Plaquette durée de vie
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Plaquette durée de vie
analyses microbiologiques et validation des durées de vie des produits de charcuterie : la méthode La détermination des durées de vie est un véritable enjeu pour les professionnels du secteur de la charcuterie. Fixée sous l’entière responsabilité du professionnel, elle doit être validée par des analyses microbiologiques. A l’heure actuelle, les procédures de validation sont compliquées et onéreuses. C’est pourquoi le Pôle d’Innovation Technologique des charcutierstraiteurs et traiteurs de réception, a réalisé une étude pour vous apporter des solutions collectives. Avec le soutien de la filière (INAPORC), le Pôle et l’IFIP ont recensé et validé scientifiquement des durées de vie référence pour les produits de charcuterie. Cette plaquette vous fournira toutes les explications et les outils nécessaires à la mise en place de votre plan d’analyse et la validation de durées de vie de vos charcuteries. Quelques définitions Qu’est ce qu’une analyse bactériologique ? L’analyse bactériologique permet de mettre en évidence les bactéries présentes dans les produits. Des échantillons sont prélevés et sont mis en culture sur des milieux contenant tous les nutriments nécessaires au développement des bactéries. Au bout d’un certain temps, des points apparaissent. Ils correspondent aux colonies de bactéries qui en se multipliant deviennent visibles et donc dénombrables. Grâce à cela il est possible de connaître la quantité de bactéries dans le produit. Il existe différents milieux de culture qui permettent de détecter, spécifiquement, les différentes familles de bactéries que l’on peut rencontrer dans les aliments (salmonelle, staphylocoque…). Qu’est ce qu’une durée de vie ? La durée de vie correspond au temps de conservation du produit compris entre le jour de sa fabrication et le dernier jour autorisé pour sa consommation. Elle est déterminée sous l’entière responsabilité du professionnel. Elle varie en fonction de nombreux facteurs : • la qualité de la matière première, • le respect des bonnes pratiques d’hygiène décrites dans les guides, • les barèmes de cuisson appliqués, • le respect de la chaîne du froid. L’observation des changements d’aspect ou d’odeur n’est pas suffisante car certaines bactéries responsables d’intoxication alimentaire n’ont aucun effet visible sur le produit. Seules des analyses bactériologiques permettent de détecter leur présence. Que dit la réglementation ? Le règlement (CE) N°178/2002, du 28 janvier 2002, établissant les principes généraux et les prescriptions générales de la législation alimentaire, instituant l’Autorité européenne de sécurité des aliments et fixant des procédures relatives à la sécurité des denrées alimentaires stipule que les produits mis sur le marché doivent être sains. Les analyses microbiologiques permettent de s’assurer que les procédés de fabrication et de conservation sont efficaces et limitent la présence de bactéries. C’est pourquoi l’exploitant doit mettre en place un plan d’analyse pour garantir le respect des critères microbiologiques définis par les textes réglementaires et ceux établis par la profession. Le plan d’analyse microbiologique L’objectif : respecter les critères microbiologiques Il existe 2 types de critères : • Les critères de sécurité : définis dans le règlement (CE) N°2073/2005, du 15 novembre 2005, concernant les critères microbiologiques applicables aux denrées alimentaires, sont les critères de recherche de Listeria monocytogenes pour les produits prêts à être consommés et Salmonella ssp pour les viandes hachées et les préparations de viande (ex : merguez) et les produits à base de viandes à consommer crus. Ces critères sont obligatoires. Un produit qui ne les respecte pas est jugé dangereux pour la santé du consommateur. • Les critères d’hygiène des procédés sont des critères indicateurs du respect des bonnes pratiques d’hygiène. La profession a établi des critères spécifiques aux produits de charcuterie artisanale qui sont téléchargeables sur le site de la DGAl : http://agriculture.gouv.fr/sections/thematiques/ alimentation/securite-sanitaire/criteres 2 Comment réaliser son plan d’analyse ? 1. Lister les produits fabriqués par l’établissement, en s’appuyant, par exemple, sur les plaquettes de présentation de l’établissement, les cartes ou les fiches recettes. 2. Regrouper ensuite les produits par famille technologique similaire (Ex. : produits saumurés, pâté, saucisses et chairs ). 3. Pour chaque famille, identifier le produit le plus représentatif (par exemple le plus fabriqué) ou le plus sensible. C’est ce produit qui servira de référence pour la famille dans le plan d’analyse. 4. Définir le nombre et la fréquence de prélèvement (mensuel, trimestriel…) de manière à ce que l’ensemble des familles de produits soit analysé dans l’année. 5. Etablir un calendrier des prélèvements. 6. Contacter le laboratoire d’analyse et lui fournir le plan établi et les critères (voir page 7). En cas de résultats d’analyse microbiologique non satisfaisants Que faire ? ➜ Lorsque les critères de sécurité ne sont pas respectés, il faut mettre en place une procédure de retrait ou de rappel des produits. Les cas dans lesquels les denrées sont considérées comme dangereuses : • présence de Salmonelle • présence de Staphylococcus aureus, de Bacillus cereus, ou de Clostridium perfringens en quantité supérieure ou égale à 100 000 ufc/g • présence d’Escherichia coli en quantité supérieure ou égale à 500 000 ufc/g (50 000 pour les viandes hachées) • présence de Listeria monocytogenes : > Dans les denrées prêtes à être consommées et de durée de vie supérieure à 5 jours > En quantité supérieure ou égale à 100 ufc/g pour les denrées prêtes à être consommées et de durée de vie inférieure à 5 jours > En quantité supérieure ou égale 1000 ufc/g : denrées alimentaires à consommer après cuisson mais susceptibles d’être non cuites à coeur > E n quantité supérieure ou égale 10 000 ufc/g : pièces de viandes à cuire ➜ Lorsque les critères d’hygiène ne sont pas respectés, il faut : ETAPE 1 I dentifier la cause : Chaque microorganisme recherché vit dans un environnement spécifique. Il est donc possible de déterminer l’origine de la contamination en fonction du type de bactérie présente (voir tableau N°1). ETAPE 2 M ettre en place des actions correctives : Attention ! Toute action corrective doit être enregistrée (par exemple l’écrire sur la feuille de résultat d’analyse) ETAPE 3 Refaire une nouvelle analyse En cas d’alerte, il faut : ETAPE 1 Identifier le produit incriminé et informer les services de contrôle. ETAPE 2 Rechercher et isoler les produits dans les différentes enceintes de stockage (chambres froides, vitrines). ETAPE 3 Organiser le rappel des produits déjà vendus : informer les consommateurs en boutique (panneau), et appeler les clients livrés. ETAPE 4 Identifier l’origine : analyser les matières premières, et rechercher la présence du germe sur le matériel et les installations par des prélèvements de surface. ETAPE 5 ettre en place de mesures corrective pour M éviter que l’anomalie se renouvelle. ETAPE 6 Refaire une fabrication et une nouvelle analyse bactériologique. L’alerte sera levée lorsque les résultats des analyses bactériologiques et des prélèvements de surface seront de nouveau satisfaisants. Pour vous aider dans votre démarche, le livret traçabilité est disponible en téléchargemement sur le site du Pôle : www.ceproc.com/pit 3 Interprétation des analyses microbiologiques Tableau N°1 Micro-organismeS 4 interprétation Micro-organismes aérobies croissant à 30°C ou « flore aérobie mésophile » ou « flore totale » • Mauvaise gestion du couple temps/température • Rupture de la chaîne du froid (ou du chaud) • Refroidissement et remise en température mal effectués • Préparation effectuée trop à l’avance • Durée de vie trop longue • Contamination au cours du stockage Flore lactique • Cette flore se développe dans les produits sous vide • Un rapport flore aérobie mésophile totale/ flore lactique supérieur à 10 indique une mauvaise qualité du sous vide avec un développement potentiel de bactéries d’altération voire pathogènes • En trop grande quantité, elle provoque une détérioration de la qualité organoleptique des produits (acidification, mauvaise odeur) Staphylococcus aureus • Indicateur de contamination par le personnel (les porteurs sains sont nombreux) : infection de la peau, du nez ou de la gorge, mains sales • Contamination par du lait contaminé (mammite) • Contamination par de la viande contaminée (présence d’abcès) Anaérobies Sulfito-Réductrices Clostridium perfringens Clostridium botulinum • Contamination tellurique (issue de la terre) non maîtrisée par les traitements technologiques : aliments (plats en sauce) insuffisamment cuits ou refroidis lentement • Présence de Clostridium botulinum dans les boîtes de conserve mal stérilisées et sur les produits de salaison fermiers (jambon sec) Bacillus Cereus • Contamination anormale de la matière première (denrées amylacées telles que pâtes, semoule, riz, purée…) • Exposition du produit à des températures inappropriées (mauvais maintien de la liaison chaude à 63°C) • Mauvaise gestion du couple temps/température • Refroidssement mal effectué Entérobactéries 37°C • Indicateur de contamination par le personnel : contaminations fécales (mains) • Indicateur de la contamination par l’environnement Listeria monocytogenes • Matières premières anormalement contaminées • Mauvaise gestion du couple temps/température • Contamination entre les produits crus et cuits (mauvaise organisation des plans de travail, rangement en chambre froide) • Contamination par des nuisibles • Contamination par le personnel (porteur sain) Salmonelle • Contamination due à une mauvaise manipulation des œufs et de la volaille • Contamination croisée lors du stockage • Absence de lavage des mains après manipulation de la volaille et des œufs… • Contamination par le personnel (porteur sain) Valider les durées de vie Comment ? La méthode de validation et la fréquence des analyses dépendent du conditionnement du produit et de son utilisation. Les charcuteries sont en vrac (film) Les charcuteries sont conditionnées sous vide ou sous atmosphère modifiée 1. Contacter le laboratoire DEMARCHE 2. L ui fournir ce protocole et les critères (tableau N°3 page 7) Se référer au tableau N°2 (page 6) Les durées de vie ne pourront être respectées que si les recommandations du guide des bonnes pratiques d’hygiène sont respectées. Effectuer une analyse en fin de durée de vie, 1 fois par an. 3. Lui indiquer la liste des produits et leur durée de vie (tableau N°2 page 6) 4. Fabriquer le produit et le stocker à 4°C jusqu’au prélèvement par le laboratoire qui doit se faire dans les 24 heures suivant la fabrication 5. Le scénario de conservation se fait dans le laboratoire : 1/ 3 de la durée de vie à 4°C puis 2/3 à 8°C 6. R épéter l’analyse 3 fois dans le temps (par exemple une par trimestre) Pour valider une durée de vie, il ne sera pas nécessaire d’ajouter des analyses supplémentaires. Ces analyses peuvent intégrer le plan d’analyse microbiologique habituel. Exemple de planning d’analyse Prélèvement 1 Prélèvement 2 Prélèvement 3 Prélèvement 4 Saucisse fraîche* Pâté de campagne avec recherche de Listeria Merguez avec recherche de Salmonelle Boudin blanc Validation de la durée de vie à 12 jours Saucisse fraîche* Saucisson à l’ail avec recherche de Listéria Validation de durée de vie à 12 jours Quiche lorraine Œuf en gelée Saucisse fraîche* Validation de la durée de vie à 12 jours Poitrine fumée avec recherche de Listeria Bœuf bourguignon Rôti de porc Prélèvement 5 Prélèvement 6 Prélèvement 7 Prélèvement 8 Boudin noir Tomate farcie avec recherche de Listeria Saumon fumé avec recherche de Listeria Jambon cuit avec recherche de Listeria Boudin noir* Boudin noir* Boudin noir* Validation de la durée de vie à 10 jours Validation de la durée de vie à 10 jours Validation de la durée de vie à 10 jours Taboulé Paëlla Hachis Parmentier Jambon cuit avec recherche de Listéria Brandade de morue *Analyse en fin de durée de vie 5 Les durées de vie Tableau n°2 Catégorie Exemple produit Vrac sous vide* Charcuterie crue • Saucisse fraîche, chair à saucisse • Préparations de viande • Saucisse à tartiner 7 jours 5 jours 7 jours 12 jours 10 jours 12 jours Charcuterie à base d’abats • Boudin noir • Pâté de tête • Andouille, andouillette 5 jours 8 jours 10 jours 10 jours 21 jours 21 jours • Saucisse de Strasbourg • Boudin blanc • Saucisson à l’ail 8 jours 8 jours 7 jours 21 jours 12 jours 15 jours 15 jours 12 jours en pot 15 jours 15 jours 21 jours 21 jours 21 jours 7 jours 4 jours 21 jours 7 jours 21 jours 21 jours / 42 jours (cuit sous vide) 15 jours 7 jours / / 15 jours (entier) 1 jour (tranché) 21 jours (entier) 8 jours (tranché) 21 jours 45 jours 21 jours 45 jours 5 mois / 3 mois / Saumure 15 jours / Jus, fond, fumet 5 jours / Saucisses cuites Terrines et pâtés Charcuterie pâtissière • Pâté de campagne • Rillettes • Galantine, ballottine • Pâté en croûte • Quiche, tourtes, pizza Foie gras Pièces saumurées crues Pièces saumurées cuites Petit salé, palette • en saumure • ½ sel • Jambon cuit Saucisses fumées Pièces fumées • Poitrine fumée Saucisson sec Pièces séchées 6 Conditionnement • Jambon sec *ou conditionnement sous-atmosphère modifiée (Données IFIP/PIT) Les critères microbiologiques Tableau n°3 Catégorie Charcuterie crue Exemple produit Saucisse fraîche Chair à saucisse Saucisse à tartiner Boudin noir Andouille, andouillette Charcuterie à base d’abats Pâté de tête Saucisse de Strasbourg Saucisson à l’ail Saucisses cuites Boudin blanc Terrines et pâtés Charcuterie pâtissière Pâté de campagne Rillettes Galantine, Ballotine Pâté en croûte Quiche, tourtes, pizza Pièce saumurée crue Petit salé Pièce saumurée cuite Jambon cuit Saucisses fumées crues Pièce fumée crue Poitrine fumée Charcuterie sèche Jambon sec / Saucisson sec Micro-organismes Micro-organismes aérobies à 30°C ou Flore mésophile totale (FT) Entérobactéries 30°C Flore lactique (FL)* Pseudomonas Micro-organismes aérobies à 30°C ou Flore mésophile totale (FT) Entérobactéries 30°C Flore lactique (FL)* Bacillus cereus Micro-organismes aérobies à 30°C ou Flore mésophile totale (FT) Entérobactéries 30°C Flore lactique (FL)* Bactéries sulfito-réductrices (ASR) Micro-organismes aérobies à 30°C ou Flore mésophile totale (FT) Entérobactéries 30°C Flore lactique(FL)* Micro-organismes aérobies à 30°C ou Flore mésophile totale (FT) Entérobactéries 30°C Flore lactique(FL)* Bacillus cereus Micro-organismes aérobies à 30°C ou Flore mésophile totale (FT) Entérobactéries 30°C Flore lactique(FL)* Micro-organismes aérobies à 30°C ou Flore mésophile totale (FT) Entérobactéries 30°C Flore lactique(FL)* Bacillus cereus Micro-organismes aérobies à 30°C ou Flore mésophile totale (FT) Entérobactéries 30°C Pseudomonas Micro-organismes aérobies à 30°C ou Flore mésophile totale (FT) Entérobactéries 30°C Flore lactique(FL)* Micro-organismes aérobies à 30°C ou Flore mésophile totale (FT) Entérobactéries 30°C Flore lactique(FL)* Pseudomonas Micro-organismes aérobies à 30°C ou Flore mésophile totale (FT) Entérobactéries 30°C Flore lactique(FL)* Pseudomonas Critères d’hygiène des procédés Critères en fin de durée de vie 300 000 ufc/g 106 UFC /g 104 ufc/g Ratio FT/FL<10 / 105 UFC /g Ratio FT/FL<10 104 UFC/g 300 000ufc/g 106 ufc/g 104 ufc/g Ratio FT/FL<10 / 105 ufc/g Ratio FT/FL<10 103 UFC/g 300 000 ufc/g 106 UFC /g 103 ufc/g Ratio FT/FL<10 30 ufc/g 105 UFC /g Ratio FT/FL<10 / 300 000 ufc/g 106 UFC /g 103 ufc/g FT/FL<10 105 UFC /g FT/FL<10 300 000 ufc/g 106 ufc/g 103 ufc/g FT/FL<10 / 105 ufc/g FT/FL<10 103 ufc/g 300 000 ufc/g 106 ufc/g 103 ufc/g FT/FL<10 105 ufc/g FT/FL<10 300 000 ufc/g 106 ufc/g 103 ufc/g FT/FL<10 100 ufc/g 105 ufc/g FT/FL<10 103 ufc/g 300 000 ufc/g 106 ufc/g 104 ufc/g / 105 ufc/g 104 ufc/g 300 000 ufc/g 106 ufc/g 103 ufc/g FT/FL<10 105 ufc/g FT/FL<10 300 000 ufc/g 106 ufc/g 104 ufc/g / / 105 ufc/g FT/FL<10 104 ufc/g 300 000 ufc/g 106 ufc/g 104 ufc/g / / 105 ufc/g FT/FL<10 104 ufc/g cf. critère de sécurité du règlement (CE) N°2073/2005 *Le rapport flore totale/flore lactique est calculé pour les denrées conditionnées sous-vide ou sous atmosphère modifiée, lorsque la 7 flore totale dépasse la valeur de 106 UFC /g Questions diverses Que faire lorsque les résultats d’analyse en fin de durée de vie ne sont pas satisfaisantS ? Résultat non satisfaisant : La durée de vie n’est pas validée Refaire une analyse de validation des procédés (Critères d’hygiène des procédés) Refaire une analyse de validation des procédés (Critères d’hygiène des procédés) Résultat non satisfaisant Résultat satisfaisant Je souhaiteraiS une durée de vie Plus grande, est-ce possible ? OUI ! Ces durées de vie résultantes de l’étude ne sont qu’à titre indicatif. Elles sont valables lorsque les préconisations du guide des bonnes pratiques d’hygiène sont respectées. Si vous souhaitez des durées de vie plus longues, il faut simplement faire les analyses en proposant les durées souhaitées. Les critères microbiologiques et la démarche resteront les mêmes. Résultat satisfaisant : Le procédé est maîtrisé Refaire une analyse en fin de durée de vie en réduisant la durée de vie (Critères en fin de durée du vie) Résultat satisfaisant : La nouvelle durée de vie est validée Résultat non satisfaisant Les produits mis sous vide à la demande ont t-ils la même durée de vie que les produits pré-emballés ? NON ! Les produits pré-emballés sont conditionnés au plus près de la fabrication. Les durées de vie sont optimisées et maîtrisées. Pour les produits mis sous vide à la demande, la durée de vie n’est pas facilement contrôlable. Recommandez alors une consommation dans les 5 jours, dans la mesure où le produit a été mis sous vide dans les 2 premiers tiers de sa durée de vie. Ce document a été réalisé par le Pôle d’Innovation Technologique des Charcutiers-Traiteurs et Traiteurs de réception - 21 rue Goubet - 75019 PARIS - Tél. 01 42 39 71 19 Crédit photo : Studio Azambre Résultat non satisfaisant : Le procédé de fabrication n’est pas maîtrisé