Les Métiers de l`Art - Cedies

Transcription

dossier
C A R R I E R E S
édition 2009/2010
Grand-Duché
de Luxembourg
CENTRE
DE DOCUMENTATION
ET D’INFORMATION
SUR L’ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR
Tél.: +352 247-88650
209, route d’Esch
L-1471 Luxembourg
Les Métiers de l’Art
M U S I Q U E
T H É Â T R E
D A N S E
www.cedies.lu
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche
Centre de Documentation et d’Information sur l’Enseignement Supérieur
> > > LES METIERS DE L’ART
Remerciements
La réalisation de ce document a pu se faire grâce à la chaleureuse coopération des personnes et
des associations suivantes.
Nous les en remercions vivement :
Karl Adalsteinsson,
Bernard Baumgarten,
Tania Berman,
Natalie Bloch,
Julien Brenier,
Sylvia Camarda,
Martine Dennewald,
Olivier Garofalo,
Nico Helminger,
Frank Hoffmann,
Emanuela Iacopini,
Marc Juncker,
Mariette Kemmer,
Nora Koenig,
David Laborier,
Prof. Dr. Georg Mein,
Veronika Meindl,
Alex Müllenbach,
Sam Reinard,
Jean-Pierre Reitz,
Anouk Schiltz,
Francesco Schlimé,
Paul Schmoetten,
Serge Tonnar,
Milla Trausch,
Peggy Wurth,
Séverine Zimmer,
Le Centre de Création Chorégraphique Luxembourgeois Trois C-L,
La Theater Federatioun.
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SOMMAIRE
LA MUSIQUE
LES METIERS DE L’ART
LES ARTISTES DE LA MUSIQUE
LES ARTISTES DU THÉÂTRE
LES ARTISTES DE LA DANSE
1. Musique classique
1.1. L’instrumentiste
1.2. L’enseignement de la musique
1.3. Le chanteur/choriste
1.4. Le compositeur
1.5. Le chef d’orchestre
1.6. L’ingénieur du son
1.7. La fabrication d’instruments/la lutherie
1.8. L’administration culturelle et musicale
2. Les musiques actuelles
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5
8
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16
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23
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31
LE THÉÂTRE
1. L’acteur de théâtre
2. Le metteur en scène
3. Le scénographe
4. Le costumier
5. L’auteur
6. Le dramaturge
7. Le pédagogue du théâtre
8. Le critique de théâtre
9. Les sciences du théâtre
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40
44
48
52
55
58
61
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LA DANSE
1. Un centre pour la danse au Luxembourg…
2. La Formation Continue Professionnelle
3. Les Métiers de la Danse
L E S M E T I E R S D E L’A R T
Edition 2009/2010
05 04 03
Cedies
www.cedies.lu
209, route d’Esch
L-1471 Luxembourg
Clôture de rédaction : 1. octobre 2009.
Toute modification postérieure à cette date
est annoncée sur le site www.cedies.lu
Dans la présente publication le masculin est
utilisé dans un souci de lisibilité sans volonté
de discrimination.
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3.1. Le danseur, la danseuse
3.2. Le chorégraphe
3.3. Le compositeur, le scénographe
3.4. Le professeur de danse
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71
73
73
76
79
79
RÉPERTOIRE DES FORMATIONS
1. Musique
2. Théâtre
3. Danse
82
120
144
3
1. LA MUSIQUE CLASSIQUE
> > > LES METIERS DE LA MUSIQUE
1.1. L’Instrumentiste
LA MUSIQUE
LES ARTISTES DE LA MUSIQUE
INTRODUCTION
Quelle chance que de faire de sa passion son
métier ! Plus que patrimoine culturel, la musique
occupe une place à part dans notre vie à tous.
Devenir musicien professionnel constitue le rêve
de beaucoup, mais pour y arriver il faut faire
preuve d’énormément de courage et de patience,
ainsi que d’une ténacité à toute épreuve: voilà un
métier qui ne convient qu’aux mordus ! De plus,
comme dans tout métier d’art, il faut allier au
courage un talent manifeste et exceptionnel. Si
vous trouvez que ce portrait vous ressemble, alors
ce document est fait pour vous. Nous avons voulu
y faire partager le savoir-faire de spécialistes, tout
en l’alliant à un descriptif de différentes carrières
et à une documentation sur les formations
proposées.
Les difficultés qui se sont présentées lors de la
rédaction de ce dossier sur les métiers de la
musique sont toutes liées au fait que les chemins
menant à une carrière dans la musique ne sont
pas aussi strictement tranchés, du point de la
formation et de l’entrée dans la carrière, que
d’autres métiers plus classiques. En effet, la
musique reste un territoire très individuel, où la
reconnaissance se fait sur base d’une multitude
de facteurs, le plus important restant les capacités
musicales exceptionnelles de l’artiste.
Pour pouvoir entrer dans le monde de la musique
classique, il faut avoir de solides bases techniques
dès un très jeune âge : on ne commence pas la
musique classique après ses études secondaires!
Nous avons donc essayé de présenter en grandes
lignes des filières possibles, en tenant compte de
la diversité des métiers qui souvent
s’entrecoupent. C’est aussi pour cette raison que
nous avons inclus de nombreuses interviews et
idées venant des musiciens eux-mêmes. Sur ce,
nous vous invitons à découvrir les possibilités de
la musique. Bonne lecture !
4
De la passion au métier. Devenir musicien n'a rien d'impossible, à condition de savoir que le nombre
d’enseignants de la musique est le double de celui des interprètes. Qui rêve d’être musicien doit assumer
cette réalité : on ne peut se prétendre musicien sans ressentir la nécessité de transmettre, aussi bien comme
pédagogue que comme interprète. Deux aspects qui constituent les deux pôles d’un seul métier.
Le risque comme règle de vie. Comme tout métier artistique, la profession de musicien comporte une part
de risque. Les places d’enseignement n’étant pas abondantes, il y a moins de sécurité que pour d’autres
formations. Aussi, la musique n’est que difficilement transférable sur d’autres métiers. Au Luxembourg, les
musiciens connaissent un public assez restreint, d’où des possibilités de travail moins nombreuses. Il faut
être conscient que les musiciens vivant des concerts sont presque inexistants, et que beaucoup ont recours
à une autre activité à côté leur permettant de gagner leur vie.
Orchestrer sa carrière. L’intermittence est la réalité quotidienne du musicien, et l’engagement dans un
orchestre permanent représente une stabilité diversement recherchée selon les familles instrumentales. Les
chances d’être soliste sont beaucoup plus nombreuses parmi les instrumentistes à vent que chez les cordes,
qui, avec 2/3 des effectifs, dont une majorité de musiciens de rang (dits "tuttistes"), constituent le «ventre»
de l’orchestre. Le cliché du "musicien d’orchestre à vie" n’a plus d’existence: l’ancienneté moyenne s’établit
aujourd’hui à 12 ans, et plus d’un quart des musiciens (qui ont déjà exercé pour 70% d’entre eux dans
d’autres formations) envisagent d’en changer de nouveau (statistiques françaises.) Au Luxembourg, il faut
aussi compter le nombre très limité de formations professionnelles. A part l’Orchestre Philharmonique, il
n’y a pas vraiment de formation qui embauche à plein temps.
La musique de chambre. Le nombre d’artistes vivant de la musique de chambre ou de la musique baroque
sont peu nombreux. Ici comme dans d’autres spécialités, la qualité de l’enseignement reçu est déterminante
du succès. Cependant il y a un renouveau vers les petites formations même si celles-ci se font encore très
rares. La persévérance est un atout majeur dans la poursuite de cette carrière : la musique de chambre
s’inscrit entre une pratique soliste, permettant de développer son jeu personnel, et un réel besoin de jouer
et de créer ensemble.
De l’artiste au professionnel. Pour devenir ce musicien accompli, seuls les institutions sérieuses, comme
par exemple les conservatoires en France, les ‘Musikhochschulen’ en Allemagne ou les ‘music colleges’ en
Grande-Bretagne, garantissent une formation musicale complète, ouverte sur l’ensemble des compétences
indispensables à la pratique d’un métier en totale mutation. En France par exemple, près d’un tiers des
musiciens d’orchestre français sont issus des conservatoires de région, tandis que les deux Conservatoires
supérieurs en forment près du double (site de la ‘cité de la musique’ à Paris). Mieux vaut donc choisir une
école réputée puisque celle-ci aura une multitude de contacts avec le monde professionnel et aidera l’élève
à faire la transition entre l’enseignement et la pratique professionnelle.
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Interview: Francesco Schlimé,
pianiste
Comment êtes-vous venu vers la musique et,
plus spécialement, vers le piano?
J’ai sans doute hérité l’oreille musicale de ma
mère, ardente mélomane. A la maison, tout jeune,
je fus ainsi ‘exposé’ aux enregistrements de
Vivaldi et Bach surtout, mais aussi aux opéras de
Wagner (Parsifal pendant au moins deux ans…) ou
encore à la musique espagnole pour guitare (par
Segovia ou Bream). Génétiquement, cela remonte
très probablement à mon arrière-grand-père
Umberto, immigré italien, qui jouait de
l’accordéon, bandonéon, violon, saxophone,
banjo, mandoline, le tout en parfait autodidacte.
Le piano ? Parce qu’il y en avait un chez moi…
Quelle est votre formation et votre parcours
professionnel ?
Après 7 ans passés au Conservatoire de la ville de
Luxembourg (classe de Mme. Beatrice Rauchs) je
fréquentais le Conservatoire Royal de Bruxelles
pendant 2 ans, sur ce, le Conservatoire de la ville
de Paris (classe d’Emile Naoumoff), pour
m’installer à New York en 1998, ou je suivais les
cours à la Juilliard School pendant cinq ans
(auprès des MM. Lowenthal, Lateiner et Brubaker).
En ce qui en est pour ma passion pour le jazz, cela
remonte à mes 10 ans, lorsqu’un jour je me mis à
improviser…
Comment voyez-vous votre rôle de musicien
dans le monde de la musique et la société
d’aujourd’hui?
Je ne suis pas expert en géopolitique sociale, mais
je pense qu’au fond pas grand-chose n’ait changé
depuis les ères baroque et classiques. Les musiciens professionnels étaient alors une petite
souche aux services aristocratiques (Haydn chez
6
Esterhazy) ou ecclésiastiques (Bach). Aujourd’hui,
mis à part que l’église a tendance à ne plus trop
supporter les arts, ce sont toujours les grandes
institutions et entreprises (plus structurées,
certes, entre agents et divers concours) qui font le
mécénat d’orchestres, solistes et artistes. Il faut
les remercier ! Et espérer que cela continue, et en
plus grande envergure, pour les prochaines générations d’artistes… Merci aussi au public ! Sans qui
la musique ne pourrait sans doute pas communiquer son message (encore faudrait-il savoir quel
message…). Voila donc ce qui permettrait la survie
des musiciens… En réalité, cela est beaucoup plus
compliqué. Je suppose que cela dépend des cas.
Admettons qu’un artiste veuille créer dans l’indépendance totale, à l’égard de ses sponsors. Son art
serait-il apprécié ? Ou plutôt, aurait-on même la
chance d’en prendre connaissance ? J’en doute.
L’artiste devra peut-être parfois lutter entre son
idée la plus folle, extravagante, et l’opinion plus
compromettante de ses mécènes (et de son
public). A mon avis, l’art ne doit pas être automatiquement associé à l’épithète beau, car cela
implique un certain nombre de préconceptions
(Harold Bloom parlerait de ‘méconceptions’ ou
‘misconceptions’). Beaucoup de formes d’art (et
directions musicales) inédites restent à être explorées. Cela pourrait commencer par les cadres. A
New York, un ami a donné une soirée Chopin dans
une boite de nuit. Ce fut un moment inoubliable
quand les gens, assis au bar ou à de petites tables
en train de consommer leur boisson, arrêtèrent
leur conversation pour porter leur pleine attention à la musique. Un rêve a moi serait de jouer le
piano à la plage, les pieds dans le sable. Bref, il
reste des possibilités. Friedrich Gulda et Glenn
Gould reconnurent les faiblesses du milieu classique très tôt et y répondirent en changeant les
programmes initialement annoncés en improvisations de jazz le moment du concert venu ou en
annulant toutes prestations publiques (et devenant ainsi pianiste-enregistreur…) respectivement. Voici des idées fraîches, nouvelles, courageuses (je vous parle des années ’50 !). Le public a
peur de ce changement radical d’attitude, ou du
moins ne l’accepte pas. Or ce sommes nous, les
humains, qui avons le pouvoir d’inventer, créer,
lancer des idées originales, et de témoigner de
leur développement.
Quelles sont les qualités que vous jugez
indispensables pour devenir soliste?
Suis-je donc vraiment soliste ? Etre musicien,
audacieux, courageux ! – Honnêtement, je ne
pense pas savoir répondre à votre question… Je
n’aime pas trop le terme de soliste, trop étiqueté.
Pourquoi pas plutôt musicien ?
Quels conseils donneriez-vous à un jeune musicien qui débute dans le monde professionnel?
Etre original, ne pas imiter, valoriser sa propre
opinion, être flexible etc. Evidemment, une bonne
formation ne peut qu’aider. En ce qui en est pour
les débutants, je leur souhaite à tous de découvrir
(ou de rencontrer à un moment donné le professeur, l’ami, ou la personne qui leur fait découvrir)
la profondeur de ce mystère qu’est la musique. Je
dis mystère, car sait-on vraiment de quoi il s’agit
lorsque l’on entend un prélude de Bach, avec ses
tournures harmoniques surprenantes, son sublime
fil conducteur mélodique, ce Si bécarre dérangeant ? Les mots ne peuvent décrire ces phénomènes. Mon conseil à tous les jeunes serait donc
de ne jamais perdre la fascination pour toutes ces
incertitudes (aussi vaines soient-elles – par
exemple cet unique Si bécarre…). C’est dans ces
petits détails que se puise toute l’énergie, la vitalité et la dynamique de la musique.
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1.2. L’enseignement de la musique
Transmettre la musique : une vocation. Pour beaucoup de musiciens, vivre de la musique passe par
l'enseignement. Enseigner demande des compétences qui excèdent le simple cadre musical. Il faut avant
tout avoir l'envie de transmettre et de faire aimer la musique.
Un terrain aux facettes multiples. Etablissements scolaires, établissements spécialisés, associations
culturelles, … Enseigner a des implications diverses selon les contextes et le public auquel on s'adresse.
S'adresser aux élèves d'une classe primaire diffère radicalement de l'enseignement en conservatoire, même
si les compétences élémentaires restent les mêmes : être musicien, pratiquer un instrument et avoir la
passion de la pédagogie.
Des formations et des cadres d'emplois spécifiques. Les orientations des formations correspondent chacune
à des réalités de terrain. Un parcours universitaire en musicologie conduit à des carrières dans
l'enseignement secondaire, des études en conservatoire ouvrent l’accès aux écoles de musique.
La pédagogie : une priorité. Savoir mettre ses connaissances au service de l'élève, apprendre et expliquer,
renouer avec le plaisir de l'écoute sont des tâches que seul un musicien passionné peut entreprendre. Dans
chaque situation, il s'agit avant tout d'accompagner l'élève, c’est-à-dire de l’accueillir avec bienveillance
en respectant sa sensibilité et ses limites : avoir un sens pédagogique est une qualité qui s'acquiert.
La pratique amateur : un renouveau. Aujourd'hui, 90 % de l'enseignement s'adresse aux musiciens
amateurs. La variété des situations pédagogiques et la création de dispositifs comme les pôles de musiques
actuelles, les tremplins ou les centres de pratique instrumentale ont contribué au développement d'un
enseignement de qualité auquel des artistes reconnus aiment s'associer. Les possibilités de création, de
concerts encouragent une pratique amateur diversifiée allant de l’étude individuelle d'un instrument à la
création de groupes ou d'orchestres.
Accès à la carrière d’enseignant des conservatoires de musique au Luxembourg :
Il faut être titulaire du diplôme luxembourgeois
de fin d’études secondaires ou d’un diplôme
étranger reconnu équivalent par le Ministre de
l’Education Nationale.
Les candidats aux fonctions de professeur de
musique doivent avoir fréquenté pendant au
moins quatre années les cours d’un établissement
de musique de degré universitaire, ou d’un niveau
supérieur équivalent reconnu par le ministre compétent, et produire les diplômes ou certificats de
fin d’études.
Pour plus de détails :
www.legilux.lu
Règlement grand-ducal du 7 mars 1985
concernant la formation et le mode de
recrutement du directeur, du directeur
adjoint et des membres du corps enseignant des conservatoires de musique des
villes de Luxembourg et d’Esch-sur-Alzette.
Les candidats aux fonctions de professeur de solfège doivent avoir suivi pendant au moins quatre
années les cours de solfège et d’harmonie d’un
établissement de degré universitaire, ou d’un
niveau supérieur reconnu équivalent par le
ministre compétent, et produire les diplômes ou
certificats de fin d’études.
Artiste et pédagogue. Dans un parcours professionnel, jouer et enseigner sont souvent extrêmement liés.
Il n'est pas rare qu'un musicien passe tour à tour de la scène à la salle de cours. Juridiquement pourtant,
les statuts n'ont rien de commun. Chaque situation doit faire l'objet d'un contrat spécifique ce qui implique
d'avoir une bonne connaissance des réglementations en vigueur et la capacité à gérer sa carrière.
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Interview: Marc Juncker,
directeur de l’Ecole de Musique
de la ville d’Echternach
Comment avez-vous débuté dans le monde de la
musique ?
Déjà à l’âge d’enfant, j’ai chanté dans la chorale
enfantine et étudié la musique au Conservatoire
de Luxembourg. A l’âge de 17 ans, j’ai fondé une
chorale enfantine que j’ai dirigée pendant 12 ans
et qui existe encore aujourd’hui.
Quelle est votre formation ?
J’ai accompli avec succès mes études secondaires
classiques et fait des études musicales au
Conservatoire de Luxembourg, ensuite au
Conservatoire Royal de Bruxelles (1er prix et prix
supérieur) et de Gent
Pourriez-vous nous décrire, en quelques mots,
votre parcours professionnel ?
Parallèlement aux études musicales, j’ai donné des
cours au Conservatoire de Luxembourg, à l’Ecole
de Musique de Grevenmacher pour arriver en
1980 à l’Ecole de Musique d’Echternach, où la
direction m’a été confiée en 1982.
Le travail que vous faites aujourd’hui
correspond-il à ce que vous aviez imaginé en
débutant vos études ?
J’ai fait mes études pour pouvoir enseigner.
Malheureusement, je n’ai plus le temps pour
l’enseignement.
Quelles qualités et compétences doit avoir
l’enseignant de musique selon vous ?
L’enseignant de musique doit posséder des compétences au niveau de la culture musicale générale, il doit maîtriser son instrument de musique. Ce
qui est indispensable que l’enseignant aime l’enfant et a des compétences pédagogiques
Est-ce que vous croyez qu’il y a des débouchés
dans ce domaine au Luxembourg ? Lesquels ?
Les statistiques montrent que de plus en plus
d’enfants veulent apprendre la musique. Je pense
donc qu’il a actuellement encore des débouchés.
Quels conseils donneriez-vous à des jeunes
tentés par le métier d’enseignant de musique?
Faire des études musicales complètes et approfondies, ainsi que des études pédagogiques et
méthodologiques.
En quoi consiste votre travail, vos missions
aujourd’hui ?
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Je dois donc diriger l’école de musique au niveau
administratif. Au niveau artistique j’ai la mission
de veiller au bon niveau des études et au bon
travail à effectuer par les enseignants, ce qui
m’est permis par la présidence de tous les jurys
d’examen. L’organisation de manifestations
musicales est aussi de mon devoir.
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11
1.3. Le chanteur/choriste
A quel âge commencer ? On peut débuter le chant dès l'enfance, notamment dans les chorales. Aux
conservatoires et écoles de musique, les classes de chant sont ouvertes en général à partir de 15 ans, c'està-dire après la mue. Instrument naturel, donc, mais aussi fragile, la voix ne cessera d'ailleurs d'évoluer par
la suite. Par conséquent, l'apprentissage du chanteur ne peut se comparer à celui de l'instrumentiste. Celuici achève parfois des études en cycle supérieur à l'âge où débutent les chanteurs.
Des compétences artistiques et techniques. Il ne suffit pas de posséder une belle voix pour devenir
chanteur professionnel. La carrière se gère sur la durée. Les exigences de la profession justifient la
multiplicité des connaissances imposées par les conservatoires : technique vocale, cours d’interprétation,
apprentissage des répertoires (de mélodie et d’oratorio comme d’opéra), connaissance des langues
étrangères, analyse et formation musicales, pratique du piano, sans oublier le travail de la scène.
Les professeurs particuliers. Parallèlement à l'enseignement institutionnel du chant et à de rares écoles
privées, de nombreux professeurs particuliers sont en exercice. Limite d'âge dépassée, scolarité des écoles
trop contraignante, prestige de l'enseignant, les raisons d'un tel choix varient d'un cas à l'autre. Il apparaît
cependant impossible de se limiter uniquement à cet apprentissage, et un complément de formation "sur
le tas", dans des choeurs par exemple, est souhaitable.
Devenir professionnel. Plus que le concours, au résultat trop éphémère, l’audition devant des agents
artistiques ou des programmateurs lyriques peut s’avérer fructueuse pour les premiers engagements. La
troupe permanente, aujourd’hui quasiment disparue en France, mais cependant abondante en Allemagne,
et qui apportait au chanteur débutant à la fois une perspective d’emploi stable et l’expérience de la scène,
a été relayée dans ce dernier rôle par les ateliers lyriques d’insertion professionnelle, véritables opérasstudio qui préparent progressivement à la carrière. Au Luxembourg, une carrière de chant est très difficile
à gérer et souvent freelance, ce qui n’offre qu’une très mince stabilité financière. Un grand nombre de
chanteurs tentent leur chance à l’étranger.
Interview: Mariette Kemmer,
artiste lyrique
Comment êtes-vous venue vers la musique?
Dès ma naissance, j’ai été entourée de musique.
Mon père était professeur de piano. Chez nous,
tous les enfants (nous étions 4) jouaient d’un ou
de plusieurs instruments. Je suis entrée au
Conservatoire à l’âge de 9 ans.
Quand avez-vous décidé de devenir chanteuse
professionnelle ?
Dès l’âge de 10 ans, j’en avais le désir, alors que je
ne savais même pas si j’avais une voix. À 13 ans,
ma décision était prise.
J’ai d’abord étudié le solfège, ensuite le
violoncelle et la Musique de Chambre et enfin, le
chant au Conservatoire de la ville de Luxembourg.
J’ai eu mon Premier Prix à 17 ans. Puis, après avoir
obtenu mon bac, j’ai été pensionnaire à « l’Opéra
Studio » de Bruxelles pendant 3 ans. J’ai terminé
mes études par un diplôme à la « Staatliche
Hochschule für Musik, Rheinland » de Düsseldorf.
Et dans ces 3 institutions, mon unique professeur
de chant fut Bruno Wyzuj.
Dès mes années à « l’Opéra Studio », à côté des
productions de cette école, j’ai commencé à
chanter des rôles au « Théâtre Royal de la
Monnaie-Opéra Nationale de Belgique ». Des
seconds rôles d’abord, puis, à partir de l’âge de 24
ans, des rôles principaux. Je suis restée attachée à
ce théâtre de façon priviligiée pendant encore 4
ans. Puis, j’ai entamé une carrière internationale,
autant dans le domaine de l’Opéra que dans ceux
du Concert et du Récital. De Copenhague à Las
Palmas, de San Francisco à Prague, j’ai, pour
l’instant, chanté dans plus de cents villes, dans 70
théâtres lyriques, avec une centaine d’orchestres
différents pour un total de près de 900
Comment
s’organise
votre
professionnelle aujourd’hui ?
activité
Je consacre deux journées chaque semaine à
l’enseignement du chant. En ce qui concerne
l’Opéra, je suis arrivée à un âge où je sens que je
dois changer de répertoire. Pour le reste, je
continue à chanter des Concerts.
Quel est, à ce jour, le moment de votre carrière
dont vous êtes le plus fière ?
Quel est votre parcours professionnel ?
12
représentations. Les lieus les plus prestigieux où je
suis montée sur scène ont été : les opéras de
Vienne, Munich, Berlin, Hambourg, Dresde,
Frankfort, Zürich, Genève, Bruxelles, Vérone, les
festivals d’Aix-en-Provence, de Bregenz, de
Wexford, de Round Top (USA)…ou encore des
salles de concert comme la « Tonhalle » de Zürich,
la « Beethovenhalle » de Bonn, le « Konzerthaus »
de Vienne, les salles « Pleyel » et « Gaveau » de
Paris, le « Rudolfinum » de Pragie, le « Grimaldi
Forum » de Monte-Carlo, le « Palais des BeauxArts » de Bruxelles… À côté de cela, j’ai enregistré
des disques pour les labels « Colosseum », « Pavane
», « Maguelone », « Timpani », « S.E.L », pour «
l’O.R.F ».,et, récemment, pour « Cyprès », en
première mondiale, les mélodies de Joseph
Jongen, accompagnées par « l’Orchestre
Philarmonique de Monte-Carlo ». Depuis 7ans,
parallèlement à mes activités de soliste, j’enseigne
le chant au Conservatoire d’Esch-sur-Alzette.
J’évoquerais un moment et une rencontre. On
considère généralement que, pour un soprano,
chanter les 4 rôles des « Contes d’Hoffmann »
d’Offenbach est un exploit. Je l’ai fait à Bâle entre
1987 et 1989. J’ai aussi eu l’occasion de
rencontrer Herbert Von Karajan. Il m’avait invitée
à auditionner à Salzbourg. Il m’a ensuite consacré
deux jours de travail aux cours desquels il m’a
conseillé sur mon répertoire avec beaucoup de
chaleur et de simplicité. Malheureusement, il est
mort un an après ces rencontres. Mais ce dont je
suis le plus fière, c’est de compter 30 ans de
carrière derrière moi et d’avoir une voix toujours
intacte.
13
Comment définiriez-vous
chanteuse?
votre
rôle
de
L’art doit servir le Beau. L’artiste donc s’efforcer
d’en être le vecteur. Il doit parler à l’affectif de
ceux qui reçoivent ce qu’il leur offre. L’art
véritable, la musique et le chant classiques bien
restitués ont le pouvoir et le devoir de remettre
du cœur dans un monde en perte de repères. La
musique classique garde spécialement sa
dimension humaine car elle peut encore se vivre
sans l’intermédiaire d’aucune technologie
lorsqu’on se déplace pour écouter un concert live.
indispensables pour devenir chanteuse?
Il en faut beaucoup. D’abord, il faut avoir une voix
qui se développera durant la formation. Puis, il faut
avoir une sensibilité musicale c-à-d pouvoir capter
puis rendre le langage musical des compositeurs
des différentes époques et surtout, savoir
transmettre son émotion à sa voix. Il faut aussi
avoir des qualités d’acteur. Pour l’Opéra, c’est
évident puisqu’on y joue de la comédie. Mais même
au-delà, pour toute autre forme d’expression
chantée, il faut pouvoir puiser dans ses émotions et
dans son corps comme le fait l’acteur. A l’Opéra,
l’apparence physique doit correspondre à l’emploi
vocal. Il n’y a que pour les rôles dramatiques que
l’on pardonne tout. Il faut également avoir une
bonne santé car c’est un métier très exigeant qui
cumule les stress du trac, des nombreux voyages,
de l’insécurité de l’emploi et de l’interdiction de
tomber malade. Je finirai en évoquant la nécessité
d’un bon équilibre psychique, pour les raisons déjà
mentionnées concernant la santé en général mais
surtout à cause des jugements et des critiques
auxquels nous sommes constamment soumis. Par
ailleurs, ceux qui décident ou qui jugent ne sont
pas toujours habilités à le faire et/ou n’en ont pas
les compétences. Sans parler des rivalités, des
jalousies de tous ceux qui ne comprennent toujours
pas, que l’on ne peut pas vivre le destin d’un autre
à sa place.
14
Que pensez-vous des débouchés au
Luxembourg dans le domaine de la musique
classique, et plus particulièrement dans celui du
chant ?
Si on veut exercer ce métier, il faut absolument
élargir son horizon bien au-delà des frontières du
Luxembourg. Ce pays est trop petit pour y
acquérir un bagage professionnel conséquent. Par
ailleurs, je pense que l’engagement des artistes
sur le critère de la nationalité est une aberration.
Seules la qualité et la compétence doivent primer.
Mais pour revenir à votre question, sur l’ensemble
de mes prestations, j’ai chanté 35 fois au GrandDuché dont seulement 3 trois représentations
d’opéra en costumes. Ici, il n’y a pas de saison
lyrique autonome. Par conséquent, outre l’activité
de soliste, le chanteur peut devenir choriste ou
enseignant car il n’existe pas non plus de choeur
professionnel, à temps plein, au Luxembourg. En
ce qui concerne l’enseignement, il vaut mieux là
aussi, aller parfaire son éducation et son
expérience à l’étranger. Les étudiants, qui sitôt
leur diplôme en poche obtenu à l’étranger et
après avoir jouer quelques concerts confidentiels,
reviennent pour se consacrer à l’enseignement,
m’apparaissent disposer d’un bagage pour le
moins succinct.
chanteurs qui ont un instinct exceptionnel et qui
parviennent à survivre à un mauvais
enseignement. Il convient aussi de se méfier des
chorales tant que la base de la technique vocale
n’est pas mise en place. On y chante sans
surveillance individuelle et un défaut a tout le
loisir de s’installer. Autre conseil : veiller à obtenir
tous les diplômes nécessaires. C’est une carrière
qui peut connaître des revers. Aussi, faut-il
pouvoir se rabattre sur autre chose si besoin est.
Puis, quand on est prêt pour la carrière, ne pas
brûler les étapes. Il y a des rôles qui demande une
expérience conséquente. Il faut donc savoir dire
non aux propositions délirantes qui ne
manqueront pas de se présenter. Finalement,
veiller à avoir un entourage qui vous soutienne.
Ce métier est aussi et surtout un combat contre
soi-même, qui se vit souvent dans la solitude. Les
relations entre artistes sont le plus souvent
artificielles. Trouver quelqu’un qui combatte à
voscôtés est une aubaine.
intéressés par ce/votre métier?
D’abord, qu’ils ne doivent pas commencer ce
métier s’ils ne ressentent pas l’absolu besoin d’être
sur une scène et de s’exprimer à travers leur voix.
Ils doivent être prêts à de nombreux efforts et à
de gros sacrifices. Ce métier réserve des joies mais
rien n’y est gratuit. Dès le départ, il convient de
bien choisir son professeur de chant. Je sais que
pour beaucoup cela relève de la Providence mais
la logique, qui consisterait à croire que l’on va
commencer quelques années avec le premier
professeur venu, pour ensuite, si l’intérêt se
maintient, effectuer un choix plus pointu, est une
logique désastreuse. Il est vrai qu’il y a des
15
Interview: Alex
compositeur
Müllenbach,
Comment avez-vous débuté dans la musique et
quelle est votre formation ?
1.4. Le compositeur
La plupart des compositeurs ont un autre métier à
côté de leur activité de composition. Selon les
conclusions d’une enquête de la SACEM de 1993 pour
la France, 15% vivent globalement de leurs droits
d’auteur et de commandes, tandis que 38 % déclarent
comme principale ressource l’enseignement et la
recherche.
En manque de reconnaissance sociale, le compositeur
d’aujourd’hui s’implique de plus en plus dans son
siècle : rencontres et échanges créatifs avec ses
interprètes, expérimentation de moyens de diffusion
autres que le concert, collaboration avec d’autres
disciplines artistiques, participation à la sensibilisation
de nouveaux publics et à des activités pédagogiques.
(La formule de la résidence, proposée par des
orchestres, des conservatoires, des centres de
recherche ou des collectivités territoriales en est le
meilleur exemple : elle offre au compositeur la prise
en charge temporaire de son travail d’écriture «en
échange» de sa participation à la formation et à la
diffusion musicale.)
J’ai débuté très tôt. Je suis né dans une famille où
beaucoup étaient des musiciens amateurs;
certains de mes oncles jouaient de la musique de
danse professionnellement le weekend; d'autres,
comme mes parents par exemple, s'amusaient à
jouer (à la maison ou chez des amis) des opérettes
ou des tubes le dimanche après-midi. En me
mettant à jouer avec eux (à l'harmonica d’abord,
puis à l'accordéon et un peu plus tard au piano)
toujours d'après l'oreille, j'apprenais tout
naturellement
à
improviser
des
accompagnements et des contrechants, ce qui
créait de très bonnes prédispositions à la
composition musicale.
On a vite compris que j’étais doué pour la
musique, même si moi je n’en avais pas
conscience à cet âge-là. Par la suite, au
Conservatoire de Luxembourg, j'eus plusieurs
bons professeurs, dont l'excellent Pierre Drauth,
qui m’a très bien guidé, d'abord en Piano, puis
dans l'étude de l'harmonie. Sa méthode consistait
à me montrer, simplement en jouant au piano, 3
ou 4 solutions différentes d’harmonisation pour
chaque passage donné, et à me laisser le choix.
Donc, encore une fois, l'apprentissage par l'oreille,
sans vraiment me soucier trop des manuels
d’harmonie et des règles strictes. Cela me
convenait parfaitement et m'a fait avancer très
rapidement. Le savoir théorique est venu plus tard
et ne faisait que rendre conscient ce que je savais
déjà faire intuitivement.
À douze ans je suis passé au Conservatoire de
Metz afin d’y poursuivre mes études de piano,
avec un professeur très compétent et bien connu
non seulement en Lorraine, Marcel Mercier. Avec
lui j’ai étudié pendant un an. Il m’a appris
comment travailler une partition de piano jusqu’à
la perfection, à aller jusqu’au bout.
Après mon premier prix à Metz, Mercier m’a tout
de suite fait entrer à Paris, au Conservatoire
National Supérieur de Musique. J’y ai suivi
pendant sept ans divers cours et j'ai terminé avec
cinq premiers prix et deux premières médailles. À
16
ce moment-là déjà les écritures commençaient à
devenir mon domaine préféré.
Parallèlement à ces études à Paris, j’ai poursuivi
mon éducation générale au Luxembourg, à
l’Athénée, où on m’a donné la permission de
m'absenter un jour par semaine (et parfois même
deux) afin de pouvoir suivre mes cours à Paris le
mardi et parfois le mercredi également.
Par la suite j’ai commencé à donner pas mal de
concerts en tant que pianiste, entre autres avec
l’orchestre symphonique de RTL au Luxembourg,
avec lequel j’avais joué mon premier concerto à
l’âge de treize ans et demi, en interprétant le
deuxième Concerto de Liszt, sous la direction de
Louis de Froment.
En rentrant au Luxembourg après mes études à
Paris - j'avais 21 ans - on m’a proposé une classe
de piano au Conservatoire de Luxembourg. J’ai
donc commencé à enseigner, tout en poursuivant
ma carrière de concertiste. A côté de mon activité
de soliste, je faisais beaucoup de concerts et
d’enregistrements de musique de chambre,
souvent avec des musiciens de la Radio ou du
Conservatoire. Et en prenant la tête de l’Orchestre
de Chambre de Luxembourg, qui n’était alors
qu’une formation « semi-professionnelle », je
pouvais faire mes premiers pas en matière de
direction d’orchestre.
Mais peu à peu j'ai ressenti que j'étais en train de
passer à côté de ma véritable vocation. Cette
inquiétude est devenue certitude vers l’âge de 26
ans: créer et interpréter mon propre monde
musical à moi, au lieu de me tuer à étudier
pendant des heures et des heures des oeuvres qui
m'intéressaient de moins en moins, au fur et à
mesure que je les jouais. À ce moment-là, en tant
que compositeur je n'avais que très peu
d'expérience; quoiqu’ayant écrit un bon nombre
de pièces, principalement pour le piano, les
formes un peu plus grandes me donnaient du fil à
retordre. Je voyais clairement que cela devait
changer, que c'était tout un métier à apprendre.
La question était: Où? Chez qui?
17
Finalement, après maints renseignements à
gauche et à droite, j’ai pris la décision de
m’inscrire au Mozarteum de Salzburg. C’est en
1977 que je commençai donc à travailler avec
Gerhard Wimberger, un homme d’une grande
acuité d’esprit, et qui connaissait à fond son
métier. Chez lui j’apprenais entre autres de
nouvelles techniques de notation et d’articulation
rythmique. Il avait un sens harmonique
quasiment français, ce qui me convenait
parfaitement. C’est là que j’ai su terminer ma
première œuvre pour orchestre qui allait porter le
joli nom de « Phônai » et fut crée par l’Orchestre
de RTL sous la direction de Pierre Cao en 1979,
moment important dans ma vie de compositeur
en germe. Bientôt après on découvrait à Salzburg
mes talents d’accompagnateur, ce qui me valait
un engagement comme accompagnateurrépétiteur au Mozarteum, d’abord pour le chant
et l’opéra, puis pour le Lied également, ce qui me
permettait de gagner un peu d’argent, étant
donné que j’avais pris un congé sans solde de trois
ans à Luxembourg.
Peu avant de déménager à Salzburg, en 1976,
j’avais pu présenter ma première œuvre de
musique de chambre, un bref Trio pour Piano,
Violon et Violoncelle du nom de « Symboles » lors
d’un concert à la salle Albertina de la
Bibliothèque Nationale de Vienne. Ce concert
d’échange dans le cadre de l’Accord Culturel entre
le Luxembourg et l’Autriche qui avait vu le jour
grâce aux efforts et aux relations du compositeur
René Hemmer, présentait pour la première fois en
Autriche de la Musique luxembourgeoise, avec
des œuvres de Hemmer, Mertzig et Mullenbach.
Pour compléter on jouait le premier Trio de
Brahms. Les interprètes étaient Vassil Ivanov,
André Navau et moi-même, auquels s’associait
René Mertzig pour interpréter l’œuvre de René
Hemmer. Il est intéressant à noter que pour le
concert de contrepartie qui se tenait au Studio du
Nouveau Théatre à Luxembourg quelque temps
plus tard, les deux compositeurs Viennois
Gottfried von Einem et Robert Schollum furent
les représentants de l’Autriche.
Ces Concerts venaient fort à propos ; ils
s’inscrivaient dans un mouvement de prise de
18
conscience et de revalorisation de la Musique
Luxembourgeoise. C’est au bout de maintes
conversations sur la situation luxembourgeoise
que j’ai pu mener avec Hemmer et Mertzig, mais
aussi avec d’autres gens du métier, que finalement
en 1983 j’ai fondé, avec une poignée d’amis, la
Société Luxembourgeoise de Musique Nouvelle, la
LGNM. J’en ai été le directeur pendant onze ans,
jusqu’en 1994. Nous organisions bon nombre de
concerts, de conférences, de séances d’initiation.
Nous avions créé, grâce aux soins de Johny et
Francine Fritz, un archive de la création musicale
luxembourgeoise. Une de nos actions les plus
importantes fut l’organisation d’un Festival de la
Musique Luxembourgeoise, où nous pouvions
montrer voire démontrer, à la grande surprise de
tout le monde, que le Luxembourg avait connu et
connaissait un nombre considérable de
compositeurs luxembourgeois, beaucoup plus que
l’on avait soupçonné, et qui avaient composé
quantité d’œuvres que l’on n’avait encore jamais
entendu, et dont certaines étaient de qualité
remarquable, comme p.ex. « Six Préludes pour
Piano » de Jules Kruger, pour n’en citer que ceuxlà.
Au Mozarteum, je faisais également de la
Musique Électro-acoustique, et je suivais des
cours d’éthnologie musicale avec Cesar Bresgen.
Deux Ateliers de composition avec le compositeur
polonais Boguslav Schaeffer ont, en très peu de
temps, considérablement contribué à élargir mon
horizon et ma définition de ce que je considérais
alors comme « bonne » musique, ou comme
musique « possible ».
Ajoutons qu’en 1977 j’avais suivi deux stages
«entrelaçés» dans une jolie petite ville balnéaire
de la mer noire, en Bulgarie, avec le compositeur
néerlandais Ton de Leeuw et le russe Andrej
Eschpai. Surtout de Leeuw a su me donner de
précieux conseils comment projeter la forme
d’une œuvre en chantier.
Au printemps 1978 mon quatuor « Trois
Expressions » pour clarinette, trombone, violon et
piano est arrivé en finale d’un concours de
composition organisé par la Radio Autrichienne ;
un an plus tard j’ai de nouveau participé à ce
même concours, et mon œuvre « Hard by a Crystal
Fountain » a gagné le premier prix ; ces deux
évènements m’ont bien aidé à me faire connaître
dans le monde de la musique contemporaine
autrichienne.
En 1980 j’ai obtenu mon Diplôme final au
Mozarteum. La Fondation Internationale Mozart
m’a par la même occasion décerné la médaille
Bernhard Paumgartner. Par la suite on m’a peu à
peu confié de plus en plus de cours d’écriture au
Mozarteum. En même temps les demandes, et
surtout les commandes d’œuvres (= des œuvres
payées) ont commencé à se faire de plus en plus
nombreuses.
Quel est selon vous le rôle du compositeur dans
le monde de la musique ?
Je pense d’abord que ce rôle est multiple et qu’il
est toujours lié en quelque sorte aux auditeurs
auxquels le compositeur s’est proposé de
s’adresser. Une composition peut éveiller en nous
des sentiments, des sensations, des états d’âme,
qu’un non-musicien aurait envie d’exprimer, mais
que le compositeur en quelque sorte exprime «pour
lui». Dans ce sens il se fait un peu le «porte-parole»
des autres, et je pense que quand il dit
suffisamment bien les choses, le public va
ressentir et ‘comprendre son message’. Le rôle du
compositeur peut par conséquent être aussi, dans
un certain contexte, de réveiller, de « déranger »,
d’inciter à la réflexion. La musique n’est pas un
monde isolé, mais elle constitue bien, d’une
manière ou d’une autre, un reflet de la vie sociale
et culturelle générale. De ce point de vue on y
retrouve les deux faces : d’un côté la description
critique de la réalité, et de l’autre, la proposition
d’alternatives. D’une manière sommaire on
pourrait dire : le vrai et le beau. Je m’abstiens ici
de définir de plus près ces deux termes cruciaux.
Mais il me semble clair que l’une des tâches les
plus nobles et des plus importantes du
compositeur consiste à créer pour soi-même et
pour les autres la beauté ; d’inventer des
musiques
qui
remplissent
l’auditeur
d’enthousiasme ; de créer en lui le désir de vouloir
réentendre et toujours réentendre une œuvre !
D’écrire une musique qui rende l’auditeur heureux !
C’est pour cela que nous aimons Mozart ; c’est
pour cette raison que nous adorons Bach : parce
qu’ils nous touchent, et parce que si souvent ils
nous rendent heureux, nous emplissent de
bonheur, de générosité ; ne fût-ce que pour ce
moment-là !
Sur quoi travaillez-vous en ce moment ?
J’ai mis en chantier récemment un Concerto pour
Orgue et Orchestre à cordes commandé par
l’association des amis de l’Orgue Saint-Martin de
Dudelange. Le soliste sera Pierre Nimax, et je me
réjouis déjà de cette nouvelle collaboration avec
lui ; c’est un musicien remarquable et complet.
Une deuxième commande m’a été passé par
l’Orchestre de Chambre du Luxembourg, « les
musiciens » ; une œuvre inspirée par la vie du roi
Jean de Bohême, dit « Jean l’Aveugle » que
l’Orchestre jouera à Prague et à Vienne, et qui sera
également donnée au Festival d’Echternach en
2010.
19
Quel est à ce jour le moment fort de votre
carrière ?
Un moment crucial dans ma vie musicale fut en
1986 la création de « Stimmen der Nacht » au
Festival de Salzburg, commande du Festival ;
œuvre écrite sur des poèmes de Georg Trakl pour
Mezzo-Soprano et Grand Orchestre et jouée par
l’Orchestre du Mozarteum sous la direction de
Günther Neuhold. Autre moment fort : la
composition, en 1991, de « Schattenraum » pour
Mezzo-Soprano et Ensemble Instrumental, créé
par l’ensemble Musica Viva de Dresde dirigé par
Udo Zimmermann, avec la cantatrice norvégienne
Elisabeth Cornelius-Lund. J’avais le privilège de
pouvoir travailler sur de très beaux poèmes de
Peter Härtling qui m’inspiraient une grande
fraîcheur et un certain renouvellement de mon
langage musical. Mais aussi la création anglaise
de « Dark Crystal » pour Grand Orchestre au
Barbican Center à Londres, par l’Orchestre
Philharmonique de Luxembourg dirigé par le
regretté David Shallon. Et un grand moment fut
lorsqu’en 1995 Françoise Groben créa mon
Concerto pour Violoncelle et Orchestre à cordes,
et que les « Philharmonische Virtuosen Berlin »
(qui constituaient en quelque sorte la
quintessence des cordes de l’Orchestre
Philharmonique de Berlin) m’invitaient à les
diriger. Ou encore : la création de mon œuvre « An
die Königin der Nacht » pour Orchestre au Festival
« Salzburger Mozartwoche » en Janvier 1998,
commande de la Fondation Internationale
Mozart, interprétée par l’Orchestre du Mozarteum
dirigé par Hubert Soudant. Ou la création de mon
Quintette avec le Quatuor Hagen au Festival
d’Echternach en 1999. Et enfin je voudrais
mentionner deux évènements qui ont marqué
assez profondément ma vie ces dernières années :
d’abord ma fonction de Président du Conseil
Supérieur de la Musique au Luxembourg, de 2000
à 2006 ; et puis ma fonction de Directeur de
l’Académie Internationale d’Été du Mozarteum de
Salzburg à partir de 2002 ; c’est sans doute la plus
grande, la plus ancienne (datant de 1916) et la
20
plus renommée des Académies d’Été au monde.
Comment s’organise votre travail, votre activité
professionnelle maintenant ?
Depuis longtemps déjà – depuis 1981, pour être
précis – je partage ma vie entre Salzburg où
j’habite, et Luxembourg où je viens régulièrement,
étant donné que j’enseigne la composition et les
écritures non seulement au Mozarteum, mais
également au Conservatoire de notre Ville. À cela
s’ajoutent de temps en temps des concerts où je
joue (comme récemment le 2ème Trio de
Shostakovitch avec Dora Schwarzberg et Jorge
Bosso) ; des Masterclasses où je présente et
analyse mes œuvres (p.ex. au Conservatoire de St.
Petersburg en Octobre prochain) ; et puis il y a
diverses tâches organisatrices qui m’occupent une
bonne partie du temps, comme l’Académie
Internationale d’Été à Salzburg, ou le programme
du Festival d’Echternach dont je signe responsable
depuis 2 ans.
Finalement il y a les œuvres commandées à
composer qui m’occupent parfois une bonne
partie de la nuit.
tort. Il n’y a pas de « tort » en Art, mais il y a la
conscience artistique, la probité et le métier, la
compétence, le savoir-faire. Ce n’est pas parce
que de temps à autre des dilettantes se font
passer pour de grands génies en épatant par du
«jamais entendu» une clientèle spéciale qui n’a
comme seul critère que le « Nouveau », qu’il faut
abandonner sa conception professionnelle du
métier de compositeur et ses critères propres
mûrement réfléchis et fondés. Mais d’autre part si
on ne s’intéresse pas aux tendances les plus
diverses de son temps, on risque de s’autoscléroser dans son évolution artistique et
humaine.
Finalement, un conseil pratique : finissez toujours
les œuvres que vous entreprenez. Forcez-vous à le
faire ! C’est là le premier critère de
professionnalisme : finir ce que l’on a entrepris.
Et une dernière chose peut-être : Essayez de créer
et d’entretenir des liens avec des personnes
intéressantes du monde entier, surtout (mais pas
exclusivement) avec les professionnels du métier,
interprètes, chef d’orchestre, compositeurs,
organisateurs, metteurs en scène, peintres,
écrivains, cinéastes… et, n’oubliez pas les
auditeurs.
Quels conseils donneriez-vous aux jeunes
intéressés par la composition ?
D’écouter TOUT ce qui vous tombe entre les
mains, tout ce qui s’offre à vous. Fréquentez les
concerts de musique nouvelle où qu’ils aient lieu ;
et, s’il arrive que certaines œuvres vous semblent
étranges, essayez de comprendre comment ces
musiques sont faites, et qu’est-ce qu’elles
peuvent signifier. Tâchez de vous procurer la
partition et étudiez-la. Forgez-vous votre opinion
personnelle, sans vous laisser perturber ou
influencer par autrui, et en tirez pour vousmêmes les leçons qui sont utiles à votre
développement et à l’élargissement de votre
langage musical. Ce n’est pas parce que tout le
monde dit le contraire que forcément vous avez
21
1.5. Le chef d’orchestre
1.6. L’ingénieur du son
Des compétences musicales et artistiques. Le futur chef d’orchestre doit cumuler des connaissances
instrumentales (même fragmentaires), musicales, culturelles et artistiques. A partir d’une étude minutieuse
de l’oeuvre et de sa représentation sonore mentale, il lui faut, avant les premières répétitions, construire
une interprétation personnelle, en accord avec la pensée et le style du compositeur. Interprétation à
transmettre par une technique gestuelle originale, fruit d’une nécessité d’efficacité et non de spectacle.
Des compétences à la fois techniques et artistiques. Aimer la musique, avoir une bonne oreille et des
connaissances musicales minimum assurent une bonne entrée en matière mais ne suffisent pas pour
devenir professionnel.
Et des compétences humaines. Encore faut-il savoir créer le climat de confiance propice au travail de la
collectivité symphonique et savoir prendre ses responsabilités dans la gestion de l’ensemble, voire dans la
création de sa propre formation et d’un projet artistique novateur, à l’exemple des nombreux orchestres
nés de la révolution baroque.
L’expérience de la direction lyrique. Elle reste irremplaçable dans cet apprentissage d’une responsabilité
artistique tous azimuts.
Des études exigeantes et plutôt scientifiques. Si pendant longtemps la formation se faisait sur le tas et la
transmission quasiment de maître à disciple, aujourd’hui la complexité des outils mis à disposition demande
des connaissances scientifiques et techniques que seule une formation professionnelle peut apporter.
Si le rêve guide les jeunes vers l’enregistrement musical et la sonorisation de concerts, les données
économiques les confrontent vite à une autre réalité. Seulement 20% des débouchés se
trouvent dans le domaine musical pour 80 % dans le domaine de l’audiovisuel et du
multimédia.
Un statut d’intermittent. Dans presque tous les cas, les contrats sont à durée déterminée
et le statut est celui d’intermittent. La carrière se déroule souvent en dents de scie, les
périodes de plein emploi succédant à des périodes de chômage presque total.
© Rockhal
© Philharmonie
22
23
Interview:
Julien
Brenier,
ingénieur du son à la Rockhal
musique ?
J’ai débuté dans la musique à 6 ans en jouant de
la guitare classique en conservatoire. Cet
apprentissage m’a aussi amené le solfège. A 13
ans j’ai échangé la guitare classique avec
une guitare électrique pour jouer dans des
groupes de rock locaux. Vers 16 ans j’ai
appris la batterie en autodidacte avec un
groupe metal. J’ai ensuite continué la
batterie avec un groupe de reggae rock qui
tourne principalement sur Paris.
J’ai un bac scientifique option technologie
industrielle, un an d’études de cinéma à
l’université Paris Panthéon Sorbonne. J’ai
© Rockhal
fait mes études de son en alternance à
l’EMC de Malakoff pendant deux ans. 2 jours de
formation et 5 jours en entreprise par semaine.
J’ai commencé professionnellement le son en
mixant les retours aux studios Music-live pour des
répétitions de grandes tournées françaises. J’ai
ensuite été brièvement technicien son et lumière
dans le plus gros village vacance d’Europe pour
Pierre et vacances. J’ai passé toute la deuxième
année d’alternance à travailler pour vasco-scenic
sound, une entreprise de prestation de concerts
pour l’Elysée Montmartre, le Zénith de Paris, Bercy
…
Où et comment travaille l’ingénieur du son ?
Un ingénieur du son a beaucoup de possibilités de
travail. On peut travailler en studio
d’enregistrement, de mix et/ou de mastering pour
la musique, le cinéma, la pub ou même internet.
Certains ingénieurs du
son ne font que du
Live : façade ou
retours de concerts.
D’autres font plutôt
de l’événementiel, c.à-d. des soirées pour
des entreprises, des
banquets, mariages…
On peut aussi rester
des années à faire du
montage de sonos ou
de la maintenance et
gestion de stocks
avant d’être mis derrière une console. J’ai des amis
qui font du son en radio pour des émissions, des
jingles. On peut également être sonorisateur au
théâtre ou comédies musicales. Le cinéma offre
aussi beaucoup de possibilités de travail en
perchman, ingénieur du son tournage ou mixeur
de films, télé… Les grosses entreprises cherchent
aussi de plus en plus de sound designers pour les
jeux vidéos, pubs, sonneries de portable … Il est
très difficile d’être bon dans tous ces domaines.
L’idéal est de savoir à peu près cadrer le secteur
d’activité où l’on veut travailler et s’y tenir.
Pourquoi exercez-vous ce métier et en quoi
consiste votre travail journalier ?
désirant faire de la musique leur métier ?
J’exerce ce métier parce que j’en avais envie étant
tout petit. Egalement pour rester dans le monde
de la musique en permanence. Mon travail est
différent chaque jour. Il s’agit d’installer du
matériel, d’échanger des informations pour
prendre de l’avance sur les projets puis de mixer
les concerts ou les albums studio qu’on me
demande de faire. Il faut également s’assurer du
bon fonctionnement du matériel et l’entretenir.
Il faut travailler dans la musique par passion. Il
faut être prêt à laisser de côté certaines choses,
surtout au début pour s’y consacrer pleinement.
Beaucoup de gens veulent travailler dans ces
métiers donc il y a une certaine concurrence mais
si on travaille bien la confiance s’installe toute
seule avec les employeurs. N’hésitez pas à faire
plus que ce qu’on vous demande et d’être
toujours disponible pour travailler. N’attendez pas
de faire fortune avec un métier du spectacle, il y
a d’autres métiers pour ca ! Si vous faites une
école pour y arriver, dites vous que le diplôme ne
vous donnera aucun travail, c’est les contacts que
vous accumulez et votre façon de travailler qui
fera qu’on vous appellera pour des jobs.
Quelles sont les qualités d’un bon ingénieur du
son?
Un ingénieur du son doit être très diplomate et
psychologue avec les musiciens et leur entourage
Il faut être à l’écoute des attentes artistiques de
chacun et les retranscrire concrètement avec la
technique. Il faut être à l’affût de chaque
information et se dire qu’on n’arrête jamais
d’apprendre des choses dans ce métier. Il faut
s’intéresser au nouveau matériel qui sort,
connaître aussi d’autres domaines comme les
instruments, la lumière, la vidéo, l’électricité pour
pouvoir se coordonner avec d’autres techniciens.
Il faut savoir rester calme dans toutes les
situations pour pouvoir maîtriser les imprévus qui
sont une bonne part du métier. Je pense qu’il faut
connaître son endurance au manque de sommeil
et aux travaux physiques car on a rarement des
horaires fixes.
J’ai ensuite travaillé pour cette même entreprise
et d’autres entreprises de prestation à Paris avant
d’être embauché en 2005 à la Rockhal au
Luxembourg.
© Rockhal
24
25
1.6. La fabrication d’instruments /
la lutherie
Un métier d’art. La facture instrumentale fait partie de la famille des
métiers d’art. Cette dénomination recouvre tous les métiers liés à la
fabrication artisanale et industrielle des instruments de musique. Le terme
de lutherie concerne, quant à lui, la fabrication des instruments à cordes
frottées ou pincées. Même si le métier a évolué avec le temps, les
techniques anciennes sont toujours appliquées et les étapes de fabrication
d'un violon préservées.
Fabrication et entretien. Il est aujourd’hui presque impossible
d'envisager de vivre de la seule fabrication : ce sont l'entretien, la
réparation, la restauration, l'expertise ou la revente qui assurent une
part importante du chiffre d'affaires.
Le marché de l’instrument. Un instrument coûte cher et la concurrence étrangère s'avère importante.On
distingue entre la production haut de gamme comme il en existe surtout en Europe qui est restée plus
artisanale, et les instruments semi-industriels de bonne qualité à des prix très compétitifs, comme par
exemple la Chine ou le Japon en produit. Les innovations technologiques et l'apparition de l'électronique
stimulent également le développement de la fabrication.
Typologie des emplois. En termes d’emploi, il faut distinguer d’un côté la lutherie du quatuor, la facture de
guitare et d’orgue où les métiers relèvent de la fabrication et de la production de l’instrument dans son
entier, et de l’autre les instruments à vent et les pianos qui offrent des débouchés dans la fabrication semiindustrielle et surtout la réparation-maintenance en ateliers ou magasins.
Une majorité d’artisans. La facture instrumentale est un secteur essentiellement artisanal constitué de
petites et moyennes entreprises dont la plupart – plus de 60 % – n'ont pas de salariés. Le statut
d’artisan est celui de la quasi-totalité des luthiers qui, de fait, assument seuls toutes les fonctions
de l'entreprise, de la fabrication aux démarches commerciales.
Un métier de passion. Tous les "anciens" conseillent de commencer par se faire
embaucher dans un atelier, il faut compter huit à dix ans de pratique avant
d’être prêt à s'installer, même si les bases du métier s'acquièrent en quatre ans
environ. Se faire connaître n'est pas si facile et oblige à sortir de l'atelier. Là
aussi, la concurrence est grande. En général, les salaires restent
particulièrement modestes. Aussi fascinant soit-il, ce métier ne peut répondre
qu’à une passion et demande un investissement personnel particulièrement
important. Il offre l’indépendence du travail, mais aussi un risque d’echec
élevé.
26
Interview: Jean-Pierre Reitz,
luthier
Comment êtes-vous venu vers la musique, et
plus spécialement vers la lutherie ?
Enfant, je jouais du violon, ma famille étant une
famille musicale, et j’ai donc évolué dans ce
milieu depuis mon plus jeune âge. Puis à 17 ans,
j’ai vu un reportage à la télévision sur une école
de lutherie en Allemagne. Depuis très jeune, je
m’étais toujours intéressé au travail du bois, et
cette présentation m’offrait une solution pour
combiner et la musique et le travail manuel qui
me passionnait.
Après mes études secondaires au Luxembourg, je
me suis porté candidat pour entrer dans une école
de lutherie en Italie. Ils ont fait une sélection sur
dossier et un petit examen en italien. Le diplôme
final se faisait en 4 ans d’études (aujourd’hui 5,
stage inclus), et les cours étaient un mélange de
cours pratiques (le travail manuel donc) et de
cours théoriques sur des sujets divers de culture
générale (comme les langues, l’histoire des
instruments…) et la physique (acoustique). J’ai
donc fait mon premier violon pendant ma
première année et demi de mes études.
Comment s’organise votre travail maintenant ?
Je me divise entre les réparations et la
vente des instruments de la
famille du violon (violon, alto,
violoncelle, contrebasse) et je
fabrique des altos et des violons.
Puisque je suis indépendant, je
m’organise comme j’en ai envie,
mais aussi, en fonction de ma
famille. Actuellement, je fabrique
environ deux instruments par an.
Quelles sont les étapes de la création d’un
violon ?
C’est un travail long et laborieux. On commence
par les ‘éclisses’, les côtés du violon, ils sont faits
dans du bois très fin et flexible, et les cotés
pointus sont renforcés pour garantir la stabilité
de l’instrument final. Ensuite, je travaille sur le
fond et la table, qui doivent être travaillés à la
main, en contrôlant le son du bois à intervalles
régulier. Le fond, le manche et les éclisses sont en
érable, tandis que la table est en épicéa. Quand
j’ai monté toutes les pièces, vient le travail le plus
long : la pose du vernis. Il faut attendre à chaque
fois qu’il soit entièrement sec avant de poser la
prochaine couche, et il faut compter au moins dix
couches pour protéger l’instrument ! Le vernis est
la touche personnelle du luthier, et on le garde
top secret. Après, la finition (l’âme, les cordes…)
arrive un moment excitant où on peut enfin
mesurer la qualité du travail : le son du violon.
Comment voyez-vous votre rôle dans le monde
de la musique ?
Je suis un peu le ‘docteur’ du monde des cordes,
c’est-à-dire que les musiciens viennent chez moi
si quelque chose ne va pas avec leur instrument.
J’aide donc les instruments à ‘fonctionner’ et à
rester en bonne santé. Ensuite, le luthier a un rôle
de créateur. C’est lui qui donne aux musiciens les
moyens, donc les instruments, pour exprimer la
musique. Le luthier est le premier support du
monde de la musique.
Quelles sont les qualités d’un bon luthier ?
Tout d’abord, la patience ! Fabriquer des
instruments est un travail de longue durée où il
faut savoir faire preuve d’endurance et de vision.
Une bonne technique/maîtrise manuelle est aussi
indispensable : la maladresse n’a pas de place
dans un travail aussi minutieux.
27
Logiques culturelles, logique d'entreprise : le culturel, une réalité économique. Les préoccupations des
artistes s'expriment aussi en termes économiques. La culture, sans perdre sa spécificité, est devenue un
objet à gérer quelle que soit son expression. Etudes de marché, études de faisabilité, calculs de risques,
conseils juridiques, conseils en mécénat, stratégies de développement... tout un arsenal est proposé aux
chefs d'entreprises et aux décideurs soucieux de l'efficacité de leur choix en matière de culture.
Du public au privé, une professionnalisation accrue. La professionnalisation du secteur a conduit à
l'apparition de métiers, ou plutôt de fonctions ou de postes, concernant l'élaboration et la gestion de
projets culturels aux contenus variés. Collectivités territoriales et établissements publics ou entreprises
privées, chacun définit ses priorités et crée l'emploi correspondant à la situation. Si les appellations
diffèrent, les compétences demandées restent globalement similaires. Les enjeux économiques étant
importants, tous ces postes demandent des qualifications de haut niveau d'un point de vue juridique,
comptable ou commercial. Il serait vain d'envisager une formation "sur le tas", même auprès de petites
structures de type associatif, sans un minimum de connaissances préalables car la complexité du terrain
vient vite à bout des enthousiasmes.
Interview: Karl Adalsteinsson,
assistant du directeur artistique
de la Philharmonie
musique ?
Tout d’abord j’ai accompli mes études musicales
en percussion, piano et chant au Conservatoire de
Musique de la Ville de Luxembourg tout en
passant mon temps libre à jouer en tant que
musicien dans des formations musicales les plus
différentes (orchestres, ensemble de musique de
chambre, marching bands etc.). En cours de route
et avant de terminer l’école, j’ai commencé à
organiser plusieurs concerts pour différents
ensembles et associations, ce qui m’a sûrement
inspiré à prendre les choses en main pour trouver
ma profession dans ce domaine.
Des compétences de haut niveau. A moins d'un niveau maîtrise, il semble difficile de faire carrière. La
formation se poursuit ensuite sur le terrain. Dans un premier temps, les stages ou les emplois à durée
déterminée sur un projet permettent de se confronter à la réalité. Ils servent également à connaître et à se
faire connaître d'un milieu où le relationnel est primordial. Pour espérer une embauche plus qualifiée, un
DESS est à envisager. Un double cursus, musique/gestion par exemple, est aussi un bon atout.
Des formations généralistes pour des fonctions variées. Aucune formation ne correspond précisément aux
postes proposés. En terme clair, il n'existe pas dans le secteur culturel de formation au métier de directeur,
de producteur ou d'entrepreneur de spectacles mais des formations généralistes couvrant l'ensemble des
connaissances nécessaires à la gestion d'un lieu, d'une entreprise ou d'un produit.
Le terrain formateur. L'aller-retour permanent entre terrain et formation assure souvent efficacité et
longévité là où, plus qu'ailleurs, les dispositifs sont sujets à transformation.
28
Après avoir passé mon diplôme de fin d’études
secondaires et après avoir eu le privilège de
pouvoir passer une année sabbatique en faisant
plein de stages dans le milieu de la culture afin
d’être en mesure de pouvoir trouver mon « centre
d’intérêt », j’ai commencé mes études en sciences
culturelles appliquées (‘Kulturwissenschaften und
ästhetische Praxis’) à l’Université de Hildesheim,
au nord de l’Allemagne. Puis j’ai eu la grande
chance d’être accepté dans un cursus francoallemand de l’Université Franco-Allemande me
permettant de faire un cursus universitaire
franco-allemand en passant la moitié de mes
études à Aix-en-Provence et Marseille où j’ai suivi
ma formation dans la médiation culturelle de l’art
(MST et MA). Mes études étaient accompagnées
de nombreux stages dans les différents
départements d’institutions culturelles au
Luxembourg, en Allemagne, en France et en
Autriche qui m’ont permis de découvrir le monde
culturel « derrière la scène ». Les stages m’ont
permis de me donner un premier aperçu de la
réalité quotidienne derrière les scènes (qui est
parfois très éloignée de la théorie appris lors de la
formation) et de me lancer dans le grand réseau
du monde artistique.
Après avoir complété mes études (mais avant de
me préoccuper de trouver un boulot dans la
région germanophone de l’Europe), j’ai eu la
chance de faire un petit stage de quelques
semaines durant l’ouverture du nouveau bâtiment
de la Philharmonie et ceci au sein de la division
artistique. Ce stage a été conclu avec ma première
embauche en tant qu’assistant dans la division
artistique. Depuis 2007 j’occupe le poste
d’assistant du directeur artistique de la
Philharmonie.
Qu’est-ce qui vous a poussé vers un rôle plus
administratif ?
L’envie de travailler et de tenir les ficelles derrière
la (les) scène(s) entouré par les artistes dans un
milieu très dynamique et d’être en relation non
seulement avec le public mais avec plusieures
entités m’a poussé dans ce rôle.
© Ralphe Rippinger
1.7. L’administration culturelle et
musicale
29
2. LES MUSIQUES ACTUELLES
« Il a suffit d’un bluesman noir pour inventer la musique du XXème siècle. »
« It doesn’t matter if your technique is good – if you have feelings that you want to get out through
music, that’s what matters. One note is enough…” Neil Young
Est-ce que vous croyez qu’il y a des débouchés
dans le cercle musical luxembourgeois ?
désirant faire de la musique leur métier ?
Sûrement, même si l’envergure des débouchés
dans ce « cercle musical » est assez restreinte au
Luxembourg. Or, il faut noter que le Grand-Duché
s’est doté de plusieurs structures culturelles les
dernières années et ces institutions ont et auront
besoin
de
main-d’œuvre
spécialisée.
L’établissement de ce secteur de la gestion et
médiation culturelle est très récent et se
développera en qualité et sûrement aussi en
quantité.
J’ai du mal à partager des conseils précis aux
jeunes comme le monde de la musique voire le
secteur culturel est très vaste. Mais d’ordre plus
général je conseille aux jeunes qui désirent
travailler dans le secteur culturel de donner une
place importante à la passion et à la curiosité sans
négliger la réalité et en fixant des objectifs précis
en ce qui concerne les études supérieures, le
« boulot » après etc.
" Réussir une carrière aussi parfaite, artistiquement,
existentiellement et financièrement que Radiohead :
une impossibilité pour la scène rock luxembourgeoise ?"
Le Rock, la Pop, le Métal, le
Jazz, l’Electro, le Hip-Hop et tant
d’autres…
Il est difficile d’énumérer tous les styles, souvent très populaires, de musiques actuelles qu’a engendrés le
XXème siècle. Ce n’est d’ailleurs pas le but de cette brochure. Cette sous-section se clôturera très
rapidement avec comme seul témoignage celui de David Laborier, jazzman, parce que le jazz est la seule
musique d’origine populaire qui demande ou qui peut demander aujourd’hui un enseignement supérieur.
En ce qui concerne les autres genres de musique énoncés, ceux-ci ne nécessitent pour la plupart du temps
aucun enseignement de type supérieur. Le Blues, le Rock, la Chanson, la Variété, le Rap, la Techno etc…
s’apprennent en les écoutant et en les réécoutant indéfiniment, et puis, en imitant ses idoles en choisissant
de pratiquer un instrument en autodidacte ou avec un professeur (le chant étant également considéré
comme un instrument). À force de répétitions, de persévérance et de talent, les amateurs atteindront un
certain niveau technique et une aptitude à s’exprimer. Toutefois, et aspect ultra-important, la technique
comme celle d’un grand violoniste de musique classique, n’est pas fondamentale dans ces musiques. Pour
exemple, deux chansons des plus célèbres dans le répertoire rock : « Knockin’on Heaven’s Door » de Bob
Dylan (3 accords) et « Working Class Hero » de John Lennon (2 accords seulement). Seuls comptent
l’émotion, le feeling et l’attitude (ce qu’aime à répéter Neil Young).
Il existe toutefois de nombreux métiers dans ces différentes branches artistiques. Malheureusement ces
emplois ne sont pas très nombreux au Luxembourg même si leur nombre va croissant avec le
développement de la scène musicale locale et la naissance des institutions qui y sont liées. Parmi les métiers
dit « artistiques », il y a l’auteur (qui écrit le texte d’une chanson), le compositeur (qui écrit la musique),
l’interprète (à savoir qu’une même et seule personne peut remplir ces trois fonctions ou du moins y
participer) mais aussi le musicien (de studio) et l’arrangeur. A cela s’ajoutent les métiers de la musique qui
tournent autour de la production, de l’administration et de l’organisation de projets musicaux. On peut
citer l’ingénieur du son, le producteur (de disque ou de spectacle), le promoteur et l’organisateur de
spectacles mais aussi le manager ou l’attaché de presse, le A & R (Artists & Repertoire) et les responsables
de communication et de marketing des labels par exemple.
Au Grand-Duché, aucun artiste, évoluant dans un de ces styles de musique, ne gagne pour l’instant
financièrement sa vie avec ses productions artistiques. Cela est lié en grande partie à l’absence d’une
industrie de la musique dont les acteurs sont indispensables à la professionnalisation du milieu.
© Philharmonie
30
Il y a pourtant de nombreux musiciens qui vivotent de leur art en assurant deux à trois concerts par
semaine et en donnant des cours dans des écoles privées, la plus connue étant sans doute la CAVEM.
Mais, écoutons, plutôt, le témoignage de David Laborier, guitariste de jazz qui connaît parfaitement ce
milieu musical luxembourgeois.
31
Interview: David Laborier,
guitariste de jazz, «Jazzman »
Comment se porte la profession au Luxembourg ?
Comment se diversifie-t-elle ?
De plus en plus de jeunes gens se décident à
orienter leurs études professionnelles vers le
métier de musicien de jazz, études qu’un bon
nombre d’entre eux ont achevées avec succès.
Ceci a comme effet que la profession de musicien
de jazz a pu s’établir et se confirmer au
Luxembourg au cours des dernières années. Des
institutions comme le Conservatoire de Musique
de la Ville de Luxembourg, grâce à
son département de jazz, offrent
une formation complète permettant
aux élèves à être admis dans la
plupart des écoles supérieures de
jazz. Un grand nombre des
musiciens de jazz vivant au
Luxembourg sont également actifs
dans l’enseignement de la musique.
Où avez-vous suivi votre formation ?
À Boston, au “Berklee College of Music”. Ensuite,
en prenant des cours particuliers à New York, chez
le guitariste Richie Hart. De plus, j’ai obtenu un
Master’s Degree au Conservatoire Royal de La
Haye (NL), auprès du guitariste néerlandais Eef
Albers.
32
Pourquoi / Comment avez-vous choisi cette
école? Etiez-vous alors et êtes-vous avec le
recul content de votre choix?
Je l’ai choisie par réputation et parce que bon
nombre de musiciens de renommée l’ont choisie
auparavant. Avec le recul, je pense que j’aurai pu
faire les choses bien différemment et en tirer plus
de bénéfices, mais je suis tout de même satisfait
de cette expérience. Prendre du recul par rapport
à mon pays natal fut un des principaux bénéfices
de cette expérience.
Comment se passe une journée standard de
David Laborier ?
Quelle est la réalisation dont vous êtes le plus
fier ?
Il m’est difficile de répondre à cette question. J’ai
de nombreuses différentes journées standard. Ce
qui reste standard, c’est le fait de travailler
l’instrument plusieurs heures par jour, aussi
régulièrement que possible, les appels
téléphoniques autour de l’organisation de
concerts et autres activités musicales. De plus, je
passe beaucoup de temps entre les cours au
Conservatoire,
des
répétitions,
des
enregistrements et des concerts avec différentes
formations.
D’avoir pu faire ce métier toutes ces années et de
toujours avoir du plaisir à le faire.
Quel est, en quelques mots, votre parcours
professionnel ? Comment avez-vous démarré ?
J’ai commencé la guitare à 13 ans.
De 17 à 20 ans, j’ai joué dans un
cover band semi- professionnel (Why
Not) au Luxembourg. À 20 ans, je
suis parti pour Boston, où j’ai
terminé mes études après 4 ans. De
24 ans à 26 ans, j’ai vécu à New York,
où j’ai étudié la guitare en particulier
chez Richie Hart, joué avec
différentes formations et enseigné la
guitare dans des écoles de musique
privées. En 2001, je suis revenu en Europe, où j’ai
poursuivi mes études à La Haye et enseigné aux
écoles de musique de Dudelange et Echternach,
ainsi qu’au Conservatoire de Luxembourg. Depuis
2006, je suis professeur au sein de la section de
jazz du Conservatoire de Musique de la Ville de
Luxembourg. Depuis mon retour en Europe j’ai
sorti 3 albums sous mon nom, dont 2 sur le label
WPR Jazz. J’ai eu la chance de travailler avec Gast
Waltzing sur un grand nombre de projets
d’envergure, par exemple avec l’OPL, Didier
Lockwood, George Duke, le trompettiste James
Morrison, les New York Voices, Randy Brecker,
Rhoda Scott et Paquito D’Rivera.
Quelles qualités doit avoir un bon jazzman (ou
guitariste de jazz) selon vous ?
Il faut être têtu, toujours pousser, pour la pratique
de l’instrument, comme pour tout ce qui est
business (organisation de concerts et d’activités
musicales). Il faut aussi essayer d’être le plus
flexible possible, afin de pouvoir se sentir à l’aise
dans différentes situations musicales. Il faut
surtout être patient…
Quel est votre statut ?
Depuis 2006, je suis professeur au Conservatoire
de Musique de la Ville de Luxembourg. Mon statut
est celui du fonctionnaire communal.
Quels conseils donneriez-vous aux jeunes qui se
lancent ou voudraient se lancer dans le jazz ?
Il faut surtout écouter beaucoup de jazz. Le jazz,
c’est déjà plus d’un siècle d’histoire. Il est
important d’apprendre à apprécier tout ce qui
s’est fait pendant toute cette période, sans trop
perdre la relation avec ce qui se fait actuellement.
Le jazz est en train de se métisser avec beaucoup
de styles de musiques différents et il faut que les
musiciens de la nouvelle génération puissent
naviguer à travers un grand nombre de styles de
musique, sans toutefois oublier de trouver leur
propre style. Pas évident…
Quels sont les points positifs et négatifs du
métier?
Le principal point positif du métier est qu’il peut
être extrêmement satisfaisant sur un point de vue
idéaliste. C'est-à-dire que la satisfaction
personnelle qui suit à des accomplissements de
défis que l’on se fait à soi-même peut être
immense. Par contre, le mode de vie d’un
musicien, s’il ne possède pas comme moi un ou
plusieurs postes de chargé de cours ou de
professeur de musique, peut être très rude d’un
point de vue financier. Vivre des concerts est une
occupation qui demande un effort extrême et qui
est très précaire, car directement dépendante de
la situation économique du moment. On peut dire
que les artistes sont parmi les premiers à sentir
une crise économique.
33
> > > LES METIERS DU THEATRE
LE THÉÂTRE
THEATER FEDERATIOUN
Membres
La THEATER FEDERATIOUN (Fédération Luxembourgeoise des Théâtres Professionnels) regroupe au sein d’une
association sans but lucratif tous les théâtres et troupes professionnels ainsi que différents centres culturels du
Luxembourg. Ses 20 membres reflètent toute la diversité du paysage théâtral luxembourgeois.
Depuis sa fondation en 1996, la THEATER FEDERATIOUN a comme mission principale de défendre les intérêts de ses
membres et de les soutenir dans l’accomplissement de leurs tâches. Son objectif est de générer de nouvelles synergies
par une collaboration étroite entre les professionnels du monde du théâtre et de la danse et de mener des actions
communes.
Un objectif permanent de la THEATER FEDERATIOUN est la promotion des métiers et des formations du théâtre et de
la danse. Elle participe ainsi régulièrement à la Foire de l’Etudiant et permet aux futurs étudiants de jeter un regard
derrière les coulisses du théâtre. Sur son stand elle organise des rencontres avec des professionnels du théâtre et de la
danse et met à disposition des informations sur les métiers de l’art.
A l’étranger, la THEATER FEDERATIOUN souhaite renforcer la visibilité du Luxembourg comme haut lieu de la création
théâtrale. Elle envoie chaque année une pièce au OFF du Festival d’Avignon et une production au « Fringe Festival », le
festival des créations pluridisciplinaires aux Ruhrfestspiele Recklinghausen en Allemagne. Finalement, elle participe
régulièrement à la Foire Internationale de la Danse à Düsseldorf (« Internationale Tanzmesse NRW »), une des plus
grandes plates-formes d'échange pour la danse contemporaine.
Centre culturel de Rencontre Abbaye de Neumünster (CCRN)
Centre de Création Chorégraphique Luxembourgeois – TROIS C-L
Centre des Arts pluriels Ed. Juncker Ettelbruck (CAPe)
Centre culturel Cube 521
Compagnie JUCAM
Compagnie du Grand Boube
ILL – Independent Little Lies a.s.b.l.
Kaleidoskop-Theater
Kasemattentheater
Kulturfabrik
Kulturhaus Niederanven
Les Théâtres de la Ville de Luxembourg
MASKéNADA
Mierscher Kulturhaus
Spektakel a.s.b.l.
Théâtre municipal d’Esch/Alzette
Théâtre du Centaure
Théâtre National du Luxembourg
Théâtre Ouvert Luxembourg (TOL)
TRAFFO_CarréRotondes
L’association poursuit également la sensibilisation du public aux arts de la scène. Tous les ans à la rentrée, elle organise
le « Theaterfest » (Fête du Théâtre), la fête d’ouverture des théâtres luxembourgeois qui propose aux visiteurs un aperçu
unique de la prochaine saison théâtrale.
34
35
Interview:
Nora Koenig, actrice
Faut-il faire des études pour devenir actrice ?
LE THÉÂTRE
LES ARTISTES DU THÉÂTRE
1. L’acteur de théâtre
Que dire sur le comédien ou sur l’acteur, synonymes, même si le premier s’emploie plus volontiers au
théâtre et le second au cinéma. L'acteur est en général l’entité la plus visible et, souvent, la plus
populaire d’une pièce de théâtre ou de spectacles en tous genres. Il incarne les personnages d'une pièce
et doit donc pouvoir se mettre dans la peau des autres, tout en gardant sa propre personnalité. Pour
en savoir plus sur ce métier et la formation d'acteurs, lisons les propos de Nora Koenig, jeune actrice
professionnelle récompensée en 2008 par le prix des Arts et des Lettres de l'Institut Grand-Ducal.
Je recommande en tout cas de fréquenter un
conservatoire d’art dramatique, parce qu’on y
apprend certaines techniques qui sont
importantes pour ce métier et qu’on ne peut pas
acquérir sans études. On peut y travailler de façon
concentrée et individuelle avec des professeurs
spécialisés, on est donc moins perdu que si on
essaye de faire tout soi-même. Les cours sont très
intéressants et après les études on a acquis une
base fondamentale. Monter sur scène sans études
peut fonctionner au début, mais ça devient moins
évident dès qu’on doit incarner plusieurs rôles
plus importants pendant une longue période. A
côté de la technique, à laquelle on peut donc
avoir recours pendant toute sa vie
professionnelle, on y apprend aussi à gérer le
stress, qu’il ne faut pas sous-estimer dans ce
métier.
Est-ce que tout le monde peut apprendre ce
métier ?
Jamais je ne le déconseillerais à quelqu’un ! Tous
ceux qui ont envie de faire ces études doivent
essayer ! C’est un métier qui est assez dur et
l’admission aux écoles n’est pas du tout facile
donc, au fil du temps, chacun va découvrir s’il
s’agit du bon choix. Il y a tant d’obstacles qu’il
faut surmonter, que seuls ceux qui ont une vraie
passion pour ce métier pourront aller au bout.
Est-ce qu’il faut avoir de l’expérience avant de
commencer les études ? Est-ce qu’il faut préparer
l’examen d’admission ?
Cela dépend des personnes. Je connais des gens
qui n’ont jamais fait de théâtre, qui ont tout
simplement eu envie d’essayer une fois et qui ont
réussi l’examen et sont devenus de bons acteurs.
D'autres avaient fait leurs premiers pas bien
avant: théâtre à l'école, auprès des scouts, cours
au conservatoire, … En ce qui concerne l’examen
36
d’admission, il faut souvent préparer deux rôles :
un rôle classique et un rôle moderne, puis un
poème ou un autre texte. Cependant, chaque
école est organisée différemment, la procédure
des examens varie, il faut bien s’informer
d'avance.
Au Luxembourg, on joue du théâtre dans
plusieures langues. Y a-til une différence entre le
théâtre francophone et le théâtre germanophone,
aussi au niveau des études ?
J’ai fait ma scolarité en Allemagne donc c’était
logique d’y poursuivre mes études, puisque je suis
plus à l’aise dans la langue allemande. Au
Luxembourg, je conseille d'aller voir des
spectacles théâtraux dans les deux langues afin
de découvrir ses préférences, parce qu’il y a
effectivement de grandes différences. A côté de
cet aspect artistique, on doit vérifier quelle
langue on maîtrise le mieux. Si on est
exceptionnellement talentueux en français il
serait, à mon avis, inutile de se tourmenter avec
l’allemand.
Est-ce qu’il existe différents diplômes et si oui, où
sont les différences ?
En Allemagne, il existe trois modèles : les grandes
écoles publiques, les écoles privées et reconnues
par l’Etat et les écoles privées tout court. J’ai fait
mes études dans une école privée et reconnue par
l’Etat mais les chances d'obtenir des engagements
en début de carrière sont plus importantes pour
les diplômés des écoles publiques, notamment
parce que celles-ci sont très connues. Les
directeurs de théâtre ou les metteurs en scène
fréquentent plus souvent ces écoles-là pour
découvrir de jeunes artistes. Cependant les
diplômés d'écoles privées non-reconnues ont plus
de difficultés à trouver des engagements. Bien
sûr, on apprend le métier dans toutes ces écoles,
mais les chances d'avoir un engagement varient
avec le diplôme, surtout en débût de carrière. Une
fois qu'on s'est fait un nom dans la scène et qu'on
a acquis une certaine notoriété, le diplôme n’est
plus demandé.
37
Comment les études sont-elles organisées ?
Que se passe-t-il après les études ?
Mes études ont duré quatre années, dont un
semestre d’orientation, qui donnait la possibilité
aux étudiants de vérifier si leur choix était le bon,
avant de se lancer dans les études. Ce cours
d’orientation est plutôt spécifique pour mon
école, en principe les études durent trois années.
On y fait de l’ orthophonie, de l’étude de rôles, des
sciences du théâtre, notamment l’histoire du
théâtre. Un outil important de l'acteur est son
corps, c'est pourquoi il y a aussi des cours de
danse (Stepp, Jazz, danse classique, …), on
apprend des techniques de combat sur scène et de
l’escrime. Un autre aspect important est
l’apprentissage du chant, (chant classique,
comédie musicale, chanson). En moyenne on a six
à sept matières par semaine, chaque fois entre
deux et quatre heures par matière.
Le plus important est de trouver des contacts
pour auditionner. En principe, les écoles invitent
un certain nombre de directeurs de théâtres pour
les examens de fin d’études et on peut avoir la
chance d’être engagé tout de suite, toutefois il
faut dire que c’est assez rare. Il y a aussi des
diplômés qui ne trouvent pas immédiatement des
engagements et qui passent par le théâtre off vers
les théâtres provinciaux pour enfin réussir dans
les grandes maisons. D’autres sont engagés pour
des films et, même s’ils n'avaient jamais
l'intention d'en faire, y découvrent leur vocation.
Et entre tous ces cours, il faut encore jouer ?
Non, non, en tout cas il faut essayer ! Un bon
acteur n’est pas forcément un bon chanteur. Bien
sûr, il faut s’améliorer et prendre goût à tous les
domaines des études, mais une faiblesse dans un
de ces domaines n’est pas nécessairement un
handicap. Quelqu’un qui a un talent exceptionnel,
mais qui ne sait pas chanter ou qui ne sait pas
danser sera quand même admis. Les écoles de
théâtre ne cherchent pas des danseurs ou des
chanteurs. Ces cours sont des moyens pour
prendre conscience de son corps, ou encore pour
apprendre à bien employer sa voix.
Est-ce qu’on peut travailler au Luxembourg
ouest-ce qu’il faut aller à l’étranger ?
Il faut faire les deux. Un avantage fondamental
au Luxembourg est le plurilinguisme et les
différentes formes de théâtre associées aux
langues respectives. Le plurilinguisme d’un acteur
luxembourgeois est un avantage certain sur ces
collègues d'autres pays. Mais puisque la scène
luxembourgeoise est encore assez petite, il me
semble important de faire d'autres expériences à
l’étranger.
Est-ce que tu as un dernier conseil pour nos
futurs acteurs et actrices ?
Ne pas abandonner trop vite. Il y a beaucoup de
moments difficiles dans ce milieu. Il y a des
périodes où tout le monde veut travailler avec toi
et d'autres où tu n'obtiens pas d'engagements. A
ce moment-là, le plus important, mais aussi le
plus difficile, c’est de ne pas de se laisser
influencer et de rester fidèle à soi-même et de
croire très fort en soi. Il faut toujours rester
ouvert à de nouvelles expériences, il faut aussi
accepter la critique et les conseils, mais il ne faut
pas se laisser démotiver.
Dans mon école, et je crois que cela vaut pour la
plupart des écoles, on n’a pas le droit de jouer
devant un public pendant les deux premières
années. Ensuite on joue dans des projets de l’école
dont les représentations sont ouvertes au public.
Plus tard, on a des coproductions avec des
théâtres où on n’interprète pas nécessairement de
grands rôles, mais où on peut acquérir de
l’expérience en travaillant avec des acteurs
professionnels.
Selon ta description des cours, les matières sont
de différentes natures. Lorsqu’on ne maîtrise pas
une de ces techniques, vaut-il mieux ne pas
essayer l’examen d’admission ?
38
39
2. Le Metteur en Scène
Le metteur en scène est responsable de la réussite
de la représentation. Il doit s’occuper des
composantes suivantes : le jeu des acteurs, les
décors, les éclairages, la musique, et les bruitages,
les costumes, les maquillages, les accessoires. Il
doit connaître le contexte historico-philosophicosocial de l’œuvre de manière appronfondie (cf.
rôle du dramaturge- conseiller) et ne jamais
perdre de vue l’aspect technique de la pièce jouée.
Cela implique une aptitude à donner des
directives pertinentes à tous les participants de la
représentation scénique, donc aussi aux
techniciens. Bien entendu, le plus important reste
la faculté du metteur en scène à diriger des
comédiens, un peu à la manière d’un chef
d’orchestre. Le metteur en scène veille en somme
à ce que la pièce conserve sa logique interne.
40
Interview: Frank HOFFMANN,
metteur en scène et directeur du
Théâtre National du Luxembourg
(TNL)
houlette de ce même Tun Deutsch ou à l’Athénée
de Luxembourg avec la fondation du
«Boomerang»,
premier
cabaret-théâtre
luxembourgeois indépendant. Je qualifierais
toutes ces expériences avec le recul comme
fondamentales… Néanmoins, j’optais pour
l’université…
Comment êtes-vous venu vers le théâtre ?
Comment avez-vous démarré dans la profession
de metteur en scène ?
Et bien, pour commencer, je dirais que mon
parcours n’est pas classique, comme celui de la
plupart des metteurs en scène d’ailleurs et même
des plus illustres (Peter Stein, Claus Peymann
p.ex.). J’ai fait des études littéraires et
philosophiques à l’Université de Heidelberg.
Durant cette période, je pratiquais le théâtre,
aussi bien en tant qu’auteur, acteur et metteur en
scène à côté de mes études. J’ai fondé un théâtre,
une salle de spectacle pour l’Université qui existe
d’ailleurs encore aujourd’hui, j’ai monté une
troupe… Un vrai changement s’est produit avec la
rencontre du grand metteur en scène israélien
d’origine irakienne, David Mouchtar Samorai.
Cette expérience – l’assistanat en milieu
professionnel à deux de ses spectacles - m’a
marqué. Il m’a littéralement transmis sa passion
du théâtre. Et c’est là, que j’ai compris que le
théâtre et plus particulièrement la mise en scène,
c’était ce que je voulais faire. En effet, j’ai
toujours beaucoup hésité avant de m’engager
dans cette voie. J’aurais pu choisir d’ailleurs un
chemin plus facile : celui de professeur, soit
d’université, soit de lycée. Il faut savoir que j’ai un
doctorat en philosophie (obtenu en 1983) et que
j’ai travaillé pendant cinq ans comme assistantprofesseur à la même université. Pourtant, même
avant Heidelberg, lorsque j’étais encore lycéen à
l’Athénée de Luxembourg, j’avais déjà hésité entre
une école de théâtre et un parcours universitaire
classique. Cela était dû aux cours exceptionnels
de diction et d’art dramatique que je suivais chez
le «maître» Tun Deutsch - en compagnie,
notamment, d’André Jung - ainsi qu’à des
expériences de théâtre lycéen, à la J.E.C. sous la
J’ai vraiment débuté dans le théâtre professionnel
comme assistant, pas encore comme metteur en
scène, suite à une mise en scène que j’avais faite
avec ma petite troupe au « Romanischer Keller »
de l’Université et qui avait été remarquée par
David Mouchtar-Samorai. Celui-ci était à la
recherche de jeunes talents et m’a proposé de le
rejoindre en tant qu’assistant (précisément 2ème
assistant) sur un de ses spectacles. J’assistais et y
tenais également un rôle. Oui, car avant de
devenir metteur en scène, je suis régulièrement
monté sur les planches comme comédien
(jusqu’en 1981 mais toujours en amateur), ce qui
constitue encore aujourd’hui un énorme avantage
pour moi. Cela me permet de mieux connaître ce
métier, ses différentes techniques et donc de
mieux diriger les acteurs. Une expérience
essentielle ! Ensuite, sur le précieux conseil de
David, je retournai au Grand-Duché. Voilà, en
quelques mots, ce qu’il me dit un jour: «Ici à
Heidelberg, tu ne connais personne alors que ce
n’est pas le cas au Luxembourg. Retournes-y.
Monte des spectacles et invite des gens de la
profession.» Et c’est ce que je fis. Je montai une
pièce rarement représentée de Schiller
«Demetrius» (sa dernière œuvre inachevée).
J’invitai donc en tout cinq directeurs de théâtre,
ce qui est facile à faire mais de les faire venir c’est
une autre paire de manches ; en effet, trois sont
venus (ce qui n’est pas si mal tout compte fait !).
Et l’un d’entre eux, le directeur du théâtre de Bâle
fut tellement séduit par le spectacle qu’il proposa
de m’engager avec quelques autres membres de la
troupe comme le dramaturge (Frank Feitler),
41
l’acteur principal (Steve Karier) et le musicien
(René Nuss) pour monter une nouvelle fois cette
même pièce chez lui sur la grande scène du
théâtre de Bâle. Parallèlement, et même avant
Bâle, je fis ma première mise en scène
professionnelle à l’étranger au théâtre de
Kaiserslautern, avec Josiane Peiffer, une autre
comédienne luxembourgeoise, dans le rôle
principal. Mais Bâle, ce fut quand même mes
grands débuts en tant que metteur en scène
professionnel.
Quel est votre parcours professionnel depuis ?
Depuis cet engagement, j’ai exercé mon métier
dans d’autres théâtres surtout germanophones,
notamment à Darmstadt, Cologne, Francfort,
Kassel, Berlin, Bonn et Brême, mais également à
Paris au Théâtre National de la Colline et
évidemment à Luxembourg dans les théâtres de la
ville de Luxembourg (au Municipal et aux
Capucins), ainsi qu’à Esch (à la Kulturfabrik et au
Théâtre d’Esch) et au Festival de Wiltz. En tout, j’ai
réalisé plus de 90 mises en scènes de théâtre, une
dizaine d’opéras ou de spectacles musicaux et j’ai
tourné deux long-métrages (conjointement avec
Paul Kieffer). L’idée de créer un théâtre est venu
beaucoup plus tard, après la remise du Prix Lions.
J’ai reçu ce prix en 1995 et, dans le discours de
remerciement, j’ai formulé pour la première fois
l’idée d’un théâtre national, une idée qui a été
reprise par la Ministre et le Gouvernement en
1996. La création du Théâtre National du
Luxembourg (TNL) marque une étape importante
dans ma vie professionnelle. Depuis 2005, je suis
en
plus
directeur
des
Ruhrfestspiele
Recklinghausen. Cette nomination constitue pour
moi, comme metteur en scène, une vraie
ouverture vers l’étranger.
Quelle est ou quelles sont les réalisations dont
vous êtes le plus fier ?
Difficile de répondre à cette question, j’ai monté
tellement de spectacles, j’ai travaillé avec des
centaines de comédiens, de chanteurs, de
42
dramaturges, de scénographes, de musiciens, alors
vous savez… Une œuvre, par hasard, me traverse
l’esprit : «Die natürliche Tochter» de Goethe dans
un décor incomparable, imaginé par Ben
Willikens, au Staatstheater Kassel, lors de la
Documenta de 1992. Mais demain, mon choix
tomberait peut-être sur une autre mise en scène…
Comment se passe une journée standard de Frank
Hoffmann ?
Je vais essayer de vous décrire une journée
standard du Frank Hoffmann «metteur en scène»
et non celle du Frank Hoffmann «directeur de
théâtre» qui accomplit un travail essentiellement
administratif. Eh, bien voilà : le matin, je me lève,
prends mon petit-déjeuner, moment très
important car en même temps, je consulte déjà le
texte de la pièce. Je commence donc dès le matin
à préparer la ou les scènes de la journée que l’on
va répéter avec les comédiens. Ensuite, je me
rends au théâtre et la répétition commence vers
10h en Allemagne et au Luxembourg, 14h en
France. Entre les répétitions, en Allemagne donc
de 15 à 18 ou 19 heures, je retravaille les scènes
du matin – un moment encore plus important que
le travail de préparation de la répétition du soir. Il
arrive souvent, en revanche, que la répétition se
passe complètement en journée et ne connaisse
pas de pause véritable, en tout cas chez moi, de
sorte que le travail commence à 10 heures pour
ne s’arrêter que le soir, vers 18 heures. La soirée
est alors consacrée principalement à une réflexion
sur le travail de la journée, une réflexion, je le
répète, qui est plus importante que la préparation
de la scène du lendemain. L’équipe et moi
travaillons plus ou moins, comme de nombreux
salariés, environ 8 heures par jour, mais parfois
jusqu’à dix ou douze heures, et ce, durant la
journée, ou en deux tranches horaires de quatre à
cinq heures chacune, une le matin, l’autre le soir.
Cela vaut pour toute la phase de préparation,
excepté pour les répétitions finales, c’est-à-dire
les deux ou trois semaines avant la première, où là
évidemment nous travaillons nécessairement le
soir. Là, je commence parfois dès huit heures du
matin afin de préparer les lumières et ça se
termine souvent à deux heures dans la nuit…
Quels conseils donneriez-vous aux jeunes qui se
lancent ou voudraient se lancer dans cette belle
aventure, dans ce métier de metteur en scène ?
Tout d’abord, je leur dirais qu’il faut être
passionné, ce qui est essentiel dans chaque métier
artistique. En effet, ces professions se
caractérisent par leur instabilité : on n’est jamais
sûr de retrouver du travail, il faut s’adapter aux
changements existentiels permanents, aux
contraintes (horaires, respecter un contrat…). Il ne
faut pas avoir peur. Il faut posséder une
conviction d’acier. Il faut être «là», car le travail de
mise en scène demande une attention aiguisée à
chaque instant et une imagination à l’expression
rapide. Il ne faut pas craindre la solitude et les
responsabilités. Il faut être un «Ideengeber»
(«donneur d’idées») parce qu’on est presque
toujours seul face aux comédiens et, ceux-ci, sont
là, attendent, proposent également mais
attendent surtout vos suggestions, vos mots
d’ordre, votre direction. Je dirais par la suite qu’il
est fondamental d’ «accumuler du savoir», au
sens rabelaisien de l’expression, c’est-à-dire de se
créer un bagage culturel, peut-être éclectique
mais surtout personnel, comme une immense
bibliothèque dans laquelle se trouverait tout
cequ’on a lu, vu, entendu, appris, écrit et dans
laquelle on puise continuellement afin de
régénérer infiniment son inspiration. Par exemple,
je me rappelle encore de cours de philosophie qui
n’avaient absolument rien à voir avec le théâtre et
qui m’influencent ou me guident encore
aujourd’hui.
Comment se porte la profession au Luxembourg ?
Je vois des jeunes et même des moins jeunes très
intéressés par la profession, mis en appétit en
quelque sorte… Mais je ne sens pas encore
l’obsession, l’inconditionnalité, le courage
nécessaire pour parler d’un renouveau chez nos
jeunes. J’en vois des talentueux et je leur
conseillerais pour cette raison de se lancer à
l’étranger, enfin, je veux dire : c’est très bien de se
lancer au Luxembourg mais l’expérience
étrangère est essentielle. D’ailleurs, un metteur en
scène luxembourgeois ne doit pas exercer
exclusivement au Luxembourg, pour des raisons
artistiques d’abord, et ensuite, financièrement,
c’est difficile de vivre de son travail si on se
cantonne au pays. Sinon, il y a des projets
importants et imposants qui se font. J’ai le
sentiment que le théâtre luxembourgeois est en
évolution, en mouvement. Il commence à y avoir
une curiosité étrangère pour le théâtre
luxembourgeois et le monde des arts
luxembourgeois en général, une sorte de «label» de
qualité luxembourgeoise, pourrait-on dire. Par
rapport au public, je constate qu’il y a d’années
en années une augmentation nette des
spectateurs, ce qui est tout de même assez
significatif de la situation du théâtre au GrandDuché.
Last but not least, et tous les artistes vous le
diront et répéteront : les contacts personnels. Ce
métier ne peut pas s’exercer sans contact avec les
gens du milieu, «les professionnels de la
profession» pour reprendre une citation célèbre
de Jean-Luc Godard. C’est impossible !
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3. Le Scénographe
Interview:
Anouk Schiltz, scénographe
Comment fonctionne le travail du scénographe ?
La décoration de l’espace scénique est un métier qui se fait en plusieures étapes. C'est d'abord une réflexion
critique sur le texte, un questionnement, notamment sur le temps, le lieu et les situations de la pièce. C'est
ensuite la recherche de matériel de base (photos, images, …) qui servent d'inspiration aux premiers croquis.
Après concertation avec le metteur en scène commence le travail plus concret: réalisation de maquettes,
dessin des plans de construction, négociation du budget, collaboration avec l'équipe technique du théâtre,…
Le scènographe ne fait pas que surveiller la fabrication des décors mais doit souvent mettre la main à la pâte
et gérer l’équipe technique. Pratiquement chaque grande création a recours aux professionnels de ce métier
très varié qui s’établit de plus en plus au Luxembourg.
Je travaille de façon visuelle en essayant de
transposer des mots en images. Il s'agit avant tout
d'une interprétation d’un texte et tout ce qu’on
met sur une scène a une signification, même un
plateau noir transmet un message. La
scénographie, c'est l'adaptation d'un texte à un
concept scénique précis, qui est souvent défini
par le metteur en scène. Ainsi un texte moderne
peut donner lieu à un décor abstrait, et le travail
devient comparable à la peinture d’un tableau.
Peux-tu nous décrire tes études ?
J’ai fait mes études à Paris à l’Ecole Nationale
Supérieure des Arts Décoratifs, qui est une école
supérieure d’art appliqué. Même si on doit y
suivre des cours théoriques, études du théâtre
dans mon cas, on y accorde beaucoup
d’importance aux côtés pratiques, puisque le
métier est avant tout un métier pratique. Au
début, mes études étaient plutôt générales. On
fait du graphisme, de la vidéo, de la photo et on
a donc un aperçu de presque tous les domaines.
On choisit ensuite si on veut se spécialiser dans
l’image ou bien dans ce qui est tridimensionnel,
c’est-à-dire la décoration intérieure, le design, le
mobilier ou la scénographie. Cette spécialisation
dure encore deux années. Malheureusement, ces
écoles ne travaillent pas assez avec des théâtres et
la pratique des techniques se réduit le plus
souvent à la réalisation de maquettes. De toute
façon, tout ce qui définit le travail dans le théâtre
ne peut s'apprendre que dans le théâtre même.
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Est-ce qu’on
d’admission ?
doit
passer
des
examens
Oui, absolument et ce n’est pas du tout facile
d'être admis ! Pour me préparer, j’ai fait une école
préparatoire à Paris. Pour l'admission à l'école
supérieure, il y avait 1600 candidats pour 80
places. C'est important de savoir pour qu'on
puisse se donner certaines alternatives en cas de
refus et ne pas se focaliser sur une école
seulement. Dans ma classe, certains étudiants on
fait l'examen à trois reprises, d’autres n’ont jamais
été admis.
Comment cet examen d’admission est-il organisé ?
Le concours varie d'année en année et il est
différent pour chaque école. Dans mon école, la
première étape consistait à déposer un book avec
des travaux techniques (perspectives, nus, natures
mortes) pour voir si le candidat maîtrise la
technique. Ensuite il s'agissait de réaliser un
projet sur base d'un thème à choisir, afin de tester
la créativité du candidat. Un autre aspect
important étaient les carnets de croquis.
Un candidat passionné par le théâtre et très
créatif, qui ne maîtrise pas la technique, n’a-t-il
aucune chance ?
Non, pas forcément. Je ne suis pas spécialement
une bonne dessinatrice au sens classique, mais j’ai
réussi à convaincre par mon côté créatif. Mais
cela dépend toujours un peu du jury. Parfois ils
prennent davantage de gens créatifs, parfois c’est
la technique qui est plus importante.
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Ce n’est donc pas nécessairement un métier qui
ne s’adresse qu’à des détenteurs d’un diplôme de
fin d’études techniques ?
Non, je ne crois pas puisque c’est un métier
technique et intellectuel. Au début d’un projet,
c’est tout un travail intellectuel, ensuite on
commence avec le travail technique. Cependant,
un scénographe est avant tout un concepteur,
mais c’est vrai qu'il faut avoir un certain don
artistique. Le plus important est l'envie d'être
créatif et de travailler avec ses deux mains. C’est
justement ça qui rend ce métier tellement
intéressant. On n’est pas que dans l’atelier, on
n’est pas que dans un bureau, mais ce sont les
deux aspects. Le travail change toujours, non pas
seulement avec un nouveau projet, mais chaque
jour apporte du nouveau. En fait, ce sont pleins
de métiers en un seul métier : on travaille tout
seul, puis dans le groupe, on discute et on dessine,
on gère, … C’est vraiment formidable.
Est-ce qu’avec ces études on peut travailler pour
le cinéma ?
Quels autres aspects comporte le métier de
scénographe ?
Je passe aussi beaucoup de temps à chercher des
objets, des produits rares et des accessoires. Il faut
donc avoir un certain talent pour se débrouiller.
Dès le début des répétitions, je passe de temps en
temps pour voir dans quelle direction la mise en
scène se dirige et pour voir s’il faut adapter
quelque chose.
Tu travailles donc avec énormément de gens ! Qui
d'autre est important pour le scénographe ?
Je travaille très étroitement avec les éclairagistes,
dont ceux qui font le light-design car eux aussi
travaillent comme moi sur un concept. La
conception de la lumière doit être liée à la
conception des décors, puisque les deux doivent
concorder. La lumière aussi crée des tableaux, des
atmosphères. Un aspect important est la réaction
du décor sur la lumière et vice versa. Chaque
matière réagit à une lumière et il faut ainsi veiller
à ce que le tableau ne soit pas détruit. Et bien sûr
il faut aussi travailler avec les créateurs de
costumes, les costumes et les décors doivent
harmoniser.
Il n'y a en fait qu'une seule grande scène de
théâtre au Luxembourg, celle du Grand Théâtre
qui programme surtout des accueils et très peu de
créations luxembourgeoises. Celles-ci se font
surtout dans les petits théâtres qui ont des
moyens techniques moins importants. Au
Luxembourg, on n’a donc pas souvent la
possibilité de faire un décor pour un grand
théâtre qui offre des moyens beaucoup plus
importants avec une scène tournante, une
arrière-scène énorme, une scène latérale avec les
mêmes dimensions que la scène principale, … Pour
pouvoir réaliser des décors pour une telle scène, il
est important de travailler à l'étranger. Mais bien
sûr, ce n’est pas facile d'avoir un engagement
dans un tel théâtre.
*Anouk Schiltz a étudié à Paris pendant 6 années.
Depuis son retour au Luxembourg elle a travaillé
notamment au Théâtre d’Esch, mais aussi pour le
Théâtre des Capucins, le Mierscher Kulturhaus et
le Théâtre des Casemates.
Certains étudiants de mon école font aujourd'hui
des décors pour les films. Même si la façon de
travailler reste sensiblement la même, il y a des
différences. Les décors d'un film sont toujours
plus réalistes qu'au théâtre, les plans larges
demandent des décors plus importants. Au
théâtre, les décors sont utilisés plus longtemps et
doivent donc être assez solides.
Est-ce qu’il faut aussi travailler à l’étranger ?
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4. Le Costumier
Interview:
Peggy Wurth, costumière
Comment se déroule ton travail au théâtre?
Le costumier conçoit et réalise les costumes pour le spectacle vivant ou enregistré (cinéma ou télévision).
Il doit avoir une grande connaissance des matériaux, de leur solidité, de l’effet qu’ils font sous un éclairage
intensif et à une certaine distance. Il doit également faire preuve d’astuce pour résoudre des problèmes
techniques tels que des changements rapides de costumes, des transformations à vue ou des effets
spéciaux.
En réalité le terme de costumier recouvre différents métiers. Pour le théâtre, il est désigné sous les noms
de costumier-réalisateur ou décorateur-costumier ; pour le cinéma et la télévision c’est l’habilleur, l’aide
costumier, le créateur de costumes.
C'est le metteur en scène qui se met en contact
avec moi et me propose une collaboration pour
une production de théâtre. Après la lecture de la
pièce en question, on discute ensemble sur le
monde qu'il s'agira de recréer sur scène, dans
quelle période l'action se déroulera, si la mise en
scène sera réaliste ou non, … Ensuite on
développe un concept, en tenant compte du
nombre d'acteurs sur scène. On fait une recherche
pour chaque personnage et, après l'accord du
metteur en scène, on réalise un dessin pour
chaque costume. A partir de là, on entame la
production des costumes qui peut avoir trois
formes différentes: la création et la confection de
costumes neufs (par exemple pour des mises en
scène historiques), l'achat de costumes prêts à
porter (mises en scènes contemporaines) ou la
retouche de costumes existants. Très souvent il
s'agit d'une combinaison de ces trois méthodes.
Après ce travail, on fait des essais sur les acteurs
et on assiste aux répétitions pour vérifier si les
costumes conviennent aux acteurs pour les rôles
qu'ils doivent incarner. Pour des créations de
danse, par exemple, il faut veiller à ce que les
costumes puissent s'adapter aux mouvements des
danseurs.
Quel est le lieu de travail d'une costumière?
L'idéal, c'est un atelier, mais on n'en a pas
toujours un à sa disposition. Si ce n'est pas le cas,
on travaille parfois à la maison, ou dans le théâtre
même, ça dépend des productions. Parfois on n'a
pas besoin de beaucoup d'espace et une petite
table pour faire des dessins ou des retouches
suffit. Mais parfois il faut pouvoir stocker un
grand nombre de costumes avant qu'ils ne soient
utilisés sur scène.
Quelle importance ont les costumes dans le
théâtre?
Je pense qu'ils sont importants, tout d'abord, pour
créer une cohérence entre les personnages et la
scénographie. Ils sont très
importants aussi pour les
acteurs dans leur travail de
recherche du personnage, ils
leur permettent de mieux
comprendre
leurs
personnages. Les costumes
contribuent ensuite à créer
l'atmosphère désirée par la
mise en scène.
Où peut-on travailler, à côté
du théâtre?
Dans le cinéma aussi, on a
besoin de costumières. Les
films
historiques
par
exemple, ou «films à
costumes», demandent une
quantité de travail plus
importante que les films
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contemporains, et on engage plus de personnes,
aussi dans le département des costumes. Puis il y
a tout ce qui est publicité, photographie et
stylisme, mais c'est une autre approche, plus
strictement visuelle. Il n'y a souvent pas de texte,
ni de personnages, on ne raconte pas vraiment
une histoire, alors qu'en tant que costumière, il
faut créer un costume pour un personnage précis
sur base d'un texte.
vont du dessin à la couture, en passant par des
cours très spécialisés, par exemple dans les
chaussures, chapeaux ou perruques. Dans la
couture, on apprend à réaliser les coupes
historiques et comment dériver des coupes
modernes ou encore comment adapter un
costume historique à un corps contemporain,
puisque les gens n'ont pas la même stature
aujourd'hui qu'il y a deux cents ans.
Quelle est la différence entre le travail pour le
théâtre et celui pour le cinéma?
Peut-on avoir un engagement fixe en tant que
costumière au Luxembourg?
Au théâtre, il n'y a qu'une seule première et on
travaille en vue de cette date, après c'est tous les
soirs le même costume. Au cinéma, par contre, on
tourne des scènes différentes avec des costumes
différents tous les jours, c'est comme s'il y avait
chaque jour une nouvelle première. Mais il y a
d'autres critères pour les costumes de cinéma.
Pour une scène très courte, par exemple, ce n'est
pas la peine de confectionner un costume qui doit
pouvoir être lavé et utilisé à dix reprises, comme
c'est le cas au théâtre.
Non. Comme il n'y a pas de grandes compagnies
de théâtre, ce n'est pas possible. On travaille en
tant qu'indépendant. L'avantage, c'est qu'on a
une grande liberté et qu'on peut choisir les
projets auxquels on participe. Mais les projets ne
se font pas toujours quand on en a besoin, ce qui
veut dire qu'on travaille parfois sur trois projets
en même temps, et parfois on n'a pas de projet
pendant quelques mois. On peut vivre de ce
travail, si on ne se fixe pas sur une seule discipline.
Je ne pourrais probablement pas vivre que du
théâtre, je fais du théâtre et du cinéma, les deux
ensemble, ça fonctionne.
D’Enn mäi Frënn avec Myriam
Muller et Jules Werner.
Création Théâtre Esch,
Mise en scène Charles Muller
© Jean-Paul Kieffer
Comment se déroulent les études?
En Angleterre, où j'ai fait mes études, j'ai dû
d'abord me présenter à une entrevue avec une
mappe de mes travaux. Mais ce n'étaient pas
encore des travaux de costumes, il s'agissait
plutôt de montrer ses intérêts et ses capacités
individuelles. Une fois admis à une école, il y a
souvent une année préparatoire plus généraliste,
où il ne faut pas encore choisir une direction
spécifique. Cela permet aux étudiants d'avoir un
aperçu et de choisir ensuite leur direction en
connaissance de cause.
Dans les cours théoriques, on a par exemple
l'histoire du théâtre et surtout l'histoire du
costume: comment la mode a-t-elle évoluée à
partir du moment où les premiers habits ont été
cousus jusqu'à aujourd'hui? Les cours pratiques
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51
5. L’Auteur
« Il n’existe pas d’école d’écrivains » (Coluche). Aussi, la trajectoire d’un écrivain, ici, d’un auteur de théâtre
est toujous totalement originale. Qu’il ait une formation universitaire ou pas, il doit forcément être
passionné par le théâtre et par son expression littéraire puisque le langage théâtral, au même titre que
d’autres genres (le roman, la poésie…) possède un style qui lui est propre. Parce que c’est bien d’écriture
qu’il s’agit. L’auteur est avant tout un écrivain, un manieur de mots, un spécialiste du langage. Il combine
souvent sa carrière théâtrale avec d’autres formes d’écriture (poésie, roman, scénarios, écrits pour la
télévision, dramatiques radios). C’est dans la multiplication que résident du reste les chances de salut
financier. Très peu d’auteurs peuvent vivre de leur plume et cela ne s’applique pas qu’au Luxembourg. Et
pourtant, depuis que le théâtre existe, les auteurs n’ont pourtant jamais autant écrit. Leur problème est de
faire jouer leurs pièces.
Force est de reconnaître aussi que l’auteur a perdu de son pouvoir par rapport aux metteurs en scène et
aux comédienes qui sont devenus des créateurs au même titre que lui.
Interview: Nico Helminger,
auteur
Comment êtes-vous venu vers le théâtre ?
Assez tôt. D’abord en tant qu’acteur (rôles
d’enfants dans divers pièces), puis, ayant trouvé
goût à la scène, j’ai écrit ma première pièce à l’âge
de 16 ans (montée par une troupe de lycéens).
Encouragé par l’un ou l’autre auteur confirmé (et
même par un prof), j’ai continué...
J’ai une double formation de professeur et de
dramaturge (études de lettres allemandes et
francaises et études théatrales à Luxembourg,
Sarrebruck, Vienne et Berlin).
Quand avez-vous décidé de devenir auteur
professionnel ?
La décision s’est faite par étapes; je crois, que je
n’ai jamais vraiment eu l’ambition de devenir
écrivain ‘professionnel’. J’ai toujours écrit,
toujours travaillé pour le théâtre, même quand
j’étais prof à Paris. Mais à un moment donné
l’écriture a pris le dessus (début des années 90).
À vrai dire je n’aime pas le terme ‘parcours
professionnel’. Le parcours d’un écrivain n’est
jamais que professionnel. Son métier est surtout
une passion, son parcours souvent plus
‘passionnel’ que ‘professionnel’. Cela dit, j’ai fait
des études (comme indiqué en haut), j’ai enseigné,
j’ai fait de la mise en scène et pendant quelque
temps à Paris, j’étais même vendeur des
journaux...
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Quels sont les auteurs, de littérature en général
et de théâtre en particulier, qui vous ont le plus
influencé ?
Difficile à dire, parce que souvent ce ne sont pas
les auteurs qu’on croit. (Il y a certainement dans
toute tête d’auteur des influences refoulées, des
auteurs oubliés ou bien cachés). Quelques noms
quand-même: Hölderlin, Büchner, Stendhal,
Musil, Joyce, Kafka, un faible tout particulier pour
Robert Walser ; pour le théâtre encore Büchner,
Shakespeare évidemment, Beckett et surtout
Odön von Horvath.
Quels sont les auteurs contemporains que vous
lisez et/ou que vous admirez (s’il y en a ?) ?
Je lis toujours un peu de tout et parfois n’importe
quoi. Mes livres de chevet sont (mis à part les
auteurs déjà cités) des ‘classiques’ comme «
Tristram Shandy » de Laurence Sterne, « Le précis
de décomposition » de Cioran, les poèmes de
Rilke, les oeuvres de Ryokan ou encore de Celan.
Ils sont certainement aussi, si non plus,
‘contemporains’ que beaucoup d’auteurs vivants.
Puis il y a encore Louis Calaferte (mort, il n’y a pas
si longtemps) et le très grand Andréa Zanzotto.
Quel est, à ce jour, le moment de votre carrière
dont vous êtes le plus fier ?
Honnêtement je ne me pense pas en termes de
carrière et de fièrté.
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6. Le Dramaturge
indispensables pour devenir auteur ?
Les uns vous diront l’intelligence, (bien qu’on ait
qualifié un auteur comme Sollers de ‘trop
intelligent pour écrire un roman’), les autres
l’immagination, ou encore le don de l’observation,
la sensibilité, le sens de la langue, le plaisir des
mots etc… Finalement je n’en sais rien. A chacun
de voir, mais qu’il reste – avant tout critique visà-vis de lui-même. Je connais des auteurs pour
qui l’alcool est indispensable, pour d’autres c’est
le vélo ou le marathon ou encore les femmes, le
thé, Dieu, Karl May, le foot ; il y a aussi ceux qui
se shootent à leur propre orgueil et ceux qui se
lèvent à quatre heures du matin, pour eux c’est le
lever du soleil qui est indispensable, pour d’autres
c’est la nuit, les bars et aussi le lever du soleil, ;
pour d’autres encore c’est la mer, les oeuvres de
Proust ou Flaubert, la canicule, le désert, la liaison
avec l’éditeur, la neige, le divorce, les dix
commandements, la statue de la liberté, John
Fante, Charlie Parker ou Jennifer Lopez... pas
d’indispensabilité sans subjectivité...
Que pensez-vous des débouchés au Luxembourg
dans le cadre du théâtre et, plus
particulièrement, pour la profession d’auteur ?
Nous savons bien qu’ au Luxembourg, les
débouchés ne sont pas énormes. Tout auteur
devra donc chercher des possibilités à l’étranger.
Néanmoins, je suis d’avis qu’on ne fait pas assez
pour la promotion du livre au Luxembourg. En ce
moment, nous avons quelques auteurs plus que
valables dans notre pays, qui ne sont souvent pas
ou très peu (re)connus ici. Il ne s’agit pas
seulement d’une question d’argent, il s’agit d’une
question d’éducation et de réception. Nos
auteurs, nos livres ne sont pas présents à l’école et
ne sont pas présents non plus (ou très peu) dans
la presse. Là, il y a du pain sur la planche!
intéressés par le métier d’auteur ?
Le dramaturge a longtemps été identifié comme l’écrivain de théâtre. Depuis quelques années, cette
conception perd beaucoup de vigueur sous l’influence du théâtre allemand qui a amené au sein des
théâtres une profession baptisée « Dramaturg ». Les autres pays européens ont suivi le mouvement et le
dramaturge est apparu au Luxembourg depuis quelques années, forçant l’écrivain de scène à prendre le
nom d’auteur dramatique.
Comme toute profession nouvelle, celle de dramaturge est encore assez mal définie. Aussi il en existe
différentes conceptions. La position du dramaturge dans un théâtre est ambiguë : il est à la fois très
important et tout à fait inutile. Un metteur en scène est toujours libre de se passer des services de cet alterego. Mais travailler avec un assistant dramaturge lui permet en général de pousser plus loin sa réflexion,
ce qui débouche sur un travail souvent plus abouti.
Entres autres, la fonction de dramaturge consiste à lire des textes. Il lira seul, puis avec le metteur en scène
afin d’envisager avec ce décideur les options finales de mise en scène. Un sens est donné au spectacle en
fonction de l’aspect textuel priviligié. Le dramaturge doit donc posséder une certaine culture, pouvoir faire
référence à d’autres textes, et même à des œuvres artistiques qui n’appartiennent pas nécessairement au
domaine littéraire. Le travail du dramaturge implique une part d’analyse littéraire classique ainsi qu’une
part de création. Il s’agira souvent de prendre position par rapport au texte étudié, de privilégier certains
aspects afin d’intégrer l’œuvre dans la réalité actuelle et de la rendre intéressanteaux yeux du public
d’aujourd’hui. En ce point, le rôle du dramaturge se différencie de celui de l’universitaire qui fait de
l’analyse littéraire à proprement parler. Parfois, le travail du dramaturge est terminé au début des
répétitions. Un texte a été « arrêté » avec le metteur en scène qui devra s’y tenir. Parfois, le dramaturge
assiste aux répétitions et réenvisage de nouvelles options en fonction de ce qui se passe sur scène. Dans
certains théâtres, un dramaturge est aussi le responsable de l’écriture des programmes. Il peut aussi donner
son avis sur le choix des pièces à monter. Comme un lecteur dans une maison d’édition, il sera alors amené
à lire la montagne de textes qui, chaque jour, parviennent au théâtre.
Lisez et méfiez-vous du marché!
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Interview:
Martine Dennewald,
dramaturge-conseiller,
« Dramaturg »
Comment en êtes-vous venue au théâtre ?
Enfant, je suivais beaucoup de cours au
Conservatoire, surtout dans le domaine de la
musique (piano, flûte, et divers autres cours).
Désireuse d’élargir mon champ de vision au
monde du spectacle, j’ai donc passé le concours
d’entrée en diction française. Avec les années, une
multitude de cours s’y est ajoutée, y compris l’art
dramatique, la diction allemande et l’expression
corporelle. En gagnant de l’expérience, je me suis
très vite aperçue que je ne voulais pas travailler
sur la scène, mais derrière.
Pourquoi avez-vous choisi la dramaturgie ?
L’année de mon bac au Luxembourg, je me suis
naturellement posé des questions sur ce que je
voulais faire plus tard. La littérature allemande
m’intéressait, mais je trouvais les métiers du
théâtre autrement plus passionnants et plus
engageants. J’ai donc décidé de me présenter aux
divers concours d’entrée pour les écoles de mise
en scène en Allemagne. Pendant cette période, j’ai
compris qu’en fait le métier de metteur en scène
ne me convenait pas vraiment. Comme j’avais
aussi passé le concours d’entrée à la formation de
dramaturge-conseiller à la «Hochschule für Musik
und Theater» de Leipzig, et que ça s’était vraiment
bien passé, j’ai tout de suite été convaincue par
cette voie-là.
Quel est le rôle du dramaturge-conseiller ?
Comment travaille-t-il ? Où travaille-t-il ?
En discutant avec un membre du public au
«Deutsches Theater» de Berlin, je me suis lancé
dans une discussion exhaustive sur le rôle
complexe du dramaturge-conseiller, jusqu’à ce
que mon interlocuteur me fasse justement
56
remarquer: «Der Regisseur ist der Architekt und
der Dramaturg der Statiker» (Le metteur en scène
est l’architecte et le dramaturge-conseiller
s’occupe de la statique.) Cette description résume
très bien l’activité complémentaire du metteur en
scène et du dramaturge-conseiller. Présent
surtout dans les théâtres germanophones, c’est lui
qui «teste» les projets du metteur en scène pour
voir si le tout a un sens, si cela «tient debout».
Ainsi il assiste le metteur en scène afin de garder
des distances, pour voir le tout dans son ensemble
et dans ses relations historiques parce que, très
souvent, celui-là est trop «près» du spectacle. En
outre, le dramaturge est responsable des
publications d’un théâtre, par exemple le
magazine du théâtre, les programmes mensuels et
annuels, les livrets de programme pour les
différents spectacles… En ce qui concerne ses
compétences, un dramaturge-conseiller doit avoir
de solides connaissances des pièces de théâtre de
tous genres et de leurs interprétations diverses. La
formation en soi est donc une formation
historique et théorique, ce qui la distingue de
celle des metteurs en scène, plus artistique.
Quelle est votre formation ? Où peut-on recevoir
une telle formation ? Quelles sont les procédures
d’entrée aux écoles?
Il n’existe que très peu de lieux en Allemagne où
on peut étudier la dramaturgie, mais, comme
pour la plupart des métiers du théâtre, une
formation spécialisée n’est pas obligatoire. En ce
qui concerne le «Grundständiges Studium» (après
le diplôme de fin d’études secondaires), il n’y a
pour le moment que deux institutions qui offrent
un cursus : Munich et Leipzig, et pour la
formation «Aufbaustudium» (en 3ème cycle donc)
il y a Hambourg et Francfort. Leipzig diffère de
Munich parce que la «Hochschule» y pratique une
sélection à l’entrée et n’admet que 15 étudiants
tous les deux ans. Il existe, par ailleurs, une
condition préalable : il faut déjà avoir accompli
un stage d’une année dans un théâtre. Les cours
sont tous obligatoires, les étudiants étant forcés
d’effectuer une formation complète portant sur
tous les aspects du spectacle vivant et des médias:
théâtre, opéra, danse, radio, cinéma, télévision… Il
est également impératif d’effectuer deux stages
pendant ses études : le premier pendant le
«Grundstudium» et le second lors du
«Hauptstudium». Pour ma part, j’ai fait mon
premier stage au «Schauspielhaus» de Bochum, et
le dernier au «Gate Theatre» de Londres.
Est-ce que vous aviez déjà de l’expérience avant
votre formation ?
J’ai fait mon stage préparatoire chez Frank
Hoffmann au Théâtre National du Luxembourg
mais comme la production théâtrale n’est pas
aussi soutenue au Luxembourg, j’ai fait plusieurs
projets sur une durée d’un an, dont un avec Jean
Flammang au Théâtre du Centaure.
Est-ce que vous trouvez que c’est nécessaire
d’avoir des contacts ?
Naturellement ! Cela va de soi… C’est la même
chose que pour tous les autres métiers du
spectacle. Il est extrêmement important de se
faire connaître et de participer à de nombreux
projets.
Quelles sont les qualités d’un bon dramaturge ?
Une formation littéraire complète est
indispensable si on veut avoir une bonne
approche critique dans ce domaine. Le
dramaturge-conseiller doit donc lire énormément
de pièces de théâtre, et, bien sûr, la littérature
secondaire sur l’histoire du théâtre et la
littérature dramatique. De plus, il doit pouvoir
communiquer efficacement avec tous les
membres du spectacle, que ce soient les acteurs,
les scénographes, les techniciens… et connaître les
spécificités et les difficultés de chaque emploi. Il
doit pouvoir constituer le point de référence, et
doit donc avoir le sens des relations humaines.
Ensuite, il doit être très disponible: le théâtre
demande une motivation toute particulière.
Quels conseils donneriez-vous
intéressés par votre métier ?
aux
gens
Je recommanderais à toute personne intéressée de
faire un stage au théâtre afin de se faire une idée
de la réalité du métier. C’est vrai qu’il faut être
très disponible et que les horaires dépendent du
projet. Les loisirs, la vie sociale ou la vie de couple
peuvent en pâtir, mais d’un autre côté, on fait de
sa passion son métier.
Est-ce qu’il y a des débouchés au Luxembourg ?
Le Luxembourg a une situation assez particulière
dans ce sens qu’il allie le système allemand au
système français. Il est vrai qu’il n’existe pas de
carrière fixe: tout est constamment en
mouvement. Il est normal que, dans un petit pays
comme le Luxembourg, il n’y a pas énormément
de possibilités, mais elles existent et valent la
peine d’être poursuivies, en ayant conscience des
risques du métier naturellement.
57
7. Le Pédagogue du théâtre
Interview:
Milla Trausch, pédagogue
du théâtre
Comment définirais-tu la pédagogie du théâtre ?
La pédagogie du théâtre se trouve encore dans une phase de développement. Elle s’adresse à des maisons
de théâtre, mais aussi à d’autres domaines, tels que l’économie par exemple, en essayant d’améliorer le
climat social dans les grands bureaux anonymes à l'aide d'exercices de théâtre. Toutefois, la pédagogie du
théâtre garde ses origines et reste présente dans les milieux de l’éducation, où elle peut aider dans des cas
problématiques par ses méthodes particulières différentes aux sciences pédagogiques traditionnelles.
Puisque la scène luxembourgeoise est elle aussi encore en plein développement, il n’est pas surprenant que
la pédagogie du théâtre ne soit pas encore vraiment établie. On commence cependant à s’intéresser
davantage à ce métier, et il semble que ce ne soit qu’une question de temps avant que ce métier n’ait
trouvé sa place. La pédagogue du théâtre Milla TRAUSCH nous parle des études et de la situation de ce
métier intéressant et important.
Il existe cette belle citation : «Le théâtre est la
raison pour laquelle nous nous trouvons ensemble
et la pédagogie est la raison pour laquelle nous
restons ensemble». En tant que pédagogue du
théâtre, on a différents devoirs : on doit
apprendre les techniques de mise en scène pour
diriger des acteurs mais il faut aussi avoir une
grande sensibilité dans le contact social, car
l’aspect social joue un rôle majeur dans chaque
processus théâtral.
A quoi ressemblent les études de pédagogie du
théâtre ?
Il faut d'abord acquérir une connaissance
générale du monde du théâtre, mais aussi des
techniques du théâtre, notamment dans le but de
pouvoir diriger une personne qui n’a jamais fait
de théâtre et l'aider à «exister» sur scène. On
aborde la question de la conception de la lumière,
de la scène ainsi que les techniques d’acteurs : la
respiration, la voix etc. Ceci dit, la formation
d’acteur fait quasiment partie de ces études car il
faut maîtriser soi-même le jeu d'acteur afin de
pouvoir transmettre ces méthodes à autrui. La
majorité des écoles mettent l’accent sur ce côté
pratique. En ce qui concerne mes études, j’ai fait
très peu de théorie. Bien sûr, il faut passer des
examens, et à la fin des études écrire un mémoire.
58
Est-ce qu’il faut avoir de l’expérience théâtrale ?
Lorsqu’on veut exercer ce métier, il faut connaître
les techniques, savoir ce que ça veut dire que
d'être en scène et de jouer devant un public.
Cependant, on peut acquérir cette expérience
pendant les études. On ne doit donc pas
nécessairement être acteur avant d’étudier la
pédagogie du théâtre.
A qui s’adresse le métier de pédagogue du
théâtre ?
Particulièrement à des personnes qui aiment être
en contact avec d’autres gens et qui sont
créatives, car dans tout processus de création,
tout ne peut pas être prévu d'avance. Il faut
souvent recommencer à partir du début et
répéter, réinventer ou réadapter les exercices. En
plus il faut toujours s’adapter au groupe. Il faut
donc rester flexible et créatif dans sa façon de
travailler. Ce n’est pas seulement la créativité
esthétique qui est demandée, mais aussi la
créativité dans la manière de s’y prendre avec les
gens, puisqu’on peut être confronté à des conflits
tout au long du projet.
59
8. Le Critique de théâtre
Quel métier peut-on exercer avec ces études ?
La pédagogie du théâtre n’est pas un métier qui
définit de manière stricte dans quel secteur on
peut trouver un job. Ceci dit, on peut travailler,
par exemple, dans un établissement scolaire avec
des enfants, mais aussi dans une clinique avec des
enfants qui souffrent d’une maladie grave. Mais
on peut tout aussi bien réaliser des projets de
théâtre avec des adultes ou des personnes âgées,
ou bien travailler dans un théâtre. Il faut souvent
chercher un peu avant de trouver l'emploi idéal.
Au Luxembourg, ce métier est plutôt inconnu. En
Allemagne par exemple, les pédagogues du
théâtre sont déjà beaucoup demandés et
beaucoup de théâtres en ont déjà engagé.
Quel est le rôle du pédagogue du théâtre dans le
théâtre ?
D’un côté, il peut travailler dans le contexte d’un
projet lors d’une mise en scène. Souvent aussi, les
théâtres proposent aux élèves des introductions
pédagogqiues aux pièces. D'autres encore
proposent des projets dans lesquels les enfants
sont les acteurs, c’est alors au pédagogue du
théâtre de travailler avec les jeunes. Mais il peut
aussi travailler avec des acteurs professionnels sur
leurs rôles. Le metteur en scène se concentre sur
un certain résultat et parfois l’acteur a des
problèmes à trouver un accès à son rôle. Le
pédagogue du théâtre peut lui proposer des
moyens pour se rapprocher du personnage, par
exemple avec des techniques spéciales telles que
la technique Augusto Baal. La pédagogie du
théâtre se base fortement sur des théories
d’artistes (Brecht, Stanislavski, Johnstone e.a.),
mais aussi sur les résultats d'études culturelles.
60
Qu’est ce que la pédagogie du théâtre peut
transmettre lorsqu’on travaille sur un projet ?
On peut transmettre le plaisir de travailler
ensemble, on peut activer la créativité et on peut
aider à développer la confiance en soi. Le théâtre
occupe une position singulière parmi tous les arts:
on travaille en groupe et on assume un rôle. On
apprend donc à observer et réagir à d’autres
individus, et en même temps, on reste soi-même.
On a donc les regards des autres braqués sur soi et
bien sûr, on doit activer l’autoréflexion. Il est
impossible de décrire exactement ce processus. Il
s’agit de tout un ensemble d’événements qui
interagissent.
Même si la critique de théâtre fonctionne en tant qu’élèment extérieur, elle est aussi importante pour le
théâtre que tous les autres aspects du métier. Son rôle n'est pas de juger si une pièce est «bonne» ou
«mauvaise». Il s'agit plutôt d’analyser le spectacle dans tous ces aspects. En tant qu'appréciation extérieure,
elle peut être un outil important pour les artistes du théâtre. Elle est aussi importante pour les spectateurs,
qui ne sont pas toujours des experts de théâtre. Elle peut livrer des informations utiles à une meilleure
compréhension, et donc une meilleure appréciation d'un spectacle. Ainsi, une scène du théâtre importante
doit être accompagnée par une bonne critique, le théâtre ne peut pas atteindre un certain niveau sans
critique. Même si parfois il existe des frictions entre artistes et critiques, tous les bons artistes ont besoin
d’une critique cohérente.
Est-ce que l’aspect pédagogique est plus
important que l’aspect théâtral ?
Les deux vont ensemble. Cependant, on accorde
plus de valeur à l’aspect artistique lorsqu’on
travaille dans un théâtre avec des acteurs
professionnels. L’aspect pédagogique devient plus
important dans un cadre scolaire. En tant que
pédagogue du théâtre il faut décider soi-même
quelle est la meilleure méthode à choisir dans
chaque situation.
61
> > > LES METIERS DU THATRE
Interview:
Natalie Bloch,
critique de théâtre
Quelles sont les intentions de la critique du
théâtre ?
Comment devient-on critique de théâtre ?
Pour ce métier, il n’existe pas vraiment d’études
spécifiques. Il existe des écoles de journalistes en
Allemagne où la critique du théâtre ne tient
cependant qu’un tout petit rôle. La plupart de
sjournalistes ou des critiques de théâtre en
Allemagne ont entrepris des études qui stimulent
l’esprit scientifique, ou du
moins des études d’allemand et
des études des sciences de la
culture. De plus en plus
d’universités proposent, dans le
cadre de ces études, des
séminaires
d’écriture,
de
critique du théâtre ou encore
de critique littéraire, comme le
fait l’Université du Luxembourg.
Ces types de séminaires doivent
stimuler des procédés créatifs
d’écriture ainsi que tester la
propre écriture de l’étudiant. Si
l’on désire emprunter une voie
qui mène à la critique, il est
possible de postuler entant que
volontaire chez des journaux ou
à la radio. De nombreux
critiques ont déjà travaillé pendant leurs études
en tant que collaborateurs indépendants pour des
journaux et ont ainsi augmenté progressivement
leurs contacts et leurs possibilités de publication.
62
Est-ce qu’il est nécessaire d’avoir des expériences
dans le théâtre ou dans le journalisme ?
Quelqu’un qui veut écrire sur le théâtre, doit avoir
une passion pour cet art. Il faut que cela vous
entraîne, vous «prenne au ventre», c'est la
condition de base pour une
évolution dans ce domaine.
Suivre les débats des feuilletons
et être au courant des évolutions
théâtrales les plus connues, font
également partie de cette
évolution. Tout manque de
motivation n'aboutirait qu’à un
texte médiocre que personne ne
voudrait lire ou publier. Une
expérience journalistique est
toujours un bon bagage, mais le
point de départ est l'envie
d'écrire, l'envie d’expérimenter
avec les mots et la langue.
A quel point la critique est-elle
importante pour le théâtre ?
En Allemagne, tous les théâtres
essayent d’attirer l’attention de la presse
régionale et si possible, de faire parler de soi avec
de bonnes critiques. Aussi, il vaut mieux avoir des
critiques négatives que de ne pas se faire
remarquer du tout. Les retombées dans la presse
d'un théâtre jouent un rôle dans la poitique
culturelle, dans le nombre spectateurs d'un
théâtre et ont ainsi une influence sur les
subventions et les emplois dans les théâtres.
Je ne peux parler d’ «intention» qu’en parlant de
moi-même. Mon but est de montrer au lecteur
pourquoi une soirée au théâtre est exceptionnelle
et remarquable, ou bien pourquoi elle ne l’est pas.
Je me demande ce qu’une mise en scène nous
dévoile sur le monde dans lequel nous vivons et
de quelle manière elle le fait. Les réponses à ces
questions varient avec chaque pièce.
A quoi ressemble le travail d’un critique de
théâtre ?
Je lis le texte de chaque pièce avant d’aller la voir,
pour pouvoir apprécier le travail sur le texte du
metteur en scène. Je fais aussi des recherches sur
le contexte historique et contemporain du drame
et de l’auteur. Pendant la représentation je prends
des notes. La rédaction du texte se déroule chez
moi en plusieures étapes. Je travaille d’abord sur
un brouillon jusqu’à ce que je sois satisfaite avec
chaque mot. Malheureusement, cela peut durer
longtemps…
*Natalie Bloch a fait des études d’allemand, de
philosophie et de pédagogie. Après ses études elle
a écrit des critiques pour le Rowohlt
Theaterverlag et elle a également été responsable
de la rédaction du cahier «Stück für Stück» de la
Mühlheimer Theatertage. Depuis sept années elle
travaille en tant que collaboratrice indépendante
pour le journal «Theater heute» et divers journaux
régionaux. Depuis le semestre d’hiver 2006-2007,
elle enseigne à l’Université du Luxembourg.
63
9. Les Sciences du théâtre
Les sciences du théâtre se focalisent, en tant que réflexion scientifique, sur les formes médiales et spéciales
d’apparition d’une forme de représentation culturelle. Pour le formuler plus simplement, il est question des
propriétés spéciales et très complexes ainsi que des conditions possibles du théâtre. Les conditions
d’interprétation d’une pièce, sa réactualisation dans le présent et ses contextes et transformations
historiques, sont reflétés avec un regard sur les techniques de mise en scène, sur la dramaturgie et sur les
conditions de production. Même si la scène théâtrale luxembourgeoise ne cesse d’évoluer, l'enseignement
et la recherche au niveau des sciences du théâtre, la réflexion scientifique et théorique sur le théâtre en
sont encore à leurs premiers pas.
Interview:
Prof. Dr. Georg Mein,
Université du Luxembourg
Pourquoi a-t-on besoin des sciences du théâtre
au Luxembourg ?
En tant que mode de réflexion spécifique de
chaque culture, les sciences du théâtre ne livrent
pas seulement des informations sur notre propre
tradition et sur les acquisitions culturelles
capitales, elles font aussi un travail
d’éclaircissement en ce qui concerne les questions
actuelles et les constellations de problèmes d’une
société et peuvent ainsi contribuer à la cohésion
sociale. Ce travail serait particulièrement
important au Luxembourg, puisque nous vivons
au croisement de différentes cultures. Au sein de
la Grande Région se rencontrent les influences
culturelles allemandes, françaises et belges mais
aussi portugaises et italiennes. Ceci a créé un
paysage de théâtre passionnant et unique en
Europe. Réfléchir sur cette situation en
collaborant avec les gens qui travaillent dans le
théâtre, serait une des missions centrales d’une
future science du théâtre au Luxembourg.
A quoi ressemble l’étude des sciences du théâtre ?
L’organisation précise des études dépend du lieu
où l’on étudie. Il existe des universités où le côté
pratique est plus exploré et où le côté scientifique
tient une place moins importante et vice versa.
Dans tous les cas, on est confronté à des questions
théoriques relatifs au drame, à des modèles
théoriques, à des techniques de mise en scène,
comme aussi à la dramaturgie contemporaine
ainsi qu’au théâtre de régie.
64
65
Qu’en est-il de la place des sciences du théâtre à
l’Université du Luxembourg ?
A qui s’adressent ces études en particulier ?
Une grande affinité avec le théâtre est
indispensable. Quelqu'un qui n'a été au théâtre
que trois fois dans sa vie ne devrait pas envisager
ce genre d’études. Il faut aussi avoir une certaine
facilité pour la réflexion théorique, les mises en
scène contemporaines sont souvent très
recherchées et complexes. L’étude des sciences du
théâtre peut aussi être une bonne base pour une
candidature dans des écoles d’acteurs, de mise en
scène ou de dramaturgie.
De quelle façon les sciences du théâtre peuventelles être utiles pour le théâtre ?
Dans le milieu du théâtre, il y a ceux qui
s’intéressent surtout au côté scientifique du
théâtre et qui, pour la plupart, travaillent à
l’université, respectivement dans la critique de
théâtre. Du côté de ceux qui font du théâtre,
l'aspect pratique est souvent plus important que
la réflexion scientifique. C'est pourquoi un
échange entre ces deux centres de culture, le
théâtre et l’université, est si important. Les artistes
doivent pouvoir avoir recours aux plus récents
résultats de la recherche, tandis que les
scientifiques du théâtre ont besoin d’un contact
intense avec la création théâtrale contemporaine.
Quel métier peut-on exercer avec un diplôme
dans les sciences du théâtre ?
Ces études doivent pouvoir préparer l’étudiant à
chaque métier qui a un lien avec le théâtre. Mais,
en tant que scientifique du théâtre, tout comme
en tant que germaniste, romaniste, philosophe ou
scientifique des cultures, il devrait être possible de
trouver une débouchée dans n’importe quel
secteur. Un diplômé ensciences du théâtre se
débrouillerait certainement très bien dans le
secteur de l’économie, s’il a réussi à prouver tout
au long de ses études qu’il est capable de traîter
de problèmes très complexes et qu’il possède la
capacité à s’imposer.
Avec le changement dans l’organisation des
études, avec le Bachelor et le Master, les sciences
du théâtre en tant que matière principale ont, à
part quelques exceptions, complètement
disparues. Les sciences du théâtre ne sont-elles
plus intéressantes ?
Non, ce n’est pas du tout ça. Le problème est
d’ordre financier. Les études coûtent très cher !
D’un côté on doit payer des enseignants qui sont
souvent
des
personnes
reconnues
internationalement dans le milieu du théâtre.
D'un autre côté, ces études ne s'adressent pas
nécessairement à un très grand nombre
d'étudiants. Les études sont donc devenues
«économiquement non-viables». Je pense
cependant que l'utilité d’une branche principale
ne se laisse pas mesurer par des critères
économiques. Il est ici question d’un apport à
notre propre culture, et cet apport ne se laisse pas
définir par des calculs économiques.
66
Dans le cadre des études du BCE-Allemand ici à
l’Université du Luxembourg, des cours de théorie
et d’analyse du drame, des cours de drame
contemporain et des cours de critique du théâtre
sont proposés. Au-delà de ces cours, il est possible
de prendre part à un séminaire pratique de jeu
d'acteur avec l’actrice Marie-Claire Ludwig
(Staatstheater Kassel). De plus, la section
allemande propose chaque année, en
collaboration avec l’Université de Trèves et la
maison de la culture Edenkoben, une
«summerschool for creative writing», avec
notamment le teneur en titre du Büchner-Preis
Wilhelm Genazino, la dramaturge Theresia Walser
ou encore l’écrivain Karl-Heinz Ott. De plus, nous
préparons un Master en sciences du théâtre, pour
lequel une collaboration avec les théâtres
luxembourgeois est bien sûr prévue. Ce projet de
Master doit cependant encore êtreapprouvé par
les commissions universitaires.
*Le Prof. Dr. Georg Mein a étudié l’allemand, la
philosophie et les sciences de l’éducation à Bonn
et depuis 2006, il est professeur de littérature
moderne à l’Université du Luxembourg. Il fait
régulièrement l’introduction de pièces de théâtre
et prend part à des projets comme la mise en
scène de la Dreigroschenoper afin d’activer un
discours scientifique du théâtre.
67
> > > LES METIERS DE LA DANSE
1. Un centre pour la danse et pour les
danseurs et chorégraphes
professionnels au Luxembourg:
Le Centre de Création
Chorégraphique Luxembourgeois,
TROIS C-L
LA DANSE
LES ARTISTES DE LA DANSE
INTRODUCTION
Considéré d’un œil froid, l’art chorégraphique
peut ressembler à une gesticulation gratuite, à un
vain déhanchement ou à une agitation stérile. Il
n’est, certes, pas dénué de toute capacité
figurative, comme en témoigne la pantomime,
mais il ne possède pas au plus haut point la
puissance représentative qui peut se rencontrer
dans la peinture et la sculpture. En danse, le corps
est signe, il ne représente pas, il est présent et
donne à voir l’invisible. Ses muscles tour à tour
souples et durs, ses gestes agiles, son mouvement
puissant sont les signifiants matériels à l’aide
desquels il exprime une réalité non corporelle. Si
le signifiant est corporel, le signifié ne l’est pas. La
danse exprime l’incorporel par le corporel. Le
corps parle de soi et dit son autre. Il incarne les
possibles et les mille imaginations qui
sommeillent en chacun.
«Si le peintre, sculpteur, musicien, poète...,
peuvent abandonner leur œuvre, s en défaire,
s en distancier, le danseur, lui, ne le peut pas, car
il est l œuvre ou le fragment d une œuvre
aussitôt dissout dans l instant. Il est une finitude
qui se transcende à chaque instant. Etre danseur,
c est choisir le corps et le mouvement du corps
comme champ de relation au monde, comme
instrument de savoir, de pensée et d expression».
(Odette Joyeux)
LE CENTRE DE CRÉATION CHORÉGRAPHIQUE LUXEMBOURGEOIS, UNE
PLATE-FORME POUR LA DANSE CONTEMPORAINE AU LUXEMBOURG
Le Centre de Création Chorégraphique Luxembourgeois (en abrégé « TROIS C-L ») est une association sans
but lucratif conventionnée par le Ministère de la Culture et qui y a son siège statutaire.
Le TROIS C-L est un lieu de création, de diffusion et de formation continue réservé aux danseurs et
chorégraphes professionnels luxembourgeois ou étrangers résidents.
SES MISSIONS
68
-
au niveau de la production: ainsi, le TROIS C-L accorde un soutien financier à des projets
chorégraphiques professionnels, en collaboration avec d’autres producteurs nationaux et
internationaux. Les artistes peuvent en outre bénéficier du soutien de son équipe logistique,
administrative et technique. Le centre possède un studio de répétition qu'il met gratuitement à la
disposition des professionnels de la danse.
-
au niveau de la diffusion: le TROIS C-L développe, d’une part, un programme de diffusion et d'échange
avec différents partenaires nationaux et internationaux à travers, notamment, un programme de
résidences qui est mis en place avec de nombreuses structures. D’autre part, il collabore avec les autres
théâtres nationaux pour la présentation d’œuvres chorégraphiques coproduites par le TROIS C-L.
-
au niveau de la formation continue: le TROIS C-L propose aux professionnels de la danse des formations
(théoriques et pratiques) chorégraphiques et techniques autour de la danse et des activités en rapport
avec les arts de la scène.
69
La sensibilisation du grand public à la danse contemporaine s’opère à deux niveaux:
-
au niveau de la diffusion, un programme semestriel propose des présentations en « Studio » de
coproductions TROIS C-L ainsi que des présentations informelles de travaux en cours de création, de fin
de stage ou de résidence de créations.
-
au niveau de la formation continue, le TROIS C-L met en place un programme pour le public amateur
ouvert à tous et regroupant des stages de danse pour adultes, de niveaux divers.
En outre, le TROIS C-L propose des spectacles dans son studio. Ce lieu peut accueillir jusqu'à 50 personnes
et est propice pour présenter des projets en toute intimité. Du fait que la salle est petite, les chorégraphes
doivent s'adapter et proposer des œuvres épurées et proches du public: travail expérimental, extraits,
créations en développement ou work in progress… Le rendez-vous a lieu en dehors des scènes de théâtre
classiques pour montrer des créations singulières, en recherche perpétuelle de nouvelles esthétiques.
SON EQUIPE:
Le conseil d’administration du TROIS C-L a institué un Bureau Exécutif composé comme suit: M. Robert
Bohnert, président; Mme Christiane Eiffes, vice-présidente; M. Emmanuel Servais, trésorier; Mme Lydia
Bintener, Secrétaire; M. Carlo Hourscht, membre.
L’équipe chargée de la gestion journalière du TROIS C-L:
M. Bernard Baumgarten, directeur artistique
Mme Séverine Zimmer, directrice administrative
Mme Marie-Claire Monti, assistante administrative
M. Marco Agostini, comptable
A ceux-ci s’ajoutent annuellement 3 stagiaires universitaires et une dizaine de bénévoles.
Centre de Création Chorégraphique luxembourgeois - TROIS C-L
20 a, rue de Strasbourg, L-2560 Luxembourg
t : +352 40 45 69
f : +352 26 48 09 40
[email protected]
www.danse.lu
2. Un nouvel axe du Centre de
Création Chorégraphique
Luxembourgeois,
TROIS C-L : la Formation Continue
Professionnelle
Depuis la rentrée 2008, le Centre de Création Chorégraphique luxembourgeois TROIS C-L a mis l’accent sur
un nouvel axe, celui de la formation continue des acteurs culturels et artistiques dans le domaine de la
culture en général et de la danse en particulier.
Sont visés à terme une professionnalisation du secteur de la danse, tant au niveau administratif
qu’artistique ; le développement de la scène professionnelle par la mise en place de nouveaux outils et
enfin, l’attrait du Luxembourg comme plate-forme dynamique de la danse contemporaine.
© Aurore Heinimann
A la base de cette action, il y a le constat d’un problème précis. Nombre de danseurs et chorégraphes
partent à l’étranger pour se former et peu sont ceux qui reviennent s’installer et créer dans le pays, faute
de structures et de cadre structurel répondant à leurs besoins. En leur proposant un cadre, les créateurs
n’ont plus la nécessité absolue de quitter le pays.
Ce diagnostic nous a amené à réagir en vue du développement d’un programme complet de formations
continues destiné à la professionnalisation tant artistique qu’administrative dans le but de perfectionner la
connaissance des artistes autour des thèmes les plus divers de la création chorégraphique.
70
71
Ce programme comporte quatre volets :
• des stages théoriques qui développent les thèmes autour de la mise en place de spectacles, la recherche
de sources financières, la composition et la présentation de dossiers, la vente de spectacle etc.,
• des stages pratiques autour de la création comme par exemple la dramaturgie, les costumes ou encore
l’éclairage,
• des stages techniques sur la danse et l’art chorégraphique tels des cours de perfectionnement des
diverses techniques contemporaines et l’apprentissage de vocabulaires de chorégraphes de renom,
• des classes professionnelles, soit un training quotidien donné par un chorégraphe différent chaque
semaine.
Ce projet est innovant dans la mesure où il n’existe aucune formation continue professionnelle liée à ce
domaine spécifique qu’est la danse contemporaine au Luxembourg.
En termes de qualité, ce projet propose des formations données par des intervenants expérimentés et attire
les professionnels du secteur au-delà des frontières de la Grande Région tant au niveau administratif
qu’artistique.
3. Les Métiers de la Danse
En termes quantitatifs, le TROIS C-L a pour objectif d’organiser au minimum entre octobre et juin, cinq
stages théoriques, deux stages pratiques et un stage technique.
Les métiers qui participent à l’exercice de la danse sont nombreux et très différents. Métiers de la scène, de
l’enseignement, de la culture, des médias ou de la thérapie, tous revêtent des aspects particuliers mais sont
indispensables à son développement. Ils requièrent des aptitudes, des qualifications et des compétences très
diverses. Pour chacun d’eux, une bonne connaissance de la danse est nécessaire.
Cette action a pour but escompté un véritable impact sur la consolidation et l’installation des chorégraphes
et danseurs au Luxembourg d’une part, l’attraction d’autres artistes pour élargir la plate-forme de la
danse contemporaine au Luxembourg d’autre part.
3.1. LE DANSEUR
Par sa pertinence, le programme de Formation Continue Professionnelle pour chorégraphes et danseurs
s’est vu octroyer un cofinancement du Fonds Social Européen pour les années 2009 et 2010.
Tout le programme de la Formation Continue Professionnelle est mis à jour régulièrement sur www.danse.lu
Le danseur qui a décidé de vivre son art s’astreint à un entraînement quotidien même après un
apprentissage très long, débuté le plus souvent dès l’enfance et qui, dès cette époque, est fatigant, prenant.
Devenir danseur, c’est respirer un air d’efforts continus. C’est aussi apprendre une technique que l’on doit
plus que savoir ou reproduire, il faut l’incorporer, la rendre totalement sienne. Après vient encore l’étape
de l’interprétation où une part de soi-même entre dans l’alchimie de la danse, où sa propre personnalité,
son propre talent doivent ajouter un plus, une étincelle particulière, à l’enchaînement des mouvements.
Mais être danseur, c’est également passer des auditions, répéter, faire des tournées, travailler dans l’ombre
aussi, être à la merci de nouveaux contrats, prendre soin de son corps, continuer sans cesse à se
perfectionner… C’est prendre conscience de la longévité de sa carrière, trop courte, trop longue ?
Etre danseur, conduit à vivre au milieu d’une communauté, d’une compagnie, à collaborer avec des
chorégraphes dans des relations harmonieuses ou conflictuelles, sans cesse tendues vers la réalisation d’un
spectacle. Enfin, être danseur, c’est oublier le pire, l’effort, l’angoisse, la douleur pour offrir le meilleur ;
c’est donner son corps au mouvement, son intériorité à l’existence d’un moment qui fait sens, c’est apporter
un être au service d’un art.
72
© Aurore Heinimann
73
Interview : Sylvia Camarda
danseuse et chorégraphe
Comment es-tu devenue danseuse chorégraphe ?
Quels sont ton parcours et ta formation ?
C’est le plaisir de la danse ; je voulais être
danseuse, être sur scène. J’ai eu envie de devenir
chorégraphe plus tard : il y a un moment où tu
commences à avoir tellement d’ingrédients en tant
que danseuse que tu te dis : «j’ai envie de les
mélanger moi-même».
A 14 ans, je suis partie étudier la danse à l’école
Rosella Hightower à Cannes. Ensuite, j’ai fait un
B.A., Bachelor of Arts à la London Contemporary
Dance School. Puis, j’ai commencé à danser
professionnellement,
d’abord
dans
des
compagnies, à Zurich. J’ai réalisé un des mes rêves
en entrant aux Ballets C. de la B. Puis, j’ai créé ma
propre
compagnie
au
Luxembourg,
Missdeluxedanceco!, et j’ai créé trois
spectacles, deux solos et un trio, qui
est passé au Grand Théâtre de
Luxembourg. Après, j’ai travaillé avec
Jan Fabre, puis au Cirque du Soleil, et
à nouveau avec Jan Fabre. A présent,
je suis chorégraphe au Luxembourg
et danseuse à Gand, au sein du
collectif des anciens danseurs des
Ballets C. de la B.
Imaginais-tu arriver là où tu en es ?
Non, mais c’était mon but. J’en
rêvais. Je n’aurais jamais cru que j’y
arriverai. C’est incroyable : j’ai réalisé
tous mes rêves. A présent, je peux passer à une
autre phase, à un autre stade, avec de nouveaux
projets, notamment au Luxembourg, et des envies
différentes.
74
Quel est le moment de ta carrière dont tu es le
plus fière ?
Comment se passe une journée standard de
Sylvia Camarda ?
Quelles sont les qualités essentielles pour être
danseuse chorégraphe ?
Je citerai deux moments. D’abord le Palais des
Papes à Avignon, où j’ai dansé «Je suis sang» de
Jan Fabre en 2005. L’année d’avant, je dansais
dans le festival Off avec d’autres danseurs
luxembourgeois et on m’a demandé quel était
mon rêve. J’ai répondu : danser sur la scène du
Palais des papes. L’année d’après, j’y étais.
Ca dépend. Si je suis en période de répétition, je
répète de 10h à 22h. Quand je suis en train de
créer une chorégraphie, je vais suivre un cours de
danse le matin, et je chorégraphie toute l’aprèsmidi. Autrement, je fais des recherches plus
«administratives» pour préparer de nouveaux
projets, de nouveaux spectacles.
Pour être danseuse, il ne faut pas avoir peur du
travail. Je ne connais aucun bon danseur qui soit
flemmard. Il faut aussi être ouvert d’esprit : dans
ce métier, tu rencontres tellement de gens
différents que tu es obligé de l’être. Enfin, il faut
être prêt à toujours recommencer à zéro où que
tu sois.
Le second moment de ma carrière dont je suis le
plus fière, c’est à New York, au Madison Square
Garden, un lieu mythique, où j’ai dansé avec le
Cirque du Soleil en 2006.
Quels sont tes projets ?
Pour l’instant je suis en tournée avec la
compagnie Campo et le projet Venizke et gère en
même temps la création de Conscienza di Terrore
II dont la première aura lieu au Grand Théâtre le
26 juin. Je pars ensuite
en tournée avec Jan
Fabre avec la pièce
«Orgy of tolerance»
d’abord à Avignon puis à
Dubrovnik. En même
temps et dans le cadre du
Danz Festival Lëtzebuerg /
Le Transfrontalier dont la
dernière
étape
est
Bytom, j’irai jouer «Swan
dies of an overdose» en
Pologne.
Quels sont les points positifs de ton métier ?
Tu as une liberté sur scène que tu ne peux jamais
avoir dans la vraie vie ! Tu prends ton pied sur
scène, aucune drogue au monde ne pourra jamais
te donner ce «kick» que tu as sur scène. C’est
pareil pour la chorégraphie : tu as une liberté
phénoménale : tu peux créer ce que tu veux, ce en
quoi tu crois personnellement. Tu peux trouver
ton inspiration partout, même dans la vie de tous
les jours
Quels sont les points négatifs de ton métier ?
En tant que danseuse, tu sais que ta carrière va
finir un jour, car ton corps a ses limites, son « time
limit ». Du coup, tu cours après le temps, pour
danser le plus possible tant que tu le peux.
En tant que chorégraphe, tu es seule à travailler ;
personne ne peut faire ce travail pour toi. Du
coup, tu travailles beaucoup. Comme tu travailles
pour toi-même, les week-ends n’existent pas
forcément.
Comme chorégraphe, il faut être ouvert d’esprit
et s’interdire l’auto-censure. En même temps, il ne
faut pas avoir peur des critiques, ce qui peut
sembler contradictoire. Il faut surtout assumer ce
que tu fais.
Quels sont les conseils que tu donnerais à un
jeune qui se lance ou voudrait se lancer dans la
danse ?
Je lui dirai «S’il y a du vouloir, il y a du pouvoir» !
Il faut y croire, même si tout le monde dit «ah, tu
rêves…». C’est toujours plus simple de ne pas
réaliser ses rêves. Il faut travailler, bien sûr. Mais
en se disant : «Plus tu serres les dents quand tu es
jeune, plus tu iras loin !», tu feras des expériences
magnifiques. Il ne faut pas perdre son temps avec
des choses inutiles, il faut être ouvert. Il faut se
lancer, se nourrir des autres et des expériences ; il
faut se jeter à l’eau.
Propos recueillis par Tania Berman
En octobre, je reprendrai
le projet «Dance 09» au
© Filip VanRoe
Carré
Rotondes
et
participerai en novembre au festival Euro-Szene
de Leipzig avec Conscienza di Terrore.
75
3.2 LE CHORÉGRAPHE
Comme tous les métiers artistiques, la chorégraphie est à la fois un savoir-faire, une technique et un champ
personnel de créativité. Le chorégraphe non seulement compose l’espace, les déplacements des danseurs, utilise
un style de mouvement connu ou le crée, mais travaille aussi avec les autres créateurs du spectacle : musicien,
décorateur, créateur de lumière… Il orchestre ces différents corps de métiers pour réaliser un spectacle. En
effet, aujourd’hui, les représentations radicales, sans musique ni décors, sont rares et, là aussi, il faut collaborer
avec la lumière… Et bien entendu avec les danseurs !
La première étape qui mène à l’état de chorégraphe est, dans une très large majorité des cas, celle de danseur.
Technique de base, us et coutumes des compagnies, tournées, répétitions, etc… ; tous les éléments qui
composent la vie d’un danseur sont les mêmes pour celle d’un chorégraphe. La différence, de taille, est que le
chorégraphe assume la responsabilité artistique d’un projet. Il dirige, fait des choix, corrige, fait reprendre,
modifie, défend sa conception de l’art. Il passe ses journées en studio, dialogue avec les personnes de
l’administration, car, de fait, il dirige aussi un groupe, une entreprise… C’est son nom qui prédomine, plus que
celui de la compagnie, sauf pour les grandes institutions comme l’Opéra national de Paris ou les ballets
internationalement reconnus où la structure dépasse la personne.
Toutes les formations et les méthodes connues ne font pas un chorégraphe de qualité. Il faut ce qui ne se
mesure pas, ce qu’est le mystère de l’art, la valeur ajoutée de la personne, le talent.
76
Interview:
Bernard Baumgarten,
danseur-chorégraphe et directeur
artistique du TROIS C-L
Quel est ton parcours ? Comment vient-on à la
chorégraphie ?
J’ai commencé la danse très tard, à 16 ans ; au
départ absolument pas dans l’optique de devenir
professionnel mais juste pour le plaisir. J’ai pris de
plus en plus de cours, puis des stages et
encouragé par des professeurs, je suis rentré au
conservatoire de Luxembourg. J’y ai pris des cours
de classique et de moderne et à 18 ans, il a fallu
faire un choix d’orientation : soit rester à
Luxembourg et sans doute devenir professeur, soit
partir à l’étranger suivre une formation
professionnelle accélérée. J’ai bien sûr choisi la
deuxième option. J’ai passé mon diplôme
d’enseignement mais suis resté danseur,
enchainant les auditions à Paris avant d’intégrer
une grande compagnie, la S.O.A.P. Dance Theater
Frankfurt. Là j’ai eu l’occasion de chorégraphier,
d’abord pour des soirées de chorégraphies des
danseurs de la compagnie, puis le succès allant,
pour d’autres compagnies. En 1995, le ministère
de la Culture via le Théâtre Dansé et Muet, m’a
demandé de créer la première pièce du nouveau
centre fondé quelques mois plus tôt qui, par la
suite, deviendra le TROIS C-L. J’ai par la suite
privilégié la création de ma propre compagnie,
UnitControl afin de proposer des spectacles un
peu partout, tout en m’occupant du Danz Festival
Lëtzebuerg qui, à l’époque, était connu sous le
nom de Festival Cour des Capucins. En 2007 et
après une quinzaine de créations, on m’a proposé
la direction artistique du TROIS C-L que j’occupe
toujours actuellement.
Comment s’organise une journée
type de chorégraphe ?
Pour toute création il y a
d’abord
une
phase
administrative qui consiste à
élaborer son projet, évaluer les
coûts,
chercher
des
producteurs, une salle de
répétition et de spectacle, des
soutiens financiers. Il y a aussi
toute la phase de réflexion en
amont sur ce que l’on a envie
de dire. Une journée type
pendant la création commence
tôt et seul, par un plan de
travail de ce que l’on va
demander aux danseurs, quels
thèmes d’improvisation on va
aborder,
quelles
phases
chorégraphiées on va élaborer.
Vient ensuite la classe,
l’échauffement quotidien des
danseurs puis une première
phase de travail axée sur la recherche plus
physique pour ensuite aborder une phase de
travail d’interprétation.
© David Laurent
Quelles qualités exige le travail de chorégraphe ?
Il faut surtout l’envie de raconter, de dévoiler, de
dire des choses. Je trouve qu’un bon chorégraphe
c’est quelqu’un qui a quelque chose à dire sans
pour autant vouloir proposer une thérapie.
L’élaboration demande bien sûr beaucoup de
créativité. Etre chorégraphe c’est aussi gérer une
équipe ce qui requiert de la patience, de la
pédagogie et de la disponibilité.
77
3.3. LE COMPOSITEUR,
LE SCÉNOGRAPHE
Quels sont les points positifs du métier ?
Professionnellement, de pouvoir s’exprimer,
d’avoir la possibilité de montrer ses idées, de les
partager. C’est aussi très gratifiant de laisser une
trace, de montrer une voie par le biais d’une
compagnie, d’une façon de travailler, d’outils de
travail. D’autant plus qu’on a l’occasion d’aider les
autres, d’aider certains danseurs à devenir euxmêmes créateurs.
Quels sont les points négatifs du métier ? Les
contraintes ?
Il faut être tout le temps disponible, ne pas
compter son temps. Une création, c’est plusieurs
mois de travail avec les artistes, un an de
préparation en amont. On travaille tout le temps,
on a alors besoin d’un cercle d’intimes patients
autour de soi. Il faut beaucoup sacrifier et trouver
du temps pour soi. Le risque de se retrouver seul
est donc grand.
Quels conseils pourrais-tu donner à un jeune qui
voudrait devenir chorégraphe ?
Je commencerais par lui dire qu’on ne devient pas
tout de suite créateur, qu’il ne faut pas brûler les
étapes et qu’il est important d’avoir fait tout le
processus c'est-à-dire d’avoir suivi une formation,
d’avoir travaillé avec des compagnies, d’avoir été
soi-même danseur. Il est important de savoir ce
que l’on exige des danseurs, de l’avoir vécu soimême. On voit trop de danseurs brisés au nom de
l’art parce que le chorégraphe n’a jamais été
danseur et ne sait pas l’implication physique qu’il
demande aux danseurs.
Il faut aussi beaucoup de volonté. Si c’est une
simple fantaisie, on peut se contenter de
chorégraphier en amateur. Devenir professionnel,
c’est avoir une volonté de fer et ne pas se
décourager devant les difficultés ; avoir une
véritable envie de dire quelque chose.
Quelle formation pourrais-tu conseiller à ceux
qui souhaitent se lancer dans le métier ?
Il n’y a pas de véritable formation. On peut bien
sûr prendre des cours, il existe des masters en
chorégraphie et ce notamment à l’université de
Berlin mais comme dans tous les métiers de l’art,
la théorie est une faible base dont on ne peut pas
se contenter. Il faut de toute façon effacer les
acquis de la formation théorique, tout
recommencer pour créer quelque chose de
nouveau. Je conseillerais surtout d’être soi-même
danseur en premier lieu, quitte à suivre en
parallèle une formation théorique en
chorégraphie.
Comment décrirais-tu le monde de la danse au
Luxembourg ?
Le monde de la danse nationale est encore très
jeune, l’activité encore à ses balbutiements. Mais
je pense que nous avons déjà un bon noyau de
chorégraphes qui produisent des créations riches
et diverses. Ce petit monde est amené à s’agrandir,
à prendre son essor dans les années à venir et à
s’exporter plus.
Remarque :
On se reportera pour plus d’informations concernant cette section à la Brochure « Les Métiers du Cinéma »
publiée par le CEDIES en partenariat avec le CNA.
Il existe d’autres créateurs autour du chorégraphe. Ils ont un rapport direct avec lui, d’artiste à artiste, et
participent au processus de conception et de création du spectacle. De leur complicité et de leur
complémentarité dépend la qualité artistique du spectacle. Le co-répétiteur (musicien qui fait répéter les
danseurs), l’habilleuse, le coiffeur, la maquilleuse ainsi que tout le personnel technique (régisseur plateau,
régisseur son, régisseur lumière…) ont une part importante dans la création d’un spectacle.
Et finalement, parmi les métiers de l’enseignement :
3.4. LE PROFESSEUR DE DANSE
Nul ne peut s’improviser professeur de danse sans être diplômé pour enseigner.
La transmission orale et de corps à corps est la base du métier de professeur. Sans doute faut-il, à la source,
désirer transmettre, donner à comprendre, espérer participer à l’édification d’un être humain, avant même de
savoir quelle danse est susceptible de concourir à cette mission. Le professeur, cours après cours, doit être à
même de soutenir l’élève, de le motiver, de l’aider, tout en lui apportant une matière pensée, accessible, selon
son âge et son niveau technique. Pour l’enfant, le professeur est le médiateur privilégié de la découverte de
son corps, de l’espace, des autres.
Au cœur même de la transmission se tient le rapport professeur-élève ; le passage devient fructueux lorsqu’un
dialogue s’installe. Un professeur écoute aussi, comprend et devine à demi-mot. Ce qui fait l’essence de la
pédagogie est basée sur de nombreuses connaissances, sur un savoir et un savoir-faire, indissociables, toujours
à compléter, à repenser.
Données sur la profession au Luxembourg :
a) Nombre de danseurs/danseuses
Approximativement 32 professionnels et étudiants en danse.
b) Nombre de chorégraphes
12 chorégraphes travaillant aussi bien au Luxembourg qu à l étranger.
78
79
Interview
avec
Emanuela
Iacopini, Danseuse, chorégraphe,
professeur de danse
Comment es-tu devenue professeur de danse ?
Quels sont ton parcours et ta formation ?
J’ai toujours dansé. Dès mes sept ans, j’ai
commencé à danser, et j’ai toujours eu
envie de continuer. Après le bac, j’ai
choisi de faire des études de chimie
en Italie. Au bout de trois ans, je me
suis rendu compte que ce que je
voulais vraiment, c’était danser. Je
suis alors entrée à l’Académie
professionnelle de danse de Milan,
SPID, où les cours étaient
pluridisciplinaires : danse classique,
jazz, moderne, contemporaine,
flamenco, claquettes, mais aussi
chant, gym acrobatique, récitation,
anatomie… Ensuite, je suis repartie en
Angleterre finir mon Bachelor of
science en chimie et continuer avec un Master of
Dance Sciences au Laban Center. J’ai commencé à
travailler comme danseuse pour différentes
compagnies et mon intérêt pour la somatique m’a
porté à suivre des formations en Yoga et en
Bodywork. J’ai fait une thèse à l’université
d’Alcala à Madrid en Dance Science au
département de biomécanique. Ensuite, je suis
rentrée au Luxembourg pour préparer un long
voyage en Inde. J’ai commencé à y donner des
cours en attendant et finalement, je suis ici depuis
trois ans. Je donne des cours de danse et de yoga
principalement au Trois C-L et je suis chargée de
cours au Conservatoire de Luxembourg (danse
contemporaine et de kinésiologie de la danse).
80
Quels sont les points négatifs de ton métier ?
Es-tu toujours danseuse ou
professeur de danse à présent ?
uniquement
Je suis également danseuse et chorégraphe
indépendante. J’ai fondé ma compagnie de danse
avec deux autres artistes, «Vedanza», en 2006.
Notre projet est de proposer des créations
interdisciplinaires. En outre, j’ai fondé une agence
Internet, www.dancescience.net, un site de
prévention pour les danseurs.
Comment se passe une journée
standard d’Emanuela Iacopini ?
Ce métier demande un travail très dur. Il peut
épuiser physiquement et mentalement. Il faut
donc s’informer et prévenir les blessures
physiques et mentales dues à la surcharge
physique.
Financièrement, le métier de danseuse
chorégraphe n’est pas très stable. Il faut savoir au
départ que c’est comme ça et être prêt à gérer
cette donnée ; notamment toujours avoir d’autres
ouvertures possibles vers de nouveaux projets.
Etre professeur de danse permet aussi de remédier
à cette donnée.
Quels sont les conseils que tu donnerais à un
jeune qui se lance ou voudrait se lancer dans la
danse ?
Je lui conseillerais de prendre bien soin de lui, de
son corps et de son mental, et pour cela de
découvrir les techniques somatiques comme le
Yoga, le Pilates, le Gyrotonic, la technique
Alexander ou la méthode Feldenkrais. Ensuite, de
choisir une bonne école, d’écouter son propre
corps (il nous parle, oui !) et de faire des séances
régulières chez un masseur (de shiatsu, thai
massage, bodywork, zero balancing, etc) ou chez
un ostéopathe.
Contacter [email protected] pour plus d’info.
© Aakash Arya
Il n’y en a pas ! Différents cours,
différentes répétitions sont distribués
dans la semaine. Je donne souvent des
cours très tôt, dès 8h, dans le privé.
Mes après-midi sont souvent libres.
Ensuite, je donne des cours le soir à
partir de 17h environ, parfois jusqu’à
21h. Souvent, je travaille aussi le
week-end. Sans parler des extras !
Quelles sont les qualités essentielles pour être
professeur de danse ?
Il faut être dévoué, persévérant et patient. Il faut
aussi être un observateur attentif et avoir le goût
du détail.
Enfin, de toujours bien se tenir au courant de ce qui
se passe dans le milieu de la danse et dans le milieu
artistique et d’aller voir beaucoup de créations
différentes. Enfin, de ne jamais croire qu’il est le
meilleur ou le pire des danseurs, et comme le dit
la chorégraphe anglaise Shiobhan Davies, de se
préparer à « célébrer le chaos !»
Propos recueillis par Tania Berman
Quels sont les points positifs de ton métier ?
C’est un métier qui donne beaucoup de
satisfaction personnelle. Il permet d’évoluer sur le
plan personnel, de rechercher, de voyager et de
devenir plus ouvert d’esprit.
Mon travail de professeur de danse me permet
d’être en contact permanent avec les jeunes ;
pour moi, ce lien avec la jeune génération est
essentiel. C’est un travail de communication, de
contact avec les gens. Ce travail existe aussi dans
le métier de danseuse chorégraphe : il y a un
échange, une communication avec le public. En
plus, danser et chorégraphier est toujours lié à un
travail de recherche approfondi qui me plaît
beaucoup. Enfin, ce métier a aussi la qualité
suivante : il me tient en forme !
© Maarja Niit
81
> > > LES METIERS DE L’ART / MUSIQUE
répertoire des formations
stUdien in ...
deUtsCHLand
• Musikstudium
Mindeststudiendauer : 7-10 Semester
Innerhalb der Musik gibt es zahlreiche
Studiengänge mit sehr unterschiedlichen
Ausbildungszielen und Abschlüssen.
Es sind jedoch die Hochschulen und
verschiedentlich auch die Universitäten
die das reichhaltigste Studienangebot
haben.
Zugang:
Der Zugang zum Studium der Musik ist
abhängig von einer Aufnahmeprüfung, in
der eine bildungsfähige Sing- und
Sprechstimme, das Beherrschen eines
Haupt- und Nebeninstrumentes, ein gutes
Gehör und Kenntnisse der allgemeinen
Musik und Harmonielehre nachgewiesen
werden müssen.
Die Zulassung zum Studium an
Hochschulen erfordert gewöhnlich den
Nachweis der Hochschulreife (diplôme
de fin d’études secondaires /
secondaires techniques), besonders bei
musikpädagogischen Studiengängen.
Bei Vorliegen einer aussergewöhnlichen
künstlerischen Befähigung / Eignung
kann auf den Nachweis der
Hochschulreife verzichtet werden.
Für die Zulassung zum Studium gilt in den
meisten Ausbildungsgängen ein
Mindestalter von 17 oder 18 Jahren und
ein Höchstalter von 28 Jahren.
Musical:
Für die Ausbildung zum Bühnentänzer
oder Musicaldarsteller ist gesetzlich kein
bestimmter formaler Bildungsabschluss
vorgeschrieben, allerdings wird eine
tänzerische Früherziehung vorausgesetzt.
82
Studienabschlüsse : Diplomprüfung,
Magisterprüfung, Lehramtsprüfung,
Staatliche Musiklehrerprüfung, berufliche
und künstlerische Reifeprüfung ,
Konzertreife, Konzertexamen,
Meisterklassediplom, Bachelor, Master.
Studienaufbau : Im Vordergrund stehen
zunächst Übungen in Gesang,
Aussprache, Intrumentenspiel, Tonsatz,
Musiktheorie, Musikgeschichte,
Instrumentenkunde, Chor-und
Orchesterspiel, Orchesterleitung; später
bildet das gewählte Instrument oder
Gesang den Schwerpunkt. Das
Lehramtsstudium enthält in der Regel auch
das Studium eines Zweitfaches oder von
Nebenfächern, ferner künstlerischpraktische, musikwissenschaftliche,
pädagogische und fachdidaktische
Veranstaltungen. Die Ausbildung zum
Kirchenmusiker umfasst in der Regel
neben Orgel- und Chorleitungsunterricht
eine Reihe künstlerisch-praktischer und
theoretischer Nebenfächer.
• Musikwissenschaft
Im Unterschied zu den musikpraktischen
und musikpädagogischen Studiengängen
umfasst die Musikwissenschaft vorrangig
die theoretischen und historischen
Aspekte der Musik. Sie gliedert sich in
die Musikgeschichte (Entwicklung der
Musik von der Antike bis in die
Gegenwart), die systematische
Musikwissenschaft (Studium der
MUSIQUE
physikalischen, physiologischen,
psychologischen und soziologischen
Aspekten der Musik : z.B.
Musikpsychologie, Musiktherapie,
Musiksoziologie, Entwicklung der
Tonsysteme und der Musikinstrumente),
sowie die musikalische Volks-und
Völkerkunde (Musikethnologie:
Erforschung der europäischen Volksmusik
sowie der Musik anderer Kulturen).
STUDIENORTE
• Gesang:
> Universität Augsburg
>
Mindeststudiendauer : bei Abschluss
Bachelor 6 Semester, Master 10
Semester, Magister Artium 8 Semester
>
Studienabschlüsse : Bachelor, Master,
Magister Artium
Studienaufbau : Einführung in Methoden,
Arbeitstechniken und Grundprobleme des
Faches mittels Überblicksvorlesungen,
einführenden Übungen und
Proseminaren.
>
>
Einschreibebedingungen : Antrag auf
Zulassung normalerweise bis zum 15. Juli
stellen.
Achtung : Bei den musikpraktischen
Studiengängen werden gewöhnlich
Aufnahmeprüfungen verlangt. Die
Anmeldung hierfür muss meistens
eine längere Zeit im voraus
gemacht werden. Wir empfehlen
daher die einzelnen
Hochschulinstitutionen frühzeitig
um Information zu bitten.
>
>
>
Gesang-Gesangspädagogik (Bachelor of
Music); Music (performing arts) (Master of
Music)
www.uni-augsburg.de
Universität Bayreuth
Musik und Performance (Master of Arts);
Musiktheaterwissenschaft (Bachelor of Arts)
www.uni-bayreuth.de
Hochschule für Musik ‘Hanns Eisler’, Berlin
Operngesang (Diplom)
www.hfm-berlin.de
Universität der Künste Berlin
Gesang / Musiktheater (Bachelor of Arts);
Lied / Oratorium / Konzert (Master of
Arts); Oper (Master of Arts)
www.udk-berlin.de
Hochschule für Künste Bremen
Künstleriche Ausbildung Alte Musik,
Gesang (Diplom); Künstlerische
Ausbildung Gesang
(Diplom); Musikerziehung – Gesang
(Diplom)
www.hfk-bremen.de
Hochschule Lausitz University of Applied
Sciences, Cottbus
Instrumental- und Gesangspädagogik
(Bachelor of Arts)
www.fh-lausitz.de
Hochschule für Musik Detmold
Gesang (Diplom); Gesang (Lied und
Oratoriengesang) (Diplom)
www.hfm-detmold.de
Hochschule für Musik ‘Carl Maria von
Weber’ Dresden
Gesang (Diplom)
www.hfmdd.de
http://www.fh-duesseldorf.de
83
> Robert–Schumann–Hochschule, Düsseldorf
>
>
>
>
>
>
>
84
Gesang (Diplom)
www.rsh-duesseldorf.de
Folkwang Hochschule Essen
Gesang / Musiktheater (Bachelor of
Music); Leitung vokaler Ensembles
(Master of Music)
www.folkwang-hochschule.de
Hochschule für Musik und darstellende
Kunst Frankfurt a. M.
Gesang (Bachelor of Musik); Instrumentalund Gesangspädagogik (Diplom); Regie
(Sprech- und Musiktheater)
(Bachelor of Arts)
www.hfmdk-frankfurt.de
Martin – Luther – Universität Halle –
Wittenberg
Gesang und Gesangspädagogik
(Bachelor of Arts / Master of Arts)
www.uni-halle.de
Hochschule für Musik und Theater
Hamburg
Chorleitung (Master of Music); Gesang
(Bachelor of Music); Oper (Master of
Music); Regie Musiktheater
(Bachelor of Arts)
www.musikhochschule-hamburg.de
Hannover
Gesang / Oper (Diplom); Kinder- und
Jugendchorleitung (Master of Arts); Musik
(Instrumente, Dirigieren, Komposition,
Konzertgesang) (Diplom)
www.hmt-hannover.de
Staatliche Hochschule für Musik Karlsruhe
Gesang (Bachelor / Master); Oper
(Bachelor / Master)
www.hfm-karlsruhe.de
Hochschule für Musik Köln
Gesang – Gesangspädagogik
(Bachelor of Music)
www.mhs-koeln.de
> Hochschule für Musik und Theater ‘Felix
Mendelssohn Bartholdy’ Leipzig
Chor- und Ensembleleitung (Diplom);
Gesang (Diplom)
www.hmt-leipzig.de
> Musikhochschule Lübeck
Music – Gesang (Bachelor of Music)
www.mh-luebeck.de
> Johannes Gutenberg – Universität Mainz
Gesang (Diplom); Voice (Master of Music)
www.uni-mainz.de
> Hochschule für Musik und Theater
München
Gesang – Konzertgesang (Diplom);
Gesang – Musiktheater (Diplom);
(Diplom)
www.musikhochschule-muenchen.mhn.de
>Hochschule für Musik Nürnberg
Gesang (Diplom); Gesangspädagogik
(Diplom)
www.hfm-n-a.de
> Hochschule für Musik Saar – Saarbrücken
Gesang – Konzertgesang (Diplom);
Gesang – Musiktheater (Diplom)
www.hfm.saarland.de
> Hochschule für Musik ‘Franz Liszt’ Weimar
Oper, Chorgesang (Diplom); Oper,
Sologesang (Diplom)
www.hfm-weimar.de
> Hochschule für Musik Köln – Wuppertal
Gesang Oper / Konzert (Bachelor of
Music)
www.mhs-koeln.de
> Hochschule für Musik Würzburg
(Diplom); Sologesang: Konzert und / oder
Musiktheater (Diplom)
www.hfm-wuerzburg.de
• Instrumentalmusik:
> Hochschule für Musik und darstellende
>
>
>
>
>
>
>
Instrumental- / Gesangspädagogik
(Bachelor of Music)
www.uni-augsburg.de
Hochschule für Musik ‘Hanns Eisler’, Berlin
Akkordeon (Diplom); Blasinstrumente,
Pauken / Schlagzeug (Diplom); Klavier
(Diplom); Streichinstrumente, Harfe,
Gitarre (Diplom)
www.hfm-berlin.de
Künstlerische Ausbildung Alte Musik,
instrumentales Hauptfach (Diplom);
Künstlerische Ausbildung Instrumentales
Hauptfach (Diplom); Musikerziehung –
Instrumentales Hauptfach (Diplom)
www.hfk-bremen.de
Hochschule Lausitz University of Applied
Sciences, Cottbus
(Bachelor of Arts)
www.fh-lausitz.de
Künstlerische Instrumentalausbildung
(Diplom)
www.hfm-detmold.de
Weber’ Dresden
Klavier (Diplom); Korrepetition für:
Musiktheater, Instrumentalmusik, Ballett
(Diplom)
www.hfmdd.de
Robert–Schumann–Hochschule, Düsseldorf
Künstlerische Instrumentalausbildung
(Diplom)
Differenzierte Musikerausbildung
Instrumental (Bachelor of Music)
>
>
>
>
>
>
>
(Diplom); Instrumentalausbildung (Diplom)
Martin-Luther–Universität Halle–Wittenberg
Instrumentalpädagogik Klavier (Bachelor of
Arts / Master of Arts)
www.uni-halle.de
Hamburg
Instrumentalmusik (Bachelor of Music /
Master of Music)
Hannover
Musik (Instrumente, Dirigieren,
Komposition, Konzertgesang) (Diplom)
www.hmt-hannover.de
Instrumentalmusik (Bachelor / Master);
Klavierkammermusik (Master)
Orchesterinstrumente (Bachelor of Music);
Tasteninstrumente (Bachelor of Music);
Zupfinstrumente und weitere Instrumente
(Bachelor of Music)
www.mhs-koeln.de
Hochschule für Musik und Theater ‘Felix
Blasinstrumente / Schlagzeug (Diplom);
Klavier (Diplom); Orgel (Diplom);
Streichinstrumente / Harfe (Diplom)
www.hmt-leipzig.de
Musikhochschule Lübeck
Music – Instrument (Bachelor of Music)
www.mh-luebeck.de
85
> Johannes Gutenberg – Universität Mainz
Klavier (Master of Music); Musical Arts –
Kirchenmusik / Orgel (Bachelor of Music);
Musical Arts – Klavier (Bachelor of Music);
Musical Arts – Orchesterinstrumente
(Bachelor of Music);
www.uni-mainz.de
München
(Diplom); Instrumente (Diplom)
> Hochschule für Musik Nürnberg
Akkordeon (Diplom); Gitarre (Diplom);
Historische Instrumente (Diplom);
Instrumentalpädagogik (Diplom); Klavier
(Diplom); Orchesterinstrumente (Diplom);
Orgel (Diplom); Saxophon (klassisch)
(Diplom)
www.hfm-nuernberg.de
> Hochschule für Musik ‘Franz Liszt’ Weimar
Instrumente, Künstlerische Ausbildung
(Diplom); Orgel (Diplom)
www.hfm-weimar.de
>Hochschule für Musik Köln – Wuppertal
Orchesterinstrumente (Bachelor of Music)
www.mhs-koeln.de
> Hochschule für Musik Würzburg
Historische Instrumente (Diplom);
(Diplom); Instrumente (Diplom)
• Jazz:
> Hochschule für Künste Bremen
>
>
>
>
>
>
>
>
>
> Hochschule für Musik ‘Hanns Eisler’, Berlin
>
86
Jazz (Bachelor / Master)
www.hfm-berlin.de
Jazz (Bachelor of Music / Master of
Music); Jazzeducation (Master of Arts);
Vocal Jazzeducation (Master of Arts)
www.udk-berlin.de
>
Musikerziehung – Jazz (Diplom)
www.hfk-bremen.de
Weber’ Dresden
Jazz / Rock / Pop – Instrumentalisten /
Gesang, Musikpädagogik und
Komposition / Arrangieren (Diplom)
www.hfmdd.de
Jazz / Performing Artists (Bachelor of
Music)
Hamburg
Jazz und jazzverwandte Musik
(Bachelor of Music)
Jazz (Bachelor of Music)
www.mhs-koeln.de
Hochschule für Musik und Theater ‘Felix
Jazz / Popularmusik (Diplom)
www.hmt-leipzig.de
Johannes Gutenberg–Universität Mainz
Musical Arts – Jazz / Popularmusik
(Bachelor of Music)
www.uni-mainz.de
Staatliche Hochschule für Musik und
Darstellende Kunst Mannheim
Jazz / Popularmusik (Bachelor / Master)
www.muho-mannheim.de
Hochschule für Musik Nürnberg
Gesangspädagogik Jazz (Diplom);
Instrumentalpädagogik Jazz (Diplom); Jazz
(Diplom)
www.hfm-nuernberg.de
Hochschule für Musik Saar – Saarbrücken
Jazz und Aktuelle Musik (Bachelor)
www.hfm.saarland.de
> Staatliche Hochschule für Musik und
>
>
>
Darstellende Kunst Stuttgart
Musik / Jazz und Popularmusik als
Verbreiterungsfach (Lehramt an
Gymnasien)
www.mh-stuttgart.de
Staatliche Hochschule für Musik Trossingen
Jazz und Popularmusik als
Verbreiterungsfach (Lehramt an
Gymnasien)
www.mh-trossingen.de
Hochschule für Musik ‘Franz Liszt’ Weimar
Jazz (Diplom)
www.hfm-weimar.de
Hochschule für Musik Würzburg
Jazz (Diplom)
• Musikerziehung:
> Universität Bremen
>
>
>
>
>
>
>
Elementare Musikpädagogik
(Bachelor of Music)
www.uni-augsburg.de
Musik – Pädagogische Ausbildung
(Diplom); Musik - Lehramt (Bachelor of
Arts); Jazzeducation (Master of Arts);
Vocal Jazzeducation (Master of Arts)
www.udk-berlin.de
Technische Universität Carolo–Wilhelmina
zu Braunschweig
Musik / Musikpädagogik (Bachelor (2Fach))
www.tu-braunschweig.de
Musikerziehung – Elementare
Musikpädagogik (Diplom); Musikerziehung
- Gesang (Diplom), Musikerziehung –
Instrumentales Hauptfach (Diplom);
Musikerziehung – Jazz (Diplom)
www.hfk-bremen.de
>
>
>
>
>
Musikpädagoggik (Bachelor);
Musikpädagogik (Master of Education –
Lehramt an Gymnasien)
www.uni-bremen.de
Musikpädagogik (Diplom)
www.hfm-detmold.de
Weber’ Dresden
Jazz / Rock / Pop – Instrumentalisten /
Gesang, Musikpädagogik und
Komposition / Arrangieren (Diplom);
www.hfmdd.de
Robert–Schumann–Hochschule, Düsseldorf
Katholische Universität Eichstätt–Ingolstadt
Angewandte Musikwissenschaft und
Musikpädagogik (Bachelor of Arts)
www.ku-eichstaett.de
Universität Erfurt
Musikerziehung (Baccalaureus Artium)
www.uni-erfurt.de
Justus–Liebig–Universität Giessen
www.uni-giessen.de
Martin–Luther–Universität
Halle–Wittenberg
Instrumentalpädagogik Klavier (Bachelor of
www.uni-halle.de
Hamburg
Elementare Musikpädagogik (Bachelor)
87
..
>
>
>
>
>
>
>
>
>
88
Hannover
Musikerziehung (Diplom); Musikforschung
und Musikvermittlung (Master of Arts)
www.hmt-hannover.de
Lehramt Musik / Elementare
Musikpädagogik (Lehramt an Gymnasien)
www.mhs-koeln.de
Musikhochschule Lübeck
Musik vermitteln (Bachelor of Arts)
www.mh-luebeck.de
Musical Arts – Elementare
Musikpädagogik (Bachelor of Music);
Musiklehrer – Gesang (Diplom)
www.uni-mainz.de
Musiklehrer (Diplom)
www.muho- Mannheim.de
Westfälische Wilhelms–Universität Münster
Musik und Vermittlung (Bachelor of Arts)
www.uni-muenster.de
Hochschule für Musik Nürnberg
Elementare Musikpädagogik (Diplom);
Instrumentalpädagogik (Diplom);
Instrumentalpädagogik Jazz (Diplom)
www.hfm-n-a.de
Fachhochschule Osnabrück University of
Applied Sciences
Musikerziehung (Bachelor of Arts)
www.fh-osnabrueck.de
Hochschule für Musik und Theater Rostock
Pädagogische Ausbildung (Diplom)
www.hmt-rostock.de
Hochschule für Musik Saar – Saarbrücken
Elementare Musikpädagogik (Diplom);
Musikerziehung (Diplom)
www.hfm.saarland.de
> Staatliche Hochschule für Musik Trossingen
>
>
>
>
>
Musiklehrer (Diplom)
www.mh-trossingen.de
Universität Vechta
Musikpädagogik (Bachelor (2 – Fach))
www.uni-vechta.de
Hochschule für Musik ‘Franz Liszt’ Weimar
Musikschule und freiberuflicher Musiklehrer
(Diplom)
www.hfm-weimar.de
Hochschule für Musik Köln – Wuppertal
Lehramt Musik / Elementare
Musikpädagogik (Lehramt an Gymnasien)
www.mhs-koeln.de
Bayerische Julius-Maximilians-Universität
Würzburg
Musikpädagogik (Bachelor of Arts /
Master of Arts)
www.uni-wuerzburg.de
Hochschule für Musik Würzburg
Elementare Musikpädagogik (Diplom)
> Technische Universität Dresden
>
>
>
>
>
• Musikwissenschaft:
> Freie Universität Berlin
>
>
>
Musikwissenschaft (Master of Arts)
www.fu-berlin.de
Humboldt-Universität zu Berlin
Musikwissenschaften (Master of Arts)
www.hu-berlin.de
Rheinische Friedrich-Wilhelms-Universität
Bonn
Musikwissenschaft (Bachelor of Arts);
Sound Studies (Master of Arts)
www.uni-bonn.de
Universität Bremen
Musikwissenschaft (Bachelor of Arts)
www.uni-bremen.de
>
>
>
>
Erschliessung älterer Musik (Master);
Musikwissenschaft (Bachelor)
www.tu-dresden.de
Heinrich-Heine-Universität Düsseldorf
Musikwissenschaft (Bachelor)
www.uni-duesseldorf.de
Katholische Universität Eichstätt –
Ingolstadt
Angewandte Musikwissenschaft und
www.ku-eichstaett.de
Musikwissenschaft (Bachelor of Music /
Master)
Johann Wolfgang Goethe-Universität
Frankfurt a. M.
Musikwissenschaft (Magister)
www.uni-frankfurt.de
Albert-Ludwigs-Universität Freiburg im
Breisgau
Mittelalter-und Renaissance-Studien
(Master); Musikwissenschaft (Bachelor)
www.uni-freiburg.de
Justus–Liebig–Universität Giessen
Angewandte Musikwissenschaft (Master of
Arts); Musikwissenschaft (Bachelor of Arts)
www.uni-giessen.de
Georg-August-Universität Göttingen
Musikwissenschaft (Bachelor (2-Fach))
www.uni-goettingen.de
Ernst-Moritz-Arndt-Universität Greifswald
www.uni-greifswald.de
Martin–Luther–Universität
Halle–Wittenberg
www.uni-halle.de
> Universität Hamburg
>
>
>
>
>
>
>
>
>
Historische Musikwissenschaft (Bachelor of
Arts); Systematische Musikwissenschaft
(Bachelor of Arts)
www.uni-hamburg.de
Hannover
Musikforschung und Musikvermittlung
(Master of Arts)
www.hmt-hannover.de
Ruprecht-Karls-Universität Heidelberg
Musikwissenschaft (Bachelor / Master)
www.uni-heidelberg.de
Friedrich-Schiller-Universität Jena
www.uni-jena.de
Musikwissenschaft / Musikinformatik
(Bachelor / Master)
Christian-Albrechts-Universität zu Kiel
Musikwissenschaft (Bachelor of Arts /
Master of Arts)
www.uni-kiel.de
Universität zu Köln
Master of Arts)
www.uni-koeln.de
Universität Leipzig
www.uni-leibzig.de
www.uni-mainz.de
Philipps-Universität Marburg
Kunst, Musik und Medien: Organisation
und Vermittlung (Bachelor of Arts);
Musikgeschichte (Master of Arts)
www.uni-marburg.de
89
> Ludwig-Maximilians-Universität München
>
>
>
>
>
>
>
>
>
90
www.uni-muenchen.de
Westfälische Wilhelms–Universität Münster
www.uni-muenster.de
Carl von Ossietzky Universität Oldenburg
Angewandte Musikwissenschaften (Master
of Arts)
www.uni-oldenburg.de
Universität Osnabrück
Musik / Musikwissenschaft (Bachelor (2Fach) (2-Fach,BEU)); Musikwissenschaft
(Master of Arts)
www.uni-osnabrueck.de
Universität Paderborn
Bachelor of Arts (2-Fach) / Master of Arts)
www.uni-paderborn.de
Universität Potsdam
www.uni-potsdam.de
Universität Regensburg
Musikwissenschaft (Bachelor of Arts);
Historische Musikwissenschaft
(Master of Arts)
www.uni-regensburg.de
Universität des Saarlandes – Saarbrücken
www.uni-saarland.de
Eberhard-Karls-Universität Tübingen
www.uni-tuebingen.de
Hochschule für Musik „Franz Liszt“
Weimar
Master of Arts)
www.hfm-weimar.de
>Bayerische Julius-Maximilians-Universität
An den Universitäten für Musik und
darstellende Kunst werden auch
Vorbereitungslehrgänge angeboten. Sie
dienen - vor allem bei Instrumenten, die
früh zu spielen begonnen werden müssen begabten Jugendlichen zur Ausbildung,
aber auch zur Vorbereitung auf ein
Studium.
Mindeststudiendauer : 8 -12 Semester ;
Studienabschlüsse : Bachelor, Master,
Magister artium.
Würzburg
Master of Arts)
www.uni-wuerzburg.de
Weitere Informationen unter:
www.studienwahl.de
stUdien in ...
ÖsterreiCH
Das künstlerischpraktische Musikstudium
in Oesterreich wird an den Universitäten
für Musik und Darstellende Kunst
angeboten. Der theoretisch
ausgerichtetete Studiengang
Musikwissenschaft wird an den
Universitäten unterrichtet.
MUSIKSTUDIUM
• Gesang
> Universität für Musik und Darstellende
Zugang
Der Zugang zu den einzelnen
Studienrichtungen (ausser
Musikwissenschaft) ist in der Regel nur
nach bestandener künstlerischer
Aufnahmeprüfung möglich.
Es ist jedem Interessenten für ein
künstlerisches Studium zu
empfehlen, sich 1 bis 2 Semester vor
Studienbeginn über die speziellen
Anforderungen bei den
Zulassungsprüfungen in dem jeweils
gewählten Fach an der Universität
zu erkundigen.
Folgende ordentliche Studien an den
Universitäten der Künste erfordern die
Reifeprüfung (diplome de fin d’études
secondaires / secondaires techniques):
Lehramtstudien, Musikerziehung,
Instrumentalmusikerziehung,
Musiktherapie, Musiktheaterregie,
Musikologie.
>
>
Kunst Graz
Gesang (Bachelor of Arts / Master of
Arts); Konzertgesang (Master of Arts);
Musikdramatische Darstellung (Master of
Arts)
www.kug.ac.at
Universität Mozarteum Salzburg
Gesang (Bachelor of Arts / Master of
Arts); Lied und Oratorium (Master of Arts);
Oper und Musiktheater (Master of Arts)
www.moz.ac.at
Universität für Musik und Darstellende
Kunst Wien
Gesang (Magister artium)
www.mdw.ac.at
• Instrumentalmusik
Kunst Graz
Instrumental-(Gesangs-) Pädagogik – Jazz
oder Klassik (Bachelor of Arts / Master of
Arts); Instrumental-(Gesangs-) Pädagogik -
>
>
Volksmusik (Bachelor of Arts);
Akkordeon, Alte Musik – Blockflöte, Alte
Musik - Cembalo, Alte Musik – Viola da
Gamba, Basstuba, Fagott, Flöte, Gitarre,
Harfe, Horn, Klarinette, Klavier,
Kontrabass, Oboe, Posaune, Saxophon,
Schlaginstrumente, Trompete, Viola,
Violine, Violoncello (Bachelor of Arts);
Akkordeon, Alte Musik – Blockflöte, Alte
Musik - Cembalo, Alte Musik – Viola da
Gamba, Basstuba, Fagott, Flöte, Gitarre,
Harfe, Horn, Klarinette, Kammermusik für
Streicher, Klavier, Klavier –
Vokalbegleitung, Kontrabass, Oboe,
Posaune, Saxophon, Schlaginstrumente,
Trompete, Viola, Violine, Violoncello
(Master of Arts).
www.kug.ac.at
Instrumental-(Gesangs-) Pädagogik
(Bachelor of Arts / Master of Arts);
Basstuba, Blockflöte, Cembalo, Fagott,
Gitarre, Harfe, Horn, Klarinette, Klavier,
Klavierkammermusik, Kontrabass,
Liedgestaltung für Pianisten, Oboe, Orgel,
Posaune, Querflöte, Schlaginstrumente,
(Bachelor of Arts / Master of Arts).
www.moz.ac.at
Kunst Wien
Instrumental-(Gesangs-) Pädagogik
(Bachelor of Arts / Master of Arts);
Basstuba, Blockflöte, Cembalo, Fagott,
Flöte, Gitarre, Harfe, Horn, Klarinette,
Klavier, Klavierkammermusik, KlavierVokalbegleitung, Kontrabass, Oboe,
Orgel, Posaune, Saxophon,
Schlaginstrumente, Streicherkammermusik,
(Magister artium)
www.mdw.ac.at
91
• Jazz
• Musikwissenschaft
> Universität Graz
Kunst Graz
Instrumental-(Gesangs-) Pädagogik – Jazz
Jazz (Instrument / Gesang) (Bachelor of
Arts / Master of Arts); Jazzkomposition
und Arrangement (Master of Arts)
www.kug.ac.at
>
>
• Musikerziehung
>
>
92
Kunst Graz
Musikerziehung – Lehramtsstudium
(Magister artium)
Instrumentalmusikerziehung –
Lehramtsstudium (Magister philosophiae)
www.kug.ac.at
(Magister artium)
Lehramtsstudium (Magister artium)
Musik- und Bewegungserziehung (Bachelor
of Arts/ Master of Arts)
www.moz.ac.at
Kunst Wien
(Magister artium)
Lehramtsstudium (Magister philosophiae)
Musik- und Bewegungserziehung
(Bakkalaureus artium / Magister artium)
www.mdw.ac.at
>
>
Musikologie (Bachelor of Arts / Master of
Arts)
www.kug.ac.at
Universität Innsbruck
Musikwissenschaft (Mag. phil.)
www.uibk.ac.at
Alpen-Adria-Universität Klagenfurt
Angewandte Musikwissenschaft (Bachelor
of Arts / Master of Arts)
www.uni-klu.ac.at
Universität Salzburg
Musik- und Tanzwissenschaft (Bachelor of
www.uni-salzburg.at
Universität Wien
Master of Arts)
www.mdw.ac.at
• Andere Studiengänge
>
Kunst Graz
Dirigieren (Bachelor of Arts); Dirigieren –
Orchesterdirigieren (Master of Arts);
Dirigieren – Chordirigieren (Master of
Arts); Dirigieren – Korrepetition (Master of
Arts);
Komposition und Musiktheorie (Bachelor of
Arts);
Komposition (Master of Arts);
Musiktheorie (Master of Arts)
www.kug.ac.at
Dirigieren (Magister artium); Dirigieren –
Blasorchesterleitung (Master of Arts);
Komposition (Bachelor of Arts / Master of
Arts);
>
Musiktheorie (Bachelor of Arts / Master of
Arts)
www.moz.ac.at
Kunst Wien
Dirigieren (Magister artium);
Komposition und Musiktheorie (Magister
artium);
Musiktheaterregie (Magister artium);
Musiktherapie (Magister artium)
www.mdw.ac.at
Weitere Informationen unter :
www.studienwahl.at
Diplômes délivrés :
Baccalauréat (de transition), Master,
Agrégation de l’enseignement secondaire
supérieur, diplôme d’école privée
Organisation des études :
Les études sont organisées en cycles. Le
premier (trois années, débouchant sur un
grade de baccalauréat) donne accès au
deuxième cycle, celui des master. Le
cycle pédagogique, qui aboutit à la
délivrance d’un diplôme d’agrégation de
l’enseignement secondaire supérieur, peut
être entamé dès l’inscription en première
année du second cycle.
Chaque domaine d’études est organisé
en sections, elles-mêmes subdivisées en
options et en spécialités qui recouvrent la
plus grande partie des activités musicales
d’aujourd’hui.
Les études sont organisées par années
académiques (du 15 septembre au 1er
juillet) et par quadrimestres.
Le programme des cours et l’organisation
sont sensiblement les mêmes dans les 3
Conservatoires Royaux.
etUdes en ...
BeLGiQUe
En Belgique, ce sont les Conservatoires
Royaux de Musique et l’Institut supérieur
de musique et de pédagogie (Imep) de
Namur qui « forment » les musiciens
professionnels et les enseignants. Il existe
par ailleurs un certain nombre d’écoles
privées de musique.
Durée des études :
Baccalauréat (de transition): 3 années
d’études après le diplôme de fin d’études
secondaires / secondaires techniques
Master en Musique : 2 années d’études
après le baccalauréat de transition
Ecoles privées: 2-3 ans en moyenne
Conditions d’admission :
L’admission aux études ne se fait
qu’après réussite d’un examen évaluant
les capacités et les connaissances
musicales des candidats.
L’examen a lieu dans la première moitié
de septembre.
93
Les formations en musique
Masters
Formation instrumentale
Présentation générale
La section « Formation instrumentale »
forme des instrumentistes exerçant comme
musiciens d’orchestre, musiciens solistes ou
dans toute profession qui requiert des
connaissances musicales importantes (par
exemple, critique musical).
Le programme de la formation
instrumentale contient des cours
généraux, techniques et artistiques.
L’objectif est de faire acquérir aux
étudiants une large culture musicale
(grâce à des cours comme histoire de la
musique, histoire des arts, philosophie,
psychologie ou sociologie par exemple),
de bonnes connaissances techniques
(grâce à des cours comme organologie
ou acoustique) et une parfaite maîtrise de
leur instrument. En effet, les heures de
pratique instrumentale sont les plus
nombreuses. Des séminaires, visites ou
auditions de concerts sont également
organisés.
Les étudiants doivent, dès la première
année de baccalauréat, choisir une
option et une spécialité. La section
«Formation instrumentale» compte 5
options : Vents, Cordes, Claviers,
Percussions et Accordéon. Les trois
premières sont elles-mêmes subdivisées en
spécialités.
L’option « Vents » comporte les spécialités
suivantes : Basson, Cor, Clarinette,
Hautbois, Flûte traversière, Saxophone,
Trombone, Tuba.
94
L’option « Cordes » comporte les
spécialités suivantes : Violon, Alto,
Violoncelle, Contrebasse, Guitare,
Harpe.
> Institut supérieur de musique et de
L’option « Claviers » comporte les
spécialités suivantes : Piano, Piano
d’accompagnement, Orgue.
>
pédagogie – Imep, Namur
www.imep.be
[email protected]
Conservatoire Royal de Musique de Mons
www.conservatoire-mons.be
[email protected]
Ce master permet l’accès à l’agrégation.
• Titres délivrés :
- Master en Musique, section Formation
instrumentale, option Vent, spécialités
Basson, Cor, Clarinette, Hautbois, Flûte
traversière, Saxophone, Trombone ou
Tuba
instrumentale, option Cordes, spécialités
Violon, Alto, Violoncelle, Contrebasse,
Guitare ou Harpe
instrumentale, option : Claviers, spécialités
Piano, Piano d’accompagnement ou
Orgue
instrumentale, option Percussions
instrumentale, option Accordéon
• Ecoles :
> Conservatoire Royal de Musique de
>
Bruxelles
www.conservatoire.be
[email protected]
Conservatoire Royal de Musique de Liège
www.crlg.be
[email protected]
- Master en musique, section Formation
vocale, option Chant
- Master en musique, section Formation
vocale, option Art lyrique
• Ecoles :
Formation vocale
La section « Formation vocale » prépare
les étudiants aux métiers de chanteur, de
soliste ou de choriste. Ils peuvent exercer
dans des opéras, dans de petits
ensembles (duo ou trio, par exemple) ou
dans des chorales.
Le programme de la formation vocale
contient des cours généraux, techniques
et artistiques. L’objectif est de faire
acquérir aux étudiants une large culture
musicale (grâce à des cours comme
histoire de la musique, histoire des arts,
philosophie, psychologie ou sociologie
par exemple), de bonnes connaissances
techniques (grâce à des cours comme
organologie ou acoustique) et une
parfaite maîtrise de leur voix (grâce à
des cours comme orthophonie ou
pratique de l’art lyrique). Les langues,
l’art de se déplacer sur une scène et une
formation musicale viennent compléter le
cursus.
>
>
>
Bruxelles
[email protected]
Conservatoire Royal de Musique de
Liège
www.crlg.be
[email protected]
Institut supérieur de musique et de
www.imep.be
[email protected]
Mons
[email protected]
option. La section «Formation vocale»
compte 2 options : Chant et Art lyrique.
95
Musique ancienne
L’option «Vents» comporte les spécialités
suivantes : Flûte à bec, Basson baroque
et classique, Hautbois baroque et
classique, Flûte traversière baroque.
Généralement, on entend par «musique
ancienne» la musique composée avant
1800. Elle comprend la musique
médiévale, la musique de la Renaissance,
la musique baroque et la musique
classique avant le Romantisme (qui
s’échelonne du début du XIXe au début
du XXe siècle).
La section Musique ancienne a pour
objectif de former des instrumentistes
capables de maîtriser des instruments
datant d’avant 1800 (comme la viole de
gambe ou le clavecin) et dont l’emploi est
nécessaire à l’interprétation de morceaux
de musique ancienne.
Le programme de la formation contient
des cours généraux, techniques et
artistiques. L’objectif est de permettre aux
étudiants d’acquérir une large culture
philosophie, psychologie, théorie de la
musique ancienne ou sociologie, par
exemple), de bonnes connaissances
techniques (organologie ou acoustique) et
une parfaite maîtrise de leur instrument.
En effet, les heures de pratique
instrumentale sont les plus nombreuses.
Des séminaires, visites ou auditions de
concerts sont également organisés.
option et une spécialité. La section
«Formation instrumentale» compte 3
options : Vents, Cordes et Claviers.
Chacune est subdivisée en spécialités.
96
L’option «Cordes» comporte les
spécialités suivantes : Violon baroque,
Violoncelle baroque, Viole de gambe,
Luth.
L’option «Claviers» comporte la spécialité
suivante : Clavecin.
- Master en musique, section Musique
ancienne, option Vents, spécialités Flûte à
bec, Basson baroque et classique,
Hautbois baroque et classique ou Flûte
traversière baroque
ancienne, option Cordes, spécialités
Violon baroque, Violoncelle baroque,
Viole de gambe ou Luth
ancienne, option Claviers, spécialité
Clavecin
• Ecoles :
>
Bruxelles
[email protected]
www.imep.be
[email protected]
Ecriture et théorie musicale
La section «Ecriture et théorie musicale»
a pour objectif de former des
compositeurs, des chefs d’orchestre ou de
chorale et des pédagogues.
musicale (histoire de la musique, histoire
des arts, philosophie, psychologie ou
sociologie par exemple), de bonnes
connaissances techniques (grâce à des
cours comme organologie ou
acoustique). Les cours artistiques donnent
une approche du chant, de la direction
de chorale ou d’orchestre, de la
composition et de l’écriture musicale, de
l’harmonie, de l’orchestration, etc.
Les étudiants doivent choisir une option.
La section «Ecriture et théorie musicale»
compte six options : Composition,
Direction de chorale, Direction
d’orchestre, Ecriture classique, Formation
musicale et Education musicale.
Seule l’option «Composition» est
accessible dès la première année du
baccalauréat. Les autres options ne le
sont qu’en 3e année de baccalauréat et
uniquement si l’on a suivi les deux
premières années dans les sections
«Composition», «Formation
instrumentale» ou «Formation vocale».
- Master en musique, section Ecriture et
théorie musicale, option Composition
théorie musicale, option Direction de
chorale
théorie musicale, option Direction
d’orchestre
théorie musicale, option Ecriture classique
théorie musicale, option Education
musicale
théorie musicale, option Formation
musicale.
• Ecoles :
>
>
>
Bruxelles
[email protected]
www.imep.be
[email protected]
www.crlg.be
[email protected]
Mons
[email protected]
97
Jazz
Le jazz est un genre musical né aux ÉtatsUnis au début du XXe siècle. Il est issu du
croisement du blues, du ragtime et de la
musique européenne. Parmi les premiers
musiciens de jazz, nombreux sont ceux
qui exercent dans de petites fanfares.
C’est pourquoi les instruments
fréquemment utilisés dans ces groupes
sont devenus les instruments de base du
jazz : cuivres, instruments à anches et
batterie.
La section Jazz a pour objectif de former
des musiciens et des chanteurs capables
de maîtriser ce style musical particulier.
musicale (histoire de la musique, histoire
des arts, philosophie, psychologie,
théorie de la musique ancienne ou
sociologie, par exemple), de bonnes
connaissances techniques (organologie
ou acoustique) et une parfaite maîtrise de
leur instrument ou de leur voix. En effet,
les heures de pratique instrumentale ou
vocale sont les plus nombreuses. Des
séminaires, visites ou auditions de
concerts sont également organisés.
option et une spécialité. La section Jazz
compte 4 options : Instruments
mélodiques, Instruments harmoniques,
Batterie et Chant.
L’option «Instruments mélodiques» se
subdivise en 6 spécialités : Contrebasse,
98
Flûte, Guitare basse, Saxophone,
Trombone, Trompette.
L’option «Instruments harmoniques»
comptent 3 spécialités : Guitare, Piano et
Vibraphone
- Master en musique, section Jazz, option
Instruments mélodiques, spécialités
Contrebasse, Flûte, Guitare basse,
Saxophone, Trombone ou Trompette
Instruments harmoniques, spécialités
Guitare, Piano ou Vibraphone
Batterie
Chant
• Ecole :
Bruxelles
[email protected]
Musique électroacoustique
Enseignement
La musique électroacoustique est née
dans les années 1950. Elle consiste à
enregistrer des sons sur une bande
magnétique puis à monter ces «objets
sonores» de telle sorte qu'ils deviennent
des objets musicaux.
philosophie, psychologie ou sociologie
par exemple) et de bonnes connaissances
techniques (grâce à des cours comme
organologie, informatique ou
acoustique). Les cours artistiques donnent
une approche du chant, de l’écriture et
de la composition musicale, de
l’improvisation, de l’orchestration, de
l’instrumentation électroacoustique, etc.
L’organisation de séminaires, visites ou
auditions de concerts complètent le
cursus.
Agrégation de l’enseignement
secondaire supérieur
Enseigner la musique ne s’improvise pas.
Cela demande bien sûr une bonne culture
musicale, une maîtrise du solfège et des
bases techniques instrumentales et vocales.
Mais l’enseignement demande également
d’acquérir des qualités pédagogiques. Les
cours théoriques, les séminaires, les
préparations et les stages sur le terrain
sont là pour permettre aux étudiants de les
intégrer. Ils apprennent à construire une
pédagogie de la musique, à concevoir un
programme de cours, etc.
• Titre délivré :
- Agrégation de l’enseignement secondaire
supérieur dans le domaine de la musique
• Ecoles :
• Titre délivré :
- Master en musique, section : Musique
électroacoustique, option : Composition
électroacoustique
>
>
• Ecole :
Mons
[email protected]
>
Bruxelles
[email protected]
www.crlg.be
[email protected]
www.imep.be
[email protected]
Mons
[email protected]
99
etUdes en ...
franCe
• Exemple de programme :
1 an
(en nombre d’heures par année)
(en nombre d’ECTS par année)
H
ECTS
Aspects légaux et juridiques
15
2
Approche de l’ethnomusicologie
30
2
Psychopédagogie générale (didactique générale)
30
2
Méthodologie spécialisée
30
5
Improvisation
30
2
Psychopédagogie générale
30
2
Techniques interactives (techniques de communication)
15
2
Stages d’observation participante
30
3
Stages d’enseignement
60
8
30
2
Stages d’activités scolaires hors cours
Source: www.cediep.be
En France ce sont les Conservatoires
Nationaux Supérieurs de Musique
et de Danse (CNSMD) de Paris et de
Lyon qui forment les musiciens
professionnels, les chanteurs et les
danseurs. La formation, en 4 ans, est
accessible sur concours ou dossier, selon
les disciplines choisies (vocales,
instrumentales, musicologie, jazz…). La
sélection est sévère. La plupart des élèves
sont titulaires du DEM (diplôme d’études
musicales) délivré par un conservatoire
de musique.
Les conservatoires à rayonnement
régional (CRR), départemental (CRD),
communal ou intercommunal (CRCI)
préparent également aux concours
d’entrée dans les orchestres nationaux ou
régionaux.
Les CRR, CRD, CRCI proposent à partir
de 2009 un cycle d’enseignement
professionnel initial (CEPI) qui mènera, en
2 à 4 ans, à des diplômes nationaux
d’orientation professionnelle permettant
de continuer des études supérieures. Ils
remplaceront progressivement le diplôme
d’études musicales (DEM).
La formation au conservatoire est axée
sur la technique et la pratique musicale
de très haut niveau.
L’université forme plutôt des littéraires
musiciens (musicologues). Son
enseignement est plus centré sur la
théorie et l’histoire de la musique. Au
programme : pratique musicale, histoire,
analyse et esthétique des arts musicaux,
initiation à l’acoustique, écriture
musicale…
Les études s’effectuent souvent en liaison
avec un conservatoire de musique.
100
L’enseignement reste le débouché
principal, mais les différents parcours
types des universités offrent des
passerelles permettant de vous orienter
vers la musicologie, la documentation, la
critique musicale, la gestion culturelle…
Pour accéder à ces études, certaines
universités ont instauré des tests de
solfège. Une année préparatoire aux
études musicales (APEM) peut également
être demandée.
Autres écoles de musique
A côté des écoles susmentionnées, on
trouve de nombreux établissements privés
qui proposent des formations en musique.
Il convient cependant d’être très prudent
sur le choix d’une telle école.
En effet, les établissements concernés sont
de valeur très inégale. Certaines écoles de
jazz et de musique contemporaine
fonctionnent en relation avec un CRR.
-
-
Diplôme national d’études supérieures
musicales / chorégraphiques (DNESM,
DNESC)
Diplôme d’études musicales (DEM),
Licence mentions musique et / ou
musicologie
Master (à finalité professionnelle pour la
musique)
Diplôme d’une école privée de musique
ou de danse
examen ou concours d’admission
Conditions d’inscription :
se renseigner directement auprès des
écoles.
101
Lieux d’Etudes :
> Conservatoires Supérieurs
>
CNSM Lyon,
www.csnmd-lyon.fr
CNSM Paris,
www.cnsmdp.fr
Seuls les prix/diplômes délivrés par les deux
conservatoires nationaux supérieurs seront
acceptés par l’Etat luxembourgeois comme
formation donnant accès à la profession
d’enseignant de musique dans un
conservatoire ou une école de musique au
Luxembourg.
Conservatoires nationaux de région et
écoles nationales de musique
(liste non-exhaustive),
Diplômes : DEC et DEM
-06 Nice CNR , 24, BD. Cimiez, 06100
Nice
-13 Aix-en-Provence ENMD Milhaud, 3,
rue Cabassol, 13100 Aix-en-Provence
-13 Marseille CNR, 2 place Carli, 13231
Marseille
-21 Dijon CNR, 24, bd. Clemenceau,
21000 Dijon
-25 Besançon CNR, 1 place de la
Révolution, 25000 Besançon
-31 Toulouse CNR, 17, rue Larrey, 31000
Toulouse
-33 Bordeaux CNR A. Malraux, 22, quai
Ste. Croix, 33800 Bordeaux
-34 Montpellier CNR 14, rue E. Lisbonne,
34000 Montpellier
-38 Grenoble CNR 6, ch.des Gordes,
38100 Grenoble
-51 Reims CNR 20, rue Gambetta,
51000 Reims
-54 Nancy CNR 3, rue Ney, 54015
Nancy
-57 Metz CNR 2, rue du Paradis, 57000
Metz
102
-67 Strasbourg CNR 1, pl. Dauphine,
67000 Strasbourg
-68 Colmar ENM 8, rue Chauffour,
68000 Colmar
-69 Lyon CNR 4, montée Cardinal
Decourtray, 69005 Lyon
-75 Paris CNR 14, rue de Madrid,
75008 Paris
-78 Versailles CNR 24, rue de la
Chancellerie, 78000 Versailles
Formation unversitaires
La licence est préparée dans les universités
suivantes :
Aix-Marseille I (www.univ-provence.fr);
Besançon (univ-fcomte.fr);
Bordeaux III (www.u-bordeaux3.fr);
Brest (www.univ-brest.fr);
Dijon (www.u-bourgogne.fr);
Evry (www.univ-evry.fr);
Grenoble II (www.univ-savoie.fr);
Lille III (www.univ-lille3.fr);
Lyon II (www.univ-lyon2.fr);
Marne-la-Vallée (www.univ-mlv.fr);
Metz (www.univ-metz.fr);
Montpellier III (www.univ-montp3.fr);
Nancy II (www.univ-nancy2.fr);
Nantes (www.univ-nantes.fr);
Nice (www.unice.fr);
Paris IV (www.paris4.sorbonne.fr);
ParisVI (www.upmc.fr);
Paris VIII (www.uni-paris8.fr);
Poitiers (www.univ-poitiers.fr);
Reims (www.univ-reims.fr);
Rennes II (www.uhb.fr);
Rouen (www.uhb.fr);
Sainte-Etienne (www.uhb.fr);
Strasbourg (www.unistra.fr);
Toulouse II (www.univ-tlse2.fr);
Tours (www.univ-tours.fr) ;
Univ. Catholique de l’Ouest-Angers
(www.uco.fr) ;
Univ. Catholique de Lille
(www.univ-catholille.fr).
Les masters sont assez rares dans ce
domaine :
stUdies in tHe...
Master professionnel :
Besançon (univ-fcomte.fr);
Evry (www.univ-evry.fr);
Paris III (www.univ-paris3.fr);
Paris IV (www.upmc.fr);
Sainte-Etienne (www.univ-st-etienne.fr);
Univ. Catholique de Lille
(www.univ-catholille.fr).
Master recherche :
Aix-Marseille I (www.univ-provence.fr);
Lille III (www.univ-lille3.fr);
Metz (www.univ-metz.fr);
Montpellier III (www.univ-montp3.fr);
Nancy II (www.univ-nancy2.fr);
Paris IV (www.upmc.fr);
Paris VIII (www.uni-paris8.fr);
Paris X (www.u-paris10.fr);
Reims (www.univ-reims.fr);
Rennes II (www.uhb.fr);
Rouen (www.uhb.fr);
Sainte-Etienne(www.univ-st-etienne.fr);
Toulouse II (www.univ-tlse2.fr);
Tours (www.univ-tours.fr);
Univ. Catholique de l’Ouest-Angers
(www.uco.fr) .
• Informations complémentaires :
ONISEP (Office national d’information
sur les enseignements et les professions,
www.onisep.fr)
netHerLands
Length of study:
3 – 5 years
Diplomas awarded:
Bachelor, Master
Conditions of admission:
usually secondary school leaving diploma,
entry test, sometimes specific language
requirements (dutch or english).
• Amsterdam School of the Arts:
-
-
-
-
Bachelor Classical Music (Viola, Bass
clarinet, Recorder, Cello, Composition,
Double bass, Conducting concert and
brass bands, Bassoon, Flute, Guitar, Harp,
Oboe, Horn, Clarinet, Harpsichord,
Choral Conducting, Organ, Orchestral
Conducting, Panpipes, Piano, Saxophone,
Percussion, Theory of Music, Trombone,
Trumpet, Tuba, Violin, Voice)
Bachelor Early Music (Baroque Violin,
Basso Continuo, Recorder, Fortepiano,
Harpsichord, Organ, Viola da Gamba,
Lute)
Master Classical Music and Early Music
Bachelor Jazz (Bass guitar, Composition/
Arranging, Composing for film, Double
bass,
Guitar,
Percussion,
Piano,
Saxophone, Drums, Theory of music,
Trombone, Trumpet, Voice)
Master Jazz
Bachelor in Pop Music
Bachelor of Music in Education
www.ahk.nl
103
• Codarts, University of Professional
Arts Education Music
(Rotterdam Conservatoire)
- Performance Master
- Master in Composition
- Master in Music Technology
www.codarts.nl
• Zuyd University Maastricht
(Maastricht Academy of Music)
- Bachelor Classical Music (Bass clarinet,
Flugelhorn, Cello, Composition, Double
bass, Wind / Brass band conducting,
Choral conducting, Orchestral
conducting, Flute, Euphonium, Bassoon /
Double bassoon, Guitar, Harp, Oboe,
Horn, Clarinet, Orgel, Piano, Saxophone,
Percussion, Solo Singing & Opera, Solo
Singing & Opera, Specialization Opera,
Music Theory, Trombone, Trumpet,
Tuba / Tenortuba / Euphonium,
Tenortuba/ Euphonium, Viola, Violin
- Bachelor Jazz/Pop (Bass guitar,
Composition & Arrangement, Double
bass, Drums, Guitar, Piano, Saxophone,
Trombone, Trumpet, Vocals)
- Master of Music
- Bachelor of Music in Education
- Master of Music in Education
www.hszuyd.nl
stUdies in tHe...
United KinGdom
• Royal Conservatoire The Hague
- Classical Bachelor / Classical Master
- Classical Bachelor Piano / Classical
Vocals Master
- Jazz Bachelor / Jazz Master
- Art of Sound Bachelor / Art of Sound
Master
- Conducting Bachelor / Conducting
Master
- Sonology Bachelor / Sonology Master
- Early Music Bachelor / Early Music
Master
- Composition Bachelor / Composition
Master
- Church Music Bachelor / Church Music
Master
www.koncon.nl
• Fontys University of Applied
Sciences, Tilburg
• Utrecht School of the Arts
Bachelor of Music:
- Classical Music
- Historical Instruments
- Jazz & Pop
- Carillon Music
Master of Music
- Performance (specialisations: Ensemble,
Orchestra, Solo or Accompaniment (for
piano and harpsichord), Jazz & Pop/Mix
Programme, Switch programme,
Conducting, Carillon, Music & Arts
Education, Composition, Church Music,
Entrepreneurship).
- Music Design (specialisations:
Composition, Music Production, Music
Technology and Sound Design).
www.hku.nl
Bachelor of Music:
- Instrumental and Vocal (Classical /
Improvised)
- Musical Theatre (Singer / Solist, Singer /
Theatre maker)
- Conducting (Choir, Orchestra, Brass
(Marching) Band (HaFa)
- Composing (Classical / Light Music)
www.fontys.nl
• University of Amsterdam
Master in Musicology
www.uva.nl
• Utrecht University
Master in Musicology
www.uu.nl
For further information:
www.studieren-in-Holland.de
104
Traditional music courses cover music
history, harmony, counterpoint and
composition, but there are also courses
which offer the possibility to use
electronic studios and recording facilities
and to study avant-garde music.
All courses offer the opportunity to be
involved in practical music-making,
usually with the possibility to study new
instruments as well as improving existing
skills.
Length of study:
undergraduate level : 3-4 years leading
to a Bachelor’s degree
(Bachelor of Arts or Bachelor of Science,
Bachelor of Music)
1-2 additional years lead to a Master’s
degree (graduate degree)
Diplomas awarded:
Degree courses leading to officially
recognized grades or diplomas such as
Bachelor’s or Master’s degrees are
offered by universities and by colleges of
music.
Conditions of admission:
a secondary school leaving diploma and
proof of proficiency in music are usually
required.
Conditions of inscription:
most institutions are part of the UCAS
scheme. Students have to make their
application through UCAS (ww.ucas.com)
before 15 January (see brochure “Higher
Education in the United Kingdom”). If you
would like to study a practice-based
105
music course, the Conservatoires UK
Admissions Service (CUKAS /
www.cukas.ac.uk) provides a central
application service for seven
conservatoires in the UK.CUKAS
processes applications for undergraduate
and postgraduate courses, such as
performance, composition or conducting.
Private institutions are not participating in
this scheme (students have to apply
directly to those schools).
First degree (Bachelor) courses in
which you spend at least half of
your time studying music are
offered by the following
institutions:
Aberdeen www.abdn.ac.uk;
Anglia Ruskin www.anglia.ac.uk;
Bangor www.bangor.ac.uk;
Bath Spa www.bathspa.ac.uk;
Bedfordshire www.beds.ac.uk;
Belfast www.qub.ac.uk;
Birmingham www.bham.ac.uk;
Brighton www.brighton.ac.uk;
Bristol www.bris.ac.uk;
Bristol UWE www.uwe.ac.uk;
Brunel www.brunel.ac.uk;
Cambridge www.cam.ac.uk;
Canterbury CC www.canterbury.ac.uk;
Cardiff www.cardiff.ac.uk;
Central Lancashire www.uclan.ac.uk;
Chester www.chester.ac.uk;
Chichester www.chiuni.ac.uk ;
City www.city.ac.uk;
Colchester Institute www.colch-inst.ac.uk;
Coventry www.coventry.ac.uk;
Dartington CA www.dartington.ac.uk;
De Montfort www.dmu.ac.uk;
Derby www.derby.ac.uk;
Doncaster C www.don.ac.uk;
Durham www.durham.ac.uk ;
East Anglia www.uea.ac.uk;
East London www.uel.ac.uk;
Edinburgh www.ed.ac.uk;
Glamorgan www.glam.ac.uk;
Glasgow www.gla.ac.uk;
Gloucestershire www.glos.ac.uk;
106
Goldsmiths www.goldsmiths.ac.uk;
Grimsby IFHE www.grimsby.ac.uk;
Guildhall S Music & Drama
www.gsmd.ac.uk;
Hertfordshire www.herts.ac.uk;
Huddersfield www.hud.ac.uk;
Hull www.hull.ac.uk;
Keele www.keele.ac.uk;
Kent www.ukc.ac.uk;
King’s College London www.kcl.ac.uk;
Kingston www.kingston.ac.uk;
Lancaster www.lancs.ac.uk;
Leeds www.leeds.ac.uk;
Leeds C Music www.lcm.ac.uk;
Leeds Metropolitan www.lmu.ac.uk;
Liverpool www.liv.ac.uk;
Liverpool Hope www.hope.ac.uk;
LIPA www.lipa.ac.uk;
Liverpool John Moores www.ljmu.ac.uk;
London Metropolitan ww.londonmet.ac.uk;
Manchester www.man.ac.uk;
Manchester Metropolitan www.mmu.ac.uk;
Middlesex www.mdx.ac.uk;
Napier www.napier.ac.uk;
Newcastle www.ncl.ac.uk;
Newcastle C www.ncl-coll.ac.uk;
Northampton www.northampton.ac.uk;
Northbrook C www.northbrook.ac.uk;
Nottingham www.nottingham.ac.uk;
Oxford www.ox.ac.uk;
Oxford Brookes www.brookes.ac.uk;
Paisley www.paisley.ac.uk;
Plymouth www.plymouth.ac.uk;
Portsmouth www.port.ac.uk;
Roehampton www.roehampton.ac.uk;
Rose Bruford C www.bruford.ac.uk;
Royal Academy of Music www.ram.ac.uk;
Royal C Music www.rcm.ac.uk;
Royal Holloway www.rhul.acc.uk;
Royal N C Music www.mcm.ac.uk;
Royal Scottish A Music & Drama
www.rsamd.ac.uk;
Royal Welsh C Music & Drama
www.rwcmd.ac.uk;
Salford www.salford.ac.uk;
Sheffield www.sheffield.ac.uk;
SOAS www.soas.ac.uk;
Southampton www.soton.ac.uk;
Southampton Solent www.solent.ac.uk;
Staffordshire www.staffs.ac.uk;
Strathclyde www.strath.ac.uk;
Sunderland www.sunderland.ac.uk;
Surrey www.surrey.ac.uk;
Sussex www.sussex.ac.uk;
Swansea IHE www.sihe.ac.uk;
Teeside www.tees.ac.uk;
Thames Valley www.tvu.ac.uk ;
Trinity C Music www.tcm.ac.uk;
Truro C www.trurocollege.ac.uk;
UCE Birmingham www.uce.ac.uk;
UCE Birmingham Conservatoire
www.conservatoire.uce.ac.uk;
Ulster www.ulster.ac.uk;
Wales (UWIC) www.uwic.ac.uk;
Westminster www.wmin.ac.uk;
Wolverhampton www.wlv.ac.uk;
York www.york.ac.uk;
York St John www.yorksj.ac.uk.
Higher degrees in music are
awarded by the following
universities:
Aberdeen www.abdn.ac.uk;
Anglia Ruskin www.anglia.ac.uk;
Bath Spa www.bathspa.ac.uk;
Belfast www.qub.ac.uk;
Birmingham www.bham.ac.uk;
Birmingham City University
www.bcu.ac.uk ;
Bristol www.bris.ac.uk;
Cambridge www.cam.ac.uk;
Canterbury Christ Church
www.canterbury.ac.uk;
City www.city.ac.uk;
City (Guildhall School of Music & Drama)
www.gsmd.ac.uk ;
Colchester Institute www.colch-inst.ac.uk;
Cumbria www.cumbria.ac.uk ;
Derby www.derby.ac.uk;
Durham www.durham.ac.uk ;
East Anglia www.uea.ac.uk;
Edinburgh www.ed.ac.uk;
Exeter www.exeter.ac.uk ;
Glasgow www.gla.ac.uk;
Glasgow (Royal Scottish Academy of
Music and Drama) www.rsamd.ac.uk ;
Hertfordshire www.herts.ac.uk;
Huddersfield www.hud.ac.uk;
Hull www.hull.ac.uk;
Hull (Doncaster College) www.don.ac.uk ;
Keele www.keele.ac.uk;
Kingston www.kingston.ac.uk;
Lancaster www.lancs.ac.uk;
Lancaster (Blackburn College);
Lancaster (University College of St Martin);
Leeds www.leeds.ac.uk;
Leeds College of Music www.lcm.ac.uk;
Liverpool www.liv.ac.uk;
Liverpool Hope www.hope.ac.uk ;
London (Goldsmiths College)
www.goldsmiths.ac.uk ;
London (King’s College) www.kcl.ac.uk ;
London Royal Holloway www.rhul.ac.uk ;
London (School of Oriental & African
Studies) www.soas.ac.uk ;
Manchester www.man.ac.uk;
Manchester (Stockport College of Further &
Higher Education) www.stockport.ac.uk ;
Middlesex www.mdx.ac.uk;
Newcastle www.ncl.ac.uk;
Oxford www.ox.ac.uk;
Plymouth (Dartington College of Arts)
www.dartington.ac.uk;
Reading; Royal Scottish A Music & Drama
www.rsamd.ac.uk;
Salford www.salford.ac.uk;
Sheffield www.sheffield.ac.uk;
Southampton www.soton.ac.uk;
Southampton (University College
Chichester) www.chiuni.ac.uk ;
St Martin; Surrey (University of Surrey
Roehampton) www.surrey.ac.uk ;
Sussex www.sussex.ac.uk;
Thames Valley www.tvu.ac.uk ;
Ulster www.ulster.ac.uk;
Wales (Cardiff University)
www.cardiff.ac.uk ;
Wales (Bangor University)
www.bangor.ac.uk ;
Wolverhampton www.wlv.ac.uk;
York (The Stables) www.york.ac.uk .
Useful addresses:
www.ucas.ac.uk
www.cukas.ac.uk
107
etUdes en ...
sUisse
Durée des etudes :
généralement de 3 à 5 ans
Diplômes delivrés :
Bachelor of Arts, Master of Arts
maturité gymnasiale ou professionnelle ou
formation jugée équivalente,
épreuve d’aptitudes et examen
d’admission limite d’âge : 25 ans (en
principe)
Modalités d’inscription :
contacter les écoles de préférence au
début de l’année de calendrier pour
obtenir les détails nécessaires sur les
démarches à suivre. La date limite pour
s’inscrire est souvent le 15 mars.
LIEUX D’ÉTUDES
> Université de Bâle
>
>
108
Bachelor of Arts en musicologie
Master of Arts en musicologie
Doctorat en musicologie (Dr. phil. / PhD)
www.unibas.ch
Université de Genève
Bachelor en Musicologie
Master en Musicologie
www.unige.ch
Université de Lucerne
Master of Theology in Liturgical Music
(Kirchenmusik)
www.unilu.ch
> Hochschule für Musik Basel
- Bachelor of Arts (BA)
Profil Klassik
Profil Jazz
Profil Komposition/Musiktheorie und
Audiodesign
- Bachelor of Arts in Musik und Bewegung
- Master of Arts in Musikpädagogik (Music
Pedagogy)
- Master of Arts in Musikalischer
Performance
- Master of Arts in Spezialisierter
Musikalischer Performance
- Master of Arts in Komposition und
Musiktheorie
www.hsm-basel.ch
> Université de Zurich
Bachelor of Arts in Musikwissenschaft
Master of Arts in Musikwissenschaft
www.unizh.ch
Hautes écoles spécialisées (HES)
> Haute école des arts de Berne
- Bachelor of Arts en musique
Spécialisations : Jazz (à la Swiss Jazz
School),
Musique classique (avec pour branches
principales instrument/voix, composition,
direction de fanfare),
Musique et art numérique
- Bachelor of Arts in Musik und
Bewegung/Rhythmik
- Master of Arts in Music Performance
Spécialisations : Classique, Jazz
- Master of Arts in Specialized Music
Performance
Spécialisations : Instrument/voix,Opéra
(filière unique en Suisse)
- Master of Arts in Music Pedagogy
Spécialisations : Pédagogie musicale
instrumentale/vocale
(classique/jazz/rythmique)
- Master of Arts in Music
Composition/Theory
Spécialisations : Le Master of Arts in
Music Composition/Theory résulte d’une
coopération avec la Haute école des arts
de Zurich. Au total, sept spécialisations
sont proposées. La Haute école des arts
de Berne offre les trois suivantes:
- Composition
- Théâtre Musical
- Jazz Composition & Arrangement
www.bfh.ch
> Schola Cantorum Basiliensis -
-
-
-
Hochschule und Forschungszentrum für
alte Musik, Basel
Bachelor of Arts in Musik
Vertiefungsrichtungen:
Mittelalter/Renaissance und
Renaissance/Barock/Klassik.
Master of Arts in Musik
Master of Arts in Musikalischer
Performance – Alte Musik
Mittelalter/Renaissance sowie
Renaissance/Barock/Klassik
Master of Arts in Spezialisierter
Musikalischer Performance – Alte Musik
Mittelalter/Renaissance sowie
Renaissance/Barock/Klassik mit den
Hauptfächern
Generalbass/Ensembleleitung und
Improvisation Alte Musik
Master of Arts in Komposition und
Musiktheorie
Vertiefung Theorie der Alten Musik
- Master of Arts in Musikpädagogik – Alte
Musik
Vertiefung Instrumental-/Vokalpädagogik
(Renaissance/Barock/Klassik),
Schulmusik II mit
Instrumental-/Vokalpädagogik
www.scb-basel.ch
Die Hochsschule für Musik und die
Schola Cantorum Basiliensis sind seit
2008 Teil der Fachhochschule
Nordwestschweiz (www.fhnw.ch).
> Haute Ecole de Musique de Genève
Sites de Genève et de Neuchâtel
- Bachelor of Arts en musique
- Master of Arts en pédagogie musicale
- Master of Arts en interprétation musicale
Orientations :Concert (instrument ou
chant), Orchestre, Accompagnement,
Maestro al cembalo
- Master of Arts en interprétation musicale
spécialisée
Orientations : Soliste, Ensemble de
chambre, Pratique des instruments
historiques, Musique médiévale,
Direction d’orchestre spécialisée,
Direction de chœur spécialisée
- Master of Arts en composition et théorie
musicale
Orientations : Composition, Composition
de musique mixte, Théorie musicale
www.hemge.ch
109
> Conservatoire de Lausanne Haute Ecole
-
-
-
de Musique
Sites de Lausanne, de Fribourg et de
Sion
Bachelor of Arts en musique
Master of Arts en pédagogie musicale
Master of Arts en interprétation musicale
Orientations : Concert (instrument ou
chant), Orchestre, Accompagnement,
Direction de chœur, Direction d’orchestre,
Direction d’ensembles d’instruments à
vent
Master of Arts en interprétation musicale
spécialisée
Orientation : Soliste
Master of Arts en composition et théorie
musicale
Orientation : Composition
www.cdlhem.ch
> Scuola Universitaria Professionale della
Svizzera Italiana -Manno
Bachelor of Arts in Music.
Bachelor of Arts in Music and Movement.
www.supsi.ch
Performance
Vertiefung : Solist, Oper, Dirigieren
- Master of Arts in Komposition / Theorie
www.zhdk.ch
> Musikhochschule Luzern
- Bachelor of Arts in Music
- Bachelor of Arts in Music/Kirchenmusik
- Bachelor of Arts/Musik und Bewegung
Seit Herbst 2008 bietet die Hochschule
Luzern erstmals zwei MasterStudiengänge in Musik an:
- Master of Arts in Music
- Master of Arts in Musikpädagogik.
www.hslu.ch
Pour en savoir plus, consultez:
www.orientation.ch
stUdies in tHe…
United states
Organization of studies:
Higher education in the area of music in
the USA is offered by various institutions
(either public or private). The length of
studies is usually 4 years for a Bachelor’s
degree (undergraduate level) and 1 to 2
additional years of study for a Master’s
degree (graduate level).
Usually the organization of studies is
based on the system of “credits” the
student is due to gain.
The National Association of Schools of
Music (NASM) is the accrediting body for
schools in the field of music. At present
more than 600 universities, colleges,
conservatories and schools of music are
members of that association which can
provide information on the recognition
and the level of qualification of the
different institutions.
Institutions:
contact the National Association of
Schools of Music directly
www.nasm.arts-accredit.org
Entry requirements:
> Zürcher Hochschule der Künste
- Bachelor of Arts in Musik
Vertiefung: Instrument, Kirchenmusik,
Dirigieren, Komposition und Musiktheorie
- Bachelor of Arts in Musik und Bewegung
- Master of Arts in Musikpädagogik
Vertiefung: Instrumentale/vokale
Musikpädagogik,
Musik und Bewegung
- Master of Arts in Music Performance
Vertiefung: Instrumentale/vokale
Performance,
Dirigieren, Kirchenmusik
- Master of Arts in Specialized Music
110
Students should be holders of a
secondary school leaving
diploma.Usually they have to pass an
entrance examination. Moreover,
selective and highly selective institutions
are considering the scholastic
achievements of the candidates.
Applications:
contact directly the institutions at least
one year before applying.
111
> > > LES METIERS DE L’ART / INGENIEUR DU SON
répertoire
des du
formations
Ingénieur
son/Toningenieur
stUdien in ...
deUtsCHLand
In Deutschland bieten einige Hochschulen
den Studiengang Tontechnik (Abschluss
Tonmeister bzw. Toningenieur) an, der auf
die verantwortliche Leitung und Durchführung
von Tonaufnahmen und -übertragungen bei
Fernsehen und Hörfunk, beim Theater und in
anderen Medienbereichen vorbereitet.
Mindeststudiendauer:
4 Jahre
Studienabschlüsse:
Bachelor; Diplom-Tonmeister; Master
Zugangsvoraussetzungen:
Abitur oder gleichwertiges Diplom,
Auswahlverfahren, Aufnahmeprüfung,
Vorpraktikum (unterschiedlicher Dauer),
Höchstalter von 28 Jahre an einigen
Hochschulen.
Einschreibebedingungen:
undedingt mehrere Monate
vor Studienbeginn an die einzelnen
Institutionen wenden.
Beschreibung der Tonmeisterstudien :
am Beispiel der Universität der Künste
Berlin:
Die Tonmeisterausbildung integriert
verschiedenste künstlerische und
technische Inhalte. Sie vermittelt
112
STUDIENANSTALTEN
> Universität der Künste Berlin (Fakultät
Kenntnisse in Musikgeschichte,
Formenlehre, Instrumenten-, Partitur-,
Werk- und Stilkunde. Ein
Hauptfachinstrument, das Pflichtfach
Klavier, Gehörbildung und Musiktheorie
bilden das musikalische Handwerkszeug.
Die technische Grundausbildung (Akustik,
Mathematik, Kommunikations- und
Elektrotechnik) erfolgt gemeinsam mit der
Technischen Universität Berlin. Die
zentralen Lehrveranstaltungen zur
Musikübertragung beschäftigen sich mit
Tongestaltung und technisch-analytischem
Hören. Darin hören und diskutieren die
Studierenden miteinander eigene
Aufnahmen. Eine Spezialisierung der
Studierenden auf E- oder U-Musik ist
üblich. Dies bedeutet keine Verengung
der Prüfungsinhalte und schränkt die
fachliche Vielseitigkeit nicht ein.
Musik)
Tonmeister (Diplom)
www.udk-berlin.de
> Hochschule für Musik Detmold
Musikübertragung (Tonmeister / Bachelor
of Music)
www.hfm-detmold.de
> Robert-Schuman-Hochschule Düsseldorf
Ton- und Bild (Bachelor)
> Fachhochschule Düsseldorf
Ton- und Bild (Bachelor)
www.fh-duesseldorf.de
> Hochschule für Film und Fernsehen
„Konrad Wolf“ Potsdam
Ton (Diplom)
www.hff-potsdam.de
> SAE-Institute, Gesellschaft für
Studiotechnik, Technology College, Berlin,
Frankfurt/M., Hamburg, Köln, Leipzig,
München, Stuttgart
Bachelor of Arts, Recording Arts
verliehen durch die Middlesex University,
London
www.sae.edu.
www.studienwahl.de
stUdien in ...
ÖsterreiCH
3–5 Jahre
Studienabschluss:
Bachelor, Diplom-Ingenieur, Master,
Magister artium
ées recrutent sur bac
(parfois niveau bac) +
STUDIENORTE
> Technische Universität Graz
Elektrotechnik-Toningenieur (Bachelor of
Science,
Master of Science, Diplom-Ingenieur)
www.tu-graz.ac.at
Kunst Graz
Elektrotechnik-Toningenieur (Bachelor of
Science,
Master of Science, Diplom-Ingenieur)
www.kug.ac.at
Kunst Wien
Tonmeister (Magister artium)
www.mdw.acv.at
> SAE College Wien
Bachelor of Arts, Recording Arts
verliehen durch die Middlesex University,
London
www.sae.at
www.studienwahl.at
113
etUdes en ...
etUdes en ...
BeLGiQUe
LIEUX D’ÉTUDES
(liste non-exhaustive)
Formations de BTS
3 années
Baccalauréat professionnalisant en arts
du spectacle et techniques de diffusion et
de communication, option son
Organisation des études :
Les études (option « Son ») sont
organisées par 2 écoles : l’Institut
National Supérieur des Arts
du Spectacle et techniques de diffusion
(INSAS) à Bruxelles et l’Institut des Arts
de Diffusion (IAD) à Louvain-la-Neuve
diplôme de fin d’études secondaires /
secondaires techniques ou diplôme
équivalent et épreuve d’admission.
contacter les 2 écoles en ce qui concerne
les délais d’inscription exacts pour
l’examen d’admission.
LIEUX D’ÉTUDES
> Institut National Supérieur des arts du
spectacle et techniques de diffusion
(INSAS), Bruxelles
www.insas.be
> Institut des arts de diffusion (IAD),
Louvain-la-Neuve
www.iad-arts.be
114
franCe
2 à 5 ans suivant le niveau de la
formation suivie
Brevet de Technicien Supérieur (BTS)
Métiers de l’audiovisuel (option : métiers
du son)
Licence professionnelle,Licence (spécialité
techniques de l’image et du son)
Master professionnel, Master recherche
Diplôme d’une école spécialisée
diplôme de fin d’études
secondaires/secondaires techniques ou
diplôme équivalent,
BTS : admission sur dossier
La pratique instrumentale et la
connaissance du solfège sont souvent
demandées.
Les écoles privées recrutent au niveau
bac, accès sur épreuve écrite et / ou
entretien.
Attention :
Les frais de scolarité dans les écoles
privées peuvent être assez élevés.
prière de contacter directement les
écoles.
Formations universitaires
> Université d’Aix-Marseille I
> EMC (Enseignement des métiers de la
communication) - 92240 - MALAKOFF
> Ecole internationale de création
>
audiovisuelle et de réalisation - 93214 SAINT-DENIS
Les Ateliers de l'Image et du Son - 13008 MARSEILLE
Lycée Carnot - 06408 - CANNES
>
QUENTIN
Lycée Jacques Prévert - 92100 BOULOGNE-BILLANCOURT
Lycée Jean Rostand - 59057 - ROUBAIX
>
MONTAIGU
Lycée Léonard de Vinci - 38091 VILLEFONTAINE
Lycée Pierre Corneille - 76044 - ROUEN
Autres formations supérieures
>
> Lycée Henri Martin - 02100 - SAINT>
>
> Lycée Léonard de Vinci - 85603 >
>
> Lycée René Cassin - 64100 - BAYONNE
> Lycée Saint-Jean-Baptiste de La Salle 51066 - REIMS
Lycée Suger - 93200 - SAINT-DENIS
>
> Lycée Viette - 25206 - MONTBÉLIARD
> Lycée de la communication - 57070 >
>
Licence arts et techniques de l’image et du
son
www.up.uni-mrs.fr
Université de Bordeaux III
www.montaigne.u-bordeaux.fr
Université de Bretagne Occidentale Brest
www.univ-brest.fr
Université de Grenoble III
www.u-grenoble3.fr
Université de Paris I
www.univ-paris1.fr
Université de Toulouse II
www.univ-tlse2.fr
Université de Valenciennes
www.univ-valenciennes.fr
METZ
Lycée général et technologique des Arènes
- 31024 - TOULOUSE
Studio M - 69760 - LIMONEST
>
> Studio M - 13003 – MARSEILLE
>
>
>
> Conservatoire National Supérieur de
>
>
>
>
>
>
>
Musique et de Danse de Lyon
3, quai Chauveau, 69009 Lyon
ENSATT, 4 rue Sœur Bouvier, Lyon
www.ensatt.fr
CNSMDP, 209, av. Jaurès, 75019 Paris
www.cnsmdp.fr
ESEC, 21, rue de Cîteaux, 75012 Paris
www.esc.edu
ESRA, 135, av. Félix Faure, 75015 Paris,
www.esra.edu
La Fémis, 6 rue Francoeur, Paris
www.lafemis.fr
Lycée G Guist’Hau, 3 rue du Boccage,
Nantes
www.lycee-guisthau.org
Ecole nationale supérieure Louis Lumière,
Noisy-le-Grand
www.ens-louis-lumiere.fr
115
stUdies in tHe ...
United KinGdom
Length of study:
2 ans (Higher National Diploma);
3-4 ans (Bachelor); 5 ans (Master)
Degrees awarded:
Higher National Diploma (HND),
Bachelor of Science (BSc.), Bachelor of
Arts (BA), Master of Science (MSc),
Master of Arts (MA)
Entry requirements:
Usually a secondary school leaving
diploma and sometimes an interview /
aptitude test.
Admission procedures and deadlines:
Students have to make their application
through UCAS before 15 January (see
brochure " Higher Education in the
United Kingdom ").
For further information on application
procedures:
www.ucas.com
INSTITUTIONS AND DEGREES
> University of Abertay Dundee
>
>
116
Creative Sound Production
www.abertay.ac.uk
Anglia Ruskin University
Creative Music Technology
www.anglia.ac.uk
Bath Spa University
www.bathspa.ac.uk
2FT Hon BA
3FT Hon BA
> Birmingham City University
Sound and Multimedia Technology 3FT
Hon BSc
Sound Engineering and Production 4FT
Hon BSc
www.bcu.ac.uk
> The University of Bolton
Sound Engineering & Design (H340) 3FT
Hon BSc
Sound Engineering & Design (Year 3
Entry) 1FT Hon BSc
Sound Engineering Systems 3FT Hon BSc
www.bolton.ac.uk
> Bournemouth University
Creative Technology Framework 3FT Hon
BSc
Sound Design Technology 3FTHon BSc
Soundtrack Production (Top Up) 1FT Hon
BA
www.bournemouth.ac.uk
>The University of Bradford
Media Studies with Music Technology 3FT
Hon BA
www.bradford.ac.uk
> University of Brighton
Digital Music and Sound Arts 4FT Hon
MFA
www.brighton.ac.uk
> Canterbury Christ Church University
Creative Music Technology 3FT Hon BA
Music Production and Business
Management 3FT Hon BA
Music Production and Digital Media 3FT
Hon BA
Photography and Music Production 3FT
Hon BA
www.canterbury.ac.uk
> Central School of Speech and Drama,
>
>
>
>
>
>
>
University of London
Theatre Practice: Theatre Sound 3FT Hon
BA
www.cssd.ac.uk
Coventry University
E-Music 3FT Hon BSc
Music Technology 3FT Hon BSc
www.coventry.ac.uk
University for the Creative Arts Farnham
(Surrey)
Digital Film and Screen Arts 3FT Hon BA
Film Production 3FT Hon BA
Film Production (4 Years) 4FT Hon BA
www.ucreative.ac.uk
De Montfort University
Audio and Recording Technology 3FT Hon
BSc
Music Technology and Innovation 3FT
Hon/Ord BSc
www.dmu.ac.uk
University of Derby
Sound, Light and Live Event Technology
3FT Hon BSc
www.derby.ac.uk
Edge Hill University
Media, Music and Sound 3FT Hon BA
www.edgehill.ac.uk
University of Glamorgan, Cardiff and
Pontypridd
Popular Music with Media Production 3FT
Hon BA
Radio 3FT Hon BA
Sound Technology 3FT Hon BSc
www.glam.ac.uk
Goldsmiths, University of London
Music Computing 3FT Hon BMus
www.goldsmiths.ac.uk
> University of Hertfordshire
>
>
>
>
>
>
Sound Design Technology 3FT Hon BSc
www.herts.ac.uk
UHI Millennium Institute
Sound Production 2FT HND
Sound Production 1FT HNC
www.uhi.ac.uk
The University of Huddersfield
Music Production and Sound Recording
3FT Hon BA
Music Technology and Audio Systems 3FT
Hon BSc
Music Technology Software Development
3FT Hon/Ord BSc
Popular Music Production 3FT Hon BSc
www.hud.ac.uk
Leeds Metropolitan University
Music Technology 2FT HND / 3FT Hon
BSc
www.leedsmet.ac.uk
The Liverpool Institute for Performing Arts
Sound Technology 3FT Hon BA
www.lipa.ac.uk
London Metropolitan University
Music Technology (Sound for Media) 3FT
Hon BA
www.londonmet.ac.uk
London South Bank University
Music and Sonic Media 3FT Hon BA
www.lsbu.ac.uk
3FT Hon BA
2FT Dip DipHE
117
> Middlesex University
>
>
>
>
>
>
>
>
>
118
Sonic Arts 3FT Hon BA
www.mdx.ac.uk
New College Nottingham
Sonic Arts (Top-up) 1FT Hon BA
www.ncn.ac.uk
University of Wales, Newport
Creative Sound and Music 3FT Hon BA
www.newport.ac.uk
Glyndwr University Wrexham
Sound/Broadcast Engineering 3FT Hon
BEng
www.glyndwr.ac.uk
Oxford Brookes University
Sound Technology and Digital Music) 3FT
Hon BSc
www.brookes.ac.uk
SAE Institute Oxford
Recording Arts 2FT Hon BA (awarded by
the Middlesex U. London)
www.sae.edu.
University of Plymouth
Sonic Arts 3FT Hon BA
Sound and Music Production (Final Stage
Only) 1FT Hon BA
www.plymouth.ac.uk
University of Portsmouth
Music and Sound Technology 3FT Hon
BSc
www.port.ac.uk
Ravensbourne College of Design and
Communication
Broadcasting (Sound Design) [1 year at
Level 3]) 1FT Hon BA
Sound Design 3FT Hon BA
www.rave.ac.uk
Rose Bruford College
Performance Sound 3FT Hon BA
www.bruford.ac.uk
> The University of Salford
>
>
>
>
Professional Sound and Video Technology
2FT HND
Professional Sound and Video Technology
(top-up) 1.5FT Hon BSc
www.salford.ac.uk
University of Southampton
Acoustical Engineering 3FT/4FT Hon
BEng/MEng
Acoustics and Music 3FT Hon BSc
www.southampton.ac.uk
Southampton Solent University
Audio Technology 3FT Hon BSc
Live and Studio Sound 3FT Hon BSc
Media Technology 3FT Hon BSc
Music Studio Technology 3FT Hon BSc
Outside Broadcast (Production Operations)
3FT Hon BSc
Outside Broadcast Technology 3FT Hon
BSc
Popular Music and Record Production 3FT
Hon BA
Sound Engineering 3FT Hon BSc
Sound for Film, Television and Games 3FT
Hon BSc
www.solent.ac.uk
Staffordshire University
Broadcasting Technology 3FT Hon BSc
Film Production and Music Technology 3FT
Hon BSc
www.staffs.ac.uk
University of Sunderland
Sound and Music Technology 3FT Hon
BSc
www.sunderland.ac.uk
> University of Surrey
>
>
>
>
>
>
>
Audio Media Engineering (3 or 4 years)
3FT/4SW Hon BEng
Creative Music Technology (3 years) 3FT
Hon BMus
Music and Sound Recording (Tonmeister)
(4 years) 4SW Hon BMus
www.surrey.ac.uk
University of Sussex
Music Informatics 3FT Hon BA / 3FT Hon
BSc
www.sussex.ac.uk
Thames Valley University
Music Technology 2FT Dip DipHE
Music Technology Specialist 3FT Hon BA
www.tvu.ac.uk
Truro and Penwith College
Sound Engineering and Multimedia
Integration 2FT HND
www.trurocollege.ac.uk
University of the West of Scotland
Commercial Sound Production 1FT/2FT
Ord/Hon BA
www.uws.ac.uk
University of the Arts London
Sound Arts and Design 3FT Hon BA
www.arts.ac.uk
University of Wolverhampton
Sound Production 1FT Hon BSc
www.wlv.ac.uk
The University of York
Electronic Engineering with Music Tech
Systems 3FT Hon BEng / 4FT Hon MEng
Music Technology 3FT Hon BSc
Music Technology Systems 3FT Hon BEng/
4FT Hon MEng
www.york.ac.uk
For further information: www.ucas.ac.uk
119
> > > LES METIERS DE L’ART / THÉÂTRE
stUdien in…
deutschland
Zulassungsvoraussetzungen:
Abitur oder ein als gleichwertig
anerkanntes Diplom. Ferner wird an
manchen Universitäten eine besondere
studiengangsbezogene Eignung verlangt.
Für die Hochschulen (Hochschulen für
Musik und darstellende Kunst,
Kunsthochschulen) gilt ein eigenes
Verfahren (Aufnahmeprüfungen).
THEATRE
Einen zunehmend bedeutsamen Teil der
Theaterwissenschaften bilden Film,
Fernsehen, Video und
Internetproduktionen. Wichtige
Hilfsfächer sind Kunstgeschichte,
Medienwissenschaft, Musikwissenschaft,
Geschichtswissenschaft, Germanistik,
Soziologie und Pädagogik. Das Studium
befähigt zu leitenden Tätigkeiten am
Theater, bei Film und Fernsehen sowie im
allgemeinen kulturellen Leben.
Die Gestaltung des Studiums selbst ist
weitgehend frei, es gibt keine einheitliche
Regelungen. Wichtig für den
Theaterwissenschaftler sind gründliche
Kenntnisse in Germanistik sowie in
vergleichender Literaturwissenschaft.
Einschreibung:
für Universitäten und Hochschulen: bis
zum 15. Juli (siehe auch Broschüre:
„Studieren in Deutschland“). Über die
genauen Voranmeldefristen an den
Hochschulen, sollten Sie sich rechtzeitig
bei der betreffenden Hochschule
erkundigen.
Hinzu kommen Vorlesungen und
Seminare in den speziell
theaterwissenschaftlichen Fächern.
>
Freie Universität Berlin
Theaterwissenschaft (Bachelor of Arts /
Master of Arts)
www.fu-berlin.de
>
Kunsthochschule Berlin-Weißensee
Hochschule für Gestaltung
Freie Kunst / Bühnen- und Kostümbild
(Diplom)
www.kh-berlin.de
>
>
Ruhr-Universität Bochum
Master of Arts)
www.ruhr-uni-bochum.de
>
Hochschule für Bildende Künste
Braunschweig
Darstellendes Spiel (Bachelor of Arts)
www.hbk-bs.de
Studienorte:
Theaterwissenschaft
>
Alanus Hochschule Alfter Staatlich
anerkannte, private Hochschule für Kunst
und Gesellschaft
Schauspiel / Sprechkunst (Diplom)
www.alanus.edu
>
Hochschule für Bildende Künste Dresden
Bühnen- und Kostümbild (Diplom);
Theaterausstattung (Diplom)
www.hfbk-dresden.de
>
Universität Bayreuth
Musiktheaterwissenschaft (Bachelor of
Arts); Theater und Medien (Bachelor of
Arts)
www.uni-bayreuth.de
>
Friedrich-Alexander-Universität ErlangenNürnberg
Theater- und Medienwissenschaft (Bachelor
of Arts)
www.uni-erlangen.de
>
Gesang / Musiktheater (Bachelor of
Music); Schauspielregie (Artist Diploma);
Schauspiel (Artist Diploma); Physical
Theatre (Artist Diploma)
Diplom: 8 Semester, Bachelor: 6
Semester, Master 4 zusätzliche Semester
Studienabschlüsse:
Diplomprüfung, Bachelor, Master
Studienaufbau:
Die Theaterwissenschaft befasst sich mit
allen Erscheinungsformen des Theaters
vom Altertum bis zur Gegenwart, mit
Schauspielkunst, Musik, Dramaturgie,
Bühnentechnik, Theaterbau,
Publikumsverhalten, Kritik, Übertragungen
durch Funk, Aufnahmen auf Bild- und
Tonträgern bis hin zum Strassentheater.
120
Bühnenbild (Bachelor of Arts /Master of
Arts); Gesang / Musiktheater (Bachelor of
Arts); Musical-Show (Diplom); Schauspiel
(Diplom); Kostümbild (Bachelor of Arts /
Master of Arts)
www.udk-berlin.de
>
Hochschule für Schauspielkunst ‘Ernst
Busch’ Berlin
Puppenspielkunst (Diplom); Regie
Schauspiel (Diplom); Schauspiel (Diplom)
www.hfs-berlin.de
>
>
Hochschule für Musik und Darstellende
Regie (Sprech- und Musiktheater) (Bachelor
of Arts) ; Theater- und
Orchestermanagement (Master of Arts);
Theater-, Musiktheater- und Tanzkritik
(Master of Arts); Schauspiel (Diplom)
Johann Wolfgang Goethe-Universität
Frankfurt am Main
Theater-, Film- und Medienwissenschaft
(Magister)
www.uni-frankfurt.de
>
Justus-Liebig-Universität Gießen
Angewandte Theaterwissenschaft
www.uni-giessen.de
>
Hamburg
Dramaturgie Schauspiel/Musiktheater
(Master of Arts); Regie Musiktheater
(Bachelor of Arts); Regie Schauspiel
(Bachelor of Arts); Schauspiel (Bachelor of
Arts)
>
Fachhochschule Hannover (FHH) University
of Applied Sciences and Arts
Szenografie und Kostüm (Bachelor of Arts)
www.fh-hannover.de
>
Hannover
Schauspiel (Diplom)
www.hmt-hannover.de
>
Universität Hildesheim
Szenische Künste (Bachelor of Arts)
www.uni-hildesheim.de
>
Hochschule für Musik und Theater "Felix
Mendelssohn Bartholdy" Leipzig
Dramaturgie (Diplom) ; Schauspiel
(Diplom)
www.hmt-leipzig.de
121
>
>
>
>
>
>
122
Universität Leipzig
Theaterwissenschaft (Bachelor / Master)
www.uni-leipzig.de
Fachhochschule Osnabrück University of
Applied Sciences, Lingen / Ems
Theaterpädagogik (Bachelor of Arts)
www.fh-osnabrueck.de
Akademie für Darstellende Kunst BadenWürttemberg, Ludwigsburg
Bühnen- und Kostümbild (Diplom);
Dramaturgie (Master of Arts); Theaterregie
(Bachelor); Schauspiel (Bachelor)
www.adk-bw.de
Johannes Gutenberg-Universität Mainz
Master of Arts)
www.uni-mainz.de
München
Gesang-Musiktheater (Diplom) ; Schauspiel
(Diplom)
Ludwig-Maximilians-Universität München
Dramaturgie (Schauspiel- oder
Musiktheaterdramaturgie) (Diplom);
Kunst, Musik, Theater (Bachelor);
Theaterwissenschaft (Bachelor)
www.uni-muenchen.de
>
>
>
>
>
>
Fachhochschule Ottersberg
Theater im Sozialen, Theaterpädagogik
(Bachelor of Arts)
www.fh-ottersberg.de
Private Schauspielschulen
Neben den Universitäten,
Kunsthochschulen und Hochschulen für
Musik und darstellende Kunst gibt es eine
Reihe von privaten Schulen, welche
Ausbildungen im Bereich „Schauspiel“
anbieten.
Hochschule für Film und Fernsehen
„Konrad Wolf“ Potsdam-Babelsberg
Drehbuch/Dramaturgie (Diplom);
Schauspiel (Bachelor of Arts)
www.hff-potsdam.de
Zugangsvoraussetzungen, Studiendauer
und Studieninhalt sowie die
Einschreibegebühren und das allgemeine
Niveau jener Schulen können sehr
unterschiedlich sein. Diese Schulen bieten
auf jeden Fall keine akademischen
Abschlüsse an. Der Wert der jeweiligen
Abschlussdiplome hängt gewöhnlich vom
Bekanntheitsgrad der Schulen ab.
Hochschule für Musik und Theater Rostock
Darstellendes Spiel (Diplom); Schauspiel
(Diplom)
www.hmt-rostock.de
Hochschule für Musik Saar, Saarbrücken
Gesang-Musiktheater (Bachelor)
www.hfm.saarland.de
Staatliche Akademie der Bildenden Künste
Stuttgart
Bühnen- und Kostümbild (Diplom)
www.abk-stuttgart.de
Darstellende Kunst Stuttgart
Figurentheater (Bachelor); Schauspiel
(Bachelor)
www.mh-stuttgart.de
Adressen von privaten Schauspielschulen
(unvollständige Liste)
>
Die Etage Berlin
Schule für die Darstellenden Künste
www.dieetage.de
>
Galli Theater Berlin
www.galli.de
>
Akademie für Bühnenkunst Berlin
www.akademie-buehnenkunst.de
>
E.T.I. Schauspielschule Berlin
www.eti-berlin.de
>
International Network of Actors Theaterakademie - Berlin
www.inac-berlin.de
>
Reduta-Berlin
Schauspielschule für Theater und Film
www.reduta-berlin.de
>
Berliner Schule für Schauspiel
www.schauspielschule-berlin.de
>
Freiburger Musical-u. Schauspielschule
www.freiburger-musicalschule.de
>
Freiburg Schauspielschule
www.freiburger-schauspielschule.de
>
Zentrum für Schauspiel und Film Köln
www.schauspiel-zentrum.de
>
Schule des Theaters Im Keller Köln
www.schule-des-theaters.de
>
Theaterakademie Köln
www.theaterakademie-koeln.de
>
Schauspiel München, BFS f. Schauspiel
www.schauspiel-muenchen.de
>
Live Act Akademie der Schauspielkunst
Stuttgart
www.liveact-akademie.com
>
Internationale Schauspielakademie
Crearte Stuttgart
www.schauspielcrearte.de
stUdien in…
ÖsterreiCH
Für Studien an den Universitäten der
Künste ist die Reifeprüfung (diplome de
fin d’études secondaires / secondaires
techniques) nur in einigen Fällen
notwendig. Studien an den Universitäten
der Künste setzen aber die erfolgreiche
Ablegung der Zulassungsprüfung voraus,
welche vor allem der Feststellung der
künstlerischen Begabung für das
angestrebte Studium dient.
Einschreibung:
Frühzeitig mit der Wunschuniversität
(mindestens ½ Jahr vor Studienbeginn)
Kontakt aufnehmen, da normalerweise
eine Zulassungsprüfung abgelegt und oft
auch eine Arbeitsmappe vorgelegt
werden muss ( siehe auch Broschüre
„Studieren in Österreich“).
123
1) Darstellende Kunst
2) THEATER -, FILM – UND
MEDIENWISSENSCHAFT
• Mindeststudiendauer:
8 Semester
8 Semester
Bewegungsformen, Theater- und
Literaturgeschichte, Musikalische
Gestaltung und Musikkunde,
Sprachgestaltung, Körperliche
Gestaltung, Bühnenkunde,
Bühnentechnik,Kostüm und Maske,
Hörspiel, Fernsehen, Rechtskunde;
Diplomprüfung: Inszenieren, Dramaturgie
• Studienorte:
>
>
>
Kunst Wien (www3.mdw.ac.at),
Kunst Graz (www.kug.ac.at),
(www.moz.ac.at)
Magister philosophiae
8 Semester
• Studienabschluss:
2. Studienabschnitt: Diplomprüfung:
Phänomenologie des Theaters,
Theatergeschichte, Spielformen der
Massenmedien (Film, Hörfunk,
Fernsehen); sofern Theaterwissenschaft
als erste Studienrichtung gewählt wurde,
Methodenlehre und vergleichende
Theaterwissenschaft
• Studienort:
Universität Wien
www.univie.ac.at
• Akad. grad:
Magister artium
• Studienaufbau:
• Prüfungsfächer:
Prüfungsfächer: Vorprüfungen:
Bühnenkunde, Bühnentechnik,
Darstellungslehre, Dramaturgie,
Italienisch, Klavierauszug- und
Partiturlesen, Stimmkunde, Kostüm und
Maske, Kulturgeschichte, Theater-und
Literaturgeschichte, Rechtskunde:
Diplomprüfung: Regie
Prüfungsfächer:
1. Studienabschnitt: Diplomprüfung:
Theatergeschichte, Dramaturgie und
Phänomenologie des Theaters,
Vergleichende szenische Dramenkunde
und Übersetzungskritik,
Wissenschaftsgeschichte und
Fachbibliographie
8 Semester
Magister artium
• Studienaufbau:
>
124
• Studienabschlüsse:
• Studienaufbau:
4) BÜHNENGESTALTUNG
• Studienabschlüsse:
Magister artium
3) MUSIKTHEATERREGIE
Kunstgeschichte, Theatergeschichte,
Aktzeichnen, Perspektive u. technisches
Zeichen, Bühnentechnik (inkl.
Beleuchtungen u. Bühmenmaterialen),
Stilmode, Dimension u.Raum,
Theaterliteratur, Dramaturgie u. Regie,
Diplomprüfung: Bühnengestaltung
• Studienort:
• Studienorte:
>
>
Akademie der bildenden Künste Wien
www.akbild.ac.at,
>
Universität für Angewandte Kunst Wien,
www.dieangewandte.at
>
www.moz.ac.at,
>
Kunst Graz www.kug.ac.at
Kunst Wien
www3.mdw.ac.at
• Private Universitäten
>
Konservatorium Wien Privatuniversität
www.konservatorium-wien.ac.at
>
Anton-Bruckner-Privatuniversität Linz
www.bruckneruni.at
125
etUdes en ...
etudes en Belgique
Diplômes et durée des études
Baccalauréat : 3 ans
Master : 4 à 5 ans
Master spécialisé : 1 an
Diplômes délivrés
- Master en théâtre et arts de la parole,
option art dramatique et option art
oratoire
- Master en arts du spectacle et
techniques de diffusion et de
communication (interprétation
dramatique; Théâtre)
Conditions d’admission:
Il faut être titulaire du diplôme de fin
d'études secondaires ou d’un diplôme
reconnu équivalent et réussir l’épreuve
d’admission.
L’IAD (Institut des Arts de Diffusion
Louvain-la-Neuve) et l'INSAS (Institut
national supérieur des arts du spectacle
et techniques de diffusion Bruxelles)
organisent des épreuves d'admission
obligatoires pour tous les candidats. Ces
épreuves ont notamment pour but de
déceler chez le futur étudiant son degré
de motivation et d'information, ses
aptitudes et ses capacités de base
indispensables pour aborder
l'enseignement de l'école, et plus tard, la
profession envisagée. Enfin, ces épreuves
doivent permettre d'apprécier la
personnalité du candidat.
Les candidats aux études dans les 3
Conservatoires royaux de musique
doivent également réussir un examen
126
d’entrée (qui a lieu en principe au
courant du mois de septembre).
Lieux de formation:
>
Conditions d’inscription:
Renseignez-vous sur les dates et les
modalités d’inscription directement
auprès de l’institution en question.
Les inscriptions à l’épreuve d’admission
ont lieu dès juillet.
Programme
Pour le détail des programmes, prière de
consulter le site des institutions de
formation.
A titre d’exemple, voici le programme de
la formation menant au grade de
Bachelier, puis de Master en théâtre et
arts de la parole, option art dramatique
(Conservatoire royal de musique de
Bruxelles) :
Analyse de textes, Art dramatique,
Aspects légaux et juridiques,
Déclamation, Encyclopédie du spectacle,
Formation corporelle, Formation vocale,
Histoire comparée des arts, Histoire de la
littérature et du théâtre, Histoire des
spectacles, Improvisation, Introduction à
la philosophie, Introduction à la
psychologie générale, Introduction à la
sociologie générale, Introduction aux
politiques de la culture, Marketing,
Mouvement scénique, Phonétique
(orthophonie, éloquence), Techniques du
spectacle.
Institut national supérieur des arts du
spectacle et techniques de diffusion
(INSAS) Bruxelles
de communication (Image / Montage et
scripte / Son)
Master en arts du spectacle et techniques
de diffusion et de communication
(Cinéma / Théâtre / Interprétation
dramatique / Radio-télévision)
www.insas.be
>
Ecole nationale supérieure des arts
visuels de La Cambre Bruxelles
Master en arts plastiques, visuels et de
l’Espace (Scénographie)
www.lacambre.be
>
Conservatoire royal de musique de
Bruxelles
Master en théâtre et arts de la parole (Art
dramatique)
>
Ecole supérieure des arts du cirque
(ESAC) Bruxelles
de communication (arts du cirque)
www.esac.be
>
Institut des Arts de Diffusion (IAD)
Louvain-la-Neuve
de communication (Image / Montage et
script / Son / Multimédia et infographie)
Master en arts du spectacle et techniques
de diffusion et de communication
(Cinéma / Interprétation et mise en
scène / Radio-télévision-multimédia)
www.iad-arts.be
>
Académie royale des beaux-arts de Liège
Master en arts plastiques, visuels et de
l’Espace (Scénographie)
www.ecl.be
>
Conservatoire royal de musique de Liège
dramatique)
Master artistique spécialisé en théâtre et
arts de la parole
www.crlg.be
>
Conservatoire royal de musique de Mons
dramatique / Art oratoire)
127
etUdes en ...
etudes en france
artistiques forment des intervenants
artistiques en milieu scolaire, associatif
ou social : concepteur-réalisateur
d’interventions théâtrales à Perpignan ;
encadrement d’ateliers de pratiques
théâtrales à Paris 3.
Durée minimale des études:
entre 2 et 5 années suivant la formation
A bac + 3, les licences générales
mention arts du spectacle proposent un
enseignement en théâtre qui n’est
toutefois pas suffisant pour envisager une
carrière de comédien. Celui-ci porte sur
la dramaturgie, les pratiques de l’acteur,
l’écriture dramatique, la didactique et la
pédagogie du spectacle, l’économie et le
droit du spectacle.
Diplômes délivrés:
Diplôme d’Etudes Universitaires
Scientifiques et Techniques (DEUST)
Licence / Master «arts du spectacle»
Diplôme du Conservatoire national
supérieur d'art dramatique
Au niveau du 2e cycle universitaire,
plusieurs masters (bac + 5) viennent
compléter le cursus universitaire.
Accessibles sur dossier et entretien, ils
s’adressent en priorité aux étudiants
ayant suivi une licence en arts du
spectacle.
Diplôme d'une école privée
Organisation des études:
> Formation à l’université
La filière universitaire associe une
formation théorique (esthétique et
sociologique) à des ateliers de jeu, de
mise en scène et d'écriture. Elle conduit à
des activités d'enseignement, d'animation
d'ateliers théâtraux ou de gestion
d'entreprises culturelles. Les formations
dispensées à l’université ne sont pas les
plus adaptées pour devenir comédien
Ces études ont pour objectif de donner
des éléments de réflexion et d’apporter
des connaissances sur les divers aspects
du monde du spectacle (cinéma, théâtre
ou danse).
Etudes de premier cycle universitaire:
A bac + 2, trois DEUST offrent des
formations autour du théâtre : arts du
spectacle à Besançon ; formation de
base aux métiers du théâtre à AixMarseille 1 ; formation de formateur aux
métiers du théâtre à Bordeaux 3.
En 1 an post-bac + 2, deux licences
professionnelles activités culturelles et
128
Les masters recherche (Rennes 2,
Lyon 2,…) abordent les aspects
esthétiques et stylistiques du théâtre.
Les masters professionnels forment à
la production théâtrale (Paris 3), la
représentation (Tours), le management du
spectacle vivant (Brest).
>
Conservatoires et écoles
Très axés sur la pratique, les
conservatoires et les écoles nationales
constituent les meilleurs lieux de
formation aux métiers du spectacle et à
l’art dramatique. Les conservatoires
à rayonnement régional,
départemental, communal ou
intercommunal peuvent constituer une
première étape dans l’apprentissage de
l’art dramatique. Ils accueillent les
étudiants de 15 à 25 ans. Le recrutement
se fait sur audition et / ou concours. La
durée des études est de 2 à 3 ans. A
partir de 2009, ils proposent un cycle
d’enseignement professionnel initial
(CEPI) d’art dramatique sur 2 ans, ouvert
après un second cycle de conservatoire.
Il mène au diplôme national d’orientation
professionnelle (DNOP) d’art dramatique
qui remplace progressivement le diplôme
d’études théâtrales (DET) et permet de
suivre une formation supérieure.
Reconnues par le ministère de la Culture
français, les écoles nationales de
théâtre dispensent des formations de
qualité qui préparent bien à l’entrée dans
les grandes écoles. Accessibles sur
concours (25 ans est souvent l’âge
limite), la formation dure de 2 à 3 ans.
Quelques établissements de renom :
- l’Ecole supérieure d’art dramatique
de Paris ;
- l’Ecole du théâtre national de
Bretagne à Rennes ;
- l’Ecole régionale d’acteurs de
Cannes ;
- l’Ecole du centre dramatique
national de Saint-Etienne.
Trois écoles nationales supérieures de
théâtre proposent un enseignement intensif
sur 3 ans à finalité professionnelle :
- le Conservatoire national supérieur
d'art dramatique (CNSAD)
Le concours d’entrée est ouvert aux
candidats âgés de 18 à 23 ans.
Seulement 30 places par an. Les élèves
suivent des cours variés : interprétation,
histoire du théâtre, feu masqué, jeu en
anglais, danse, cinéma, jeu devant la
caméra, tai-chi,…
- l’Ecole nationale supérieure des
arts et techniques du théâtre
(ENSATT) à Lyon
Elle recrute sur concours post-bac + 2. 30
places pour 1000 candidats ! Elle offre
plusieurs sections (art dramatique,
écriture dramatique, mise en scène,
administration, scénographie,…)
- l'Ecole supérieure d'art dramatique
(ESAD) du Théâtre national de
Strasbourg
Elle est accessible avec un niveau bac.
En moyenne 900 candidats pour une
dizaine de places! Elle forme des
comédiens, des régisseurs et des
scénographes-créateurs de costumes.
Attention : ces écoles ne recrutent pas
des débutants !
Les études menant au Diplôme des
Métiers d’Art (DMA) de la Régie de
Spectacle option lumière et option son n’est
offert que par un nombre très restreint
d’établissements. Il s’agit d’une formation
post bac de 2 ans (niveau BTS) comprenant
un stage obligatoire de 4 à 6 semaines par
année de formation. Le titulaire (technicien
du théâtre / régisseur de spectacle) de ce
DMA a pour mission, à partir d’une
demande initiale précisant des besoins et
des contraintes, de concevoir, de mettre en
forme et de réaliser, seul ou en équipe, un
équipement technique dédié au spectacle
vivant et lié à sa spécialité.
De nombreuses écoles privées préparent
au métier de comédien : les cours Florent ou
Simon, mais aussi d’autres moins connues
qui méritent l’attention. Certaines d’entre
elles préparent aux concours d’entrée des
grandes écoles de théâtre. Les études y
durent généralement de 2 à 3 ans. Ces
formations, payantes, ne sont sanctionnées
par aucun diplôme et ne sont pas reconnues
par l’Etat. Mieux vaut bien se renseigner
avant de s’inscrire !
>
Cirque-Mimes-Marionnettes
Le Centre national des arts et du
cirque (CNAC) forme des artistes et des
interprètes pour le cirque, les variétés, le
music-hall et le théâtre.
129
La formation est divisée en deux cycles de 2
ans chacun : l'École nationale des arts et du
cirque de Rosny-sous-Bois et l'École nationale
supérieure de Châlons-en-Champagne
proposent un enseignement gratuit,
conduisant à deux diplômes
>
- le Brevet Artistique des Techniques
du Cirque (Batc) pour l'ENACR,
>
Lieux de formation
(liste non exhaustive)
>
Accès : aucun diplôme exigé, mais un bon
niveau scolaire et une pratique théâtrale
recommandés. Présélection sur dossier pour
les candidats âgés de 18 à 25 ans ;
sélection sur entretien et audition.
Université de Franche-Comté, Besançon
(www.univ-fcomte.fr) / Université de
Provence Aix-Marseille 1 (www.univprovence.fr) / Université Michel de
Montagne Bordeaux 3
(www.u-bordeaux3.fr)
Aix-Marseille 1 (www.univ-provence.fr)
Amiens (www.u-picardie.fr) / Artois
(www.univ-artois.fr) / Avignon (www.univavignon.fr) / Besançon (www.univfcomte.fr) / Bordeaux 3 (www.ubordeaux3.fr) / Caen (www.unicaen.fr)
Clermont-Ferrand 2 (www.univbpclermont.fr) / Corte (www.univ-corse.fr)
Evry (www.univ-evry.fr) / Grenoble 3
(www.u-grenoble3.fr) / Lille 3 (www.univlille3.fr) / Lyon 2 (www.univ-lyon2.fr)
Metz (www.uni-metz.fr)/ Montpellier 3
(www.univ-montp3.fr) / Nancy 2
(www.univ-nancy2.fr) / Nantes (www.univnantes.fr) / Nice (www.unice.fr) / Paris 3
(www.univ-paris3.fr) / Paris 8 (www.univparis8.fr) / Paris 10 (www.u-paris10.fr)
Poitiers (www.univ-poitiers.fr) / Rennes 2
(www.univ-rennes2.fr) / Strasbourg
(www.unistra.fr) / Toulouse 2 (www.univtlse2.fr) / Tours (www.univ-tours.fr)
Université Catholique de Lille (www.univcatholille.fr)
Artois (www.univ-artois.fr) / Dijon (www.ubourgogne.fr) / Orléans (www.univorleans.fr) / Paris 3 (www.univ-paris3.fr)
Perpignan (www.univ-perp.fr) / Rouen
(www.univ-rouen.fr) / Toulon (www.univtln.fr)
Aix-Marseille1 (www.univ-provence.fr)
Amiens (www.u-picardie.fr) / Artois
(www.univ-artois.fr) / Avignon (www.univavignon.fr) / Besançon (www.univfcomte.fr) / Bordeaux 3 (www.ubordeaux3.fr) / Caen (www.unicaen.fr)
Grenoble 3 (www.u-grenoble3.fr) / Lille 3
(www.univ-lille3.fr) / Lyon 2 (www.univlyon2.fr) / Metz (www.uni-metz.fr)
Montpellier 3 (www.univ-montp3.fr) / Nice
(www.unice.fr) / Paris 3 (www.univparis3.fr) / Paris 8 (www.univ-paris8.fr)
Paris 10 (www.u-paris10.fr) / Poitiers
(www.univ-poitiers.fr) / Rennes 2
(www.univ-rennes2.fr) / Strasbourg
(www.unistra.fr) / Toulouse 2 (www.univtlse2.fr) / Université Catholique de l’Ouest
(www.uco.fr)
Master professionnel :
>
Aix-Marseille1 (www.univ-provence.fr)
Artois (www.univ-artois.fr) / Avignon
(www.univ-avignon.fr) / Besançon
(www.univ-fcomte.fr) / Bordeaux 3
(www.u-bordeaux3.fr) / Dijon (www.ubourgogne.fr) / Evry (www.univ-evry.fr) /
Lille 3 (www.univ-lille3.fr) / Nice
(www.unice.fr) / Paris 3 (www.univparis3.fr) / Paris 10 (www.u-paris10.fr)
Poitiers (www.univ-poitiers.fr) / Tours
(www.univ-tours.fr)
>
Ecoles d’art dramatique
>
Ecole supérieure d'art dramatique de la
ville de Paris
www.esadparis.free.fr
>
Ecole du théâtre national de Bretagne à
Rennes ;
www.t-n-b.fr
Ecole régionale d’acteurs de Cannes ;
www.erac-cannes.fr
Licence Professionnelle :
>
130
Universités
Licence :
Le DMA marionnette se prépare en 3 ans
à l’Ecole supérieure nationale des arts de la
marionnette (ESNAM) de CharlevilleMézières, après une année probatoire.
Possibilité de faire une année
supplémentaire.
Le mime est enseigné dans différents
ateliers et cours privés. Parmi eux, l’Ecole
internationale de mimodrame de Paris
Marcel Marceau, l’Ecole internationale de
théâtre Jacques Lecoq et le studio Magenia.
>
DEUST :
- le Diplôme des Métiers des Arts du
Cirque (DMA) pour l’ENSAC.
L'accès à cette formation artistique se fait
par concours à l'entrée de Rosny, d'une
part, et à celle du CNAC, d'autre part.
Les deux années de formation supérieure
(DMA) sont consacrées à la maîtrise
technique d’une discipline de cirque choisie
par l’étudiant et à son approfondissement
artistique. La fin des études est sanctionnée
par l’obtention du DMA. La formation est
suivie par une troisième année consacrée à
l'insertion professionnelle des jeunes artistes.
Master recherche :
>
>
Ecole du centre dramatique national de
Saint-Etienne.
www.comedie-de-saint-etienne.fr
>
Conservatoire national supérieur d'art
dramatique (CNSAD), Paris
www.cnsad.fr
>
Ecole nationale supérieure des arts et
techniques du théâtre (ENSATT) à Lyon
www.ensatt.fr
>
Ecole supérieure d'art dramatique (ESAD)
du Théâtre national de Strasbourg
www.tns.fr
>
Cours Florent
www.coursflorent.fr
>
ACTE NEUF pour la formation du
comédien
www.acteneuf.com
>
ACTOR’S SUD Marseille
www.actorsud.fr
>
Atelier d’expression théâtrale R Riaskova
Paris
www.expression-theatrale.fr
>
Atelier théâtre d’aujourd’hui Paris
www.ataic.org
>
Atelier théâtre Frédéric Jacquot Paris
www.coursdetheatrefjacquot.com
>
Atelier du Sudden Paris
www.lesateliersdusudden.fr
>
Cours de théâtre Thierry Hamon Paris
www.atth.net
>
Cours Jean Périmony Paris
www.jeanperimony.com
>
Cours Pierre Spivakoff Paris
www.spivakoff.com
>
Cours R Simon Paris
www.cours-simon.com
131
>
Cours Véronique Nordey Paris
www.ruedesvinaigriers.com
>
Ecole C Mathieu Paris
www.ecoleclausemathieu.com
>
Ecole Ch Dullin Paris
www.ecolecharlesdullin.com
>
Ecole des Enfants Terribles Paris
www.lesenfantsterribles.fr
>
PEP Théâtre Paris
www.peptheatre.com
>
Théâtre école du Sapajou Paris
www.lesateliersdusapajou.com
>
>
Ecole internationale de théâtre Jacques
Lecoq
www-école-jacqueslecoq.com
>
Académie européenne de théâtre
corporel - Studio Magénia.
www.magenia.com
stUdies in tHe..
Théâtre l’Eponyme Paris
www.leponyme.free.fr
United Kingdom
Length of studies:
3-5 years
Diplomas awarded:
>
>
>
>
>
>
>
>
>
Ecoles préparant au DMA Régie de
Spectacle
Lycée Pasteur, Besançon
www.lyceepasteur.com
Lycée professionnel Claude Daunot,
Nancy
www.dmadaunot.com
Lycée Gabriel Guist’hau, Nantes
www.lycee-guisthau.org
Ecoles de cirque-mimesmarionnettes
Centre national des arts du cirque, Châlon
en-Champagne
www.cnac.fr
Ecole nationale de cirque de
Rosny-sous-Bois www.enacr.fr
Ecole supérieure nationale des arts de la
marionnette, Charleville-Mézières
www.marionnette.com
École Internationale de Mimodrame de
Paris ‘Marcel Marceau’
www.ecolemarcelmarceau.free.fr
Options covering dramatic traditions in
England and overseas are available.
Conditions of admissions:
Secondary school leaving diploma; an
entrance examination to evaluate the
skills of candidates may be required.
Conditions of inscription:
British universities are completely
autonomous institutions which decide by
themselves the degrees to award and the
conditions under which students may be
admitted.
Usually, first degrees or undergraduate
studies last for 3-4 years and students
who have successfully achieved this
period are given the diploma of Bachelor
(of Arts or of Science).
The Manchester Metropolitan University
(www.mmu.ac.uk)
Acting 3FT Hon BA
>
University of Northampton
(www.northampton.ac.uk)
Acting 3FT Hon BA
> UCP Marjon - University College
Plymouth St Mark & St John
(www.ucpmarjon.ac.uk)
Drama 3FT Hon BA
Drama with Community Practice
3FT Hon BA
Acting:
>
(www.anglia.ac.uk)
Drama 3FT Hon BA
>
(www.bruford.ac.uk)
Acting 3FT Hon BA
>
The Arts University College at
Bournemouth (www.aucb.ac.uk)
Acting 3FT Hon BA
>
Royal Welsh College of Music and
Drama (www.rwcmd.ac.uk)
Acting 3FT Hon BA
>
University of Central Lancashire
(www.uclan.ac.uk)
Acting 3FT Hon BA
>
(www.sunderland.ac.uk)
Drama 3FT Hon BA
>
Central School of Speech and Drama,
University of London (www.cssd.ac.uk)
Acting 3FT Hon BA
>
>
The Manchester College
(www.themanchestercollege.ac.uk)
Acting Professional Stage Practice 3FT
Hon BA
Thames Valley University (www.tvu.ac.uk)
Acting 3FT Hon BA
Drama: Acting for Stage and Media
3FT Hon BA
>
Trinity University College
(www.trinity-cm.ac.uk)
Acting 3FT Hon BA
>
(www.arts.ac.uk)
Acting 3FT Hon BA
make an application through UCAS
before 15th January.
Organization of studies:
>
Universities and specializations:
Bachelor, Master
A Master’s degree is awarded after an
additional year of study.
132
As the programmes vary from one
institution to another, it is advisable to
contact the universities in advance.
Drama courses are generally based on
academic study of the historical, social
and literary aspects of theatre, rather
than on practical performance skills.
>
The University of Essex
(www.essex.ac.uk)
Acting 3FT Hon BA
Acting and Contemporary Theatre 3FT
Hon BA
Acting and Stage Combat 3FT Hon BA
>
Kingston University (www.kingston.ac.uk)
Dance and Drama 3FT Hon BA
Drama 3FT Hon BA
>
(www.lipa.ac.uk)
Acting (Performing Arts) 3FT Hon BA
Drama:
>
Aberystwyth University (www.aber.ac.uk)
Drama & Theatre Studies 3FT Hon BA;
Education/Drama & Theatre Studies 3FT
Hon BA; English Literature/Drama &
Theatre Studies 3FT Hon BA ; Film &
Television Studies/Drama & Theatre St
3FT Hon BA; Performance Studies/Drama
& Theatre Studies 3FT Hon BA;
Scenography & Theatre Design/Drama &
Theatre St 3FT Hon BA; ….
133
>
>
>
Bath Spa University (www.bathspa.ac.uk)
Dance/Drama Studies 3FT Hon BA;
Drama Studies 3FT Hon BA
>
The University of Birmingham
(www.bham.ac.uk)
Drama and Theatre Arts 3FT Hon BA
>
Bishop Grosseteste University College
Lincoln (www.bishopg.ac.uk)
Drama in the Community 3FT Hon BA
>
The Arts University College at
Bournemouth (www.aucb.ac.uk)
Acting 3FT Hon BA
>
>
University of Bristol (www.bristol.ac.uk)
Drama 3FT Hon BA
University of the West of England, Bristol
(www.uwe.ac.uk)
Drama 3FT Hon BA
>
Brunel University (www.brunel.ac.uk)
Modern Drama Studies 3FT Hon BA
>
(www.uclan.ac.uk)
Combined Honours Programme - (Drama
& Theatre Studies) 3FT Hon BA/BSc
>
>
134
(www.anglia.ac.uk)
Drama 3FT Hon BA ; Drama and English
3FT Hon BA; Drama and Film Studies 3FT
Hon BA; Philosophy and Drama 3FT Hon
BA
University of Chester (www.chester.ac.uk)
Drama & Theatre Studies (Dance) 3FT
Hon BA
University of Cumbria
(www.cumbria.ac.uk)
Dance Performance and Drama
Performance 3FT Hon BA; Drama 3FT
Hon BA
>
>
De Montfort University (www.dmu.ac.uk)
Dance and Drama Studies 3FT Hon BA
Doncaster College (www.don.ac.uk)
Performing Arts: Theatre Pathway (top-up)
1FT Hon BA
The University of Kent (www.kent.ac.uk)
Drama & Theatre St and Comparative Lit
Studies 3FT Hon BA; Drama & Theatre
Studies and History 3FT Hon BA; Drama
and Multimedia 3FT Hon BA; Drama and
Theatre Studies 4FT Hon MDrama ;
History & Philosophy of Art & Drama &
Theatre St 3FT Hon BA; The Visual and
Performed Arts 3FT Hon BA; ….
>
Acting 3FT Hon BA; Drama 3FT Hon BA
>
University of Plymouth
(www.plymouth.ac.uk)
Theatre & Performance 3FT Hon BA
>
UCP Marjon - University College
Plymouth St Mark & St John
(www.ucpmarjon.ac.uk)
Drama 3FT Hon BA; Drama with English
Literature 3FT Hon BA; Drama with
Creative Writing 3FT Hon BA; Drama
with Education Studies 3FT Hon BA;
Drama with Media Studies 3FT Hon BA;
>
University of Portsmouth (www.port.ac.uk)
Creative Writing and Drama 3FT Hon
BA; English and Drama 3FT Hon BA; Film
Studies and Drama 3FT Hon BA; Media
Studies and Drama 3FT Hon BA
>
University of East Anglia
(www.uea.ac.uk)
Drama 3FT Hon BA
>
Edge Hill University (www.edgehill.ac.uk)
Drama 3FT Hon BA
>
(www.essex.ac.uk)
Drama 3FT Hon BA; Drama and
Literature 3FT Hon BA ; Drama and
Modern Languages 4FT Hon BA
>
University of Exeter (www.essex.ac.uk)
Drama 3FT Hon BA
>
>
>
Pontypridd (www.glam.ac.uk)
Drama 3FT Hon BA; Drama (Theatre &
Media) 3FT Hon BA; ….
Liverpool John Moores University
(www.ljmu.ac.uk)
Drama 3FT Hon BA
Queen Mary, University of London
(www.qmul.ac.uk)
Drama 3FT Hon BA
>
Loughborough University
(www.lboro.ac.uk)
Drama 3FT Hon BA
>
Queen's University Belfast
(www.qub.ac.uk)
Drama 3FT Hon BA
>
The University of Manchester
(www.manchester.ac.uk)
Drama 3FT Hon BA; Lit St & Drama &
Class Civilisation & Art Hist 3FT Hon BA;
Literary St & Drama and Built & Natural
Envt 3FT Hon BA; Literary St &
Drama/Linguistics & English Lang 3FT
Hon BA; …
>
Royal Holloway, University of London
(www.rhul.ac.uk)
Drama and Theatre Studies 3FT Hon BA
>
(www.solent.ac.uk)
Performance 3FT Hon BA
>
St Mary's University College,
Twickenham (www.smuc.ac.uk)
>
Staffordshire University (www.staffs.ac.uk)
Drama Performance and Theatre Arts 3FT
Hon BA;
>
(www.goldsmiths.ac.uk)
Drama and Theatre Arts 3FT Hon BA;
English and Drama 3FT Hon BA
>
(www.hud.ac.uk)
Drama and English 3FT Hon BA; Music
with Drama 3FT Hon BA
>
The University of Hull (www.hull.ac.uk)
Drama & Theatre Practice 3FT Hon BA;
Drama (including Foundation English
Language) 4FT Hon BA; Drama and
English 3FT Hon BA; Drama and Film
Studies 3FT Hon BA;….
>
Drama with Creative Writing 3FT Hon
BA; Drama with Dance 3FT Hon BA;
Drama with English Language &
Communication 3FT Hon BA; Drama with
Media & Cultural Studies 3FT Hon BA ;
Drama with Politics 3FT Hon BA ; Drama
with Psychology 3FT Hon BA;
Film Studies with Drama (P3W4) 3FT Hon
BA; History of Art, Design & Film with
Drama 3FT Hon BA; …
>
Newman University College, Birmingham
(www.newman.ac.uk)
Drama 3FT Hon BA
>
(www.newport.ac.uk)
Applied Drama 3FT Hon BA
135
>
Drama 3FT Hon BA
English and Drama 3FT Hon BA
>
University of Teesside (www.tees.ac.uk)
Performance for Live & Recorded Media
3FT Hon BA
>
Drama: Acting for Stage and Media 3FT
Hon BA
>
>
>
>
Hull College (www.hull-college.ac.uk)
Community Performance (Top-up) 1FT
Hon BA
>
>
Middlesex University (www.mdx.ac.uk)
Theatre Arts 3FT Hon BA; Theatre Arts (Design and Technical Theatre) 3FT Hon
BA
>
Lancaster University (www.lancs.ac.uk)
Spanish Studies and Theatre Studies
4SW Hon BA; Theatre Studies and
English Literature 3FT Hon BA
>
Theatre Studies and Technical Stage
Production 3FT Hon BA
>
University of Leeds (www.leeds.ac.uk)
English Literature & Theatre Studies 3FT
Hon BA; Theatre & Performance 3FT Hon
BA
(www.wlv.ac.uk)
Drama and Performance 3FT Hon BA
Theater studies:
University of Winchester
(www.winchester.ac.uk)
American Literature and Drama (TW7K)
3FT Hon BA; Drama 3FT Hon BA
>
Drama & Theatre Studies 3FT Hon BA
>
University of Bedfordshire
(www.beds.ac.uk)
English and Theatre Studies 3FT Hon BA;
Performing Arts 3FT Hon BA
University of Worcester
(www.worcester.ac.uk)
Drama & Performance 3FT Hon BA;
Drama & Performance and Film Studies
3FT Hon BA;
Drama & Performance and Screen
Writing 3FT Hon BA
>
>
Technical theatre studies:
>
>
136
Colchester Institute
(www.colchester.ac.uk)
Technical Theatre 3FT Hon BA
(www.cumbria.ac.uk)
Dance Performance and Technical
Theatre 3FT Hon BA; Drama Performance
and Technical Theatre 3FT Hon BA;
Musical Theatre Performance / Technical
Theatre 3FT Hon BA
>
>
>
(www.uclan.ac.uk)
Contemporary Theatre and Performance
3FT Hon BA
>
>
>
University for the Creative Arts
(www.ucreative.ac.uk)
Creative Arts for Theatre & Film 3FT Hon
BA
(www.essex.ac.uk)
Physical Theatre 3FT Hon BA
(www.goldsmiths.ac.uk)
Theatre and Dance 3FT Hon BA; Theatre
and Design for Digital Media 3FT Hon
BA; Theatre and Performance 3FT Hon
BA; Theatre and Performance (with
foundation year) 4FT Hon BA
>
Drama and Theatre Studies 4FT Hon
MDrama
(www.londonmet.ac.uk)
Theatre Studies 3FT Hon BA
The University of Reading
(www.reading.ac.uk)
Film & Theatre 3FT Hon BA; Film &
Theatre and German 4FT Hon BA; Film &
Theatre and History of Art 3FT Hon BA;
Film & Theatre and Italian 4FT Hon BA
Theatre Arts and Film Studies 3FT Hon
BA; Theatre Arts and Journalism 3FT Hon
BA; Theatre Arts and Media Studies 3FT
Hon BA; Theatre Arts and Philosophy 3FT
Hon BA; Theatre Studies and Journalism
3FT Hon BA; Theatre Studies and Media
Studies 3FT Hon BA; Theatre Studies and
Sociology 3FT Hon BA
Trinity University College (www.trinitycm.ac.uk)
Theatre Design & Production 3FT Hon
BA; Theatre Design & Production 3FT
Hon BA
Theatre design:
>
Fine Art/Scenographic Studies 3FT Hon
BA; Scenography & Theatre Design 3FT
Hon BA; Scenography & Theatre
Design/Drama & Theatre or English
Literature or Film & TV Studies 3FT Hon
BA; Scenography & Theatre
Design/Performance Studies 3FT Hon BA
>
(www.anglia.ac.uk)
Film, Television and Theatre Design 3FT
Hon BA
>
Birmingham City University
(www.bcu.ac.uk)
Theatre, Performance and Event Design
3FT Hon BA
>
Central School of Speech and Drama,
University of London (www.cssd.ac.uk)
Theatre Practice: Design for the Stage
3FT Hon BA; Theatre Practice: Props
Making 3FT Hon BA ; Theatre Practice:
Scenic Art 3FT Hon BA
>
Croydon College (www.croydon.ac.uk)
Design and Craft for Stage and Screen
3FT Hon BA
>
University for the Creative Arts
(www.ucreative.ac.uk)
Creative Arts for Theatre & Film 3FT Hon
BA
>
Edge Hill University (www.edgehill.ac.uk)
Design for Performance 3FT Hon BA
>
Television & Film Set Design 3FT/4SW
Hon BA
>
Performance Design 3FT Hon BA
137
>
(www.lipa.ac.uk)
Theatre and Performance Design 3FT Hon
BA
>
Canterbury Christ Church University
(www.canterbury.ac.uk)
>
Drama 3FT Hon BA
>
(www.uclan.ac.uk)
Performance and Media 4FT Hon BA
>
University of Portsmouth (www.port.ac.uk)
Creative and Performing Arts 3FT Hon
BA
University of Chichester
(www.chiuni.ac.uk)
>
(www.essex.ac.uk)
World Performance 3FT Hon BA
>
>
Theatre Arts 3FT Hon BA
>
Nottingham Trent University
(www.ntu.ac.uk)
Theatre Design 3FT Hon BA
>
(www.bruford.ac.uk)
>
Royal Welsh College of Music and
Drama (www.rwcmd.ac.uk)
>
Theatre Design & Production 3FT Hon BA
>
(www.arts.ac.uk)
Performance Design and Practice 3FT
Hon BA; Set Design for Stage and Screen
3FT Hon BA; Technical Arts and Special
Effects 3FT Hon BA; Theatre: Design for
>
>
>
>
>
>
>
138
Cymraeg/Performance Studies 3 FT Hon
BA; Fine Art/Performance Studies 3FT
Hon BA
(www.beds.ac.uk)
Media Performance 3FT Hon BA
Buckinghamshire New University
(www.bucks.ac.uk)
Performing Arts (Film, TV & Stage) 3FT
Hon BA
(www.hud.ac.uk)
Performance (Top up) 1FT Hon BA
Drama & Theatre Practice 3FT Hon BA
Sports Coaching and Performance 3FT
Hon BSc
Theatre and Performance 3FT Hon BA
Theatre and Performance (with
foundation year) 4FT Hon BA
>
Popular Music Performance 1FT Hon BA
>
Art, Performance and Digital Media 3FT
Hon BA
Performance:
>
Performance and Media 3FT Hon BA
>
>
(www.londonmet.ac.uk)
(www.newport.ac.uk)
Applied Drama 3FT Hon BA
>
>
etUdes en ...
The University of Salford
(www.salford.ac.uk)
Media and Performance 3FT Hon BA
(www.solent.ac.uk)
Comedy - Writing and Performance 3FT
Hon BA
Drama Performance and Theatre Arts 3FT
Hon BA
Performing Arts Studies 3FT Hon BA
>
Performance and Events Production 1FT
Hon BA
Performance for Live & Recorded Media
3FT Hon BA
>
Performing Arts (Musical Theatre) 3FT
Hon BA
>
Y Celfyddydau Perfformio 3FT Hon BA
sUisse
Studiendauer:
3-5 Jahre
Studienabschlüsse:
Bachelor, Master
eine eidgenössisch anerkannte Maturität
oder ein als gleichwertig anerkanntes
Diplom. Ferner kann eine praktische
Tätigkeit oder der Besuch eines
gestalterischen Vorkurses von mindestens
einem Jahr verlangt werden.
Gewöhnlich müssen die Kandidaten sich
auch einer Eignungsprüfung unterziehen.
Einschreibung:
unterschiedliche Fristen bei den
verschiedenen Hochschulen. Wenden Sie
sich bitte frühzeitig an Ihre
Wunschhochschule.
Theaterwissenschaft
An der Universität Bern wird ein Bachelor
of Arts in Theatre and Dance studies
(6 Semester) sowie ein Master of Arts in
Theatre and Dance studies angeboten
(4 zusätzliche Semester).
Programm und Studieninhalt:
For further information: www.ucas.com
Theaterwissenschaft und Tanzwissenschaft
untersuchen theatrale Praktiken der
Vergangenheit und Gegenwart und setzen
dabei historisches und theoretisches Wissen
mit dramaturgischen und analytischen
Fragestellungen in Beziehung. Theater- bzw.
139
Tanzwissenschaft kann, sofern sie dabei
historisiert, systematisch betrieben werden,
besitzt einen anthropologischen Kern und
hat szenische Vorgänge zum Gegenstand.
Mit ihren Studienbereichen Geschichte,
Theorie und Dramaturgie /
Aufführungsanalyse trägt sie nach
Möglichkeit in Kombination mit Praktika
dazu bei, dass der öffentliche Diskurs über
Theater und Tanz differenzierter und
qualifizierter geführt werden kann. Der
Gegenstandsbereich der Studienprogramme
liegt hauptsächlich in der europäischen
Theater- und Tanzgeschichte sowie dem
gegenwärtigen Theater- und Tanzschaffen
von regionaler bis internationaler
Ausstrahlung.
Unterschiedlichste Erscheinungen und
Ereignisse aus den Bereichen der Festkultur,
des Alltags sowie der Kunst werden in
Hinblick auf Funktionen und Strukturen
szenischen Handelns verglichen und
bewertet, auch in Hinblick auf die
abweichenden Spezifika der Produkte
audiovisueller Medien. Damit werden
Phänomene innerhalb gesellschaftlich
bedingter Theatergefüge problematisiert.
Die Universität Freiburg bietet einen
Bachelor- und Masterstudiengang in
Musikwissenschaft und Geschichte des
Musiktheaters an.
Die Hochschule der Künste Bern bietet
einen Bachelor sowie einen Master im
Bereich Theater an.
Bachelor of Arts in Theater:
Der Bachelor-Studiengang in Theater ist eine
breit angelegte Grundausbildung. Sie
umfasst von der künstlerischen Idee über die
praktische Ausführung bis hin zu
theoretischen Ansätzen verschiedene Seiten
140
des Theaters und entwickelt die wichtigsten
Kompetenzen zur eigenen Theaterarbeit
ebenso wie zur aktiven Kritik ästhetischer,
qualitativer sowie methodischer Aspekte des
Theaters.
Die Studierenden sind in der Regel zwischen
18 und 30 Jahre alt.
Master of Arts in Theater -Vertiefung Scenic
Arts Practice / Performative Künste:
Die Gestaltung des Studiums richtet sich
nach den individuellen Schwerpunkten der
Studierenden. Sie entwickeln eigene Projekte
von der Idee bis zur Präsentation, dabei
werden Sie von Mentorinnen und Mentoren
aus der künstlerischen Berufspraxis begleitet.
Hohes künstlerisch-darstellerisches Niveau
wird mit Eigenständigkeit, Flexibilität und
transdisziplinären Kompetenzen verbunden.
Dabei integriert das Studium auch weit
gefasste Studienangebote in denen
darstellerische Kompetenzen oder auch
weiter gefasste Themen wie Raumgestaltung,
Lichtdesign, Ton, Medien und Management
vermittelt werden.
Die Hochschule der Künste Bern bietet
ausserdem noch einen Master in
Contemporary Arts Practice (Fine
Arts/Literary Writing/Music and Media
Art/Performance) an.
Das Aus- und Weiterbildungs-Angebot der
Zürcher Hochschule der Künste in den
Bereichen Art Education, Design, Film, Kunst
& Medien, Tanz, Theater und Musik ist breit
gefächert und bietet dadurch auch ein
ideales Umfeld für transdisziplinäre Projekte.
Regie, Theaterpädagogik und Bühnenbild
von der Zürcher Hochschule der Künste
angeboten.
«La Manufacture, Haute école de
théâtre de Suisse romande (HETSR),
Lausanne»
bietet den Studiengang „Bachelor of Arts
HES-SO en théâtre, orientation comédien
professionnel“ an. Ab Herbst 2009 können
sich Schauspieler, die sich für Studien in
Bühnenbild interessieren, zum
dreisemestrigen Studium des „Master of Arts
in Theatre, spécialisation : mise en scène“
anmelden .
Studienanstalten:
>
>
>
Universität Bern (www.unibe.ch)
Universität Freiburg (www.unifr.ch)
Hochschule der Künste Bern
(www.hkb.bfh.ch)
>
Zürcher Hochschule der Künste
(www.zhdk.ch)
>
La Manufacture, Haute école de théâtre
de Suisse romande (HETSR),
Lausanne (www.hetsr.ch)
Private Ausbildungsgänge
(für angehende Schauspieler)
>
Schauspielschule Zürich
(4 Jahre Vollzeitausbildung)
(Schauspiel, Figurenspielen)
www.schauspielschulezuerich.ch
>
COMART Theaterschule
Bewegungsschauspiel Zürich
(4 Jahre Vollzeitausbildung)
www.comart.org
>
Schauspielschule Vera Forster, Zürich
(3-monatige Probezeit + 3 ½ Jahre
Ausbildung zum Berufsschauspieler)
www.schauspielschule-veraforster.ch
>
Ecole de cirque de Genève
www.ecoledecirque-ge.ch
>
Ecole de cirque Zôfy, Sion
www.cirque-zofy.ch
Der Studiengang Bachelor of Arts in Theater
ist in die vier Fachbereiche Szenografie,
Dramaturgie, Theaterpädagogik, Regie
unterteilt.
Der Master-Studiengang Theater wird mit
den Vertiefungsschwerpunkten Schauspiel,
141
stUdies in tHe…
Usa
Diplomas:
Bachelor: at least 4 years; Master: 1 to 2
further years
Application Deadlines :
The deadline for admission applications
varies among institutions. Most deadlines
range from December to February for
enrolment in the following academic
year. Some institutions set special
application deadlines for international
students.
Theatre, performance, dramatic art…are
often taught in the colleges and
universities, but may also be available in
specialized academies and schools.
University of Connecticut Storrs (CT);
California State University - Dominguez
Hills Carson (CA) ;
California State University - Fresno (CA);
Michigan State University East Lansing
(MI);
University of Florida Gainesville (FL);
California State University - Fullerton
(CA);
California State University - Hayward
(CA);
California State University - Long Beach
(CA);
California State University - Los Angeles
(CA);
California State University - Northridge
(CA);
California State University - Sacramento
(CA);
California State University - San
Bernardino (CA);
California State University - Stanislaus
Turlock (CA);
Adelphi University Garden City (NY);
Carnegie Mellon University Pittsburgh
(PA);
Middle Tennessee State University
Murfreesboro (TN);
North Carolina Central University
Durham (NC);
North Carolina School of the Arts
Winston-Salem (NC);
North Dakota State University Fargo
(ND);
Ohio State University, The Columbus
(OH);
Ohio University Athens (OH);
Purdue University West Lafayette (IN);
Rutgers University New Brunswick (NJ);
San Diego State University San Diego
(CA);
San Fransisco State University San
Francisco (CA);
Stanford University Palo Alto (CA);
Clark University Worcester (MA);
Syracuse University Syracuse (NY);
Columbia University New York (NY);
Temple University Philadelphia (PA);
Barnard College New York (NY);
Cornell University Ithaca (NY);
University of California - Davis (CA);
Baruch College New York (NY);
Drake University Des Moines (IA);
University of California - Irvine (CA);
Boston Conservatory Boston (MA);
Eastern Illinois University Charleston (IL);
Boston University Boston (MA);
Florida Gulf Coast University Fort Myers
(FL);
University of California - Los Angeles
(CA);
Austin Peay State University Clarksville
(TN);
Miami University Oxford (OH);
The following instituions are offering
these studies (non exhaustive list):
Arizona State University Tempe (AZ);
Brown University Providence (RI);
California Institute of the Arts Valencia
(CA);
California Polytechnic State University San Luis Obispo (CA);
142
California State University - Chico (CA);
University of California - Riverside (CA);
Florida International University Miami
(FL);
University of California - San Diego La
Jolla (CA);
Florida State University Tallahassee (FL) ;
University of California - Santa Cruz
(CA);
Idaho State University Pocatello (ID);
Illinois State University Normal (IL);
California State Polytechnic University Pomona (CA);
Juilliard School, The New York (NY);
California State University - Bakersfield
(CA);
Louisiana State University Baton Rouge
(LA);
University of Massachusetts - Amherst
(MA);
University of Massachusetts North Dartmouth (MA);
University of San Diego San Diego (CA);
University of Texas - Arlington Arlington
(TX);
University of Texas - Austin Austin (TX);
University of Washington Seattle (WA);
University of Wisconsin - Milwaukee
(WI);
Accreditation
When selecting higher education programs in the USA, students should always
choose an institution that is accredited.
Accrediting agencies must be approved
by the Council on Postsecondary
Accreditation and by the U.S. Office of
Education.
Accreditation ensures that students’ diplomas and coursework will be recognized
by other educational institutions, professional organizations and employers.
An institution is accredited when its program of study, professors and academic
facilities meet the minimum standards
established by the accrediting agency
University of Central Florida Orlando (FL);
University of Colorado - Denver (CO);
143
> > > LES METIERS DE L’ART / DANSE
répertoire des formations
stUdien in ...
deUtsCHLand
Achtung : Informieren Sie sich frühzeitig
bei den einzelnen Bildungseinrichtungen,
da bei den Studiengängen in
darstellender Kunst und Tanz gewöhnlich
Aufnahmeprüfungen abgelegt werden
müssen.
Berufe welche mit dem Tanz verbunden
sind : Tänzer, Ballettmeister,
Trainingsleiter, Choreograph,
Tanzdramaturg, Tanzpädagoge...
Für die Ausbildung zum Bühnentänzer
oder Musicaldarsteller ist gesetzlich kein
bestimmter formaler Bildungsabschluss
vorgeschrieben, allerdings wird eine
tänzerische Früherziehung vorausgesetzt.
Voraussetzung für das Studium ist
gewöhnlich eine abgeschlossene
Schulbildung. Die Aufnahme setzt das
Bestehen einer Prüfung voraus. Das
Aufnahmealter liegt in der Regel
zwischen 16 und 20 Jahren.
Studienorte (unvollständige Liste)
siehe auch www.studienwahl.de
>
>
Studienabschlüsse :
Diplomprüfung, Künstlerische
Abschlussprüfung, Bachelor of Arts,
Master of Arts
144
Berlin Hochschule für Schauspielkunst
„Ernst Busch“: Bühnentanz (Bachelor);
Choreographie (Diplom)
www.hfs-berlin.de
Hochschule für Musik „Carl Maria von
Weber“ Dresden
Korrepetition für: Musiktheater,
Instrumentalmusik, Ballett (Diplom)
www.hfmdd.de
>
Palucca Schule Dresden - Hochschule für
Tanz
Bühnentanz (Diplom); Tanzpädagogik
(Diplom); Choreografie (Master of Arts)
www.palucca-schule-dresden.de
>
Tanz (Bachelor of Arts); Tanzkomposition
(Master of Arts)
Studieninhalt :
Er umfasst im allgemeinen die folgenden
Bereiche : Atem, Stimme, Sprechen,
Körper, Bewegung, Tanz, Gesang, Spiel,
Darstellung, Theorie, Pädagogik. Um
menschliche Erfahrungen und Ideen,
Charaktere und Handlungen
ausschliesslich durch Tanz,
Bewegungsabläufe, Gestik und Mimik
darstellen zu können, bedarf es
>
>
stUdien in ...
ÖsterreiCH
Hochschule für Musik und Darstellende
Kunst Frankfurt a. M. Theater-,
Musiktheater- und Tanzkritik (Master of
Arts); Zeitgenössischer und Klassischer
Tanz (Bachelor of Arts)
Justus-Liebig-Universität Gießen
(Geisenheim)
Choreographie und Performance (Master
of Arts)
www.uni-giessen.de
Tanz (Bachelor of Arts)
www.mhs-koeln.de
>
Tanz / Kindertanzpädagogik (Bachelor)
www.muho-mannheim.de
>
München
Ballett (Diplom); Ballettpädagogik
(Diplom)
>
Tanzhaus nrw Düsseldorf
www.tanzhaus-nrw.de
>
Staatliche Ballettschule Berlin
Bühnentanz (Bachelor)
www.ballettschule-berlin.de
>
Ballettschule der Staatsoper Hamburg
klassisch-akademischer Tanz; moderne
Tanztechnik; Tanz-Komposition; Folklore
www.hamburgballett.de
> Freie Universität Berlin
Tanzwissenschaft: Körper - Bewegung Verfahren (Master of Arts)
www.fu-berlin.de
Mindeststudiendauer
6-10 Semester (Tanz und darstellende
Kunst), 8-9 Semester (Musical)
DANSE
tänzerischer Begabung, künstlerischer
Sensibilität, Ausdrucks- und
Gestaltungsfähigkeit, hervorragender
physischer Belastbarkeit und Kondition.
Die Ausbildung erfolgt teils im Einzel-,
teils im Gruppenunterricht.
Die Ausbildung im Bereich Tanz erfolgt
an Musikhochschulen, an
nichtuniversitären Einrichtungen
(staatlichen, gemeindlichen oder privaten
Tanz- oder Ballettschulen).
>
Die Ausbildung im Bereich Tanz wird in
Österreich an den Universitäten für Musik
und Darstellende Kunst angeboten.
Ausserdem gibt es diese Ausbildung auch
noch an privaten Tanz- oder
Ballettschulen.
>
Universität Mozarteum Salzburg : Musikund Bewegungserziehung Salzburg
(Bachelor / Master)
www.moz.ac.at
>
Universität für Musik und darstellende
Kunst Wien
Musik- und Bewegungserziehung
(Bakkalaureat / Magister)
www.mdw.ac.at
Private Ausbildungsstätten:
> Anton-Bruckner-Privatuniversität Linz
Movement Studies & Performance
(Tanzpädagogik) (Bachelor / Master)
Zeitgenössischer Bühnentanz (Bachelor /
Master)
www.bruckneruni.at
> Konservatorium Wien-Privatuniversität
Moderner Tanz (Bachelor)
Pädagogik für Modernen Tanz (Bachelor)
www.konservatorium-wien.ac.at
> Ballettschule der Wiener Staatsoper
Aufnahmeprüfung, Aufnahmealter
zwischen 7 und 17 Jahren, BühnentanzAusbildung
www.opera-balletschool.com
> Salzburg Experimental Academy of
Dance S.E.A.D. Salzburg
www.sead.at
> Tanzquartier Wien
Zentrum für zeitgenössischen Tanz und
Performance
www.tqw.at
Eine Liste von weiteren privaten
Ballettschulen und Tanzstudios finden Sie
unter:
www.tanz.or.at
145
etUdes en ...
BeLGiQUe
-
LIEUX DE FORMATION :
>
>
Ecole Royale de ballet d’Anvers:
www.koninklijke-balletschoolantwerpen.be
P.A.R.T.S ( Anne Teresa de Keersmaeker):
www.rosas.be
etUdes en ...
franCe
-
En France ce sont les Conservatoires
Nationaux Supérieurs de Musique et de
Danse (CNSMD) de Paris et de Lyon qui
forment les danseurs. La formation, en 4
ans, est accessible sur concours. L’accès
au CNSMD est réservé aux meilleurs
élèves des conservatoires à rayonnement
régional (CCR), départemental (CRD),
communal ou intercommunal (CRCI) qui y
ont acquis une solide base de formation.
En gros l’on pourrait dire que ce sont les
Conservatoires Nationaux qui forment les
danseurs – et l’université les professeurs.
Les diplômes préparés à l’université
mènent surtout à l’enseignement, voire à
la recherche.
Ecoles spécialisées
-
Le Centre National de Danse.
De nombreuses écoles privées offrent
des formations à finalité professionnelle.
Mieux vaut être prudent sur le choix de
l’établissement et se renseigner auprès
des DRAC (directions regionales des
affaires culturelles) avant de s’inscrire.
Parmi les formations réputées l’Opera
national de Paris qui dispose d’une
école de danse et d’un atelier lyrique; les
centres chorégraphiques nationaux
(CCN), au nombre d’une quinzaine;
l’Ecole nationale supérieure de danse de
Marseille (ENSD); l’école Rosella
Hightower à Cannes…
Organisation des études:
La durée des formations peut varier
fortement (2 à 5 ans).
Formations en danse
En Belgique, il n’y a que des écoles
privées qui organisent une formation en
danse. Il ne s’agit que de formations
n’ayant pas de caractère supérieur.
professeur de danse, de participer à la
formation professionnelle continue des
enseignants et des artistes chorégraphes,
et de faciliter leur insertion
professionnelle.
www.cnd.fr
Le contenu des formations est également
très variable. Nous conseillons de ce fait
aux étudiants de se renseigner
directement auprès des institutions
choisies.
>
>
>
>
>
>
>
>
DEC- Diplôme d’études chorégraphiques
Diplôme Supérieur de Danse
Diplôme National d’Etudes Supérieures
Chorégraphiques
Licence arts
Licence professionnelle
Master de recherche
Master Professionnel
Diplôme d’une école privée de danse
Conservatoires nationaux de région
(CNR)- liste non-exhaustive
examen ou concours d’admission
se renseigner à temps directement auprès
des écoles
LIEUX D’ÉTUDES :
06
13
14
21
31
38
54
66
Conservatoires Supérieurs
CNSMD Lyon
Diplôme national d’études supérieures
chorégraphiques (4 ans).
Disciplines : danse classique, danse
contemporaine.
www.cnsmd-lyon.fr
CNSMD Paris
Diplôme de Formation Supérieure
(sera remplaçé par le Diplôme national
d’études chorégraphiques)
Disciplines : danse classique et
contemporaine
www.cnsmdp.fr
75
78
83
Ecoles de danse
(liste non-exhaustive)
06
06
Universités
Licence : Lille 3 (www.univ-lille3.fr) /
Nice (www.unice.fr) / Paris 8
(www.univ-paris8.fr) / Strasbourg
(www.unistra.fr)
Licence professionnelle : Dijon (www.ubourgogne.fr)
Master recherche : Lille 3 (www.univlille3.fr) / Nice (www.unice.fr) / Paris 8
(www.univ-paris8.fr) / Strasbourg
(www.unistra.fr)
Master professionnel : Clermont- Ferrand
2 (www.univ-bpclermont.fr) / Nice
(www.unice.fr)
Nice, CNR, 24, bd. de Cimiez
Aix-en Provence, ENMD-Conservatoire
D.Milhaud, 3, rue Joseph Cabassol
Caen, CNR, 1, rue du Carel
Dijon, CNR, 24, bd. Clemenceau
Toulouse, CNR, 17, rue Larrey
Grenoble, CNR, 6, chemin des Gordes
Nancy, CNR, 3, rue Maréchal Ney
Perpignan, Conservatoire national de
musique , d’art dramatique et de
danse, 1, rue Joglars / Forum St.
Martin
Paris, CNR, 14, rue de Madrid
Versailles, CNR, 24, rue de la
Chancellerie
Toulon, Conservatoire César Geoffray,
168 av. du commandant Nicolas
06
13
13
31
Cannes-Mougins, Ecole supérieure de
danse Rosella Hightower, 27, bd.
Montfleury
www.cannesdanse.com
Nice, Centre de formation
professionnelle et d’études supérieures
en danse, 16, rue Cassini
www.offjaz.com
Nice, Ecole supérieure de danse Serge
Alzetta, 18, rue Masséna
www.alzettajazzacademy.com
Aix-en Provence, Cafedanse, 2bis,
traverse de l’Aigle d’Or
www.cafedanse.fr
Marseille, Ecole Nationale Supérieure
de Danse, 20, rue Gabès
www.ecole-danse-marseille.com
Toulouse, CESMD, 12 ,place Saint
Pierre
www.cesmd-toulouse.fr
Le rôle de cet établissement qui se trouve
à Paris est d’assurer la formation de
danseurs professionnels au métier de
146
147
34
34
38
49
75
75
75
75
stUdies in tHe ...
Montpellier, CCN de Montpellier
Languedoc-Roussillon
www.mathildemonnier.com
Montpellier, Epsedanse
www.epsedanse.com
Grenoble, Institut de danse et des arts
de l’Isère, 20, rue Guynemer
Angers, Centre National de Danse
Contemporaine
www.cndc.fr
Paris, Ecole de danse de l’Opéra
National de Paris,
www.operadeparis.fr
Paris, Centre National de la Danse
www.cnd.fr
Paris, Espace Pléiade, 5-7, rue du
Moulin vert
www.balletjazzart.com
Paris Ecole de formation professionnelle
Rick-Odums, 54, rue de Clichy
www.centre.rick-odums.com
pour en savoir plus :
ONISEP (Office national d’information
sur les enseignements et les professions),
www.onisep.fr
www.ladanse.com
United KinGdom
Most dance courses are offered in
combination with other subjects, but there
are opportunities for practical work as well
as choreography and appreciation.
Courses cover a wide range of Western
dance styles – such as ballet, modern,
jazz and tap- and, increasingly, the dance
styles of Africa and South Asia.
Length of study :
undergraduate level : 3-4 years leading
to a Bachelor’s degree (Bachelor of Arts
or Bachelor of Science);
1-2 additional years lead to a Master’s
degree (graduate degree).
INSTITUTIONS AND
SPECIALIZATIONS :
Institutions of higher education and their
specializations: (non exhaustive list)
>
>
>
>
Diplomas awarded :
Bachelor, Master
>
Entry requirements :
Usually a secondary school leaving
diploma and an interview / audition.
>
Conditions of inscription :
most institutions are part of the UCAS
scheme. Students have to make their
application through UCAS before 15
January (see brochure " Higher Education
in the United Kingdom "). Private
institutions are not participating in this
scheme (students have to apply directly to
those schools).
148
>
>
Bath Spa (www.bathspa.ac.uk)
Dance 3FT Hon BA
(www.beds.ac.uk)
Dance and Professional Practice 3FT Hon
BA
(www.uclan.ac.uk)
Dance, Performance and Teaching 3FT
Hon BA
Coventry University
(www.coventry.ac.uk)
Dance and Professional Practice 3FT Hon
BA
(www.cumbria.ac.uk)
Dance Performance and Drama
De Montfort University (www.dmu.ac.uk)
Arts Management and Dance 3FT Hon
BA Dance 3FT Hon BA
Dance and Drama Studies 3FT Hon BA
Dance and Photography & Video 3FT
Hon BA
Theatre and Dance 3FT Hon BA
Dance 3FT Hon BA
Dance and Drama 3FT Hon BA
Dance and English Language &
Communication 3FT Hon BA
Dance and English Literature 3FT Hon BA
Dance and Film Studies 3FT Hon BA
Dance and Media & Cultural Studies 3FT
Hon BA
Dance and Music 3FT Hon BA
Music Technology and Dance 3FT Hon BA
>
>
>
>
>
>
>
Music with Dance 3FT Hon BA
Television & New Broadcasting Media
with Dance 3FT Hon BA
….
Dance 3FT Hon BA
Liverpool John Moores University
(www.ljmu.ac.uk)
Dance Studies 3FT Hon BA
Dance Performance 3FT Hon BA
Dance Studies 3FT Hon BA
Dance 3FT Hon BA
The University of Salford
(www.salford.ac.uk)
Physical & Dance Theatre 3FT Hon BA
Dance 3FT Hon BA
Dance and Community Health 3FT Hon
BA
Dance and Education 3FT Hon BA
Dance and English Language/Linguistics
3FT Hon BA
Dance and English Studies 3FT Hon BA
Dance and Geography 3FT Hon BA
Dance and History 3FT Hon BA
Dance and Journalism 3FT Hon BA
Dance and Media Studies 3FT Hon BA
Dance and Music 3FT Hon BA
Dance and Photography 3FT Hon BA
Dance and Politics 3FT Hon BA
Dance and Psychology 3FT Hon BA/BSc
Dance and Public Relations 3FT Hon BA
Dance and Sociology 3FT Hon BA/BSc
…
University of Surrey (www.surrey.ac.uk)
Dance and Culture (3 years) 3FT Hon BA
149
>
>
>
>
Dance 3FT Hon BA
Performance and Events Production 1FT
Hon BA
University of Ulster (www.ulster.ac.uk)
Dance 3FT Hon BA
(www.wlv.ac.uk)
Dance Practice and Performance 3FT
Hon BA
University of Winchester
(www.winchester.ac.uk)
Choreography & Dance Studies 3FT Hon
BA
> The Benesh Institute of Choreology,
>
>
>
>
150
diplomas and coursework will be
recognized by other educational
institutions, professional organizations
and employers.
An institution is accredited when its
program of study, professors and
academic facilities meet
the minimum standards established by the
accrediting agency.
The Royal Ballet School London
www.royal-ballet-school.org.uk
For further information: www.ucas.ac.uk
stUdies in tHe…
Non-UCAS based institutions:
>
>
London
www.benesh.org
Laban Centre for Movement and Dance,
London (Bachelor’s and Master’s
degrees in dance theatre, movement
therapy, community dance, performance)
www.laban.org
Laban and Trinity College of Music have
merged to form
The Trinity Laban Conservatoire of Music
and Dance
(Bachelor’s and Master’s degrees in dance
and music)
www.trinitylaban.ac.uk
London College of Dance, Bedford (BA
Dance)
www.istd.org
London Contemporary Dance School at
the Place, London (BA Contemporary
dance, MA Contemporary dance)
www.theplace.org.uk
The Royal Academy of Dance, London
www.rad.org.uk
Usa
• Organization of studies
Higher education in the area of dance in
the USA is offered by various institutions
(either public or private). The length of
studies is usually 4 years for a Bachelor’s
degree (undergraduate level) and 1-2
additional years of study for a Master’s
degree (graduate level).
• Conditions of admission:
Students should be holders of a
secondary school leaving diploma.
Usually they have to pass an entrance
examination. Moreover, selective and
highly selective institutions are
considering the scholastic achievements
of the candidates.
• Conditions of inscription:
contact directly the institutions at least a
year before applying.
• Accreditation:
When selecting higher education
programs in the USA, students should
always choose an institution that is
accredited.
Accrediting agencies must be approved
by the Council on Postsecondary
Accreditation and by the U.S. Office of
Education.
Accreditation ensures that students’
UNIVERSITIES OFFERING
DANCE AS A PROGRAM IN
THE USA (non exhaustive list)
> Adelphi University Garden City (NY)
> Barnard College New York (NY)
> Boston Conservatory Boston (MA)
> Brown University Providence (RI)
> California Institute of the Arts Valencia (CA)
> California Polytechnic State University - San
Luis Obispo (CA)
California State University - Fullerton (CA)
>
> California State University - Hayward (CA)
> California State University - Long Beach
>
>
(CA)
California State University - Los Angeles
(CA)
California State University - Sacramento
(CA)
Cornell University Ithaca (NY) Private
>
> Duke University Durham (NC) Private
> Florida International University Miami (FL)
> Florida State University Tallahassee (FL)
> Juilliard School, The New York (NY)
> Long Island University Brookville (NY)
> Loyola Marymount University Los Angeles
(CA)
> New York University New York (NY)
> Ohio University Athens (OH)
> Purdue University West Lafayette (IN)
> Rutgers University New Brunswick (NJ)
> Temple University Philadelphia (PA)
> University of Alabama - Tuscaloosa (AL)
> University of Arizona Tucson (AZ)
> University of Arkansas - Little Rock Little Rock
(AR)
> University of California - Davis (CA)
> University of California - Irvine (CA)
> University of California - Riverside (CA)
> University of California - San Diego La Jolla
(CA)
> University of California - Santa Barbara
(CA)
> University of Florida Gainesville (FL)
> University of Illinois - Urbana-Champaign
Urbana (IL)
University of Massachusetts - Amherst (MA)
>
> University of North Carolina - Greensboro
(NC)
University of North Texas Denton (TX)
>
> University of Northern Colorado Greeley
(CO)
> University of South Carolina-Columbia
Columbia (SC)
> University of South Florida Tampa (FL)
> University of Texas - Austin (TX)
> University of Toledo (OH)
> University of Utah Salt Lake City (UT)
> University of Washington Seattle (WA)
> University of Wisconsin - Milwaukee (WI)
Private
151
Dance Schools
> New York, Martha Graham School of
>
>
>
>
>
>
Contemporary Dance
www.marthagraham.org
New York, Limon Institute:
www. limon.org
New York, Merce Cunningham Dance
Studio www.merce.org
New York, The Ailey School
www.alvinailey.org
New York, Julliard School
www.julliard.edu
New York, American Ballet Theatre
www.abt.org
New York, Paul Taylor Dance Studio
www.ptdc.org
…
autres bonnes
addresses
en Espagne:
Institut del Teatre de Barcelone :
www.institutdelteatre.org
aux Pays Bas
- Rotterdamse Dansacademie:
www.codarts.nl
- ArtEZ Dansacademie, Arnhem:
www.artez-dansacademie.nl
au Portugal
Escola Superior de Dança
www.esd.ipl.pt
en Suède
Danhögskolan à Stockholm
(University College of Dance)
www.danshogskolan.se
en Suisse
- Ecole atelier Rudra Béjart Lausanne :
www.bejart-rudra.ch
- Luzern Tanz
www.ballettluzern.ch
- Zürich Tanz Theater-Schule :
www.colombodance.ch
ATTENTION!
Les formations reprises dans cette
brochure ne remplissent pas toujours
les conditions pour obtenir une aide
financière de l’Etat. Avant de vous
décider, contactez le cedies.
Pour plus d’infos :
www.ladanse.com
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