classements - Watcha Clan

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classements - Watcha Clan
WATCHA CLAN
NU ALBUM / DIASPORA HI-FI
REVUE DE PRESSE
WWW.MYSPACE.COM/WATCHACLAN
WWW.WATCHACLAN.COM
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AVRIL 2008
RADIOS
RADIO NOVA
30 mars 2008
Néo Géo
Ce dimanche, Bintou reçoit le crew multi-ethnique (tant dans sa musique que dans ses
origines) Watcha Clan, basé à Marseille. Ils nous présenteront leur nouvel album
"Diaspora Hi-Fi" déjà dans les bacs, et seront en concert à Marseille puis Paris. Plus
d'infos sur la homepage de Néo Géo.
FRANCE INTER
Mercredi 26 mars 2008
par Stéphane Bern du lundi au vendredi de 11h à 12h30
Le fou du roi
Watcha Clan
Nous recevons Sista Ka, Suprême Clem, Matt Labesse et Nassim du groupe WATCHA
CLAN.
Cela fait déjà dix ans que ce groupe jongle avec les rythmes (celui du chaâbi et du hiphop), les langues (français, arabe, hébreu et anglais) et les influences musicales (comme
celles des rengaines d’Europe de l’Est).
Leur nouvel album Diaspora Hi-Fi revendique la liberté d’esprit des gens du voyage.
Ils seront en concert le 03/04 à Marseille, le 04/04 à La Grave, le 05/04 à Manosque, le
11/04 à Lyon et le 16/04 à La Maroquinerie à Paris.
FRANCE INTER
par Serge Levaillant les mardi, mercredi, jeudi, vendredi de 1h02 à 5h
Sous les étoiles exactement
CANAL +
28 mars 2008
"La Matinale" morning show
Le Son du Jour
"Watcha Clan" - Balkan Qoulou extrait de l'album "Diaspora Hi-Fi"
RFI
Musique du monde
Culture Vive
RADIO GRENOUILLE
Cocotte Musique – Armando Cox
WEB
MONDOMIX.COM
Mars 2008
Diaspora Hi-Fi
Watcha Clan | France
Trois instrumentaux et douze chansons : cinq en arabe, deux en hébreu, deux se
partageant entre anglais et français, une en anglais, une en espagnol. L’intention est
claire. Pas question de revendiquer l’appartenance à une terre précise. Chez Watcha
Clan, on a peut-être sa maison à Marseille, mais on est d’esprit franchement nomade.
Alors pour ouvrir l’album, spéciale dédicace à Theodore Monod (1902-2000) dont la
voix samplée loue la résistance des nomades, ces hommes libres qui gênent tant les
gouvernants. «Pour les ministères, pour les bureaux, un homme libre c’est
inacceptable » déclare le naturaliste humaniste. Le sampling, la copie d’éléments
musicaux et vocaux réinjectés dans le propos créatif du groupe, joue radicalement la
carte globe-trotter. Il y a du voyage à profusion dans ce patchwork cousu au fil
électronique qui miroite de lumières sonores balkaniques, jamaïcaines ou
maghrébines. Watcha Clan enchevêtre les pistes sonores, se balade sans visa,
enjambe les frontières stylistiques. Dans le chaudron bouillonnant de cette petite
bande phocéenne s’invitent virtuellement les joyeuses fanfares de l’Est (Ciocarlia,
Tirana), les fameux agitateurs new-yorkais du klezmer, The Klezmatics et les tziganes
de Hongrie Ando Drom. A travers ce melting pot croisant reggae, ragga, hip hop
(intervention des copains d’Agadir Amarg Fusion et de MCs oranais), house et jungle
(les gamins pourront y mettre en pratique leur savoir faire tecktonik), en compagnie
de ses potes musiciens, Sister K, la vocaliste du groupe, chante un peu sa propre
histoire. Ashkénaze du côté de sa mère, sépharade et berbère par son père, la Sister
aurait pu naître en Israël plutôt qu’à Marseille, puisque c’est là-bas que ses parents
ont craqué l’un pour l’autre. Un seul monde pour tous claironne la musique apatride
de ces faux sédentaires marseillais à l’humeur vagabonde, cultivant le son global et la
liberté de mélanger les géographies en musique.
2008-03-19
Patrick Labesse
SITE RFImusique
Watcha Clan
Les nomades de la Méditerranée
Paris
03/04/2008 La formation underground marseillaise vient de signer Diaspora Hi-Fi, un album
électro- world en forme de travelling sonore méditerranéen. A cette occasion, Watcha
Clan va quitter le Vieux Port pour transmettre son nomadisme à travers l’Europe.
Après dix ans d’expérience et quatre albums autoproduits, le collectif phocéen vient d’enregistrer
avec la maison de disque allemande Piranha un cinquième opus : Diaspora Hi-Fi. Une
reconnaissance méritée pour Watcha Clan qui, humblement, ne cache pas sa satisfaction. "Cette
signature avec l’un des derniers labels européens indépendants marque un tournant décisif pour
nous. D’abord, l’orientation artistique de ce label nous correspond. Ensuite, cela va nous donner
une force de frappe plus importante, car nous sommes bien distribués dans les bacs", explique
Sista K, la chanteuse.
Avec cette nouvelle production, les jeunes Marseillais prouvent que leur identité multicolore est
arrivée à maturité. Sous-titré Caravane méditerranéenne, leur opus défend le nomadisme musical.
Un style où les parfums du Maghreb, les essences d’Europe de l’Est et les saveurs espagnoles
sont passés à la moulinette des sons électroniques. Une mixture pimentée, sans collages artificiels,
qui réveille les tympans. "Pour nous, le nomadisme est une manière de rester libre. Notre musique
est une recherche permanente. C’est un peu comme un laboratoire. On essaye d’être cohérents
dans la combinaison des ingrédients, qui ne sont pas toujours faits pour aller ensemble", précise
Suprem Clem, le "sorcier" des machines.
Fusions improbables
Pour concocter cette alchimie sonore débridée, les membres du Clan ont mis en place des
résidences de création en Algérie, au Maroc et en Espagne, avant de finaliser leur disque en studio.
Cela a donné naissance à des rencontres fructueuses, notamment avec les musiciens traditionnels
et les rappeurs basés au Maghreb, qui donnent une dimension humaine à ces fusions improbables.
L’occasion aussi pour Sista K - fille d’une mère juive polonaise et d’un père berbère -, de découvrir
Bab El Oued, la ville de son paternel, militant indépendantiste : "j’avais beaucoup entendu parler de
l’Algérie par mes grands-parents. Mais ce contact avec le bled m’a marquée. J’avais l’impression
d’y être née, cela m’a fait avancer en tant qu’individu".
Parmi les quinze titres de Diaspora Hi-Fi, quelques pépites émergent du lot, comme Les hommes
libres. Sur un beat drum & bass et des chœurs féminins endiablés, la voix samplée de Théodore
Monod donne une dimension politique à ce titre. Le discours de ce célèbre naturaliste et savant
français, disparu en 2000, est un extrait du documentaire Désert Rebel. Il met en exergue le
problème que posent les nomades vis-à-vis du pouvoir central, qui se méfie des peuples nonsédentaires. Un morceau très explicite qui traduit toute la philosophie du Watcha Clan.
Citoyens du monde
Autre perle, Mean Diaspora. Dans une multitude de langues aux accents affirmés, ce morceau certes un peu moralisateur - prône, sur fond de musique yiddish enivrante, le bienfait qu’apportent
les diasporas dans les sociétés. "Si on examine la politique française en matière de flux
migratoires, on se rend compte du déséquilibre entre les pays du Nord et du Sud. Lorsque nous
étions en Algérie, par exemple, le public, après cette chanson, gueulait : les visas ! Les visas ! Làbas, nous pouvons séjourner avec un projet artistique sans grandes difficultés administratives.
Alors que si nous voulons amener des musiciens locaux pour tourner en Europe dans le cadre de
nos concerts, c’est le parcours du combattant", s’insurge Sista K.
Rebelle, la meneuse du Clan est une pure citoyenne du monde. Polyglotte, elle chante en arabe, en
hébreu, en anglais, en espagnol et en français. Une diversité linguistique que l’algéro-polonaise
façonne au grès de son timbre ample, allant de la gouaille rageuse aux fines ornementations
arabisantes. Des types de langage et des sonorités vocales dans lesquels la chanteuse
marseillaise a baigné. Née dans les quartiers Nord, elle reste très attachée (comme le groupe), à la
cité phocéenne : "C’est une ville qui nous inspire, car elle est une mosaïque culturelle.
Historiquement, Marseille a toujours été un lieu où les immigrés savaient vivre ensemble, qu’ils
soient juifs, musulmans ou autres. Malheureusement, aujourd’hui, cette cohabitation
harmonieuse est en train de devenir un problème".
Militant et engagé, ce groupe de trentenaires du Vieux Port constitue une vraie famille qui a su
résister au temps. Malgré leurs galères d'artistes insoumis et voyageurs, leur seul but est d’abolir, à
l'aide de leur idéologie, les barrières culturelles, sociales et générationnelles. Comme Lo’Jo ou
Orange Blossom en France, Transglobal Underground, Asian Dub Fondation outre-Manche, Watcha
Clan fait partie de ces collectifs qui ont su insuffler une nouvelle énergie, en apportant une pulsion
ethno-urbaine salvatrice.
Ecoutez un extrait de Les Hommes Libres
Ecouter des extraits de l'interview du groupe Watcha clan par Daniel Lieuze du Service
Culture de RFI.
Supre m Clem et Sista K précisent l’esprit de Diaspora HI-FI Sista K com mente le titre
La Patera
Matt et Sista K expliquent l’origine de la chanson Eli
Watcha Clan Diaspora Hi-Fi (Piranha/Discograph) 2008
En concerts le 3 avril à Marseille, à l’Espace Julien, le 11 avril à Lyon, au Marche Gare, le
12 avril à Genève (Suisse), le 16 avril à Paris, à la Maroquinerie.
Daniel Lieuze

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