Comment rédiger un rapport de mission - Paroisse de Saint

Transcription

Comment rédiger un rapport de mission - Paroisse de Saint
Stéphane et Nathalie COLIN
Gestionnaires d’écoles supérieures auprès des
Salésiens de Don Bosco
Lubumbashi,
République Démocratique du Congo
91 boulevard Auguste Blanqui
75013 Paris - France
Tél.: +33 (0)1 58 10 74 80
Courriel : [email protected]
www.fidesco.fr
Courriels :
[email protected]
[email protected]
Skype : colin_nsp
Date : Novembre 2014
Rapport de mission n°1
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Rapport de mission nº1 – Stéphane et Nathalie COLIN – Novembre 2014
Chers parrains, amis, familles, vous tous qui nous soutenez
tout au long de cette mission,
Nous voilà installés à Lubumbashi en République Démocratique du
Congo depuis le 9 octobre. Deux mois et déjà tellement de rencontres,
d’émotions, de découvertes ! Nous allons essayer, dans ce rapport, de
vous présenter en quelques pages ce que nous vivons ici et le contexte
de nos missions. Challenge difficile !
Nous tenons tout d’abord à remercier chacun d’entre vous pour vos
encouragements et pour votre soutien spirituel, moral, amical. Sans
vous, ces missions ne seraient pas possibles et nous vous en
remercions de tout cœur. Nous sommes vraiment heureux d’être là et
chanceux de pouvoir vivre ces moments.
A peine arrivés à Lubumbashi, nous avons été accueilli à bras ouverts
par Cécile et Julia (2 autres volontaires Fidesco) ainsi que par toute la
communauté salésienne de la Procure (ou nous logeons pour le
moment) et plus généralement par tous les salésiens que nous avons
pu rencontrer !
Nos premiers jours à Lubumbashi nous ont permis de découvrir la
diversité des œuvres des Salésiens à Lubumbashi, avec des écoles, des
centres d’accueils d’enfants des rues, des centres de formation
professionnelle…
Nos premiers weekends ont été bien occupés par divers évènements
organisés par les Salésiens : rentrée de la « famille salésienne » au
Lycée technique de filles Odari, rentrée paroissiale des jeunes à Imara,
…. Cette année est marquée par le bicentenaire de la naissance de
Don Bosco, le saint patron des Salésiens. Les messes sont toutes
rythmées par le slogan « Don Bosco BICENTENAIRE !! » et « VIVA DON
BOSCO ! », de magnifiques messes ; plus de deux heures mais quelle
ambiance !
Nous avons aussi visité quelques communautés en dehors de
Lubumbashi dont les noms font déjà rêver : Kensebula et son centre
de formation philosophique des Salésiens au milieu de la savane,
Jacaranda et ses plantations et étangs pédagogiques pour la formation
professionnelle.
Ce premier rapport tentera de vous permettre de bien situer le
contexte de nos missions, pour mieux découvrir et suivre leurs
évolutions pendant ces deux années !
Merci et bonne lecture !
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Rapport de mission nº1 – Stéphane et Nathalie COLIN – Novembre 2014
Sommaire
Présentation de la RDC, de Lubumbashi, de notre environnement
Les Salésiens de Don Bosco
Nos missions auprès des Salésiens
Mais aussi…
p. 3
p. 5
p. 6
p. 8
Présentation de la RDC, de Lubumbashi, de notre environnement
Aperçu de la situation de la République Démocratique du
Congo :
 De multiples noms qui résument l’histoire chaotique du pays
Aujourd’hui République Démocratique du Congo ou RDC ou
encore Congo Kinshasa ; anciennement Congo Belge puis Zaïre
 Quelques chiffres pour présenter ce « géant de l’Afrique »
o Superficie de 2,3 millions de km² (4 fois la France)
o 70 millions d’habitants
o 11 provinces : Kinshasa, la province occidentale, le
Bandundu, le Bas-Congo, l'Equateur, le Katanga, le Kasaï occidental, le Kasaï oriental, le
Maniema, le Nord- Kivu et le Sud-Kivu
o 200 à 400 langues et dialectes en tous genres. Le français est la langue officielle, mais
beaucoup parlent aussi swahili, lingala, kikongo, tshiluba, etc.
o 9 pays frontaliers : la R.D.C. est totalement enclavée, seuls quelques kilomètres de côtes en
bordure de l’océan Atlantique lui ouvrent un accès maritime.
o D’énormes richesses naturelles qui en font un pays très convoités par ses voisins, les
Occidentaux et plus récemment les Chinois. A la fois une chance et une malédiction….
Un peu d’histoire :
En 1908, le roi Léopold II, qui possédait à titre privé le territoire de la RDC, le lègue à
la Belgique. Le « Congo » belge devient alors une colonie jusqu’en 1960, date de
l’indépendance.
Cinq ans plus tard, Mobutu prend le pouvoir et fait régner une dictature,
accompagnée d’une sévère politique de « zaïrianisation » jusqu’en 1997.
En 1997, Mobutu est renversé par Laurent-Désiré Kabila. Le pays rentre alors dans
une guerre de succession au pouvoir, provocant le conflit le plus meurtrier depuis la 2nde guerre mondiale
(environ 4 à 5 millions de morts).
Laurent-Désiré Kabila est assassiné en 2003. Son assassinat ouvre une nouvelle lutte pour le pouvoir, qui
se terminera en 2006 par l’accession définitive au pouvoir de son fils Joseph Kabila, réélu fin 2011 pour un
second mandat de 5 ans.
Les prochaines élections présidentielles sont prévues fin 2016.
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Rapport de mission nº1 – Stéphane et Nathalie COLIN – Novembre 2014
La Katanga et Lubumbashi (ou Lu’shi pour les initiés…!)
Fondée en 1910 par l’Union Minière du Haut Katanga (Belge), sous le nom d’Elisabethville, à des fins
strictement économiques (pas de village et de population autochtone avant cela), c’est la capitale de la
province du Katanga. Extrêmement riche en ressources minières (cuivre, cobalt, zinc, métaux précieux…)
la province du Katanga fut indépendante pendant presque deux ans dans les années 1960, exploitée
pendant près d’un demi-siècle par l’Union Minière du Haut Katanga devenue, après l’Indépendance, la
Gécamines. Lubumbashi a longtemps été considérée comme la capitale économique du pays, aujourd’hui
les très nombreuses entreprises qui y étaient installées reviennent peu à peu après des années de conflits.
Gouvernée par Moïse Katumbi, riche investisseur et défenseur de la Province, Lu’Shi se reconstruit petit à
petit. Aujourd’hui, on sent que la ville vit une période de reconstruction : les entreprises y reviennent
progressivement, des chantiers se mettent en place (routes goudronnées, bâtiments, apparitions de
grands magasins, etc.). La ville connait également une très importante croissance démographique et serait
peuplée de 2 à 3 millions d’habitants.
Lu’shi est une ville fascinante. C’est un ballet incessant de taxis bus bondés et
taxis collectifs roulant « du côté où la route n’a pas de trou », de vélos instables
surchargés de sacs de charbons… Une foule dense anime les différents marchés
de la ville ou les vendeurs vendent de tout sur des petits étals souvent à même
le sol et tous les 10 mètres on croise des « Mamans », un panier rempli de
bananes, d’oranges, d’avocats, de mangues posé en équilibre sur la tête.
Robot (œuvre d’une artiste
Kinoise) pour réguler la
circulation
Sur un plateau à 1200 m d’altitude, nous bénéficions ici d’un climat agréable, et
si l’amplitude thermique est très large (5° à 37°), la moyenne annuelle reste très
acceptable. Nous sommes arrivés en fin de période sèche et fraiche, les températures montent et la
poussière envahit la ville... Alice trouve que cela ressemble à du sable sur une plage avec du vent ! On
attendrait presque avec impatience l’arrivée de la pluie ! Enfin, on vous confirmera cela dans notre
prochain rapport  Pour le moment nous avons eu une seule « grosse » pluie et on a déjà vu l’effet sur les
routes non asphaltées….
La Procure Don Bosco :
Nous sommes très bien logés, depuis notre arrivée, à la Procure Don
Bosco. La Procure accueille le Provincial et son Conseil, et fait aussi office
de lieu d’hébergement, avec un grand nombre de chambres et un grand
réfectoire.
Nous rencontrons ainsi beaucoup de monde et c’est passionnant :
prêtres ou frères des autres communautés, volontaires de différentes
ONG (dans le domaine médical, forestier….), professionnels en
déplacement à Lubumbashi….
Jardin de la Procure
Nous emménageons bientôt dans notre « chez nous », une petite maison proche de la Procure. Le défi
maintenant consiste à récupérer des meubles ! Le BSP (Bureau des Projets des Salésiens), installé à la
Procure, nous aide beaucoup dans ces démarches.
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Rapport de mission nº1 – Stéphane et Nathalie COLIN – Novembre 2014
Le travail des Salésiens de Don Bosco
Présentation des œuvres des Salésiens de Don Bosco
A l’image de Don Bosco, ce saint qui œuvra toute sa vie pour l’éducation des jeunes
défavorisés de l’Italie du XIX° siècle, les Salésiens consacrent toutes leurs activités à la
formation professionnelle, humaine et spirituelle de la jeunesse. La congrégation des
Salésiens de Don Bosco a été fondée en 1859 à Turin par Saint Jean Bosco, qui choisit le
nom de « Salésien » en raison de son attachement à Saint François de Sales, « l’apôtre de
la douceur ». Leur vocation est l’éducation des jeunes en difficulté. Ainsi en RDC, les frères
et pères salésiens s’occupent de nombreux centres dont une majorité est à Lubumbashi,
ville par laquelle a commencé l’implantation de la congrégation en RDC : ce sont des centres d’accueil
d’enfants des rues, écoles, collèges, centres de formation professionnelle, lycées, foyers d’étudiants,
écoles supérieures… Ce réseau est organisé sous le nom des Œuvres Maman- Marguerite, du nom de la
maman de Don Bosco. Les Salésiens sont incontournables à Lubumbashi et très aimés.
Les enfants de la rue sont nombreux en RDC, principalement à Kinshasa et Lubumbashi. Ils sont souvent
abandonnés très jeunes (6-7 ans), à cause de la pauvreté de leurs parents ou de situations familiales
complexes. Une des raisons fréquemment évoquées est le fait qu’ils soient des « enfants sorciers »,
responsables du décès d’un proche ou d’un autre malheur mais ce n’est bien souvent qu’un prétexte à un
abandon. Ces enfants fuient les campagnes pour se regrouper dans les grandes villes. Il est bien difficile
d’être un enfant de la rue, surtout dans un pays où la famille joue un rôle prépondérant.
La première étape de l’encadrement des enfants de la rue à Lubumbashi se passe à
Bakanja-Ville : centre ouvert et dirigé par le Père Eric Meert, 1er refuge des enfants «
des rues ». Un dialogue y est instauré, le long travail de conscientisation commence, et
avec lui l’apprentissage des règles de la vie communautaire, l’engagement de suivre les
cours d’alphabétisation ou de remise à niveau scolaire… Et surtout, les frères «
assistants sociaux » de Bakanja-Ville se mettent à la recherche des familles des enfants
afin d’envisager leur réinsertion. Le lien familial est sacré pour les Salésiens. Les enfants
sont parfois très réticents à retrouver leurs proches : c’est parfois un jeu de piste qui
peut durer des années… Les enseignements scolaires sont complétés par des activités
parascolaires, sportives et spirituelles visant à redonner à chacun un équilibre de vie.
Spectacle des
enfants de Bakanja
Ville
Nous vous parlerons des prochaines étapes de ces enfants dans notre prochain rapport.
En effet, les Salésiens accompagnent ces enfants jusque l’apprentissage d’un métier ;
pour faire d’un jeune un homme honnête, il faut lui redonner confiance, lui
apprendre un métier et transmettre des valeurs.
Tous ces centres accueillent uniquement les garçons, les filles sont-elles confiées à des « Mamans »
volontaires Don Bosco qui les accueillent et les élèvent en « maisons ». La congrégation des Salésiennes
gère également des centres d’accueil et des écoles pour les filles.
La présence des Salésiens dans l’enseignement supérieur est plus récente. Quoique la première
institution dans ce domaine remonte à 1934 (St Anthony’s College, Shillong, Inde), la conscience de
l’importance de ce niveau éducatif et le développement de la présence salésienne à ce niveau se sont
réalisés seulement dans les dernières décennies du XXième siècle, avec le processus mondial de l’accès
massif des classes moyennes et populaires à l’éducation supérieure. La présence salésienne dans ce
domaine est aujourd’hui une réalité très étendue et diversifiée.
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Rapport de mission nº1 – Stéphane et Nathalie COLIN – Novembre 2014
Nos missions auprès des Salésiens
A l’ESIS (Ecole Supérieure d’Informatique Salama) pour Nathalie
« Travail, Discipline, Excellence » est la devise de l’école.
Ma mission à Lubumbashi va s’effectuer à l’ESIS, école tenue et dirigée par les
salésiens. Fondée en 2002, l’ESIS constitue une initiative salésienne récente
visant à former la jeunesse congolaise à l’utilisation de l’outil informatique, en
vue de répondre à la demande croissante du marché du travail en quête de
techniciens compétents en RDC. Aujourd’hui l’ESIS dispose d’un effectif de près
de 1.000 étudiants (18-25 ans), avec près de 30% de jeunes filles, qui suivent un
graduat échelonné sur 4 ans : une année de classe préparatoire et trois années
de « graduat », l’équivalent de la licence en France. A partir de la 2ieme année de
Graduat, les étudiants se répartissent en cinq filières : « Génie logiciel - Systèmes
d’Information », « Génie logiciel - Gestion», « Administration des Systèmes et
Réseaux », « Réseaux et Télécommunication » et « Design et Multimédia ».
L’école a rapidement acquis une bonne réputation à Lubumbashi puis dans l’ensemble de la RDC. La
qualité de l’enseignement y est reconnue et les diplômés sont facilement embauchés.
L’école a connu ces dernières années une très forte croissance dans les
effectifs, d’une trentaine d’élèves en 2002, l’école compte aujourd’hui
près de 1000 étudiants. Cette croissance ne se fait pas sans douleurs : si
coté professeurs, la qualité et la quantité est toujours présente, coté
locaux ou matériel ce n’est pas le cas (il n’y a pas suffisamment de
tables, chaises, ordinateurs pour tous les étudiants). Cela impacte le
niveau de l’enseignement, notamment sur les travaux pratiques alors
que l’ESIS forme des ingénieurs techniciens en informatique.
L’administration de l’école, qui est passée de 2 à 15 personnes,
continue également de fonctionner comme à ses débuts : le personnel permanent de l’école n’a pas de
contrat, il n’y a pas de procédures formalisées et tout problème se règle oralement, chacun gère ses
documents son disque dur… L’ambition de l’école est d’être reconnue comme la première École
d’Ingénieurs Informaticiens en République Démocratique du Congo, de développer sa visibilité et son
attractivité auprès des étudiants et des professeurs au-delà de la RDC (en mettant notamment en place
des partenariats) et de développer le sens entrepreneurial de ses étudiants. Pour cela l’école doit
investir dans ses infrastructures (et donc trouver les financements), et institutionnaliser / formaliser son
fonctionnement. Ce sera le cœur de ma mission : travailler avec le Directeur Général, père Jean-Marc, et
le comité de gestion pour atteindre ces objectifs.
J’ai déjà pu rencontrer toute l’équipe et recueillir le retour d’expérience des uns et des autres, leur vision
de l’ESIS, les améliorations attendues…. Je reprends petit à petit les chantiers en cours (comme la mise en
place d’un logiciel de gestion) et commence à définir un planning global car il y a beaucoup de projets en
cours ou à lancer et beaucoup de dépendances !! Un des points principaux étant l’installation informatique
de l’école (serveurs, réseau, internet…) en cours mais sans vraie date de fin…
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Rapport de mission nº1 – Stéphane et Nathalie COLIN – Novembre 2014
A l’ECOPO (École supérieure de la gouvernance économique et politique) pour Stéphane
L’ECOPO est un projet plus récent des Salésiens. Fondée en 2010, c’est est un
projet éducatif original au sein de l’enseignement supérieur et universitaire
congolais. Grande Ecole de Commerce, elle organise des enseignements
conformément aux normes internationales connues sous l’appellation de «
Processus de Bologne » ou Système LMD.
Le premier cycle, i.e la Licence, se déroule en six semestres. Il reçoit des
candidats titulaires d’un baccalauréat ou d’un diplôme d’État, qui souhaitent
avoir un diplôme professionnel d’enseignement supérieur en gestion des
entreprises. Le deuxième cycle, i.e le Master, se déroule en quatre semestres et
reçoit des candidats titulaires d’une Licence de Gestion des Entreprises et des
Organisations délivrée par l’ECOPO, sur la base de leur désidérata après avis favorable du jury d’examen
de Licence.
Cette année, près de 100 professeurs, dont près de la moitié sont également professeurs à l’Université,
dispensent leurs cours à l’ECOPO. 2014 a vu le renforcement de l’équipe administrative, autour du
Directeur Général, à l’origine du Projet, Docteur Emmanuel M. Banywesize. Dr Banywesize a effectué des
études de philosophie et lettres à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l'Université de
Lubumbashi. Il a obtenu, en 2004, le Diplôme d'Etudes Approfondies en Philosophie. Il est également
Docteur en Sciences sociales de l'Université René Descartes (Sorbonne-Paris5), où il a soutenu une thèse
sur l'œuvre du sociologue et philosophe français Edgar Morin. En plus de son activité à l’ECOPO, il
enseigne l'Epistémologie et l'Histoire des sciences à l'Université de Lubumbashi et dans d'autres
universités de la RDC.
Malgré un recrutement strict, le nombre d’élèves a quadruplé depuis l’ouverture pour atteindre 280 en
cette année académique 2014-2015. Depuis la rentrée, la première année de Licence accueille plus de 160
étudiants vs. 100 l’année dernière. L’objectif est d’atteindre plus de 500 étudiants d’ici deux ans.
Ma mission consiste à accompagner le Directeur Général, assisté du Comité de Gestion, dans le
développement rapide et spectaculaire de l’école, en essayant de nouer des partenariats avec d’autres
universités africaines ou européennes et en solidifiant les relations entre l’ECOPO et les entreprises de la
région, dans le cadre de l’intensification de la politique de stages et des premiers emplois post-diplôme.
Dans les centres d’enfants des rues pour toute la famille
Père Eric entouré des enfants
de Bakanja Ville
Nous avons eu l’opportunité de découvrir plusieurs centres
d’enfants depuis notre arrivée : c’est une chance pour nous et
pour nos filles, Pauline et Alice. Nous allons à Bakanja Ville
dirigé par le Père Eric, Bakanja Centre dirigé par le Père
Edouard et à Laura, un centre tenu par Sœur Nathalie. Nous
faisons des rencontres incroyables. Trois après-midis par
semaine, nous allons donc en famille dans ces centres pour
jouer avec les enfants, lire des livres, discuter, admirer leur
progrès au diabolo, au jonglage, en danse….. (ils sont doués !),
donner quelques cours de lecture ou écriture, animer la
bibliothèque et l’atelier dessins…
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Rapport de mission nº1 – Stéphane et Nathalie COLIN – Novembre 2014
Les filles s’adaptent avec une facilité déconcertante. Pauline se perfectionne au diabolo, aide à gérer la
bibliothèque, se lance dans des compétitions de dessins (certains enfants sont très forts !), participe au
match de basket (mais évite les mêlées !)…. Alice, après quelques jours d’observation, est maintenant
complètement dans son élément !! Elle se fait des copains et s’amuse beaucoup. Avec les petites filles du
couvent Laura, elle aime beaucoup jouer à la maitresse !
La mission c’est aussi….

Les multiples rencontres dans la rue et être appelé « muzungu » (blanc) à tous les coins de rues. La
plupart du temps, c’est gentil !

La scolarité des filles à l’école française de Lubumbashi. Arrivées avec un mois de retard, elles se
sont rapidement intégrées et s’y plaisent beaucoup.

Des expressions belgo-congolaises qui nous font bien sourire comme un « casse-vitesse » pour un
dos d’âne ou « dans le bon » pour dire d’accord, etc. !

Les bières locales, Simba ou Tembo, qui sont servies à toutes les occasions !

Les repas dans les différentes communautés salésiennes qui sont toujours des moments de
détente et de partage. Nous y sommes accueillis à bras ouverts et cela nous permet de découvrir
l’étendue des œuvres des Salésiens.

Les noms d’enseignes des magasins qui rivalisent d’imagination : « La pharmacie du feu rouge »,
une quincaillerie « Dieu soit loué », une épicerie « Bonne semence », des coiffeurs « Grâce à Dieu »
et « Sauvetage »... !

Les moments de partage avec les autres volontaires Fidesco (Cécile, Julia) et non Fidesco (Teresa,
Dominique, Barbora).

Les cours de Swahili : on vient juste de commencer alors on vous fera une petite leçon dans le
prochain rapport 
 Le sens de la fête des pères Salésiens : quelques soirs après notre arrivée, un diner est organisé
pour l’anniversaire d’un des pères de la communauté. Au programme : apéritif, repas de fête,
musiques, danses, chants, blagues, cadeaux !
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Rapport de mission nº1 – Stéphane et Nathalie COLIN – Novembre 2014
Conclusion
Nous arrivons déjà à la fin de ce rapport et nous avons l’impression de ne vous avoir raconté que trop peu
de choses alors qu’il y aurait tant à dire... Nous aurons la joie de continuer à vous faire partager les actions
que nous menons ici dans nos prochains rapports de missions.
Vous pourrez ainsi suivre les projets sur lesquels nous travaillons. Vous découvrirez peu à peu des
situations, des visages et des histoires : portraits et tranches de vie de ceux au service desquels nous
sommes ici.
Nous vous remercions tous pour vos mails, vos attentions…
Merci aussi du fond du cœur à tous nos parrains, sans qui rien de tout cela ne serait possible !
RDV dans 3 mois !!!
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Rapport de mission nº1 – Stéphane et Nathalie COLIN – Novembre 2014
Le coup d’pouce …
En ce moment, à travers le monde, 150 volontaires Fidesco travaillent au développement des populations
défavorisées : accueil de personnes handicapées, création de centres de formation, gestion d’entreprise et
d’œuvres sociales, orthophonie, médecine, consulting, ingénierie pour la construction ou l’adduction
d’eau en brousse, refonte des systèmes de gouvernance d’ONG, etc
Pour mener tous ces projets, former les volontaires avant leur départ, assurer le coût de leur mission (vol,
assurances, mutuelles,…), Fidesco s’appuie à 80% sur la générosité de donateurs.
Nous vous proposons donc de partager notre mission en nous parrainant ! Ce peut être soit par un don
ponctuel, soit par un parrainage, c’est-à-dire un don de 15 euros (ou plus) par mois le temps de notre
mission (ou l’équivalent de manière ponctuelle) ; et tout est déductible des impôts !
Nous nous engageons à envoyer à nos parrains notre rapport de mission tous les trois mois pour partager
avec vous notre quotidien et l’avancée de nos projets.
De nouveau, un grand MERCI pour votre soutien !
http://www.fidesco.fr/vol/stephane-et-nathalie-colin/
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