DOSSIER Le point sur le loup - Fédération des Chasseurs de Savoie
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DOSSIER Le point sur le loup - Fédération des Chasseurs de Savoie
Chasser en Le bulletin de votre fédération Savoie N°81 • décembre 2005 DOSSIER Le point sur le loup Photo © D. Girod P 2 • L’échinococcose P 9-11 • Les jeunes chasseurs 2005 P 16 • Gadgets et sécurité SOMMAIRE SANITAIRE 2 • L’échinococcose GESTION Chasser en Savoie N°81 • décembre2005 Le bulletin de votre fédération 4 • Chevreuils et forêts d’en haut 12• Encore le loup “CHASSER EN SAVOIE” enfin en ligne sur www.chasseurdefrance.com/fdc73 VIE DE LA FÉDÉRATION 6 • Conseil d’Administration du 23 juin 2005 7 • Conseil d’Administration du 12 septembre 2005 9 • Bilan saison tirs d’été à l’école du Cimeteret 10• Du guiers à 2500 m d’altitude 10• Les jeunes chasseurs en Haute Maurienne 11 • Les jeunes chasseurs en Bauges 13 • Gestion globale du permis de chasser 14• Accessoires et sécurité 14• En route pour la nature 15• Réduction d’impôt / activité bénévole 15• Chasse en enclos 21• Le protège permis nouveau est arrivé 24• Bilan de chasse du sanglier à mi-saison 27• La chasse accompagnée 28• Le réseau lynx loup VIE DES ASSOCIATIONS 16• UNUCR 73 17 • Le chamois des anciens 18• AFACCC des Savoie 18• Brevet Grand Gibier 2006 19• Chiens courants à l’honneur dans les Bauges 21• Les chasseurs au service du tétras lyre 26• Chasse à l’arc : constitution d’une association ? ACTU CHASSE Photo de couverture Le Monal. Situé à 1870 mètres d'altitude sur la commune de Sainte Foy Tarentaise, ce hameau est un site classé par les monuments historiques en raison de son grand intérêt paysager et architectural. Encadré par une magnifique forêt de mélèzes, il fait face au Mont Pourri (3779 m) et - respectivement de gauche à droite sur la photo- aux glaciers de La Martin de La Savine et de La Guerra. Photo D.Girod - R É D A C T I O N - A D M I N I S T R AT I O N Fédération Départementale des Chasseurs de Savoie Siège social : Allée du Petit Bois - 14, Parc de l’Etalope - Bassens - 73025 CHAMBERY CEDEX - Tél. 04 79 60 72 00 - Fax : 04 79 60 72 09 E-mail : [email protected] - www.chasseurdefrance.com/fdc73 Bureau ouvert au public du lundi au vendredi de 8 heures 30 à 13 heures et de 13 heures 30 à 18 heures Directeur de la publication : Jean-Marc GIRARD-MADOUX Imprimerie St Jean Calendriers - 73490 LA RAVOIRE Ce journal est tiré à 10 000 exemplaires IMPRIM’VERT Tout au long de notre chaîne graphique, nous utilisons des produits dangereux pour l’environnement tels que les fixateurs, révélateurs, encres, solvants souillés… L’imprimerie Saint-Jean Calendriers est consciente de l’impact qu’ont ces déchets. C’est pour cela que nous avons décidé de nous engager écologiquement et d’adhérer à la campagne de sensibilisation de la Région Rhône-Alpes envers les imprimeurs en obtenant la marque Imprim’Vert. Par l’obtention de ce label, nous nous engageons à faire collecter et retraiter tous ces déchets dangereux par une entreprise spécialisée. 20• Le prix du pétrole et le paysage cynégétique 2006 EXPERIENCE 22• A la rencontre d’un passionné de la forêt oux, Marc Girard-Mad Le Président, Jeann, seil d’Administratio Les membres du Con Le Directeur, tale dération Départemen Le Personnel de la Féurs de Savoie, des Chasse meilleurs vœux vous présentent leurs née. pour cette nouvelle an HISTOIRE 25• Gabriel Julliard, un homme d’exception DESSIN DE MARIE-CHRISTINE SEGEAT DESSIN DE MARIE-CHRISTINE SEGEAT Le chasseur, quelqu’un de bien. Savoie Chasseurs de Cedex artementale des 25 CHAMBERY Fédération Dép BASSENS • 730 e du Petit Bois • 09 Allé 72 60 lope 79 04 e.com/fdc73 14, Parc de l'Eta ranc 72 00 • Fax : rdef 60 79 sseu 04 cha Tél. : http://www. com • Site web 13h30 à 18h00 à 13h00 et de hasseurdefrance. redi, de 8h30 E-mail : fdc73@c du lundi au vend Bureau ouvert EDITO Cette évolution du tableau s’accompagne d’une augmentation d’environ 20 % du montant prévisionnel des dégâts qui devrait atteindre près de 180.000 euros en 2005 contre 150.000 euros en 2004. Trois graves accidents de chasse, dont un mortel, se sont produits en Savoie en l’espace de quelques semaines après l’ouverture. Il n’est pas difficile d’imaginer les conséquences dramatiques qui en résultent tant pour les victimes et leurs familles que pour les auteurs des accidents. Les premières analyses pour les autres espèces de grand gibier sont variables d’un secteur à l’autre du département, traduisant ici un bon niveau de prélèvements, là une stagnation des effectifs ou en tout cas une dispersion des animaux. Par ailleurs de nombreux incidents nous ont été signalés, qui, sans faire de victimes corporelles, ne témoignent pas moins de tirs effectués dans des conditions dangereuses. Pour le petit gibier, les observations et les prélèvements confirment une remontée des populations de lièvres et les premières impressions pour la bécasse sont bonnes, grâce à des bons passages de migratrices entre le 20 octobre et 15 novembre. Cette répétition malheureuse d’accidents de chasse a forcément une incidence particulièrement négative sur l’image de la chasse auprès des pouvoirs publics et des autres usagers de la nature. Toutefois, cette saison de chasse n’est pas encore terminée qu’il faut déjà penser aux suivantes. Votre Fédération se préoccupe vivement des problèmes de sécurité, en mettant à disposition des chasseurs des équipements adéquats (casquettes, gilets fluo), en organisant des formations sur ce thème ou encore en engageant une réflexion, dans le cadre du Schéma Départemental de Gestion Cynégétique, sur les modes de chasse en zone péri-urbaine. C’est l’objet du Schéma Départemental de Gestion Cynégétique, dont l’élaboration devrait s’achever en 2006 pour s’appliquer ensuite pendant 6 années. Le projet de Schéma est en cours de présentation à nos différents partenaires institutionnels ou associatifs et a fait l’objet de réunions d’information et d’échanges avec les Présidents et dirigeants d’A.C.C.A. fin novembre, début décembre, à l’occasion de 6 réunions décentralisées organisées dans tout le département. Vos dirigeants, Présidents d’A.C.C.A. ou de sociétés de chasse, chefs d’équipes, ont été sensibilisés à la nécessité de prévoir une bonne organisation des chasses collectives. Il n’en demeure pas moins que la sécurité est avant tout une affaire individuelle et relève de la responsabilité de chacun d’entre nous, qui se doit de respecter les règles élémentaires en la matière : et notamment d’identifier avant de tirer, d’éviter toute imprudence avec une arme chargée, de songer aux ricochets et de façon plus générale de respecter les consignes données. Ce Schéma, dont les grandes lignes vous ont été présentées dans le “Chasser en Savoie“ du mois d’août 2005, sera soumis à notre Assemblée Générale du mois d’avril prochain et après qu’il ait été examiné par le Conseil Départemental de la Chasse et de la Faune Sauvage puis approuvé par le Préfet, constituera un programme d’actions pour les années à venir. Il n’y a pas de raison que la Savoie déroge à l’évolution générale constatée ces dernières années qui voit une diminution des accidents sur le plan national : ainsi, au cours de la saison de chasse 2004/2005, il a été dénombré 167 accidents dont 25 mortels, ce qui traduit une diminution de 20 % par rapport à l’année précédente. Enfin, avec mes collègues Administrateurs et l’équipe fédérale, je vous souhaite de bien terminer cette année cynégétique et de passer de Bonnes Fêtes, tout en vous adressant mes meilleurs Voeux pour l’année 2006, pour vous-même et ceux qui vous sont chers. Nous comptons donc sur vous pour qu’un effort particulier soit réalisé pendant ces dernières semaines de chasse de façon à ce que nous avons malheureusement constaté en début de saison ne se renouvelle pas. Le Président, Jean-Marc GIRARD-MADOUX Par ailleurs, cette première partie de saison a été marquée par de bons résultats sur le plan des prélèvements. C’est en particulier le cas pour le sanglier puisque le tableau de chasse au 1er novembre 2005 fait apparaître 2.336 animaux prélevés contre 1880 à la même date la saison dernière. 1 ▲ VIE DE LA FEDERATION ▲ SANITAIRE ▲ VIE DES ASSOCIATIONS ▲ CYNOPHILIE ▲ ACTU CHASSE L’ECHINOCOCCOSE… L’ECHINO… QUOI ??! L’échinococcose commence à faire parler d’elle. Le Progrès, dans son édition du 19 juillet dernier, publiait un article sur cette maladie parasitaire, où le renard occupe une place de choix dans le cycle de vie du parasite. Cette maladie est commune à l’homme et aux animaux. C’est donc ce que l’on appelle une zoonose. Quels sont les risques ? Quelles précautions prendre ? Quelques explications s’imposent, afin d’être correctement informé. 1 : Parasite Un ver de la famille des ténias L’échinocoque dont nous allons parler ici est un petit ver plat de 3 mm de long au stade adulte, de la famille des ténias. Cycle de vie du parasite Le cycle de l’échinocoque est assez complexe (3 types d’hôtes ou de milieux différents) et ne fait pas intervenir l’Homme de façon obligatoire. L’Homme n’est contaminé que de façon accidentelle (voir encadré). renards, chiens ou chats. Ils doivent impérativement transiter par un autre hôte, pour se transformer. C’est au niveau du cycle qu’interviennent les rongeurs. Ainsi, « la boucle est bouclée ». Et l’Homme dans tout cela ? Il n’intervient pas directement dans le cycle de vie du parasite. En revanche, il peut se contaminer par l’intermédiaire des œufs ingérés accidentellement et peut, une fois sur dix, développer une échinococcose. Hôte n°1 : le rongeur pour le stade larvaire Partons d’un rongeur (campagnol, mulot, écureuil, rat musqué) : celui-ci mange les œufs du parasite dans l’herbe. Ces œufs éclosent dans son intestin et gagnent le foie où certains se développent en larves. Milieu n° 3 : l’environnement pour le stade « œuf » Les œufs contenus dans les crottes de renard (chien ou chat) se retrouvent dans l’environnement. Ce sont des milliers d’œufs qui sont libérés dans la nature. Bouclage du cycle Ces œufs, résistant plusieurs mois en conditions froides et humides, ne peuvent pas recontaminer directement les Les symptômes : une maladie du foie d’incubation longue De temps en temps, les œufs vont réussir à se développer en larves. Il s’écoule en général plusieurs années entre l’infestation et les premières manifestations de la maladie. La larve se développe lentement dans le foie, à la manière d’un cancer en formant des vésicules kystiques qui, longtemps, ne donnent aucun symptôme. La plupart du temps, cette maladie parasitaire du foie est découverte fortuitement, à l’occasion de signes tels que fièvre, douleurs abdominales, jaunisse, troubles digestifs. Non traitée, cette maladie évoluera vers le décès après plusieurs mois ou années. Diagnostic L’échographie, le scanner ou l’IRM du foie mettent en évidence les kystes caractéristiques de l’échinococcose. Une analyse de sang pour la recherche d’anticorps (sérologie) peut également être pratiquée. Mais attention ! La présence d’anticorps signe seulement un contact du patient avec le parasite. Cela ne veut pas dire qu’il développe ou développera la maladie. Il convient donc de vérifier l’état du foie. Rappelons encore, que plus de 9 fois sur 10, le contact avec le parasite ne conduit pas à la maladie. Hôte n° 2 : des carnivores, comme le renard, le chien, ou le chat pour le stade adulte. Pour que le cycle de vie du parasite se poursuive, il faut que le rongeur soit consommé par un renard, un chien ou un chat. Les larves qui étaient dans le foie du rongeur sont alors libérées dans l’intestin du carnivore (renard, chien, chat). Elles s’accrochent à la paroi de l’intestin et se transforment en vers adultes. Ces adultes vont y produire des œufs qui vont être libérés régulièrement puis expulsés avec les crottes de l’animal. On récense 260 cas actuellement, 14 nouveaux cas par an (alors que l’on était à 6 nouveaux cas par an avant les années 80). Est-ce seulement le fait d’une amélioration des techniques de diagnostic ou une meilleure sensibilisation du corps médical ? La question reste posée. Le traitement 2 : LA MALADIE HUMAINE L’Homme : un mauvais hôte pour l'échinocoque, mais une maladie qui semble progresser Quand l’Homme a ingéré accidentellement des œufs d’échinocoque, en général il réagit assez bien à cette intrusion. On considère que l’Homme est un « mauvais hôte » pour ce parasite et que, bien souvent, il s’en débarrasse spontanément. 2 L’intervention chirurgicale du foie est envisagée lorsque la taille et la situation des lésions le permettent, afin d’espérer une ablation totale du tissu parasitaire. Ce traitement chirurgical s’associe toujours à un traitement médical antiparasitaire prolongé. Lorsque le traitement chirurgical ne peut être envisagé, un traitement médical antiparasitaire est prescrit. Il empêche le développement du parasite, mais ne le tue pas, ce qui implique la nécessité d’un traitement à vie le plus souvent. Le taux de survie des malades diagnostiqués et traités est d’environ 88 %. ▲ ACTU CHASSE ▲ CYNOPHILIE Un maladie grave mais rare ▲ VIE DES ASSOCIATIONS Ce n’est pas la fréquence de l’échinococcose chez l’Homme qui en fait une maladie grave, car cela reste une maladie rare. En revanche, sa très longue incubation, ne permettant pas de la diagnostiquer tôt, son caractère évolutif pseudotumoral grave, obligeant à pratiquer des interventions chirurgicales lourdes et des traitements à vie, en font quand même une maladie grave. C’est pourquoi il convient de s’informer sur les modalités de contamination, connaître les moyens de protection des Hommes et des carnivores domestiques et surveiller les hôtes sauvages du parasite (notamment le renard), tant l’évolution de leurs populations que leur état sanitaire. douteux, en attente de confirmation (26, 38, 73, 74), d'autres sont confirmés positifs en échinococcose (01, 69), d'autres encore ne participent pas a l'enquête et, compte-tenu de leur voisinage avec les précédents, pourraient trouver un intérêt a rejoindre l'étude (07, 42) ! En résumé, tous sont concernes de près ou de loin. 3 : LES VOIES DE CONTAMINATION Les oeufs sont très résistants et peuvent rester infectants plus d'un an dans Ie milieu extérieur, dès lors que I'environnement demeure humide. Les principales sources de contamination sont les endroits ou produits sur lesquels des œufs du parasite auront été déposés, par l’intermédiaire des crottes de renard (essentiellement), ou dans une moindre mesure, par l’intermédiaire des chiens et des chats. Contrairement à une idée assez souvent répandue, ce n’est pas l’urine des rongeurs ni même des renards qui est contaminante pour l’homme ! Les produits susceptibles d’être contaminés - Pissenlits - Légumes du jardin - Légumes de maraîchers si le renard est présent en ville (ce qui est de plus en plus le cas) - Champignons - Myrtilles, mûres, autres baies (à hauteur de renard) Les animaux ou parties d'animaux susceptibles d'etre contamines - pelage des chiens et des chats - renards (pelage, partie postérieure de l'animal et notamment la queue) Les zones contaminées II n'y a pas forcement d'échinococcose partout en France. II y a des régions à risque connues depuis longtemps : Franche-Comté, Lorraine, Alpes, Massif Central. II existe aujourd'hui un programme de cartographie de l'échinococcose en cours de réalisation et auquel participent 39 départements (essentiellement la moitie Est de la France). Les recherches portent sur la présence du parasite dans les crottes de renards. En ce qui concerne les départements de Rhône-Alpes, certains ont des résultats ▲ SANITAIRE ▲ VIE DE LA FEDERATION L’ECHINOCOCCOSE… L’ECHINO… QUOI ??! 6 : LES PRECAUTIONS A PRENDRE Lorsque l'on se situe dans une zone où l'échinococcose a été mise en évidence, des précautions sont à prendre et elles sont assez simples à mettre en oeuvre. Pas de contagion interhumaine Des précautions pour tout citoyen Une fois les larves enkystées dans Ie foie d'un patient, elles n'en bougent plus. Ainsi, l'Homme n'est pas contagieux pour ses congénères. - Rincer abondamment les plantes ou fruits sauvages, même avant congélation (pissenlits, champignons, myrtilles, mûres). Privilégier leur cuisson (confitures). - Rincer abondamment les légumes - Se laver les mains après avoir touché la terre (jardinage), manipulé ou caressé un animal et avant de passer à table. D'une manière générale, éviter de porter les mains à la bouche. - Ne jamais toucher un animal sauvage - Ne pas apprivoiser d'animaux sauvages - Vermifuger son chien et son chat (voir son vétérinaire). - Toiletter son animal domestique avec des gants. - Ne pas laisser son chien lécher les mains, le visage ou la vaisselle. - Clôturer son potager 4 : LA RESISTANCE DU PARASITE Résistant dans I'environnement Résistant à la congélation Les températures des congélateurs domestiques (-18°C à -20°C) sont insuffisantes pour tuer l'oeuf d'échinocoque. Tué à la cuisson La cuisson à plus de 60°C pendant au moins 30 mn détruit les oeufs d'échinocoques. Désinfection chimique Les désinfectants usuels sont inefficaces ! L'efficacité de l'eau de Javel dépend de son degré en chlore. Le chlore étant très volatile, l'eau de Javel devient rapidement inefficace après ouverture. II convient donc de n'utiliser que de l’eau de Javel ouverte récemment et de faire très attention aux dates de péremption. 5 : LES CARNIVORES DOMESTIQUES Les carnivores domestiques s'infectent en consommant des rongeurs. Chez le chien, compte-tenu de son alimentation courante, la probabilité qu'il s'infeste est beaucoup plus faible que pour le renard (sauf pour les chiens chasseurs de souris et autres rongeurs !) En revanche, les chats sont de mauvais hôtes pour l'échinocoque et jouent un rôle propagateur bien moindre, même s'ils sont plus naturellement chasseurs de rongeurs. La vermifugation régulière permet de débarrasser les carnivores domestiques de cette parasitose. 3 Précautions pour les chasseurs, piégeurs, déterreurs, personnels de Fédérations ... • Eviter de manipuler les animaux sauvages sans gant et particulièrement le renard. Eviter toujours les pattes arrières et la queue. Si vous n'avez pas de gant, vous pouvez prendre un sachet de supermarché dans lequel vous mettrez votre main avant de saisir l'animal par une patte avant. Si vous n'avez rien sous la main, couper une petite fourche dans un arbuste et saisir Ie renard par Ie cou sans aucun contact, grâce à la fourche. • Eviter les mesures favorisant la manipulation des queues de renards (comme la prime à la queue de renard) • Lors de la pratique du déterrage, porter des gants pour Ie contact avec les renards, les chiens et la terre. • Vermifuger ses chiens. • Laver systématiquement ses vêtements après utilisation sur Ie terrain. • Pour les personnes qui manipulent, porter des vêtements de protection incluant masque, charlotte, gants et bottes (personnel de laboratoire ou personnel de Fédérations qui participent à des études sur Ie renard). • Si l'échinococcose vient à être découverte dans un nouveau département, pratiquer un contrôle sur les personnes les plus exposées (sérologie, voire échographie du foie). Source : FNC ▲ VIE DE LA FEDERATION ▲ GESTION ▲ VIE DES ASSOCIATIONS ▲ CYNOPHILIE ▲ ACTU CHASSE Chevreuils et forêts d'en haut Depuis trois ans, l'ONCFS organise des captures de chevreuils dans la Réserve Nationale de Chasse et de Faune Sauvage des Bauges (RNCFS) à des fins scientifiques. L'objectif de ces opérations est d'équiper les chevreuils de colliers émetteurs pour connaître leur utilisation de l'espace en milieu forestier montagnard. Le suivi régulier des chevreuils marqués et la capture de nouveaux individus nous livrent d'ores et déjà des premières informations intéressantes pour la gestion de l'espèce en zone de montagne. D'autres techniques de capture des cervidés en montagne sont actuellement testées par l'ONCFS, à d'autres périodes de l'année, notamment en hiver. Que deviennent les chevreuils marqués ? Chevrette équipée d’un collier GPS - Photo : D. GIROD Etudier le chevreuil en montagne, pourquoi ? : L'étude de l'occupation de l'espace par le chevreuil en milieu montagnard, initiée en 2002 par l'ONCFS dans la RNCFS des Bauges, vise à déterminer : - la taille des domaines vitaux et leurs variations en fonction des saisons, - l'existence ou non de déplacements saisonniers, - la taille des regroupements hivernaux des animaux. La connaissance de ces informations présente un intérêt pour les gestionnaires de territoires de montagne et permettra de mettre au point de nouvelles méthodes de gestion de l'espèce en milieu montagnard. Capturer des chevreuils en zone de montagne Les conditions difficiles rencontrées en milieu forestier montagnard, en particulier dans la RNCFS des Bauges (relief, couvert végétal, météo, faible densité de chevreuils etc) rendent la capture de chevreuils particulièrement délicate. L'ONCFS a testé et adapté plusieurs techniques de capture des chevreuils en montagne telles que le filet tombant, les cages pièges en bois ou encore le panneautage. Le panneautage consiste à encercler une enceinte boisée à l’aide de filets verticaux le long des pistes forestières et de rabattre les chevreuils en direction de ces filets pour pouvoir ensuite les manipuler et effectuer les mesures et prélèvements nécessaires. C'est cette technique qui a pour l'instant donné les meilleurs résultats grâce notamment à la participation de plusieurs centaines de bénévoles en fin d'été et en automne. 4 En trois ans, une trentaine de chevreuils ont été capturés et relâchés avec des colliers émetteurs dans la RNCFS des Bauges, en forêts de Coutarse et Bellevaux. Ces derniers font l'objet de prélèvements biologiques (sang, ADN, crottes, poils) et sont équipés d'un collier contenant un émetteur radio VHF seul ou doublé d'un enregistreur de position GPS. L'émetteur VHF permet d'obtenir une position du chevreuil en temps réel, à partir d'un opérateur qui suit l'animal localement plusieurs fois par jour, avec un récepteur et une antenne directionnelle. Les données stockées automatiquement dans l'enregistreur GPS et récupérées à la mort de l'animal ou lors d'une éventuelle recapture permettent quant à elles de connaître précisément l'évolution spatiale de ce dernier (déplacements, activité). Les premiers éléments de réponse Le suivi a d'ores et déjà permis de relever plusieurs milliers de localisations de chevreuils tout au long de l'année à différentes heures du jour et de la nuit. L'analyse de ces données montre que la taille des domaines vitaux annuels des chevreuils est en moyenne de l'ordre de 30 hectares pour les mâles et 25 hectares pour les femelles dans la RNCFS des Bauges La taille des domaines vitaux varie au fil des saisons sans que l'on puisse détecter pour l'instant de grands déplacements à l'échelle de la RNCFS. Ces informations méritent toutefois d'être confirmées et complétées par des données issues d'autres chevreuils marqués lors des prochaines captures. ▲ ACTU CHASSE ▲ CYNOPHILIE ▲ VIE DES ASSOCIATIONS ▲ GESTION ▲ VIE DE LA FEDERATION Chevreuils et forêts d’en haut Les panneaux sont posés ! Les localisations par GPS permettront d'effectuer une analyse plus fine des types de milieux fréquentés par les chevreuils en zone de montagne. Je tiens particulièrement à rendre hommage au travail fourni par l'ensemble des partenaires sans qui ces opérations ne pourraient avoir lieu et ces informations ne pourraient être collectées. Que chacun trouve au travers de ces quelques lignes le témoignage de notre reconnaissance, un petit clin d'oeil ou tout simplement l'envie de continuer ce passionnant travail à nos côtés. Un grand merci : • au Conseil Général de Savoie, • aux Fédérations Départementales des chasseurs de Savoie et de Haute Savoie, • à l'Office National des Forêts, • au Parc Naturel Régional du massif des Bauges, • à l'association des chasseurs du PNR du massif des Bauges, • aux Lieutenants de louveterie de Savoie et de Haute Savoie • à l'UNUCR, • à l'AFAAC, • à l'ADGCP 74, • à l'ANCGG, • aux universités de Savoie et de Lyon, • au lycée agricole de Poisy, • au lycée agricole de la Motte Servolex, • aux chasseurs du massif des Bauges, • à Me HORTEUR, • à toutes les personnes qui ont donné un peu de leur temps pour que chaque capture soit une réussite. 5 Les connaissances acquises sur la faune sauvage et ses habitats ne valent que si elles sont accessibles et applicables par le plus grand nombre d'entre nous. Thierry CHEVRIER ONCFS CNERA Cervidés Sangliers ▲ VIE DE LA FEDERATION ▲ GESTION ▲ VIE DES ASSOCIATIONS Conseil d’Administration du 23 juin 2005 Le Président GIRARD-MADOUX ouvre la séance à 18 H 00. ORDRE DU JOUR 1En ouverture de séance, le Président remercie les organisateurs de la manifestation "Loup" à Saint Jean de Maurienne, pour la bonne tenue de la manifestation, l'ambiance "bon enfant". Le message des chasseurs a été transmis dans de bonnes conditions. 2Le Président présente le protocole d'intervention technique sur le loup pour le département de la Savoie. 3Fond de péréquation pour l'aide à la location des forêts domaniales. - 14.180 € avaient été débloqués en 2004. - Le groupe de travail a évalué et fait des propositions pour 2005. Un questionnaire a été envoyé aux A.C.C.A. concernées pour se rendre compte des dispositions prises pour un financement autonome des territoires domaniaux d'ici 3 ans : prix des cartes, manifestations, accueil de chasseurs… - Pour 2005, un montant d'aide de 12.288,84 € est proposé et accepté par le Conseil d'administration. 4Subventions au titre de l'amélioration de la chasse. - Le budget prévisionnel est de 35.000 €. - 56 dossiers ont été présentés et 42 ont été retenus par la commission, pour un montant de 28.862 €, avec une bonne répartition sur l'ensemble du territoire savoyard. - Il est proposé d'étudier un montant forfaitaire pour certaines actions : l'achat de pièges notamment. - Une réponse est faite aux agriculteurséleveurs réclamant des remboursements de destructions de filets par les cerfs et sangliers ; cette indemnisation n'est pas possible car il n'y a pas de perte de récolte. Accord du Conseil d' Administration. ▲ CYNOPHILIE ▲ ACTU CHASSE Présents : BERLIOZ Robert, BOUVIER Jean-Claude, BRUN Bernard, CHARVET Guy, CHIALE Christian, DELEAN Jacques, DUC Gérard, DUC-GONINAZ Claude, GALLET Yves, GIRARD-MADOUX Jean-Marc, MIGUET Roger, REYNAUD Claude, TISSAY Serge, VITTET Joël. Excusés : ANGERAND Jean-François et GAIMOZ Robert, Président d'honneur. 5- Délivrance du volet permanent du permis de chasser. Pour permettre un meilleur contact avec les nouveaux chasseurs, il est proposé que la Fédération effectue toutes les démarches administratives auprès de la Préfecture pour la délivrance définitive du permis de chasser après la réussite à l'examen. Ce volet permanent sera remis officiellement aux nouveaux chasseurs lors d'une manifestation au siège de la F.D.C., avec présentation de l'organisation et de la pratique de la chasse sur le département. Les services de la Préfecture ont donné leur accord et la première remise officielle pourrait avoir lieu fin juillet. Accord du Conseil d'Administration. 6- Natura 2000 : site de la Lauzière. - Une dizaine de communes et le SIVOM ont été consultés pour la création d'un site Natura 2000 sur La Lauzière. - La D.D.A.F. est chargée de lancer ces zones Natura 2000 avec un comité de pilotage présidé par un élu pour l'élaboration d'un document d'objectifs et la nomination d'un opérateur chargé de son exécution. - Le SIVOM de la Lauzière est pressenti comme opérateur et serait favorable à la présence à ses côtés de la F.D.C., cette dernière pouvant même agir en qualité d'opérateur. - La F.D.C. doit-elle s'intéresser à ce vœu? - La candidature mérite d'être étudiée et sera à l'ordre du jour du prochain Conseil d'Administration . 7- Adhésion de la FDC à l'association "Le Grand Charnier" ? La Fédération est sollicitée pour adhérer à l'association "Le Grand Charnier" : le Conseil d'administration donne un avis défavorable, préférant travailler en parte- 6 nariat, comme elle le fait avec bon nombre d'autres associations. 8- Au revoir à M. SINOIR, DDAF 73, qui quitte ses fonctions en Savoie. Le travail entre les services de la D.D.A.F. et la .F.D.C. a été largement facilité et diverses améliorations ont été apportées, dans un plaisir réciproque de collaboration et un dialogue fructueux. 9- Schéma Départemental de Gestion Cynégétique. Le S.D.G.C. est présenté au Directeur Départemental de l'Agriculture et de la Forêt, avec des observations particulières sur la gestion de la faune : meilleure connaissance de la mortalité hors chasse, plan de chasse triennal, simplification des dénominations de classes d'âge, officialisations des commissions de contrôle… 10 -Dossier "loup". - Un arrêté a été pris rapidement par le Préfet pour le tir du loup, avec une avancée au niveau de la participation des chasseurs. - Une déception : le quota de loups à tirer reste trop faible. - Des inquiétudes : Les tirs d'effarouchement étaient-ils incontournables ? Trop de formalisme dans le déclenchement des opérations. La séance est levée à 21 H 00. Le Secrétaire Général, Bernard BRUN Le Président, Jean-Marc GIRARD-MADOUX ▲ ACTU CHASSE ▲ CYNOPHILIE ▲ VIE DES ASSOCIATIONS Présents : ANGERAND Jean-François, BOUVIER Jean-Claude, BRUN Bernard, CHARVET Guy, DELEAN Jacques, DUC Gérard, DUC-GONINAZ Claude, GALLET Yves, GIRARD-MADOUX Jean-Marc, MIGUET Roger, REYNAUD Claude, TISSAY Serge, VITTET Joël, GAIMOZ Robert, Président d'honneur. ▲ GESTION ▲ VIE DE LA FEDERATION Conseil d’Administration du 12 septembre 2005 Excusés : BERLIOZ Robert, CHIALE Christian. Le Président GIRARD-MADOUX ouvre la séance à 18 H 00. ORDRE DU JOUR 1- En ouverture de séance : Le Président remercie Gérard DUC et ses collaborateurs pour le Conseil d'Administration estival qui s'est déroulé à AIME et qui a ravi l'ensemble des participants. 2- Bilan de l'ouverture : Un regrettable accident s'est produit à Saint Baldoph. Il est important de rappeler sans cesse les consignes de sécurité. Au niveau médiatique, l'ouverture a été largement couverte par la page spéciale dans le Dauphiné Libéré, la conférence de presse dans la semaine qui a précédé, la rencontre avec les radios et les interventions locales comme à Hermillon. Guichet unique : 8400 permis validés à ce jour (- 100 par rapport à 2004). Le système de validation a été plus lent, avec environ 200 permis par jour, mais la courbe de validation est continue pour l'ensemble de la période. La rentrée de trésorerie est égale à celle de l'an dernier. Pour l'instant, aucune concurrence ne se fait sentir avec les départements voisins concernant le coût de la validation, mais cela peut venir (validation par Internet, par carte bancaire…). 650 permis nationaux savoyards pourraient être concernés. Bonne stabilité au niveau du timbre "Grand Gibier". Le travail concernant le guichet unique s'est déroulé dans une excellente ambiance, avec un bon fonctionnement au niveau de la Régie. Le Président et le Conseil d'administration transmettent leurs remerciements à toute l'équipe chargée de cette tâche essentielle. Remise des permis aux nouveaux chasseurs : Les nouveaux chasseurs viennent pour la plupart accompagnés (7 la première fois et 17 la 2ème). Après une présentation de la Fédération puis de l'organisation et de la pratique de la chasse sur le département, un petit questionnaire est proposé aux nouveaux chasseurs et il est comparé aux résultats du même questionnaire posé au niveau national. Cet élément permet d'engager un débat fructueux avant la remise officielle des permis validés. La discussion se poursuit autour d'un buffet où les échanges sont plus personnalisés Il est à noter l'excellente collaboration avec la Préfecture de la Savoie et il est indispensable que cette expérience soit communiquée au niveau national. Les nouveaux chasseurs étant accueillis dans leur maison jusque là appelée Fédération Départementale des Chasseurs, il est important qu'une étude soit menée pour une refonte de l'appellation générale de notre siège afin qu'il soit mieux approprié par l'ensemble de nos adhérents comme leur propre maison de la chasse. Commission Plan de chasse petit gibier de montagne: Les propositions faites par la commission ont été entérinées par le Préfet. Après les comptages d'août, la reproduction a été jugée "moyenne-bonne", avec des inégalités pour certains secteurs du département. Cette réunion est trop tardive par rapport au délai extrêmement court laissé avant l'ouverture. Il est proposé qu'elle soit avancée d'une semaine et que le changement de date soit demandé pour la saison prochaine. 3- Assemblée Générale 2006 Une proposition avait été avancée pour le 23 avril 2006 à Montmélian, mais à cette date, la salle n'est pas disponible. 7 La date du dimanche 30 avril est proposée, toujours à Montmélian. La réservation de la salle pourrait être conjointe avec l'A.C.C.A. de Montmélian. Le groupe de travail pour la préparation est reconduit comme l'an dernier, à savoir : MM. Claude DUC GONINAZ, Guy CHARVET, Serge TISSAY, Jean-François ANGERAND, Jacques DELEAN, Roger MIGUET et Claude REYNAUD. 4- Ecole de chasse du Cimeteret (organisation) La campagne de tir d'été du chevreuil a connu une bonne participation, le plan de chasse prévu ayant été réalisé à 100%. Pour organiser les sorties d'automne pour les responsables d'équipes et de battues un calendrier avec dates réservées sera établi. L'information concernant ces journées sera envoyée à tous les Présidents. Robert GAIMOZ rend compte de la satisfaction des participants. 5- Relations bancaires. Le Conseil d'Administration donne son accord pour étudier des propositions de placements plus performants, y compris sur de longues périodes. 6- Achat d'un véhicule : Nous possédons actuellement 4 véhicules : un 4 x 4 et trois "Berlingos". Le plus ancien a rendu l'âme après 8 ans de services. 4.000 € sont nécessaires pour le remettre en état. Il pourrait être remplacé, soit par un "Berlingo", soit par une fourgonnette "C15". Un devis de location a été demandé : pour 48 mois et 120.000 kms, le coût mensuel s'élèverait à 265 €. Un devis d'achat pour : - un C15 s'élèverait à 9.992 € TTC - un Berlingo à 12.400 € TTC. Le Conseil d'Administration donne son accord sur le principe d'un changement de véhicule. ▲ VIE DE LA FEDERATION ▲ GESTION ▲ VIE DES ASSOCIATIONS ▲ CYNOPHILIE ▲ ACTU CHASSE Conseil d’Administration du 12 septembre 2005 7- Bilan des manifestations organisées par la F.D.C. : MONCENISIO : Invitation par nos homologues italiens. AIX LES BAINS : Week-end de la chasse et du cheval les 30 et 31 juillet 2005. Bonne participation des chasseurs français. Excellente qualité de l'exposition sur la faune. (des idées sont à utiliser) Coût de la journée : 939 €. Remerciements du Conseil d'Administration à Christian CHIALE et son équipe pour l'organisation de cette journée. Réussite de la solution des deux jours: samedi + dimanche. Franc succès du défilé en ville et de la manifestation devant le Casino Grand Cercle avec animation par l'Echo du Viviers" et la démonstration de fauconnerie. Sur l'hippodrome : Excellente participation à la messe de Saint Hubert. Bonne animation dans la journée. Trop peu d'exposants, mais public important. La société des courses a mis ses installations à notre disposition, mais pas plus. Le coût de cette opération s'est élevé à 5.184,23 €, conformément au budget, la moitié de cette somme ayant été versée à l'équipage. Pour cette manifestation, seuls les nonchasseurs ont été ciblés. Il sera sans doute nécessaire de prévoir une fête de la chasse s'adressant au grand public, mais aussi et surtout aux chasseurs. Ce projet est à élaborer. 8- Aide à la location des Forêts Domaniales : 9 détenteurs ont répondu et ont signé une convention intégrant des actions permettant à la chasse de se développer ainsi que des actions amenant à un autofinancement de la location au terme de 3 années. Dans cette perspective, un brevet "Sanglier" sera organisé en Chautagne et la carte de chasse sera gratuite pour les nouveaux permis. Setter anglais les 24 et 25 septembre 2006. - Le Conseil d'Administration accorde une subvention de 200 €. - Le nouveau Directeur Départemental de l'Agriculture et de la Forêt, M. Bernard VIU a adressé un courrier pour assurer la Fédération de son attachement à la poursuite de la collaboration déjà engagée. - En ce qui concerne la construction pour l'aménagement du terrain de Chamousset, aucun avancement pour l'instant. - Claude DUC GONINAZ précise que la présence du loup dans le Beaufortain a engendré une diminution de la population de chevreuils La séance est levée à 20h30. Le Secrétaire Général, Bernard BRUN Le Président, Jean-Marc GIRARD-MADOUX 9- Questions diverses : - Le GIC du Val d'Arly demande une subvention pour le Championnat d'Europe de NOUVEAUTES REVOLUTIONNAIRES GUETRES-CUISSARDS, en cuir hydrofuge TAXIDERMIE O l i v i e r B U I S S O N NATURALISATION TOUS TROPHÉES, • • FACILES À METTRE Vous informe qu’il reprend la clientèle de Mr Silvio LORELLI TRÈS RÉSISTANTS AUX RONCES • • SPECIALISTE GIBIER DE MONTAGNE SOUPLES CONFORTABLES à St BUEIL (38620) (à 20 mn de Chambéry, direction Aiguebelette). 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(20 personnes seulement se sont présentées à ce rendez-vous.) Ce premier rendez-vous permet de faire une séance de rappels des principes généraux du tir d'été du brocard en Savoie et de vérifier et de régler les armes. D'une façon générale les armes sont très bien réglées. Date Nombre de candidats 7/07 21/07 3 4 Observés ou entendus /Tirés/ Tués 5/0/0 6/2/0 28/07 04/08 11/08 17/08 TOTAL 3 3 3 4 (3 + 1) 20 9/1/1 7/2/0 4/1/0 2/1/1 33/ 7/ 2 Autres observations 1 renard 1 sanglier 1 gélinotte 1 gélinotte 1 blaireau 1 blaireau ARMURERIE G.P. SPORTS EURL G . P E R O N N O N "L’expérience à votre service" 819 € SUPER PROMO BROWNING BAR LIGHT GAMO DESTOCKAGE Sauer 202 7RM à partir de 1210 € Express RIZZINI 9,3x74R EI-MD- 1990 € Zoli - Alpen - battue - chargeur - 300WM 439 € HEYM SR30 Luxe à partir de 2159 € Autres articles et optique : liste sur place Entre 18h00 et 18h50, les candidats sont à pied d'œuvre dans la domaniale du Cimeteret, avec comme possibilité, soit de parcourir un secteur à l'approche, soit (c'est le plus fréquent), de s'installer sur un haut siège et attendre que des animaux se déplacent. Il est prévu une petite cérémonie pour clôturer la saison et remettre leur trophée aux tireurs. OPTIQUE Le plus grand choix disponible Nouveaux modèles Swarovski Promo Leica jusqu’au 31-12-05 : Jumelles Ultravid 10x42 + Télémètre LRF1200 = 1735 € BATTUE BLASER - CHAPUIS - MATHELON Une gamme disponible Didier Liska Technicien cynégétique FDC73 BROWNING SHORT-TRAC Eclipse GOLD Canon fluté Une semi auto raffinée A toutes et à tous, nous souhaitons d’excellentes fêtes de fin d’année et nos meilleurs vœux pour 2006 73220 RANDENS TÉL/FAX 04 79 36 24 16 (fermé le mercredi) 9 ▲ VIE DE LA FEDERATION ▲ GESTION ▲ VIE DES ASSOCIATIONS ▲ CYNOPHILIE ▲ ACTU CHASSE Du Guiers à 2500 m d’altitude C'est grâce à l'ensemble des chasseurs de Notre Darne Du Pré, qui ont « offert » un chamois à tirer sur leur territoire, qu'un jeune permis qui a réussi 21/21 à l'examen et n'ayant pas de chasse « chamois » a pu se rendre à cette altitude. Camille 16 ans, chasseur sur le territoire de St Genix/Guiers a répondu à la proposition de la Sté de Chasse, relayée par la Fédération des Chasseurs de Savoie. C'est donc par une magnifique journée d'Octobre (le 26) que rendez-vous fut pris avec le Président de l'ACCA, afin de chasser le 27. Tout commença par une séance de tir la veille, afin de se familiariser avec la carabine 243 WSSM, ainsi que la lunette 3x12 /50 (3 balles seulement pour se rendre compte de la qualité des impacts à 120 m). La soirée au chalet des chasseurs à 1900 m, réveil à 5h30 et départ à 6h00. Le jour se lève, un chamois approche, impossible de l'identifier pas de tir (certainement un éterlou). Un coup de carabine sur la société voisine, une douzaine de chamois sont en mouvement droit sur nous, une femelle sort avec son cabri à 50 m, 1er arrêt le cabri est masqué par sa mère, 2éme arrêt à environ 100 m idem, le reste du groupe passe sans offrir de possibilité de tir. Après un déplacement, une chevrée de 25 à 30 animaux se trouve à 250 m en contre bas, l'animal est identifié premier tir «loupé », le groupe ne sait pas d'où vient le coup de feu, il se déplace légèrement et offre à nouveau une occasion, celle-ci est saisie, et c'est à 8 m du P.V. que le jeune Camille réussit, il est 9h30 : «BRAVO» J'ai eu beaucoup de plaisir à accompagner Camille, et à lui faire découvrir ce mode de chasse. J'insiste sur le fait, que c'est grâce à l'adhésion de l'ensemble des chasseurs de l'ACCA que cette journée a pu avoir lieu. Merci à tous, à toi Camille, et à la Fédération. Amis chasseurs, n'hésitez pas à vous investir dans ce genre d'actions, donner procure certainement autant de plaisir que recevoir. Le Président Avec tous mes remerciements à l'ACCA de Notre Dame Du Pré CAMILLE Des jeunes chasseurs de Savoie invités en Haute Maurienne ! C'est la deuxième année que l'ACCA de Saint André reçoit des jeunes chasseurs lors de ses fameuses battues de Cerfs et Biches. C'est une longue tradition qui réunit chaque saison l'ensemble des chasseurs de l'ACCA de St André à un rendez vous bien sympathique : les battues de cerfs et biches. L'assemblée générale a décidé de réaliser ces chasses en commun pour permettre aux chasseurs de pratiquer leur passion entre eux tous et non pas en équipe comme cela se fait généralement Dés la saison 2004, 6 jeunes chasseurs avaient été reçus à l'occasion de 2 battues, les relations qui ont suivi ces parties de chasse, ont incité les chasseurs à inviter plus de monde et cette année ce sont 12 jeunes d'horizons différents qui ont pu participer à 4 bat- 10 tues. Le temps fut très clément et seule une journée se fit sous la pluie. la compétence des traqueurs a permis de voir de nombreux animaux ; 1 daguet et 3 biches furent prélevés lors de ces journées. Chaque jeune était pris en charge par un chasseur de la commune, qui lui expliquait la façon de procéder lors de cette battue, les animaux à tirer, les mesures de sécurité à tenir, enfin toute précaution à prendre pendant ces chasses collectives. Lors de la dernière battue, c'est un jeune chasseur du Montraillan qui eut la chance de tirer une biche. ▲ ACTU CHASSE ▲ CYNOPHILIE ▲ VIE DES ASSOCIATIONS ▲ GESTION ▲ VIE DE LA FEDERATION Des jeunes chasseurs en Bauges… La Formation des nouveaux chasseurs est désormais un objectif prioritaire du célèbre Groupement d'intérêt Cynégétique. En effet, "la journée nouveaux chasseurs" est désormais devenue un rendez-vous incontournable des vies cynégétiques haut savoyarde et Savoyarde ! Pour la quatrième année consécutive, les chasseurs du GIC du massif des Bauges en partenariat avec l'Office National des Forêts, ont invité 16 nouveaux chasseurs ; 8 savoyards et 8 hauts savoyards pour qu'ils découvrent la chasse en montagne. Pour Jean-Claude DERONZIER, ancien président du GIC et initiateur de cette action exemplaire : "Nous, chasseurs des Bauges, avons l'immense privilège de pouvoir chasser dans un cadre somptueux et dans lequel vit une faune riche et abondante. En tant que chasseur, je pense que nous avons le devoir de transmettre notre savoir à des jeunes, souvent en quête de racine. Notre action en direction des nouveaux chasseurs s'inscrit totalement dans ce contexte". Après avoir été sélectionnés par les deux fédérations de chasseurs (74 & 73), rendez vous était pris à 6h30 au chalet de Nant fourchu à École en Bauges. Après avoir constitué les équipes, chaque nemrod en herbe étant accompagné par un chasseur "expérimenté" du GIC, et les secteurs attribués, les binômes sont partis, à l'assaut des pentes, découvrir le massif des Bauges et tenter d'approcher notre antilope des montagnes, l'emblème du massif des bauges, j'ai nommé le chamois. Pleuven, la dent des portes, Armenaz, le Pécloz, le mont de la Coche, Curtillet etc… tous les secteurs les plus favorables ont été parcourus avec la bénédiction de dame Nature puisqu’une météo somptueuse avec ses couleurs d'automne féeriques a permi à nos nouveaux chasseurs de se mettre des images plein la tête. Les règles de tir, dictées le matin même par Didier FRATTY, responsable du secteur à l'Office National des Forêts, étaient draconiennes et nécessitaient une bonne connaissance de l'espèce ; chaque chasseur pouvait tirer un cabri (jeune de l'année), une éterle ou un éterlou (animal dans sa deuxième année), ou une femelle adulte. Une importante quantité de chamois a pu être observée par les jeunes et l'expérience des plus anciens a pris toute son ampleur lorsqu'une fois les animaux repérés, il a fallu les approcher, les identifier et enfin tenter de se les approprier. Pour Guy DOMANGE-CHENAL, co-organisateur de la journée et chasseur bien connu du GIC des Bauges "si notre rôle est de transmettre notre passion aux nouveaux chasseurs, nous devons aussi mettre en valeur notre connaissance du territoire et notre amour pour les ongulés de montagne pour faire la plus belle approche possible mais aussi pour leur enseigner les critères de reconnaissance des sexes et des classes d'âges. Pour les chasseurs des Bauges, le plus important est que les jeunes venus découvrir nos montagnes repartent, heureux, des images plein la tête et encore plus mordus de chasse". Finalement, toutes les équipes étaient redescendues entre 14 et 15 h au chalet de Nant fourchu : 9 chamois ont été prélevés (2 femelles, 3 éterles ou éterlous et 4 cabris). L'analyse du tableau de chasse a permis de montrer aux jeunes chasseurs les critères de reconnaissance de l'âge des animaux et de les sensibiliser à la collecte de nouvelles données de suivi des populations : les bio indicateurs. Le GIC des Bauges a été un précurseur dans l'accueil des nouveaux chasseurs. Son exemple a d'ailleurs fait des émules dans les deux département savoyards. Aujourd'hui de nombreuses actions similaires sont mises en place ça et là et c'est tant mieux ! Pour l'année prochaine, le GIC des Bauges et l'Office National des Forêts souhaitent améliorer cet accueil en offrant une réelle formation aux nouveaux chasseurs. Ainsi, il serait envisagé d'ajouter à la traditionnelle journée de chasse, une formation sur la connaissance et la reconnaissance des ongulés de montagne, sur la présentation du territoire et des acteurs du massif des Bauges ainsi qu'une séance de réglages des armes des nouveaux chasseurs. La coutumière journée de chasse des Bauges deviendrait ainsi une véritable "école de chasse en Bauges". Affaire à suivre. Guillaume COURSAT NOUVEAUX CHASSEURS PRÉSENTS : Pour la Haute Savoie - DOLDO Tony (Évires) - ANTHOINE Arnaud (Marnaz) - MISSILLIER Delphine (Taninges) - CLAVEL Richard (Pringy) - BEAUQUIS Adrien (Marcellaz Albannais) - PAROISSE Amandine (Saint Jeoire) - VAILLANT Jérome (Cluses) - RAFFY Jérémy (Moye) Pour la Savoie - PELLICIER Bruno (La Cote d'Aime) - TURQUET Emmanuel (Barberaz) - YVORELLE Sylvain (Ugine) - CHALLE Mickael (Lescheraines) - GIROLLET Florian (Myans) - NEYRET GIGOT Benoit (Aiguebellette) - MACHET Julien (St Paul sur Yenne) L'équipe de chasse au grand complet devant le tableau de chasse 11 ▲ VIE DE LA FEDERATION ▲ GESTION ENCORE LE LOUP ! … Cette situation n'est pas propre à la Savoie, qui est certes passée en deuxième position après les Alpes-Maritimes, mais concerne tout l'arc alpin, où les attaques en un an ont augmenté de plus de 31 %, avec la réapparition du loup dans les départements de l'Ain et de la Haute-Savoie. Ainsi au 8 septembre 2005, on totalisait sur l'ensemble du massif alpin 601 attaques contre 459 en 2004 et 2632 animaux victimes contre 1960 en 2004. Selon les éleveurs, les protections mises en place peuvent limiter les prélèvements par attaques mais le loup est obligé de revenir plus souvent sur le troupeau afin de se nourrir. A cet égard, les mesures de protection et notamment la multiplication des chiens patous n'est pas en soi la solution miracle, en raison des effets négatifs sur la faune sauvage, sans parler des problèmes rencontrés par les randonneurs, parfois attaquées et mordus et en tout cas dissuadés d'emprunter certains itinéraires classiques. Les observations faites ces dernières semaines, notamment dans le secteur de Montricher-Albanne, révèlent la présence de meutes constituées puisque 6 loups ont été vus ensemble. Simultanément, les tirs de défense autorisés aux éleveurs ou aux chasseurs désignés par eux se sont révélés totalement inefficaces compte tenu des contraintes (tirs au fusil ou à la carabine sans lunette). Quant aux tirs de prélèvement, ils restent soumis à des conditions trop restrictives qui limitent considérablement leur déclenchement et donc leur efficacité (3 attaques en 3 semaines sur le même troupeau ou des troupeaux voisins). Enfin, s'il est satisfaisant de constater que des chasseurs agréés ont pu participer aux tirs de prélèvement, il n'en demeure pas moins que ceux-ci mobilisent un grand nombre de personnes notamment parmi les gardes de l'O.N.C.F.S., au détriment d'autres missions de police. Ainsi en Savoie, les opérations autorisées ▲ VIE DES ASSOCIATIONS ▲ CYNOPHILIE ▲ ACTU CHASSE Malheureusement, comme nous le craignions, différentes constatations prouvent que les populations de loups se développent à grande vitesse en Savoie et dans le massif alpin en général. Dans notre département, le nombre d'attaques sur troupeaux domestiques a été de 178 en 2005 contre 78 en 2004, soit plus du double (avec 595 victimes contre 399 en 2004). par le Préfet représentent, en terme de mobilisations des personnes 250 journées, soit environ 140 pour les agents de l'O.N.C.F.S., 80 pour les lieutenants de louveterie et une trentaine pour les chasseurs. Selon les chiffres fournis depuis septembre 2005, sur l'ensemble de l'arc alpin, les tirs ont mobilisé 800 journées d'agents de l'O.N.C.F.S. et 400 journées de lieutenants de louveterie, agents privés et chasseurs. Ces moyens très importants mis en œuvre n'ont pas permis malheureusement de dégager un résultat satisfaisant puisqu' aucun loup n'a pu être tué en Savoie. Même sur le plan national, on est loin des 6 loups dont le tir a été autorisé par le Ministre. Ainsi, la situation devient de moins en moins maîtrisable, avec le risque de voir se développer les pratiques d'empoisonnement comme cela a déjà été constaté dans certains secteurs notamment dans les Alpes du Sud au détriment d'autres espèces de faune sauvage. A l'exaspération des chasseurs, s'ajoute le désarroi des éleveurs qui voient ainsi remis en cause leur pratique et à terme le pastoralisme en Savoie Dans ces conditions, le groupe de travail constitué au sein du Conseil d'Administration de la Fédération s'est réuni et a souhaité tout d'abord l'assouplissement du protocole national en ce qui concerne les 12 tirs de prélèvements, par la suppression des conditions restrictives liées au nombre d'attaques sur un délai donné. Par ailleurs, les loups sont présents toute l'année sur une zone de sorte qu'il est nécessaire de définir le nombre de loups à tirer sur un secteur donné. Il apparaît également indispensable au groupe de travail de multiplier le nombre de personnes susceptibles d'intervenir sur le terrain. Tous ces axes de travail doivent conduire à l'élaboration à terme d'un véritable plan de gestion du loup. A cet effet, des démarches ont été faites auprès de l'Administration et de nos Parlementaires pour qu'ils appuient un déclassement du loup dans la Convention de Berne qui doit nécessairement évoluer sur ce point. Le loup n'est en effet plus en danger dans les Alpes notamment françaises. Il est donc temps que nos dirigeants prennent la mesure du problème et n'attendent pas que la situation devienne totalement ingérable. Nous comptons donc sur votre mobilisation cet hiver pour nous communiquer toutes les informations que vous pourrez avoir sur les dégâts causés par le loup à la faune sauvage et le cas échéant les médiatiser afin de sensibiliser l'opinion publique à la gravité du problème. Jean-Marc GIRARD-MADOUX ▲ SDGC ▲ CYNOPHILIE ▲ VIE DES ASSOCIATIONS ▲ GESTION ▲ VIE DE LA FEDERATION De la gestion globale du permis de chasser Simplification administrative, développement du service à l'usager, promotion de la chasse… sont autant d'engagements pour lesquels oeuvre la Fédération Départementale des Chasseurs de la Savoie. Avec pour objectif de faciliter la venue de nouveaux chasseurs tous les moyens facilitant l'accès à la chasse, notamment au permis de chasser sont mis en oeuvre. De multiples réalisations au cours des 4 dernières années : • 2001/2002 ont été les années de mise en place d'une formation particulièrement performante pour la préparation à l'examen du permis de chasser, et de la création d'un centre de formation à Chamousset : « terrain du Pont Royal », • 2004/2005 ont vu naître pour le département de la Savoie la mise en place d'un service de simplification de la validation du permis de chasser intitulé « Guichet Unique ». Dès lors la Fédération Départementale des Chasseurs était présente au cours : • de la formation préalable à l'examen • de l'examen, en accompagnant les candidats • de la validation du permis de chasser. chasseurs une convocation à une séance de remise des permis de chasser. Cette convocation est accompagnée d'un devis pour la validation du permis de sorte que le nouveau chasseur peut lors de la cérémonie se voir remettre le « pack » complet du permis de chasser, volet permanent et document de validation. Au cours de cette séance, les administrateurs fédéraux présentent de façon très détaillée la chasse savoyarde et échangent avec les nouveaux chasseurs sur leur(s) envie(s) pour la pratique de la chasse, dans le but de construire un projet cynégétique répondant aux aspirations des nouveaux pratiquants. Pierre Sicard Directeur FDC73 Du projet à l'action : Dans la « chaîne » du permis de chasser, la FDC 73 était absente du « maillon » remise du volet permanent. 2005 est donc l'année de la mise en place d'un service nouveau, consistant à accomplir toutes les démarches administratives pour la délivrance du volet permanent du permis de chasser pour le compte des nouveaux chasseurs ayant réussi l'examen. M a r c G R I L L ET TAXIDERMISTE Une organisation rigoureuse : Le personnel de la FDC 73 recueille l'ensemble des pièces administratives lors des séances d'examen auprès de l'inspecteur de l'ONCFS et des candidats. Les dossiers vérifiés sont alors acheminés auprès des services préfectoraux compétents pour la fabrication des permis de chasser, puis retournés à la FDC 73. Cette dernière adresse aux nouveaux ■ Trophées, mammifères, ■ Oiseaux, Safaris, ■ Tannage de peaux SALES 74150 RUMILLY Tél. 04 50 01 37 47 13 ▲ VIE DE LA FEDERATION ▲ GESTION ▲ VIE DES ASSOCIATIONS ▲ CYNOPHILIE ▲ ACTU CHASSE Accessoires et sécurité La sécurité doit primer à la chasse, aussi bien dans les consignes données lors des battues ou chasses collectives que dans son comportement lorsque l'on a une arme dans les mains. La fédération préconise le port d'éléments fluorescents lors de l'action de chasse : un gilet fluo est très vite repéré dans le vert sombre ou le marron ambiant, alors qu'une tenue camouflage ou verte est très difficilement repérable dans la nature. Certains chefs d'équipe rendent obligatoire le port du fluo en chasse collective, c'est pourquoi depuis plusieurs années la Fédération propose des commandes groupées aux Présidents des ACCA de Savoie. Plusieurs produits sont actuellement proposés : Une casquette réversible orange fluo/verte, dont la visière est verte des deux cotés afin de ne pas fatiguer la vue du chasseur. elle est ornée du logo couleur de la FDC de Savoie. Lorsque vous débutez une action de chasse, il est bien de déposer un ou plusieurs panneaux indiquant votre présence dans le secteur, afin d'avertir et de rassurer les autres utilisateurs de la nature. Tous ces produits seront à nouveau proposés aux présidents dans le courant du printemps afin que vous passiez vos commandes afin d’être livrés pour l'ouverture 2006. Un gilet fluo orange, bordé de noir, lui aussi orné du logo noir et blanc, et qui “flashe” vraiment dans les bois. Ci-dessous trois modèles de gilets, on ne distingue pas le gilet ordinaire vert, par rapport aux deux autres modèles. Cette pochette, à placer à votre ceinture, est munie d'un passant résistant et peut recevoir différents éléments : lunettes, couteau, portable et bien sur les bracelets de plan de chasse de la saison. “En route pour la nature” ou apprendre en s'amusant, tel est le titre de ce CD-ROOM qui nous offre une promenade dans le bocage vendéen. Cette visite guidée, commentée par Jamy GOURMAUD (présentateur de l'émission « c'est pas sorcier ») permet de découvrir la faune et la flore occupant ce type de milieu bien particulier. Destiné aux enfants de 9 à 14 ans en 14 priorité, il peut répondre également aux questions de nombreux adultes. Un quiz de 9 questions interactives et un glossaire, regroupant les termes techniques complète bien cette promenade. Contact : Fédération Départementale des Chasseurs de Vendée 02 51 47 80 90 ▲ SDGC ▲ CYNOPHILIE ▲ VIE DES ASSOCIATIONS ▲ GESTION ▲ VIE DE LA FEDERATION Réduction d'impôt dans le cadre d'une activité bénévole L'évolution de l'organisation de la chasse, l'implication des Présidents mais aussi de certains membres d' ACCA, conduisent souvent ces bénévoles à mettre la main à la poche pour régler les notes du téléphone privé, des frais de route, sans parler du temps consacré à ce loisir. Pour certains sociétaires c'est normal : ils ont choisi !!! Ce n'est pas toujours l'avis de Madame. Pour palier ces coûts, certaines ACCA ont voté en AG la gratuité de la carte, d'autres indemnisent au forfait, l'ingéniosité ne manque pas pour trouver d'autres artifices. Il n'empêche que c'est souvent une source de tensions et de débats. Ce problème récurrent n'est heureusement pas l'apanage du monde de la chasse mais bien celui de l’ensemble du monde associatif. Le législateur, sensible à la diminution alarmante des bénévoles, a instauré dans sa loi de finance un article qui peut répondre à cette problématique. L'instruction du 23 février 2001 publiée au bulletin officiel des impôts sous la référence 5 B-11-01 commente les dispositions de l'article 41 de la loi n° 2000-627 du 6 juillet 2000 qui permet, sous certaines conditions, aux bénévoles de bénéficier de la réduction d'impôt pour dons aux associations au titre de leurs frais non remboursés. Conditions à remplir : 1/ Le bénévole doit prouver les frais ouvrant droit à la réduction d'impôt, les frais doivent correspondre à des dépenses réellement engagées dans le cadre d'une activité exercée et être dûment justifiés (billets de train, détail du nombre de kilomètres parcourus avec son véhicule personnel pour exercer son activité de bénévole, notes d'essence,...). Chaque pièce justificative doit mentionner précisément l'objet de la dépense ou du déplacement. Toutefois, s'agissant plus particulièrement des frais de voiture automobile, vélomoteur, scooter ou moto, dont le bénévole est personnellement propriétaire et qu'il utilise dans le cadre de son engagement associatif, il est admis que les personnes concernées puissent recourir aux tableaux d'évaluation forfaitaire des frais de carburant prévus à l'article 302 A. 2 du code général des impôts, publiés chaque année par l'administration fiscale, lorsqu'ils ne sont pas en mesure de justifier du montant réel des dépenses effectivement supportées. Pour les VL : 0.274 du kilomètre en 2004, 0.105 du kilomètre pour les motos et scooters. non remboursement de frais à un bénévole sont les mêmes que ceux qui s'appliquent aux dons. Ils dépendent de la nature de l'activité de l'organisme. Le taux de la réduction d'impôt est de 50 % du montant des versements retenu dans la limite de 6 % du revenu imposable dans la généralité des cas et de 60 % dans la limite d'un plafond de versement fixé chaque année lorsque l'oeuvre ou l'organisme a pour objet de venir en aide aux personnes en difficulté. Ce barème s'applique indépendamment de la puissance fiscale du véhicule automobile ou de la cylindrée des vélomoteurs, scooters ou motos, du type de carburant utilisé et du kilométrage parcouru à raison de l'activité bénévole. Il est rappelé que ces dispositions ne constituent qu'une mesure pratique dont peuvent user les personnes qui ne sont pas en mesure de justifier du montant effectif des dépenses afférentes à l'utilisation de leur véhicule dans l'exercice de leur activité bénévole et qu'elle ne les dispense en aucun cas d'apporter la preuve auprès de l'association de la réalité et du nombre de kilomètres parcourus à cette occasion. Les plafonds et taux de réduction d'impôt applicables aux versements résultant du 2/ Le bénévole doit justifier qu'il a renoncé à se faire rembourser par l'association en joignant une attestation signée par lui, indiquant qu'il renonce au remboursement des frais ci-dessus et en fait don à l'association qui doit elle, conserver le double de cette renonciation et des justificatifs. de chasse y compris dans les enclos. Si les propriétaires d'enclos échappent aux contributions mises en place par les fédérations départementales des chasseurs s'appliquant aux territoires de chasse, il n'en est pas de même des chasseurs en enclos, dont le permis doit être en règle y compris pour les cotisations grand gibier départementales dès lors qu'ils ne disposent pas d'une validation nationale de leur permis de chasser. » 3/ Il doit joindre le reçu de l'association qui doit reprendre le modèle fixé par l'arrêté du 25 octobre 2000, et être signé du Président ou du Trésorier. Il peut être unique pour l'année avec l'indication « cumul pour l'année » (instruction 4.012001,5-B-1-01). Vous trouverez ce document à la Perception . Jacques Déléan CHASSE EN ENCLOS Doit-on être titulaire d'un permis de chasser validé, y compris pour le grand gibier pour chasser dans un enclos (tel que défini par la loi) ? Réponse de Madame Annie CHARLEZ, Chef de la Mission Conseil Juridique de l'ONCFS : « En réponse à votre courrier en date du 19/07/05, je vous précise que le chasseur doit être en possession d'un permis de chasser valable pour le temps et le lieu 15 ▲ VIE DE LA FEDERATION ▲ GESTION ▲ VIE DES ASSOCIATIONS ▲ CYNOPHILIE ▲ ACTU CHASSE U.N.U.C.R. 73 Le dimanche 22 octobre 2004, à 19 H 00 : Appel de M. AMBLARD, Président de l'A.C.C.A. du VIVIERS DU LAC, pour un sanglier blessé (présence de sang et bout d'os), tiré d'un mirador Le rendez-vous est pris pour le lendemain à 8 H 00. Nous voilà partis dans des ronciers et marais, en compagnie de SOCRATE, un teckel à poil dur, toujours motivé pour une recherche au sang. La voie a maintenant 14 heures et il a plu dans la nuit, mais cela n'a aucune incidence. Le sanglier avait deux pattes cassées et ma balle l'avait juste égratigné. Socrate s'en donne à cœur joie. Nous nous congratulons et rendons les honneurs. Une recherche comme celle-ci peut être dangereuse si la passion l'emporte sur la raison. Nos amis chasseurs nous appellent de plus en plus mais encore pas assez. C'est pourquoi je vous rappelle les conseils suivants : • Contrôlez vos tirs avec rigueur, un gibier qui n'accuse pas peut bien être touché. • Recherchez les indices sur 100 mètres, sans piétiner, • Couvrez les indices en cas de pluie et baliser avec soin. • Arrêtez les chiens dans la mesure du possible et ne pas en relâcher bien sûr. ! • Appelez tout de suite un conducteur de chiens de sang. Si ces recommandations sont bien respectées, nous augmenterons le taux de réussite de nos recherches. La recherche est bénévole et nous sommes disponibles 7 jours sur 7. Merci à tous. Alain CUENIN, conducteur UNUCR Savoie A “l'anchuss”, SOCRATE me montre des morceaux d'os et un peu de sang (c'est une balle de patte). Il « empaume » bien la voie. Avec sa petite taille, le teckel est à l'aise, nous moins. La progression est lente mais les traces de sang continuent. J'y mets des petits papiers et nous nous apercevons que le sanglier nous fait tourner en rond et s'offre le luxe de faire un contrepied et de croiser sa piste. Sans le marquage et le flair du chien, nous nous serions déjà perdus, d'où la difficulté de chercher un gibier soi-même. Nous nous retrouvons sur un layon devant un énorme roncier. M. AMBLARD me demande si le chien ne s'est pas trompé. Au même moment, le roncier se met à bouger Il est là mais dans un tel biotope, avec la route et la voie ferrée qu'il n'est pas question de tirer. Nous pénétrons avec beaucoup de peine. Monsieur Amblard fils et Monsieur Cuenin, conducteurs de chien de sang et Socrate, teckel à poils durs. LISTE OFFICIELLE DES CONDUCTEURS POUR LA SAISON 2005/2006 • CUENIN Alain Socrate me le montre tant bien que mal et je tire. Manqué. Nous ressortons sur le layon pour s'organiser. Je me poste pendant que M. AMBLARD fait du bruit pour faire sortir le sanglier qui le charge mais sort. Je le tire au saut du layon, il accuse le coup et rentre à nouveau dans l'épais. Après analyse du tir, il est touché car le sang est clair. Nous parcourons à peu près 300 mètres, le plus souvent à plat ventre et ce n'est que vers midi, après plus de trois heures de recherche et 1,5 Kms parcourus que nous achevons notre ragot de 70 Kgs à la dague, après avoir encore subi une charge sans gravité. • CURTAUD Gérard • DEGLISE-FAVRE André • EVEQUE-MOUROUX Alain • MOREAU Lionel • SALOMON Didier • VINCENT David • ZAMPARO Armand 16 04 06 04 06 04 06 04 06 04 06 04 06 04 06 04 79 89 76 09 79 30 79 84 79 25 79 62 79 17 50 60 02 32 98 38 44 38 58 52 07 56 40 52 70 69 46 16 93 73 46 42 01 95 10 07 71 21 27 30 75 20 42 82 05 81 19 75 33 59 20 76 75 40 00 43 ▲ SDGC ▲ CYNOPHILIE ▲ VIE DES ASSOCIATIONS ▲ GESTION ▲ VIE DE LA FEDERATION LE CHAMOIS DES ANCIENS Les chasseurs montagnards affectionnent tout particulièrement la chasse au chamois. Cet animal convoité dans nos contrées depuis la nuit des temps, déchaîne les passions. Sa quête est synonyme de souffrance physique, de lutte contre le relief, contre l'altitude, contre les intempéries ( la neige pouvant faire son apparition très tôt dans la saison). Quelle plus belle joie que celle de prélever un animal à plus de 2000 mètres, dans un terrain escarpé, après une approche longue et laborieuse, qui laisse peser le doute jusqu'à l'instant ultime, l'une des plus grandes difficultés et pas la moindre, restant à réaliser : redescendre l'animal. Le projet ne s'arrête pas là pour Saint André, en effet contrairement à nos voisins Modanais l'accès à la zone de chasse est assez simple, les chamois sont très faciles à approcher, nous sommes donc bien loin de l'esprit de la chasse au chamois. Seuls les chasseurs qui ne peuvent plus monter sur les sommets peuvent être intéressés, voilà pourquoi les chasseurs décident à l'unanimité de réserver ce chamois aux trois plus anciens chasseurs de la commune. Ils auront l'occasion de chasser une semaine chacun, l'ordre de priorité se faisant du plus ancien au plus jeune. Lors de la saison 2003/2004, René Bois (né en 1925) qui avait dans un premier temps cédé sa place, se lance à son tour dans l'aventure. Dès sa première sortie c'est la victoire, René n'en revient encore pas, il n'a qu'une envie : recommencer ! Pour lui, la journée est à graver d'une pierre blanche, il fera d'ailleurs naturaliser son trophée, pour ne jamais oublier ce bon moment, qu'il a passé avec Christian Chiale le président qui accompagne le plus souvent nos anciens. Aujourd'hui, trois chamois sont à prélever dans cette zone au plus grand bonheur de nos aînés. Contrairement à beaucoup d'idées reçues, le chamois n'est pas exclusivement l'hôte des rochers et des sommets enneigés. Il peut également élire domicile à des altitudes bien moins élevées (600 à 1000 mètres). Les chasseurs de Saint André et de Modane l'ont très bien compris fin des années 90, lorsque 3 à 4 chamois sont régulièrement aperçus circulant entre les deux communes, du cimetière de Fourneaux au rocher de la Corbière situé au dessus du barrage du Freney. Pour les chasseurs de Saint André cela ne fait aucun doute, il faut protéger cette petite harde afin d'augmenter le cheptel. L'enjeu est réalisable, uniquement avec le concours de nos voisins Modanais. Qu'à cela ne tienne le 26 avril 1996, le rendez-vous est pris, le conseil d'administration de l'ACCA de St André reçoit celui de l'AICA Modane/Fourneaux sous la présidence de Monsieur Sylvain Chinal. Après concertation une convention commune est signée, le chamois sera protégé durant deux années dans cette zone. Les deux associations promettent de se rencontrer une fois par an afin d'établir un bilan de la situation. Comme convenu, les deux sociétés se rencontrent régulièrement. Le bilan est satisfaisant le cheptel évolue assez rapidement, la perspective d'un futur plan de chasse est toutefois repoussé, les chasseurs veulent s'assurer de l'évolution du nombre d'animaux dans ce secteur. Il faudra attendre la saison 2001/2002 pour que le secteur soit ouvert, un chamois adulte est attribué aux deux ACCA. La zone de protection a été une véritable réussite, les deux sociétés peuvent se féliciter de leur entente et de leur initiative. NENES et son chamois La première année c'est Serge Gagnière né en 1933, qui a eu la chance de prélever un très bel adulte. Lors de l'assemblée générale, il se déclare satisfait, et encourage vivement ce projet. La saison suivante, le cheptel ayant encore augmenté, deux chamois sont attribués, et c'est au tour de François Pasquali (né en 1921) et d'Ernest Mollard (né en 1935) de prélever à leur tour un chamois chacun. C'est l'euphorie chez les anciens, François se remémore sa chasse de jeunesse avec son ami Delphin, “ Nénesse ” lui se félicite de son adresse “ une belle balle en plein poitrail ”…. En terme de gestion la population augmentant régulièrement, le troupeau s'éclate peu à peu. Des chamois sont ainsi aperçus aux abords de la forêt de la motte, “aux cerisiers”, au “trou de la bombe”, et même aux “terres noires”… Nos voisins Modanais connaissent le même phénomène. Souhaitons longue vie à cette zone de protection des “Anciens”, en pensant qu'un jour, dans un futur qui nous semble lointain, nous serons heureux de chasser à notre tour le chamois du Sapey, le chamois des anciens que nous serons devenus…. Régis Clappier Secrétaire de l’ACCA de Saint André 17 ▲ VIE DE LA FEDERATION ▲ GESTION ▲ VIE DES ASSOCIATIONS ▲ CYNOPHILIE ▲ ACTU CHASSE AFACCC DES SAVOIE Les membres du Conseil d'administration de l'AFACCC des Savoie se sont réunis le lundi 10 octobre 2005 à l'ancienne salle des Fêtes de Cessens pour la seconde fois en présence des chasseurs de l'ACCA et de notre administrateur Joël Vittet. Cette réunion d'information, avec les représentants de la société de chasse de Cessens avait pour but la mise au point et la coordination des démarches à effectuer relatives au concours de meutes dans la voie du lièvre le 4 et 5 mars 2006. Notre choix s'est porté naturellement sur la commune de Cessens tant le biotope est riche par sa diversité avec une bonne densité de lièvres et une configuration des lieux permettant de suivre au mieux l'évolution des meutes. L'accord favorable de la société de chasse de Cessens avec à sa tête Monsieur le Maire Yves Grange et le Président Raymond Cathelin et un panel de gens dévoués pour assurer l'intendance nous permettra de voir évoluer différentes meutes de chiens courants venant des quatre coins de France. C'est une première en Savoie et nous espérons que tous les chasseurs alentours feront honneur par leur présence à cette manifestation. Pour le plaisir des papilles, en toute convivialité, auprès d'un bon repas chaud, mais aussi pour le plaisir des yeux et de la chasse au travers du travail du chien courant, nous vous attendons nombreux . Nota : Dans le même registre, les 18 et 19 mars 2006, l'AFACCC des Savoie organise un concours de meutes cette fois-ci dans la voie du sanglier dans les Marais de Chautagne. André PETIT L'A.F.A.C.C.C. des SAVOIE organise en collaboration avec A.C.C.A de CESSENS 4 et 5 MARS 2006 Dans la voie du lièvre G.I.C. du Marais de Chautagne 18 et 19 MARS 2006 Sur Sangliers BUVETTE - REPAS Informations : 04.50.01.45.65 ou 06.88.58.52.76. BREVET GRAND GIBIER 2006 - 2007 Maurienne - 2008 Val d'Arly, Beaufortain, Tarentaise L'année 2006 sera marquée par la décentralisation du brevet grand gibier. En effet, cela fait douze ans que le brevet grand gibier a été mis en place en Savoie. Jusqu'à présent, les séances de préparation ont été dispensées au centre du département, soit à Aiton soit à Chamousset. Désormais, dans un souci de rapprochement avec les candidats potentiels, le brevet va être décentralisé sur une périodicité de trois ans selon le calendrier suivant : - 2006 Bassin Chambérien, Avant Pays Savoyard, Bauges Pour la session 2006, vous pouvez dores et déjà prendre contact avec le responsable local du brevet grand gibier : Raffin Jean 73370 Le Bourget du Lac Portable 06.80.66.22.57 18 ▲ ACTU CHASSE ▲ CYNOPHILIE ▲ VIE DES ASSOCIATIONS ▲ GESTION ▲ VIE DE LA FEDERATION LES CHIENS COURANTS à l'HONNEUR DANS LES BAUGES L'Association Française pour l'Avenir de la Chasse aux Chiens Courants (A.F.A.C.C.C.) , placée depuis peu sous l'autorité du Président Maurice PELISSIER pour la section de deux Savoie, a organisé son traditionnel Brevet de chasse sur la voie du lièvre, les 27 et 28 avril 2005, dans le massif du SEMNOZ, au cœur du Parc Naturel Régional des Bauges. Huit meutes de chiens courants s'étaient donné rendez-vous au cours de ces deux journées. Leurs prestations ont malheureusement été contrariées par une météo peu favorable qui a rendu la voie particulièrement difficile. Ce fut notamment le cas pour dimanche qui a vu déferler un brouillard très épais à la suite d'une nuit de pluie. Malgré tout, les spectateurs ont pu apprécier le travail des chiens et de leurs conducteurs. En récompense de la prestation exceptionnelle de ses ariégeois le samedi, Monsieur VIAL recevait des mains du Président GIRARDMADOUX (par l'intermédiaire d'Eric GERDIL) la coupe offerte par l'Association des Chasseurs du Parc. Lors de cette remise des prix, le Président Maurice PELISSIER, en présence des personnalités, notamment du Sénateur Pierre HERISSON dont l'intervention en faveur de la chasse fut particulièrement appréciée, a remercié chaleureusement les participants et les juges. Il a donné à tous rendez-vous pour AOUT 2006. Roger MIGUET Président de l'Association des Chasseurs du Parc Naturel Régional des Bauges 19 ▲ HISTOIRE ▲ GESTION ▲ VIE DES ASSOCIATIONS ▲ CYNOPHILIE ▲ ACTU CHASSE Le prix du pétrole va t-il modifier le paysage cynégétique ? En se positionnant comme l'une des solutions alternatives aux produits pétroliers, les biocarburants vont probablement mobiliser des centaines de milliers d'hectares du territoire français. Le paysage agricole national va changer et entraîner inévitablement une évolution du gibier. Aujourd'hui, les biocarburants sont restreints à de simples additifs minoritaires aux produits pétroliers (voir encadré La situation actuelle). Obtenus principalement à partir de colza, de tournesol, de betterave ou de blé, les carburants d'origine agricole présentent un intérêt certain pour le futur. Cela va probablement impliquer une modification conséquente de la cartographie agricole voire forestière française. En effet, il existe trois grandes filières de biocarburants. Il y a tout d'abord les combustibles obtenus à partir de cultures oléagineuses, c'est à dire à partir de cultures de plantes qui peuvent fournir de l'huile. Il s'agit là essentiellement du colza et du tournesol. Viennent ensuite les combustibles obtenus à partir d'alcools tel le méthanol et l'éthanol. Les cultures concernées sont toutes celles qui peuvent fournir des matériaux capables de fermenter pour donner un alcool. On trouve essentiellement dans ce chapitre la betterave et la canne. Mais il y a également celles qui donnent de l'amidon, lequel, par hydrolyse, produit ensuite du sucre. A titre d'exemple, le Même en montagne, l'arrosage des cultures pénalise les ménages. blé est un très grand pourvoyeur d'amidon. Enfin, la troisième filière de production des biocarburants est constituée par les combustibles produits à partir du méthane contenu dans le biogaz. Ce dernier est obtenu en mettant à fermenter hors d'air des matériaux organiques tels les déchets alimentaires, les déchets de bois, la paille et bien évidemment les produits des cultures. On constate donc que, quelle que soit la filière, la production agricole est fortement sollicitée. Que peut-on espérer des biocarburants dans la situation énergétique actuelle ? En 2002, la France a consommé 95 millions de tonnes de pétrole dont 50 millions de un changement radical du visage de la tonnes sont allées aux transports. Sur la forêt en faisant disparaître les amas de base des rendements bruts des différentes branches et de troncs tant appréciés des filières évoquées précédemment, il faudrait compagnies. planter 66% du territoire en colza ou 86% La montée en puissance progressive des en tournesol ( source : rapport ADEME (1) biocarburants va provoquer une mutation sur les biocarburants 2003). importante de la cartographie Il n'est donc pas envisageable de remplacer Certes, le colza est riche en agricole française. Pour la complètement le pétrole oméga 3 ! Cependant, sa cultu- décennie à venir, cette transpar les biocarburants. re intensive ne serait guère formation se résumera probafavorable au grand blement à une équation Néanmoins, il apparaît et au petit gibier. simple- moins de maïs mais qu'avec un pourcentage plus de blé, de colza, de tourde l'ordre de 10% (voir nesol et de betterave. Face à Encadré La situation cette évolution à grande actuelle en France) des échelle, les cervidés peuvent, cinquante millions de à des degrés différents, tirer tonnes, la partie est leur épingle du jeu à condition jouable. En effet, dans que les chasseurs s'implice cas, en combinant quent fortement dans le mainles différentes cultures, tien d'une certaine biodiversila surface mobilisée té. Pour le sanglier, une chute serait de l'ordre cinq à drastique des surfaces de huit pour cent du territoimaïs accompagnée d'une polire national. Les consétique volontariste d'utilisation des sous proquences de cette évolution agricole sur le duits forestiers risque, ici ou là, de conduigibier seront multiples. Dans un premier re à une réduction des populations. Pour le temps, l'augmentation des surfaces agripetit gibier de plaine, un retour à une policoles peut impliquer une réduction massive tique agricole orientée vers l'agriculture des zones en friches et en jachères. Grand intensive ne serait guère favorable à son utilisateur des espaces colonisés par la expansion. ronce et les arbustes, le chevreuil peut Daniel Girod donc éventuellement pâtir d'une augmentation notoire des surfaces agricoles consacrées aux cultures oléagineuses ou céréalières. En ce qui concerne le sanglier, celuici peut être touché par deux phénomènes. Tout d'abord, l'utilisation du blé ou de la betterave à des fins de production d'alcool peut engendrer une réduction importante des surfaces de maïs particulièrement appréciées en terme de couvert et d'alimentation par le sanglier. Cette tendance risque d'être confortée par l'évolution cliL'utilisation des chablis pour produire du matique qui tend à un réchauffement prométhane risque d'être défavorable au sanglier gressif de la planète. En effet, depuis quelques années, les sècheresses estiLa situation actuelle en France vales répétées obligent les agriculteurs à Aujourd'hui, la part des biocarburants procéder à des arrosages massifs des dans la consommation totale de carbuchamps de maïs. Dans certains départerants s'élève à 1,2%. Par la voix de son ments, cela pose avec acuité le problème Premier ministre Dominique de Villepin, de la disponibilité en eau potable pour la le gouvernement français a souhaité consommation des ménages. Qu'il soit d'hiporter cette part à 7% en 2010 et à ver ou de printemps, le blé, quant à lui, ne 10% en 2015. Pour y parvenir, le gouconnaît quasiment pas la pénurie en eau vernement souhaite lancer avant la fin car il profite généralement des abondantes de l'année un appel d'offres portant sur pluies automnales et printanières. La relanla production de 1,8 millions de tonnes ce d'une politique favorable à la filière bois de biocarburants. constitue le deuxième paramètre qui peut toucher le sanglier. En effet, l'utilisation de la biomasse issue des déchets de bois pour produire du méthane peut engendrer 1) ADEME Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie Légendes photos : D.Girod 20 ▲ GASTRONOMIE ▲ CYNOPHILIE ▲ VIE DES ASSOCIATIONS ▲ GESTION ▲ VIE DE LA FEDERATION Le protège permis nouveau est arrivé ! Muni de quatre compartiments, il correspond mieux à vos besoins actuels et vous permettra d'y glisser ce que tout chasseur DOIT posséder sur lui en action de chasse : 1° votre permis de chasser 2° votre validation annuelle et votre assurance 3° votre carte de sociétaire 4° votre carnet petit gibier de montagne 5° la déclaration de l’arme pour les 4e et 5e catégories. LES CHASSEURS AU SERVICE DU TETRAS LYRE C'est par une superbe journée d'octobre que les chasseurs de l'ACCA d'Hauteluce se sont mobilisés pour mettre en place des dispositifs de visualisation des câbles de télésièges sur le tout nouveau Espace Diamant. Avec l’aide du personnel fédéral et deux membres bénévoles de la commission communication de la fédération, ce travail a été réalisé dans le cadre de la liaison entre les stations des Saisies et Notre 21 Dame de Bellecombe sur un territoire riche en tétras lyres. Deux télésièges ont été équipés de torsades plastiques rouges fixées tous les 2 mètres sur le multi paire de manière à rendre visibles les câbles aux oiseaux et éviter ainsi les collisions mortelles les jours de mauvais temps. Ce système est en cours d'expérimentation sur d'autres domaines skiables (Pralognan, Tignes) et semble donner de bons résultats. La station des Saisies a bien joué le jeu en protégeant également des secteurs d'hivernage sensibles au ski hors piste et en informant le public par le biais de panneaux et dépliants. Au préalable et dans le cadre de mesures compensatoires à l'extension du domaine, la station a financé des travaux de débroussaillage de landes à rhodo dendrons et des arcosses pour regagner des places de chants et de nichées. Merci aux participants et bravo à ce partenariat lancé entre le milieu de la chasse et le tourisme en prenant en compte la présence d'espèces sensibles au dérangement comme le tétras lyre. ▲ VIE DE LA FEDERATION ▲ GESTION ▲ VIE DES ASSOCIATIONS ▲ CYNOPHILIE ▲ EXPERIENCE A LA RENCONTRE D’UN PASSIONNE DE LA FORET Pourquoi parler d'un forestier dans une revue cynégétique ? Pour au moins trois raisons. D'une part, parce que l'homme concerné vit et transmet véritablement sa passion pour la forêt. D'autre part, parce que la problématique en question va probablement se reproduire à grande échelle dans notre département. Et enfin, parce que lorsque l'on parle d'équilibre agro-sylvo-cynégétique, il y a forcément à considérer l'aspect sylvicole. François Abondance, un passionné de sylviculture J'ai rencontré François Abondance à l'occasion d'une commission préparatoire à la commission départementale de plan de chasse qui se tenait à Albertville courant mars. Assis à mes côtés, François Abondance était l'un des représentants du CRPF (centre régional de la propriété forestière). Bien évidemment, lorsque l'on parle de plan de chasse, les débats sont fréquemment voire forcément passionnés entre les forestiers et les chasseurs. Lors de la discussion entre les membres de la commission, François Abondance a su, au travers de sa passion viscérale pour la sylviculture, faire entendre un message à la fois modéré et convaincant. Ce forestier « sur le tard » comme il aime si bien à le dire, était auparavant restaurateur. L'heure de la retraite sonnée, il regagne la maison familiale située à Mercury où une petite dizaine d'hectares de prés l'attendent. Après quelques années d'élevage de bovins, crise de la vache folle oblige, il décide de planter entièrement la propriété avec des essences dites précieuses. Quelques milliers de pieds de merisiers, de noyers et d'érables sycomores viennent ainsi remplacer la friche. Travail titanesque, surtout lorsque l'on est seul. Seulement voilà, qui dit merisiers, érables et chevreuils dit forcément frottis et autres abroutissements. Le problème n'est pas simple. En l'espace de dix ans, François Abondance a déjà du remplacer quelques centaines d'arbres ! A l'occasion de deux visites que j'ai effectuées chez lui en réponse à son aimable invitation, j'ai pu mesurer à la fois sa passion pour la sylviculture mais également son désarroi face à l'impact du grand gibier. Probablement attendait-il de ma part une réponse ou une recette miraculeuse. Hélas, si un remède efficace existait, cela se saurait et serait appliqué depuis longtemps sur le terrain. Une problématique qui va aller grandissant Le problème posé par François Abondance va probablement croître dans notre département. En effet, la déprise agricole qui engendre automatiquement la désertification rurale va libérer des milliers d'hectares jadis exploités. Par le biais des successions familiales, les nouveaux propriétaires cherchent de plus en plus à valoriser leurs biens en plantant des arbres. Compte tenu d'une relative crise de la vente des résineux, ces nouveaux sylviculteurs se tournent vers des essences tel le merisier ou l'érable. Ces arbres sont intéressants pour tout le mondepour le propriétaire mais aussi pour les cervidés. La prise en compte de cette nouvelle sylviculture Pour éviter que les cervidés ne commettent trop de dégâts, il n'y a pas beaucoup de solutions réellement efficaces. Il y a tout d'abord la protection mécanique des plants. Que ce soit grâce à des manchons individuels ou à des clôtures parcellaires, ce système n'est pas parfait car certains animaux arrivent tout de même à atteindre les arbres. Il y a éventuellement la sylviculture de dissuasion. Dans les Landes, les parcelles de pins sont parfois protégées par des haies de chêne rouge d'Amérique. Très prisée par les cervidés, cette essence ne sert donc qu'a protéger les pins. Dans le cas qui nous intéresse, le maintien du frêne et surtout du saule Marsault (1), toutes deux essences naturelles, peut atténuer l'impact du grand gibier sur les arbres plantés. Ecorçage saule En bordure de l'exploitation de François Abondance, écorçage d'un cerf... Il y a d'autre part les techniques d'éloignement des animaux via des répulsifs odoriférants ou sonores. Cela donne parfois des résultats relativement encourageants mais, en ce qui concerne les répulsifs odoriférants, il faut fréquemment renouveler le produit. Vu du côté du chasseur, il est clair que les modes de chasse doivent évoluer en fonction de cette nouvelle problématique sylvicole. Au niveau du chevreuil, il est évident que l'impact 1) Le saule Marsault est commun partout, en plaine comme en altitude. Sa spectaculaire floraison de printemps où les chatons mâles prédominent lui ont valu son nom français saule « Marsault » contraction du latin mas salix : saule mâle. Son nom latin salix caprea : saule à chèvre, vient du fait que son bois est très prisé des chèvres, mais aussi des cervidés. 22 ▲ EXPERIENCE ▲ CYNOPHILIE ▲ VIE DES ASSOCIATIONS ▲ GESTION ▲ VIE DE LA FEDERATION A LA RENCONTRE D’UN PASSIONNE DE LA FORET des animaux se fait essentiellement sentir au moment où les brocards marquent leurs territoires, à savoir à la fin du printemps. Le tir d'été du chevreuil peut apporter une solution intéressante à ce problème. Au niveau national, la loi permet le tir d'été du chevreuil à partir du premier juin. Lorsqu'un animal, chevrette ou brocard, inflige des dégâts de façon très ponctuelle aux cultures agricoles ou sylvicoles, les chasseurs doivent utiliser toutes les possibilités offertes par la législation. Il est tout de même préférable que ce soit un chasseur qui prélève un chevreuil à l'approche ou à l'affût plutôt qu'un louvetier qui intervient dans le cadre d'une opération de destruction demandée par l'administration sur requête d'un propriétaire agricole ou sylvicole. C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai répondu à l'invitation de François Abondance afin de visiter son exploitation en présence de Sébastien Carcey président de l'ACCA Pallud et ami de notre sylviculteur passionné. Des essais de répulsifs vont être menés dès le printemps prochain sur certaines zones sensibles de l'exploitation. Il ne reste plus qu'à espérer qu'ils se montreront efficaces. Merisiers Quelques milliers de merisiers et d'érables sycomores .... Daniel Girod Frottis saule ... et frottis d'un brocard sur des saules Marsault. Noyers .... ainsi que quelques centaines de noyers peuplent l'exploitation de François Abondance. 23 ▲ VIE DE LA FEDERATION ▲ GESTION ▲ VIE DES ASSOCIATIONS ▲ CYNOPHILIE ▲ ACTU CHASSE BILAN DE LA CHASSE DU SANGLIER A MI SAISON Comme le prévoit le plan de gestion du sanglier mis en place en 2002 en Savoie, un bilan de la chasse à mi saison a été dressé en préfecture le vendredi 25 novembre 2005. Le taux de retour des feuillets jaunes est satisfaisant avec 97% des détenteurs reçus, une douzaine de négligents ont encore oublié de retourner leurs bilans, rentrant ainsi en infraction avec l'arrêté préfectoral d'ouverture et fermeture de la chasse. Des tableaux de chasse en hausse En baisse constante depuis 2002, le tableau de chasse sanglier est en hausse de 25% cette année avec près de 2340 animaux prélevés au 01 novembre contre 1880 en 2004. Le nombre de jeunes sangliers est important, plus de 55% des animaux tués pesaient moins de 50 kilos. 59 sangliers ont été tués pendant l'ouverture anticipée sur la quasi-totalité des massifs rouges et 8 seulement dans les réserves de chasse et de faune sauvage. Comme le montre le tableau suivant, si on se réfère aux 3 premières années de recueil de données, on peut s'attendre à un tableau départemental final d'environ 4.500 sangliers pour la saison 2005 /2006. L'augmentation du tableau de chasse est plus importante sur les massifs classés rouge (+ 26%) que sur les massifs verts (+ 12%) alors qu'en 2004, les massifs rouges avaient fortement baissé. Des dégâts également en hausse Comme les tableaux de chasse, les dégâts de sangliers sont également en hausse avec une prévision de 20% en plus par rapport à 2004. Comme chaque année, ce sont les massifs classés rouge qui totalisent les 3/4 de la facture départementale avec les dégâts sur maïs au semis et les dégâts sur prairies et alpages en montagne. Continuer les efforts de gestion Pour rassurer les chasseurs les plus sceptiques, la spirale de la baisse a été stoppée cette année. Les populations semblent en hausse sur la majorité des massifs et une vigilance s'impose pour la fin de saison. La chasse doit se poursuivre pour atteindre les 4.500 sangliers sous peine de voir les dégâts augmenter dangereusement en 2006. De toute façon, l'espèce sanglier a des ressources et les fortes populations sont plus fréquentes que les années de vaches maigres. A bon entendeur,… 24 L ACTU CHASSE L CYNOPHILIE L VIE DES ASSOCIATIONS L GESTION L HISTOIRE Gabriel Julliard, un homme d’exception Dans nos vallées il existe ou reste le souvenir d’hommes d’exceptions qui contribuèrent au développement de notre département. D’autres restent la référence dans certains domaines d’activités. Gabriel Julliard aura à la fois marqué son temps par de multitudes innovations mais aussi par sa personnalité. Ce mauriennais né le 13 mars 1906 entrevit l’aspect touristique de notre département en créant au côté d’autres pionniers la station de Saint François sur Bugeon (aujourd’hui, Longchamp) puis Valloire. Il mit au point et breveta ce qui devint le télécabine et qu’il appelait télébenne. Sa deuxième passion était la chasse au chamois, il fût le premier réalisateur d’un film sur la chasse au chamois c’était en 1933. C’est malheureusement cette passion qui l’emporta puisqu’on le retrouva mort au pied de l’Aiguille de l’Aigle dans le massif du Galibier, c’était le 5 octobre 1954. Un retour fructueux avec 3 chamois prélevés en Lauzière 1936 Un retour de chasse avec Jean Bernard et Ramella Crédit photos :J.Bernard/ L.Million En 1937 avec Goudard à Roche Bénite Les photos du film tourné en 1933 “Une chasse au chamois en Savoie” L’histoire veut que le caméraman n’ayant pas eu le temps de filmer le coup de carabine et la chute du chamois, la scène fût reconstituée dans une carrière de granit à St Léger et c’est une chèvre chamoisée qui servit de doublure … Jacques Déléan 25 ▲ HISTOIRE ▲ GESTION ▲ VIE DES ASSOCIATIONS ▲ CYNOPHILIE ▲ ACTU CHASSE CHASSE A L'ARC : Constitution d'une association départementale ? Nous envisageons une assemblée constitutive pour le début 2006. Le but de cette Association serait la promotion et le développement de la chasse à l'arc en Savoie à travers différentes actions : • Etre représentant des chasseurs à l'arc auprès de la F.D.C. 73, • Aider les titulaires du permis de chasse à passer la journée d'agrément obligatoire pour la chasse à l'arc (démarches et formation) • Amener des non-chasseurs à cette pratique grâce à la bonne image que l'arc véhicule. • Former les gens dans la discipline du tir à l'arc. • Aider les gens ayant déjà passé leur agrément chasse à l'arc à franchir le pas dans leur société de chasse. • Rencontres et partages des expériences. • Servir d'interlocuteur auprès des instances départementales pour : - Faire reconnaître les spécificités de cette chasse en ayant une réglementation adaptée. - Se positionner en tant qu'acteur du monde de la chasse et à ce titre pouvoir proposer ses services dans la régulation des nuisibles par exemple ou les tirs en zones périurbaines, etc. `` Face à l'augmentation du nombre de chasseurs désirant pratiquer avec un arc, la création d'une association départementale des chasseurs à l'arc semble souhaitable. Lors de la Fête du Cheval et de la Chasse à AIX LES BAINS cet été, nous avons rencontré le Président de la Fédération des chasseurs de la Savoie et des Administrateurs qui nous ont encouragé dans cette voie et assuré de leur soutien. En effet, le seul club dans le département, l'A.C.A.B. de BOZEL est assailli de demandes, mais son positionnement géographique ne permet pas de répondre à toutes les attentes. Alain CHEVASSU, son Président, ainsi que d'autres chasseurs du département, ont pu constater, à travers les manifestations organisées en Savoie, l'intérêt pour cette pratique. C'est donc forts de cette aide que les chasseurs à l'arc du département souhaitent prendre en mains leur destinée et invitent toutes les personnes intéressées à se faire connaître auprès de la F.D.C. 73 ou des personnes dont les coordonnées figurent ci-dessous. Nous espérons que vous serez nombreux à nous faire connaître votre intérêt pour ce projet. Bonne fin de saison à tous. H.THIBAULT Henri THIBAULT 131, chemin du Frettey 73230 ST ALBAN LEYSSE Tel: 06.30.81.10.40 Alain CHEVASSU Président ACAB Imp. du palais - 73350 BOZEL Te1.06.11.58.61.01 26 ▲ GASTRONOMIE ▲ CYNOPHILIE ▲ VIE DES ASSOCIATIONS LA CHASSE ACCOMPAGNEE… 27 ▲ GESTION ▲ VIE DE LA FEDERATION ▲ GASTRONOMIE ▲ CYNOPHILIE ▲ VIE DES ASSOCIATIONS ▲ GESTION ▲ VIE DE LA FEDERATION Pour faire suite à l’article sur le loup, vous trouverez ci-dessous la liste des correspondants du réseau lynx loup. Pour une bonne marche de la communication dans le réseau, vous êtes invités à contacter de préférence les personnes référentes du réseau (en haut de la page). Personnes référentes dans le cadre du réseau Lynx/Loup Organisme Nom Prénom Fonction Code postal Ville Téléphone DDAF JANIN André Technicien 73018 Chambéry 04 79 69 93 65 FDC AULIAC Philippe Technicien 73025 Chambery 04 79 60 72 03 ONCFS LAMBRECH Michel Chef de service 73 73320 Aiton 04 79 36 29 71 ONF HENRY Jean-Pierre Agent 73660 St Rémi de Maurienne 06 24 97 31 79 PN Vanoise ROULAND Patrick TE 73007 Chambéry 04 79 62 30 54 Ville Téléphone Personnes constituant les informateurs du réseau Lynx/Loup Organisme Nom Prénom Fonction Code postal Assoc. des Louvetiers CHARVOZ Elie Louvetier 73500 Villarodin Bourget 04 79 05 01 43 Assoc. des Louvetiers CHENAL Jean-Michel Louvetier 73600 Hautecourt 04 79 24 10 56 Assoc. des Louvetiers DEMATTEIS Michel Louvetier 73480 Lanslebourg 04 79 05 97 70 Assoc. des Louvetiers FERRARIS Jean-Pierre Louvetier 73700 Seez 04 79 41 00 51 Assoc. des Louvetiers GLAIRA-MONDET François Louvetier 73200 Albertville 04 79 32 47 12 Assoc. des Louvetiers TROCCARD Aimé Louvetier 73660 St rémy de maurienne 04 79 83 10 82 DDAF BORNERAND Cendrine Tech pastoral 73018 Chambéry 04 79 69 93 86 DDAF GROSJEAN Pascal Technicien 73018 Chambéry 04 79 69 93 74 DDAF JANIN André Technicien 73018 Chambéry 04 79 69 93 65 FDC AULIAC Philippe Technicien 73025 Chambery 04 79 60 72 03 FDC LISKA Didier Technicien 73026 Chambery 04 79 60 72 04 ONCFS BATAILLARD Jean-Paul ATE 73000 Chambéry 06 25 07 07 95 ONCFS CLEMENTI Jean-Louis ATE 73200 Alberville 06 25 07 08 00 ONCFS CLEMENT-ROCHIAZ Robert ATE 73200 Alberville 06 25 07 07 98 ONCFS FOULU André ATE 73600 Moutiers 06 25 07 07 93 ONCFS JAMIN Jean ATE 73300 St jean de Maurienne 06 25 07 07 90 ONCFS JULLIEN jean-Michel TE 73630 Ecole en Bauge 06 07 16 58 10 ONCFS LAMBRECH Michel Chef de service 73 73320 Aiton 04 79 36 29 71 ONCFS PEPIN Georges ATE 73630 Ecole en Bauge 06 74 33 73 10 ONCFS REVERDY Jean-Claude ATE 73300 St jean de Maurienne 06 25 07 08 57 ONF HENRY Jean-Pierre Agent 73660 St Rémi de Maurienne 06 24 97 31 79 Particulier BOIS Patrick Chasseur 73500 Modane 04 79 05 01 86 PN Vanoise ANSELMET Roseline ATE 73480 Bonneval sur Arc 04 79 05 84 10 PN Vanoise ARSAC Thierry TE 73320 Tignes 04 79 06 03 15 PN Vanoise BALAIS Christian ATE 73320 Tignes 04 79 06 03 15 PN Vanoise BLANCHEMAIN Joël TE 73500 Termignon 04 79 20 51 53 PN Vanoise BREGEON Sébastien ATE 73500 Modane 04 79 05 01 86 PN Vanoise DALIX Jean-François ATE 73500 Termignon 04 79 20 51 53 PN Vanoise DAMEVIN Christian ATE 73500 Modane 04 79 05 01 86 PN Vanoise DENISE Cyril ATE 73480 Bonneval sur Arc 04 79 05 84 10 PN Vanoise ETIEVANT Jean-Luc TE 73500 Termignon 04 79 20 51 53 PN Vanoise FERBAYRE Jean-Paul TE 73320 Tignes 04 79 06 03 15 PN Vanoise GARNIER Alexandre ATE 73710 Pralognan la Vanoise 04 79 08 76 17 PN Vanoise GOTTI Christophe ATE 73710 Pralognan la Vanoise 04 79 08 76 17 PN Vanoise HEMERAY Damien ATE 73480 Bonneval sur Arc 04 79 05 84 10 PN Vanoise JORDANA Régis ATE 73700 Bourg Saint Maurice 04 79 07 02 70 PN Vanoise KONAREFF Marc ATE 73480 Bonneval sur Arc 04 79 05 84 10 PN Vanoise LACOSSE Pierre ATE 73500 Modane 04 79 05 01 86 PN Vanoise LANGER Pascal ATE 73710 Pralognan la Vanoise 04 79 08 76 17 PN Vanoise LARMET Pierre ATE 73320 Tignes 04 79 06 03 15 PN Vanoise MALRAT Didier ATE 73500 Termignon 04 79 20 51 53 PN Vanoise MARTINEAU BenoÎt ATE 73500 Modane 04 79 05 01 86 PN Vanoise MELE Stéphane ATE 73320 Tignes 04 79 06 03 15 PN Vanoise PLUMECOCQ Benjamin ATE 73710 Pralognan la Vanoise 04 79 08 76 17 PN Vanoise RICHARD Alain ATE 73480 Bonneval sur Arc 04 79 05 84 10 PN Vanoise ROULAND Patrick TE 73007 Chambéry 04 79 62 30 54 PN Vanoise SURET Henri TE 73700 Bourg Saint Maurice 04 79 07 02 70 PN Vanoise TISSOT Nathalie ATE 73500 Termignon 04 79 20 51 53 28 Aux Armes de Savoie 495, Rue de la Martinière 73000 BASSENS Tél. 04 79 85 23 90 e-mail : [email protected] LA CHASSE C'EST NOTRE PASSION Congés annuels du 2 au 9 janvier 2006 MOIS DE JANVIER* Solde sur tout le rayon chasse * selon dates officielles des soldes ARMES -20% OPTIQUE -30% MUNITIONS -30% ACCESSOIRES -40% CHAUSSURES -40% VETEMENTS -50% en plus, sur notre site : www.auxarmesdesavoie.com nos armes en stock nos armes d'occasion