Prix des lycéens autrichiens 2012

Transcription

Prix des lycéens autrichiens 2012
Prix des lycéens autrichiens 2014
DOSSIER PEDAGOGIQUE
AMOUR ENNEMI
Florence Delaporte
Oskar éditeur, 2013
Dossier réalisé par Anna Caprioli,
sous la direction de Monsieur Yvan Jacquemin, Attaché de coopération éducative,
Institut Français de Vienne
Prix des lycéens autrichiens
2013 – 2014
DOSSIER PÉDAGOGIQUE
AMOUR ENNEMI
Florence Delaporte (Oskar éditeur)
Comment utiliser ce dossier ?
Ce dossier est destiné à faciliter votre lecture du roman. Il comprend trois grandes parties :




un travail préliminaire sur le titre et la couverture du livre,
une évocation des références culturelles et historiques, une présentation des personnages,
une analyse thématique, une analyse narratologique et une courte bibliographie,
un parcours du roman chapitre par chapitre, incluant des pistes de lecture sous forme de
questions, des renvois à des faits de civilisation, une analyse du lexique, et des propositions
d’approfondissement ou de recherche,
une tâche finale à mener en classe dans la cadre d’une approche actionnelle.
Ce dossier doit accompagner votre lecture et aider votre prise de notes dans votre carnet de bord, qui
reste votre principal instrument de travail. Ce carnet permet en effet de noter vos impressions de
lecture chapitre par chapitre, de dresser et d’affiner au fur et à mesure le portrait des personnages
principaux, de dessiner la topographie des lieux, de relever les indices dispersés dans le roman, de
faire le point sur les thèmes abordés, etc. C’est à partir de ce carnet que vous préparerez votre
présentation du roman en classe.
2
Sommaire
Introduction
p.4
I. Références culturelles et historiques
p. 4
1) La deuxième guerre mondiale en France
p. 4
2) La chute du mur de Berlin
p. 7
II. Présentation des personnages
p. 7
III. Analyse narratologique
p. 8
IV. Étude thématique
p. 8
V .Pour aller plus loin
p. 9
VI. Au fil des chapitres
p. 9
Chapitre 1
p. 9
Chapitre 2
p.11
Chapitre 3
p.13
Chapitre 4
p.16
Chapitre 5
p.16
Chapitre 6
p.19
Chapitre 7
p. 20
Chapitre 8
p. 21
Chapitre 9
p. 23
Chapitre 10
p. 24
Chapitre 11
p. 26
Chapitre 12
p. 27
Chapitre 13
p. 28
Tâche finale
p. 29
3
Introduction

Analyse de la première et quatrième de couverture
-Décrivez le dessin de la première de couverture, quel symbole reconnaissez-vous, quelle phrase
indique qu’il s’agit d’une histoire d’amour ?
-Lisez la quatrième de couverture, quelles hypothèses pouvez-vous faire sur l’histoire ?

Sur la première de couverture, on peut voir une rose blanche sur un fond noir et rouge, celuici représente une Svastika, une croix gammée nazie, la rose est au centre de cette croix.
Chez les nazis la croix était sur fond blanc. Le rouge est ici associé à la passion amoureuse.
La rose blanche évoque, même si le récit n’en fait pas mention, le mouvement de résistance
allemand « Die Weiße Rose » fondé en en juin 1942 et décimé par la Gestapo en février
1943.
Le nom du mouvement aurait été choisi par l’un des fondateurs en référence à la romance du
poète Clemens Brentano intitulée « les Romances du rosaire » ou au roman anglais
homonyme de B. Traven.

La quatrième de couverture résume l’histoire de Justine et de son amoureux allemand en
deux dates cruciales : 1944, quand leur histoire d’amour débute, et 1989, au moment de la
chute du mur de Berlin, lorsque Justine retrouve les traces de son amour de jeunesse.

Analyse du titre
-Qu’évoque pour vous la juxtaposition de ces deux mots ?

I.
Le titre est un oxymore, une figure de style qui associe deux termes de sens éloigné ; en effet,
« amour » et « ennemi » sont deux mots qui normalement ne sont pas employés ensemble.
Cette association crée un effet de surprise.
Références culturelles et historiques
1) La deuxième guerre mondiale en France
La France est en septembre 1939 un pays vieillissant frappé par la dénatalité. Lorsque la guerre est
déclarée, la mobilisation se fait sans enthousiasme, car beaucoup pensent que cette guerre est
inutile, absurde. Les Britanniques la désignent comme « the phoneywar » c’est-à-dire la fausse
guerre. Pour les Français, par une mauvaise interprétation de « phoney », transformé en « funny », ce
sera la « drôle de guerre ».
La France, mal préparée et démoralisée, est envahie très vite par l’armée allemande. C’est la
« débâcle » militaire, suivie de l’exode civil. Toute la population fuit devant l’ennemi et cherche à se
réfugier dans le sud. Le gouvernement français se replie à Bordeaux, puis après l’armistice signé par
le Maréchal Pétain avec les Allemands en juin 1940, à Vichy en Auvergne, donc au centre de la
France.
La République française n’existe plus, c’est l’Etat français qui devient le régime politique du pays, sa
devise est « Travail, Famille, Patrie », et son chef aux pleins pouvoirs est le Maréchal Pétain, héros
français de la première guerre mondiale.
La France sera libérée en 1944 grâce aux Alliés aidés par la Résistance française intérieure sous
l’autorité du Général de Gaulle, mais elle devra continuer à se battre jusqu’en mai 1945 pour déloger
entièrement l’ennemi de son territoire. La République française sera restaurée le 2 juin 1944 date de
la création du GPRF : Gouvernement provisoire de la République française, dirigé par Charles de
Gaulle.
a. L’occupation
4
A partir de juin 1940, commence une période appelée « occupation » ; la France est découpée en
deux grande parties séparées par la ligne de démarcation, et beaucoup de ses territoires sont
annexés par les Allemands :
 le nord de la France est occupé par l'armée allemande : c'est la zone occupée ;

le sud de la France reste libre : c'est la zone libre, où s'installe le gouvernement de Vichy dirigé
par Philippe Pétain ;

l'Alsace et la Moselle sont annexées par l'Allemagne ;

les départements du Nord et du Pas-de-Calais sont annexés au gouvernement allemand
de Bruxelles ;

diverses zones (côtes notamment) sont classées zones interdites.
5
A partir de novembre 1942, en représailles au débarquement des Alliés en Afrique du nord, les
Allemands occupent également la zone sud, les Italiens occupent le sud-est de la France. A partir
d’octobre 1943, la France est totalement occupée par l’Allemagne.
b) Saint-Lô
La ville de Saint-Lô, située dans le département de la Manche et près du port de Cherbourg, a dès le
début de la guerre représenté un intérêt particulier pour les Allemands. Elle a été prise et occupée en
juin 1940 et libérée en juillet 1944. La bataille pour sa libération a été rude. La ville a d’abord été
bombardée par les Américains, puis par les Allemands. Détruite à 90%, la ville a été surnommée à la
fin de la guerre la « Capitales des ruines ».
b. la libération
La libération de la France métropolitaine par les Forces alliées aidées par l’Armée française de la
Libération débute en septembre 1943 en Corse, et se termine en mai 1945 par la libération de la ville
de Saint-Nazaire.
c.
le sort des prisonniers allemands à la fin de la guerre
A la fin de la guerre en 1945, il y a 750 000 prisonniers de guerre allemands sur le sol français. Ils ont
été pour la plupart transférés par les autorités militaires américaines. Certain vont rester 4 ans sur le
territoire, jusqu’en décembre 1948. Cette donnée est généralement méconnue en France et absente
des manuels scolaires, c’est un sujet délicat car les conditions de détention de ces prisonniers étaient
souvent, dans un pays affaibli par six années de guerre, très mauvaises. A partir de 1942, 380 000
soldats allemands seront capturés par les Alliés et envoyés aux États-Unis dans des camps de
prisonniers.
À la fin de la guerre, les États-Unis détiennent sur leur sol 425 000 prisonniers, parmi lesquels une
forte majorité d’Allemands. À la différence de leurs alliés européens, les Américains n’ont pas de
programme de reconstruction pour lequel ils pourraient employer les prisonniers. Le transport de
centaines de milliers d’hommes mobilisant une logistique lourde, l’opération de retour des
prisonniers en Europe prendra plusieurs mois. Pour la majorité d’entre eux, le départ des États-Unis
ne signifie pas le retour immédiat en Allemagne. Beaucoup rejoignent en France les centaines de
milliers de prisonniers de guerre allemands occupés à la reconstruction du pays, mais aussi au
déminage des anciennes zones de combat, un travail dangereux où plus de 2 500 d’entre eux
laisseront la vie.
6
2) La chute du mur de Berlin
En 1989, la situation géopolitique en Europe de l’Est change. Les Soviétiques quittent
l'Afghanistan sans victoire. Au printemps, la Hongrie ouvre son « rideau de fer ». En août un membre
du puissant syndicat Solidarność, Lech Walesa, devient Premier ministre de Pologne.
À la fin de l'été, des milliers d’Allemands de l'Est quittent leur pays sous prétexte de vacances
en Hongrie et rejoignent l’Allemagne de l’Ouest via la Hongrie et l'Autriche. En novembre, sous
pression, les autorités est-allemandes changent la règlementation des voyages en vigueur, « Les
voyages, y compris à durée permanente, peuvent se faire à tout poste frontière avec la RFA. »
déclarent-elles. L’information est reprise par les médias, les habitants de Berlin-Est se mettent
aussitôt en route. Le mur « tombe » dans la nuit du jeudi 9 au vendredi 10 novembre 1989, après plus
de 28 années d'existence.
Cet événement est appelé die Wende (« le tournant ») dans l'histoire de l'Allemagne. La date du 9
novembre est tout particulièrement importante pour l'histoire du pays puisque c’est celle de la
proclamation de la république de Weimar en 1918, de l'échec du putsch d'Adolf Hitler à Munich en
1923, de la nuit de cristal en 1938 et de la chute du mur de Berlin en 1989. On parle donc pour cette
date de Schicksalstag (« jour fatal »).
II.
Présentation des personnages
1) Les personnages principaux
a. Justine est le personnage principal du roman. Au début du récit on apprend qu’elle vient de
perdre Jacques, son mari, mort d’un cancer. Elle a une soixantaine d’années et se sent vieille
et déprimée par son deuil. Le récit s’ouvre à Berlin où Justine vient rendre visite à sa cousine
Marie. Le sol allemand, la langue qu’elle entend de nouveau, lui rappellent un très bel épisode
de sa jeunesse, son premier amour, Franck, soldat allemand qu’elle rencontre en 1944 et dont
elle sera cruellement séparée à la libération. Grâce à sa cousine, elle retrouvera la trace de
son premier amour et pourra même le contacter.
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b. Franck, soldat allemand dont Justine tombe amoureuse, vient d’une famille dont le père est
menuisier. Il est pris comme Justine dans le tourbillon de la guerre, mais après son retour des
Etats-Unis où il est resté prisonnier, il s’efforcera longtemps de retrouver Justine. Il se marie
en 1948 à Leipzig.
c.
Marie est la cousine de Justine. Elles se connaissent depuis l’enfance. Pendant la guerre,
Marie habitait à Paris. Justine l’a retrouvée à la libération, quand avec sa mère elle s’est
réfugiée dans la capitale. Marie habite Berlin depuis 25 ans, elle est divorcée et vit seule.
Justine n’était jamais venue la voir en Allemagne. Marie permet à Justine de libérer son cœur
d’un lourd secret. C’est elle qui va l’aider à retrouver et recontacter Franck.
2) Les personnages secondaires
a. La famille de Justine. Le père a été démobilisé, le frère de Justine a été fait prisonnier par
les Allemands au début de la guerre. Justine vit seule avec son père et sa mère. Ils seront
informés par les résistants de son histoire avec Franck et la mère empêchera Justine de
recevoir les lettres qu’il lui envoie pendant quelques années.
b. Le curé est un résistant qui emploie Justine pour transmettre des messages ou de la
nourriture, il fait prendre des risques à la jeune fille, son rôle est important dans la résistance.
Il sera arrêté et fusillé par les Allemands.
c.
Hans, l’officier qui dirige l’Etat-major allemand installé à la mairie est l’employeur de Justine. Il
est ravi d’avoir à ses côtés une jeune fille qui comprend l’allemand. Hans se doute des
activités clandestines de Justine mais il la protègera pour ne pas la mettre en réel danger
d’être arrêtée et fusillée. Il réussira à partir avec l’armée allemande avant d’être fait prisonnier.
d. Jacques, le mari de Justine. Elle le rencontre à Paris en 1946, dans un bal. Il a été prisonnier
dans un camp de concentration, il est sérieux et drôle. Justine l’admire. Il vient de mourir d’un
cancer quand le roman débute. Dans le chapitre 9, on apprend qu’ils ont eu des enfants.
III.
Analyse narratologique
Le livre est composé de 13 chapitres numérotés et totalise 130 pages. Dans le premier chapitre,
Justine vient d’arriver chez sa cousine Marie qui habite à Berlin depuis plus de vingt ans. Elles ne se
sont pas vues depuis longtemps, et Justine n’est jamais venue voir Marie en Allemagne. Elles parlent
souvent, visitent la ville qui a changé depuis la Chute du Mur. Au cours des chapitres suivants, par
une succession de flash-backs, le récit de Justine porte sur ses années de jeunesse en France
durant l’occupation allemande. Elle raconte à sa cousine l’histoire de sa relation avec un soldat
allemand qui a été son premier amant et dont elle a perdu la trace à la fin de la guerre. Chaque
chapitre dévoile un pan de cette histoire d’amour impossible.
Justine a découvert longtemps après s’être mariée avec un autre homme le rôle qu’avait joué sa mère
pour l’empêcher de retrouver ce soldat aimé, mais appartenant au pays ennemi. Sa cousine Marie,
attentive et serviable, va l’aider à retrouver cet amour de jeunesse. L’action se déroule à Berlin dans
la plupart des 13 chapitres, et s’étend sur plusieurs semaines, jusqu’au retour de Justine chez elle.
Les souvenirs que Justine raconte à sa cousine remontent à la France sous l’occupation et à la
libération.
Le récit est à la troisième personne, les dialogues entre Marie et Justine à la première personne. Le
présent est employé pour situer les deux femmes dans les lieux et leurs actions à Berlin. Le récit
opère un saut dans l’histoire et la réunification de la ville en toile de fond prélude à la réunion de
Justine et Franck. Les récits de Justine sont au passé.
L’histoire se termine sur un coup de téléphone entre Justine et sa cousine, et un projet de vacances
communes sur les lieux où Justine et Franck, son amoureux allemand, se sont aimés.
Le livre est paru en 2013, année de la célébration du cinquantenaire du traité pour la coopération
franco-allemande entré dans l’histoire sous le nom de « Traité de l’Elysée » et signé par le Général de
Gaulle et le Chancelier Konrad Adenauer. Ce traité a scellé la réconciliation franco-allemande et lancé
le partenariat franco-allemand.
8
IV.
Etude thématique
L’amour impossible est un grand thème de la littérature. De « Roméo et Juliette » jeunes amoureux
dont les familles sont ennemies, au « Diable au corps » de Raymond Radiguet mettant en scène une
union amoureuse entre un très jeune homme et une femme dont le mari est à la guerre de 14-18, les
exemples sont nombreux d’un amour impossible car transgressant de nombreux tabous. Parmi ceuxci, fréquenter un soldat ennemi dont l’armée occupe le territoire est l’un des plus forts. Les femmes
françaises, qui, pendant la guerre, ont eu des relations amoureuses avec des soldats allemands et qui
n’ont pu garder leur relation secrète ont payé cet amour très cher à la libération.
Justine a échappé à cette humiliation mais pas à la colère de ses parents. Même si l’amour qu’elle
éprouvait pour Franck était pur, il ne lui a pas été permis de le vivre. L’intervention de sa mère qui
intercepte pendant plusieurs années les lettres que Franck lui écrit la prive de son destin. Franck lui
écrit sa dernière lettre le jour où elle se marie avec Jacques.
La séparation et la réunion. La France et l’Allemagne se sont fait la guerre de nombreuses fois au
cours de l’histoire, le territoire allemand a été divisé à la fin de la guerre pour une durée de 28 ans.
Dans le roman « Amour ennemi », Justine et Franck sont séparés pendant 45 ans. La grande histoire
détermine la petite, elle sépare deux êtres qui souhaitaient s’unir, elle les réunit lorsqu’il est trop tard.
La jeunesse et la vieillesse. Le séjour de Justine chez sa cousine qui a à peu près le même âge
qu’elle lui permet de faire le bilan de sa vie amoureuse. L’alternance entre la fatigue des « vieilles
dames » à Berlin et la force saine de Justine toute jeune fille, sautillant de joie ou d’impatience,
caracolant sur son vélo pour aller aider la Résistance ou retrouver son amoureux, marque cruellement
la saut de vie qui s’est opéré pour Justine, qui s’opère pour chaque être humain : ce qui n’a pas été
vécu ne peut plus se rattraper. Justine et Franck, lorsqu’ils parviennent à se contacter, sont des
grands-parents.
V.
Pour aller plus loin
-« Hiroshima mon amour », film d’Alain Renais sorti en 1959 et dont le scénario est de Marguerite
Duras raconte la liaison amoureuse d’une jeune française avec un soldat allemand. Il sera assassiné
et elle sera tondue par les résistants libérateurs, sera cachée par ses parents dans une cave le temps
que ses cheveux repoussent, et arrivera à Paris le 4 août 1945, jour du bombardement atomique de la
ville japonaise Hiroshima.
-« Le silence de la mer » livre culte de Jean Bruller écrit sous le pseudonyme de Vercors (nom du
maquis du Vercors dans le sud-est de la France, haut lieu de résistance), et publié clandestinement
par les Editions de Minuit en 1942. Le roman met en scène les relations entre un officier allemand
épris de culture française et la famille française qui est obligée de le loger. L’officier essaie, sans
succès, de rompre le mutisme de ses hôtes dont le patriotisme ne peut s'exprimer que par le silence.
Le livre a été adapté au cinéma par Jean-Pierre Melville, en 1947, puis plus tard par Pierre Boutron
pour la télévision en 2004.
.
VI.
Au fil des chapitres
1) Chapitre 1 (pp. 5-14)
a. Ce qu’il faut avoir compris
Qui est Justine, qui est Marie pour Justine ?
Où se retrouvent-elles ?
Qu’est-ce qu’on apprend sur elles ?
b. Culture et civilisation
La chute du mur de Berlin est évoquée p.10 : « Justine a pu sentir qu’il règne un vent de liberté
dans la rue, que quelque chose d’important est en train de se passer. Construire un nouveau pays,
c’est une grande aventure. »
9
c. Lexique
p.5
jaillir
sortir
teindre
colorer
cogiter
réfléchir
empoigner
prendre
p.6
en rayonnant
strahlend
parler comme une vache espagnole (fam.)
mal parler une langue étrangère
le décalage
die Diskrepanz
p.7
la retraite
die Pension
tourner en rond
umherissen
être floué
être trompé
faire un sale coup à quelqu’un
se comporter mal envers quelqu’un
foudroyant
blitzartig
p.8
le papotage (fam.)
le bavardage
broyer
zernagen
p.9
odieux
détestable
le deuil
die Trauer
submerger
überwältigen
hocher la tête
nicken
navré
désolé
p.10
il pleut des cordes (fam.)
es regnet Blindfäden
se rendre à l’évidence
sich einesander enbelehren lassen
il règne un vent de liberté
ein Wind der Freiheit weht
Ladéambulation
La marche, la promenade
10
p.11
parler haché
Aufgehackte Weise sprechen
p.12
canarder (fam.)
bombarder
p.13
le cafteur (fam.)
der Petzer
p.14
mutin
charmeur
d. Pour approfondir

La chute du mur de Berlin s’est produite officiellement le 10 novembre 1989. Demandez à
une personne de votre entourage qui avait au moins 16 ans à cette époque de raconter
comment elle a alors reçu la nouvelle, ce qu’elle a pensé des retentissements de
l’événement en Autriche. Faites un rapport à la classe. En groupe classe, faites un article de
journal en citant vos témoins.
2) Chapitre 2 (pp. 15-25)
a. Ce qu’il faut avoir compris
Que peut-on apprendre sur la jeunesse de Justine, comment était sa famille, que faisait-elle pendant
la guerre ?
Quelles étaient les conditions de vie quotidienne des Français sous l’occupation allemande ?
Dans quel bâtiment public était installée l’autorité militaire allemande ?
b. Culture et civilisation
Le marché noir est le commerce illégal de marchandises. Pendant l’occupation allemande, tous les
produits français sont réquisitionnés par les Allemands pour leurs besoins de guerre. Les Français
manquent cruellement de tout, nourriture bien sûr, mais aussi savon, allumettes … Des tickets
d’alimentation sont distribués aux Français, mais pour faire ses courses, il faut se lever tôt et faire la
queue, sans être certain de pouvoir se procurer suffisamment pour survivre. Se développe alors un
marché parallèle qui permettra à certaines personnes de devenir riche. A ce sujet on pourra se référer
aux films suivants :
- « La traversée de Paris », 1956, de Claude Autant-Lara.
- « Au bon beurre », 1981, d’Edouard Molinaro.
- « Monsieur Batignole », 2002, de Gérard Jugnot.
La milice française a été créée en 1943 par le gouvernement de Vichy. C’était une organisation
d’extrême droite, politique et paramilitaire, destinée à aider les Allemands à
lutter contre
la Résistance et à traquer les Juifs sur le territoire français. La milice était crainte par la population
pour son extrême brutalité.
11
c. Lexique
p. 15
le caté (fam.)
les cours de catéchisme, de religion
p.17
se trimballer avec (fam.)
se promener avec
un boche (fam. péjoratif)
un Allemand
craindre
befürchten
p.20
ficher (fam.) la paix
laisser en paix
bosser (fam.)
travailler
confisquer
prendre
p.21
faillir(ça a bien failli…)
Etwas ist beinahe geschehen
le branle-bas de combat
Das Klarmachen zum Gefecht
p.22
se porter garant de quelqu’un
Für jn verbürgen
p.23
la Terminale
la dernière classe du lycée
foufou
fou comme un jeune chien
p.25
garder par-devers soi
garder poursoi
12
3) Chapitre 3 (pp. 27-42)
a. Ce qu’il faut avoir compris
Quels sont les défauts que font naître la guerre et l’occupation chez les Français ?
b. Culture et civilisation
-La collaboration avec l’occupant ennemi a été officiellement lancée par le Maréchal Pétain en
octobre 1940. A partir de cette date, la France a envoyé près de 600 000 jeunes travailler en
Allemagne (Service du Travail Obligatoire), et l’administration, la presse officielle, la police et l’armée
françaises se sont mis à la disposition de l’occupant.
Cependant, la collaboration officielle a vite été relayée par une collaboration d’ordre privé avec les
Allemands : dénonciations anonymes, tentatives de rapport cordiaux pour gagner les faveurs de
l’occupant et bénéficier de privilèges, c’est ainsi que naissent les « collabos », partisans fascistes de
Vichy ou des Allemands, qui n’hésiteront pas à mettre en danger leurs concitoyens sans jamais y
avoir été obligés.
-A la Libération, il y a eu une période appelée l’épuration, « nettoyage » visant à se venger et se
débarrasser des « ennemis intérieurs ». Les collabos étaient violemment frappés ou sommairement
assassinés, parfois lynchés par la foule, ou encore, comme certains artistes, mis à l’index ou obligés
de s’exiler. Les femmes qui avaient eu des relations avec des Allemands étaient tondues en public et
promenées dans les rues sous les insultes de la foule.
La collaboration et l’épuration sont jusqu’à aujourd’hui deux tâches sombres dans l’histoire française.
Affiche de propagande de l’Etat français contre l’aide des Etats-Unis
13
c. Lexique
p. 27
la veille
Le jour d’avant
s’apercevoir
remarquer
être persuadé
überzeugt sein
s’épanouir
aufblühen
une veuve
femme dont le mari est mort / die Witwe
p.28
sautillant
hüpfend
cocasse
bizarre et drôle
la foi
der Glaube
l’invulnérabilité (nom fém.)
die Unverletzbarkeit / Unverwundbarkeit
donner le change
hinters Licht führen
la trace
die Spur
p.29
faire la nique (fam.) à quelqu’un
Jm entwischen / sich über jn lustig machen
empêcher
verhindern
crapahuter (fam.)
marcher dans des conditions difficiles
un gamin poussé en graine
un enfant qui a grandi trop vite
flotter dans un vêtement
le vêtement est trop grand
déguiser
verkleiden
p.30
mettre en garde
vorwarnen
dégénérer
verschlechtern
rigoler (fam.)
rire
le crâne
der Schädel
tondre
scheren
s’offusquer
se scandaliser
blaguer
scherzen
p.31
14
un collabo (fam.), un collaborateur
nom donné à ceux qui aidaient l’ennemi
tranché
séparé
chouchouter (fam.)
verwöhnen
regarder de travers
jn schief ansehen
p.32
ça fait froid dans le dos
ça fait peur
un passe-droit
un privilège
se plaindre
sich beschwerden
le laissez-passer
der Passierschein
la délation
la dénonciation
une broutille (fam.)
une petite chose / die Kleinigkeit
p.33
être tout ouïe
Ganz Ohr sein
être enceinte
schwanger sein
p.34
Il n’empêche que
dennoch, trotzdem, immerhin
être cuit (fam.)
am Ende sein
le soutien-gorge
der BH
p.35
au quart de tour
parfaitement, rapidement / sofort
p.36
s’enrôler dans l’armée
entrer, s’inscrire
s’arranger pour faire quelque chose
s’organiser
trembler
zittern
p.37
pas agressif pour un rond (fam.)
pas du tout agressif / überhaupt nich agressiv
le talus
die Böschung
grelotter
trembler de froid / vor Kälte zittern
p.38
avoir vachement (fam.) envie
avoir très envie
15
p.40
la scierie
die Sägerei
la boîte (fam.)
l’entreprise / das Unternehmen, die Firma
4) Chapitre 4 (pp. 43-49)
a. Ce qu’il faut avoir compris
Comment est Franck à travers les yeux de Justine ?
De quelle couleur sont les fleurs que Franck offre à Justine, quel rapport avec la couverture du livre ?
Par quels sentiments Justine est-elle déchirée au sujet de la fin de la guerre qui approche ?
b. Lexique
p. 44
faire jaser
faire parler les gens
évanoui
Ici : disparu
p.47
l’accueil
der Empfang
prétentieux
eingebildet
p.48
se flétrir
verdorren
indestructible
unzerstörbar
p.49
le râteau
der Rechen
5) Chapitre 5 (pp. 51-63)
a. Ce qu’il faut avoir compris
Qu’est-ce qu’on apprend sur le rôle du curé ? Que lui arrive-t-il ?
Où et comment Justine et Franck vivent-ils leur première nuit d’amour ?
b. Culture et civilisation
-Le débarquement des Alliés a lieu en Normandie le 6 juin 1944. Le « Jour J », la Manche est
traversée par des milliers de navires (plus de 6900) transportant des soldats et du matériel militaire.
Saint-Lô n’est pas très éloigné des lieux du débarquement.
16
17
-La majorité d’une personne : comme le dit Justine page 52, à l’époque, on devenait majeur à 21 ans,
il fallait obtenir l’accord des parents pour se marier. L’âge de la majorité a été abaissé à 18 ans en
1974.
c. Lexique
p. 51
être aux quatre cents coups
se faire du souci
dingue (fam.)
fou
planqué (fam.) - la planque
caché - la cachette
p.53
chahuté
perturbé, dérangé
bénir
segnen
oser
wagen
chaparder
voler / klauen
le naufragé
der Schiffbrüchige
p.55
trahir
betrügen
fouiller
durchsuchen
casser la gueule (fam.) à quelqu’un
jmdm eine in die Fresse hauen
p.56
renverser la vapeur
changer complètement la situation
le gâchis
Das Schlamassel
les représailles (fém.)
la
vengeance
/
Vergeltungsmaßnahmen
Das Pulvermagazin
la poudrière
die
Repressalien,
p.58
le relâchement
die Lockerung
p.59
l’hirondelle (fém.)
die Schwalbe
le cerfeuil
der Kerbel
être sur des braises
être anxieux ou impatient
p.60
dormir comme une souche
dormir profondément / wie ein Stein schlafen
18
p.61
ça sentait le roussi (fam.)
on sentait le danger
le maquisard
le Résistant / der Partisan
le mouchard
der Spitzel
se morfondre
s’ennuyer
se pointer (fam.)
arriver, entrer
bouillir (je bous)
kochen
gigoter
bouger, faire des mouvements
franco de port
ici : franchement, directement
harceler quelqu’un de questions
poser beaucoup de questions à quelqu’un
la bêcheuse (fam.)
personne prétentieuse
filer (fam.)
partir vite / abhauen
l’embuscade (fém.)
der Hinterhalt
d. Pour approfondir
 Le message d’amour codé :
-écrivez un message d’amour codé, qui peut être en écriture phonétique, en utilisant le livre « Amour
ennemi » et un code chiffré (n° de page, mot n°, lettre n°).
Par exemple : page=P, ligne = L, mot=M, lettre=l
P13 - L1-M6- l1 – M1-l5 = j-e
P14 – L2- M3- l 1- l2- l1 -l1- l2 -l3=t-a-t-t-a-n
P7-L1-M1-M2 = chez Marie
Le message est envoyé à une personne de la classe qui devra le décoder en 5 minutes.
L’activité peut être réalisée en groupes et avec d’autres types de messages.
6) Chapitre 6 (pp. 65-72)
a. Ce qu’il faut avoir compris
Quelle ambiance règne dans la ville quand elle est libérée ?
Comment Justine parvient-elle à revoir Franck ?
b. Culture et civilisation
Les Forces françaises de l'intérieur (FFIp.68), sont une association qui réunit pour plus d’efficacité, à
partir de février 1944, les principaux groupes militaires de la Résistance intérieure française qui
s'étaient constitués dans la France occupée :gaullistes, communistes, et autres..
19
La destruction de Saint-Lô, ville située près du lieu où se déroule l’histoire de Justine pendant la
guerre, a eu lieu le 17 juin 1944. Il y est fait référence p.69, « En Normandie, plusieurs villes avaient
été complètement détruites… »
e
Le général Patton était un général américain qui commanda notamment la 3 armée en Normandie.
c. Lexique
p. 66
le confessionnal
der Beichtstuhl
se faire canarder (fam.)
se faire tirer dessus
p.67
mettre les bouts (fam.)
partir / fliehen
ce n’est pas le mauvais bougre (fam.)
ce n’est pas une mauvaise personne
p.69
en vrac
durcheinander
au fur et à mesure
nach und nach
le dégât
der Schaden
le parachutage
der Fallschirmabwurf
p.70
le ravitaillement
die Versorgung
d’autant que
umsomehr, als
le char
der Panzer
p.71
encercler
umgeben
la grange
die Scheune
c’était le bazar (fam.)
c’était le désordre
d. Pour approfondir

La lettre de Justine.
Vous êtes Justine, vous savez que Franck a été fait prisonnier. Vous réussissez à lui faire
passer une lettre pour le rassurer sur votre sort et l’informer de votre départ pour Paris. (150
mots environ).
OU

La lettre de Franck.
Vous êtes Franck, les Américains vous retiennent prisonnier mais vous pouvez faire passer
une lettre à Justine. Vous lui écrivez une lettre en essayant de la rassurer sur votre sort. (150
mots environ).
20
7) Chapitre 7 (pp. 73-80)
a. Ce qu’il faut avoir compris
Que reprochent les parents de Justine à leur fille ?
Pourquoi Justine n’a-t-elle plus parlé à son père pendant des années ?
Chez qui Justine et sa mère se réfugient-elles à Paris ?
Qu’est-ce que Justine croit à propos de Franck ?
b. Lexique
p. 74
hurler
hinausbrüllen
sangloter
pleurer / schluchzen
la gifle
die Ohrfeige
la gourde
l’idiote
p. 75
la honte
die Schande
s’empresser
se dépêcher / sich beeilen
en vouloir à quelqu’un
auf jn böse sein
P. 76
la brebis
das Schaf
la virginité
die Jungfräulichkeit
gâcher sa vie
vermasseln
déshonorer
schänden
épouvantable
schrecklich
p. 77
le sauf-conduit
der Passierschein
le rail
die Eisenbahnschiene
être sonné
être choqué
flanquer (fam.)
donner
l’insurrection (fém.)
der Aufstand
subvenir à ses besoins
gagner suffisamment sa vie
p. 78
un air de cruche
ici une personne naïve
21
p. 79
rusé
klug
contagieux
ansteckend
c. Pour approfondir

Préparez et jouez la scène de la dispute entre Justine et ses parents.
8) Chapitre 8 (pp. 81-88)
a. Ce qu’il faut avoir compris
Comment Justine arrive-t-elle à écrire à Franck ?
Comment se passe la libération de Paris ?
Quelle nouvelle lui transmet Franck ?
b. Culture et civilisation
La libération de Paris a eu lieu du 19 au 25 août 1944, marquant ainsi la fin de la bataille de Paris et
mettant fin à quatre années d'occupation de la capitale française.
Les ordres de Hitler prévoyaient la destruction des ponts et monuments de Paris, la répression
impitoyable de toute résistance de la part de la population parisienne jusqu'au dernier homme pour
créer un « Stalingrad » sur le front Ouest immobilisant ainsi plusieurs divisions alliées.
Mais heureusement pour la ville, le général von Choltitz ne montra aucun empressement à les
appliquer.
La garnison allemande était forte de 20 000 hommes mal équipés car il s’agissait surtout d’unités
administratives. La résistance parisienne, commandée par le chef de la résistance Rol-Tanguy, était
également pauvrement équipée (elle n'avait même pas de liaison radio avec l'extérieur) mais
enthousiaste, finit par encercler et vaincre les îlots de défense allemands
22
c. Lexique
p. 81
c’est tarte, c’est cruche
c’est stupide
l’araignée (fam.)
die Spinne
dégoûtant
abscheulich / ekelhaft
p. 82
le salopard (vulgaire)
der Schweinehund
avec vaillance
avec courage
p. 83
enterrer
vergraben
répugnant
widerlich
p. 84
émouvoir
bewegen
harceler
bedrängen
huer
ausbuhen
p. 86
la stupéfaction
die Erstarrung
p.87
la rumeur
das Gerücht
s’effondrer
zuzammenbrechen
9) Chapitre 9 (pp. 89-97)
a. Ce qu’il faut avoir compris
Comment Justine se renseigne-t-elle sur les camps de prisonniers allemands aux Etats-Unis ?
Qu’apprend-t-on sur son frère ?
Quelle ambiance règne à Paris ?
Quand Justine rencontre-t-elle Jacques ?
Qu’apprend-t-elle sur le rôle joué par sa mère ?
Que ressent-elle lorsqu’elle lit les lettres de Franck ?
b. Culture et civilisation
La Convention de Genève est un traité international qui définit des règles de protection des
personnes en cas de conflit armé, notamment les soldats blessés et prisonniers de guerre, mais aussi
les civils.
La première convention de Genève a vu le jour en 1864, celle à laquelle il est fait référence p. 90 date
de 1929. Les textes en vigueur aujourd’hui ont été rédigés après la deuxième guerre mondiale.
23
c. Lexique
p. 89
le gradé
un responsable militaire / ein Offizier
l’audace (fém.)
die Kühnheit
p. 92
se moquer de quelqu’un
jn auslachen
p. 94
en chair et en os
aus Fleisch und Blut
p. 95
rire jaune
forciert lachen
se méfier
jm misstrauen
p. 97
caracoler
herumtollen
d. Pour approfondir

Que pensez-vous de ce que la mère de Justine a fait ? Comprenez-vous son geste ? Les
parents doivent-ils laisser leurs enfants choisir leur vie, même si leur choix est dangereux
pour eux ? Organisez un débat dans la classe.
10) Chapitre 10 (pp. 99-111)
a. Ce qu’il faut avoir compris
Combien de soldats ont été gardés prisonniers après la fin de la guerre ?
Dans quels pays étaient-ils ?
Comment étaient leurs conditions de vie ?
Comment se comportaient les officiers nazis avec leurs compatriotes dans ces camps ?
Comment se passe la vie dans un nouveau camp pour Franck ?
Quand rentre-t-il en Europe ?
Peut-il rentrer en Allemagne ?
b. Culture et civilisation
Les GI’s : GI est le nom donné à un soldat américain. Le nom vient de« Galvanized Iron » (fer
è
galvanisé), expression inscrite sur les équipements de l’armée américaine au début du XX siècle,
transformé par la suite en « General Infantry ». C’est durant la deuxième guerre mondiale que le
terme entra dans le langage courant.
Thanksgiving ou Action de grâce est un jour de fête chrétienne célébré aux Etats-Unis le quatrième
jeudi de novembre et au Canada le deuxième lundi d’octobre.
24
c. Lexique
p. 99
la tôle
das Blech
le châlit
die Bettstelle / das Bettgestell
la fonte
der Abguss
le lavabo
das Waschbecken
le barbelé
der Stacheldraht
le mirador
der Wachturm
le fuyard
der Fliehende/ der Flüchtige
p. 100
pendre
hängen
p. 101
coudre
nähen
le barrage
der Damm
ramasser (du coton)
auflesen
moissonner
abernten
Le foin
das Heu
p. 102
disséminer
zerstreuen
la griffe
die Kralle
p. 103
boiter
hinken
épuisant
très fatiguant / erschöpfend
pencher
niederbeugen
le maniement
der Umgang
la grume
das Stammholz
le charpentier
der Zimmermann
p. 104
la poutre
der Holzbalken
le menuisier
der Tischler
25
l’ébéniste
der Kunsttischler
la comptabilité
die Buchhaltung
négocier
verhandeln
le fournisseur
der Ausstatter
la jugeote (fam.)
l’intelligence
p. 106
la mouette
die Möwe
la déception
die Enttäuschung
la compensation
der Ausgleich
subir
erdulden
p. 107
le terrassement
die Erdaufschüttung
boucher
stopfen
le gravier
der Kies
l’annuaire
das Telefonbuch
p. 108
éprouvant
anstrengend
faute de soin
par manque de soin (Pflege)
l’humiliation (fém.)
die Erniedrigung
consolateur
der Tröster
le labeur
le travail
narguer
verhöhnen / verspotten
p. 109
le bûcheron
der Holzhacker
être soulagé
erleichtert sein
la tronçonneuse
die Kettensäge
le rondin
der Rundstamm
11) Chapitre 11 (pp. 113-119)
a. Ce qu’il faut avoir compris
Dans quelle ville allemande vivait Franck en 1949 ?
Pourquoi était-il encore plus difficile pour Justine d’essayer de le contacter ?
26
Comment réagit Justine à la proposition de sa cousine de retrouver Franck ?
Comment se passe le contact entre Justine et Franck ?
b. Lexique
p. 114
le grenier
der Dachboden
la malle
der Koffer
le Bottin
nom donné
Telefonbuch
à
l’annuaire
téléphonique
/
p.116
l’autruche (fém.)
der Strauß
sacré nom d’un chien (fam.) !
Verflucht !
déclencher
In Gang setzen
le hasard
der Zufall
trembler
zittern
p. 118
stupéfait
verdutzt
p. 119
les retrouvailles
das Wiersehen
le chiffon
der Lappen
le chagrin
der Kummer
c. Pour approfondir
Marie dit à sa cousine : « La plupart du temps dans la vie, il n’arrive que ce que tu déclenches toimême volontairement. Il ne faut pas compter sur le hasard ».
 Etes-vous d’accord avec elle ? Est-on toujours à l’origine de ce qu’on vit ? Existe-t-il des
exceptions ? Donnez votre point de vue.
12) Chapitre 12 (pp. 121-128)
a. Ce qu’il faut avoir compris
Pourquoi Franck ne donne-t-il plus de nouvelles à Justine ?
Pourquoi Marie met-elle Justine en garde ?
b. Lexique
p. 121
27
mettre en garde
verwarnen
p. 122
planer
schweben
l’ado (fam.)
l’adolescent
la cloche
die Glocke
avoir l’air convenable
angemessen sein
la lourdeur
die Schwere
le deuil
die Trauer
p. 123
la barbe à papa
die Zuckerwatte
bâché
gedeckt
attendre de pied ferme
attendre avec assurance
p. 124
Fritz
surnom péjoratif pour un Allemand
en piteux état
en mauvais état / in schlechtem Zustand
p. 125
le rideau de fer (histoire politique)
der Eiserne Vorhang
être alité
être au lit parce qu’on est malade/ krank im Bett
liegen
p. 126
balaise (fam.)
fort / stark, kräftig
le jet d’eau
der Springbrunnen
p. 127
être rebuté
abgeschreckt sein
c. Pour approfondir

Expression écrite et orale :
Imaginez que Justine et Franck ont pu se retrouver après la guerre, lorsque Franck est rentré des
Etats-Unis. Décrivez leur histoire, dans quel pays se sont-ils installés, quelle langue parlaient-ils entre
eux, quelle langue parlaient leurs enfants ? Ont-ils eu de bons contacts avec leurs familles
respectives et la famille de l’autre ? Présentez votre récit à la classe.
28
13) Chapitre 13 (pp. 129-134)
a. Ce qu’il faut avoir compris
Que fait Justine dans sa maison ?
Quelle nouvelle apprend Justine au sujet de Franck ?
Pourquoi ne lui parlait-il pas au téléphone ?
b. Lexique
p. 130
das Zicklein
le cabri
p. 131
une tête de mule
une personne têtue
faire la paire
aller bien ensemble
bichonner
soigner
de fond en comble
complètement
le répondeur téléphonique
der Anrufbeantworter
p. 132
raccrocher
auflegen
secouer les puces (fam.)
aufrütteln
p. 134
yoyoter (fam.)
déraisonner (nicht mehr bei Trost sein)
le ciboulot (fam.)
le cerveau
embraser
versengen
VII.

Tâche finale
Conception et réalisation d’une affiche pacifiste.
Par groupes de 4 personnes, réalisez une affiche pacifiste au format A3.
-En vous inspirant de l’histoire de Justine et Franck et des époques pendant lesquelles elle se
déroule (de la seconde guerre mondiale en France et en Allemagne jusqu’à la chute du mur de
Berlin et la réunification allemande), sélectionnez des images sur internet et faites un collage sur
l’affiche.
-Choisissez un titre et quelques slogans.
-Présentez votre affiche à la classe en expliquant pourquoi vous avez choisi certaines images, ce
qu’elles symbolisent pour vous.
29