Hémorroïdes - Jan Yperman Ziekenhuis

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Hémorroïdes - Jan Yperman Ziekenhuis
Hémorroïdes
Hémorroïdes
Hôpital Jan Yperman
www.yperman.net/
proctologiekliniek
Tél. 057 35 72 00
Dr. L. Allaert
Dr. L. Dedrye
Dr. S. Sohier
Clinique de proctologie
Introduction
Dans ce dépliant, vous trouverez des informations sur le traitement des hémorroïdes. Il faut toutefois
bien vous rendre compte que votre situation personnelle peut être différente de celles décrites.
Les hémorroïdes, c'est quoi ?
Tout d'abord, il est très important de savoir que tout le monde a des tissus hémorroïdaux. Ils
permettent aux sphincters d'assurer l’imperméabilité de l'anus aux liquides et à l'air.
Ce n'est que chez une minorité de personnes que ces tissus enflent ou deviennent symptomatiques.
Les tissus hémorroïdaux se trouvent à l'intérieur du canal anal et de la région péri-anale et sont
composés de vaisseaux sanguins, tissus conjonctifs et d'une petite quantité de tissus musculaires.
Il y a deux types d'hémorroïdes : les hémorroïdes internes et les hémorroïdes externes.
Les hémorroïdes internes sont entièrement recouvertes par la muqueuse et ne sont pas sensibles au
toucher, à la douleur, à l'extension, à la température ; ce sont des coussinets consistant en un réseau
spongieux de vaisseaux sanguins.
Les hémorroïdes sont donc des vaisseaux sanguins gonflés, on peut les comparer à des varicosités,
mais situées à un endroit plus ennuyeux.
Les hémorroïdes externes, en revanche, sont recouvertes par l'épiderme et très sensibles.
Lorsque des problèmes se produisent, la symptomatologie dépend souvent du type d'hémorroïde,
lequel conditionne le traitement adapté.
Les hémorroïdes constituent un des maux décrits depuis la nuit des temps. Vers 2250 avant J. C., on
les traitait déjà à Babylone. Hippocrate (460 avant J.C.) en conseillait déjà la ligature et l’excision.
Symptômes
Environ 5-10% des gens développent des symptômes liés à leurs hémorroïdes. Tout le monde n'a
toutefois pas besoin d'un traitement chirurgical.
Les patients peuvent présenter des symptômes causés, d'une part, par des hémorroïdes internes ou,
d'autre part, des hémorroïdes externes, ou par les deux.
La majorité des patients souffrant de symptômes anaux se plaignent d’ « hémorroïdes ».
Toutefois, des questions judicieuses et un examen clinique sont nécessaires pour poser le bon
diagnostic.
Certains patients peuvent toutefois avoir très longtemps des plaintes qu'ils n'associent pas à une
souffrance hémorroïdale.
Certaines maladies, telles que le cancer du côlon, du rectum ou de l'anus doivent à chaque fois être
exclues.
Hémorroïdes internes
Des pertes de sang indolores ou la descente des tissus anaux sont souvent la manifestation
symptomatique des hémorroïdes internes. La descente des tissus hémorroïdaux (prolapsus) peut
souvent se sentir lorsqu’on s’essuie après être allé à selle. Ce tissu reprend souvent spontanément sa
place à l'intérieur ou doit être repoussé manuellement par le patient.
Les symptômes semblent s'aggraver au fil du temps et surviennent souvent par période. Les
hémorroïdes internes sont classifiées en fonction de leur degré de prolapsus, lequel est en
corrélation avec le traitement approprié.
Degré I:
Degré II:
Degré III:
Degré IV:
Pas de prolapsus, uniquement une boursouflure, pas visible de l'extérieur.
Prolapsus avec réduction spontanée
Prolapsus devant être repoussé manuellement
Prolapsus que l'on ne peut plus repousser (souvent douloureux !)
Les saignements dus à des hémorroïdes internes sont souvent rose clair et peuvent être relativement
marqués. On peut les voir sur le papier toilette, dans la lunette du WC (éclaboussures) ou même à la
surface des selles.
Tous les patients, qui ont des hémorroïdes internes symptomatiques, ne souffrent pas d'hémorragies
importantes. En revanche, le prolapsus peut être le seul symptôme.
Les tissus protubérants peuvent donner lieu à des irritations et démangeaisons importantes dans la
région anale.
Les patients peuvent également se plaindre du fait que la muqueuse de la région anale est difficile à
nettoyer lorsqu'ils sont allés à selle, avoir l'impression que les selles restent à hauteur de l'anus
lorsqu'ils vont à selle.
Les patients sans symptômes classiques d'hémorroïdes internes n'ont pas besoin d'un traitement
spécifique.
Hémorroïdes externes
Les hémorroïdes externes symptomatiques se présentent souvent sous la forme d'une boursouflure
douloureuse, de couleur bleu violet, juste à l'extérieur de l'anus, qui a tendance à surgir
spontanément ou après un effort violent ou un mouvement de poussée
L’épiderme à l'extérieur de l'anus est souvent proche des tissus sous-jacents. Si un caillot de sang ou
une thrombose se produit dans cette région, il s'ensuit une augmentation immédiate de la pression
qui provoque une douleur violente.
La douleur est, en général, permanente et peut-être très importante.
Il peut arriver rarement que l’épiderme se déchire sous la pression du caillot situé en dessous et de la
pression que ce dernier provoque, évacuant ainsi spontanément le caillot.
Les patients se plaignent parfois d’une boursouflure, d’une tension ou d’une gêne, présente de
manière intermittente, suite à des hémorroïdes externes non thrombosées.
Marisques
Les patients sont parfois gênés par des excroissances cutanées indolores, situées à l’extérieur de
l’anus. Elles peuvent être la conséquence d’anciens problèmes d’hémorroïdes externes. Le caillot de
sang distend la peau qui le recouvre et celle-ci reste distendue une fois que le caillot a été absorbé
par le corps, donnant ainsi lieu à une marisque.
Il peut aussi arriver que le patient souffre d’un tel problème d’excroissance sans problème anal
antérieur. Ces marisques peuvent être dérangeantes pour le patient au niveau de l’hygiène anale,
d’autres les jugent inesthétiques.
En général, il suffit de rassurer le patient, mais il arrive que l’on procède à une intervention
chirurgicale (en cas de démangeaisons, d’irritation ou de problèmes d’hygiène).
Qu’est-ce qui provoque la souffrance hémorroïdale ?
La majorité des facteurs qui contribuent à l'apparition d'hémorroïdes symptomatiques sont associés
à une pression accrue dans l'abdomen et de ce fait, indirectement, aussi dans la région anale.
Certains de ces facteurs sont : pousser en allant à selle, rester longtemps assis sur la toilette, la
constipation, la diarrhée, la grossesse, l'obésité, les selles irrégulières et les relations sexuelles
anales.
Il semble qu'au fil du temps, ces facteurs contribuent au prolapsus, tant des hémorroïdes internes
qu'à une thrombose ou formation de caillots au niveau des hémorroïdes externes.
Les hémorroïdes se retrouvent souvent au niveau d'une même famille.
Souvent, les plaintes augmentent avec l'âge. Les tissus de soutien perdent du tonus et se distendent.
Comment empêcher la formation d'hémorroïdes ?
On peut éviter les plaintes en veillant à ce que la selle soit molle et régulière. Ainsi, vous devez moins
de pousser. Pour ce faire, il est indiqué de consommer suffisamment de fibres alimentaires (pain gris,
son, fruits et légumes, …) et de boire de l’eau en suffisance.
Il est également important d’aller régulièrement aux toilettes. Il vaut mieux ne pas attendre trop
longtemps lorsque l'on sent que l'on doit aller à selle.
Veillez à bouger suffisamment, surtout si vous avez une profession assise, et évitez le surpoids. Évitez
de boire trop de café, de thé, de consommer trop de sucre et d'aliments épicés.
Comment le diagnostic est-il posé ?
Après avoir eu une entrevue détaillée avec votre médecin en ce qui concerne vos plaintes et
symptômes, ainsi que votre anamnèse personnelle et familiale, on procédera à l'examen médical.
La plupart du temps, cela consiste en une inspection méticuleuse de l'extérieur de l'anus, à un
toucher interne, avec un doigt, bien évidemment muni d’un gant, dans l'anus via le rectum (PPA toucher rectal) et la réalisation d'une anuscopie/rectoscopie. Cet examen permet de voir ce qui se
passe à l'intérieur et d'examiner la muqueuse et les hémorroïdes à l'aide d'un tube creux de
l'épaisseur d'un doigt. L'examen se fait en général en position coudes sur les genoux ou couché sur le
côté gauche. Cette position n'est guère élégante pour le patient. Souvent, on prévoira un examen
complémentaire permettant de voir jusqu'au colon et de contrôler la présence d'autres anomalies
telles que des polypes (excroissances dans les intestins), tumeurs ou autres causes d'hémorragies.
Une endoscopie flexible (colonoscopie) constitue un très bon examen complémentaire. Celui-ci est
certainement recommandé à partir de 45 ans.
Comment peut-on traiter les hémorroïdes ?
TRAITEMENT NON OPÉRATOIRE DES HÉMORROÏDES INTERNES¶
Il y a tout un éventail de possibilités pour traiter les hémorroïdes symptomatiques internes, en
fonction du degré et de la gravité des plaintes. Souvent de simples mesures alimentaires ou
l’adaptation du style de vie, peuvent offrir une solution à ces problèmes.
1. Régime alimentaire et adaptation du style de vie
La pierre angulaire du traitement des hémorroïdes, qui rendra nécessaire ou non une intervention
chirurgicale, reste un régime alimentaire adapté et une modification du style de vie.
Les modifications les plus importantes consistent à consommer plus de fibres alimentaires, à changer
son régime alimentaire ou prendre des compléments, tels que le Fibion ®, à absorber suffisamment
de liquide et à bouger.
Ces mesures permettent d’aller plus régulièrement à selle, sans toutefois rendre automatiquement
les selles plus molles.
Le but est d'éviter à la fois les selles dures et la diarrhée et d'obtenir une selle molle et bien formée.
Cette selle est idéale pour éviter toutes sortes de problèmes dans la région anale.
En général, on conseille de consommer 20-35g de fibres par jour. Les légumes et les fruits (kiwi !)
sont particulièrement importants.
Pour beaucoup de personnes, il est également intéressant de recourir à un complément en fibres.
Celui-ci peut se présenter sous la forme de poudre, comprimés à mâcher ou à avaler.
Parfois, un laxatif (osmotique) est indiqué.
Venotonica (Daflon®) peuvent être associés. NDT : waarom meervoud ?
En outre, il est particulièrement important de boire suffisamment (d’eau de préférence), 8-10 verres
par jour.
Il faut éviter les boissons riches en caféine (café !) ou l'alcool qui déshydratent.
2. Traitement lors d’une consultation pour des hémorroïdes internes
2.a. Ligature élastique (Barron)
La ligature élastique peut être utilisée pour des hémorroïdes internes des degrés I, II et parfois III.
Pendant l'anuscopie, votre médecin peut saisir le pilier hémorroïdal et placer un anneau en
caoutchouc à la base de celui-ci.
Cet anneau empêche l’irrigation en sang de l’hémorroïde, ce qui entraîne sa chute après une
semaine. Une légère hémorragie peut indiquer que l'hémorroïde et l'anneau sont tombés.
Si vous êtes sous Marcoumar, Marevan, Sintrom, Ticlid ou Plavix, ce type de traitement n'est pas
possible.
Votre médecin peut placer de un à trois anneaux par session et plusieurs visites peuvent s'avérer
nécessaires.
Suite au traitement, vous pouvez ressentir une légère gêne ou douleur, ainsi qu'une pression dans les
deux- trois jours qui suivent le placement de l'anneau. Cette douleur réagit bien à un analgésique, tel
que l’Ibuprofen.
Après un traitement complet par ligatures de Barron, vous devez maintenir le régime et le style de
vie décrits ci-dessus.
Si les plaintes réapparaissent, il faudra envisager une nouvelle cure. L’hémorrhoïdectomie ou
l’hemorroïdopexie reste toujours une option s'il n'y a pas d'amélioration manifeste après avoir
installé les anneaux.
Les complications sont rares, mais existent, sous la forme, notamment, d'hémorragies, douleurs,
rétention urinaire et infections.
2.b. Sclérothérapie
La sclérothérapie est un autre traitement qui peut être réalisé lors de la consultation. Elle convient
pour les degrés I et II. Au cours de la sclérothérapie, un produit chimique irritant est injecté, lequel
provoque une réaction cicatrisante, avec formation de cicatrice, entraînant le rétrécissement des
vaisseaux sanguins dans les tissus hémorroïdaux. La sclérothérapie est rapide, généralement indolore
et donne rarement lieu à des complications. Il faut parfois aussi plusieurs sessions pour arriver au
contrôle du symptôme.
Les patients sous Marcoumar, Sintrom, Marvean, Ticlid ou Plavix peuvent être traités de cette
manière, mais seulement après concertation entre le médecin et le patient.
3. Traitements lors de la consultation pour hémorroïdes externes (thrombose)
Ce traitement consiste à injecter un anesthésiant local et à couper le tissu hémorroïdal.
La douleur, qui découle des hémorroïdes externes thrombosées, atteint son summum entre 48-72 h
après le traitement et disparaît après 5-6 jours.
Le traitement des hémorroïdes externes thrombosées est indiqué en cas de douleur, c'est pourquoi
ce traitement dépend de l'évolution naturelle du problème.
Si les plaintes diminuent et que le médecin peut toucher ou pincer les hémorroïdes externes
thrombosées, une politique conservatoire s'impose. Celle-ci consiste en des bains chauds, des
analgésiques, une pommade locale, ainsi qu'un régime riche en fibres.
Si la douleur est trop forte, ce traitement est possible et peut s'avérer justifié lors de la consultation.
L'hémorroïde externe thrombosée et douloureuse est enlevée, comme décrit, après infiltration avec
anesthésie locale.
Il est important d'enlever toute l'hémorroïde : se limiter à une incision est moins efficace et présente
des risques de récidive en matière de thrombose, la peau se refermant sur le caillot et provoquant
une nouvelle thrombose avec résurgence des plaintes.
Les hémorroïdes externes qui n'ont pas été thrombosées sont généralement traitées par une
adaptation du régime alimentaire.
La chirurgie n'est que rarement indiquée dans le cas d'hémorroïdes externes asymptomatiques.
TRAITEMENT OPÉRATOIRE DES HÉMORROÏDES
Seuls 10 % de tous les patients qui consultent pour hémorroïdes symptomatiques ont besoin d’une
intervention chirurgicale.
La plupart des patients répondent au traitement non opératoire.
L’hémorrhoïdectomie, ou enlèvement chirurgical du tissu hémorroïdal, peut être envisagée chez un
patient ayant des hémorroïdes externes asymptomatiques de grande taille, en plus d hémorroïdes
internes douloureuses et d'un prolapsus hémorroïdal interne degré III-IV.
L’hémorroïdectomie peut-être envisagée à l'aide de plusieurs techniques et appareils, en fonction de
la présentation des hémorroïdes, des préférences et de l'expérience du chirurgien.
Grosso modo cela revient à enlever le tissu hémorroïdal excédentaire et à pouvoir refermer la plaie.
L’hémorrhoïdectomie (opération en feuille de trèfle selon Milligan-Morgan) est particulièrement
efficace pour apaiser les symptômes et présente rarement de récidive. Toutefois, les suites de
l'intervention sont généralement douloureuses et entraînent des désagréments.
L’hémorroïdopexie (procédure PPH ou intervention de Longo) convient en cas de douleur
hémorroïdale symptomatique circulaire de degré II-III. Elle ne convient pas en cas de souffrance
externe.
L’hémorroïdectomie se fait toujours en salle d'opération, sous narcose ou anesthésie locorégionale.
Pour tenter de diminuer les douleurs postopératoires, on propose l’ hémorroïdopexie suivante
(stapled hemorrhoidopexy).
Cette technique utilise une agrafeuse circulaire qui enlève un bord du tissu, situé juste avant les
hémorroïdes, dans le canal anal. Cela permet de tirer les tissus hémorroïdaux en position normale.
De petites agrafes maintiennent cette position. Ces agrafes seront évacuées au fil du temps avec les
selles. Des études comparatives montrent que cette technique est sûre et moins douloureuse, ce qui
permet de reprendre le travail plus rapidement. On peut sans doute aussi éviter plus les récidives.
Comme on l'a déjà dit, ce traitement ne convient pas pour les grandes hémorroïdes externes.
Toutes les opérations relatives aux hémorroïdes comportent des risques de complications et le choix
doit être fait par le patient en concertation avec le médecin.
INSTRUCTIONS POSTOPÉRATOIRES¶
Vous devez vous attendre à des douleurs après une opération des hémorroïdes.
Celles-ci sont nettement plus réduites après une procédure Longo ou une ligature élastique.
On tente toujours de combattre la douleur à l'aide de (paracétamol…Ibuprofen)
Toutefois, cela peut durer deux à quatre semaines avant que vous puissiez reprendre vos activités
normales, certainement en cas d'opération classique.
En plus des analgésiques appropriés qui vous seront prescrits, les bains de siège ou nettoyages
décontractants avec le jet de la douche en spray sont certainement conseillés. 2 ou 3 par jour
pendant 10 à 15 minutes avec de l'eau tiède à chaude rendent la douleur beaucoup plus
supportable.
Après l'opération, il peut arriver que vous ayez des difficultés à uriner (rétention). Parfois vous
arriverez à le faire pendant le bain de siège. Toutefois, si vous n'y arrivez pas, il peut être nécessaire
de placer une sonde pour vider la vessie. Si vous avez un second problème de rétention, il sera
nécessaire de placer une sonde à résidence.
Après l'opération des hémorroïdes, aller à selle est toujours un grand souci pour le patient.
La première selle doit certainement intervenir dans les 48 heures après l'intervention.
Un régime riche en fibres doit être proposé anticipativement, avec éventuellement un complément
sous la forme de Fibion, un laxatif osmotique (Movicol ou Forlax) et il faut absorber suffisamment de
liquide.
Attendez-vous à quelques pertes de sang après la chirurgie, surtout après être allé à selle.
Heureusement, ces hémorragies s'arrêtent en général spontanément.
Autres questions fréquentes
Grossesse et hémorroïdes ?
Lors de la grossesse, environ 7 femmes sur 10 ont des problèmes d'hémorroïdes. À cause des
hormones, les femmes enceintes souffrent souvent de constipation. En se développant, le fœtus
prend beaucoup de place, si bien que les intestins fonctionnent moins bien et que le transit est
ralenti. Il est certainement indiqué de pratiquer la prévention en cas de grossesse.
Les hémorroïdes sont-elles contagieuses ?
Non! On n'attrape pas d'hémorroïdes en s'asseyant sur un WC après quelqu'un d'autre ou à
la piscine.
Les hémorroïdes peuvent-elles donner le cancer ?
Non! Il n'y a aucun rapport entre les hémorroïdes et le cancer. Toutefois, les plaintes
peuvent être semblables. C'est la raison pour laquelle il faut consulter un médecin expérimenté en
proctologie.
Votre médecin sera toujours prêt à répondre aux questions.