Le chant de l`envol - Théâtre du Shabano

Transcription

Le chant de l`envol - Théâtre du Shabano
Le chant
de l’envol
(titre provisoire)
de Sylvie Fournout
Conte théâtral
et partition gestuelle sur le caprice,
librement inspiré du Garçon porcher
de H. C. Andersen
A partir de 5 ans
Spectacle en recherche
de partenaires de production
Automne 2013
Chargée de Production
Aurélie Platania
06 13 67 30 90
[email protected]
www.shabano.fr
LE CHANT
DE L’ENVOL
Le chant de l’envol
Le Théâtre du Shabano présente
Le chant de l’envol
(titre provisoire)
Conte théâtral et partition gestuelle sur le caprice,
librement inspiré du Garçon porcher de H. C. Andersen
A partir de 5 ans
Avec
Sarah Helly
Vincent Marguet
Karen Ramage
Mise en scène • Valentina Arce
Assistante à la mise en scène • Edwige Latrille
Scénographie • Eric Nusbicker
Création lumières • Michael Bugdhan
Création sonore • Cyrille Louge
Travail gestuel • A Fleur de Peau, Denise Namura et Michel Bugdhan
Spectacle en recherche de partenaires de production
Automne 2013
Première résidence de création • septembre 2012
Présentation de maquette • 15 mai 2013 • Salle Jacques Brel à Champs-sur-Marne (77)
Avec l’aide de la Ville de Paris et de la direction de affaires culturelles de Champs-sur-Marne (77)
Direction artistique
Valentina Arce • [email protected]
Diffusion et communication
Aurélie Platania • [email protected] • 06 13 67 30 90
Administration
ECV • [email protected]
www.shabano.fr
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LE CHANT
DE L’ENVOL
Synopsis
Le caprice : vérité ou extravagance ?
Capricieuse, la jeune princesse s’ennuie dans son château naphtaline.
Capricieuse, elle refuse les cadeaux des prétendants.
Capricieuse, elle déteste les oiseaux en cage.
Le tout petit prince d’à côté, éconduit mais coriace,
Le tout petit prince d’à côté va se faire embaucher comme « porcher du château ».
Le tout petit prince d’à côté va créer une marmite.
La marmite va produire une musique délicieusement envoûtante.
La musique va réveiller un beau matin la princesse et va faire exploser
son appétit de…vivre !
Elle ne sera plus la même maintenant qu’elle sait que cette musique… existe.
Quel est ce mystère qui nous révèle chacun à nous-mêmes ?
L’adaptation de Sylvie Fournout transcende le caprice,
qui devient musique intérieure.
Elle s’adresse aux enfants à travers une poésie limpide ,
car elle sait qu’ils entendent
avec leurs oreilles de « lait ».
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LE CHANT
DE L’ENVOL
Note d’intention
« Il me trouve méchante
Capricieuse, arrogante
Tout ça parce que je n’aime
Ni les fleurs ni la soie
Ni les oiseaux cloués
Aux barreaux de la cage !
Ni les révérences
Ni les pas de danse !… »
Une princesse capricieuse. Rien de plus antipathique que cette héroïne d’Andersen !
Et pourtant, dès notre première rencontre, elle m’a touchée : j’ai senti qu’il y avait quelque chose
derrière la première image. Une aventurière de l’âme, une voyageuse de l’esprit attirée par ce qui
est loin de son monde, « au-delà des murs », dira-t-elle. J’ai vu dans les murs de ce palais impérial,
les murs que construisent quelquefois les adultes autour des enfants.
Enfants déjà, tout petits, nous savons qu’il y a une étincelle qui fait vibrer notre être, loin, très loin
peut être du monde qui nous entoure. La vie, la vraie vie est là. Et nous passons quelque fois la vie
entière à ne pas oser faire le premier pas.
Des rêves plein la tête
J’ai écrit ce spectacle en pensant aux rêves d’enfants qui font rire les grands, aux rêves tout court,
que nous pouvons passer une vie à cacher mais qui enferment notre vérité profonde. Notre jeune
héroïne aura le cran de dire qu’elle en a des rêves, « elle ».
Mais ils ne correspondent pas du tout au monde auquel la destine son père, fade, pesant, peuplé
de morts. Elle ira jusqu’à la porcherie, attirée par une musique envoûtante et magique qui se
joue là-bas. Révélatrice du talent du jeune prince devenu porcher, l’audace de la princesse vient
bouleverser des mondes : celui du père, celui du royaume qui ne sera plus le même après son
éclosion.
Les enfants d’abord
Dans Le Chant de l’Envol, c’est de désir qu’il s’agit, de vibration, de rage, de la capacité des enfants à
ne pas tricher avec leurs rêves.
Le texte devient un récit métaphorique, des images poétiques s’emparent du plateau : les cages,
les roses et les marmites s’animent. La métaphore, les objets qui prennent vie, cela fait partie
de l’univers des enfants et c’est à eux que nous souhaitons nous adresser en premier lieu.
Le texte de Sylvie Fournout nous chuchote impérieusement à l’oreille, comme une chanson
d’enfance, de suivre le fil invisible qui nous relie à nos désirs. La magie de ce conte m’a fait revenir
en arrière, à l’enfant rêveuse et solitaire que j’ai été, et m’a donné une folle envie de le transmettre
à tant d’enfants qui se questionnent en silence.
C’est une dimension fantastique du réel, une traversée entre cauchemar et rêve lumineux, dans
laquelle nous souhaitons emporter enfants et adultes, partir de l’ombre pour aller vers une
sensation de jubilation intérieure.
Et si nos caprices étaient, justement, l’expression de nos désirs les plus profonds, les plus enfouis,
les plus secrets ?
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LE CHANT
DE L’ENVOL
Les mots de Sylvie Fournout
Cette pièce est le fruit d’une profonde complicité entre Valentina Arce et l’écrivain Sylvie
Fournout. Depuis 2005, le choix des adaptations théâtrales du Shabano naît de leur réflexion
commune : mêlant leur propre expérience de la vie à l’envie de transmettre des contes, elles
cherchent à accompagner les questions des enfants d’aujourd’hui par la puissance du savoir
ancestral des contes. Les enfants sont soumis à un trop-plein d’informations qui les éloignent
d’une écoute d’eux-mêmes et du monde. Le conte vient les interroger exactement à cet endroit
charnière.
Cette réinterprétation du Garçon porcher met au centre un questionnement sur le caprice de
l’enfant, comme expression du désir. Ce conte nous a permis aussi de questionner le rapport
masculin-féminin, thème qu’il nous intéresse particulièrement d’explorer, dans l’univers puissant
et onirique d’Andersen.
Le rossignol :
- Ferme les yeux, écoute…! Le reste va suivre tout seul !
Tu la connais ta chanson, tu la portes en toi depuis toujours…
La princesse ferme les yeux, écoute à l’intérieur d’elle.
La princesse :
- Dans ma gorge… On dirait que ça… on dirait que ça vient…
Le rossignol :
- Il me semble que je l’entends aussi…
Le travail d’écriture de Sylvie Fournout s’est souvent fait au bord du plateau.
Un travail d’échanges avec le metteur en scène et les comédiens lui a permis d’écrire un texte
en lien avec le jeu des acteurs, qu’elle intègre à son univers d’auteur.
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LE CHANT
DE L’ENVOL
Note de mise en scène
La musique du corps
J’ai envie d’écrire ce spectacle comme une pièce musicale dont les instruments seraient les corps des
acteurs. Tous ces désirs en éclosion, cette envie d’absolu, ce refus du monde convenu, ce sont d’abord des
corps qui vibrent, qui explosent puis qui cherchent la légèreté et la lumière. C’est un travail de chœur, un bal
à trois, avec une conteuse qui convoque. Les corps des acteurs racontent ensemble, les souffles se mêlent.
J’ai toujours été fascinée par ce que le corps d’un acteur peut exprimer avant même de dire un mot. Je veux
que ces corps donnent à voir ce qui fait partie de ce mouvement subtil, explosif, vital, généreux, joyeux qui
s’appelle « grandir ».
Les chorégraphes et amis de la compagnie A fleur de peau porteront encore plus loin le mouvement des
acteurs. Ce sera encore une belle aventure à suivre sur ce spectacle.
Lumière et espace, jeu d’illusion
Alors pour cela nul besoin d’un décor imposant mais d’univers lumineux qui expriment comment les
personnages voient le monde. Rien ne pourra être factice, tout part de « l’être ». Une rencontre avec deux
créateurs profondément à l’écoute de cette expression juste de l’éclairage (Michael Bugdhan) et de la
scénographie (Erik Nusbiker) permettra de modeler subtilement l’espace pour magnifier le propos.
Un parchemin en soie, sorte d’immense toile permettra de créer les espaces, de jouer la transparence,
l’illusion et la réalité du conte.
Notre partition musicale
Mon envie est que la musique vienne vraiment imprégner les tableaux du spectacle, qu’elle révèle aux corps
des capacités d’écriture scénique insoupçonnées. Une collaboration complice avec Cyrille Louge est venue
petit à petit façonner le jeu avec un choix de musiques existantes assemblées. Les univers variés créent
subtilement l’unité.
Des mélodies étranges évoquent Odilon Redon ou Magritte. Puis des thèmes plus mélodieux permettent
d’explorer des univers plus ludiques, rythmiques, clownesques (les musiques d’Aubry, Komeda, Libolt
viennent du cinéma, mais aussi Offenbach, Ligeti, Piazzolla et bien d’autres).
Les objets qui racontent
Fascinée depuis longtemps par la marionnette et sa capacité de révéler l’intention de l’humain, je veux que,
dans cette création, l’objet prolonge le corps, développe un langage qui va au-delà des mots, qui multiplie
leur sens et s’adresse à l’inconscient.
La symbolique de l’objet est très importante dans ce texte, où une « marmite » devient objet de sensualité,
objet magique qui questionne notre rapport au monde. Explorer la manipulation d’objets, ludique,
rythmique, sensuelle est devenue une vraie tentation… dans ce spectacle !
Des costumes qui collent à la peau
Les costumes vont exprimer l’évolution intérieure des personnages. Ils seront fabriqués à partir de fripes,
d’éléments « qui auront vécu ». On peut fabriquer des merveilles à partir d’habits usagés transformés,
sculptés, porteurs de sens. C’est toujours l’art du détournement qui joue le jeu de donner une nouvelle vie.
C’est encore une question de naissance. Nos recherches sur le costume vont dans cette direction, celle de
l’utilisation stylisée d’habits qui ont vécu.
Et… si l’espace semble habité, si le surnaturel surgit, si la magie prend inexplicablement, comme dans les
forêts de Shakespeare, et si nous rions franchement et nous pleurons à l’instant d’après, cela veut dire que
nous sommes arrivés en terre connue, le conte est parvenu et nous pourrons plonger enfants et adultes
dans l’univers de nos propres désirs, la boîte de Pandore est ouverte…
Valentina Arce
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LE CHANT
DE L’ENVOL
Valentina Arce
directrice artistique
« Où que l’on soit on se fait rattraper par ses racines
et le chemin invisible où celles-ci nous portent. »
Peter Brook,
Oublier le temps
Trois moments, inattendus pour moi, m’ont montré le chemin qui est le mien :
Les premières paroles que j’ai entendues en arrivant à l’école à Lima (au Pérou), ma ville, étaient en français.
Le choc de ces sonorités nouvelles a ouvert dans l’imaginaire de l’enfant péruvienne que j’étais, un monde
de sensations, un monde inconnu qui passait par les mots des autres. Bien évidemment un jour j’ai eu envie
de savoir comment était alors le pays « des mots des autres » ?
Petite, mes parents m’ont amenée voir le grand acteur Ricardo Velàsquez dans une pièce de Lope de Vega.
L’acteur est rentré du fond de la salle, frôlant le public et moi je n’ai eu d’écoute que pour le plaisir de ses
mots traversant tout son corps frêle, comme dans une danse quasi magique. J’ai senti qu’il y avait là un
mystère que je voulais percer.
Puis passant par la France, l’école Charles Dullin, des études de Théâtre à l’Université, je découvre la mise en
scène à l’INSAS (Institut des Arts du Spectacle) en Belgique et c’est encore une autre patrie. Je fais ma thèse
de fin d’études sur l’un des groupes de théâtre les plus emblématiques de la scène péruvienne depuis 30 ans, le « Grupo Cultural Yuyachkani ». Je maintiens un échange artistique avec eux encore aujourd’hui.
En Belgique, je découvre aussi le travail des metteurs en scène Jacques Delcuvellerie, Isabelle Pousseur, puis
Marc François et Catherine Marnas en France.
Puis je travaille pendant 5 ans pour la ville de Saint-Denis (93) pour réaliser un théâtre de proximité avec
les habitants du quartier de la Plaine-Saint-Denis, quartier populaire en pleine mutation, avec la construction
du Stade de France. Deux créations naîtront de cette expérience: Yvonne la Madonne de la Plaine, d’après
Didier Daeninckx, et Nouvelles Lunes.
Mon travail avec les enfants commence à Saint-Denis, je monte un projet sur Prévert, Les enfants exigeants,
accueilli par Stanislas Nordey au Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis. Je constate qu’au théâtre les thèmes
ne sont pas toujours accessibles aux enfants d‘origines culturelles diverses. Cette expérience me donne
envie de touver un langage cosmopolite, qui parle aux enfants de toutes les cultures et qui les rapproche du
théâtre.
Et là encore une étincelle inattendue ! Je m’inscris à l’Institut des langues orientales pour étudier les mythes
et les contes de tradition orale, et je découvre dans le conte une dimension qui me touche à un point
inexplicablement intime. Qui sait ? Mon père est né au bord de l’Amazone, les contes nés autour de cette
rivière peuplés d’êtres surnaturels, sirènes et bateaux fantômes, ont bercé mon enfance. De là est venue
peut-être toute ma fascination pour les cultures autochtones, leurs contes et leur rapport au sacré.
Et puisque mon chemin était parti du théâtre, c’est à travers le conte porté au théâtre que je décide de
m’exprimer. Ainsi est né le Théâtre du Shabano pour créer un pont entre ma propre enfance, sa dose de
surnaturel, de magie, et celle des enfants du pays « des mots des autres ».
L’enfance reste pour moi un territoire fondateur pour un être humain, un territoire unique, mais qu’il faut
ranimer toujours. C’est pourquoi le Théâtre du Shabano s’adresse aux enfants mais aussi à tous les publics.
Le Théâtre du Shabano est basé ici, en France, à Fontenay-sous-Bois, où mes propres enfants grandissent et
créent leurs racines.
Valentina Arce
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LE CHANT
DE L’ENVOL
Le Théâtre du Shabano
« En Amazonie, le Shabano est un auvent semi-circulaire en feuilles de palme ; sous cet espace
de vie communautaire se partagent la nourriture, le travail, le repos, le sommeil et les contes »
Le Théâtre du Shabano a été fondé en 2003 par une équipe de créateurs, autour du metteur en
scène Valentina Arce, avec la volonté de porter à la scène l’incroyable richesse des contes du monde,
particulièrement ceux issus de la tradition orale. Le conte véhicule une symbolique qui a dépassé les siècles,
qui interroge l’homme dès l’enfance, et contient donc une essence d’une richesse unique. D’où le désir
de la compagnie d’adapter les contes au théâtre.
Pourquoi pour les enfants ? Parce que l’enfance est un territoire fondateur de l’être humain où
l’introspection se transforme parfois en questionnement philosophique. Le conte sait y répondre avec
simplicité et profondeur. Pour les enfants, il y a peu d’espaces privilégiés où parler de leurs interrogations sur
le monde. Le théâtre en est un. Le théâtre possède naturellement le langage des enfants, il s’exprime par le
ressenti, la force visuelle.
Pour le Shabano, l’écriture du spectacle puise en grande partie dans la dramaturgie de l’acteur. Lumière,
décor et musique sont là pour laisser entendre l’essence et le questionnement du conte.
Le conte serait alors la source première qui réunit des équipes merveilleuses composées de comédiens
poètes du corps, de créateurs de marionnettes inspirés, de musiciens magiciens et de tous ceux qui, à
chaque nouvelle création prolongent et enrichissent les propositions du metteur en scène Valentina Arce.
La marionnette est devenue un sujet de recherche à part entière dans les deux dernières créations en
collaboration avec la marionnettiste italienne Francesca Testi.
Depuis 2005 la compagnie travaille en collaboration avec l’auteur jeunesse Sylvie Fournout qui écrit les
adaptations théâtrales en lien direct avec le plateau. A chaque création, c’est l’exploration d’un univers qui se
cristallise : les contes mythiques pour les trois premières, et le conte de sagesse pour Contes et Murmures du
Grand Tambour.
Aujourd’hui quatre créations destinées au jeune public (à partir de 5 ans) ont vu le jour :
2010 • Contes et murmures du Grand Tambour
Partition originale, création à trois voix de trois contes de sagesse, pour deux marionnettistes et une musicienne.
Ce spectacle a permis aussi une belle rencontre avec la musicienne Christine Kotschi qui, avec ses instruments
du monde, son lien subtil avec les marionnettes et la création du Grand Tambour, a donné à la pièce une vraie
identité musicale.
Ce spectacle a reçu l’aide à la Création de l’ADAMI et l’aide à la reprise de ARCADI.
Création en résidence au Théâtre de l’Abbaye de Saint-Maur (94)
Ce spectacle est toujours en tournée.
2007 • Wayra et le Sorcier de la Grande Montagne
La Compagnie se réunit autour d’un conte Mapuche du Chili et crée Wayra et le Sorcier de la Grande Montagne.
Spectacle pour une comédienne et deux marionnettistes. Ce conte mythique parle d’une jeune héroïne capable
d’affronter le « grand sorcier du volcan » qui veut détruire son village.
Création en résidence au Théâtre de l’Abbaye de Saint-Maur (94)
2006 • Inti et le Grand Condor
Conte des peuples de la Cordillère des Andes. Inti, jeune indien des Andes, voyage sur les ailes d’un condor à la
recherche d’un amour impossible, une étoile dont il est tombé amoureux.
2005 • La Fille du Grand Serpent
Adaptation d’un conte mythique du peuple Tupi d’Amazonie dans la version de Béatrice Tanaka.
Conte poétique sur la naissance de la nuit lorsque sur la Terre régnait le jour éternel.
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LE CHANT
DE L’ENVOL
Le chant de l’envol ,
LES étapes de création
•
Première résidence de création : septembre 2012 à la Salle Jacques Brel de Champs-surMarne (77). La compagnie a aussi réalisé des ateliers sur le conte et la marionnette pour
le service de l’enfance de la ville de Champs-sur-Marne.
Des actions artistiques autour du prochain spectacle seront annoncées sur www.shabano.fr
•
Maquette du « Chant de l’envol» : 15 mai 2013 à la Salle Jacques Brel de Champs-sur-Marne.
•
La compagnie est en recherche d’une deuxième salle de résidence entre juin et septembre
2013.
•
La création aura lieu à l’automne 2013.
•
Les étapes de la nouvelle création seront visibles prochainement sur le blog de la compagnie
http://theatredushabano.wordpress.com/
La compagnie a obtenu l’aide de la ville de Paris pour la création de ce spectacle.
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LE CHANT
DE L’ENVOL
Les comédiens
Sarah Helly
Après des études de Sciences Politiques, Sarah Helly s’est formée entre l’Espagne et la France auprès de
divers metteurs en scène, cherchant à développer un théâtre dans lequel texte et corps trouveraient leur
place. Intéressée par le jeu masqué, qu’elle a découvert sous la direction de Carlo Boso, Mario Gonzalez, et
Guy Freixe, Sarah Helly mène 7 années un compagnonnage avec la Compagnie Alain Bertrand, pratiquant
un théâtre populaire proche de la commedia dell’arte. L’implication physique et émotionnelle extrême liée
à ce type de jeu la conduit à se questionner sur de la distanciation ; elle s’intéresse alors à la marionnette,
qu’elle explore depuis trois ans sous la direction de Nicolas Goussef, et au sein du collectif La Moutonne,
à La Nef Manufacture d’Utopies de Pantin, et au sein de divers laboratoires. Sensibilisée à la question des
relations dans le travail, Sarah Helly collabore depuis 10 ans avec la Compagnie du grain de sel, spécialisée
dans ce domaine. Depuis trois ans, pour la compagnie Rupture de Stock, elle joue dans deux contes de
Grimm, Les trois plumes et Les douze frères, présentés notamment au sein d’institutions accueillant des
personnes souffrant de handicaps mentaux.
Vincent Marguet
Formé à l’école Acting International dirigée par Robert Cordier à Paris, Vincent Marguet part ensuite
en Ukraine et obtient à l’Université Nationale de Kiev un Master de Mise en scène et Pédagogie. Ses
rencontres professionnelles l’amènent à jouer à Paris (La Femme d’un autre, Le Monte-plats), comme à
Kiev (La Cerisaie, La Femme serpent, Les Joueurs) ou à Vilnius (Mozart et Salieri). Il est intervenant à l’école
de théâtre Acting International. Sa mise en scène de La Contrebasse de Patrick Süskind, avec Gilles Hoyer
continue de se jouer à Paris depuis 3 ans. Actuellement il joue deux spectacles pour le jeune public, L’évasion
de Kamo adapté du roman de Daniel Pennac - mise en scène de Guillaume Barbot - et Les Ptits Mythos
création de la compagnie Les Enfants du Paradis.
Karen Ramage
Karen Ramage débute auprès d’Anne-Laure Liégeois dans Le Fils de Christian Rullier, puis elle se forme
à l’école du Samovar au jeu burlesque, au théâtre gestuel avec Catherine Dubois et à la danse-contact.
Elle défend la création contemporaine et la chorégraphie. Elle joue dans les spectacles de Frédéric Ferrer
depuis 2002 : La parole errante, Apoplexification à l’aide de la râpe à noix de muscade, Mauvais temps , Pour
Wagner , Kyoto forever, Comment j’ai appris à ne plus m’en faire et à aimer le réchauffement climatique, et
sous la direction de Carole Thibaut dans Avec le couteau le pain, Les petites empêchées d’Alexandre Pavlata,
dans Homosapiens burocraticus d’Ariel Cypel, dans Murmure, Mathieu, de Denis Chabroullet, dans Les
champs d’amour. Elle s’engage aussi dans des pratiques d’actions culturelles auprès d’enfants, d’adolescents,
d’handicapés et de patients de l’hôpital psychiatrique de Ville-Evrard.
9
LE CHANT
DE L’ENVOL
L’ÉQUIPE
L’auteur • Sylvie Fournout
Sylvie Fournout a trois passions qu’elle mène de front depuis toujours. Auteur jeunesse, dramaturge et
psychologue. Plongée dans le goût des mots depuis l’enfance, elle a découvert le mime et la danse (Brian
Stavechny, Cie à Fleur de Peau…), avant de se tourner vers l’écriture destinée la jeunesse. Elle a publié
plusieurs albums au « Père Castor » (Flammarion) : Cadabou Bam Boum Badaboum (1999), Feu Follet est
très pressé (1999), Le Monde n’est pas plus grand qu’une oreille d’éléphant (1999), Ourson dans la lune (2000),
Drôle de cadeau pour souriceau ( 2001). Trois bandes dessinées (Série Bilboc et Tania, 2001- 2002). Chez
Bayard Editions : Comptines des petites Bêtes (2003).Chez Nathan : Arthur et son ami (2012). Elle vient de
signer son troisième roman jeunesse L’été des Gitans (Oskar éditions- 2013) après deux autres publications :
Vol au club (Milan Editions Toutalire, 2004), et Naïra et les Cavaliers Noirs (Seuil Jeunesse, 2009). Elle poursuit
une collaboration régulière avec le monde de la pédagogie (coll. Un Monde à lire, chez Nathan). Elle travaille
avec diverses compagnies jeune public, notamment avec Marizibill, compagnie de marionnettes pour les
tout petits à partir de 2 ans. Elle a écrit pour eux Isidore et la plume bleue (Festival d’Avignon 2007 et 2008).
Avec le Théâtre du Shabano, elle a tissé une fructueuse collaboration qui va du processus de création à
l’adaptation des contes depuis 2005. La dernière création Contes et Murmures du Grand Tambour (Festival
d’Avignon 2010) continue sa tournée en 2012-2013.
Né en Allemagne en 1962, Michael Bugdahn s’installe à Paris au début des années 80. Commence sa vie
artistique par l’écriture. Se forme ensuite dans différentes disciplines des arts de la scène. En 1988, il fonde
sa propre compagnie A fleur de peau (danse-théâtre), au sein de laquelle il développe un travail autour de
la théâtralisation du mouvement dansé et du tragi-comique. Création d’une trentaine de spectacles pour
A fleur de peau et d’autres compagnies internationales de renom ; tournées dans une quinzaine de pays.
Reçoit plusieurs distinctions pour son travail de chorégraphe et d’écriture. Collaboration à de nombreux
projets artistiques (théâtre, danse, mime, etc.). Travaille également comme chorégraphe invité pour des
compagnies internationales de renom : Pó de nuvens (Grupo de Dança 1° Ato, Belo Horizonte/Brésil, 2012),
Salto immortale (Companhia Portuguesa de Bailado Contemporâneo, Lisbonne, 2010), La vie en rose ???
(Companhia de Dança de Diadema, 2009). Également très actif dans le domaine pédagogique. Traduction
notamment de l’œuvre du dramaturge autrichien Werner Schwab (paru chez l’Arche Éditeur).
Depuis une douzaine d’années, il réalise les bandes son et les lumières de ses spectacles, mais également
pour d’autres compagnies. Son travail d’éclairagiste s’inspire fortement du rythme et de la musicalité dans le
sens le plus large du terme, ainsi que du mouvement : mouvement dans l’espace et mouvement interne des
personnages et de l’action sur scène (émotion et évolution).
Bande son • Cyrille Louge
Créateur multiple, Cyrille Louge est metteur en scène, acteur et marionnettiste. Ayant une solide formation
musicale, il travaille également dans l’écriture de chansons et écrit les musiques de certains de ses spectacles.
Après des études de cinéma, il suit une formation théâtrale au sein d’une jeune compagnie et aux Ateliers
du Sapajou à Montreuil. Il joue des auteurs aussi divers que Genet, Badiou, Molière, Rotrou, Feydeau ou
encore Jean Gillibert (La Passion d’Alexis à Cambridge et à la Maison des Métallos à Paris). Il tourne dans
des courts-métrages, participe à de nombreux stages et mises en lecture, est assistant à la mise en scène,
dirige des ateliers de théâtre pour enfants, ados et adultes. Parallèlement, il entreprend une formation
de marionnettiste en rejoignant L’Atelier des Marionnettes, la compagnie de Francesca Testi, participe
aux spectacles et il écrit aussi les textes et les partitions musicales. Début 2006, il initie la création de la
Compagnie Marizibill avec sa première mise en scène (La Comédie de la Comédie de Jean Tardieu), puis
il réalise trois spectacles de marionnettes - et en écrit deux - pour les tout-petits : Ohé Zoé !, Isidore et la
plume bleue et enfin Rumba sur la Lune.
Il a déjà collaboré avec le Théâtre du Shabano pour Wayra et le Sorcier de la Grande Montagne et Contes
et murmures du Grand Tambour en tant que comédien et marionnettiste. Cette fois-ci, il collabore avec la
compagnie en tant que créateur de la bande son et de l’univers musical du spectacle.
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© Création graphique : Pauline Beekandt (paulinebeekandt.ultra-book.com/) / Illustrations : Eric Nusbicker
Création lumière • MICHAEL BUGDAHN

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