premières
sont qualifiées pour les playoffs.
Cette phase finale se déroule de mai à décembre.
Le rugby de clubs reste complètement amateur en Argentine, ce qui explique
le faible nombre de joueurs argentins évoluant au pays présents à la
Coupe du Monde (3 joueurs seulement).
33
5
Synthèse et enjeux d’avenir
2007 Synthèse
Magners
League
Groupama
Super 10
Air New
Zealand Cup
ABSA
Currie Cup
Mazda Australian
Rugby
Championship
Top 14
Pro D2
Guinness
Premiership
Marché global
(en millions de personnes)
60
60
60
14
60
4
47
21
Nombre d’équipes
14
16
12
10
10
14
8
8
Nombre d’équipes situées
dans des agglomérations
de plus de 500.000 hab.
2
2
8
3
2
2
5
6
Capacité moyenne
des stades
12.200
11.171
13.600
11.000*
6.340
25.580
36.400
19.062
10.450
4.500
11.117
6.254
1.700
(environ)
N/D
15.500
(environ)
N/D
Nombre de matches par
équipe (saison régulière)
26
30
22
18
18
10
14
7
Chiffre d’affaires moyen
2005-2006
(en millions d’euros)
10,3
3,5
10,5
N/D
N/D
N/D
N/D
N/D
Nombre de joueurs
ayant disputé
la Coupe du Monde 2007
95
6,8 par club
37
2,3 par club
71
5,9 par club
79
7,9 par club
16
1,6 par club
33
2,4 par club
29
3,6 par club
Affluence moyenne
2006-2007
* hors Murrayfield
35
H Cup
European
Challenge
Cup
Vodacom
Super 14
Marché global
(en millions de personnes)
194
261
72
Nombre d’équipes
24
20
14
Nombre d’équipes situées
dans des agglomérations
de plus de 500.000 hab.
10
5
8
Capacité moyenne
des stades
12.750*
10.100
42.600
Affluence moyenne
2006-2007
9.951
N/D
23.825
Nombre de matches par
équipe (saison régulière)
6
6
13
Nombre de joueurs
ayant disputé
la Coupe du Monde 2007
197
8,2 par club
74
3,7 par club
95
6,8 par club
* hors Murrayfield
Le Top 14 et la « Guinnes Premiership » (Angleterre) dominent au niveau
européen avec des affluences moyennes à plus de 10.000 spectateurs
par match, des taux de remplissage à plus de 80% et des phases finales
qui sont de gros succès populaires. Certaines équipes de la « Magners
League » (en Irlande notamment) présentent également des équilibres
intéressants.
Les championnats nationaux de l’hémisphère Sud intègrent un nombre
plus faible de matches et celui disputé en Australie est encore balbutiant.
36
Seules les équipes participant au Super 14, qui garantit plus de matches
que la H Cup, peuvent donc concurrencer les clubs de l’hémisphère
Nord.
On retrouve donc actuellement une compétition relativement équilibrée
entre les équipes du Sud participant au Super 14 et les clubs anglais,
français (et irlandais et gallois dans une moindre mesure). Le nombre
limité de structures de l’hémisphère Sud pouvant s’aligner sur les salaires
proposés par les clubs du Nord explique les migrations de joueurs observées
actuellement du Sud vers le Nord.
Pour l’instant, les pays où le rugby professionnel est le plus développé
(France, Angleterre, Irlande, Pays de Galles pour le Nord ; Afrique du
Sud, Nouvelle-Zélande et Australie pour le Sud) arrivent néanmoins tous
à conserver la plupart de leurs meilleurs joueurs au sein de leurs
championnats respectifs.
Les enjeux d’avenir
Le Top 14 peut-il devenir le n°1 mondial ?
Le Top 14 est d’ores et déjà l’un des championnats majeurs au niveau
international, comme le montre notamment le nombre d’internationaux
évoluant au sein des clubs français.
Dans le cadre de son développement, le rugby professionnel devra veiller
à conserver le plus intactes possible les valeurs traditionnelles du rugby,
qui sont pour beaucoup dans le haut niveau des recettes sponsoring des
clubs (les meilleurs clubs de rugby européens rivalisent avec les clubs
du deuxième tiers du championnat de football de Ligue 1 en matière de
sponsoring maillot). La possible évolution de la perception des valeurs
du rugby représente donc un véritable enjeu pour le rugby professionnel,
dont l’économie repose sur une forte relation avec le monde de l’entreprise. La
professionnalisation du rugby, qui a un impact structurel sur la nature
même du jeu et des joueurs, pourrait changer à terme la perception du
sport par les décideurs.
Outre cette question, celle du développement du rugby professionnel
dans le Nord de la France et dans quelques grandes agglomérations, qui
est une problématique commune à la Fédération et à la Ligue, et celle des
calendriers, qui doit être traitée au niveau international, nous avons identifié
deux chantiers prioritaires afin que le Top 14 puisse s’établir sur le long
terme comme le championnat de référence au niveau international :
 Les stades
 La formation
37
Les stades en France : Principales constructions / rénovations depuis 2001
38
Clubs
Nom du stade
Coût
Financements
Capacité
Perpignan
Aimé Giral
5,5 M€ dont 1,5 M€ financés par le département
Collectivités locales
15 500 places à la livraison
Montpellier
Stade Yves du Manoir
63 M€ pour l’ensemble du complexe
Principalement Montpellier Agglomération
12 734 places assises
Clermont Ferrand
Stade Michelin
12 M€
Essentiellement porté par le club
Travaux de voirie pris en charge par la Mairie
15 000 places
à la livraison
Montauban
Sapiac
5 M€
Collectivités locales
11 000 places dont 6 600 assises
Albi
Stadium Municipal
3,9 M€ (2,1 + 1,8 M€)
Collectivités locales
12 058 dont 8 000 assises
Auch
Stade du Moulias - Jacques Fourroux
2,3 M€
Collectivités locales
7 000 places dont 4 000 assises
Agen
Stade Armandie
2 M€
Mixte : Club - Collectivités locales
12 987places assises
Bayonne
Stade Jean Dauger
5,5 M€
Collectivités locales
14 000 places dont 9 800 assises
Biarritz
Parc des sports d’ Aguilera
5 M€
Mixte : Club - Collectivités locales
13 000 places dont 9 000 assises
Castres
Stade Pierre Antoine
0,96 M€
Collectivités locales
9 500 places
Toulon
Stade Mayol
0,75 M€
Collectivités locales
13 700 places assises
Perpignan
Aimé Giral
Évalué entre 7 et 10 M€
Collectivités locales
13 000 places dont 9340 assises
Toulouse
Ernest Wallon
18,5 M€
85% Collectivités locales - 15% Club
19 365 places assises
Mise en fonction
Nature des travaux
En cours. livraison pour la saison 2007/ 2008
Création d’une tribune Sud (Goutta) Raccordement des différentes tribunes.
Création de loges en tribunes Desclaux / Chevalier.
Septembre 2007
Unique stade construit intégralement ces dernières années. Complexe rugbystique sur 13 hectares, comprenant le stade principal, trois terrains d’entraînement
(dont un avec tribune de 2 500 places).
Loges : 392 places.
Saison 2007/2008
Construction de deux nouvelles tribunes d’en but.
Tribune Sud : Ouverture en mars 2007, d’une capacité de 1950 places, celle-ci surplombe un bâtiment dédié au secteur sportif.
Tribune Nord : Bâtiment qui accueillera des espaces réceptifs VIP.
Septembre 2007
Rénovation et agrandissement de 2250 places de la tribune présidentielle + aménagements divers (buvettes, boutique).
Septembre 2006
Septembre 2007 : Agrandissement des tribunes Est et Honneur (pour 1,8 M€) portant la capacité en place assise à près de 8000 places.
Septembre 2007
Septembre 2006 : Nouvelle tribune de 3 000 places assises pour 2,1 M€.
Septembre 2007
Nouvelle Tribune, construction de loges.
Mai 2007
Construction d’une nouvelle tribune d’en but de 2 000 places. Aménagements des guichets équipés de tourniquets, d’une grande boutique au rez-de-chaussée, de
salle de cours et de bureaux pour le centre de formation.
Septembre 2006
En 2006 : Rénovation des 2 tribunes principales pour une capacité de 7500 places assises.
En 2007 : Mise en place de 2 tribunes temporaires d’en but.
Août 2006
Nouvelle Tribune de 4 900 places assises. Nouvel espace réceptif de 550 m².
Saison 2005 / 2006
Construction de la Tribune Nord d’une capacité de 2 000 places.
En cours saison 2007/2008 : couverture de la tribune Sud.
Août 2005
Remise en état et travaux divers.
Décembre 2003
Construction des tribunes Desclaux et Vaquer.
Saison 2003/2004
Rénovation totale du stade (fermeture du stade, toitures, nouvelles loges, nouveaux espaces réceptifs et administratifs).
Sources : Clubs, presse, traitement Ineum Consulting
39
Les stades français
Un parc français en transition…
 L’évolution du parc des stades de rugby français est à l’image
du développement général du rugby professionnel. En effet, 10
stades des 14 clubs présents en Top 14 cette saison ont connu
des travaux de rénovation majeurs depuis 2001. Ce nombre
important de projets témoigne de la vitalité du secteur et de sa
transition vers un professionnalisme structuré.
 Le coût total de ces projets s’évalue à environ 135 millions
d’euros dont 63 millions d’euros, pour le seul complexe Yves
Du Manoir à Montpellier qui demeure à ce jour le seul stade
construit entièrement sur un nouveau site. Dans de nombreux
cas, les projets concernent avant tout la rénovation des tribunes
principales souvent peu confortables jusqu’alors et peu adaptées à
l’accueil du public entreprise (Loges et Business seats). Seul les
projets de Toulouse (2003), Clermont et Perpignan (en cours)
ont permis ou permettront de doter ces clubs de stades fermés
et conformes au développement de leurs recettes commerciales.
 Le financement des travaux demeure en très grande partie le
fait des collectivités locales, témoignant des bonnes relations
que les clubs ont su nouer avec les élus locaux. Toutefois, certains
clubs ont aussi contribué au financement de leur projet. Ainsi,
à Clermont, le projet CAMPUS (construction de deux tribunes
d’en but) est entièrement porté par la SASP. Dans une moindre
mesure, les travaux à Biarritz, Agen ou Toulouse ont aussi vu
les structures professionnelles s’impliquer dans le financement.
40
Le match France – Angleterre :
 A l’inverse du football, les enceintes françaises ne souffrent
pas de la comparaison avec les stades anglais, les capacités
sont semblables (12.200 de moyenne en France contre 13.600
en Angleterre) et les fonctionnalités parfois à l’avantage des
clubs français. Surtout, 4 des 12 clubs anglais de « Guinness
Premiership » jouent dans des stades qui appartiennent à des
clubs de football et plus d’un club sur 2 (7 au total) partagent
l’utilisation de leur stade soit avec un club de football soit avec
un club de rugby à XIII, ce qui constitue un frein important à
leur développement commercial.
 La grande majorité des clubs anglais ont des projets de développement de leurs stades pour des capacités supérieures à 15.000
places mais rares sont les projets actés à ce jour (à l’exception
de Bristol dont le club de football est propriétaire du stade).
Poursuivre le développement…
 Le parc des stades des clubs professionnels français est marqué
par une dichotomie assez forte entre d’un côté, les clubs situés
dans les agglomérations les plus importantes (Clermont, Toulouse,
Montpellier, Perpignan) disposant d’enceintes fonctionnelles
(à l’exception de Paris) et les autres clubs dont les stades sont
encore marqués par des capacités insuffisantes en matière de
places assises.
 Pour les premiers, les objectifs à court et moyen termes doivent
être, à l’image des stades de football, d’accentuer le potentiel
commercial du stade tout en conservant un esprit de convivialité
recherché à la fois par le public entreprise et le grand public.
Les stades en France : Principaux projets à venir
Clubs
Nom du stade
Coût
Financements
Capacité pré-
Mise en fonction
visionnelle
prévisionnelle
Nature des travaux / programmation
Stade Français
Stade Jean Bouin
Entre 80 et 110 M€ selon
la programmation finale
Essentiellement
Collectivités locales
20 000 places
asssises
Objectif Septembre
2011
Rénovation totale de l’enceinte ( capacité, toiture,
création de loges et d’espaces réceptifs entreprise),
espaces commerciaux, parking souterrain
Biarritz
Parc des sports
d’ Aguilera
Entre 50 et 70 M€ selon
la programmation finale
A déterminer
18 000 places
assises
A déterminer
Fermeture du stade avec 2 nouvelles tribunes.
Création d’un complexe commercial incluant
selon la programmation (Hôtel, centre aquatique,
logements, parking et espace nocturne)
Toulon
Stade Mayol
ND
Collectivités locales
de 22 à 25 000
places assises
A déterminer
Projet à l’étude pour l’agrandissement du stade.
Programmation à determiner
Racing Métro
Colombes
ND
Public-privé
de 25 à 35 000
places assises
Objectif 2010
Projet à l’étude pour la rénovation totale de
Colombes avec un pôle commercial
et un complexe hôtelier.
Sources : Clubs, presse, traitement Ineum Consulting
Les axes de développement demeurent l’introduction des
technologies modernes en matière de billetterie et de relations
clients (permettant notamment à terme la dématérialisation du
billet et la mise en place d’une véritable politique de gestion
de la relation client, dite CRM) et la recherche de nouvelles
recettes hors jours de matches. Par ailleurs, la capacité
d’accueil de certains stades (Toulouse, Clermont) pourrait
s’avérer pénalisante si la courbe de développement du rugby
se maintient au niveau actuel.
 Les autres clubs devront pouvoir poursuivre les projets de
rénovation des stades par « retouches » : pour augmenter à
minima la capacité d’accueil en places assises et l’accueil du
public entreprise. Pour ce faire, les clubs devront savoir prendre
en partie le relais des collectivités locales en matière de
financement.
41
La formation et les joueurs français
Joueurs Top 14 - Pro D2
Afrique du Sud (83)
Argentine (41)
Nouvelle-Zélande (29)
Samoa (25)
Tonga (25)
Autres :
Fidji, Roumanie, Géorgie, Italie,
Angleterre, Canada, Australie,
Irlande, Écosse, Pays de Galles,
Maroc, Portugal, Cameroun,
Uruguay, Etats-Unis, République
Tchèque, Russie, Sénégal,
Espagne, Namibie, Algérie, Chili,
Congo, Allemagne.
Le règlement de la LNR autorise les clubs professionnels français à mettre
sous contrat deux joueurs extra-communautaires par club. Actuellement, il
ne peut en revanche exister de limite sur le nombre joueurs communautaires
ainsi que sur le nombre d’étrangers, compte tenu des différents accords
de coopération avec des pays hors Union Européenne. On retrouve ainsi
sous contrat au sein des deux divisions professionnelles 376 joueurs
étrangers, de 29 nationalités différentes (181 en Top 14 et 195 en ProD2),
soit 12,5 joueurs étrangers par club et environ un tiers des joueurs.
Cette tendance à l’internationalisation des effectifs paraît aujourd’hui
inéluctable. Le rugby professionnel français a pourtant besoin de continuer
à intégrer de jeunes joueurs français dans la mesure où il bénéficie de la
réussite de l’équipe nationale et où les supporters y restent sensibles.
Pour que la représentation française au sein des clubs du Top 14 et de la
Pro D2 reste suffisante, les clubs doivent trouver des solutions pour améliorer
encore la qualité des joueurs formés, tout en optimisant le retour sur
investissement de la formation.
Pour ce qui est de la qualité des joueurs issus de la formation des clubs
français, il faut à notre sens travailler autour des leviers suivants :
 le développement des écoles de rugby et de la « pré-formation »,
 la mise en place de moyens supplémentaires, notamment en
matière d’encadrement, afin d’optimiser la formation,
 la post-formation des jeunes joueurs et notamment leur temps
de jeu et les formules de compétition.
En parallèle, les clubs doivent optimiser le retour sur investissement de
la formation. Une formation de haut niveau coûte très cher. Or les clubs
ne peuvent aujourd’hui pas compter sur un système de transferts, qui
est à l’origine d’une partie du retour sur investissement de la formation
dans le football.
On recense en France, 28 centres de formation agréés, pour 470 joueurs
sous convention de formation, soit 17 joueurs par centre en moyenne. Les
centres de formation sont aujourd’hui relativement performants, comme
le montre le fait que 42% des joueurs sortis d’un centre de formation en
juin 2006 ont conclu un contrat professionnel en 2006/2007 (70 joueurs,
soit 2,5 joueurs par club).
Au niveau français, il existe un système d’indemnités de formation basé
sur une indemnité forfaitaire fixe reposant sur le niveau du club d’accueil
du joueur et une partie de variable dépendant du coût global de la formation
43
du joueur, d’un coefficient multiplicateur défini en fonction de la catégorie
du centre de formation et d’un critère de valorisation sportif défini en
fonction du nombre de sélections en équipes nationales et de matches
en équipe professionnelle. Néanmoins, cette indemnité est actuellement
plafonnée à 75.000 euros.
Si un club formateur se fait « subtiliser » le fruit de sa formation, les
indemnités versées risquent de ne pas compenser les investissements
réalisés dans la formation.
Au niveau international, la question des indemnités de formation se pose
de manière encore plus vive et des solutions doivent être mises en œuvre
afin de protéger les clubs formateurs.
Une académie cible pour le rugby de demain
40 à 60 joueurs âgés de 17 à 23 ans issus de 3 à 5 clubs
Un staff complet : entraîneurs, entraîneurs spécialisés, médecins,
kinés, préparateurs physiques, podologue, psychologue, préparateur
mental, diététicien, recruteurs, directeur pédagogigue, etc.
44
A notre sens, la principale voie d’avenir pour améliorer en même temps la
qualité de la formation et son retour sur investissement est la mutualisation
de la formation. Cette option permet :
 1) de regrouper une élite eu sein d’une structure unique, ce qui
relève le niveau des groupes de travail et favorise fortement la
progression des jeunes joueurs,
 2) de doter cette structure d’un budget bien supérieur au budget
des centres de formation actuels, ce qui permet d’offrir une
meilleure qualité de formation aux joueurs, en regroupant
notamment un staff complet et dédié aux problématiques des
jeunes joueurs.
Le rugby étant un sport à maturité tardive, ces académies pourraient
intégrer des joueurs âgés de 18 à 23 ans. Chacun des clubs pourrait donc
poursuivre son travail localement sur les moins de 18 ans.
En parallèle, les clubs devront se pencher sur les formules de compétition
et trouver le meilleur moyen pour offrir aux joueurs une compétition
adaptée et un temps de jeu suffisant. Une nouvelle compétition espoirs
d’élite, à laquelle participeraient les académies ayant mutualisé la formation
et les meilleurs clubs formateurs, pourrait par exemple voir le jour…
Remerciements
Serge Blanco, Arnaud Dagorne – Ligue Nationale de Rugby
Jon Varney, Simon Lewis – Premier Rugby
David Jordan – Celtic Rugby
Yvan Cebanka, John Corcoran – ERC
Philippe Piola, Franck Dompiétrini - Euromed Marseille Ecole de Management
Crédits photographiques : Stéphane Mantey, Deschamps, Francotte, LNR
Olivier Michel,
159, avenue Charles-de-Gaulle
92521 Neuilly-sur-Seine Cedex
Nicolas Fernandez, Département Sport, +33 (0)1 55 24 32 49
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