Mise en page 1 - Global Water Partnership
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Mise en page 1 - Global Water Partnership
West African bulletin on integrated Water Resources Management Bulletin Ouest Africain de la Gestion Intégrée des Ressources en Eau July 2009 Juillet 2009 3ème Assemblée ordinaire des Partenaires du GWP/AO à Abidjan 3rd GWP-WA ordinary Partners meeting in Abidjan AMCOW et GWP consolident leur partenariat AMCOW and GWP strengthen partnership 5ème Forum mondial de l’Eau à Istanbul 5th World Water Forum in Istanbul Union Européenne European Union SOMMAIRE CONTENTS 3 EDITORIAL / EDITOR’S WORD Afficher et réaliser nos ambitions pour l’Afrique Declaring and achieving our ambitions for Africa L’ACTUALITÉ/ IWRM NEWS 4 Atelier sur le Toolbox du GWP / Workshop on the Toolbox Réunion du TEC à Bamako / TEC meeting in Bamako Assemblée générale ordinaire des membres du PNE-Bénin Un bilan pour l’avenir, d’importantes actions pour 2009 Ordinary general assembly of partners of CWP-Benin Assessing for the future, major actions for 2009 4 BREVES / NEWS IN BRIEF Mali : Financement du Plan GIRE / Mali : Financing the IWRM Plan Atelier sur les Instruments financiers et économiques de la GIRE Workshop on the IWRM financial and economic instruments PAWD II : atelier technique à Nairobi / PAWD II: Technical workshop in Nairobi Accréditation du PNE Mali au GWP / Mali CWP accredited to GWP Accréditation du PNE Bénin / Accreditation of CWP Benin ASSEMBLÉE GENERALE DES PARTENAIRES / GENERAL ASSEMBLY OF PARTNERS 8 AG du GWP-Afrique de l’Ouest Les changements climatiques préoccupent les partenaires GA of GWP-West Africa Partners discuss climate change issues in Abidjan GWP/WA Secretariat 03 BP 7112 Ouagadougou Burkina Faso Tel : (226) 50 36 62 12- Fax : (226) 50 36 62 08 - E-mail : [email protected] Directeur de la publication Managing Editor Hama Arba DIALLO Rédacteur en chef Chief Editor Sidi COULIBALY Secrétaire de rédaction Assistant Editor S. C & STUDIO YIPIN CRÉATIONS GWP-WA Secretariat : Hama Arba DIALLO - Dam MOGBANTÉ - Almoustapha M. MAÏGA - Agathe TRAORÉ - Marwan LADKI - Sidi COULIBALY - Florence POUSSI - Anselme VODOUNHESSI Ont collaboré à ce numéro / Collaborators : Crédit photos : GWP-WA, Sidi Coulibaly Edition / Publication : Studio Yipin Créations : 01 BP 4339 Ouaga 01 - Tél : (226 ) 50 31 23 20 - BF Ce numéro est imprimé avec le soutien financier de la Commission de l’Union Européenne This issue was printed with the financial support of the European Commission. © Running Water est une publication du Partenariat Ouest Africain de l’Eau. La reproduction d’extraits à des fins non commerciales est autorisée sans formalité à condition de citer avec exactitude la source. / © Running Water is a publication of the West African Partnership. Reproduction for non-commercial purposes is authorized without formalities provided the source is fully acknowledged. Running water - N° 17 1 SOMMAIRE CONTENTS COMMUNIQUE CONJOINT / JOINT COMMUNIQUE 9 Réunion de concertation à Abidjan entre l’AMCOW et le GWP-Afrique, le 28 janvier 2009 AMCOW-GWP-Africa Consultative Meeting Abidjan, 28 January 2009 10 POINTS FORTS / HIGHLIGHTS Bruno Itoua, Président AMCOW, intervention à la cérémonie d’ouverture de la rencontre conjointe GWP-AMCOW ) addressing the plenary at the opening of GWP-AMCOW joint meeting Bruno Jean Richard ITOUA, intervenant lors des débats du panel sur la collaboration AMCOW-GWP intervening during the panel debate on AMCOW-GWP collaboration DR Letitia OBENG, Présidente du GWP AMCOW et le GWP doivent travailler ensemble pour impliquer d’autres ministres dans la problématique de la gestion de l’eau AMCOW and GWP should work together to engage other Ministers in water management issues TEMOIGNAGES / PIECES OF EVIDENCE 14 CONTRIBUTION / CONTRIBUTION 18 RÉACTIONS / REACTIONS 22 Atelier sur le développement des projets et la mobilisation des fonds CWP initiated on project development and fundraising 23 PONIT DE VUE / VIEW POINT Francis BOUGAIRÉ, ancien directeur des ressources en eau du Burkina Faso Burkina Faso, former General Director of Water Resources Pr. Bi Tié Albert GOULA, maitre de conférences Université d’Abidjan, (Côte d’Ivoire) (Côte d’Ivoire), Lecturer at the University of Abidjan Pr. Ezechiel Oladapo LONGE, Nigeria, Université de Lagos / Nigeria, University of Lagos ENTRETIEN / INTERVIEW 28 Hama Arba DIALLO, Président du GWP-AO / new Chair GWP-WA Aider à prendre conscience des possibilités qui existent pour l’Afrique Help in bringing awareness on existing opportunities for Africa Dam MOGBANTÉ , Secrétaire Exécutif du GWP Afrique de l’Ouest / GWP-WA Executive Secretary Beaucoup de motifs de satisfaction en dix ans In ten years more than one reason to be satisfied 5e FORUM MONDIAL DE L’EAU/ 5TH WORLD WATER FORUM Le 6ème se tiendra à Marseille, France / The 6th one will take place in Marseille, France Journée de l’Afrique/ The Africa Day Panel sur les migrations dues à la pénurie d’eau liées aux changements climatiques Panel on migrations due to water shortage resulting from climate change Communication de M. Housséini MAÎGA / Presentation of Mr Housseini MAÎGA 2 Running water - N°17 33 EDITORIAL / EDITOR’S WORD Afficher et réaliser nos ambitions pour l’Afrique Cela fait dix (10) ans que le Partenariat Mondial de l’Eau a commencé ses activités en Afrique de l’Ouest suite à « l’appel » des Ministres en charge de l’eau à la Conférence Ouest Africaine sur la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (COA/GIRE) en mars 1998. Le GWP, en répondant à cet appel, a mis en place le Comité Technique Consultatif Ouest Africain du GWP (WATAC- West African Technical Advisory Committee) en janvier 1999. Le WATAC, après avoir travaillé en étroite collaboration avec le Secrétariat Intérimaire de Suivi de la Conférence Ouest Africaine de la GIRE (SISCOA/GIRE) a œuvré avec les acteurs de la région à la mise en place du Partenariat Régional en mars 2002 à Bamako. Entre temps, la Vision Ouest Africaine de l’Eau et son cadre d’action ont été élaborés, ainsi que le plan d’action régional de gestion intégrée des ressources en eau (PARGIRE/AO) sous l’égide de la CEDEAO. En mars-avril 2005, la première Assemblée ordinaire des Partenaires du GWP/Afrique de l’Ouest se tenait à Niamey suivie deux ans plus tard (en mai 2007) de la deuxième à Lomé. Si Niamey a permis de consolider les acquis, Lomé de réaffirmer nos ambitions à bâtir un partenariat plus fort, plus dynamique, la troisième Assemblée qui vient de se tenir à Abidjan les 27 et 28 janvier 2009 a été une occasion de tracer les chemins de la réalisation concrète de nos ambitions. Le GWP/AO en a les moyens, fort de ses membres engagés, et des 11 Partenariat Nationaux de l’Eau sur qui nous pouvons compter pour accompagner les pays dans leur dynamique vers la GIRE. C’est le lieu et l’occasion pour moi de remercier mes prédécesseurs à la présidence du GWP Afrique de l’Ouest, MM. COMPAORE Athanase et NIASSE Madiodio pour tous les efforts consentis. A Abidjan, nous avons senti la grande mobilisation des partenaires de la région pour faire de la GIRE une réalité pour le développement durable des pays en tenant compte des nouveaux défis liés aux changements climatiques. Nous avons le devoir d’engager nos Partenariats Nationaux dans la réalisation d’actions concrètes sur le terrain. Notre stratégie 2009-2013 élaborée de manière participative selon la méthodologie de la cartographie des incidences nous y engage résolument. Pour cela, nous sommes ouverts comme par le passé à toutes les formes de collaboration qui permettront de faire avancer le développement durable de notre sous région voire de notre continent. C’est dans cet esprit que s’inscrit l’initiative du réseau GWP de se rapprocher des hautes autorités en charge de l’eau en Afrique à travers le Conseil Africain des Ministres en charge de l’Eau (AMCOWAfrican Ministerial Council on Water). La session conjointe GWP-AMCOW tenue à Abidjan à l’occasion de l’Assemblée Générale du GWP/AO et qui a regroupé les Présidents des régions GWP en Afrique et de la Méditerranée autour de la Présidente mondiale du GWP et du Président d’AMCOW, Son Excellence J. R. Bruno ITOUA, Ministre de l’Hydraulique et de l’Energie du Congo-Brazzaville, a été l’occasion d’approfondir les échanges et de renforcer la mise en œuvre du Mémorandum d’Entente entre nos deux organisations. (cf. le communiqué conjoint). Au moment où je prends en charge la présidence du réseau en Afrique de l’Ouest, je voudrais me féliciter de l’excellente collaboration que le GWP/AO entretient avec la CEDEAO, et remercier tous les partenaires qui ont généreusement accepté de consacrer leur temps et leurs efforts pour bâtir un réseau de plus en plus fort. J’exhorte tout un chacun à continuer car le chemin est encore long malgré toutes les bonnes actions jusque là accomplies. Hama Arba DIALLO, Président GWP/AO Declaring and achieving our ambitions for Africa The Global Water Partnership started its activities ten (10) years ago in West Africa, following the “appeal” of Ministers in charge of Water at the West Africa Conference on Integrated Water Resources Management (WAC/IWRM) in March 1998. Responding to this call, GWP established the West African Technical Advisory Committee (WATAC) in January 1999. WATAC, after working closely with the Interim Follow-up Secretariat of the West Africa IWRM Conference (IFCWA/IWRM), worked with the regional stakeholders for the establishment of the Regional Partnership, in March 2002, in Bamako. Meanwhile, the West African Water Vision and its action framework were elaborated, as well as the regional action plan for integrated water resources management (RAPIWRM/WA), under the aegis of ECOWAS. In March-April 2005, the first ordinary General Assembly of Partners of GWP/West Africa was held in Niamey, followed two years later (in May 2007) by the second one in Lomé. If Niamey enabled to consolidate the achievements, and Lomé to reaffirm our ambitions to build a stronger and a more dynamic partnership, the third Assembly that has just taken place in Abidjan, on 27 and 28 January 2009, provided an opportunity to show the way for the achievement of our ambitions. GWP/WA has the means to that end, boosted as it is by the commitment of its members and the 11 Country Water Partnerships we can count on to assist the countries in their dynamic towards achieving IWRM. This is the right place and opportunity for me to thank my predecessors at the head of GWP/WA, namely Mr. COMPAORE Athanase and Mr. NIASSE Madiodio for the efforts they have made. In Abidjan, we felt the mobilization of the partners of the region to make IWRM a reality for the sustainable development of the countries by taking into account all the new challenges arising from climate change. It’s our duty to engage our Country Partnerships in the implementation of concrete actions in the field. Our strategy 2009-2013, which was developed in a participatory way in accordance with the Outcome mapping methodology, does engage us. Thus, we welcome now, as in the past, any form of collaboration, which will enable to advance sustainable development of our sub-region and our continent as well. It is in this vein that fits the GWP network’s initiative to approach the authorities in charge of water in Africa through the African Ministerial Council on Water (AMCOW). The GWP-AMCOW joint meeting held in Abidjan on the occasion of the GWP/WA General Assembly, which brought together the regional Chairs of GWP in Africa and the Mediterranean around the GWP Chair and the AMCOW Chair, His Excellency J.R. Bruno ITOUA, Minister of Hydraulics and Energy of Congo-Brazzaville, was an opportunity to hold further exchanges and reinforce the implementation of the Memorandum of Understanding between our two organizations. (Cf. final communiqué attached). At this time when I am taking over the chairmanship of the network in West Africa, I would like to commend the excellent collaboration that GWP/WA maintains with ECOWAS and also thank all the partners who have generously accepted to devote their time and efforts towards building a stronger network. I urge each and everyone to continue in that vein for there’s still a long way to go, despite all the good actions accomplished so far. Hama Arba DIALLO, GWP/WA Chair Running water - N° 17 3 L’ACTUALITÉ IWRM NEWS B REVES / NEWS Atelier sur le Toolbox du GWP ‘La GIRE dans l’enseignement supérieur en AO – que peut apporter le Tool Box du GWP ?’, tel est le thème de l’atelier qui s’est tenu à Bamako les 20 et 21 avril 2009 à l’intention des enseignants-chercheurs des instituts supérieurs de formation de sept pays francophones de l’Afrique de l’Ouest. Cet atelier organisé par le Partenariat Ouest Africain de l’Eau (GWP-AO) a réuni près de 35 participants de haut niveau pour informer ceux d’entre eux qui ne le savaient pas de l’existence et les sensibiliser à l’utilisation de la boite à outils du GWP comme un outil pédagogique. Les participants ont unanimement apprécié l’existence et le contenu très riche de la boite à outils et ont mis en place un comité technique pour l’élaboration d’un module pour l’enseignement de la GIRE. Le Toolbox pourrait servir comme un outil de facilitation de l’enseignement de la GIRE. Des contacts ont été établis avec le GWP/AO qui va engager les Partenariats Nationaux de l’Eau (PNE) à entretenir des rapports étroits de collaboration avec les Universités et Instituts de formation supérieure pour faciliter l’introduction de la GIRE dans les curricula de formation. I N BRIEF Mali : Financement du Plan GIRE Le gouvernement du Mali a organisé le 19 février 2009 une table ronde des bailleurs de fonds sur le financement de son plan d’action national de Gestion Intégrée des Ressources en Eau (PAGIRE). Les partenaires au développement du pays se sont engagés globalement pour financer le PAGIRE à hauteur de 13 milliards de francs CFA. Ce montant représente environ les 85% du montant total du budget estimé qui s’élève à 16 milliards de FCFA. Le document de PAGIRE a été adopté en avril 2008 par le Gouvernement après un long processus de développement soutenu par plusieurs partenaires dont le GWP à travers le Programme pour le Développement de l’Eau en Afrique (PAWD) soutenu financièrement par le Canada dans cinq pays africains (Mali et Sénégal en Afrique de l’Ouest). Workshop on the Toolbox “IWRM in Higher educational institutes of WA- what role for GWP Toolbox?”, this was the theme of a workshop held in Bamako, Mali on 20 and 21 April 2009. It was organised by GWP West Africa for lecturers and researchers of higher training institutes of seven French speaking West African countries. About 35 participants were informed and sensitised on the existence and the use of GWP Toolbox as a tool of pedagogy. The participants unanimously appreciated the existence and the content of the Toolbox and set a technical comity to develop an IWRM training module. Toolbox could serve as a facilitation tool in the teaching of IWRM. Contacts were established with GWP/WA that will engage Country Water Partnerships (CWP) to have close working relationships with Universities and High level training institutes to facilitate the introduction of IWRM in the training curricula. Réunion du TEC à Bamako Le Comité Technique du GWP/AO s’est réuni les 22 et 23 avril 2009 à Bamako. Cette rencontre a permis aux trois nouveaux membres d’avoir une meilleure compréhension de l’organisation, du rôle et de la place du TEC dans l’organisation du GWP/AO. Elle a été l’occasion de dégager un plan de travail global du TEC. Ce plan de travail défini les responsabilités et tâches de chaque membre. En plus des six membres du TEC régional, deux membres du Comité Scientifique et technique (CST) du Mali dont le Président, ont pris part à la rencontre. TEC meeting in Bamako The technical committee of GWP/WA met on 22 and 23 April in Bamako. This was an opportunity for the three new members to have a better understanding of the organisation, of the role and place of the TEC in the GWP/WA structure. A work plan was drafted for the TEC with the responsibilities and tasks of every member. In addition to the six regional TEC members, two members of the scientific and technical committee of Mali CWP including its chair joined the meeting. 4 Running water - N°17 Mali : Financing the IWRM Plan The government of Mali organized, on 19 February 2009, a round table of donors on the financing of its national action plan for Integrated Water Resources Management (PAGIRE). The country’s development partners undertook to finance the PAGIRE for a total amount of FCFA 13 billion, which accounts for approximately 85% of the estimated total budget, which rises up to FCFA 16 billion. The PAGIRE document was adopted in April 2008 by the government following a protracted development process supported by several partners including GWP through the Programme for Africa Water Development (PAWD), sponsored by the Canadian Government in five African countries (Mali and Senegal, in West Africa). Atelier sur les Instruments financiers et économiques de la GIRE Le Partenariat National de l’Eau du Mali a organisé du 9 au 13 février un atelier national sur les instruments financiers et économiques de la GIRE. Workshop on the IWRM financial and economic instruments The Country Water Partnership- Mali organized, from 9 to 13 February, a national workshop on the financial and economic instruments of IWRM. L’ACTUALITÉ B REVES / NEWS I N BRIEF PAWD II : atelier technique à Nairobi Le GWP a organisé un atelier technique pour faire le point sur la mise en œuvre de la deuxième phase du Programme pour le Développement de l’Eau en Afrique (appelé PAWD II). Cette deuxième phase du PAWD est soutenue financièrement par les Pays Bas dans six pays africains (Bénin, Cap Vert, Cameroun, Mozambique, Swaziland, Eritrée). Les pays sont à différents niveaux dans le processus de développement de leur plan d’action national de Gestion Intégrée des Ressources en Eau. Seul le Cap Vert dispose de son document qui reste à être adopté. Les autres ont été encouragés à poursuivre les activités pour finir leur processus de manière admirable. Le financement de ce Programme prend fin en fin décembre 2009. Pour la fin, les managers veulent mettre un accent sur la communication afin de pouvoir capitaliser les processus dans les différents pays pour en tirer toutes les leçons à partager dans tout le réseau. PAWD II:Technical workshop in Nairobi GWP organized a technical workshop to assess the status of the second Programme for Water Development in Africa (PAWD II). This PAWD second phase is sponsored financially by the Dutch Government in six African countries, namely Benin, Cape Verde, Cameroon, Mozambique, Swaziland and Eritrea. These countries are at different levels in the development process of their national action plan for Integrated Water Resources Management. Cape Verde has already produced a document, which is yet to be adopted. The other countries were encouraged to proceed with the activities so as to complete their process in a smooth manner. Financing for this programme will come to an end at the end of December 2009. For the end, the managers want to place emphasis on communication in order to capitalize the processes in the various countries so as to draw all the lessons to share across the network. IWRM NEWS Assembl e g n rale ordinaire des membres du PNE-B nin Un bilan pour l’avenir, d’importantes actions pour 2009 Réunis autour du thème « changements climatiques et développement socio-économique au Bénin : impacts et stratégies d’adaptation », les membres du Partenariat national de l’eau du Bénin (PNE-Bénin), ont tenu leur assemblée générale ordinaire de l’année 2009, le jeudi 3 avril au Chant d’oiseau de Cotonou. Après l’adoption des rapports moral et financier de l’année 2008, les représentants des ONG, des ministères sectoriels, des maires, des partenaires au développement, experts, tous membres de la plate-forme des acteurs de l’eau, ont procédé à l’adoption du Plan de travail des activités 2009 dont la réalisation permettra davantage au PNE-Bénin, de passer des petits pas à une véritable marche vers des actions d’impacts durables dans la mise en œuvre de la Gestion intégrée des ressources en eau. « Après la mise en place en 2001 du Partenariat national de l’eau du Bénin, nous sommes en droit d’affirmer que la promotion du concept et la mise en œuvre de ses principes avancent à petits pas mais sereinement dans notre pays ». C’est par cette note de satisfaction du chemin parcouru que le président du PNE-Bénin, le professeur Abel Afouda a souhaité la bienvenue à tous les membres de cette plate-forme pour les progrès accomplis. Mais, au moment où notre pays s’achemine vers l’adoption et la mise en application d’une nouvelle loi portant gestion de l’eau et d’une politique nationale de l’eau, le président du PNE-Bénin a souligné la nécessité d’aller plus loin. Car, selon lui, « les deux documents très importants sont basés sur les principes clés de la GIRE et tiennent compte de l’évolution du secteur avec la mise en œuvre de la décentralisation et l’avènement de nouveaux acteurs que sont les communes ». Les défis sont donc grands, a-t-il réaffirmé, pour le PNE-Bénin qui prône l’adoption et la mise en œuvre des principes GIRE. Les défis actuels du pays tournent autour de l’aboutissement des réformes juridico-institutionnelles en cours, la mobilisation pour une meilleure gouvernance du secteur, la mise en œuvre des actions pilotes de démonstration de la GIRE, le positionnement des aspects transversaux dont notamment le genre et les changements climatiques dans les politiques, stratégies et programmes. Pour les relever, le Président Afouda a invité tous les membres présents, à envoyer un message fort aux décideurs afin que des actions conséquentes soient entreprises pour faire face notamment aux impacts négatifs des changements climatiques. Ordinary general assembly of partners of CWP-Benin Assessing for the future, major actions for 2009 Gathered around the topic of “Climate change and socio-economic development in Benin: impacts and adaptation strategies”, the members of the Country Water Partnership Benin (CWP-Benin), held their ordinary general assembly of year 2009, on Thursday 3 April at the Chant d’Oiseau in Cotonou. After adopting the moral and financial reports for year 2008, the representatives of NGOs, sectoral ministries, mayors, development partners and experts, all members of the platform of water stakeholders, adopted the work plan for activities 2009, the implementation of which will further help the CWP-Benin to shift from the small steps it has been making so far to great strides towards undertaking actions of lasting impact in the implementation of integrated water resources management. “Following the establishment in 2001 of the Country Water Partnership of Benin, we can say that the promotion of the concept and implementation of its principles is progressing slowly but serenely in our country”. It is by this note of satisfaction regarding progress made so far that the CWP-Benin Chairperson, Prof. Abel Afouda welcomed all the members of this platform for the progress accomplished. But, at a time when the country is moving to adopt and enforce a new law on water management as well as a national water policy, the Benin Water Partnership Chairman stressed the need for moving further. According to him, “the two very important documents are based on the key principles of IWRM and take into account the evolution of the sector, with the implementation of decentralization and the emergence of new stakeholders, such as the municipalities”. The challenges are therefore big, he reaffirmed, for the CWP-Benin which recommends the adoption and implementation of the IWRM principles. The country’s current challenges revolve round the outcome of the on-going legal and institutional reforms, the mobilization Running water - N°17 5 L’ACTUALITÉ IWRM NEWS Parlant au nom de l’ensemble des partenaires du PNE-Bénin, le représentant de l’Ambassade royale des Pays-Bas, s’est félicité du travail accompli pour mieux faire connaitre la GIRE par tous les acteurs du secteur. Il a réitéré l’engagement de tous les partenaires à accompagner le PNE pour l’aboutissement des actions de plaidoyer et d’interpellation des décideurs et levé un coin de voile sur le vaste programme développé pour la période 2007-2011 avec le financement de l’Ambassade royale des Pays-Bas. Le président du Partenariat ouest-africain de l’eau, M. Hama Arba Diallo a, pour sa part, manifesté sa fierté de constater que le PNE-Bénin fait figure de proue parmi les 11 partenariats nationaux que compte cette région de l’Afrique. Il a exhorté tous les partenaires au développement à soutenir le PNE-Bénin dans ses actions et initiatives. Celles-ci, apportent une valeur ajoutée aux actions du gouvernement, a reconnu le directeur de cabinet du Ministre en charge de l’Eau, M. Marius Hounkpatin. Plus encore, il a témoigné que les activités du PNE-Bénin contribuent à accroître la conscience des acteurs du secteur de l’eau par rapport aux problèmes liés à l’eau, à renforcer Accréditation du PNE Mali au GWP Remise officielle de la lettre d’accréditation comme partenaire du GWP au Partenariat National de l’Eau (PNE) du Mali. C’était lors d’une cérémonie tenue le 18 février à Bamako au cours de laquelle le président du PNE Mali, M. Housseni Amadou Maiga a reçu des mains du Président du Partenariat Ouest Africain de l’Eau (GWP/AO), M. Hama Arba DIALLO, la lettre d’accréditation. Le Comité de Pilotage du GWP/AO lors de sa réunion tenue en juillet 2008 fait la recommandation qu’une telle cérémonie de remise officielle soit organisée pour les PNE qui obtiennent l’accréditation du GWP afin de leur donner plus de visibilité et de crédibilité dans les différents pays. Le PNE Mali est l’un des tous premiers dans le réseau GWP à obtenir son accréditation en novembre 2007. Au cours de la cérémonie à laquelle la presse nationale a été associée, le Directeur national adjoint de l’hydraulique, M. Oumar TOURE a laissé entendre que « le Partenariat national de l’eau du Mali a largement contribué dans le processus de développement du Plan national d’action GIRE » qui a été adopté en avril 2008 par le gouvernement. Mali CWP accredited to GWP of the stakeholders for a better governance of the sector, the implementation of IWRM pilot demonstration activities, the position of crosscutting aspects including gender and climate change in the policies, strategies and programmes. To address these challenges, Chairman Afouda invited all members present at the meeting to send out a strong message to the decision makers so that significant actions may be initiated to help cope with the negative impacts of climate change. Speaking on behalf of all the partners of CWP-Benin, the representative of the Royal Netherlands Embassy commended the work accomplished towards getting all the stakeholders of the sector better know about IWRM. He reiterated the commitment of all the partners to accompany the CWP for the successful outcome of advocacy and interjection activities with the decision makers and he lifted part of the veil concerning the programme developed for 2007-2011, sponsored by the Royal Netherlands Embassy. The West Africa Water Partnership 6 Running water - N°17 Chair, Mr. Hama Arba Diallo for his part expressed his pride in noting that CWP Benin is a figurehead amongst the 11 country partnerships of this African region. He urged all development partners to assist CWP-Benin in their actions and initiatives. These provide value added to the Government’s actions, the Chief Executive Officer of the Minister for Water, Mr. Marius Hounkpatin acknowledged. Moreover, he testified that the CWP Benin activities contribute to increase the awareness of stakeholders of the water sector with regard to water related issues, to develop the stakeholders’ capacities in terms of IWRM and to progressively establish the IWRM planning process in our country. The Official presentation of the letter of accreditation to the Country Water Partnership of Mali as GWP partner was done during a ceremony held on 18 February 2009 in Bamako during which Mr. Hama Arba DIALLO, the Global Water Partnership/West Africa Chair (GWP-WA), handed over this letter to the CWP Mali Chair, Mr. Housseni Amadou Maiga. The GWP-WA Steering Committee at its meeting, in July 2008, made the recommendation that such a ceremony of official presentation should be organized for any CWP that is granted GWP accreditation in order to give them more visibility and credibility in the various countries. The CWP Mali is one the very first partnerships, in the GWP network, to obtain its accreditation in November 2007. During the ceremony to which the national press The members show keen interest The members participated very actively in the exchanges that followed the presentation on: “Climate change and socio-economic development in Benin: Impacts and adaptation strategies” was invited, the Deputy National Director of Water Resources of Mali, Mr Oumar TOURE announced that the “Country Water Partnership of Mali has contributed a lot to the development of the IWRM national action plan”, which was adopted in April 2008 by the Government. L’ACTUALITÉ IWRM NEWS Accréditation du PNE Bénin Le PNE Bénin a reçu sa lettre d’accréditation des mains du Président Hama Arba Diallo le 4 avril 2009 à l’occasion de l’Assemblée Générale de ses membres et Partenaires tenue au Chant d’Oiseau à Cotonou. Le Président Diallo a relevé que le PNE Bénin est « certainement l’un des partenariats qui font la fierté du réseau non seulement au niveau régional mais mondial ». Il a indiqué qu’avec cette accréditation le PNE Bénin a droit à l’utilisation de tous les signes distinctifs de visibilité pour sa communication. Il a invité les autorités et partenaires au déve- loppement du Bénin « à reconnaitre au Partenariat National de l’Eau du Bénin le caractère d’entité nationale du Partenariat Mondial de l’Eau ». Le Président du PNE Bénin, le Professeur Afouda a exprimé sa joie et exhorté les membres à davantage aller dans le sens du respect de son slogan « faire de l’eau, l’affaire de tous ». les capacités des acteurs en matière de GIRE et à asseoir progressivement le processus de planification de la GIRE dans notre pays. Un intérêt manifeste des membres Des échanges sur la communication présentée sur le thème « changements climatiques et développement socio-économique au Bénin : impacts et stratégies d’adaptation », à la présentation des rapports moral et financier adoptés, les membres ont eu une participation très active. Sur le faible taux de consommation des financements, les membres ont exprimé leurs inquiétudes et suggéré au Secrétariat exécutif, un renforcement des efforts pour l’année 2009. Cette nouvelle année sera marquée par la poursuite de la mise en œuvre des anciens programmes dont le Programme pluriannuel d’appui au secteur de l’eau et de l’assainissement, le Programme de partenariat pour le développement de l’eau en Afrique, le Projet d’appui à la GIRE locale (PAGIREL), le Plan d’actions 2008-2010 de plaidoyer, sensibilisation, capitalisation et échanges PNEBénin/PROTOS, le processus de plaidoyer sur la ratification de la Convention des Nations Unies sur les cours d’eau internationaux ainsi que la Formation internationale sur la GIRE. Au terme des travaux, les membres ont fait de fortes recommandations notamment à l’endroit de l’Assemblée nationale et des décideurs pour la mise en place d’un dispositif de suivi-évaluation des actions liées au changement climatique, la prise en compte du changement climatique dans la politique agricole, l’organisation d’un séminaire gouvernemental sur les changements climatiques et leurs impacts pour des actions plus efficaces. Les participants ont insisté également que le Plan de travail 2009 tienne compte des programmes d’actions des Partenariats locaux de l’eau et que les interventions soient bien reparties dans l’espace. Seulement, l’amendement des textes statutaires qui devraient permettre de trancher sur les questions importantes liées à l’adhésion des membres a été reporté pour une autre assemblée. Toutefois, les participants ont convenu du renouvellement des instances dirigeantes pour l’année 2010. Cette assemblée devra se tenir le 8 mars a souhaité le président du Partenariat ouest-africain de l’eau pour coller à la nécessité d’intégrer la dimension genre dans la mise en œuvre de la GIRE. En clôturant les travaux de l’assemblée, le président Abel Afouda l’a rassuré et renouvelé l’engagement du PNE-Bénin et de tous ses membres à faire réellement de sa vision qui est de « faire de l’eau, l’affaire de tous », une réalité dans notre pays. Alain TOUSSONOU, Le Municipal (Bénin) Accreditation of CWP Benin The CWP Benin received its letter of accreditation from Chairman Hama Arba DIALLO, on 4 April 2009, on the occasion of the General Assembly of its members, held at the Chant d’Oiseau, in Cotonou. Mr Diallo pointed out that the Benin Water Partnership is “certainly one of the Partnerships the network is proud of, not only at the regional level but at the global level as well”. He indicated that with this accreditation, the CWP Benin is entitled to using all the distinguishing features of visibility for its communication. He urged the authorities and development partners of Benin to “recognize in the Country Water Partnership of Benin the character of national entity of the Global Water Partnership”. The Benin CWP Chair, Prof. Afouda expressed his pleasure and urged the members to have respect for their slogan, which reads as: “Making water everyone’s business”. and the presentation on the moral and financial reports. Concerning the low rate of consumption of funds, the members expressed worries and suggested to the Executive Secretariat to strengthen efforts for 2009. This new year will be marked by the continuation of the implementation of the old programmes including the multiannual programme in support of the water and sanitation sector, the programme for Water Development in Africa, the Local IWRM Supporting Project (PAGIREL), the action plan 2008-2010 of advocacy, sensitization, capitalization and exchanges between CWP-Benin and PROTOS, the advocacy process on the ratification of the United Nations Convention on International Water Courses as well the international training in IWRM. At the end of their deliberations, the members made strong recommendations, particularly to the National Assembly and decision makers for the establishment of a monitoring-evaluation system of actions associated with climate change, the mainstreaming of climate change in the agricultural policy, the organization of a governmental seminar on climate change and its impacts for more effective actions. The participants also stressed that the Work Plan 2009 should take into account the work plans of the Local Water Partnerships and that interventions be well distributed in space. The item on the amendment of the statutory texts, which should help to come to a decision on important membership issues was postponed for another general assembly. However, the participants agreed on the renewal of the policy-making bodies for year 2010. That assembly will have to take place on 8 March, as recommended by the Chairman of the West African Water Partnership, in order to stick to the need to mainstream gender in the implementation of IWRM. By closing the general assembly, Chairman Abel Afouda reassured him and renewed the commitment of CWP-Benin and all its members to really make of his vision, which is “to make water everyone’s business”, a reality in the country. Alain TOUSSONOU, Le Municipal (Benin) Running water - N°17 7 ASSEMBLÉE GENERALE DES PARTENAIRES GENERAL ASSEMBLY OF PARTNERS AG du GWP-Afrique de l Ouest Les changements climatiques préoccupent les partenaires La troisième (3ème) Assemblée des Partenaires du GWP Afrique de l’Ouest s’est tenue les 27 et 28 janvier 2009 à Abidjan en Côte d’Ivoire. Cette rencontre biennale des partenaires du réseau régional du Partenariat de l’Eau a été encore l’occasion d‘afficher les ambitions et de discuter de la position du GWP/AO face aux nouveaux défis liés aux changements climatiques et de leurs impacts négatifs sur les ressources en eau. Entre autres décisions importantes de cette rencontre, l’approbation du recrutement d’un nouveau Président pour le réseau régional pour les deux prochaines années en la personne de Monsieur Hama Arba Diallo du Burkina Faso (voir son interview), le renouvellement du collège n°2 du Comité de Pilotage (voir tableau ci-dessous), le recrutement de trois nouveaux membres pour le Comité technique du GWP/AO (voir entretien ci-dessous). Le nouveau collège N°2 se présente comme cidessous, les collèges N°1 et N°3 restant inchangés. Représentant Entrant Partenariats Nationaux de l’Eau Etats partenaires Organisations non gouvernementales Secteur privé PNE Niger Mali Water Aid A trouver parmi les membres du PNE Sénégal A trouver parmi les membres du PNE du Burkina Associations des usagers de l’eau Cette Assemblée Générale a donné la grande opportunité à la famille du GWP Afrique et de la Méditerranée de tenir une rencontre conjointe avec le Conseil Ministériel en charge de l’eau (AMCOW) avec la présidente mondiale du GWP, Dr letitia Obeng. Cette rencontre a permis de consolider la base de collaboration tracée dans le protocole d’accord entre le GWP et AMCOW signé en novembre 2007. Nous vous proposons en encadré le communiqué conjoint issu de cette réunion. GA of GWP-West Africa Partners discuss climate change issues in Abidjan The third (3rd) Assembly of Partners of GWP of West Africa was held on January 27 and 28, 2009 in Abidjan, Côte d’Ivoire. This biennial meeting of the partners of the regional network of the Water Partnership was again an opportunity to reaffirm the ambitions and lay down the position of GWP/WA vis-a-vis the new challenges related to the climate changes and their negative impacts on water resources. Among other important decisions of this meeting, is the approval of the recruitment of a new Chairman, Mr Hama Arba Diallo from Burkina Faso, for the regional network for the next two years (see his interview), the renewal of the board n°2 of the Steering committee (see table below), the recruitment of three new members for the technical committee of GWP/WA (see interview below). The new board N°2 is as presented below; N°1 and N°3 remain unchanged. Representative New members Country Water Partnerships Partner States Non Governmental Organisations Private Sector Associations of water users 8 Running water - N°17 CWP Niger Mali Water Aid To be found among the members of CWP of Senegal To be found among the members of CWP of Burkina This General Assembly was a great opportunity for the family of GWP in Africa and the Mediterranean to hold a joint meeting with the African Ministerial council in charge of water (AMCOW) with the Chair of GWP, Dr. letitia Obeng. This meeting made it possible to consolidate the basis of collaboration highlighted in the Memorandum of understanding signed in November 2007 between GWP and AMCOW. We are proposing you the joint communiqué resulting from this meeting. COMMUNIQUE CONJOINT JOINT COMMUNIQUE Réunion de concertation à Abidjan entre l’AMCOW et le GWP-Afrique, le 28 janvier 2009 (traduction non officielle) Le président d’AMCOW, Son Excellence Bruno Itoua , M. le Ministre de l’Environnement et de l’Eau, Daniel Aka Ahizi de Côte d’Ivoire, avec la présidente du GWP, Letitia Obeng ont conduitplus d’une centaine de représentants d’institutions étatiques de l’eau, de la société civile, des institutions de recherche et des médias de la région d’Afrique occidentale, et les représentants d’autres régions du GWP en Afrique, dans l’identification des opportunités offertes par la coopération entre AMCOW et le GWP depuis la signature du protocole d’accord en novembre 2007. Il s’agissait de profiter de la réunion des partenaires du GWP Afrique de l’ouest pour familiariser les participants avec les aspirations des deux parties et les conditions opérationnelles pour induire une collaboration accrue aux niveaux subsidiaires où l’exécution a lieu, et pour trouver les moyens de la réaction positive qui renforceront la politique de supervision et de soutien d’AMCOW aux besoins d’eau de l’Afrique. Les parties ont fait l’état de la coopération entre les sous-régions d’AMCOW et les partenariats régionaux du GWP depuis 2003. Ils ont noté l’importance stratégique du protocole d’accord signé entre AMCOW et le GWP en 2007, et toutes les parties ont confirmé leur bonne volonté et engagement à renforcer la coopération et à consolider les activités communes. Les parties au partenariat ont confirmé leur appréciation pour la collaboration, qui est appropriée relativement aux demandes des régions. La coopération a été affirmée dans le cadre de la vision de l’eau de l’Afrique et dans la poursuite du programme d’action d’AMCOW. Comme préalable à la réalisation de l’objectif principal de la sécurité de l’eau et les avantages économiques et sociales qui en résultent, il est nécessaire de développer l’infrastructure physique, d’améliorer les capacités institutionnelles et le capital humain. Il y avait un accord selon lequel les synergies et la collaboration seront basées sur une coopération étroite avec les Commissions Economiques Régionales aux niveaux des sousrégions. AMCOW, le GWP et les CER mettront en place les structures aux niveaux sous-régionaux pour consolider les résultats de leur collaboration sur les questions d’eau. Le message a été confirmé par les délégués de la SADC et de la CEDEAO. Le besoin d’une collaboration plus étroite et de meilleures synergies découlent des impacts ressentis du changement climatique et de la variabilité qui affectent les ressources en eau au niveau continental. Ceci a été également affirmé par la compréhension commune que les populations d’Afrique sont parmi les plus vulnérables à cet impact. Trois domaines principaux ont été retenus pour la coopération: 1. Adaptation au changement climatique et l’atténuation des effets, 2. Sécurisation du financement pour une infrastructure appropriée qui traitera des trois Es pour une sécurité améliorée de l’eau, et 3. Amélioration de la gouvernance de l’eau. La vision africaine de l’eau sera adaptée au contexte sous-régional selon le cas , même là où ceci peut exiger de s’engager avec les gouvernements nationaux pour améliorer les objectifs partagés de développement du bassin. Il y a un accord pour continuer de travailler sous les modalités actuelles dans les sous-régions où AMCOW travaille étroitement avec les partenariats régionaux respectifs du GWP pour traiter ces trois domaines. Chaque région et sous-région travaillera selon les modalités qui conviennent le mieux aux perspectives, priorités, et capacités régionales. Les sous-régions ont été encouragées à échanger des expériences et à reproduire ces dernières là ou cela est approprié. Les parties ont accepté d’accorder la priorité à la réalisation des décisions prises à Sharm el Sheikh, avec les premières actions pour s’assurer que les Ministres des Finances se retrouvent avec leurs homologues de l’eau cette année. AMCOW-GWP-Africa Consultative Meeting Abidjan, 28 January 2009 The AMCOW president, Hon. Bruno Itoua; his excellency Mr. Minister for Environment and Water, Daniel Aka Ahizi of Cote dIvoire; with GWP Chair, Letitia Obeng led over a hundred representatives of water institutions from government, civil society, research institutions and media from the west African region, and representatives of other GWP regions in Africa, in identifying opportunities offered by cooperation between AMCOW and GWP since the signing of the Memorandum of Understanding in November 2007. The purpose was to utilize the meeting of GWP West African partners to familiarize participants with the aspirations of both parties and operational requirements for effecting increased collaboration at the subsidiary levels where implementation takes place, and to find ways of positive feedback that will strengthen AMCOW’s policy oversight and support to Africa’s water needs. The parties took stock of the cooperation between AMCOW subregions and GWP regional partnerships since 2003. They took note of the strategic importance of the MoU signed between AMCOW and GWP in 2007, and all parties confirmed their willingness and commitment to strengthen the cooperation and consolidate joint activities. Parties to the partnership confirmed appreciation of the collaboration, which is appropriate to the demands from the regions. The cooperation was affirmed within the framework of the Africa Water Vision and in the pursuit of the AMCOW Programme of Action. As a prerequisite to achieving the main goal of water security and the attendant economic and social benefits, it is necessary to develop physical infrastructure, enhance institutional capacities and human capital. There was an agreement that synergies and collaboration will build on a closer cooperation with the Regional Economic Commissions at the sub-regions. AMCOW, GWP and the RECs will create the structures at subregional levels to consolidate the outputs from their collaboration in water issues. The message was confirmed by delegates of SADC and ECOWAS. The need for a stronger relationship and better synergies are driven by the felt impacts of climate change and the variability that impact the water resources at continental level. This was also affirmed by the joint understanding that the people of Africa are amongst the most vulnerable from this impact. Three main areas to focus the cooperation were agreed on: Adaptation to climate change and mitigating the impact, Ensuring funding for proper infrastructure that addresses the three Es for improved water security, and Improving water governance. The African Water Vision will be adapted to sub-regional context as appropriate, even where this may require engaging with national governments to enhance the shared basin development objectives. There is an agreement to continue working under the current modalities where the AMCOW sub regions work closely with their respective GWP regional partnerships in addressing those three areas. Each region and sub-region will work within the modality that best fits their regional perspectives, priorities, and capacities. The sub-regions were encouraged to exchange experiences and to replicate these where appropriate. The parties agreed to prioritize realization of decisions made at Sharm el Sheikh, with the first set of actions to ensure Ministers of Finance meet their Water counterparts this year. Running water - N°17 9 POINTS FORTS HIGHLIGHTS Bruno ITOUA, Président AMCOW, intervention à la cérémonie d’ouverture de la rencontre conjointe GWP-AMCOW ) AMCOW et GWP doivent travailler en urgence à aider les pays à disposer de politiques et stratégies sectorielles appropriées, dynamiques qui intègrent la GIRE comme un impératif ! La gestion des bassins « Nous soutenons et saluons tous les efforts faits par le réseau africain des organismes de bassins pour se structurer, pour se renforcer pour devenir plus opérationnel. Nous encourageons tous les pays, toutes les sous régions qui n’ont pas encore mis en place et c’est le cas des pays riverains du bassin du fleuve Congo, à mettre en place des organismes de gestion de bassins. Nous félicitons toutes les organisations de gestion de bassins qui fonctionnent bien. Il n’y a pas que des histoires d’échec en Afrique. Dieu merci. Nous sommes heureux d’entendre parler avec beaucoup de fierté de l’OMVS partout où nous passons. Nous sommes heureux du bon fonctionnement en cours de mise en place de l’autorité du bassin du Nil. Nous sommes heureux de savoir que l’ABN pour le Niger fonctionne de mieux en mieux et qu’en Afrique Australe beaucoup d’organismes de bassins fonctionnement très bien. Tout cela constitue la voie de l’avenir. La gestion partagée et intégrée prenant en compte l’ensemble des usages de l’eau : le transport fluvial, la pêche, l’eau potable, la génération d’énergie électrique mais aussi son impact sur l’environnement, la préservation des écosystèmes, etc. Axes de collaboration Prenant compte de l’impact des changements climatiques sur cette ressource en eau qui sera de plus en plus chère à tous au fur et à mesure que ces questions vont devenir plus proches de nos vies au quotidien, prenant compte la question de la préservation de la ressource. Si l’on voit se dérouler sous nos yeux une histoire dramatique comme celle du lac Tchad, qui en quatre décenies a vu sa surface diviser par dix, on devrait comprendre à quel point la question de la préservation de la ressource est une question que désormais nous devons absolument prendre en compte et c’est pour cela que la GIRE n’est plus un objectif mais un impératif. Et c’est pour cela que nous saluons tout le travail fait par le GWP. Bruno ITOUA, AMCOW Chair, addressing the plenary at the opening of GWP-AMCOW joint meeting AMCOW and GWP must work urgently to assist the countries in adopting appropriate and dynamic sectoral policies and strategies that imperatively incorporate IWRM! Basin management “We do support and commend all the efforts made by the African network of river basin organizations towards structuring and strengthening themselves in order to become more operational. We encourage all the countries, all the sub-regions that have not set up yet – and this is the case of countries bordering the Congo River basin - to establish basin management organizations. We congratulate all the basin management organizations that are working well. We don’t have just stories of failure in Africa, thank God! We are pleased to hear people talk very proudly about the OMVS (Senegal River Management Organisation) wherever we go. We are pleased with smooth operation in the process of setting up for the Nile basin. We are pleased to know that the NBA for Niger is now working better and that in Southern Africa many basin organizations 10 Running water - N°17 are working very well. This is the way forward; as shared and integrated water management take into account all water uses, including river transport, fishery, drinking water, power generation, but also its environmental impact, ecosystem preservation, etc. Areas of collaboration Taking into account the impact of climate change on this water resource, which will become more and more expensive for all as these issues will become closer to our daily lives in taking into account the issue of the resource preservation. When we look at the dramatic history of Lake Chad whose surface area has been divided ten times over forty years, we should understand to which extent the issue of the preservation of the resource is an issue we must indeed take into account absolutely now and this is the reason why Bruno Itoua, Président AMCOW IWRM is no longer an objective to achieve but a necessity! And that’s why we commend the work done by GWP. At AMCOW we believe that the first topic of the collaboration we must strengthen is that of IWRM, i.e. a continental IWRM, a sub-regional IWRM and further down to the country IWRM. All the meetings we have had last year in Durban, South Africa, in Tunis during the first African Water Week, in Charm el Sheikh during the Summit of Heads of State, and recently in Sirte during the Summit meeting on water for agriculture and energy, show that we cannot hope to face the issue of water management and use in a coherent manner in our countries unless we adopt appropriate policies and strategies at the national level. This seems obvious, but it is no so obvious when it comes to putting it in place. Anyway, all these meetings have demonstrated that many countries either do not have any policy or strategy at all, or they have policies or strategies that are not the good ones or they are not updated significantly to incorporate all the problems, taking particularly into account the fact that our governments tend to split up, for political reasons, problems that should POINTS FORTS Au niveau d’AMCOW nous considérons que le premier objet de la collaboration que nous devons renforcer est celui de la GIRE, la GIRE continentale, la GIRE sous régionale pour aller vers les GIRE pays. Toutes nos réunions que nous avons pu avoir l’année dernière à Durban en Afrique du Sud, à Tunis lors de la première semaine africaine de l’eau, à Charm el Sheikh lors du Sommet des Chefs d’Etat et récemment à Sirte lors du sommet sur l’eau pour l’agriculture et l’énergie montrent que nous ne pourrons pas espérer envisager dans nos pays faire face de façon cohérente à la question de la gestion de l’eau et à son utilisation si nous ne disposons pas au niveau national de politiques et de stratégies appropriées. Ceci parait évident mais cela n’est pas si évident que ça à mettre en place. Dans tous les cas, toutes ces réunions ont fait la démonstration que beaucoup de pays soit ne disposent pas du tout de politiques et stratégies soit en disposent mais qui ne sont pas appropriées et n’ont été mises à jour de façon conséquente pour intégrer l’ensemble des problématiques compte tenu notamment au niveau de nos gouvernements des segmentations liées à des raisons politiques que l’on fait à des problématiques qui devraient rester ensemble. C’est ainsi que dans mon pays, l’eau et l’énergie sont ensemble, en Côte d’Ivoire, l’eau, l’environnement et la forêt sont ensemble, on pourrait continuer ainsi… otherwise be tackled together. Thus, in my country water and energy are put together, in Ivory Coast, water, environment and forestry are put together, and so on and so forth. The countries therefore need to have appropriate and dynamic sectoral policies and strategies that imperatively incorporate the IWRM. And I would like AMCOW and GWP to work on this topic as a matter of urgency. AfDB2 (African Development Bank) has an African Water Facility of which this is one of the objectives. We have here a financial partner and other institutional partners are highly motivated to extend support towards addressing this issue. In all cases, without a national strategy, the continental and sub-regional IWRM makes no sense because it must be the translation of the continental and sub-regional policies at the country level. We cannot talk about water without mentioning the Millennium Development Goals to which we are a little more than halfway to deadline. All figures show that Africa so far is “off-track”, i.e. is not on the path to achieving these Goals. The latest figures indeed show that regarding water, it would be necessary to double speed access to water by 2015, in hope to be “on track”. This requires a change in attitude; cyclists would say a change of gear. Donc, il faut que les pays puissent disposer de politiques et stratégies sectorielles appropriées, dynamiques qui intègrent la GIRE comme un impératif. Et je voudrais que l’AMCOW et le GWP travaillent sur ce sujet comme étant une urgence. La BAD dispose d’une facilité africaine de l’eau dont c’est l’un des objectifs. Nous avons là un partenaire financier et d’autres partenaires institutionnels sont extrêmement motivés à apporter leur soutien à cette question. Dans tous les cas, sans une stratégie nationale, la GIRE continentale et sous régionale n’aurait pas de sens car elle doit être la déclinaison au niveau national des politiques continentales et sous continentales. On ne peut pas parler de l’eau sans parler des Objectifs du Millénaire pour le Développement dont nous ne sommes à un peu plus qu’à mi-chemin de l’échéance. Tous les chiffres montrent que l’Afrique pour l’instant est « off track », c’est-à-dire n’est pas sur le chemin de l’atteinte de ces Objectifs. Les derniers chiffres montrent qu’en ce qui concerne l’eau il faudrait doubler la vitesse d’accès à l’eau d’ici à 2015 pour espérer être « on track ». Ceci impose un changement d’attitude, les We cannot continue to manage water as we do presently if we hope to meet the 2015 target. It seems to me that we need what we must call legitimately an emergency plan, an African emergency plan to be translated into subregional and national emergency plans, which should be an intermediate phase because, as far as water and probably the other issues are concerned, 2015 is not the ultimate end, for by 2015 we would have only halved the number of people who do not have access to water and there would still be many more Africans who HIGHLIGHTS cyclistes diraient un changement de braqué, nous ne pouvons pas continuer à faire comme nous gérons pour espérer être au rendez-vous de 2015. Il me semble que nous avons besoin de ce que nous devons appeler légitimement un plan d’urgence, plan d’urgence africain décliné en plans d’urgence sous régionaux et en plans d’urgence nationaux qui devraient être une phase intermédiaire car pour l’eau et probablement pour les autres questions également 2015 n’est pas l’échéance ultime car en 2015 nous n’aurons fait que réduire de moitié c’est-à-dire qu’il restera encore beaucoup d’africains sans accès à l’eau. Il restera encore beaucoup d’enfants, beaucoup de personnes mourant de maladies liées à des problèmes hydriques. Aujourd’hui, nous parlons de 2025 correspondant à l’échéance de la vision africaine de l’eau comme de l’objectif que nous devons atteindre mais cela suppose au moins que nous ayons atteint les OMD sinon nous creuserions l’écart en aggravant la situation avant 2025. Et je crois que cela pourrait être un troisième axe de travail avec nos partenaires » cannot access water. There still will be many children and many people dying of waterborne diseases. Today, we are talking about 2025, which corresponds to the deadline of the African water vision we must achieve; but this requires that we reach at least the MDGs, if not we would widen the gap by aggravating the situation before 2025. And I believe this could be a third area of work with our partners.” Running water - N°17 11 POINTS FORTS HIGHLIGHTS Bruno Jean Richard ITOUA, intervenant lors des débats du panel sur la collaboration AMCOW-GWP « Nous aimerions que le Secrétariat AMCOW sous régional soit assuré par la Communauté économique sous régionale à travers l’unité de coordination qui doit exister tôt ou tard au niveau de cette communauté. Je suis heureux des avancées au niveau de l’Afrique de l’ouest en matière de GIRE, en matière de coordination des questions de l’eau en matière d’institutions qui ont été mises en place. Je voudrais qu’il y ait un lien institutionnel entre la structuration de la communauté économique sous régionale en matière d’eau et AMCOW, pour éviter la multiplication inutile d’institutions car le but n’est pas de multiplier mais d’avoir juste le nombre, le lien et la coordination suffisante pour être efficace. Dans ce rôle, puisque le GWP travaille avec les Communautés Economiques Régionales, travaille avec les pays et AMCOW, il peut jouer un rôle extraordinaire de facilitateur de cette mise en place. Et je crois que l’étape ultime à faire est celle là. Concernant la gouvernance, la gestion intégrée, à partir du moment où nous disposons en Afrique d’une vision africaine de l’eau, que les sous régions puissent mettre en place la déclinaison de cette vision pour la sous région qui doit être la base de la gestion intégrée. Sur cela l’Afrique de l’Ouest est très avancée car elle dispose d’une vision de l’eau pour l’Afrique de l’ouest. C’est sur cette base que doit se construire la GIRE sous régionale, les GIRE nationales doivent être en adéquation avec la GIRE sous régionale. C’est l’étape suivante, il faut que la GIRE sous régionale soit presqu’une disposition supra nationale qui s’impose aux pays qui doivent absolument s’imposer de l’intégrer ou d’intégrer leur GIRE nationale à cette disposition supra nationale. Ce n’est pas facile, c’est une question de souveraineté mais à partir du moment où le partage des bassins nous l’impose souvent, nous n’avons pas d’autre choix que de faire cela. En ce qui concerne les autres aspects, les changements climatiques, le genre (encore qu’AMCOW était dirigé il n y a pas longtemps par une femme et bientôt une autre si tout va bien) la participation de tous les acteurs, de toutes les utilisations doivent être pris en compte dans les plans d’action. Là aussi le GWP peut nous apporter beaucoup. Ce n’est pas une question à part, elle fait partie de la GIRE que nous voulons mettre en place. » Bruno Jean Richard ITOUA, intervening during the panel debate on AMCOW-GWP collaboration “We would like the sub-regional AMCOW Secretariat to be handled by the Sub-regional Economic Community, through its Coordinating Unit, which should be set up, sooner or later, within this Community. I am pleased with the progress made in West Africa in terms of IWRM, in terms of coordination of water issues, and in terms of institutions that have been established. I wish there was a link between the institutional structure of the sub-regional economic community in terms of water and AMCOW, so as to avoid duplication of institutions because the aim is not to increase but to have the right number of institutions, the link and sufficient coordination between them to be effective. In this role, since GWP works with the regional Economic Communities and works also with the countries and AMCOW, it can play an extraordinary role as facilitator for implementing this. And I think the final step to make is that one! On governance and integrated manage- 12 Running water - N°17 ment, since we have an African Water vision, the sub-regions should be able to operationalize such a vision for the subregion, which must be the basis for integrated water management. West Africa is well advanced on that matter because it has a water vision for West Africa. It’s on this basis that the sub-regional IWRM should be built and the national IWRM should be in line with the sub-regional IWRM. This is the next step: the sub-regional IWRM must be almost a supranational arrangement which applies to the countries which must make it a rule to incorporate it or incorporate their national IWRM into this supranational arrangement. It’s not easy, it’s a matter of sovereignty; but, given that watercourses are often shared, we have no other choice but to do that. As far as the other aspects, namely climate change and gender are concerned (yet AMCOW was headed not long ago by a woman and by another very soon, if everything goes well) the participation of all the stakeholders and of all uses must be taken into account in the action plans. Here again the GWP can contribute a lot. It is not an issue at hand; it is part and parcel of the IWRM we want to establish.” POINTS FORTS DR Letitia OBENG, Présidente du GWP AMCOW et le GWP doivent travailler ensemble pour impliquer d’autres ministres dans la problématique de la gestion de l’eau En novembre 2007, AMCOW et le GWP ont signé un protocole d’accord, et c’est dans ce protocole que nous avons évoqué les différents domaines de collaboration. Cependant, il ne constituait pas la première étape dans notre collaboration. En 2003, quelques mois après la création d’AMCOW, le GWP a eu l’occasion de participer, de collaborer et de soutenir AMCOW dans une conférence panafricaine sur la mise en œuvre et le partenariat. Nous voici réunis aujourd’hui pour consolider davantage ce très important partenariat. Il s’agit d’un partenariat qui, à mes yeux, est très prometteur car fondé sur la base de nos domaines de force respectifs. Au niveau du GWP, nous sommes sur le point de lancer notre nouvelle stratégie pour les cinq prochaines années, c’est-àdire pour la période 2009-2013. Notre mission consiste à soutenir nos partenaires à tous les niveaux pour une gestion durable des ressources en eau. Lors de l’élaboration de notre stratégie, nous avons également défini notre vision qui est celle d’un monde sécurisé par rapport à l’eau. Notre stratégie poursuit quatre objectifs principaux. Le premier objectif consiste à poursuivre notre soutien en faveur de la promotion de l’eau en tant qu’élément clé du développement durable, à soutenir les pays qui sont toujours en train d’élaborer leurs plans de gestion intégrée des ressources en eau et à aider ceux des pays qui ont déjà développé les leurs à trouver les voies et moyens de les mettre en œuvre. Le deuxième objectif porte sur notre contribution au travail qui démarre et qui est en cours sur les défis actuels du développement auxquels le monde est confronté de nos jours, à savoir : le défi du climat et de l’adaptation au changement climatique, le défi de la sécurité alimentaire, les défis liés à l’énergie, etc. Le GWP n’est pas une agence d’exécution mais nous pouvons mettre sur la table les compétences particulières nécessaires pour appuyer, faciliter et contribuer avec une expertise technique permettant de relever ces grands défis. Le troisième objectif porte sur le renforcement du partage des connaissances et de la communication. Et une partie de ce que nous faisons en ce moment est liée à ce domaine. HIGHLIGHTS Le quatrième objectif est lié à notre présence ici aujourd’hui portant sur la création d’un réseau plus efficace. Au moment où nous discutons aujourd’hui notre objectif de consolidation de notre partenariat et de recherche d’une collaboration nouvelle et plus forte en vue d’un Dr Letitia OBENG, GWP chair AMCOW and GWP should work together to engage other Ministers in water management issues AMCOW and GWP in November 2007 signed a memorandum of Understanding. It is where we talked about areas of collaboration. This however was not our first step in our collaboration. Way back in 2003, a few months after the establishment of AMCOW, GWP had the opportunity to participate, to collaborate and support AMCOW in an important Pan-African implementation and partnership conference. We are meeting today to consolidate even further this very important partnership. It is a partnership in my view that has great promise because it has been forged based on our respective areas of strengths. We, at GWP are about to launch our new strategy for the next five years, 2009-2013. Our mission is to support our partners at all levels in a sustainable management of water resources. We, also in developing the strategy, decided on our vision: our vision for a water secured world. Our strategy has four major goals. The first one is focusing on continuing to support, promote water as a key part of sustainable development, to support those countries that are still in the process of developing their integrated water resources management plans and to help those who have already developed their plans to find ways and means of implementing them. A second goal focuses on contributing to the work that is beginning and ongoing on the current development challenges facing the world today: the challenge of climate and adapting to climate change, the challenge of food security, the challenges related to energy, etc. GWP is not an implementer but we can bring up particular skills to the table to support, facilitate and provide contributions from technical expertise to these big challenges. The third goal is related to reinforcing knowledge sharing and communication. And some of what we are doing during this Dr Letitia OBENG, GWP chair period is related to this area. The fourth goal is related to our being here today which is around building a more effective network. As we discuss today our objective of consolidating our partnership and looking for new and even greater collaboration efforts for mutual support, I would like to say that Running water - N° 17 13 TEMOIGNAGES PIECES OF EVIDENCE soutien mutuel, je voudrais dire que cinq régions sont engagées et qu’à l’échelle mondiale nous nous engageons à travailler avec vous au niveau de AMCOW pour nous concentrer sur des actions spécifiques qui sont importantes pour votre travail et le nôtre dans ces cinq régions consistant à apporter un soutien aux pays dans la gestion durable de leurs ressources en eau. En particulier, je voudrais mettre sur la table, M. le Président, un des domaines particuliers qui me tient à cœur et qui, je suppose, à partir de ce que vous avez dit, vous tient également à cœur, et qui est qu’on pourrait œuvrer ensemble à impliquer véritablement vos camarades ministres des finances, de l’économie, de la planification qui tiennent les cordons de la bourse, qui pilotent, guident et orientent les programmes de développement des pays dans cette problématique de la gestion de l’eau en raison de son importance pour tous les aspects du développement, et en raison de son importance pour l’atteinte des OMD. Si on pouvait trouver une façon, que ce soit à travers notre partenariat mondial ou à travers le niveau régional, pour travailler ensemble pour contribuer à ces aspects, alors je pense que ce serait un petit pas dans la bonne direction.» ./. five regions are committed and at the global level we are committed to working with you in AMCOW to focus on specific actions that are important to your work and our work in those five regions as we support countries in the sustainable management of their water resources. In particular, I would like to put on the table, Mr. President, one of the particular areas that is very close to my heart and which I suppose from what you have said close to yours too, which is we could work together to truly engage your fellow Ministers of finance, of economy, of planning who hold the pot strings, who lead, guide and direct the development agendas of the countries in this issue of management of water because of its importance to all aspects of development, because of its importance to the achievements of the MDGs. If we can find some way either through our global partnership or through the regional level so we can work together to contribute to these aspects, I think it would be one little step to the right direction.” ./. 14 Running water - N°17 Nous vous proposons quelques réactions de partenaires qui ont pris part aux deux rencontres, Assemblée Générale et rencontre GWPAMCOW : Samuel ATIKPO, Autorité du Bassin de la Volta (ABV) « Du côté de l’ABV, cela nous démontre que nous ne sommes pas seuls dans ce combat que nous menons dans le secteur de la gestion des ressources en eau. On se rend compte qu’il y a beaucoup d’initiatives en cours, de grandes bonnes volontés pour faire avancer la question de l’eau que ce soit dans la sous région ou en Afrique en général. Mais je crois que tout le monde y gagnera à ce que toutes ces initiatives soient plus coordonnées pour que les investissements en temps, en fonds soient mieux rationalisé pour un développement harmonieux de la sous région. Nous sommes des partenaires très liés avec GWP Afrique de l’Ouest ; il est clair que l’ABV est en cours d’installation mais nous envisageons dès que nos structures seront en place, un cadre clair de partenariat avec le GWP Afrique de l’Ouest. » Samuel ATIKPO, Volta Basin Authority (VBA) “On the VBA’s side, this shows that we are not alone in this struggle we are waging in the sector of water resources managements. We realize that there are many initiatives underway and a large amount of good will to advance the water issue, either in the subregion or in Africa in general. But I think everybody would gain if all these initiatives were better coordinated to ensure that the investments in time, in money are better streamlined for a smooth development of the sub-region. We are partners who are connected very much with GWP West Africa; it’s clear that VBA is in the process of installation but we intend, as soon as our structures are in place, to establish a clear framework of partnership with GWP West Africa” Samuel ATIKPO Mario MONIZ, President PNE Cap Vert « Le débat a été intéressant mais j’ai l’impression qu’il y a un aspect dont on a pas tellement parlé mais qui est un grand défi, celui de l’éducation, l’éducation à tous les niveaux , des décideurs politiques jusqu’à la population à la base. Comme l’ont dit les experts, la gestion intégrée exige la participation de tout le monde. Et pour que tout le monde puisse participer, il faut que tout le monde soit au même niveau d’information et dispose aussi de ressources pour agir. Là il faut reconnaitre qu’il y a un grand écart entre les capacités d’intervention des différents acteurs. J’aurai bien aimé avoir une meilleure représentation des acteurs non étatiques à cette rencontre. Dans les prochaines rencontres, je crois qu’il faut faire plus d’effort pour élever le nombre de participants de la société civile car les ONG jouent un grand rôle dans le processus d’éducation à la base. » M ario MONIZ, Chair CWP Cape Verde “It was quite an interesting debate; however, I feel there is one aspect we didn’t talk much about and which is a big challenge, i.e. education; education at all levels, from the policy makers down to the grassroots people. As the experts said, integrated management requires the participation of everyone. And for everyone to be able to participate, it is necessary for everyone to be at the same level of information and be provided also with resources to act. Then, we must admit that there is a large gap between the capabilities of the various actors. I would have preferred to have a better representation of non-state actors in this meeting. In future meetings, I think we should make effort to raise the number of participants from civil society since NGOs play a major role in the education process especially at the grassroots level.” TEMOIGNAGES PIECES OF EVIDENCE Jean Pierre BIDJOCKA, Président GWP Afrique Centrale « Au niveau de l’Afrique Centrale, nous apprenons déjà de l’Afrique de l’Ouest, étant le partenariat régional le plus récent au niveau de l’Afrique ; donc vous nous servez de cas d’école. C’est pourquoi nous sommes là et nous avons vraiment appris. Cependant dans ces enseignements, nous constatons qu’il y a une asymétrie d’attention entre le niveau supra qui est régional et le niveau national. Je pense qu’il y a quelque chose à refaire, il faut recentrer la machine pour que la dynamique nationale prenne corps pour qu’effectivement ce que nous développons puisse être mis en œuvre au niveau national. En ce qui concerne notre partenariat avec AMCOW sans que cela ne soit formel, c’est quelque chose d’actif qui mérite d’être consolidé par l’établissement de cadre formel de coopération des actions clairement identifiées. A ce titre, je pourrais suggérer qu’AMCOW ayant une faiblesse institutionnelle en matière de conduite opérationnelle des actions, les structures GWP pourraient servir de secrétariat pour les structures AMCOW en attendant que ces structures soient plus opérationnelles comme on le souhaiterait.» Gérard COUGNY, Centre DHI pour l’eau et l’environnement chargé de l’Afrique de l’Ouest et du Centre « Je suis de prêt les activités du GWP Afrique de l’Ouest depuis sa création en 1999. Pour nous c’est un plaisir, on vient à toutes les Assemblées Générales, on voit le développement du GWP dans la région, on voit de plus en plus de partenariats nationaux de l’eau. Aussi bien au niveau national que régional ce sont nos partenaires dans l’exécution des projets. Actuellement, on a un projet avec sept pays CEDEAO, on collabore avec les trois partenariats existants, Côte d’Ivoire, Togo, Guinée. On fait la promotion de partenariats dans les pays où il n’en existe pas, Libéria, Gambie, Guinée Bissau, Sierra Léone. Pour nous, ce sont des partenaires très importants parce que le PNUE, étant du système des Nations Unies travaille au niveau des gouvernements mais on a besoin de travailler avec les parties prenantes pour avoir des relais vers la société civile et ça c’est vraiment le rôle des partenariats. Pour nous c’est vraiment positif et remercions le GWP de nous avoir associé à cette rencontre. » Jean Pierre BIDJOCKA, Chair GWP Central Africa G rard COUGNY, DHI Centre for water and environment, responsible for West and Central Africa. “In Central Africa, we are already learning from West Africa, being the latest regional partnership set up in Africa; so you serve as a model for us. That’s why we’re here and we really learnt. However, in these lessons we find there is a mismatch in terms of attention between the supra level i.e. the regional level, and the national level. I think there is something to redo; we must refocus the machinery to ensure that the national dynamics take shape and what we are developing could be effectively implemented at the national level. Regarding our partnership with AMCOW, though informal, it is something very active that needs to be further consolidated through the establishment of a formal cooperation framework of clearly identified actions. As such, I might suggest that since AMCOW has institutional weaknesses in terms of operational actions, the GWP structures could serve as a secretariat for the AMCOW bodies, until these structures become more operational as we would want them to be.” “I have been following closely the GWP West Africa activities since its inception in 1999. For us it is a pleasure; we come to all the General Assemblies, we see the development of GWP in the region, we see more and more country water partnerships. Both nationally and regionally, they are our partners in projects implementation. Presently, we have a project with seven ECOWAS countries; we collaborate with the three existing partnerships in Côte d’Ivoire, Togo and Guinea. We are promoting partnerships in those countries that haven’t set up any yet, namely in Liberia, The Gambia, Guinea Bissau and Sierra Leone. They are important partners for us because UNEP being part of the United Nations System works at the governmental level but we need to work with the stakeholders to have a bridge to civil society and that is indeed the role of the partnerships. For us, this is really positive and we would like to thank GWP for associating us with this meeting.” Running water - N° 17 15 TEMOIGNAGES PIECES OF EVIDENCE Mamadou SYLLA, DG SEROHS Mali, membre sortant du Comité de Pilotage du GWP/AO Denis ZOUNGRANA, Institut International d’Ingénierie de l’Eau et l’Environnement (2IE) « C’est vrai que je pars du Comité de Pilotage régional mais je reste GWP car je suis membre du Partenariat National de l’Eau du Mali et je vais me battre pour réussir la mise en œuvre de la GIRE dans le pays. Ce que je recommanderais va à l’endroit des pays qui ont élaboré leur plan GIRE. Ces documents ne sont pas destinés à être mis dans un tiroir. Ce n’est pas des projets de financement mais il faudrait chercher à voir avec toutes les autorités nationales afin d’adapter le dispositif législatif et réglementaire « Je voudrais remercier ce qui se passe ici durant cette conférence. On voit aujourd’hui que la volonté politique est bien exprimée et qu’elle est là. Il y a des acteurs qui sont prêts à se lancer pour travailler. Je voudrais modestement dire qu’au niveau des universités la question de l’eau est devenue une question fondamentale qui fait qu’il y a beaucoup de chercheurs qui s’engagent dans ce domaine là. Cela veut dire que nous sommes sur des rampes qui nous permettent d’aller de l’avant dans la gestion intégrée des ressources en eau. Je voudrais faire une proposition. Lorsque l’on regarde la manière dont on démarche la mise en œuvre de la gestion intégrée des ressources en eau dans les différents pays, c’est vrai qu’il ya beaucoup de travail qui se fait sur le terrain. Mais une fois que l’on a fini d’élaborer le plan, on se met dans une position de ce que j’appelle l’évangélisation. On se met dans une disposition où c’est nous qui apportons la bonne parole aux autres. Or, je crois qu’aujourd’hui, les populations ont eu des pratiques, elles ont de tout le temps géré l’eau même si ce n’est pas toujours bien fait. Le fait de capitaliser et diffuser les meilleures pratiques, c’est bien, mais il parait important d’utiliser ce que les populations ont eu à faire jusqu’à présent comme étant la porte d’entrée vers les communautés pour relancer une meilleure gestion des ressources en eau. C’est la proposition que je voulais faire pour contribuer à débloquer la situation où on a terminé les plans et on a des difficultés à les mettre en œuvre parce qu’on n’a pas les moyens alors que les populations peuvent y contribuer tout simplement en donnant l’information qu’il peut y avoir sur le terrain. » Denis ZOUNGRANA, International Institute for Water and Environment Engineering (2IE) pour faciliter la mise en œuvre de la GIRE. On se rend compte au cours des années que la volonté politique est là apparente et cela doit se manifester par des engagements politiques concrètement à travers l’adaptation du cadre réglementaire et institutionnel pour faire la GIRE. Sans cela, on ne pourrait rien faire en matière de GIRE. Les PNE ont beau travaillé si les cadres ne s’y prêtent pas, on ne pourra pas réussir. » M amadou SYLLA, DG SEROHS Mali, outgoing member of the Steering Committee “It’s true that I am leaving the Regional Steering Committee, but I remain a partner of GWP because I am a member of the Country Water Partnership of Mali, and I’ll fight for a successful implementation of IWRM in the country. What I would recommend is addressed to the countries that have developed their IWRM plans. These are not documents that are intended for a drawer. They are not financing projects, but the national authorities should see how to adapt the legal and regulatory framework to facilitate the implementation of IWRM. We realize over the years that the political will is there apparent and this must manifest itself in concrete political commitments through the adaptation of the regulatory and institutional framework to do IWRM. Without doing so, we couldn’t do anything at all in terms of IWRM. Even if the CWPs work hard and the frameworks are unsuitable, we can’t succeed.” 16 Running water - N°17 I would like to commend what is going on here, at this conference. Today we see that the political will has been expressed and it is here! There are actors who are ready to start working. I would modestly say that at the university level, the water issue has become a key issue so that there are many scientists who engage in this area. This means that we are on ramps that allow us to move forward into integrated water resources management. I would like to make a proposal. When we look at the way we approach the implementation of integrated water resources management in the various countries, it’s true that a lot is being done in the field. But, once the development of the plan is completed, we adopt a position that I would call of evangelization. We put ourselves in a position in which we are the people who bring the good word to the others. Yet, I think that the populations have had their own management practices and have always managed water, even if not always done well. To capitalize on and disseminate the best practices, it’s good, but it seems important to use what the populations have been doing so far as an entry point to the communities in order to revive a better management of water resources. That’s the proposal I wanted to make with a view to help give renewed impetus to the plans that have been developed and which are difficult to implement due to lack of resources, while the people can contribute simply by providing the information that may be available at their level, on the ground.” TEMOIGNAGES PIECES OF EVIDENCE Reginald TEKATEKA, Chair GWP Southern Africa I am happy to see that there is a lot of excitement on both sides to strengthen relations. I think there is a lot to be gained from a closer relationship. On the hand in AMCOW, you have a political grouping of Ministers who give political guidance and who are naturally in charge of government institutions which are Ministries of water. GWP brings with it representation of stakeholders both in terms of water professionals, water experts as well as civil servants, people who work for the governments in water. But also it has the possibility to bring above all people from other sectors and therefore to be more easily able to gain from the experience of other user sectors in terms of how they would like to see their share of water provided and at the same time it gives the opportunity for water sector to explain itself to other sectors and to spread the word on integrated resources management. Part of our problem is there isn’t enough understanding of water resources management. AMCOW is now more and more going towards the concrete development of infrastructures. Here also, we have to be able to say what GWP can bring on the table. It is an understanding of the fact that unlike the past where we could have infrastructure that is solely for hydropower or irrigation we must try to maximize our infrastructure and integrate all the requirements and all the demands of water and have infrastructure that responds to different demands. And that is integrated water resources management. AMCOW is a continental body but it has manifestations at regional level. In our region it is SADC. We have a very old relationship; when the ministers’ organisation was set up in 1996, a year later the regional technical committee which became later the regional partnership was formed in 1997. In 1998, an MOU was signed between SADC and the Ministers. So, the two have actually grown together. So whenever the Ministers came with a programme, GWP was there to respond and give its assistance to facilitate the involvement of the different stakeholders in carrying this forward. We can do this more in other parts where we have a very formal relationship between GWP and the public sector. ports plus étroits entre nous. Du côté de AMCOW, on a un regroupement politique de ministres qui donnent les orientations politiques et qui sont naturellement responsables d’institutions gouvernementales que sont les ministères en charge de l’eau. Le GWP apporte dans son sillage la représentation des acteurs à la fois en termes de professionnels de l’eau, d’experts de l’eau ainsi que de fonctionnaires, d’agents travaillant pour les gouvernements dans le secteur de l’eau. Mais également il a la possibilité d’emmener surtout des personnes d’autres secteurs et donc d’être plus à même de puiser dans l’expérience des autres secteurs d’utilisateurs en termes de manière dont ils voudraient voir la part de l’eau qui leur est fournie et en même temps il donne l’occasion au secteur de l’eau de s’expliquer à d’autres secteurs et de répandre la bonne parole concernant la gestion intégrée des ressources. Une partie de notre problème réside dans le fait qu’il n’y a pas assez de compréhension de la gestion des ressources en eau. AMCOW se lance de plus en plus maintenant dans le développement concret d’infrastructures. Là aussi, nous devons pouvoir dire ce que le GWP peut apporter sur la table. Il s’agit d’une compréhension du fait que, contrairement au passé où nous pouvions avoir des infrastructures destinées uniquement à l’hydro-électricité ou à l’irrigation, il nous faut essayer de maximiser nos infrastructures et intégrer tous les besoins et toutes les demandes en eau et disposer d’infrastructures qui répondent à différentes demandes. Et c’est ça la ges- Reginald Tekateka tion intégrée des ressources en eau. AMCOW est une structure continentale mais qui a des manifestations au niveau régional. Dans notre région, c’est la SADC. Nous entretenons des rapports très anciens ; quand cette organisation ministérielle a été créée en 1996, un an plus tard, le comité technique régional, qui est devenu par la suite le partenariat régional, fut mis en place en 1997. En 1998, un protocole d’accord a été signé entre la SADC et les ministres. Ainsi, les deux structures ont grandi en réalité ensemble. Ainsi, chaque fois que les ministres venaient avec un programme, le GWP était là pour y répondre et pour apporter son aide pour faciliter l’implication des différents acteurs pour le faire aller de l’avant. Nous pouvons faire autant dans d’autres régions où il existe des rapports très formels entre le GWP et le secteur public. Reginald TEKATEKA, Président du GWP-Afrique australe Je suis heureux de constater qu’il y a beaucoup d’enthousiasme de part et d’autre pour renforcer les relations. Je pense qu’on gagnerait beaucoup à avoir des rap- Running water - N° 17 17 CONTRIBUTION Ceci est une presentation faite en plénière par le Président du GWP Méditerranée. Prof. Michael SCOLLOUS Excellence, Monsieur le Ministre, Président de AMCOW, Madame la Présidente du GWP, Monsieur le Secrétaire général d’AMCOW, Mesdames et messieurs, Pour commencer, permettez-moi de dire une évidence qui, cependant hélas, est souvent ignorée, à savoir que L’Afrique du Nord fait bel et bien partie de l’Afrique (!) et constitue une sous-région de AMCOW. Même si les conditions naturelles et socioéconomiques sont différentes entre l’Afrique du nord et l’Afrique sub-saharienne et même si en outre, les activités et les ressources de la coopération internationale en appui aux actions entreprises sont distinctes, il existe néanmoins de nombreux points communs en ce qui concerne les problèmes de l’eau et des expériences très importantes à partager! Nous, au niveau de GWP-Méditerranée, sommes au service de l’Afrique du Nord en répondant aux programmes de la sous région, méditerranéenne et euro méditerranéenne, et dans une certaine mesure, au niveau national et par l’implication des acteurs. Notre structure nous aide beaucoup dans ce sens. En effet, le GWP-Med compte parmi ses membres/partenaires de nombreux et puissants réseaux d’acteurs dans la région méditerranéenne tels le plan bleu de MAP UNEP et CEDARE avec leurs points focaux (organismes gouvernementaux), MEDCITIES avec ses villes méditerranéennes, MEDWET avec les sites RAMSAR, MIO-ECSDE avec ses ONG, IME avec ses différents experts et institutions, MENBO avec les autorités de bassins avec ses organisations d’irrigants, EIC avec les communautés d’irrigants, CIHEAM avec les instituts agricoles, etc. En outre, le GWP-Med compte parmi ses adhérents plus de 80 organisations en Méditerranée, en constante augmentation ; ce qui permet une implication directe et indirecte dans l’évolution de la situation du secteur de l’eau dans tous les pays de la sous-région et dans la mise en œuvre d’activités ciblées. En outre, le GWP-Med a en charge trois groupes d’intérêt pour AMCOW : le COMPSUD (Groupe des parlementaires méditerranéens pour le développement durable) avec plus de 80 députés de 16 parlements nationaux dont des pays nord africains; le COMJESD (Groupe des journalistes méditerranéens pour l’environnement et le développement durable), et le MEdIES (initiative méditerranéenne d’éducation pour l’environnement et la durabilité) qui compte plus de 2000 membres éducateurs de la région tout entière comprenant les pays d’Afrique du nord. Un réseau d’universités est maintenant organisé sur l’éducation pour le développement durable, avec un accent sur la question de l’eau. Le GWP-Med est très bien placé pour coopérer avec diverses organisations internationales de la famille des Nations Unies, telles l’UNEP/—MAP, l’UNESCO, la BM, le FEM (GEF), la CEE/ONU, This is a presentation made in plenary by the chair of the GWP Medierranean Prof. Michael SCOLLOUS Honorable Minister, AMCOW Chair, Madame Chair of GWP, Mr. Secretary General of AMCOW, Ladies and Gentlemen, Let me state the obvious first which, however, is frequently forgotten: North Africa is indeed part of Africa (!) and an integral sub-region in AMCOW. Though natural and socioeconomic conditions are different between North and Sub-Saharan Africa and, further on, international cooperation activities and resources in support of action are separate, there are many commonalities in relation to water problems and very important experiences to share! We, in GWP-Mediterranean, serve North Africa responding to the sub-regional, Mediterranean and Euro-Mediterranean agendas and to a certain extent, at national 18 Running water - N°17 level and through the involvement of Stakeholders. Our structure helps us a lot in doing so. GWP-Med has as partners/members many strong stakeholder networks in the Mediterranean region such as the Blue Plan of MAP UNEP and CEDARE with their focal points (governmental agencies), the MEDCITIES with its Mediterranean towns, MEDWET with the RAMSAR sites, MIO-ECSDE with its NGOs, IME with its various experts and institutions, MENBO with River Authorities with its irrigators’ organizations, EIC with the irrigators communities, CIHEAM with the agriculture institutes, and so on and so forth. Furthermore, GWP-Med serves a membership of more than 80 organizations in the Mediterranean that is constantly growing. This allows direct and indirect involvement in the developments about water in all countries of the sub-region and implementation of targeted activities. In addtion, GWP-Med supports three circles which are of interest to AMCOW: COMPSUD (Circle of Mediterranean Parliamentarians for Sustainable Development) with more than 80 MPs from 16 national parliaments including from the N. African countries; COMJESD (Circle of Mediterranean Journalists for Environment and Sustainable Development), and MEdIES (Mediterranean Education Initiative for Environment and Sustainability) which counts more than 2000 member Educators from the entire region including N. African countries. A network of universities in now organised on Education for Sustainable Development, with water being an emphasis issue. GWP-Med is very well placed in cooperating with various international organisations of the UN family such as UNEP-MAP, UNESCO, the WB, GEF, the UNECE, UN ESCWA and the other Economic Commissions which also contribute to its programme. Major cooperation exists between the European Commission and GWP- CONTRIBUTION ganisation des conférences Euro-méditerranéennes et des Directeurs de l’Eau d’Europe du sud-est (depuis 2006) par le MED-EUWI, au Processus Horizon 2020 pour la Dépollution de la mer méditerranée, dans l’animation des contributions de la méditerranée au Forum Mondial de l’Eau etc. la CESAO des Nations Unies et les autres Commissions économiques qui contribuent également à son programme. Il existe une coopération importante entre la Commission européenne et le GWP-Med puisque ce dernier assure le secrétariat de deux initiatives importantes que sont le MED EUWI (Volet méditerranéen de l’initiative Eau de l’UE) où la Grèce est le chef de file et le « Processus conjoint Déclaration d’Athènes-Petersberg II » sur le renforcement des capacités et le renforcement de la coopération pour la gestion des ressources en eau transfrontalières en Europe du sud-est. Enfin et non des moindres, le GWP-Med anime le volet Afrique du Nord et Afrique du Nord / reste de l’Afrique du programme « Petersberg » du Med since the second provides the Secretariat of two major initiatives: the MED EUWI (Mediterranean Component of the EU Water Initiative) where Greece is the Lead Country and the “Joint Athens Declaration-Petersberg II Process” on building capacity and enhancing cooperation for transboundary water resources management in Southeastern Europe. Last but not least, GWP-Med facilitates the North African and North Africa / rest of Africa component of the GEF ‘Petersberg’ Programme on promoting collaboration among parliamentarians for shared water resources management. These collaborations and the work linked with them allow GWP-Med to use wisely the FEM sur la promotion de la collaboration entre parlementaires pour la gestion des ressources en eau partagées. Ces collaborations et le travail y associé permettent au GWP-Med d’utiliser avec sagesse le financement de base du GWPO pour générer des ressources supplémentaires représentant environ 75% de notre budget annuel. Le GWP-Med est toujours présent et prend la parole systématiquement dans tous les principaux forums et processus portant sur l’eau, et auxquels participent les pays nord africains (convention de Barcelone, partenariat Euro-méditerranéen, Union pour la méditerranée) et contribue activement au processus politique pertinent. Le GWP-Med a joué un rôle-clé dans l’or- GWPO core-funding generating additional resources representing approximately 75% of our annual budget. GWP-Med is always present and addresses systematically all key fora and processes related to water, attended by the N. African countries (Barcelona Convention, EuroMediterranean Partnership, Union for the Mediterranean) and contribute actively to the relevant political process. GWP-Med has been instrumental in the organisation of the Euro-Mediterranean and Southeastern Europe Water Directors Conferences (since 2006) through the MED-EUWI, to the Horizon 2020 Process to De-Pollute the Mediterranean, in the facilitation of the Mediterranean inputs to Le GWP-Med a joué un rôle déterminant dans l’organisation de la conférence ministérielle Euro Méditerranéenne sur l’Eau en Mer morte (22 décembre 2008) qui a retenu d’élaborer une nouvelle stratégie sur l’eau en méditerranée. Nous sommes disposés à partager cette expérience passionnante, en phase de démarrage à l’heure actuelle, avec les autres sousrégions africaines et AMCOW. A travers celles-ci, les pays nord africains sont servis par le GWP-Med à travers à la fois des initiatives régionales nord-sud (par exemple MED EUWI, FEM SPM, H2020) et sud –sud (Petersberg Afrique, processus de déclaration de Rabat sur la planification nationale de la GIRE). Des événements régionaux ont été organisés dans tous les pays nord africains en étroite collaboration et avec l’aide des gouvernements et des acteurs nationaux. Concernant les activités des pays d’Afrique du Nord, à ce jour un accent particulier a été mis sur l’Egypte (pour ce qui est des stratégies de financement de l’approvisionnement en eau et l’assainissement), la Libye (en ce qui concerne la all World Water Forum etc. GWP-Med has been instrumental in the organisation of the Euro-Mediterranean Ministerial Conference on Water at the Dead Sea (22 December 2008) that has agreed to elaborate a new Strategy on Water in the Mediterranean. We are willing to share this exciting experience that is now in its launching phase with the other African sub-regions and AMCOW. Through these, North African countries are served by GWP-Med through both North – South (eg. MED EUWI, GEF SPM, H2020) as well as South - South (Petersberg Africa, Rabat Declaration Process on National IWRM Planning) regional initiatives. Regional events have been organized in all North African countries in close collaboration and with the assistance of governments and national stakeholders. Regarding country activities in North Africa, up to now particular emphasis has been given to Egypt (on financing strategies for water supply and sanitation), Libya (on promoting water governance reforms) and less in Tunisia. GWP Med cooperates and supports North AMCOW already since 2003 by assisting financially its operations through thw Running water - N° 17 19 CONTRIBUTION promotion des réformes de la gouvernance de l’eau) et moins sur la Tunisie. Le GWP Med coopère et soutient déjà AMCOW Nord depuis 2003 en aidant financièrement ses opérations à travers des programmes de travail annuels de GWP-Med. Cet appui a servi à : - l’organisation des réunions de NAMCOW en préparation aux réunions panafricaines d’AMCOW, - la participation des représentants de NAMCOW aux réunions d’AMCOW et - comme contribution au fonctionnement du secrétariat de NAMCOW. Le secrétariat de NAMCOW est animé par CEDARE qui est un membre actif de GWP-Med depuis sa création et membre du Conseil de Partenariat de GWP-Med (notre comité directeur). À la lumière du Protocole d’accord signé entre le GWP et AMCOW, le GWP-Med est disposé à accroître sa collaboration avec NAMCOW ; ce qui pourrait se faire à travers : - une communication intensifiée avec les points focaux et le TEC de NAMCOW. - l’élaboration d’un plan de travail conjoint avec le secrétariat de NAMCOW sur la base des activités prévues de GWP-Med et de NAMCOW et promouvant les objectifs du protocole d’accord existant entre GWP et AMCOW. GWP-Med annual work programmes. This support has been used for: - organization of NAMCOW meetings in preparation of pan African AMCOW meetings, - for participation of NAMCOW representatives in AMCOW meetings and - as a contribution in the running of the NAMCOW Secretariat. The NAMCOW Secretariat is facilitated by CEDARE that is an active member of GWPMed since its establishment and member of the GWP-Med Partnership Council (our Steering Committee). In the light of the MoU between GWP and AMCOW, GWP-Med is willing to upscale its collaboration with NAMCOW. This could be done through: - an intensified communication with the NAMCOW Focal Points and the NAMCOW TEC. - the elaboration of a joint work plan with the NAMCOW Secretariat based on planned GWP-Med and NAMCOW activities and serving the objectives of the existing GWP/AMWCOW MoU. 20 Running water - N°17 En outre, GWP-Med est disposé et peut participer à des soumissions et mise en œuvre conjointes de projets par exemple: sur les échanges d’expériences, la promotion des questions en suspens par exemple : adaptation au changement climatique, gestion des ressources en eau transfrontalières, gouvernance, éducation, etc., dans un contexte panafricain et/ou interrégional. Chaque pays de la région tente de résoudre ses problèmes d‘eau en fonction de ses besoins, stratégies et politiques locaux qui ne sont pas toujours cohérents d’un pays à l’autre, ou même à l’intérieur d’un même pays, et ne sauraient l’être nécessairement d’ailleurs, dans la mesure où les situations varient considérablement. Néanmoins, on gagnerait beaucoup à développer une compréhension commune, une vision partagée et une stratégie africaine sur la gestion des ressources en eau qui inclurait explicitement la gouvernance de l’eau dans ses domaines de concentration. Une telle stratégie pourrait utiliser, en guise d’exemple, celle de la méditerranée en révision. Dans un tel exercice le GWPMed sera prêt à y contribuer significativement sur la base de son expertise et de ses travaux antérieurs. Futhermore, GWP-Med is willing and able to participate in joint projects’ submission and implementation e.g.: on sharing experiences, promoting outstanding issues e.g.: climate change adaptation, transboundary water resources management, governance, education, etc., in a pan-African and/or inter-regional context. Each country of the region is attempting to tackle its water problems according to its local needs, strategies and policies which are not always consistent from country to country, or even within countries, nor should they necessarily be, since the situations vary greatly. Nevertheless, benefits would be significant from a common understanding, a shared vision and an African strategy on water resources management that would explicitly include water governance in its focus areas. Such a Strategy could use as example the Mediterranean one under revision. In such an exercise GWP-Med will be prepared to contribute substantially based on its expertise and previous work. Quelques extraits d’intervention lors des débats du panel Some extracts of intervention during the panel debate Rui SILVA, directeur du centre de coordination des ressources en eau de la CEDEAO (CCRE/CEDEAO) « Maintenant que le Secrétariat d’AMCOW est opérationnel, il va falloir avoir un plus grand dynamisme avec les différentes communautés économiques régionales surtout en Afrique de l’ouest. Chez nous, je ne peux pas dire qu’on est très bien organisé mais raisonnablement avec un conseil de ministres régional qui se réuni tous les deux ans, il y a un comité technique des experts qui se réuni tous les ans, on a un conseil régional de concertation avec toutes les parties prenantes du secteur de l’eau qui se réuni tous les deux ans. Maintenant il faut voir les liaisons que l’on peut faire avec l’AMCOW et ne pas créer des structures additionnelles comme l’a dit M. le Ministre, mais profiter de ce qui existe, peut être les renforcer pour mieux répondre à la problématique de l’eau en Afrique de l’ouest. Effectivement, on dispose d’une vision de l’eau à l’horizon 2025, d’une politique des ressources en eau et d’un plan stratégique 2007-2015 qui ont été élaborés en étroite collaboration avec le GWP Afrique de l’Ouest. Dans la région, on travaille main dans la main avec le GWP. Actuellement, jusqu’à décembre 2009, il y a cinq pays qui auront finalisé leur plans d’action et en 2012, on pense finir pour les dix autres pays. Maintenant, il s’agit de travailler dans la synergie nécessaire pour mobiliser les ressources pour financer la mise en œuvre de ces plans d’action. » CONTRIBUTION Membres du Panel Members of the Panel Rui SILVA, Director, ECOWAS Water Resources Coordination Centre (WRCC/ECOWAS) “Now that the AMCOW Secretariat is operational, there is need to be more aggressive with the various regional economic communities especially in West Africa. I can’t say we are very well organized, but reasonably well with a ministerial council that meets every two years, we have a technical committee of experts that meets annually, we have a regional consultative council with all the water sector stakeholders, which meets every two years. Now, we need to take a look at the links we can establish with AMCOW so as to avoid duplication of structures as the Honourable Minister said, but to draw the most from what is already in place and may be strengthen them to better address water issues in West Africa. Actually, we do have a water vision by 2025, a water resource policy and a strategic plan 2007-2015 which were developed in close collaboration with the GWP West Africa. In the region, we work hand in hand with GWP. Presently, and until December 2009, there are five countries that will finalize their action plan and in 2012, we hope to complete the plans for the other ten countries. Now, what is wanted is to work in synergy to raise funds for financing the implementation of these action plans.” Phera S. RAMOELI, Représentant de la SADC « Pour nous en Afrique australe, notre mode de fonctionnement veut que notre AMCOW sous-régional se prépare pour l’AMCOW global grâce à un appui du secrétariat de la SADC et comme l’a dit mon collègue président du GWP/Afrique australe, c’est cette approche que nous avons adoptée. Phera S. RAMOELI, Beaucoup a été fait ou est en train d’être fait en Afrique australe, mais nous voulons assez rapidement que le secrétariat d’AMCOW soit renforcé afin qu’il puisse jouer le rôle d’interface et d‘interlocuteur avec nous par rapport à ce que nous devons faire. Déjà, on a très bien travaillé dans nos cadres de GWP. Une chose que je voudrais souligner en ce qui concerne le cadre du GWP c’est que les sections nationales du GWP sont très cruciales pour nous. En effet, les organisations intergouvernementales fonctionnent principalement au niveau intergouvernemental mais il nous faut cette interface avec nos acteurs, qui passe invariablement et plus efficacement par le cadre du GWP. Au cours de l’élaboration de notre politique et stratégie régionales de l’eau, nous avons bénéficié de beaucoup d’assistance du GWP et avons travaillé de concert avec ce dernier. Nous pouvons prêter main forte à nos collègues d’autres sous régions et leur dire le chemin que nous devons suivre. « For us in Southern Africa, it is our modus operandi that our sub regional AMCOW has had preparations for the overall AMCOW through the support of the secretariat of SADC and as my colleague chair of GWP Southern Africa said it, this is the approach we have been taking. A lot has been or is being done in SA, but we need with adequate speed the strengthening of AMCOW secretariat to interface and interlocute with us in respect to what things we need to do. Already in our GWP frameworks we have been working very well. One thing I want to emphasize in respect to GWP framework is that the country chapters of GWP are very critical for us. The intergovernmental organizations operate mainly at intergovernmental level but we need that interface with our stakeholders which happen most invariably and more effectively through GWP framework. During the development of our regional water policy and strategy, there was a lot of assistance and work that we did together with GWP. We can lend a learning hand to our colleague from other subregions and say this the way we should go. We have to strengthen the institutional frameworks so that the responsibility that are lay down on our table can actually be undertaken particularly we need the AMCOW frameworks, to have strengthened secretariats, to support the ES, to make sure his work is made much easier. We can interface with him and be able to work and make sure that is the work needed in Africa. Let’s go to infrastructure, we have done the enabling environment; we need to bring water in the tap for the people. Nous devons renforcer les cadres institutionnels de sorte qu’on puisse vraiment assumer les responsabilité définies ; en particulier nous voulons que les cadres d’AMCOW disposent de secrétariats renforcés pour appuyer le SE, pour s’assurer que son travail est davantage facilité. Nous pouvons être en interface avec lui et être capables de travailler et nous assurer que c‘est bien le travail dont l’Afrique a besoin. Allons aux infrastructures, [maintenant que] nous avons créé l’environnement favorable; il nous faut apporter l’eau au robinet pour les populations. SADC Representative Running water - N° 17 21 RÉACTIONS REACTIONS Atelier sur le développement des projets et la mobilisation des fonds En prélude à l’Assemblée Générale des Partenaires, s’est tenu les 23, 24 et 25 janvier un atelier sur le développement de projets et la mobilisation de fonds à l’intention des Secrétaires Exécutifs des Partenariats Nationaux de l’Eau (PNE) de la région. Le coordinateur régional du GWP Afrique Centrale y a pris part. Cette formation a été assurée par le cabinet IGEMA, basé au Burkina à travers M. Francis BOUGAIRE ancien directeur général des ressources en eau du Burkina Faso et M. Théophile Mandé GOUBA. Nous vous proposons l’avis de certains participants à cet atelier : Mme YAO Amenan Viviane, représentant du Directeur de la production et des industries forestières (Côte d’Ivoire) « L’atelier vient à point nommé car j’ai un projet dans le domaine de la certification forestière et le sujet sur l’élaboration des projets nous intéresse. Dans l’ensemble, je pense que tout s’est bien passé. J’ai beaucoup appris. La seule chose que j’ai déploré c’est le manque de traduction des supports pour les anglophones. Le plan global de rédaction des projets qui nous a été présenté va nous aider et là l’atelier m’a CWP initiated in project development and fundraising In prelude to the General Assembly of the Partners, on January 23, 24 and 25 a workshop was held on the development of projects and the mobilization of funds for the Executive Secretaries of the Country Water Partnerships (CWP) of the region. The regional coordinator of GWP Central Africa took part in it. This training was provided by IGEMA consultancy firm, based in Burkina through Francis BOUGAIRE, former Director General of water resources of Burkina Faso and Mr. Théophile Mandé GOUBA. Reactions of some participants to the training: 22 Mrs YAO Amenan Viviane, representative of the Director of Forest production and industries “The workshop is timely because I have a project in the field of forest certification and we are interested in the subject dealing with project development. On the whole, I think everything went well. I have learned a lot. The only thing I have deplored is the lack of translation of the documents for English speaking participants. The project overall drafting plan that was presented will help us and the workshop has helped me understand that there are several ways of presenting a logical framework whereas I knew only one of them. The training has been more than beneficial”. Paul IBEKA, Executive Secretary of GWP Nigeria “The workshop is very essential and beneficial for more than one reason. It is necessary because we have to come together every once in a while to compare notes and exchange ideas and information in terms of what we are encountering in our Country Water Partnerships. It Running water - N°17 permis de savoir qu’il y a plusieurs présentations du cadre logique alors que je n’en connaissais qu’une. La formation a été plus que profitable. » Paul IBEKA, Secrétaire exécutif de GWP Nigéria « L‘atelier est très essentiel et bénéfique à plus d’un titre. Il est nécessaire parce que nous devons nous réunir de temps à autre pour confronter nos notes et pour échanger des idées et des informations par rapport à ce que nous rencontrons dans nos Partenariats Nationaux de l’Eau. Il est important car il nous donne cette occasion d’interagir avec le Partenariat Ouest Africain qui pourrait nous en dire par rapport aux politiques émergentes, les tendances et tout ce que nous sommes censés faire afin de faire progresser nos Partenariats Nationaux de l’Eau. Il est nécessaire parce qu’il va ouvrir une nouvelle perspective et les opportunités qui s’offrent pour faire avancer les partenariats nationaux de l’eau à un niveau supérieur particulièrement en matière de financement, en matière d’exigences pour la réglementation des projets et nos engagements généraux pour les partenariats nationaux de l’eau. Il se passe un certain nombre de choses qui vont changer ma perception, et mon attitude envers le partenariat national de l’eau. J’ai appris beaucoup de choses mais la seule contrainte est celle de la langue. Il nous faut les documents dans la langue que nous comprenons afin que nous puissions contribuer autant que nécessaire. Le GWP-Afrique de l’Ouest doit veiller à ce que les documents soient traduits dans les deux principales langues que sont l’anglais et le Français pour les conférences et les réunions. » is important because it gives us this opportunity to interact with the West Africa Partnership and they would tell emerging policies, the trends and all the things we are supposed to do so that we can move our Country Water Partnerships forward. It is necessary because it will open a new vista and the opportunities that are available to move the country water partnerships to the next level specially in terms of funding, in terms of the requirements for project regulations and our general commitments for the country water partnerships. There are many things that came on stream which is going to change my perception, my attitude to the country water partnership. I have acquired a lot but the only constraint is that of language. We need documents in the language we understand so that we can contribute as necessary. GWP West Africa need to make sure that for conference and meetings documents are translated in the major two languages that are English and French.” PONIT DE VUE VIEW POINT Questions aux nouveaux membres du TEC Le GWP-AO a recruté trois nouveaux membres pour son Comité Technique qui ont été approuvés par l’AG d’Abidjan. Ce sont M. Ezechiel Oladapo LONGE (Ph.D et M.Phil degrees en ingénierie Environnementale et de l’eau), Pr. Bi Tié Albert GOULA (Docteur ingénieur en hydrologie et hydrogéologie Hydraulicien spécialiste en GIRE, maître de conférences), M. Francis Daniel BOUGAIRE (ingénieur, diplôme de 3e cycle en management des projets de développement). Ils viennent s’ajouter au Prof Lekan Oyebande, au Prof. Aboubacar Awaiss et au Dr Mame Dagou Diop Ndiaye. Les trois nouveaux ont accepté de répondre à nos questions. Francis BOUGAIRÉ, ancien directeur des ressources en eau du Burkina Faso Vous avez été retenu comme membre du Comité Technique du Partenariat Ouest Africain de l’Eau (GWP-AO). Quels rapports avez-vous eu au paravent avec le GWP, que représente pour vous le TEC et quelle est votre compréhension de sa mission ? Par mes fonctions (directeur général chargé de l’eau du Burkina de 2002 à 2008), j’ai activement contribué à la planification du processus GIRE au Burkina et en Afrique de l’ouest ; j’ai donc, comme premier responsable technique de ce processus, coordonné sa mise en œuvre dans mon pays depuis 2002. Dans ce cadre, j’ai constamment travaillé avec tous les acteurs de l’eau notamment avec le Partenariat Ouest Africain de l’Eau (GWP/AO) qui a toujours soutenu le Burkina dans cette voie. J’ai personnellement participé à la création du Partenariat National de l’Eau du Burkina. Le TEC représente, dans ma compréhension, une commission scientifique qui doit allier un niveau technique et scientifique élevé avec une expérience profonde sur les problématiques (politiques, administratifs, juridiques et organisationnels) de la GIRE et de sa mise en œuvre. Et cela pour lui permettre d’être un organe qui puisse garantir la qualité, produire des analyses et faire des propositions en vue de contribuer à éclairer les voies de réalisation des objectifs du GWP. Comment comptez-vous apporter votre expertise dans l’accomplissement de cette mission ? En me rendant disponible autant que faire se peut pour préparer et participer aux sessions du TEC et à la réalisation des tâches à lui confier. Et en continuant à m’impliquer dans le champ des actions (et/ou s’informer sur les processus) de mise en œuvre de la GIRE dans la sous région et dans le monde. Questions to new TEC members GWP WA has recruited three new members for its technical committee who were approved by the Abidjan Meeting. They are Mr. Ezechiel Oladapo LONGE (Ph.D and M.Phil degrees in Environmental and Water Engrg. from Nigeria), Pr. Bi Tié Albert GOULA (Ph.D , hydrologist, lecturer from Côte d’Ivoire), Francis Daniel Bougairé (Engineer, a degree in project management from Burkina Faso). They are joining Prof Lekan Oyebande, Prof. Aboubacar Awaiss and Dr Mame Dagou Diop NDiaye. The 3 new have accepted to answer to our questions. Francis BOUGAIRÉ, Burkina Faso, former General Director of Water Resources You have been selected as a member of the Global Water Partnership West Africa (GWPWA) Technical Committee. Which relations have you had with the GWP before, what does the TEC represent for you and what is your understanding of its mission? By my position (I was the Director General for Water in Burkina, from 2002 to 2008), I have actively contributed to the planning of the IWRM process in Burkina Faso and in West Africa. Thus, in my capacity as senior technical manager, I have been coordinating the implementation of this process in my country since 2002. In that context, I have consistently worked with all the water stakeholders, particularly with the Global Water Partnership West Africa (GWP/WA) which has always supported Burkina in that direction. I personally took part in the creation of the Country Water Partnership of Burkina. In my understanding, the TEC represents a scientific committee, which must combine a high scientific and technical level with a profound experience of IWRM issues (policy, administrative, legal and organizational) and its implementation. And so in order to enable it to be an organ that can guarantee the quality, produce analyses and make proposals in order to contribute to lighting the ways towards achieving the GWP goals. How do you intend to contribute with your Que vous inspire la stratégie 2009-2013 adoptée par l’Assemblée Générale et à laquelle vous allez contribuer. La définition de la vision, des objectifs et des axes stratégiques d’action est le reflet d’une maturité appréciable du GWP/AO pour être un aiguillon plus efficace sur les questions de gestion durable de l’eau en lien avec la réduction de la pauvreté, l’atteinte des OMD et le développement durable. Dernière minute / Last minute “M. Bougairé n’est plus membre du TEC à compter de Juin 2009 ayant été retenu pour un poste d’Ingénieur Eau et Assainissement Principal à la Banque Africaine de Développement à Tunis” M. Bougaire is no longer member of the TEC from June 2009. He has been recruited at the African Development Bank for a post of senior water and sanitation ingineer”. expertise towards accomplishing this mission? By making myself available as much as possible to prepare and take part in the TEC meetings and in the accomplishment of the tasks that have been entrusted to it. And by continuing to be involved in the scope of actions (and/or learning about the process) for the implementation of IWRM in the subregion and worldwide. What do you think of the strategy 2009-2013 adopted by the General Assembly and to which you will contribute? The definition of the vision, objectives and strategic lines of action reflects the appreciable maturity of GWP/WA, which will become a more effective stimulus on sustainable water management issues in relation to poverty reduction, attainment of MDGs and sustainable development. Running water - N° 17 23 PONIT DE VUE VIEW POINT Pr. Bi Tié Albert GOULA, maitre de conférences Université d’Abidjan, (Côte d’Ivoire) Vous avez été retenu comme membre du Comité Technique du Partenariat Ouest Africain de l’Eau (GWP-AO). Quels rapports avez-vous eu au paravent avec le GWP, que représente pour vous le TEC et quelle est votre compréhension de sa mission ? J’ai participé activement à la mise en place du Partenariat National de l’Eau en Côte d’Ivoire et j’assure la Présidence du Comité Scientifique et Technique (CST). A ce titre, j’ai coordonné l’élaboration du programme d’action 2006-2008 et de la requête du projet dialogue GIRE dont nous avions bénéficié. Le TEC représente la structure pensante du GWPAO qui doit mettre en forme toute initiative stratégique du GWPAO et analyser la faisabilité afin de proposer les voies et moyens d’atteindre les objectifs relatifs à ladite initiative. Ma mission est de répondre techniquement et scientifiquement aux sollicitations du GWPAO sur des problématiques qui me sont soumis à travers des dossiers sur divers thèmes. Je dois donc apporter toute mon expertise pour aider le GWPAO à progresser. expertise dans l’accomplissement de cette mission ? Je pense qu’en acceptant de postuler, c’est déjà faire preuve d’un engagement déterminé à faire la promotion de la GIRE en Afrique de l’Ouest. Le contexte du travail permet une contribution aisée en marge des activités professionnelles classiques. Les moyens techniques permettent aujourd’hui de mener ce type d’activités sans perturbation majeure. Donc je serai disponible. Que vous inspire la stratégie 2009-2013 adoptée par l’Assemblée Générale et à laquelle vous allez contribuer. Mon rôle d’organisateur de la dernière AG ne m’a pas permis de véritablement prendre part à l’AG sur les dossiers. C’est depuis quelques temps que je suis entrain de m’imprégner de la stratégie 20092013. Toutefois, je pense que si nous avons les moyens de mettre en œuvre celle-ci, la GIRE devra devenir une réalité en AO d’ici quelques années car le soutien à apporter aux Gouvernements de la sous-région est indéniable. C’est dire, je suis déjà excité de voir que je vais contribuer à la mise en œuvre de cette stratégie. Et ça dans un contexte régional, c’est exaltant. Comment comptez-vous apporter votre Pr. Bi Tié Albert GOULA (Côte d’Ivoire), Lecturer at the University of Abidjan You have been selected as a member of the Global Water Partnership West Africa (GWP-WA) Technical Committee. Which relations have you had before with the GWP, what does the TEC represent for you and what is your understanding of its mission? I participated actively in the establishment of the Country Water Partnership in Côte d’Ivoire and I am the chairman of the Scientific and Technical Committee. In this capacity, I coordinated the development of the action programme 2006-2008 and the request for the IWRM dialogue project we had benefited from. The TEC represents the GWP/WA think tank, which must shape every strategic initiative of GWP/WA and analyze its feasibility in order to suggest ways and means for achieving the objectives relating to the said initiative. My mission is to respond technically and 24 Running water - N°17 scientifically to the GWP/WA demands concerning issues that are referred to me through dossiers on various subjects. I must therefore contribute with my full expertise to help the GWP/WA progress. How do you intend to contribute your expertise for the accomplishment of this mission? I think that by accepting to apply for the position, it is already to show commitment to the promotion of IWRM in West Africa. The working context enables members to easily make contributions besides their classic professional activities. The technology makes it possible nowadays to lead such activities without any major disruption. Therefore, I will be available. What do you think of the strategy 20092013 adopted by the General Assembly and to which you will contribute? My role as organizer of the last General Assembly did not make it possible for me to really take part in the GA on these issues. I started looking into the strategy 2009-2013 but recently. However, I think that if we manage to get the resources to implement it, IWRM should become a reality in West Africa in a few years time, as support to provide to the Governments of the subregion is undeniable. That ‘s to say I am already excited at the idea of contributing to the implementation of this strategy. And this, in a regional context! It’s quite elating! PONIT DE VUE Pr. Ezechiel Oladapo LONGE, consultatif, le TEC devra également mener une réflexion prospective en donnant son avis et en assurant le contrôle de qualité de toutes les activités du partenariat. Nigeria, Université de Lagos Vous avez été retenu comme membre du Comité Technique du Partenariat Ouest Africain de l’Eau (GWP-AO). Quels rapports avez-vous eu au paravent avec le GWP, que représente pour vous le TEC et quelle est votre compréhension de sa mission ? Je n’avais eu aucune relation directe avec le Partenariat Mondial de l’Eau avant l’annonce pour le recrutement des membres du Comité Technique pour le Partenariat de l’Eau de l’Afrique de l’Ouest (TEC/GWP-AO). Indirectement, j’ai entendu parler des activités du GWP en général en tant que membre du Conseil de concertation sur l’approvisionnement en eau et l’assainissement (WSSCC). Le WSSCC est une organisation Internationale gérée par l’Organisation Mondiale de le Santé. Il a pour mission de renforcer la collaboration dans le secteur de l’approvisionnement en eau et de l’assainissement afin d’accélérer la réalisation de services de gestion durable d’eau, d’assainissement et des déchets, au profit des démunis non desservis en amélioration la concertation entre les pays en voie de développement et les agences de soutien extérieures et par le moyen de programmes d’effort concerté. DR Ezechiel Oladapo LONGE, Nigeria, University of Lagos You have been selected as a member of the regional technical committee (RTEC) of Global Water Partnership West Africa (GWP-WA). What have been your relationships with GWP before, what is TEC for you and what is your understanding of its mission? Relationship with GWP I have not had any direct relationship with Global Water Partnership before now until the advert for the recruitment of the Technical Committee Members for the West African Water Partnership (TEC/GWP-WA). Indirectly, I have heard about the activities of the GWP in general as a member of Water Supply and Sanitation Collaborative Council (WSSCC). The WSSCC is an international organization administered by the World Health Organization. It has for mission; enhance collaboration in the water supply and sanitation sector in order to VIEW POINT A travers les documents, le Comité Technique (TEC) est un organe consultatif du GWP qui est composé de professionnels reconnus dont la nomination est basée sur leur expérience dans diverses disciplines liées à la gestion intégrée des ressources en eau. Par conséquent, le TEC est investi de la responsabilité de fournir des conseils professionnels et scientifiques aux membres du GWP et aux partenaires qui le consultent. En tant qu’organe accelerate the achievement of sustainable water, sanitation and waste management services to all people, to the unserved poor by enhancing collaboration among developing countries and external support agencies and through concerted effort programmes. What is TEC and my understanding of its mission? From documentation, the Technical committee (TEC) is an advisory body of GWP which is made up of recognized professionals whose appointment is based on their experience in different disciplines related to integrated water resources management. Hence, the TEC is saddled with the responsibility of providing professional and scientific advice to the members of the GWP and consulting partners. As a consultative body, the TEC is equally to carry out prospective reflection by giving its opinion and ensuring the quality control of all the activities of the partnership. The mission of TEC has been well eluci- La mission du TEC a été bien élucidée dans différents documents rendus disponibles. En tant que nouveau membre, la mission du TEC peut être résumée comme suit :Faire une analyse des questions stratégiques ayant un impact sur la gestion de l’eau; Faciliter et soutenir l’élaboration des programmes du GWP, y compris la conception et l’exécution, les programmes et plans du partenariat ; Donner des conseils et de l’orientation sur les priorités de la GIRE et le développement de propositions de GIRE aussi bien que l’identification et de l’évaluation de la performance des programmes associés. Les autres comprennent:Publier des directives sur le choix des priorités et sur l’Assurance de la Qualité des projets proposés ; Elaborer et présenter ses propres rapports annuel d’activités au Comité de pilotage; Fournir au Secrétariat Exécutif les éléments nécessaires pour la rédaction des dated in different documents made available. As a new member, the mission of the TEC could be summarized thus:To perform analysis of strategic issues impacting on water management; To facilitate and support the development of GWP programmes, including drawingup and implementation, schedules and plans of the Partnership; To give advice and guidance on IWRM priorities and development of IWRM proposals as well as identification and performance evaluation of the associated programmes. Others include:To issue guidelines on the selection of priorities and on Quality Assurance of proposed projects; To draft and present its own annual progress reports to the Steering Committee; To provide the Executive Secretariat with elements needed for the drafting of the terms of reference of Consultants; To approve of subject based study reports implemented by the Consultants ; Entertain relationship with the other Running water - N° 17 25 PONIT DE VUE VIEW POINT dans toute tâche qui pourrait m’être confiée dans la réalisation de l’objectif global/ de la mission du TEC. Deuxièmement, comme nouveau membre, il est essentiel de noter que la mission confiée aux membres du TEC est un travail d’équipe, par conséquent, il incombe aux membres du TEC de travailler comme une équipe dans la réalisation des buts et objectifs de l’organisation. Par conséquent, la nature de la mission qui m’a été proposée comme membre du TEC demande de l’attention dans les domaines critiques suivants: Focalisation, Objectifs et cibles, Production des résultats en temps opportuns Le respect des dates limites de la production de résultats de qualité des missions requiert aussi un flux adéquat d’informations aux membres, chose, qui à mon avis augmentera grandement la productivité. termes de références des consultants; Approuver les rapports d’étude thématique mise en œuvre par les consultants ; Entretenir des relations avec les autres Comités Technique Régionaux et avec le Comité Technique Mondial ; Assister le Partenariat National de l’Eau (PNE) dans l’élaboration de leur programme de travail et dans le suivi de leur mise en œuvre; Regional Technical Committees and with the Global Technical Committee; To assist Country Water Partnership (CWP) in drafting of their work programmes and in the monitoring of their implementation; To represent the partnership in scientific and technical meetings. What would be your delivery in order to achieve this mission? The task before me as a new TEC member has two axes, first, it requires my personal contributions in my area of expertise and in whatever task that may be assigned me towards achieving the overall goal/mission of the TEC. Secondly, as a new member, it is essential to note the team nature of TEC members’ assignment, hence, it behooves on the TEC members to work as a team in achieving our corporate goals and objectives. Therefore, the nature of my proposed assignment as a member of TEC demands attention in the following critical areas: 26 Running water - N°17 Représenter le partenariat dans les réunions scientifiques et techniques. Comment comptez-vous apporter votre expertise dans l’accomplissement de cette mission ? La tâche qui se présente à moi comme membre du TEC a deux axes, premièrement elle demande mes apports personnels dans mon domaine d’expertise et Focus Goals and targets Timely deliveries Meeting deadlines for quality outputs of assignments would also require adequate flow of information to members which I believe will greatly enhance productivity. What do you think of the 2009-2013 Strategy adopted by the General Assembly on which you will be working? The strategy itself is a compendium of the scope and the extent of activities of the Partnership in the next five years. The GWP strategy for this period, 2009-2013 is a comprehensive framework for the strategies and plans of the Partnership to be worked out by the regional and national partnerships themselves. The strategy is holistic in nature to cover the local, national, regional and international levels of the Partnership. The GWP Que vous inspire la stratégie 2009-2013 adoptée par l’Assemblée Générale et à laquelle vous allez contribuer. La stratégie en elle même est un recueil d’informations indiquant le champ et l’envergure des activités du partenariat dans les cinq années à venir. La stratégie du GWP pour cette période 2009-2013 est un cadre exhaustif des stratégies et plans du partenariat que les partenariats régionaux Strategy 2009-2013 is to provide a strategic orientation for GWP semiautonomous bodies. The Strategy has as central focus in the GWP Vision and Mission which state thus:The Vision: - “A world in which water security is ensured” The Mission: - “To support the countries in their sustainable water resources management and development” The mission is to be vehicle through:Provision of knowledge and capacity building to improve water management at all the levels (global, regional, national and local); Assistance to the countries to link up the water resources planning and operations at the various space levels: transboundary, regional, basin, national and local, in order to make the actions logical and sustainable. The Strategy has four strategic objectives viz:- PONIT DE VUE et nationaux devront eux-mêmes développer. La stratégie a une nature globale et embrasse les niveaux local, national, régional et international du partenariat. La stratégie du GWP de 2009-2013 devra donner une orientation stratégique pour les organes semi- autonomes du GWP. La stratégie a un point central dans la vision et mission du GWP qui dit ce qui suit :La Vision: - “Un monde dans lequel la sécurité de l’eau est assurée” La mission: - “soutenir les pays dans leur gestion et développement durables des ressources en eau” La mission doit être véhiculée par:La fourniture de connaissance et le renforcement des capacités pour améliorer la gestion de l’eau à tous les niveaux (global, régional, national et local) ; L’assistance aux pays pour relier la planification et l’exploitation des ressources en eau à plusieurs niveaux dans l’espace : transfrontalier, régional, du bassin, national et local, afin de rendre l’action logique et durable. Plaidoyer Connaissance et capacité, et Le partenariat Les quatre stratégies sont d’avantage élucidées comme suit:Pourvoir de l’aide aux pays pour leur permettre de mettre en pratique une meilleure gestion des ressources en eau afin d’assurer la sécurité de l’eau. Promouvoir la gestion intégrée des ressources en eau pour mieux assurer l’adaptation au changement climatique et pour résoudre d’autres problèmes critiques. Positionner le GWP comme tête de file dans la réflexion et défenseur de premier plan des ressources en eau. Renforcer le réseau pour une performance efficace La mise en œuvre de la stratégie du GWP de 2009-2013 en Afrique de l’Ouest demande des efforts concertés au sein des partenariats de ses onze pays et des plus de 500 partenaires par l’établissement VIEW POINT d’alliances stratégiques au moyen de ses réseaux performants. Puisque le GWP/AO, travaille et collabore avec le GWP pour la mise en œuvre de cette stratégie en Afrique de l’Ouest, le GWP/AO doit adopter la stratégie mondiale et aussi voir son bien fondé dans les préoccupations actuelles des membres et partenaires. Par conséquent, les étapes suivantes sont cruciales pour le succès de la stratégie sur le plan régional : Définir la stratégie régionale Identification des domaines de problème ou de besoin, Identification des différents et principaux acteurs clé, Confier des rôles et des responsabilités Identifier les plans d’action pour la région La tâche ci-dessus est énorme et présente beaucoup de défis, elle requiert donc un effort concerté des membres du TEC pour une bonne mise en œuvre de la stratégie de 2009-2013 du GWP/AO dans la région. Visitez notre site web : La Stratégie a quatre objectifs stratégiques: - Exploitation Operation, Advocacy, Knowledge and capacity, and Partnering The four strategic objectives are further elucidated as follows: - To provide support to the countries to enable the put into practice a better water resources management for water security. - To promote integrated water resources management to address adaptation to climate change and other critical challenges. - Position GWP as lead in the thinking and dominating champion of water resources. - Strengthening the network for an effective performance The implementation of GWP Strategy 2009-2013 in West Africa requires concerted effort among its eleven country partnerships and over 500 partners by building strategic alliances through its strong networks. Since the GWP/WA, works and collaborates with the GWP, for the implementation of this strategy in w w w.gwpao.org West Africa, the GWP/WA needs to adopt the Global Strategy and also see its relevance in the current concerns of the members and partners. Hence, the following steps are crucial for the success of the strategy on the regional level: - Define regional strategy - Identification of problem or need areas, Identification of the different and major key players, - Assign roles and responsibilities - Identify action plans for the region The task above is enormous and challenging, therefore requires concerted effort from the TEC members for the successful implementation of the GWP/WA Strategy 2009-2013, in the region. Running water - N° 17 27 ENTRETIEN INTERVIEW Hama Arba DIALLO, Président du GWP-AO Aider à prendre conscience des possibilités qui existent pour l’Afrique Le GWP Afrique de l’ouest a un nouveau Président qui a été officiellement approuvé pendant l’Assemblée Générale d’Abidjan en la personne de M. Hama Arba Diallo, du Burkina Faso. Il est actuellement député à l’Assemblée Nationale de son pays, maire de sa ville natale de Dori, au nord Burkina. Il a occupé de hautes fonctions dans son pays comme Ministre des Affaires étrangères de 1983 à 1984, ambassadeur auprès de plusieurs pays, entre autres. Il a servi pendant de longues années dans le système des Nations Unies et a pris sa retraite en 2007 en tant que Secrétaire Exécutif de la Convention des Nations Unies pour la lutte contre la Désertification. M. Diallo vient de célébrer ses 70 ans. Monsieur Diallo, vous venez d’être officiellement acclamé par l’ensemble des partenaires comme Président du GWP Afrique de l’Ouest pour un premier mandat de 2 ans. Peut-on savoir les sentiments qui vous animent en ce moment ? Aujourd’hui vous prenez en charge les destinées du GWP AO, comment comptez-vous faire profiter cette entité régionale du GWP de votre grande expérience ; bref quelle est votre ambition pour le GWP Afrique de l’Ouest ? J’en suis très heureux d’autant que je considère que le problème de l’eau que nous connaissons actuellement et les impacts des changements climatiques pré- C’est une très bonne opportunité pour moi : ayant effectivement participé au processus de Rio dans les années 90, et le suivi de la conférence de Rio, je considère que « Nous devons aider la CEDEAO à assumer son leadership en matière de gestion des ressources en eau en Afrique de l’ouest» vus par le GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) surtout en Afrique de l’Ouest, est une occasion unique pour moi de voir comment je peux contribuer à fédérer les efforts régionaux pour qu’ensemble nos pays et leurs institutions puissent mieux faire face au défi majeur que représente le problème de l’eau dans le monde. Vous êtes un homme d’une très grande expérience dans le domaine du développement durable à travers le monde. Hama Arba DIALLO, new Chair GWP-WA Help in bringing awareness on existing opportunities for Africa GWP West Africa has a new chairperson officially approved by the Partners during the General Assembly held in Abidjan. The new chair is Mr. Hama Arba Diallo, from Burkina Faso. He is presently a parliamentarian, Mayor of his hometown Dori, in Northern Burkina. He has served his country among others as a Minister of Foreign Affairs in 1983 – 1984, ambassador to many countries. He served long years in the UN system and ended up in 2007 as the Executive Secretary of the UN Convention to combat Desertification. Mr. Diallo has just celebrated his 70th anniversary. 28 Running water - N°17 Mr. Diallo, you have just been officially acclaimed by all the partners as GWP West Africa Chair for a first 2-year term. Can you tell us how you feel, at the moment? I am very happy, especially as I consider that the problem of water we are experiencing currently and the impacts of climate change forecast by the IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change) and above all in West Africa, les opportunités que j’ai pu rencontrer au cours de ma carrière, m’offrent l’occasion d’aider de façon modeste mais réelle à sensibiliser d’abord les pays africains directement concernés autour du problème de l’eau et en particulier les problèmes de la gestion intégrée des ressources en eau. Il faut apprendre à vivre avec ce que nous avons mais surtout se préparer à vivre également avec les pénuries qui sont annoncées comme conséquence des changements climatiques. L’occasion sera bonne pour moi de mettre en exergue ce que j’ai destiny, how do you intend to ensure that this regional entity of GWP benefits from your great experience; in short, what’s your ambition for the GWP /West Africa? This is a very good opportunity for me: having actually participated in the Rio process in the 90s, and the follow-up to the Rio conference, I think the opportunities I have met in my career give me the opportunity to make a modest but real contribution to sensitize first African countries directly concerned on the problem of water and more particularly on integrated water resource management issues. We must learn to live with what we have, but above all, we must be prepared to live also with the “We must assist ECOWAS to assume its leadership in water resources management in West Africa” is a unique opportunity for me to see how I can help to unify the region’s efforts so that our countries and their institutions may better take up the major challenge posed by the problem of water around the world. You are a highly experienced man in sustainable development worldwide. Today you have been made responsible for the GWP/WA’s shortages that are announced as resulting from the climate changes. This will be a good opportunity for me to highlight the experience I have gained in within the framework of the Rio process and especially the follow-up, which I had the opportunity to contribute to, at the head of the United Nations Convention to Combat Desertification. The contacts I have had with both the development partners ENTRETIEN eu comme expérience dans le cadre du processus de Rio et surtout le suivi auquel j’ai eu l’occasion de contribuer à la tête de la Convention sur la Lutte Contre la Désertification. Les contacts que j’ai pu avoir aussi bien au niveau des partenaires au développement qu’au niveau des institutions internationales qui pourraient être mis à profit pour mieux aider les pays africains à identifier les opportunités qui existent pour un appui technique, technologique ou financier. On a un peu comme le sentiment que la plupart des pays africains ne mesurent pas toute l’importance de ce qu’ils ont comme opportunités réelles non pas parce que tout d’un coup subitement les pays développés sont prêts à faire preuve d’une générosité inattendue et inhabituelle mais simplement parce que ces pays développés se sont aperçus de l’impact majeur des nouveaux problèmes liés aux changements climatiques, en matière de destruction de la couche d’ozone et de la perte de la biodiversité, et de leur responsabilité en la matière. Depuis Rio, un certain nombre de mesures assez importantes ont été prises par ces pays soit directement, soit par le biais de mécanismes internationaux qui viennent d’être mis sur pied, pour aider les pays en voie de développement à faire face aux problèmes crées par les pays développés. C’est l’occasion pour moi d’utiliser les connaissances que j’ai des and international institutions could be used to better assist African countries to identify the opportunities for a technical, technological or financial support. We have the feeling that the majority of African countries, fail to recognize the importance of what they have in terms of real opportunities; not because all of a sudden, the developed countries are ready to demonstrate an expected and unusual generosity but simply because the developed countries, realized the major impact of the new problems related to climate changes in terms of the destruction of the ozone layer and the lost of the biodiversity, and their responsibility for that matter. Since Rio, a number of fairly important measures were taken by these countries either directly or through international mechanisms recently established, to help developing countries cope with the problems created by developed countries. This is an opportunity for me to use my knowledge of the institutions and their leaders to help the African countries, particularly West African countries, to make the most, as much as possible, of the existing opportunities. West Africa, we know, is an underprivileged area where development problems are acute institutions et leurs dirigeants pour aider les pays africains notamment les pays d’Afrique de l’ouest à tirer le meilleur parti possible des opportunités qui existent en ce moment même. L’Afrique de l’Ouest, on le sait est une région défavorisée où les problèmes de développement se posent avec acuité et l’eau est un élément essentiel pour le développement durable de nos pays. Actuellement, il y a une grande dynamique régionale et continentale portée par la CEDEAO et l’AMCOW autour de l’eau. Comment comptez-vous accroitre INTERVIEW le rôle du GWP AO dans cette dynamique? Je pense que c’est l’occasion pour le GWP de faire valoir toute son expérience et tout son réseau de connaissances pour que les pays de l’Afrique de l’ouest par le biais de la CEDEAO puissent profiter de ce qu’il y a comme possibilités. Déjà, la CEDEAO joue un rôle très important, très actif et je pense qu’on peut aider davantage la CEDEAO à assumer ce leadership en matière de gestion des ressources en eau et cela d’autant plus que l’Afrique de l’Ouest est dotée d’un potentiel extrêmement important. Il y a beaucoup de cours d’eau dans la région dont beaucoup font l’objet d’arrangements institutionnels notamment les autorités de gestion de ces bassins et qui fonctionnent bien avec le soutien des différents partenaires bilatéraux et multilatéraux. Je pense que c’est l’occasion pour GWP de mettre à la disposition de la CEDEAO et de l’AMCOW tout ce que nous avons comme talent, connaissance et expériences pour qu’elles aident mieux les pays à être à la hauteur des défis majeurs qui les attendent en matière de gestion des ressources en eau. Quelques grands chantiers à chaud pour le nouveau Président ? Notre rôle en tant que Partenariat and where water is a key element for the sustainable development of our countries. Currently, there is a region and continentwide dynamic supported by the ECOWAS and AMCOW around water issues. How do you intend to increase the role of GWP/WA in this dynamic? I think this is an opportunity for the GWP to make its experience and knowledge network known so that the West African countries may, through the ECOWAS, make the most of all the opportunities available. Right now, ECOWAS is playing a very important, very active role and I think we can assist ECOWAS even more to assume its leadership in water resources management, since West Africa has very important water potential. There are indeed many rivers in the region; many of them are subject to institutional arrangements, particularly the management authorities of these basins, which are running with the assistance of various bilateral and multilateral partners. I think this is an opportunity for GWP to put at the disposal of ECOWAS and AMCOW all the talents, knowledge and experience we have so that it may help the countries to live up to the challenges ahead in terms of water resources management. Are there some major projects, on the spot, for the new Chair? Our role, as Global Water Partnership, is first and foremost to help the countries develop national water resources management plans; there are countries that have already developed their plans while others are on the process of doing so: our role is to help them adopt these national plans, and then help them mobilize the resources necessary for the implementation including , and to carry out concrete actions in the field in close collaboration with national competent structures. I think this is quite logical and this is what the countries expect as they progressively define their priorities and discover the urgent measures necessary to deal with the consequences of climate change. I wish to seize the opportunity to tell our partners that we have real opportunities, in this region. For the last ten years or so, we have been observing a lull in the relations between riparian countries that manage together mul- Running water - N° 17 29 ENTRETIEN INTERVIEW Mondial pour l’Eau, c’est d’abord aider les pays à élaborer les plans nationaux de gestion des ressources en eau ; il y a en qui l’ont déjà fait, d’autres sont en train de le faire : notre rôle est de les aider à se doter de ces plans nationaux, et ensuite les aider à mobiliser les ressources nécessaires pour leur mise en œuvre y compris la réalisation d’actions concrètes sur le terrain en collaboration étroites avec les structures nationales qui sont compétentes en la matière. Je pense que tout cela est tout à fait logique et c’est ce que les pays attendent au fur et à mesure qu’ils définissent leurs priorités et découvrent l’urgence des mesures nécessaires pour faire face aux conséquences des changements climatiques. Je saisi l’occasion pour dire à nos partenaires que nous avons au niveau de la région des opportunités réelles. Depuis une dizaine d’années, on note une certaine accalmie dans les relations entre pays voisins riverains qui gèrent ensemble plusieurs bassins fluviaux et sont mus par une volonté inébranlable de gérer en commun les ressources qu’ils partagent. Nous voudrions appeler les partenaires à se mettre résolument à la disposition des pays d’Afrique de l’ouest pour les accompagner dans la mise en œuvre d’activités qui ont été identifiées et qui vont les aider non seulement à s’adapter aux changements climatiques voire à contribuer à la mitigation de ces changements. En matière de gestion des ressources naturelles, la protection ou la gestion rationnelle de ces ressources vont certainement concourir à aider la communauté internationale à mieux garantir que la gestion que nous faisons de nos ressources naturelles aidera les pays à faire face à leurs besoins actuels. Il nous faut aussi veiller à la pérennité de ces ressources naturelles car les générations futures en auront besoin. M. Dam MOGBANTÉ , Secrétaire Exécutif du GWP Afrique de l’Ouest La tenue de la rencontre d’Abidjan présence du GWP en Afrique de approché M. Dam mogbanté qui a sonne a travaillé pour le Secrétariat actuellement le poste de Secrétaire ques questions. Vous êtes Secrétaire Exécutif du GWP/AO qui en cette année 2009 a 10 ans d’activités dans la région. Vous venez d’organiser au même moment la 3ème Assemblée générale des Partenaires. Quel bilan faites-vous de ces 10 ans d’existence et d’action dans la région ? Que de chemin parcouru ! Il serait difficile de faire un bilan exhaustif des 10 ans de vie du GWP en Afrique de l’Ouest. Lorsqu’en janvier 1999 un groupe d’experts de notre sous région se réunissait à Ouagadougou pour constituer le Comité technique Consultatif du GWP pour l’Afrique de l’ouest (WATAC), il était question d’apporter l’enthousiasme du GWP pour une Gestion Intégrée des ressources en eau dans nos pays. Très vite on s’est rendu compte, après avoir parcouru les pays et exploré les besoins au niveau des organisations régionales qui avaient déjà adhéré au GWP, qu’il fallait non seulement créer un Partenariat régional de l’eau, mais aider les pays dont les acteurs étaient prêts à en faire de même au niveau M. Dam MOGBANTÉ , GWP-WA Executive Secretary In ten years more than one reason to be satisfied tiple river basins and are driven by an unwavering desire to manage jointly the resources they share. We would like to call partners to place themselves totally at the disposal of West African countries in order to assist them in the implementation of activities that have been identified and that will help them not only to adapt to climate change or contribute to mitigate such change. Regarding natural resources management, protection or sound management of these resources will certainly contribute to help the international community better ensure that the way we manage our natural resources would help the countries meet their current needs. We also need to ensure sustainability of these natural resources because the future generations will need them. The organisation of the Abidjan meeting coincided with GWP West Africa celebrating this year ten years of its presence in the region. Running Water has approached Mr. Dam Mogbante who was the first person to work for GWP West Africa secretariat and is presently assuming the post of Executive Secretary. You are the Executive Secretary for GWP/WA, which celebrates, in this year 2009, 10 years of activity in the region. You’ve just organized, at the same time, the Third General Assembly of Partners. What’s your assessment of these 10 years of existence and action in the region? We have come a long way! It would be difficult 30 Running water - N°17 to make an exhaustive assessment of the 10 years of existence of GWP in West Africa. When in January 1999 a group of experts of our sub-region came together in Ouagadougou to set up the West Africa Technical Advisory Committee (WATAC), the aim was to communicate the GWP enthusiasm for an integrated water resources management in our countries. We realized very quickly, after travelling all over the countries and exploring the needs within the regional organizations which had already joined GWP, that it was necessary not only to set up a regional water partnership, but also to help the countries whose actors were ready to do the same at the country level. To that effect, the consultative workshop on the establishment of GWP/WA in Lomé, in July 2001, had paved the way for achieving this in March 2002, in Bamako, during the constitutive General Assembly. Then, in the momentum of the Johannesburg Conference, initiatives to accompany the countries towards IWRM were ENTRETIEN Beaucoup de motifs de satisfaction en dix ans a coïncidé avec les 10 ans de l’ouest. Running Water a été l’une des premières perExécutif du GWP et assume Exécutif pour lui poser quelnational à constituer leur Partenariat National de l’Eau (PNE). A cet effet l’atelier consultatif sur la mise en place du GWP/AO à Lomé en Juillet 2001 avait balisé la voie pour parvenir en mars 2002 à Bamako, à l’Assemblée Générale constitutive. Puis dans la lancée de la Conférence de Johannesburg des initiatives d’accompagnement des pays vers la GIRE ont été développées et mises en œuvre. Parmi les motifs de satisfaction il faudrait noter la conduite du processus de développement de la Vision Ouest Africaine de l’Eau, la mise en place par 11 pays d’un Partenariat National de l’eau pour travailler avec les structures étatiques dans la mise en œuvre des actions d’inspiration GIRE au niveau national et local. On peut parler également du soutien apporté à 4 pays pour le développement d’un Plan national GIRE notamment le Mali, le Sénégal, le Cap Vert et le Bénin. Il y a aussi la conduite d’un programme sur l’état de la gouvernance de l’eau dans 4 pays, puis l’obtention d’un cofinancement de la facilité ACP/UE pour la mise developed and implemented. Amongst the reasons for satisfaction, it should be notedthe conduct of the development process of the West Africa Water Vision, the establishment, by 11 countries, of a country water partnership to work with government structures for the implementation of IWRMinspired actions at the national and local level. We can also notice the support provided to 4 countries for the development of national IWRM plan, particularly in Mali, Senegal, Cape Verde and Benin. There is also the conduct of a programme on the status of water governance in 4 countries, then, a co funding secured from the ACP/EU Water Facility for the implementation of the Project for the improvement of water governance in West Africa (PIWAG) amounting to two and half million Euros over 3 years. It is very important for me to say that we are very proud of the setting up of a network of very dynamic and motivated partner organizations, a vivid collaboration with the ECOWAS, a Technical Committee of high quality and an unflagging support from GWP at the national level. Of course, there are major difficulties and challenges for the GWP network in West Africa to take up; these were specified in the en œuvre du Projet d’Appui à la Sécurité en Eau de l’Afrique de l’ouest (PIWAG) d’un montant de deux millions et demi d’Euros sur 3 ans. Il est important ici de relever ce qui fait notre fierté, et notamment l’existence d’un réseau d’organisations membres très dynamiques et motivées, d’une collaboration extrêmement vivante avec la CEDEAO, d’un Comité Technique de très grande qualité et d’un soutien sans faille du GWP au niveau mondial. Bien-sûr qu’il ya des difficultés et des défis importants pour le réseau du GWP en Afrique de l’ouest, définis dans le document de stratégie 2009-2013 et auxquels le réseau tentera de répondre. Il s’agit notamment du renforcement des Partenariats Nationaux de l’Eau (PNE) pour les rendre opérationnels et crédibles ; de l’amélioration des capacités de mobilisation 2009-2013 strategy document and the network will try to address them. I mean particularly the strengthening of Country Water Partnerships (CWP) to make them operational and credible; the strengthening of fundraising capacities at all levels of the network, the implementation of concrete pilot actions to show that the principles laid down by the IWRM do work, etc. We know we can count on the partners of the network as a whole and on the GWP/WA organs for the implementation of this strategy that has just been adopted by the General Assembly. The project for the improvement of water governance in West Africa (PIWAG), which is funded by the European Union and the Global Water Partnership for three years, has completed its first year in September INTERVIEW des fonds à toutes les échelles de réseau, de la mise en œuvre d’actions concrètes de type pilote pour démontrer que les principes édictés par la GIRE marchent, etc. Nous savons compter sur tous les membres du réseau et sur les organes du GWP/AO pour la mise en œuvre de cette stratégie qui vient d’être adoptée par l’Assemblée générale. Le Projet d’Appui à la Sécurité en Eau de l’Afrique de l’ouest (PIWAG) que financent l’Union Européenne et le Partenariat Mondial de l’Eau pour trois ans a bouclé sa première année depuis septembre 2008. Après un an et demi de mise en œuvre de ce programme, quel bilan a mis parcours en faites vous ? Justement j’évoquais ce projet ci-dessus parce qu’il démontre par sa structure et son financement obtenu, que l’union Européenne trouve une valeur Ajoutée au programme de travail du GWP/AO et soutient les actions visant à améliorer la gouvernance de l’eau dans la sous région. Il est bien connu que le programme a 2008. After one and a half year implementation of this programme, what mid-term assessment do you make? As a matter of fact, I mentioned this project above because it shows, through its structure and financing, that the European Union finds an added value to the GWP/WA work programme and supports actions aimed at improving the governance of water within the sub-region. It is well known that the programme experienced a delay in its start, which occurred 6 months after the agreement was signed, taking into account a number of factors. The most important of these factors include the delays in the recruitment and deployment of project staff, which were longer than expected, the work for updating the programme document, which 3 years after its design and given that the context had com- Running water - N° 17 31 ENTRETIEN INTERVIEW accusé un retard dans son démarrage qui a eu lieu 6 mois après la signature de la convention compte tenu d’un certain nombre de facteurs dont les plus importants ont été le délais de recrutement et de mise en place de l’équipe de projet qui a été plus long que prévu, le travail d’actualisation du document de programme qui 3 ans après sa conception et compte tenu du contexte qui avait beaucoup changé était rendu indispensable. Après un an et 3 mois de mise en œuvre du projet je dois dire que de par sa conception le programme est une forme d’appui à la mise en œuvre du plan de travail du GWP/AO, en nous permettant d’étendre les actions initiées, de développer le réseau et d’assurer le fonctionnement de tous les organes du réseau. On peut noter que le cadre logique a été actualisé et validé par l’Union Européenne, l’équipe est mise en place, formé et opérationnel. Le taux d’exécution de 51% du budget de la première année, qu’on peut considérer comme faible dans l’absolu est compréhensible compte tenu des conditions de démarrage ci-dessus mentionnées. De toute façon les mesures sont prises pour booster les activités pour l’an 2. Il faut noter que les Partenariats nationaux de l’eau ont été un peu déçus du fait que le programme ne permet pas un appui direct des actions à travers eux. Le fait est que, au moment de l’élaboration de ce programme, le GWP était toujours dans la logique de ne pas envoyer de fonds au niveau des pays. Cette erreur n’a pas pu être corrigée une fois le programme accepté par l’union Européenne ; mais tout est mis en œuvre pour que chaque PNE puisse être partie prenante sur les activités. Le plus important est de mettre en place des actions qui renforcent le caractère opérationnel, les capacités de développement de projets et de mobilisation des fonds des PNE, mais aussi des actions qui les appuient sur leur visibilité, toutes choses qui sont prises en compte dans ce qui est programmé. Nous ne doutons pas qu’au niveau des pays la pertinence des PNE est reconnue et les opportunités grandes pour peu qu’on initie des actions d’accompagnement des efforts de l’Etat vers une meilleure gestion des ressources naturelles en général et de l’eau en particulier. J’aimerais faire remarquer que le GWP/AO et les PNE existent et effectuent leur travail grâce à des partenaires qui y mettent de leur temps et de leurs ressources en général jamais comptabilisés dans les bilans et il faut leur rendre un vibrant hommage. pletely changed, was made necessary. After one year and 3 months implementation of the project, I must say that by its design, the programme is a form of support to the implementation of the GWP/WA work plan, by enabling us to extend the actions initiated, develop the network and get all the organs of the network running. We can note that the logical framework has been updated and validated by the European Union, the team is in place, trained and operational. A 51% budget performance rate for the first year, which can be regarded as a low rate in absolute terms, but comprehensible given the starting conditions above mentioned. Anyway, measures are taken to boost the activities for year 2. It should be noted that the Country Water Partnerships were somewhat disappointed that the programme does not support actions directly through them. The fact is that, when the programme was being developed, GWP 32 Running water - N°17 was still attached to the logic of not sending funds to the countries. This mistake could not be corrected once the programme was approved by the European Union; but everything is being done to ensure that each CWP becomes party to the activities. The most important thing is to put in place actions that strengthen its operational nature, the CWP’s capacities to develop projects and to raise funds, but also actions that increase their visibility. All these are taken into account in what is planned. We have no doubt that at the country level, the relevance of the CWPs is recognized and the great opportunities are there provided actions are initiated in support of the efforts of the government towards better management of natural resources in general and of water in particular. I would like to notice that GWP/WA and existing CWPs are achieving their tasks due to partners who are putting their time and resources in general never accounted for in the reports and we should pay them a great tribute. I would also like to thank the European Union for their confidence that allows us to benefit from this important funding, and I wish to express our acknowledgment to GWPO for all their financial, technical and organisational supports. Je voudrais enfin remercier l’Union Européenne pour la confiance qu’elle a placée en nous et qui se traduit par cet important financement, et je souhaite dire notre reconnaissance au GWPO pour tous les appuis techniques, financiers et organisationnels dont nous avons toujours bénéficiés Au moment où vous fêtez les dix ans de l’action du GWP en Afrique de l’ouest, comment voyez-vous vos rapports avec votre institution hôte, le CREPA qui abrite le GWP/AO depuis le démarrage de ses activités ? C’est l’occasion pour moi de reconnaitre les efforts du CREPA qui fait office d’Institution Hôte pour le GWP/AO depuis 10 ans et de remercier le Directeur Général et ses collaborateurs pour cela. De toute façon des instances appropriées telles que des réunions du Comité de pilotage et même l’Assemblée Générale de Lomé l’avaient déjà fait. Il faut donc dire que le CREPA fait des efforts pour satisfaire à la convention d’Institution Hôte que nous avons signée, et travaille à trouver des solutions aux problèmes qui se posent pour nous permettre de travailler dans de bonnes conditions. Nous avons donc de bonnes relations avec le CREPA qui est par ailleurs membre permanent du Comité de Pilotage du GWP/AO ; et on s’excuse si de par la pression de travail supplémentaire et les urgences que nous leur imprimons très souvent ils en sont embêtés. C’est aussi cela le partenariat ! Whilst you are celebrating the 10 years of GWP action in West Africa, how do you see your relationship with your host institution, i.e., CREPA, which has been hosting the GWP/WA since the beginning of its activities? This is an opportunity for me to acknowledge the effort made by CREPA, which has been hosting GWP/WA for 10 years now, and to thank the Director General and his collaborators for that. Anyway, more appropriate organs like the steering committee meeting and even the General Assembly of Lomé had already done so before. We should say that CREPA is making a lot of effort to meet the host institution agreement that we have signed, and is working to find solutions to the problems with a view to help us work in good conditions. We therefore have good relations with CREPA, which is also a permanent member of GWP/WA steering Committee; and we would like to apologize to them if they were bothered by the additional work pressure and emergencies we have put on them. This is also what partnership is all about! 5e FORUM MONDIAL DE L’EAU 5TH WORLD WATER FORUM Le 6ème se tiendra à Marseille, France Le 5ème Forum Mondial de l’Eau s’est tenu du 16 au 22 mars 2009 à Istanbul, en Turquie. Le thème de ce cinquième grand espace mondial de rencontre autour de l’eau était « Bridging Divides for Water » (établir des passerelles entre nos divergences pour l’eau). Même si le Forum n’a pas permis de construire des passerelles sur toutes les divergences, elle a été l’occasion aux professionnels de l’eau du monde entier d’échanger, de se confronter et de se rendre compte qu’il y a encore du chemin à faire pour que toutes les populations du globe puissent prétendre à un bien être dans le domaine de l’eau et l’assainissement global. A l’issue de la semaine, on peut relever ce qui a été appelé le Consensus d’Istanbul ainsi que la Déclaration ministérielle. La Déclaration ministérielle comporte des engagements pour entre autres: - Intensifier les efforts pour atteindre les OMD; - Mettre en œuvre la GIRE dans les basins fluviaux; - Améliorer la gestion de la demande en eau; - Préserver les flux environnementaux, accroître la résilience et restaurer les écosystèmes - Prévenir les catastrophes liées à l’eau et y répondre; - Accorder à l’eau la qualité de besoin humain essentiel et reconnaitre le travail accompli dans le système des Nations unies sur le droit humain et l’accès à l’eau; The 6th one will take place in Marseille, France The 5th World Water Forum was held from 16 to 22 March 2009 in Istanbul (Turkey). The topic of this big world water forum was: “Bridging Divides for Water”. It gathered in total, 33,058 participants from 192 countries. Though the Forum did not allow bridging divides on all our differences, it provided however an opportunity for water professionals worldwide to exchange and compare their views, and to realize at the end of the day that though a lot has been and is being done, there is still a long way to go before the populations of the world can aspire to some well being in the area of water and global sanitation. At the end of the week, there was the Istanbul Water Consensus as well as the Ministerial Declaration and the Istanbul Declaration of Heads of States on Water; Heads of States and government recognised the importance of water by saying that many Certains participants de l’Afrique / Some participants from Africa - Accorder la priorité à l’eau et à l’assainissement dans la planification du développement; - Promouvoir la coopération sur l’utilisation durable et sur la protection des ressources en eau transfrontalières; et - Accepter de respecter le droit international sur la protection des ressources en eau pendant les conflits. Le principe 15 sur l’eau considéré comme un besoin humain essentiel, a attiré le plus d’attention au cours des débats pendant le Forum. Ce que les jeunes dans leur déclaration n’ont pas manqué de relever et de decisions both influence and depend on water though the connexion is not properly done. They have pledged in their declaration “to create a more sustainable and water safe world in the 21st Century”. The Ministerial Declaration includes commitments, inter alia, to: - Intensify effort towards achieving the MDGs; - Implement IWRM in river basins; - Improve management of the demand for water; - Preserve environmental flows, increase resilience and restore ecosystems; - Prevent and respond to water-related disasters; - Grant to the water the status of critical human requirement and recognize the work accomplished within the United Nations System on human right and access to water ; - Give priority to water and sanitation in development planning; - Promote cooperation on sustainable use and protection of transboundary water resources; and - Accept to respect the international law on the protection of water resources during conflicts; Running water - N° 17 33 5e FORUM MONDIAL DE L’EAU 5TH WORLD WATER FORUM souligner que le langage de la Déclaration ministérielle aurait dû indiquer plus clairement que l’eau et l’assainissement sont des doits humains. Les représentants de certains pays ont plaidé pour la reconnaissance du droit humain à l’eau et à un assainissement de base, pour la reconnaissance de la valeur culturelle de l’eau et pour l’implication des peuples autochtones dans la gestion de l’eau. Si à la clôture, M. Sumru Noyan, président du processus du 5eme Forum, avait annoncé que le 6eme Forum mondial de l’eau se tiendra en mars 2012 en Afrique du Sud, le Conseil Mondial de l’Eau qui a en charge l’organisation du Forum Mondial de l’Eau, à la suite d’un processus rigoureux, vient d’annoncer sa tenue à Marseille, en France. L’Afrique du Sud abritera tout de même en novembre 2009 la 2ème semaine Africaine de l’Eau à Journée de l’Afrique Ainsi, en tant que Président du GWP/AO, M. Hama Arba Diallo, a été le rapporteur général de la journée de l’Afrique tenue le 18 mars 2009. Cette journée a été l’occasion pour l’Afrique de présenter le document régional de l’Afrique. Ce document élaboré dans un processus participatif coordonné par la Banque Africaine de Développement (BAD) sous l’instigation en Afrique est loin d’atteindre ce qui était prévu. Avec la réaffirmation des engagements des différents partenaires, la session a permis de relever que « le temps était maintenant à l’action ». Ne pas agir est porteur de beaucoup de préjudices. Il a ajouté que le temps que les petites filles et femmes mettent pour la corvée d’eau est une grosse préoccupation et interpelle chacun à jouer son rôle dans la mesure où le document sur l’Afrique nous est Johannesburg. Martin Walshe, Scrétaire Exécutif intérimaire du GWP GWP interim Executive Secretary at Africa day Principle n°15 on water, which is regarded as a critical human requirement, was given much attention during the debates of the Forum. The youths did not fail to highlight this in their declaration. They also emphasized that the language of the Ministerial declaration should have indicated more clearly that water and sanitation are both human rights. The representatives of some countries pleaded for a recognition of the human right to water and basic sanitation, for the recognition of the cultural value of water and for the participation of the indigenous communities in the management of water. If at the closure of the Forum, Mr. Sumu Noyan, Chairman of the 5th Forum Process, had declared that the 6th World Water Forum would take place in March 2012 in South Africa, the World Water Council announced Marseille, France as the city and country to host the 2012 World Water Forum. South Africa will host anyway, in November 2009, the second African Water Week, in Johannesburg. 34 Running water - N°17 du Conseil Africain des Ministres en charge de l’Eau (AMCOW), a été jugé de très haute qualité par tous les intervenants. Il aborde les grands défis du continent en matière de sécurité en eau et d’assainissement notamment ceux liés aux infrastructures et à leur financement. Il exhorte les pays à tenir les engagements à travers un certain nombre d’actions à entreprendre. Le processus d’élaboration du document a permis de dégager trois (3) messages ciblés pour le 5ème Forum Mondial de l’Eau. Ce sont : la mise en exécution des engagements pour changer la vie des populations ; l’expansion des infrastructures pour stimuler la croissance économique ; et l’augmentation du financement à l’Afrique à hauteur de 50 milliards de dollars par an pour les 20 prochaines années pour atteindre à la fois les OMD et la croissance économique à deux chiffres. M. Diallo dans son rôle de rapporteur général a noté que la session a permis de faire le bilan des défis et besoins de l’Afrique. Il a indiqué que ce qui a été fait adressé individuellement. A l’issue de cette journée de l’Afrique, il a été annoncé que la deuxième (2ème) Semaine Africaine de l’Eau se tiendra à Johannesburg, en Afrique du Sud en novembre 2009. La 1ère Semaine s’était tenue à Tunis, en Tunisie en avril 2008. The Africa Day Mr. Hama Arba Diallo in his capacity as GWP/WA Chair was designated as the general rapporteur for the Africa Day, held on 18 March 2009 . This day provided an opportunity for Africa to present the Africa regional document. It’s a document that has been prepared in a participatory process under the coordination oh the AfDB, and at the instigation of the African Ministerial Council on Water (AMCOW); this paper was considered by all the contributors during the forum as being of very good quality. It addresses the major challenges of the continent in terms of water security and sanitation, particularly those associated with infrastructures and their financing. It urges the countries to live up to their com- 5e FORUM MONDIAL DE L’EAU 5TH WORLD WATER FORUM mitments through a number of actions they must undertake. The document development process identified three (3) messages targeting on the 5th World Water Forum, i.e. implementation of the commitments to change the people’s lives; expansion of infrastructures to boost economic growth; and increasing financing for Africa to US$ 50 billion per annum during the next 20 years to achieve the Millennium Development Goals (MDG) and a two-digit economic growth. Mr. Diallo, in his capacity as General Rapporteur, observed that the session enabled to assess Africa’s challenges and needs. He said that what has been done in Africa is far from reaching what was planned. While re-affirming the commitments of the various partners, the session noted that the “time has now come for action”. Taking no action will involve a lot of prejudice. He went on to say that the time spent by young girls and women for the water collection chore constitutes an area of big concern and this calls on everyone to play his/her role since the Africa document is addressed to each of us personally. At the end of this Africa Day, it was announced that the second (2) African Water Week would take place in Johannesburg, South Africa, in November 2009. The 1st Week was held in Tunis, Tunisia, in April 2008. Participation du GWP/AO à Istanbul La grande famille du GWP Afrique de l’Ouest était représentée à Istanbul au 5ème Forum Mondial de l’Eau. Elle a participé à tous les évènements majeurs de ce grand rendezvous mondial des acteurs de l’eau qui se tient tous les trois (3) ans. GWP/WA participation in Istanbul GWP/West Africa extended family was represented in Istanbul at the 5th World Water Forum. It took part in all the major events of this big world rendezvous of water stakeholders, which takes place every three (3) years. Panel sur les migrations dues à la pénurie d’eau liées aux changements climatiques Le Président Hama Arba Diallo a été membre d’un panel lors de la session sur les migrations dues à la pénurie d’eau liées aux changements climatiques. De son expérience d’homme politique dirigeant la municipalité de Dori, « une petite vile au nord de [son] pays le Burkina Faso », M. Diallo a expliqué comment la corvée d’eau occupe encore une grande partie du temps de la petite fille et des femmes. « Dans les régions du Sahel, on sait la situation déjà très difficile, mais avec les changements climatiques, les experts prédisent le pire ». Alors que faire ? « Heureusement, les paysans n’attendent pas les experts pour agir. L’eau est importante dans le Sahel mais n’est malheureusement pas la seule priorité », a laissé entendre M. Diallo qui estime que « parfois, les migrations paraissent à beaucoup comme la solution pour ne pas avoir beaucoup de bouches à nourrir dans ces régions». En effet, combien de personnes à travers le monde se nourrissent seulement de leur labeur de quatre mois ? C’est là la situation inimaginable des paysans du Sahel où la saison des pluies ne dure que quatre (4) mois « et après les gens n’ont plus rien à faire ». Il faut faire quelque chose pour non seulement savoir ce qui vas se passer en améliorant les outils et méthodes de prévisions dans nos pays mais surtout à pouvoir utiliser de manière optimum le peu de pluie que l’on reçoit en peu de temps afin de mieux en vivre. Pour conclure, le Président du GWP/AO a indiqué que le travail du GWP est d’aider à gérer le disponible en ressource en eau mais aussi et surtout apprendre à se préparer pour mieux gérer la pénurie annoncée. Panel on migrations due to water shortage resulting from climate change Chairman Hama Arba Diallo was a member of a panel organized on the topic of water related migration, changing land use and human settlements. Building on his experience as a politician and mayor of his hometown of Dori, “a small town in the northern part of (his) country, Burkina Faso”, Mr. Diallo explained how the water collection chore still takes the major part of the young girls or women’s time. “In the Sahel areas, we know that the situation is already very difficult there, but with the current climate change, the experts are predicting the worst”. Then, what to do? “Fortunately enough, the farmers do not wait for the experts to act. Water is important in the Sahel but it is not, unfortunately, the only priority”, said Mr. Diallo who added that “at times, migration seems to be, for many people, the solution to avoid having many mouths to feed in these areas”. How many people worldwide do indeed live on the labour of fourmonths alone? This is the unthinkable situation of the farmers of the Sahel, where the rainy season lasts four (4) months only, “and after that, people have nothing to do”. Something has to be done in order not only to know what will happen by improving prediction methods and tools but especially to be able to use in an optimal way the very little rain that is received within a very little time in order to better live with it. In conclusion, the GWP/WA Chair said that GWP’s work is to help in the management of the available water resource but also and above all, to prepare for a better management of future shortages. Running water - N° 17 35 5e FORUM MONDIAL DE L’EAU 5TH WORLD WATER FORUM Communication de M. Housséini MAÎGA Le Président du Partenariat National de l’Eau (PNE) du Mali, M. Housseini Amadou Maiga a fait une présentation sur le processus d’élaboration et de sécurisation de fonds pour la mise en œuvre du plan d’action national de gestion intégrée des ressources en eau (PAGIRE) du Mali. M. Maiga, qui est en même tant chef de la Cellule GIRE à la Direction Nationale de l’Hydraulique du Mali, a rappelé les différents partenaires techniques et financiers qui ont soutenu le processus d’élaboration du PAGIRE Mali. Ce sont entre autres le Canada, la France, l’Allemagne, les Pays Bas, la Banque Mondiale ou le Partenariat Mondial de l’Eau (GWP). Cette présentation a été faite le 20 mars 2009. M. Maiga a décrit le processus qui a conduit à la rédaction du document du Plan d’Action National de Gestion Intégrée des Ressources en Eau (PAGIRE), un document cadre adopté par le Conseil des Ministres du Mali le 9 avril 2008. Une table ronde des bailleurs organisée le 19 février a permis d’obtenir l’engagement des Partenaires Techniques et Financiers du pays pour environ 13 milliards de FCFA soit environ 84% des 16 milliards de FCFA, coût total estimé pour la mise en œuvre du PAGIRE. M. Maiga a conclu sur les leçons apprises de ce processus qui se résument fondamentalement à l’engagement et le niveau élevé de la volonté politique des autorités maliennes pour la mise en œuvre de la GIRE dans le pays. Presentation of Mr Housseini MAºGA The Chairperson of Mali Country Water Partnership, Mr. Housseini Amadou Maiga, made a presentation on the development process and securing funds for the implementation of the national action plan for integrated water resources management (PAGIRE) of Mali. Mr. Maiga, who is also the head of the IWRM Unit at the National Department of Water Resources of Mali, recalled the technical and financial partners who supported the PAGIRE development process. They include, among others, Canada, France, Germany, The Netherlands, the World Bank or Global Water Partnership (GWP). This presentation was made on 20 March 2009. Mr. Maiga described the process that Have a look at our website : 36 Running water - N°17 culminated in the drafting of the document of the National Action Plan for Integrated Water Resources Management (PAGIRE), a framework document adopted by a Malian Cabinet meeting on 9 April 2008. A donor round table, organized on 19 February, enabled to get pledges from the country’s Technical and Financial Partners for approximately FCFA 13 billion, i.e., 84% of FCFA 16 billion, which is the total estimated cost for the implementation of The PAGIRE. Mr. Maiga concluded on the lessons learnt from this process, which amount basically to the commitment and high level of political will of the Malian authorities to implement the IWRM in the country. w w w.gwpao.org These publications are also available in English Union Européenne European Union Ce numéro est imprimé avec le soutien financier de la Commission de l’Union Européenne This issue was printed with the financial support of the European Commission.