Prince Heureux presentation Quatuor avec piano

Transcription

Prince Heureux presentation Quatuor avec piano
Le Prince Heureux
Oeuvre musicale d’après le conte d’Oscar Wilde
Musique de Colin Pip Dixon
pour quatuor avec piano et narrateur
Mélodies,
harmonies, et couleurs musicales inattendues
viennent à la rencontre d’une histoire lyrique et profonde. Le
Prince Heureux est un concert... un conte... mais surtout, il
existe dans cette dimension où les paroles et la musique se
croisent, s’accompagnent et s’entremêlent. Un quatuor avec
piano et un conteur font vivre l’histoire merveilleuse et
bouleversante d’Oscar Wilde avec une composition originale,
contemporaine et envoûtante. La musique reflète la
sophistication et l’intelligence de Wilde sans oublier de réveiller nos coeurs d’enfants
à travers cette histoire de rencontre entre un passereau et une statue couverte de
feuilles d’or.
Note du Compositeur sur la musique du Prince Heureux:
Les rubis et les saphirs étincelants, les feuilles d’or qui brillent au clair de lune, un
oiseau qui vole au-dessus de la cathédrale... toutes ces images m’ont évoqué tout de
suite une certaine écriture musicale. J’entendais des
inter valles parfaits et purs entremêlés avec des
dissonances créant des vagues d’harmoniques... en
cherchant dans les vibrations des notes l’effet de la
lumière du soleil dansant sur l’eau. Cette histoire m’a
invité à chercher des mélodies à la fois familières et
étranges. Comme dans le conte de Wilde, on a
l’impression d’avoir toujours connu cette histoire qui reste
très moderne. La première version a été composée pour
deux violons et narrateur. J’avais envie d’élargir l’écriture
pour inclure un piano, alto et un violoncelle, et cela pour
plusieurs raisons: chaque fois que la version à deux violons était jouée, c’était une
expérience réjouissante qui enchantait le public. J’avais envie, tout simplement, de
partager cette expérience avec d’autres amis musiciens, notamment une collègue
pianiste. Il y a une richesse dans la formation de quatuor avec piano qui est unique.
On a les trois instruments à cordes qui dialoguent entre eux et se mélangent, en
contraste avec les couleurs, les textures et la largeur du piano. Je me suis rendu
compte que l’exigence d’écrire pour deux violons m’avait obligé à aller vers
l’essentiel. Quand j’ai recomposé la partition pour quatuor avec piano, c’était comme
si je passais d’un tableau en noir et blanc à une palette pleine de couleurs. Les
possibilités étaient multipliées et cela m’a donné un sentiment de liberté, tout en ayant
déjà la trame et la structure à suivre. J’ai pu prolonger ce qui existait déjà... jouer
avec les tessitures. Tout ce qui est humain se joue autour des graves du violoncelle et
des basses du piano, or tout ce qui parle de l’oiseau qui vole... de la statue perchée
au-dessus de la ville...ou le givre qui arrive tragiquement... ce sont des éléments qui
vivent dans les hauteurs.

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