Appel des UD Chennevières 10 novembre - snudi

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Appel des UD Chennevières 10 novembre - snudi
Défendre l’école de la République à Chennevières-sur-Marne comme partout ailleurs !
L’adjoint au maire de Chennevières-sur-Marne, chargé des affaires scolaires, s’est permis d’adresser aux directions d’écoles de la ville
une « note de service » dans laquelle il écrit: « Il est impératif de solliciter le maire, via un courrier au service scolaire, pour
l’autorisation d’occuper les locaux scolaires en dehors de la formation continue des élèves. En l’absence d’autorisation, les personnes
ne seront pas autorisées à occuper les locaux et les personnes présentes invitées à en sortir. »
Cet élu politique décrète ainsi qu’un enseignant ne pourrait plus rester dans sa classe pour corriger ses cahiers ou pour préparer son
affichage pédagogique ou encore pour recevoir des parents sans autorisation préalable du maire ! A défaut de cette autorisation, les
responsables périscolaires municipaux, que le maire qualifie de « chefs d’établissement », sont chargés de faire sortir de l’école et de
leur propre classe les enseignants qui y resteraient en dehors de leurs heures de cours.
Le maire dicte sa propre loi comme s’il était devenu l’employeur ou le DRH des enseignants !
L’attitude du maire de Chennevières-sur-Marne aggrave encore plus les conditions de travail des enseignants : en particulier avec
l’occupation illégale des salles de classe par le périscolaire et les réunions à répétition des ATSEM sur temps scolaire dans les locaux
scolaires, sans accord des directions d’école ; ce qui place les enseignantes et les agents municipaux de maternelle en difficulté et
nuit aux enfants.
Les directeurs d’école et les enseignants sont des fonctionnaires d’Etat et, à ce titre, placés sous l’autorité de la Directrice
Académique des Services de l’Education Nationale, les Atsems, agents et animateurs sont fonctionnaires territoriaux. Ils ont les uns et
les autres des droits et des garanties statutaires et tous exigent légitimement qu’ils soient respectés.
C’est un fait, à Chennevières, comme dans de nombreuses villes de notre département, la mise en place à marche forcée des rythmes
scolaires depuis la rentrée de septembre 2014, a des conséquences désastreuses :
•
la division des personnels et la remise en cause des statuts de tous générant conflits entre les uns et les autres, confusion
entre temps scolaire et moments de loisirs, entre enseignants et animateurs, entre la classe comme lieu d’enseignement et la
salle de centre de loisirs.
•
La multiplication des ingérences des élus politiques dans l’école de la république, les tentatives de fixer des règles locales
dérogatoires au code de l’éducation, aux règles statutaires sont quotidiennes.
•
La remise en cause de l’égalité des droits des enfants devant l’instruction.
Il s’agit de la défense de l’école de la République, de l’école publique qui est aujourd’hui en péril !
Sans respect des statuts des personnels, il n’y a plus d’Education nationale, il n’y a plus de République !
Les Unions Départementales du Val-de-Marne CGT et FO, Solidaires et la FSU qui exigent avec leurs syndicats
d’enseignants et d’agents territoriaux, la suspension de la « réforme » des rythmes scolaires et le retrait des
décrets Peillon et Hamon, invitent à participer
au rassemblement
à l’appel des syndicats enseignants SNUDI-FO, SNUipp-FSU, SE-UNSA, Sud Education et CGT Educ’action,
mardi 10 novembre à 17h30 devant la Mairie de Chennevières-sur-Marne pour exiger :
le retrait de la "note de service" de l'adjoint au maire,
l'arrêt de l'utilisation des salles de classe pour les activités périscolaires,
le respect par les élus municipaux de la loi et de la réglementation en découlant protégeant les personnels de
l'Education Nationale de toute ingérence extérieure.
Préfet et DASEN doivent exiger du maire de Chennevières le retrait de sa « note de service » et faire respecter les droits et
garanties statutaires des personnels.
Créteil le 6 novembre 2015

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