Photos numériques – notions de base - Cyber
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Photos numériques – notions de base - Cyber
Photos numériques – notions de base Note : Les cours et les fiches de cet atelier sont principalement focalisés sur le logiciel Photoshop Elements 3.0. Cependant, la plupart des notions que vous découvrirez ici sont valable pour tous les logiciels de retouche ou de travail de l’image. Introduction Vous trouverez dans cette fiche les notions de base qui vous permettront de maîtriser le vocabulaire associé à la photo numérique. Nous n’aborderons pas les notions trop complexes, mais uniquement le minimum vital pour survivre dans la jungle des pixels… D’ailleurs, en parlant de pixels… I - Les pixels En informatique, les images sont composées de « pixels » (contraction de picture elements). Si on regarde une image de très près, on s’aperçoit qu’il s’agit d’une mosaïque de pixels. Une photo numérique Un détail de cette photo, vu de très près Un pixel est un point de couleur : chaque image est composée d’un certain nombre (généralement exprimé en centaines de milliers, voire en millions) de pixels. Quand on parle d’un appareil photo numérique 4 mégapixel, par exemple, cela signifie que les photos qu’il prend seront composées, au maximum de 4 millions de pixels (une grille de 2000 pixels de large sur 1500 de haut, en gros). Plus il y a de pixels, plus l’image est détaillée, et plus on évite l’effet « mosaïque » ou l’effet « escalier » (que vous pouvez admirer sur l’exemple de droite, ci-dessus). II - La résolution On entend souvent parler de « résolution ». En gros, la résolution correspond au nombre de pixels ou de points composant une image d’une taille donnée. En réalité, il existe plusieurs types de résolution : la résolution à l’écran et la résolution d’impression (exprimée en pixels par pouce). La résolution de votre écran, par exemple, est le nombre de pixels qu’il affiche en largeur et en hauteur. Actuellement, le minimum est de 1024 par 768. La résolution d’une impression, c’est le nombre de points imprimés par pouce (un pouce équivaut environ à 2,5 cm), ou dpi (« dot per inch », soit « point par pouce » dans la langue de Jean-Pierre Foucault). Note : La résolution maximale d’une image à imprimer est de 300 points par pouce. Au-delà, même avec une excellente imprimante, on ne verra pas la différence à l’œil nu. III - Formats de fichier Il est important de connaître quelques formats de fichier pour bien travailler avec des images. Pour chaque format, vous trouverez également des indications vous permettant de savoir à quel moment l’utiliser (quel format choisir ?). TIFF : il s’agit d’un format de fichier image qui conserve la photo telle quelle. Très lourd, il permet cependant d’avoir des photos non modifiées et sans défaut. Quel format choisir : On utilise le format TIFF quand on veut conserver une image telle quelle, sans aucune altération, avec toutes ses nuances de couleur, généralement dans le but de les imprimer en grand format. JPG : les images JPG ou JPEG sont compressées, c'est-à-dire qu’elles pèsent moins lourd, mais au détriment de leur qualité. On utilise des photos au format JPEG pour les envoyer par internet, par exemple, ou pour les stocker en grand nombre. Cependant, faites attention : dès qu’on enregistre une image au format JPEG, elle est automatiquement un peu dénaturée… La compression des images JPEG peut varier (par exemple, dans Photoshop Elements, quand vous enregistrez une image, vous pouvez faire varier sa qualité de 1 – image très légère et très laide – à 12 – image lourde mais très peu dénaturée). Quel format choisir : On utilise le format JPEG pour avoir le meilleur rapport qualité/poids. Ce format est intéressant pour créer des CD ou DVD de diaporama à visionner sur une télévision (la résolution d’une télévision ordinaire n’est pas très élevée), pour envoyer des photos par courriel ou pour les montrer sur un site web. S’il convient pour des photos de vacances ou d’événements familiaux, il n’est pas à recommander dans le cadre des photos artistiques ou professionnelles, qui nécessitent une qualité optimale. GIF : le format GIF est particulier. Une image GIF pèse moins lourd qu’une image TIFF, parce qu’elle ne comporte que 256 couleurs (alors que les autres images en ont des millions). Cependant, les GIF sont intéressants, car ils peuvent être animés : un GIF peut contenir une succession d’images qui donne l’illusion du mouvement, comme un dessin animé. Le GIF n’est pas très intéressant pour les impressions papier, mais il devient particulièrement utile pour les images des sites internet ou pour celles qu’on envoie par courrier électronique. Quel format choisir : Le format GIF sert essentiellement à créer des images extrêmement légères pour agrémenter les sites internet. On s’en sert pour les petits éléments de décoration (puces, cadres, petits boutons clignotants), d’autant qu’il permet de créer des images animées. Il convient bien aux images de type « dessin animé » ou « bande dessinée », mais si vous enregistrez une photo au format GIF, elle subira un effet… curieux… La photo en JPEG. L’équivalent en GIF (observez bien les vagues) PSD : c’est le format photoshop. Comme le TIFF, il est lourd mais ne modifie pas les images. Cependant, il ne peut être lu que par Photoshop. Le format PSD a l’avantage de conserver toutes les informations relatives à l’image, et en particulier de conserver les « calques » (nous verrons plus loin à quoi correspond ce mot). Quel format choisir : Le format PSD est très pratique : il conserve notre photo telle quelle, sans l’altérer, et il conserve également nos calques de travail. Quand une photo n’est pas finalisée (quand on désire continuer à travailler dessus), c’est le format à privilégier. N’oubliez pas, cependant, qu’il est très lourd, et qu’il n’est par ailleurs pas reconnu par la plupart des lecteurs de DVD capables de lire les JPEG, par exemple. RAW : le format RAW est un format très particulier. C’est un format d’image « brut », c'est-àdire que comme le TIFF, il conserve toutes les informations de l’image. Celle-ci n’est donc pas compressée, et ne perd pas en qualité. Cependant, les logiciels capables de lire les images au format RAW ne sont pas légion… Quel format choisir : À moins que vous ne soyez un professionnel de la photo, laissez le format RAW de côté pour le moment… IV – Logiciels Il existe de nombreux logiciels permettant de travailler les photos numériques. Certains sont livrés avec votre appareil photo, d’autres sont disponibles sur internet, et vous pouvez également en acheter certains dans les grandes surfaces ou les magasins spécialisés. Tout le monde n’a pas besoin d’un logiciel très compliqué ou très complet comme Photoshop (qui coûte tout de même plus de 1000 € !). Voici quelques logiciels qui vous permettront de découvrir le monde de la retouche photo. • Photofiltre : Ce logiciel gratuit peut être téléchargé sur internet, et offre nombre de fonctions de retouche photo (en particulier des filtres, des fonctions permettant de travailler la luminosité ou le contraste, etc.). Si vous ne disposez d’aucun logiciel de photo, c’est un bon choix, car il est simple et rapide. Cependant, il a un défaut : il ne gère pas les calques… • The Gimp : A l’origine exclusivement réservé aux utilisateurs de Linux, The Gimp est devenu tellement populaire qu’il a investi le monde de Windows. Ce logiciel a des fonctions très proches de celles de Photoshop. Cependant, si vous êtes habitué à Photoshop, il vous faudra un temps d’adaptation avant de savoir vous en servir correctement, et son interface peut paraître un peu déroutante au premier abord. Toutefois, the Gimp a un atout de taille : lui aussi est entièrement gratuit ! • Photoshop Elements : Actuellement dans sa version 4.0, Photoshop Elements est une déclinaison allégée de Photoshop. Cependant, il reste très puissant, et il vous faudra longtemps pour en faire le tour, tellement il est complet et puissant. Si vous voulez vraiment travailler la photo, c’est le meilleur choix. Son prix est de plus inférieur à 90 €, bien qu’en réalité il soit très proche des dernières moutures de son grand frère. Les calques, qu’est-ce que c’est ? Dans Photoshop, on utilise des « calques ». Ces calques sont comme des couches qu’on superposerait les unes sur les autres pour créer une image composite. Par exemple, si on veut créer une carte postale, on peut très bien avoir en fond une image de paysage, puis un calque représentant le drapeau d’un pays par-dessus, et finalement un dernier calque contenant un texte du style « On s’éclate comme des fous ! ». Ces trois calques sont des images indépendantes (je peux par exemple modifier le texte sans que le reste de l’image ne soit modifié), mais au final, elles forment une seule et même image.