la compagnie qui dessert les villes du mali

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la compagnie qui dessert les villes du mali
Remerciements :
Un grand nombre de personnes et d’institutions ont contribué par leur temps et leurs connaissances à la
réalisation de ce guide : services techniques des administrations, agro-entreprises, acteurs des projets et
programmes du secteur agricole. Nous ne pouvons les nommer tous mais nous tenons à les remercier
vivement.
Comité de rédaction :
Recherche : Alexandra Carle
Rédaction : Alain Achcar, Henri Bédarida, Alexandra Carle, Bernard Jacquin, Christophe LassusLalanne, Serge Lepoultier, Stephen McGarvie, Raymond Orts Brotons, Chantal Petit, Patrick Prado,
Géry Samaan et Jean-Marc Schnell.
Associé au comité de rédaction :
Didier Veller, chef de la mission économique de l’Ambassade de France.
Aimable relecture de Nouhoun Traoré (Conseiller à la Présidence), Jean-François Vavasseur
(AFD) et Jean-François Bélières (CIRAD).
Photographies :
Catherine Thomas, Franco Tranquilli, Karine Pepin, Jean-Luc Bernabeu, Raymond Orts Brotons,
Alexandra Carle.
Mise en page : Jean-Marc Jacoty, Alexandra Carle et Philippe Doré (Leadercom).
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Impression : Graphique Industrie – Bamako – MALI.
Cet ouvrage a été mis en ligne en avril 2007 et publié en octobre 2007 par la section Mali
des Conseillers du Commerce Extérieur de la France
avec la collaboration de :
Mission Economique
Ambassade de France – Square Patrice Lumumba
Quartier du Fleuve
BAMAKO – MALI
Mali
Union Européenne
Clause de non responsabilité : L’objectif de ce document est de donner un premier aperçu du secteur agricole et
agroalimentaire au Mali. En aucun cas, les CCEF du Mali ne pourront être tenus pour responsables de
l’utilisation et de l’interprétation des informations contenues dans ce document. En effet, les informations
disponibles ne constituent pas un avis professionnel ou juridique. Elles ne créent dès lors aucun droit ou
obligation autre que ceux qui découlent des textes juridiques en vigueur. En outre, les informations ont été
recueillies auprès de tiers et peuvent, après un certain temps, devenir imprécises ou dépassées. L’utilisateur est
entièrement responsable de leur utilisation.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
Extrait de la Charte du CCE
Du fait de sa nomination et de son adhésion au Comité national, le CCE :
-
rejoint un réseau (3 800 membres dont 1 600 en France et 2 200 dans tous les pays du
monde) : échanges d’expériences, d’informations, convivialité, etc.
-
participe à des activités collectives : projets, débats, lobbying, club, revue, site Internet,
etc.
-
s’implique activement auprès des pouvoirs publics au plan local, en France ou à
l’étranger ;
-
et participe volontairement aux actions du Comité National.
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-
Informer et conseiller les pouvoirs publics : DGTPE, missions économiques, DRCE,
ambassadeurs, préfets, régions, départements ministériels, parlementaires, etc., sur la
situation économique, les perspectives conjoncturelles, les circuits de décision, le
respect de la libre concurrence, etc.
-
Sensibiliser les jeunes à l’international : action de formation, activités culturelles, stage
internationaux, VIE, etc.
-
Accompagner l’internationalisation des entreprises : activités de parrainage de PME,
veille, approche des marchés, création d’entreprises à l’étranger, etc.
-
Conforter le rayonnement de la France : auprès des autres pays, des organisations
internationales, des ONG et en soutenant l’influence économique, culturelle et
technique de notre pays.
Le conseiller du commerce extérieur est un décideur, ouvert au monde, actif et désireux
de servir. Il œuvre à titre bénévole au développement international de la France et de son
pays d’accueil.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
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Le CCE déploie son action au service des quatre missions fondamentales assignées à
l’institution :
MALI, TERRE D'ACCUEIL
La toute première fois que je posais le pied à Bamako, il y a une trentaine d'années, j'avais du Mali une
image assez simpliste: petit marché enclavé adossé à des déserts immenses.
Si la définition reste valable, il convient de prendre en compte que le pays est aujourd'hui beaucoup plus
que cela. L'évolution économique du Mali nous impose, en effet, de ne plus seulement apprécier le
charme de son authenticité ou la richesse de sa diversité touristique et ethnique, mais bien plus de le
considérer comme un marché en pleine croissance dans un environnement stable et compétitif.
S'il est vrai que les tracasseries administratives agacent encore parfois, l'ensemble des conditions de
travail s'est bien amélioré et la compétence des hommes et des femmes participe grandement au
développement et au rayonnement du pays tant au plan national qu'au plan régional ou international.
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C'est la raison pour laquelle je suis heureux et fier de soutenir sans réserve l'initiative prise par la
section Mali des Conseillers du Commerce Extérieur de la France d'éditer un guide des affaires au Mali
à l'usage des entrepreneurs désireux d'investir dans le pays. Véritable vade-mecum répertoriant une
multitude d'informations opérationnelles, notamment dans le domaine agricole et agroalimentaire
particulièrement désigné comme une priorité, ce document est le fruit d'un travail très concret à même
de renforcer la coopération entre le Mali et la France.
C'est un outil efficace au service des opérateurs publics et privés. C'est un moyen parmi d'autres pour
les Conseillers du Commerce Extérieur implantés au Mali de remplir leur mission d'informateur et de
facilitateur des affaires entre deux partenaires, voire entre deux pays.
Je suis déjà dans l'attente de la suite de ce document qui couvrira d'autres secteurs d'activité et
complétera ainsi ce guide incontournable fait pour et par les opérateurs économiques français installés
au Mali dans le but d'améliorer la vie des entreprises et au final celle des populations.
Très cordialement.
Patrick L.BRUNISSEN
Président de la Commission Afrique / Océan Indien des
Conseillers du Commerce Extérieur de la France
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
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L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
AVANT PROPOS
Il n’est nul besoin de se pencher sur les statistiques de ces dernières années pour mesurer l’évolution
économique du Mali. Que ce soit au niveau de l’hôtellerie, des banques, des télécommunications, des
transports, des infrastructures, des mines, des logements… le rythme de croissance s’accélère et dans la
plupart de ces domaines les entreprises françaises ont su se positionner.
Toutefois certains secteurs apparemment porteurs n’attirent toujours pas les investisseurs.
Pourtant la stabilité politique et la sécurité y règnent. Le Mali entretient de bonnes relations avec ses
voisins et les institutions internationales. Des liens forts l’unissent à la France et donnent lieu à une
coopération fructueuse, ceux-ci s’étendent également à l’Union européenne et à de nombreux pays
partenaires qui participent au développement du Mali. Cette stabilité offre aux investisseurs un
environnement serein propice au développement de leurs affaires, même si parfois les procédures
administratives sont plus longues et plus coûteuses que prévu et si l’on se heurte à des tracasseries
administratives sur le plan juridique, fiscal et douanier. Une seule solution, en attendant une
amélioration de ces conditions, s’armer de patience et faire preuve de persévérance car le Mali offre
des avantages indéniables par rapport à certains pays très en vogue où les investisseurs se bousculent.
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Il est vrai également que le Mali ne présente pas un marché intérieur important, il prend sa dimension
réelle lorsqu’on le situe au cœur de la sous région ou comme base à l’exportation vers l’Europe ou les
USA où il bénéficie de conditions d’exportation avantageuses. Le Mali offre aussi, dans certains
domaines, un potentiel naturel important que l’Etat entend développer par une politique volontariste sur
le plan des infrastructures et attractive sur le plan fiscal.
Cette situation propice aux affaires n’a pas échappé aux Conseillers du Commerce Extérieur de la
France. C’est ainsi que nous avons identifié un certain nombre de secteurs que nous considérons comme
porteurs et que nous entendons promouvoir au sein de notre réseau (1600 conseillers en France et 2200
à l’Etranger) et, au travers d’eux, sensibiliser les Chambres de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture
françaises, voire européennes.
Le premier secteur choisi a été l’Agriculture car, en plus du potentiel naturel qu’il représente le
gouvernement malien en a fait un secteur prioritaire. L’enquête que nous avons menée ensemble avec la
Mission économique de l’Ambassade de France n’a rien d’une étude de marché, il s’agit d’un recueil
d’informations qu’il nous a semblé utile de réunir pour faire connaître le Mali et permettre à des
investisseurs de juger de son potentiel.
Au cours de cette enquête, nous avons établi un nombre important de contacts et réuni beaucoup de
renseignements. Nous tenons à remercier l’ensemble des personnes rencontrées qui ont fait preuve
d’une totale disponibilité et qui nous ont ouvert aimablement leurs archives.
Cette documentation, les contacts que nous avons établis dans ce domaine et, l’expérience des onze
Conseillers du Commerce Extérieur de la France qui cumulent ensemble plus de 150 ans de vie
professionnelle au Mali sont à la disposition des investisseurs français voire européens désireux de nous
rejoindre.
A l’heure où nous mettions en page cette enquête, nous avions réussi à faire venir une PME française
qui a marqué un intérêt certain pour créer au Mali une ferme pilote. Notre enquête et nos contacts lui
ont permis de réunir très vite sur place les informations techniques et commerciales nécessaires à son
étude de marché. Nous espérons bien évidemment que son projet se réalisera rapidement et que
beaucoup d’autres suivront.
Ainsi nous nous joignons, très modestement, avec une approche différente, aux actions d’envergure
entreprises par l’Etat et ses partenaires au développement. Nous espérons qu’avec eux et l’appui de
l’Ambassade de France ainsi que celui du Comité National des CCEF, nous trouverons des synergies
qui nous permettront d’apporter notre contribution au développement des investissements français et, en
tant qu’opérateur économique, au développement du Mali.
Raymond Orts Brotons
Président de la Section Mali des CCEF
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
SOMMAIRE
1.1. Histoire
1.2. Géographie
1.3. Population
1.4. Climat et zones agro-climatiques
1.5. Les zones agricoles et la végétation
1.6. Politique
1.7. Economie
1.8. Infrastructures
1.9. Approche culturelle
II. 11 BONNES RAISONS D’INVESTIR AU MALI
2.1. Un pays stable
2.2. Un pays ami de la France et de l’Europe
2.3. Un pays bien situé en Afrique de l’Ouest
2.4. Un pays doté d’infrastructures et de services satisfaisants
2.5. Un pays à potentialités agricoles et agroalimentaires
2.6. Un pays en pleine réforme pour attirer les investisseurs
2.7. Un pays dont les exportations vers l’Europe et les Etats-Unis sont exempts de droits
2.8. Un pays dont la monnaie est stable
2.9. Un pays qui mobilise les bailleurs de fonds
2.10. Un pays à forte présence française et européenne et dont la langue officielle est le français
2.11. Un pays où il fait bon vivre
III. LE SECTEUR AGRICOLE ET AGRO-ALIMENTAIRE
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3.1. Les atouts naturels et les aménagements
3.1.1. Les terres
3.1.1.1.Les terres à vocation agricole
3.1.1.2 Les terres à vocation agropastorale
3.1.2. L’eau
3.1.3. Les aménagements hydroagricoles
3.1.3.1. Les grands ouvrages de régulation et les périmètres irrigués
3.1.3.2. Périmètres irrigués : l’exemple de l’Office du Niger
3.1.3.3. La gestion adéquate de l’eau
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3.2. L’Agriculture
3.2.1. Le contexte politique
3.2.2. Le cadre réglementaire
3.2.2.1. La Loi d’O rientation Agricole
3.2.2.2. Autres réglementations
3.2.2.3. L’accès à la propriété immobilière et foncière
3.2.3. Les filières porteuses
3.2.3.1. Les céréales
3.2.3.1.1.Le maïs
3.2.3.1.2.Le fonio
3.2.3.2. Le coton
3.2.3.3. Le blé
3.2.3.4. Le riz
3.2.3.5. Les légumineuses (arachide, niébé, pois de terre, soja)
3.2.3.6.Le sésame
3.2.3.7. Les fruits et légumes
3.2.3.7.1. la filière mangue
3.2.3.7.2. la filière échalote
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I. LE MALI : LE PAYS ET LES HOMMES
3.2.3.7.3. la filière tomate
3.2.3.7.4. la filière pomme de terre
3.2.3.7.5. la filière haricot vert
3.2.3.7.6. la filière agrumes
3.2.3.7.7. la filière pois sucré
3.2.3.7.8. la filière bissap
3.2.3.7.9. Compétitivité
3.2.3.8. Les produits de cueillette
3.2.3.8.1 Le karité
3.2.3.8.2 La gomme arabique
3.2.3.9. Le pourghère (ou jatropha)
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3.3. L’Elevage et la Pêche
3.3.1. Le contexte politique
3.3.1.1. L’élevage
3.3.1.2. La pêche
3.3.2. Le cadre réglementaire
3.3.3. Les filières porteuses
3.3.3.1. L’élevage
3.3.3.2. La pêche
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3.4. L’Agroalimentaire
3.4.1. Le contexte politique
3.4.2. Le cadre réglementaire
3.4.3. Les filières porteuses
3.4.3.1.Industries existantes
3.4.3.2.Le sucre
34.3.3.Les fruits et légumes
3.4.4. Le tissu industriel
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3.5. Le Marché
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IV. LES FACTEURS DE PRODUCTION ET LES SERVICES
4.1. Les intrants
4.2. Le matériel
4.3. La main d’oeuvre
4.4. Les producteurs
4.5. Le contrôle qualité
4.6. Les zones industrielles et l’entreposage
4.7. Les facteurs industriels
4.7.1. L’électricité
4.7.2. Les télécommunications
4.7.3. Les hydrocarbures
4.8. Les services
4.8.1. Le transport de marchandises
4.8.2. Les banques
4.8.2. Les assurances
V. LA VIE DES AFFAIRES AU MALI
5.1. L’environnement juridique, fiscal et douanier
5.1.1. Le Code des Investissements
5.1.2. Le Droit des sociétés
5.1.3. Le Droit des affaires
5.1.4. La Fiscalité
5.1.5. L'accès à la propriété immobilière
5.1.6. La Justice
5.1.7. Conclusions
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VI. SOUTIENS AUX ENTREPRISES
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6.1. Soutien technique
6.2. Les programmes nationaux
6.3. Les organismes nationaux
6.4. Les fonds et organismes internationaux
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VII. INFORMATIONS PRATIQUES
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7.1. Ambassades et Administrations
7.2. Sites internet
7.3. Formalités de Séjour au Mali
7.4. Adresses utiles
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VIII.BIBLIOGRAPHIE
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8.1. Documentation d’intérêt général
8.2. Le secteur agricole et agroalimentaire
8.3. Réglementations
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IX : ANNEXES
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Annexe 1 : Superficies, Productions, Rendements agricoles
Annexe 2 : Fiches sur les filières agricoles du Mali
Annexe 3 : Aménagements hydro-agricoles 2003-2007
Annexe 4 : Statistiques des importations des intrants
Annexe 5 : Cartes climatiques.
Annexe 6 : Carte hydrographique.
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L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
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5.2. Les relations d’affaires
5.2.1. S'associer
5.2.2. Les relations d’affaires
5.2.3. Quelques conseils
Liste des Acronymes
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ACP :
Afrique Caraïbes Pacifique
AFD :
Agence Française de Développement
APCAM :
Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture du Mali
APROFA :
Agence de Promotion des Filières Agricoles
CEDEAO :
Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest
CIRAD :
Centre de coopération
Développement
CMDT :
Compagnie Malienne pour le Développement des Textiles
CPS/MDR :
Cellule de Planification et de Statistique / Ministère du Développement Rural
CSLP :
Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté
DNAER :
Direction Nationale de l'Aménagement et de l'Equipement Rural
DNSI :
Direction Nationale des Statistiques et de l’Informatique
FED :
Fonds Européen de Développement
IER :
Institut d’Economie Rurale
LOA :
Loi d’Orientation Agricole
MCC :
Millenium Challenge Corporation
ODRS :
Office de Développement Rural de Selingué
OHADA :
Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires
ON :
Office du Niger
OPIB :
Office des Périmètres Irrigués de Baguinéda
PASC :
Programme d’Appui aux Sources de Croissance
PASAOP :
Programme d'Appui aux Services Agricoles et Organisations Paysannes
PCDA :
Programme de Compétitivité et de Diversification Agricole
PNIR :
Programme National d’Infrastructures Rurales
PNUD :
Programme des Nations Unies pour le Développement
PRODESO :
Programme de Développement de l’Elevage au Sahel Occidental
SCAC :
Service de Coopération et d’Action Culturelle
SDDR :
Schéma Directeur du Développement Rural
UEMOA :
Union Economique et Monétaire Ouest Africaine
Internationale
en
Recherche
Agronomique
pour
le
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
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I N V E S T I R AU MALI
I. LE MALI : LE PAYS ET LES HOMMES
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
1.1. HISTOIRE
Plusieurs empires et royaumes se sont succédés au Mali : l’Empire du Ghana (3e –13e siècle), l’Empire
du Mali (13e –16e siècle), l’Empire Songhaï (16e – 17e siècle) et les royaumes Bambara, Khassonké,
Peuhl et Senufo (17e –19e siècle).
Le pays a ensuite été colonisé par la France en 1895 et intégré à l’Afrique Occidentale Française sous le
nom de « Haut Sénégal-Niger » dont la capitale est Bamako. En 1920, cette colonie prend le nom de
« Soudan français ».
En 1932, L’Office du Niger est créé afin de développer l’agriculture par l’irrigation, et notamment le
coton et le riz.
En 1959, Modibo Keïta est nommé Président de la Fédération du Mali qui comprenait le Soudan, le
Sénégal, le Dahomey (Bénin) et la Haute Volta (Burkina Faso). L’échec de cette Fédération a entraîné
la proclamation de l’Indépendance de la République Soudanaise sous le nom de République du Mali, le
22 septembre 1960. Ayant imposé le socialisme, Modibo Keïta et son parti unique se lancent dans
l’étatisation de l’économie qui aura de lourdes conséquences.
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En 1968, Moussa Traoré renverse Modibo Keïta par un coup d’Etat. Il inaugure un régime militaire qui
va durer 22 ans. Ce régime ne réussira pas à sauver l’économie, confrontée à de graves problèmes de
sécheresse dans les années 1970 et 1980. Une partie de la population sera décimée par la famine.
I N V E S T I R AU MALI
En 1991, le climat social se détériore, et les étudiants prennent la tête des mouvements de contestation.
En mars, de violentes émeutes conduisent à l’arrestation de Moussa Traoré. Un comité de transition est
alors présidé par Amadou Toumani Touré, dit ATT.
Cette transition aboutit à la mise en place de la IIIème république avec l’élection, en juillet 1992, du
Président Alpha Oumar Konaré, réélu en mai 1997. Amadou Toumani Touré lui succède en 2002 et
obtient un deuxième mandat en 2007.
1.2. GEOGRAPHIE
Situé au cœur de l’Afrique de
l’Ouest, le Mali constitue l’un
des pays les plus vastes de cette
zone avec une superficie totale
de 1 241 238 km², plus de 2 fois
la France. Il occupe également
une position stratégique en
partageant
ses
frontières
(longues d’environ 7.000 km)
avec sept autres pays : Algérie,
Burkina Faso, Côte d’Ivoire,
Guinée, Mauritanie, Niger,
Sénégal. Le Mali ne dispose
d’aucun accès à la mer mais
grâce à la réhabilitation des
routes,
le
Mali
accède
directement aux ports de Dakar,
d’Abidjan (1200 km environ de
Bamako), de Conakry (900 km),
de Lomé et Téma (1973 km).
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
Sa capitale, Bamako, compte 1 277 000 habitants (DNSI, 2005).
Le pays est divisé en 8 régions administratives (Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Gao,
Tombouctou, Kidal) et un district (Bamako), 46 cercles et 703 communes.
Le Mali est constitué à 90% de vastes plaines et de plateaux et de quelques hauts sommets dont le plus
haut est le mont Hombori (1155 m).
Il est arrosé par les deux plus grands fleuves de l’Afrique de l’Ouest : le Niger, long de 4 200 km dont
1780 km au Mali et le Sénégal, d’une longueur 1 800 km dont 669 km au Mali avec leurs nombreux
affluents et confluents (le Bani, le Bafing,…).
Le Niger traverse le Mali et forme une boucle longue de 1700 km au sommet de laquelle il se divise en
de multiples bras formant un véritable « delta intérieur ». Ses affluents drainent le sud-ouest et le nordest du pays. Cette zone constitue un territoire de 50 000 km², soit environ 6% de la superficie totale du
pays. Le fleuve Niger occupe une place prépondérante dans le développement, l’économie et
l’organisation du pays.
1.3. POPULATION
13
La langue officielle est le français. Les principales langues nationales sont : le Bambara (langue la plus
répandue), le Dioula, le Songhaï, le Mossi, le Foulfoudé, le Tamacheq, le Sarakolé, le Dogon.
Le Mali est caractérisé par la coexistence pacifique des religions monothéistes et des cultures
traditionnelles. Les religions pratiquées sont l’islam (90%), le christianisme (1%) et l’animisme (9%).
Indice de fécondité par femme
Mortalité infantile
Taux brut de mortalité
Espérance de vie
Scolarisation primaire
Analphabétisation adultes
6,7
128,9 ‰
16,9 ‰
48,7 ans
58 %
70, 5 %
(Source BOA 2005)
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
I N V E S T I R AU MALI
Le Mali compte 11 732 000 d’habitants en 2005 (DNSI, 2005) dont 68% vivant en zone rurale.
Le taux de croissance global moyen est de l’ordre de 2,8% par an.
La population active est estimée à plus de 5 millions de personnes. C’est une population très jeune, avec
52,3% de moins de 15 ans.
1.4. CLIMAT ET ZONES AGRO-CLIMATIQUES
I N V E S T I R AU MALI
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Le climat du Mali est
principalement
de
type
soudano-sahélien.
Il
est
caractérisé
par
des
températures moyennes très
élevées et par l’alternance
d’une
saison
humide
pluvieuse (juin à septembre)
et d’une saison sèche d’une
durée variant entre cinq et
neuf
mois
(d’octobrenovembre à mai-juin). Les
précipitations
moyennes
annuelles
(280
mm/an)
décroissent du Sud vers le
Nord, ce qui permet de diviser
le pays en quatre grandes
zones agroclimatiques :
1. la zone soudano-guinéenne
ou subhumide au Sud, située
au sud de la ligne BougouniSikasso et couvrant le Niger Supérieur et le Haut Bani (6% du territoire national), est caractérisée par
une savane boisée et des forêts. Les précipitations y dépassent 1 200 mm/an avec une saison des pluies
d’une durée de sept à huit mois. On y rencontre comme principaux systèmes agro-pastoraux :
- les systèmes de cultures pluviales associées au coton ;
- les systèmes de cultures pluviales simples ;
- les systèmes d’élevage et de pêche;
- les systèmes périurbains spécialisés.
2. la zone soudanienne au centre, située sur la ligne Bamako-Ségou-San (17% du territoire) se
caractérise par un couvert végétal plus ou moins dense et varié (savane soudanienne). Les précipitations
y varient de 600 à 1 200 mm/an. La saison pluvieuse a une durée inférieure à six mois. Les principaux
systèmes agro-pastoraux de la zone sont :
- les systèmes de cultures pluviales associées au coton ;
- les systèmes de cultures pluviales simples ;
- les systèmes de cultures irriguées ;
- les systèmes d’élevage et de pêche ;
- les systèmes périurbains spécialisés.
3. la zone sahélienne traverse le pays d’Est en Ouest ne dépassant pas au Nord Tombouctou et au sud
Mopti. Elle se caractérise par une végétation constituée d’une steppe arbustive et d’un tapis de
graminées. Le Nord reçoit des précipitations de 200 à 600 mm/an; cette zone occupe l’essentiel du
Delta Intérieur du Niger qui constitue une zone agro-écologique séparée où les systèmes de production
dominants sont:
- les systèmes basés sur la transhumance du cheptel et les cultures de décrue ;
- les systèmes basés sur la transhumance du cheptel et les cultures pluviales ;
- les systèmes de cultures irriguées.
4. la zone saharienne ou désertique , située au Nord de la ligne Tombouctou-Bourem (51% du territoire)
s’étend sur toute la région la plus septentrionale, où les précipitations sont inférieures à 200 mm/an. La
saison des pluies ne peut pas être caractérisée par un calendrier régulier. L’élevage, notamment celui du
dromadaire et des ovins/caprins, est la principale source de revenu dans la zone.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
1.5. LES ZONES AGRICOLES ET LA VEGETATION
I N V E S T I R AU MALI
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L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
1.6. POLITIQUE
Depuis la révolution de mars 1991, le Mali est une république parlementaire et laïque. Le pays s’est
doté d’une charte des partis et d’un code électoral. La Constitution (adoptée par référendum en 1993)
crée un régime semi-présidentiel. Le Président de la République est élu pour 5 ans (mandat
renouvelable une seule fois) au suffrage universel à deux tours avec une Assemblée Nationale
contrôlant l’action gouvernementale. Le Président nomme le Premier Ministre qui forme le
gouvernement.
La Constitution prévoit également la décentralisation à travers la libre administration des collectivités
territoriales, reconnaît notamment le multipartisme, le pluralisme syndical et le droit de grève.
Le Mali est un pays stable, privilégiant le dialogue pour préserver la paix. Les Accords d’Alger signés
le 4 juillet 2006 ont mis fin au mécontentement des régions du Nord du pays (Gao, Tombouctou, Kidal)
en prévoyant le développement de ces régions.
I N V E S T I R AU MALI
16
Le Mali fonde beaucoup d'espoir dans la politique actuelle de décentralisation qui entend concrétiser la
volonté de responsabilisation des populations dans la gestion de leur développement. Désormais, les
élus de la commune appuyés par les populations et leurs organisations sont responsables de l’essentiel
de la vie politique, de l’administration et du développement de leur territoire. Cette décentralisation
administrative entraîne l'installation de 703 communes sur l'ensemble du territoire, 46 conseils de
cercle, 8 assemblées régionales, une assemblée du District, une association des municipalités. Elle
devrait permettre de mettre en place au niveau des régions et des cercles des services déconcentrés
efficients et efficaces capables de travailler avec et pour les collectivités territoriales.
La Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté est également un instrument politique de premier plan.
La volonté du gouvernement de réduire la pauvreté s’inscrit autour de trois axes : 1) le développement
institutionnel et l’amélioration de la gouvernance et de la participation, 2) le développement humain et
le renforcement de l’accès aux services sociaux de base, 3) le développement des infrastructures et les
appuis aux secteurs productifs. Le Mali souhaite mettre en oeuvre une stratégie de croissance tirée par
le secteur privé et axée à la fois sur le marché de l’Afrique de l’Ouest et sur le marché mondial. Le
respect du CSLP permet au Mali de bénéficier d’appuis budgétaires macro-économique importants de la
part des principaux bailleurs de fonds (Banque mondiale, Union européenne,…)
1.7. ECONOMIE
Indicateurs économiques
Monnaie locale
PIB par habitant 2005
PIB total 2005
PIB total 2006
Croissance 2004/2005
Prévision de croissance 2006
Dette extérieure totale en 2004
Taux d’inflation en 2005
Franc CFA : 1€ = 655,957 Francs CFA
(le franc CFA est lié au cours de l’euro)
251 652 F CFA ( 383,641 €)
4,076 milliards d’€
4,522 milliards d’€
5,4 %
5,9 %
2,568 milliards d’€
2%
Exportations vers la France en 2004
Importations de France en 2004
8 millions d’euros (+7% par rapport à 2003)
204 millions d’euros (+3,5% par rapport à 2003)
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
Balance commerciale (2005)
Md FCFA
Md Euros
Exportations
566
0,86
dont or
357
0,54
dont coton
140
0,21
dont bétail
28
0,04
Importations
669
1,02
dont produits alimentaires
135
0,20
Balance commerciale
-103
-0,16
Source: Direction Nationale des Statistiques et de l'Informatique (DNSI)
% du PIB
20
13
5
1
24
5
-3,6
Dominée par le secteur primaire (44% du PIB, 80% de la population active), l’économie du Mali est
tributaire des aléas climatiques (irrégularité de la pluviométrie et progression du processus de
désertification) et des cours des matières premières sur le marché mondial.
Exportations 2005
5%
7%
25%
63%
Bétail
Autres
Coton
Or
Les principales exportations sont l’or et le coton, qui réalisent respectivement : 63% et 25% des
exportations en 2005.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
17
I N V E S T I R AU MALI
La conjonction des réformes engagées à partir du début des années 1990 et de la mise en valeur du
potentiel agricole (coton, bétail, riz) et minier (or) ont contribué à la relance de l’économie qui connaît
depuis 1994 une croissance moyenne de 5%.
L’analyse de la structure des exportations témoigne ainsi du poids grandissant pris par le secteur
aurifère. Le Mali est en effet devenu le troisième producteur d’or en Afrique (derrière l’Afrique du Sud
et le Ghana) avec une production de 52 tonnes en 2005. Ce secteur soutenu par le cours actuel de l’or
représente à lui seul plus de la moitié des exportations du Mali pour un montant de 460 milliards de
francs CFA. L’exploitation de trois des principales mines (Morila, Sadiola et Loulo) représente la part
la plus importante actuellement de l’extraction aurifère au Mali mais son potentiel reste limité. Les
réserves sont aujourd’hui estimées à 10 ans d’extraction.
I N V E S T I R AU MALI
18
Par ailleurs, principale culture industrielle du Mali, le coton a, bien avant l’or, joué un rôle stratégique
dans la politique de développement économique et social du Mali. Le coton occupe une place très
importante avec une production de 600 000 tonnes en 2005. Environ 3 millions de maliens, soit 22% de
la population, vivent directement ou indirectement de la culture du coton.
Premier pays africain producteur de coton devant l’Egypte en 2003, le Mali est cependant vulnérable
aux fluctuations des cours de l’ « or blanc » et est menacé par la baisse des rendements dans le cadre
d’une parité euro-dollar à évolution défavorable, les subventions européennes mais surtout américaines
accordées aux producteurs occidentaux tirant les prix vers le bas. La production et la transformation du
coton sont organisées par la Compagnie Malienne pour le Développement du Textile (CMDT). Cette
entreprise semi-étatique créée en 1974 connaît des difficultés importantes dues notamment aux
fluctuations du cours du coton sur le marché. Sa privatisation, recommandée par les Institutions de
Bretton Woods, est prévue pour 2008.
Le secteur de l’agriculture participe à hauteur de 25 % du PIB. Le seul delta central du Niger est à
même de produire 20 % des besoins en céréales de l’Afrique toute entière. Le Mali pourrait ainsi
devenir le grenier du Sahel. Conscient que le Mali de demain sera agro-pastoral, le gouvernement axe
sa politique vers le développement de l’ « or vert » et encourage ce secteur par l’adoption de
réglementations spécifiques (Loi d’Orientation Agricole, …), par la mise sur pied de programmes
d’appui (PCDA,…) mais également par la réalisation importante d’aménagements hydro-agricoles.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
1.8. INFRASTRUCTURES
Réseau de transport routier : 19 912 km dont - 3 717 km de routes bitumées reliant notamment
Bamako à toutes les capitales des pays voisins et aux
ports de Dakar, Conakry, Abidjan, Lomé, Téma.
- 11 498 km de routes en terre
- 4 707 km de pistes rurales
Ces dernières années, le désenclavement routier du Mali est placé au cœur des priorités des autorités.
Les corridors routiers menant aux principaux ports de la sous région (Dakar, Nouakchott et Conakry,
soit 566 km de routes et l’axe Abidjan-Lomé-Téma) ont été réhabilités.
Depuis la paralysie du couloir ivoirien, le port de Lomé et le port de Dakar sont aujourd'hui choisis par
nombre d'opérateurs comme voie d'accès à la mer.
La route Dakar-Bamako longue de 1 249 km sera prochainement totalement bitumée.
La route Nouakchott-Bamako est longue de 1 390 km. Son bitumage complet est en voie d'achèvement.
Réseau de transport ferroviaire : 642 km avec un liaison régulière Bamako-Dakar
Réseau de transport aérien : 13 aérodromes dont 6 aéroports internationaux (Bamako, Sikasso, Mopti,
Tombouctou, Gao, Kayes). Les liaisons internationales sont quotidiennes à Bamako et hebdomadaires à
Kayes et Mopti.
Sur le fleuve Niger, le transport fluvial est assuré de Koulikouro à Gao sur une moyenne de 1500 km.
Des ports sont aménagés à Koulikouro, Ségou, Mopti, Diré, Tombouctou, Bourem.
Réseau de télécommunication : dans les principales villes du Pays, mobilophonie et ADSL.
L’approvisionnement en eau et en électricité est assuré dans toutes les grandes villes du pays.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
19
I N V E S T I R AU MALI
L'axe Tema-Bamako compte 1 973 km. Il est bitumé de bout en bout.
1.9. APPROCHE CULTURELLE
La diversité des ethnies qui peuplent le Mali et leur longue cohabitation représente sa force.
Le Mali est un carrefour de cultures, d’ethnies où se croisent nomades et sédentaires.
I N V E S T I R AU MALI
20
L’appartenance
à
telle
ethnie ou à telle ou telle
famille est importante pour
structurer
les
relations
sociales. En effet, le nom de
famille qui se transmet par
le père avec son ethnie et
dont on est fier, désigne la
famille mais aussi, et
surtout,
toute
une
descendance
avec
son
histoire et son origine
mythique. Il s’agit donc
véritablement d’un moyen
de
déterminer
l’appartenance sociale et par
là même la place dans la
hiérarchie.
Ainsi
les
porteurs du même nom de famille se considèrent comme cousins, même s’ils sont très éloignés. Les
salutations entre maliens sont très longues car on demande souvent des nouvelles des enfants, de la
famille, de la santé, des affaires, et sont suivies de quelques blagues sur le cousinage permettant aux
personnes qui ne se connaissent pas de se situer l’une par rapport à l’autre.
Nomades et sédentaires, le peuple malien est un peuple d’éleveurs et d’agriculteurs dont le rythme de
vie est calqué sur l’alternance des pluies et des saisons sèches.
Au centre de la sous région et au carrefour des communications routières de celle-ci, le malien a le goût
du voyage et le sens inné du commerce.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
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II. 11 BONNES RAISONS D’INVESTIR
21
I N V E S T I R AU MALI
AU MALI
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
2.1. UN PAYS STABLE
Le Mali a connu en mars 1991 des événements
historiques qui ont abouti à des changements politiques
importants ayant permis au pays d’entrer dans le
pluralisme politique. Le Mali se présente aujourd’hui
comme un pays politiquement et socialement stable.
En ce qui concerne le risque d’instabilité politique, le
Mali est, d’après la Coface, le mieux positionné parmi ses
amis qui composent l’UEMOA notamment en matière
d’homogénéité socio-politique, de stabilité du
gouvernement, de risque de renversement, de risque de
guerre. A ce jour, le Mali a su gérer l’instabilité des
régions du Nord.
I N V E S T I R AU MALI
22
En ce qui concerne la sécurité politique des
investissements, le Mali se positionne favorablement par
rapport non seulement aux pays de l’UEMOA (à égalité
avec le Sénégal, devant le Ghana et le Gabon et bien
avant la Cote d’Ivoire et le Nigéria) mais également à
l’ensemble de l’Afrique (il se situe un cran seulement en
dessous de l’Afrique du Sud).
2.2. UN PAYS AMI DE LA FRANCE ET DE L’EUROPE
Le Mali, terre de tolérance et de culture ouverte aux échanges, a toujours entretenu avec la France et
l’Europe d’excellentes relations.
Un lien fort et ancien unit la France au Mali depuis le 19ème siècle et l’amitié ainsi que
le respect mutuel durent toujours.
Les nombreuses visites bilatérales et le sommet Afrique / France de 2005 à
Bamako témoignent de l’échange particulièrement riche entre les deux
gouvernements.
L’Europe entretient également d’excellentes relations avec le Mali qui
se concrétisent par de fréquentes visites des institutions européennes
(Commission, BEI, …) et la présence d’une délégation européenne
dynamique au Mali.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
2.3. UN PAYS BIEN SITUE EN AFRIQUE DE L’OUEST
Situé au cœur de l’Afrique de l’Ouest, le Mali occupe
une position stratégique. Il partage, en effet, ses
frontières avec sept autres pays : Algérie, Burkina Faso,
Côte d’Ivoire, Guinée, Mauritanie, Niger, Sénégal. Le
Mali se trouve également à un carrefour de
communications routières importantes. Bamako est, en
effet, le passage obligé pour joindre Dakar à Abidjan,
Ouagadougou, Lomé, Conakry, Téma.
Bamako se situe également à + 1 h de vol d’Abidjan,
Niamey, Ouagadougou, Dakar, Nouakchott, Conakry,
Lomé, Accra, Abuja, Cotonou, …ce qui est un avantage
pour les rencontres régionales.
Par rapport à l’Europe, le Mali se situe à 5 h de Paris.
2.4. UN PAYS DOTE D’INFRASTRUCTURES
SERVICES SATISFAISANTS
ET
DE
Ces dernières années, le désenclavement routier du Mali a été au cœur des priorités des autorités. Ainsi,
le Mali a engagé, avec l’appui financier de l’Union européenne, la réhabilitation des corridors routiers
menant aux principaux ports de la sous région : Dakar, Nouakchott et Conakry, soit 566 km de routes et
avec les autres bailleurs de fonds l’axe Abidjan-Lomé-Téma.
Pour le transport aérien, Air France assure une liaison
quotidienne Paris-Bamako. Corsair dessert également Bamako
une fois par semaine. Des liaisons régulières sont également
assurées par Royal Air Maroc, Tunisair, Air Algérie, Air
Sénégal et Air Mauritanie. Point-Afrique propose des billets à
tarifs intéressants en saison. La nouvelle Compagnie Aérienne
du Mali (CAM) assure un vol direct entre Paris et Bamako. Le
fret aérien est assuré par l’ensemble des compagnies aériennes
régulières disposant d’avion ayant une capacité suffisante et
toujours au départ de Bamako. Concernant l’exportation vers
l’Europe, Air France assure actuellement un vol régulier
quotidien ainsi qu’un vol cargo hebdomadaire.
Le réseau ferroviaire relie Bamako à Dakar. Cette voie de chemin de fer qui sera modernisée grâce à sa
privatisation traverse Bamako pour finir à Koulikoro (57 km de Bamako) d’où part le réseau fluvial sur
le Niger, assuré par la Compagnie Malienne de Navigation (COMANAV) de juillet à septembre, sur
une moyenne de 1500 km. Les bateaux sont relayés en saison sèche par de grandes pirogues à moteur.
L’approvisionnement en eau et en électricité est assuré pratiquement dans toutes les grandes villes du
pays. Toute industrie dispose cependant d’un groupe électrogène de secours.
Les télécommunications sont exploitées par deux opérateurs : la SOTELMA et ORANGE SA.
Avec 6 compagnies d’assurances et 12 banques, les secteurs des finances et des assurances sont bien
couverts.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
23
I N V E S T I R AU MALI
Le Mali appartient également aux deux organisations
sous-régionales que sont l’UEMOA qui représente 73
millions de consommateurs et la CEDEAO qui
représente un marché de 220 millions d’habitants.
L'Union Douanière conçue par l’UEMOA et la
CEDEAO assure au Mali la suppression totale de tous
droits et taxes de douane au profit des produits
originaires du Mali. La zone UEMOA constitue en outre un marché à monnaie unique, le franc CFA.
2.5. UN PAYS A
AGROALIMENTAIRES
POTENTIALITES
AGRICOLES
ET
Depuis 1994, année de la dévaluation du FCFA, l’économie malienne connaît une croissance
relativement soutenue autour d’une moyenne de 5%.
Le Mali dispose d’un capital naturel considérable et d’un important
potentiel de valorisation et de commercialisation de produits agricoles sur
le plan national, sous régional, voire international. Différentes études ont,
en effet, souligné le potentiel dont dispose le pays, non seulement pour le
coton et le riz, mais pour toute une gamme de produits : pomme de terre,
oignon, et échalote, tomate, haricot vert, mangue, gomme arabique, noix de
karité, pois sucré, sésame, élevage bovin, pêche, biocarburant.
24
Une étude du programme des Nations Unies pour le développement
(PNUD, 1982) a identifié 2,2 millions d’hectares qui pourraient être irrigués si des infrastructures
appropriées étaient créées. Environ 1,8 millions d’hectares sont localisés dans la vallée du fleuve Niger.
La superficie totale irrigable ne représente que 5 % du total des terres cultivables du Mali.
Dans la zone de l’Office du Niger, le potentiel des terres irrigables par gravité est important (de l’ordre
de 1 000 000 ha) dont environ 85 000 ha seulement sont actuellement aménagés.
I N V E S T I R AU MALI
La diffusion des techniques de conservation, comme le séchage, devrait également permettre de
valoriser le potentiel et de développer sa transformation et commercialisation.
2.6. UN PAYS EN PLEINE REFORME POUR ATTIRER LES
INVESTISSEURS
Il n’existe au Mali aucune discrimination entre les investisseurs étrangers et maliens. Le gouvernement
encourage les investissements privés depuis plusieurs années.
En 2005, le Ministère de la Promotion des Investissements et des PME a dans sa « Lettre de politique
de développement du secteur privé » (LPDSP) défini les objectifs et les actions prioritaires en vue
d’accélérer la croissance et attirer des investissements
étrangers. En novembre 2006, un forum des investisseurs
s’est tenu à Bamako.
Le Mali a pris, par ailleurs, certaines mesures pour simplifier
les procédures d’investissement, notamment par la mise en
place d’un Guichet unique, l’adoption de lois nationales et
sous régionales favorables aux investissements. Le pays
s’est ainsi récemment doté :
- d’un Code des Investissements qui garantit la
sécurité des investissements et le rapatriement des
fonds et prévoit un ensemble d’avantages fiscaux et
douaniers;
- d’un Code Domanial et Foncier ;
- d’une harmonisation de différents textes dans le
cadre du droit des affaires, notamment au niveau de
l’OHADA et de l’UEMOA ;
- d’une Loi d’Orientation Agricole ;
- d’un nouveau Code Général des Impôts et d’un
Livre des Procédures Fiscales ;
- d’un Code de l’Eau ;
- d’un nouveau Code Pétrolier.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
Les Ministères concernés engagent également des programmes de soutien au développement de leur
secteur tels le programme de compétitivité et de diversification agricole soutenu par la Banque
mondiale (PCDA), le programme de restructuration et de mise à niveau, le projet d’appui aux sources
de croissance (PASC).
Enfin, le Mali a connu ces dernières années des performances économiques qui peuvent être attribuées à
la mise en œuvre de politiques macroéconomiques importantes. Ainsi, les politiques d’ajustement et de
libéralisation de l’économie (prix, entreprises publiques, …), la décentralisation, l’amélioration de la
gouvernance donnent au pays un nouveau souffle économique.
2.7. UN PAYS DONT LES EXPORTATIONS VERS L’EUROPE
ET LES ETATS-UNIS SONT EXEMPTES DE DROITS
Les exportations à destination de l’Union européenne et des EtatsUnis bénéficient d’un régime préférentiel non réciproque sous
forme d’exemption des droits d’importation.
A compter du 1er janvier 2008, une zone de libre échange entre la
CEDEAO et la Communauté européenne devrait être créée dans le
cadre des Accords de Partenariat Economique (APE) qui doivent
régir les relations commerciales entre l’UE et les pays ACP, et ce,
pendant une période de 12 ans.
2.8. UN PAYS DONT LA MONNAIE EST STABLE
Au 1er janvier 1999, l'euro est devenu la monnaie de onze pays européens, aujourd'hui 27, membres de
l'Union économique et monétaire européenne (UEME). Le franc français est ainsi devenu une
subdivision non décimale de l'euro. L'euro a remplacé le franc français et le rattachement à l'euro n'a
pas donné lieu à une modification des parités des francs CFA. Le taux de conversion irrévocable entre
l'euro et le franc français étant fixé à 1 euro = 6,55957 FF, la parité du franc CFA est désormais de
1 euro = 655,957 FCFA.
Les accords de coopération monétaire liant la France
aux autres pays de la Zone franc n’ont pas été affectés
par le passage à l'euro. Le Conseil de l'Union
européenne, par une décision du 23 novembre 1998, a
même confirmé que la France pouvait « maintenir les
accords sur des questions de change qui la lient
actuellement à l'UEMOA».
D'un point de vue économique, la substitution de l'euro
au franc français contribue à la stabilité économique et
monétaire des pays africains de la Zone franc.
Le rattachement du franc CFA à l'euro réduit leur risque
de change et offre dès lors aux pays de la zone euro des
opportunités d'investissement et de commerce dans la
zone FCFA.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
25
I N V E S T I R AU MALI
En effet, le Mali est un pays moins avancé (PMA) et à ce titre, il
bénéficie du libre accès au marché communautaire de l’Union
européenne (accords ACP/UE et initiative européenne «Tout sauf
les armes ») et d’un accès préférentiel au marché américain (loi
américaine sur la croissance et les opportunités économiques en
Afrique - AGOA American Groth and Opportunity Act).
2.9. UN PAYS QUI MOBILISE LES BAILLEURS DE FONDS
Le Mali bénéficie d’importants soutiens financiers des bailleurs de fonds par une aide multilatérale
notamment de la Banque Mondiale, de l’Union européenne, du PNUD et de la Banque Africaine de
Développement et par une aide bilatérale notamment de la France au travers du SCAC et de l’AFD, de
l’Allemagne, des Pays-bas, des Etats-Unis. Ce soutien représente 80 % du coût global des projets
d’investissements du pays et porte entre autres sur l’éducation, la santé, les infrastructures routières, le
développement rural, l’adduction d’eau, l’exploitation des mines, la distribution de l’énergie, les
transports, l’urbanisme et l’habitat, le tourisme.
I N V E S T I R AU MALI
26
La France et l’Union européenne sont les premiers
partenaires du Mali. A titre d’exemple, l’Union
européenne a consacré plus de 375 millions € dans le cadre
du 9ème FED (Fond Européen de Développement) et l’AFD
a décaissé, hors ajustements structurels, de 2000 à 2005
près de 110 M € dont 38 M pour le secteur rural. Le
développement rural et la gestion des ressources naturelles
reste un domaine de coopération important car touchant le
plus grand nombre et favorisant la sécurisation alimentaire,
tout en étant générateur de revenu. La France soutient ce
secteur au travers de projets appuyant la recherche agricole, la filière cotonnière, l’Office du Niger, la
Loi d’orientation agricole, la gestion durable des forêts, la conservation de la biodiversité et les
programmes de recherche conduits par l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et le Centre
de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD).
2.10. UN PAYS A FORTE PRESENCE FRANÇAISE ET
EUROPEENNE ET DONT LA LANGUE OFFICIELLE EST LE
FRANÇAIS
La communauté française au Mali est la 4ème communauté étrangère dans le pays et la 1ère communauté
européenne avec près de 5 000 français présents au Mali. Le nombre d’implantations françaises
représente quelques 170 sociétés. Ces entreprises sont ainsi soutenues par des associations et
représentants français au Mali dont les plus importants pour le secteur privé sont : les CCEF et le
CIFAM.
La section du Mali des Conseillers du Commerce Extérieur de
la France (CCEF) est composée de dirigeants français
bénévoles choisis parmi les responsables d’entreprises. Leur
action consiste au travers de leur réseau national et
international à développer le commerce extérieur de la France.
En tant qu’opérateurs économiques, ils participent au
développement du pays.
Créé en 2000, le Club des investisseurs français au Mali
(CIFAM) qui regroupe une cinquantaine d’entreprises
françaises, a pour objectif, entre autres, d’améliorer le fonctionnement des entreprises françaises en
intervenant auprès des autorités.
Outre une délégation importante de l’Union européenne, une grande partie des pays européens, la
France en tête, ont une ambassade au Mali, voire un consulat (Pays-Bas, Allemagne, Danemark,
Espagne,…) .
Il existe à Bamako un Lycée Français avec près de 1050 élèves qui suit les programmes français et qui
mène les élèves jusqu’au baccalauréat français.
Même si une partie de la population ne le parle pas, le français est la langue officielle du Mali.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
Tous les actes administratifs sont donc rédigés en français et les administrations traitent les dossiers en
français ce qui facilite les contacts et les formalités à accomplir.
2.11. UN PAYS OU IL FAIT BON VIVRE
La vie au Mali est considérée comme agréable par la plupart des français qui y vivent. Ses habitants
sont très accueillants.
C’est un pays qui ne connaît pas vraiment de problèmes de vol ou d’agression. La petite criminalité y
est même moins forte qu’en France. Bamako peut ainsi se prévaloir d’être certainement aujourd’hui
l’une des capitales africaines les plus sûres.
Les manifestations culturelles sont fréquentes :
Festival sur le Niger, Biennale de la photographie,
Festival du Balafon, Festival du cinéma mais aussi
les fêtes traditionnelles comme la traversée du
Niger par les troupeaux peuls pour entrer dans le
delta intérieur à Diafarabé et la fête des Masques.
Le pays a un potentiel touristique important et authentique, pas encore totalement exploité : Pays
Dogon, Djenné, Tombouctou, inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco mais également les deux
fleuves, la réserve de Douenza, …
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
27
I N V E S T I R AU MALI
En outre, le Centre Culturel Français, instrument de
culture et de coopération, contribue à rendre la vie
culturelle agréable en proposant des activités
théâtrales, cinématographiques, des expositions,
des concerts et une médiathèque.
I N V E S T I R AU MALI
28
ROUTE DE BOUGOUNI
BP 67 - BAMAKO
TEL : 222 48 42 - FAX 223 67 50
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SANA et INZO° conjuguent leurs
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Le Centre de Recherches Zootechniques Appliquées pour les
meilleures techniques d’alimentation.
Accord exclusif avec le n° 1 mondial de la recherche
appliquée en nutrition animale.
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programmes de recherche fondamentale.
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d’espèces pour développer les actions industrielles,
d’élevage, de plan d’alimentation.
et pour longtemps,
compétences et leur savoir faire nutrition.
Un outil industriel malien, qui répond aux normes
de production les plus strictes, permettant une traçabilité
parfaite des matières premières qui composent l’aliment ainsi
qu’une présentation adaptée aux cheptels présents au Mali.
Nourrir les animaux, pour nourrir les hommes
SANA, Société Africaine de Nutrition Animale, basée à FANA
aura pour vocation de répondre aux besoins des éleveurs
maliens afin de contribuer aux développements de leurs
résultats zootechniques et in fine à améliorer leurs revenus.
La qualité et la sécurité alimentaire avec des plans
de contrôle et la mise en œuvre de procédures pour des
garanties, des matières premières à l’aliment.
III. LE SECTEUR AGRICOLE ET
I N V E S T I R AU MALI
AGROALIMENTAIRE
29
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
3.1. LES ATOUTS NATURELS ET LES AMENAGEMENTS
3.1.1. Les terres
Une étude du Projet d’inventaire des ressources terrestres (PIRT) permet de dresser le panorama général
suivant des terres : superficie totale 124 millions ha, dont 74,8 millions ha de désert; 5,5 millions ha de
forêts; 43,7 millions ha (35%) utilisables pour l’agriculture et l’élevage.
I N V E S T I R AU MALI
30
Répartitions des terres
Cultures irriguées
Céréales sèches et tubercules
Céréales et maraîchage
Système agro-pastoral mil/sorgho
Système pastoral
Désert
3.1.1.1.
Les terres à vocation agricole
Sur l’ensemble de ces terres cultivables, seuls 3,2 millions ha, soit 7%, sont cultivés dont moins de
300 000 ha bénéficient d’autres sources d’eau que la pluie.
Pourtant le Mali a un potentiel irrigable 6 fois
supérieur, il atteint 2,2 millions d’hectares. La
répartition de ces terres sur le territoire malien est la
suivante :
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
Estimation du potentiel en terres irrigables au Mali (ha)
Superficies brutes irrigables sous réserve d'aménagement (en
ha)
Zones inondables
45 000
Vallée du Sénégal / terekolé
Zones aménageables
25 000
- kolombiné
Bas-fonds
20 000
Zones inondables et terrasses
100 000
Haute Vallée du Niger
Bas-fonds
10 000
Office du Niger
Aménageables
250 000
Ségou
Principalement zones inondables
150 000
Alluvions inondables
800 000
San/Mopti delta vif
Alluvions anciennes d'aptitudes marginales
100 000
Mali Sud
Vallées inondables et Bas fonds
300 000
Zone Lacustre
Dont 100 000 ha de dépressions inter-dunaires
280 000
Alluvions inondables
80 000
Gao Boucle du Niger
Vallées inondables
30 000
Divers et pays Dogon
Absence d'identification géographique
10 000
TOTAL
2 200 000
Source : PNUD/GERSAR cité par SOFRECO (2003)
Zone/région
31
Les disponibilités fourragères dépendent de la zone bioclimatique, de la pluviométrie, de la concurrence
entre les diverses activités et de l’état du couvert végétal. Au sud de la zone saharienne, le système est
pastoral. Au fur et à mesure que l’on se rapproche de la zone soudano-guinéenne, le système se
transforme en système agropastoral à forte dominante agricole.
L’une des zones les plus riches en pâturages
naturels et en eaux souterraines mais peu
exploitée sur le plan agricole est la zone du
Sahel Occidental. Cette région s’étend de
Kayes à Tombouctou en passant par Nara et
le cercle de Niono et cela tout le long de la
frontière avec la Mauritanie ce qui
comprend 5 millions d’hectares de zone
agropastorale. Cette zone est une entité
biogéographique à dominante pastorale où
cohabitent les modes d’élevage sédentaire et
transhumant basée sur une utilisation de
riches pâturages naturels.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
I N V E S T I R AU MALI
3.1.1.2 Les terres à vocation agropastorale
3.1.2. L’eau
Le potentiel en eaux du Mali est important : fleuve Sénégal, fleuve Niger, affluents et surtout delta du
Niger.
En effet, le système hydrographique du Mali est constitué par les bassins du Haut Sénégal et du Niger
Moyen. Les cours d’eau permanents sont concentrés exclusivement au sud et au centre du pays, alors
que le nord se caractérise par la présence de nombreuses vallées fossiles, telles que le Tilemsi (Gao),
qui rappellent la période où le Sahara était une région plus humide.
Les ressources en eau de surface sont très importantes et sont principalement constituées par le fleuve
Sénégal avec 1 800 km dont 669 km au Mali et le fleuve Niger avec 4 200 km dont 1780 km au Mali et
leurs principaux affluents (le Bani, le Bafing, …). Pour le Mali, le fleuve Niger est la plus importante
ressource en eau : il a en effet un potentiel d'écoulement de 46 milliards de m³ par an à Koulikoro,
contre 10 milliards de m³ par an pour le fleuve Sénégal à Kayes.
I N V E S T I R AU MALI
32
Ces cours d’eau coulent dans d’immenses plaines. On estime à 50 milliards de m³ le potentiel en eau de
surface pérenne et à 66 milliards de m³ le potentiel en eaux souterraines renouvelables sur lesquels
seulement 105 millions de m³ sont exploités.
Les crues des fleuves ont
ainsi joué un rôle essentiel
dans l’économie nationale :
agriculture inondée, décrue,
pêche
et
mouvements
pastoraux. Cependant, le
régime de ces fleuves est
fortement marqué par les
saisons, par exemple à
Koulikoro le débit du Niger
est de 70 m³/s en période
d’étiage et de 5 290 m³/s en
moyenne en période de
hautes eaux.
Encore connu sous les noms
de « delta central » ou de «
cuvette lacustre », le delta
intérieur du Niger constitue
l’un des traits les plus
remarquables
de
l'hydrographie du Mali et
l’une des plus grandes
richesses écologiques du
pays. Située en pleine zone
sahélienne semi-aride, c’est une vaste zone inondable d'environ 5 millions ha qui s'étire selon un axe
SO-NE sur plus de 350 km. Il est parcouru par un réseau très dense et hiérarchisé de défluents alimentés
par le fleuve Niger et par son affluent le Bani qui le rejoint à Mopti. Entre Ké Macina et le lac Débo, le
delta intérieur se compose d’un ensemble de cuvettes et de plaines qui sont normalement inondées
chaque année et qui constituent l’une des plus grandes zones humides d’Afrique.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
3.1.3. Les aménagements hydro-agricoles
Aujourd’hui, l’essentiel de la production agricole du Mali est tributaire de la pluviométrie et de la crue
des fleuves ce qui pose des problèmes de sécurisation de la production agricole que seule l’irrigation
peut assurer. Mieux, l’irrigation permet de tripler voire quadrupler les rendements de l’agriculture
pluviale et augmente l’intensité culturale.
Le gouvernement a ainsi adopté en 1999 une stratégie nationale du développement de l’irrigation visant
prioritairement la maîtrise totale de l’eau, l’intensification et la diversification de l’agriculture irriguée,
la promotion de la recherche en irrigation.
3.1.3.1. Les grands ouvrages de régulation et les périmètres irrigués
¾ Les ouvrages existants
- le barrage de Sélingué sur le Sankarani (affluent du fleuve Niger), avec une capacité de retenue de
2.17 km³ permet de produire de l’énergie et de soutenir le débit d’étiage du fleuve à un minimum de
75m³/s au niveau de Markala. Dans le cadre du Programme de mise en valeur intégrée du barrage de
Sélingué, il a été retenu d’aménager environ 1 700 ha , en vue de mettre à la disposition des populations
de la zone du barrage de nouvelles terres aménagées pour répondre aux besoins et compenser en partie
les superficies agricoles perdues à la suite de la mise en eau du barrage. Ces périmètres irrigués sont
gérés par l’Office de Développement Rural de Sélingué (ODRS).
33
- le barrage de Markala sur le Niger, avec une capacité de retenue d’environ 0.18 km³, relève le niveau
du fleuve et permet l’alimentation des canaux de l’Office du Niger (ON) par dérivation.
- le barrage de Manantali sur le Bafing, avec une capacité d’environ 11.27 km³ et dont l’eau stockée est
partagée entre le Sénégal, la Mauritanie et le Mali, contrôle les débits du fleuve Sénégal et permet, via
la centrale hydroélectrique, la production d’énergie (52% pour le Mali, 15% pour la Mauritanie et 33%
pour le Sénégal). Dans le cadre du programme sous régional de l’OMVS (l’Organisation pour la mise
en valeur du fleuve Sénégal), le barrage de Manantali, doit garantir un débit minimum de 300 m³/s,
dont 200 m³/s pour l’agriculture, sur lesquels 45 m³/s sont réservés à l’agriculture malienne.
- le seuil de Talo sur le Bani, principal affluent du Niger, devrait permettre la mise en valeur d’environ
24 000 ha de polyculture dans la Région de Ségou (cercles de Bla et San).
- les aménagements de périmètres le long des fleuves à San, Assongo, Gao, Mopti, Tombouctou, Kayes.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
I N V E S T I R AU MALI
- le barrage de Sotuba sur le Niger alimente une petite centrale hydroélectrique et le canal de Baguineda
irrigue environ 3 000 ha de périmètres aménagés qui sont gérés par l’Office du Périmètre Irrigué de
Baguinéda (OPIB).
¾ En plus des barrages existants, d’autres seuils et barrages sont
en projet sur le Niger et ses affluents :
- le seuil de Djenné est prévu sur le Bani pour l’équipement de quelques 85 000 ha de polders destinés à
la riziculture et l’élevage dans le cercle de Djenné (Mopti) .
- le barrage de Tossaye est prévu à 280 km en aval de Tombouctou dans la région de Gao à Taoussa. Il
donnera la possibilité d’alimenter une usine hydroélectrique et de développer l’irrigation sur quelques
70 à 80 000 ha.
- le barrage de Kenié à 35 km de Bamako.
¾ Et sur le fleuve Sénégal :
- le barrage de Felou, édifié à 65 km en aval du village de Gouina, soit à 15 km en amont de Kayes. Ce
barrage devrait contribuer à alimenter le Mali, le Mauritanie et le Sénégal en énergie électrique.
34
- le barrage de Gouina situé à 55 km en aval de Bafoulabé, soit 80 km en amont de la ville de Kayes.
I N V E S T I R AU MALI
¾ L’extension des périmètres irrigués
Soutenu massivement par les bailleurs de fonds, le Mali a lancé
un Programme Gouvernemental d’Aménagement (2003-2007) :
- de 50 000 hectares dans la zone du bassin du Niger,
- de 14 000 dans les zones Manantali et Selingué ,
- de 10 000 ha dans la Région de Tombouctou (blé).
Dans les régions du pays considérées comme défavorisées par
manque de ressources en eaux de surface pérennes, certaines
études mentionnent des possibilités de mise en valeur hydroagricoles de l’ordre de 100 000 à 300 000 ha à partir des
aménagements de bas fonds ou de périmètres irrigués par de
petits barrages collinaires, des forages ou des puits.
Concernant les projets d’extensions des superficies aménagées
dans la zone de l’Office du Niger : cfr infra n° 3.1.3.2.4.
3.1.3.2. Périmètres irrigués : l’exemple de l’Office du Niger
3.1.3.2.1. Présentation
L'Office du Niger est le plus ancien des périmètres irrigués de l'Afrique de l'Ouest et l'un des plus
étendus. Aménagé à partir des années 1930 dans le delta intérieur du fleuve Niger, il devait devenir,
selon les premiers projets élaborés, le principal fournisseur de coton des industries textiles de la France
coloniale, le grenier à riz de l'Afrique de l'Ouest et un lieu d'innovation technique et sociale. Les
objectifs étaient ambitieux avec près d'un million d'hectares à aménager en 50 ans.
Les grands ouvrages ont été conçus et conduits pour répondre à ces objectifs. Ce sont aujourd’hui près
de 85 000 ha qui sont aménagés et mis en valeur (riz, cultures maraîchères et canne à sucre).
Par son climat et la qualité des sols, cette région est favorable à une large gamme de productions
agricoles et aux échanges de produits. Le potentiel agricole de la zone Office du Niger pourrait
permettre de créer un pôle industriel de transformation alimentaire. Il ne rentre cependant pas dans le
rôle de l’Office d’entreprendre des actions en matière de commercialisation.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
Les missions de l’Office s'articulent, dans le cadre de la mise en valeur et du développement du Delta
central du Niger, autour de la gestion des eaux et de la maintenance des aménagements. Dans le cadre
du contrat de concession de service public, elles intègrent la maîtrise d'ouvrage déléguée pour les études
et le contrôle des travaux, l'entretien des infrastructures primaires, la gérance des terres, le conseil rural
et l'assistance aux exploitants des terres, aménagées en approvisionnement, en intrants et matériels
agricoles.
3.1.3.2.2. La gérance des terres par l’Office
Dans le cadre de la mise en valeur et du développement du Delta central du Niger que le gouvernement
confie à l'Office du Niger, la réglementation prévoit la possibilité pour l’Office de conclure avec des
personnes physiques ou morales deux types de baux sur les terres non aménagées :
- un bail emphytéotique de 50 ans renouvelable dans les conditions définies par le contrat et le
cahier des charges. Le bail emphytéotique est accordé moyennant le paiement d'une redevance
annuelle dont le taux est fixé par décret pris en Conseil des Ministres.
- un bail ordinaire de 30 ans renouvelable. Le bail ordinaire est accordé moyennant paiement
d'une redevance annuelle dont le taux est fixé par arrêté du Ministre de Tutelle de l'Office du
Niger.
La vente de terres n’est pas prévue dans la gérance de l’Office.
3.1.3.2.3. Coûts d’aménagement de périmètres
Les coûts de réalisation de divers types de petits périmètres irrigués au Mali sont actuellement de
l’ordre de 2 à 3 millions de FCFA/ha s’il n y a pas de digue de protection et de 3 à 5 millions de
FCFA/ha si l’aménagement incorpore la construction d’une digue de protection contre la crue
centenaire forte. Ces coûts sont significativement inférieurs à ceux des pays de la sous région comme le
Niger (entre 4,5 et 7 millions de FCFA/ha) et le Burkina Faso (entre 6 et 9 millions de FCFA/ha).
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
I N V E S T I R AU MALI
35
3.1.3.2.4. Perspectives
Actuellement, l’Office du Niger dispose d’un réel potentiel qui est loin d’être suffisamment mis à profit.
Quelques uns de ses éléments sont :
- environ 1 million d’hectares de terres irrigables dont 250 000 ha facilement irrigables
et 85 000 hectares actuellement aménagés, irrigués en casiers et hors casiers sur
lesquels sont pratiquées les cultures de riz et le maraîchage;
- 26 435 exploitations avec des rendements moyens de riz de 5t/ha ;
- la réalisation de 50 % de la production nationale de paddy.
Dans les perspectives de développement de la grande irrigation, l’Office du Niger occupe une place
prépondérante et cela à cause de ses potentialités, des coûts d’aménagements relativement faibles de ses
terres et de son système d’irrigation par gravité.
L’Etude d’un Schéma Directeur de Développement de la zone de l’Office du Niger a ainsi été entreprise
visant à réaliser, d’ici l’horizon 2020, des extensions de 120 000 ha (maximum permis par le débit de
200m³/s que les différents systèmes hydrauliques peuvent actuellement transiter). Cela portera les
superficies aménagées de l’Office du Niger à 200 000 ha.
I N V E S T I R AU MALI
36
Dans le cadre du Millenium Challenge Corporation, il est prévu d’aménager 16 000 ha, en maîtrise
totale de l’eau destinés à promouvoir des exploitations agricoles modernes à forte productivité cédées à
des investisseurs privés. Les aménagements porteront sur trois types d’exploitations (10 ha, 25 ha et 100
ha, voire plus). Les exploitations seront dotées également de capacité de développement des activités
d’élevage. La zone d’aménagement proposée se situe dans le système hydraulique du Kouroumari à
Sokolo dans le cercle de Niono en zone Office du Niger à 160 Kms au Nord de la ville de Ségou.
En outre, le MCC prévoit la construction d’une route de 110 Kms dans la zone de production concernée
contribuant ainsi au désenclavement intérieur du pays ainsi qu’à la baisse des coûts de transports.
3.1.3.3. La gestion adéquate de l’eau
Le bassin du Niger se caractérise par la multiplicité des usages de l’eau : la production d’électricité, les
prélèvements d’eau pour l’irrigation, la navigation, les prélèvements d’eau pour les villes et pour
l’industrie, la pêche, le pastoralisme, la production agricole de crue et de décrue, les besoins des
écosystèmes. Ces usages de l’eau, s’ils sont bien identifiés, ne sont pas tous connus avec la même
précision. Ils se caractérisent également par des besoins et des exigences parfois contradictoires.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
Afin de conserver les grands équilibres du fleuve, il n’est plus possible d’envisager des aménagements
sectoriels, définis indépendamment les uns des autres. Développer les usages de l’eau apparaît comme
une nécessité mais ne peut s’envisager que de façon globale et intégrée. Le Shéma Directeur de la zone
Office du Niger est à cet égard un outil indispensable.
Le Code de l’Eau de 2002 vise à fixer des règles d’utilisation, de conservation, de protection et de
gestion des ressources en eau, notamment en ce qui concerne les irrigations pour l’agriculture et les
obligations des unités industrielles.
En termes de productivité seule l’irrigation en maîtrise totale de l’eau par système gravitaire ou de
pompage affiche les meilleures performances.
Mais le système gravitaire a une faible efficience du fait des pertes d’eau imputables à la qualité du
réseau primaire mais aussi secondaire et tertiaire.
Quant au système par pompage, il doit s’amortir sur des étendues importantes pour en réduire le coût.
Augmenter cette efficience représente un défi majeur et se traduira par une augmentation des coûts
d’entretien, d’organisation, voire d’optimisation, du travail sur les parcelles et d’amélioration des
infrastructures.
37
La gestion adéquate et l’accès à l’eau sera le véritable enjeu pour sécuriser les besoins
alimentaires de la population et assurer un développement durable.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
I N V E S T I R AU MALI
Pour l’instant la redevance, qui est payée par les exploitants, ne porte que sur l’entretien des réseaux
primaires et secondaires et le service de gestion de l’eau. Dans une perspective d’amélioration, elle
devra évoluer vers une redevance en fonction de la quantité prélevée ce qui incitera à une plus grande
vigilance dans l’utilisation des ressources en eau.
3.2. L’AGRICULTURE
3.2.1. Le contexte politique
L’agriculture joue un rôle primordial dans l’économie du Mali.
L’agriculture et l’élevage occupent 80 % de la population. Les
activités agropastorales sont au cœur du développement social et
économique du pays.
Cependant ce secteur est fortement dépendant de la pluviométrie.
Les grandes sécheresses du début du 19ème siècle et des années ‘70
et ‘80 ont fait prendre conscience que la démarche de l’irrigation est
essentielle non seulement pour assurer la sécurité alimentaire mais
également pour développer une agriculture intensive tournée vers
l’exportation.
I N V E S T I R AU MALI
38
Ces deux objectifs fondamentaux de la politique agricole du Mali
sont un défi permanent. En effet, d’une part, l’accroissement de la
population, qui se porterait à plus de 21 millions en 2025, risque
d’engendrer de gros problèmes de nutrition et, d’autre part, de
nombreuses contraintes pèsent encore sur le développement de
l’agriculture intensive. Parmi celles-ci, on relève principalement :
- l’insécurité foncière en dehors des Offices,
- le manque d’aménagements hydro-agricoles,
- l’appauvrissement des sols du fait de la faible utilisation d’engrais,
- le faible niveau d’organisation des filières agricoles,
- la non performance des stratégies de mise en marché des produits agricoles,
- les difficultés d’approvisionnement en intrants,
- le faible niveau de mécanisation des opérations agricoles,
- la faiblesse des services : frigos, emballages, ….
Dans un contexte de libéralisation, de décentralisation, de privatisation, le gouvernement mène depuis
une quinzaine d’années, une politique de développement du secteur rural en tenant compte des
stratégies de développement du Mali dont le Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté (CSLP) et le
Schéma Directeur du Secteur du Développement Rural, l’instrument de politique du secteur. Les
orientations ainsi fixées répondent aux contraintes relevées ci-avant en visant en priorité
l’amélioration de l’environnement juridique, l’augmentation et la diversification de la
production, la promotion de la gestion rationnelle des ressources naturelles, le développement de
la planification pour la gestion durable du secteur, le développement des infrastructures pour
assurer le désenclavement des zones de productions, l’organisation des filières et le
développement des aménagements hydro-agricoles (cfr supra 3.1.3.).
Concernant le développement des infrastructures, le PNIR, Programme National d’Infrastructures
Rurales, vise à désenclaver les zones de production mais également à développer les infrastructures et
équipement de base (irrigation). Par ailleurs, l’AGETIER, Agence d’Exécution des Travaux
d’Infrastructures et d’Equipements Ruraux, assure la maîtrise d’ouvrage déléguée pour la construction
d’ouvrages hydro-agricoles de routes et de bâtiments publics.
Par ailleurs, le Mali s’est doté en 2000 d’un Code Domanial et Foncier ainsi que depuis 2006 d’une Loi
d’Orientation Agricole (LOA) dans le but de sécuriser le foncier agricole. Ces réglementations ne sont
cependant pas encore effectivement mises en oeuvre.
Différents programmes ont été mis sur pied par le Mali visant l’appui aux filières et à leur
développement, dont les plus significatifs sont :
- le PCDA, programme de compétitivité et de diversification agricole soutenu par la
banque mondiale qui vise à améliorer les performances économiques des filières
agricoles porteuses au Mali ( mangue, échalote, karité , bétail, …) en facilitant l’accès
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
-
au financement, en réalisant des infrastructures en diffusant les techniques
d’intensification et de valorisation des production.
le PASAOP, programme d’Appui aux Secteurs Agricoles et aux Organisations
Paysannes.
l’APROFA, agence pour la Promotion des Filières Agricoles.
Quant à la gestion rationnelle des ressources, de nombreuses réglementations ont été adoptées comme
le Code de l’Eau, la charte pastorale, la réglementation sur l’environnement. Les Offices insèrent
également ces préoccupations dans leurs cahiers des charges d’exploitation des périmètres. Enfin,
l’importance d’élaborer des stratégies globales de gestion des ressources apparaît petit à petit et devrait
se développer par l’adoption de schémas directeurs et de schémas d’aménagement du territoire.
Si la question de la qualité et de la traçabilité des produits reste préoccupante (l’Union européenne
appliquant depuis le 1er janvier 2006 des normes de sécurité alimentaire très strictes), le gouvernement a
mis sur pied depuis 1992 un système national de normalisation et de contrôle qualité qui devrait être
revu régulièrement en fonction de l’évolution des normes internationales.
De cette période, devront ressortir vainqueurs les enjeux majeurs du secteur : des surfaces
irriguées et aménagées, une optimisation des ressources en eau, une sécurité du foncier, une
qualité/traçabilité des produits, une meilleure organisation de la production drainée par des
marchés porteurs et une politique commerciale à la hauteur des enjeux .
3.2.2. Le cadre réglementaire
3.2.2.1. La Loi d’Orientation Agricole
Adoptée le 16 août 2006, la Loi d'Orientation Agricole (LOA) constitue le socle de la politique générale
de développement agricole du Mali à l'horizon 2025.
Elle traduit la volonté de l'ensemble des partenaires du secteur de passer d'une agriculture de
subsistance à une agriculture intensive et diversifiée, capable de satisfaire les besoins croissants du
pays, et tournée vers la conquête des marchés sous régionaux et internationaux.
La Loi d'Orientation Agricole embrasse non seulement les activités agricoles au sens large du terme
mais également toutes celles situées en amont et en aval : enregistrement et immatriculation des
entreprises agricoles, aménagement du territoire,
question foncière, maîtrise de l’eau, formation
professionnelle, recherche, financement, intrants et
équipements, labellisation des produits agricoles,
organisation des filières agricoles, etc..
La question foncière est marquée par la prééminence
de la coutume, par l’établissement d’une loi spécifique
sur le foncier agricole et la consécration de baux
emphytéotiques dans les zones aménagées par l’Etat
pour les exploitants étrangers.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
39
I N V E S T I R AU MALI
Le train est en marche mais toutes ces initiatives placent actuellement le Mali dans une période
transitoire où des législations importantes doivent encore être mises en œuvre par décret, où la
déconcentration est en cours, où les programmes sont en cours de réalisation, où les Offices se
modernisent et où le Mali est toujours tiraillé entre l’ouverture aux investisseurs privés et le
développement du monde paysan. Même si ces deux mondes sont complémentaires et doivent
aller de pair pour relever le défi de la productivité, la mobilisation de moyens financiers
importants sera nécessaire.
Quant à la maîtrise de l’eau, qui est un des objectifs fondamentaux de la politique agricole, la loi tente
de concilier disponibilité en eau et gestion durable. Dans ce cadre, il est prévu que dans un délai de 2
ans après l’adoption de la LOA, l’Etat, en partenariat avec les collectivités territoriales et la profession
agricole, élabore une nouvelle politique de maîtrise de l’eau agricole qui réponde aux principes de
responsabilisation de tous les acteurs, d’appropriation du processus d’identification, de mise en place et
de gestion des investissements par les bénéficiaires et de la gestion durable et optimale des
aménagements.
La LOA est une "Loi Cadre" c'est-à-dire qu’elle constitue le point de convergence d'autres lois dont
l'objet est de la mettre en œuvre. Il est à noter qu’actuellement les décrets d’application n’ont pas encore
été pris.
3.2.2.2 Autres réglementations
- Le Code Domanial et Foncier du 22 mars 2000 qui reconnaît le droit de propriété foncière à tout
individu ou personne morale et institue, entre autre, un cadastre dans toutes les communes du Mali.
40
- Le Code de l’Eau du 31 janvier 2002 : Ce code fixe les règles d’utilisation, de conservation, de
protection et de gestion des ressources en eau, notamment en ce qui concerne les irrigations pour
l’agriculture et les obligations des unités industrielles.
I N V E S T I R AU MALI
3.2.2.3. L’accès à la propriété immobilière et foncière
Si l’acquisition de la propriété immobilière ne souffre en principe d’aucune restriction opposable aux
investisseurs étrangers, il n’en reste pas moins que la disposition ou la jouissance effective d’une terre
n’est pas si simple.
La Mali est en effet un pays où la coutume a une place privilégiée. Or la sécurité foncière est une
condition indispensable pour le développement d’une agriculture durable au Mali. L’investisseur
étranger ne peut se laisser surprendre par la coutume ou la précarité de son titre, nécessaire à la
souscription d’un emprunt.
Conscient de cela, le gouvernement a mené ces dernières années des réformes importantes dans le but
de formaliser les droits coutumiers notamment par l’adoption du Code Domanial et Foncier en 2000 qui
reconnaît le droit de propriété foncière à tout individu ou personne morale et institue entre autre un
cadastre dans toutes les communes du Mali et par l’adoption de la Loi d’Orientation Agricole en 2006
qui entend précisément régler la politique foncière agricole par l’élaboration d’une loi spécifique sur le
foncier agricole.
Malheureusement tant le Code Domanial et Fonciers que la Loi d’Orientation Agricole ne sont pas
encore mis en oeuvre.
En outre, les pratiques coutumières restent prééminentes dans ces deux réglementations. Le seul fait de
reconnaître l’existence de la coutume ne suffit dès lors pas à clarifier la question. Cette situation serait
même de nature à favoriser les conflits.
Enfin, il est à noter que la LOA, même si elle incite l’Etat à prendre les mesures nécessaires pour
faciliter l’obtention de titres fonciers, réserve ceux-ci aux exploitants nationaux et envisage la
conclusion de baux avec cahier des charges aux exploitants étrangers désirant s’investir dans le
développement agricole au Mali comme cela se passe par exemple à l’Office du Niger.
Il semble dès lors que pour les investisseurs étrangers, il n’y ait point de solution en dehors des
Offices.
Une possibilité d’achat de terres devrait cependant exister sur les 16 000 ha qui seront aménagés
dans la zone de l’Office du Niger dans le cadre du projet MCC.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
3.2.3. Les filières porteuses
voir annexe 1 : les rendements agricoles.
Voir annexe 2 : les fiches sur les filières agricoles au Mali (PCDA)
Le secteur de l’agriculture est une composante forte de l’économie malienne. Il participe à hauteur de
25 % à la formation du PIB et le secteur primaire à hauteur de 44 %.
3.2.3.1. Les céréales
A l’horizon 2020, les céréales devraient devenir le plus important poste d’importation des pays
d’Afrique subsaharienne avec 24,9 millions de tonnes. Ces perspectives sont prometteuses pour le Mali
dont les potentialités sont énormes même si elles sont freinées par la variabilité des prix à la production
en raison du caractère aléatoire de la pluviométrie et d’un secteur aval peu développé.
3.2.3.1.1. Le maïs
La filière maïs se caractérise par son potentiel important. Malgré sa sensibilité à la sécheresse et son
exigence en intrants, le maïs est de loin plus productif que le mil et le sorgho dans le sud du Mali. Les
résultats des recherches démontrent que certaines variétés peuvent donner 5 à 7 tonnes /ha. Certaines
parcelles CMDT ont déjà atteint 4 à 5 tonnes/ha.
En raison de sa productivité élevée et de sa diversité d’utilisation (consommation humaine, alimentation
animale et usages industriels), le maïs pourrait jouer un rôle important dans le développement agroindustriel, la sécurité alimentaire et la diversification.
3.2.3.1.2. Le fonio
Le fonio précuit occupe actuellement une place de choix dans les rayons des boutiques et à
l’exportation notamment vers l’UE et les USA et ceci à un rythme accéléré. Cette céréale fait, en effet,
l’objet d’un regain d’intérêt par les consommateurs et la Recherche. On lui reconnaît de nombreuses
vertus aux plans agronomique (facilité de culture, rusticité, ameublement du sol, …) organoleptique,
diététique (notamment pour les diabétiques) et thérapeutique. Le fonio, considéré avant comme une
culture de soudure, apparaît aujourd’hui comme une céréale de luxe.
3.2.3.2. Le coton
Les cultures industrielles sont très largement dominées par le coton. La canne à sucre, le blé et l’orge
sont relativement secondaires. La production du coton a franchi le seuil de 600 000 tonnes durant la
campagne 2005/2006. Cette culture est pratiquée dans les zones CMDT où la Compagnie Malienne de
Développement du Textile s’occupe de l’organisation, de l’encadrement, de la production, de la
commercialisation du Coton graine, de l’égrenage et de la vente du coton fibre puis de la graine. Le
coton est également cultivé dans les zones encadrées par l’OHVN (Office de la Haute vallée du Niger).
La CMDT dispose d’un monopole d’achat du coton graine mais aussi d’une obligation d’achat à prix
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
41
I N V E S T I R AU MALI
La production de céréales (mil, sorgho, maïs, fonio, …)
est importante au Mali et occupe près de 72 % des
superficies cultivées. Elle représente près de 3,4 millions
de tonnes pour la campagne 2005/2006. Elle est
cependant principalement destinée à l'autoconsommation
et n’est commercialisée qu'à hauteur de 20 %.
Actuellement, la demande extérieure en céréales provient
essentiellement des pays limitrophes : la Côte d’Ivoire, la
Mauritanie, le Burkina Faso, le Niger, la Guinée et le
Sénégal. Le bilan céréalier excédentaire du Mali en fait
un partenaire pourvoyeur plutôt qu’un partenaire
importateur.
unique. La CMDT doit être privatisée en 2008 par le biais de 4 sociétés correspondant à un zonage
prédéfini.
3.2.3.3. Le blé
Le développement du blé rentre dans une stratégie de promotion de moyen et long terme avec des
facteurs favorables que constituent la tradition de sa culture dans la Région de Tombouctou et la
disponibilité de terres aménageables et propices à sa culture dans la zone de l’Office du Niger. La
production de blé s’élève à 4 805 tonnes pour la campagne 2005/2006 et le rendement pour la
campagne 2003/2004 est de 2449 kg/ha.
3.2.3.4. Le riz
I N V E S T I R AU MALI
42
Il constitue également une culture importante au Mali. Essentiellement situé dans la zone de l’Office du
Niger, la production atteint une capacité de 700 000 tonnes par an (campagne 2005-2006 : 945 000
tonnes). Les rendements ne cessent d’augmenter notamment en raison du système d’irrigation en
maîtrise totale de l’eau de l’Office du Niger et peuvent être dans cette zone de l’ordre de 4 à 5 tonnes à
l’hectare.
La consommation du riz au niveau national et sous
régional est appelée à augmenter dans les années à
venir ne serait-ce que du fait de la croissance de la
population et du développement urbain. La
demande des pays de la sous région est couverte à
60 % par les importations qui proviennent
essentiellement des pays asiatiques. Or le Mali,
avec son potentiel, peut en développant
durablement sa riziculture jouer un rôle de premier
plan dans la sous région. L’Afrique de l’Ouest
produit 4,8 millions de tonnes et en importe 2
millions. Globalement, les besoins des 6 pays de la
sous région que sont la Côte d’Ivoire, le Sénégal, la Guinée, la Mauritanie, le Burkina Faso, le Niger,
s’élevaient en 2004, selon le centre de planification et de statistique du Ministère de l’Agriculture, à
1 190 000 tonnes de riz. En 2010, la demande en riz de ces pays va s’élever à 2 754 000 tonnes, soit une
augmentation de 131 %.
Pour le Mali, la sous région constitue un débouché réel et un créneau pour les producteurs maliens. Le
Burkina Faso, la Mauritanie et le Niger sont déjà importateurs de riz malien.
3.2.3.5. Les légumineuses (arachide, niébé, pois de terre, soja)
Les légumineuses sont largement cultivées dans tout le Mali, mais sur de petites superficies à vocation
essentiellement d’autoconsommation. Pourtant les perspectives de développement pourraient être
conséquentes avec des marchés urbains en pleine croissance dans la sous région et le développement
d’un secteur de la transformation et notamment de production d’aliments pour le bétail.
3.2.3.6. Le sésame
Le sésame apparaît comme une niche, avec de bonnes perspectives de marché, et une forte rentabilité
(cfr infra 3.2.3.7.8. tableau : compétitivité). Cette filière reste cependant à construire, avec l'émergence
d'opérateurs commerciaux compétents et disposant des moyens nécessaires, un appui adéquat aux
producteurs, et l'identification, à travers un programme de recherche/développement adéquat, des
meilleures pratiques culturales.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
3.2.3.7. Les fruits et légumes
Le Mali produit des fruits et légumes qui ont l’avantage de s’exporter. Huit filières semblent se dégager
de l’ensemble. Il s’agit de:
3.2.3.7.1. La filière mangue
Cette filière offre une réelle opportunité de développement. Plus de 35 variétés de mangues sont
disponibles au Mali qui produit 200 000 tonnes de mangues par an. Le volume total des exportations est
passé en 2006 à 4 741 tonnes augmentant ainsi de 44 % en 1 an.
La mangue est notamment exportée en France et aux PaysBas. Le projet « Appui à l’amélioration de la qualité des
mangues », et en particulier les actions de traitement
phytosanitaire des vergers pour assurer la qualité des
produits, est à l’origine de ces résultats. Cependant, les
mangues sont actuellement encore trop peu valorisées, faute
de débouchés, et font l’objet d’importantes pertes postrécolte. Ce projet envisage dès lors de s’atteler à la formation
des producteurs, de développer des créneaux tels le
commerce biologique ou équitable et de soutenir la
transformation des mangues par le séchage.
43
3.2.3.7.2. La filière échalote
Variété d’oignon largement consommée au Mali, cette filière produit 100 000 tonnes par an.
La production d'échalote se développe rapidement, notamment dans la zone Office du Niger. Ce
développement ne semble pas poser de problème structurel d'excédent de l'offre par rapport à la
demande nationale, qui semble également en forte progression. Les coûts de production permettent une
rémunération financière et économique substantielle des producteurs, et se situent avantageusement par
rapport aux performances du Sénégal un des principaux marchés de l'oignon dans la sous région. Les
circuits de commercialisation intérieurs semblent bien rôdés.
Cependant, l'absence de régulation saisonnière et la longue conservation de ces denrées à l’état frais
posent encore problème. La valorisation par la transformation constitue dès lors un potentiel. Or, il
existe déjà une tradition de consommation et de production de l’oignon séché.
Le marché sous régional constitue une opportunité pour la filière mais devrait encore faire l’objet d’une
étude approfondie.
3.2.3.7.3. La filière tomate
La production annuelle malienne est de 24 000 tonnes.
La tomate est surtout un produit à haut potentiel de
valorisation par la transformation.
Le développement de la filière passe par l'étalement,
dans la mesure des possibilités techniques et
agronomiques, de la période de production, la diffusion à
plus grande échelle des techniques disponibles de
transformation artisanale (séchage) à faible coût, et la
transformation de la tomate en concentré en vue de son
exportation dans la sous région.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
I N V E S T I R AU MALI
Au niveau sous régional, la mangue est exportée vers le Sénégal, la Mauritanie, la Côte d’Ivoire, le
Burkina Faso et le Niger.
3.2.3.7.4. La filière pomme de terre
La production malienne s’élève à 30 000 tonnes par an. Cette production se développe à un rythme
soutenu grâce notamment à une bonne rémunération du producteur. Les possibilités de développement
de la culture sont réelles, notamment dans la zone Office du Niger.
Le développement de la filière pourrait s'appuyer à la fois sur la demande urbaine nationale et sur le
marché sous régional. La demande intérieure est en croissance régulière et forte et les marchés
d'exportation apparaissent porteurs. En effet, il résulte de l’analyse de la production, de la demande et
des importations de pommes de terres dans les pays de la sous-région réalisée par le centre de
planification et de statistique du Ministère de l’Agriculture en 2004 que la Mali est actuellement le seul
pays exportateur potentiel de la sous-région. La Côte d’Ivoire importe près de 90 % des pommes de
terres maliennes, les autres pays importateurs sont le Ghana, le Togo et le Burkina Faso.
44
L'amélioration des systèmes d'irrigation, la réduction du coût des semences importées, le
développement de méthodes de stockage, l'organisation des producteurs pour l'approvisionnement en
intrants et la commercialisation, la mise en place d'un système d'information sur les prix des grands
marchés de consommation nationaux et régionaux, et la résolution, au plan régional du problème des
taxes sauvages sont des éléments qui devraient permettre de mieux développer la filière.
3.2.3.7.5. La filière haricot vert
I N V E S T I R AU MALI
Le haricot vert est cultivé essentiellement dans les zones d’encadrement de l’Office de la Haute Vallée
du Niger situées à moins de 100 km de Bamako et représente 400 tonnes de production par an. Il est de
très bonne qualité et est surtout destiné à l’exportation (France et Pays-Bas).
La production et l'exportation de haricots verts stagne en raison notamment d’un professionnalisme
insuffisant de certains opérateurs à l'exportation, de la maîtrise insuffisante de la production (assurée
par des petits producteurs sous contrats) et donc des problèmes de régularité et de qualité préjudiciables
à l'origine, des équipements de conditionnement et de logistique insuffisants, de la concentration
excessive des exportations sur le marché français du haricot extra-fin et des difficultés de traçabilité du
produit. Ces handicaps se traduisent également en aval par des coûts supérieurs à ceux des principaux
concurrents de la sous région, malgré une avantage compétitif évident au stade de la production
(qualité, rendement et coût de revient). Répondre à ces faiblesses permettrait de relancer la filière.
3.2.3.7.6. La filière agrumes
Les agrumes (oranges, citron, pamplemousse) occupent une place non négligeable dans les filières fruits
et légumes au Mali. Certes, la région de Sikasso et dans une moindre mesure, les zones de
Bamako/koulikoro, offrent une énorme potentialité de production d’agrumes.
Malheureusement, ces matières premières locales sont peu valorisées faute de transformation adéquate
et font l’objet d’importantes pertes post-récolte.
3.2.3.7.7. La filière pois sucré
La production de pois sucré s’élève à 6 500 tonnes par an et est exportée en Espagne. La Côte d’Ivoire
importe également du pois sucré malien mais principalement en vue de le réexporter. La valorisation
des exportations pourrait être très substantiellement accrue par une amélioration de la qualité,
l'exportation d'un produit séché, trié et exempt d'impuretés, et l'approvisionnement direct des industriels
espagnols, au lieu de passer par des importateurs intermédiaires.
Le pois sucré est une culture très exigeante en fertilisants, ce qui pose souvent le problème du
financement de la campagne agricole. La pluviométrie est également un élément déterminant du
rendement.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
3.2.3.7.8. La filière bissap
Le bissap ou hibiscus est cultivé essentiellement en zone OHVN et ORS, dans la région de Sikasso,
Dioro, San. Sa production annuelle était de 3 096 tonnes en 2003/2004. Le rendement est de 300 à 500
kg / ha. La demande nationale et internationale est forte. L’Allemagne, la Grande Bretagne, les EtatsUnis, l’Italie, la Chine, le Brésil, le Soudan et les pays de la sous région sont les principaux
importateurs de bissap séché ou transformé en jus et en confiture.
3.2.3.7.9. Compétitivité
Dans le cadre d’une étude réalisée en 2002 pour la FAO, la compétitivité des filières agricoles ainsi
retenues pouvait se résumer comme suit :
échalote pomme tomate mangue mangue haricot sésame pois coton
de
(avion) (bateau)
sucré
terre
47,8
57
33
14,5
13,8
268
185
166
164
62,2
53
42
75,5
69,2
39
40
34
-14
1,2 M
1,3M
0,8M
0,5M
0,5M
1,6M
0,01M
0,01
0
45
148
76
204
189
-12
-48
18%
11%
11%
11%
32%
-4%
-16%
53,6
63
43
236
148
306
238
29
0
49%
0,4
57%
0,2
39%
0,4
17%
0,03
0,18
21%
0,02
0,25
17%
0,2
0,3
40%
0,37
0,44
9%
0,7
0,8
0
1,1
1,1
3.2.3.8. Les produits de cueillette
3.2.3.8.1 Le karité
Le Mali possède les 2/3 des peuplements de karité d’Afrique. Son potentiel de production est estimé à
250 000 tonnes d’amendes sèches par an, et ce, à partir d’un nombre de pieds de karité estimé à 150
millions. La production annuelle est de 85 000 tonnes. L’exploitation est dès lors en deçà de la moitié
du potentiel. Cependant, le Mali est actuellement le deuxième producteur africain après le Nigéria qui
en produit 400 000 tonnes.
Les produits du karité (amande et beurre) sont très prisés sur le marché national, sous régional et
international. Les usages du beurre de karité sont multiples : traditionnellement il entre dans
l'alimentation humaine, la cosmétologie, la thérapeutique traditionnelle, l'éclairage et la fabrication du
savon. Dans les pays occidentaux, il existe trois secteurs d'utilisation connus du beurre de karité:
l'industrie de la cosmétologie, l'industrie alimentaire et l'industrie pharmaceutique.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
45
I N V E S T I R AU MALI
analyse financière
coût de production
(fcfa/kg)
marge producteur
(fcfa/kg)
marge producteur
(fcfa/ha)
marge
de
l'opérateur export
(fcfa/kg)
marge
de
l'opérateur export
(% prix de vente
export)
analyse
économique
bénéfice
économique (prix
moins coût éco, en
fcfa/kg)
bénéfice/prix (%)
DRC bord champs
DRC sortie station
ou magasin
Actuellement l’essentiel des amandes commercialisées est exporté vers la Grande-Bretagne, le
Danemark, la Suède et le Japon.
3.2.3.8.2 La gomme arabique
Le potentiel de production de la gomme arabique est
actuellement estimé entre 10 000 et 13 000 tonnes. Or la
production actuelle ne dépasse pas les 2 000 tonnes.
La gomme arabique se cultive sans empiéter sur les
terres d’agriculture, ce qui est un facteur de
développement important.
En outre, la gomme arabique est utilisée dans de
nombreux domaines : agroalimentaire (confiserie,
boissons liquides ou en poudre) cosmétique, diététique,
papier gommé, pharmacologie.
46
3.2.3.9. Le pourghère (ou jatropha)
I N V E S T I R AU MALI
La culture du pourghère est en développement. Cet arbuste, très résistant et non comestible pour les
animaux, donne des fruits dont est tirée une huile susceptible d’être transformée en biodiesel. Chaque
graine contient environ 35 % d'huile. Huit kilos de récolte permettent de produire plus de 2 litres de
biocarburant utilisable sans réel raffinage. Les arbustes produisent pendant 50 ans pour une quantité
allant de 10 à 50 kilos de fruits suivant l'entretien et la technique de culture.
A la différence des biocarburants issus du maïs ou du soja, le biodiesel provenant du pourghère ne
risque pas de grignoter les terres de l'agriculture, la plante étant cultivée dans des régions semi-arides où
il n'existe guère d'autres activités agricoles en dehors de l'élevage extensif. Elle peut donc, sans entrer
en compétition avec l'agriculture destinée à l'alimentation, offrir un nouvel outil de développement.
De l’analyse des filières agricoles, il ressort essentiellement que :
-
la rentabilité existe : le sésame est une filière à forte rentabilité ; l’échalote, la
mangue, la pomme de terre assurent des coûts de production permettant une
rémunération financière et économique substantielle des producteurs ;
les productions sont importantes mais souffrent d’irrégularité ;
les capacités productives sont importantes pour de nombreuses productions mais
ne sont pas toujours valorisées du fait de la méconnaissance des opportunités
réelles sur les marchés national, sous-régional et d’exportation ;
le secteur aval de la production est peu développé : faiblesse du secteur de la
transformation, conservation et commercialisation (peu d’entreprises, manque
d’organisation, etc.)
Les potentialités pourraient se concrétiser par :
-
la régulation saisonnière de l’offre par un étalement maximal de la période de
production;
la recherche et la découverte de semences de contre-saison comme solution de
développement de l’agriculture.
l’étude des marchés porteurs ;
la contractualisation des relations entre opérateurs commerciaux et producteurs ;
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
3.3. L’ELEVAGE ET LA PECHE
3.3.1. Le contexte politique
3.3.1.1. L’élevage
-
améliorer l’alimentation des animaux, notamment par la promotion des unités de production de
l’aliment du bétail et l’utilisation des sous-produits agricoles ;
améliorer la santé animale par la prévention et la maîtrise des épizooties ;
accroître les rendements des productions notamment par la promotion du « Ranching » ;
développer des infrastructures et équipements de commercialisation et de transformation des
produits d’élevage par la création ou la modernisation des infrastructures d’abattage et des
unités de transformation des sous-produits d’abattage ;
renforcer la capacité des acteurs par la formation et l’accès à des fonds de garantie et lignes de
crédit ;
gérer rationnellement les ressources naturelles par l’élaboration de plans d’aménagement.
Chaque point de cette stratégie fait l’objet d’un programme spécifique. Citons, en particulier, le
PRODESO, projet de développement de l’élevage au Sahel Occidental.
La région visée par le projet s’étend de Kayes à Tombouctou en passant par Nara et le cercle de Niono
et cela tout le long de la frontière avec la Mauritanie ce qui comprend 5 millions d’hectares de zone
agropastorale. Cette région présente de nombreux avantages et potentialités notamment par sa richesse
en eau souterraine (nappes fossiles), ses espèces fourragères particulièrement riches en protéines, la
sécurité du bétail et l’absence de parasites, le peu de problèmes fonciers et le désenclavement de la
région, en cours.
Dans le cadre de ce projet, des périmètres aménagés sont mis à disposition des privés moyennant le
paiement d’une redevance pour l’exploitation. Les aménagements consistent en l’installation de forages
profonds (de 60 m à 150 m suivant les régions) sur des périmètres d’un rayon de 8 à 10 km autour d’1
forage, ce qui offre la possibilité de faire du « Ranching » avec un objectif d’exportation de bétail BIO.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
47
I N V E S T I R AU MALI
En ce qui concerne l’élevage,
qui
occupe
une
place
importante dans l’économie
malienne (contribution à 11 %
du PIB et 5 % des
exportations),
les
investissements et appuis ont
été relativement faibles ces
dernières années. Ceci est dû
en partie à la restructuration
des départements en charge du
développement
rural.
Cependant depuis 2004, le
gouvernement a, à travers le
Ministère de l’Agriculture de
l’Elevage et de la Pèche, initié
le
Cadre
d’Orientation
politique du Développement de l’Elevage qui s’inscrit également dans les orientations définies dans le
CSLP et le Schéma Directeur du Secteur du Développement Rural. Cette politique vise à lever les
contraintes qui pèsent sur l’élevage et dès lors à :
3.3.1.2. La pêche
Quant à la pêche, le Mali possède l’une des plus importantes pêcheries du Sahel qui assure plus de 40 %
de la production de poisson d’eau douce de la sous région ouest africaine grâce aux fleuves Niger et
Sénégal. Les deux principales zones de pêche sont : la zone des lacs (Selingué et Manantali) et la zone
d’inondation (Delta central du Niger).
La pêche mobilise plus de 200 000 acteurs
à différents niveaux et contribue à 4,2 % du
PIB.
Cependant en raison des pluviométries
insuffisantes, de la mauvaise organisation
de la production et du faible niveau de
financement et d’encadrement, le potentiel
de production est en baisse. Pour remédier
à ces faiblesses, un Projet d’Appui au
Développement de la Pêche (PADP) dans
le Delta du Niger a été lancé en 2005.
48
I N V E S T I R AU MALI
3.3.2. Le cadre réglementaire
La Charte Pastorale du 27 février 2001 définit les principes fondamentaux régissant l'exercice des
activités pastorales et organise la gestion de l’espace pastoral. Elle définit les droits essentiels des
pasteurs en matière de mobilité des animaux et d'accès aux ressources pastorales ainsi que leurs
obligations, principalement en fait de préservation de l'environnement et des biens d'autrui.
3.3.3. Les
filières porteuses
La tradition agropastorale du Mali fait que l’élevage occupe une place importante dans l’économie
malienne participant à 25 % du secteur primaire du PIB et 11 % du PIB national.
3.3.3.1. L’élevage
Le cheptel malien est un des plus important d’Afrique. En 2002, on l’estimait à plus de 7 millions de
bovins et 18 millions d’ovins caprins. La volaille est estimée à 22 millions de têtes.
Ce cheptel se caractérise également par une
grande richesse génétique : il comporte 8 races
bovines, 6 races ovines, 5 races caprines et 5
races équines qui représentent la quasi-totalité
des races existant dans la sous-région.
En terme d’exportation, le bétail est le
troisième produit d’exportation (5 % en 2005)
après l’or et le coton. Les destinations
principales pour les bovins, ovins et caprins
sont la Côte d’Ivoire, le Sénégal, la Mauritanie,
la Guinée, le Ghana, le Burkina Faso et le
Niger. Les camelins sont exportés des régions
du Nord vers l’Algérie et la Mauritanie.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
Filière au haut potentiel, la filière viande rouge reste cependant insuffisamment exploitée en raison
principalement de déficiences dans la chaîne du froid et dans les infrastructures de transport en gros
mais aussi en raison de la production extensive et du manque de suivi sanitaire. Le Mali n’exporte ainsi
que du bétail sur pied, ce qui engendre un manque à gagner important. Par ailleurs, s’il existe six
abattoirs répartis sur le pays, seul deux, situés à Bamako, sont dotés d’un entrepôt frigorifique.
D’autres filières comme celle du cuir et des peaux sont également clairement porteuses et encore
trop peu exploitées actuellement. La production de peaux et cuirs est dominée par deux tanneries,
TAMALI (pour les grands ruminants) et TAO (pour les petits ruminants) et compte une multitude de
transformateurs artisanaux. Les tanneries exportent la quasi-totalité de leur production tandis que
l’artisanat écoule exclusivement sur le marché local.
Actuellement, le Mali exporte une partie de sa production de cuirs et de peaux, brutes ou tannés, à
destination de l’Europe, principalement l’Espagne, l’Italie et la France. Les exportations dans la sous
région se font en direction de la Côte d’Ivoire, du Ghana et du Nigeria.
49
3.3.3.2. La pêche
Affectée par la sécheresse, la production halieutique a considérablement baissé. Sur un potentiel estimé
de 175 000 à 200 000 tonnes, la production était de 150 000 tonnes en 2002.
Malgré des nombreux atouts (variétés et
disponibilité d’espèces de poissons,
maîtrise des techniques de pêche par les
pêcheurs), il n’existe aucune unité
industrielle
dans
la
filière.
La
transformation reste artisanale.
Enfin, les premières expériences en
pisciculture sont relativement récentes.
Elles ont été initiées au début des années
80. Diverses tentatives d’aménagement et
d’empoissonnement des mares et petites
retenues de barrages ont été réalisées.
Malgré les efforts considérables qui ont
été déployés, les résultats de la
pisciculture intensive au Mali sont restés
limités.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
I N V E S T I R AU MALI
L’analyse de la filière bétail montre un retour sur investissement bien meilleur que dans
l’agriculture où les investissements de base sont plus lourds (aménagements, …), d’où de vraies
opportunités d’investissement.
3.4. L’AGROALIMENTAIRE
3.4.1. Le contexte politique
A côté d’entreprises agroalimentaires quasi-monopolistiques, le secteur de la transformation des
aliments reste peu développé au Mali par rapport aux potentialités. Cette transformation est
essentiellement artisanale. L’absence d’agriculture commerciale en est une des raisons.
En 2004, à l’occasion du premier Conseil Présidentiel pour l’Investissement (CPI), dont l’objet était de
faire le point sur le secteur privé malien et d’examiner les potentiels d’investissements existant au Mali,
le Président Amadou Toumani TOURE a affirmé sa volonté de faire du passage à une économie agroindustrielle la priorité de son programme de promotion des investissements.
Depuis plusieurs années déjà, le gouvernement a entamé une politique pour attirer les investissements
en créant notamment un Ministère de la Promotion des Investissements et des PME, en adoptant le
Code des Investissements qui garantit notamment la sécurité des investissements et le rapatriement des
fonds, en organisant le forum des investisseurs, en engageant un ensemble de programmes d’appui au
secteur privé.
I N V E S T I R AU MALI
50
Ainsi, le Ministère de l’Industrie encourage et soutient, même financièrement, les investisseurs dans le
cadre notamment d’un programme de restructuration et de mise à niveau qui vise à aider les entreprises
éligibles au programme, dans leur plan d’investissement, par l’octroi de primes sur les investissements
matériels et immatériels …
En 2005, le Ministère de la Promotion des Investissements et des PME a fait approuver, en Conseil des
Ministres, la « Lettre de politique de développement du secteur privé » (LPDSP) qui définit les objectifs
et les axes d’action prioritaires en vue d’accélérer la croissance et attirer des investissements étrangers.
Par ailleurs, le projet d’appui aux sources de croissance constitue un élément principal du programme
de développement du secteur privé et vise à accroître de façon significative le volume des
investissements privés, nationaux et étrangers, et à favoriser le développement des petites et moyennes
entreprises au Mali par l’amélioration du cadre juridique et du climat des investissements, du
développement des infrastructures et des services financiers.
3.4.2. Le cadre réglementaire
Le Code des Investissements du 26 février 1991, modifié par la loi d’août 2005 et suivi du décret
d’application de décembre 2005, instaure un régime fiscal et douanier privilégié pour les
investissements de capitaux dans les activités de production et de prestations de services et offre les
garanties nécessaires pour sécuriser les investissements réalisés.
3.4.3. Les filières porteuses
L’agro-industrie au Mali représente environ 42% de
l’activité industrielle du pays, hors industries
extractives. Viennent ensuite les industries textiles
(40%), le BTP, l'électricité et l'eau, les matériaux de
construction, le bois, le papier, les industries
mécaniques et électriques.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
3.4.3.1.
Industries existantes
De grands importateurs en situation de quasi-monopole occupent cependant le secteur.
Huicoma, qui assure la production d’huile de coton, est la première entreprise agroalimentaire du
pays. Seule la production locale de boissons est relativement diversifiée : deux unités de production
d’eau minérale (Le Lido SA et Diago), une brasserie (Bramali) et quatre usines produisant des
boissons gazeuses et des jus de fruits. Une minoterie, les Grands Moulins du Mali (GMM) est active au
Mali. De nouvelles minoteries sont en projet notamment dans la région de Ségou. On trouve également
une confiserie, 3 unités de production de pâtes et de biscuits, un grand nombre de boulangeries
artisanales ainsi que quelques unités de transformation de lait.
Le sucre
Le sucre pourrait être également une activité porteuse. Les besoins du marché local pour cette denrée de
première nécessité sont évalués à 130 000 tonnes par an. Les importations de sucre coûtent 31 milliards
de F CFA. La production sucrière est donc une stratégie de substitution des importations. Par la mise en
place de raffineries de sucre, le Mali pourrait devenir autosuffisant à moyen terme. La possibilité
d’exportation d’un surplus de production locale existe.
La société mixte SUKALA a été créée le 1er février 1996 par le gouvernement et la Société chinoise de
l'industrie légère pour la coopération technico-économique avec l'étranger (CLETC).
L'entreprise s'est résolument engagée dans l'amélioration de sa compétitivité par l'utilisation de
nouvelles méthodes, en particulier le système d'irrigation par pivot qui sera un palliatif économique aux
aménagements anciens coûteux jusqu'ici en vogue.
Par ailleurs, la Société Sucrière de Markala (SOSUMAR) vise le développement de la culture de canne
à sucre dans la région de Ségou et la construction d’une usine de traitement. Le projet vise également à
réaliser une sucrerie (produisant également de l’alcool) en zone Office du Niger d’une capacité de 170
000 tonnes sur 15 000 ha et une création importante d’emplois.
Les capacités d’irrigation des surfaces consacrées à la canne à sucre ont été « boostées ». Ainsi,
l’agrandissement du canal Costes-Ongoïba a fait passer le débit de 13 à 48 m3/seconde. Par ailleurs, le
système d’irrigation par pivot a été retenu.
Depuis juillet 2005, ILLOVO/Schaffer Global Group s’est engagé dans le capital de Sosumar à hauteur
de 52,8 %. L’USAID intervient également dans l’acquisition des systèmes d’irrigation et la recherche
variétale. Le calendrier prévisionnel de production en 2008 devra être réactualisé.
3.4.3.3.
Les fruits et légumes
Les fruits et légumes offrent également de forts potentiels de valorisation par transformation :
- la tomate en est certes l’exemple le plus frappant mais le choix du type de produit transformé
doit tenir compte notamment du marché potentiel et des facilités de mise en oeuvre d’une
technologie. Les produits de la transformation de la tomate susceptibles d’être promus sur le
marché sont : le concentré de tomate, la tomate séchée, le jus de tomate et la tomate pelée. Le
concentré de tomate importé surtout de l’UE, est le produit de transformation de la tomate le
plus vendu sur le marché national. La tomate séchée traditionnellement est aussi connue des
consommateurs nationaux ce qui n’est pas le cas pour le jus et la tomate pelée.
- la transformation de la mangue en jus, nectar et pulpe présente une opportunité
d’investissement. La mangue séchée offre également un potentiel.
- l’oignon/échalote séchée.
- une étude commanditée par l’APROFA en 2002 avait prouvé la faisabilité d’une unité pilote de
production de jus de pois sucré à Sikasso.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
51
I N V E S T I R AU MALI
3.4.3.2.
L’industrie agroalimentaire au Mali, même si elle connaît de beaux exemples de réussite, est
encore actuellement limitée en raison notamment de l’absence de culture industrielle, de l’absence
de régularité de l’approvisionnement, de la concurrence du secteur informel et de l’absence
d’équipements et de technologies de conservation des produits.
Cependant des potentialités de transformation des produits agricoles existent. La recherche et la
diffusion de techniques de transformation à faible coût comme le séchage pourraient constituer
une solution d’exploitation.
3.4.4. Le tissu industriel
3.4.4.1. Groupe Ami
52
Le groupe AMI possède plusieurs entreprises actives dans le secteur agro-alimentaire, tant dans la
transformation que dans l'importation: les Grands Moulins du Mali (GMM), la Grande Confiserie du
Mali, la Société des Eaux Minérales du Mali.
I N V E S T I R AU MALI
Le CA des GMM se répartit de la manière suivante: farine de blé (74 %), aliments pour bétail (17 %) et
transformation du riz Paddy (9 %). Possédant deux minoteries industrielles, les GMM entendent
développer la filière culture du Blé du Mali, principalement dans la zone de l'Office du Niger ainsi que
Selingué, Koulikouro et Kayes. Les aliments pour bétail devraient également faire l’objet d’un
développement particulier.
La SEMM produit l'eau minérale DIAGO et O'VITALE (surminéralisée). Une prochaine ligne de
production devrait être mise en place pour faire de l'eau gazeuse.
La GCM produit: des bonbons, des chewing-gum, du sucre aromatisé et des pâtes alimentaires courtes.
Le groupe envisage d'investir dans une ligne de production de spaghettis.
Par ailleurs, la société importe divers produits alimentaires, outre la farine: spaghettis, jus en poudre,
pâte à tartiner.
3.4.4.2. Industrie laitière de Bamako – Mali-lait
Mali-Lait couvre les principales zones de consommation du pays - Bamako, Koulikoro, Kati et Segou et assure la très grande majorité des approvisionnements en produits laitiers de ces régions. La société
investit dans la construction de nouvelles chambres froides ainsi qu'une ligne de conditionnement du
lait en bouteilles plastiques. Avec une capacité de 50 000 litres de lait/jour et une capacité de stockage
de l'ordre de 80 000 litres, la société Mali-Lait, qui réalise un chiffre d'affaires de l'ordre de 2,5 à 3
milliards FCFA, est l'un des principaux opérateurs de ce secteur dans la région.
Mali-lait est le principal acheteur de lait frais auprès des producteurs maliens. Ce lait est utilisé, ajouté à
du lait reconstitué importé, dans la fabrication de : yaourt, lait caillé, crème fraîche, etc.
3.4.4.3. Le Verger - Nako
Le promoteur du GIE Nako Verger transforme les fruits locaux (mangue, gingembre, goyave, oseille,
fruit du baobab…) en sirop, jus, confiture. Il a un projet d'extension de son entreprise pour passer de
500 litres à 1500 litres par jour mais a besoin d'une ligne complète pour la production de jus (du lavage
à l'embouteillage).
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
3.4.4.4. Huicoma
L’Huilerie Cotonnière du Mali (HUICOMA) créée en 1979, a pour objet la valorisation de la graine de
coton et de ses sous produits ainsi que tout autre oléagineux par leur transformation et
commercialisation. La société dispose de plusieurs actifs industriels. L'usine de Koutiala qui a été mis
en service en novembre 1981 est un complexe de production d'huile neutre alimentaire, d'aliment bétail
et des tourteaux (aliments du bétail). Elle a une capacité de trituration de 650 tonnes de graine de coton
par jour. L'usine de Koulikoro dispose d'une capacité de 500 tonnes par jour et d'équipement permettant
de produire et de conditionner de l'huile raffinée de coton, des savons de ménage, des aliments du bétail
et de la crème de beauté "karitéa". L'usine de Kita, d'une capacité de 150 tonnes par jour, produit de
l'huile neutre et des tourteaux gras. En plus de ces actifs, Huicoma possède depuis 1994 des cuves au
port de Dakar.
Huicoma a été privatisée en mai 2005. Le groupe Tomota en est ainsi l’actionnaire principal.
3.4.4.5. Bramali
Bramali est cependant confrontée aux problèmes de la concurrence d’un secteur informel « organisé »
et la pression fiscale plus élevée que dans les autres pays UEMOA.
3.4.4.6. L’Industrie du Coton
Deux entreprises se démarquent au Mali dans l’industrie cotonnière :
COMATEX
Entreprise de textile, spécialisée dans la production de pagnes, COMATEX emploi 1400 personnes et
traite 2000 tonnes de coton-fibre par an.
La production est entièrement intégrée, du cardage à l’ennoblissement ; il y a plus de 600 métiers à
tisser.
FITINA
Cet entreprise produit des filés à partir du coton malien. Elle réunit 4 partenaires, qui détiennent tous
25% du capital chacun : TEXWAY (partenaire français), groupe CIEL (partenaire mauricien), 2
investisseurs français implantés en Côte d’Ivoire et un pôle d’investisseurs maliens.
L’activité se répartit comme suit : 40% open-end et 60% peigné. 80% de la production est exportée dont
une partie à destination du groupe CIEL mais aussi vers la France et dans la sous région.
L’entreprise est actuellement fermée.
3.5. LE MARCHE
Le Mali a certes progressé dans le domaine de la couverture de ses besoins alimentaires, mais il
demeure encore tributaire des importations de la sous région et du reste du monde, notamment pour le
sucre (20,2 milliards de F CFA en 2006), les céréales, le riz (15,4 milliards de F CFA en 2006) et les
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
53
I N V E S T I R AU MALI
Bramali, filiale du groupe Castel, est une société de production et de distribution de boissons gazeuses
(Coca-Cola, Fanta Orange, Fanta Cocktail, Fanta Fraise, Sprite, Pomme, Tonic, Ananas,
Pamplemousse, Grenadine, Limonade, Eau Gazeuse) et de bières (Castel, Flag, Guinness, Beaufort)
ainsi que de négoce de vins fins. Mise en service en 1985, elle emploie 200 permanents et 30
temporaires pour une production d’une capacité de 350 000 hl. Son chiffre d’affaire s’élève à 17
milliards FCFA. Sa filiale commerciale, BRADIBO compte plusieurs représentations dans le pays :
Kayes (un dépôt en direct), Sikasso, Ségou, Mopti, Koutiala (un dépôt en direct).
conserves (1,6 milliard de F CFA en 2006 pour les tomates et le concentré). Il a importé, en effet, en
2005 pour 98 milliards de F CFA en alimentation et pour 65 milliards de F CFA d’agro-alimentaire.
Au Mali, entre 65 % et 80 % de l’activité économique est de nature informelle. La concurrence d’un tel
marché est dès lors à prendre en considération pour orienter l’investissement vers un secteur peu touché
par l’informel, soit en raison de la nature des produits, soit en raison de la nature de la clientèle.
Par ailleurs, peuplé de commerçants, le Mali est un des principaux fournisseurs de la sous région en
produits de réexportation. La production agricole du mali est fortement exploitée par les pays
avoisinants : le karité au Burkina, la gomme arabique au Sénégal, …
La Mali appartient à l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA - Bénin, Burkina Faso,
Côte d’Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo) avec 73 millions de consommateurs et à la
Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) avec 220 millions d’habitants
lui offre de plus grands marchés d’exportation à des conditions avantageuses énoncées dans les accords
d’intégration économique régionale.
54
La création d’un marché commun au sein de l’UEMOA a été marquée par une libéralisation totale des
échanges intracommunautaires et l’entrée en vigueur d’un Tarif Extérieur Commun (TEC) depuis le 1er
janvier 2000.
I N V E S T I R AU MALI
Le Mali est l’un des membres fondateurs de la Communauté Économique des États de l’Afrique de
l’Ouest (CEDEAO) dont le Traité révisé prévoit une banque centrale et un Parlement de l’Afrique de
l’Ouest. A terme, l’ensemble de la sous région y compris les Etats anglophones, devrait former un
espace économique et monétaire intégré.
Par ailleurs, les exportations à destination de l’Union européenne et des Etats-Unis bénéficient d’un
régime préférentiel non réciproque sous forme d’exemption des droits d’importation.
En effet, le Mali est un pays moins avancé (PMA) et à ce titre, il bénéficie du libre accès au marché
communautaire de l’Union Européenne en vertu des accords ACP/UE et de l’initiative européenne
«Tout sauf les armes » et d’un accès préférentiel au marché américain au titre de la loi américaine sur
la croissance et les opportunités économiques en Afrique (AGOA American Groth and Opportunity
Act).
Il est à noter que, les Accords de Partenariat Economique (APE) qui doivent régir les relations
commerciales entre l’UE et les pays ACP d’après l’accord de Cotonou, prévoient de créer une zone de
libre échange entre la CEDEAO et la Communauté européenne pendant une période de 12 ans à
compter du 1er janvier 2008.
Il existe encore un marché pour le commerce équitable ou bio. A cet égard, deux programmes de
développement de la coopération suisse ont permis l’exportation de mangue équitable et biologique et
de coton équitable et/ou biologique. Cette filière pourrait être encadrée par le Projet de Cadre Intégré
pour le Commerce initié par la Direction Nationale du Commerce et de l’Industrie.
Enfin, il y a lieu de constater que le marché local offre des opportunités pour le blé, le riz et les
autres céréales et la transformation de tous les produits issus de l’agriculture.
Quant aux marchés d’exportation tant vers la sous région que l’Europe, il existe au Mali des
créneaux porteurs pour des produits spécifiques ou originaux (karité, gomme arabique, sésame,
mangue, pourghère,…), d’excellente qualité (bétail), mais également pour des produits de
consommation courante (oignons, tomates, maïs, pommes de terres, haricots verts, …), à exploiter
par des entreprises structurées et maîtrisant le marché, éventuellement dans le cadre du
commerce équitable et bio.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
VOTRE CONCESSIONNAIRE AU MALI EN EQUIPEMENTS ET SERVICES
YOUR FIRST PARTNAIR IN MALI IN EQUIPEMENT AND SERVICES
Le Siège
The headquarters
L’atelier de
réparation
machines
The machine
workshop
MINES
BTP
ENERGIE
Le centre de
reconditionnement
de composants
The components
rebuilt center
INDUSTRIE
FORAGE
AGRICULTURE
Reconditionnement
d’engins Caterpillar
The machine rebuilt
%3=,6RWXED%DPDNR0DOL
7pO
)D[
(PDLOLQIR#PDQXWDIPDOLFRP
:HEZZZPDQXWDIPDOLFRP
La centrale
électrique de
Loulo ( Somilo)
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plant ( Somilo)
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Sadiola (Moolmans)
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Génie civil
Bâtiment tous corps d’Etat
Ouvrage d’art
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Siège Social : Route de Farako B.P. 137 – Bamako (Mali) - Tél. : (223) 222 53 72 – Fax : (223) 222 50 14
Email : [email protected] – Web : www.metalsoudan.com
IV. LES FACTEURS DE PRODUCTION ET
55
I N V E S T I R AU MALI
LES SERVICES
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
4.1. LES INTRANTS
En ce qui concerne les engrais : l’offre est essentiellement assurée par les importations qui proviennent
généralement des sociétés ou compagnies import-exports agréées et des particuliers. Les principaux
pays d’importation des engrais sont : la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Nigéria, le Togo, la France, la
Suède, la Belgique, la Hollande et la Chine.
56
A l’exception du Phosphate naturel de Tilemsi, tous les engrais consommés au Mali sont importés
notamment via la Côte d’Ivoire (STEPC, YARA West Africa). Ce sont essentiellement des engrais
simples (urée, DAP) et des engrais complexes type NPKSB pour le coton et NPK pour les céréales.
De manière générale, les importations proviennent d’Ukraine, de la Mer Noire, d’ex-URSS et des pays
du Golfe Persique pour l’urée, de France et surtout des Etats-Unis et du Canada pour les matières
minières (potasse) et du Sénégal, de Tunisie et du Maroc pour les phosphates.
Il existe actuellement plusieurs grands fournisseurs sur la zone Afrique de l’Ouest :
- La STEPC (Société Tropicale des Engrais et produits Chimiques), filiale des Potasses d’Alsace
SCPA-SIVEX (du groupe EMC) est basée à Abidjan. La société dispose d’une capacité de
production de 50 000 tonnes.
- Le PARTENAIRE AGRICOLE, représentant de Bayer Crop Science et de Monsanto au Mali.
- YARA West Africa est basée à Abidjan en Côte d’Ivoire.
I N V E S T I R AU MALI
De même, la quasi-totalité des pesticides sont importés sous forme de produits finis, soit directement
depuis les usines des multinationales basées en Europe, aux USA ou en Afrique du Sud, soit après que
les produits ont été formulés et/ou conditionnés à leur arrivée sur le continent (Abidjan ou Dakar).
L’exception est la SMPC (Société Malienne de Produits Chimiques), qui dispose d’un outil de
formulation liquide et de conditionnement à Bamako.
Enfin, si la quasi-totalité des semences de cultures sèches est produite localement, il en va tout
autrement pour les semences maraîchères et fourragères, qui sont importées.
Traditionnellement, quatre circuits de distribution coexistent au Mali :
- En zone cotonnière, la fourniture s’opère sur la base de 2 grands appels d’offres internationaux,
lancés une fois par an par la CMDT (100 000 tonnes d’engrais) et le Groupement des Syndicats
Cotonnier et Vivrier du Mali (GSCVM) (30 à 40 000 tonnes).
- Existent également les consultations restreintes et les marchés de gré à gré passés entre les
fournisseurs locaux et les groupements de producteurs ou les plantations industrielles.
- Les producteurs maraîchers et une partie des associations villageoises s’approvisionnent au
comptant sur le marché privé. Ce circuit fait intervenir un ou plusieurs niveaux de distribution
(gros, détail). Les distributeurs s’approvisionnent auprès des fournisseurs installés à Bamako ou
à Ségou, mais aussi sur le marché parallèle.
- Enfin, les intrants reçus par l’Etat grâce aux dons internationaux sont réintégrés dans le circuit
privé après vente aux enchères aux distributeurs nationaux.
Les commandes de l’Office du Niger ont de plus en plus tendance à se raccrocher à celles de la CMDT
pour obtenir de meilleurs prix.
4.2. LE MATERIEL
Les études montrent que le niveau d'équipement des paysans au niveau national ne dépasse pas 40%
dont 73 à 80 % en zones CMDT et Office du Niger.
La mécanisation agricole a connu une nette accélération avec près de 560 tracteurs et accessoires mis à
la disposition du monde rural, à des conditions avantageuses. Pour pérenniser cette option en faveur
d’une agriculture moderne et performante, les travaux d’installation de l’usine d’assemblage de
tracteurs de Samanko devraient démarrer en 2007.
Cependant, plusieurs contraintes à la mécanisation ont été identifiées, parmi lesquelles on peut
citer le faible revenu et les difficultés d'accès au crédit agricole mais aussi la faible disponibilité des
machines de production, l’importation du matériel agricole, la taille des exploitations.
La question de la maintenance du matériel se pose également étant donné l’absence de réparateurs sur
place ainsi que de pièces détachées.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
4.3. LA MAIN D’OEUVRE
La population malienne compte 11,7
millions d’habitants (2005) dont 68%
vivant en zone rurale. C’est une
population très jeune, avec 52,3% de
moins de 15 ans et un taux
d’alphabétisation de 30 %.
Les personnes en âge de travailler (de 15 à
60 ans selon les critères de l’Observatoire
de l’Emploi et de la Formation)
représenteraient près de 47% de la
population totale soit 5,6 millions de
personnes dont les chômeurs (environ 15
% de la population active, notamment des
jeunes sans emploi, diplômés de
l’Université ou des centres de formation
professionnelle).
57
La stratégie du Gouvernement vise à améliorer la relation de la formation à l’emploi et faciliter
l’insertion du maximum de jeunes. Trois organisations sont ici appelées à jouer un rôle important :
l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi et son Observatoire de l’Emploi et de la Formation,
le Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage, le secteur privé à travers ses
structures professionnelles et consulaires.
Le Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage (FAFPA) compte un effectif de
35 personnes. Il a pour mission de contribuer à la mise en oeuvre de la politique du Gouvernement en
matière de formation professionnelle qualifiante, formation continue et d’apprentissage.
La participation du FAFPA au financement de la formation peut atteindre 75% du coût de la formation
dont 50% sous forme de dons et 25% sous forme de prêts.
Le FAFPA intervient dans tous les secteurs d’activité économique, mais prioritairement dans les
créneaux jugés porteurs de croissance et d’emplois. Le programme de formation est défini en
concertation avec les corps de métier et sous traité à des centres de formation agréés entre lesquels le
demandeur de formation est appelé à choisir.
Il est à signaler également qu’il existe un centre de formation en industrie du Coton EHETEX de Ségou.
4.3.2. Le droit du travail
Le Mali dispose d’un code du travail largement inspiré du droit français qui régit les relations de travail
entre les travailleurs et les employeurs exerçant une activité professionnelle sur le territoire malien.
Ainsi, les différents types de contrats de travail sont les contrats à durée déterminée ou indéterminée
avec ou sans période d’essai, le contrat d’apprentissage, le contrat de qualification et le contrat de
travail temporaire. Même dans les cas où cela n’est pas rendu obligatoire légalement, il est préférable de
les constater par écrit.
En ce qui concerne les travailleurs maliens, leur contrat est soumis au visa de la Direction régionale du
Travail (Inspection du Travail).
Les contrats des travailleurs étrangers ou expatriés sont soumis au visa de la Direction Nationale du
Travail après une autorisation préalable d’embauche de l’ANPE.
L’âge minimum pour travailler est de 18 ans. La retraite est fixée à 58 ans mais le travailleur a la
possibilité de rester en activité jusqu’à 60 ans.
Le temps légal de travail est de 40 heures /semaines ou 8 heures/jour et les congés annuels payés : 2,5 j
/mois d’activité effective; le droit au congé est acquis après une année de présence au sein de
l’entreprise. En outre, 12 jours fériés légaux/an sont à la charge de l’employeur.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
I N V E S T I R AU MALI
4.3.1 La formation
4.3.3. Les salaires et charges sociales
Les salaires des travailleurs du secteur privé relèvent du Code du Travail et sont fixés par des
conventions collectives.
Il existe une convention collective pour chacun des grands secteurs d’activités (les transports routiers,
les transports aériens, les mines, le BTP, les banques, etc.). Toutefois, ces conventions collectives étant
très anciennes, elles sont inadaptées et devraient faire l’objet de nouvelles négociations entre les
employeurs (CNPM), les employés et les principaux syndicats, tels que l’Union National des
Travailleurs du Mali (UNTM) et la Confédération Syndicale des Travailleurs du Mali (CSTM)).
Les salaires minima interprofessionnels garantis sont fixés par décrets. Le SMIG (salaire minimum
interprofessionnel garanti) est actuellement fixé à 28 460 FCFA et le revenu mensuel moyen est de
35 412 FCFA. Le SMAG (salaire minimum agricole garanti) est sensiblement au même niveau. Le
montant du salaire est fixé par contrat individuel en respectant les minima légaux et conventionnels.
I N V E S T I R AU MALI
58
Tout travailleur bénéficie d’une prime d’ancienneté lorsqu’il compte au moins trois ans de présence
continue dans la même entreprise.
Les charges sociales varient de 21 % à 24 % et sont versées à l’Institut National de Prévoyance Sociale
(INPS), qui est l’institution chargée de la gestion des régimes de prévoyance sociale, dont bénéficient
les travailleurs. L’employeur est tenu d’immatriculer ses salariés auprès de l’INPS.
Au niveau fiscal, l’employeur est soumis au paiement de 5,5 % de contribution forfaitaire, 2 % de taxe
professionnelle et 1 % de taxe logement. C’est à l’employeur qu’il incombe de prélever l’Impôt sur les
Traitements et Salaires et de le reverser à l’administration des impôts.
A noter que le bas niveau des salaires est un des attraits de l’investissement au Mali, d’autant plus que
la productivité peut augmenter fortement avec le développement de l’équipement fonctionnel et une
politique conséquente de formation du personnel.
4.3.4. La santé
Le Mali est confronté à des difficultés majeures pour l’accès des populations aux soins de santé
primaire. Le gouvernement a cependant lancé un plan décennal de développement sanitaire et social sur
la période 1998-2007 ainsi qu’un programme d’investissement sectoriel à moyen terme (Prodess). Son
processus de mise en œuvre semble satisfaisant.
Concernant particulièrement la lutte contre le Sida, politiquement coordonnée par la Présidence de la
République, il est à noter que, par rapport à l’Afrique subsaharienne, le taux de prévalence du VIH au
Mali reste faible : 1,7 % selon une étude menée en 2001 par l’EDSM III (Enquête démographique et de
la santé au Mali). Selon cette même étude l’épidémie du VIH au Mali est de type concentré, ce qui
signifie que des actions doivent être menées pour maîtriser le phénomène. Le gouvernement via le cadre
stratégique de lutte contre le Sida, la France et différentes ONG y travaillent activement.
En conséquence, une importante main-d’œuvre reste mobilisable dans des projets
d’investissement. Le tarif horaire de travail est bas et le droit du travail est très organisé et bien
respecté mais manque de flexibilité comme le droit français.
L’expertise existe au niveau agricole, le monde paysan ayant été structuré et formé par la CMDT,
mais pas au niveau industriel. La main-d’œuvre qualifiée est insuffisante, principalement au
niveau des cadres intermédiaires. La formation est dès lors un enjeux important auquel un
budget doit impérativement être consacré.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
4.4. LES PRODUCTEURS
La question de l’approvisionnement en matières premières des unités de transformation est essentielle
car sans une agriculture commerciale, il n’y a pas d’agro-alimentaire.
En associant les producteurs locaux autour d’une unité de production, il est plus aisé d’alimenter une
unité de transformation.
Les producteurs peuvent s’associer en coopératives ou syndicats. Le choix de travailler directement
avec les producteurs ou avec leur syndicat est une question d’appréciation.
4.5. LE CONTROLE QUALITE
L’exportation des produits agricoles ou des denrées agroalimentaires connaît depuis plusieurs années un
renforcement des contrôles « qualité » et « sécurité ».
L’Union européenne applique depuis le 1er janvier 2006 une nouvelle réglementation qui comprend un
volet « hygiène » et un volet « contrôle ». Cette réglementation est en principe intérieure aux pays de
l’UE mais la Commission a souligné qu’elle s’appliquait également aux pays tiers qui souhaitent
exporter vers le marché européen.
Cette réglementation est assez stricte. Elle se fonde sur une analyse des risques basés sur des preuves
scientifiques disponibles. A défaut, il y a application du principe de précaution. Ainsi, la sécurité
alimentaire doit être assurée à toutes les étapes de la chaîne alimentaire y compris la production
primaire. La responsabilité de tous les exploitants du secteur alimentaire est engagée. La traçabilité des
produits est établie à toutes les étapes de la chaîne alimentaire.
Le gouvernement malien a, depuis 1992, adopté un système national de normalisation et de contrôle
qualité (Loi 92-013) permettant d’assurer une certaine traçabilité et un certain contrôle. Ces dispositions
devraient cependant être adaptée, voire améliorée, en fonction de l’évolution des réglementations
internationales et de leur stricte application.
De nombreux organismes, tels l’Aafex, le PIP mais aussi des entreprises privées comme notamment
Capi services, aident les entreprises à se conformer aux exigences européennes en vue d’accéder au
marché européen ou conserver leur part de marché.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
59
I N V E S T I R AU MALI
Les préoccupations essentielles de l’approvisionnement en matières premières sont la régularité de
l’approvisionnement et la qualité de la production. D’après une étude du Fond pour la promotion des
études préalables, transversales et évaluations (F3E), les transformateurs utilisent ainsi différents modes
d’échanges :
- l’intégration verticale : il s’agit d’un système intégré dans lequel une seule entreprise est en
charge de la production jusqu’à l’expédition ou la livraison. C’est souvent le cas lorsque la
qualité du produit primaire doit être irréprochable.
- le marché spot : suppose un réseau de collecteurs et grossistes bien établis.
- le contrat : les contrats établis entre les producteurs et les exportateurs prévoient pour les uns
les conditions de livraison des produits et pour les autres l’approvisionnement en intrants.
- les systèmes nucleus : combinant l’intégration verticale et les contrats. Ainsi, l’opérateur
s’engage à fournir les intrants, l’encadrement technique et garantit l‘achat de l’intégralité
de la production, les modalités de calcul du prix étant prédéterminées. Il s’engage
également à reverser une partie du prix d’achat à la banque pour le remboursement du
crédit planteur. Le planteur s’engage à vendre l’intégralité de sa récolte au privé. Ce
système impose que les exploitations soient proches des unités industrielles qui peuvent
effectuer le contrôle de ces opérations.
4.6. LES ZONES INDUSTRIELLES ET L’ENTREPOSAGE
4.6.1. Les zones industrielles
I N V E S T I R AU MALI
60
Il existe 5 zones industrielles principales autour de Bamako :
- celle de Bamako (Korofina) sur la voie ferrée et proche de l’aéroport ;
- celle de Dialakorobougou, sur la route de Ségou à 15 km de Bamako, proche de l’aéroport : 200ha ;
- celle de Manankoroni sur la route de Bougouni à 15 km de Bamako et proche de l’aéroport ;
- celle de Koulikouro amenée à se développer autour du port et sur la voie ferrée ;
- celle de la zone aéroportuaire : 220ha
D’autres zones doivent être aménagées à :
- Kayes : 140 ha
- Kita : 84 ha
- Niono : 50 ha
- Koutiala : 100 ha
- Ségou : 238 ha
- Sikasso : 100 ha
- Bougouni : 30,4 ha
- Mopti : 100 ha
- Kati : 50 ha
Les principaux abattoirs du pays se situent à Kayes, Mopti, Sikasso, Ségou, Bamako.
4.6.2. L’entreposage
4.6.2.1. Ensema
La Société des entrepôts du Sénégal (Ensema) a développé dans la zone industrielle de Bamako
(Korofina) une zone d’entreposage sur un espace de 6 ha comprenant :
- 12 hangars de stockage de 14 400 m²
- 2 hangars jumelés (avec complexe de chambre froide) de 2400 m²
Ces entrepôts ont un accès direct au train avec quai de déchargement sur la voie ferrée.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
4.6.2.2 Zone aéroportuaire de Bamako-Sénou
L’aéroport international de Bamako-Senou est un instrument essentiel de l’insertion du Mali dans les
échanges internationaux. C’est un outil important du désenclavement du pays. L’évolution depuis une
dizaine d’années des trafics, aussi bien en terme de passagers, de mouvements d’avions que de fret,
atteste de l’importance prise par cet aéroport dans la circulation des flux aériens internationaux et dans
l’économie d’échanges.
Dans le cadre du MCC, il a dès lors paru important non seulement d’améliorer l’infrastructure
aéroportuaire mais également d’aménager une zone industrielle destinée à l’entreposage des produits
agricoles voués à l’exportation et à la transformation alimentaire.
La Zone Industrielle structurée autour de l’aéroport de Bamako Senou rénové contribuera, par la
promotion d’usines de transformation, à la valorisation entre autres des productions de coton, de fruits
et légumes et de viande rouge. Ces productions valorisées seront mises à l’exportation grâce à une
chaîne logistique performante et adaptée.
En outre, l’aménagement de cette zone industrielle devrait favoriser l’insertion des productions
nationales dans une démarche de normalisation. Cette insertion constitue la première étape du processus
de certification internationale en vue de l’exportation des produits maliens.
Ce projet vise essentiellement l’aménagement des aires de mouvement (allongement de la piste,
nouvelles voies de circulation notamment parallèle à la piste) et la construction d’équipements
(aérogare, bâtiment pour le fret, aire de stationnement, équipements techniques et de sécurité)
La réalisation des ces aménagements devrait démarrer en 2007 et durer 4 à 5 ans.
4.6.2.3. Centre Plaza
Le Centre Plaza, centre d’entreposage, de précooling et de conditionnement des fruits et
légumes devrait voir le jour pour la campagne de mangue 2007. Il se situe à proximité de la zone
aéroportuaire de Bamako-Sénou.
Ce projet, soutenu dans un premier temps par les Pays-Bas, devrait être repris par le PCDA. Il vise à
traiter une capacité de 3 000 à 4 000 tonnes de mangues par an et 700 tonnes de haricots verts avec deux
chambres froides d’une capacité de 40 palettes par jour, deux unités de précooling d’une capacité de 48
palettes par jour et 4 lignes de conditionnements de 5 à 8 tonnes par jour de mangues et 2 à 4 tonnes de
haricots verts.
Ce centre est également adapté aux melons, gombo, papayes, …
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
61
I N V E S T I R AU MALI
Le domaine de l’aéroport de Bamako-Senou présente des avantages pour la localisation d’une telle
zone :
- le premier est foncier, en ce sens qu’il est une réserve foncière de 7 000 hectares dont 2 000 hectares
peuvent être affectés à des activités non aéronautiques ;
- de par sa situation, il est aussi un nœud de convergence de voies majeures d’accès au Mali, que ce soit
routier, ferroviaire, aérien ;
- sa proximité immédiate avec la capitale du pays fait aussi qu’elle se trouve dans une situation où
les contraintes de disponibilité de l’énergie, de l’eau et des télécommunications sont faciles à lever ;
- enfin, située dans la partie du pays au plus fort taux de croissance démographique avec la disponibilité
des ressources humaines, les entreprises qui viendront s’y installer auront moins de difficultés à
trouver les compétences nécessaires aux emplois qu’elles vont créer.
4.7. LES FACTEURS INDUSTRIELS
4.7.1. L’électricité
Au Mali, la société EDM -SA (Energie du Mali -SA) assure la distribution de l’électricité et de l’eau.
Pour faire face à la demande croissante d’électricité, le plan de développement du secteur énergétique
prévoit, dans son volet électricité :
- l’absorption du quota malien sur la centrale de Manantali (416 GWh)
- la mise en service de la centrale hydroélectrique de Kénié (56 MW, soit 175 GWh)
- le barrage de Félou
- l’importation d’énergie de la Côte d’Ivoire voire du Ghana (80 MW ou 289 GWh).
I N V E S T I R AU MALI
62
Il en résulte une bonne couverture des zones de l’Office du Niger notamment ainsi qu’une possibilité
dans les deux ans, après l’interconnexion avec la Côte d’Ivoire, d’une négociation des prix pour les
industriels.
Actuellement, la tarification (Prix au KWH en FCFA TTC) est fonction de la puissance souscrite :
Haute et Moyenne tension
Heures pleines
(de 06h à 18h)
Heures de pointe
(de 18h à 24h)
Heures creuses
(de 00h à 06h)
104 (0,16€)
104 (0,16€)
104 (0,16€)
De 16 kwh à
25 kwh
De 30 kwh à
104 (0,16€)
74 (0,11€)
51 (0,08€)
2 500 kwh
Sources : Energie du Mali SA - tarifs applicables depuis le 1er janvier 2004
La puissance de pointe du réseau interconnecté alimentant 13 localités et 20 centres isolés atteint 123
MW.
4.7.2. Les télécommunications
Au Mali, depuis 2002, deux opérateurs se partagent l’exploitation des services de télécommunications :
la SOTELMA (Société de Télécommunications du Mali) et ORANGE SA.
Créée en 1989, la société d’Etat, la SOTELMA, s’est engagée dans le développement de ses
infrastructures et services de télécommunications. Elle propose les services de téléphonie classique et
dispose d’un réseau mobile GSM, qui est exploitée par sa succursale MALITEL. ORANGE, filiale du
groupe France Télécom, bénéficie également d’une licence d’établissement et d’exploitation de réseaux
et services de télécommunications.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
La forte concurrence que se livrent les différents opérateurs, a contribué à des baisses importantes des
coûts de communications, à une extension rapide de la couverture du territoire national et à une nette
amélioration de la qualité des services.
Au Mali, l’accès à Internet est assuré par les fournisseurs d’accès, les détenteurs de systèmes d’antennes
VSAT et par les opérateurs de télécommunications. La SOTELMA, gère le nœud internet. La fourniture
et la commercialisation de ce service, sont assurées par une quinzaine de prestataires, dont la
SOTELMA, ORANGE SA, Afribone Mali. La capacité de trafic est en moyenne de 256 kbits/s.
4.7.3. Les hydrocarbures
Malgré la crise ivoirienne et la fermeture de la raffinerie du Sénégal, le pays n’a pas souffert de
pénuries. Les approvisionnements se font via Lomé et Dakar.
Les tarifs sont relativement bas compte tenu des efforts des pétroliers de réduire leur marge et de l’Etat
d’abandonner les taxes.
Tarif des produits pétroliers applicables au Mali (prix mai 2006) :
Tarif en FCFA/litre
Tarif en Euro/litre
- Supercarburant
645
0,98
- Essence ordinaire
615
0,94
- Pétrole lampant
440
0,67
63
- Gasoil
525
0,8
Source : Ministère de la Promotion des Investissements et des PME
4.8. LES SERVICES
4.8.1. Le transport de marchandises
4.8.1.1. Terrestre
La crise ivoirienne ayant fortement perturbé le corridor routier entre Abidjan et Bamako, le Mali a donc
engagé, avec l’appui financier des bailleurs de fonds et en particulier l’Union européenne, la
réhabilitation des corridors routiers menant aux principaux ports de la sous région (cfr carte 1.8.).
Dans la situation actuelle, la quasi-totalité du fret (dont la destination ou la provenance se trouve en
dehors de l’Afrique) transite par Dakar (distant de 1 200 km) ou Lomé (2 000 km). Il importe de noter
que le temps de transport entre Dakar et Bamako est d’environ 10 jours.
Tarifs en vigueur selon les axes routiers (2004)
Axe
Abidjan-Bamako
Tema-Bamako
Lomé-Bamako
Conakry-Bamako
Tarif FCFA/tonne
Tarif €/tonne
32 500 à 35 000
45 000 à 55 000
40 000 à 45 000
35 000 à 40 000
49,5 à 53,4
68,6 à 83,8
61 à 68,6
53,4 à 61
Dakar-Bamako
42 500 à 47 500
Nouakchott-Bamako
40 000 à 45 000
Sources : Mali Finances / USAID et Mission Economique de Bamako
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
64,8 à 72,4
61 à 68,6
I N V E S T I R AU MALI
Produit
4.8.1.2. Aérien
Le Mali compte 13 aérodromes ouverts à la circulation aérienne, dont 6 aéroports internationaux
(Bamako, Gao, Mopti, Kayes, Sikasso Tombouctou) et 7 nationaux (Goundam, Kéniéba, Kidal,
Manantali, Nara, Tessalit et Yélémani). Les liaisons internationales sont quotidiennes à Bamako et
hebdomadaires à Kayes et Mopti.
Dans le cadre du MCC, La plate-forme aéroportuaire de Bamako-Sénou devrait être modernisée dans
les prochaines années. L’investissement est évalué à 45 milliards de francs CFA.
L’aéroport de Kayes aussi devrait être aménagé prochainement sur fonds arabes de manière à recevoir
de plus gros porteurs.
Le fret aérien est assuré par l’ensemble des compagnies aériennes régulières disposant d’avion ayant
une capacité suffisante et toujours au départ de Bamako.
64
Concernant l’exportation vers l’Europe, Air France assure actuellement un vol régulier quotidien qui
peut contenir un maximum de 8 tonnes de marchandises ainsi qu’un vol cargo hebdomadaire d’une
capacité de 15 à 20 tonnes.
Même s’il existe des tarifs indicatifs, dans la pratique, cela dépendra du type de produit, de la période
de production et dès lors d’exportation, de sa qualité,….
I N V E S T I R AU MALI
Tarifs indicatifs en partance de Bamako vers la France avec la compagnie Air France (en FCFA/kg
(HT) :
Poids
A partir de 100 kg
A partir de 250 kg
A partir de 300 kg
A partir de 500 kg
A partir d’une tonne
Sources : RAGGAE
Fruits et légumes
820 (1,25€)
740 (1,13€)
Artisanat
1 180 (1,8€)
1 080 (1,65€)
695 (1,06€)
980 (1,49€)
Autres
3 750 (5,72€)
3 500 (5,34€)
3 200 (4,88€)
3 000 (4,75€)
A ces tarifs, s’appliquent certaines taxes : une taxe globale applicable à toutes les marchandises, quelle
que soit la quantité transportée, une taxe de sécurité, une taxe Carburant pour les produits périssables,
une taxe d’aéroport.
L’utilisation du fret aérien suppose non seulement l’ « avionabilité » des marchandises mais également
une certaine « urgence » du transport.
4.8.1.3. Fluvial et Maritime
Avec le Fleuve Niger, le Mali dispose d’une voie de communication entre Koulikouro à Gao .
Le transport fluvial est actuellement
entièrement assuré par la COMANAV. Le
transport fluvial se limite à 5 mois par
année de juillet à décembre sur une
moyenne de 1 500 km, du fait d’une part du
fort tirant d’eau des unités et d’autre part de
l’ensablement du lit du fleuve Niger. Pour
ces raisons, la COMANAV souhaite
acquérir des bateaux à fond plats,
permettant le transport de passagers sur une
période plus longue, c'est-à-dire de 8 à 9
mois par an.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
Bien qu’enclavé, le Mali est une plaque tournante des transports dans la sous région. Certains
approvisionnements ou débouchés des marchés voisins transitent en effet par le Mali, et les ports
concurrents d’Abidjan entendent pérenniser l’avantage provisoirement acquis à la suite de la crise
ivoirienne.
Il apparaît alors stratégique pour la sous région de préserver l’accès malien à la voie maritime. A cette
fin, le gouvernement sénégalais a annoncé l’existence d’un projet destiné à revitaliser le port de
Kaolack afin d’établir un débouché qui serait spécifiquement dédié aux exportations maliennes, afin de
concurrencer Banjul et Conakry.
Le tarif du transport maritime d’un container du 40 pieds au départ du Mali et à destination de
Rotterdam devrait s’élever , pour un container standard à 2 190 896 FCFA (3340 €) et pour un container
réfrigéré à 2 600 869 FCFA (3965€).
4.8.1.4. Ferroviaire
Depuis le 1er octobre 2003, l’exploitation du réseau ferroviaire reliant le Mali au Sénégal, a été
concédée à la société TRANSRAIL SA. Plus de 70 % des marchandises sont acheminées par voie
ferroviaire. La privatisation a apporté une certaine amélioration du flux des marchandises. Des
investissements restent à faire.
65
Produits
Tarif (FCFA)
Tarif (Euro)
Céréales
Minéraux
Matériaux de construction
Farine, huile, boissons,
autres produits alimentaires
Hydrocarbures
Véhicules, autres engins
(2 à 8t)
Source : TRANSRAIL S.A.
35 757 / tonne
37 976 / tonne
41 429 / tonne
45 991 / tonne
54,5/t
57,9/t
63,2/t
70/t
31,54/ litre
170 129/ tonne
0,05/l
259,4/t
Tarifs du transport d’un conteneur de 40 pieds en FCFA (TTC), de Bamako à Dakar : 1 213 295 FCFA
(1850 €).
Tarifs du transport de conteneur de 20 pieds en FCFA (HT) :
- Sens Dakar-Bamako : 1 117 080 F cfa HT (1703€)
- Sens Bamako à Dakar : 577 020 Fcfa/HT (880€)
Ces tarifs s’appliquent pour deux conteneurs de 20 pieds ou un conteneur de 40 pieds.
Lorsqu’il ne s’agit que d’un conteneur de 20 pieds, il faut passer par un transitaire, qui le complètera à
deux, sur le wagon.
La TVA, dont le taux est de 18 %, est appliquée uniquement sur le parcours malien.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
I N V E S T I R AU MALI
Exemple de tarifs de Dakar à Bamako :
4.8.2. Les banques
Actuellement le système financier au Mali compte douze banques à vocation nationale et internationale.
Ce sont :
- la Banque de Développement du Mali (BDM SA),
- la Banque Nationale de Développement Agricole (BNDA),
- la Banque Internationale pour le Mali (BIM -SA),
- la Bank of Africa (BOA),
- la Banque Commerciale du Sahel (BCS),
- la Banque de l’Habitat du Mali(BHM-SA),
- la Banque Régionale de Solidarité (BRS),
- la Banque Malienne de Solidarité (BMS) ,
- ECOBANK,
- la Banque Internationale pour le Commerce et l’Industrie du Mali (BICIM),
- la Banque Sahélo-Saharienne pour l’Industrie et le Commerce (BSIC-SA)
- la Banque Atlantique.
I N V E S T I R AU MALI
66
A ces banques s’ajoutent 4 Etablissements financiers (Equipbail, SOMAFI, F.G.H.M., et C.I. sa) et 818
Caisses de base pour 44 Réseaux de Caisses d’Epargne et de Crédit. Aujourd’hui, la quasi-totalité des
Banques est affiliée au réseau SWIFT ce qui facilite les transferts internationaux rapides. Pour les
transfert des fonds en espèces, les réseaux Western Union et Money Gram sont largement implantés.
En dépit de l’amélioration du système financier et de la disponibilité accrue des ressources, le système
bancaire est fortement tourné vers des opérations de court terme (crédit de campagne à la CMDT,
commerce d’importation, etc.) et beaucoup moins vers des opérations à remboursement différé sur le
moyen et long termes. Les quelques exceptions concernent les grandes entreprises.
Les exploitants économiques se plaignent dès lors des difficultés d’accès au crédit, surtout pour les
investissements longs et des taux élevés.
Il existe dès lors des organismes qui soutiennent les investisseurs français à l’étranger en se portant
garant ou en octroyant des prêts à des taux intéressants.
Ainsi la Coface, compagnie française d’assurance-crédit, non seulement informe les entreprises en
matière d’appréciation des risques mais également se porte garant.
4.8.2. Les assurances
Le Mali compte six compagnies d’assurance qui proposent les couvertures suivantes : assurance des
personnes (assurance maladie, rapatriement sanitaire, assurance Vie Individuelle Accident Vie
professionnelle et vie privée), assurance des biens (automobile, multirisque habitation, assurance des
risques commerciaux et industriels) Risque technique et autres (bris de machine, tout risque chantier,
responsabilité décennale). Quatre couvrent les risques IARDT (incendie, accident, risques divers et
transport) – AGF Mali , COLINA, CNAR, Lafia et Sabu Nyuma. Une compagnie est spécialisée dans
l’assurance vie (SONAVIE). Le courtier GRAS SAVOYE est spécialisé dans le conseil,
l’intermédiation et le placement en assurances.
Dans l’ensemble, le système des assurances est satisfaisant, le marché de l’assurance reste toutefois
étroit, en raison du non respect des obligations d’assurances par les particuliers, ainsi que certaines
entreprises. Des réformes législatives sont en cours pour dynamiser ce marché.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
Tél.: (00223) 221 31 40 / 221 40 46
Fax: (00223) 221 37 01
E.mail: [email protected]
BP: 77 Bamako – Mali
SOGEA-SATOM,
un nom, des hommes et des femmes participant au développement du Mali depuis
plus de 45 ans dans la construction des routes, d’ouvrages d’arts, de bâtiments et
d’aménagement de périmètres hydro-agricoles.
Canal principal du périmètre de M’béwani (zone Office du Niger)
67
I N V E S T I R AU MALI
V. LA VIE DES AFFAIRES AU MALI
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
5.1.
L’ENVIRONNEMENT
DOUANIER
JURIDIQUE,
FISCAL
ET
5.1.1. Le Code des Investissements
Le Code des Investissements instaure un régime fiscal et douanier privilégié en vue de promouvoir les
investissements de capitaux privés tant nationaux qu’étrangers dans les activités de production et de
prestations de services. Il offre les garanties nécessaires pour sécuriser les investissements réalisés.
Les investissements industriels et de services ne sollicitant aucun avantage du présent Code sont
néanmoins tenus à l’autorisation préalable du Ministre chargé de la Promotion des Investissements. Les
demandes, adressées au Ministre chargé de la Promotion des Investissements, doivent être déposées
auprès du Guichet Unique.
5.1.1.1. Le régime d’agrément
I N V E S T I R AU MALI
68
Le Code des investissements prévoit trois régimes:
- le régime A pour les Petites et Moyennes Entreprises (PME dont l’investissement est inférieur
ou égal à 150 millions de FCFA) ;
le régime B pour les grandes entreprises dont le niveau d’investissement est supérieur à 150
millions de FCFA ;
- le régime des zones franches.
Les entreprises bénéficient :
en cas de création d’activité nouvelle :
- d'une exonération de l’impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux et de la patente de
cinq et de huit ans suivant le régime ;
- d’une exonération fixée à 3 ans des droits et taxes à l’importation sur les matériels, machines,
outillages, pièces de rechange et matériaux de construction nécessaires à la réalisation du
programme agréé ;
en cas de développement d’activité existante :
- d’une exonération, pendant un an, des droits et taxes à l’importation sur les matériels,
machines, outillages, pièces de rechange et matériaux de construction nécessaires à la
réalisation du programme agréé.
Les entreprises principalement tournées vers l’exportation (production exportée à plus de 80%) peuvent
être agréées au régime des zones franches, et bénéficient d’une exonération totale et permanente des
droits et taxes liés à l’exercice de leurs activités d’exportation pendant 30 ans.
Le guichet unique instruit les dossiers de demande d’agrément d’investissement selon le Code des
Investissements. Cet agrément permet de disposer d’exonérations diverses facilitant l’investissement
pour les premières années d’activité.
De plus, ce guichet délivre les autorisations d’exercer selon le secteur d’activité.
5.1.1.2. Garanties des investissements
Les investisseurs étrangers bénéficient des mêmes privilèges que les investisseurs nationaux. Le droit
au transfert des capitaux et de leurs revenus est garanti aux personnes physiques et morales qui
effectuent au Mali un investissement financé par un apport en devises ; en d’autres termes, les
personnes étrangères qui procèdent à des investissements ou qui occupent un emploi dans une
entreprise malienne ont le droit, sous réserve du respect de la réglementation en matière de change, de
transfert dans la devise cédée au moment de la constitution desdits investissements, des dividendes,
produits de toute nature des capitaux investis, les produits de la liquidation ou de la réalisation de leurs
avoirs et des salaires.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
5.1.1.3. La simplification des procédures
Il existe un Guichet unique pour la simplification des procédures administratives relatives à
l’investissement
5.1.2. Le Droit des sociétés
L’investisseur qui souhaite s’implanter au Mali a le choix entre différents types de sociétés qui sont
régis par l’Acte Uniforme portant sur le droit des sociétés commerciales et du GIE.
Toute personne physique ou morale, malienne ou étrangère, peut acquérir ou créer une société au Mali,
qu’elle soit industrielle, commerciale ou financière, sans la moindre discrimination ou restriction de
nationalité.
Le droit des sociétés et la fiscalité au Mali dépendent à la fois de la réglementation nationale et des
institutions régionales dont le Mali est membre (UEMOA et CEDEAO)
Une société étrangère qui désire exercer une activité permanente au Mali, peut aussi opter pour la
création d’une filiale, d’une succursale ou d’un bureau de représentation.
5.1.3.
69
Le Droit des affaires
5.1.3.1. L’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires
L’OHADA a été mise en place en 1994 et compte actuellement 16 Etats membres. Elle a pour principal
objectif de favoriser le développement et l’intégration régionale sur le plan économique. Pour cela, elle
a mis en place un droit commercial uniformisé et huit Actes Uniformes ou règles ont été adoptés. Des
dispositions concernant les règles de constitution et de fonctionnement, la responsabilité des dirigeants,
les liens de droit entre les sociétés, la fusion, la scission, la liquidation ou la dissolution sont prévues par
l’OHADA.
Toutes les informations concernant les Actes uniformes ainsi que le fonctionnement de l’OHADA
(institutions, pays membres, traités et règlements, commissions, actualités…) sont disponibles sur le site
Internet de l’organisation (www.ohada.com).
En outre, la Cour Commune de Justice et d’Arbitrage est compétente pour toutes les questions relatives
à l’application des Actes Uniformes et des règlements prévus par le Traité à l’exception des décisions
appliquant des sanctions pénales. Les tribunaux de commerce sont compétents pour régler les litiges.
5.1.3.2. Le Code du Commerce
Le Code du Commerce du Mali se trouve pratiquement remplacé par les différentes codifications de
l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA), notamment ses Actes
uniformes sur :
- le droit commercial général,
- l’organisation des procédures collectives d’apurement du passif,
- l’organisation des procédures simplifiées de recouvrement et des voies d’exécution.
Cependant, en l’absence de dispositions ou Acte Uniforme de l’OHADA, c’est le Code de Commerce
qui s’applique.
5.1.3.3. Le Système Comptable Ouest Africain (SYSCOA)
Le SYSCOA est entré en vigueur le 1er janvier 1998 ans tous les pays de l’UEMOA. Il vise à faciliter la
pratique des affaires au sein de l’Union Economique, permet de disposer de statistiques financières et
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
I N V E S T I R AU MALI
(OHADA)
d’inciter les acteurs du secteur informel à tenir une comptabilité régulière ce qui peut être effectué par
des comptables salariés ou par des comptables ou experts comptables agréés.
5.1.4. La Fiscalité
Le code général des impôts (CGI) a été promulgué le 31 décembre 1995. La fiscalité malienne est basée
sur la fiscalité française. Le code distingue trois catégories d’impôts directs et deux catégories d’impôts
indirects. A ces impôts s’ajoutent les éléments de la fiscalité de porte.
Par ailleurs, depuis 2000, le Tarif Extérieur Commun (TEC) de l’UEMOA est appliqué pour les
échanges commerciaux avec les pays non membres de la zone UEMOA.
Il est à noter qu’un acompte sur divers impôts et taxes (ADIT) de 3 % est prélevé à l’importation des
marchandises mais déductible sur tous les impôts à payer.
5.1.4.1. Les impôts directs et assimilés
Ils touchent les sociétés commerciales, industrielles, de service et les personnes physiques.
70
Impôts sur les salaires :
-
I N V E S T I R AU MALI
-
l’Impôt sur les Traitements et Salaires (ITS) : de 0 à 42% à la charge de l’employé et prélevé
par l’employeur ;
la Contribution Forfaitaire à la charge de l’Employeur : 5% de la masse salariale brute ;
la Taxe de Formation Professionnelle ou taxe d’apprentissage : 2,5% de la masse
salariale brute ;
la Taxe de Logement : 1% de la masse salariale.
Impôts directs :
-
l’Impôt sur les Sociétés (IS) : 35% (réservé aux sociétés de capitaux) ;
l’Impôt sur les Bénéfices Industriels et Commerciaux (IBIC) : 35% du bénéfice fiscal ;
l’Impôt sur les Revenus des Valeurs Mobilières (IRVM) : 18% avec taux réduits de 15, 13, 10
et 8% ;
l’Impôt sur les Revenus Fonciers (IRF) : 10 à 15% ;
l’Impôt Minimum Forfaitaire (IMF) : 0,75% du chiffre d’affaires avec un minimum de
1 200 000 FCFA ;
l’Impôt sur les Bénéfices Agricoles : 10% ;
l’Impôt synthétique : de 10 585 à 1 200 000 FCFA (exploitants dont le chiffre d’affaires annuel
hors TVA est inférieur ou égal à 30 millions de FCFA) ;
Impôts assimilés aux impôts directs :
-
la contribution des patentes et des licences : taux variable ;
la taxe sur les véhicules (vignettes) : taux variable ;
la taxe sur les transports routiers : taux variable ;
la taxe sur les plus values de cession : 25 à 35% ;
la taxe de développement régional et local : taux variable selon les régions ;
la taxe sur le bétail : taux fixe.
La contribution des patentes se compose des éléments suivants :
- un droit fixe en fonction de l’activité et de la taille de l’entreprise ;
- un droit proportionnel au taux de 10% s’appliquant sur la valeur locative annuelle des locaux
occupés ;
- un droit de 10% sur les droits ci-dessus destinés à la chambre de commerce et une taxe de
voirie (5% du droit de patente).
Les entreprises effectuant plus de 50% de leurs ventes à l’exportation bénéficient d’une réduction du
droit de patente.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
5.1.4.2.
-
la TVA : 18% ;
la Taxe sur les Activités Financières (TAF) : 15% ;
la Taxe Intérieure sur les Produits Pétroliers (TIPP) : 0,10 à 185,84% ;
l’impôt spécial sur certains produits (ISCP) : 10 à 40%.
5.1.4.3.
-
Les impôts indirects et assimilés
Autres contributions fiscales
droits d’enregistrement ;
droits de timbres ;
taxes sur les contrats d’assurance.
Par ailleurs, le Mali a conclu avec certains pays (France, Russie, Togo, Sénégal, Algérie et Tunisie) une
convention afin d’éviter la double imposition.
Les importations des marchandises et biens d’équipements sont soumises à l’acquittement par
l’importateur de droits et taxes. Dans le cadre de l’UEMOA, ces droits et taxes d’importation sont
synthétisés dans le Tarif Extérieur Commun (TEC) au taux de :
- 0 % pour les biens sociaux;
- 5 % pour les équipements et matières premières;
- 10 % pour les autres intrants;
- 20 % pour les biens de consommation finale.
Ces taux sont majorés de 1,5 % au titre du prélèvement pour les fonds communautaires UEMOA
(1 % de PCS) et CEDEAO (0,5 % de PC) et de 1 % de redevance statistique (RS).
Les exportations à destination de l’Union européenne et des Etats-Unis bénéficient d’un régime
préférentiel non réciproque sous forme d’exemption des droits d’importation.
En effet, le Mali est un pays moins avancé (PMA) et à ce titre, il bénéficie du libre accès au marché
communautaire de l’Union européenne (accords ACPUE et initiative européenne «Tout sauf les
armes») et d’un accès préférentiel au marché américain (loi américaine sur la croissance et les
opportunités économiques en Afrique - AGOA American Groth and Opportunity Act).
Au niveau de l’UEMOA et de la CEDEAO, les exportations maliennes sont également affranchies de
touts droits et taxes d’entrée.
5.1.5. L’accès à la propriété immobilière
Cfr Supra 3.2.2 et particulièrement 3.2.2.3.
5.1.6. La Justice
Le système juridique est caractérisé par la cohabitation entre un système de droit positif codifié,
d’inspiration française, et une grande quantité de normes coutumières imprégnées de l’influence du
droit émanant de la religion islamique. Le droit traditionnel ou coutumier est le produit de normes qui
ne proviennent pas de l’activité législative, mais des coutumes utilisées pour la résolution des conflits.
Le niveau d’acceptation et d’application de ce droit est supérieur à celui du droit codifié. Les deux
systèmes juridiques coexistent et leur application combinée est sociologiquement admise, ce qui
provoque parfois des problèmes d’exécution.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
71
I N V E S T I R AU MALI
5.1.4.4. TEC
Il faut être très prudent et éviter que les conflits se transforment en procès. Le système judiciaire
devrait être amélioré afin de redonner confiance aux citoyens et ainsi favoriser les partenariats
commerciaux. De plus la justice est rendue avec retard.
Les entreprises qui ne peuvent pas avoir accès à un service de justice rapide doivent s’en remettre à des
mécanismes de résolution des conflits formels ou informels.
5.1.7. Conclusions
Selon le rapport de la Banque Mondiale sur la pratique des affaires de 2006 (Doing Business Report), le
Mali est classé derrière les pays comparables en ce qui concerne les coûts de constitution ou de
dissolution d’une entreprise, d’obtention des permis nécessaires, de recrutement et de licenciement, et
les coûts commerciaux. Le gouvernement travaille à renverser cette tendance notamment par la création
du guichet unique pour les nouveaux investisseurs.
I N V E S T I R AU MALI
72
La volonté politique affichée est claire : le développement du secteur privé est une des priorités. Ces
résolutions devront s’accompagner de mesure en faveur d’une justice plus fiable et d’une lutte contre
système informel délictuel. Ces mesures favoriseront une juste répartition de la pression fiscale, la
protection et le développement du secteur industriel fort pourvoyeur d’emploi.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
5.2. LES RELATIONS D’AFFAIRES
5.2.1. S’associer
La réglementation malienne n’impose pas à l’investisseur étranger de s’associer avec un malien pour
entamer et développer son activité.
Les avis sont dès lors partagés sur la question de savoir si un partenaire local est nécessaire ou non.
Cette option peut bien entendu être suivie, elle nécessite une bonne connaissance préalable de son
partenaire et l’assurance que les objectifs sont communs, que l’associé malien a les relations
nécessaires, qu’il a une expérience du métier et partage la même culture industrielle. En tout état de
cause, le contrôle sur l’entreprise sera partagé et il faudra une confiance quasi absolue dans le partenaire
local.
Une autre option consiste à engager un collaborateur salarié fiable qui peut offrir certains avantages
sans influer sur la gestion de l’entreprise.
En tout état de cause, il est toujours utile de prendre son temps de bien se renseigner sur son partenaire
et/ou ses collaborateurs, de rechercher l’avis auprès d’autres entreprises ou de s’entourer d’un bon
cabinet juridique avant de prendre une décision.
73
5.2.2. Les relations d’affaires
La carte de visite
L’échange de cartes de visites est un véritable rituel au Mali. La courtoisie est de règle. Il est important
de connaître, en effet, le nom de son interlocuteur mais aussi sa fonction afin de lui donner un place
hiérarchique.
¾
La patience et la persévérance
la patience et la persévérance sont deux qualités indispensables au Mali. « Tout vient à point à qui sait
attendre » n’est pas un adage malien mais s’applique parfaitement à ce pays. Il est en effet inutile d’être
pressé ou de se montrer pressé. Il ne faut pas être nerveux ou impatient mais plutôt toujours prêt à
répéter , à faire valoir aimablement son bon droit.
¾
Le cadeau
Les cadeaux sont comme partout synonymes d’attentions particulières à l’égard de votre partenaire. Ils
sont toujours appréciés.
¾
La corruption
La corruption n’est pas incontournable, il faut savoir résister. Cela implique toutefois de savoir prendre
son temps pour venir à bout de toutes les formalités et lenteurs administratives. Les relations avec vos
partenaires seront plus fortes.
¾
La solidarité
Il faut savoir également être à l’écoute de ses interlocuteurs et se montrer généreux et solidaires quand
le cas se présente car la solidarité est une valeur ancrée dans les traditions au Mali.
¾
L’humour - La convivialité
Les Maliens ont beaucoup d’humour et ils aiment en user et sont très conviviaux.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
I N V E S T I R AU MALI
¾
¾
La modestie
Pas d’arrogance, les maliens sont des gens fiers, souvent issus de lignées nobles, il ne faut pas faire
perdre la face à votre interlocuteur, cela risque d’endommager durablement la relation.
5.2.3. Quelques conseils
¾ Une expérience de l’Afrique est un avantage pour se lancer dans les affaires. Un esprit
pragmatique, motivé et pugnace, faire preuve de patience, de persévérance et être très organisé,
sont des qualités essentielles ;
¾ Il est indispensable de réussir son intégration non seulement en s’adaptant au contexte mais
également en créant des liens avec les responsables administratifs et techniques ainsi que les
petits producteurs de la région d’implantation. Il faut savoir établir une relation de confiance
avec vos partenaires.
74
¾ La question de l’approvisionnement en matières premières des unités de transformation est
essentielle car sans une agriculture commerciale, il n’y a pas d’agro-alimentaire. En associant
les producteurs locaux autour d’une unité de production, il est plus aisé de sécuriser une unité
de transformation.
¾ L’appartenance à des groupements professionnels et à des réseaux d’investisseurs peut
constituer un atout.
I N V E S T I R AU MALI
¾ Il y a lieu de s’armer de patience face aux obstacles bureaucratiques rencontrés et de suivre
régulièrement tout dossier confié à une administration ou un organisme.
¾ Au Mali, le respect des anciens est profondément inscrit dans la culture. Ce qu’il pourra dire ou
faire aura un poids considérable.
¾ Mieux vaut privilégier le règlement des différents à l’amiable plutôt que de s’engager dans des
procédures judiciaires dont l’issue s’avère souvent incertaine.
¾ Toute information reçue doit être vérifiée. Il est dès lors bon de s’entourer d’un avocat, d’un
conseiller fiscal ou d’un notaire pour recouper cette information.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
75
I N V E S T I R AU MALI
VI. SOUTIENS AUX ENTREPRISES
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
6.1. SOUTIEN TECHNIQUE
¾
Institut d’Economie Rurale - IER
L’Institut d’Economie Rurale est la principale institution de recherche agricole du pays . Il a pour
mission de contribuer à l’amélioration de la productivité agricole et pastorale par des recherches
adaptées aux besoins du monde rural, de préserver les ressources naturelles, d'accroître la sécurité
alimentaire et le revenu des agriculteurs et d'assurer un développement rural durable.
Pour mener à bien cette mission, l’IER dispose d’un budget annuel moyen de 5 milliards de francs
CFA, représentant les contributions de nombreux partenaires au développement dont l’Etat malien, la
Banque Mondiale, l'USAID, la France, les Pays-Bas et la Suisse. L'IER a également conclu des accords
de collaboration avec des organisations nationales et internationales tels que les utilisateurs, les
universités, les ONG, les centres de recherche, les services agricoles, les agro-industries et le secteur
privé.
Site Internet : www.ier.ml
I N V E S T I R AU MALI
76
¾
Institut de recherche pour le développement - IRD
L'IRD conduit des programmes scientifiques centrés sur les relations entre l'homme et son
environnement dans les pays du Sud, dans l'objectif de contribuer à leur développement. Il remplit les
missions fondamentales de :
- Recherche
- Expertise et Valorisation
- Soutien et Formation
- Information scientifique
Une nouvelle impulsion vient d’être donnée, en particulier avec le lancement de deux nouveaux grands
programmes sur la Gestion intégrée des Ressources en Eau du Fleuve Niger (GIREN) et l’Analyse
Multidisciplinaire de la Mousson Africaine (AMMA), mais aussi en sciences humaines et en économie
avec l’étude de la pauvreté, les migrations internationales.
Site Internet : www.mali.ird.fr
¾
Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le
développement - CIRAD
La mission du CIRAD est de contribuer au développement rural des pays tropicaux et subtropicaux par
des recherches, des réalisations expérimentales, des actions de formation, en France et à l'étranger,
l'information scientifique et technique, principalement dans les secteurs agricole, forestier et
agroalimentaire.
Le CIRAD capitalise, met en forme et diffuse les résultats de recherche dans des bases de données, des
sites Internet, des publications (revues, ouvrages, cédéroms), offre un appui documentaire à ses
chercheurs et à ses partenaires, forme des professionnels dans ces secteurs.
Ses champs de recherche couvrent les sciences du vivant et les sciences sociales. Ils s'appliquent à
l'agriculture, à la forêt, à l'élevage, à la gestion des ressources naturelles des pays du Sud, à
l'agroalimentaire, aux écosystèmes et aux sociétés. Ils concernent les filières de production et les
territoires. Ils s'appuient sur les grandes disciplines telles l'économie, l'agronomie, l'amélioration des
plantes, la protection des cultures, la modélisation ou la technologie agroalimentaire.
Site Internet : www.cirad.fr
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
¾
L'APROFA
Cette Agence de Promotion des Filières Agricoles, prestataire de services privés dans le secteur agricole
(agriculture, agro-alimentaire), a été créée en 1995 par l'Assemblée Permanente des Chambres
d'Agricultures du Mali (APCAM) et le Ministère du Développement Rural (MDR).
Ses objectifs sont l'intégration de l'amont et de l'aval des filières agricoles afin de développer une offre
compétitive et adaptée aux besoins du marché au plan quantitatif et qualitatif, l'élargissement, à moyen
terme, de l'appui au secteur privé agricole, la mise en place des mécanismes performants de diffusion de
l'information technique et commerciale pertinente et la réalisation d’actions pilotes.
Site Internet : www.aprofa.com.ml
6.2. LES PROGRAMMES NATIONAUX
Programme de Compétitivité et de Diversification Agricole - PCDA
Le Programme Compétitivité et Diversification Agricole sont le programme mis en place par la Banque
mondiale et le Ministère de l'Agriculture pour promouvoir la filière agroalimentaire au Mali. Le Mali
possède quelques atouts dans la production des fruits et légumes, les oléagineux, l'élevage avec le lait,
le poisson, etc. Le programme comprend plusieurs composantes, dont la sensibilisation du secteur
agricole pour l'octroi de crédit aux paysans, l'amélioration des performances dans le cadre de la
transformation et du conditionnement.
¾
Programme d’Appui aux Sources de Croissance - PASC
Ce programme, soutenu par la banque mondiale, vise à accroître de façon significative le volume des
investissements privés, domestiques et étrangers, en faisant du Mali l’une des meilleures destinations
pour les investisseurs tout en favorisant le développement des petites et moyennes entreprises.
¾
Programme de restructuration et de mise à niveau
Le Ministère de l’Industrie encourage et soutient, même financièrement, les investisseurs dans le cadre
notamment d’un programme de restructuration et de mise à niveau qui vise à aider les entreprises
éligibles au programme, dans leur plan d’investissement, par l‘octroi de primes sur les investissements
matériels et immatériels, …
6.3. LES ORGANISMES NATIONAUX
¾
Association Permanente des Chambres d’Agriculture au Mali - APCAM
Les Chambres d'Agriculture regroupent les professionnels exerçant à titre principal dans l’agriculture,
l’élevage, la pêche et l’exploitation forestière. Elles constituent auprès des Pouvoirs Publics les organes
consultatifs et professionnels représentant les intérêts du monde rural.
Les Chambres d'Agriculture ont deux missions essentielles, une mission de représentation et une
mission d'intervention. La première mission leur permet d'être un corps intermédiaire et une interface
entre les Pouvoirs Publics et les ruraux. La mission d'intervention correspond à la nécessité d'une
structuration du monde rural pour disposer non seulement d’une plus grande capacité de participation et
de négociation mais aussi d'un pouvoir économique dans le cadre d'une économie de marché et d'une
insertion progressive mais de plus en plus forte du secteur agricole dans l'économie générale du Pays.
Site Internet: www.apcam.org
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
77
I N V E S T I R AU MALI
¾
¾
Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali - CCIM
La Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali a mis en place notamment un service de proximité, le
Centre de Formalités des Entreprises qui a un rôle d’information et d’assistance auprès des
entrepreneurs.
¾
Réseau des Entreprises d’Afrique de l’Ouest-Mali - REAO
Il s’agit d’un groupe d’entrepreneurs, motivés et soucieux d’améliorer l’environnement des affaires en
Afrique de l’Ouest, nécessaire à l’essor d’un secteur privé fort et dynamique, qui serait en mesure de
contribuer au développement économique des pays de la sous région.
Site Internet : www.reaomali.com
¾
78
Le Cifam
Créé en 2000, le Club des investisseurs français au Mali (CIFAM) qui regroupe une cinquantaine
d’entreprises françaises, a pour objectif, entre autres, d’améliorer le fonctionnement des entreprises
françaises en intervenant auprès des autorités.
Site Internet : www.cifam.org
I N V E S T I R AU MALI
¾
Conseil National du Patronat Malien - CNPM
Le Conseil National du Patronat du Mali est une Union des Groupements d’Employeurs, il est de ce fait
le fruit de la volonté des Groupements et Associations d’Employeurs de se regrouper au sein d’une
Organisation Centrale, il répond également au souci du Gouvernement d’avoir en face de lui un
interlocuteur Unique du secteur Privé, le CNPM est essentiellement chargé de l'organisation et de la
préservation du secteur privé.
Site Internet : www.cnpmali.org
6.4.
LES
¾
FONDS
ET
ORGANISMES
INTERNATIONAUX
La Banque Mondiale et le FMI.
La Banque Mondiale, dans le cadre de la réduction de la pauvreté, est engagée au Mali dans le
financement de nombreux programmes notamment concernant le développement rural à travers la
réalisation des infrastructures de base (désenclavement rural), l’appui au secteur privé (Programme
d’appui aux sources de croissance PASC) et de promotion des filières agroalimentaires (PCDA).
¾
L’Union européenne
L’Union européenne intervient au Mali à travers le Fonds Européen du Développement (FED). Le Mali
a ainsi bénéficié d’une dotation de 375 M€ au titre du 9ème FED.
L’appui européen se concentre surtout sur le secteur des infrastructures routières, la décentralisation et
l’appui budgétaire. Depuis 2006, le Mali bénéficie de l’appui budgétaire direct de ses partenaires ce qui
traduit la volonté des bailleurs de fonds d’emboîter le pas aux politiques du gouvernement malien
notamment agricoles, industrielles et concernant le secteur privé.
¾
Les Nations Unies - PNUD
Le PNUD est la locomotive de la coordination du système des Nations Unies.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
L’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) est une institution
spécialisée des Nations Unies, qui s’attache à atténuer la pauvreté en favorisant la croissance de la
productivité. Elle mobilise les connaissances, les compétences, les informations et les techniques au
service des gouvernements, des associations professionnelles et du secteur industriel privé.
L’ONUDI œuvre au renforcement des capacités industrielles de ses membres et les oriente vers un
mode de développement industriel plus rationnel et plus écologique. En effet, l’ONUDI fournit à sa
clientèle une gamme de services intéressant notamment la promotion des investissements et de la
technologie, la compétitivité du secteur industriel et échanges commerciaux, le développement du
secteur privé, l’agro-industrie.
¾
La France
La France est le premier partenaire économique et commercial du Mali. Environ 15% des importations
maliennes proviennent de l’hexagone. Le nombre de filiales et implantations françaises représente
aujourd’hui quelque 170 sociétés.
b) l’Agence française de développement - AFD
L’agence française de développement est l’opérateur pivot du dispositif français de l’aide au
développement. Institution financière spécialise, inscrit ses interventions dans le cadre des Objectifs du
Millénaire à la croisée des objectifs de croissance économique, de réduction de la pauvreté et de
préservation de l’environnement.
c) PROPARCO
La Société de Promotion et de Participation pour la coopération économique (PROPARCO), créée en
1997, est la filiale de l’Agence Française de Développement (AFD) pour le financement des entreprises
privées à l’étranger. Sa mission consiste à promouvoir et appuyer d’une part la création, le
développement, la mise à niveau, la restructuration des entreprises privées dont la valeur ajoutée a un
impact direct sur le développement ; d’autre part, la privatisation des entreprises publiques.
PROPARCO intervient de différentes manières dans le financement d’une entreprise :
- par des participations en fonds propres ;
- par l’accord de prêts à moyen et long terme ;
- par des garanties d’emprunts en monnaie locale ;
- par des conseils et des services d’ingénierie proposés aux entreprises qu’elle finance.
d) Les domaines de concentration pour la Coopération Française sont : l’assistance technique /
formation, les études et expertises, l’appui à la décentralisation, l’éducation, le développement rural, la
Justice, la Police (SCTIP), la Culture (SCAC) et la coopération militaire.
¾
Les Etats-Unis
Les Etats-Unis interviennent essentiellement sous forme de subvention dont la majeure partie est
exécutée par les ONG à concurrence de 60% de l’enveloppe. Les contrats de formation, l’assistance
technique et le soutien au secteur privé absorbent environ 90% du montant alors que 10% sont fournis
comme appui direct au Gouvernement.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
79
I N V E S T I R AU MALI
a) La mission économique de l’Ambassade de France occupe une place importante dans le soutien aux
entreprises. En effet, la mission économique les informe sur l’environnement économique, juridique,
réglementaire, concurrentiel, et sur les conditions d’accès au marché. Elle conseille dans l’approche du
marché (recherche de partenaires commerciaux ou industriels, adaptation du produit pour tenir compte
des spécificités locales, etc). Elle oriente vers les soutiens financiers du dispositif public d’appui au
développement international des entreprises françaises et vers les aides européennes. Elle assure la
promotion des produits et de la technologie français auprès des acteurs locaux. Elle défend auprès des
autorités locales les intérêts commerciaux des entreprises françaises.
Deux programmes intéressent particulièrement l’agriculture et l’agroalimentaire :
a) Trade Mali.
Trade-Mali est un projet d'assistance technique financé par la coopération américaine (USAID) et
destiné à accroître le volume d'exportation des produits agricoles.
Dans cette perspective, il facilite l'accès aux informations sur les opportunités d'exportation, les
potentialités dans les filières agricoles, et l'environnement politique et juridique. Enfin, Trade-Mali
appuie les entreprises, associations, groupements professionnels, et prestataires de services à renforcer
leur compétitivité.
b) Quant à Millennium Challenge Corporation (MCC), il va essentiellement soutenir :
-
80
-
la création et le développement d’un tissu agroindustriel dans la zone industrielle de l’aéroport
de Bamako-Senou ;
la rénovation et l’extension de l’aéroport de Bamako Sénou ;
l’aménagement de 16 000 ha en maîtrise totale de l’eau destinés à promouvoir des exploitations
agricoles modernes à forte productivité ainsi que la construction d’une route de 110 km pour
l’évacuation des produits agricoles ;
le programme d’un montant de 450 M $ se réalisera en 5 ans (2007 – 2012).
I N V E S T I R AU MALI
¾
La GTZ
l’Allemagne intervient au Mali essentiellement sous forme de subvention, à travers un instrument de
concertation que sont les Consultations bilatérales se tenant tous les 2 ans. L’aide allemande se
concentre particulièrement sur les domaines de l’agriculture et de la gestion des ressources naturelles
notamment par la réalisation de 11 000 ha en 10 ans dans la région du Nord.
¾
Les Pays-Bas
Ce pays intervient au Mali à travers un système de programmation triennale glissante, formalisé par des
consultations bilatérales annuelles. L’intervention de ce partenaire comporte une importante
composante aide budgétaire.
Les secteurs d’intervention dans le cadre du développement rural sont l’aménagement hydro agricole, la
recherche agricole et l’appui à la culture du riz (Office du Niger) dans le cadre du Schéma Directeur du
Développement Rural. Les Pays bas soutiennent également la réalisation de zones d’entreposage et de
« précoolling » (Centre Plaza à proximité de l’aéroport de Bamako).
¾
La Banque Européenne d’Investissement
La BEI est l’institution financière de l’Union européenne. Sa mission consiste à soutenir la réalisation
des objectifs de l’Union européenne en finançant à long terme des projets concrets, tout en respectant
les règles d’une gestion bancaire rigoureuse. Son action est concentrée sur les secteurs privés minier,
industriel et agricole ainsi que sur l’amélioration des infrastructures.
Ses financements comprennent non seulement des prêts à long terme sur les ressources propres de la
Banque, mais aussi des capitaux à risques provenant des ressources budgétaires de l’Union ainsi que
des bonifications d’intérêts. Pour la période 2001-2007, la BEI consacre 3,9 milliards d’euros à
l’Afrique subsaharienne dont 2,12 milliards d’euros de facilités d’investissements pour des
interventions en fonds propres. Les prêts peuvent être individuels ou globaux (lignes de crédits mises à
disposition des banques ou institutions financières collectivités locales ou petites et moyennes
entreprises).
¾
La BAD
La BAD (Banque Africaine de Développement) constitue avec le Fonds Africain de Développement
(FAD) et le Fonds Spécial du Niger, le groupe de la Banque Africaine de Développement.
Elle vise à :
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
-
Contribuer au développement économique et au progrès social des pays membres régionaux ;
Financer des projets et des programmes d’investissement ;
Promouvoir le cofinancement avec des organismes bi et multilatéraux de développement ;
Promouvoir l’investissement public et privé en Afrique.
La BAD fournit une assistance directe aux entreprises privées et institutions financières par :
- des prêts à terme ;
- Prises de participation au capital ;
- Investissements sous forme de quasi-capital.
Elle accorde également des lignes de crédit aux institutions financières (banques ou institutions locales)
qui les rétrocèdent à des PME. L’assistance de la BAD complète mais ne concurrence pas les autres
sources de financement privé. En effet, le montant total de l’aide de la BAD à une entreprise ne dépasse
pas le tiers du coût total du projet en principe.
Ses domaines d’intervention sont surtout le développement rural/sécurité alimentaire, les
infrastructures, les services sociaux de base (éducation/santé), la lutte contre la pauvreté.
La Banque Ouest Africaine de Développement
La BOAD, dont le siège est à Lomé, est l’institution commune de financement de développement des
Etats de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).
L’objectif est la promotion du développement équilibré des Etats membres et la réalisation de
l’intégration économique de l’Afrique de l’Ouest, par le financement des projets prioritaires de
développement rural, infrastructures de base, et télécommunications.
La BOAD accorde une importance particulière à la promotion et au financement du secteur privé qui a
bénéficié d’un financement total de 20,9 milliards FCFA depuis 1997. La BOAD intervient
principalement sous forme de prêts à moyen et long terme.
¾
Les Fonds Arabes
le Mali bénéficie de longue date d’une coopération fructueuse avec les fonds Arabes bilatéraux et
multilatéraux.
Parmi eux ont peut citer le Fonds Koweitien du Développement (FKD), le Fonds Saoudien du
Développement (FSD), la Banque Arabe pour le Développement Economique (BADEA), la Banque
Islamique de Développement (BID) et le Fonds de l’Organisation des Pays Producteurs et Exportateurs
de Pétrole (OPEP).
D’une manière générale, ces fonds interviennent sous forme de prêts à taux concessionnel (charges
administratives) dans les domaines de concentration que sont le développement rural, l’hydraulique
villageoise et les infrastructures ;
¾
Le fonds de soutien « Bio »
Créé avec des moyens mis à disposition par le Ministre de la Coopération au Développement belge, le
Fonds de Soutien accorde des prêts subordonnés à moyen et long terme afin de financer la création et le
développement d’entreprises dans les pays du Sud.
Site Internet : www.b-i-o.be
¾
La Miga
L’Agence multilatérale de garantie des investissements, affiliée à la Banque Mondiale, a pour mission
de mobiliser l’investissement direct étranger dans les pays à économies émergentes et propose dès lors
des garanties à long terme des risques non commerciaux comme les risques politiques.
Site Internet : www.miga.org
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
81
I N V E S T I R AU MALI
¾
¾
La Coface
L’assurance prospection couvre, pour les entreprises dont le chiffre d’affaire global n’excède pas 150
millions d’euro, une partie du risque financier d’échec commercial d’un projet de prospection sur un ou
plusieurs pays. Si le chiffre d’affaire de la PME n’excède pas 1,5 million d’euro, une avance sur
indemnité peut même aider à préfinancer sa prospection. Cette procédure publique est gérée par la
Coface.
Site Internet : www.coface.fr
¾
Le Fagace
Le Fonds Africain de Garantie et de Coopération Economique intervient dans la garantie des prêts à
moyen et long terme destinés au financement de projets économiquement et financièrement rentables.
Site Internet : www.le-fagace.org
¾
82
La Société Financière Internationale (SFI) filiale de la Banque Mondiale
L'IFC a pour mission de promouvoir des investissements privés durables qui réduiront la pauvreté et
amélioreront les conditions de vie des populations. L'IFC propose des prêts, des participations, des
produits de financement structurés et de gestion des risques ainsi que des services-conseil visant à
renforcer le secteur privé dans les pays en développement. Elle finance notamment l’agro-industrie
Site Internet : www.ifc.org
I N V E S T I R AU MALI
¾
Le Centre pour le Développement Industriel (CDI)
Le CDI est un intermédiaire. Son objectif est d'encourager et d'appuyer la création, l'extension et la
restructuration d'entreprises industrielles dans les pays ACP. Dans ce cadre, il favorise le partenariat
entre entreprises ACP et européennes. Le CDI ne finance pas l'investissement du projet mais aide au
montage et à la recherche du financement. Il apporte conseil, assistance technique ou subvention.
Antenne au Mali : Centre d'assistance aux projets, entreprises et sociétés (CAPES)
¾
Ubifrance, l’Agence française pour le développement international des
entreprises
Source d’informations sur les marchés étrangers, Ubifrance mène des actions au service des
performances export des entreprises françaises : des études de marché, des bases de données acheteurs,
des missions de prospection dans tous les pays, plus de 350 salons, expositions et séminaires organisés
à l’étranger, 3 500 volontaires internationaux (VIE) au service de 1 000 entreprises.
Site Internet : www.ubifrance.fr
¾
VIE : Volontariat international en entreprise
Cette formule permet à l’entreprise française de recruter un jeune cadre expatrié et de l’envoyer au Mali
pour une mission de 6 à 24 mois. Ubifrance gère cette procédure avec une base de données de plus de
4000 CV consultables.
¾
Les Conseillers du Commerce extérieur de la France (CCEF)
La section du Mali des Conseillers du Commerce Extérieur de la France (CCEF) est composée de
dirigeants français bénévoles choisis parmi les responsables d’entreprises. Leur action consiste au
travers de leur réseau national et international à développer le commerce extérieur de la France. En tant
qu’opérateurs économiques, ils participent au développement du pays.
Site Internet : www.cnccef.org
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
83
I N V E S T I R AU MALI
VII. INFORMATIONS PRATIQUES
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
7.1. AMBASSADES ET ADMINISTRATIONS
Ambassade de France au Mali
Square Lumumba – BP 17 – Bamako
Tél : (223) 223 31 41 – fax : (223) 221 31 36
@ : [email protected]
Mission économique près l’ambassade de France au Mali
Square Lumumba – BP 101 – Bamako
Tél : (223) 222 65 73 – fax : (223) 222 0849
Site Internet : www.missioneco.org/mali - @ : [email protected]
Consulat général de France
Square Lumumba – BP 17 – Bamako
Tél : (223) 223 62 46 – fax : (223) 221 03 29
84
Comité national des conseillers du commerce extérieur de la
France
22, avenue Franklin Roosevelt – BP 303 75365 Paris Cedex 08
Tél : 33 (0)1 53 83 92 92 – fax : 33 (0)1 53 83 93 03
Site Internet : www.cnccef.org
I N V E S T I R AU MALI
Conseillers du Commerce extérieur de la France - section Mali
c/ Somafrec – av. de l’Artois - porte 611 – Quartier Ngolonina
BP 800 – Bamako – Mali
Tél : (223) 221 59 70 – fax : (223)221 55 84
@ : [email protected]
Direction générale du Trésor et de la prévision économique
139, rue de Bercy – 75572 Paris cedex 12
Tél : 33 (0)1 53 18 82 44 – fax : 33 (0)1 53 18 96 82
Site Internet : www. Missioneco.org
Ubifrance
10 Avenue d’Iena – 75116 Paris
Tél : 33(0)1 40 73 30 00 – fax : 33 (0)1 40 73 39 79
Site Internet : www.ubifrance.fr
Agence française de développement
BP 32 – Bamako
Tél : 221 28 42 – fax : 221 86 46
Site Internet : [email protected]
Assemblée des chambres françaises de commerce et d’industrie
45, Avenue d’Iena – BP 3003 - 75773 Paris cedex 16
Tél : 33(0)1 40 69 37 00 – fax : 33 (0)1 47 20 61 28
Site Internet : www.acfci.cci.fr
Union des chambres
l’étranger (Uccife)
de
commerce
et
d’industrie
française
à
2 rue de Viarmes – 75040 Paris cedex 01
Tél : 33(0)1 55 65 39 21 – fax : 33 (0)1 55 65 39 38
Site Internet : www.uccife.org
générale des PME (CGPME)
Confédération générale
10 terrasse Bellini – 92806 Puteaux cedex
Tél : 33(0)1 47 62 73 29 – fax : 33 (0)1 47 62 73 53
Site Internet : www.cgpme.org
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
Ecti
101-109 rue Jean Jaurès – 92300 Levallois Perret
Tél : 33(0)1 41 40 36 00 – fax : 33 (0)1 41 40 37 47
Site Internet : www.ecti-vsf.org
Ministère de l’Economie et des Finances
BP 234 – Bamako
Tél : (223) 222 58 58 – Fax : (223) 222 88 53
Ministère de la Promotion des investissements et des PME
BP 1539 Bamako
Tél : (223) 224 84 12 – fax : (223) 224 80 62
Ministère de l’Agriculture
Direction nationale de l’Agriculture
BP 1098 – Bamako
Tél : (223) 222 34 18
Ministère de l’Elevage
BP 3034 – Bamako
Tél : (223) 222 69 19
85
Ministère de l’Industrie et du Commerce
Direction Générale des Douanes
BP 269 – Bamako
Tél : (223) 220 57 74 – fax : (223) 220 55 61
Direction Générale des Impôts
Tél : (223) 229 99 18
Direction Nationale du Commerce et de la Concurrence
BP 201 – Bamako
Tél : (223) 221 23 14 – fax : (223) 221 80 46
Institut National de Prévoyance Sociale INPS
BP 53 - Bamako
Tél : (223) 21.25.54/21.77.42 - Fax : (223) 22.60.30
Office du Niger
Direction générale – BP 106 – SEGOU
Tél : (223) 320 292 – fax : (223) 320 143
@ : [email protected]
Projet de Développement de l’Elevage au Sahel Occidental Prodeso
BP 2970 – Bamako
Tél : (223) 222 34 07 : fax : (223) 222 46 24
Agence pour la Promotion de l’Investissement au Mali
BP 1980 – Bamako
Tél : (223) 229 22 79 – fax : (223) 229 52 12
Site Internet : www.cnpi-mali.org - @ : [email protected]
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
I N V E S T I R AU MALI
BP 1759 – Bamako
Tél : (223) 222 87 43 – fax : (223) 222 21 34
7.2. SITES INTERNET : RECAPITULATIF
www.afd.org :
Agence Française de Développement - Coopération française
Site de l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture au Mali.
Ce site comprend un lien vers l’Observatoire du Marché Agricole :
information sur tous les produits agricoles, analyse des prix et autres
indicateurs du marché agricole.
www.apce.com :
Informations sur la création d’entreprise
www.aprofa.com.ml :
Agence de promotion des filières agricoles
www.b-i-o.be :
Fonds de soutien
www.cifam.org :
Club des investisseurs français au Mali
www.cirad.fr :
Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour
le Développement
www.cnpi-mali.org :
Centre national malien de promotion des investissements devenu
l’Agence pour la promotion de investissements au Mali (API Mali).
www.cnpmali.org :
Conseil national du patronat malien
www.coface.fr :
Assurance prospection
www.commercequitable.org : Informations sur le commerce équitable
www.csp-mali.org :
Centre du secteur privé
www.ier.ml :
Institut d’économie rurale
www.ifc.org :
Société financière internationale
er
www.investiraumali.gov.ml : Site du 1 forum des investisseurs au Mali - novembre 2006.
www.izf.net :
Informations sur le Mali (économie, politique, …)
www.le-fagace.org :
Fonds africain de garantie et de coopération économique
www.mali.ird.fr :
Institut de recherche pour le développement
www.miga.org :
Agence multilatérale de garantie des investissements
www.missioneco.org/mali : Mission économique de l’Ambassade de France au Mali
www.reaomali.com :
Réseau des entreprises d’Afrique de l’Ouest
www.sggg.gov.ml :
Site officiel du Secrétaire général du gouvernement qui a pour fonction
de répertorier l’ensemble des sources de droit récemment adoptées.
www.tradenet.biz :
Prix des produits agricoles
www.ubifrance.fr :
Agence française pour le développement international des entreprises
www.apcam.org :
I N V E S T I R AU MALI
86
7.3. FORMALITES DU SEJOUR AU MALI
Le visa est obligatoire pour entrer au Mali ainsi qu’un passeport en cours de validité et encore valable 6
mois après la date du retour. Le visa peut être délivré par l’Ambassade du Mali en France basé à 75006
Paris, 89 rue du Cherche-Midi. Tél : 01 45 48 58 43.
Un carnet de vaccination (notamment pour la fièvre jaune) est exigé pour les ressortissants étrangers.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
7.4. ADRESSES UTILES
Ambassades
France
Union européenne
européenne
Square Lumumba – BP 17 – Bamako
Tél : (223) 221 31 41 – Fax : (223) 221 31 36
Site Internet : www.France-mali.org
Délégation de la Commission de l’Union
européenne
BP 115 – Bamako
Tél : (223) 222 20 65 – Fax : (223) 222 36 70
Allemagne
Belgique (Consulat)
BP 100 - Bamako
Tél : (223) 222 32 99 – Fax : (223) 222 96 50
BP 187 - Bamako
Tél : (223) 222 51 44 – Fax : (223) 222 81 79
Pays bas
Danemark
Hippodrome - Bamako
Tél : (223) 221 56 11 – Fax : (223) 221 36 17
BP E 1733 - Bamko
Tél : (223) 223 03 73
Espagne
Suisse (Consulat)
BO 3230 – Bamako
Tél : (223) 223 65 27 - Fax : (223) 2223 65 24
Route de Koulikouro
Tél : (223) 222 32 05 – Fax : (223) 222 81 79
87
- Avions :
- Location Voitures :
Air France
France (vol quotidien PARIS-BAMAKO)
LOCATOUR
Tél. : (223) 222 21 43 / 222 66 04
Site Internet : www.airfrance.fr
Tél. : (223) 221 01 33
C.A.M. (Compagnie Aérienne du Mali)
AVIS
Tél. : (223) 222 24 24 - Fax (223) 22 56 00
Site Internet : www.camaero.com
Tél : (223) 229 71 55
Site Internet : www.avisworld.com
M.A.E ( Lignes intérieures)
Tél. : (223) 223 14 65
- Autres :
COMANAV
Navigation)
(Compagnie Malienne de
Koulikoro
Tél. : (223) 226 20 94 – Fax (223) 226 38 84
SDV – MALI (transport
(transportport-transit)
BP 2454 – Bamako
Tél. : (223) 223 00 13 / 222 59 41
Fax : (223) 222 58 48
TRANSRAIL--SA
TRANSRAIL
Tél. : (223) 222 59 67 – Fax (223) 222 83 88
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
I N V E S T I R AU MALI
Transports
Hébergements
BAMAKO
88
SofitelSofitel-Hotel de l’amitié
Grand hôtel
BP 1720 - Bamako
Tél: (223) 221 43 21 - Fax: (223) 221 43 85
@ : [email protected]
BP 104 - Bamako
Tél : (223) 222 24 92 - Fax : (223) 222 26 01
@ : [email protected]
Hôtel Salam
Hôtel
Hôt
el NordNord-Sud
BP 104 - Bamako
Tél : (223) 222 12 00 / 222 12 01
Fax (223) 222 36 37
@ : [email protected]
BP 1060 - Bamako
Tél : (223) 229 69 01 / 229 69 00
@ : hô[email protected]
Hôtel Kempinski
Hôtel Mande
BP 5063 - Bamako
Tél : (223) 222 30 30
@ : [email protected]
BP 2639 – Bamako
Tél : (223) 221 19 93 / (223) 221 19 95
Fax : (223) 221 19 96
@ : [email protected]
I N V E S T I R AU MALI
KAYES
Hôtel Kaso
Hôtel Kamankolé
Tél. : (223) 253 16 66
Tél. : (223) 252 62 43
Fax : (223) 252 62 42
SIKASSO
Hôtel Mamelon (Centre Commercial)
Hôtel Résidence Touban (Wayerma)
Tél. : (223) 262 00 44
Fax : (223) 262 04 40
Tél. : (223) 262 15 60
SEGOU
Hôtel l’Auberge
l’Auberge
Hôtel l’Indépendance
Tél. : (223) 17 31
Fax : (223) 01 45
@ : [email protected]
Site Internet : www.promali.org/aub-ind
Tél. : (223) 232 04 62 / 232 17 33
Fax : (223) 232 04 62
@ : [email protected]
MOPTI
Hôtel Kanaga
Tél. : (223) 243 05 00
Fax : (223) 243 00 26
@ : [email protected]
TOMBOUCTOU
Hôtel la Colombe (Badjindé)
Hôtel
Hôtel Bouctou (Djingareiber)
Tél. : (223) 292 14 35
Fax : (223) 292 14 34
Tél. (223) 292 10 12
GAO
Hôtel Atlantique
Tél . : (223) 282 01 30
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
Services
Services Médicaux
Clinique Pasteur
CMS (Centre médicomédico-social français)
ACI 200
Tél : (223) 229 10 10
BP 84 – Bamako
Tél : (223) 222 50 72
Hôpital du Point G
Hôpital Gabriel TOURE
Point G
Tél : (223) 222 50 02
Tél : (223) 222 27 12
Banques
BP 94 – Bamako
Tél : (223) 223 10 45
BICIM
BP E 72 - Bamako
Tél : (223) 223 33 68
BOA – Bank of Africa
BIM – Banque Internationale pour le Mali
BP 2249 - Bamako
Tél : (223) 221 42 94 / 221 47 61
BP 15 Bamako
Tél : (223) 222 50 89 / 222 50 94 - Fax : (223)
222 45 66
BNDA – Banque Nationale de
Développement Agricole
BP 2424 - Bamako
Tél : (223) 229 64 64 – Fax : (223) 229 25 75
Assurances
AGF
BP 4447 Bamako
Tél : (223) 222.41.65.
Site Internet : www.agf-afrique.com
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
89
I N V E S T I R AU MALI
BDM - Banque
Banque de Développement du
Mali
AUTRES
I N V E S T I R AU MALI
90
Bivac
Bramali--Bradibo
Bramali
BP E 1489 – Bamako
Tél : (223) 229 58 82 – Fax : (223) 229 58 38
BP 67/ BP E 2630 Bamako
Tél : (223) 222 48 42 / 221 28 56
Fax (223) 223 67 50
Ca Va Mali
CFAO Motors
BP E 1971 – Bamako
Tél : (223) 490 11 02
Avenue du Mali – ACI 2000
B.P. 1655 – Bamako
Tél. : (223) 229 84 00 / 229 85 00 / 229 88 00
Fax : (223) 22999 88
E.D.M. (Energie du Mali)
ESF
Tél. : (223) 222 30 60
Hotel Sofitel Amitié BP 187 Bamako
Tél : (223) 222 51 44 /222 39 75
Fax : (223) 222 98 81
Site Internet : www.esf-travel.com
FAFPA (Fonds d’appui à la formation
professionnelle et à l’apprentissage)
BP E 3597 - Bamako
Tél : (223) 222 14 72 – Fax : (223) 222 14 89
Grands Moulins du Mali
Graphique Industrie
BP 324 - Bamako
Tél : (223) 221 34 64 – Fax : (223) 221 58 74
Site Internet : www.groupeami.com
Immeuble A. TOMOTA
Av Cheick Zayed - Hamdallaye
BP 2412 - Bamako
Tél : (223) 229 30 00 – Fax : (223) 229 30 01
Maligaz
Ma
ligaz
MTS
B.P. 5 - Bamako
Route de Sotuba – Zone Industrielle
Tél. : (223) 221 23 94 / 221 04 86
Fax : (223) 221 47 32
@ : [email protected]
B.P. 5318 - Bamako
Route de Sotuba - Zone Industrielle
Tél . : (223) 221 33 10
Fax : (223) 221 68 68
@ : [email protected]
Orange
Razel
Tél : (223) 499 90 00 – Fax : (223) 499 90 00
Site Internet : www.orangemali.com
BP E 2058 Bamako
Tél : 223 229 48 48 – Fax : 223 229 54 54
Site Internet : www.razel.fr
Sana
Sera Mali
Quartier Banankabougou - BP 41 Fana
Bureaux - Tél/Fax : 223 225 32 57
Usine – Tél : 223 225 32 47
@ : [email protected]
BP 4570 Bamako
Tél : (223) 221 42 00 / 221 12 23
Fax : (223) 221 42 02
Sogea Satom
BP 77 - Bamako
Tél : (223) 221 31 40- Fax : (223) 221 37 01
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
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Fax: 223 14 66
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91
I N V E S T I R AU MALI
VIII.BIBLIOGRAPHIE
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
8.1. DOCUMENTATION D’INTÉRÊT GÉNÉRAL
I N V E S T I R AU MALI
92
*
Investir au Mali, Ministère de la Promotion des Investissements & des P.M.E, 2006
*
LE MALI : Un bon risque pour vos Investissements, Ministère de la Promotion des
Investissements & des P.M.E, 2006
*
Investir dans le Secteur Horticole au Mali , USAID, 2006
*
Investir dans le Secteur de la Transformation des Aliments et de la Boisson au Mali, USAID,
2006
*
Le renforcement des capacités en Afrique : perspectives au Mali, Ministère du Plan et de
l’Aménagement du Territoire, 2006
*
Mali, Profil-Pays du Secteur Privé, Etude réalisée pour la BAD par SOFRECO, 2005
*
Le Guide des Investissements au Mali : Opportunités et Conditions, Nations Unies, 2004
*
Doing Business in Mali, Création d’entreprise, 2006
*
Snapschot Africa, Benchmarking FDI competitiveness in Sub-Saharan Africa Countries,
MIGA, 2006
*
Snapschot Mali : Entreprise Benchmarking Study of the cost and quality operating conditions
faced by foreign investors in Mali and throughout Sub-Saharan Africa, USAID, juillet 2005
*
Bénoît DAVIRON (CIRAD) et Thierry GIORDANO (IDDRI), Millenium Challenge Account :
Une nouvelle conception de l’aide publique au développement ? IDDRI , 2006
*
Quelques conseils à l’investisseur au Mali, Mission Economique de l’Ambassade de France à
Bamako, 2006
*
Répertoire des Entreprises Agro-alimentaires Maliennes
*
Programme de restructuration et de mise à niveau, Ministère de l’Industrie et du Commerce –
2005
*
Synthèse hydrogéologique du Mali, Ministère de l’industrie, de l’hydraulique et de l’énergie,
1990.
*
Profil environnemental du Mali, ATKINS International, 2006
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
8.2. LE SECTEUR AGRICOLE ET AGROALIMENTAIRE
1.
DOCUMENTS GENERAUX
*
Fiches de synthèse : mission économique près l’Ambassade de France au Mali.
*
Schéma Directeur du Secteur du Développement Rural – Actualisation 2000-2010 :
VOLUME I : Situation du Secteur du Développement Rural et Bilan de la mise en œuvre du
SDDR (1992 – 2000) - Décembre 2001
VOLUME II : Stratégie de développement - Décembre 2001
VOLUME III : Plan d’action - Décembre 2001
Agriculture irriguée : situation et perspectives, Ministère de l’Agriculture, 2005
*
Stratégie Nationale de Développement de l’irrigation, Ministère du Développement Rural et de
l’eau, 1999.
*
Etude du Schéma Directeur d’Aménagement pour la Zone de l’Office du Niger :
Phase IB : Ebauche de scénarios de développement à moyen et long terme
Rapport principal, Office du Niger, 2001
*
Recensement Général de l’Agriculture 2004 , Bureau Central du Recensement Agricole, 2006
*
Jérôme MARIE, Pierre MORAND, Hamdy N’DJIM, Avenir du Fleuve Niger : Synthèse –
rapport provisoire, IRD, 2005
*
Institut d’Economie Rural (I.E.R) : RAPPORT ANNUEL 2005
*
Plan cadre de gestion environnemental et social du PCDA, Ministre de l’Agriculture, 2005
*
La politique nationale de développement de l’élevage – Cadre d’orientation politique ,
Ministère de l’agriculture de l’élevage et de la pêche, 2004
*
Elevage au Sahel Occidental : Potentialités et opportunités, PRODESO, 2006
*
Appui à la mise en œuvre du NEPAD-PDDAA, Programme d’appui au développement durable
de l’élevage au Sahel Occidental, 2005
*
Opération ONDY, Centre communautaire zootechnique/d’amélioration génétique de Yanfolila,
Ministère de l’Elevage et de la Pêche, 2007
2.
LES FILIERES PORTEUSES
*
Le Guide des filières porteuses, Ministère de la Promotion des Investissements et des P.M.E,
20006
*
Fiche sur les filières porteuses , PCDA – Ministère de l’Agriculture, 2006
*
Caractérisation des filières agricoles prioritaires au Mali, CPS, Ministère de l’Agriculture,
2004
*
Nicolas GERGELY, Etude sur la Compétitivité des filières agricoles au Mali, 2002
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
93
I N V E S T I R AU MALI
*
*
Recueil de Fiches Techniques d’Opportunités d’Investissement, Centre National de Promotion
des Investissements (CNPI), 2003
*
Portefeuille de Fiches de Projets pour le Partenariat, Centre National de Promotion des
Investissements (CNPI), 2003
*
Implantation d’une usine « Nouveau Frais » au Mali, Aprofa, 1999
*
Etude de faisabilité d’une unité d’extraction de jus de pois sucré, Era Conseil, 2002
*
La valorisation énergétique de la plante Pourghère et le développement durable au Mali,
CNESOLER, 2005.
*
Documents Statistiques :
-
94
I N V E S T I R AU MALI
-
Rapports annuels EAC – DNSI/DNAMR, Données pour les cultures pour l’ensemble du
pays (Superficie, production)
Statistiques d’importation d’engrais en 2005 - Direction Générale des Douanes
Statistiques d’importation de tracteurs agricoles en 2002-2003-2004-2005
Statistiques d’importation de semences en 2005-2204-2003-2202
Bilan des cultures de contre-saison – campagne agricole 2004 / 2005 : culture de crue,
Direction Nationale de l’Agriculture
Situation des Etablissements de formation agricole - janvier 2007 – Direction nationale de
l’Agriculture.
Pluviométrie recensée pour quelques stations maliennes, Direction nationale de la Météo
Effectifs du cheptel par millier par tête
*
Note sur les résultats de récoltes (Campagne 2005 – 2006), CPS, 2006
*
Plan de Campagne agricole (2006 – 2007), Ministère de l’Agriculture
*
F 3 E, Proposition d’un référentiel stratégique d’appui aux filières, 2005
*
F 3 E / IRAM /CIRAD / TERCIA : De l’éthique à la pratique : définir une stratégie d’appui
aux filières agro-alimentaires et /ou artisanales d’exportation vers le Nord, 2005
3.
L’OFFICE DU NIGER
*
Pierre Bonneval, Marcel Kupper, Jean-Philippe Tonneau, L’Office du Niger, grenier à riz du
Mali, Cirad, 2002.
*
Présentation de l’Office du Niger, 2006
*
Note d’information sur l’installation des Exploitants sous bail sur les terres à l’Office du Niger,
2003
*
Office du Niger : Bail ordinaire N° 003/PDG-ON du 15 octobre 1998
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
QUALITE ET SECURITE DE L’EXPORTATION
*
Georges CHAMPSEIX : Un guide pour mieux exporter vos produits agricoles et agroalimentaires vers les pays de l’Union Européenne, 2006
*
Les importations UE de fruits et légumes frais d’origines ACP de 2001 à 2005, COLEACP
*
Atelier EUREPGAP, 23, 24 et 25 novembre 2004 – Bamako, Mali
*
Exporter des produits agro-alimentaires : quelques démarches de sécurité et qualité pour mon
entreprise?, AAFEX , 2005
*
Atelier de lancement du programme Qualité de Trade Mali – Bamako du 29 au 30 juin 2004
*
Atelier de sensibilisation sur la qualité: Aperçu sur le système national de normalisation et de
contrôle de qualité, Direction Nationale des Industries, Bamako, 29 – 30 juin 2004
*
Atelier de Formation Secteur Privé du Programme Qualité de TRADE MALI / USAID –
Bamako, du 20 et 21 juillet 2004
8.3. REGLEMENTATIONS
*
Code des Investissements du 26 février 1991 modifiée le 19 août 2005
*
Loi N° 06-40/AN-RM portant Loi d’Orientation Agricole
*
Loi N° 01-004 du 27 février 2001 portant Charte pastorale
*
Code Domanial et Foncier du 22 mars 2000.
*
Code de l’Eau du 31 janvier 2002 .
*
Politique Nationale de Protection de l’Environnement (PNPE – 1998 et le Plan national d’action
environnementale (PNAE-1998)
*
Décret N° 96-188/P-RM portant organisation de la gérance des terres de l’Office du Niger
*
Le Code Général des Impôts du 31 décembre 1995
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
95
I N V E S T I R AU MALI
4.
I N V E S T I R AU MALI
96
L’assistant Malin
Qualification de fichier ;
Prise de rendez-vous ;
Accueil téléphonique pour la gestion de votre standard ;
Gestion des agendas (PME, PMI)
Gestion d'appels pour informations, constitutions de base de données et envois de documents ;
Programme de fidélisation de clients.
Télévente ;
Sondages d'opinions et enquêtes de satisfaction et de fidélisation ;
Télé recouvrement ;
Renseignement sur les produits ou services / Info-line ;
Prise de commandes (réservation d’hôtels, billets, produits…) ;
Lancement de produits ;
Service clientèle ;
Service après-vente.
La gestion de projet ;
L’analyse de vos besoins ;
Le conseil et la conduite du changement ;
L’ingenierie de la formation et les stratégies d’amélioration continue ;
L’évaluation des risques ;
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MEDICAUX
x PROTECTION-INCENDIE
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o HÔPITAUX
o INDUSTRIES AGRO-ALIMENTAIRES
o COLLECTIVITES
PRESENCE :
Sur tout le territoire Malien à
travers un réseau de 16
distributeurs et revendeurs
Présence de dépôt sur 3 mines d’Or
MORILA
SOMILO
SOMIKA
97
I N V E S T I R AU MALI
IX : ANNEXES
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
ANNEXE 1 : SUPERFICIE, PRODUCTION, RENDEMENTS
AGRICOLES
Source : Ministère de l’Agriculture, 2006
I N V E S T I R AU MALI
98
Mil Superficie (ha)
1984/1985
1985/1986
1986/1987
1987/1988
1988/1989
1989/1990
1990/1991
1991/1992
1992/1993
1993/1994
1994/1995
1995/1996
1996/1997
1997/1998
1998/1999
1999/2000
2000/2001
2001/2002
2002/2003
2003/2004
2005/2006
Kayes Koulikoro Sikasso
20897
114905
104302
28803
84697
125693
12596
116504
120995
30846
88814
116049
19791
129231
151218
26498
101925
165017
13778
153098
117937
4913
54104
96383
15081
101321
101663
20897
166313
134843
36140
195319
115777
29423
143703
99204
38471
111172
59833
35216
109120
63849
39534
128537
57971
76443
151004
124737
18633
162788
88898
12704
70689
77257
59318
218385
129890
63108
257344
156268
47 457
290 930 132 475
Ségou
391123
365548
322722
317915
503505
436651
395930
448402
406041
499759
514139
485767
320792
265976
286902
205508
325303
285164
533046
533159
460 743
Tombouctou
Mopti
232458
45886
200646
33672
207373
39916
189475
36890
343648
48089
232850
119703
394132
133455
391533
71832
369723
60338
458223
59555
473604
66050
447038
77269
337407
61763
341778
52016
346983
44689
303832
65599
425577
34427
545937
99676
497738
88927
778278
77843
488 048
41 473
Mil Production (tonne)
1984/1985
1985/1986
1986/1987
1987/1988
1988/1989
1989/1990
1990/1991
1991/1992
1992/1993
1993/1994
1994/1995
1995/1996
1996/1997
1997/1998
1998/1999
1999/2000
2000/2001
2001/2002
2002/2003
2003/2004
2004/2005
2005/2006
Kayes Koulikoro Sikasso
5 087
119 982
109182
21 255
142 441
165931
8 494
115 292
143520
32 790
110 897
101580
11 333
163 015
155827
21 113
116 175
147344
4 620
76 964
134831
2 947
68 735
104635
15 377
47 783
62787
12 608
94 849
73148
17 672
115 979
89175
22 594
106 531
77456
33 755
89 631
59129
Ségou
186132
386504
394869
200751
323434
386093
322102
456017
242383
316210
396341
256799
288075
Tombouctou
Mopti
86077
11104
134739
20286
125157
18431
235922
11586
315609
30610
132159
38909
183882
13404
238586
17412
198026
14626
195514
14436
243013
33804
223089
18713
232393
34465
69275
62082
128070
94124
66285
119549
144953
141 534
139 837
228890
276917
194533
221294
237766
275264
402331
368 484
449 971
206115
297738
283654
312016
366286
182577
450155
239 517
245 162
28 434
31 601
69 801
13 897
5 743
40 242
44 885
57 219
37 610
96 347
121 323
107 589
109 581
43 059
146 692
162 470
161 239
250 494
8424
21207
33466
7141
39798
23189
41400
3 873
19 382
Gao
1629
1771
1774
416
447
5037
7556
6348
6266
2803
3135
6218
10986
6200
5184
22998
50961
30286
22889
23 064
Mali
909 571
840 688
821 877
781 763
1 195 898
1 083 091
1 213 367
1 074 723
1 060 515
1 345 856
1 403 832
1 285 539
935 656
878 941
910 816
932 307
1 078 624
1 142 388
1 557 590
1 888 889
Mali
506 521
871 312
805 763
693 526
999 901
841 793
737 007
889 896
582 296
708 062
897 592
706 667
738 857
641 088
Gao
156
73
1204
1564
1314
1297
1608
1485
1409
3603
2747
1792
1061
33611
7633
14304
2 807
15 354
813 615
818 905
759 114
792 548
795 146
1 260 498
974 673
1 157 810
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
Mil Rendement (kg/ha)
1984/1985
1985/1986
1986/1987
1987/1988
1988/1989
1989/1990
1990/1991
1991/1992
1992/1993
1993/1994
1994/1995
1995/1996
1996/1997
1997/1998
1998/1999
1999/2000
2000/2001
2001/2002
2002/2003
2003/2004
Kayes
243
738
674
1 063
573
797
335
600
1 020
603
489
768
877
807
799
913
746
Koulikoro
1 044
1 682
990
1 249
1 261
1 140
503
1 270
472
570
594
741
806
883
944
712
673
Sikasso
1 047
1 320
1 186
875
1 030
893
1 143
1 086
618
542
770
781
988
1 085
1 071
1 027
1 059
Ségou
476
1 057
1 224
631
642
884
814
1 017
597
633
771
529
898
861
965
947
680
Mopti
370
672
604
1 245
918
568
467
609
536
427
513
499
689
603
858
934
733
Tombouctou
242
602
462
314
637
325
100
242
242
242
512
242
558
162
475
510
207
Gao
207
207
207
207
175
207
239
207
207
207
574
474
227
328
443
346
46
Mali
557
1 036
980
887
836
777
607
828
549
526
639
550
790
729
893
878
704
452
678
711
609
672
631
858
920
928
834
516
755
671
367
578
399
261
532
660
252
625
694
510
667
Ségou
64549
55308
69052
87983
131912
97019
163386
215772
194551
209475
160230
137270
86734
87274
66861
Mopti
17655
19146
21062
22479
32407
25352
51696
32233
90470
62649
21716
23181
20138
20652
23652
Tombouctou
15384
1649
9426
4239
19417
99805
12828
14197
37907
20850
6616
7497
3520
5202
4867
94380
93099
94229
139802
134934
119141
53545
52191
50726
39256
100031
46 044
6087
281
17111
13765
9482
14 291
99
1984/1985
1985/1986
1986/1987
1987/1988
1988/1989
1989/1990
1990/1991
1991/1992
1992/1993
1993/1994
1994/1995
1995/1996
1996/1997
1997/1998
1998/1999
1999/2000
2000/2001
2001/2002
2002/2003
2003/2004
2005/2006
Kayes
69025
95502
67169
77647
103135
140990
167650
101814
199327
187794
258827
208619
117694
124234
159192
154541
123830
143786
222860
197991
169 154
Koulikoro Sikasso
73125
147079
70146
179599
82178
162465
112209
178725
191767
198999
170460
239666
226337
181490
173368
166449
207067
197169
278837
267488
246867
281133
214335
260338
172857
137861
180129
150631
211015
239534
271439
243795
284712
203662
215 929
149086
183354
133882
150358
219313
175890
179 273
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
Gao
365
3524
6340
7941
1477
1178
5332
2750
7343
4039
1221
1488
2381
4912
1957
1596
46
Mali
387 182
424 874
417 692
491 223
679 114
774 470
808 719
706 583
933 834
1 031 132
976 610
852 728
541 185
573 034
616 630
733 037
674 768
2473
3695
341
340
702 478
923 403
822 331
744 172
I N V E S T I R AU MALI
Sorgho
Superficie (ha)
Sorgho
Production
(tonne)
1984/1985
1985/1986
1986/1987
1987/1988
1988/1989
1989/1990
1990/1991
1991/1992
I N V E S T I R AU MALI
100
1992/1993
1993/1994
1994/1995
1995/1996
1996/1997
1997/1998
1998/1999
1999/2000
2000/2001
2001/2002
2002/2003
2003/2004
2004/2005
2005/2006
Kayes
58518
87655
42828
132130
131562
115910
42691
98477
155097
148804
189377
164930
104002
110277
136153
144759
99605
94977
139527
200611
140268
146256
Koulikoro
98646
135429
141938
110638
172014
225123
131398
228639
120470
236646
203948
199150
164004
169090
215520
200135
223832
179344
203809
176214
270245
181964
Sikasso
182295
196984
165808
170874
150514
204019
185802
162043
140688
165322
191016
209873
175190
179240
145288
200004
125320
118050
190723
168086
127787
165378
Ségou
23205
44533
83201
64058
157591
105391
149084
252624
112833
185854
141294
122199
83648
86533
77679
94775
90338
79173
84519
130010
102469
107082
Mopti
5713
11959
20062
18816
25358
11648
16081
19977
51047
28087
11567
14020
11514
10748
19485
39759
25492
34953
17069
41758
18691
18867
Tombouctou
1267
243
9529
1824
33851
67966
4799
6234
16645
9155
6787
1164
1822
2456
5270
8587
51
9822
5359
10660
3232
9495
Gao
Mali
174
305
1199
14836
1539
779
1578
2050
5474
3011
2228
309
465
789
994
811
23
1429
842
293
1391
85
369 818
477 108
464 565
513 176
672 429
730 836
531 433
770 044
602 254
776 879
746 217
711 645
540 645
559 133
600 389
688 830
564 661
517 748
641 848
727 632
664 083
629 127
Gao
Mali
Sorgho
Rendement
(kg/ha)
1984/1985
1985/1986
1986/1987
1987/1988
1988/1989
1989/1990
1990/1991
1991/1992
1992/1993
1993/1994
1994/1995
1995/1996
1996/1997
1997/1998
1998/1999
1999/2000
2000/2001
2001/2002
2002/2003
2003/2004
Kayes
Koulikoro
Sikasso
Ségou
Mopti
Tombouctou
848
918
638
1 702
1 276
822
255
967
778
792
732
791
884
888
855
937
1 349
1 931
1 727
986
897
1 321
581
1 319
582
849
826
929
949
939
1 021
836
1 239
1 097
1 021
956
756
851
1 024
974
714
618
679
806
1 271
1 190
975
1 091
359
805
1 205
728
1 195
1 086
912
1 171
580
887
882
890
964
992
1 162
1 004
324
625
953
837
782
459
311
620
564
448
533
605
572
520
824
743
82
147
1 011
430
1 743
681
374
439
439
439
1 026
155
518
472
1 083
1 411
477
87
189
1 868
1 042
661
296
745
745
745
1 825
208
195
161
508
508
955
1 123
1 112
1 045
990
944
657
1 090
645
753
764
835
999
976
974
940
804
661
626
1 013
825
736
716
865
936
785
870
956
970
840
605
964
488
689
435
417
181
574
389
1 124
500
578
228
859
837
737
695
885
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
Riz
Kayes
932
1149
485
502
1196
1438
2811
5334
1632
1915
6441
5315
1813
804
572
3345
2998
4451
3890
758
Koulikoro
1036
3876
1540
2694
2785
3924
11066
13770
12126
13626
14221
15482
21194
20295
22896
21779
22923
23984
12996
20818
Sikasso
14239
8428
21411
12781
9624
14679
13735
34486
34904
36197
45622
48180
51466
58558
56423
78695
64822
68191
63348
60904
Ségou
71771
65793
73889
73470
87151
72948
69946
76868
70249
70866
74697
85230
94162
104807
99938
100493
110034
123619
114970
123626
Mopti
55384
75434
67084
52086
105616
95154
53779
69170
61035
79672
110225
109083
109596
92734
112172
69799
111578
182532
107648
154862
Tombouctou
14662
6402
7751
7101
14246
18465
28394
48824
41012
34013
21983
31785
31360
21868
22067
25589
12586
32042
27571
23497
Gao
7152
23751
18437
14446
10644
24311
16900
14567
12236
10176
10813
12394
18215
28925
12365
25407
27798
33420
26188
21176
1 979
26 494
59 321
104 097
156 818
36 258
29 056
Mali
165 176
184 833
190 597
163 080
231 262
230 919
196 631
263 019
233 194
246 465
284 002
307 469
327 806
327 991
326 433
325 107
352 739
468 239
356 611
405 641
0
414 023
Kayes
1101
16
96
193
Koulikoro
1403
3681
1455
2692
46
2350
8301
22472
14548
18016
17431
19991
Sikasso
10599
7672
25275
15957
8639
24539
13225
54102
50223
57604
61324
65855
30418
35952
37638
25599
26801
35793
17741
24691
20141
48 817
76244
87289
91408
119194
92796
89054
74094
103077
81288
118 157
Ségou
87682
109532
114311
124982
155072
160014
153534
219966
218645
238752
234390
283069
339780
348841
389784
Mopti
4654
54825
53812
66232
70578
91639
56272
81953
67882
63687
102706
67865
109401
46174
134461
Tombouctou
1687
9766
21504
9752
27852
27035
38592
51568
43317
35925
42159
28589
58631
38682
46951
Gao
2228
28349
8685
16760
25610
32172
11911
15753
13232
11004
7680
6875
9451
17752
17020
Mali
109 354
213 841
225 138
236 568
287 797
337 749
282 366
454 349
410 018
427 609
469 127
476 090
627 405
575 745
717 856
396902
429094
467949
438610
515461
429153
513 297
88271
108398
205733
68228
189491
114358
117 744
78702
52976
99613
67662
74607
44231
103 735
15834
31306
35901
23646
29866
25196
42 313
727 140
742 808
940 938
693 203
938 217
718 086
945 824
Riz
Production (tonne)
1984/1985
1985/1986
1986/1987
1987/1988
1988/1989
1989/1990
1990/1991
1991/1992
1992/1993
1993/1994
1994/1995
1995/1996
1996/1997
1997/1998
1998/1999
1999/2000
2000/2001
2001/2002
2002/2003
2003/2004
2004/2005
2005/2006
531
8535
2171
2621
3437
3846
3480
1055
594
2638
1437
6895
3222
1024
3719
1 761
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
101
I N V E S T I R AU MALI
Superficie (ha)
1984/1985
1985/1986
1986/1987
1987/1988
1988/1989
1989/1990
1990/1991
1991/1992
1992/1993
1993/1994
1994/1995
1995/1996
1996/1997
1997/1998
1998/1999
1999/2000
2000/2001
2001/2002
2002/2003
2003/2004
2004/2005
2005/2006
Riz
I N V E S T I R AU MALI
102
Rendement (kg/ha)
1984/1985
1985/1986
1986/1987
1987/1988
1988/1989
1989/1990
1990/1991
1991/1992
1992/1993
1993/1994
1994/1995
1995/1996
1996/1997
1997/1998
1998/1999
1999/2000
2000/2001
2001/2002
2002/2003
2003/2004
2005/2006
Kayes
1 181
14
198
384
189
1 600
1 330
1 369
534
724
1 919
1 312
1 038
789
479
1 549
828
1 351
890
Koulikoro
1 354
950
945
999
17
599
750
1 632
1 200
1 322
1 226
1 291
1 435
1 771
1 644
1 175
1 169
1 492
1 365
1 186
1 843
Sikasso
744
910
1 180
1 248
898
1 672
963
1 569
1 439
1 591
1 344
1 367
1 481
1 491
1 620
1 515
1 432
1 306
1 170
1 692
1 992
Ségou
1 222
1 665
1 547
1 701
1 779
2 194
2 195
2 862
3 112
3 369
3 138
3 321
3 608
3 328
3 900
3 950
3 900
3 785
3 815
4 170
4 931
Mopti
84
727
802
1 272
668
963
1 046
1 185
1 112
799
932
622
998
498
1 199
1 265
971
1 127
634
1 224
751
Tombouctou
115
1 525
2 774
1 373
1 955
1 464
1 359
1 056
1 056
1 056
1 918
899
1 870
1 769
2 128
3 076
4 209
3 109
2 454
3 175
2 861
Gao
312
1 194
471
1 160
2 406
1 323
705
1 081
1 081
1 081
710
555
519
614
1 376
623
1 126
1 074
903
1 410
1 456
Mali
662
1 157
1 181
1 451
1 244
1 463
1 436
1 727
1 758
1 735
1 652
1 548
1 914
1 755
2 199
2 237
2 106
2 010
1 944
2 313
2 284
Maïs
Superficie (ha)
1984/1985
1985/1986
1986/1987
1987/1988
1988/1989
1989/1990
1990/1991
1991/1992
1992/1993
1993/1994
1994/1995
1995/1996
1996/1997
1997/1998
1998/1999
1999/2000
2000/2001
2001/2002
2002/2003
2003/2004
2004/2005
2005/2006
Tombouctou
Kayes
13706
17785
12268
16222
17018
26676
29383
31234
29666
27538
40598
33566
23406
Koulikoro
12005
14466
21165
17604
27743
22997
35636
45310
29449
45661
51678
43421
44109
Sikasso
53710
68544
83533
73119
85918
111449
87235
83997
121013
170508
175063
114563
88683
Ségou
6227
5994
11641
10228
12219
11941
13890
22081
9753
11060
14659
13600
26636
Mopti
3662
2253
377
971
4
1549
3814
3127
1682
2158
2188
2080
2153
21819
22728
48336
19673
44819
55682
52006
50224
76463
86996
27924
63937
67117
53302
110955
118016
244574
90405
139186
168818
195452
17115
19122
41818
19484
9100
25603
14506
1021
2020
3421
3125
2785
340
1037
677
1680
1030
1155
442
800
601
380
65 582
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22
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Mali
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0
0
0
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0
424 861
662
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
Maïs
Kayes
9235
8197
11778
39443
36867
23896
16011
29119
23425
23592
32307
31778
25259
21976
25997
50132
18048
42167
38334
46552
48293
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Koulikoro
20553
21558
30628
26194
42959
28871
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56629
33379
52565
43920
44186
63680
71020
120337
101581
30103
45139
58306
73322
60471
131 882
Sikasso
71228
105788
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101117
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154416
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144031
124218
196596
236334
180299
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136807
195048
247878
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Ségou
424
4523
20597
11307
22118
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11475
26065
9910
10385
9891
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16750
19827
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Mopti
Kayes
674
461
960
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896
545
932
790
857
796
947
1 079
Koulikoro
1 712
1 490
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1 488
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1 255
888
1 250
1 133
1 151
850
1 018
1 444
Sikasso
1 326
1 543
1 801
1 383
1 310
1 386
1 566
1 715
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1 897
Mopti
1 007
1 144
1 037
1 414
1 574
1 168
2 038
1 815
1 657
Ségou
68
755
1 769
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1 810
1 454
826
1 180
1 016
939
675
654
1 318
1 333
Tombouctou
11
548
848
826
931
1598
235
41
985
1551
1429
1121
2381
1657
827
168
625
1090
5 958
339
980
809
844
2000
661
950
76
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36
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365 174
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459 463
Gao
Mali
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1 285
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1 501
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1 005
1 103
1 135
1 284
1 584
1 693
1 642
Maïs
Rendement (kg/ha)
1984/1985
1985/1986
1986/1987
1987/1988
1988/1989
1989/1990
1990/1991
1991/1992
1992/1993
1993/1994
1994/1995
1995/1996
1996/1997
1997/1998
1998/1999
1999/2000
2000/2001
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
1 587
1 431
Tombouctou
29
564
547
217
298
950
109
19
474
720
1 400
555
696
501
951
700
1 454
1 332
103
I N V E S T I R AU MALI
Production (tonne)
1984/1985
1985/1986
1986/1987
1987/1988
1988/1989
1989/1990
1990/1991
1991/1992
1992/1993
1993/1994
1994/1995
1995/1996
1996/1997
1997/1998
1998/1999
1999/2000
2000/2001
2001/2002
2002/2003
2003/2004
2004/2005
2005/2006
Fonio
I N V E S T I R AU MALI
104
Superficie (ha)
1984/1985
1985/1986
1986/1987
1987/1988
1988/1989
1989/1990
1990/1991
1991/1992
1992/1993
1993/1994
1994/1995
1995/1996
1996/1997
1997/1998
1998/1999
1999/2000
2000/2001
2001/2002
2002/2003
2003/2004
2005/2006
Kayes
4801
603
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2495
4010
4719
4040
7628
1784
5248
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2987
2433
2882
3874
6242
4350
9504
4809
5675
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Koulikoro
1330
963
809
931
2136
1419
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2284
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1313
5478
4123
1690
1304
700
1632
303
1781
752
2851
2 412
Sikasso
13709
11441
10822
12748
9596
10303
11119
15114
11616
15517
21858
18241
8512
5681
5340
10247
4509
6286
4076
6530
6 896
Ségou
18930
11362
9847
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13706
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18907
23271
13217
12796
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14200
7026
10602
5462
14843
12981
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18068
17024
9 054
Mopti
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4403
445
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2538
4342
11365
7674
3262
4631
8057
6208
4731
3209
4305
11095
2902
7015
7052
5830
14 478
Tombouctou
Kayes
2820
Koulikoro
1339
650
Sikasso
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5355
5517
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5657
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4337
Ségou
4123
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10628
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18270
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11860
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Mopti
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11
Tombouctou
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4476
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4322
4392
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2199
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6186
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11000
6223
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22 179
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Fonio
Production (tonne)
1984/1985
1985/1986
1986/1987
1987/1988
1988/1989
1989/1990
1990/1991
1991/1992
1992/1993
1993/1994
1994/1995
1995/1996
1996/1997
1997/1998
1998/1999
1999/2000
2000/2001
2001/2002
2002/2003
2003/2004
2004/2005
2005/2006
112
1750
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3651
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2311
4737
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1493
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2820
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379
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1613
1791
1287
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576
1267
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L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
Fonio
Kayes
587
0
150
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774
6
570
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854
Koulikoro
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797
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Sikasso
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360
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499
439
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927
200
579
776
688
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772
Mopti
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929
25
Tombouctou
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588
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302
272
429
433
487
464
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Mali
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761
541
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639
457
724
669
753
354
485
615
638
833
709
908
507
470
592
Blé/orge
Superficie (ha)
1984/1985
1985/1986
1986/1987
1987/1988
1988/1989
1989/1990
1990/1991
1991/1992
1992/1993
1993/1994
1994/1995
1995/1996
1996/1997
1997/1998
1998/1999
1999/2000
2000/2001
2001/2002
2002/2003
2003/2004
2004/2005
2005/2006
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Ségou
Sikasso
Koulikoro
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L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
Tombouctou
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850
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898
715
1 628
2 923
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95
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2 328
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2 184
105
I N V E S T I R AU MALI
Rendement (kg/ha)
1984/1985
1985/1986
1986/1987
1987/1988
1988/1989
1989/1990
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1992/1993
1993/1994
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1995/1996
1996/1997
1997/1998
1998/1999
1999/2000
2000/2001
2001/2002
2002/2003
2003/2004
Blé/orge
I N V E S T I R AU MALI
106
Production (tonne)
1984/1985
1985/1986
1986/1987
1987/1988
1988/1989
1989/1990
1990/1991
1991/1992
1992/1993
1993/1994
1994/1995
1995/1996
1996/1997
1997/1998
1998/1999
1999/2000
2000/2001
2001/2002
2002/2003
2003/2004
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2005/2006
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Gao
Sikasso
Ségou
Mopti
Tombouctou
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1 810
676
1 237
1 807
1 305
1 350
2 000
1 399
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1 966
1 264
Gao
83
45
59
115
124
81
123
Mali
1 351
1 444
1 013
1 425
1 115
1 710
2 066
2 540
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6 681
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8 942
4 805
Blé/orge
Rendement (kg/ha)
1984/1985
1985/1986
1986/1987
1987/1988
1988/1989
1989/1990
1990/1991
1991/1992
1992/1993
1993/1994
1994/1995
1995/1996
1996/1997
1997/1998
1998/1999
1999/2000
2000/2001
2001/2002
2002/2003
2003/2004
2 493
2 188
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2 573
2 649
2 517
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900
894
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853
Mali
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1 810
676
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1 350
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2 352
2 524
2 569
2 449
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
Coton
Superficie (ha)
1984/1985
1985/1986
1986/1987
1987/1988
1988/1989
1989/1990
1990/1991
1991/1992
1992/1993
1993/1994
1994/1995
1995/1996
1996/1997
1997/1998
1998/1999
1999/2000
2000/2001
2001/2002
2002/2003
Kayes
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21 056
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40 326
24 458
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32 522
Koulikoro
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140 570
105 593
Sikasso
80 423
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98 185
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124 124
135 443
142 597
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290 457
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311 011
273 989
Ségou
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14 017
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19 636
44 625
26 351
15 722
34 395
46 208
37 189
Mopti
155
Koulikoro
36 934
45 396
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60 873
68 150
71 122
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76 812
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64 665
80 880
111 653
126 035
143 526
Sikasso
100 581
121 965
135 787
128 502
166 826
147 638
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216 309
163 514
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308 358
Mopti
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110 241
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134 935
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321 105
298 594
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Ségou
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9 512
14 080
12 035
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15 972
14 735
11 311
15 328
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43 982
24 056
Tombouctou
Gao
Mali
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145 927
151 812
149 526
189 335
188 090
205 331
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504 397
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107
1997/1998
1998/1999
1999/2000
2000/2001
2001/2002
2002/2003
Kayes
93
754
3 015
11 598
11 685
27 037
40 388
32 389
22 307
35 300
35 255
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
18 568
39 292
56 000
23 926
Tombouctou
Gao
Mali
144 261
175 092
201 652
198 887
249 056
230 795
276 023
272 430
319 424
240 244
293 021
405 939
452 033
522 903
518 415
459 792
242 772
571 335
439 722
I N V E S T I R AU MALI
Coton
Production (tonne)
1984/1985
1985/1986
1986/1987
1987/1988
1988/1989
1989/1990
1990/1991
1991/1992
1992/1993
1993/1994
1994/1995
1995/1996
1996/1997
Coton
I N V E S T I R AU MALI
108
Rendement (kg/ha)
1984/1985
1985/1986
1986/1987
1987/1988
1988/1989
1989/1990
1990/1991
1991/1992
1992/1993
1993/1994
1994/1995
1995/1996
1996/1997
1997/1998
1998/1999
1999/2000
2000/2001
2001/2002
2002/2003
Kayes
1 182
835
922
1 283
966
803
912
1 027
1072
Koulikoro
1 176
1 162
1 367
1 439
1 315
1 369
1 380
1 308
1 248
1 148
1 076
1 178
1 005
1 012
1 014
812
854
960
827
Sikasso
1 251
1 240
1 329
1 309
1 337
1 189
1 355
1 260
1 343
1 237
1 091
1 246
1 117
1 055
1 052
1 028
1 114
1 110
1067
Ségou
890
912
1 129
1 051
1 105
1 002
1 097
1 145
1 002
958
1 094
1 183
1 072
1 021
913
1 181
1 142
1 212
643
Mopti
Tombouctou
Gao
Mali
1 207
1 200
1 328
1 330
1 315
1 227
1 344
1 266
1 296
1 199
1 088
1 207
1 075
1 051
1 028
953
1 066
1 074
994
Arachide
Superficie (ha)
1984/1985
1985/1986
1986/1987
1987/1988
1988/1989
1989/1990
1990/1991
1991/1992
1992/1993
1993/1994
1994/1995
1995/1996
1996/1997
Kayes
26 167
32 174
27 162
58 832
45 249
53 368
51 458
52 139
67 696
69 686
77 271
54 277
41 857
Koulikoro
10 904
13 569
15 415
19 484
44 143
19 910
89 514
25 343
26 312
44 262
81 502
49 327
36 624
1997/1998
1998/1999
1999/2000
2000/2001
2001/2002
2002/2003
2003/2004
2004/2005
2005/2006
51 549
50 193
76 445
51 003
65 896
88 291
98 500
41 518
30 360
59 259
69 505
40 908
45 889
55 294
88 863
78 024
Sikasso
23 978
21 902
22 846
22 823
38 375
47 309
28 653
28 493
33 487
45 638
52 678
33 780
24 008
27 288
24 901
Ségou
21 003
19 146
27 156
23 095
36 723
22 189
74 399
59 283
35 886
26 757
38 934
22 106
24 358
18 963
19 746
Mopti
939
2 575
544
1 332
1 160
3 807
3 643
3 436
6 506
3 042
5 041
8 423
9 552
12 822
7 944
Tombouctou
21
57 264
27 848
30 752
26 738
44 314
38 303
40 182
37 541
37 889
30 204
19 168
11 197
21 960
6 115
23 351
316
44 390
19 934
27 746
72
Gao
74
2
155
341
19
557
0
Mali
83 012
89 366
93 197
125 568
165 805
146 924
247 686
168 694
169 887
189 385
255 426
167 913
136 399
152 140
133 144
250 755
199 735
197 057
204 922
252 524
259 029
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
Arachide
372
Mali
53 709
85 057
107 015
100 680
171 759
156 983
179 933
183 969
127 487
148 556
215 160
157 112
134 128
144 329
152 141
278 058
193 073
139 832
120 844
214 727
108
279 503
Tombouctou
Gao
Kayes
16 940
25 033
36 849
42 988
45 337
56 193
25 088
54 710
55 172
66 137
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66 705
51 646
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97 190
60 106
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83 725
Koulikoro
12 227
15 178
17 229
19 991
60 674
35 882
61 608
34 560
28 296
34 605
64 774
44 078
31 020
28 562
31 306
57 096
59 436
32 352
30 882
50 301
Sikasso
17 249
20 525
25 664
22 585
32 118
41 557
28 947
29 102
25 660
26 654
42 018
28 861
25 616
28 984
31 095
69 493
33 961
28 453
25 043
36 352
Ségou
6 462
21 450
26 944
14 427
33 299
21 030
62 439
62 974
14 768
20 661
21 061
12 665
18 873
13 099
23 167
42 097
32 868
20 374
17 041
27 999
Mopti
831
2 871
329
689
205
2 314
1 842
2 623
3 591
499
1 434
4 803
6 973
4 391
5 539
12 182
6 702
9 310
2 016
15 706
103 280
90 440
49 631
20 445
15 599
Kayes
647
778
1 357
731
1 002
1 053
488
1 049
815
949
1 111
1 229
1 234
Koulikoro
1 121
1 119
1 118
1 026
1 374
1 802
688
1 364
1 075
782
795
894
847
Sikasso
719
937
1 123
990
837
878
1 010
1 021
766
584
798
854
1 067
813
1 216
1 271
1 178
749
519
850
838
1 031
963
855
791
673
910
1 062
1 249
1 214
1 220
925
937
820
Ségou
308
1 120
992
625
907
948
839
1 062
412
772
541
573
775
525
Mopti
885
1 115
605
517
177
608
506
763
552
164
284
570
730
344
1 173
1 099
818
543
450
927
697
636
599
424
330
673
667
1 109
967
710
690
850
1 162
1 159
1 118
1 026
562
1 500
1 079
126
7
9
Arachide
Rendement (kg/ha)
1984/1985
1985/1986
1986/1987
1987/1988
1988/1989
1989/1990
1990/1991
1991/1992
1992/1993
1993/1994
1994/1995
1995/1996
1996/1997
1997/1998
1998/1999
1999/2000
2000/2001
2001/2002
2002/2003
2003/2004
2004/2005
2005/2006
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
Tombouctou
813
506
Gao
Mali
647
952
1 148
802
1 036
1 068
726
1 091
750
784
842
936
983
949
1 143
109
I N V E S T I R AU MALI
Production (tonne)
1984/1985
1985/1986
1986/1987
1987/1988
1988/1989
1989/1990
1990/1991
1991/1992
1992/1993
1993/1994
1994/1995
1995/1996
1996/1997
1997/1998
1998/1999
1999/2000
2000/2001
2001/2002
2002/2003
2003/2004
2004/2005
2005/2006
Canne à sucre
I N V E S T I R AU MALI
110
Superficie (ha)
1984/1985
1985/1986
1986/1987
1987/1988
1988/1989
1989/1990
1990/1991
1991/1992
1992/1993
1993/1994
1994/1995
1995/1996
1996/1997
1997/1998
1998/1999
1999/2000
2000/2001
2001/2002
2002/2003
2003/2004
Kayes
Koulikoro
Sikasso
1 760
11
150
185
221
48
184
91
394
382
254
Ségou
2 680
3 247
3 335
3 176
3 460
3 910
4 177
4 309
4 296
4 294
3 350
4 002
4 009
3 953
3 991
7 114
3 928
4 176
4 761
4 605
Mopti
Tombouctou
Gao
Mali
4 440
3 258
3 335
3 547
3 784
4 304
4 559
4 747
4 296
4 294
3 350
4 002
4 009
3 953
3 991
7 114
3 928
4 176
4 761
4 605
Ségou
146 388
184 353
210 465
245 626
261 304
257 571
308 882
312 237
274 655
284 444
262 333
293 238
284 638
302 982
Mopti
Tombouctou
Gao
Mali
146 388
184 353
210 465
245 626
261 304
257 592
308 882
312 237
274 655
284 444
262 333
293 238
284 638
302 982
318 556
291 327
312 992
Canne à sucre
Production (tonne)
1984/1985
1985/1986
1986/1987
1987/1988
1988/1989
1989/1990
1990/1991
1991/1992
1992/1993
1993/1994
1994/1995
1995/1996
1996/1997
1997/1998
1998/1999
1999/2000
2000/2001
2001/2002
2002/2003
2003/2004
Kayes
Koulikoro
Sikasso
21
318 556
291 327
312 992
285 235
333 286
336 000
285 235
333 286
336 000
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
Canne à sucre
Kayes
Koulikoro
Sikasso
Ségou
54 622
56 776
63 108
77 338
75 521
65 875
73 948
72 462
63 933
66 242
78 308
73 273
71 000
76 646
79 819
73 216
79 682
68 303
70 003
72 968
Mopti
Tombouctou
Gao
Mali
32 970
56 585
63 108
69 249
69 055
59 849
67 752
65 776
63 933
66 242
78 308
73 273
71 000
76 646
79 819
79 682
79 682
68 303
70 003
72 968
111
I N V E S T I R AU MALI
Rendement (kg/ha)
1984/1985
1985/1986
1986/1987
1987/1988
1988/1989
1989/1990
1990/1991
1991/1992
1992/1993
1993/1994
1994/1995
1995/1996
1996/1997
1997/1998
1998/1999
1999/2000
2000/2001
2001/2002
2002/2003
2003/2004
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
Niébé
34 925
37 661
185 220
23 753
27 749
36 961
30 462
31 554
6 030
29 000
25 285
64 127
54 191
73 147
77 633
69 536
78 449
80 452
134 314
80 905
55 705
61 963
61 594
66 079
65 441
39 509
35 151
33 709
6 833
36 037
7 827
75 794
15 344
Koulikoro
Sikasso
12 291
9 974
10 614
4 527
6 710
12 577
12 376
8 581
1 372
10 150
17 930
19 395
24 397
24 555
24 564
24 232
25 420
14 951
30 261
44 012
25 638
26 259
26 252
29 243
31 754
18 843
15 126
15 419
16 652
14 900
11 284
10 104
8 185
49 682
60 629
71 251
43 151
53 106
37 069
81 408
2 200
1 229
2 159
1 878
3 236
3 395
2 036
3 819
2 236
4 729
1 827
19 063
4 861
15 090
52 246
Ségou
Mopti
1994/1995
1996/1997
1997/1998
1998/1999
1999/2000
2000/2001
2001/2002
2002/2003
2003/2004
Mopti
Sikasso
Kayes
1995/1996
Ségou
Koulikoro
Superficie (ha)
28 888
29 590
49 682
103 365
127 173
125 333
101 402
116 343
156 241
134 026
5 195
5 681
6 019
6 227
6 752
7 154
8 206
9 844
7 848
8 905
Tombouctou
Gao
Kidal
1 258
1 626 1 224
1 626
389
3 087
3 505
3 919
5 579
8 992
2 355
1 225
2 385
2 745
8
Mali
Bamako
149 998
200 280
359 556
274 586
304 748
283 935
258 400
278 206
316 845
235 300 864
2004/2005
2005/2006
45 839 157 810
3 839
737 307 190
Niébé
I N V E S T I R AU MALI
112
Production (tonne)
1994/1995
1995/1996
1996/1997
1997/1998
1998/1999
1999/2000
2000/2001
2001/2002
2002/2003
2003/2004
2004/2005
2005/2006
Kayes
Ségou
Mopti
Tombouctou
258
1 134
Gao
Kidal
553
133
1 870 1 133
1 611
406
1 623
508
4 223 1 291
8
1 555
Mali
Bamako
69 363
67 919
73 294
110 018
126 893
133 301
100 126
98 007
87 590
153 160 882
136
94 642
Niébé
Rendement (kg/ha)
1994/1995
1995/1996
1996/1997
1997/1998
1998/1999
1999/2000
2000/2001
2001/2002
2002/2003
2003/2004
2004/2005
2005/2006
Koulikoro
Sikasso
352
265
57
191
242
340
406
272
228
350
709
302
450
336
316
348
324
186
237
544
460
424
426
443
485
477
430
457
333
400
391
341
165
481
477
568
426
456
237
607
423
216
359
291
479
475
248
388
285
531
233
252
317
329
331
Kayes
Tombouctou
205
697
Gao
606
460
414
452
159
438
481
331
213
469
470
405
Kidal
975
Bamako
Mali
650
462
339
204
401
416
469
387
352
276
535
185
308
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
Wouandzou
Tombouctou
Gao
Mali
28 654
9 206
16 034
14 562
12 453
26 738
24 244
Kayes
199
1 204
627
918
454
815
532
Koulikoro
2 118
125
1 146
1 102
2 877
1 771
2 092
Sikasso
4 386
113
1 264
1 473
909
686
543
Ségou
17 513
3 652
8 658
6 273
3 990
13 067
11 850
Mopti
4 438
4 059
4 339
4 796
4 223
10 399
9 227
2002/2003
443
1 028
931
6 775
7 684
2003/2004
2004/2005
2005/2006
1 300
813
950
27 338
14 950
45 351
1 676
1 169
910
4 939
11 426
20 120
Superficie (ha)
1994/1995
1995/1996
1996/1997
1997/1998
1998/1999
1999/2000
2000/2001
53
2001/2002
16 861
Wouandzou
Production (tonne)
1994/1995
1995/1996
1996/1997
1997/1998
1998/1999
1999/2000
2000/2001
2001/2002
2002/2003
2003/2004
2004/2005
2005/2006
Kayes
Koulikoro
Sikasso
Ségou
Mopti
Tombouctou
Gao
Mali
98
1 216
772
846
407
911
539
61
261
865
2 309
1 111
1 445
2 302
107
185
1 482
778
699
439
3 480
2 116
5 411
3 105
3 915
12 188
8 738
3 665
1 777
3 023
2 400
6 808
5 401
5 880
7 165
8 406
9 321
9 809
21 717
16 562
0
1 020
80
512
544
618
1 275
22 007
2 468
9 164
4 367
33 321
1 259
1 160
615
5 705
8 430
17 169
Wouandzou
Rendement (kg/ha)
1994/1995
1995/1996
1996/1997
1997/1998
1998/1999
1999/2000
2000/2001
2001/2002
2002/2003
2003/2004
2004/2005
2005/2006
Kayes
Koulikoro
Sikasso
492
Ségou
525
199
Mopti
Tombouctou
Gao
Mali
205
1 231
1 349
896
1 118
1 013
228
282
803
627
691
146
603
856
1 019
808
625
760
981
933
737
410
468
568
655
585
524
640
788
812
683
785
78
630
584
650
188
805
321
613
259
735
751
992
676
1 155
738
853
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
113
I N V E S T I R AU MALI
2 750
Total Céréales
Superficie (ha)
I N V E S T I R AU MALI
114
Koulikoro
Kayes
Sikasso
Ségou
Mopti
Tombouctou
Gao
Mali
1984/1985
109 361
202 401
333 039
552 600
315 325
76 782
7 517
1 597 025
1985/1986
143 842
174 148
393 705
504 005
301 882
42 521
28 904
1 589 007
1986/1987
93 263
222 196
399 226
487 151
296 341
58 591
26 548
1 583 316
1987/1988
127 712
222 252
393 422
501 481
265 745
49 382
24 161
1 584 155
1988/1989
145 150
353 662
455 355
748 493
484 213
82 369
12 537
2 281 779
1989/1990
200 321
300 725
541 114
627 413
359 247
239 283
25 936
2 294 039
1990/1991
217 662
428 353
411 516
662 059
514 786
176 207
27 269
2 437 852
1991/1992
150 923
288 836
396 429
786 394
503 737
136 123
24 873
2 287 315
1992/1993
247 490
351 316
466 365
693 811
526 172
140 155
25 927
2 451 236
1993/1994
243 392
505 750
624 553
803 956
607 333
115 133
20 481
2 920 598
1994/1995
345 188
513 563
639 453
779 626
615 790
96 299
14 837
3 004 756
1995/1996
279 910
421 064
540 526
736 067
587 590
119 474
17 017
2 701 648
1996/1997
183 817
351 022
346 355
535 350
474 025
98 927
26 814
2 016 310
1997/1998
184 955
361 072
389 674
485 774
459 394
82 852
44 870
2 008 591
1998/1999
225 900
439 611
386 836
478 285
489 132
75 333
20 522
2 115 619
1999/2000
288 907
500 945
641 607
457 042
441 692
101 876
32 237
2 464 306
2000/2001
169 484
485 377
382 516
560 901
595 373
50 310
50 908
2 294 869
2001/2002
215 264
404 186
441 278
529 767
788 995
153 220
86 969
2 619 679
2002/2003
346 559
583 962
585 445
831 489
652 034
133 288
60 293
3 193 070
2003/2004
319 538
537 977
595 044
823 249
1 040 038
113 435
44 501
3 473 782
2004/2005
0
2005/2006
301 037
0
630 618
604 047
716 025
719 880
94 406
53 122
3 119 135
Total Céréales
Production (tonne)
Kayes
Koulikoro
Sikasso
Ségou
Mopti
Tombouctou
Gao
Mali
1984/1985
76 761
241 923
386 099
301 566
99 902
15 409
2 402
1 124 062
1985/1986
117 123
303 759
484 491
552 725
205 612
31 739
28 810
1 724 259
1986/1987
63 308
289 313
491 503
623 606
199 053
50 477
9 884
1 727 144
1987/1988
206 306
250 421
394 906
409 559
321 518
24 587
31 596
1 638 893
1988/1989
183 417
380 145
431 012
669 176
411 545
93 428
27 222
2 195 945
1989/1990
164 570
372 898
535 673
675 627
239 071
135 620
32 951
2 156 410
1990/1991
63 877
248 323
475 982
648 767
260 716
58 861
14 693
1 771 219
1991/1992
143 426
379 125
475 533
972 942
345 963
77 754
19 367
2 414 110
1992/1993
198 381
217 388
383 573
592 904
321 142
75 844
20 020
1 809 252
1993/1994
192 362
402 575
503 909
763 061
288 923
61 726
15 312
2 227 868
1994/1995
244 176
382 891
588 752
785 095
359 521
85 400
11 516
2 457 351
1995/1996
224 641
371 649
541 494
679 174
308 624
54 616
8 669
2 188 867
1996/1997
168 366
349 020
483 156
752 050
356 908
98 416
11 325
2 219 241
1997/1998
163 111
373 448
565 766
694 379
266 029
52 199
22 227
2 137 159
1998/1999
197 503
495 394
517 446
780 911
454 802
81 089
20 761
2 547 906
1999/2000
272 663
436 171
859 911
757 491
419 778
129 104
18 482
2 893 600
2000/2001
139 282
390 408
453 887
778 815
448 075
67 161
32 449
2 310 077
2001/2002
155 551
304 803
472 759
807 861
611 415
160 471
71 056
2 583 916
2002/2003
224 509
427 327
636 636
823 706
270 522
103 292
32 245
2 518 237
2003/2004
297 296
438 303
731 847
1 079 378
684 638
133 237
44 544
3 409 243
2004/2005
252 319
513 610
670 942
940 919
377 364
60 231
29 517
2 844 902
2005/2006
266 802
615 699
821 174
1 107 225
392 523
137 417
57 788
3 398 628
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
ANNEXE 2 : FICHES SUR LES FILIERES AGRICOLES DU
MALI
Source : PCDA, Programme de Compétitivité et de Diversification Agricole.
FILIERE KARITE – ANNEE 2005
Système de production
Les zones de production du Karité couvrent toutes les
régions du Mali
Exceptées les réions de Tombouctou, Gao et Kidal.
•
Mais les grandes zones de production se situent dans les
régions ci-après : Kayes (Kita), Koulikoro (Dioïla, Fana,
Kolokani), Sikasso (Bougouni, Koutiala), Ségou (San,
Tominian).
•
Zone de production
Le karité est un arbre de cueillette qui pousse
naturellement au Sud du Sahel (zone soudanienne et
Soudano-guinéenne à pluviométrie comprise entre 600 et
1500 mm)
•
Le karité commence sa floraison entre février –avril et les
premières productions commence en mai.
Les observations des paysans classent le karité en trois (3)
variétés reconnaissables par leurs feuillages et leurs fruits. Ce
sont :
•
Le karité * N’Gondjé * de feuillage vert blanchâtre, les noix
sont grosses et blanchâtres et donnent peu d’huile et de
pulpe peu sucrée ;
•
Le karité * Barabani * , de feuillage mince et de petite noix
riche en huile ;
•
Le karité * Shidiouma * , de feuillage vert avec une noix
moyenne de couleur brune , riche en huile et de pulpe
sucrée
•
Variétés
Produits et sous-produits
•
•
•
Amande de karité
Beurre de karité
Savons
•
Collecte des noix de karité dans les champs et dans la
brousse.
Les noix sont conservées soit dans des fosses (de
type de conservation donne une mauvaise qualité de
beurre), soit bouillies, séchées et conservées dans des
sacs (c’est ce type de conservation qui est considérée et
qui donne une qualité supérieure de beurre).
Les différents traitements
des noix portent sur le
dépulpage, le fumage ou l’étuvage, le séchage et le
décorticage. Ensuite les noix sont conservées dans des
sacs de 50 à 100 kg.
Trois types de transformation de l ‘amande de karité en
beurre de karité sont observés :
la transformation manuelle dite traditionnelle des
femmes ;
la transformation semi-industrielle (moulin, presse à
karité ;
la transformation industrielle (HUICOMA).
•
Traitements post-récoltes
•
•
Traditionnellement, le beurre de karité est emballé dans
des feuilles d’arbre (5 à 10 kg) pour être vendu.
En semi-industriel et industriel, le beurre de karité est
stocké dans des fûts en plastique pour conservation.
Le transport se fait par charrette (milieu rural), camion,
train.
•
Mode de conditionnement et de transport
•
•
Informations chiffrées
Concernant toutes les régions exceptées la région de Kayes
Superficie
4 883 000 hectares de zone de production de karité
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
115
I N V E S T I R AU MALI
Condition de production
Nombre total de pieds estimés : 150 millions d’unités
reparties zone comme suit :
- La zone Sikasso/Kadiolo :
37,8 millions de
pieds ;
-La zone Bougouni/Yanfolila :
31,9 millions de pieds ;
- La zone OHVN-Bamako :
28 millions de pieds ;
- La région de Kayes :
29 millions de pieds
-La zone de Koutiala/Yorosso :
17,5 millions de
pieds ;
- La zone de San :
10,8 millions de
pieds ;
- La zone de Ségou :
10 millions de pieds ;
60 % des pieds sont productifs, soit 90 millions d’unités
Densité moyenne : 32 pieds/Ha.
Nombre de pieds
Production fruits frais : 1,53 millions de tonnes
Production d’amandes sèches : 300 000 tonnes dont 40 %
sont réellement exploitées
Production potentielle de beurre : 135 000 tonnes dont 40
% exploitées
Production annuelle
Rendement moyen de fruits frais/pied : 17 kg
Rendement d’amande sèches : 20 % de fruits frais
Rendement de beurre par kg d’amande sèches : 0,45kg
Rendement
116
Marché de destination
Marché national, Sénégal, Burkina Faso, Côte d’Ivoire,
Guinée, Pays- Bas, Danemark, Grande Bretagne, USA,
Japon
Volumes exploités
Informations partielles :
Amandes séchés : 6 000 tonnes
Beurre de karité : 2 000 tonnes
Producteur : 250 F CFA / kg
Grossiste local : 22 F CFA / kg
Grossiste régional : 11 F CFA / kg
Grossiste de Bamako : 62 F CFA / Kg
Grossiste exportateur : 35 F CFA / kg
I N V E S T I R AU MALI
Marges
Agro-alimentaire (huile de cuisine, margarine)
Utilisé comme huile lampant
Cosmétique, Soins de la peau
Fabrication de savon (savonnerie)
Fabrication de médicaments (pharmaceutiques)
Utilité et usage
Organisation actuelle de la filière – Principaux acteurs
Organisation des producteurs
Intermédiaires
Structures professionnelles et interprofessionnelles
Structures étatiques et privées
ULPK –Dioïla : l’Union Locale des Productrices de Karité :
production et commercialisation du beurre (exportation,
transformation)
Union des Groupements des femmes de Zantiébougou :
production et commercialisation du beurre (exportation,
transformation)
Groupement des Femmes de Siby et de San
Collecteurs : s’approvisionnent auprès des femmes sur les
marchés hebdomadaires
Commerçants grossistes locaux ou régionaux localisés
dans les centres urbains et qui opèrent régulièrement et
permanemment dans une aire géographique donnée
Commerçant
grossiste
exportateurs
agréés
pour
l’exportation et l’importation des marchandises.
Associations Malienne pour la Promotion de Cueillette et de
Rente (AMPROCURE)
Association Malienne des Exportateurs des Produits de
Cueillette (AMEPROC)
IER : recherche sur le greffage du karité
SNV : appui technique et financier des productrices de
karité de Dioïla
CECI : appui technique et financier des productrices de
karité de Siby
APCAM : promotion de la filière
AMPJ : appui technique, renforcement des capacités des
associations de femmes à Zantiébougou.
3AG : appui aux productrices de Siby
OMAFES : encadrement des productrices de karité
AFE : renforcement des capacités des acteurs
GRAT : vulgarisation de presse de karité
HUICOMA : produit de beurre de karité pour fabrication de
savon et produits cosmétiques.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
IER : recherche variétés et greffage du karité
GERAT :recherche sur les équipements de transformation d
karité
DNA : conseil agricole
DNCC : conseil commercial
Recherche / Conseil
Contraintes
Atouts
Vieillissement des parcs
Fructification irrégulière et longue phase d’adolescence.
Faible régénération de l’arbre liée à la non maîtrise des
techniques sylvicoles
Problème d’organisation de la collecte et de la
Existence d’un grand peuplement
commercialisation primaire
Fort potentiel de production
Technique de stockage et de conservation des produits du
Existence de débouchés
Nouveaux marchés potentiels (Europe) avec la karité non appropriés
Technique de transformation insuffisamment approprié
fabrication du chocolat.
Difficulté d’approvisionnement en produits
Mauvaise organisation des productrices
Faiblesse des prix aux producteurs et inexistence des
données fiables sur le commerce du karité
Inexistence
du
programme
de
recherche
d’accompagnement socio-économique, forestière et
technologique pour l’amélioration quantitatif et qualitatif des
produits du karité.
Organisation actuelle de la filière – Principaux acteurs
Financement
Localisation
Acteurs
Projet
Plates
formes
multifonctionnelles
PNUD
Régions :
Koulikoro,
Sikasso,
Mopti
Producteurs
Projet d’appui aux
Services Agricoles
et
aux Etat/Banque
Mondiale
Organisations
Professionnelles
(PASAOP)
Ségou,
Etat/Banque
Mondiale
Producteurs
Appuis proposés
Renforcement des capacités
des
producteurs
en
équipement adaptés aux
conditions des villages
Renforcement des capacités
des organisation paysannes
Renforcement
organisations
professionnelles
développement
de
professionnalisation
secteur rural
des
Programme
d’Appui
et
de Coopération
Française
Concertation
Institutionnel,
Secteur
Rural
(PACI-SR)
Régions : Sikasso, Producteurs
Koulikoro
Projet Trade Mali
(Programme
de
croissance
accélérée
de
l’USAID
Régions :
Commerçants et Facilitation du commerce des
Koulikoro, Sikasso, exportateurs
produits agricoles
Ségou,
Kidal,
District de Bamako
USAID
et
la
du
Projet
FIDA
Diversification des
Revenus de San
(PDR-San)
Région de Ségou
Le Projet
Trans
Producteurs
et Renforcement technologique
Régions :
de la transformation du karité
Koulikoro, Sikasso, transformateurs
Ségou
IER- Coopération
Néerlandaise
Le Programme de
Compétitivité et de Banque Mondiale
Diversification
Agricole (PCDA)
Toutes
mali
zones
Producteurs
Producteurs,
du commerçants,
exportateurs,
transformateurs
Renforcement des capacités
des groupements féminins
Amélioration
de
la
productivité
et
de
la
production de qualité, des
performances économiques
des filières.
(1) APROFA, Etudes filière Karité dans la région de SIKASSO 2001
(2) APROFA, Etudes filière Karité dans la région de SIKASSO 2001 et Etude Filière ACDI, décembre 2003
(3) APROFA, Etude filière Karité dans la région de SIKASSO 2001 et Etude Filière ACDI, décembre 2003
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
117
I N V E S T I R AU MALI
Désignation
FILIERE GOMME ARABIQUE – ANNEE 2005
Système de production
Zones de production
Condition de production
Variétés
Produits et sous-produits commercialisés
Traitements post-récoltes
I N V E S T I R AU MALI
118
Mode de conditionnement et de transport
Zone sahélienne : 1ère, 6ème et 7ème régions
La gomme arabique est un produit de cueillette dont les
arbres poussent naturellement dans les zones
sahéliennes
La production de gomme se fait sur les arbres par :
L’exsudation naturelle
La saignée
Acacia sénégal
Acacia Seyal
Variété combretum
La gomme dure de l’acacia senegal de qualité
supérieure (1er choix) est la plus demandée ;
La gomme friable de l’acacia Seyal (2è choix) ;
La gomme intermédiaire de l’acacia albida
a qualité combretum.
La gomme ne subit pas de traitement de transformation.
Les seuls traitements post-récolte portent sur le
tri /nettoyage et classification par espèce variétale.
Le conditionnement de la gomme est faite dans des
sacs de jute et en propyéthylène de 50 à 100 kg
transportés par des camionnettes.
La gomme est exportée dans des sacs de 25 à 50 kg.
Informations chiffrées
Superficie
Superficie totale des peuplements de gommiers pas
connue. Par contre la superficie estimée est de 13 000
ha à Kayes et de 10 000 ha à Tombouctou.
Nombre de pieds
Non disponible
Nombre de pieds / Ha
15 – 200 pieds
Nombre de producteurs
Non disponible
Le potentiel de production est actuellement estimé entre
10 000 et13 000 tonnes
Production actuelle ne dépassant guère 2 000 tonnes
30 – 40 kg pour les peuplements moins denses
100 kg pour les peuplements denses
Production annuelle
Rendement / Ha
Marché de destination volumes exportés.
Europe, USA, souvent Inde.
800 – 1000 tonnes.
Producteurs : 165 F CFA /kg
Collecteurs : 115 F CFA/kg
Grossistes des localités : 60 F CFA/kg
Grossistes/Exportateur : 315 F CFA/kg
Agro-alimentaire (Confiserie, Boissons liquides ou en
poudre)
Diététique
Cosmétique, Fabrication de papier gomme
Fabrication de médicaments (Pharmacologie)
Marges
Utilités et usage
Organisation actuelle de la filière – Principaux acteurs
Organisation des producteurs
Intermédiaires
Structures professionnelles et interprofessionnelles
Structures Etatiques et privées
Recherche / Conseil agricole
Fédération des Associations de Producteurs de gomme
arabique ‘’ Bagui Ton de Matomo’’,
Fédération des Associations de producteurs de gomme
arabique ‘’Zadjé Ton de Cinzana
Acteurs / Collecteurs, Grossistes
Association pour la Promotion de la Gomme Arabique
de Kayes (APGK)
Association Malienne pour la Promotion des produits de
Cueillette et de Rente (AMAPROCURE)
Association Malienne des Exportateurs des Produits de
Cueillette (AMEPROC)
Direction Nationale de la Conservation de la Nature
(DNCN)
Direction Nationale de Commerce et de la Concurrence
(DNCC)
IER pour la recherche et DNCN pour le Conseil agricole
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
Atouts
Contraintes
Existence de peuplements de gommiers importants
(densité estimée de 15 à 200 pied /ha ;
En plus de sa capacité de fixer l’azote sur l’air, le
gommier s’adapte en plantation dans les champs sans
nuire aux rendements ;
Un entrepreneur malien s’intéresse sérieusement à la
filière et compte planter plus de 200 ha annuellement ;
Existence d’associations de producteurs de gommes
dynamiques ;
Existence d’organisation de commercialisation des
produits de cueillette ;
Existence dune demande sur le marché international.
Absence de statistiques fiables sur la filière (inventaire
des gommeraies et de leur productivité, production
nationale en quantité et en qualité et le potentiel
exportable) ;
Inexistence d’une classification de la gomme reconnue ;
Forte dégradation du couvert végétal par les facteurs
naturels et anthropiques ;
Productivité des gommiers faible et nécessité de
développer les techniques de récolte pour collecter le
maximum de gomme ;
Enclavement des zones de production ;
Inexistence à grande échelle d’un programme de
plantation privée de gommiers.
Projets et programmes d’appui
Le Projet
PROMOGOM
Financement
FAO
Le Projet Terranuova
de sécurité
alimentaire de
Coopération
KARWASSA dans sa Italienne
composante Gomme
Arabique
Le Projet Assemblée
Régionale
De kayes et la
Région Nord-Pas de
Calais (ARK /
NPDC° en cours de
formulation
Le Projet
Renforcement de la
production et du
contrôle de qualité
des gommes et
résines en Afrique
(TCP / RAF / 2914),
composante Mali
Le Projet Gommier
de Déguessi-Ver en
cours de formulation
Le Programme de
Compétitivité et de
Diversification
Agricole (PCDA)
Collectivités
Localisation
Acteurs
Intégration de
l’acacia senegal
dans le système
agricole et pastorale
dans la région de
Kayes (plantations
expérimentales et
régénération de
peuplements
naturels)
Evaluation potentiel
de production,
sauvegarde et
régénération des
peuplements,
amélioration des
techniques de
production et appui à
la collecte et à la
commercialisation.
Kayes
Agro -pasteurs
Kayes
Producteurs
Kayes
Producteurs
Valorisation et
gestion
Producteurs et
Commerçants
Durable de la
gomme arabique
(aspects
technologiques et
commerciaux)
Françaises
FAO
Toutes zones du
Mali
Services techniques
Entreprise privée
malienne
Koulikoro (Nara)
Privé malien
Gouvernement et
IDA
Appuis proposés
Toutes zones du
Mali
(1) G. Merlin, études sur la filière gomme arabique, 2001
(2) G. Merlin, études sur la filière gomme arabique, 2001
(3) ACDI, Etudes filières agricoles, K. BOCOUM, janvier 2004.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
Producteurs,
collecteurs,
exportateurs
Etat des lieus de la
filière, constitution
d’une base de
donnée, cartographie
des ressources
gommières et
formation de
techniciens sur la
production et le
contrôle de qualité.
Plantation de 1 000
ha de gommeraie
Amélioration de la
productivité et de la
production de
qualité, des
performances
économiques des
filières
119
I N V E S T I R AU MALI
Projets /
Programmes
FILIERE SESAME – ANNEE 2005
Système de production
Zone de Kayes (Kita, Kéniéba, Kayes, Bafoulabé),
Zone OHVN (Koulikoro, Kati, Kangaba, Banamba),
Zone CMDT (Sikasso, Bougouni, Koutiala),
Zone ORS (Dioro, Tamani, Farako, Sansanding),
Zone PDR-SAN (San, Tominian),
Zone de Mopti (Koro, Bankassi).
Zones de production
120
Condition de production
Culture pluviale
Variétés
Sésame blanc ; Sésame noir ; Sésame bigarré.
Produits et sous-produits commercialisés
Grain de Sésame en état
Huile de Sésame
Tourteaux.
Vannage à la main, soufflerie à Koutiala pour réduire les
impureté.
Actuellement, le sésame ne connaît pas de
transformation industrielle. L’huile extraite est faite à
partir d’une presse artisanale.
Les grains de sésame sont conservés dans des sacs ou
traditionnellement dans les jarres
Transport : par charrette, camion.
Traitements post-récoltes
Mode de conditionnement et de transport
I N V E S T I R AU MALI
Informations Chiffrées
Ces informations sur la filière sont très partielles à cause de l’insuffisance d’encadrement de la filière
Superficie
6 500 ha
Nombre d’exploitations agricoles concernées
3 400
Production annuelle
10 000 tonnes environ produites en 2003-2004
Rendement
300 à 500 kg / Ha
Marché de destination et volumes commercialisés
Marché national (Faible consommation)
Marché d’exportation (Burkina-Faso, Côte
Niigéria, Europe)
Volumes exportés : environ 8 000 tonnes.
Marge producteur
40 F CFA / Kg en culture extensive,
72 F CFA / kg en culture intensive,
125 F CFA / kg en culture biologique intensive.
Marge grossiste exportateur
7 F CFA /kg
d’Ivoire,
Organisation actuelle de la filière – Principaux acteurs
Organisation des producteurs
Intermédiaires
Structure interprofessionnelle
Groupements / Coopératives de Producteurs
Conseil régional de concertation des ruraux (CRCR)
Association
des
Organisations
Paysannes
Professionnelles (AOPP)
Existence de quelques collecteurs sur les marchés
ruraux.
Inexistante, pour le moment, car la filière est jeune sur le
plan promotion des filières.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
Structures Etatiques
T CMDT : encadrement de la production et appui à la
commercialisation par la recherche de clients ;
OHVN : encadrement technique des produits de
diversification à travers sa cellule agrobusiness, appui à
la commercialisation ;
ORS : encadrement de la production, fourniture
d’intrants ;
PDR-SAN : encadrement de la production et fourniture
d’intrants.
Structures Etatiques et privées
Structures privées et ONG
POVENCE REIME : appui la certification biologique en
zone OHVN ;
SOPRADEX (Burkina) : appui la certification biologique
en zone ORS et Koro ;
Enterprise Works Mali :fourniture intrants et équipements
de transformation ;
Agriculteurs sans frontières (KORO) : encadrement de
groupements pour la production du sésame.
IER : recherche sur les techniques de production et de
transformation ;
GRAT (Groupement de Recherches Appliquées et
Techniques) :
recherche en équipements de
transformation. Le conseil agricole est fourni par les
structures suivantes : CMDT, OHVN, ORS, PDR-SAN,
ONG.
Recherche / Conseil agricole
Atouts
Insuffisance de la recherche d’accompagnement sur les
variétés de semences, les itinéraires techniques de
production et de post-récolte ;
Sous-«équipement des producteurs :
Fluctuation des prix :
Mauvaise qualité marchande des produits ;
Difficultés d’approvisionnement en intrants de qualité
(semence, fumure organique et minérale) ;
Insuffisance des «équipements de transformation, de
conditionnement aux normes mondiales.
Projets et programmes d’appui
Projets/Programmes
Financement
Localisation
Projet
diversification
Revenus
à
(PDR)
FIDA
Ségou
Tominiam)
Projet
de
Diversification
et
d’Accroissement des
Revenus (PDAR) de
l’ORS de Ségou
Projet
de
Développement
intégré en aval de
Manantali (PDIAM)
Acteurs
Appuis proposés
Producteurs
agricoles
Conseil agricole et
renforcement
des
capacités
des
producteurs
Ségou (zone ORS)
Producteurs
agricoles
Conseil agricole et
fourniture d’intrants
pour la diversification
agricole.
Kayes (Bafoulabé)
Producteurs
agricoles
et Toutes zones du Mali
Producteurs,
collecteurs,
exportateurs
(San,
Fonds PPTE
OPEP ; BOAD
Le Programme de
Compétitivité et de Gouvernement
IDA
Diversification
agricole (PCDA)
(1) DNAMR, rapport bilan campagne 2003 et Enterprise Works, rapport 2003
(2) ACDI, Etudes filières agricoles au Mali, décembre 2003.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
Conseil agricole et
fourniture d’intrants
pour la diversification
agricole.
Amélioration de la
productivité et de la
production de qualité,
des
performances
économiques
des
filières.
I N V E S T I R AU MALI
Contraintes
Potentiel de production important dans de bonnes
conditions agro-écologiques :
Existence
d’acteurs confirmés de la production à
l’exportation ;
Marché national ; international ;
Présence d’encadrement technique et financier ;
Existence de structure d’appui à la filière.
de
des
San
121
Filière OIGNON / ECHALOTE – ANNEE 2005
Système de production
Zones de production
Condition de production
I N V E S T I R AU MALI
L’oignon / échalote est une culture irriguée de contre
saison et cultivée dans les jardins de case, dans les
zones hors casiers et sur les casiers rizicoles.
Période de production : Février – mai
Oignon Texas Early Yelow Grano, Jaune de Valence et
les variétés nigériennes : Violet de Galmi, Blanc de
Soumarana
Echalote : variété locale.
Variétés
122
Zone Office du Niger ;
Pays Dogon ;
Zone Péri-urbaine de Bamako (Kati, Koulikoro) ;
Produits et sous-produits commercialisés
Echalote en l’état ;
Echalote broyé séché ;
Echalote Sèche et Tranches (EST) ;
Echalote broyé séché en boules.
Traitements post-récoltes
Stockage dans des sacs de conservation ;
Séchage en boules ou en tranches.
Mode de conditionnement et de transport
Sacs divers de 25 ou 50 kg pour l’échalote et l’échalote
séché en tranches
Sachets de 50 ou 100 g pour l’échalote séché en
tranches
Transport par charrette et véhicule de transport
(camionnettes, camions) .
Informations chiffrées
Superficie (1)
8 200 hectares dont l’Office du Niger : 60 % ; Pays
Dogon 15 %, autres régions 25 %
Nombre d’exploitatios agricoles concernées
Non disponible
Production annuelle
232 000 tonnes
Rendement
Rendement moyen : 27 tonnes / ha en zone Office et 32
tonnes en Pays Dogon
Marchés de destination
Volumes exploités (2)
Marché intérieurs (90 %)
Marchés sous-régionaux (Guinée, Sénégal, Mauritanie,
Côte d’Ivoire et, parfois Burkina Faso.
Exportations partielles : 1600 tonnes
Marges (3)
Producteur
Grossiste
: 32 F CFA / kg
: 57 F CFA/ kg
Organisation actuelle de la filière – Principaux acteurs
Organisation des producteurs
Association de Groupement de Planteurs et Maraîchers
de Kati (AGMK)
Coopérative multifonctionnelle des Femmes Maraîchères
de Sikasso (COMUFEM)
Association Kanuba Numa de Péléngana – Ségou
Coopérative Djantoyéréla de Fouabougou – Niono
Nombreux autres groupements de producteurs en zone
Office du Niger et dans le Pays Dogon.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
Collecteurs qui assurent la collecte primaire pour le
compte des demi-grossistes ou des grossistes.
Détaillants qui sont des intermédiaires entre les demigrossistes / grossistes et les commercçants
Demi-grossistes/grossistes qui réalisent des transactions
sur les quantités importantes (GIE Benso-Ton et
Association des vendeurs de produits agricoles au
marché de Médine- Bamako)
Pas de structure interprofessionnelle
Structures Etatiques d’encadrement : ON, DRA de Mopti,
OHVN, chargées de l’appui conseil et de la formation des
producteurs.
Structures privées : BNDA et réseau des caisses
d’épargne et de crédit pour le financement des
groupements de producteurs.
Intermédiaires
Structures Interprofessionnelles
Structures Etatiques et privées
Atouts
Contraintes
- Produit compétitif à cause de son coût de production
inférieure de 25 % par rapport aux pays voisins ;
- Existence de fort potentiel de production d’échalote
dans les zones irriguées (ON, Sélingué) ;
- Existence d’un fort potentiel théorique pour les
exportations dans la sous-région
- Existence de projets et programmes pour la promotion
des filières agricoles (PACCEM, PRODEPAM, PCDA)
- Enclavement et éloignement des sites de production
par rapport aux marchés d’écoulement ;
- Petitesse des superficies cultivées par exploitation (0,5
ha en moyenne à l’Office du Niger ; moins de 0,3 ha hors
casiers rizicoles ; 350 m dans le pays Dogon ;
- L’envasement des petits barrages du Pays Dogon ;
- L’accès difficile au financement ;
- La transformation et le stockage sont peu développés,
en raison du problème technique des pertes encourues ;
- Faible organisation des acteurs.
123
Organisation actuelle de la filière – Principaux acteurs
Financement
Projet d’appui à la ACDI
Commercialisation
des Céréales du Mali
(PACCEM)
Projet
de
Développement de la
Production Agricole
du
Mali
(PRODEPAM)
US-AID
Le Programme de
Compétitivité et de Banque
Diversification
Etat
Agricole (PCDA)
Programme
Amélioration
AFD
Système
d’Exploitation (PASE)
Localisation
Acteurs
Régions : Ségou et Producteurs
Tombouctou
Toutes
Mali
régions
du Producteurs
Appuis proposés
Organisation de la
commercialisation
collective
des
céréales et l’échalote
organisée,
les
organisations
paysannes.
Amélioration de la
production et de la
productivité
des
filières agricoles.
Régions prioritaires : Tous les acteurs des Amélioration
des
Mondiale, Koulikoro, District de filières
techniques
de
BKO,
Sikasso,
production,
de
Ségou, Mopti.
transformation et des
performances
des
filières de production.
Rérions :
Koulikoro,
Ségou
Kayes, Producteurs
Sikasso,
Projet Diversification FIDA, BOAD, OPEP, Toutes zones du Mali
des Revenus (PDR- Etat
San)
(1) DNAMR, rapport bilan, campagne 2003
(2) ACDI, Etudes filières agricoles au Mali, décembre 2003
(3) ACDI, Etudes filières agricoles au Mali, décembre 2003.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
Producteurs
Conseil en gestion
des
exploitations,
mise en place de
système
d’information,
vulgarisation
des
technologies
Conseil
rural,
promotion
de
systèmes financiers.
I N V E S T I R AU MALI
Projets/Programmes
Filière BANANE – ANNEE 2005
Système de production
La banane, culture pérenne produisant annuellement, est
cultivée dans six (06) Bassins de production qui sont :
Mandé Takadougou/Farada, Wassoulou ; Banakéléya ;
Baguineda,; Kolodiéba dans les régions de Koulikoro, de
Sikasso er du District de Bamako.
Zones de production
Culture irriguée manuellement
Culture irriguée par pompage (irrigation par rigole ou
irrigation par planche).
Taille des exploitations varie entre 0,12 et 2 ha.
Condition de production
Variétés
Produits et sous-produits commercialisés
Mode de conditionnement et de transport
Traitements post-récoltes
I N V E S T I R AU MALI
124
La Grande naine
Banane en l’état
Transport par camionnette en vrac
Découpe, tri et mûrissage traditionnel et moderne
utilisées
Informations chiffrées
Nombre des producteurs
Superficie totale cultivée (1)
Non disponible avec précision
4 000 hectares
Superficie moyenne
Milieu rural : 0,8 à 1 hectare
Périurbain : 2 hectares
Périurbain : 2 hectares
Nombre d’exploitations agricoles concernées
Non disponible
Production annuelle (2)
62 000 tonnes par an
Rendement moyen
15 000 tonnes par hectare
Marché de destination / Volumes commercialisés
importations
Marché National uniquement :
50 000 tonnes
12 000 tonnes.
Producteur : 30 à 45 %
Grossiste
: 3%
Demi-grossiste : 10 à 17 %
Détaillant : 42 à 50 %
Marges (3)
Organisation actuelle de la filière – Principaux acteurs
Organisation des producteurs
Intermédiaires
Structures professionnelles et interprofessionnelles
Structure Etatiques et privées
Recherche / Conseil agricole
Fédération Nationale des Organisations des Producteurs
de Banane créée en 1999 sous le récépissé n° 528 du 20
juillet 2001
et regroupant 45 unions, associations
villageoises et un Ton villageois (Union des producteurs
du Mandé, de Baguinéda, de Faraba, de Sékorolé, de
Yanfolila, de Bambala ; Associations des producteurs :
de Kolondiéba, de Logo, Ton Villageois de Kayo, etc..)
Grossistes, demi-grossistes, détaillants (90 % femmes)
Structures professionnelles de commercialisation (GIE
Benso-Ton au marché de Médine – Bamako, Association
des Vendeurs de Bananes et de Fruits (AVBF) à
Namassa-Danka Bamako ; Association des Vendeurs de
Bananes à Bozola).
Structure Interprofessionnelle : Inexistante
Structures d’appui, vulgarisation, formation, DNAMR,
HELVETAS Mali
Structure de financement : BNDA et réseaux de caisse
de proximité (SFD) qui financent les projets privés ou
associatifs.
IER et IPR / IFRA qui mènent des programmes de
recherche variétales sur la banane.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
Atouts
Contraintes
Potentiel de production de la banane existe
Grand potentiel du marché intérieur encore inexploité
surtout dans les régions du Nord : Gao , Tombouctou,
Kidal ;
Techniques de production intensive insuffisamment
appliquées
- Marché non aménagé sous tendu par une insécurité
foncière ;
Possibilité d’exportation sur le marché Algérien en voie Manque d’infrastructure de mûrisserie, de stockage et de
d’exploitation ;
conservation du produit ;
Absence de logistique de transport approprié ;
Circuit de commercialisation de la banane assez bien Manquer de contrôle de qualité des produits utilisés dans
organisé avec des acteurs dynamiques ayant une bonne les processus de mûrissage ;
connaissance du terrain ;
Saisonnalité de l’approvisionnement en produit
entraînant une offre irrégulière ;
Présence d’acteurs avec un niveau de formation général Accès difficile au crédit bancaire pour les acteurs ;
adéquat surtout dans le commerce en Gros ;
Non maîtrise des techniques de gestion : peu de
Existence d’une organisation filière des producteurs de commerçants
enregistrent
comptablement
les
banane.
transactions ;
Non disponibilité d’informations pertinentes sur le marché
de la banane.
125
Organisation actuelle de la filière – Principaux acteurs
Financement
Localisation
Acteurs
Programme
Promotion des filières HELVETAS
(PRO-FIL)
Préfectures
de
Bougouni, Yanfolila Producteurs
et Kolondiéba
banane
Office
de
Développement
BAD
Rural de Sélingué
Zone Sélingué
Producteurs
banane
Toutes zones du Mali
Producteurs,
collecteurs,
exportateurs
Programme
de
Compétitivité et de Gouvernement
Et IDA
Diversification
Agricole (PCDA)
Appuis proposés
Appui-conseil,
de vulgarisation,
formation en vue
d’améliorer
la
productivité
et la
production.
Appui-conseil,
de vulgarisation,
formation en vue
d’améliorer
la
productivité
et la
production
Amélioration de la
productivité et de la
production de qualité,
des
performances
économiques
des
filières
(1) Rapport DNAMR, campagne 2004
(2) Institut du Sahel : étude de caractérisation des bassins de production de banane, janvier 2002
(3)Helvetas : étude diagnostic du fonctionnement de la filière Banane 2002.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
I N V E S T I R AU MALI
Projets/Programmes
Filière HARICOT VERT – ANNEE 2005
Système de production
La culture du haricot vert peut se faire partout au Mali.
Mais pour des raisons de proximité du site d’embarquement du
produit (zone aéroportuaire), le haricot est produit actuellement
dans les environs de Bamako (Ouéléssébougou, Dialakoroba,
Baguinéda, etc…).
Zones de production
Culture irriguée pratiquée dans les jardins maraîchers par les
producteurs individuels.
Condition de production
Variétés
Haricot vert extra fin
Haricot vert fin
Haricot Bobby
Produits et sous-produits commercialisés
Haricot vert à l’état frais
Traitements post-récoltes
Tri / conditionnement / stockage / conservation
Mode de conditionnement et de transport
Le haricot vert est emballé dans des cartons de 4 kg palettisés
et
transportés par avion
126
I N V E S T I R AU MALI
Informations chiffrées
Superficie (1)
122 ha
Nombre d’exportateurs agricoles concernés
Non disponible
Production annuelle (2)
1 022
Marché de destination / Volumes exportés
Pays de l’Union Européenne
255 tonnes
Marges
Producteur : 38 F CFA / kg en moyenne
Exportateur : 203 F CFA / kg
Organisation actuelle de la filière – Principaux acteurs
Organisation des producteurs
Existence de plusieurs groupements ou associations de
maraîchers (Kati ; Sikasso et Ségou) ;
Mais pas de groupements de producteurs autour de la
seule filière haricot vert.
Intermédiaires
Compte tenu de la délicatesse de cette filière sur le plan
qualité, il n’existe pas d’intermédiaires dans la filière.
Structure interprofessionnelle
Pas de structure interprofessionnelle
Structures Etatiques :
OHVN (Office de la Haute Vallée du Niger) pour
l’encadrement des producteurs ;
OPB (Office du Périmètre irrigué de Baguinéda) pour
l’encadrement des producteurs ;
ODRS (Office de Développement Rural de Sélingué)
pour l’encadrement technique des producteurs.
Structures Etatiques et privées
Recherche / conseil agricole
Structures privées exportateurs :
AMELEF (Association Malienne des Exportateurs de
Légumes et Fruits) organisation professionnelle pour
l’exploitation des produits ;
APEFEL (Association pour la promotion des Exportateurs
des Fruits et Légumes), association regroupant des
professionnels de l’exportation.
IER s’occupe des aspects recherche sur les filières ;
OHVN, OPB, ODRS, assurent le conseil agricole aux
producteurs.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
Contraintes
Atouts
Faiblesse des moyens matériels et humains des
opérateurs et faiblesse de leur position de négociation
vis-à-vis des transporteurs et des clients, du fait de leur
petite taille ;
Insuffisance de l’encadrement des producteurs ;
Mauvaise organisation des producteurs et maîtrise
insuffisante des systèmes de production ;
Difficulté d’approvisionnement en intrants de qualité ;
Crise de confiance entre producteurs et exportateurs ;
Equipement de conditionnement et de logistique
insuffisants ;
Concentration des exportateurs sur le marché français du
haricot extra fin au détriment des autres marchés
européens potentiels ;
Traçabilité du produit difficile à cause du manque
d’organisation des producteurs et de la crise de
confiance entre producteurs et exportateurs.
Projets et programmes d’appui
Projets/Programmes
127
Localisation
Acteurs
Projet TRADE Mali
Commercialisation des US-AID
produits agricoles
Toutes régions
Mali-France
US-AID
Toutes régions
Commerçants locaux, Promotion commerciale
exportateurs
et des filières agricoles
transformateurs
Facilitation à l’accès au
Commerçants locaux, crédit des opérateurs
exportateurs
et des filières
transformateurs
PRODEPAM (Projet de US-AID
Développement
des
Productions Agricoles
au Mali)
Toutes régions
Producteurs agricoles
Toutes zones du Mali
Producteurs ;collecteur,
exportateurs
Le
Programme
Compétitivité et
Diversification
Agricole (PCDA)
Financement
de
de Gouvernement et IDA
(1) DNAMR, Bilan campagne 2003 / 2004
(2) DNAMR, Bilan campagne 2003 / 2004
(3) Rapport AMELEF et Poste de contrôle phytosanitaire de l’aéroport
(4) PCDA, étude de base, ECOFIL, 2005.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
Appuis proposés
Amélioration de la
production et de la
productivité des filières
agricoles
Amélioration de la
productivité
de
la
production de qualité
des
performances
économiques
des
filières.
I N V E S T I R AU MALI
Créneau à l’exportation très porteur ;
Condition climatique et agronomique très favorable ;
Potentiel en terre irriguée important ;
Existence d’organisation de professionnels expérimentés
pour l’exportation du produit.
Filière HIBISCUS-BISSAP – ANNEE 2005
Système de production
Zone OHVN (Koulikoro, Kati, Kangaba, Banamba) ;
Zone CMDT (Sikasso, Bougouni, Koutiala) ;
Zone ORS (Dioro, tamani, Farako, Sansanding)
Zone PDR -San (San, Tominian)
Zones de production
Condition de production
Variétés
Produits et sous-produits commercialisés
Traitements post-récoltes
128
Mode de conditionnement et de transport
Culture pluviale généralement faite en bordure des
champs comme haie vive ou en association avec des
légumineuses ou des céréales.
Variété locale
Calices séchées ;
Boissons (jus, sirop)
Confiture
Séchage / Stockage et conditionnement des calices
séchées
Actuellement, l’hibiscus ne connaît pas de transformation
industrielle mais artisanale pour les boissons et les
confitures.
-L’Hibiscus séché est conditionné dans des sacs de 25 à
50 kg et transporté dans des camions. Les boissons
artisanales sont conditionnées dans des bouteilles en
plastique de 1 L et les confitures dans des bocaux en
verre ou plastique de 50 g.
I N V E S T I R AU MALI
Informations chiffrées
Ces informations sont très partielles car les statistiques sur la filière sont peu maîtrisées
Superficie
Nombre d’exploitation agricoles
Production annuelle
Rendement
10 320 ha emblavés
Non disponible
3 096 tonnes produites en 2003 / 2004
300 – 500 kg/ Ha
Marché de destination et volume
Allemagne, Grande Bretagne, USA, Côte d’Ivoire, Italie,
France, Chine, Brésil, Burkina-Faso, Singapour, Ghana,
Soudan, Sénégal, Mauritanie, Guinée.
7 000 tonnes environ de volume exportés.
Producteur :
67 F CFA /Kg
Grossiste : niveau régional : 111 F CFA /kg
Grossiste de Bamako :
218 F CFA / Kg
Transformation en jus :
215 F CFA /Kg
Marges
Organisation actuelle de la filière – Principaux acteurs
Organisation des producteurs
Intermédiaires
Structure interprofessionnelle
Existence de groupements féminins de productrices en
zone ORS, OHVN et PDR-San
Existence de collecteurs sur les marchés ruraux
Inexistante pour le moment
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
Structures Etatiques
CMDT : encadrement de la production et appui à la
commercialisation par la recherche de clients ;
OHVN : encadrement technique des produits de
diversification à travers sa cellule agrobusiness, appui à
la commercialisation ;
ORS : encadrement de la production, fourniture
d’intrants ;
PDR-San : encadrement de la production et fourniture
d’intrants.
Structures Etatiques et privées
Structures privées
La SOCIETE TROPEX avec l’appui de l’ORS, exporte le
bissap ;
D’autres exportateurs fournissent des clients au Sénégal,
en Guinée, en Mauritanie et en Côte d’Ivoire ;
Exportateurs / Importateurs de la Société Burkinabé
TROLEX
Recherche / conseil agricole
IER : recherche sur les techniques de production et de
transformation ;
Conseil agricole assuré par CMDT, OHVN, ORS, PDRSan et ONG.
Contraintes
Atouts
Projets et programmes d’appui
Projets/Programmes
Financement
Projets
de
diversification
des FIDA
Revenus
à
San
(PDR)
Projets
de
Diversification
et
Accroissement des Fonds PPTE
Revenus (PDAR) de
l’ORS de Ségou.
Le Programme de
Compétitivité et de Gouvernement
Diversification
IDA
Agricole (PCDA)
Localisation
Ségou
Tominian)
Acteurs
(San, Producteurs
agricoles
Ségou (zone ORS)
et Toutes zones du Mali
(1) DNAMR, rapport Bilan, campagne 2003
(2) ACDI, Etudes, filières agricoles au mali, décembre 2003
(3) ACDI, Etudes agricoles au mali, décembre 2003.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
Producteurs
agricoles
Producteurs,
collecteurs,
exportateurs
Appuis proposés
Conseil agricole et
renforcement
des
capacités
des
producteurs
Conseil agricole et
fourniture d’intrants
pour la diversification
agricole
Amélioration de la
productivité et de la
production de qualité,
des
performances
économiques
des
filières.
I N V E S T I R AU MALI
129
Existence d’une demande nationale et internationale Insuffisance de la recherche d’accompagnement sur les
variétés de semences, les itinéraires techniques de
forte ;
production et post-récolte ;
Un marché aux prix producteurs exportateurs Le manque de technologie appropriée pour la
conservation / stockage - conditionnement
et de
rémunérateurs et compétitifs ;
Une production de diversification intégrée aux systèmes transformation pour les produits de qualité ;
Longueur de la chaîne des intermédiaires vivant dans
de production dominant (Coton, Riz, Mil, Sorgho, etc..)
les pays UEMOA et achetant pour le compte des
importateurs européens ou américains ;
Mauvaise qualité du produit mis en marché ;
Faible transformation industrielle du produit.
Filière MANGUE – ANNEE 2005
Système de production
Régions concernées : Kayes (Préfectures
Kita),
Koulikoro (Préfectures Kati), Dioïla, Koulikoro, Kangaba,
Sikasso (Préfectures Kolondiéba, Yanfolila, Bougouni,
Sikasso, Koutiala, Yorosso.
Le manguier est une plante pluriannuelle cultivée pour
ses fruits.
Culture pratiquée en irrigué, le manguier est
généralement planté en saison pluvieuse et bénéficie de
l’irrigation en saison sèche.
Période de production : Mars à Juillet.
IER dispose de plus de 35 variétés de mangues
Mais les variétés les plus importantes et exportables
sont : Kent, Kett, Arnélie, Valencia.
Fruits en l’état ;
Jus et confiture
Mangue séchée
Tri, lavage, calibrage dans les stations de
conditionnement dont la plupart sont manuelles
Transport dans des cageots de 20 kg pour traitement en
station
Emballage après traitement en station : carton de 4 kg
en bateau et 6 kg en avion
Transport : camion, train, bateau, avion.
Zones de production
Conditions de production
Variétés
Produits et sous-produits commercialisés
Traitements post-récoltes
Mode de conditionnement et de transport
130
Informations chiffrées
Superficie
Nombre de pieds par hectare
Nombre d’exploitations agricoles concernées
Production annuelle
I N V E S T I R AU MALI
Rendement par hectare
Marché de destination et volume
Marge producteur
Marge Pisteur
Marge exportateur
28 400 hectares environ
100 pieds/hectare
15 000 exploitations concernées environ
550 000 tonnes environ pour toutes variétés confondues
Potentiel exportable : 60 000 tonnes environ
Variable selon les variétés
Rendement moyen : 6 tonnes par hectare
Marché national avec 90 % des volumes présentés
Marché sous-régional : (Côte d’Ivoire, Mauritanie,
Sénégal, Burkina-Faso, Maroc) avec 3 % des volumes ;
Marché international : (France, Pays-Bas, Belgique,
Luxembourg, Allemagne, Royaume-Uni, Suisse, Arabie
Saoudite) avec 2 % des volumes
Volumes exportés en 2004 en Europe 2 404 tonnes.
Ventes locales : 21 F CFA/Kg
Exportation par bateau : 25 F CFA/kg
Exportation par avion :
27 F CFA /kg
Exportation par avion : 11 F CFA/Kg
Exportation par bateau : 6 F CFA /kg
Par bateau : 76 F CFA /kg
Par avion : 148 F CFA /kg
Organisation actuelle de la filière – Principaux acteurs
Organisation des producteurs
Intermédiaires et sociétés exportatrices
Intermédiaires et sociétés exportatrices
Structures professionnelles et interprofessionnelles
Coopérative des Producteurs de mangues de Bamako
(COPROMANG).
Coopérative des planteurs et maraîchers de Sikasso
Union régionale des producteurs de mangues de Sikasso
Union des coopératives de producteurs de mangues de
Yanfolila
Association de Groupement de Planteurs et mara^chers
de Kati (AGMK)
Groupements de planteurs et maraîchers dans les
préfectures
Pisteurs : chargés de la collecte des mangues pour les
exportateurs et servent d’intermédiaires entre les
producteurs et les sociétés exportatrices
Transitaires : chargés de régler les modalités
administratives d’exportation et servent d’intermédiaires
entre les autorités administratives et les exportateurs.
13 sociétés exportatrices (TEM, mali Primeurs,
Négotrade, Flex Mali, Etablissement YAFFA et Frères,
Primaire Expansion, Fruits Legs mali, Soleil Vert, Codex
port Mali, IB Négoce, All Agrobusiness Compagny,
Fuitex).
Association Malienne des Exportateurs des Fruits et
Légumes (AMELEF)
Association des Professionnels Exportateurs des Fruits
et Légumes (APEFEL)
Association des Jeunes Exportateurs (AJEX)
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
Direction nationale du Commerce et de la Concurrence
(DNCC) délivre les autorisations d’exploitations
Direction Nationale des Industries (DNI) : chargée de
coordonner l’élaboration des normes de qualité
VERITAS : structure privée chargée du contrôle de
qualité des produits d’exportation.
Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture du
mali (APCAM) : chargée de l’organisation des
producteurs
BNDA : chargée du financement des acteurs de la filière.
DNA : Encadrement des producteurs
IER : Recherche sur les technologies de production et
sur les technologies alimentaires
IPR / IFRA : recherche sur la conservation et la
transformation
Structures Etatiques et privées
Recherche / Conseil agricole
Atouts
Contraintes
Non maîtrise des itinéraires techniques par les
producteurs ;
Conditions climatiques très favorables à la production de Dispersion et taille petite des exploitations rendant
difficile la mise en œuvre efficace de la traçabilité.
mangue
Le manque de professionnalisme des acteurs de la filière
Existence de peuplements importants de manguiers
–producteurs, collecteurs, exportateurs).
Diversité des variétés
Existence d’un marché potentiel important au plan sous- Insuffisance des services d’appui conseil aux
producteurs
régional et international pour les produits transformés.
L’enclavement des zones de production et difficultés
d’accès au transport maritime
Non diversification du marché de la mangue et
concentration des exportateurs sur le seul marché de
Runggis
Difficultés d’adaptation aux normes européennes
exigées.
131
Financement
US-AID
Localisation
Toutes régions
Acteurs
Commerçants locaux
Appuis proposés
Promotion
commerciale des
filières agricoles
Exportateurs et
transformateurs
Mali - France
US-AID
Toutes régions
Commerçants
Facilitation à l’accès
locaux, exportateurs au
crédit
des
et transformateurs
opérateurs
de la
filière mangue
PRODEPAM (Projet
Producteurs
Amélioration de la
de
Développement US-AID
Toutes régions
agricoles
production et de la
des
Productions
productivité
des
Agricoles au Mali)
filières agricoles
Amélioration
de
l’intensification
Gouvernement et
Toutes zones du Mali Producteurs,
Le Programme de
agricole
et
des
IDA
collecteurs,
Compétitivité et de
performances de la
exportateurs
Diversification
filière mangue.
Agricole (PCDA)
Appui-conseil,
Programme
HELVETAS
Préfectures de
Producteurs de
vulgarisation,
Promotion des
Bougouni, Yanfolila
banane
formation en vue
Filières (PRO-FIL)
et Kolondiéba
d’améliorer
la
production biologique
de la mangue et
appui
commercialisation.
Projet-Cadre Intégré PNUD
District de Bamako et Producteurs
Appui-conseil
au
du Commerce
Sikasso
développement des
filières de qualité
Programme
Gouvernement
et Toutes régions
PME et PMI
Développement
et
Croissance
IDA
promotion des PME
économique
et PMI
Projet Jekassy
Coopération SUISSE Préfectures :
Producteurs,
Appui-conseil
aux
Sikasso, Koutiala et transformateurs
producteurs
et
Yorosso
promotion
commerciale
des
produits transformés.
PASAOP
Banque Mondiale,
Toutes zones du mali Producteurs
Conseil
rural,
Etat
organisation
des
producteurs
(1) APROFA, étude du potentiel de la filière mangue dans la région de Sikasso 2001 et HELVETAS, études de caractérisation de
filière mangue dans la zone périurbaine de Bamako 2002
(2) Etudes APROFA 2001 et HELVETAS 2002
(3) Etudes APROFA 2001 et HELVETAS 2002
(4) PCDA, actualisation de l’étude compétitivité des filières agricoles, Mai 2004
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
I N V E S T I R AU MALI
Projets et programmes d’appui
Projets /Programmes
Projet TRADE Mali
Filière POIS SUCRE - ANNEE 2005
Système de production
Région de Sikasso (Cercles de Sikasso et Kadiolo et en
introduction dans la région de Ségou (Cercle de san)
Zones de production
Le pois sucré ou souchet est une plante herbacée
produite en culture pluviale pour ses rhizomes tubérisés.
Il ne bénéficie encore d’aucune technique d’irrigation.
Le pois sucré est cultivé en Août pour être récolté de
décembre à février.
Condition de production
Variétés de type cultivars qui se distinguent par les
formes diverses de leurs tubercules :
Variété à tubercules allongés
Variété à tubercules arrondis
Inexistence actuellement de variétés commercialisées.
Variétés
Pois sucré à l’état cru ou transformé en jus ou en gâteau
(cas au Niger)
Au niveau international, le souchet est utilisé en
biscuiterie, en brasserie pour la fabrication des jus.
Produits et sous-produits commercialisés
132
Traitements post-récoltes
Tri, calibrage et stockage dans les infrastructures
traditionnelles par les producteurs et dans des magasins
modernes par les collecteurs ou intermédiaires.
Conditionné dans des sacs de 50 ou 80 kg
Transport : charrette, véhicule, bateau (export).
I N V E S T I R AU MALI
Mode de conditionnement et de transport
Informations chiffrées
Superficie
1 953 hectares en 1999
1 565 ha en 2003
Nombre d’exploitations agricoles concernées
8 703 dont 5 914 exploitations pour les femmes
Production annuelle (1)
6 285 Tonnes en 1999
3 645 tonnes en 2003
Rendement
3 à 4 tonnes / hectare
Marché de destination et volume
Marché local , Côte d’Ivoire, Espagne et Suisse
Volumes exportés en 2001 : 997 tonnes.
Producteur : 34 F CFA /Kg
Collecteur : non disponible
Exportateur : 11 F CFA / kg
Marges
Organisation actuelle de la filière – Principaux acteurs
Organisation des producteurs
Association des Producteurs de Pois sucré de Sikasso et
de Kadiolo (APPSK)
Intermédiaires
Collecteurs :
demi-grossistes
(Association
des
commerçants de pois sucrés de Sikasso ; grossistes /
exportateurs, détaillants.
Structures Interprofessionnelles
Non disponible
Structures Etatiques et privées
SNV : Appui à l’organisation de la commercialisation du
pois sucré
BNDA : Appui au financement des intrants agricoles
SNV : Appui à l’organisation de la commercialisation du
pois sucré
BNDA : Appui au financement des intrants agricoles
Recherche / conseil agricole
IER : Recherche sur les itinéraires techniques ;
DNA / CMDT : encadrement des producteurs
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
Contraintes
Atouts
Potentiel écologique et climatique favorable
Expérience des paysans dans la culture du pois sucré
Qualité organoleptique du produit
Demande extérieure importante et non satisfaite
Existence d’une association des producteurs de la filière.
Absence de concertation entre les acteurs de la filière :
Système d’information sur les marchés agricoles non
performants
Dispositif de contrôle phytosanitaire non performant ;
Problème d’approvisionnement en semences améliorées
et en intrants ;
Itinéraires techniques non encore maîtrisé ;
Méthode de récolte pénible et archaïque
Insuffisance de capacité de stockage adéquat ;
Problème de qualité et risque d’attatoxine à la
commercialisation
Faible organisation des acteurs de la filière et fluctuation
des prix au producteur
Faiblesses de capacité financière des commerçants et
exportateurs.
Projets et Programmes d’appui
PASAOP
/ Financement
Banque
Etat
Mondiale, Toutes régions
Le Programme de
Compétitivité et de Gouvernement
IDA
Diversification
Agricole (PCDA)
Projet Jekassy
Localisation
et Toutes zones du Mali
Coopération SUISSE
Projet Cadre Intégré PNUD
du Commerce
Acteurs
Appuis proposés
Producteurs
Conseil
organisation
producteurs
Producteurs,
collecteurs,
exportateurs
Amélioration de la
productivité et de la
production de qualité,
des
performances
économiques
des
filières
rural,
des
Préfectures Sikasso, Producteurs,
Koutiala et Yorosso
transformateurs
Appui - conseil aux
producteurs
et
promotion
commerciale
des
produits transformés
Toutes zones du Mali
Appui-conseil
au
Développement des
filières de qualité.
(1) Rapport d’activités APROFA 1999 et CMDT 2003
(2) Rapport 2003 / 2004 CMDT et APROFA 1999
(3) Rapport d’activités APROFA 2001
(4) Etudes analyse compétitivité des filières, septembre 2002.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
Producteurs
133
I N V E S T I R AU MALI
Projets
Programmes
Filière POMME DE TERRE
Système de production
La pomme de terre peut se cultiver partout au Mali
pourvu qu’il y ait de l’eau pour son arrosage.
Les principales zones de production sont :
Région de Sikasso (80 % de la production totale) ;
Région de Koulikoro (Kati, Koulikoro)
Zone Office du Niger.
Zones de production
La pomme de terre est une culture de contre saison
généralement cultivée en irrigation manuelle à partir de la
semence importée dans les bas-fonds. Elle est aussi
cultivée en saison pluvieuse dans certaines zones
hautes avec des semences locales.
La culture utilise beaucoup la fumure minérale et
organique.
Période de production contre-saison : décembre à mars
Période de production de saison pluviale : Août à
septembre
Conditions de production
Plusieurs variétés sont cultivées au Mali :
Claustar,
Spunta,
Pramina
Mondial ;
Sahel ;
Diamant ;
Lisetta, etc..
La pomme de terre en état ; CHPS, Pomme de terre
séchée
134
Variétés
I N V E S T I R AU MALI
Produits et sous-produits commercialisés
La pomme de terre est traditionnellement stockée par les
producteurs dans les sacs et les pertes sont élevées et
peuvent atteindre plus de 50 %
De plus en plus, la pomme de terre est triée , traitée avec
des produits anti-longiques et anti-germes et stockées
dans des chambres de conservation aérées ou ventilées
(caveaux ou des cases de conservation).
Traitements post-récoltes
Mode de conditionnement et de transport
Caisses de 25 ou 30 kg pour les semences de pomme
de terre.
Sacs de 25 kg pour la pomme de terre de consommation
Informations chiffrées
Superficie
Nombre d’exploitations agricoles concernées
Production annuelle
Rendement
Marché de destination et volume
Marge producteur
Marge commerçant local
Marge exportateur
2 766 hectares
Non disponible
61 000 tonnes
22 tonnes / hectare
Marché national (80 % des volumes)
Marché sous-régional (Sénégal, Burkina-Faso, Côte
d’Ivoire, Mauritanie)
Exportation : 4 000 T essentiellement dirigé vers la Côte
d’Ivoire et le Burkina-Faso
40 F CFA/kg
Pleine saison : 10 F CFA / kg
En juin / juillet : 60 F CFA
45 F CFA / kg
Organisation actuelle de la filière è Principaux acteur
Organisation des producteurs
Association des Producteurs de Pomme de terre de
Sikasso (APPTS)
Association de Groupements de planteurs et maraîcher
de Kati (AGMK) et de Koulikoro
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
Collecteurs qui assurent la collecte primaire pour le
compte des demi-grossistes ou des grossistes.
Détaillants qui sont des intermédiaires entre les demigrossistes/grossistes et les consommateurs (GIE Benso
Ton et Association des Vendeurs des Produits Agricoles
du marché de Medine.
Intermédiaires
Structures interprofessionnelles
Inexistantes.
OMA : pour l’observation et le suivi des marchés
agricoles
ONG AMATEVI : pour l’encadrement et le renforcement
des capacités des producteurs.
BNDA et Kafo Jiginè : pour le financement des intrants
agricoles
Structures étatiques et privées
Structures d’appui-conseil : DNA, ON, OHVN
Structures de recherche :
IER : pour les itinéraires techniques
URDOC : pour les études économiques
IPR / IFRA : pour la recherche sur les semences (Microplants)
Atouts
Contraintes
Potentiel important de zone favorable à la production de
la pomme de terre ;
Expérience des producteurs des zones traditionnelles de
production dans la maîtrise des itinéraires techniques ;
Demande intérieur en croissance régulière et forte ;
La rentabilité financière et économique avérée ;
Les marchés d’exportation apparaissent porteurs
(Sénégal, Côte d’Ivoire, Mauritanie, Gambie, Togo)
Forte main d’œuvre demandée par le système
traditionnel d’irrigation ;
Coûts de production élevé malgré les bonnes
performances ;
Poste d’intrants important, nécessitant un système de
financement approprié de la campagne ;
Techniques de conservation améliorées peu diffusées,
malgré leur intérêt économique ;
Les opérateurs à l’exportation manquent d’informations
faites sur l’évolution des marchés, et sont handicapés par
des problèmes de qualité. ;
Absence de financement adéquat pour les opérateurs
d’exportation
Projets et programmes d’appui
Projets/Programmes
Financement
Localisation
Acteurs
Projet TRADE Mlai
(Commercialisation
US-AID
des
produits
agricoles)
Toutes régions
Commerçants
Promotion
locaux, exportateurs commerciale
des
et transformateurs
filières agricoles
Mali – France
Toutes régions
Commerçants
Facilitation à l’accès
locaux, exportateurs au
crédit
des
opérateurs
des
et transformateurs
filières
Toutes régions
Producteurs
agricoles
Toutes zones du Mali
Producteurs,
collecteurs,
exportateurs
US-AID
PRODEPAM (Projet
de
Développement US-AIOD
des
Productions
Agricoles au Mali)
Le Programme de Groupement et IDA
Compétitivité et de
Développement
Agricole (PCDA)
(1) DNAMR, rapport bilan campagne 2003
(2) ACDI, Etudes sur filières agricoles au mali, décembre 2003
(3) PCDA, Etudes analyse économique des filières agricoles, Mai 2004.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
Appuis proposés
Amélioration de la
production et de la
productivité
des
filières agricoles
Amélioration de la
productivité et de la
production de qualité,
des
performances
économiques
des
filières.
135
I N V E S T I R AU MALI
Recherche / Conseil agricole
ANNEXE 3 : AMENAGEMENTS HYDRO-AGRICOLES 20032007
PROGRAMME D' AMENAGEMENT
HYDRO AGRICOLE 2003/2007
Situation du financement en 2005
REGIONS
136
SUPERFICIE
S DONT
OBJECTIF
FINANCEMENT
DESIGNATIONS 2003/2007 FINANCEMENT
OBTENU (FCFA)
EST ACQUITS
(en ha)
(1) (en ha)
Maîtrise totale
1 712
1 573
13 072 025 000
PDIAM (fonds
1 562
1 562
12 912 025 000
arabes)
PDIAM OMVS
I N V E S T I R AU MALI
KAYES
PDIAM (ppm)
BAS fonds
PDIAM
PDRIK
PSSA
Sous Total
Kayes
Maîtrise totale
OPIB
KOULIKORO
SIKASSO
SEGOU
PAPIM
FODESA
(ppm)
Submersion
contrôlée
PSSA
Sous Total
Koulikoro
Maîtrise totale
ORDS
PAPIM (ppm)
Sous Total
Sikasso
zone ON
Maîtrise Totale
Sokolo
M'Béwani
Koumouna
Siengo
Kémacina
Nayo
Kogoni peuhl
M'Béwani D
Kl4
Makarila
Témou
Séribala nord
Séribabougou
N'Débougou
PPS
139
2 500 000 000
139
2 500 000 000
11
1 040
80
960
0
11
1 126
80
960
86
160 000 000
1 725 000 000
15 000 000
1 710 000 000
117 868 446
2 752
2 699
14 797 025 000
139
2 500 000 000
1 581
1 251
5 783 108 340
330
1 146 494 845
485
155
465 000 000
330
1 146 494 845
1 094
1 094
5 305 900 000
0
2
12 208 340
FIDA
0
130
57 483 000
FAO/Libye
0
130
57 483 000
1 579
1 381
5 783 108 340
330
1 146 494 845
430
60
90 000 000
370
1 850 000 000
370
1 850 000 000
370
1 850 000 000
7 385
28 155 000 000
2 500
7 500 000 000
885
885
2 655 000 000
2 500
2 500
7 500 000 000
60
60
90 000 000
430
60
90 000 000
26 639
18 704
79 234 533 540
1 000
1 315
1 115
520
3 160
500
345
2 000
1 114
300
250
1 350
30
2 200
30
1 000
1 440
1 115
520
3 160
500
345
2 000
1 114
300
250
675
30
2 200
30
1 986 837 000
3 294 000 000
3 500 000 000
17 680 000 000
15 204 000 000
299 864 718
1 042 566 000
7 192 000 000
1 427 007 000
243 927 020
181 769 032
2 430 000 000
12 562 770
6 600 000 000
120 000 000
Phédié
2 500
2 500
7 500 000 000
OBSERV.
Source
potentielle :
OMVS
BN/PPTE
BN/PPTE
BID/GRM
FAO/Libye
BN/PPTE
Source
potentielle :
BN/PPTE
BAD/FAD/GRM
370
2 500
Molodo nord
SUPERFICIES FINANCEMENT
A
RESTANT A
AMENAGER RECHERCHER
(FCFA)
(en ha)
FK/FSD/BID/O
PEP/GRM
139
Niaro
Rétail 4bis
SOURCES DE
FINANCEMENT
Source
potentielle :
Non
déterminée
BAD/FAD/GRM
IDA/GRM
IDA/GRM
IDA/GRM
BID/GRM
FK/GRM
Pays Bas
Pays Bas
BOAD/GRM
USAID/GRM
BSI
BSI
BSI/PRIVE
BSI
KFW
BSI
Source
potentielle :
OMVS
FRF
Source
potentielle :
OMVS
Source
potentielle :
OMVS
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
SEGOU
MOPTI
Minimana
Autres zones
Maîtrise totale
PIV/ORS
Extension
San _Ouest
FODESA
(ppm)
FODESA
BAS fonds
Projet
Moyen Bani
Submersion
contrôlée
Projet
Moyen Bani
Sous total
Ségou
Maîtrise de
l'eau
PIV/PNIR
VRES
PIV/ORM
PADER
PSSA
BAS fonds
PDAZD
(Douentza)
Sous total
Mopti
Maîtrise de
l'eau
PIV/PNIR
PDAIS
PMN
TOMBOUCTOU
Blé
PIV/PDZL
GAO
25
298
25
558
20 000 000
1 742 107 925
20
250
20
250
174 941 225
1 500 000 000
28
28
51 666 695
FIDA
0
250
260
316
67 166 700
500 000 000
FIDA
250
316
500 000 000
BAD/FAD/GRM
7 850
7 850
16 350 000 000
7 850
7 850
16 350 000 000
35 037
27 428
97 826 641 465
3 777
3 969
9 301 421 946
500
1 200
217
1 860
500
1 200
217
1 860
2 000 000 000
489 222 500
255 000 000
6 121 100 000
436 099 446
7 385
28 155 000 000
BAD/FAD/GRM
BM/GRM
FED
BN/PPTE
BAD/FAD/GRM
FAO/Pays
Bas/Libye
137
0
1 000
3 000 000 000
1 000
0
1 000
3 000 000 000
4 777
3 969
9 301 421 946
1 000
3 000 000 000
14 463
5 181
9 223 345 729
10 000
25 000 000 000
250
400
3 600
250
400
3 600
1 000 000 000
3 198 033 379
3 600 000 000
10 000
25 000 000 000
10 000
25 000 000 000
BM/GRM
BADEA/GRM
GTZ
10 000
173 812 350
1 200 000 000
PIDRN (ppm)
0
18
51 500 000
1 000
1 000
643 433 759
1 000
1 000
643 433 759
15 463
6 181
9 866 779 488
1 241
1 959
9 273 542 670
250
481
470
250
481
470
1 000 000 000
2 292 042 670
4 600 000 000
Source
potentielle :
OMVS
BN/PPTE
Luxembourg
192
700
Submersion
Contrôlée
PRODECA(sc)
Sous total Gao
Oueds
Sous total
Kidal
10 500 000 000
0
213
PIV/PIDRN
1 500
1 000
0
PIDRN(ppm)
TOTAL
MAITRISE DE
L'EAU
TOTAL BAS
FONDS
TOTAL AUTRES
AMENAGEMENTS
TOTAL
GENERAL
10 500 000 000
213
PRDECA(ppm)
KIDAL
1 500
PIV/PIDRN
Submersion
contrôlée
/ Décrue
PDZL
/ Mares-Lacs
Sous total
Tombouctou
Maîtrise de
l'eau
PIV/PNIR
PIV/PRODECA
PAPIV
BSI /
Investisseurs
privés
USAID
3 000
Sources
potentielle :
OMVS
FIDA
FIDA/BOAD/FS
B
FIDA/BOAD/FS
B
FIDA
BM/GRM
BAD/FAD/GRM
BADEA/GRM
FIDA/BOAD/FS
B
BAD/FAD/GRM
FIDA/BOAD/FS
B
0
700
1 200 000 000
40
40
130 000 000
0
18
51 500 000
2 901
2 901
2 601 064 080
2 901
4 142
100
2 901
4 860
100
2 601 064 080
11 874 606 750
450 000 000
100
100
450 000 000
50 139
33 254
127 720 085 150
18 224
58 651 694
2 290
1 442
2 225 000 000
1 000
3 000 000 000
11 851
11 981
20 044 497 839
64 280
46 677
149 989 582 989
19 224
61 651 694 845
BAD/FAD/GRM
BM/GRM
(1) Les superficies dont le financement est acquis comprennent : les superficies déjà aménagées et réceptionnées, les superficies dont les travaux
sont en exécution ou en démarrage imminent et les superficies dont le financement est acquis mais dont les travaux n’ont pas encore démarré.
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
I N V E S T I R AU MALI
Alatona
ANNEXE 4 : STATISTIQUES DES IMPORTATIONS DES
INTRANTS
Source : Ministère des Finances
STATISTIQUES D'IMPORTATION DE SEMENCES EN 2005
POIDS VALEURS TAXES
LIBELLE
Nomenclature
0713310010
----- DE SEMENCE
0713310090
----- AUTRES
108
0713320090
----- AUTRES
2 695
0713330010
----- DE SEMENCE
735
1006101000
--- DE SEMENCE
1005100000
Mais de semence
1202101000
--- DE SEMENCES
Total
474 1 435 000
TCI
DD
ISCP
71 750
35 725
15 819
0
7 145
0
357
179 7 781
357
67 471
54 250
11 393
0
0
0
0
0 9 765
0
78 103
11 625
349
0
0
0
0
0
0
0
12 709
64 870 1 936 250
58 088
0
0
0
0
0
0
0 2 059 208
430 544
45 210
0
21 528
0
4 306
2 153
0
77 300 1 591 750
146
542 5 495 144
47 753
0
0
0
0
0
0
329 287
0
100 423
0 19 013
7 175
BE
0
360
0 14 350
PCS
TVA
PC
RS
150 675
0 14 350 1 693 774
4 306
508 407
0 1 716 803
9 507 17 546 19 013 6 136 475
STATISTIQUES D'IMPORTATION DE SEMENCES EN 2004
138
POIDS VALEURS TAXES
LIBELLE
Nomenclature
----- DE SEMENCE
365
278 412
20 881
0
1202201000
--- DE SEMENCES
26 715
1207201000
--- DE SEMENCES
Total
PC
0
2 784
1 392
0
0
TCI
BE
PCS
TVA
RS
13 921
DD
ISCP
0713320010
0
2 784
16 705
0 90 000
0
90 000
500 000
90 000
0
0
373 1 242 000
93 150
0
62 100
0 12 420
6 210
0 12 420
74 520
27 453 2 020 412
204 031
0
76 021
0 15 204
7 602 90 000 15 204
181 225
STATISTIQUES D'IMPORTATION DE SEMENCES EN 2003
I N V E S T I R AU MALI
POIDS VALEURS TAXES
LIBELLE
Nomenclature
0713310010
----- DE SEMENCE
0713330010
----- DE SEMENCE
Total
42
TCI
DD
ISCP
RS
PC
PCS
TVA
BE
835 933
62 695
0
41 797
0
8 359
4 180
0
8 359
50 156
600 1 950 000
146 250
0
97 500
0 19 500
9 750
0 19 500
117 000
642 2 785 933
208 945
0
139 297
0 27 859 13 930
0 27 859
167 156
STATISTIQUES D'IMPORTATION DE SEMENCES EN 2002
LIBELLE
Nomenclature
POIDS VALEURS TAXES
TCI
DD
ISCP
RS
PC
TVA
PCS
BE
0713310010
----- DE SEMENCE
144 2 125 944
265 742
106 297
106 297
0 21 259 10 630
0 21 259 2 657 572
0713320010
----- DE SEMENCE
800 3 346 700
418 338
167 335
167 335
0 33 467 16 734
0 33 467 4 184 176
1005100000
Mais de semence
10 650
886 000
75 310
0
44 300
0
0 17 720 1 047 270
1202201000
--- DE SEMENCES
14 000 1 500 000
112 500
75 000
0
1207201000
--- DE SEMENCES
Total
8 860
4 430
0 15 000
7 500
0 15 000 1 739 000
61 000 20 955 800 2 619 476 1 047 790 1 047 790
0 209 558 104 780
0 209 558 26 255 752
86 594 28 814 444 3 491 366 1 396 422 1 365 722
0 288 144 144 074
0 297 004 35 883 770
ANNEE 2006
Nomenclature
0701100000
LIBELLE
POIDS VALEURS TAXES
Semence de pomme
250
62 500
0
de terre
0713100000
Pois
421 450 81 126 295
0
0713310010
Semence de haricot
421 700 81 188 795
0
1005100000
Semence de maïs
1207201000
Semence de coton
Total
5 000
6 821 985
409 320
61 000 43 174 000 2 590 440
66 000 49 995 985 2 999 760
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
STATISTIQUES D'IMPORTATION D'ENGRAIS EN 2001
LIBELLES
NOMENCLATURE
3102100000
Urée,même en solution aqueuse
3102210000
Sulfate d'ammonium
3102290000
Sels doubles et mélanges de sulfate et nitrate d'ammonium
3102300000
Nitrate d'ammonium,même en solution aqueuse
3102500000
Nitrate de sodium
3102600000
3102900000
Sel doubles et mélanges de nitrates de calcium et d'ammonium
Autres engrais minéraux ou chimiques azotes,y.c.mélanges non
spécifies
3103900000
Autres engrais minéraux ou chimiques phosphates
3104200000
Chlorure de potassium
3104300000
Sulfate de potassium
Engrais du chap.31 en tablettes ou emballages n'excédant pas 10
kg brut
3105100000
3105200000
148 000
3105510000
Engrais minéraux ou chimiques avec azote,phosphore,potassium
Hydrogénoorthophosphate de diammonium (phosphate
diamonique)
Engrais minéraux ou chimiques contenant des nitrates et des
phosphates
3105900000
Autres engrais minéraux ou chimiques,n.d.c.a
3105300000
POIDS
34 818 807
Total
VALEURS
DROITS
5 136 633 788 309 313 437
18 534 600
1 571 926
54 700
6 416 600
799 064
3 678 622
1 167 946 938
17 379 033
45 800
11 657 110
35 825
520 000
183 154 361
1 831 539
2 000
12 000
120
80 000
7 548 400
566 130
917 000
135 665 940
6 999 689
80 000
16 149 200
1 211 190
10 800
21 801 420
0
36 573 963
6 878 508 579
20 177 830
3 583 500
933 226 400
0
27 000
4 309 000
0
500
2 228 570
167 144
139
80 540 692 14 523 792 906 360 052 927
3101000000
LIBELLES
Engrais d'origine animale,végétale, même mélanges ou traites
chimiquement
3102100000
Urée, même en solution aqueuse
3102210000
Sulfate d'ammonium
3102290000
Sels doubles et mélanges de sulfate et nitrate d'ammonium
3102300000
Nitrate d'ammonium,même en solution aqueuse
3102500000
Nitrate de sodium
3102600000
3102900000
Sel doubles et mélanges de nitrates de calcium et d'ammonium
Autres engrais minéraux ou chimiques azotes,y.c.mélanges non
spécifies
3103900000
Autres engrais minéraux ou chimiques phosphates
3104200000
Chlorure de potassium
3104300000
Sulfate de potassium
3104900000
Autres engrais minéraux ou chimiques potassiques
3105200000
3105600000
Engrais minéraux ou chimiques avec azote,phosphore,potassium
Hydrogenoorthophosphate de diammonium (phosphate
diamonique)
Engrais minéraux ou chimiques contenant: phosphore et
potassium
3105900000
Autres engrais minéraux ou chimiques,n.d.c.a
NOMENCLATURE
3105300000
Total
POIDS
4 500
VALEURS
382 500
DROITS
28 688
69 138 449 10 331 160 172 763 161 140
223 000
33 552 955
4 915
872 376
2 169 974
65 429
5 647 066
1 706 390 202
17 608 124
9 625
6 069 700
60 697
1 855 521
642 020 148
6 420 201
283 000
53 211 635
3 703 101
174 000
32 219 600
2 934 470
806 000
125 804 036
2 970 278
18 000
9 048 200
678 615
100 000
6 386 539
478 987
120 034 258 22 039 708 260
12 414 493
1 942 138
353 826 836
25 787 302
65 500
9 951 609
746 370
339 099
51 513 143
3 863 490
200 645 071 35 402 117 911 843 091 359
STATISTIQUES D'IMPORTATION D'ENGRAIS EN 2003
LIBELLES
NOMENCLATURE
POIDS
DROITS
Urée,même en solution aqueuse
3102210000
Sulfate d'ammonium
278 004
39 201 436
3102290000
Sels doubles et mélanges de sulfate et nitrate d'ammonium
1 330 246
182 523 039
1 522 279
3102300000
Nitrate d'ammonium,même en solution aqueuse
8 514 171
1 829 601 789
28 688 642
3102500000
Nitrate de sodium
3102600000
Sel doubles et mélanges de nitrates de calcium et d'ammonium
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
55 954 235
VALEURS
3102100000
7 377 162 472 455 503 356
1 394 194
21 000
12 268 900
122 689
3 108 000
612 179 016
6 121 788
I N V E S T I R AU MALI
STATISTIQUES D'IMPORTATION D'ENGRAIS EN 2002
3102900000
Autres engrais minéraux ou chimiques azotes,y.c.mélanges non
spécifies
3103100000
Superphosphates
3103900000
Autres engrais minéraux ou chimiques phosphates
3104200000
Chlorure de potassium
3104300000
Sulfate de potassium
3104900000
Autres engrais minéraux ou chimiques potassiques
3105200000
3105400000
Engrais minéraux ou chimiques avec azote,phosphore,potassium
Hydrogenoorthophosphate de diammonium (phosphate
diamonique)
Phosphate monoammonique,meme en melange avec du
phosphate diammonique
3105900000
Autres engrais minéraux ou chimiques,n.d.c.a
3105300000
Total
40 000
6 564 500
492 338
2 496
2 579 941
193 495
232 250
51 081 615
3 467 841
80 002
14 404 641
361 589
31 302
7 900 063
592 503
141 950
20 860 090
1 564 507
102 663 055 19 156 298 003 296 829 430
192 500
41 246 547
3 093 495
3 742 000
453 298 380
33 997 372
3 882 526
616 190 900
1 614 346
180 213 737 30 423 361 332 835 559 864
STATISTIQUES D'IMPORTATION D'ENGRAIS EN 2004
LIBELLES
NOMENCLATURE
I N V E S T I R AU MALI
140
3102100000
Urée,même en solution aqueuse
3102210000
Sulfate d'ammonium
3102290000
Sels doubles et mélanges de sulfate et nitrate d'ammonium
3102300000
Nitrate d'ammonium, même en solution aqueuse
3102500000
Nitrate de sodium
3102600000
Sel doubles et mélanges de nitrates de calcium et d'ammonium
3103900000
Autres engrais minéraux ou chimiques phosphates
3104200000
3105300000
Chlorure de potassium
Engrais du chap.31 en tablettes ou emballages n'excédant pas
10 kg brut
Engrais minéraux ou chimiques avec azote, phosphore,
potassium
Hydrogenoorthophosphate de diammonium (phosphate
diamonique)
3105900000
Autres engrais minéraux ou chimiques,n.d.c.a
3105100000
3105200000
Total
POIDS
VALEURS
DROITS (BE)
57 521 410
5 956 370 064
443 678 684
297 000
39 939 120
932 429
84 600
14 043 911
1 053 297
7 728 280
1 856 559 689
135 534 641
8 070
4 269 691
313 670
1 131 533
220 026 900
12 069 399
9 800
1 300 000
97 500
1 925 000
323 588 725
5 731 685
40 000
6 372 000
477 900
112 907 744 21 040 665 923
38 932 548
22 000
4 835 278
362 646
264 592
40 010 712
1 071 958
181 940 029 29 507 982 013
640 256 357
STATISTIQUES D'IMPORTATION D'ENGRAIS EN 2005
3101000000
LIBELLES
Engrais d'origine animale,végétale,même mélanges ou
traites chimiquement
3102100000
Urée, même en solution aqueuse
3102210000
3102290000
3102300000
Nitrate d'ammonium, même en solution aqueuse
NOMENCLATURE
DROITS
35 048
3 543 331
368 313
6 287 660 118
584 770 896
Sulfate d'ammonium
278 000
41 166 885
2 271 514
Sels doubles et mélanges de sulfate et nitrate d'ammonium
510 200
51 530 000
5 250 000
8 439 294
2 052 845 545
314 657 976
Nitrate de sodium
3103900000
Autres engrais minéraux ou chimiques phosphates
3104300000
Sulfate de potassium
3104900000
3105400000
Autres engrais minéraux ou chimiques potassiques
Engrais du chap.31 en tablettes ou emballages n'excédant
pas 10 kg brut
Engrais minéraux ou chimiques avec azote, phosphore,
potassium
Hydrogenoorthophosphate de diammonium (phosphate
diamonique)
3105900000
Autres engrais minéraux ou chimiques,n.d.c.a
3105200000
VALEURS
45 648 483
3102500000
3105100000
POIDS
Total
39 103
18 526 173
168 054
370 200
54 213 391
5 391 121
40 000
9 114 600
957 033
385 032
83 852 742
2 498 265
35000
8585885
257576
91 527 601 18 134 307 957
617 572 724
9 805
1 553 671
16 781
11 526 421
1 354 392 180
43 707 481
158 844 187 28 101 292 478
1 577 887 734
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
Autres
8701900010
Autres tracteurs a roues,a l'exclusion des chariot -tracteurs du N 87.09
8701900000
Autres tracteurs a roues,a l'exclusion des chariot -tracteurs du N 87.09
8701900000
Motoculteurs
Tracteurs routiers pour semi -remorques
Tracteurs a chenilles
Autres tracteurs a roues,a l'exc lusion des chariot-tracteurs du N 87.09
8701100000
8701200000
8701300000
8701900000
DD
90 916
3 860 698
96 880 479
0
0
0
21 264 611
618 995 732
555 956
6 639 392 5 562 485 471 575 583 916
TAXES
11 246 824
64 765 188
5 946 532
98 249 295
713 725 1 282 218 712
5 856 807 5 016 080 434 526 620 435 52 012 244
5 097 082
0
29 163 530
69 855
104 816 284
46 360 026
ISCP
5 010 626 3 587 820 346 387 097 296 46 065 712
12 110 314
2 061 256
41 225 092
VALEURS
0
62 601
POIDS
DD
92 077 560
0
483 311
232 308 812
851 305
0
ISCP
4 525 539
TAXES
63 384
17 026 100
VALEURS
5 988 014 4 694 154 827 549 310 455
32 038
POIDS
I N V E S T I R AU MALI
Total
7 292 346 7 800 429 635 696 594 410
143 156 116 507 491
7 214 235
143 156
30 975 492
655 753 993
699 577
357 602
0
3 811 706
0 105 123 948
0
4 993 578
ISCP
STATISTIQUES D'IMPORTATION DE TRACTEURS AGRICOLES EN 2005
Tracteurs a chenilles
8701300000
LIBELLE
Tracteurs routiers pour semi -remorques
8701200000
NOMENCLATUR E
Motoculteurs
8701100000
Total
TAXES
20 269 552
667 759 1 007 692 717
80 533 207
VALEURS
5 829 243 6 056 449 718 640 355 788
95 767
POIDS
STATISTIQUES D'IMPORTATION DE TRACTEURS AGRICOLES EN 2004
Tracteurs a chenilles
8701300000
LIBELLE
Tracteurs routiers pour semi -remorques
8701200000
NOMENCLATURE
2 844 163
73 103 774
529 949
529 949
9 364 969
406 677 477
405 722
4 892 422 5 652 533 505 437 830 101
STATISTIQUES D'IMPORTATION DE TRACTEURS AGRICOLES EN 2003
Motoculteurs
Total
5 206 862
0
27 679 683
DD
64 799 065
0
399 433 267
455 663 1 128 002 257
DD
4 028 852 4 112 780 101
ISCP
253 684
TAXES
0
VALEURS
1 352 182
2 185
5 073 670
POIDS
STATISTIQUES D'IMPORTATION DE TRACTEURS AGRICOLES EN 2002
8701100000
LIBELLE
Tracteurs a chenilles
8701300000
NOMENCLATURE
Tracteurs routiers pour semi-remorques
8701200000
Total
Motoculteurs
LIBELLE
8701100000
NOMENCLATURE
141
TVA
971 656
PC
25 368
RS
50 737
50 737
PCS
BE
7 780 219
1 041 373
520 687
19 869 388
1 041 373 1 183 817 286
TVA
BE
170 261
85 132
PC
18 184
456 035
486 008 978
RS
412 252
PC
206 127
TVA
7 865 751
PCS
412 252
BE
64 355 645
42 609 459
19 450 463
160 154 949
8 185 499 1 463 411 907
1 019 417
0 46 468 271 22 712 801 246 835 289 45 425 376 6 026 776 845
509 709
4 092 758
28 609
0 10 149 103
0
0 35 878 307 17 904 207 176 909 616 35 808 208 4 338 854 344
0
TCI
510 123 772
14 276 439
346 935
351 367 834 42 257 363
BE
4 270 146
0 44 003 505 21 762 860 369 239 788 43 697 284
624 522
PCS
170 261
612 694 117
19 388 613
1 251 476
0
9 092
TVA
3 248 580
4 886 299
28 811 219
1 251 476
18 184
0
0 42 563 584 21 044 114
0
RS
55 812 666
0 58 829 354 28 087 627 437 214 116
TCI
1 442 845
20 117 772
721 428
1 336 056
0
71 519
1 364 607
35 760
3 164 090
0
559 870 560
PCS
0 53 566 868 26 949 266 401 179 744 53 535 962
14 551 993
19 126 039
PC
381 173
RS
762 340
762 340
0
TCI
568 831
3 548 493
586 095 1 287 438
0
425 813 137
0 36 845 928 19 688 222 270 833 564 36 828 664 6 533 086 129
0
0 35 167 723 17 854 729 246 444 027 35 167 723 4 915 675 487
0
TCI
ANNEXE 5 : CARTES CLIMATIQUES.
1. MASSE D’AIR
I N V E S T I R AU MALI
142
2. DELTA DU NIGER ET ALIZE CONTINENTAL
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
3. PRECIPITATIONS, TEMPERATURES ET EVAPOTRANSPIRATION
I N V E S T I R AU MALI
143
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
ANNEXE 6 : CARTE HYDROGRAPHIQUE.
I N V E S T I R AU MALI
144
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
COORDONNEES DES CCEF - SECTION MALI
Noms & Prénoms
Société
Tél.
E-mail
ORTS Raymond
Président
221 59 70
221 55 84
[email protected]
LEPOULTIER Serge
Vice président – Trésorier
222 82 18
222 87 86
[email protected]
LASSUS-LALANNE Christophe
Secrétaire général
221 84 85
221 60 00
[email protected]
PETIT Chantal
Secrétaire adjoint
221 56 67
221 00 25
[email protected]
ACHCAR Alain
221 73 35
221 29 33
SOMAFREC
[email protected]
BEDARIDA Henri
221 25 49
221 42 16
[email protected]
JACQUIN Bernard
221 22 05
221 75 35
[email protected]
Mc Garvie Stephen
222 29 76
223 36 08
[email protected]
PRADO Patrick
222 41 65
223 00 34
[email protected]
SAMAAN Gery
métal-soudan
SCHNELL Jean Marc
L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
222 53 72
222 50 14
221 43 21
221 43 85
[email protected]
[email protected]
I N V E S T I R AU MALI
Fax
www.cnccef.org

Documents pareils