ballet de l`opéra de lyon

Transcription

ballet de l`opéra de lyon
CONTACT PRESSE
THÉÂTRE DE LA VILLE
MARIE-LAURE VIOLETTE
[email protected]
01 48 87 82 73
FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS
RÉMI FORT [email protected]
CHRISTINE DELTERME
[email protected]
01 53 45 17 13
ADMINISTRATION THÉÂTRE DE LA VILLE
16 quai de Gesvres
75180 Paris cedex 04 I 01 48 87 54 42
JOURNÉE MAGUY MARIN
FILM I RENCONTRE I ATELIERS ENFANTS
& ADULTES
dimanche 21 octobre au théâtre de la Ville
SAISON 2012 I 2013
MARIN I
BALLET DE L’OPÉRA DE LYON
MAGUY
Faces
création 2011
→ théâtre de la Ville i 2 PLACE DU CHÂTELET PARIS 4
du 13 au 19 octobre i samedi 20, dimanches 14 & 21 octobre 15 h
tarif b 30 € // 25 € // jeunes 17 €
location 2 PLACE DU CHÂTELET PARIS 4 // 31 RUE DES ABBESSES PARIS 18 // 01 42 74 22 77 //wwww.theatredelaville-paris.com
→ théâtre de la Ville i 2 PLACE DU CHÂTELET PARIS 4
du 13 au 19 octobre i samedi 20, dimanches 14 & 21 octobre 15 h
MARIN I
BALLET DE L’OPÉRA DE LYON
MAGUY
Faces
CHORÉGRAPHIE
création 2011
& MISE EN SCÈNE
maguy marin
COLLABORATION À LA CONCEPTION DU SPECTACLE
& CRÉATION SONORE denis mariotte
COSTUMES & ACCESSOIRES
montserrat casanova
SCÉNOGRAPHIE michel rousseau
LUMIÈRES alexandre béneteaud
DISPOSITIF SONORE antoine Garry
AVEC
28 interprètes
CORÉALISATION théâtre de la Ville-Paris –
festival d’automne à Paris
LE CHAOS À BRAS LE CORPS
À partir d’un ouvrage d’edward bernays sur les principes
de la manipulation de masse, maguy marin secoue le fatras
de l’époque mondialisée.
maguy marin, l’indomptable. En témoigne Faces, inspiré par la lecture de Propaganda d’Ed-
ward Bernays (1928) qui expose les principes de la manipulation de masse, cette fabrique du
consentement, incarné par vingthuit interprètes du ballet de l’opéra de lyon. Exposés telle
une foule, amas indiscernable de singularités où la ressemblance et le mimétisme l’emportent
sur l’original. Poursuivant une veine engagée avec Turba ou Salves, le mouvement est suggéré
par l’alternance de tableaux entrecoupés de noirs durant lesquels les danseurs changent de
positions ou de costumes et se donnent à voir dans une immobilité que seule l’imagination
charge de vie et de sens. Sur une bande-son de denis mariotte qui mixe rumeurs du monde,
voix et musiques, desgroupes s’agrègent et se défont, autour d’accessoires de mode (lunettes,
talons aiguilles), de consommation (sacs FNAC, canettes de Coca-Cola), religieux ou militaires
dans un mélange d’époques qui synthétise la mondialisation d’une époque soudée par le chaos.
Magistral.
fabienne arvers
calendrier « Portrait maGuy marin »
du 16 au 27 oct. i THÉÂTRE DE LA BASTILLE i Création 2012
du 13 au 15 noV. i LE CENTQUATRE i Cap au Pire
les 16 & 17 noV. i LE CENTQUATRE i 20 noV. au 1er déc. i THÉÂTREDU ROND-POINT i May B
du 22 au 27 noV. i THÉÂTRE CITÉ INTERNATIONALE i Ça quand même i Prises/Reprises
du 29 noV. au 1er déc. i THÉÂTRE NAT. DE CHAILLOT i du 6 au 8 déc. i MAISON DES ARTS CRÉTEIL i
du 13 au 15 déc. i THÉÂTRE DE ST-QUENTIN-EN-YVELINES i Cendrillon
le 3 déc. i LA CINÉMATHÈQUE FRANÇAISE i Maguy Marin : retour sur Umwelt (cinéma)
Programme donné sous réserve de modifications.
théâtre de la Ville Paris • maGuy marin • saison 2012-2013
MAGUY MARIN, EN ABSOLUE LIBERTÉ
À partir du 13 octobre au théâtre de la Ville, Faces ouvre un « Portrait maguy marin »
que déploie le festival d’automne à Paris et en Île-de-france.
une fenêtre est ainsi largement ouverte sur 30 ans d’une œuvre à constellations multiples.
Des corps. La parole y fuse. Ou s’y tait. Mais les traverse,
comme une nappe phréatique que rien n’assèche.
Des mots. Les corps s’y greffent, jusque dans la fange, ou dans
la fête. Infusés, ou diffusés, comme une vague lancinante, dont
aucune digue ne protège.
La danse est dans le théâtre qui l’expose, le théâtre est dans la
danse qui le transpose. Ce n’est pas une guerre de positions,
mais une forme qui compose, sans cesse mouvante.
Danse-théâtre en serait le label, mais aucun label ne saurait
dire le trajet singulier d’une œuvre, ses affinités et ses compagnonnages, ses répétitions et ses recommencements. Tout artiste véritablement engagé dans une œuvre ne cesse d’en
déplacer les frontières, avec une obstination qui écarte cependant la dispersion. Tout artiste véritablement engagé dans une
œuvre ne cesse de traquer ses doutes et d’y puiser des certitudes nouvelles, avec un sens de la quête qui éloigne toute tentation de posture.
maguy marin est de cette trempe où se forgent les plus cin-
glantes et les plus acérées des aventures artistiques. Début des
années 80 : sitôt affranchie d’une formation plutôt classique
(notamment à Mudra, l’école bruxelloise de Maurice Béjart),
elle jette l’ancre dans l’univers de Beckett et en sort transfigurée avec May B, une pièce sale, aujourd’hui devenue légendaire
– et toujours active-, où les grommelots, les gestes saccadés,
les corps argileux, dessinent un tout autre paysage que celui
de Cunningham et de la post modern dance américaine qui
commencent alors à éveiller une « nouvelle danse française ».
May B, pièce imprévisible et fondatrice qui, plutôt que d’instaurer un « style », aura fait de Maguy Marin une chorégraphe
en absolue liberté. Entre trente années de compagnie (dont
plus de vingt-cinq ans à la direction des Centres chorégraphiques nationaux de Créteil puis de Rillieux-la-Pape, qu’elle
a choisi de quitter afin de redevenir « indépendante » et de
reprendre souche dans sa ville natale, Toulouse), elle a toutefois creusé un « parcours », où d’immenses succès publics (tel
Cendrillon, pour le Ballet de l’Opéra de Lyon, en 1985) jouent
des coudes avec des pièces tout aussi sublimes mais incomprises d’une partie du public, voire malmenées à leur création.
Fille de réfugiés espagnols de la guerre civile sous Franco,
Maguy Marin est restée une chorégraphe d’engagements, artistiques autant que citoyens. Mais chez elle, point de slogans :
une résistance de chaque geste (artistique et poétique) au
consensus du bon goût et des bienséances, une conscience
aiguë de tous les asservissements et de toutes les compromissions qui tentent de domestiquer le « troupeau humain ». Une
exigence qui n’a fait que s’aiguiser et se renforcer depuis plus
de vingt ans qu’elle a noué une collaboration complice avec le
compositeur denis mariotte.
En proposant un « Portrait Maguy Marin », à travers sept pièces,
qu’elles soient de répertoire (May B et Cendrillon), rares (Ça
quand même, Prises/Reprises, Cap au Pire, qui fait retour vers
Beckett), ou en création (avec sa compagnie, au Théâtre de la
Bastille), et Faces, avec 28 danseurs du Ballet de l’Opéra de
Lyon, au Théâtre de la Ville, le Festival d’Automne à Paris rend
justice au déploiement d’une œuvre en constellations multiples, qui est aussi le cœur battant d’une époque, la nôtre, avec
ses utopies et ses refoulements, ses chaos et ses tremblements.
Avec Maguy Marin, la danse reste éminemment vivante de ce
qui l’excède.
jean-marc adolphe
DIMANCHE 21 OCTOBRE À PARTIR DE 10 H30
« UNE JOURNÉE AVEC MAGUY MARIN »
ouVerture de la location mardi 2 octobre • réserVation sur le site internet
www.theatredelaville-paris.com (RUBRIQUE RENCONTRE PUIS CALENDRIER & INSCRIPTIONS)
→ 10 h30-12 h30 // À la couPole
tarif uniQue 5 € // Pour 35 Personnes
classe d’initiation Pour adultes À Partir de 16 ans
animée Par deuX interPrÈtes de la comPaGnie maGuy marin
(niveau débutant, destiné aux non-danseurs)
→ 11 h -12 h30 // au café des Œillets
Gratuit sur réserVation
1re Projection film
La Danse cachée (2009, réal. Marie-Hélène Rebois).
Un documentaire inédit qui revient sur plusieurs pièces (Umwelt, Ha ! Ha !,
Turba …) et qui nous entraîne dans l’univers de cette femme de conviction,
libre et passionnée.
→ 13 h -14 h30 // au café des Œillets
Gratuit sur réserVation
rencontre aVec maGuy marin & denis mariotte
littérature, peinture, musique, cinéma :
les sources d’inspiration de maguy marin.
Animée par sonia schoonejans.
→ 15 h // Grande salle
sPectacle
Faces
→ 17 h -18 h30 // À la couPole
tarif uniQue 5 € // Pour 20 Personnes
atelier « jeunes » de 10 À 15 ans
→ 17 h -18 h30 // au café des Œillets
Gratuit sur réserVation
2e Projection film
théâtre de la Ville Paris • maGuy marin • saison 2012-2013
UNE ŒUVRE POUR DÉJOUER
LA FABRIQUE DU CONSENTEMENT
À partir d’un ouvrage d’edward bernays qui expose les principes de la manipulation de masse,
maguy marin secoue le fatras de l’époque mondialisée, avec 28 interprètes du ballet de l’opéra
de lyon
entretien aVec maGuy marin
Vous êtes programmée au théâtre de la Ville depuis vos débuts, dès 1980 (avec Contrastes, La Jeune Fille et la Mort et
Nieblas de Nino), avant même le succès de May B., et depuis lors, notamment avec des pièces dont vous regrettez
qu’elles aient très peu ou pas tourné ailleurs (Umwelt, Ah !
Ah !, Turba et Description d’un combat). Quel lien avez-vous
tissé au fil des ans avec ce théâtre ?
maGuy marin : En 1979, Gérard Violette et son épouse, pro-
fitant d’une fin de semaine, sont venus nous voir danser dans
un gymnase près du Havre. Nous présentions La Jeune Fille et
la Mort et une pièce de Daniel Ambash, Week-end au paradis.
Cette rencontre a été suivie d’une première programmation au
Théâtre de la Ville en 1980 ; c’est à cette occasion que nous
avons pu commencer à nous salarier et à ouvrir nos droits au
régime de l’intermittence, ce qui nous a permis de consacrer
entièrement toute la saison suivante à notre travail.
Nous débutions, et l’encouragement de Gérard Violette à ce
moment-là a été particulièrement précieux. Année après
année, défendant avec détermination chaque création sans aucune complaisance, cet appui partagé par l’ensemble de
l’équipe du Théâtre de la Ville n’a jamais été démenti malgré
un accueil public parfois hostile. L’arrivée à la direction en
2007 d’Emmanuel Demarcy-Mota a encore renforcé la longue
histoire entre ce lieu et notre équipe, un lien tissé au fil des
ans par l’exigence, l’hospitalité, et l’amitié.
déjà repartis ailleurs. L’histoire sera différente selon le nombre
d’interprètes. Il y a, par exemple, une image où l’un se met à
quatre pattes. C’est une position. Mais quand tous sont à quatre pattes, c’est un troupeau. Et si l’un d’eux se dresse à la verticale, il s’agit encore d’autre chose.
la propagande consisterait à agréger le plus grand nombre
pour que tous pensent la même chose ?
m. m. : Oui, et cela aussi pour des raisons de profit économique
et politique. Dans son livre, Edward Bernays, qui était le neveu
de Freud, raconte comment, à la demande des fabricants de
tabac américains se plaignant de perdre un marché parce que
les femmes ne fumaient pas, il leur a conseillé d’envoyer
quelques nanas fumer des cigarettes appelées « flammes de
la liberté » sur la 5e avenue le jour d’une célèbre parade au
moment de Pâques. Du coup, le marché des femmes fumeuses
s’est développé, et moi-même j’ai commencé à fumer dans les
années 60 parce que je pensais que c’était un acte qui marquait ma liberté. C’est une façon de manipuler, ce qui guide
l’action humaine dans un groupe social. Foucault a parlé de
cette façon de contrôler en ciblant des blocs (les petits, les
ados, les retraités, les actifs, les femmes, les handicapés) aisément manipulables…
des six pièces que vous présentez au festival d’automne
dans le cadre d’un parcours-portrait disséminé dans plusieurs théâtres de Paris, Faces est programmé au théâtre de
la Ville. Quelle est la genèse de cette pièce créée il y a un
an au ballet de l’opéra de lyon ?
m. m. : C’est une commande de création que m’a faite Yorgos
Loukos, directeur du ballet de l’Opéra de Lyon, et la première
donnée à intégrer, c’était le nombre important, vingt-huit, de
danseurs du ballet. On a commencé par trois semaines d’ateliers en leur expliquant qu’il n’y aurait pas de solistes et qu’on
n’attendait pas d’eux de performances particulières. Il n’y a pas
eu de résistances, ils se sont bien prêtés au jeu. Avec denis mariotte, on avait lu Propaganda d’Edward Bernays, où il expose
ce qu’il appelle « la fabrique du consentement » : comment et à
quelles fins sont pensés les mécanismes qui construisent des
moments de consensus généraux. On a travaillé sur les flux,
qui parfois se séparent en ruisseaux et parfois se réunissent à
nouveau. Le temps que les derniers arrivent, les premiers sont
théâtre de la Ville Paris • maGuy marin • saison 2012-2013
Propos recueillis par fabienne arvers
MAGUY
MARIN
LA COURSE DE LA VIE
Il y a un lieu de naissance, autre qu’une ville. Toulouse. Un emplacement atteint suite à une série de déplacements provoqués
par des mouvements politiques en Espagne.
Ainsi, grandir par là, en France, au tout début des années 50. Puis
il y a un désir de danser qui se confirme par un enchaînement
d’études – de Toulouse, à Strasbourg puis à Mudra (Bruxelles)
Maurice Béjart, Alfons Goris et Fernand Schirren… dans lequel
se manifestent déjà des rencontres : les étudiants acteurs du
Théâtre National de Strasbourg. Une volonté qui s’affirme avec
le groupe Chandra puis au Ballet du XXe siècle. Le travail de création s’amorce aux côtés de Daniel Ambash, et les concours de
Nyon et de Bagnolet (1978) viennent appuyer cet élan.
soutenir des recherches, ancrer des actes artistiques dans divers
espaces de vie sociale, des écoles aux théâtres, des centres d’art
aux centres sociaux, des espaces publics aux habitations ouvertes,
des lieux de recherches aux maisons de quartier en faisant vivre
le geste artistique comme puissance poétique du faire et du refaire les mondes.
L’année 2011 sera celle d’une remise en chantier des modalités
dans lesquelles s’effectuent la réflexion et le travail de la compagnie. Après l’intensité de ces années passées au CCN de Rillieuxla-Pape, s’ouvre la nécessité d’une nouvelle étape à partir d’un
ancrage dans la ville de Toulouse, dont l’accueil permettra de
continuer à ouvrir l’espace immatériel d’un commun qui cherche
obstinément à s’exercer.
maguy marin
FAIRE À PLUSIEURS
De 1980 à 1990, portée par la confiance de l’équipe de la Maison
des arts de Créteil, la recherche se poursuit avec Christiane Glik,
Luna Bloomfield, Mychel Lecoq et la complicité de Montserrat
Casanova. Une troupe se constitue renforcée par Cathy Polo,
Françoise Leick, Ulises Alvarez, Teresa Cunha, et bien d’autres
encore.
Chercher toujours, avec une composante, une compagnie qui deviendra en 1985 le Centre chorégraphique national de Créteil et
du Val-de-Marne. Une tentative de travailler àplusieurs et pouvoir
en vivre, soutenue par une intense diffusion de par le monde.
En 1987, la rencontre avec Denis Mariotte amorce une collaboration décisive qui ouvre le champ des expériences. Les points de
vue commencent à se décaler et se prolongent de manière à approfondir un questionnement mutuel, un entretienà bâtons rompus sans cesse en mutations et contradictions hors des cadres
d’un champ artistique spécifique.
Après de nombreuses pièces nées de cette réflexion, ce dialogue
prendra, en 2004, la forme d’un duo intitulé Ça quand même.
au théâtre de la Ville
1980
contrastes
la jeune fille et la mort
nieblas de niño
1984
may b
1985
calambre
cendrillon
1986
cendrillon
1987
les sept Pêchés capitaux
1994
coppélia
1998
ramdam
1999
Pour ainsi dire
Vaille que vaille
Quoi qu’il en soit
2002
Points de fuite
2005
umwelt
FAIRE – DÉFAIRE – REFAIRE
2006
may be (1981, re-création)
1998, une nouvelle implantation.
Un nouveau territoire pour un nouveau Centre chorégraphique
national à Rillieux-la-Pape, dans le quartier de la Velette. Avec la
nécessité de reprendre place dans l’espace public.
Un croisement de présences qui agit dans un espace commun :
Un « nous, en temps et lieu ». Ainsi chercher en ce lieu la distance
nécessaire pour renforcer notre capacité à faire surgir « ces forces
diagonales résistantes à l’oubli » (H.Arendt).
Le travail se poursuit dans une pluralité de territoires – du Studio, au quartier de la Velette, aux villes partenaires, jusqu’aux
villes d’autres pays. Un travail où s’entremêlent des créations, des
interventions multiples où l’exigence artistique ouvre des pistes
qui dépassent le désir convivial immédiat d’un être ensemble.
Avec l’arrivée en 2006 d’un nouveau bâtiment – pour le ccn de
Rillieux-la-Pape. Un lieu à habiter et à co-habiter, un laboratoire
citoyen qu’est l’art de la scène destiné aux regards de la cité pour
qu’ait lieu le geste d’une poétique publique. Faire que se fabrique
et s’exprime par l’adresse publique, de lieux en lieux, de villes en
villes, de pays en pays, la part d’existence que l’art nous renvoie.
Et par-delà ces multiples endroits, partager les moyens, les outils,
les expériences et les actions. Croiser les champs artistiques, créer,
2008
umwelt (reprise)
ha ! ha !
2009
turba
2010 (mars)
description d’un combat
2010 (octobre)
salves
théâtre de la Ville Paris • maGuy marin • saison 2012-2013
DENIS
MARIOTTE
C’est au croisement de provenances, de rencontres, de détours et
en confrontant sans cesse des méthodes, des partis pris dans l’interférence d’autres pratiques que se dessinent des collaborations
et des compositions musicales pour des créations avec Maguy
Marin – Cortex (1990), Waterzooï (1993, pièce pour instruments
acoustiques), Ram Dam (1995, pièce pour 12 voix et instruments),
Soliloque (1996, pièce pour une voix), Pour ainsi dire (1999, pièce
pour 3 voix et capteurs midi), Vaille que vaille (1999, pièce pour
4 voix et diffusion électroacoustique), Quoi qu’il en soit (1999,
pièce pour 3 guitares et 5 voix), Points de fuite (2001, pièce pour
4 guitares et 10 voix), Les applaudissements ne se mangent pas
(2002), Umwelt (2004, dispositif sonore pour 3 guitares), turba
(2008), description d’un combat (2009), salves (2010, dispositif
sonore pour 4 magnétophones à bande), faces (2011, pièce pour
un piano automatique et diffusion électroacoustique).
Mais aussi pour d’autres pièces chorégraphiques et théâtrales
Made in France (Nederlands Dans Theater III), Debout immobile sur 3 pieds (Ivan Favier pour le Ballet de l’Opéra du Rhin) et
Aller retour (compagnie A Fleur de Peau), walk talk chalk (Film
musical, Pierre Droulers), Odette, apportezmoi mes morts (Gilles
Pastor).
Parallèlement, il s’inscrit comme musicien dans des actes d’improvisations musicales en duo avec Gilles Laval, Michel Mandel.
Il travaille avec Fred Frith sur deux pièces : Impur en 1998 (pièce
musicale rassemblant 17 musiciens) et stick figures qu’il interprète en duo avec lui.
De sa pratique de compositeur-interprète s’ensuit la participation
auprès de plusieurs formations de musiques innovatrice : Chef
Menteur, Dans le décor, La Douzaine, Le miroir et le marteau. En
2004, il compose les cantates boîtes noires (pour 10 instrumentistes et 2 chanteurs).
Récemment, il s’engage seul ou en duo.
En duo, il réalise aux côtés Maguy Marin la pièce ça quand
même (2004, texte édité aux éditions Tarabuste), et aux côtés de
Renaud Golo on pourrait croire à ce qu’on voit (2005), titre générique incluant différents chapitres : de bons moments (2006),
quelqu’un, visiblement (2007), l’homme dans la chambre
(2010).
Seul, il réalise Suite (2006, pièce pour 50 électro-aimants et 8 capteurs midi), une proposition scénique et musicale autour de la
question : Où va la musique à l’instant où elle ne se joue plus ?
En 2009 il écrit Figures : suite et fin pièce solo incluant un travail
musical et corporel dans un dispositif plastique mobile.
En 2011 il écrit la pièce : Prises/Reprises.
denis mariotte
théâtre de la Ville Paris • maGuy marin • saison 2012-2013

Documents pareils

Dossier presse Maguy Marin

Dossier presse Maguy Marin Umwelt (2004), dispositif sonore pour trois guitares, Turba (2008), Description d’un combat (2009), Salves (2010) dispositif sonore pour quatre magnétophones à bande, Faces (2011) pour le Ballet de...

Plus en détail

maguy marin - Comédie de Clermont

maguy marin - Comédie de Clermont avec le groupe Chandra puis au Ballet du XXe siècle. Le travail de création s’amorce aux côtés de Daniel Ambash, et les concours de Nyon et de Bagnolet (1978) viennent appuyer cet élan.

Plus en détail