Dossier de presse, Axe Arts visuels
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Dossier de presse, Axe Arts visuels
22 bd Solvay 6000 Charleroi - Belgique tel. –71 27 29 71 fax. –71 27 29 70 http://bps22.hainaut.be [email protected] [email protected] Espace de création contemporaine de la Province de Hainaut ___ Asbl Dossier de presse 4 Asphalte#1. Biennale d’Art Urbain 4 Parcours arts visuels 4 7 juin > 26 octobre 2014 Dossier de presse. Asphalte#1. Biennale d’Art Urbain Communiqué de presse Asphalte#1. Biennale d’Art Urbain En 2012, lors de l’édition zéro de la biennale d’art urbain Asphalte, à Charleroi, le B.P.S.22 avait proposé une collaboration avec l’artiste JR dans le cadre du projet Inside Out / Smile ! Les affiches, représentant plus de 750 visages souriants, avaient occupé la ville pendant plus de six mois. Cette fois, c’est plus d’une dizaine de réalisations monumentales, accompagnées de participations OFF, qui jalonnent le centre-ville de Charleroi. La philosophie qui sous-tend la biennale d’art urbain Asphalte participe d’une réflexion sur la redéfinition de la politique culturelle à mener dans une ville comme Charleroi. Celle-ci souffre d’un déficit d’aménagement urbain, conséquence à la fois d’une absence de patrimoine architectural ancien (la ville s’est véritablement créée au 19e siècle, pour répondre aux besoins des usines) et d’une absence de politique urbanistique depuis plusieurs décennies. Il n’est pas un hasard si l’un des enjeux majeurs de cette législature communale est la définition d’un « plan pour la ville » dont l’aménagement urbain est le levier prioritaire. Une série de chancres, de friches, de pignons aveugles qui aujourd’hui défigurent le centre-ville pouvaient devenir les lieux d’interventions artistiques et la base d’un nouveau regard. Ils ont déterminé les choix esthétiques du volet arts visuels. Dans ce contexte volontariste, les opérateurs culturels ont souhaité être les acteurs de ce renouveau urbanistique de la Ville, en proposant une série d’interventions qui, à terme, doivent contribuer à la remodeler. Il peut s’agir de différentes formes artistiques, mêlant peintures murales, sculptures, designs urbains, éclairages, occupations musicales, théâtrales ou dansées, voire culinaires et relationnelles (festives, conviviales, etc.) Cette diversité est entendue dans le concept d’art urbain. Pour cette première véritable édition d’Asphalte, le B.P.S.22 a pris la direction artistique du volet arts visuels et a missionné les commissaires belges, Alice van den Abeele et Raphaël Cruyt, pour définir la ligne esthétique du IN. Plusieurs grands noms du street art, dont une série d’artistes internationaux, rarement montrés en Belgique, occupent ainsi des espaces (parfois monumentaux) mis à leur disposition. Les commissaires définissent ainsi leur projet : « Une biennale d’art urbain est synonyme d’une ville qui se renouvelle. Cette forme d’art, plébiscitée depuis quelques années, s’est développée parallèlement à une conscience cosmopolite mondiale naissante. Si l’Internet a été l’outil de cette révolution, l’art urbain en est l’image. Les valeurs d’identité(s), d’authenticité et de coopération propres à la culture web 2.0 s’expriment pleinement à travers l’art urbain. Ce qui en a fait un art viral, déterritorialisé, s’adressant aussi bien au piéton qu’à l’Internaute. Le parti pris pour Asphalt #1 est de s’adresser, par les interventions artistiques, d’abord aux citoyens et ensuite au public virtuel. La première raison de ce choix est le contexte unique qu’offre la ville en ellemême, bien différent de celui des mégalopoles où l’on a plus souvent l’habitude de rencontrer l’art urbain. Le paysage de Charleroi exerce une sorte de fascination pour un étranger. Dans cette ville en pleine mutation, les contrastes frappent l’imagination, le terrain est vierge pour les artistes. L’environnement est idéal pour faire de l’art urbain, vecteur d’empathie, un outil de valorisation de l’espace public. Dossier de presse. Asphalte#1. Biennale d’Art Urbain Dans les faits, ce sont les lieux désignés dans la ville pour les interventions artistiques qui ont motivé la sélection des participants. Puis, les projets ont été discutés. Dans son ensemble, le programme, d’envergure internationale, est varié avec une prédominance pour la peinture murale. Il permet en outre de réunir, dans une même ville, les œuvres d’artistes emblématiques d’une culture urbaine émergente. Ces artistes partagent une longue expérience de ce type d’intervention. Nombreux sont considérés comme les maîtres actuels du Graffiti ou Street Art dans le monde. Des étiquettes que tous rejettent car trop grossières et stéréotypées. Et aussi, parce qu’au-delà des catégories en tout genre qui créent l’exclusion, le travail de ces artistes s’adresse à tout le monde par essence. A la recherche des œuvres disséminées tout au long du parcours, c’est Charleroi qui se découvre. » L’ensemble des interventions détermine un parcours pédestre d’une heure-trente, dans le centre-ville, réinvitant ainsi le promeneur à (re)découvrir Charleroi, par un autre biais. Mais ce parcours est aussi l’occasion de découvrir la diversité technique et esthétique de ce courant artistique majeur de la fin du XXe siècle qu’est l’art urbain, loin des clichés et des stéréotypes auxquels il est souvent cantonné. Comme toute biennale, Asphalte#1 décline, par ailleurs, à côté de la programmation IN, un volet OFF qui rassemble une série de propositions spontanées, émanant d’artistes issus de divers horizons ou de collectifs locaux. Ce OFF, visible dans la ville et aux abords, comme dans le QG de la biennale qu’est l’ancienne piscine de l’Université du Travail sommairement réaffectée, témoigne de la vitalité et du dynamisme de la scène régionale. Dossier de presse. Asphalte#1. Biennale d’Art Urbain Le IN Les artistes Escif 1984, Valence / ES Vit et travaille à Valence / ES Artiste activiste, Escif envisage l’intervention dans l’espace public comme une réponse au contexte social et architectural. Il travaille essentiellement des couleurs pâles et des lignes simples d’une grande finesse qui lui permettent de faire passer efficacement ses commentaires humoristiques. Ses héros, anonymes, sont des vecteurs de révolution et de changement social. Ses œuvres sont directement liées au capitalisme, à la politique, à l’économie et à d’autres thèmes explorant des questions sociales sensibles. Pour Asphalte#1, Escif a choisi ses lieux d’interventions au gré de ses pérégrinations en ville. A voir à Charleroi Ville Basse. Sozyone Gonzalez 1973, Bruxelles / BE Vit et travaille à Valence / ES Dans les années 1990, Pablo Gonzalez alias Sozyone tombe dans le graffiti et devient adepte du « vandalisme esthétique ». Actif au sein du crew R.A.B., il fonde le groupe Ultra Boys dont les peintures inspirées de comics (Iron Man, Hulk, X-Men) deviennent vite des références. Polymorphe, Sozyone est également membre du groupe De Puta Madre. Son univers est rempli de personnages infréquentables, de rebelles et d’oiseaux de mauvais augure. Dans ses peintures, la violence des sujets contraste avec la finesse de l’expression et les visages aux airs cubistes avec des lignes claires sans contours. Revendiquant une nouvelle forme de graffiti, Sozyone retranscrit en couleurs la face sombre de l’homme. Loin de tout académisme et des règles du bon goût, Sozyone s’inspire, pour Asphalte#1, de la ville, de son histoire et de ses légendes. A voir sur la place entre la rue de Marchienne et la rue du Moulin. Maya Hayuk 1969, Baltimore / US Vit et travaille à New York / US Photographe, designer, curateur, écrivain, peintre d’atelier et muraliste, Maya Hayuk est une créatrice compulsive. Ses œuvres luxuriantes dans lesquelles les couleurs et les lignes s’entrechoquent retranscrivent cette vitalité et ce dynamisme. Ses compositions abstraites, géométriques et symétriques s’inspirent de l’artisanat traditionnel d’Ukraine dont elle est originaire, de la pop culture, de l’art moderne et de l’art cinétique. Si sa peinture se propage généralement sur de larges surfaces, c’est pour permettre au spectateur de vivre une expérience visuelle hautement stimulante sur le plan émotionnel. Dans le cadre d’Asphalte#1, Maya Hayuk élabore une peinture murale complexe et hypnotique, remplie de motifs répétitifs et pénétrants qui rappellent la musique psychédélique. A voir sur la Géode du Palais des Expos. Dossier de presse. Asphalte#1. Biennale d’Art Urbain HuskMitNavn 1975, Copenhague / DA Vit et travaille à Copenhague / DA Artiste multidisciplinaire et d’une incroyable productivité, HuskMitNavn (« Souviens-toi de mon nom » en danois) cultive son anonymat tout en accumulant les expositions solos et collectives à Bruxelles, New York, Rotterdam, Berlin ou Oslo. Sa pratique artistique va du graffiti dans l’espace public au dessin de presse et de la peinture au dessin. Ses figures, empreintes d’un style très personnel où l’aplat côtoie le crayonné, sont influencées par les comics et la bande dessinée. Tantôt satiriques, tantôt sarcastiques, souvent humoristiques, elles nous mettent en position de spectateur face au comique de notre routine journalière et aux absurdités de notre société. Pour Asphalte#1, Husk a réalisé plusieurs dessins sur les façades de l’Ecole Cobaux ainsi que sur les piliers sous le ring en direction de la route de Mons, rappelant explicitement l’école de bande dessinée de Marcinelle. Hell’O Monsters Jérôme Meynen (1982, Mons/BE), Antoine Detaille (1980, Péruwelz/BE) et François Dieltiens (1982, Mons/BE) Vivent et travaillent à Bruxelles Issu du graffiti, le collectif Hell’O Monsters abandonne rapidement cet univers en faveur de dessins d’une finesse chirurgicale, principalement noirs et blancs, sur papier et de sculptures et installations aux allures robotiques. Depuis la fin des années 1990, ils développent un vocabulaire graphique unique, complexe et ambigu, fait de monstres aux expressions troublantes, aussi sympathiques que repoussants. Leur démarche créative utilise une sorte de bestiaire étrange et fantastique peuplé d’animaux énigmatiques ou de créatures à l’apparence vaguement humaine mais asexuées, de formes et de symboles puisés dans l’iconographie des contes, fables et autres allégories moyenâgeuses, des mythologies anciennes ou contemporaines, mais aussi des vanités, de l’ésotérisme ou du surréalisme. Pour Asphalte#1, le collectif Hell’O Monsters est intervenu sur les bardages métalliques dans le bas de la ville où il jette un regard ironique, à la fois cru et attendri, sur nos us et coutumes d’humanoïdes civilisés. A voir sur la place entre la rue de Marchienne et la rue du Moulin. Invader 1969, Paris / FR Vit et travaille à Paris / FR Artiste anonyme, Invader placarde ses SpaceInvaders, petites figurines à mi-visage humain, mivaisseau spatial, inspirés du jeu vidéo du même nom, édité en 1978 par Taito, sur les murs des grandes villes du monde entier. En collant ses mosaïques d’« envahisseurs de l’espace » un peu partout, il permet aux Invaders de se propager illégalement comme un virus au cœur du système. Jusqu’ici, l’artiste a envahi plus de 80 villes à travers le monde. Pour Asphalte#1, Invader propose une mosaïque représentant le gorille Donkey Kong, jeu vidéo créé par Nintendo en 1981. Peu sûr de lui, voire inquiet, le gorille est poursuivi par trois petits SpaceInvaders. La réalisation en mosaïque rappelle la désuétude des images en basse définition des jeux vidéo des années 1980 - 1990 dans lesquels les joueurs devaient diriger un personnage devant détruire un grand nombre d’ennemis en se déplaçant de manière horizontale uniquement. Inspiré de figures célèbres, l’artiste établit un parallèle direct entre l’histoire récente de l’imagerie numérique et l’art contemporain. A voir du ring sur la Tour Interbeton. Dossier de presse. Asphalte#1. Biennale d’Art Urbain Todd James 1969, New York / US Vit et travaille à New York / US Artiste autodidacte, Todd James commence à tagger dans les rues et les métros de New York à l’âge de 11 ans sous le nom de REAS. Graphiste, illustrateur et éditeur, il travaille avec des musiciens comme Les Beastie Boys, Eminem ou encore Iggy Pop. En tant qu’artiste, il réalise l’exposition « Street Market », avec Steve Powers et Barry Mc, Gee à la galerie Deitch Projects, à New York, et participe à l’exposition « Beautiful Losers ». Son travail est montré dans de nombreux musées et galeries du monde, comme la Tate Liverpool, le Yerba Buena Center for the Arts ou l’Institut d’art contemporain de Philadelphie. Ses peintures sont composées de lignes simples, dans un style proche des cartoons. Inspiré par la pop culture et les peintres expressionnistes américains, Todd James représente généralement des femmes dans leur routine journalière ou dans des poses lascives qu’il mêle à des images de conflits et de catastrophes naturelles. D’apparence joyeux et très colorés, ses motifs sont inspirés de la beauté et de la rudesse de la rue. Souvent bruts, violents voire scatologiques et surtout sans complexes. Pour Asphalte#1, Todd James est intervenu, tout près du B.P.S.22, sur un mur du Boulevard Solvay et la station de métro Beaux-Arts en vis-à-vis. Sixe Paredes 1975, Barcelone / ES Vit et travaille à Barcelone / ES Sergio Hidalgo Paredes, alias Sixe Paredes, débute sa carrière artistique dans le monde du graffiti à Barcelone, à la fin des années 1980. Au milieu des années 1990, il entame ses premières expérimentations avec la sculpture et la peinture jusqu’en 1998 où il ressent le besoin de travailler en atelier. Artiste globe-trotter, il a réalisé des compositions monumentales à Londres, Moscou, Los Angeles et participé à des expositions dans le monde entier. Inspiré par l’art folklorique et l’art brut, fusionnant tradition et modernité, Sixe réalise des compositions vibrantes où s’interpénètrent les éclats audacieux de couleurs et les motifs géométriques. Dans un style surréaliste, abstrait voire naïf dont on sent les influences du peintre espagnol Joan Miro, il incorpore des signes provenant de son monde imaginaire inspiré par les cultures ancestrales, la mélancolie des villes et l’art urbain par lequel il est devenu célèbre. Très imprégné par le vivant, l’artiste a choisi de rendre hommage, dans le cadre d’Asphalte#1, à la nature et à la vie dans une métaphore lumineuse de l’univers. A voir sur un pignon aveugle, entre la rue du Parc et la rue Tumelaire. Parra 1976, Maastricht / NL Vit et travaille à Amsterdam / NL Né aux Pays-Bas, Parra a été fort influencé par le skateboarding art et la culture skate. Il a commencé par faire des petits boulots de graphiste avant d’entamer une carrière dans l’art. L’artiste est connu pour ses visuels courbés tirés du post-pop, ses couleurs hautement saturées, ses typographies vibrantes dessinées à la main et ses mondes habités par des créatures hybrides et surréalistes. Reconnu par les galeries et défendu par le monde underground de l’art, Parra est rapidement devenu un artiste respecté à travers le monde entier. Il a exposé à Paris, Londres, Los Angeles et New York. Il est aussi membre du groupe électronique « Le Le » et possède sa propre marque de vêtements, Rockwell. Pour Asphalte#1, Parra crée le visuel générique de la Biennale. Dossier de presse. Asphalte#1. Biennale d’Art Urbain Poch 1972, Paris / FR Vit et travaille à Rennes / FR Depuis ses 14 ans, Patrice Poch gravite dans l’univers punk-rock. Il s’intéresse très vite à la culture du DIY (« do it yourself ») et plus particulièrement à la technique du pochoir (sur le dos des perfectos), puis il découvre le mouvement hip hop et le graffiti. Autodidacte, il se lance dans cette nouvelle pratique avant de multiplier les médiums à la fin des années 1990 : logotypes à l’acrylique, collages in situ, pochoirs et affiches. Fidèle aux codes iconographiques chers à ses jeunes années, il idéalise l’imagerie des contre-cultures ska, mods et punk. Dans la rue, il réalise des collages de personnages à taille réelle représentant les acteurs de la scène punk-rock des années 1980, à côté de concerts imaginaires qu’il aurait aimés voir… Dans le cadre d’Asphalte#1, l’artiste a réalisé des collages anachroniques de groupes punks actifs dans la région de Charleroi, au début des années 1980, tels SIC ou Vortex, ouvrant ainsi un dialogue et une interaction avec les passants. A voir à Charleroi à Ville Haute et Ville Basse. Steve Powers 1968, Philadelphie / US Vit et travaille à New York / US Steve Powers a débuté sa carrière de graffeur sous l’acronyme ESPO (Exterior Surface Painting) avant de devenir éditeur et de poursuivre un travail plus conceptuel à New York. Fusionnant le mot et l’image avec un sens de l’humour espiègle et enjoué, sa démarche artistique reflète une fascination pour le graffiti, la signalétique des magasins, le marketing urbain et le jeu avec toutes les formes et les tailles de typographie. Narrativité d’un genre nouveau, son art a pour but de capter le flux mental, de vider le trop plein d’émotions et les frustrations qui nous envahissent chaque jour. Pour Asphalte#1, Steve Powers adresse un message aux carolos, reprennant une phrase qu’il a entendue et qui l’a touché durant son séjour. Les couleurs utilisées pour le lettrage, orange, bleu et blanc, provoquent des vibrations optiques et créent l’illusion d’un néon, comme une enseigne de marketing urbain. Peut-être un nouveau slogan qui rappelle que Charleroi, capitale sociale de la Wallonie, est aussi une ville conviviale et affective… A voir sur la façade du Palais des Expos. Boris Tellegen 1968, Amsterdam / NL Vit et travaille à Amsterdam / NL Plus connu sous le pseudo Delta, Boris Tellegen est un des pionniers historiques de l’école du graffiti européen. Mixant son travail de lettres avec sa formation de designer industriel, il amène très tôt la perspective et la 3D dans le graffiti, qu’il fait tantôt jaillir du mur, tantôt disparaître à l’intérieur de celui-ci. Béton, bois, placoplatre, peinture et bois déchirés, autant de matières qu’il assemble, recouvre, déchire pour perturber l’espace en créant des paysages abstraits et graphiques qui fonctionnent comme un écho des catastrophes naturelles et sociales de notre société postindustrielle. Pour Asphalte#1, Boris Tellegen réalise une installation abstraite, à la fois sculpture et mobilier urbain, faite de volumes métalliques jaillissant d’un coffrage en béton évoquant un mur en ruine. Des compositions graphiques superposées apparaissent des fragments de lettres déstructurées en référence au pseudo de l’artiste, Delta. Les jeux d’ombres, les effets de symétrie et de dissymétrie et la confrontation des matières font apparaître un collage surréaliste d’architecture industrielle, qui rappelle les grandes métamorphoses que subit actuellement la Ville de Charleroi. A voir dans le Parc du Tribunal du Commerce. Dossier de presse. Asphalte#1. Biennale d’Art Urbain Le OFF Les artistes Sara Conti & Laurent Lacotte 1971, Baudour / BE - 1980, Paris / FR Sara Conti et Laurent Lacotte se sont rencontrés, à Paris, fin 2013, alors qu’ils exposaient simultanément dans l’exposition « Quand l’art prend la ville », curatée par Paul Ardenne à la galerie Defacto, dans le quartier de la Défense. Tous deux sont habitués des actions menées dans l’espace public. Ces dernières, fruits de commandes ou totalement sauvages, ont ce dénominateur commun qu’est l’aspect politique qu’elles recèlent. Tandis que Sara Conti dessine la femme, représentée sous l’aspect générique de la matriochka russe, sur du papier destiné à l’affichage en espace public, Laurent Lacotte réalise des structures en carton, se jouant des codes de l’art contemporain et des symboles architecturaux. Pour Asphalte#1, les deux artistes s’imprègnent de la ville et de ses réalités socio-culturelles, politiques et économiques et matérialisent cette réflexion sous forme d’affiches. A voir à la rue du Moulin. El Nino 76 1976, Charleroi / BE Vit et travaille à Charleroi Graffeur carolo, l’artiste El Nino 76 est connu à Charleroi pour avoir réalisé la fresque « Rising Sun » sur un mur aveugle du Triangle, Place Rucloux. Détournement de la célèbre photographie de la bataille de Iwo Jima, cette fresque se veut un symbole du renouveau du bas de la Ville. A voir aussi au QG@Piscine, rue Langlois. Collectif Arturbain Institut d’Enseignement technique Notre-Dame Le collectif ARTURBAIN de L’IET Notre Dame, à Charleroi, est un groupe d’enseignants désirant inclure leurs élèves dans des projets artistiques au sein de leur ville. Le collectif propose aux jeunes une réflexion sur la ville hétérogène, multiculturelle où chacun exprime sa différence sous forme d’écriture, de photos, d’illustrations,... Dans le cadre d’Asphalte#1, le collectif intervient sur les cabines/bornes électriques du centre ville et balise le parcours pédestre de la biennale, à travers la ville. This Land Rockerill A Marchienne-au-Pont, s’étend, sur plus de 700 mètres, une imposante fresque. Lors du festival This Land du mois de mai, des artistes ont écrit l’histoire de la ville et ont valorisé ces décors industriels sur base de thématiques fédératrices comme culture/art, convivialité, partage, urbanisme, intégration, identité et industrie. Découvrez ce flip book géant piloté par l’artiste Benito Artoy. A voir sur la route de la Providence à Marchienne. Et d’autres artistes, carolos dont Stix71, Veks, Eltchikoloko, Neroner ou d’ailleurs, en divers endroits … Dossier de presse. Asphalte#1. Biennale d’Art Urbain Informations pratiques Asphalte#1. Biennale d’Art Urbain Parcours libre dans le centre-ville : du 7 juin au 26 octobre 2014. Guide du visiteur disponible au QG@Piscine. Visite guidée sur demande. Vernissage : samedi 7 juin dès 16h. Visite guidée en bus, gratuit ! QG@Piscine L’ancienne piscine de l’Université du Travail devient le point de départ du parcours arts visuels. Située au premier étage du bâtiment, cette piscine a été aménagée pour accueillir le public. Les arpenteurs urbains pourront y boire un verre, se procurer le guide du visiteur ou organiser leur visite guidée au QG. Les interventions de plusieurs artistes, du IN et du OFF, sont également visibles, dans les vestiaires ou sur les fenêtres de la piscine. Ouvert du mercredi au dimanche, de 13h à 19h. Accès libre. Adresse QG@Piscine Rue Langlois, 1 6000 Charleroi www.asphalte-charleroi.be Animations : Les explorations urbaines Des visites guidées et des ateliers de création dédiés aux associations et aux écoles sont organisés sur demande. Gratuit ! Infos : Sophie Pirson : [email protected] Production Un projet proposé par le B.P.S.22 espace de création contemporaine de la Province de Hainaut dans le cadre d’Asphalte#1, Biennale d’Art Urbain de Charleroi. Une organisation de Asphalte ASBL avec le soutien de la Ville de Charleroi et de son Centre Public d’Action Sociale, la Fédération WallonieBruxelles, la Région wallonne, la Province de Hainaut. Contact presse : Laure Houben +32 474 91 44 40 [email protected] Dossier de presse. Asphalte#1. Biennale d’Art Urbain B.P.S.22 Hors les murs/ Lessines ADDENDA Le dernier volet du triptyque d’expositions organisées par le B.P.S.22 à l’Hôpital Notre-Dame à la Rose à Lessines présente une sélection d’artistes dont les œuvres dialoguent avec les différentes salles du Musée consacré à la médecine et à la vie conventuelle féminine. Intitulée « Addenda », pluriel d’addendum, l’exposition se définit comme autant de notes additionnelles aux pièces historiques de ce site patrimonial unique. Les interventions contemporaines, dont plusieurs ont été spécifiquement conçues pour l’exposition, mettent en lumière les multiples questionnements soulevés par le Musée. L’exposition aborde la question du genre d’un point de vue éthique et scientifique ; le dolorisme chrétien et ses résonances contemporaines ; l’opposition entre le corps et l’esprit, la chair et l’intellect ; la volonté, souvent vaine, de réparer face à une fin inéluctable ; la mémoire des défunts et par extension celle de la matière ; les notions de charité, d’hygiène ; etc. Les œuvres, ainsi conceptualisées, sont autant de notes réflexives à méditer et explorer… Artistes : Marina Abramović, Iván Argote, Alain Bornain, David Brognon et Stéphanie Rollin, Laurence Dervaux, Frédéric Fourdinier, Regina José Galindo, Thomas Lerooy, Teresa Margolles, Hans Op de Beeck, Gina Pane, Fabrice Samyn, Yvonne Trapp, Rémy Zaugg, Marie Zolamian. Curatrice de l’exposition : Nancy Casielles Exposition hors les murs : du 14 juin au 30 novembre 2014 Du mardi au dimanche, de 14h à 18h. Ouvert les lundis fériés. Conférence de presse : le 12 juin à 11h, navette au départ de Bruxelles prévue à 10h Infos : Laure Houben +32 474 91 44 40 Musée de l’Hôpital Notre-Dame à la Rose Place Alix de Rosoit B-7860 Lessines www.notredamealarose.com Dossier de presse. Asphalte#1. Biennale d’Art Urbain B.P.S.22 International/ Sao Paulo One Shot ! Football et art contemporain Mubé, Sao Paulo Conçue par le B.P.S.22 et montrée en 2010, à Charleroi, l’exposition One Shot ! Football et art contemporain sera reprise, durant le Mondial brésilien, au Mube (Museu Brasileiro da Escultura), à Sao Paulo. Cette exposition aborde les nombreuses facettes de ce sport populaire en lien avec de multiples enjeux du monde contemporain. Il met également en évidence la relation qu’entretiennent les artistes actuels avec l’univers du football. Allégée par rapport à la version de Charleroi, cette exposition mettra toutefois en évidence plusieurs artistes brésiliens évidemment inspirés par le sujet. >10.06 – 13.07.2014 >Mube. Museu Brasileiro da Escultura. Av. Europa, 218. Sao Paulo . Dossier de presse. Asphalte#1. Biennale d’Art Urbain