Emre: İyi günler Ben... Anlatması biraz zor ama. Begüm`ün annesi
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Emre: İyi günler Ben... Anlatması biraz zor ama. Begüm`ün annesi
Extrait n°5 – Okumak.fr Ce fichier pdf correspond à l’article suivant, cliquez sur le lien pour en savoir plus : Okumak.fr Emre: İyi günler Ben... Anlatması biraz zor ama. Begüm’ün annesi: Yolculuğun iyi geçti mi? Yorulmadın inşallah! Emre: Başınız sağ olsun. Ben yeni öğrendim. Begüm’ün annesi: Senin de oğlum. Emre: Ben, gerçekten... Ne söyleyeceğimi bilemiyorum. Begüm’ün annesi: Merak etme oğlum. Begüm biliyordu. Benim mutfakta biraz işim vardı. Sen rahatına bak Begüm’ün mektubu: Sevgilim... Nasıl isterdim bilemezsin Şu an yanında olup her şey sana anlatmayı ve defalarca özür dilemeyi. Ne kadar oldu ben gideli bilmiyorum. Kim bilir ne kadar bensiz bıraktım seni. Sensiz kalmanın yarısı kadar zorsa bensizlik Beni ömür boy affetmesen yeridir. Ama yine de hep diledim affetmeni Anlatabilmemin bir yolu olsaydı İnan denerdim cevapsız bırakmazdım. Ama bir yol bulamadım buna. Tek bildiğim yanında kalsaydım, daha kolay olmayacaktı Kıyamadım, sadece kıyamadım. Bana sordun ya "gitmeye cesaretin var mı ?" diye Kalmaya cesaretim olsaydı... Bir an olsa ayırmazdım yanağımı göğsünden Cennetin provasıydı işte Ben kızamıyorum sen de kızma hayata Kapatma kapalarını Biliyorum sevmek kolay herkes için Ama hiç yaralanmamış gibi sevmek ne kadar zor aslında. Emre : Bonjour, Je … C’est un peu dur à expliquer mais… La mère de Begüm : Ton voyage s’est bien passé ? J’espère que tu n’es pas fatigué. Emre : Toutes mes condoléances. Je viens d’apprendre la nouvelle… La mère de Begüm : A toi aussi, toutes mes condoléances. Emre : Vraiment je… Je ne sais plus ce que j’allais dire. La mère de Begüm : Ne t’inquiète pas mon enfant. Begüm savait. J’avais du travail en cuisine. Toi mets-toi à l’aise. La lettre de Begüm : Mon amour… Tu ne peux pas savoir comme je voudrais en ce moment être à tes côtés, tout t’expliquer et m’excuser mille fois. Je ne sais pas combien de temps a passé depuis que je suis partie. Qui sait combien de temps je t’ai laissé seul. Si vivre sans moi est aussi dur que vivre sans toi, alors tu as le droit de ne jamais me pardonner. Mais tout de même j’ai toujours souhaité que tu me pardonnes. Si j’avais pu m’expliquer, crois-moi j’aurais essayé et je ne t’aurais pas laissé sans réponse. Mais je n’ai pas trouvé le moyen de le faire. Tout ce que je sais c’est que si j’étais restée à tes côtés, ça n’aurait pas été plus facile. Je ne pouvais pas me sacrifier tout simplement. Tu m’as demandé « Est-ce que tu as le courage de partir ? ». Si j’avais eu le courage de rester. Si j’avais eu un moment, je n’aurais pas séparé ma joue de ta poitrine car c’était un avant-goût du paradis. Je ne suis pas en colère, toi non plus n’en veux pas à la vie. Ne te ferme pas les portes. Je sais qu’aimer est facile pour tout le monde, mais comme il est dur d’aimer sans souffrir en réalité. Je ne te demande qu’une Sadece bunu istiyorum senden chose. Pas de comparaison, de rancœur ni Ne kıyas, ne kin, ne beklenti olsun hayatında d’ambition. Mais que tu sois comme celui qui İlk defa aşık oluyormuş gibisin. tombe amoureux pour la première fois. Je ne Nasıl seveceğini zaten ben öğretemem sana, suis pas celle qui va t’apprendre à aimer. Car en iyi yaptığın şey bu çünkü. c’est ce que tu fais le mieux. Si seulement Bari sözümü tutabilseydim j’avais pu tenir ma promesse. Souviens-toi Hani 45´inde alacaktım ya seni Veda etmek için yazmıyorum bunları Veda edecek cesaretim olsaydı bunu karşında yapardım Aklının köşesinde olmak değil niyetim sadece gülümse arada. Benim köşem orada gizli çünkü Öpmeye doyamadığım dudağının köşesinde saklı Kendine iyi bak Emre : Lavabo ne taraftaydı acaba? Begüm’ün annesi: Şu karşıdaki kapı. Emre : Tamam pour tes 45 ans je t’aurais emmené. Je n’écris pas cela pour te dire adieu. Si j’avais eu le courage de te dire adieu, je l’aurais fait en face. Je n’ai pas envie de rester dans un coin de ton esprit, seulement sur ton sourire de temps en temps. Parce que c’est là que je suis cachée. Cachée au coin de tes lèvres que je ne pouvais me lasser d’embrasser. Prends-soin de moi. Emre : Où sont les toilettes déjà ? La mère de Begüm : Cette porte en face. Emre : D’accord