Benjamin Directeur Régional, Banque de Gestion Privée Indosuez

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Benjamin Directeur Régional, Banque de Gestion Privée Indosuez
Benjamin
Directeur Régional, Banque de Gestion Privée Indosuez
28 ans
Pourquoi vous êtes-vous inscrit en finance?
Un premier stage dans le milieu bancaire après mon baccalauréat m’a fait découvrir la
multitude de métiers disponibles dans ce secteur d’activité. De formation scientifique à la
base, c’est à partir de ce moment que j’ai commencé à m’intéresser à l’économie, aux
marchés financiers et au secteur bancaire et que j’ai orienté mes études vers ces thèmes.
Pourriez-vous nous décrire votre cursus universitaire ?
Je souhaitais orienter mes choix vers des formations très pratiques (stages en entreprises,
cours donnés par des professionnels…), courtes si possible et permettant une éventuelle
poursuite d’études. Ainsi, après un DUT en Gestion des Entreprises et des Administrations
option Finance Comptabilité à Strasbourg, j’ai intégré l’IUP de Sciences Financières à Nancy
en Deug. J’ai effectué ma licence en alternance et ma maîtrise à Francfort. Après avoir
découvert grâce à l’IUP la finance de manière globale, l’aspect commercial du secteur
bancaire et la Finance d’Entreprise, j’ai souhaité me spécialiser davantage en droit en
intégrant un DESS de Gestion de Patrimoine que j’ai complété avec un DU en Droit
International Privé.
Pour quelles raisons vous êtes-vous dirigé vers ce métier ?
C’est un métier pour lequel il faut constamment se remettre à niveau, la clientèle est très
exigeante mais également des plus intéressantes. Enfin, c’est un métier qui me permet d’allier
l’aspect commercial et la technique juridique et financière.
Quel fut votre parcours professionnel ?
J’ai effectué ma licence d’IUP en alternance à la Société Générale de Metz, ce qui m’a permis
de faire un Tour de Banque et de connaître la plupart des métiers (siège, crédits, risques,
agence…). Puis, Mme Courdier, Professeur d’Allemand, m’a proposé d’effectuer ma maîtrise
à Francfort dans le cadre du programme d’échange Erasmus, ce que j’ai fait sans hésiter. Le
hasard et la chance aidant, j’ai trouvé peu de temps après mon arrivée un emploi d’analyste
crédit grandes entreprises en alternance à la Société Générale de Francfort. Suite à mon
DESS, j’ai intégré le Groupe Crédit Agricole en tant que Conseiller en Gestion de Patrimoine
à Strasbourg et deux ans plus tard la Banque de Gestion Privée Indosuez (filiale du Groupe
Crédit Agricole) à Paris dans le cadre de mon emploi actuel.
Votre métier correspond-il à l’image que vous vous en faisiez ?
Sans hésiter, oui. Les seules fonctions en banque qui pourraient m’apporter autant de diversité
et d’opportunités seraient les services de type Inspection – Audit.
Pourriez-vous nous décrire votre métier ?
Je suis responsable de l’animation et du développement commercial de l’activité Gestion de
Patrimoine auprès de plusieurs Caisses Régionales de Crédit Agricole du Nord et de l’Ouest
de la France.
Quels en sont les avantages ?
Le développement d’activité est l’aspect qui m’attire le plus, les dimensions
macroéconomiques, techniques et commerciales n’étant pas négligeables.
Quels en sont les inconvénients ?
Pour l’instant, je n’en vois pas si ce n’est qu’il faut avoir envie de se déplacer souvent.
Quelles sont les qualités requises pour exercer ce métier ?
Tout comme sur les marchés financiers, la gestion de patrimoine requiert tout d’abord une
grande humilité et une remise en question fréquente. Les solutions les plus complexes n’étant
pas toujours les plus adéquates en pratique, la gestion de patrimoine nécessite de la simplicité
et surtout un bon sens de l’écoute.
Si vous deviez établir un bilan personnel ?
Je ne regrette pas de m’être orienté vers des filières universitaires dites « professionnelles »,
pour l’aspect pragmatique de l’enseignement et les relations soutenues avec le monde de
l’entreprise. Une gestion de carrière est délicate, elle nécessite de se fixer des objectifs à
moyen terme, d’être flexible et mobile géographiquement. Le plus difficile étant de gérer cette
flexibilité professionnelle avec ses aspirations personnelles. Il ne faut pas regretter les choix
induits par notre vie professionnelle et aller de l’avant. En effet, lorsque j’ai quitté la licence
en alternance pour partir en Allemagne, j’ai entendu dire « que j’étais fou de partir car j’avais
un emploi quasi-assuré alors qu’en partant, mon avenir était plus incertain ». Et pourtant, sans
ce choix, je n’aurai peut-être pas passé les années les plus enrichissantes de ma vie étudiante.
Le fait d’avoir travaillé et vécu à l’étranger me donne l’envie d’y retourner dans un futur
proche.

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