DOSSIER Le point sur le loup - Fédération des Chasseurs de Savoie

Transcription

DOSSIER Le point sur le loup - Fédération des Chasseurs de Savoie
Chasser
en
Le bulletin
de votre
fédération
Savoie
N°81 • décembre 2005
DOSSIER
Le point sur le loup
Photo © D. Girod
P 2
• L’échinococcose
P 9-11
• Les jeunes chasseurs 2005
P 16
• Gadgets et sécurité
SOMMAIRE
SANITAIRE
2 • L’échinococcose
GESTION
Chasser
en
Savoie
N°81 • décembre2005
Le bulletin de votre fédération
4 • Chevreuils et forêts d’en haut
12• Encore le loup
“CHASSER EN SAVOIE” enfin en ligne sur
www.chasseurdefrance.com/fdc73
VIE DE LA FÉDÉRATION
6 • Conseil d’Administration du 23 juin 2005
7 • Conseil d’Administration du 12 septembre 2005
9 • Bilan saison tirs d’été à l’école du Cimeteret
10• Du guiers à 2500 m d’altitude
10• Les jeunes chasseurs en Haute Maurienne
11 • Les jeunes chasseurs en Bauges
13 • Gestion globale du permis de chasser
14• Accessoires et sécurité
14• En route pour la nature
15• Réduction d’impôt / activité bénévole
15• Chasse en enclos
21• Le protège permis nouveau est arrivé
24• Bilan de chasse du sanglier à mi-saison
27• La chasse accompagnée
28• Le réseau lynx loup
VIE DES ASSOCIATIONS
16• UNUCR 73
17 • Le chamois des anciens
18• AFACCC des Savoie
18• Brevet Grand Gibier 2006
19• Chiens courants à l’honneur dans les Bauges
21• Les chasseurs au service du tétras lyre
26• Chasse à l’arc : constitution d’une association ?
ACTU CHASSE
Photo de couverture Le Monal.
Situé à 1870 mètres d'altitude sur la commune de Sainte Foy Tarentaise, ce
hameau est un site classé par les monuments historiques en raison de son grand
intérêt paysager et architectural. Encadré par une magnifique forêt de mélèzes,
il fait face au Mont Pourri (3779 m) et - respectivement de gauche à droite sur
la photo- aux glaciers de La Martin de La Savine et de La Guerra.
Photo D.Girod
- R É D A C T I O N - A D M I N I S T R AT I O N Fédération
Départementale
des
Chasseurs
de
Savoie
Siège social : Allée du Petit Bois - 14, Parc de l’Etalope - Bassens - 73025
CHAMBERY CEDEX - Tél. 04 79 60 72 00 - Fax : 04 79 60 72 09
E-mail : [email protected] - www.chasseurdefrance.com/fdc73
Bureau ouvert au public du lundi au vendredi de
8 heures 30 à 13 heures et de 13 heures 30 à 18 heures
Directeur de la publication : Jean-Marc GIRARD-MADOUX
Imprimerie St Jean Calendriers - 73490 LA RAVOIRE
Ce journal est tiré à 10 000 exemplaires
IMPRIM’VERT
Tout au long de notre chaîne graphique, nous utilisons des produits dangereux
pour l’environnement tels que les fixateurs, révélateurs, encres, solvants
souillés…
L’imprimerie Saint-Jean Calendriers est consciente de l’impact qu’ont ces
déchets. C’est pour cela que nous avons décidé de nous engager écologiquement et d’adhérer à la campagne de sensibilisation de la Région Rhône-Alpes
envers les imprimeurs en obtenant la marque Imprim’Vert. Par l’obtention de ce
label, nous nous engageons à faire collecter et retraiter tous ces déchets dangereux par une entreprise spécialisée.
20• Le prix du pétrole et le paysage cynégétique
2006
EXPERIENCE
22• A la rencontre d’un passionné de la forêt
oux,
Marc Girard-Mad
Le Président, Jeann,
seil d’Administratio
Les membres du Con
Le Directeur,
tale
dération Départemen
Le Personnel de la Féurs de Savoie,
des Chasse
meilleurs vœux
vous présentent leurs
née.
pour cette nouvelle an
HISTOIRE
25• Gabriel Julliard, un homme d’exception
DESSIN DE MARIE-CHRISTINE SEGEAT
DESSIN DE MARIE-CHRISTINE SEGEAT
Le chasseur, quelqu’un de bien.
Savoie
Chasseurs de
Cedex
artementale des
25 CHAMBERY
Fédération Dép
BASSENS • 730
e du Petit Bois •
09
Allé
72
60
lope
79
04
e.com/fdc73
14, Parc de l'Eta
ranc
72 00 • Fax :
rdef
60
79
sseu
04
cha
Tél.
: http://www.
com • Site web
13h30 à 18h00
à 13h00 et de
hasseurdefrance.
redi, de 8h30
E-mail : fdc73@c
du lundi au vend
Bureau ouvert
EDITO
Cette évolution du tableau s’accompagne d’une augmentation d’environ 20 % du montant prévisionnel des
dégâts qui devrait atteindre près de 180.000 euros
en 2005 contre 150.000 euros en 2004.
Trois graves accidents de chasse, dont un mortel, se
sont produits en Savoie en l’espace de quelques
semaines après l’ouverture. Il n’est pas difficile d’imaginer les conséquences dramatiques qui en résultent
tant pour les victimes et leurs familles que pour les
auteurs des accidents.
Les premières analyses pour les autres espèces de
grand gibier sont variables d’un secteur à l’autre du
département, traduisant ici un bon niveau de prélèvements, là une stagnation des effectifs ou en tout cas
une dispersion des animaux.
Par ailleurs de nombreux incidents nous ont été signalés, qui, sans faire de victimes corporelles, ne témoignent pas moins de tirs effectués dans des conditions
dangereuses.
Pour le petit gibier, les observations et les prélèvements confirment une remontée des populations de
lièvres et les premières impressions pour la bécasse
sont bonnes, grâce à des bons passages de migratrices entre le 20 octobre et 15 novembre.
Cette répétition malheureuse d’accidents de chasse a
forcément une incidence particulièrement négative
sur l’image de la chasse auprès des pouvoirs publics
et des autres usagers de la nature.
Toutefois, cette saison de chasse n’est pas encore terminée qu’il faut déjà penser aux suivantes.
Votre Fédération se préoccupe vivement des problèmes de sécurité, en mettant à disposition des chasseurs des équipements adéquats (casquettes, gilets
fluo), en organisant des formations sur ce thème ou
encore en engageant une réflexion, dans le cadre du
Schéma Départemental de Gestion Cynégétique, sur
les modes de chasse en zone péri-urbaine.
C’est l’objet du Schéma Départemental de Gestion
Cynégétique, dont l’élaboration devrait s’achever en
2006 pour s’appliquer ensuite pendant 6 années.
Le projet de Schéma est en cours de présentation à
nos différents partenaires institutionnels ou associatifs
et a fait l’objet de réunions d’information et d’échanges
avec les Présidents et dirigeants d’A.C.C.A. fin
novembre, début décembre, à l’occasion de 6
réunions décentralisées organisées dans tout le
département.
Vos dirigeants, Présidents d’A.C.C.A. ou de sociétés
de chasse, chefs d’équipes, ont été sensibilisés à la
nécessité de prévoir une bonne organisation des
chasses collectives.
Il n’en demeure pas moins que la sécurité est avant
tout une affaire individuelle et relève de la responsabilité de chacun d’entre nous, qui se doit de respecter
les règles élémentaires en la matière : et notamment
d’identifier avant de tirer, d’éviter toute imprudence
avec une arme chargée, de songer aux ricochets et
de façon plus générale de respecter les consignes
données.
Ce Schéma, dont les grandes lignes vous ont été présentées dans le “Chasser en Savoie“ du mois d’août
2005, sera soumis à notre Assemblée Générale du
mois d’avril prochain et après qu’il ait été examiné par
le Conseil Départemental de la Chasse et de la Faune
Sauvage puis approuvé par le Préfet, constituera un
programme d’actions pour les années à venir.
Il n’y a pas de raison que la Savoie déroge à l’évolution
générale constatée ces dernières années qui voit une
diminution des accidents sur le plan national : ainsi, au
cours de la saison de chasse 2004/2005, il a été
dénombré 167 accidents dont 25 mortels, ce qui traduit une diminution de 20 % par rapport à l’année précédente.
Enfin, avec mes collègues Administrateurs et l’équipe
fédérale, je vous souhaite de bien terminer cette
année cynégétique et de passer de Bonnes Fêtes, tout
en vous adressant mes meilleurs Voeux pour l’année
2006, pour vous-même et ceux qui vous sont chers.
Nous comptons donc sur vous pour qu’un effort particulier soit réalisé pendant ces dernières semaines de
chasse de façon à ce que nous avons malheureusement constaté en début de saison ne se renouvelle
pas.
Le Président,
Jean-Marc GIRARD-MADOUX
Par ailleurs, cette première partie de saison a été
marquée par de bons résultats sur le plan des prélèvements.
C’est en particulier le cas pour le sanglier puisque le
tableau de chasse au 1er novembre 2005 fait apparaître 2.336 animaux prélevés contre 1880 à la
même date la saison dernière.
1
▲
VIE DE LA FEDERATION
▲
SANITAIRE
▲
VIE DES ASSOCIATIONS
▲
CYNOPHILIE
▲
ACTU CHASSE
L’ECHINOCOCCOSE… L’ECHINO… QUOI ??!
L’échinococcose commence à faire parler d’elle. Le Progrès, dans
son édition du 19 juillet dernier, publiait un article sur cette maladie parasitaire, où le renard occupe une place de choix dans le
cycle de vie du parasite.
Cette maladie est commune à l’homme et aux animaux. C’est donc
ce que l’on appelle une zoonose. Quels sont les risques ? Quelles
précautions prendre ? Quelques explications s’imposent, afin
d’être correctement informé.
1 : Parasite
Un ver de la famille des ténias
L’échinocoque dont nous allons parler ici
est un petit ver plat de 3 mm de long au
stade adulte, de la famille des ténias.
Cycle de vie du parasite
Le cycle de l’échinocoque est assez complexe (3 types d’hôtes ou de milieux différents) et ne fait pas intervenir l’Homme de
façon obligatoire. L’Homme n’est contaminé que de façon accidentelle (voir encadré).
renards, chiens ou chats. Ils doivent impérativement transiter par un autre hôte,
pour se transformer. C’est au niveau du
cycle qu’interviennent les rongeurs. Ainsi,
« la boucle est bouclée ».
Et l’Homme dans tout cela ?
Il n’intervient pas directement dans le cycle
de vie du parasite. En revanche, il peut se
contaminer par l’intermédiaire des œufs
ingérés accidentellement et peut, une fois
sur dix, développer une échinococcose.
Hôte n°1 : le rongeur pour le stade
larvaire
Partons d’un rongeur (campagnol, mulot,
écureuil, rat musqué) : celui-ci mange les
œufs du parasite dans l’herbe. Ces œufs
éclosent dans son intestin et gagnent le
foie où certains se développent en larves.
Milieu n° 3 : l’environnement pour
le stade « œuf »
Les œufs contenus dans les crottes de
renard (chien ou chat) se retrouvent dans
l’environnement. Ce sont des milliers
d’œufs qui sont libérés dans la nature.
Bouclage du cycle
Ces œufs, résistant plusieurs mois en
conditions froides et humides, ne peuvent
pas recontaminer directement les
Les symptômes : une maladie du foie d’incubation longue
De temps en temps, les œufs vont réussir
à se développer en larves. Il s’écoule en
général plusieurs années entre l’infestation et les premières manifestations de la
maladie. La larve se développe lentement
dans le foie, à la manière d’un cancer en
formant des vésicules kystiques qui, longtemps, ne donnent aucun symptôme.
La plupart du temps, cette maladie parasitaire du foie est découverte fortuitement,
à l’occasion de signes tels que fièvre, douleurs abdominales, jaunisse, troubles
digestifs.
Non traitée, cette maladie évoluera vers le
décès après plusieurs mois ou années.
Diagnostic
L’échographie, le scanner ou l’IRM du foie
mettent en évidence les kystes caractéristiques de l’échinococcose. Une analyse de
sang pour la recherche d’anticorps (sérologie) peut également être pratiquée. Mais
attention ! La présence d’anticorps signe
seulement un contact du patient avec le
parasite. Cela ne veut pas dire qu’il développe ou développera la maladie. Il
convient donc de vérifier l’état du foie.
Rappelons encore, que plus de 9 fois sur
10, le contact avec le parasite ne conduit
pas à la maladie.
Hôte n° 2 : des carnivores, comme
le renard, le chien, ou le chat pour
le stade adulte.
Pour que le cycle de vie du parasite se
poursuive, il faut que le rongeur soit
consommé par un renard, un chien ou un
chat. Les larves qui étaient dans le foie du
rongeur sont alors libérées dans l’intestin
du carnivore (renard, chien, chat). Elles
s’accrochent à la paroi de l’intestin et se
transforment en vers adultes. Ces adultes
vont y produire des œufs qui vont être libérés régulièrement puis expulsés avec les
crottes de l’animal.
On récense 260 cas actuellement, 14
nouveaux cas par an (alors que l’on était à
6 nouveaux cas par an avant les années
80). Est-ce seulement le fait d’une amélioration des techniques de diagnostic ou une
meilleure
sensibilisation
du
corps
médical ? La question reste posée.
Le traitement
2 : LA MALADIE HUMAINE
L’Homme : un mauvais hôte pour l'échinocoque, mais une maladie qui semble progresser
Quand l’Homme a ingéré accidentellement
des œufs d’échinocoque, en général il
réagit assez bien à cette intrusion. On
considère que l’Homme est un « mauvais
hôte » pour ce parasite et que, bien souvent, il s’en débarrasse spontanément.
2
L’intervention chirurgicale du foie est envisagée lorsque la taille et la situation des
lésions le permettent, afin d’espérer une
ablation totale du tissu parasitaire. Ce traitement chirurgical s’associe toujours à un
traitement médical antiparasitaire prolongé.
Lorsque le traitement chirurgical ne peut
être envisagé, un traitement médical antiparasitaire est prescrit. Il empêche le
développement du parasite, mais ne le tue
pas, ce qui implique la nécessité d’un traitement à vie le plus souvent.
Le taux de survie des malades diagnostiqués et traités est d’environ 88 %.
▲
ACTU CHASSE
▲
CYNOPHILIE
Un maladie grave mais rare
▲
VIE DES ASSOCIATIONS
Ce n’est pas la fréquence de l’échinococcose chez l’Homme qui en fait une maladie grave, car cela reste une maladie
rare.
En revanche, sa très longue incubation,
ne permettant pas de la diagnostiquer
tôt, son caractère évolutif pseudotumoral
grave, obligeant à pratiquer des interventions chirurgicales lourdes et des traitements à vie, en font quand même une
maladie grave.
C’est pourquoi il convient de s’informer
sur les modalités de contamination,
connaître les moyens de protection des
Hommes et des carnivores domestiques
et surveiller les hôtes sauvages du parasite (notamment le renard), tant l’évolution
de leurs populations que leur état sanitaire.
douteux, en attente de confirmation (26,
38, 73, 74), d'autres sont confirmés
positifs en échinococcose (01, 69),
d'autres encore ne participent pas a l'enquête et, compte-tenu de leur voisinage
avec les précédents, pourraient trouver
un intérêt a rejoindre l'étude (07, 42) ! En
résumé, tous sont concernes de près ou
de loin.
3 : LES VOIES DE CONTAMINATION
Les oeufs sont très résistants et peuvent
rester infectants plus d'un an dans Ie
milieu extérieur, dès lors que I'environnement demeure humide.
Les principales sources de contamination
sont les endroits ou produits sur lesquels
des œufs du parasite auront été déposés,
par l’intermédiaire des crottes de renard
(essentiellement), ou dans une moindre
mesure, par l’intermédiaire des chiens et
des chats.
Contrairement à une idée assez souvent
répandue, ce n’est pas l’urine des rongeurs ni même des renards qui est contaminante pour l’homme !
Les produits susceptibles d’être contaminés
- Pissenlits
- Légumes du jardin
- Légumes de maraîchers si le renard est
présent en ville (ce qui est de plus en plus
le cas)
- Champignons
- Myrtilles, mûres, autres baies (à hauteur
de renard)
Les animaux ou parties d'animaux susceptibles d'etre contamines
- pelage des chiens et des chats
- renards (pelage, partie postérieure de
l'animal et notamment la queue)
Les zones contaminées
II n'y a pas forcement d'échinococcose
partout en France.
II y a des régions à risque connues depuis
longtemps : Franche-Comté, Lorraine,
Alpes, Massif Central.
II existe aujourd'hui un programme de cartographie de l'échinococcose en cours de
réalisation et auquel participent 39 départements (essentiellement la moitie Est de
la France). Les recherches portent sur la
présence du parasite dans les crottes de
renards.
En ce qui concerne les départements de
Rhône-Alpes, certains ont des résultats
▲
SANITAIRE
▲
VIE DE LA FEDERATION
L’ECHINOCOCCOSE… L’ECHINO… QUOI ??!
6 : LES PRECAUTIONS A PRENDRE
Lorsque l'on se situe dans une zone où
l'échinococcose a été mise en évidence,
des précautions sont à prendre et elles
sont assez simples à mettre en oeuvre.
Pas de contagion interhumaine
Des précautions pour tout citoyen
Une fois les larves enkystées dans Ie foie
d'un patient, elles n'en bougent plus.
Ainsi, l'Homme n'est pas contagieux pour
ses congénères.
- Rincer abondamment les plantes ou
fruits sauvages, même avant congélation
(pissenlits, champignons, myrtilles,
mûres). Privilégier leur cuisson (confitures).
- Rincer abondamment les légumes
- Se laver les mains après avoir touché la
terre (jardinage), manipulé ou caressé un
animal et avant de passer à table. D'une
manière générale, éviter de porter les
mains à la bouche.
- Ne jamais toucher un animal sauvage
- Ne pas apprivoiser d'animaux sauvages
- Vermifuger son chien et son chat (voir
son vétérinaire).
- Toiletter son animal domestique avec
des gants.
- Ne pas laisser son chien lécher les
mains, le visage ou la vaisselle.
- Clôturer son potager
4 : LA RESISTANCE DU PARASITE
Résistant dans I'environnement
Résistant à la congélation
Les températures des congélateurs
domestiques (-18°C à -20°C) sont insuffisantes pour tuer l'oeuf d'échinocoque.
Tué à la cuisson
La cuisson à plus de 60°C pendant au
moins 30 mn détruit les oeufs d'échinocoques.
Désinfection chimique
Les désinfectants usuels sont inefficaces !
L'efficacité de l'eau de Javel dépend de
son degré en chlore. Le chlore étant très
volatile, l'eau de Javel devient rapidement
inefficace après ouverture. II convient
donc de n'utiliser que de l’eau de Javel
ouverte récemment et de faire très attention aux dates de péremption.
5 : LES CARNIVORES DOMESTIQUES
Les carnivores domestiques s'infectent en
consommant des rongeurs.
Chez le chien, compte-tenu de son alimentation courante, la probabilité qu'il s'infeste est beaucoup plus faible que pour le
renard (sauf pour les chiens chasseurs de
souris et autres rongeurs !)
En revanche, les chats sont de mauvais
hôtes pour l'échinocoque et jouent un rôle
propagateur bien moindre, même s'ils
sont plus naturellement chasseurs de
rongeurs.
La vermifugation régulière permet de
débarrasser les carnivores domestiques
de cette parasitose.
3
Précautions pour les chasseurs, piégeurs, déterreurs, personnels de Fédérations ...
• Eviter de manipuler les animaux sauvages sans gant et particulièrement le
renard. Eviter toujours les pattes arrières
et la queue. Si vous n'avez pas de gant,
vous pouvez prendre un sachet de supermarché dans lequel vous mettrez votre
main avant de saisir l'animal par une patte
avant. Si vous n'avez rien sous la main,
couper une petite fourche dans un arbuste et saisir Ie renard par Ie cou sans
aucun contact, grâce à la fourche.
• Eviter les mesures favorisant la manipulation des queues de renards (comme la
prime à la queue de renard)
• Lors de la pratique du déterrage, porter
des gants pour Ie contact avec les
renards, les chiens et la terre.
• Vermifuger ses chiens.
• Laver systématiquement ses vêtements
après utilisation sur Ie terrain.
• Pour les personnes qui manipulent, porter des vêtements de protection incluant
masque, charlotte, gants et bottes (personnel de laboratoire ou personnel de
Fédérations qui participent à des études
sur Ie renard).
• Si l'échinococcose vient à être découverte dans un nouveau département, pratiquer un contrôle sur les personnes les
plus exposées (sérologie, voire échographie du foie).
Source : FNC
▲
VIE DE LA FEDERATION
▲
GESTION
▲
VIE DES ASSOCIATIONS
▲
CYNOPHILIE
▲
ACTU CHASSE
Chevreuils et forêts d'en haut
Depuis trois ans, l'ONCFS organise des captures de chevreuils dans la Réserve Nationale de Chasse et
de Faune Sauvage des Bauges (RNCFS) à des fins scientifiques.
L'objectif de ces opérations est d'équiper les chevreuils de colliers émetteurs pour connaître leur utilisation de l'espace en milieu forestier montagnard.
Le suivi régulier des chevreuils marqués et la capture de nouveaux individus nous livrent d'ores et déjà
des premières informations intéressantes pour la gestion de l'espèce en zone de montagne.
D'autres techniques de capture des cervidés en montagne sont actuellement testées par l'ONCFS, à d'autres périodes de
l'année, notamment en hiver.
Que deviennent les chevreuils marqués ?
Chevrette équipée d’un collier GPS - Photo : D. GIROD
Etudier le chevreuil en montagne,
pourquoi ? :
L'étude de l'occupation de l'espace par le
chevreuil en milieu montagnard, initiée en
2002 par l'ONCFS dans la RNCFS des
Bauges, vise à déterminer :
- la taille des domaines vitaux et leurs
variations en fonction des saisons,
- l'existence ou non de déplacements
saisonniers,
- la taille des regroupements hivernaux
des animaux.
La connaissance de ces informations présente un intérêt pour les gestionnaires de
territoires de montagne et permettra de
mettre au point de nouvelles méthodes de
gestion de l'espèce en milieu montagnard.
Capturer des chevreuils
en zone de montagne
Les conditions difficiles rencontrées en
milieu forestier montagnard, en particulier dans la RNCFS des Bauges (relief,
couvert végétal, météo, faible densité de
chevreuils etc) rendent la capture de chevreuils particulièrement délicate.
L'ONCFS a testé et adapté plusieurs techniques de capture des chevreuils en montagne telles que le filet tombant, les cages
pièges en bois ou encore le panneautage.
Le panneautage consiste à encercler une
enceinte boisée à l’aide de filets verticaux
le long des pistes forestières et de
rabattre les chevreuils en direction de ces
filets pour pouvoir ensuite les manipuler et
effectuer les mesures et prélèvements
nécessaires.
C'est cette technique qui a pour l'instant
donné les meilleurs résultats grâce
notamment à la participation de plusieurs
centaines de bénévoles en fin d'été et en
automne.
4
En trois ans, une trentaine de chevreuils
ont été capturés et relâchés avec des colliers émetteurs dans la RNCFS des
Bauges, en forêts de Coutarse et Bellevaux.
Ces derniers font l'objet de prélèvements
biologiques (sang, ADN, crottes, poils) et
sont équipés d'un collier contenant un
émetteur radio VHF seul ou doublé d'un
enregistreur de position GPS.
L'émetteur VHF permet d'obtenir une
position du chevreuil en temps réel, à partir d'un opérateur qui suit l'animal localement plusieurs fois par jour, avec un
récepteur et une antenne directionnelle.
Les données stockées automatiquement
dans l'enregistreur GPS et récupérées à
la mort de l'animal ou lors d'une éventuelle recapture permettent quant à elles de
connaître précisément l'évolution spatiale
de ce dernier (déplacements, activité).
Les premiers éléments de réponse
Le suivi a d'ores et déjà permis de relever
plusieurs milliers de localisations de chevreuils tout au long de l'année à différentes heures du jour et de la nuit.
L'analyse de ces données montre que la
taille des domaines vitaux annuels des
chevreuils est en moyenne de l'ordre de
30 hectares pour les mâles et 25 hectares pour les femelles dans la RNCFS
des Bauges
La taille des domaines vitaux varie au fil
des saisons sans que l'on puisse détecter
pour l'instant de grands déplacements à
l'échelle de la RNCFS.
Ces informations méritent toutefois d'être
confirmées et complétées par des données issues d'autres chevreuils marqués
lors des prochaines captures.
▲
ACTU CHASSE
▲
CYNOPHILIE
▲
VIE DES ASSOCIATIONS
▲
GESTION
▲
VIE DE LA FEDERATION
Chevreuils et forêts d’en haut
Les panneaux sont posés !
Les localisations par GPS permettront d'effectuer une analyse plus fine des types de
milieux fréquentés par les chevreuils en
zone de montagne.
Je tiens particulièrement à rendre hommage au travail fourni par l'ensemble des
partenaires sans qui ces opérations ne
pourraient avoir lieu et ces informations ne
pourraient être collectées.
Que chacun trouve au travers de ces
quelques lignes le témoignage de notre
reconnaissance, un petit clin d'oeil ou tout
simplement l'envie de continuer ce passionnant travail à nos côtés.
Un grand merci :
• au Conseil Général de Savoie,
• aux Fédérations Départementales des
chasseurs de Savoie et de Haute Savoie,
• à l'Office National des Forêts,
• au Parc Naturel Régional du massif des
Bauges,
• à l'association des chasseurs du PNR
du massif des Bauges,
• aux Lieutenants de louveterie de Savoie
et de Haute Savoie
• à l'UNUCR,
• à l'AFAAC,
• à l'ADGCP 74,
• à l'ANCGG,
• aux universités de Savoie et de Lyon,
• au lycée agricole de Poisy,
• au lycée agricole de la Motte Servolex,
• aux chasseurs du massif des Bauges,
• à Me HORTEUR,
• à toutes les personnes qui ont donné un
peu de leur temps pour que chaque capture soit une réussite.
5
Les connaissances acquises sur la faune
sauvage et ses habitats ne valent que si
elles sont accessibles et applicables par
le plus grand nombre d'entre nous.
Thierry CHEVRIER
ONCFS
CNERA Cervidés Sangliers
▲
VIE DE LA FEDERATION
▲
GESTION
▲
VIE DES ASSOCIATIONS
Conseil d’Administration
du 23 juin 2005
Le Président GIRARD-MADOUX ouvre la
séance à 18 H 00.
ORDRE DU JOUR
1En ouverture de séance, le Président
remercie les organisateurs de la manifestation "Loup" à Saint Jean de Maurienne,
pour la bonne tenue de la manifestation,
l'ambiance "bon enfant". Le message des
chasseurs a été transmis dans de bonnes
conditions.
2Le Président présente le protocole d'intervention technique sur le loup pour le
département de la Savoie.
3Fond de péréquation pour l'aide à la location des forêts domaniales.
- 14.180 € avaient été débloqués en
2004.
- Le groupe de travail a évalué et fait des
propositions pour 2005. Un questionnaire a été envoyé aux A.C.C.A. concernées
pour se rendre compte des dispositions
prises pour un financement autonome
des territoires domaniaux d'ici 3 ans : prix
des cartes, manifestations, accueil de
chasseurs…
- Pour 2005, un montant d'aide de
12.288,84 € est proposé et accepté par
le Conseil d'administration.
4Subventions au titre de l'amélioration de la
chasse.
- Le budget prévisionnel est de 35.000 €.
- 56 dossiers ont été présentés et 42 ont
été retenus par la commission, pour un
montant de 28.862 €, avec une bonne
répartition sur l'ensemble du territoire
savoyard.
- Il est proposé d'étudier un montant forfaitaire pour certaines actions : l'achat de
pièges notamment.
- Une réponse est faite aux agriculteurséleveurs réclamant des remboursements
de destructions de filets par les cerfs et
sangliers ; cette indemnisation n'est pas
possible car il n'y a pas de perte de récolte.
Accord du Conseil d' Administration.
▲
CYNOPHILIE
▲
ACTU CHASSE
Présents :
BERLIOZ Robert, BOUVIER Jean-Claude, BRUN Bernard, CHARVET
Guy, CHIALE Christian, DELEAN Jacques, DUC Gérard, DUC-GONINAZ
Claude, GALLET Yves, GIRARD-MADOUX Jean-Marc, MIGUET Roger,
REYNAUD Claude, TISSAY Serge, VITTET Joël.
Excusés :
ANGERAND Jean-François et GAIMOZ Robert, Président d'honneur.
5- Délivrance du volet permanent du permis de chasser.
Pour permettre un meilleur contact avec
les nouveaux chasseurs, il est proposé
que la Fédération effectue toutes les
démarches administratives auprès de la
Préfecture pour la délivrance définitive du
permis de chasser après la réussite à
l'examen.
Ce volet permanent sera remis officiellement aux nouveaux chasseurs lors d'une
manifestation au siège de la F.D.C., avec
présentation de l'organisation et de la pratique de la chasse sur le département.
Les services de la Préfecture ont donné
leur accord et la première remise officielle pourrait avoir lieu fin juillet.
Accord du Conseil d'Administration.
6- Natura 2000 : site de la Lauzière.
- Une dizaine de communes et le SIVOM
ont été consultés pour la création d'un
site Natura 2000 sur La Lauzière.
- La D.D.A.F. est chargée de lancer ces
zones Natura 2000 avec un comité de
pilotage présidé par un élu pour l'élaboration d'un document d'objectifs et la nomination d'un opérateur chargé de son exécution.
- Le SIVOM de la Lauzière est pressenti
comme opérateur et serait favorable à la
présence à ses côtés de la F.D.C., cette
dernière pouvant même agir en qualité
d'opérateur.
- La F.D.C. doit-elle s'intéresser à ce vœu?
- La candidature mérite d'être étudiée et
sera à l'ordre du jour du prochain Conseil
d'Administration .
7- Adhésion de la FDC à l'association
"Le Grand Charnier" ?
La Fédération est sollicitée pour adhérer
à l'association "Le Grand Charnier" : le
Conseil d'administration donne un avis
défavorable, préférant travailler en parte-
6
nariat, comme elle le fait avec bon
nombre d'autres associations.
8- Au revoir à M. SINOIR, DDAF 73, qui
quitte ses fonctions en Savoie.
Le travail entre les services de la D.D.A.F.
et la .F.D.C. a été largement facilité et
diverses améliorations ont été apportées,
dans un plaisir réciproque de collaboration et un dialogue fructueux.
9- Schéma Départemental de Gestion
Cynégétique.
Le S.D.G.C. est présenté au Directeur
Départemental de l'Agriculture et de la
Forêt, avec des observations particulières
sur la gestion de la faune : meilleure
connaissance de la mortalité hors chasse, plan de chasse triennal, simplification
des dénominations de classes d'âge, officialisations des commissions de contrôle…
10 -Dossier "loup".
- Un arrêté a été pris rapidement par le
Préfet pour le tir du loup, avec une avancée au niveau de la participation des chasseurs.
- Une déception : le quota de loups à tirer
reste trop faible.
- Des inquiétudes : Les tirs d'effarouchement étaient-ils incontournables ?
Trop de formalisme dans le déclenchement des opérations.
La séance est levée à 21 H 00.
Le Secrétaire Général,
Bernard BRUN
Le Président,
Jean-Marc GIRARD-MADOUX
▲
ACTU CHASSE
▲
CYNOPHILIE
▲
VIE DES ASSOCIATIONS
Présents :
ANGERAND Jean-François, BOUVIER Jean-Claude, BRUN Bernard, CHARVET
Guy, DELEAN Jacques, DUC Gérard, DUC-GONINAZ Claude, GALLET Yves,
GIRARD-MADOUX Jean-Marc, MIGUET Roger, REYNAUD Claude, TISSAY
Serge, VITTET Joël, GAIMOZ Robert, Président d'honneur.
▲
GESTION
▲
VIE DE LA FEDERATION
Conseil d’Administration
du 12 septembre 2005
Excusés :
BERLIOZ Robert, CHIALE Christian.
Le Président GIRARD-MADOUX ouvre la
séance à 18 H 00.
ORDRE DU JOUR
1- En ouverture de séance :
Le Président remercie Gérard DUC et
ses collaborateurs pour le Conseil
d'Administration estival qui s'est déroulé
à AIME et qui a ravi l'ensemble des participants.
2- Bilan de l'ouverture :
Un regrettable accident s'est produit à
Saint Baldoph. Il est important de rappeler sans cesse les consignes de sécurité.
Au niveau médiatique, l'ouverture a été
largement couverte par la page spéciale
dans le Dauphiné Libéré, la conférence
de presse dans la semaine qui a précédé, la rencontre avec les radios et les
interventions locales comme à Hermillon.
Guichet unique :
8400 permis validés à ce jour (- 100 par
rapport à 2004). Le système de validation a été plus lent, avec environ 200
permis par jour, mais la courbe de validation est continue pour l'ensemble de la
période. La rentrée de trésorerie est
égale à celle de l'an dernier. Pour l'instant, aucune concurrence ne se fait sentir avec les départements voisins concernant le coût de la validation, mais cela
peut venir (validation par Internet, par
carte bancaire…). 650 permis nationaux
savoyards pourraient être concernés.
Bonne stabilité au niveau du timbre
"Grand Gibier".
Le travail concernant le guichet unique
s'est déroulé dans une excellente
ambiance, avec un bon fonctionnement
au niveau de la Régie. Le Président et le
Conseil d'administration transmettent
leurs remerciements à toute l'équipe
chargée de cette tâche essentielle.
Remise des permis aux nouveaux chasseurs :
Les nouveaux chasseurs viennent pour la
plupart accompagnés (7 la première fois
et 17 la 2ème). Après une présentation
de la Fédération puis de l'organisation et
de la pratique de la chasse sur le département, un petit questionnaire est proposé aux nouveaux chasseurs et il est comparé aux résultats du même questionnaire posé au niveau national.
Cet élément permet d'engager un débat
fructueux avant la remise officielle des
permis validés. La discussion se poursuit
autour d'un buffet où les échanges sont
plus personnalisés
Il est à noter l'excellente collaboration
avec la Préfecture de la Savoie et il est
indispensable que cette expérience soit
communiquée au niveau national.
Les nouveaux chasseurs étant accueillis
dans leur maison jusque là appelée Fédération Départementale des Chasseurs, il
est important qu'une étude soit menée
pour une refonte de l'appellation générale de notre siège afin qu'il soit mieux
approprié par l'ensemble de nos adhérents comme leur propre maison de la
chasse.
Commission Plan de chasse petit gibier
de montagne:
Les propositions faites par la commission ont été entérinées par le Préfet.
Après les comptages d'août, la reproduction a été jugée "moyenne-bonne",
avec des inégalités pour certains secteurs du département.
Cette réunion est trop tardive par rapport au délai extrêmement court laissé
avant l'ouverture. Il est proposé qu'elle
soit avancée d'une semaine et que le
changement de date soit demandé pour
la saison prochaine.
3- Assemblée Générale 2006
Une proposition avait été avancée pour
le 23 avril 2006 à Montmélian, mais à
cette date, la salle n'est pas disponible.
7
La date du dimanche 30 avril est proposée, toujours à Montmélian.
La réservation de la salle pourrait être
conjointe avec l'A.C.C.A. de Montmélian.
Le groupe de travail pour la préparation
est reconduit comme l'an dernier, à
savoir : MM. Claude DUC GONINAZ, Guy
CHARVET, Serge TISSAY, Jean-François
ANGERAND, Jacques DELEAN, Roger
MIGUET et Claude REYNAUD.
4- Ecole de chasse du Cimeteret (organisation)
La campagne de tir d'été du chevreuil a
connu une bonne participation, le plan de
chasse prévu ayant été réalisé à 100%.
Pour organiser les sorties d'automne
pour les responsables d'équipes et de
battues un calendrier avec dates réservées sera établi. L'information concernant ces journées sera envoyée à tous
les Présidents.
Robert GAIMOZ rend compte de la satisfaction des participants.
5- Relations bancaires.
Le Conseil d'Administration donne son
accord pour étudier des propositions de
placements plus performants, y compris
sur de longues périodes.
6- Achat d'un véhicule :
Nous possédons actuellement 4 véhicules : un 4 x 4 et trois "Berlingos".
Le plus ancien a rendu l'âme après 8
ans de services. 4.000 € sont nécessaires pour le remettre en état.
Il pourrait être remplacé, soit par un
"Berlingo", soit par une fourgonnette
"C15".
Un devis de location a été demandé :
pour 48 mois et 120.000 kms, le coût
mensuel s'élèverait à 265 €.
Un devis d'achat pour :
- un C15 s'élèverait à 9.992 € TTC
- un Berlingo à 12.400 € TTC.
Le Conseil d'Administration donne son
accord sur le principe d'un changement
de véhicule.
▲
VIE DE LA FEDERATION
▲
GESTION
▲
VIE DES ASSOCIATIONS
▲
CYNOPHILIE
▲
ACTU CHASSE
Conseil d’Administration
du 12 septembre 2005
7- Bilan des manifestations organisées
par la F.D.C. :
MONCENISIO : Invitation par nos homologues italiens.
AIX LES BAINS : Week-end de la chasse
et du cheval les 30 et 31 juillet 2005.
Bonne participation des chasseurs français.
Excellente qualité de l'exposition sur la
faune. (des idées sont à utiliser)
Coût de la journée : 939 €.
Remerciements du Conseil d'Administration à Christian CHIALE et son équipe
pour l'organisation de cette journée.
Réussite de la solution des deux jours:
samedi + dimanche. Franc succès du
défilé en ville et de la manifestation
devant le Casino Grand Cercle avec animation par l'Echo du Viviers" et la
démonstration de fauconnerie.
Sur l'hippodrome : Excellente participation à la messe de Saint Hubert.
Bonne animation dans la journée. Trop
peu d'exposants, mais public important.
La société des courses a mis ses installations à notre disposition, mais pas plus.
Le coût de cette opération s'est élevé à
5.184,23 €, conformément au budget,
la moitié de cette somme ayant été versée à l'équipage.
Pour cette manifestation, seuls les nonchasseurs ont été ciblés.
Il sera sans doute nécessaire de prévoir
une fête de la chasse s'adressant au
grand public, mais aussi et surtout aux
chasseurs. Ce projet est à élaborer.
8- Aide à la location des Forêts Domaniales :
9 détenteurs ont répondu et ont signé
une convention intégrant des actions permettant à la chasse de se développer
ainsi que des actions amenant à un autofinancement de la location au terme de 3
années.
Dans cette perspective, un brevet "Sanglier" sera organisé en Chautagne et la
carte de chasse sera gratuite pour les
nouveaux permis.
Setter anglais les 24 et 25 septembre
2006.
- Le Conseil d'Administration accorde une
subvention de 200 €.
- Le nouveau Directeur Départemental de
l'Agriculture et de la Forêt, M. Bernard
VIU a adressé un courrier pour assurer
la Fédération de son attachement à la
poursuite de la collaboration déjà engagée.
- En ce qui concerne la construction pour
l'aménagement du terrain de Chamousset, aucun avancement pour l'instant.
- Claude DUC GONINAZ précise que la
présence du loup dans le Beaufortain a
engendré une diminution de la population de chevreuils
La séance est levée à 20h30.
Le Secrétaire Général,
Bernard BRUN
Le Président,
Jean-Marc GIRARD-MADOUX
9- Questions diverses :
- Le GIC du Val d'Arly demande une subvention pour le Championnat d'Europe de
NOUVEAUTES REVOLUTIONNAIRES
GUETRES-CUISSARDS,
en cuir hydrofuge
TAXIDERMIE O l i v i e r B U I S S O N
NATURALISATION TOUS TROPHÉES,
•
• FACILES
À METTRE
Vous informe qu’il reprend la
clientèle de Mr Silvio LORELLI
TRÈS
RÉSISTANTS
AUX RONCES
•
•
SPECIALISTE GIBIER DE MONTAGNE
SOUPLES
CONFORTABLES
à St BUEIL (38620)
(à 20 mn de Chambéry, direction Aiguebelette).
SANS ENTRETIEN PARTICULIER
ÉXISTE EN 4 TAILLES ET SUR MESURE
Tél. :
Port. :
FABRICATION DE CHAUSSURES
SPÉCIALES CHASSE ET MONTAGNE
DJAC Sellier
5 rue Filaterie - 74150 RUMILLY
Tél./Fax : 04 50 01 67 16
8
04 76 07 63 09
06 73 13 90 76
▲
ACTU CHASSE
▲
CYNOPHILIE
▲
VIE DES ASSOCIATIONS
▲
GESTION
▲
VIE DE LA FEDERATION
Bilan de la saison de tirs d'été pour l'école de chasse du CIMETERET
BILAN DES REALISATIONS ET OBSERVATIONS
Il a été vu en moyenne 5.5 chevreuils par sortie, tiré 1.2 chevreuil par sortie et tué
0.33 chevreuil par sortie.
Six soirées ont été organisées pendant
l'été 2005, du 7/07 au 24/08/2005.
Les candidats ont été sélectionnés par
tirage au sort sur une liste de 120 personnes ayant passé leur examen du permis de chasser soit en 2004 soit en
2005.
Il était prévu d'inviter de 4 à 5 personnes
par sortie et ce sont 30 personnes qui
ont été priées de se présenter à partir de
16h00 au terrain de formation de Chamousset. (20 personnes seulement se
sont présentées à ce rendez-vous.)
Ce premier rendez-vous permet de faire
une séance de rappels des principes
généraux du tir d'été du brocard en
Savoie et de vérifier et de régler les
armes.
D'une façon générale les armes sont très
bien réglées.
Date
Nombre de candidats
7/07
21/07
3
4
Observés ou entendus /Tirés/
Tués
5/0/0
6/2/0
28/07
04/08
11/08
17/08
TOTAL
3
3
3
4 (3 + 1)
20
9/1/1
7/2/0
4/1/0
2/1/1
33/ 7/ 2
Autres observations
1 renard 1 sanglier
1 gélinotte
1 gélinotte
1 blaireau
1 blaireau
ARMURERIE G.P. SPORTS
EURL G . P E R O N N O N
"L’expérience à votre service"
819 €
SUPER PROMO BROWNING
BAR LIGHT GAMO
DESTOCKAGE
Sauer 202 7RM à partir de 1210 €
Express RIZZINI 9,3x74R EI-MD- 1990 €
Zoli - Alpen - battue - chargeur - 300WM 439 €
HEYM SR30 Luxe à partir de 2159 €
Autres articles et optique : liste sur place
Entre 18h00 et 18h50, les candidats
sont à pied d'œuvre dans la domaniale du
Cimeteret, avec comme possibilité, soit
de parcourir un secteur à l'approche, soit
(c'est le plus fréquent), de s'installer sur
un haut siège et attendre que des animaux se déplacent.
Il est prévu une petite cérémonie pour clôturer la saison et remettre leur trophée
aux tireurs.
OPTIQUE
Le plus grand choix disponible
Nouveaux modèles Swarovski
Promo Leica jusqu’au 31-12-05 :
Jumelles Ultravid 10x42 + Télémètre LRF1200 = 1735 €
BATTUE BLASER - CHAPUIS - MATHELON
Une gamme disponible
Didier Liska
Technicien cynégétique FDC73
BROWNING SHORT-TRAC Eclipse GOLD
Canon fluté
Une semi auto raffinée
A toutes et à tous, nous souhaitons d’excellentes fêtes
de fin d’année et nos meilleurs vœux pour 2006
73220 RANDENS
TÉL/FAX 04 79 36 24 16 (fermé le mercredi)
9
▲
VIE DE LA FEDERATION
▲
GESTION
▲
VIE DES ASSOCIATIONS
▲
CYNOPHILIE
▲
ACTU CHASSE
Du Guiers à 2500 m d’altitude
C'est grâce à l'ensemble des chasseurs
de Notre Darne Du Pré, qui ont « offert »
un chamois à tirer sur leur territoire,
qu'un jeune permis qui a réussi 21/21 à
l'examen et n'ayant pas de chasse « chamois » a pu se rendre à cette altitude.
Camille 16 ans, chasseur sur le territoire
de St Genix/Guiers a répondu à la proposition de la Sté de Chasse, relayée par la
Fédération des Chasseurs de Savoie.
C'est donc par une magnifique journée
d'Octobre (le 26) que rendez-vous fut pris
avec le Président de l'ACCA, afin de chasser le 27. Tout commença par une séance de tir la veille, afin de se familiariser
avec la carabine 243 WSSM, ainsi que la
lunette 3x12 /50 (3 balles seulement
pour se rendre compte de la qualité des
impacts à 120 m). La soirée au chalet
des chasseurs à 1900 m, réveil à 5h30
et départ à 6h00.
Le jour se lève, un chamois approche,
impossible de l'identifier pas de tir (certainement un éterlou). Un coup de carabine
sur la société voisine, une douzaine de
chamois sont en mouvement droit sur
nous, une femelle sort avec son cabri à
50 m, 1er arrêt le cabri est masqué par
sa mère, 2éme arrêt à environ 100 m
idem, le reste du groupe passe sans offrir
de possibilité de tir. Après un déplacement, une chevrée de 25 à 30 animaux
se trouve à 250 m en contre bas, l'animal
est identifié premier tir «loupé », le groupe ne sait pas d'où vient le coup de feu, il
se déplace légèrement et offre à nouveau
une occasion, celle-ci est saisie, et c'est à
8 m du P.V. que le jeune Camille réussit, il
est 9h30 : «BRAVO»
J'ai eu beaucoup de plaisir à accompagner Camille, et à lui faire découvrir ce
mode de chasse. J'insiste sur le fait, que
c'est grâce à l'adhésion de l'ensemble des
chasseurs de l'ACCA que cette journée a
pu avoir lieu.
Merci à tous, à toi Camille, et à la Fédération.
Amis chasseurs, n'hésitez pas à vous
investir dans ce genre d'actions, donner
procure certainement autant de plaisir
que recevoir.
Le Président
Avec tous mes remerciements
à l'ACCA de Notre Dame Du Pré
CAMILLE
Des jeunes chasseurs de Savoie invités en Haute Maurienne !
C'est la deuxième année que l'ACCA de
Saint André reçoit des jeunes chasseurs
lors de ses fameuses battues de Cerfs et
Biches.
C'est une longue tradition qui
réunit chaque saison l'ensemble des chasseurs de l'ACCA de St André à un rendez
vous bien sympathique : les
battues de cerfs et biches.
L'assemblée générale a décidé de réaliser ces chasses en
commun pour permettre aux
chasseurs de pratiquer leur
passion entre eux tous et non
pas en équipe comme cela se
fait généralement
Dés la saison 2004, 6 jeunes
chasseurs avaient été reçus à
l'occasion de 2 battues, les
relations qui ont suivi ces parties de chasse, ont incité les
chasseurs à inviter plus de monde et
cette année ce sont 12 jeunes d'horizons
différents qui ont pu participer à 4 bat-
10
tues. Le temps fut très clément et seule
une journée se fit sous la pluie. la compétence des traqueurs a permis de voir de
nombreux animaux ; 1
daguet et 3 biches furent
prélevés lors de ces journées. Chaque jeune était pris
en charge par un chasseur
de la commune, qui lui expliquait la façon de procéder
lors de cette battue, les animaux à tirer, les mesures de
sécurité à tenir, enfin toute
précaution à prendre pendant ces chasses collectives.
Lors de la dernière battue,
c'est un jeune chasseur du
Montraillan qui eut la chance
de tirer une biche.
▲
ACTU CHASSE
▲
CYNOPHILIE
▲
VIE DES ASSOCIATIONS
▲
GESTION
▲
VIE DE LA FEDERATION
Des jeunes chasseurs en Bauges…
La Formation des nouveaux chasseurs est désormais un objectif prioritaire du célèbre Groupement d'intérêt Cynégétique. En effet,
"la journée nouveaux chasseurs" est désormais devenue un rendez-vous incontournable des vies cynégétiques haut savoyarde et
Savoyarde !
Pour la quatrième année consécutive, les
chasseurs du GIC du massif des Bauges
en partenariat avec l'Office National des
Forêts, ont invité 16 nouveaux chasseurs ;
8 savoyards et 8 hauts savoyards pour
qu'ils découvrent la chasse en montagne.
Pour Jean-Claude DERONZIER, ancien
président du GIC et initiateur de cette
action exemplaire : "Nous, chasseurs des
Bauges, avons l'immense privilège de pouvoir chasser dans un cadre somptueux et
dans lequel vit une faune riche et abondante. En tant que chasseur, je pense que
nous avons le devoir de transmettre notre
savoir à des jeunes, souvent en quête de
racine. Notre action en direction des nouveaux chasseurs s'inscrit totalement dans
ce contexte".
Après avoir été sélectionnés par les deux
fédérations de chasseurs (74 & 73), rendez vous était pris à 6h30 au chalet de
Nant fourchu à École en Bauges. Après
avoir constitué les équipes, chaque nemrod en herbe étant accompagné par un
chasseur "expérimenté" du GIC, et les
secteurs attribués, les binômes sont partis, à l'assaut des pentes, découvrir le
massif des Bauges et tenter d'approcher
notre antilope des montagnes, l'emblème
du massif des bauges, j'ai nommé le chamois. Pleuven, la dent des portes, Armenaz, le Pécloz, le mont de la Coche, Curtillet etc… tous les secteurs les plus favorables ont été parcourus avec la bénédiction de dame Nature puisqu’une météo
somptueuse avec ses couleurs d'automne
féeriques a permi à nos nouveaux chasseurs de se mettre des images plein la
tête.
Les règles de tir, dictées le matin même
par Didier FRATTY, responsable du secteur à l'Office National des Forêts, étaient
draconiennes et nécessitaient une bonne
connaissance de l'espèce ; chaque chasseur pouvait tirer un cabri (jeune de l'année), une éterle ou un éterlou (animal
dans sa deuxième année), ou une femelle
adulte. Une importante quantité de chamois a pu être observée par les jeunes et
l'expérience des plus anciens a pris toute
son ampleur lorsqu'une fois les animaux
repérés, il a fallu les approcher, les identifier et enfin tenter de se les approprier.
Pour Guy DOMANGE-CHENAL, co-organisateur de la journée et chasseur bien
connu du GIC des Bauges "si notre rôle
est de transmettre notre passion aux
nouveaux chasseurs, nous devons aussi
mettre en valeur notre connaissance du
territoire et notre amour pour les ongulés
de montagne pour faire la plus belle
approche possible mais aussi pour leur
enseigner les critères de reconnaissance
des sexes et des classes d'âges. Pour les
chasseurs des Bauges, le plus important
est que les jeunes venus découvrir nos
montagnes repartent, heureux, des
images plein la tête et encore plus mordus de chasse".
Finalement, toutes les équipes étaient
redescendues entre 14 et 15 h au chalet
de Nant fourchu : 9 chamois ont été prélevés (2 femelles, 3 éterles ou éterlous et
4 cabris). L'analyse du tableau de chasse
a permis de montrer aux jeunes chasseurs les critères de reconnaissance de
l'âge des animaux et de les sensibiliser à
la collecte de nouvelles données de suivi
des populations : les bio indicateurs. Le
GIC des Bauges a été un précurseur dans
l'accueil des nouveaux chasseurs. Son
exemple a d'ailleurs fait des émules dans
les deux département savoyards. Aujourd'hui de nombreuses actions similaires
sont mises en place ça et là et c'est tant
mieux !
Pour l'année prochaine, le GIC des
Bauges et l'Office National des Forêts souhaitent améliorer cet accueil en offrant
une réelle formation aux nouveaux chasseurs. Ainsi, il serait envisagé d'ajouter à
la traditionnelle journée de chasse, une
formation sur la connaissance et la reconnaissance des ongulés de montagne, sur
la présentation du territoire et des
acteurs du massif des Bauges ainsi
qu'une séance de réglages des armes des
nouveaux chasseurs.
La coutumière journée de chasse des
Bauges deviendrait ainsi une véritable
"école de chasse en Bauges". Affaire à
suivre.
Guillaume COURSAT
NOUVEAUX CHASSEURS PRÉSENTS :
Pour la Haute Savoie
- DOLDO Tony (Évires)
- ANTHOINE Arnaud (Marnaz)
- MISSILLIER Delphine (Taninges)
- CLAVEL Richard (Pringy)
- BEAUQUIS Adrien (Marcellaz Albannais)
- PAROISSE Amandine (Saint Jeoire)
- VAILLANT Jérome (Cluses)
- RAFFY Jérémy (Moye)
Pour la Savoie
- PELLICIER Bruno (La Cote d'Aime)
- TURQUET Emmanuel (Barberaz)
- YVORELLE Sylvain (Ugine)
- CHALLE Mickael (Lescheraines)
- GIROLLET Florian (Myans)
- NEYRET GIGOT Benoit (Aiguebellette)
- MACHET Julien (St Paul sur Yenne)
L'équipe de chasse
au grand complet devant le tableau de chasse
11
▲
VIE DE LA FEDERATION
▲
GESTION
ENCORE LE LOUP ! …
Cette situation n'est pas propre à la
Savoie, qui est certes passée en deuxième position après les Alpes-Maritimes,
mais concerne tout l'arc alpin, où les
attaques en un an ont augmenté de plus
de 31 %, avec la réapparition du loup
dans les départements de l'Ain et de la
Haute-Savoie.
Ainsi au 8 septembre 2005, on totalisait
sur l'ensemble du massif alpin 601
attaques contre 459 en 2004 et 2632
animaux victimes contre 1960 en 2004.
Selon les éleveurs, les protections mises
en place peuvent limiter les prélèvements
par attaques mais le loup est obligé de
revenir plus souvent sur le troupeau afin
de se nourrir.
A cet égard, les mesures de protection et
notamment la multiplication des chiens
patous n'est pas en soi la solution
miracle, en raison des effets négatifs sur
la faune sauvage, sans parler des problèmes rencontrés par les randonneurs,
parfois attaquées et mordus et en tout
cas dissuadés d'emprunter certains itinéraires classiques.
Les observations faites ces dernières
semaines, notamment dans le secteur de
Montricher-Albanne, révèlent la présence
de meutes constituées puisque 6 loups
ont été vus ensemble.
Simultanément, les tirs de défense autorisés aux éleveurs ou aux chasseurs désignés par eux se sont révélés totalement
inefficaces compte tenu des contraintes
(tirs au fusil ou à la carabine sans lunette).
Quant aux tirs de prélèvement, ils restent
soumis à des conditions trop restrictives
qui limitent considérablement leur déclenchement et donc leur efficacité (3
attaques en 3 semaines sur le même
troupeau ou des troupeaux voisins).
Enfin, s'il est satisfaisant de constater que
des chasseurs agréés ont pu participer
aux tirs de prélèvement, il n'en demeure
pas moins que ceux-ci mobilisent un grand
nombre de personnes notamment parmi
les gardes de l'O.N.C.F.S., au détriment
d'autres missions de police.
Ainsi en Savoie, les opérations autorisées
▲
VIE DES ASSOCIATIONS
▲
CYNOPHILIE
▲
ACTU CHASSE
Malheureusement, comme nous le craignions, différentes
constatations prouvent que les populations de loups se développent à grande vitesse en Savoie et dans le massif alpin en
général.
Dans notre département, le nombre d'attaques sur troupeaux
domestiques a été de 178 en 2005 contre 78 en 2004, soit
plus du double (avec 595 victimes contre 399 en 2004).
par le Préfet représentent, en terme de
mobilisations des personnes 250 journées, soit environ 140 pour les agents de
l'O.N.C.F.S., 80 pour les lieutenants de
louveterie et une trentaine pour les chasseurs.
Selon les chiffres fournis depuis septembre 2005, sur l'ensemble de l'arc
alpin, les tirs ont mobilisé 800 journées
d'agents de l'O.N.C.F.S. et 400 journées
de lieutenants de louveterie, agents privés
et chasseurs.
Ces moyens très importants mis en
œuvre n'ont pas permis malheureusement de dégager un résultat satisfaisant
puisqu' aucun loup n'a pu être tué en
Savoie.
Même sur le plan national, on est loin des
6 loups dont le tir a été autorisé par le
Ministre.
Ainsi, la situation devient de moins en
moins maîtrisable, avec le risque de voir
se développer les pratiques d'empoisonnement comme cela a déjà été constaté
dans certains secteurs notamment dans
les Alpes du Sud au détriment d'autres
espèces de faune sauvage.
A l'exaspération des chasseurs, s'ajoute
le désarroi des éleveurs qui voient ainsi
remis en cause leur pratique et à terme
le pastoralisme en Savoie
Dans ces conditions, le groupe de travail
constitué au sein du Conseil d'Administration de la Fédération s'est réuni et a souhaité tout d'abord l'assouplissement du
protocole national en ce qui concerne les
12
tirs de prélèvements, par la suppression
des conditions restrictives liées au
nombre d'attaques sur un délai donné.
Par ailleurs, les loups sont présents toute
l'année sur une zone de sorte qu'il est
nécessaire de définir le nombre de loups
à tirer sur un secteur donné.
Il apparaît également indispensable au
groupe de travail de multiplier le nombre
de personnes susceptibles d'intervenir
sur le terrain.
Tous ces axes de travail doivent conduire
à l'élaboration à terme d'un véritable plan
de gestion du loup.
A cet effet, des démarches ont été faites
auprès de l'Administration et de nos Parlementaires pour qu'ils appuient un
déclassement du loup dans la Convention
de Berne qui doit nécessairement évoluer
sur ce point.
Le loup n'est en effet plus en danger dans
les Alpes notamment françaises.
Il est donc temps que nos dirigeants prennent la mesure du problème et n'attendent pas que la situation devienne totalement ingérable.
Nous comptons donc sur votre mobilisation cet hiver pour nous communiquer
toutes les informations que vous pourrez
avoir sur les dégâts causés par le loup à
la faune sauvage et le cas échéant les
médiatiser afin de sensibiliser l'opinion
publique à la gravité du problème.
Jean-Marc GIRARD-MADOUX
▲
SDGC
▲
CYNOPHILIE
▲
VIE DES ASSOCIATIONS
▲
GESTION
▲
VIE DE LA FEDERATION
De la gestion globale du permis de chasser
Simplification administrative, développement du service à l'usager, promotion de
la chasse… sont autant d'engagements
pour lesquels oeuvre la Fédération Départementale des Chasseurs de la Savoie.
Avec pour objectif de faciliter la venue de
nouveaux chasseurs tous les moyens facilitant l'accès à la chasse, notamment au
permis de chasser sont mis en oeuvre.
De multiples réalisations au cours des 4
dernières années :
• 2001/2002 ont été les années de
mise en place d'une formation particulièrement performante pour la préparation
à l'examen du permis de chasser, et de la
création d'un centre de formation à Chamousset : « terrain du Pont Royal »,
• 2004/2005 ont vu naître pour le
département de la Savoie la mise en place
d'un service de simplification de la validation du permis de chasser intitulé « Guichet Unique ».
Dès lors la Fédération Départementale
des Chasseurs était présente au cours :
• de la formation préalable à l'examen
• de l'examen, en accompagnant les
candidats
• de la validation du permis de chasser.
chasseurs une convocation à une séance
de remise des permis de chasser. Cette
convocation est accompagnée d'un devis
pour la validation du permis de sorte que
le nouveau chasseur peut lors de la cérémonie se voir remettre le « pack » complet du permis de chasser, volet permanent et document de validation.
Au cours de cette séance, les administrateurs fédéraux présentent de façon très
détaillée la chasse savoyarde et échangent avec les nouveaux chasseurs sur
leur(s) envie(s) pour la pratique de la chasse, dans le but de construire un projet
cynégétique répondant aux aspirations
des nouveaux pratiquants.
Pierre Sicard
Directeur FDC73
Du projet à l'action :
Dans la « chaîne » du permis de chasser,
la FDC 73 était absente du « maillon »
remise du volet permanent.
2005 est donc l'année de la mise en
place d'un service nouveau, consistant à
accomplir toutes les démarches administratives pour la délivrance du volet permanent du permis de chasser pour le compte des nouveaux chasseurs ayant réussi
l'examen.
M a r c G R I L L ET
TAXIDERMISTE
Une organisation rigoureuse :
Le personnel de la FDC 73 recueille l'ensemble des pièces administratives lors
des séances d'examen auprès de l'inspecteur de l'ONCFS et des candidats.
Les dossiers vérifiés sont alors acheminés auprès des services préfectoraux
compétents pour la fabrication des permis de chasser, puis retournés à la FDC
73.
Cette dernière adresse aux nouveaux
■
Trophées, mammifères,
■
Oiseaux, Safaris,
■
Tannage de peaux
SALES
74150 RUMILLY
Tél. 04 50 01 37 47
13
▲
VIE DE LA FEDERATION
▲
GESTION
▲
VIE DES ASSOCIATIONS
▲
CYNOPHILIE
▲
ACTU CHASSE
Accessoires et sécurité
La sécurité doit primer à la chasse, aussi bien dans les consignes données lors des battues ou chasses collectives que dans son comportement lorsque l'on a une arme dans les mains. La fédération préconise le
port d'éléments fluorescents lors de l'action de chasse : un gilet fluo est très vite repéré dans le vert
sombre ou le marron ambiant, alors qu'une tenue camouflage ou verte est très difficilement repérable dans
la nature. Certains chefs d'équipe rendent obligatoire le port du fluo en chasse collective, c'est pourquoi
depuis plusieurs années la Fédération propose des commandes groupées aux Présidents des ACCA de
Savoie. Plusieurs produits sont actuellement proposés :
Une
casquette
réversible orange
fluo/verte, dont la
visière est verte
des deux cotés afin
de ne pas fatiguer
la vue du chasseur.
elle est ornée du
logo couleur de la
FDC de Savoie.
Lorsque vous débutez une action de
chasse, il est bien de déposer un ou plusieurs panneaux indiquant votre présence dans le secteur, afin d'avertir et de
rassurer les autres utilisateurs de la
nature.
Tous
ces
produits
seront à nouveau proposés aux présidents dans
le courant du printemps
afin que vous passiez
vos commandes afin
d’être livrés pour l'ouverture 2006.
Un gilet fluo orange,
bordé de noir, lui aussi
orné du logo noir et
blanc, et qui “flashe”
vraiment dans les bois.
Ci-dessous
trois
modèles de gilets, on
ne distingue pas le gilet
ordinaire vert, par rapport aux deux autres
modèles.
Cette pochette,
à placer à votre
ceinture,
est
munie d'un passant résistant et
peut recevoir différents
éléments : lunettes,
couteau,
portable et bien sur
les bracelets de
plan de chasse
de la saison.
“En route pour la nature”
ou apprendre en s'amusant, tel est le
titre de ce CD-ROOM qui nous offre une
promenade dans le bocage vendéen.
Cette visite guidée, commentée par
Jamy GOURMAUD (présentateur de
l'émission « c'est pas sorcier ») permet
de découvrir la faune et la flore occupant
ce type de milieu bien particulier.
Destiné aux enfants de 9 à 14 ans en
14
priorité, il peut répondre également aux
questions de nombreux adultes. Un quiz
de 9 questions interactives et un glossaire, regroupant les termes techniques
complète bien cette promenade.
Contact : Fédération Départementale
des Chasseurs de Vendée
02 51 47 80 90
▲
SDGC
▲
CYNOPHILIE
▲
VIE DES ASSOCIATIONS
▲
GESTION
▲
VIE DE LA FEDERATION
Réduction d'impôt dans le cadre d'une activité bénévole
L'évolution de l'organisation de la chasse, l'implication des Présidents mais aussi de certains membres d' ACCA,
conduisent souvent ces bénévoles à mettre la main à la poche pour régler les notes du téléphone privé, des
frais de route, sans parler du temps consacré à ce loisir. Pour certains sociétaires c'est normal : ils ont choisi !!! Ce n'est pas toujours l'avis de Madame. Pour palier ces coûts, certaines ACCA ont voté en AG la gratuité de la carte, d'autres indemnisent au forfait, l'ingéniosité ne manque pas pour trouver d'autres artifices. Il
n'empêche que c'est souvent une source de tensions et de débats.
Ce problème récurrent n'est heureusement pas l'apanage du monde de la chasse mais bien celui de l’ensemble
du monde associatif. Le législateur, sensible à la diminution alarmante des bénévoles, a instauré dans sa loi de
finance un article qui peut répondre à cette problématique.
L'instruction du 23 février 2001 publiée
au bulletin officiel des impôts sous la référence 5 B-11-01 commente les dispositions de l'article 41 de la loi n° 2000-627
du 6 juillet 2000 qui permet, sous certaines conditions, aux bénévoles de bénéficier de la réduction d'impôt pour dons
aux associations au titre de leurs frais non
remboursés.
Conditions à remplir :
1/ Le bénévole doit prouver les frais
ouvrant droit à la réduction d'impôt, les
frais doivent correspondre à des
dépenses réellement engagées dans le
cadre d'une activité exercée
et être
dûment justifiés (billets de train, détail du
nombre de kilomètres parcourus avec
son véhicule personnel pour exercer son
activité de bénévole, notes d'essence,...).
Chaque pièce justificative doit mentionner
précisément l'objet de la dépense ou du
déplacement.
Toutefois, s'agissant plus particulièrement des frais de voiture automobile,
vélomoteur, scooter ou moto, dont le
bénévole est personnellement propriétaire et qu'il utilise dans le cadre de son
engagement associatif, il est admis que
les personnes concernées puissent
recourir aux tableaux d'évaluation forfaitaire des frais de carburant prévus à l'article 302 A. 2 du code général des
impôts, publiés chaque année par l'administration fiscale, lorsqu'ils ne sont pas
en mesure de justifier du montant réel
des dépenses effectivement supportées.
Pour les VL : 0.274 du kilomètre en
2004, 0.105
du kilomètre pour les
motos et scooters.
non remboursement de frais à un bénévole sont les mêmes que ceux qui s'appliquent aux dons. Ils dépendent de la nature de l'activité de l'organisme. Le taux de
la réduction d'impôt est de 50 % du montant des versements retenu dans la limite
de 6 % du revenu imposable dans la généralité des cas et de 60 % dans la limite
d'un plafond de versement fixé chaque
année lorsque l'oeuvre ou l'organisme a
pour objet de venir en aide aux personnes
en difficulté.
Ce barème s'applique indépendamment de
la puissance fiscale du véhicule automobile
ou de la cylindrée des vélomoteurs, scooters ou motos, du type de carburant utilisé et du kilométrage parcouru à raison de
l'activité bénévole.
Il est rappelé que ces dispositions ne
constituent qu'une mesure pratique dont
peuvent user les personnes qui ne sont
pas en mesure de justifier du montant
effectif des dépenses afférentes à l'utilisation de leur véhicule dans l'exercice de leur
activité bénévole et qu'elle ne les dispense
en aucun cas d'apporter la preuve auprès
de l'association de la réalité et du nombre
de kilomètres parcourus à cette occasion.
Les plafonds et taux de réduction d'impôt
applicables aux versements résultant du
2/ Le bénévole doit justifier qu'il a renoncé à se faire rembourser par l'association
en joignant une attestation signée par lui,
indiquant qu'il renonce au remboursement des frais ci-dessus et en fait don à
l'association qui doit elle, conserver le
double de cette renonciation et des justificatifs.
de chasse y compris dans les enclos.
Si les propriétaires d'enclos échappent
aux contributions mises en place par les
fédérations départementales des chasseurs s'appliquant aux territoires de chasse, il n'en est pas de même des chasseurs en enclos, dont le permis doit être
en règle y compris pour les cotisations
grand gibier départementales dès lors
qu'ils ne disposent pas d'une validation
nationale de leur permis de chasser. »
3/ Il doit joindre le reçu de l'association
qui doit reprendre le modèle fixé par l'arrêté du 25 octobre 2000, et être signé
du Président ou du Trésorier. Il peut être
unique pour l'année avec l'indication
« cumul pour l'année » (instruction
4.012001,5-B-1-01). Vous trouverez ce
document à la Perception .
Jacques Déléan
CHASSE EN ENCLOS
Doit-on être titulaire d'un permis de chasser validé, y compris pour le grand gibier
pour chasser dans un enclos (tel que défini par la loi) ?
Réponse de Madame Annie CHARLEZ,
Chef de la Mission Conseil Juridique de
l'ONCFS :
« En réponse à votre courrier en date du
19/07/05, je vous précise que le chasseur doit être en possession d'un permis
de chasser valable pour le temps et le lieu
15
▲
VIE DE LA FEDERATION
▲
GESTION
▲
VIE DES ASSOCIATIONS
▲
CYNOPHILIE
▲
ACTU CHASSE
U.N.U.C.R. 73
Le dimanche 22 octobre 2004,
à 19 H 00 :
Appel de M. AMBLARD, Président de
l'A.C.C.A. du VIVIERS DU LAC, pour un
sanglier blessé (présence de sang et bout
d'os), tiré d'un mirador
Le rendez-vous est pris pour le lendemain
à 8 H 00.
Nous voilà partis dans des ronciers et
marais, en compagnie de SOCRATE, un
teckel à poil dur, toujours motivé pour une
recherche au sang.
La voie a maintenant 14 heures et il a plu
dans la nuit, mais cela n'a aucune incidence.
Le sanglier avait deux pattes cassées et
ma balle l'avait juste égratigné.
Socrate s'en donne à cœur joie. Nous
nous congratulons et rendons les honneurs.
Une recherche comme celle-ci peut être
dangereuse si la passion l'emporte sur la
raison.
Nos amis chasseurs nous appellent de
plus en plus mais encore pas assez.
C'est pourquoi je vous rappelle
les
conseils suivants :
• Contrôlez vos tirs avec rigueur, un gibier
qui n'accuse pas peut bien être touché.
• Recherchez les indices sur 100
mètres, sans piétiner,
• Couvrez les indices en cas de pluie et
baliser avec soin.
• Arrêtez les chiens dans la mesure du
possible et ne pas en relâcher bien sûr. !
• Appelez tout de suite un conducteur de
chiens de sang.
Si ces recommandations sont bien respectées, nous augmenterons le taux de
réussite de nos recherches.
La recherche est bénévole et nous
sommes disponibles 7 jours sur 7.
Merci à tous.
Alain CUENIN,
conducteur UNUCR Savoie
A “l'anchuss”, SOCRATE me montre des
morceaux d'os et un peu de sang (c'est
une balle de patte). Il « empaume » bien la
voie. Avec sa petite taille, le teckel est à
l'aise, nous moins. La progression est
lente mais les traces de sang continuent.
J'y mets des petits papiers et nous nous
apercevons que le sanglier nous fait tourner en rond et s'offre le luxe de faire un
contrepied et de croiser sa piste.
Sans le marquage et le flair du chien,
nous nous serions déjà perdus, d'où la difficulté de chercher un gibier soi-même.
Nous nous retrouvons sur un layon devant
un énorme roncier. M. AMBLARD me
demande si le chien ne s'est pas trompé.
Au même moment, le roncier se met à
bouger Il est là mais dans un tel biotope,
avec la route et la voie ferrée qu'il n'est
pas question de tirer. Nous pénétrons
avec beaucoup de peine.
Monsieur Amblard fils et Monsieur Cuenin,
conducteurs de chien de sang et Socrate, teckel à poils durs.
LISTE OFFICIELLE DES CONDUCTEURS POUR LA SAISON 2005/2006
• CUENIN Alain
Socrate me le montre tant bien que mal
et je tire. Manqué. Nous ressortons sur
le layon pour s'organiser. Je me poste
pendant que M. AMBLARD fait du bruit
pour faire sortir le sanglier qui le charge
mais sort. Je le tire au saut du layon, il
accuse le coup et rentre à nouveau dans
l'épais. Après analyse du tir, il est touché
car le sang est clair.
Nous parcourons
à peu près 300
mètres, le plus souvent à plat ventre et ce
n'est que vers midi, après plus de trois
heures de recherche et 1,5 Kms parcourus que nous achevons notre ragot de 70
Kgs à la dague, après avoir encore subi
une charge sans gravité.
• CURTAUD Gérard
• DEGLISE-FAVRE André
• EVEQUE-MOUROUX Alain
• MOREAU Lionel
• SALOMON Didier
• VINCENT David
• ZAMPARO Armand
16
04
06
04
06
04
06
04
06
04
06
04
06
04
06
04
79
89
76
09
79
30
79
84
79
25
79
62
79
17
50
60
02
32
98
38
44
38
58
52
07
56
40
52
70
69
46
16
93
73
46
42
01
95
10
07
71
21
27
30
75
20
42
82
05
81
19
75
33
59
20
76
75
40
00
43
▲
SDGC
▲
CYNOPHILIE
▲
VIE DES ASSOCIATIONS
▲
GESTION
▲
VIE DE LA FEDERATION
LE CHAMOIS DES ANCIENS
Les chasseurs montagnards affectionnent tout particulièrement la chasse au
chamois. Cet animal convoité dans nos
contrées depuis la nuit des temps, déchaîne les passions. Sa quête est synonyme
de souffrance physique, de lutte contre le
relief, contre l'altitude, contre les intempéries ( la neige pouvant faire son apparition
très tôt dans la saison).
Quelle plus belle joie que celle de prélever
un animal à plus de 2000 mètres, dans
un terrain escarpé, après une approche
longue et laborieuse, qui laisse peser le
doute jusqu'à l'instant ultime, l'une des
plus grandes difficultés et pas la moindre,
restant à réaliser : redescendre l'animal.
Le projet ne s'arrête pas là pour Saint
André, en effet contrairement à nos voisins Modanais l'accès à la zone de chasse est assez simple, les chamois sont
très faciles à approcher, nous sommes
donc bien loin de l'esprit de la chasse au
chamois.
Seuls les chasseurs qui ne peuvent plus
monter sur les sommets peuvent être
intéressés, voilà pourquoi les chasseurs
décident à l'unanimité de réserver ce
chamois aux trois plus anciens chasseurs
de la commune. Ils auront l'occasion de
chasser une semaine chacun, l'ordre de
priorité se faisant du plus ancien au plus
jeune.
Lors de la saison 2003/2004, René
Bois (né en 1925) qui avait dans un premier temps cédé sa place, se lance à son
tour dans l'aventure. Dès sa première
sortie c'est la victoire, René n'en revient
encore pas, il n'a qu'une envie : recommencer ! Pour lui, la journée est à graver
d'une pierre blanche, il fera d'ailleurs naturaliser son trophée, pour ne jamais
oublier ce bon moment, qu'il a passé avec
Christian Chiale le président qui accompagne le plus souvent
nos anciens.
Aujourd'hui, trois chamois sont à prélever
dans cette zone au plus grand bonheur de
nos aînés.
Contrairement à beaucoup d'idées
reçues, le chamois n'est pas exclusivement l'hôte des rochers et des sommets
enneigés. Il peut également élire domicile
à des altitudes bien moins élevées (600 à
1000 mètres). Les chasseurs de Saint
André et de Modane l'ont très bien compris fin des années 90, lorsque 3 à 4 chamois sont régulièrement aperçus circulant entre les deux communes, du cimetière de Fourneaux au rocher de la Corbière situé au dessus du barrage du Freney.
Pour les chasseurs de Saint André cela
ne fait aucun doute, il faut protéger cette
petite harde afin d'augmenter le cheptel.
L'enjeu est réalisable, uniquement avec le
concours de nos voisins Modanais.
Qu'à cela ne tienne le 26 avril 1996, le
rendez-vous est pris, le conseil d'administration de l'ACCA de St André reçoit celui
de l'AICA Modane/Fourneaux sous la présidence de Monsieur Sylvain Chinal.
Après concertation une convention commune est signée, le chamois sera protégé durant deux années dans cette zone.
Les deux associations promettent de se
rencontrer une fois par an afin d'établir un
bilan de la situation.
Comme convenu, les deux sociétés se
rencontrent régulièrement. Le bilan est
satisfaisant le cheptel évolue assez rapidement, la perspective d'un futur plan de
chasse est toutefois repoussé, les chasseurs veulent s'assurer de l'évolution du
nombre d'animaux dans ce secteur.
Il faudra attendre la saison 2001/2002
pour que le secteur soit ouvert, un chamois adulte est attribué aux deux ACCA.
La zone de protection a été une véritable
réussite, les deux sociétés peuvent se féliciter de leur entente et de leur initiative.
NENES et son chamois
La première année c'est Serge Gagnière
né en 1933, qui a eu la chance de prélever un très bel adulte. Lors de l'assemblée générale, il se déclare satisfait, et
encourage vivement ce projet.
La saison suivante, le cheptel ayant encore augmenté, deux chamois sont attribués, et c'est au tour de François Pasquali (né en 1921) et d'Ernest Mollard (né en
1935) de prélever à leur tour un chamois
chacun. C'est l'euphorie chez les anciens,
François se remémore sa chasse de jeunesse avec son ami Delphin, “ Nénesse ”
lui se félicite de son adresse “ une belle
balle en plein poitrail ”….
En terme de gestion la population augmentant régulièrement, le troupeau
s'éclate peu à peu. Des chamois sont
ainsi aperçus aux abords de la forêt de la
motte, “aux cerisiers”, au “trou de la
bombe”, et même aux “terres noires”…
Nos voisins Modanais connaissent le
même phénomène.
Souhaitons longue vie à cette zone de protection des “Anciens”, en pensant qu'un
jour, dans un futur qui nous semble lointain, nous serons heureux de chasser à
notre tour le chamois du Sapey, le chamois des anciens que nous serons devenus….
Régis Clappier
Secrétaire de l’ACCA de Saint André
17
▲
VIE DE LA FEDERATION
▲
GESTION
▲
VIE DES ASSOCIATIONS
▲
CYNOPHILIE
▲
ACTU CHASSE
AFACCC DES SAVOIE
Les membres
du Conseil d'administration de
l'AFACCC des
Savoie se sont
réunis le lundi
10
octobre
2005 à l'ancienne salle des Fêtes
de Cessens pour la seconde fois
en présence des chasseurs de
l'ACCA et de notre administrateur
Joël Vittet.
Cette réunion d'information, avec
les représentants de la société de
chasse de Cessens avait pour but
la mise au point et la coordination
des démarches à effectuer relatives au concours de meutes dans
la voie du lièvre le 4 et 5 mars
2006.
Notre choix s'est porté naturellement sur la commune de Cessens
tant le biotope est riche par sa
diversité avec une bonne densité
de lièvres et une configuration des
lieux permettant de suivre au
mieux l'évolution
des meutes.
L'accord favorable de la société de chasse de
Cessens avec à
sa tête Monsieur le Maire
Yves Grange et
le Président Raymond Cathelin et
un panel de gens dévoués pour
assurer l'intendance nous permettra de voir évoluer différentes
meutes de chiens courants
venant des quatre coins de France.
C'est une première en Savoie et
nous espérons que tous les chasseurs alentours feront honneur
par leur présence à cette manifestation.
Pour le plaisir des papilles, en
toute convivialité, auprès d'un bon
repas chaud, mais aussi pour le
plaisir des yeux et de la chasse au
travers du travail du chien courant, nous vous attendons nombreux .
Nota : Dans le même registre, les
18 et 19 mars 2006, l'AFACCC
des Savoie organise un concours
de meutes cette fois-ci dans la
voie du sanglier dans les Marais
de Chautagne.
André PETIT
L'A.F.A.C.C.C.
des SAVOIE
organise en collaboration avec
A.C.C.A de CESSENS
4 et 5 MARS 2006
Dans la voie du lièvre
G.I.C. du Marais de Chautagne
18 et 19 MARS 2006
Sur Sangliers
BUVETTE - REPAS
Informations : 04.50.01.45.65 ou
06.88.58.52.76.
BREVET GRAND GIBIER 2006
- 2007 Maurienne
- 2008 Val d'Arly, Beaufortain, Tarentaise
L'année 2006 sera marquée par la décentralisation du brevet
grand gibier. En effet, cela fait douze ans que le brevet grand
gibier a été mis en place en Savoie. Jusqu'à présent, les
séances de préparation ont été dispensées au centre du
département, soit à Aiton soit à Chamousset. Désormais,
dans un souci de rapprochement avec les candidats potentiels,
le brevet va être décentralisé sur une périodicité de trois ans
selon le calendrier suivant :
- 2006 Bassin Chambérien, Avant Pays Savoyard, Bauges
Pour la session 2006, vous pouvez dores et déjà prendre
contact avec le responsable local du brevet grand gibier :
Raffin Jean 73370 Le Bourget du Lac
Portable 06.80.66.22.57
18
▲
ACTU CHASSE
▲
CYNOPHILIE
▲
VIE DES ASSOCIATIONS
▲
GESTION
▲
VIE DE LA FEDERATION
LES CHIENS COURANTS
à l'HONNEUR DANS LES BAUGES
L'Association Française pour l'Avenir de la Chasse aux Chiens Courants
(A.F.A.C.C.C.) , placée depuis peu sous l'autorité du Président Maurice
PELISSIER pour la section de deux Savoie, a organisé son traditionnel
Brevet de chasse sur la voie du lièvre, les 27 et 28 avril 2005, dans le
massif du SEMNOZ, au cœur du Parc Naturel Régional des Bauges.
Huit meutes de chiens courants
s'étaient donné rendez-vous au cours
de ces deux journées. Leurs prestations ont malheureusement été
contrariées par une météo peu favorable qui a rendu la voie particulièrement difficile. Ce fut notamment le
cas pour dimanche qui a vu déferler
un brouillard très épais à la suite
d'une nuit de pluie. Malgré tout, les
spectateurs ont pu apprécier le travail des chiens et de leurs conducteurs.
En récompense de la prestation
exceptionnelle de ses ariégeois le
samedi, Monsieur VIAL recevait des
mains du Président GIRARDMADOUX (par l'intermédiaire d'Eric
GERDIL) la coupe offerte par l'Association des Chasseurs du Parc.
Lors de cette remise des prix, le Président Maurice PELISSIER, en présence des personnalités, notamment
du Sénateur Pierre HERISSON dont
l'intervention en faveur de la chasse
fut particulièrement appréciée, a
remercié chaleureusement les participants et les juges.
Il a donné à tous rendez-vous pour
AOUT 2006.
Roger MIGUET
Président de l'Association
des Chasseurs du Parc
Naturel Régional des Bauges
19
▲
HISTOIRE
▲
GESTION
▲
VIE DES ASSOCIATIONS
▲
CYNOPHILIE
▲
ACTU CHASSE
Le prix du pétrole va t-il modifier le paysage cynégétique ?
En se positionnant comme l'une des solutions alternatives aux produits pétroliers,
les biocarburants vont probablement
mobiliser des centaines de milliers d'hectares du territoire français. Le paysage
agricole national va changer et entraîner
inévitablement une évolution du gibier.
Aujourd'hui, les biocarburants sont restreints à de simples additifs minoritaires
aux produits pétroliers (voir encadré La
situation actuelle). Obtenus principalement
à partir de colza, de tournesol, de betterave ou de blé, les carburants d'origine agricole présentent un intérêt certain pour le
futur. Cela va probablement impliquer une
modification conséquente de la cartographie agricole voire forestière française. En
effet, il existe trois grandes filières de biocarburants. Il y a tout d'abord les combustibles obtenus à partir de cultures oléagineuses, c'est à dire à partir de cultures de
plantes qui peuvent fournir de l'huile. Il
s'agit là essentiellement du colza et du
tournesol. Viennent ensuite les combustibles obtenus à partir d'alcools tel le
méthanol et l'éthanol. Les cultures concernées sont toutes celles qui peuvent fournir
des matériaux capables de fermenter pour
donner un alcool. On trouve essentiellement dans ce chapitre la betterave et la
canne. Mais il y a également celles qui donnent de l'amidon, lequel, par hydrolyse, produit ensuite du sucre. A titre d'exemple, le
Même en montagne, l'arrosage des
cultures pénalise les ménages.
blé est un très grand pourvoyeur d'amidon.
Enfin, la troisième filière de production des
biocarburants est constituée par les combustibles produits à partir du méthane
contenu dans le biogaz. Ce dernier est
obtenu en mettant à fermenter hors d'air
des matériaux organiques tels les déchets
alimentaires, les déchets de bois, la paille
et bien évidemment les produits des cultures. On constate donc que, quelle que
soit la filière, la production agricole est fortement sollicitée.
Que peut-on espérer des biocarburants
dans la situation énergétique actuelle ? En
2002, la France a consommé 95 millions
de tonnes de pétrole dont 50 millions de
un changement radical du visage de la
tonnes sont allées aux transports. Sur la
forêt en faisant disparaître les amas de
base des rendements bruts des différentes
branches et de troncs tant appréciés des
filières évoquées précédemment, il faudrait
compagnies.
planter 66% du territoire en colza ou 86%
La montée en puissance progressive des
en tournesol ( source : rapport ADEME (1)
biocarburants va provoquer une mutation
sur les biocarburants 2003).
importante de la cartographie
Il n'est donc pas envisageable de remplacer
Certes, le colza est riche en agricole française. Pour la
complètement le pétrole oméga 3 ! Cependant, sa cultu- décennie à venir, cette transpar les biocarburants.
re intensive ne serait guère formation se résumera probafavorable au grand blement à une équation
Néanmoins, il apparaît
et au petit gibier. simple- moins de maïs mais
qu'avec un pourcentage
plus de blé, de colza, de tourde l'ordre de 10% (voir
nesol et de betterave. Face à
Encadré La situation
cette évolution à grande
actuelle en France) des
échelle, les cervidés peuvent,
cinquante millions de
à des degrés différents, tirer
tonnes, la partie est
leur épingle du jeu à condition
jouable. En effet, dans
que les chasseurs s'implice cas, en combinant
quent fortement dans le mainles différentes cultures,
tien d'une certaine biodiversila surface mobilisée
té. Pour le sanglier, une chute
serait de l'ordre cinq à
drastique des surfaces de
huit pour cent du territoimaïs accompagnée d'une polire national. Les consétique volontariste d'utilisation des sous proquences de cette évolution agricole sur le
duits forestiers risque, ici ou là, de conduigibier seront multiples. Dans un premier
re à une réduction des populations. Pour le
temps, l'augmentation des surfaces agripetit gibier de plaine, un retour à une policoles peut impliquer une réduction massive
tique agricole orientée vers l'agriculture
des zones en friches et en jachères. Grand
intensive ne serait guère favorable à son
utilisateur des espaces colonisés par la
expansion.
ronce et les arbustes, le chevreuil peut
Daniel Girod
donc éventuellement pâtir d'une augmentation notoire des surfaces agricoles consacrées aux cultures oléagineuses ou céréalières. En ce qui concerne le sanglier, celuici peut être touché par deux phénomènes.
Tout d'abord, l'utilisation du blé ou de la betterave à des fins de production d'alcool
peut engendrer une réduction importante
des surfaces de maïs particulièrement
appréciées en terme de couvert et d'alimentation par le sanglier. Cette tendance
risque d'être confortée par l'évolution cliL'utilisation des chablis pour produire du
matique qui tend à un réchauffement prométhane risque d'être défavorable au sanglier
gressif de la planète. En effet, depuis
quelques années, les sècheresses estiLa situation actuelle en France
vales répétées obligent les agriculteurs à
Aujourd'hui, la part des biocarburants
procéder à des arrosages massifs des
dans la consommation totale de carbuchamps de maïs. Dans certains départerants s'élève à 1,2%. Par la voix de son
ments, cela pose avec acuité le problème
Premier ministre Dominique de Villepin,
de la disponibilité en eau potable pour la
le gouvernement français a souhaité
consommation des ménages. Qu'il soit d'hiporter cette part à 7% en 2010 et à
ver ou de printemps, le blé, quant à lui, ne
10% en 2015. Pour y parvenir, le gouconnaît quasiment pas la pénurie en eau
vernement souhaite lancer avant la fin
car il profite généralement des abondantes
de l'année un appel d'offres portant sur
pluies automnales et printanières. La relanla production de 1,8 millions de tonnes
ce d'une politique favorable à la filière bois
de biocarburants.
constitue le deuxième paramètre qui peut
toucher le sanglier. En effet, l'utilisation de
la biomasse issue des déchets de bois
pour produire du méthane peut engendrer
1) ADEME Agence de l'Environnement et de la
Maîtrise de l'Energie
Légendes photos : D.Girod
20
▲
GASTRONOMIE
▲
CYNOPHILIE
▲
VIE DES ASSOCIATIONS
▲
GESTION
▲
VIE DE LA FEDERATION
Le protège permis nouveau est arrivé !
Muni de quatre compartiments, il correspond mieux à vos besoins actuels
et vous permettra d'y glisser ce que tout chasseur DOIT posséder sur lui en action de chasse :
1° votre permis de chasser
2° votre validation annuelle et votre assurance
3° votre carte de sociétaire
4° votre carnet petit gibier de montagne
5° la déclaration de l’arme pour les 4e et 5e catégories.
LES CHASSEURS AU SERVICE DU TETRAS LYRE
C'est par une superbe journée d'octobre
que les chasseurs de l'ACCA d'Hauteluce
se sont mobilisés pour mettre en place
des dispositifs de visualisation des câbles
de télésièges sur le tout nouveau Espace
Diamant.
Avec l’aide du personnel fédéral et deux
membres bénévoles de la commission
communication de la fédération, ce travail
a été réalisé dans le cadre de la liaison
entre les stations des Saisies et Notre
21
Dame de Bellecombe sur un territoire
riche en tétras lyres.
Deux télésièges ont été équipés de torsades plastiques rouges fixées tous les 2
mètres sur le multi paire de manière à
rendre visibles les câbles aux oiseaux et
éviter ainsi les collisions mortelles les
jours de mauvais temps.
Ce système est en cours d'expérimentation sur d'autres domaines skiables (Pralognan, Tignes) et semble donner de bons
résultats.
La station des Saisies a bien joué le jeu en
protégeant également des secteurs d'hivernage sensibles au ski hors piste et en
informant le public par le biais de panneaux et dépliants.
Au préalable et dans le cadre de mesures
compensatoires à l'extension du domaine,
la station a financé des travaux de
débroussaillage de landes à rhodo dendrons et des arcosses pour regagner des
places de chants et de nichées.
Merci aux participants et bravo à ce partenariat lancé entre le milieu de la chasse
et le tourisme en prenant en compte la
présence d'espèces sensibles au dérangement comme le tétras lyre.
▲
VIE DE LA FEDERATION
▲
GESTION
▲
VIE DES ASSOCIATIONS
▲
CYNOPHILIE
▲
EXPERIENCE
A LA RENCONTRE
D’UN PASSIONNE DE LA FORET
Pourquoi parler d'un forestier dans une revue cynégétique ? Pour au moins trois raisons. D'une
part, parce que l'homme concerné vit et transmet véritablement sa passion pour la forêt. D'autre
part, parce que la problématique en question va probablement se reproduire à grande échelle dans
notre département. Et enfin, parce que lorsque l'on parle d'équilibre agro-sylvo-cynégétique, il y a
forcément à considérer l'aspect sylvicole.
François Abondance, un passionné de sylviculture
J'ai rencontré François Abondance à l'occasion d'une commission préparatoire à la
commission départementale de plan de
chasse qui se tenait à Albertville courant
mars. Assis à mes côtés, François Abondance était l'un des représentants du CRPF
(centre régional de la propriété forestière).
Bien évidemment, lorsque l'on parle de plan
de chasse, les débats sont fréquemment
voire forcément passionnés entre les forestiers et les chasseurs. Lors de la discussion
entre les membres de la commission, François Abondance a su, au travers de sa passion viscérale pour la sylviculture, faire
entendre un message à la fois modéré et
convaincant. Ce forestier « sur le tard »
comme il aime si bien à le dire, était auparavant restaurateur. L'heure de la retraite sonnée, il regagne la maison familiale située à
Mercury où une petite dizaine d'hectares de
prés l'attendent. Après quelques années
d'élevage de bovins, crise de la vache folle
oblige, il décide de planter entièrement la
propriété avec des essences dites précieuses. Quelques milliers de pieds de merisiers, de noyers et d'érables sycomores viennent ainsi remplacer la friche. Travail titanesque, surtout lorsque l'on est seul. Seulement voilà, qui dit merisiers, érables et chevreuils dit forcément frottis et autres abroutissements. Le problème n'est pas simple.
En l'espace de dix ans, François Abondance
a déjà du remplacer quelques centaines
d'arbres ! A l'occasion de deux visites que j'ai
effectuées chez lui en réponse à son aimable
invitation, j'ai pu mesurer à la fois sa passion
pour la sylviculture mais également son
désarroi face à l'impact du grand gibier. Probablement attendait-il de ma part une réponse ou une recette miraculeuse. Hélas, si un
remède efficace existait, cela se saurait et
serait appliqué depuis longtemps sur le terrain.
Une problématique
qui va aller grandissant
Le problème posé par François Abondance
va probablement croître dans notre département. En effet, la déprise agricole qui
engendre automatiquement la désertification
rurale va libérer des milliers d'hectares jadis
exploités. Par le biais des successions familiales, les nouveaux propriétaires cherchent
de plus en plus à valoriser leurs biens en
plantant des arbres. Compte tenu d'une relative crise de la vente des résineux, ces nouveaux sylviculteurs se tournent vers des
essences tel le merisier ou l'érable. Ces
arbres sont intéressants pour tout le mondepour le propriétaire mais aussi pour les cervidés.
La prise en compte de cette nouvelle
sylviculture
Pour éviter que les cervidés ne commettent
trop de dégâts, il n'y a pas beaucoup de solutions réellement efficaces. Il y a tout d'abord
la protection mécanique des plants. Que ce
soit grâce à des manchons individuels ou à
des clôtures parcellaires, ce système n'est
pas parfait car certains animaux arrivent
tout de même à atteindre les arbres. Il y a
éventuellement la sylviculture de dissuasion.
Dans les Landes, les parcelles de pins sont
parfois protégées par des haies de chêne
rouge d'Amérique. Très prisée par les cervidés, cette essence ne sert donc qu'a protéger les pins. Dans le cas qui nous intéresse,
le maintien du frêne et surtout du saule Marsault (1), toutes deux essences naturelles,
peut atténuer l'impact du grand gibier sur les
arbres plantés.
Ecorçage saule En bordure de l'exploitation
de François Abondance, écorçage d'un
cerf...
Il y a d'autre part les techniques d'éloignement des animaux via des répulsifs odoriférants ou sonores. Cela donne parfois des
résultats relativement encourageants mais,
en ce qui concerne les répulsifs odoriférants,
il faut fréquemment renouveler le produit. Vu
du côté du chasseur, il est clair que les
modes de chasse doivent évoluer en fonction
de cette nouvelle problématique sylvicole. Au
niveau du chevreuil, il est évident que l'impact
1) Le saule Marsault est commun partout, en plaine comme en altitude. Sa spectaculaire floraison de printemps où les chatons mâles prédominent lui ont valu son nom français saule « Marsault » contraction du latin mas salix : saule mâle. Son nom latin salix caprea : saule à chèvre,
vient du fait que son bois est très prisé des chèvres, mais aussi des cervidés.
22
▲
EXPERIENCE
▲
CYNOPHILIE
▲
VIE DES ASSOCIATIONS
▲
GESTION
▲
VIE DE LA FEDERATION
A LA RENCONTRE D’UN PASSIONNE DE LA FORET
des animaux se fait essentiellement sentir au
moment où les brocards marquent leurs territoires, à savoir à la fin du printemps. Le tir d'été
du chevreuil peut apporter une solution intéressante à ce problème. Au niveau national, la loi
permet le tir d'été du chevreuil à partir du premier juin. Lorsqu'un animal, chevrette ou brocard, inflige des dégâts de façon très ponctuelle
aux cultures agricoles ou sylvicoles, les chasseurs doivent utiliser toutes les possibilités
offertes par la législation. Il est tout de même
préférable que ce soit un chasseur qui prélève un
chevreuil à l'approche ou à l'affût plutôt qu'un louvetier qui intervient dans le cadre d'une opération
de destruction demandée par l'administration
sur requête d'un propriétaire agricole ou sylvicole.
C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai répondu à
l'invitation de François Abondance afin de visiter
son exploitation en présence de Sébastien Carcey président de l'ACCA Pallud et ami de notre
sylviculteur passionné. Des essais de répulsifs
vont être menés dès le printemps prochain sur
certaines zones sensibles de l'exploitation. Il ne
reste plus qu'à espérer qu'ils se montreront efficaces.
Merisiers
Quelques milliers de merisiers et d'érables sycomores ....
Daniel Girod
Frottis saule
... et frottis d'un brocard sur
des saules Marsault.
Noyers
.... ainsi que quelques centaines de noyers peuplent l'exploitation de François Abondance.
23
▲
VIE DE LA FEDERATION
▲
GESTION
▲
VIE DES ASSOCIATIONS
▲
CYNOPHILIE
▲
ACTU CHASSE
BILAN DE LA CHASSE DU SANGLIER A MI SAISON
Comme le prévoit le plan de gestion du sanglier mis en place en 2002 en Savoie, un bilan de la chasse à
mi saison a été dressé en préfecture le vendredi 25 novembre 2005.
Le taux de retour des feuillets jaunes est satisfaisant avec 97% des détenteurs reçus, une douzaine de
négligents ont encore oublié de retourner leurs bilans, rentrant ainsi en infraction avec l'arrêté préfectoral
d'ouverture et fermeture de la chasse.
Des tableaux de chasse en hausse
En baisse constante depuis 2002, le
tableau de chasse sanglier est en hausse
de 25% cette année avec près de 2340
animaux prélevés au 01 novembre contre
1880 en 2004. Le nombre de jeunes sangliers est important, plus de 55% des animaux tués pesaient moins de 50 kilos.
59 sangliers ont été tués pendant l'ouverture anticipée sur la quasi-totalité des
massifs rouges et 8 seulement dans les
réserves de chasse et de faune sauvage.
Comme le montre le tableau suivant, si on
se réfère aux 3 premières années de
recueil de données, on peut s'attendre à
un tableau départemental final d'environ
4.500 sangliers pour la saison
2005 /2006.
L'augmentation du tableau de chasse est
plus importante sur les massifs classés
rouge (+ 26%) que sur les massifs verts (+
12%) alors qu'en 2004, les massifs
rouges avaient fortement baissé.
Des dégâts également en hausse
Comme les tableaux de chasse, les dégâts
de sangliers sont également en hausse
avec une prévision de 20% en plus par
rapport à 2004.
Comme chaque année, ce sont les massifs classés rouge qui totalisent les 3/4
de la facture départementale avec les
dégâts sur maïs au semis et les dégâts
sur prairies et alpages en montagne.
Continuer les efforts de gestion
Pour rassurer les chasseurs les plus
sceptiques, la spirale de la baisse a été
stoppée cette année. Les populations
semblent en hausse sur la majorité des
massifs et une vigilance s'impose pour la
fin de saison.
La chasse doit se poursuivre pour
atteindre les 4.500 sangliers sous peine
de voir les dégâts augmenter dangereusement en 2006.
De toute façon, l'espèce sanglier a des
ressources et les fortes populations sont
plus fréquentes que les années de vaches
maigres.
A bon entendeur,…
24
L
ACTU CHASSE
L
CYNOPHILIE
L
VIE DES ASSOCIATIONS
L
GESTION
L
HISTOIRE
Gabriel Julliard, un homme d’exception
Dans nos vallées il existe ou reste le souvenir d’hommes d’exceptions qui contribuèrent au développement de notre département.
D’autres restent la référence dans certains domaines d’activités. Gabriel Julliard
aura à la fois marqué son temps par de multitudes innovations mais aussi par sa
personnalité. Ce mauriennais né le 13 mars 1906 entrevit l’aspect touristique de
notre département en créant au côté d’autres pionniers la station de Saint François sur Bugeon (aujourd’hui, Longchamp) puis Valloire. Il mit au point et breveta ce
qui devint le télécabine et qu’il appelait télébenne. Sa deuxième passion était la
chasse au chamois, il fût le premier réalisateur d’un film sur la chasse au chamois
c’était en 1933. C’est malheureusement cette passion qui l’emporta puisqu’on le
retrouva mort au pied de l’Aiguille de l’Aigle dans le massif du Galibier, c’était le 5
octobre 1954.
Un retour fructueux avec 3 chamois
prélevés en Lauzière
1936 Un retour de chasse avec
Jean Bernard et Ramella
Crédit photos :J.Bernard/ L.Million
En 1937 avec Goudard à Roche Bénite
Les photos du film tourné en 1933 “Une chasse au chamois en Savoie”
L’histoire veut que le caméraman n’ayant pas eu le temps de filmer le coup de carabine et la chute du chamois, la scène fût reconstituée dans une carrière de granit à St Léger et c’est une chèvre chamoisée qui servit de doublure …
Jacques Déléan
25
▲
HISTOIRE
▲
GESTION
▲
VIE DES ASSOCIATIONS
▲
CYNOPHILIE
▲
ACTU CHASSE
CHASSE A L'ARC :
Constitution d'une association départementale ?
Nous envisageons une assemblée constitutive pour le début 2006.
Le but de cette Association serait la promotion et le développement de la chasse
à l'arc en Savoie à travers différentes
actions :
• Etre représentant des chasseurs à l'arc
auprès de la F.D.C. 73,
• Aider les titulaires du permis de chasse
à passer la journée d'agrément obligatoire pour la chasse à l'arc (démarches et
formation)
• Amener des non-chasseurs à cette pratique grâce à la bonne image que l'arc
véhicule.
• Former les gens dans la discipline du tir
à l'arc.
• Aider les gens ayant déjà passé leur
agrément chasse à l'arc à franchir le pas
dans leur société de chasse.
• Rencontres et partages des expériences.
• Servir d'interlocuteur auprès des instances départementales pour :
- Faire reconnaître les spécificités de
cette chasse en ayant une réglementation
adaptée.
- Se positionner en tant qu'acteur du
monde de la chasse et à ce titre pouvoir
proposer ses services dans la régulation
des nuisibles par exemple ou les tirs en
zones périurbaines, etc.
``
Face à l'augmentation du nombre de
chasseurs désirant pratiquer avec un arc,
la création d'une association départementale des chasseurs à l'arc semble souhaitable.
Lors de la Fête du Cheval et de la Chasse
à AIX LES BAINS cet été, nous avons rencontré le Président de la Fédération des
chasseurs de la Savoie et des Administrateurs qui nous ont encouragé dans cette
voie et assuré de leur soutien.
En effet, le seul club dans le département,
l'A.C.A.B. de BOZEL est assailli de
demandes, mais son positionnement géographique ne permet pas de répondre à
toutes les attentes. Alain CHEVASSU, son
Président, ainsi que d'autres chasseurs
du département, ont pu constater, à travers les manifestations organisées en
Savoie, l'intérêt pour cette pratique.
C'est donc forts de cette aide que les
chasseurs à l'arc du département souhaitent prendre en mains leur destinée et
invitent toutes les personnes intéressées
à se faire connaître auprès de la F.D.C.
73 ou des personnes dont les coordonnées figurent ci-dessous.
Nous espérons que vous serez nombreux
à nous faire connaître votre intérêt pour
ce projet.
Bonne fin de saison à tous.
H.THIBAULT
Henri THIBAULT
131, chemin du Frettey
73230 ST ALBAN LEYSSE
Tel: 06.30.81.10.40
Alain CHEVASSU
Président ACAB
Imp. du palais - 73350 BOZEL
Te1.06.11.58.61.01
26
▲
GASTRONOMIE
▲
CYNOPHILIE
▲
VIE DES ASSOCIATIONS
LA CHASSE ACCOMPAGNEE…
27
▲
GESTION
▲
VIE DE LA FEDERATION
▲
GASTRONOMIE
▲
CYNOPHILIE
▲
VIE DES ASSOCIATIONS
▲
GESTION
▲
VIE DE LA FEDERATION
Pour faire suite à l’article sur le loup, vous trouverez ci-dessous la liste des correspondants du réseau lynx loup. Pour une bonne marche de la
communication dans le réseau, vous êtes invités à contacter de préférence les personnes référentes du réseau (en haut de la page).
Personnes référentes dans le cadre du réseau Lynx/Loup
Organisme
Nom
Prénom
Fonction
Code postal
Ville
Téléphone
DDAF
JANIN
André
Technicien
73018
Chambéry
04 79 69 93 65
FDC
AULIAC
Philippe
Technicien
73025
Chambery
04 79 60 72 03
ONCFS
LAMBRECH
Michel
Chef de service 73
73320
Aiton
04 79 36 29 71
ONF
HENRY
Jean-Pierre
Agent
73660
St Rémi de Maurienne
06 24 97 31 79
PN Vanoise
ROULAND
Patrick
TE
73007
Chambéry
04 79 62 30 54
Ville
Téléphone
Personnes constituant les informateurs du réseau Lynx/Loup
Organisme
Nom
Prénom
Fonction
Code postal
Assoc. des Louvetiers
CHARVOZ
Elie
Louvetier
73500
Villarodin Bourget
04 79 05 01 43
Assoc. des Louvetiers
CHENAL
Jean-Michel
Louvetier
73600
Hautecourt
04 79 24 10 56
Assoc. des Louvetiers
DEMATTEIS
Michel
Louvetier
73480
Lanslebourg
04 79 05 97 70
Assoc. des Louvetiers
FERRARIS
Jean-Pierre
Louvetier
73700
Seez
04 79 41 00 51
Assoc. des Louvetiers
GLAIRA-MONDET
François
Louvetier
73200
Albertville
04 79 32 47 12
Assoc. des Louvetiers
TROCCARD
Aimé
Louvetier
73660
St rémy de maurienne
04 79 83 10 82
DDAF
BORNERAND
Cendrine
Tech pastoral
73018
Chambéry
04 79 69 93 86
DDAF
GROSJEAN
Pascal
Technicien
73018
Chambéry
04 79 69 93 74
DDAF
JANIN
André
Technicien
73018
Chambéry
04 79 69 93 65
FDC
AULIAC
Philippe
Technicien
73025
Chambery
04 79 60 72 03
FDC
LISKA
Didier
Technicien
73026
Chambery
04 79 60 72 04
ONCFS
BATAILLARD
Jean-Paul
ATE
73000
Chambéry
06 25 07 07 95
ONCFS
CLEMENTI
Jean-Louis
ATE
73200
Alberville
06 25 07 08 00
ONCFS
CLEMENT-ROCHIAZ
Robert
ATE
73200
Alberville
06 25 07 07 98
ONCFS
FOULU
André
ATE
73600
Moutiers
06 25 07 07 93
ONCFS
JAMIN
Jean
ATE
73300
St jean de Maurienne
06 25 07 07 90
ONCFS
JULLIEN
jean-Michel
TE
73630
Ecole en Bauge
06 07 16 58 10
ONCFS
LAMBRECH
Michel
Chef de service 73
73320
Aiton
04 79 36 29 71
ONCFS
PEPIN
Georges
ATE
73630
Ecole en Bauge
06 74 33 73 10
ONCFS
REVERDY
Jean-Claude
ATE
73300
St jean de Maurienne
06 25 07 08 57
ONF
HENRY
Jean-Pierre
Agent
73660
St Rémi de Maurienne
06 24 97 31 79
Particulier
BOIS
Patrick
Chasseur
73500
Modane
04 79 05 01 86
PN Vanoise
ANSELMET
Roseline
ATE
73480
Bonneval sur Arc
04 79 05 84 10
PN Vanoise
ARSAC
Thierry
TE
73320
Tignes
04 79 06 03 15
PN Vanoise
BALAIS
Christian
ATE
73320
Tignes
04 79 06 03 15
PN Vanoise
BLANCHEMAIN
Joël
TE
73500
Termignon
04 79 20 51 53
PN Vanoise
BREGEON
Sébastien
ATE
73500
Modane
04 79 05 01 86
PN Vanoise
DALIX
Jean-François
ATE
73500
Termignon
04 79 20 51 53
PN Vanoise
DAMEVIN
Christian
ATE
73500
Modane
04 79 05 01 86
PN Vanoise
DENISE
Cyril
ATE
73480
Bonneval sur Arc
04 79 05 84 10
PN Vanoise
ETIEVANT
Jean-Luc
TE
73500
Termignon
04 79 20 51 53
PN Vanoise
FERBAYRE
Jean-Paul
TE
73320
Tignes
04 79 06 03 15
PN Vanoise
GARNIER
Alexandre
ATE
73710
Pralognan la Vanoise
04 79 08 76 17
PN Vanoise
GOTTI
Christophe
ATE
73710
Pralognan la Vanoise
04 79 08 76 17
PN Vanoise
HEMERAY
Damien
ATE
73480
Bonneval sur Arc
04 79 05 84 10
PN Vanoise
JORDANA
Régis
ATE
73700
Bourg Saint Maurice
04 79 07 02 70
PN Vanoise
KONAREFF
Marc
ATE
73480
Bonneval sur Arc
04 79 05 84 10
PN Vanoise
LACOSSE
Pierre
ATE
73500
Modane
04 79 05 01 86
PN Vanoise
LANGER
Pascal
ATE
73710
Pralognan la Vanoise
04 79 08 76 17
PN Vanoise
LARMET
Pierre
ATE
73320
Tignes
04 79 06 03 15
PN Vanoise
MALRAT
Didier
ATE
73500
Termignon
04 79 20 51 53
PN Vanoise
MARTINEAU
BenoÎt
ATE
73500
Modane
04 79 05 01 86
PN Vanoise
MELE
Stéphane
ATE
73320
Tignes
04 79 06 03 15
PN Vanoise
PLUMECOCQ
Benjamin
ATE
73710
Pralognan la Vanoise
04 79 08 76 17
PN Vanoise
RICHARD
Alain
ATE
73480
Bonneval sur Arc
04 79 05 84 10
PN Vanoise
ROULAND
Patrick
TE
73007
Chambéry
04 79 62 30 54
PN Vanoise
SURET
Henri
TE
73700
Bourg Saint Maurice
04 79 07 02 70
PN Vanoise
TISSOT
Nathalie
ATE
73500
Termignon
04 79 20 51 53
28
Aux Armes de Savoie
495, Rue de la Martinière
73000 BASSENS
Tél. 04 79 85 23 90
e-mail : [email protected]
LA CHASSE C'EST NOTRE PASSION
Congés annuels du 2 au 9 janvier 2006
MOIS DE JANVIER*
Solde sur tout le rayon chasse
* selon dates officielles des soldes
ARMES -20%
OPTIQUE -30%
MUNITIONS -30%
ACCESSOIRES -40%
CHAUSSURES -40%
VETEMENTS -50%
en plus, sur notre site :
www.auxarmesdesavoie.com
nos armes en stock
nos armes d'occasion