BULLETIN N° 2 2012 - Conseil départemental de l`ordre des
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BULLETIN N° 2 2012 - Conseil départemental de l`ordre des
Bulletin N° 2 Conseil Départemental Ordre des Médecins de la Moselle OCTOBRE 2012 Sur ma conscience, en présence de mes Maîtres et de mes condisciples, je jure d’exercer la médecine suivant les lois de la morale et de l’honneur et de pratiquer scrupuleusement tous mes devoirs envers les malades, mes confrères et la société. (Serment d’Hippocrate) Editorial Sommaire Communiqués du Conseil National Annonces Offres d’emplois Informations générales Divers Activité du Conseil Départemental Inscriptions Radiations Qualification de spécialistes Enregistrement de capacités Nouvelles familiales p2 p2 p3 p4 p6 p9 p 13 p 14 p 14 p 15 p 16 - Commission du bulletin Drs G. ALIN, G. BLAISE B, CHRISTIAN, L. DAP, D. DELATTRE, P. THOMAS, J.L. YORIATTI Tact et mesure sont des sujets actuellement en discussion tant au Conseil National de l’Ordre des médecins qu’aux négociations conventionnelles entre les syndicats médicaux et la Caisse Nationale de l’Assurance Maladie. A ce titre, le Conseil Départemental a eu à traiter deux dossiers transmis pour étude par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie de la Moselle. Ils ont été étudiés avec attention par le bureau du Conseil puis présentés en séance plénière. Après analyse, ces dossiers n’ont pu être retenus, ne contenant aucun élément laissant supposer un non-respect de l’article 53 du code de déontologie médicale. Pour l’un d’entre eux, il fut d’ailleurs retiré par la CPAM de Moselle. A propos de ces discussions conventionnelles et concernant les pratiques tarifaires excessives (PTE), Monsieur VAN ROEKEGHEM, Directeur de la CNAM, a demandé à être reçu en urgence par le Président du CNOM, le Dr LEGMANN. L’institution ordinale, par la voix de son président et lors de l’Assemblée Générale qui a suivi, a refusé de cautionner ce projet. A cette occasion, rappelons toutefois que la notion de l’application du tact et mesure est régie par le code de la santé publique et relève par conséquent de l’autorité de l’Ordre des Médecins. Rappelons également, que si la CPAM constate des excès tarifaires, il lui importe d’en faire le signalement et de déposer plainte devant la Section des Assurances Sociales du Conseil Régional de l’Ordre des Médecins. Le Conseil Départemental a soutenu les propositions du Conseil National qui réaffirme que le tact et la mesure sont de nature déontologique, il relève de la prérogative de l’Ordre et que le Directeur de la CPAM doit saisir le CDOM d’une plainte d’autant qu’elle serait faite sur proposition de la commission paritaire régionale saisie. C’est donc dans cet esprit qu’a réagi l’assemblée générale des Présidents et Secrétaires Généraux de l’Ordre des Médecins du Conseil National qui : - A rejeté les propositions de la CNAM dans la gestion des sanctions pour honoraires abusifs - A rejeté une régulation à l’installation coercitive du premier exercice au profit d’une régulation incitative et concertée - A affirmé que la régulation raisonnable des honoraires de secteur 2 a comme préalable la revalorisation significative des honoraires de l’ensemble des disciplines en secteur 1 et doit s’accompagner d’un quota d’honoraires au tarif opposable et de la prise en charge proportionnelle des cotisations sociales des médecins. Il nous a été rappelé que le tact et la mesure sont des notions déontologiques qui doivent rester de la compétence ordinale car il s’agit d’un contrat individuel entre le médecin et son patient. Les déclarations au sujet du tact et la mesure ne peuvent relever d’une analyse collective d’une pratique professionnelle. Dr DELATTRE N° 2 - octobre 2012 Bulletin du Conseil Départemental de l’Ordre de la Moselle RAPPEL – ADRESSE DU CONSEIL DEPARTEMENTAL 2 A RUE ROBERT SCHUMAN 57050 LONGEVILLE LES METZ Tél. : 03.87.31.96.96 E-mail : [email protected] COMMUNIQUES DU CONSEIL NATIONAL Les circulaires du Conseil National peuvent vous être communiquées par notre secrétariat sur demande écrite ou consultées directement sur le site du CNOM. - Circulaire N° 12.025 : programme personnalisé de l’après cancer - Circulaire N° 12.029 : cotation C2 des médecins spécialistes en médecine générale - Circulaire N° 12.042 : NOUVELLES REGLES DE PRESCRIPTION FLUNITRAZEPAM - Circulaire N° 12.043 : escroquerie visant les médecins (leurs coordonnées) vigilance - Circulaire N° 12.045 : contrat d’engagement de service public CESP - Circulaire N° 12.048 : complément programme personnalisé de l’après cancer - Circulaire N° 12.050 : dossier d’admission EHPAD - Circulaire N° 12.053 : modifications du code de déontologie : devoirs généraux des médecins, devoirs envers les patients, rapports des médecins entre eux, médecine foraine, exercice en clientèle privée - Circulaire N° 12.054 : SISA société interprofessionnelle de soins ambulatoires - Circulaire N° 12.055 : SPFPL société de participation financière de professions libérales - Circulaire N° 12.057 : charte du contrôle de l’activité des professionnels de santé par la CPAM - Circulaire N° 12.059 : transmissions d’informations aux structures départementales de gestion du programme de dépistage organisé des cancers - Circulaire N° 12.061 : SISA collaborateur médecin du travail - Circulaire N° 12.066 : appel à candidatures commissions et groupe de travail ANSM sécurité du médicament - Circulaire N° 12.069 : qualification de spécialiste en MG : prorogée jusqu’au 01/10/2014 - Circulaire N° 12.072 : statuts des SISA - Circulaire N° 12.073 : statuts de collaborateur médecin au service de santé du travail - Circulaire N° 12.074 : contrat thérapeutique addiction contrat à l’étude - Circulaire N° 12.077 : sites d’exercice des SEL ils ne sont plus limités - Circulaire N° 12.083 : contrôle médical de l’aptitude à la conduite - Circulaire N° 12.086 : exercice de la médecine par les étudiants, en qualité de remplaçants ANNONCES ème 7 Journée Régionale d’Infectiologie le 10 novembre 2012 à l’Amphithéâtre Lepois – Faculté de Médecine de Nancy « nouvelles stratégies de prise en charge » Locaux professionnels (ancien cabinet de radiologie) pour toutes professions médicales par journée ou demi-journée à Bitche. Tél : 03 87 96 26 06 A METZ, médecin généraliste secteur 1 cède er patientèle fidélisée au 1 janvier 2013 cause retraite. Quartier agréable, conviendrait pour un ou deux médecins.. Tél : 06 11 02 80 17 Email : [email protected] Dr JOCHEM Francis cède sa patientèle à DABO. Cabinet à louer ou à vendre. Tél. : 03.87.56.07.46 Dr VOUAUX Michel recherche un médecin généraliste à Longeville lès Saint Avold pour reprendre sa succession Tél. : 03.87.92.58.98 N° 2 - octobre 2012 Cherche lit d’examen gynécologique avec deux étriers amovibles pour une consultation dans un centre de médecins du monde à Metz. Contact : Dr René MOUTIER Tél. : 03.87.56.07.46 Cède à partir du 1 er Janvier 2013 bail professionnel - cabinet médical situé en zone franche URBAINE à METZ BORNY plein centre. Immeuble résidentiel 110 m2. Deux bureaux, un secrétariat, une grande salle d’attente, une salle d’examen, deux locaux techniques. Conviendrait généraliste ou spécialiste ou Profession libérale. Réseau informatique neuf (3 postes) Centrale téléphonique. Tél. : 03.87.74.90.41 Domicile : 03.87.75.47.82 Médecins du Monde nous informe qu’un diplôme interuniversitaire (DIU) Santé Précarité vient d’être conjointement créé par les facultés de Médecine de Nancy et de Strasbourg, à l’initiative et avec la collaboration de Médecins du Monde. Ce diplôme est ouvert à tous les professionnels qui œuvrent dans le domaine de la précarité. MEDECINS DU MONDE MISSION DE METZ 7 RUE CLERISSEAU T2L ; 03 87 66 60 93 Bulletin du Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins de la Moselle OFFRES D’EMPLOIS Le Centre Hospitalier de Boulay 57220, disposant d’une filière gériatrique complète recrute pour compléter son équipe médicale des Médecins gériâtres ou généralistes. Pour plus de précision, contacter la direction de l’hôpital : Mme M.P. KASTEL Tél : 03 87 79 40 03 Le Conseil Général de la Moselle recherche des médecins vacataires afin d’assurer des consultations de pédiatrie préventive sur la commune de Metz et la région messine Contacts : Dr BADOIT ou Mme CHEVREUX Tél : 03 87 21 50 46 Emails : [email protected] [email protected] L’Etablissement Français du Sang Lorraine Champagne recrute des Médecins de prélèvement salariés en CDI à temps partiel (minimum 25 %), à mitemps, ou à temps complet, effectués sur les sites de Nancy, Metz ou Epinal, pour les collectes de sang organisées en équipes mobiles au départ de ces sites. Adresser vos candidatures et CV à M. DUPONT, DRH – avenue de Bourgogne – 54511 VANDOEUVRE LES NANCY Cedex. Email : [email protected] L’AFAEI Rosselle et Nied recrute, pour ses deux foyers d’accueil médicalisés de Saint Avold et Forbach, 2 médecins coordinateurs, 0.20 ETP hebdo (7h), conditions salariales – Convention Collective de 1966. Envoyer CV + lettre de candidature à : M. le directeur de secteur FESAT Les Amarres – Chemin Napoléon – 57730 VALMONT L’Association Mosellane pour le dépistage des maladies cancéreuses, AMODEMACES, recherche un médecin à temps partiel, Contact : Mme ESCOFFRES ou Dr DESHAYES Tél. : 03.87.76.08.18 ou 03.87.76.11.45 Dr MERSCH cherche un remplaçant ou collaborateur ou futur associé pour son cabinet libéral. Tél. : 06.80.30.55.57 Le centre médical diététique l’ALUMNAT à ScyChazelles cherche médecin remplaçant à mi-temps ou temps plein pour plusieurs mois Contact : Dr DEDENON-MAYER ou Dr ZERGUINE Tél : 03.87.60.31.11 ITEP de Boulay – Moissons Nouvelles recherche un médecin psychiatre à temps partiel. Contact : Mme PEIGNIER Tél. : 03.87.79.15.93 Le service de santé scolaire recherche 2 médecins pour des contrats mensuels de 120 heures de vacations sur le secteur d’Hayange et Sarreguemines. Contact : Dr MULLER Tél. : 03.87.56.05.69 Mail : [email protected] L’établissement pour handicapés « Les Tournesols » de Marly recherche un médecin salarié pour ses services MAS et FAM. Expérience en rééducation et/ou psychiatrie souhaitée Contact : M. SPANNAGEL – Directeur Tél. : 03.87.16.49.53 Le Conseil Général recherche un médecin – chef de service d’unité territoriale de PMI sur le sillon Metz-Thionville. Poste à temps plein. Qualification : pédiatrie, gynécologie, psychiatrie ou médecine générale. Contacts : Dr BADOIT ou Mme CHEVREUX Tél : 03.87.56.30.81 ou 03 87 21 50 46 Emails : [email protected] [email protected] Médecin généraliste recherche un associé sur Metz. Bonne activité, cabinet informatisé. Ouverture actuelle : 4 jours et demi par semaine. Frais de présentation variable (selon activité réalisée). Contact : Dr Anne DE MICHELE Tél. : 06.82.48.64.35 Suite au départ en retraite de son médecin généraliste, la commune de Reding recherche un nouveau praticien. Mise à disposition d’un local de plain-pied, proche d’une pharmacie et des commerces. Peu de gardes Contact : la Mairie Tél. : 03.87.25.75.60 Recherche un médecin sur secteur de RedingSarrebourg. Tél : 03.87.03.38.87 INFORMATIONS GENERALES SPECIALITES MEDICAMENTEUSES NON REMBOURSABLES De plus en plus de médecins prescrivant une spécialité non remboursée indiquent à leurs patients le prix qu’ils doivent payer à leur pharmacien, prix relevé chez les officinaux qui pratiquent des tarifs bas afin de capter la patientèle des autres confrères. N° 2 - octobre 2012 Le prix des médicaments ou autres produits non remboursables est libre. Il est donc normal de constater des écarts d’ailleurs prévus par le législateur. Il est essentiel que chaque patient garde le libre choix de ses professionnels de santé dans le respect des dispositions réglementaires (loi du 4 mars 2002 – code de déontologie). Bulletin du Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins de la Moselle LE GUIDE DES MEDICAMENTS : Utiles, Inutiles ou Dangereux ? Les grands médias, presse nationale, hebdomadaires, télévision se sont emparés de ce guide écrit par les Professeurs Philippe Even et Bernard Debré pour jeter le trouble dans l’esprit de nos patients ! Ce sont 400 médicaments examinés dans cet ouvrage de 900 pages. Notre propos n’est pas de fustiger la démarche, par ailleurs fort louable, de décrédibiliser les prescriptions inutiles. Mais plutôt d’apporter une réponse à tous ces malades, inquiets de voir leurs maux traités par des médicaments inutiles, voire dangereux ? 1er Le code de déontologie nous engage à « donner des soins consciencieux, attentifs, conformes aux données actuelles de la science ». 2ème Ces données actuelles de la science évoluent en permanence et nécessitent une réactualisation, une information objective, critique et continue. 3ème Il existe des institutions et des autorités, des organismes professionnels, des revues scientifiques indépendantes qui ont toute légitimité pour transmettre ces informations. Mais il faudrait peut-être, là aussi, inciter à prescrire moins et à bon escient ! en fonction des recommandations (HAS, Formation initiale et continue, Sociétés savantes VIDAL, Banques médicamenteuses….). 4ème Souvent nos prescriptions sont dictées, aussi, par les services hospitaliers et les confrères spécialistes : alors que faire de ces prescriptions « étiquetées » dangereuses voir mortelles, nous demandent nos patients ? Bien souvent notre réponse se traduit par un long silence embarrassé. Il aurait été peut-être plus opportun pour nos deux auteurs d’accompagner leur ouvrage d’un « guide du bon usage des réponses à apporter à nos malades » morts d’angoisse devant ces révélations ! Un « Service médical rendu » utile. CREATION D’UN SERVICE DE GARDE TELEPHONIQUE EN ALLERGOLOGIE Le réseau ALLERGOLOR, Allergologie en Lorraine Champagne Ardenne apporte un nouveau service à tous les médecins dans le but d’améliorer la prise en charge des patients allergiques. Il s’agit de la mise en place d’une garde téléphonique en Allergologie, baptisée ALLERGOTEL. Elle donnera aux médecins demandeurs un avis diagnostique et/ou thérapeutique, en contactant le numéro suivant : 03.83.85.26.30 du lundi au vendredi de 9h à 18h sauf jours fériés. ème 7 JOURNEE REGIONALE D’INFECTIOLOGIE - 10 NOVEMBRE 2012 Le service de maladies Infectieuses et Tropicales et le ème réseau Antibiolor organisent la 7 journée d’Infectiologie le 10 novembre 2012. N° 2 - octobre 2012 Pour plus d’informations ainsi que pour obtenir le programme de cette journée et les modalités d’inscription, veuillez contacter : Professeur Thierry MAY – service de Maladies Infectieuses et Tropicales. Bâtiment des Spécialités Médicales Philippe CANTON - rue du Morvan - 54511 VANDOEUVRE Cedex Tél. 03.83.15.40.97 Fax. : 03.83.15.70.27 E mail : [email protected] LA PERSONNE DE CONFIANCE La loi du 4 mars 2002 a institué la personne de confiance. Cette notion s’inscrit dans un contexte qui fait référence explicitement à deux valeurs éthiques centrales : la dignité de la personne et le respect de l’autonomie de la personne. Ce rapport rappelle : Qui peut être désigné personne de confiance ? Selon les termes de la loi, il peut s’agir d’un parent, d’un proche ou du médecin traitant. Le terme « parent » laisse toute latitude à l’intéressé pour désigner comme personne de confiance l’un ou l’autre des membres de la famille, selon des critères qui lui seront personnels. Un « proche » est beaucoup plus difficile à définir ; il suppose que les deux « parties » se connaissent bien, entretiennent une relation qui soit suffisamment approfondie pour qu’en cas de besoin, la personne désignée soit en mesure de faire connaître, les souhaits et opinions du patient. On ne peut pas choisir, en cas d’hospitalisation, son voisin de chambre. Bien que la loi le permette, on voit mal comment le médecin traitant pourrait dans son rôle habituel être désigné comme personne de confiance de l’un de ses patients. Son rôle est d’informer le patient sur son état, les traitements qu’il lui propose, éventuellement le conseiller. Il ne peut en même temps être celui qui traduit le choix du patient sauf en cas d’hospitalisation. Enfin, il faut supposer, bien que la loi ne l’indique pas, que la personne de confiance est majeure et ne fait pas l’objet d’une quelconque incapacité. Comment désigner la personne de confiance ? Il suffit de la nommer par écrit. Sa disposition ne fait pas l’objet d’une procédure particulière. Faut-il une carte comme pour les dons d’organe ? Le médecin qui en est informé doit le consigner dans son dossier ou y conserver le document signé. En quelles circonstances ? Prise en charge en cas d’ hospitalisation Prise en charge dans le cadre d’un réseau de santé ou de soins Dans le cadre de la recherche biomédicale Dans le cadre de la recherche des caractéristiques ou d’empreintes génétiques d’une personne Dans le cadre de la loi N° 2005-370 du 22 avril 2005 relative aux droits des malades en fin de vie dite Loi Léonetti. La désignation de la personne de confiance peut intervenir à tout moment. Elle n’est pas limitée dans le temps et peut être révoquée à tout moment. Bulletin du Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins de la Moselle Quel rôle joue la personne de confiance ? La personne de confiance accompagne le patient, La personne de confiance assiste aux entretiens, Elle peut aider le patient à prendre des décisions, La personne de confiance ne peut que s’exprimer au nom du patient et non en son nom propre mais parfois, alors que le patient n’ose pas ou est sous le choc d’une annonce, la personne de confiance peut poser des questions que le patient aurait souhaité poser et recevoir du médecin des explications qu’elle pourra répéter au patient. Elle ne se substitue pas au patient. En d’autres termes, le fait de se conformer à l’avis de la personne de confiance ne saurait écarter, sur le plan médicolégal, la responsabilité du professionnel de santé. La personne de confiance ayant accepté se doit de savoir ce que le patient désire et faire observer ses volontés. Son rôle est différent si le patient est conscient ou non ; en revanche si le patient est incapable de s’exprimer c’est, selon la loi, à la personne de confiance que le médecin s’adresse en premier. En effet, au terme de l’art. 1111-4, lorsque la personne est hors d’état d’exprimer sa volonté, aucune intervention ou investigation ne peut être réalisée, sauf urgence ou impossibilité, sans que la personne de confiance prévue à l’article L. 1111-6, ou la famille, ou à défaut, un de ses proches ait été consulté ». L’article 37 du code de déontologie médicale rappelle que dans ce cas, la personne de confiance peut demander la mise en œuvre de la procédure collégiale et si elle n’en prend pas l’initiative, elle est informée dès qu’elle a été prise de la décision de la mettre en œuvre. Elle est consultée sur les souhaits qu’aurait exprimés le patient, à défaut d’avoir rédigé des directives anticipées, et son avis doit être pris en compte dans la décision de limitation ou d’arrêt de traitement. La nature et les motifs de la décision lui sont communiqués. Certaines situations non exclusivement médicales, socio-familiales, culturelles pourraient être plus aisément résolues ou améliorées avec l’aide d’une personne de confiance. Bien entendu, tout le champ de la gérontologie avec notamment des patients fragiles, vulnérables voire atteints de maladies neurodégénératives altérant le jugement, devrait pouvoir bénéficier du soutien d’une personne désignée comme étant de confiance. Personne de confiance et secret médical Le secret médical n’est pas levé vis-à-vis de la personne de confiance et celle-ci n’a pas accès au dossier médical ; mais elle assiste, à la demande du patient, aux entretiens ; elle ne devrait pas assister à l’examen médical du patient. Celui-ci devrait rester un colloque singulier permettant aussi au médecin d’affiner la relation médecin/malade. La personne de confiance est par là même soumise au secret ensuite. Toutefois, l’art. L. 1110-4 précise : « En cas de diagnostic ou de pronostic grave, le secret médical ne s’oppose pas à ce que la famille, les proches de la personne malade ou la personne de confiance définie par l’article L. 1111-6 reçoivent les informations nécessaires destinées à leur permettre d’apporter un soutien direct à celle-ci, sauf opposition de sa part. N° 2 - octobre 2012 TRANSMISSION DU DOSSIER MEDICAL La loi N° 2002-303 du 4 mars 2002 a défini les conditions d’accès et de transmission du dossier médical, en particulier en terme de délais. Lorsque la demande est effectuée par un patient, il apparait indispensable que la demande de transmission soit formulée par écrit par le patient luimême avec communication éventuelle au médecin de son choix. Pour information, le délai de communication à réception de la demande est de 8 jours pour un dossier récent et de 2 mois pour les dossiers dont la dernière pièce remonte à 5 ans. Accès aux informations personnelles de santé Le principe de cet accès et ses conditions sont fixés par les articles L. 1111-7 et R. 1111-1 à R. 111-8 du Code de la Santé Publique. Article L. 111-7 modifié par la loi N° 2007-131 du 31 janvier 2007 : « Toute personne a accès à l’ensemble des informations concernant sa santé détenues, à quelque titre que ce soit, par des professionnels et établissements de santé, qui sont formalisées ou ont fait l’objet d’échanges écrits entre professionnels de santé, notamment des résultats d’examen, comptes rendus de consultation, d’intervention, d’exploration ou d’hospitalisation, des protocoles et prescriptions thérapeutiques mis en œuvre, feuilles de surveillance, correspondances entre professionnels de santé, A l’exception des informations mentionnant qu’elles ont été recueillies auprès de tiers n’intervenant pas dans la prise en charge thérapeutique ou concernant un tel tiers. Elle peut accéder à ces informations directement ou par l’intermédiaire d’un médecin qu’elle désigne et en obtenir communication, dans des conditions définies par voie réglementaire au plus tard dans les huit jours suivant sa demande et au plut tôt après qu’un délai de réflexion de quarante-huit heures aura été observé. Ce délai est porté à deux mois lorsque les informations médicales datent de plus de cinq ans ou lorsque la commission départementale des soins psychiatriques est saisie en application du quatrième alinéa… ». Motif de la demande Celui-ci doit être parfaitement circonstancié dans les limites de la loi. Le médecin répond uniquement à cette demande dans le cadre strict des situations définies par la loi. Qui peut demander la communication informations personnelles de santé ? des De son vivant, La personne concernée, Son représentant légal (si le patient est mineur ou majeur sous tutelle), Le médecin qu’elle aura désigné comme intermédiaire Bulletin du Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins de la Moselle Peuvent avoir accès, dans les conditions prévues à l’article L. 1111-7 du Code de la Santé Publique, aux informations la concernant. Après son décès, ses ayant droit peuvent avoir accès aux informations personnelles de santé sauf volonté contraire exprimée par la personne avant son décès, aux seules indications qui leur sont nécessaires : pour connaître les causes de la mort, pour défendre la mémoire du défunt, pour faire valoir ses droits. Ont la qualité d’ayant droit : Les successeurs légaux dans l’ordre établi par le code civil En l’absence de conjoint successible, et dans l’ordre précis : - les enfants et leurs descendants ; - les père et mère -les frères et sœurs et les descendants de ces derniers, - les ascendants autres que les père et mère - les collatéraux autres que les frères et sœurs et les descendants de ces derniers. Chacune de ces catégories constitue un ordre d’héritiers qui exclue les suivants. Les successeurs testamentaires du défunt En cas de conflit entre eux, l’opposition d’un ayant droit ne fait pas obstacle à ce qu’un autre ayant droit doive justifier de sa qualité (acte de notoriété, certificat d’hérédité) et préciser par écrit lors de sa demande parmi les trois motifs prévus par la loi, celui pour lequel il a besoin de l’information (article R. 1111-7). S’il refuse l’accès à l’information, le médecin doit motiver son refus (situation particulière et délicate justifiant argumentation de la part du médecin). Ce refus ne fait pas obstacle, le cas échéant à la délivrance d’un certificat médical dès lors que ce certificat ne comporte pas d’informations couvertes par le secret médical. Sources : http://www.conseil-national.medecin.fr DESC du groupe I Un médecin, ayant exercé pendant une durée équivalente à la durée de la formation conduisant au diplôme d’études spécialisées au titre duquel il exerce, peut solliciter la délivrance d’un diplôme d’études spécialisées complémentaires du groupe I. Il s’agit de la possibilité, pour un spécialiste d’acquérir une spécialité complémentaire par une validation des acquis de l’expérience, délivrée par un jury comprenant des représentants de l’Université et de l’Ordre des Médecins. Un arrêté va déterminer chaque année, pour chaque région, et par spécialité, au vu des besoins de la population, le nombre maximum de diplômes d’études spécialisées complémentaires du groupe I susceptibles d’être délivrés par reconnaissance de l’expérience professionnelle. Le dossier de demande de DESC I doit mentionner les compétences, les connaissances et les aptitudes, du candidat. Il comprend tout document rendant compte de son expérience, du domaine et de la durée de son activité professionnelle, les attestations correspondant aux formations suivies ainsi que la copie des diplômes obtenus ou les attestations correspondantes. La demande de délivrance d’un diplôme d’études spécialisées complémentaires du groupe I par validation de l’expérience professionnelle est déposée, er avant le 1 mars de chaque année. Le médecin ne peut déposer sa demande qu’auprès de l’université désignée pour la région où il exerce (Université de Lorraine). Liste des Diplômes d’Etudes Spécialisées Complémentaires (DESC du groupe I) concernés ADDICTOLOGIE ALLERGOLOGIE et IMMUNOLOGIE CLINIQUE ANDROLOGIE CANCEROLOGIE (avec les 5 options : traitements médicaux des cancers, chirurgie cancérologique, réseaux de cancérologie, biologie en cancérologie, imagerie en cancérologie) DERMATOPATHOLOGIE FOETOPATHOLOGIE HEMOBIOLOGIE – TRANSFUSION MEDECINE LEGALE et EXPERTISES MEDICALES MEDECINE DE LA DOULEUR ET MEDECINE PALLIATIVE MEDECINE DE LA REPRODUCTION MEDECINE D’URGENCE (arrêté du 22/09/04) MEDECINE DU SPORT MEDECINE VASCULAIRE NEONATOLOGIE NEUROPATHOLOGIE NUTRITION ORTHOPEDIE DENTO-MAXILLO-FACIALE PATHOLOGIE INFECTIEUSE et TROPICALE, CLINIQUE et BIOLOGIQUE PHARMACOLOGIE CLINIQUE et EVALUATION DES THERAPEUTIQUES PSYCHIATRIE DE L’ENFANT et DE L’ADOLESCENT DIVERS INFORMATIONS GERONTOLOGIQUES Nous faisons suite à notre article du bulletin précédent dont un des objectifs était de sensibiliser à une culture gérontologique. Nous souhaitons ici apporter quelques N° 2 - octobre 2012 précisions concernant l’usage de certains termes et documents fréquemment utilisés en gériatrie. La définition du degré d’autonomie préservée est essentielle car détermine les possibilités du maintien à domicile d’une part et conditionne l’attribution de l’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie) ainsi que son Bulletin du Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins de la Moselle niveau d’autre part. La détermination du groupe AGGIR permet de classer l’autonomie du patient en 6 grands groupes GIR (groupe iso ressource) ; lorsque la personne âgée est encore relativement autonome mais a besoin d’une petite aide (ménage ou courses) elle est en GIR 5 ou 6 ; lorsqu’elle devient par contre dépendante, elle sera classée de GIR 1 (le plus lourd) à GIR 4 (dépendance moindre). Le Conseil Général de chaque département collationne les dossiers APA renseignés et détermine le niveau de l’allocation attribuée. Le dossier APA est renseigné pour la partie médicale par le médecin traitant ou bien par le médecin hospitalier en cas d’hospitalisation, l’assistante sociale se chargeant de la partie administrative et financière avec l’aide de la famille. Concernant la partie médicale, il est capital que celle-ci soit remplie de façon exhaustive et précise dans tous ses items et cela tout particulièrement pour la grille d’autonomie; bien entendu, il ne faut pas omettre de préciser l’identité du patient, de dater, de signer et d’apposer le cachet médical. Toute la documentation type est disponible dans les Conseils Généraux ou auprès des assistants sociaux. [email protected] Principaux relais gérontologiques CLIC (Centre Local d‘information et de coordination). Les CLIC sont une compétence départementale mise en œuvre par le Conseil Général du département et gérée par le secteur associatif. Ses missions consistent à apporter une aide individuelle aux personnes âgées et à leur entourage dans tous les aspects de la vie quotidienne, à organiser des actions collectives d’information et de promotion de la santé favorisant le soutien à domicile des séniors, à coordonner les interventions professionnelles autour de la personne âgée dans le respect des champs de compétence des partenaires. Les réseaux de santé gérontologiques. Leur mission est de proposer une prise en charge des personnes âgées à leur domicile et d’améliorer l’organisation et l’efficience du maintien à domicile .Ils permettent de développer des articulations et partenariats avec la médecine ambulatoire, les services et établissements sociaux et médico-sociaux, les établissements hospitaliers, les SSIAD, les CLIC… Les MAIA (maison pour l’autonomie et l’intégration des malades Alzheimer) Les MAIA sont des structures destinées à coordonner la prise en charge des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Elles offrent également un accompagnement à leur entourage. Elles s’articulent autour de plusieurs missions dont : la mise en place d’actions de soutien aux aidants de la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer; la mise en commun de moyens pour le recrutement de personnel social, médical, paramédical, administratif; l’interdisciplinarité autour de la personne malade et la mise en place de prises en charge continues adaptées à ses besoins. Contacts MAIA 57 : 03 87 56 31 41 - www.cg57.fr rubriques : vivre la Moselle solidarité, personnes âgées www.geronto-nord-lorraine.com N° 2 - octobre 2012 Dans le cadre de l’aide à apporter aux personnes âgées à domicile, il est possible de faire appel à deux types de services différents, à savoir un Service d’Aide et d’Accompagnement à Domicile (SAAD) ou un Service de Soins Infirmiers A Domicile (SSIAD). Ces services ont des compétences et des modalités d’intervention différentes ce qui suggère de procéder à une bonne orientation de la personne âgée lorsqu’il est question de solliciter l’un ou l’autre de ces services. Un SAAD assure des prestations d’aide à la personne pour les actes essentiels lorsque ceux-ci sont assimilés à des actes de la vie quotidienne (aide à la toilette, à l’habillage, au déplacement et aux taches ménagères…). Ces prestations sont effectuées par des auxiliaires de vie. Par contre, un SSIAD assure entre autre, sur prescription médicale, des toilettes avec soins infirmiers d’hygiène et de confort réalisées par des aides-soignants sous la responsabilité d’un infirmier coordonnateur. Ces prestations sont destinées à des patients dont l’état de santé, dans le cadre d’une phase aiguë d’une maladie invalidante ou maladie chronique avec complications, nécessite des gestes techniques et une surveillance quasi quotidienne (toilette rendue délicate en raison de précaution à prendre en cas de douleur, état cutané à surveiller, présence d’escarre, flessum accentué des membres inférieurs, sonde de gastrostomie. Dans ces situations, les infirmières libérales peuvent bien évidemment être sollicitées. Ces professionnels peuvent, en effet, de par leur démarche de soins infirmiers, entrer dans une prise en charge de soins complète du patient. Pour plus d’informations contacter Dr Marie PERREINBALTER, pilote MAIA et du dispositif de coordination autour de la personne âgée Conseil Général 57 : 03.87.56.32.90 ou [email protected] Numéros à ne pas oublier : N° national maltraitance envers les personnes âgées et handicapées : 39 77 ou départemental : ALMA 57 : 03.87.37.25.25 N° « allo service public »: 39.39 Le placement de la personne âgée Il existe en Moselle un formulaire unique de demande d’admission en hébergement définitif, en accueil temporaire ou en accueil de jour. Il est à remplir par le médecin traitant ou hospitalier si la personne âgée est hospitalisée (pour la partie médicale), par la famille pour la partie administrative. Il est judicieux de faire des photocopies lorsque des demandes sont réalisées contemporainement sur plusieurs établissements. Ce dossier est téléchargeable sur le site : www.cg57.fr rubrique : vivre la Moselle, personnes âgées. On peut y trouver également la liste des établissements d’accueil. Bulletin du Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins de la Moselle LA BPCO : UNE MALADIE QUI SE DEPISTE Le centre de médecine préventive de Vandoeuvre lès Nancy (Dr HELFENSTEIN) a réalisé une étude sur la BPCO en Lorraine ; le taux de mortalité régional, de 17 pour 100 000 dépasse de 50% le taux de mortalité national (11p 100 000) .Certains territoires au passé industriel présentent un taux du double du taux national : territoire de Briey, de Thionville et du bassin houiller. La maladie évolue de façon insidieuse, prolongée et les signes cliniques sont souvent négligés, ce qui explique que deux malades sur trois ne connaissent pas leur maladie. Cette maladie peut être prévenue, dépistée et traitée avant le stade de handicap respiratoire, c’est pourquoi la BPCO fait partie des priorités de santé publique en région Lorraine. L’ARS de Lorraine a décidé de financer un programme de dépistage de la BPCO co-piloté par l’URPS – Médecins et l’union des caisses – centre de médecine préventive (UC – CMP) avec le soutien du Réseau insuffisance respiratoire de Lorraine(RIR). Ce programme est mis en œuvre dans 10 territoires de santé. La mesure du souffle au cabinet s’effectue avec un mini spiromètre mis à disposition par l’ARS de Lorraine; en fonction de cette mesure le patient pourra être orienté vers un pneumologue pour confirmation de la BPCO et sa prise en charge. Des cycles de formation des médecins généralistes ont été réalisés en 2011 et se poursuivent en 2012. Les médecins qui dépistent la BPCO adressent pour chaque patient dépisté une fiche d’identification et les mesures spirométriques réalisées à l’UC–CMP. Une rémunération des médecins participant à ce dépistage est prévue. L’accord du patient est systématiquement requis pour qu’il rentre dans ce dépistage ; en outre, il peut à tout moment, conformément aux accords de la CNIL, demander son éviction du fichier. Une forte mobilisation des médecins généralistes dans cette campagne devrait permettre d’identifier des malades méconnus et de leur faire bénéficier d’une prise en charge précoce comportant traitement médicamenteux et véritable éducation thérapeutique. Pour plus d’informations : contacter le Dr HELFENSTEIN (03 83 44 87 00) ou sur le site www.rirlorraine.org espace «pro»: lien direct « campagne de dépistage » à partir de la page d’accueil. COMMISSION D’AIDE AUX MALADES DE LA LIGUE CONTRE LE CANCER REDACTION DES CERTIFICATS MEDICAUX Le comité départemental de la ligue contre le cancer consacre une part importante de son budget à aider des patients dont la situation financière est mise en difficulté par la découverte d’un cancer que ce soit chez un adulte ou un enfant. La constitution du dossier de demande d’aide appelle à certaines précisions .Le dossier comprend un volet social et financier établi par l’assistance sociale de secteur. Le certificat médical transmis sous pli cacheté « confidentiel médical » n’est lu que par le médecin de la commission ; il est ensuite détruit .Il doit comprendre le diagnostic histologique, la localisation, le stade de la maladie c’est-à-dire s’il s’agit d’un traitement initial, d’une rechute ou si la maladie est à un stade N° 2 - octobre 2012 plus évolué. En effet l’aide octroyée dépend de ces différents paramètres qui doivent donc être portés à la connaissance du comité qui statuera. Une aide plus ou moins importante sera accordée; un dossier initialement correctement renseigné permettra une aide financière plus rapide dans ces situations difficiles. PACEMAKER ET INCINERATION : UN MELANGE EXPLOSIF Lorsqu’un patient décède à l’hôpital, en clinique ou à domicile, un médecin doit établir un certificat de décès. Plus exactement, il est nécessaire et obligatoire que le médecin établisse un certificat médical précisant que le décès ne présente pas de difficultés médico-légales et que le défunt n’est pas atteint de l’une des maladies contagieuses répertoriées par l’OMS. En matière de crémation, le médecin doit, également, préciser si le défunt est porteur d’un appareil contenant une pile (stimulateur cardiaque, défibrillateur, pompe physiologique etc.). Au regard de ce certificat de décès, le service de l’état civil délivrera ensuite une autorisation, cette dernière étant nécessaire en vue de la crémation. Parfois, il se peut que le médecin oublie malheureusement de procéder à cette vérification de la présence ou non d’un appareil contenant une pile… ce qui peut être lourd de conséquences. Avant d’envisager cette situation, rappelons les règles légales en matière de crémation. LES REGLES EN VIGUEUR La crémation Comme nous l’avons vu, l’incinération nécessite une autorisation de la part des services civils de la Mairie. Pour l’obtenir, Il faut : - une demande préalable du défunt ou de la personne qui pourvoit aux funérailles - un certificat médical attestant que le décès ne présente aucune difficulté médico-légale et que le défunt n’est pas porteur d’une prothèse cardiaque. Selon l’article R 2213-15 du Code des Collectivités Territoriales « si la personne décédée était porteuse d’une prothèse fonctionnant au moyen d’une pile, un médecin ou un thanatopracteur atteste de la récupération de l’appareil avant la mise en bière ». Si le patient décédé porte une telle prothèse, le retrait est, en effet, obligatoire pour permettre la crémation souhaitée. Celle-ci doit alors avoir lieu au moins 24 heures, et au plus tard 6 jours après le décès. Les cendres peuvent être ensuite dispersées dans un espace spécialement aménagé ou recueillies dans une urne fermée et remise à la famille qui peut la conserver, la sceller sur un monument, la déposer dans un columbarium ou l’inhumer. Le rôle des pompes funèbres Constituent une mission de service public relevant des pompes funèbres : - le transport du corps avant et après la mise en bière - l’organisation des obsèques - les soins de conservation Bulletin du Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins de la Moselle Une fois l’autorisation de crémation obtenue, le corps est mis en bière, c’est-à-dire dans un cercueil, par la société des pompes funèbres, et ce à la demande de la famille. Et l’accident se produit… - Au cours de la crémation, se produit une explosion Cet événement peut être consécutif à l’explosion du pacemaker du patient décédé. Le souffle causé par l’explosion peut alors provoquer d’importants désordres au niveau du four. D’après les renseignements recueillis par des experts dans le cadre de différents dossiers, il ressort que ce phénomène de souffle à l’intérieur du four, où les températures peuvent dépasser les 1000°, est d’ailleurs connu. Cet effet de souffle dans un milieu confiné comme le four est comparable à un tir à l’aide d’un canon avec un boulet de 8 kg… - Quid des responsabilités ? Rappelons, tout d’abord, l’hypothèse évoquée : l’omission de retrait du pacemaker. Dans cette hypothèse, la responsabilité civile professionnelle du médecin pourra être engagée. En effet, le certificat de décès établi et signé par le praticien ne mentionne pas la présence d’une prothèse avec pile sur le corps du patient, ce qui a conduit à la mise en bière et l’incinération du corps sans que le pacemaker n’ait été extrait du corps. La société des pompes funèbres pourrait-elle voir sa responsabilité civile engagée ? De prime abord, on pourrait penser qu’il est aisé pour l’employé de la société des pompes funèbres de relever la présence du pacemaker, ceci d’autant plus que ce dernier manipule et prépare le corps avant la mise en bière (prenons l’exemple d’un patient très amaigri, rendant la prothèse visible, auquel on aurait passé une chemise…). On peut ainsi s’interroger sur le fait de savoir si la société de pompes funèbres, bien qu’elle ne soit soumise légalement à aucune obligation de contrôle de la présence d’un pacemaker, n’engagerait pas sa responsabilité civile pour négligence en laissant se poursuivre la crémation. La réponse dépendrait ici avant tout de la description exacte des circonstances de la mise en bière. Le fait que la mission de service public d’une société de pompes funèbres limite son champ d’action à la conservation du corps laisse toutefois à penser que sa responsabilité ne serait pas retenue dans la plupart des cas. Tel ne serait pas, cependant, le cas pour un thanatopracteur qui procède à l’embaumement du corps. - Un coût loin d’être négligeable Le coût d’acquisition, en valeur à neuf, d’un four crématoire est d’environ 300 000 euros. Le montant moyen de ces sinistres, heureusement rares, ne consiste qu’en la remise en état du four qui est évaluée, en moyenne, à 25 000 euros. A cela s’ajoute, en outre, la perte financière du centre funéraire. En effet, l’explosion nécessite un arrêt complet du four puis sa réparation. Ce délai, plus ou moins long, sera source d’une perte d’exploitation dont le centre funéraire demandera remboursement. Ces pertes pourront être importantes car toutes les villes – même moyennes – ne possèdent pas de four d’incinération. Enfin, ajoutons à cela que la famille du patient décédé pourrait solliciter l’indemnisation de son préjudice moral. QUID DE LA RESPONSABILITE MEDICALE ?? REUNIONS PLENIERES DU CONSEIL DEPARTEMENTAL DE L’ORDRE DES MEDECINS Lors de chaque séance du Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins, il est procédé à : Tenue du tableau, Contrats, Contentieux disciplinaires, Décisions administratives, Trésorerie, Informations. SEANCE DU JEUDI 29 MARS 2012 Sous la présidence du Docteur Daniel DELATTRE, Etaient présents : Les Docteurs Gilbert ALIN, Guy BLAISE, Isabelle BOHL, Jean Christophe BRETON, Bernard CHRISTIAN, Alix FIORLETTA, André GILLES, Jean-Louis KOLOPP, Thierry LARDENOIS, Bertrand MEYER, Michel NABET, Emmanuel PIERRE, Olivier ROBARDET, Marcel WENDLING, Jean Luc YORIATTI Etaient excusés : Les Docteurs Philippe BERGER, Laurent DAP, Pierre LINDAS, Philippe THOMAS, Le Dr DE BERNARDI, ARS médecin délégué territorial Quorum atteint, la séance est ouverte à 20 heures 30. Le procès-verbal de la séance plénière du Conseil Départemental en date du 23 février 2012 a été adopté à l’unanimité des présents à cette séance. Le procès-verbal de la séance plénière du Conseil Départemental en date du 21 janvier 2012 a été validé par le CNOM. Etaient absents : Le Docteur Philippe LEMARIE, N° 2 - octobre 2012 Bulletin du Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins de la Moselle TENUE DU TABLEAU CONTENTIEUX DISCIPLINAIRES Après trois demandes de dossier à son médecin, une patiente porte plainte contre ce dernier pour nonrespect de la loi de mars 2002 sur le dossier médical. Ce médecin ayant fait fi de cette demande va devoir se déplacer pour une conciliation suivie d’un déplacement à la Chambre Disciplinaire de Première Instance. Médecins inscrits – nouveau régime : 9 Radiations du Tableau : 3 Capacités : 3 Demandes de nomination : 5 PROCEDURES DE QUALIFICATIONS Selon les avis des Commissions Nationales de Première TRESORERIE Instance d’Appel. Le Docteur Jean Louis KOLOPP, Trésorier, présente Avis favorables suivis par le Conseil : 2 l’état des comptes et l’état des cotisations ordinales CONTRATS soumis à l’étude de la Commission restant à percevoir pour 2010 et 2011. Contrats salariés : 29 Contrats d’association : 3 Contrats d’intervention en EHPAD : 12 Contrats d’activité libérale en hôpital : 2 Contrat de collaborateur libéral : 1 Contrats d’exercice en clinique : 3 Contrats de remplacement régulier et de courte durée : 2 Convention : 1 Contrat de mise à disposition de matériel, de personnel et de locaux professionnels : 1 Contrats de mise à disposition : 3 Contrats d’assistanat : 2 Contrats de remplacements simples : 41 Le Conseil examine les demandes d’exonération de cotisation 2012 et décide d’exonérer 6 médecins. Une aide d’urgence est accordée à Mme ALANDISSEM, veuve du Dr Hayat ALANDISSEM. INFORMATIONS Les nouvelles circulaires du CNOM sont présentées et commentées par le Président. La séance est levée à 22 heures 30, la prochaine réunion est fixée au 26/04/2012. SEANCE DU JEUDI 26 AVRIL 2012 Sous la présidence du Docteur Daniel DELATTRE, Etaient présents : Les Docteurs Guy BLAISE, Isabelle BOHL, Jean Christophe BRETON, Laurent DAP, Philippe LEMARIE, Pierre LINDAS, Bertrand MEYER, Michel NABET, Emmanuel PIERRE, Olivier ROBARDET, Philippe THOMAS, Jean Luc YORIATTI Le Dr DE BERNARDI, ARS médecin délégué territorial CONTRATS soumis à l’étude de la Commission Contrats salariés : 12 Contrats d’intervention en EHPAD : 5 Contrats d’activité libérale en hôpital : 6 Contrats de médecins coordonateurs en EHPAD : 2 Contrats de remplacements simples : 38 CONTENTIEUX DISCIPLINAIRES Etaient excusés : Les Docteurs Gilbert ALIN, Philippe BERGER, Bernard CHRISTIAN, André GILLES, Jean-Louis KOLOPP, Mr X. reproche à un radiologue une erreur de diagnostic à l’origine d’une orchidectomie dans les Thierry LARDENOIS, suites d’une torsion de testicule chez son fils. Le Etaient absents : radiologue n’a fait qu’une lecture d’imagerie médicale. Les Docteurs Alix FIORLETTA, Marcel WENDLING A la fin de la conciliation, le père se demande s’il ne Quorum atteint, la séance est ouverte à 20 heures faut pas se retourner contre le médecin traitant qui ne s’est pas appuyé sur la clinique. L’affaire sera traitée 30. par le Chambre Disciplinaire de Première instance. Le procès-verbal de la séance plénière du Conseil Départemental en date du 29 mars 2012 a été adopté Mme X. reproche à un expert son comportement à l’unanimité des présents à cette séance. arrogant pendant l’examen. Même si le praticien s’inscrit en faux contre les propos qui lui sont prêtés, TENUE DU TABLEAU Mme X. maintient sa plainte. Le Conseil considère à l’unanimité des présents que les faits reprochés ne Médecins inscrits – nouveau régime : 6 sont pas détachables de la mission de contrôle et que Radiations du Tableau : 5 par conséquent il n’appartient pas au Conseil de Capacité : 1 prendre la décision de transmettre cette plainte. Demandes de nomination : 3 Selon les avis des Commissions Nationales de Première Mme X. sur les conseils de l’ARS et de la CRCI de Instance d’Appel. Lorraine nous informe du vécu de son père âgé de 75 Avis favorables suivis par le Conseil : 5 ans, décédé lors de son hospitalisation où il a été opéré et où on lui a demandé un dépassement N° 2 - octobre 2012 Bulletin du Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins de la Moselle d’honoraires de 2000 euros. L’affaire sera traitée par le Chambre Disciplinaire de Première instance. Une patiente porte plainte contre un ophtalmologue à la suite de séquelles invalidantes suite à une chirurgie réfractive. Le praticien estimait avoir respecté en son âme et conscience les protocoles opératoires en vigueur, ainsi que son obligation d'information vis-à-vis de la patiente. La plainte a été retirée. TRESORERIE Le Docteur Jean Luc YORIATTI, Trésorier adjoint, présente l’état des comptes et l’état des cotisations ordinales pour 2011 et 2012. INFORMATIONS Les nouvelles circulaires du CNOM sont présentées et commentées par le Président. La séance est levée à 22 heures 45, la prochaine réunion est fixée au 24/05/2012. SEANCE DU JEUDI 24 MAI 2012 Sous la présidence du Docteur Daniel DELATTRE, Etaient présents : Les Docteurs Gilbert ALIN, Guy BLAISE, Isabelle BOHL, Jean Christophe BRETON, Bernard CHRISTIAN, Laurent DAP, André GILLES, Thierry LARDENOIS, Philippe LEMARIE, Pierre LINDAS, Bertrand MEYER, Michel NABET, Olivier ROBARDET, Jean Luc YORIATTI Contrat de collaboration libérale : 1 Contrat de mise à disposition : 1 Contrats de remplacements simples : 40 CONTENTIEUX DISCIPLINAIRES M. X. reproche au médecin une négligence dans le suivi de son père, qui a subi une amputation suite à un mélanome achromique. C’est en fait à son père d’engager une action en responsabilité civile pour que la plainte soit recevable. Ce dernier ne souhaite pas Etaient excusés : Les Docteurs Philippe BERGER, Jean-Louis KOLOPP, poursuivre. Emmanuel PIERRE, Philippe THOMAS, Mme X. reproche l’établissement d’un certificat médical Le Dr DE BERNARDI, ARS médecin délégué territorial dont la complaisance est évidente. L’affaire sera traitée Etaient absents : par le Chambre Disciplinaire de Première instance. Les Docteurs Alix FIORLETTA, Marcel WENDLING A la suite d’un signalement de la CPAM de Moselle, à Quorum atteint, la séance est ouverte à 20 heures propos du comportement d’un médecin concernant le 30. tact et la mesure, il apparait aux membres du Conseil Le procès-verbal de la séance plénière du Conseil que le tact et la mesure ont été respectés et que le Départemental en date du 26 avril 2012 a été adopté médecin n’a commis aucune faute déontologique. à l’unanimité des présents à cette séance. Une patiente reprochait la qualité des produits utilisés dans le cadre d’injections d’acide hyaluronique. A l’issue TENUE DU TABLEAU de la réunion de conciliation, elle décide de ne pas mettre en cause le médecin. Médecins inscrits – nouveau régime : 10 Radiations du Tableau : 2 TRESORERIE Capacités : 2 Demande de nomination : 1 Le Docteur Jean Luc YORIATTI, Trésorier adjoint, présente l’état des comptes et l’état des cotisations PROCEDURES DE QUALIFICATIONS ordinales pour 2011 et 2012. Selon les avis des Commissions Nationales de Première Le Conseil examine les demandes d’exonération de Instance d’Appel. cotisation 2012 et décide d’exonérer 1 médecin. Avis favorables suivis par le Conseil : 8 CONTRATS soumis à l’étude de la Commission INFORMATIONS Les nouvelles circulaires du CNOM sont présentées et commentées par le Président. Contrats salariés : 9 Contrat d’intervention en EHPAD : 1 Contrats d’activité libérale en hôpital : 7 Contrats de remplacement en hôpital : 2 La séance est levée à 22 heures 30, la prochaine réunion est fixée au 21/06/2012. SEANCE DU JEUDI 21 JUIN 2012 Sous la présidence du Docteur Daniel DELATTRE, Etaient présents : N° 2 - octobre 2012 Les Docteurs Gilbert ALIN, Guy BLAISE, JeanChristophe BRETON, Bernard CHRISTIAN, Laurent DAP, Daniel DELATTRE, Alix FIORLETTA, André Bulletin du Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins de la Moselle GILLES, Jean-Louis KOLOPP, Philippe LEMARIE, Contrats d’association : 2 Pierre LINDAS, Bertrand MEYER, Emmanuel PIERRE, Contrats de remplacements simples : 40 Olivier ROBARDET, Philippe THOMAS et Jean-Luc YORIATTI CONTENTIEUX DISCIPLINAIRES Etaient excusés : Les Docteurs Isabelle BOHL, Thierry LARDENOIS Le Dr DE BERNARDI, ARS médecin délégué territorial Un malade reproche à un médecin expert son comportement et les propos tenus au cours de l’expertise à laquelle il s’est rendu à la demande de son Etaient absents : administration dans le cadre d’une reconnaissance de Les Docteurs Philippe BERGER, Michel NABET, Marcel maladie professionnelle. Il lui fait également le reproche WENDLING de ne pas lui avoir communiqué copie de ses conclusions et conteste leur contenu. Le médecin précise avoir transmis son rapport à la Quorum atteint, la séance est ouverte à 20 heures commission de réforme, et au médecin traitant dans les 30. quinze jours. Il fait part d’agissements de l’intéressé et de son père pour la modification de ses écrits. La plainte Le procès-verbal de la séance plénière du Conseil est maintenue. Départemental en date du 24/05/2012 a été adopté Le Conseil ne peut que transmettre la plainte en à l’unanimité des présents à cette séance. précisant que les motifs ne peuvent être considérés comme recevables. Le Conseil National de l’Ordre des Médecins a validé les procès-verbaux du 23/02/2012 et du La CPAM a transmis au CDOM un dossier concernant la 29/03/2012. pratique tarifaire d’un médecin conventionné en secteur 2. Ses tarifs sont affichés en salle d’attente et ses TENUE DU TABLEAU patients sont informés lors de la prise de rendez vous. Le CDOM, en séance plénière au vu de ces données, Médecin inscrit – ancien régime : 1 conclut que le médecin a respecté le tact et la mesure. Médecins inscrits – nouveau régime : 17 Radiations du Tableau : 5 TRESORERIE Capacités : 5 Demande de nomination : 1 Le Docteur Jean Louis KOLOPP, Trésorier, présente l’état mensuel des comptes et l’état des cotisations PROCEDURES DE QUALIFICATIONS ordinales pour 2011 et 2012. Selon les avis des Commissions Nationales de Première Le Conseil examine les demandes d’exonération de Instance d’Appel. cotisation 2012 et décide d’exonérer 3 médecins. Avis favorables suivis par le Conseil : 11 Le Trésorier propose d’allouer une somme de 3000 euros pour le fils d’un médecin décédé, sur le compte de CONTRATS soumis à l’étude de la Commission l’entraide, pour lui permettre de payer ses frais de scolarité. Contrats salariés : 14 Contrat d’exercice en clinique : 1 Contrat d’intervention en EHPAD : 1 Contrats d’activité libérale en hôpital : 14 Contrats de bail professionnel : 2 Contrats de remplacement en hôpital : 7 Contrat d’exercice en commun : 1 Contrat de cession de cabinet : 1 Contrat de mise à disposition : 1 INFORMATIONS Les nouvelles circulaires du CNOM sont présentées et commentées par le Président. La séance est levée à 22 heures 30, la prochaine réunion est fixée au 13/09/2012. SEANCE DU JEUDI 13 SEPTEMBRE 2012 Sous la présidence du Docteur Daniel DELATTRE, Etaient présents : Les Docteurs Isabelle BOHL, Jean-Christophe BRETON, Laurent DAP, Daniel DELATTRE, Alix FIORLETTA, André GILLES, Jean-Louis KOLOPP, Thierry LARDENOIS, Jean-Paul MERLIN, Bertrand MEYER, Michel NABET, Olivier ROBARDET, Philippe THOMAS, Jean-Luc YORIATTI et Patricia DE BERNARDI, Médecin Délégué A.R.S. Etait absent : Le Docteur Emmanuel PIERRE Quorum atteint, la séance est ouverte à 20 heures. Le procès-verbal de la séance plénière du Conseil Départemental en date du 21/06/2012 a été adopté à l’unanimité des présents à cette séance. Le Conseil National de l’Ordre des Médecins a validé les procès-verbaux du 26/04/2012 et du 24/05/2012. Etaient excusés : Les Docteurs Gilbert ALIN, Philippe BERGER, Guy BLAISE, Bernard CHRISTIAN, Philippe LEMARIE, Pierre LINDAS N° 2 - octobre 2012 Bulletin du Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins de la Moselle leurs patients. Ils conviennent de ne plus collaborer hors urgence. TENUE DU TABLEAU Médecin inscrit – ancien régime : 1 Médecins inscrits – nouveau régime : 12 Radiations du Tableau : 17 Capacités : 4 Demandes de nomination : 5 Une médiation a eu lieu entre le gérant d’une clinique et un médecin ayant signé un contrat avec celle-ci. Même si le médecin se sent lésé, c’est la signature au bas du contrat qui l’emporte. Une patiente faisait grief à un médecin d’avoir établi un mauvais diagnostic lors de sa prise en charge aux urgences, après agression, et avoir établi un certificat Selon les avis des Commissions Nationales de Première médical précisant une ITT inférieure à 8 jours. La patiente s’est trouvée satisfaite lorsque le médecin lui a Instance d’Appel. communiqué les références de son assurance RCP qui Avis favorables suivis par le Conseil : 8 prendra l’affaire en charge. PROCEDURES DE QUALIFICATIONS CONTRATS soumis à l’étude de la Commission 1 Contrats salariés : 21 Contrats d’intervention en EHPAD : 12 Contrats d’activité libérale en hôpital : 8 Contrats de remplacement en hôpital : 8 Contrats de collaboration libérale : 2 Contrats d’exercice en commun : 2 Contrats de cession de parts sociales : 2 Contrat de cession de cabinet : 1 Contrats de mise à disposition : 2 Contrats d’association : 7 Contrat de tenue de cabinet de médecin décédé : 1 Contrat de médecin contrôleur des arrêts de travail : Contrats de remplacements simples : 126 TRESORERIE Le Docteur Jean Louis KOLOPP, Trésorier, présente l’état mensuel des comptes et l’état des cotisations ordinales pour 2011 et 2012. Le Conseil examine les demandes d’exonération de cotisation 2012 et décide d’exonérer 1 médecin. Dans le cadre de l’Entraide, une aide de 5 000 € est accordée à l’épouse d’un médecin atteint d’une grave maladie et en difficulté. Un Don de 2 000 € est accordé à l’AMMPPU pour financer la réalisation de son programme 2012-2013. INFORMATIONS CONTENTIEUX DISCIPLINAIRES Les nouvelles circulaires du CNOM sont présentées Il n’y a pas eu de plainte mais de nombreuses et commentées par le Président. médiations. La séance est levée à 22 heures 30, la prochaine réunion est fixée au 18/10/2012. Deux médecins sont venus exprimer la dégradation de leurs relations professionnelles qui se répercutait sur Au cours de ces séances, il a été procédé aux : INSCRIPTIONS ANCIEN REGIME Dr Anne-Marie ANDRE, Médecin salarié PMI HAYANGE Dr Jean-Luc PETIT, Anesthésiste Réanimateur, CHR Bel Air de THIONVILLE NOUVEAU REGIME Dr Anca-Liliana ARDELEAN, Radiologue à l’Hôpital Robert Pax de SARREGUEMINES Dr Félix ARRONDO, Psychiatre au SMPR de METZ QUEULEU Dr Carmen-Ionela BADIU, Neurologue au CHR Bel Air de THIONVILLE Dr Eric BAUER, Médecin salarié au Centre Le Hohberg de SARREGUEMINES Dr Codrut BERCEA, Psychiatre au CHS de SARREGUEMINES Dr Annette BERNARDOFF, Médecin du Travail, LA POSTE PAGNY LES GOIN Dr Diana BERRIOT, Médecin salarié, EFS Lorraine Champagne de METZ N° 2 - octobre 2012 Dr Pascal BOULLAND, Anesthésiste Réanimateur HIA LEGOUEST de METZ Dr Cristi-Emilian CARAGATA, Psychiatre au CHS de SARREGUEMINES Dr Maria CASTRO Y RODRIGUEZ, Cardiologue à HAYANGE Dr Charles CHRISTOPHE, Cardiologue à la Clinique Claude Bernard de METZ Dr Brice CUNIN, Anesthésiste Réanimateur à l’Hôpital Maternité de METZ Dr Laurence DELIQUE, Gastroentérologue au CHR de METZ Dr Géraldine DEMOULIN, Gynécologue Obstétricien à l’Hôpital Maternité de METZ Dr Anne-Charlotte DIDAUX, Praticien contractuel au CHR de METZ Dr Adeline DROSS, médecin non exerçane demeurant à ARS SUR MOSELLE Dr Dalila EL BAHJA, Gynécologue Obstétricien à l’Hôpital Maternité de METZ Dr Amandine FANARA, Médecin généraliste remplaçante demeurant à METZ Bulletin du Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins de la Moselle Dr Amandine FANJEAUX, Médecin généraliste remplaçante demeurant à LONGEVILLE LES SAINT AVOLD Dr Lucia FLORESCU, Pneumologue, Hôpital de Hoff de SARREBOURG Dr Sébastien GETTE, Anesthésiste Réanimateur au CHR de METZ Dr Leonce GAYIBOR, Angiologue à HAGONDANGE Dr Razvan-Nicolaie GOSPODARU, Neurologue au CHR de METZ Dr Oana GHEORGHE-STANCULET, Ophtalmologiste, CHR de METZ Dr Aurora HORNET, Anesthésiste Réanimateur à Alpha Santé à HAYANGE Dr Emmanuelle HOURIEZ-BERTOLO, Pédiatre à METZ Dr Dominique ICHAI, Ophtalmologue remplaçante demeurant à LANDONVILLERS Dr Tamas ILLES, Chirurgien Orthopédiste aux HPM Site Belle Isle de METZ Dr Christian LANDY, Anesthésiste Réanimateur HIA LEGOUEST de METZ Dr Audrey LE MAUX, Médecin généraliste remplaçante demeurant à METZ Dr Pascal LE VAOU, Psychiatre au CHR Bel Air de THIONVILLE Dr Clément LEMAIRE, Ophtalmologue remplaçant demeurant à SAINT YVI Dr Raffaele LONGO, Oncologue médical au CHR de METZ Dr Sébastien MAHLER, Praticien Hospitalier au CHR de METZ Dr Pascale MARTIN, Pneumologue HPM Site Belle Isle de Metz Dr Pascale MICAELLI-BERTRAND, Praticien contractuel au CH de SARREBOURG Dr Charles MOUSA MAKSOUR, Cardiologue, CHR Bel Air de THIONVILLE Dr Adriana MUNTEAN, Radiologue, CHR de METZ Dr Andrei OPREA, Psychiatre au CHS de SARREGUEMINES Dr Elise PIOT, Praticien contractuel au CHR Bel Air de THIONVILLE Dr Mihai-Sorin PRECUP, Chirurgien orthopédiste Hospitalier au CHR de METZ Dr Lelia PRUNA, Spécialiste en médecine interne, CHR de METZ Dr Céline RENKES, Neurologue au CHR de METZ Dr Evelyne SIMON, Psychiatre à SARREGUEMINES Dr Maria-Roxana SOLOMON, Psychiatre au CH de LORQUIN Dr Hélène STAERMAN-LUCK, Médecin salarié, EFS Lorraine Champagne METZ Dr Agnieszka STRYKOWSKA, Anesthésiste au CHR Bel Air de THIONVILLE Dr Christina TSAKIRI, Médecin généraliste, USLD CHARLEVILLE SOUS BOIS Dr Giovanna VALENTI-DALI, Psychiatre au CHR Bel Air de THIONVILLE Dr Liviu VERINCEANU, Pneumologue au CHR Bel Air de THIONVILLE Dr Nicu Gabriel VILAU, Radiologue, CH de SARREBOURG Dr Mohammed YACOUBI, Oncologue option radiothérapie, CHR Bel Air de THIONVILLE Dr Nicolas WILLIET, Gastroentérologue remplaçant demeurant à NANCY N° 2 – octobre 2012 Dr Didier ZUND, Chirurgien Généraliste au CH de FORBACH RADIATIONS Les Drs Assia BOUDOUR-BENZIADA, Christian BUCHER, Aurora-Cassandra CILT, Gilles DARDENNE, Elsa DUBOIS, Dominique FENART, Aline FRANCESCHI Tina-Alba GALLA, Pascal GILLET, Patricia GISSELAIRE, Estelle GONZALEZ, Valérie GREEN-BENNOUNA, Anne-Laure GUERIN, Basam HAMDAM, Jules-Edgard KAKEU FOTSING, Clément LEMAIRE, Jeanne MEYER, Muhamud MINANI, Delphine MORETTINI, Ana Maria PALADE, Caroline POUJET-JASSON, Hacéne SADOK, Hoang TRAN MINH, Georgeta TUDORICA, Ali VALIZADEH, Luc WEIDNER qui ont quitté le département sont radiés du Tableau départemental. Les Drs Henrike ADLER, Julie BALTUS, Dietlinde HADAVI, Henryk MARCZUK, Sorina NICOLAE et Konstantinos SIPAKIS sont radiés du Tableau départemental pour convenance personnelle. QUALIFICATIONS DE SPECIALISTES ANESTHESIE ET REANIMATION Dr Pascal BOULLAND (DES du 01/11/2007) Dr Christian LANDY (DES du 31/10/2011) Dr Agnieszka STRYKOWSKA (diplôme polonais du 10/11/2010) MEDECINE GENERALE Dr Anne-Charlotte DIDAUX (DES du 07/06/2012) Dr Adeline DROSS (DES du 11/04/2012) Dr Amandine FANARA (DES du 05/04/2012) Dr Amandine FANJEAUX (DES du 09/02/2012) Dr Audrey LE MAUX (DES du 26/04/2012) Dr Elise PIOT (DES du 30/04/2012) Dr Christina TSAKIRI (DES du 13/10/2011) REANIMATION MEDICALE Dr Laura MULLER (commission de qualification le 03/04/2012) ONCOLOGIE OPTION RADIOTHERAPIQUE Dr Dr Mohammed YACOUBI (DES du 01/05/2009) ONCOLOGIE OPTION MEDICALE Dr Raffaele LONGO (diplôme italien du 16/10/2000) CARDIOLOGIE & MALADIES VASCULAIRES Dr Charles MOUSA MAKSOUR (NPA arrêté du 15/06/2012) GASTRO-ENTEROLOGIE & HEPATOLOGIE Dr Nicolas WILLIET (DES du 31/10/2011) RADIODIAGNOSTIC ET IMAGERIE MEDICALE Dr Anca-Liliana ARDELEAN (diplôme roumain du 16/01/2012) Dr Adrian GRAMADA (diplôme roumain du 03/01/2012) Dr Adriana MUNTEAN (diplôme roumain du 13/03/2012) Bulletin du Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins de la Moselle Dr Nicu Gabriel VILAU (diplôme roumain du 03/05/2012) PSYCHIATRIE Dr Félix ARRONDO (DES du 14/06/2012) Dr Codrut BERCEA (diplôme roumain du 03/05/2012) Dr Cristi-Emilian CARAGATA (diplôme roumain du 03/01/2012) Dr Andrei OPREA (diplôme roumain du 03/05/2012) Dr Evelyne SIMON (DES du 15/12/2011) Dr Maria-Roxana SOLOMON (diplôme roumain du 16/12/2011) GERONTOLOGIE Dr Valérie HOSTERT (19/10/2011) Dr Nathalie ORBEN (19/10/2011) Dr Florence OTHELET (19/10/2011) Dr Patrick PILMES (13/10/2011) MEDECINE D’URGENCE Dr Pascal BOULLAND (03/07/2001) Dr Pascale MICAELLI-BERTRAND (21/01/2003) Dr Jean-Luc PETIT (23/10/1990) PNEUMOLOGIE Dr Lucia FLORESCU (diplôme roumain du 03/01/2011) OPHTALMOLOGIE Dr Oana GHEORGHE-STANCULET (diplôme roumain du 03/01/2011) MEDECINE DE CATASTROPHE Dr Pascal BOULLAND (07/10/1994) Dr Pascale MICAELLI-BERTRAND (10/04/2001) Dr Jean-Luc PETIT (30/05/1989) ALLERGOLOGIE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET TRAUMATOLOGIQUE Dr Jacky GASNIER (commission de qualification le 02/04/2012) Dr Tamas ILLES (diplôme hongrois du 25/04/1991) Dr Mihai-Sorin PRECUP (diplôme roumain du 03/01/2012) Dr Emmanuelle HOURIEZ-BERTOLO (23/10/2009) MEDECINE AEROSPATIALE Dr Pascale MICAELLI-BERTRAND (23/06/2008) DESC CHIRURGIE GENERALE CANCEROLOGIE Dr Klaus OBERSTE-VORTH (diplôme allemand du 29/05/2012) Dr Laurence DELIQUE (17/11/2011) Dr Mohammed YACOUBI (31/10/2010) MEDECINE INTERNE MEDECINE D’URGENCE Dr Steliana TOMA-SUSMAN (commission de qualification le 26/04/2012) Dr Céline FEINTRENIE (31/10/2011) Dr Caroline SANDER (19/10/2001) GYNECOLOGIE-OBSTETRIQUE Dr Dalila EL BAHJA (DES du 30/04/2012) MEDECINE GENERALE (commission qualification 26/09/2012) AUTORI Pierre, BALAND-PELTRE Karine, BIZOT Claude, BOURGKARD Corinne, BRESOLIN Francis, CARBONIERO Teresa, COURBION Nathalie, DATOLA Caterina, DECHOUX Edouard, ECUER Laure, FLICK Jean François, FURGONI Julien, GHOUILA Farida, HAOUCHINE Samir, KAMMERER Klaus, KOBIS Frédéric, LEICK Michel, MALNOURY Brigitte, MERSCH Marc, MICLOT Mireille, PECQUEUX Isabelle, RAIMOND Jacques, REDON Jean François, SEICHEPINE Jean Marc, STRAZIELLE François, VACHER-SEYTOUX François, ZERGUINE Mohamed RAPPEL : PROLONGATION DU DELAI DE QUALIFICATION DE SPECIALISTE EN MEDECINE GENERALE er JUSQU’AU 1 OCTOBRE 2014 CAPACITES MEDECINE & BIOLOGIE DU SPORT PSYCHIATRIE ENFANT& ADOLESCENT Dr Stéphanie SCHIELE (31/10/2011) CORRECTIONS ANNUAIRE 2012 Il fallait lire… Docteur HOSLIN-DEBES Isabelle, MEDECINE DU TRAVAIL -12 rue du Kiem L-8075 BERTRANGE Docteur LEMARECHAL Pierre, CHIRURGIE GENERALE 48 avenue Merlin – 57100 THIONVILLE 1947-1976- DIJON Docteur GONZALEZ Estelle Faculté : MARSEILLE Docteur POPOVICI Alina Qualification : CARDIOLOGIE Un petit oubli… Docteur LEMARIE Dominique n° 4015 - PEDIATRIE 18 rue de Pont à Mousson – 57000 METZ Naissance : 1957- thèse : 1989 à NANCY Dr Ali BOUDEMAGH (14/06/2012) Dr Pascale MICAELLI-BERTRAND (04/04/2006) Dr Rabah MECHELFEK (26/06/2011) N° 2 – octobre 2012 Bulletin du Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins de la Moselle Nous rappelons à votre mémoire les Confrères décédés Dr Robert BRION, de Montigny lès Metz, décédé le 07/08/2012 à l’âge de 73 ans Dr Claude CARDON, de Metz, décédé le 14/08/2012 à l’âge de 65 ans Dr André GENIN de Hagondange, décédé le 01/05/2012 à l’âge de 85 ans Dr Guy GOUGAUD, de Thionville, décédé le 01/08/2012 à l’âge de 69 ans Dr Gaston HENRY, de Metz, décédé le 02/08/2012 à l’âge de 97 ans Dr Jean LAFOURCADE de Montigny lès Metz, décédé le 29/04/2012 à l’âge de 88 ans Dr Jacques LAPELERIE, de Forbach, décédé le 28/02/2011 à l’âge de 82 ans Dr François LAUVRAY de Delme, décédé le 06/06/2012 à l’âge de 92 ans Dr Bertrand LEGRANDJACQUES de Basse Ham, décédé le 30/07/2012 à l’âge de 60 ans Dr Jean MARCHAL de Failly, décédé le 18/08/2011 à l’âge de 87 ans Dr Gilbert MATHIS, de Waldweistroff, décédé le 09/09/2012 à l’âge de 66 ans Dr François PEIFFER de Velleron (84), décédé le 24/04/2012 à l’âge de 72 ans Dr Marc RETTEL de Montigny lès Metz, décédé le 22/03/2012 à l’âge de 54 ans Dr Jean RUBERT, de Forbach, décédé le 27/06/2012 à l’âge de 93 ans Dr Michel TREHEUX, de Bitche, décédé le 25/06/2012 à l’âge de 64 ans Dr Serge VITTOZZI, d’Ottange, décédé le 02/04/2012 décédé à l’âge de 82 ans Dr Guy ZALOSZYC de Sarrebourg, décédé le 29/03/2012 à l’âge de 55 ans Dr Lucien ZELER, de Forbach, décédé le 07/07/2012 à l’âge de 82 ans N° 2 – octobre 2012 Bulletin du Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins de la Moselle CONSEIL DEPARTEMENTAL DE L’ORDRE DES MEDECINS DE LA MOSELLE Président Dr DELATTRE Daniel, 33 rue de Lessy 57160 CHATEL SAINT GERMAIN Vice-Présidents Dr BOHL Isabelle, 30 rue Emile Zola 57300 HAGONDANGE Dr BLAISE Guy, 1 rue du Poitou 57970 YUTZ Secrétaire Général Dr THOMAS Philippe, 24 bd St Symphorien 57050 LONGEVILLE LES METZ Secrétaire Adjoint Dr LINDAS Pierre, HPM Site Sainte Blandine 57045 METZ CEDEX 1 Trésorier Dr KOLOPP Jean Louis, 9 rempart Saint Thiébault 57000 METZ Trésorier Adjoint Dr YORIATTI Jean Luc, Centre hospitalier le Secq de Crépy 57220 BOULAY Conseillers Dr ALIN Gilbert, 21 rue du Fort des Bordes 57070 METZ Dr BERGER Philippe, 13 place J. Schaff 57950 MONTIGNY LES METZ Dr BRETON Jean Christophe, 8 Grand’Rue 57525 TALANGE Dr CHRISTIAN Bernard, CHR Hôpital de Mercy 57530 ARS LAQUENEXY Dr DAP Laurent, 17 rue de Sarre 57070 METZ Dr FIORLETTA Alix, 4c avenue de Gaulle 57120 ROMBAS Dr GIBELLI BOULAY Maryvonne, 19 rue Sainte Croix 57200 SARREGUEMINES Dr GILLES André, 2 rue J.B. Charcot 57950 MONTIGNY LES METZ Dr LARDENOIS Thierry, 89 route de Thionville 57440 ANGEVILLERS Dr MERLIN Jean Paul, 5 rue Lazare Hoche 57100 THIONVILLE Dr MEYER Bertrand, 94 route de Thionville 57185 VITRY SUR ORNE Dr NABET Michel, Clinique Claude Bernard BP 45050 57072 METZ CEDEX 3 Dr PIERRE Emmanuel, HPM – Site Belle Isle 57045 METZ CEDEX 1 Dr ROBARDET Olivier, 79 rue de Metz 57525 TALANGE Commission des Contrats : Drs KOLOPP, NABET, ROBARDET Commission Presse/Bulletin : Drs ALIN, BLAISE, CHRISTIAN, DAP, DELATTRE, THOMAS, YORIATTI Commission Permanence des Soins : Drs BRETON, DELATTRE, THOMAS, Commission de conciliation : Drs BLAISE, CHRISTIAN, DELATTRE, KOLOPP, LINDAS, NABET, PIERRE, THOMAS, YORIATTI Commission Départementale de Qualification en spécialité : Drs BOHL, CHRISTIAN, LINDAS, PIERRE Commission Départementale de Qualification en Médecine Générale : - Titulaires : Drs BLAISE, DELATTRE, LARDENOIS, THOMAS - Suppléants : Drs ALIN, BERGER, GIBELLI, MEYER Commission d’entraide de la Moselle : - Drs GILLES, LARDENOIS, ROBARDET Relations avec l’AFEM : Dr HOFFMANN Gilbert Secrétariat : Mmes Sylviane GALANTINI, Lydia HEBTING, Céline HORDEZ, Nathalie POUILLON N° 2 - octobre 2012 Bulletin du Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins de la Moselle