ARTHROSCOPIE DU GENOU : « en quelques mots » LES
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ARTHROSCOPIE DU GENOU : « en quelques mots » LES
ARTHROSCOPIE DU GENOU : « en quelques mots » LES DIFFERENTS GESTES ARTHROSCOPIQUES POURQUOI FAUT-IL-TRAITER LES DIFFERENTS TRAITEMENTS L’INTERVENTION : LA MENISCECTOMIE ARTHROSCOPIQUE LE POST-OPERATOIRE LES RESULTATS LES RISQUES 1 L’ARTHROSCOPIE DU GENOU Entre le fémur et le tibia se trouvent de petits coussins amortisseurs cartilagineux en forme de croissant : les ménisques. Au cours d’un mouvement violent, d’un accroupissement ou d’une rotation : un de vos ménisques s’est déchiré. C’est pourquoi votre genou gonfle, vous fait mal et/ou se bloque. L’opération se fait sans ouvrir le genou, par 2 petits trous. Dans l’orifice externe en dehors du tendon rotulien on met en place l’optique relié à la caméra (fibre optique) . Dans le deuxième orifice on passe les instruments chirurgicaux spéciaux (technique arthroscopique). APRES L’INTERVENTION Vous marchez et conduisez dès le lendemain, une attelle de genou doit-être gardée 3 jours pour reposer le genou. Une visite de contrôle le 7 ème jour post-opératoire est indispensable pour s’assurer que l’évolution soit normale, et pour vous expliquez les gestes opératoires pratiqués. 1 mois après vous pouvez reprendre des activités sportives. Le plus souvent vous n’avez pas besoin de rééducation. RISQUES OPERATOIRES L’infection, très exceptionnelle imposera une arthroscopie lavage. La phlébite, même si des anti-coagulants sont systématiquement prescrits ils ne suffisent pas toujours. 2 LA MENISCECTOMIE ARTHROSCOPIQUE : L’ANATOMIE : Entre les extrémités du fémur et du tibia (fig n°1) se trouvent de petits coussins amortisseurs cartilagineux en forme de croissant : les ménisques (fig n°2). Avec la camera on peut voir tout le ménisque d’avant en arrière, son bord libre est entre le fémur en haut et le tibia en dessous (fig n°3) LA CAUSE ET SES CONSEQUENCES : Au cours d’un mouvement violent, d’un accroupissement ou d’une rotation : un de vos ménisques s’est déchiré. C’est pourquoi votre genou gonfle, vous fait mal et/ou se bloque, parfois de façon brutale et imprévisible. LA MENISCECTOMIE ARTHROSCOPIQUE Pour traiter la lésion méniscale il faut faire une arthroscopie. L’ARTHROSCOPIE LAVAGE DEBRIDEMENT L’ANATOMIE Le cartilage (fig n°4) qui recouvre les os peut s’effilocher, se détacher, et des fragments peuvent venir bloquer le genou . La membrane synoviale (fig n°5) qui tapissent la cavité articulaire peut fabriquer des morceaux de cartilage ou être malade et être responsable de problèmes médicaux. 3 SES CONSEQUENCES Les conséquences des lésions du cartilage peuvent être traitées au début par une arthroscopie lavage débridement : - le lavage permet d’évacuer tous les débris ostéo – cartilagineux se « promenant » libres dans le genou (fig n°6). - le débridement consiste à enlever des morceaux de cartilage, d’os ou de synoviale qui sont malades et qui gênent le bon fonctionnement du genou. C’est une sorte de « polissage » des surfaces de glissement. - On peut faire une biopsie si on suspecte une maladie rhumatismale sous arthroscopie. >> Quel est le problème ? Un des amortisseurs (ménisques) à l’intérieur de votre genou est déchiré, sans doute suite à un mouvement un peu violent du genou. La déchirure peut aller de la simple fissure à la déchirure complète (fig n°7). Chez les patients jeunes, les ménisques sont bien souples et de bonne qualité. Pour qu’ils se déchirent, il faut un traumatisme assez important (une entorse ). La déchirure est souvent de grande taille, parfois le ménisque est complètement détaché (anse de seau) et vient bloquer le genou en flexion (fig n°8). 4 Chez les patients plus âgés, les ménisques sont de moins bonne qualité et moins souples. Ils ont un aspect un peu feuilleté, et sont parfois partiellement recouverts d’une substance calcique semblable à de la craie (on dit qu’ils sont calcifiés) (fig n°9). Dans ce cas ils ont tendance à s’effilocher et des chocs minimes peuvent entraîner des déchirures. Se tourner en appuyant sur le genou et en le faisant pivoter peut suffire. Le ménisque interne est plus fréquemment touché que le ménisque externe car c’est lui qui travaille le plus lors des mouvements du genou. Le plus souvent, c’est la partie en arrière (postérieure) qui est atteinte. >> Quelles sont les conséquences ? Vous n’avez pas forcément eu mal au moment où le ménisque s’est déchiré. Souvent les douleurs ne viennent qu’après coup. Le point douloureux est habituellement assez précis, mais pas toujours. En général, vous avez mal vers l’intérieur du genou si le ménisque interne est déchiré et à l’extérieur si il s’agit du ménisque externe. Les douleurs sont changeantes et imprévisibles si le fragment déchiré reste attaché par un bout et « flotte » dans l’articulation. Quand il se trouve en bonne position, cela ne fait pas mal même dans le sport, mais chaque fois qu’il se coince dans le genou il déclenche de vives douleurs (avec la sensation de recevoir un coup de couteau). Si le ménisque déchiré reste coincé entre le fémur et le tibia, cela bloque le genou et empêche d’étendre complètement la jambe. L’articulation souffre, et sa réaction de défense naturelle est de produire du liquide (épanchement de synovie). C’est pourquoi parfois le genou gonfle. 5 >> Quels examens faut-il passer ? La radiographie standard est une technique qui utilise des rayons (les rayons X) pour visualiser les os du corps. Elle ne permet pas de voir les ménisques, sauf lorsqu’ils sont recouverts d’une substance semblable à de la craie (calcifiés), ce qui arrive plutôt chez les personnes âgées. Une technique plus précise, l’Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) fig n°10), permet de voir la déchirure du ménisque (fig n°11), sa taille et sa localisation. Mais le problème peut passer inaperçu si au moment de l’examen le fragment déchiré est dans sa position d’origine. En cas d’impossibilité de passer une IRM on fait alors une arthrographie où l’on peut voir les ménisques grâce au liquide de contraste injecté par une piqure dans le genou et qui vient mouler les ménisques. Chez les patients âgés, il est parfois difficile de faire la part des choses entre un ménisque vieillissant et effiloché et une vraie rupture de petite taille. >> Les traitements médicaux … Les médicaments antalgiques et les anti-inflammatoires permettent de lutter contre la douleur, l’irritation et le gonflement (inflammation) du genou. La ponction peut vider un gros épanchement mais ce n’est que temporaire car le liquide synovial se refait tant que la cause n’a pas été traitée. La rééducation permet à l’articulation de continuer à fonctionner normalement, en préservant sa souplesse et la force des muscles qui la font bouger. Elle réduit aussi la douleur et le gonflement dans les périodes pénibles. 6 … et leurs limites Les médicaments et la ponction peuvent vous soulager, mais ils ne permettent pas de réparer le ménisque ! La rééducation a également des limites. Même si le résultat obtenu vous semble suffisant, il ne faut pas hésiter à consulter si l’épanchement ou les douleurs persistent. >> Quand faut-il opérer ? Une simple fissure ne nécessite pas forcément une opération, si elle n’entraîne que de petites douleurs et n’empêche aucune activité, même sportive. Quand la douleur ou le gonflement sont constants dans la vie de tous les jours, c’est le moment de se faire opérer. >> Les risques si on ne les traite pas Vous risquez d’avoir de plus en plus mal. Si vous vous mettez à boiter (ce qui est souvent difficile à éviter), le muscle de votre cuisse risque de s’affaiblir progressivement. Ce mauvais fonctionnement du genou entraîne souvent des douleurs au niveau de la rotule. Le morceau de ménisque coincé entre le fémur et le tibia abime le cartilage et aggrave l’arthrose. Si vous êtes sportif de haut niveau ou si vous travaillez dans des conditions à risque (sur des échafaudages par exemple), les douleurs soudaines du genou peuvent poser des problèmes de sécurité. >> Les traitements chirurgicaux Le but de l’intervention est de faire disparaître la douleur et de vous permettre de reprendre des activités normales (y compris le sport). Certains types de déchirure du ménisque peuvent être réparées, si l’opération est faite assez rapidement et chez les patients jeunes. Le ménisque comporte une zone vascularisée où le sang passe et une zone avasculaire (fig n°12) (sans vaisseau sanguin en blanc sur le schéma). La zone avasculaire, la plus fine et la moins importante pour la mécanique du genou, est le lieu de la plupart des déchirures. La réparation est inutile dans cette zone car le ménisque ne cicatrise jamais. Le plus souvent le ménisque n’est pas réparable et il est nécessaire d’enlever la partie abîmée en laissant en place la partie encore intacte. On ne peut savoir à l’avance si le ménisque est réparable ou non. L’opération se déroule sans ouverture du genou. 2 petits trous suffisent. Il suffit d’y introduire par l’un le dispositif pour regarder à l’intérieur du genou (fibre optique reliée à une caméra) et 7 par un deuxième petit trou des instruments chirurgicaux spéciaux. En langage médical, on parle d’arthroscopie. … et leurs limites Il est rare que l’on puisse réparer le ménisque. Dans la plupart des cas, il faut enlever la partie déchirée, ce qui peut diminuer l’efficacité du ménisque restant. Si on enlève totalement le ménisque, il n’y a plus d’amortisseur entre les cartilages du fémur et du tibia. Ceux-ci risquent de s’user plus rapidement au bout de quelques années et conduire à l’arthrose du genou 30 ans après. >> Principes : La technique actuelle (arthroscopie) (fig n°13) donne une vision très précise de l’intérieur du genou, et permet de retirer seulement la partie abîmée. Ainsi, la fonction d’amortisseur du ménisque est préservée et on évite une usure trop rapide des cartilages du fémur et du tibia. Les procédés de réparation du ménisque sont assez récents. Ils permettent dans certains cas une réparation parfaite. >> L’anesthésie Avant l’opération, vous prenez rendez-vous avec le médecin anesthésiste-réanimateur qui vous examine, propose une méthode adaptée ( anesthésie générale ou rachi-anesthésie) pour vous insensibiliser et vous donne des consignes à respecter Le plus souvent on utilise l’anesthésie générale, qui dure 30 mn et qui permet une sortie plus rapide 2 à 3 heures après l’intervention. >> L’installation L’intervention se pratique dans une salle opératoire réservée à la chirurgie orthopédique. La propreté est très importante pour la chirurgie des os, c’est pourquoi l’équipe médicale qui vous soigne prend des précautions toutes particulières (fig 14). Vous êtes installé sur la table d’opération allongé sur le dos. 8 On met en place autour de la jambe un bandeau que l’on gonfle pour stopper l’arrivée du sang (garrot). Limiter ainsi les saignements améliore la visibilité de la zone à opérer (fig n°15). >> L’ouverture On fait deux ouvertures d’environ 1 cm dans le genou : l’une pour introduire un petit câble (fibre optique) relié à une caméra vidéo, l’autre pour faire passer des instruments chirurgicaux adaptés (fig n°16). Parfois une à deux ouvertures supplémentaires sont nécessaires. >> Le geste principal : la méniscectomie La vision directe et complète du ménisque abimé permet de n’enlever que la partie fissurée (1/3) (fig n°17) et de garder le maximum du ménisque (2/3) (fig n°18). La durée est de 15 mn. Très rarement le ménisque peut-être réparé et le chirurgien refixe le morceau de ménisque à la partie intacte par un procédé de son choix : fils ou agrafes résorbables (fig n°19). >> Les gestes associés Au cours de cette intervention, votre chirurgien fait un bilan complet de l’état de votre articulation. Il peut enlever des fragments de cartilages (arthrose) qui viennent bloquer le genou ou nettoyer des zones gonflées et irritées (zones inflammatoires). >> La fermeture Avant de fermer la peau le chirurgien injecte dans le genou des produits pour empêcher d’avoir mal au réveil et permettre de sortir en ayant pratiquement aucune douleur. Les orifices sont fermés chacun avec un point au fil non résorbable. 9 >> Douleur Habituellement, la douleur est très limitée. Si vous avez anormalement mal, n’hésitez pas à en parler à l’équipe médicale. Il vaut mieux consulter rapidement votre chirurgien ou votre généraliste. >> Fonction En général, vous sortez quelques heures après l’arthroscopie en marchant sans béquille et avec une attelle de genou à garder 3 jours, 24h/24h. Une ou deux cannes sont parfois utiles les premiers jours. Il est important de s’assurer que le genou garde un minimum de souplesse après l’intervention la première semaine. >> Autonomie En principe, dés votre retour à la maison vous pouvez reprendre une vie normale, pas trop mouvementée. Il est très important de respecter vôtre genou qui doit rester sans douleur ni gonflement. Les 15 premiers jours sont les plus importants pour que les suites opératoires soient les plus simples et les plus faciles possible ; « c’est le genou qui commande ». >> Principaux soins Les fils sont enlevés au 14ème jour. Le pansement sera fait par une infirmière tous les deux jours jusqu’à l’ablation des points au bout de 2 semaines. Des médicaments anti-douleur peuvent être utiles les premiers jours. Un traitement anti-coagulant est prescript pour 7 jours pour fluidifier le sang. Cela évite qu’un bouchon de sang solidifié ne se forme et n’aille se coincer dans les veines des jambes (phlébite). Cela n’est habituellement pas nécessaire longtemps si vous marchez presque normalement (ce qui est un autre bon moyen d’éviter la phlébite). Sachez qu’utiliser normalement, mais sans excès, votre genou, est une excellente rééducation ! >> Le suivi : la consultation post-opératoire au 7 ème jour Elle est systématique 7 jours après l’intervention pour s’assurer que les suites opératoires se passent normalement, sans complication. On examine le genou et les orifices d’arthroscopie. A cette occasion vous pourrez avoir en détail tous les renseignements que vous désirez concernant vôtre genou. 10 >> Douleur La douleur liée à l’opération doit disparaître en quelques jours. Mais il est tout à fait normal que la zone opérée au niveau du ménisque reste sensible pendant 3 à 6 semaines. Cette sensibilité diminue progressivement jusqu’à disparaître. Des anti-inflammatoires sont parfois nécessaires pendant les premières semaines. >> Fonction Le genou est souvent un peu gonflé et ce d’autant plus que vous marchez beaucoup. Il est tout à fait normal qu’une articulation qui vient d’être opérée produise de la synovie. A vous de savoir doser vos activités au quotidien ! Rapidement la marche redevient naturelle et la flexion augmente tous les jours le premier mois. La mobilité du genou s’améliore toute seule « on laisse le genou récupérer » ! >> Autonomie – reprise du travail – reprise du sport Vous reprenez une activité normale à la maison au bout de quelques jours. La reprise du travail dépend de votre métier. Si il ne demande pas d’effort physique, vous recommencez au bout de quelques jours . Si au contraire vous effectuez des travaux de force, il faut attendre entre 1 à 2 mois. Les sports où le genou travaille dans l’axe (vélo, parfois footing, piscine …) peuvent être débutés doucement après 4 semaines. Mais méfiez-vous des sports où le genou pivote (comme le football) pendant les 2 premiers mois ! vôtre jambe reste faible par rapport à l’effort que cela lui demande. >> La rééducation La rééducation n’est pas indispensable après une arthroscopie. Elle peut être nécessaire pour redonner au genou sa souplesse, une bonne musculature et de bons réflexes proprioceptifs. Mais elle doit débutée une fois que le genou est revenu à la normale : mobile , sans épanchement et surtout sans douleur. En général elle sera prescrite à la consultation de contrôle du 30 ème jour. Très souvent une rééducation commencée trop tôt ou trop agressive déclenche un épanchement de synovie : le genou regonfle ! ou apparaissent des douleurs rotuliennes alors qu’il ne faisait plus mal avant de débuter la rééducation ! Ne soyez pas trop confiant, cela augmente le risque de complications. Certains mauvais résultats surviennent après une reprise trop précoce des efforts, lorsque les choses vont bien et que les consignes de prudence sont oubliées. 11 Potentiellement toute intervention peut se compliquer. Cependant l’arthroscopie est une intervention simple , rapide et peu agressive. De ce fait les risques opératoires sont minimes et les complications sont excessivement rares dans la pratique actuelle. Les principaux risques sont comme souvent en chirurgie orthopédique : les hématomes, la phlébite, l’infection, la raideur articulaire. Mais il est normal que l’information soit la plus complète possible et il faut être informé des risques possibles même si cela peut inquiéter à leur énumération . >> Pendant l’intervention Des muscles, des tendons, des ligaments, des nerfs ou des vaisseaux sanguins (en particulier l’artère située à l’arrière du genou) peuvent être abîmés accidentellement. Parfois, on ne s’en aperçoit qu’après l’opération. Certains problèmes de nerfs peuvent entraîner des pertes de sensibilité, généralement temporaires, de zones de peau. Un instrument peut se casser et libérer des fragments dans l’articulation. >> Après l’intervention L’infection : L’invasion de la zone opérée par des microbes (infection) est extrêmement rare. Elle nécessite une nouvelle arthroscopie pour laver le genou, faire des prélèvement bactériologiques et mettre en place un drain. La mise en place immédiate après le lavage d’antibiotiques intra veineux à large spectre puis adaptés au germe retrouvé permet de guérir et d’obtenir le résultat escompté. Exceptionnellement elle peut être très longue à traiter, entraîner une raideur de l’articulation, ou atteindre l’os et revenir régulièrement (infection chronique). L’épanchement intra articulaire : le gonflement du genou est habituel dans les semaines qui suivent l’intervention, mais peut devenir gênant et douloureux s’il est particulièrement important. Cela ne veut pas dire que l’opération n’a pas réussi, simplement que l’articulation a du mal à se remettre. Il peut nécessiter soit une ponction, soit une arthroscopie lavage si le genou est très gonflé pour permettre une rapide disparition des douleurs, soit une infiltration. La phlébite : Des petits bouts de sang solidifié (caillots) peuvent se former et se coincer dans les veines des jambes (phlébite). Parfois certains partent dans la circulation sanguine, et ils risquent de boucher les vaisseaux sanguins des poumons ou du cerveau (embolie). 12 C’est pourquoi il est prescrit systématiquement des anti-coagulants en post-opératoire pendant 8 jours le temps que vous puissiez marcher sans trop de gêne. La chondrolyse : très rarement chez certains sujets le plus souvent agés une partie du cartilage du genou peut disparaître dans les 3 mois post-opératoires sans cause évidente. Cette chondrolyse entraine une arthrose localisée qui pourra nécessiter une nouvelle intervention à type de prothèse partielle si le cartilage a totalement disparu. La neuro-algo-dystrophie : rare au niveau du genou elle se voit chez les patients au tempérament anxieux et elle est de nature neurologique. Elle se traduit par de vives douleurs de jour comme de nuit avec un genou qui s’enraidit rapidement sans signe infectieux (la biologie est normale). L’évolution spontanée est sa disparition en 6 à 18 mois. Il s’agit cependant d’une intervention considérée comme « légère ». Les risques sont minimes et les accidents exceptionnels. >> En cas de problème Si vous constatez quelque chose d’anormal après l’opération (douleur, décoloration de la peau, sensations bizarres …), n’hésitez pas à en parler à votre médecin, même si cela vous semble peu important. Il ne faut pas hésiter à contacter le chirurgien si les jours suivants l’interventions le genou va de moins en moins bien et que son état ne correspond aux suites opératoires classiques et attendues telles qu’elles sont décrites plus haut. Cette opération très courante est légère et donne d’excellents résultats : les patients peuvent reprendre rapidement toutes leurs activités. 13