Dossier de presse, Axe Arts visuels

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Dossier de presse, Axe Arts visuels
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Espace de création contemporaine
de la Province de Hainaut ___ Asbl
Dossier de presse
4
Asphalte#1. Biennale d’Art Urbain
4
Parcours arts visuels
4
7 juin > 26 octobre 2014
Dossier de presse. Asphalte#1. Biennale d’Art Urbain
Communiqué de presse
Asphalte#1. Biennale d’Art Urbain
En 2012, lors de l’édition zéro de la biennale d’art urbain Asphalte, à Charleroi, le B.P.S.22 avait
proposé une collaboration avec l’artiste JR dans le cadre du projet Inside Out / Smile ! Les affiches,
représentant plus de 750 visages souriants, avaient occupé la ville pendant plus de six mois. Cette fois,
c’est plus d’une dizaine de réalisations monumentales, accompagnées de participations OFF, qui
jalonnent le centre-ville de Charleroi.
La philosophie qui sous-tend la biennale d’art urbain Asphalte participe d’une réflexion sur la redéfinition
de la politique culturelle à mener dans une ville comme Charleroi. Celle-ci souffre d’un déficit
d’aménagement urbain, conséquence à la fois d’une absence de patrimoine architectural ancien (la ville
s’est véritablement créée au 19e siècle, pour répondre aux besoins des usines) et d’une absence de
politique urbanistique depuis plusieurs décennies.
Il n’est pas un hasard si l’un des enjeux majeurs de cette législature communale est la définition d’un
« plan pour la ville » dont l’aménagement urbain est le levier prioritaire. Une série de chancres, de
friches, de pignons aveugles qui aujourd’hui défigurent le centre-ville pouvaient devenir les lieux
d’interventions artistiques et la base d’un nouveau regard. Ils ont déterminé les choix esthétiques du
volet arts visuels.
Dans ce contexte volontariste, les opérateurs culturels ont souhaité être les acteurs de ce renouveau
urbanistique de la Ville, en proposant une série d’interventions qui, à terme, doivent contribuer à la
remodeler. Il peut s’agir de différentes formes artistiques, mêlant peintures murales, sculptures, designs
urbains, éclairages, occupations musicales, théâtrales ou dansées, voire culinaires et relationnelles
(festives, conviviales, etc.) Cette diversité est entendue dans le concept d’art urbain.
Pour cette première véritable édition d’Asphalte, le B.P.S.22 a pris la direction artistique du volet arts
visuels et a missionné les commissaires belges, Alice van den Abeele et Raphaël Cruyt, pour définir la
ligne esthétique du IN. Plusieurs grands noms du street art, dont une série d’artistes internationaux,
rarement montrés en Belgique, occupent ainsi des espaces (parfois monumentaux) mis à leur
disposition. Les commissaires définissent ainsi leur projet :
« Une biennale d’art urbain est synonyme d’une ville qui se renouvelle. Cette forme d’art, plébiscitée
depuis quelques années, s’est développée parallèlement à une conscience cosmopolite mondiale
naissante. Si l’Internet a été l’outil de cette révolution, l’art urbain en est l’image.
Les valeurs d’identité(s), d’authenticité et de coopération propres à la culture web 2.0 s’expriment
pleinement à travers l’art urbain. Ce qui en a fait un art viral, déterritorialisé, s’adressant aussi bien au
piéton qu’à l’Internaute.
Le parti pris pour Asphalt #1 est de s’adresser, par les interventions artistiques, d’abord aux citoyens et
ensuite au public virtuel. La première raison de ce choix est le contexte unique qu’offre la ville en ellemême, bien différent de celui des mégalopoles où l’on a plus souvent l’habitude de rencontrer l’art
urbain. Le paysage de Charleroi exerce une sorte de fascination pour un étranger. Dans cette ville en
pleine mutation, les contrastes frappent l’imagination, le terrain est vierge pour les artistes.
L’environnement est idéal pour faire de l’art urbain, vecteur d’empathie, un outil de valorisation de
l’espace public.
Dossier de presse. Asphalte#1. Biennale d’Art Urbain
Dans les faits, ce sont les lieux désignés dans la ville pour les interventions artistiques qui ont motivé la
sélection des participants. Puis, les projets ont été discutés. Dans son ensemble, le programme,
d’envergure internationale, est varié avec une prédominance pour la peinture murale. Il permet en outre
de réunir, dans une même ville, les œuvres d’artistes emblématiques d’une culture urbaine émergente.
Ces artistes partagent une longue expérience de ce type d’intervention. Nombreux sont considérés
comme les maîtres actuels du Graffiti ou Street Art dans le monde. Des étiquettes que tous rejettent car
trop grossières et stéréotypées. Et aussi, parce qu’au-delà des catégories en tout genre qui créent
l’exclusion, le travail de ces artistes s’adresse à tout le monde par essence. A la recherche des œuvres
disséminées tout au long du parcours, c’est Charleroi qui se découvre. »
L’ensemble des interventions détermine un parcours pédestre d’une heure-trente, dans le centre-ville,
réinvitant ainsi le promeneur à (re)découvrir Charleroi, par un autre biais. Mais ce parcours est aussi
l’occasion de découvrir la diversité technique et esthétique de ce courant artistique majeur de la fin du
XXe siècle qu’est l’art urbain, loin des clichés et des stéréotypes auxquels il est souvent cantonné.
Comme toute biennale, Asphalte#1 décline, par ailleurs, à côté de la programmation IN, un volet OFF
qui rassemble une série de propositions spontanées, émanant d’artistes issus de divers horizons ou de
collectifs locaux. Ce OFF, visible dans la ville et aux abords, comme dans le QG de la biennale qu’est
l’ancienne piscine de l’Université du Travail sommairement réaffectée, témoigne de la vitalité et du
dynamisme de la scène régionale.
Dossier de presse. Asphalte#1. Biennale d’Art Urbain
Le IN
Les artistes
Escif
1984, Valence / ES
Vit et travaille à Valence / ES
Artiste activiste, Escif envisage l’intervention dans l’espace public comme une réponse au contexte
social et architectural. Il travaille essentiellement des couleurs pâles et des lignes simples d’une grande
finesse qui lui permettent de faire passer efficacement ses commentaires humoristiques. Ses héros,
anonymes, sont des vecteurs de révolution et de changement social. Ses œuvres sont directement liées
au capitalisme, à la politique, à l’économie et à d’autres thèmes explorant des questions sociales
sensibles.
Pour Asphalte#1, Escif a choisi ses lieux d’interventions au gré de ses pérégrinations en ville.
A voir à Charleroi Ville Basse.
Sozyone Gonzalez
1973, Bruxelles / BE
Vit et travaille à Valence / ES
Dans les années 1990, Pablo Gonzalez alias Sozyone tombe dans le graffiti et devient adepte du
« vandalisme esthétique ». Actif au sein du crew R.A.B., il fonde le groupe Ultra Boys dont les peintures
inspirées de comics (Iron Man, Hulk, X-Men) deviennent vite des références. Polymorphe, Sozyone est
également membre du groupe De Puta Madre. Son univers est rempli de personnages infréquentables,
de rebelles et d’oiseaux de mauvais augure. Dans ses peintures, la violence des sujets contraste avec
la finesse de l’expression et les visages aux airs cubistes avec des lignes claires sans contours.
Revendiquant une nouvelle forme de graffiti, Sozyone retranscrit en couleurs la face sombre de
l’homme.
Loin de tout académisme et des règles du bon goût, Sozyone s’inspire, pour Asphalte#1, de la ville, de
son histoire et de ses légendes.
A voir sur la place entre la rue de Marchienne et la rue du Moulin.
Maya Hayuk
1969, Baltimore / US
Vit et travaille à New York / US
Photographe, designer, curateur, écrivain, peintre d’atelier et muraliste, Maya Hayuk est une créatrice
compulsive. Ses œuvres luxuriantes dans lesquelles les couleurs et les lignes s’entrechoquent
retranscrivent cette vitalité et ce dynamisme. Ses compositions abstraites, géométriques et symétriques
s’inspirent de l’artisanat traditionnel d’Ukraine dont elle est originaire, de la pop culture, de l’art moderne
et de l’art cinétique. Si sa peinture se propage généralement sur de larges surfaces, c’est pour
permettre au spectateur de vivre une expérience visuelle hautement stimulante sur le plan émotionnel.
Dans le cadre d’Asphalte#1, Maya Hayuk élabore une peinture murale complexe et hypnotique,
remplie de motifs répétitifs et pénétrants qui rappellent la musique psychédélique.
A voir sur la Géode du Palais des Expos.
Dossier de presse. Asphalte#1. Biennale d’Art Urbain
HuskMitNavn
1975, Copenhague / DA
Vit et travaille à Copenhague / DA
Artiste multidisciplinaire et d’une incroyable productivité, HuskMitNavn (« Souviens-toi de mon nom » en
danois) cultive son anonymat tout en accumulant les expositions solos et collectives à Bruxelles, New
York, Rotterdam, Berlin ou Oslo. Sa pratique artistique va du graffiti dans l’espace public au dessin de
presse et de la peinture au dessin. Ses figures, empreintes d’un style très personnel où l’aplat côtoie le
crayonné, sont influencées par les comics et la bande dessinée.
Tantôt satiriques, tantôt sarcastiques, souvent humoristiques, elles nous mettent en position de
spectateur face au comique de notre routine journalière et aux absurdités de notre société.
Pour Asphalte#1, Husk a réalisé plusieurs dessins sur les façades de l’Ecole Cobaux ainsi que sur les
piliers sous le ring en direction de la route de Mons, rappelant explicitement l’école de bande dessinée
de Marcinelle.
Hell’O Monsters
Jérôme Meynen (1982, Mons/BE), Antoine Detaille (1980, Péruwelz/BE) et François Dieltiens (1982, Mons/BE)
Vivent et travaillent à Bruxelles
Issu du graffiti, le collectif Hell’O Monsters abandonne rapidement cet univers en faveur de dessins
d’une finesse chirurgicale, principalement noirs et blancs, sur papier et de sculptures et installations aux
allures robotiques. Depuis la fin des années 1990, ils développent un vocabulaire graphique unique,
complexe et ambigu, fait de monstres aux expressions troublantes, aussi sympathiques que
repoussants. Leur démarche créative utilise une sorte de bestiaire étrange et fantastique peuplé
d’animaux énigmatiques ou de créatures à l’apparence vaguement humaine mais asexuées, de formes
et de symboles puisés dans l’iconographie des contes, fables et autres allégories moyenâgeuses, des
mythologies anciennes ou contemporaines, mais aussi des vanités, de l’ésotérisme ou du surréalisme.
Pour Asphalte#1, le collectif Hell’O Monsters est intervenu sur les bardages métalliques dans le bas de
la ville où il jette un regard ironique, à la fois cru et attendri, sur nos us et coutumes d’humanoïdes
civilisés.
A voir sur la place entre la rue de Marchienne et la rue du Moulin.
Invader
1969, Paris / FR
Vit et travaille à Paris / FR
Artiste anonyme, Invader placarde ses SpaceInvaders, petites figurines à mi-visage humain, mivaisseau spatial, inspirés du jeu vidéo du même nom, édité en 1978 par Taito, sur les murs des grandes
villes du monde entier. En collant ses mosaïques d’« envahisseurs de l’espace » un peu partout, il
permet aux Invaders de se propager illégalement comme un virus au cœur du système. Jusqu’ici,
l’artiste a envahi plus de 80 villes à travers le monde.
Pour Asphalte#1, Invader propose une mosaïque représentant le gorille Donkey Kong, jeu vidéo créé
par Nintendo en 1981. Peu sûr de lui, voire inquiet, le gorille est poursuivi par trois petits
SpaceInvaders. La réalisation en mosaïque rappelle la désuétude des images en basse définition des
jeux vidéo des années 1980 - 1990 dans lesquels les joueurs devaient diriger un personnage devant
détruire un grand nombre d’ennemis en se déplaçant de manière horizontale uniquement. Inspiré de
figures célèbres, l’artiste établit un parallèle direct entre l’histoire récente de l’imagerie numérique et l’art
contemporain.
A voir du ring sur la Tour Interbeton.
Dossier de presse. Asphalte#1. Biennale d’Art Urbain
Todd James
1969, New York / US
Vit et travaille à New York / US
Artiste autodidacte, Todd James commence à tagger dans les rues et les métros de New York à l’âge
de 11 ans sous le nom de REAS. Graphiste, illustrateur et éditeur, il travaille avec des musiciens
comme Les Beastie Boys, Eminem ou encore Iggy Pop. En tant qu’artiste, il réalise l’exposition « Street
Market », avec Steve Powers et Barry Mc, Gee à la galerie Deitch Projects, à New York, et participe à
l’exposition « Beautiful Losers ». Son travail est montré dans de nombreux musées et galeries du
monde, comme la Tate Liverpool, le Yerba Buena Center for the Arts ou l’Institut d’art contemporain de
Philadelphie.
Ses peintures sont composées de lignes simples, dans un style proche des cartoons. Inspiré par la pop
culture et les peintres expressionnistes américains, Todd James représente généralement des femmes
dans leur routine journalière ou dans des poses lascives qu’il mêle à des images de conflits et de
catastrophes naturelles. D’apparence joyeux et très colorés, ses motifs sont inspirés de la beauté et de
la rudesse de la rue. Souvent bruts, violents voire scatologiques et surtout sans complexes.
Pour Asphalte#1, Todd James est intervenu, tout près du B.P.S.22, sur un mur du Boulevard Solvay et
la station de métro Beaux-Arts en vis-à-vis.
Sixe Paredes
1975, Barcelone / ES
Vit et travaille à Barcelone / ES
Sergio Hidalgo Paredes, alias Sixe Paredes, débute sa carrière artistique dans le monde du graffiti à
Barcelone, à la fin des années 1980. Au milieu des années 1990, il entame ses premières expérimentations avec la sculpture et la peinture jusqu’en 1998 où il ressent le besoin de travailler en atelier.
Artiste globe-trotter, il a réalisé des compositions monumentales à Londres, Moscou, Los Angeles et
participé à des expositions dans le monde entier.
Inspiré par l’art folklorique et l’art brut, fusionnant tradition et modernité, Sixe réalise des compositions
vibrantes où s’interpénètrent les éclats audacieux de couleurs et les motifs géométriques. Dans un style
surréaliste, abstrait voire naïf dont on sent les influences du peintre espagnol Joan Miro, il incorpore des
signes provenant de son monde imaginaire inspiré par les cultures ancestrales, la mélancolie des villes
et l’art urbain par lequel il est devenu célèbre.
Très imprégné par le vivant, l’artiste a choisi de rendre hommage, dans le cadre d’Asphalte#1, à la
nature et à la vie dans une métaphore lumineuse de l’univers.
A voir sur un pignon aveugle, entre la rue du Parc et la rue Tumelaire.
Parra
1976, Maastricht / NL
Vit et travaille à Amsterdam / NL
Né aux Pays-Bas, Parra a été fort influencé par le skateboarding art et la culture skate. Il a commencé
par faire des petits boulots de graphiste avant d’entamer une carrière dans l’art. L’artiste est connu pour
ses visuels courbés tirés du post-pop, ses couleurs hautement saturées, ses typographies vibrantes
dessinées à la main et ses mondes habités par des créatures hybrides et surréalistes. Reconnu par les
galeries et défendu par le monde underground de l’art, Parra est rapidement devenu un artiste respecté
à travers le monde entier. Il a exposé à Paris, Londres, Los Angeles et New York. Il est aussi membre
du groupe électronique « Le Le » et possède sa propre marque de vêtements, Rockwell.
Pour Asphalte#1, Parra crée le visuel générique de la Biennale.
Dossier de presse. Asphalte#1. Biennale d’Art Urbain
Poch
1972, Paris / FR
Vit et travaille à Rennes / FR
Depuis ses 14 ans, Patrice Poch gravite dans l’univers punk-rock. Il s’intéresse très vite à la culture du
DIY (« do it yourself ») et plus particulièrement à la technique du pochoir (sur le dos des perfectos), puis
il découvre le mouvement hip hop et le graffiti. Autodidacte, il se lance dans cette nouvelle pratique
avant de multiplier les médiums à la fin des années 1990 : logotypes à l’acrylique, collages in situ,
pochoirs et affiches. Fidèle aux codes iconographiques chers à ses jeunes années, il idéalise l’imagerie
des contre-cultures ska, mods et punk. Dans la rue, il réalise des collages de personnages à taille réelle
représentant les acteurs de la scène punk-rock des années 1980, à côté de concerts imaginaires qu’il
aurait aimés voir…
Dans le cadre d’Asphalte#1, l’artiste a réalisé des collages anachroniques de groupes punks actifs
dans la région de Charleroi, au début des années 1980, tels SIC ou Vortex, ouvrant ainsi un dialogue et
une interaction avec les passants. A voir à Charleroi à Ville Haute et Ville Basse.
Steve Powers
1968, Philadelphie / US
Vit et travaille à New York / US
Steve Powers a débuté sa carrière de graffeur sous l’acronyme ESPO (Exterior Surface Painting) avant
de devenir éditeur et de poursuivre un travail plus conceptuel à New York. Fusionnant le mot et l’image
avec un sens de l’humour espiègle et enjoué, sa démarche artistique reflète une fascination pour le
graffiti, la signalétique des magasins, le marketing urbain et le jeu avec toutes les formes et les tailles
de typographie. Narrativité d’un genre nouveau, son art a pour but de capter le flux mental, de vider le
trop plein d’émotions et les frustrations qui nous envahissent chaque jour.
Pour Asphalte#1, Steve Powers adresse un message aux carolos, reprennant une phrase qu’il a
entendue et qui l’a touché durant son séjour. Les couleurs utilisées pour le lettrage, orange, bleu et
blanc, provoquent des vibrations optiques et créent l’illusion d’un néon, comme une enseigne de
marketing urbain. Peut-être un nouveau slogan qui rappelle que Charleroi, capitale sociale de la
Wallonie, est aussi une ville conviviale et affective…
A voir sur la façade du Palais des Expos.
Boris Tellegen
1968, Amsterdam / NL
Vit et travaille à Amsterdam / NL
Plus connu sous le pseudo Delta, Boris Tellegen est un des pionniers historiques de l’école du graffiti
européen. Mixant son travail de lettres avec sa formation de designer industriel, il amène très tôt la
perspective et la 3D dans le graffiti, qu’il fait tantôt jaillir du mur, tantôt disparaître à l’intérieur de celui-ci.
Béton, bois, placoplatre, peinture et bois déchirés, autant de matières qu’il assemble, recouvre, déchire
pour perturber l’espace en créant des paysages abstraits et graphiques qui fonctionnent comme un
écho des catastrophes naturelles et sociales de notre société postindustrielle.
Pour Asphalte#1, Boris Tellegen réalise une installation abstraite, à la fois sculpture et mobilier urbain,
faite de volumes métalliques jaillissant d’un coffrage en béton évoquant un mur en ruine. Des
compositions graphiques superposées apparaissent des fragments de lettres déstructurées en
référence au pseudo de l’artiste, Delta. Les jeux d’ombres, les effets de symétrie et de dissymétrie et la
confrontation des matières font apparaître un collage surréaliste d’architecture industrielle, qui rappelle
les grandes métamorphoses que subit actuellement la Ville de Charleroi. A voir dans le Parc du Tribunal
du Commerce.
Dossier de presse. Asphalte#1. Biennale d’Art Urbain
Le OFF
Les artistes
Sara Conti & Laurent Lacotte
1971, Baudour / BE - 1980, Paris / FR
Sara Conti et Laurent Lacotte se sont rencontrés, à Paris, fin 2013, alors qu’ils exposaient
simultanément dans l’exposition « Quand l’art prend la ville », curatée par Paul Ardenne à la galerie
Defacto, dans le quartier de la Défense. Tous deux sont habitués des actions menées dans l’espace
public. Ces dernières, fruits de commandes ou totalement sauvages, ont ce dénominateur commun
qu’est l’aspect politique qu’elles recèlent. Tandis que Sara Conti dessine la femme, représentée sous
l’aspect générique de la matriochka russe, sur du papier destiné à l’affichage en espace public, Laurent
Lacotte réalise des structures en carton, se jouant des codes de l’art contemporain et des symboles
architecturaux.
Pour Asphalte#1, les deux artistes s’imprègnent de la ville et de ses réalités socio-culturelles,
politiques et économiques et matérialisent cette réflexion sous forme d’affiches.
A voir à la rue du Moulin.
El Nino 76
1976, Charleroi / BE
Vit et travaille à Charleroi
Graffeur carolo, l’artiste El Nino 76 est connu à Charleroi pour avoir réalisé la fresque « Rising Sun »
sur un mur aveugle du Triangle, Place Rucloux. Détournement de la célèbre photographie de la bataille
de Iwo Jima, cette fresque se veut un symbole du renouveau du bas de la Ville.
A voir aussi au QG@Piscine, rue Langlois.
Collectif Arturbain
Institut d’Enseignement technique Notre-Dame
Le collectif ARTURBAIN de L’IET Notre Dame, à Charleroi, est un groupe d’enseignants désirant inclure
leurs élèves dans des projets artistiques au sein de leur ville. Le collectif propose aux jeunes une
réflexion sur la ville hétérogène, multiculturelle où chacun exprime sa différence sous forme d’écriture,
de photos, d’illustrations,...
Dans le cadre d’Asphalte#1, le collectif intervient sur les cabines/bornes électriques du centre ville et
balise le parcours pédestre de la biennale, à travers la ville.
This Land
Rockerill
A Marchienne-au-Pont, s’étend, sur plus de 700 mètres, une imposante fresque. Lors du festival This
Land du mois de mai, des artistes ont écrit l’histoire de la ville et ont valorisé ces décors industriels sur
base de thématiques fédératrices comme culture/art, convivialité, partage, urbanisme, intégration,
identité et industrie.
Découvrez ce flip book géant piloté par l’artiste Benito Artoy.
A voir sur la route de la Providence à Marchienne.
Et d’autres artistes, carolos dont Stix71, Veks, Eltchikoloko, Neroner ou d’ailleurs, en divers endroits …
Dossier de presse. Asphalte#1. Biennale d’Art Urbain
Informations pratiques
Asphalte#1. Biennale d’Art Urbain
Parcours libre dans le centre-ville :
du 7 juin au 26 octobre 2014.
Guide du visiteur disponible au QG@Piscine.
Visite guidée sur demande.
Vernissage : samedi 7 juin dès 16h.
Visite guidée en bus, gratuit !
QG@Piscine
L’ancienne piscine de l’Université du Travail devient le point de départ du parcours arts visuels. Située
au premier étage du bâtiment, cette piscine a été aménagée pour accueillir le public. Les arpenteurs
urbains pourront y boire un verre, se procurer le guide du visiteur ou organiser leur visite guidée au QG.
Les interventions de plusieurs artistes, du IN et du OFF, sont également visibles, dans les vestiaires ou
sur les fenêtres de la piscine.
Ouvert du mercredi au dimanche, de 13h à 19h.
Accès libre.
Adresse
QG@Piscine
Rue Langlois, 1
6000 Charleroi
www.asphalte-charleroi.be
Animations : Les explorations urbaines
Des visites guidées et des ateliers de création dédiés aux associations et aux écoles sont organisés sur
demande. Gratuit !
Infos : Sophie Pirson : [email protected]
Production
Un projet proposé par le B.P.S.22 espace de création contemporaine de la Province de Hainaut dans le
cadre d’Asphalte#1, Biennale d’Art Urbain de Charleroi. Une organisation de Asphalte ASBL avec le
soutien de la Ville de Charleroi et de son Centre Public d’Action Sociale, la Fédération WallonieBruxelles, la Région wallonne, la Province de Hainaut.
Contact presse :
Laure Houben
+32 474 91 44 40
[email protected]
Dossier de presse. Asphalte#1. Biennale d’Art Urbain
B.P.S.22
Hors les murs/ Lessines
ADDENDA
Le dernier volet du triptyque d’expositions organisées par le B.P.S.22 à l’Hôpital Notre-Dame à la
Rose à Lessines présente une sélection d’artistes dont les œuvres dialoguent avec les
différentes salles du Musée consacré à la médecine et à la vie conventuelle féminine.
Intitulée « Addenda », pluriel d’addendum, l’exposition se définit comme autant de notes additionnelles
aux pièces historiques de ce site patrimonial unique. Les interventions contemporaines, dont plusieurs
ont été spécifiquement conçues pour l’exposition, mettent en lumière les multiples questionnements
soulevés par le Musée.
L’exposition aborde la question du genre d’un point de vue éthique et scientifique ; le dolorisme chrétien
et ses résonances contemporaines ; l’opposition entre le corps et l’esprit, la chair et l’intellect ; la
volonté, souvent vaine, de réparer face à une fin inéluctable ; la mémoire des défunts et par extension
celle de la matière ; les notions de charité, d’hygiène ; etc.
Les œuvres, ainsi conceptualisées, sont autant de notes réflexives à méditer et explorer…
Artistes :
Marina Abramović, Iván Argote, Alain Bornain, David Brognon et Stéphanie Rollin, Laurence
Dervaux, Frédéric Fourdinier, Regina José Galindo, Thomas Lerooy, Teresa Margolles, Hans Op de
Beeck, Gina Pane, Fabrice Samyn, Yvonne Trapp, Rémy Zaugg, Marie Zolamian.
Curatrice de l’exposition : Nancy Casielles
Exposition hors les murs : du 14 juin au 30 novembre 2014
Du mardi au dimanche, de 14h à 18h. Ouvert les lundis fériés.
Conférence de presse : le 12 juin à 11h, navette au départ de Bruxelles prévue à 10h
Infos : Laure Houben +32 474 91 44 40
Musée de l’Hôpital Notre-Dame à la Rose
Place Alix de Rosoit
B-7860 Lessines
www.notredamealarose.com
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B.P.S.22
International/ Sao Paulo
One Shot ! Football et art contemporain
Mubé, Sao Paulo
Conçue par le B.P.S.22 et montrée en 2010, à Charleroi, l’exposition One Shot ! Football et art
contemporain sera reprise, durant le Mondial brésilien, au Mube (Museu Brasileiro da Escultura), à Sao
Paulo. Cette exposition aborde les nombreuses facettes de ce sport populaire en lien avec de multiples
enjeux du monde contemporain. Il met également en évidence la relation qu’entretiennent les artistes
actuels avec l’univers du football. Allégée par rapport à la version de Charleroi, cette exposition mettra
toutefois en évidence plusieurs artistes brésiliens évidemment inspirés par le sujet.
>10.06 – 13.07.2014
>Mube. Museu Brasileiro da Escultura. Av. Europa, 218. Sao Paulo .
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