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17E
EDITION DU
Festival Bach en Combrailles
Pontaumur, Puy-de-Dôme – Auvergne
Du lundi 8 août au samedi 13 août 2016
Président : Antoine Anquetil
Directeurs artistiques : Patrick Ayrton, Vincent Morel
Renseignements et réservations :
04 73 79 91 00 – [email protected] – www.bachencombrailles.com
Contact presse :
Véronique Furlan – Accent Tonique
– Tél. : 01 74 80 48 26 & 06 09 56 41 90 – [email protected]
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Sommaire
• Edito
p. 4
• Calendrier des concerts
p. 5
A savoir : •chaque jour à 12h00, audition d’orgue à l’église de Pontaumur
•conférences de Gilles Cantagrel, lundi 8 août et samedi 13 août à 16h00
• Programme détaillé des concerts suivi des biographies :
•lundi 8 août
MARIANNE MULLER, FRANÇOISE LENGELLE
THE FEINSTEIN ENSEMBLE, LONDON BACH SINGERS, MARTIN FEINSTEIN
p. 11
p. 11
– direction
•mardi 9 août
EMMANUELLE CORDOLIANI, VAROUJAN DONEYAN
p. 12
p. 13
RADIO ANTIQUA
•mercredi 10 août
p. 14
p. 14
ERIC LEBRUN
L’ESCADRON VOLANT DE LA REINE
•jeudi 11 août
CAMERON RICHARDSON-EAMES
ORCHESTRE D’AUVERGNE, ROBERTO FORES-VESES
p. 15
p. 16
– direction
•vendredi 12 août
ANNE-CLAUDE VILLARS, PASCAL DUBREUIL
VOCES8
p. 16
p. 17
•samedi 13 août
THE CHORAL SCHOLARS OF TRINITY COLLEGE CAMBRIDGE, LES INVENTIONS, PATRICK AYRTON
– direction
p. 18
• Autour du festival
p. 20
• Tarifs, accès et contact
p. 21
• Les partenaires de Bach en Combrailles
p. 22
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Edito
Transmissions
« Il y a des fidèles, des nouveaux, des personnes du pays, des personnes qui viennent de toute
la France, des étrangers… et tous se nouent très rapidement grâce à la musique et à ce climat
si particulier qui soude les auditeurs entre eux. »
Cette alchimie très spéciale décrite par Gilles Cantagrel, c’est notre marque de fabrique. Il y a
des choses qui ne changent pas.
Nous retrouverons donc les fidèles : VOCES8, l’Orchestre d’Auvergne et nombre de solistes
et de musiciens des ensembles qui sont déjà venus au Festival, liés à nous par la connivence de
savoir un peu à l’avance ce que l’on va vivre ensemble.
Nous découvrirons aussi les nouveaux : les chanteurs du Chœur de Trinity College de
Cambridge, les jeunes musiciens de l’Escadron Volant de la Reine ou l’organiste Eric Lebrun qui démarrent une aventure avec Bach en Combrailles.
Mais il y a des choses qui changent aussi.
Cette année est celle de la transition entre Patrick Ayrton, un homme qui a modelé ce Festival
pour qu’il devienne ce qu’il est aujourd’hui, et Vincent Morel, notre nouveau directeur artistique.
Ce Festival est ce qu’il est parce qu’il n’a jamais cessé de se transformer, expérimentant le mélange des esthétiques, les formes de concert ou la découverte de lieux originaux, sans jamais oublier ce pourquoi il existe : parce que la musique de Bach est tellement belle qu’elle doit se
transmettre partout !
Il me tarde de la partager avec vous cet été en Combrailles,
Antoine Anquetil
Président du festival Bach en Combrailles
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Calendrier des concerts
Lundi 8 août – 12h00 – Pontaumur – Eglise
Audition des élèves du stage d’orgue se déroulant du 3 au 8 août.
Helga Schauerte – direction
Chaque jour à 12h00, audition d’orgue gratuite à l’église de Pontaumur. Celle du 13 août est à
14h00.
Lundi 8 août – 16h00 – Villosanges – Eglise
Marianne Muller – viole de gambe
Françoise Lengellé – clavecin
Les trois sonates pour viole de gambe et clavecin obligé, BWV 1027-1029
J. S. BACH
Lorsqu’il arrive à Cöthen en 1717, Jean-Sébastien Bach trouve un jeune prince, grand amateur de musique, qui réunit autour de lui des instrumentistes de talent. Dans une cour calviniste qui l'exempte
de fournir de la musique sacrée, le nouveau Maître de Musique y va composer une part importante de
sa musique instrumentale : sonates, suites d’orchestre, concertos… Et il innove ! En émancipant le
clavecin de son rôle d’accompagnateur, il en fait un partenaire musical à part entière. Naissance des
six sonates pour violon et clavecin ou celles pour flûte et clavecin, et, vers 1720, des trois sonates pour
clavecin et viole de gambe. Paradoxe : pour le violoncelle seul, d’origine italienne, Bach proposait des
suites de danses à la française. Pour la viole, française de cœur, ce sont des sonates à l’italienne qu’il
compose. Leur écriture à trois voix est parfaitement équilibrée, même si Bach n’oublie pas la sonate
en trio à l’italienne puisqu’il transposera ultérieurement la première pour deux flûtes et basse continue. Bien d’autres œuvres verront le jour sous cette forme, comme la sonate de l’Offrande Musicale.
Depuis, cette musique a été largement arrangée et adaptée pour toutes sortes d’instruments. C’est cependant la version originale, d’une richesse ineffable, que nous donnons ici.
Lundi 8 août – 21h00 – Pontaumur – Eglise
Concert d’ouverture
The London Bach Singers :
Faye Newton – soprano
Tim Travers Brown – alto
Gwilym Bowen – ténor
Ben Davis – basse
Feinstein Ensemble :
Katharina Spreckelsen – hautbois
Catherine Manson, Miki Takahashi – violons
Jane Norman – alto
Christopher Suckling – violoncelle
Kate Aldridge – violone
Robin Bigwood – orgue
Martin Feinstein – flûte-à-bec, flûte traverso et direction
Cantates BWV 125, 115 et 9
J. S. BACH
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Le concert de ce soir présente trois cantates basées sur des chorals, c’est-à-dire des cantates qui utilisent à la fois le texte et la mélodie d’un hymne luthérienne. En fait, l'hymne choisi par Bach pour la
cantate BWV 125 fut composé par Martin Luther lui-même. Bach prend conscience de sa propre mortalité et de son acceptation de celle-ci, un cheminement qui fait l’étoffe de plusieurs de ses plus extraordinaires cantates. Le texte décrit la mort comme un passage et non une fin : “Mein Jesus sieht
auf mich im Sterben/ Und lässet mir kein Leid geschehn”. Les deux arias ne peuvent pas être plus
contrastées : celui pour alto, d’une beauté extrême, exprime le sentiment de paix face à la mort. En
revanche, celui à deux voix est un feu d'artifice explosant de joie. Écrit moins de deux ans avant la
Passion selon St Matthieu, la cantate BWV 125 possède de fortes similitudes avec celle-ci, notamment dans son sublime chœur d'ouverture.
Les cantates BWV 115 et BWV 9 ont toutes deux un chœur initial qui met en scène deux instruments
à vent concertants. Dialoguant avec les cordes à l'unisson, ils ponctuent les interventions du chœur
avec des ritournelles et interludes orchestraux pleins de virtuosité. “Mache dich, mein Geist, bereit”
fut une des plus célèbres mélodies écrites par l’avocat et compositeur d’hymnes Johann Burchard
Freyenstein. Le texte nous exhorte à nous préparer à l’Apocalypse par la prière et la repentance. Contrairement aux autres œuvres de ce soir, deux des airs dans cette cantate sont plutôt méditatifs : l’un
évoque le sommeil, l'autre la prière.
Bach composait fréquemment, en guise d’introduction à ses cantates, une sinfonia instrumentale ou
un mouvement de concerto. La sinfonia initiale de la cantate BWV 21 est l'une de ses pages les plus
émouvantes : un envoûtant dialogue entre le violon et le hautbois sur un suave tapis sonore déroulé
par les cordes.
De la main de Paul Speratus, l’hymne utilisé dans la cantate BWV 9 a un message plus fataliste que
celui de la cantate 115 : nos actions seules ne peuvent pas nous aider ; c’est uniquement par la grâce
de Dieu que nous serons sauvés. Les trois récitatifs, d’un ton autoritaire et incorporant les canons de
la croyance luthérienne, sont chantés par la basse. Deux airs s’insérent entre ces récitatifs : le premier
est l'un des plus sombres et plus beaux que Bach ait conféré à la voix de ténor, et le second nous
donne de l'espoir du salut par la grâce de Dieu.
Mardi 9 août – 16h00 – Montel-de-Gelat – Eglise
Emmanuelle Cordoliani – comédienne
Varoujan Doneyan – violon
L’Ascension du Mont Ventoux, Partita BWV 1004
TEXTE DE PETRARQUE & BACH
L'Ascension au Mont Ventoux de Pétrarque est un voyage initiatique d'un jour, où se pose la question
de l'élévation de l'âme en même temps que celle du corps. Au retour de la grande marche, Pétrarque
en peu de mots en rend compte dans une lettre à son confesseur resté en Italie.
Bach a composé une grande partie de son œuvre pour violon après la mort de sa femme. Une œuvre
tourmentée en forme de questions incessantes et irrésolues. Un cheminement dans le sombre. La
deuxième partita est peut-être un tombeau pour Maria Barbara, sa première femme.
La solitude intense de la réflexion intime ne se fait bien entendre qu'à plusieurs. Pétrarque marche
avec son frère qui toujours le devance, l'encourage, le précède, le moque et l'attend. Voix et violon,
pareillement s'accompagnent en s'alternant, dans la vertigineuse intériorité de ces voyages.
Et lors, Bach et Pétrarque s'écoutant, s'ouvrant, s'éclairant l'un l'autre, échangeant leurs point de vue
et leurs cartes de grands randonneurs de l'âme, cela va tout seul. Cette ascension en ré mineur est le
croisement de nos cheminements. Une manière de faire ensemble un bout de route. Sinueuse, surprenante, toujours nouvelle sous la lumière changeante du temps qui passe.
Mardi 9 août – 21h00 – Bromont-Lamothe – Eglise
Radio Antiqua
Apparatus : sur les traces du jeune Bach
TELEMANN, VON WESTHOFF, J.D. HEINICHEN, J.S. BACH & VIVALDI
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À l’âge de dix ans, Johann Sebastian devint orphelin et fut recueilli à Ohrdruf chez son frère aîné, Johann Christoph, qui prit la responsabilité de ses études musicales. Dans sa Nécrologie, Carl Philipp
Emanuel rapporte l’anecdote pour en avoir entendu le récit de la bouche de son père. “Son frère possédait aussi un livre rempli d’œuvres pour clavier des maîtres les plus célèbres de son temps, Froberger, Kerll, Pachelbel, mais ce livre lui fut refusé, malgré ses prières, on ne sait pour quelles raisons. Le zèle qu’il mettait à progresser toujours lui inspira la petite tromperie que je vais raconter.
Le livre se trouvait dans une armoire simplement fermée de portes grillagées. Comme ses petites
mains pouvaient passer par ce grillage, et comme le livre n’était relié que d’une feuille de papier, il
put le rouler et le sortir, et le recopia à la lueur de la lune, car il ne disposait pas même d’une chandelle. Six mois plus tard, ce trésor musical était enfin et heureusement entre ses mains…”
Ainsi, dès son jeune âge, Bach copie, transcrit, adapte et reconstruit les œuvres d'autres compositeurs, en particulier le répertoire italien, français et bien sûr allemand. La bibliothèque de St. Thomas
à Leipzig, là où Bach fut cantor pendant 27 ans de sa carrière, contenait sa collection musicale privée,
corpus auquel il ne cessa d’ajouter des éléments jusqu’à la fin de sa vie. Par conséquent, la musique
de son «apparatus», terme qu’il utilisa pour se référer à la dite bibliothèque, nous permet de mieux
comprendre les sources d’influence qui contribuèrent à forger son style personnel.
Enfin, pour ce qui est de la sonate en trio, bien présente dans ce programme, c’est une des genres
fondamentaux de la musique ancienne : deux voix supérieures sur une basse, quelle que soit
l’instrumentation. La sonate en trio était aussi une forme dans laquelle de jeunes compositeurs faisaient leurs premiers essais. Händel en aurait écrit dès sa dixième année. Arcangelo Corelli est considéré comme le père de cette forme musicale, bien qu’elle apparaisse déjà chez divers auteurs du 16e.
On a retrouvé de nombreuses pages de Corelli dans la bibliothèque personnelle de Bach, preuve que
celles-ci lui ont servi de modèles. Nous connaissons les sonates BWV 527 et 530 comme étant des
pièces d’orgue, écrites vers 1723, probablement pour Wilhelm Friedemann, d’exécution redoutablement difficile, mais il faut savoir qu’elles sont des remplois de sonates en trio plus anciennes, prévues
pour d’autres instruments, et qui ne nous sont pas parvenues.
Mercredi 10 août – 16h00 – Pontaumur – Eglise
Eric Lebrun – orgue
Grandes toccatas, sonates et fantaisies
J.S. BACH
Ce programme entièrement consacré à Bach permet d’entendre quelques pièces majeures du répertoire de l’orgue. Deux Sonates en trio (la première et la dernière des six), qui sont de véritables morceaux de musique de chambre dansants, jubilatoires et virtuoses alternent avec deux Toccatas et la
sublime Fantaisie et Fugue en sol mineur. Dans les Toccatas, Bach montre son incroyable aisance
tant aux claviers qu’au pédalier de son instrument, avec ce mode d’expression direct et transcendant
qui caractérise ses œuvres de jeunesse. Tout autre est la Fantaisie, d’abord tourmentée, douloureuse,
trouvant l’apaisement dans la perfection et la force discursive de la Fugue inspirée par une chanson
populaire. Enfin, un des plus beaux chorals, qui fait allusion au Psaume de l’exil à Babylone du
peuple hébreu (c’est aussi un symbole fort du destin des fidèles protestants de cette période), permet
d’explorer une autre dimension du talent et du lyrisme de Bach.
Mercredi 10 août – 21h00 – Herment – Eglise
Eugénie Lefebvre – soprano
Mélodie Ruvio – contralto
L’Escadron Volant de la Reine
Du Stabat au Miserere
DURANTE, PORPORA, SCARLATTI, J.S. BACH
Lors de son séjour à la cour de Weimar de 1708 à 1717, Bach compose l’essentiel de son œuvre pour
orgue et de sa musique religieuse. C’est aussi à ce moment qu’il découvre la musique italienne et notamment les concerti de Vivaldi. Bach s’y intéresse de très près et réalise de nombreuses transcriptions, comme en témoigne son adaptation du concerto pour quatre violons de Vivaldi RV 580 en concerto pour quatre clavecins BWV 1065 et d’autres concerti pour violon transcrits pour le clavecin ou
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pour l’orgue. Bach emprunte aussi pour les insérer dans ses propres compositions des thèmes de
maîtres tels Legrenzi, Corelli, Albinoni, Bonporti, Frescobaldi…
Il ne cessera jamais de copier ou de faire copier par ses élèves la musique d’autres auteurs, pour des
raisons pédagogiques certainement mais aussi pratiques : varier le répertoire de ses lieux de culte,
tout en allégeant, vers la fin de sa vie, sa charge de travail pour les services religieux.
Dans les années 1740, Bach rend hommage à Pergolèse, le jeune musicien napolitain mort quelques
années plus tôt, en reprenant la musique de son Stabat Mater. Cette œuvre maintenant fort célèbre
avait aussi connu un succès fulgurant dans toute l’Europe dès sa création en 1736. Le Cantor de Leipzig remplace le texte latin du Stabat Mater par le texte luthérien du psaume 51 “Tilge, Höchster,
meine Sünden”. Il modifie également la musique, développant considérablement la partie d’alto. Le
contrepoint se densifie et laisse l’emprunte du génie allemand dans ce cadre italien. Nous avons choisi d’intégrer à ce programme des œuvres d’autres napolitains connus de Bach : Durante, Scarlatti et
Porpora, tous élèves ou professeurs au même conservatoire, le Conservatorio dei Poveri di Gesù Cristo.
Jeudi 11 août – 16h00 – Lapeyrouse – Eglise
Cameron Richardson-Eames – piano
Bach, revu par Busoni
J. S. BACH, SHOSTAKOVICH
Né d’une mère allemande et d’un père italien, tout deux musiciens, Feruccio Busoni est vite acclamé
comme un enfant prodige du piano. Il se perfectionne en composition auprès de Max Reger. Cette
double culture européenne favorise sa curiosité artistique et son goût pour les découvertes culturelles
et esthétiques. Il vit en Italie, en Autriche et en Allemagne. Il enseigne à Moscou, Helsinki, Boston,
puis s’installe définitivement à Berlin. Sa culture latino anglo-saxonne devient ainsi cosmopolite.
Lorsque l’on examine le catalogue des œuvres de Busoni, on s’aperçoit que les trois quarts de sa production font référence à d’autres compositeurs : outre 7 volumes de transcriptions consacrées à Bach,
il revisite Mozart, Cramer, Beethoven, Schubert, Novacek, Chopin, Liszt, Paganini, Mendelssohn,
Brahms, Gade, Goldmark, Wagner, et même Schoenberg. Véritable visionnaire, il déclare que «la
musique est née libre et qu’elle doit constamment s’affranchir des limites imposées par les instruments dont on dispose».
A cheval entre le XIXe et le XXe, Busoni est surtout connu comme arrangeur au piano pour lequel il
adapte de nombreuses œuvres de Bach, notamment des pièces pour orgue. Loin d’être des réécritures
scientifiquement fidèles à l’original, ces transcriptions sont l’occasion d’apporter sa touche personnelle. Œuvre emblématique de la littérature pour violon solo, la chaconne de Bach a suscité bien des
engouements pour se l’approprier, au piano notamment. Schumann (1810-1856) et Mendelssohn
(1809-1847) réalisent un accompagnement de piano sans toucher à la partie de violon. On connaît
aussi la version de Johannes Brahms de 1870 pour la main gauche dans laquelle le jeu du violon, instrument couramment monodique et exceptionnellement polyphonique, s’adapte parfaitement au jeu
pianistique d’une seule main. Brahms se contente de transposer la totalité des variations à l’octave inférieure en respectant scrupuleusement l’alternance de jeu monodique et polyphonique. Aucun son
n’est ajouté ni retiré. Quant à la transcription de Busoni, elle apparaît en 1897.
Jeudi 11 août – 21h00 – Saint-Hilaire-La-Croix – Eglise
Orchestre d’Auvergne
Roberto Forés Veses – direction
Concertos
J. S. BACH, REGER & MENDELSSOHN
Vendredi 12 août – 16h00 – Miremont – Eglise
Anne-Claude Villars – violon
Pascal Dubreuil – clavecin
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Récital
BIBER, J. S. BACH
On oublie souvent que le jeune Jean-Sébastien Bach fut initié à la musique par son père au violon,
avant de passer au clavecin puis à l’orgue. Toute sa vie, nous dit-on, il pratiqua le violon avec virtuosité – ses sonates et partitas en témoignent. Il était donc tout naturel qu’il compose concertos et sonates pour le violon. Des six sonates pour violon et clavecin, le premier biographe de Bach nous dit :
« Il faut un maître pour jouer la partie de violon, car Bach connaissait les ressources de cet instrument et l’épargnait aussi peu qu’il ne le fait du clavecin ». Que de coloris ! Douleur et énergie caractérisent la première sonate, sérénité la deuxième, verve et mélancolie la dernière. Entre les sonates, la
Passacaille pour violon seul de Biber, musicien majeur de la fin du XVIIe siècle, est un chef-d’œuvre
de spiritualité, tout entier construit sur la répétition incessante de quatre notes descendantes. Un
tour de force en même temps qu’une œuvre bouleversante. Quant à la Fantaisie pour clavecin seul en
ut mineur, c’est une page de haute maturité, contemporaine des Variations Goldberg et des sonates
de Scarlatti, dont elle a le brio instrumental : un feu d’artifice !
Vendredi 12 août – 21h00 – Pontaumur – Halle des Sports
Ca-Bach-ret !
avec VOCES8
J. S. Bach et quelques surprises !
VOCES8 is delighted to present Sing Joyfully, a programme that celebrates the joy and beauty of
voices in harmony. With music from the Renaissance to Jazz and Pop, this concert combines ethereal
and angelic voices with VOCES8 renowned stage presence.
Samedi 13 août – 16h00 – Pontaumur – Grange de Vaury
Gilles Cantagrel – conférencier
La Messe en si, BWV 232 de J. S. Bach
Samedi 13 août – 21h00 – Pontaumur – Eglise
Concert de clôture
Stefanie True – soprano
Margot Oitzinger – mezzo-soprano
Alex Potter – alto
Thomas Hobbs – ténor
Peter Kooij – basse
Les Choral Scholars de Trinity College Cambridge
Les Inventions
Patrick Ayrton – direction
La Messe en si de J. S. Bach
Au soir de son existence, le musicien entreprend la constitution de la Messe, vers 1748-1749, alors
que ses yeux l’abandonnent. Des vingt-cinq morceaux qui constituent la Messe telle que nous la connaissons, vingt-deux sont repris à des œuvres antérieures, souvent remodelés pour conférer une unité
d’ensemble à l’œuvre nouvelle. Le plus ancien, qui donnera le Crucifixus, remonte à 1714, tous les
autres à des dates diverses : trente-cinq ans d’une méditation spirituelle sans cesse reprise, approfondie, enrichie du vécu de l’homme. Cette toute dernière grande œuvre issue de la plume de Bach serait-elle donc un testament spirituel, la méditation de toute une vie ?
Entièrement habité par sa foi, le vieux Bach s’est retiré dans la solitude de son cabinet de travail, penché sur son papier à musique. Wer weiss, wie nahe mir mein Ende, chante le vieux choral, « Qui sait
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combien ma fin est proche ? ». Ce même dimanche, à l’église, on chante aussi « Dieu bien aimé,
quand vais-je mourir ? », et encore « Viens, ô douce heure de la mort ! ». Alors qu’il a achevé les
sommes ultimes résumant son art de compositeur, Variations Goldberg, Art de la fugue, le voici qui
conclut l’œuvre de sa vie, mettant en ordre tous les grands articles de sa foi personnelle, édifiant dans
cette messe abstraite, impossible à exécuter au cours d’une cérémonie à l’église, une gigantesque architecture spirituelle.
Les cinq parties traditionnelles de l’ordinaire de la messe des premiers siècles, Kyrie, Gloria, Credo,
Sanctus et Agnus Dei, qui se chantent en autant de moments précis au fil de la célébration, révèlent
des symétries qui n’ont pas pu échapper à Bach. Aux deux extrémités, le Kyrie et l’Agnus Dei sont
deux supplications. La Messe commence par le Kyrie eleison, « Seigneur, prends pitié ! » (en grec), et
s’achève par le Miserere nobis, « Prends pitié de nous » (en latin, cette fois). En deuxième et quatrième positions, deux acclamations, Gloria in excelsis Deo, « Gloire à Dieu aux plus haut des cieux »,
et Hosanna in excelsis, qui signifie exactement la même chose. Nouveau parallélisme. Ces deux blocs
sertissent, au cœur du rituel, l’affirmation de la foi, le Credo in unum Deum. Mais ce grand morceau
central, n’est-il pas justement le moment essentiel pour le croyant Bach ? N’est-ce pas le seul où le fidèle s’exprime à la première personne, même si, selon la tradition luthérienne, ces affirmations sont
chantées par le chœur de l’Église universelle ? « Je crois en un seul Dieu », dit-il, avant de décliner
tous les articles de sa foi, puis « Je confesse qu’il y a un baptême », enfin, et pour conclure, « Et
j’attends la résurrection des morts ».
øøøø
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Programme détaillé suivi des biographies
Lundi 8 août – 16h00 – Villosanges – Eglise
Marianne Muller – viole de gambe
Françoise Lengellé – clavecin
Les trois sonates poiur viole de gambe et clavecin obligé, BWV 1027-1029
J. S. BACH (1685-1750) :
. Sonate en sol Majeur BWV 1027. Adagio, Allegro ma non tanto, Andante, Allegro moderato.
. Sonate en ré Majeur BWV 1028. Adagio, Allegro, Andante, Allegro.
. Prélude et Fugue du 2e Livre, en mi majeur, BWV 878 (clavecin seul)
. Sonate en sol mineur BWV 1029. Vivace, Adagio, Allegro.
Françoise Lengellé – clavecin
Après des études au CNSMD de Paris (1er Prix de clavecin et de musique de chambre), Françoise Lengellé se
perfectionne auprès de Kenneth Gilbert, Ton Koopman, puis Gustav Leonhardt. Pédagogue engagée, elle partage longtemps sa passion du clavecin et de la facture instrumentale avec les étudiants du CNSMD de Lyon.
Dés 1991, elle est professeur invitée à l'Université de Californie. Elle s’est rendue également à plusieurs reprises au Japon, en Europe Centrale et en Amérique Latine. Lauréate du Concours international de Clavecin
de Bruges en 1977 (en outre Prix du Public), elle a pris part à de nombreux festivals en Europe, aux EtatsUnis, au Japon et en Amérique Latine. Sa discographie, souvent récompensée, est consacrée à Chambonnières (chez Lyrinx et Pan Classics), François Couperin (4 ordres chez REM), Rameau (Pièces de clavecin en
Concerts, chez Lindoro), J.S. Bach (Sonates pour viole de gambe et clavecin, avec Marianne Muller) chez ZigZag.
Marianne Muller – viole de gambe
Marianne Muller se forme auprès de Wieland Kuijken et mène depuis une activité de concertiste internationale,
collaborant avec les ensembles Les Nièces de Rameau, Esperion XXI, William Byrd, Akademia et La Chapelle
Royale. En 2005, elle crée l'ensemble Spirale qui se consacre au répertoire soliste de la basse de viole. La musique de consort de violes est également une pratique importante dans sa carrière, notamment à travers sa collaboration avec Les Fantaisistes. Son goût particulier pour le théâtre l'a souvent menée sur scène, en particulier
au sein de l'ensemble Docteur Lully et Mister Haydn. Marianne Muller est professeur au CNSMD de Lyon depuis la création du département de musique ancienne. Elle étend aussi son intérêt vers la musique contemporaine et la danse, y compris actuelle. Sa discographie, souvent récompensée, est consacrée à Abel, Telemann,
Bach (intégrale des sonates avec Françoise Lengellé), M. de Ste Colombe, Hume, Fischer et bien d'autres.
Lundi 8 août – 21h00 – Pontaumur – Eglise
Concert d’ouverture
The London Bach Singers :
Faye Newton – soprano
Tim Travers Brown – alto
Gwilym Bowen – ténor
Ben Davis – basse
Feinstein Ensemble :
Katharina Spreckelsen – hautbois
Catherine Manson, Miki Takahashi – violons
Jane Norman – alto
Christopher Suckling – violoncelle
Kate Aldridge – violone
Robin Bigwood – orgue
Martin Feinstein – flûte-à-bec, flûte traverso et direction
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Cantates BWV 125, 115 et 9
J. S. BACH (1685-1750) :
. Cantate BWV 125 ‘Mit Fried und Freud ich fahr dahin’/Dans la paix et la joie je m’en vais
. Cantate BWV 115 ‘Mache dich, mein Geist, bereit’/Tiens-toi prêt, mon esprit
. Sinfonia de la cantate BWV 21 ‘Ich hatte viel Bekümmernis’/J’avais grande affliction dans mon cœur
. Cantate BWV 9 ‘Es ist das Heil uns kommen her’/Le Salut nous est venu
The Feinstein Ensemble
Spécialisé dans l’interprétation de la musique du 18e siècle, le Feinstein Ensemble s’est forgé une réputation
internationale à travers ses concerts et enregistrements consacrés au répertoire Baroque. L’ensemble se produit à Londres au Festival Bach du Southbank Centre chaque mois de mars et dans la saison de Cantates à St
Martin-in-the-Fields qui a lieu en automne. En tournée internationale, la formation s’est produite en Extrême-Orient, Allemagne, Egypte, Israël, Belgique et Hollande, collaborant souvent avec les London Bach Singers dans l’interprétation de la Messe en si, la Passion selon Saint Jean, le Magnificat et l'Oratorio de Pâques
de J. S. Bach. Le Feinstein Ensemble joue fréquemment à la BBC (programme Radio 3) et sur Classic FM. En
2007, la BBC diffuse un documentaire sur l’exécution par l’ensemble des six Concertos Brandebourgeois. Le
groupe a enregistré des CDs pour les labels Naxos, Black Box Musique, Sanctuary Records, Dutton Epoch et
Barn Cottage Records.
Martin Feinstein – flûte et direction
Après des études de piano jazz, Martin Feinstein a commencé la flûte à l'âge de 15 ans. Trois ans plus tard, il
entreprend des études de flûte et flûte-à-bec au Royal College of Music de Londres. Il obtient une bourse du
gouvernement allemand lui permettant de poursuivre sa formation à Hambourg auprès du flûtiste allemand
Karlheinz Zœller. Après avoir travaillé à Hambourg et Francfort avec respectivement l’Orchestre Symphonique d’Hambourg et l'Ensemble Modern, il retourne à Londres pour fonder le Feinstein Ensemble. Depuis, il
mène une activité intense, tant sur instrument moderne, avec diverses formations, qu'ancien avec son propre
ensemble. De nombreux enregistrements pour les labels Naxos, Black Box Musique, Sanctuary Records, Dutton Epoch et Barn Cottage ont été récompensés par la critique anglaise et internationale. Outre dans les
grande salles de concert londoniennes, Martin Feinstein s'est produit en Extrême-Orient, en Allemagne, dans
le Golfe et en Egypte, en Israël, en Belgique et en Hollande.
Faye Newton – soprano
La soprano Faye Newton possède répertoire varié couvrant environ six siècles. Elle a chanté avec de nombreux
ensembles, tels le New London Consort, le Feinstein Ensemble, l'Amsterdam Baroque Orchestra (dirigé par
Ton Koopman), et l'Ensemble Gonzaga. Ses enregistrements incluent des motets et vêpres pour le label Chandos, et l'Orfeo de Monteverdi. A noter également dans sa discographie "The Language of Love" (chansons de
troubadours et trouvères), avec le Duo Trobairitz, publié par Hyperion et couronné par le American Record
Guide Choix de 2007. Faye Newton a également gravé des œuvres de Giovanni Battista Grillo avec le groupe
His Majestys Sagbutts and Cornetts. Ayant bénéficié de l'enseignement d'éminents pédagogues, elle a travaillé
pendant plusieurs années comme professeur de chant à l'Université de Birmingham dans le département de
Musique Ancienne. Elle est actuellement chef du département de chant classique à l'Université de Newcastle
et de Durham et enseigne la technique vocale.
Mardi 9 août – 16h00 – Montel-de-Gelat – Eglise
Emmanuelle Cordoliani – comédienne
Varoujan Doneyan – violon
L’Ascension du Mont Ventoux, Partita BWV 1004
TEXTE DE PETRARQUE & BACH
Emmanuelle Cordoliani – comédienne
À sa sortie du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris, Emmanuelle Cordoliani est cooptée dans l’aventure de l’Institut Nomade de la Mise en scène. Rapidement transfuge du Théâtre vers l’Opéra,
sa préférence reste aux répertoires rares et aux projets atypiques, entremêlant texte et musique, qu’elle imagine dans le cadre de sa compagnie CAFÉ EUROPA.
Cet exil choisit la porte de l’enseignement (Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, Sciences- Po, Institut Français...) et vers la médiation culturelle (Ensemble intercontemporain, Or-
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chestre de Paris...). À l’invitation des Festivals d’Aix en Provence, de l’Empéri, Mens Alors ! et Sevicq Brezice, elle approfondit un travail de création en compagnie d’instrumentistes, à la fois en qualité de dramaturge et d’interprète.
Emmanuelle Cordoliani est lauréate de la Bourse Beaumarchais-SACD 2012 pour le livret de La Jeune Fille
sans Mains. Elle est la fondatrice et le community manager du groupe Facebook Une certaine dose de poésie.
Varoujan Doneyan – violon
Passionné d'art et de littérature, Varoujan Doneyan aime naviguer entre différents styles de musique, et faire
dialoguer plusieurs formes d'arts, comme la poésie et la musique, la photographie et la musique…
Né en 1986, il débute le violon avec Agnès Thaureau, puis Anne-Marie Morin, avant d'entrer au CNSMDP
dans la classe de Boris Garlitsky. Il bénéficiera également des conseils de Vladimir Mendelssohn et Marc Coppey, en musique de chambre.
Il étudie ensuite à la Musikhochschule de Freiburg avec Rainer Kussmaul, puis consacre deux ans à l'étude de
la musique ancienne dans la classe de Mira Glodeanu au Conservatoire Royal de Bruxelles.
Varoujan Doneyan se produit régulièrement au sein d'ensemble tels que le Freiburger Barockorchester, Pygmalion, Les Ombres, Les Inventions, et comme violon solo du Ludovice Ensemble.
Mardi 9 août – 21h00 – Bromont-Lamothe – Eglise
Radio Antiqua :
Lucia Giraudo – violon
Isabel Favilla – basson et flûte-à-bec
Petr Hamouz – violoncelle
Giulio Quirici – théorbe
Claudio Ribeiro – clavecin
Apparatus : sur les traces du jeune Bach
G.P. TELEMANN (1681-1767) :
. Triosonate pour violon, basson et basse continue en si bémol majeur TWV 42 B: 5
J.P. VON WESTHOFF (1656 1705) :
. Sonata N° pour violon et basse continue en la mineur (Dresde, 1694)
J.D. HEINICHEN (1683-1729) :
. Concerto à 4 pour violon, basson, violoncelle et basse continue en sol majeur
J.S. BACH (1685-1750) :
. Sonate en trio en sol mineur (original ré mineur) BWV 527
ANTONIO VIVALDI (1678-1741) :
. Concerto de Chambre pour violon, flûte et violoncelle en fa majeur RV 100
Radio Antiqua
L’ensemble Radio Antiqua a été fondé à La Haye en 2012. Il obtient le Prix du Jury et Prix du Public au concours “Internationale Händel Festspiele” de Göttingen en 2014. Depuis, l’ensemble se produit très régulièrement en Angleterre, France, Allemagne et aux Pays-Bas. Radio Antiqua s'est distingué lors de concerts au sein
de festivals prestigieux tels les Innsbrucker Festwochen Der Alten, en Autriche, Musick, les Händel Festspiele
à Göttingen, en Allemagne, le Festival d'Ambronay, Pavia Barocca, en Italie et les Festival Amadeus en Turquie. Dans le cadre du programme "Eeemerging", l'ensemble a obtenu des résidences artistiques au Centre
Culturel d'Ambronay, au Collegio Ghislieri à Pavie, au Károlyi Kastély (Hongrie) et à l'Université de Musique
de Bucarest. En 2015, Radio Antiqua a participé à la 21e Académie baroque européenne dirigée par Enrico
Onofri. Un premier enregistrement, consacré à la musique allemande, a été publié par les Editions Ambronay
(Harmonia Mundi).
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Mercredi 10 août – 16h00 – Pontaumur – Eglise
Eric Lebrun – orgue
Grandes toccatas, sonates et fantaisies
J. S. BACH (1685-1750) :
. Toccata et fugue en ré mineur BWV 565
. 1ère Sonate en trio en mi b majeur BWV 525
. Choral An Wasserflüssen Babylon BWV 653
. Toccata, adagio et fugue en ut majeur BWV 564
. 6ème sonate en trio en sol majeur BWV 530
. Fantaisie et fugue en sol mineur BWV 542
Eric Lebrun – orgue
Ancien élève de Gaston Litaize, Eric Lebrun fait ses études au Conservatoire de Paris et obtient un premier
prix d’orgue dans la classe de Michel Chapuis. Il étudie entre autres auprès d’Anne-Marie Barat, de Daniel
Roth, des musicologues Jean Maillard et Brigitte François-Sappey avec qui il participe à la reconstitution de la
musique d’offices complets du XVIIe siècle. Lauréat et finaliste de plusieurs concours internationaux, il est
nommé en 1990 organiste titulaire du grand orgue Cavaillé-Coll de l’église Saint Antoine des Quinze-Vingts à
Paris, où il enregistre notamment les œuvres complètes de Jehan Alain, Maurice Duruflé et César Franck ainsi
que plusieurs émissions pour France-Musique. Egalement compositeur, Eric Lebrun est aujourd'hui professeur d'orgue au Conservatoire à Rayonnement Régional de Saint-Maur des Fossés et donne des masterclass
dans le monde entier. Il vient d’enregistrer avec Marie-Ange Leurent l’Art de la Fugue ainsi que le premier volume d’une nouvelle intégrale de l’œuvre d’orgue de Bach.
Mercredi 10 août – 21h00 – Herment – Eglise
Eugénie Lefebvre – soprano
Mélodie Ruvio – contralto
L’Escadron Volant de la Reine :
Marie Rouquié & Josèphe Cottet – violons
Benjamin Lescoat – alto
Antoine Touche – violoncelle
Sanne Deprettere – contrebasse
Clément Geoffroy – clavecin et orgue
Du Stabat au Miserere
FRANCESCO DURANTE (1684-1755) :
. Concerto pour cordes n°1 en fa min
J. S. BACH (1685-1750) :
. Psaume 51 : Tilge, Höchster, meine Sünden, BWV 1083, Versus 1 à 9
NICOLA PORPORA (1686-1768) :
. Sinfonia da camera op. 2 n°5 en Mi mineur
J. S. BACH (1685-1750) :
. Psaume 51 : Tilge, Höchster, meine Sünden, BWV 1083, Versus 10 à 11
ALESSANDRO SCARLATTI (1660-1725) :
. Sinfonia a quattro senza cembalo en do minj.s. bach
J. S. BACH (1685-1750) :
. Psaume 51 : Tilge, Höchster, meine Sünden, BWV 1083, Versus 12 à 14
Eugénie Lefebvre – soprano
Lauréate au Concours international de musique baroque de Froville en 2013, Eugénie Lefebvre fait ses
études au Centre de Musique Baroque de Versailles, puis à la Guildhall School de Londres. Elle participe aux
productions de Castor et Pollux de Rameau, Médée de Charpentier, Hippolyte et Aricie de Rameau, Le Bourgeois Gentilhomme de Lully, Le Couronnement de Poppée de Monteverdi (Néron), Actéon de Charpentier
(Aréthuse), Le Pouvoir de l'Amour de Pancrace Royer (Imagination/Hersilie), Les Amants Magnifiques de
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Lully (Caliste), La Descente d'Orphée aux Enfers de Charpentier (Aréthuse), Cadmus et Hermione de Lully
(Hymen), Les plaisirs de Versailles de Charpentier (La Conversation).
Elle se produit en concert avec le Concert d'Astrée, les Arts Florissants, l'ensemble Pygmalion, l'ensemble
Correspondances, l'ensemble la Rêveuse, l'ensemble Sagittarius, Les Symphonistes, Le Poême Harmonique
et l'Académie für Alte music de Berlin. Elle collabore aussi régulièrement avec de jeunes ensembles tels que
L'Escadron Volant de la Reine et l'ensemble Les Surprises.
Mélodie Ruvio – contralto
Mélodie Ruvio a étudié au CNR de Paris dans la formation du Jeune Choeur de Paris créée par Laurence
Equilbey. Affectionnant tout particulièrement le répertoire baroque, elle interprète de nombreux rôles, tels
Phébée dans « Castor et Pollux » de Rameau avec l’Ensemble Ausonia. De 2012 à 2013, elle chante les rôles de
Fedra et Venere dans « Egisto » de Cavalli avec Le Poème Harmonique. Elle est également soliste dans « Via
Crucis » de Liszt, lle « Requiem » et les « Vêpres Solennelles d’un Confesseur » de Mozart, la « Passion selon
St Matthieu », la « Passion selon St Jean » et la « Messe en si » de Bach, le « Gloria » et le « Nisi Dominus » de Vivaldi, et de nombreuses cantates de Bach sous la direction de chefs tels Françoise Lasserre, Rinaldo
Alessandrini, Jérôme Correas, Marc Minkowski, Michael Radulescu
L'Escadron Volant de la Reine
L'Escadron Volant de la Reine désigne les dames de compagnie recrutées par Catherine de Médicis. Elles
étaient chargées de pacifier les relations humaines au sein des cours européennes. Ce nom évoque une organisation non hiérarchisée, alliant rigueur et fantaisie, deux qualités qui tiennent à cœur aux musiciens de l'ensemble. Premier Prix et Prix du public du Concours International du Val-de-Loire (2015, président de jury
William Christie) et lauréat de l'International Young Artists Presentation 2013 d'Anvers (Belgique), l’Escadron
Volant de la Reine est créé à l'initiative du violoncelliste Antoine Touche.
L'ensemble s'est produit dans différents festivals : un Automne à Limur (Vannes), Festival de Pâques (Deauville), les Jeudis Musicaux de la Chapelle Royale (Versailles). L’Escadron Volant de la Reine est en résidence à
la Fondation Singer-Polignac depuis 2012. Un premier CD, consacré aux Lamentations de Jérémie mises en
musique par Alessandro Scarlatti, Gaetano Veneziano et Cristofaro Caresana, est sorti en avril 2016 chez Evidence Classics
Jeudi 11 août – 16h00 – Lapeyrouse – Eglise
Cameron Richardson-Eames – piano
Récital de piano
J. S. BACH, SHOSTAKOVICH
J. S. BACH (1685-1750) :
. Partita n° 2 en do mineur, BWV 826
. “Wachet auf, ruft uns die Stimme”, BWV 645, arr. Busoni
. Toccata en do majeur (Prélude, Intermezzo et Fugue), BWV 564, arr. Busoni
D. SHOSTAKOVICH (1906-1975) :
. Prélude et Fugue No. 7 en La majeur
J. S. BACH (1685-1750) :
. Chaconne, extraite de la Partita No. 2 en ré minor, BWV 1004, arr. Busoni
Cameron Richardson-Eames – piano
Cameron Richardson-Eames a étudié le piano à la Royal Academy of Music de Londres, le Royal Northern
College of Music et à l'Université de Cambridge, où il a été membre de l'illustre chœur de la Chapelle de Trinity College. Cameron Richardson-Eames a donné des récitals au Royaume-Uni, en Europe et aux États-Unis,
sur des scènes telles que le Wigmore Hall, le Royal Festival Hall, St Martin in the Fields, Piccadilly St James et
le Festival International de Piano à Athènes. Il a donné des premières mondiales d'œuvres pour piano récemment découvertes de Benjamin Britten, en collaboration avec la Fondation Britten-Pears.
Chef de chant demandé, il consacre une grande partie de son temps à l'accompagnement de chanteurs, mais
est aussi très actif en musique de chambre. Dans ce domaine, il est lauréat du concours Dame Ruth Railton à
la Royal Academy of Music. Cameron est accompagnateur à l'Académie d'été d'Abingdon.
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Jeudi 11 août – 21h00 – Saint-Hilaire-La-Croix – Eglise
Orchestre d’Auvergne
Roberto Forés Veses – direction
Concertos
:
. Liebestraum (Lyrisches Andante)
J. S. BACH (1685-1750) :
. Concerto Brandebourgeois N° 3, BWV 1048
FELIX MENDELSSOHN (1809-1847) :
. Symphonie pour cordes nº4
J. S. BACH (1685-1750) :
. Suite nº3 en Ré majeur, BWV 1068 (version cordes)
MAX REGER (1873-1916)
Orchestre d'Auvergne
À la fois orchestre de région et orchestre de chambre présent dans de nombreux festivals en Europe et dans le
monde, l'Orchestre d'Auvergne développe une importante activité artistique depuis sa fondation en 1981. Ambassadeur culturel assurant la diffusion de la musique vivante en région, en France, et au-delà dans plus de 18
pays, l'ensemble constitué de 21 musiciens recrutés au niveau international doit son unité et sa cohésion
exemplaires aux directions musicales de Jean-Jacques Kantorow et Arie van Beek. Dans la continuité de cet
esprit d'excellence, le jeune chef espagnol Roberto Forés Veses a été nommé Directeur musical et artistique de
l'Orchestre en 2012.
En compagnie des plus grands musiciens, solistes et chefs d’orchestre, la formation est régulièrement invitée
en tournée en Europe, aux Etats-Unis et en Asie. Parallèlement à ces concerts prestigieux, l'Orchestre est très
actif dans sa région, proposant des concerts dans les grandes saisons régionales comme dans les plus belles
églises romanes.
L'éloquence, la précision des interprétations et l'inspiration artistique de l'Orchestre d'Auvergne ont séduit de
grands labels du disque : Olympia, Channel Classics, Fnac Music, Scam, Bnl, Emi, Denon, Calliope et Zig-Zag
Territoires et ont permis à ce jour la gravure de plus de 30 enregistrements.
Vendredi 12 août – 16h00 – Miremont – Eglise
Anne-Claude Villars – violon
Pascal Dubreuil – clavecin
Récital
J. S. BACH (1685-1750) :
. Sonate pour violon et clavecin en si mineur BWV 1014
HEINRICH IGNAZ FRANZ VON BIBER (1644-1704) :
. Passacaglia en sol mineur pour violon seul
J. S. BACH (1685-1750) :
. Sonate pour violon et clavecin en si mineur BWV 1015
. Fantaisie pour clavecin seul en ut mineur BWV 906
. Sonate pour violon et clavecin en sol majeur BWV 1019
Anne Claude Villars – violon
Issue du conservatoire de Paris, lauréate du concours de Barcelone, 1er prix du concours de musique de
chambre de Colmar, Anne Claude Villars étudie la musique de chambre avec les grands maîtres Joseph Calvet
et Jacques Février et les membres du Quatuor Amadeus, elle fonde le Quatuor Elyséen avec lequel elle fait le
tour du monde. Directrice musicale de Orchestre de Chambre de Versailles, elle se produit en Europe, Asie,
Amérique du Nord et du Sud, Afrique et au Moyen-Orient. Elle a réalisé de nombreux enregistrements, en soliste et en tant que chambriste dont des premières mondiales de Saint-Saëns, Castillon, Chausson et Saint
George. Très active dans plusieurs conservatoires, elle consacre une grande partie de son temps à la pédagogie. Elle a accompagné d’illustres interprètes tels que Maurice André, Jean-Pierre Rampal, Maxence Larrieux.
Aujourd’hui, avec l’OCV, elle dirige et accompagne de grands solistes, Arto Noras, Anne Gastinel, Philippe
Muller, Donna Brown, Pieter Wiespelwey.
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Pascal Dubreuil – clavecin
Après avoir travaillé le clavecin avec Yannick le Gaillard, Pascal Dubreuil obtient au CNSMD de Paris les Premiers Prix de clavecin et de basse continue. Il complète sa formation par de nombreux stages, particulièrement auprès de Gustav Leonhardt. Il étudie également la direction d'orchestre avec Nicolas Brochot. Lauréat
du Concours International de Bruges en 1997, il se produit et enregistre, en soliste et en musique de chambre.
Il est invité par des festivals tels que le Printemps des Arts, le Festival de Saintes, l’Orchestre de chambre de
Bratislava, l’Académie Bach d’Arques-la-Bataille ou le Festival de Bruges. Ses récents enregistrements des
œuvres de J.S. Bach pour le label Ramée sont unanimement salués par la critique internationale. Il est invité à
participer à des jurys, des stages ou des master classes, en France et à l'étranger. Il enseigne le clavecin et la
rhétorique musicale au CESMD de Poitiers (Licence-Master) ainsi qu’au CRR de Rennes.
Vendredi 12 août – 21h00 – Pontaumur – Halle des Sports
Ca-Bach-ret !
avec VOCES8
J. S. Bach et quelques surprises !
Haec Dies - William Byrd / Denn er hat seinen Engeln befohlen über dir - Felix Mendelssohn /
Maria durch ein Dornwald ging – trad. German arr. Stefan Claas / Straighten Up and Fly Right
– Nat ‘King’ Cole – arr. Jim Clements / Only You – Yazoo arr. VOCES8 / Ain’t that a Kick in the
Head – Jimmy Van Hesuen arr. Jim Clements / Te Lucis Ante Terminum – Thomas Tallis / Bogoroditse Devo – Sergei Rachmaninov / Der Geist Hilft unser schwacheit auf BWV 226 – JS
Bach / Steal Away – Spiritual arr. David Blackwell / All Creatures Now – John Bennet / As Vesta was from Latmos Hill Descending – Thomas Weelkes / Were You There – Trad. Spiritual arr.
Bob Chilcott / Underneath the Stars – Kate Rusby arr. Jim Clements / A Selection of Jazz and
Pop repertoire to be announced
VOCES8, lauréat de nombreux prix internationaux, est l’un des principaux jeunes ensembles vocaux britanniques, et propose un répertoire allant des polyphonies anciennes jusqu’au jazz en passant par des arrangements populaires. VOCES8 captive son public à travers l'Europe par des concerts sensationnels, un chant raffiné aux multiples sonorités. Fondé en 2003 par d’anciens élèves de l’Abbaye de Westminster le groupe va
connaître une ascension rapide.
L’ensemble s’est produit au Wigmore Hall, au Royal Festival Hall, au Tokyo Opera City, au Théâtre Mariinsky
de St Pétersbourg, à l’opéra de Tel-Aviv, au National Concert Hall de Taipei, à la Cité de la Musique à Paris, au
National Center for the Performing Arts de Beijing et au Shanghai Concert Hall. Les dates importantes de la
saison 2013/2014 sont une tournée dans toute l’Europe, additionnée à cela, une série de concerts aux EtatsUnis, en Indonésie, en Corée, à Dubaï et à Moscou, sans oublier leur présence à La Folle Journée de Nantes, à
laquelle ils participent très régulièrement.
Spécialisé dans la musique chorale classique, le groupe a aussi élargi son répertoire qui va des polyphonies de
la Renaissance au Jazz et aux arrangements Pop. L’ensemble collabore très régulièrement avec les compositeurs contemporains les plus renommés tels qu’Ola Gjeilo, Roxanna Panufnik, Thomas Hewitt Jones, Alexander Levine ou Ben Parry. VOCES8 a aussi le grand privilège de travailler en partenariat avec le très célèbre
Jim Clements, qui est même en résidence auprès d’eux.
Grâce aux nombreux programmes d’enregistrements et émissions live en cours, on peut régulièrement entendre VOCES8 à la télé ou à la radio, et ce partout dans le monde : Deutschlandradio Kultur, Arte TV, Radio
France Musique, BBC Radio 3 et Classic FM. Le groupe a rejoint depuis peu le label DECCA avec qui ils ont
sorti un premier album « Eventide » classé numéro 1 aux ventes en Grande-Bretagne pendant deux semaines.
La discographie de l’ensemble comporte également de nombreux enregistrements avec Sigmum Classics tels
que «Choral Tapestry », « Bach Motets », « Ace High » et « Christmas » tous récompensés de nombreux prix.
En Avril 2014 sort « A Purcell Collection » avec l’ensemble les Inventions (BBC Music Magazine Critics
Choice). En 2013, l’ensemble est nominé pour sept CARA Awards et remporte le prix dans la catégorie « Meilleur Album Classique » et « Meilleur Single Classique ». VOCES8 est par ailleurs un ambassadeur des Éditions Peters avec lesquelles l’ensemble publie ses arrangements et ses programmes éducatifs tels que « La Méthode VOCES8 » ou « VOCES8 Songbook ».
L’éducation est au cœur du travail de VOCES8, et le groupe participe activement aux projets éducatifs de
Voces Cantabiles Music (VCM), avec de nombreux ateliers innovants mis en place dans plusieurs écoles au
Royaume-Uni, et qui commencent à se développer en France et en Allemagne et qui touche plus de 20,000
personnes chaque année de par le monde. Ces ateliers et masters-classes sont destinés à des personnes de tout
âge dans le but d’inspirer la créativité à travers la musique. Ces actions ont été saluées par l’UNESCO en 2013.
La même année, VCM a établi le Gresham Center en partenariat avec le diocèse de Londres. Il s’agit d’un
Centre Vocal pour l’Excellence, situé à Londres dans la magnifique Église St Anne & St Agnes Church.
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VOCES8 est aussi en résidence à la Bedford School, à l’Ardingly College, au Grey Coat Hospital et à la Milton
Abbey.
L’ensemble vocal a collaboré avec le London Philharmonic Orchestra et l’ensemble français Les Inventions.
VOCES8 a récemment reçu le soutien de l’Arts Council England, des Musicians Benevolent Fund et de la
Worshipful Company of Musicians. Le groupe est sponsorisé par T.M Lewin.
Samedi 13 août – 21h00 – Pontaumur – Eglise
Concert de clôture
Stefanie True – soprano
Margot Oitzinger – mezzo-soprano
Alex Potter – alto
Thomas Hobbs – ténor
Peter Kooij – basse
Les Choral Scholars de Trinity College Cambridge
Les Inventions
Patrick Ayrton – direction
La Messe en si de J. S. Bach
Stefanie True – soprano
Soprano d’origine canadienne, Stefanie True obtient un Master en musique ancienne au Conservatoire royal de
La Haye (Pays-Bas), dans les classe de Diane Folano, Barbara Pearson, Jill Feldman et Michael Chance. Depuis,
elle chante régulièrement sur les scènes d’Europe, d’Amérique centrale et d’Amérique du Nord dans des opéras,
oratorios, festivals, et récitals. Elle s’est entre autres produite en tant que soliste dans la Passion selon Saint
Mathieu et la Messe en si mineur ainsi que dans plusieurs cantates de Bach, le Requiem et la Messe du Couronnement de Mozart, le Gloria de Vivaldi, Der Tod Jesu de Graun, La Resurrezione de Händel et le Requiem
de Fauré. 1er prix au Concours Händel de Londres en 2009, elle a interprété les rôles de Cephise (L’Europe Gallante, Campra), dirigé par William Christie, Aci (Aci, Galatea e Polifemo, Händel), enregistré récemment avec
Opera Concertante; Poppea (Agrippina, Händel); et différents rôles dans The Fairy Queen, de Purcell.
Alex Potter – alto
Alex Potter commence sa carrière musicale comme choriste à la cathédrale de Southwark, Londres. Il étudie
ensuite le chant et la musicologie au New College (Oxford) puis à la Schola Cantorum Basiliensis auprès de
Gerd Türk. Spécialiste de la musique des XVIIe et XVIIIe siècles, Alex Potter travaille avec des chefs tels que
Philippe Herreweghe, Thomas Hengelbrock, Daniel Reuss, Frieder Bernius, Philippe Pierlot ou Lars Ulrik
Mortenson. Il se produit en tant que soliste notamment au Festivale Internazionale de Musica e Arte sacra de
Rome, aux Concerts J. S. Bach de Lutry, et aux Festivals de Beaune et de Rheingau. Il collabore avec la
Bachstiftung de St-Gall (Rudolf Lutz) et le Bach Collegium Zürich (Bernard Hunziker). La discographie d’Alex
Potter comprend le rôle de Azaria dans l’oratorio Il serpente di Bronzo de Zelenka, le Schwanengesang de
Heinrich Schütz avec le Collegium Vocale Gent (Philippe Herreweghe) et Joshua de Haendel avec le Kölner
Kammerchor (Peter Neumann).
Thomas Hobbs – ténor
Né à Exeter (Angleterre), Thomas Hobbs a étudié au Royal College of Music et à la Royal Academy of Music de
Londres et a été Jeune Artiste de la Royal Philharmonic Society, Associate Artist de la Classical Opera Company et membre de l’Académie du Festival d’Aix-en-Provence.
Thomas Hobbs est invité en soliste avec les plus grands ensembles de musique ancienne et baroque, se produisant dans l’Europe entière et aux États-Unis. Il travaille régulièrement, notamment, avec Philippe Herreweghe et le Collegium Vocale Gent (CGV), ainsi qu’avec Raphaël Pichon et l’Ensemble Pygmalion. Il a chanté
récemment l’Évangéliste des Passions de Bach avec le Chœur du King’s College de Cambridge, le Concert lorrain et l’Ensemble Pygmalion, les airs des Passions avec l’Academy of Ancient Music, le CVG et Ex Cathedra, la
Messe en si mineur de Bach avec le CVG, le Concert lorrain, l’Akademie für Alte Musik de Berlin, la BachAkademie de Stuttgart et le Bachchor de Fribourg.
Peter Kooij – basse
Peter Kooij débute sa carrière musicale à six ans comme petit chanteur dans le chœur dirigé par son père.
Après des études de violon au conservatoire de Utrecht, il suit des cours de chant auprès de Max van Egmond
au Sweelinck-Conservatorium d’Amsterdam ou il obtient son diplôme de soliste.
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C’est dans les salles de concert les plus prestigieuses au monde, comme le Concertgebouw Amsterdam, Musikverein Wien, Carnegie Hall New York, Royal Albert Hall London, qu’il a chanté sous la direction de Philippe
Herreweghe, Ton Koopman, Frans Brüggen, Gustav Leonhardt, René Jacobs, Sigiswald Kuijken, Roger Norrington et Iwan Fischer. Il a participé à la production de plus d’une centaine de CD’s pour Philips, Harmonia
Mundi, Sony, Virgin Classics, Erato et BIS. Cette dernière maison l’a invité pour enregistrer l’intégrale des
cantates de Bach avec le Bach Collegium. Depuis 2005 professeur de chant au Conservatoire Royal à La Haye,
Peter Kooij donne des masterclasses en Allemagne, en France, au Portugal, en Finlande et au Japon.
The Choral Scholars of Trinity College Cambridge
Créé en 2013, l’ensemble The Choral Scholars of Trinity College Cambridge est issu de l’illustre formation historique, le Trinity College Choir. L’idée était de créer un ensemble plus restreint, mobile et adapté à différents
lieux et répertoires. Depuis, les Scholars ont connu un vif succès à travers le Royaume-Uni et à l'étranger, obtenant de nombreuses invitations et distinctions. Les chanteurs sont soit des membres actuels ou anciens du
Trinity Choir, dirigé par Stephen Layton, récemment élu le 5e meilleur chœur du monde
par le magazine Gramophone, et ayant effectué des tournées aux États-Unis, Canada, en Australie et en Allemagne. A noter aussi que le Trinity Choir enregistre régulièrement pour le label Hyperion et qu’il a fait l’objet
de plusieurs nominations aux Grammy Awards. En période scolaire, ces chanteurs effectuent trois services de
Vêpres (Evensong) par semaine dans la chapelle du College (16e siècle), et se produisent lors d’autre manifestations officielles au sein de l’Université. C’est la première tournée en France des des Choral Scholars of Trinity College Cambridge.
les chanteurs sont soit des membres actuels ou anciens du Trinity Choir, dirigé par Stephen Layton, récemment élu le 5e meilleur chœur du monde par le magazine Gramophone, et ayant effectué des tournées aux
États-Unis, Canada, en Australie et en Allemagne.
Les Inventions
Fondé par Patrick Ayrton en 2005, l’ensemble de musique ancienne Les Inventions s’affirme au centre d’un
réseau de complicités musicales qui s’étend à toute l’Europe et se signale par des concerts, enregistrements et
projets pédagogiques. Cette formation internationale s’attache à réinventer le concert classique en renouant
avec l’ancien usage de librement mêler musique, poésie et danse au sein d’un même spectacle. Les Inventions
travaillent également à révéler des œuvres de compositeurs oubliés afin de les remettre au répertoire. Ainsi,
l’ensemble a gravé en première mondiale une sélection de concertos et symphonies du compositeur bourguignon Joseph Touchemoulin (1727-1801), redécouvert par Patrick Ayrton en 2005. En France et à l’étranger,
Les Inventions ont participé à de prestigieuses séries de concerts : Opéra de Dijon, Centre Lyrique d’Auvergne,
Les Journées Musicales d’Automne de Souvigny, les festivals internationaux de Ravello et Magnano (Italie),
les Concerts Bach de Lutry (Suisse), Musique Ancienne à Baarn (Pays-Bas), etc. L’ensemble est en résidence
depuis 2007 au Festival Bach en Combrailles. Sa discographie, chez les labels Ramée et Signum, comprend
des œuvres choisies de Henry Purcell (coup de cœur de la Critique du BBC Magazine, 2014), en collaboration
avec le célèbre ensemble vocal anglais VOCES8. Une sélection de Psaumes de David du compositeur vénitien
Benedetto Marcello (version Charles Avison, 1757) toujours avec VOCES8 chez Signum, a paru en première
mondiale en septembre 2015. L’ensemble a collaboré avec le Chœur de la Radio de Riga et s’est récemment
distingué dans l’interprétation des Passions de J. S. Bach.
Patrick Ayrton – direction
Patrick Ayrton partage sa vie entre les claviers et la direction musicale. En 1980, il entre à l'Académie de
Vienne en Autriche où il étudie l'orgue, le clavecin et la direction dans les classes d'Alfred Mitterhofer et Erwin
Ortner. Il est lauréat des concours d'orgue d'Innsbruck en 1983, et de Bruges en 1985. Patrick Ayrton donne
des cours d'interprétation en Italie, en Russie (Conservatoire Tchaikovsky, École Gnessin), en République
Tchèque, en Autriche (Académie d’été du Mozarteum de Salzburg) et à l'université Yonsei de Séoul. Il a participé au tournage du film documentaire “Francis Tregian, Gentleman et Musicien” (1996), inspiré du roman
d’Anne Cuneo “Le Trajet d’une Rivière”. Comme chef d'orchestre, il a travaillé avec plusieurs formations, dont
l’Orchestre d’Auvergne, l'Académie de Chambre de Potsdam, l'Orchestre de Chambre de Munich, l'Orchestre
de l'Opéra de Dijon, l’Orchestre Pasdeloup et l’Orchestre de Cannes. Il enseigne la musique de chambre et
l'improvisation au Conservatoire Royal de La Haye.
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Autour du festival
XIème Académie Internationale d’orgue du 3 au 8 août
Unique en France, l’orgue récemment construit en l’église de Pontaumur (Puy-de-Dôme, Auvergne) est la réplique exacte de celui sur lequel J. S. Bach fit sa première expérience
d’organiste. Titulaire à Arnstadt de 1703 à 1707, le jeune prodige y composa une grande partie de
sa monumentale œuvre d’orgue. Favorisant les rencontres franco-allemandes, l’Académie
d’orgue prend place dans le Festival « Bach en Combrailles », mis sous l’égide de la Neue Bachgesellschaft.
Déroulé de l’Académie d’orgue :
1. trois heures de cours collectifs par jour et une heure de cours individuel sur l’orgue Delhumeau Pontaumur (J.S. Bach) ou sur l’orgue Callinet-Merklin (1845-1899) de l’église SaintGenès à à Clermont-Ferrand (Franck, Dubois),
2. audition d’orgue le 8 août à 12h00 dans le cadre du Festival Bach en Combrailles, assurée par
des stagiaires de l’académie.
Les stagiaires s’engagent à présenter au moins une ou deux pièces de Bach mentionnées sur la
liste ainsi que une ou plusieurs pièces libres suivant le choix des compositeurs proposés ci-après :
J.S. Bach : Préludes et Fugues : BWV 535, 540, 543, 547, 552, 554 ; Pastorales BWV 590, Chorals BWV 645-648, 672, 679, 680.
César Franck (1822-1890) : Prélude, Fugue et variation, Pastorale, Prière, Pièce héroïque,
Cantabile, Chorals n° 2 et 3, L’Organiste, Pièces en mi et en sol.
Théodore Dubois (1837-1924) : Toccata, Grand Chœur (1886), Offertoire en si mineur,
Chant pastoral, Noël, In Paradisum (1893), Cantilène religieuse (1898), Petite Pastorale champenoise (1910), Déploration, Evocation, Pastorale (1921)
Helga Schauerte-Maubouet – orgue
Concertiste internationale, titulaire des orgues de l’église ev. allemande et professeur d’orgue au Conservatoire
Nadia et Lili Boulanger à Paris, elle a enregistré une quarantaine de disques chez Syrius, Bayard, MKI, FSM,
Motette, Quantum. Considérée comme « l’une des meilleures organistes actuelles et l’une des rares à honorer
le noble titre d’interprète », son intégrale Buxtehude a été saluée par la presse (Piano Magazine 42, 2004).
Avec le premier volume enregistré sur l’orgue de Pontaumur (2005), elle enregistre actuellement l’intégrale de
Bach pour le label Syrius. Aux éditions Bärenreiter elle participe à la nouvelle édition du MGG ainsi qu’au livre
Handbuch Orgelmusik et édite, en Urtext, l’œuvre d’orgue de Léon Boëllmann (4 volumes), de Théodore Dubois (en cours), de Louis Vierne (en cours) et de Jehan Alain (3 volumes) ainsi que des œuvres vocales de
Marc-Antoine Charpentier. Elle est chevalier de l'Ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne.
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Tarifs, accès et contacts
Renseignements et réservations : [email protected] et au 04 73 79 91 10.
Plein tarif : de 12 à 35€. Tarif Les Passionnés : de 7 à 30€. Tarif réduit : de 5 à 15€.
Abonnement complet : 220€ (au lieu de 280€ livret-prog. inclus) soit 12 concerts, 2 conférences
et le livret-programme.
Livret-programme : 10€.
Bach en Combrailles, accès :
En train : Intercités au départ de Paris Bercy à la gare de Clermont Ferrand. Temps de trajet :
> 3h. Puis, location d’une voiture pour se rendre sur les sites. Temps de trajet : < 1h.
En voiture : au départ de Paris à Pontaumur : via l’A6, l’A10, l’A71, l’A89 puis par les départementales ; 440 km au départ. Temps de trajet : 4h en moyenne.
Le festival Bach en Combrailles est organisé par l’Association “Jean-Sébastien Bach en Combrailles” sous le parrainage de “La Neue Bachgesellschaft” de Leipzig.
Bach en Combrailles
Président : Antoine Anquetil
63380 Pontaumur
04 73 79 91 10 – www.bachencombrailles.com
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Les partenaires du festival Bach en Combrailles
Si le festival Bach en Combrailles a été en mesure de se développer jusqu’à aujourd’hui,
c’est aussi grâce à l’engagement de nombreux partenaires qui nous accompagnent depuis
plusieurs années :
LES INSTITUTIONS
:
- LEADER+ UNION EUROPEENNE,
- LE CONSEIL REGIONAL AUVERGNE-RHONE-ALPES,
- LE CONSEIL DEPARTEMENTAL DU PUY-DE-DOME,
- LES CONSEILLERS DEPARTEMENTAUX AUDREY MANUBY ET LIONEL MULLER,
- LE SYNDICAT MIXTE D’AMENAGEMENT ET DE AEVELOPPEMENT DES COMBRAILLES,
- LES COMMUNAUTES DE COMMUNES DE : MANZAT, DE HAUTE COMBRAILLE, DE SIOULET-CHAVANON,
- LES DE COMMUNES DE PONTAUMUR, VILLOSANGES, LE MONTEL DE GELA, LAPEYROUSE, MIREMONT,
BROMONT-LAMOTHE, HERMENT, SAINT-HILAIRE LA CROIX ET UN SOUTIEN PARTICULIER DE LA VILLE
DE CLERMONT FERRAND.
LES ENTREPRISES
:
- AGEA,
- FONDATION CREDIT AGRICOLE -CENTRE FRANCE,
- ERDF,
- FUDUCIAL -SOFIRAL,
- FONDATION AUBERT&DUVAL,
- LABORATOIRES THEA,
- CAISSE DES DEPOTS ET CONSIGNATIONS,
- SIMPLY MARKET,
- SOCIETE DES EAUX DE VOLVIC,
- NOTAIRES DE FRANCE.
LES PARTENAIRES ARTISTIQUES
- ADAMI ET SPEDIDAM.
LES MEDIAS
:
- FRANCE BELU PAYS D’AUVERGNE,
- FRANCE3 AUVERGNE,
- LA MONTAGNE,
- RCF 63.
Accent Tonique, Bureau de promotion presse / Tél. : 01 74 80 48 26 & 06 09 56 41 90 – [email protected]
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