CINE-CLUB - Centre Culturel Ernest Renan

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CINE-CLUB - Centre Culturel Ernest Renan
CENTRE CULTUREL ERNEST RENAN
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CINE-CLUB
Programmation 2015/2016
Mercredi 7 octobre : MASQUES (1987) film de Claude Chabrol avec Philippe Noiret, Robin Renucci,
Bernadette Lafont, Monique Chaumette, Anne Brochet, Roger Dumas. F 100mn
Sous le pseudonyme de Roland Wolf (Robin Renucci), un jeune homme se fait inviter dans la maison de
campagne de Christian Legagneur (Philippe Noiret), un présentateur vedette de télévision cynique et cupide.
Persuadé que celui-ci a fait disparaître sa sœur quelques années plus tôt, il va mener son enquête dans une
atmosphère oppressante où le mensonge est roi.
Polar savamment huilé, le film griffe le milieu de la télévision et ses bateleurs prétendument débonnaires.
Claude Chabrol donne libre cours à son ironique perversité. Toute une faune crapoteuse nage en rond :
masseuse à l'oeil torve (Bernadette Lafont), secrétaire silencieuse et glacée (Monique Chaumette). Philippe
Noiret règne en majesté sur ce ballet de faux-semblants. Faux amis, faux gentils, faux biographe (Robin
Renucci) et vraie princesse, séquestrée à cause d'un mystérieux secret : Anne Brochet, dont c'était le premier
grand rôle, compose une « victime » lumineuse et butée.
Critiques TV de Télérama par Cécile Mury
Mercredi 4 novembre : LES 39 MARCHES (1935) film d'Alfred Hitchcock avec Madeleine Caroll et
Robert Donat. GB – VOST 85mn
Richard Hannay héberge une femme menacée par une mystérieuse organisation : les 39 marches. Retrouvée
assassinée à son domicile, Richard est soupçonné de meurtre...
Sorti en 1935, « Les 39 marches” est l'un des films les plus célèbres de la période anglaise d'Alfred Hitchcock.
C'est avec ce film que le maître a conquis Hollywood.
Mercredi 9 décembre : MON ONCLE (1958) film franco-italien de Jacques Tati avec Jacques Tati, JeanPierre Zola, Adrienne Servantie, Alain Brécourt, Lucien Frégis. F 120 mn
Le petit Gérard aime passer du temps avec son oncle, M.Hulot, un personnage rêveur et bohème qui habite un
quartier populaire et joyeux de la banlieue parisienne. Ses parents M.et Mme Arpel, résident quant à eux dans
une villa moderne et luxueuse, où ils mènent une existence monotone et aseptisée. Un jour que Gérard rentre
d'une énième virée avec son oncle, M.Arpel prend la décision d'éloigner son fils de M.Hulot...
Avec ce nouveau bijou, Tati débute son chemin de croix en France en même temps qu’il acquiert la
reconnaissance internationale. Bardé de récompenses (dont un Oscar du Meilleur Film Etranger).
Mercredi 13 janvier : BONJOUR (1959) film japonais de Yasujiro OZU
VOST 129 mn
Dans une ville de la banlieue de Tokyo, la vie suit tranquillement son cours : les mères de famille s'occupent de
leur intérieur tout en jalousant celui des autres, les pères se croisent au café du coin et s'inquiètent de leur
retraite à venir, tandis que les fils passent leur temps à regarder la télévision chez un voisin trop excentrique.
Un soir, les jeunes Minaru et Isamu pressent leurs parents pour avoir leur propre poste de TV, en vain : l'aîné
se met alors en colère face à l'hypocrisie des adultes et décide de faire une “grève de la parole”, ausitôt suivi
par son jeune frère...
Un film magique ou simplement réaliste, et pourquoi pas les deux… D’une certaine manière, Bonjour ne dit
pas grand chose, et c’est déjà beaucoup.
Mercredi 10 février : DANS SES YEUX (2010) film argentin de Juan Jose Campanella et Eduardo
Sacheri, auteur du livre 'La pregunta de sus ojos' avec Benjamin Esposito, Soledad Villamil, Pablo rago.
VOST 129 mn
Un agent du ministère de la Justice à la retraite écrit l'histoire d'un viol suivi d'un meurtre commis 25 ans plus
tôt. Lui-même et son adjoint, touchés par l'attitude du veuf n'ont jamais classé le dossier.
Récompenses : Prix Goya 2010 du meilleur film étranger en espagnol
Oscar 2010 du meilleur film en langue étrangère
Festival du film policier de Beaune 2010 : grand prix du jury et prix du jury spécial police.
Mercredi 9 mars : WE WANT SEX EQUALITY (2010) comédie sociale, ' feel good movie' de Nigel Cole
avec Sally Hawkins, Daniel Mays, Rosamund Pike , Bob Hoskins GB VOST 113 mn
Première grève des ouvrières de l'usine Ford à Dagenham ( G-B) au printemps 1968.
Elles demandent l'égalité salariale.
Une histoire vraie qui dépasse le simple récit d’une crise sociale, le film aborde le profond bouleversement
culturel de 1968 et le changement du regard des femmes sur elles-mêmes et des hommes sur ces femmes.
Mercredi 20 avril : LE FAUSSAIRE (1981) drame de Volker Schlöndorff avec Hanna Schygulla, Bruno
Ganz, Jean Carmet D-F VOST 108 mn
Dans Beyrouth ravagée par la guerre civile, un reporter enquête sur les causes de ce conflit.
Il retrouve une ancienne maîtresse qui vit au Liban avec son mari.
Désespéré d'avoir dû tuer un Arabe, il rentre en Allemagne et refuse de vendre les fruits de son enquête.
Récompense : Prix du film allemand de la meilleure performance d'acteur pour Bruno Ganz.
Mercredi 11 mai : TALONS AIGUILLES (1992) comédie dramatique espagnole de Pedro Almodovar avec
Victoria Abril, Marisa Paredes, Miguel Bosé, Féodor Atkine. VOST 113 mn
Une chanteuse célèbre découvre après des années d'absence que sa fille Rebecca est mariée avec son ancien
amant. Il est assassiné et Rebecca s'accuse en direct à la télévision du meurtre de son mari…
Récompense : César 1993 du meilleur film étranger.
Mercredi 01 juin : ? SURPRISE, SURPRISE
Mercredi 22 juin : NEW YORK, NEW YORK (1977) Comédie musicale américaine de Martin Scorcese
avec Robert de Niro, Liza Minnelli. Musique : John Kander et Fred Ebb, au saxophone Georgie Auld.
VSOT 155 mn
Les Etats-Unis viennent d'obtenir la reddition du Japon. A New-York, un jeune soldat, saxophoniste se prépare
à fêter la victoire. Il se rend à une fête où il rencontre une jeune chanteuse qui ne répond pas à ses tentatives
de séduction. Le hasard les fait se retrouver plus tard dans la nuit, ils vont s'aimer, connaître la gloire , se
séparer pour se rencontrer à nouveau dix ans après…
Il constitue un hommage aux grandes comédies musicales des années 40/50, mêlé à une étude intimiste des
relations entre deux artistes.
Ce film a obtenu 5 nominations dans différents festivals.
Mercredi 7 octobre
: MASQUES (1987) de Claude Chabrol
avec Philippe Noiret, Robin Renucci, Bernadette Lafont, Monique
Chaumette, Anne Brochet, Roger Dumas.
Sous le pseudonyme de Roland Wolf (Robin Renucci), un jeune homme se
fait inviter dans la maison de campagne de Christian Legagneur
(Philippe Noiret), un présentateur vedette de télévision cynique et cupide.
Persuadé que celui-ci a fait disparaître sa sœur quelques années plus tôt,
il va mener son enquête dans une atmosphère oppressante où le
mensonge est roi.
Critiques TV de Télérama :
Polar savamment huilé, le film griffe le milieu de la télévision et ses
bateleurs prétendument débonnaires. Claude Chabrol donne libre cours à
son ironique perversité. Toute une faune crapoteuse nage en rond :
masseuse à l'oeil torve (Bernadette Lafont), secrétaire silencieuse et
glacée (Monique Chaumette). Philippe Noiret règne en majesté sur ce
ballet de faux-semblants. Faux amis, faux gentils, faux biographe (Robin
Renucci) et vraie princesse, séquestrée à cause d'un mystérieux secret :
Anne Brochet, dont c'était le premier grand rôle, compose une « victime »
lumineuse et butée.
Cécile Mury
LES 39 MARCHES
Film britannique de 1935.
Genre : espionnage, thriller
Durée : 1h25
Mercredi 4 novembre 2015
Alfred Hitchcock
Scénario : Charles Bennet d'après le roman homonyme de John Buchan.
Synopsis : A Londres , un homme rencontre une jeune femme qu'il cache chez lui où elle est
assassinée. Craignant d'être accusé il est poursuivi par des espions nazis et la police britannique…
Distribution : Robert Donat, Madeleine Carroll ( la 1ère ' blonde ' hitchcockienne), Lucie
Mannheim , Godfrey Tearle, Peggy Ashcroft et … Alfred Hitchcock à la 7ème minute, (il passe près
des deux héros qui prennent le bus).
Production : Gaumont british et française
!
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Revue!de!presse!
Novembre, mois de l’Economie Sociale et Solidaire, mais aussi celui du film documentaire.
Une bonne occasion d’éveiller nos consciences et notre regard de spectateur.
L'un des principes fondateurs de cette manifestation est de favoriser l'échange autour des
films en proposant, suite à la projection, des rencontres avec ceux qui les font. Fidèle à ce
principe la section Ciné-club du Centre Culturel Ernest Renan (CCER), reçoit Nina Faure,
le 25 novembre 2015 à 20h30 au Théâtre de l'Arche de Tréguier, pour présenter et
débattre sur le film :
OPERATION CORREA précédé du court-métrage inédit ON A MAL A LA DETTE
Film réalisé sur une l’histoire vraie mais méconnue, celle de la visite officielle à Paris en
novembre 2013 du Président de l’Equateur Rafael Correa. Economiste, universitaire,
catholique de gauche et parlant français, il prononce une conférence à la Sorbonne pour
expliquer comment son pays avait allégé le poids de sa dette extérieure, ignoré les
recommandations du Fonds monétaire international (FMI) et tourné le dos aux politiques
d'austérité qui, au moment où il s'exprimait, précipitaient l'Europe dans le marasme
économique.
On aurait pu imaginer que l'évènement mobiliserait les médias. A quelques exceptions près, le
silence de la presse fût assourdissant. Pourtant, le « miracle équatorien » - qualifié ainsi par
Patrick Bèle, journaliste au "Figaro" - ouvre une alternative dans un univers médiatique et
politique où l'austérité est un dogme.
Dans son nouveau film, en quelques entretiens, Pierre Carles et son équipe dont Nina Faure,
démontent un mythe. L'actualité n'est pas « objective ». L'actualité est construite.
Pourquoi ne pas avoir fait circuler cette parole et cette expérience, même à seule fin d'enrichir
le débat sur la crise économique que traverse l'Europe ?
Comme nous le rappelle le Monde diplomatique, Opération Correa met à nu certaines des
priorités des grands médias, la « circulation circulaire de l'information ». Et suggère à quoi
la presse pourrait servir si elle manifestait d'avantage de liberté.
C'est avec condescendance et un certain mépris pour son public, que l'ex animateur
responsable d'une revue de presse quotidienne sur France Inter, Ivan Levaï a eu cette réplique
qui a donné son titre au film : « On ne donne pas à boire aux ânes qui n'ont pas soif ».
Si comme nous vous avez soif, venez vous abreuver en notre compagnie. Venez poser vos
questions à notre invitée Nina Faure, co-réalisatrice du film, venue spécialement de
Montpellier.
Un film et une belle rencontre à ne pas manquer.
Entrée 3 EUR (la carte d'abonnement ciné-club n'inclut pas cette séance).
Ciné-club
Prochaine séance, le mercredi 9 décembre 20h30 à l'Arche
MON ONCLE (1958)
Film franco-italien de Jacques Tati, le grand maître du gag visuel, avec Jacques
Tati, Jean-Pierre Zola, Adrienne Servantie, Alain Brécourt, Lucien Frégis. F 120
mn
Le petit Gérard aime passer du temps avec son oncle, M.Hulot, un personnage
rêveur et bohème qui habite un quartier populaire et joyeux de la banlieue
parisienne. Ses parents M.et Mme Arpel, résident quant à eux dans une villa
moderne et luxueuse, où ils mènent une existence monotone et aseptisée. Un jour
que Gérard rentre d'une énième virée avec son oncle, M.Arpel prend la décision
d'éloigner son fils de M.H ulot...
Grâce à une impeccable science du cadrage, à l’utilisation novatrice de la bande
sonore pour signifier l’aliénation et à une préparation imparable des gags, Mon
oncle apparaît aujourd’hui encore comme un modèle de comédie, à mi-chemin
entre la tradition du burlesque muet et des expérimentations de la Nouvelle vague.
Audacieux à plus d’un titre, ce chef d’oeuvre a connu davantage de succès aux
Etats-Unis où il a obtenu l’Oscar du Meilleur Film étranger.
Avec cette version restaurée, on peut voir Mon oncle comme on ne l'a jamais vu ni
entendu. Un petit bijou burlesque qui provoque l’hilarité grâce à des gags
imparables, une réalisation inspirée et un regard assassin sur la société moderne.
Jubilatoire.
Ciné-club
Prochaine séance, le mercredi 13 janvier 20h30 à l'Arche
BONJOUR (1959)
film japonais de Yasujiro OZU VOST 129 mn
Dans une ville de la banlieue de Tokyo, la vie suit tranquillement son cours : les
mères de famille s'occupent de leur intérieur tout en jalousant celui des autres, les
pères se croisent au café du coin et s'inquiètent de leur retraite à venir, tandis que
les fils passent leur temps à regarder la télévision chez un voisin trop excentrique. Un
soir, les jeunes Minaru et Isamu pressent leurs parents pour avoir leur propre poste
de TV, en vain : l'aîné se met alors en colère face à l'hypocrisie des adultes et décide
de faire une grève de la parole , aussitôt suivi par son jeune frère...
Le personnage principal de Bonjour, c’est la télévision qui fait son entrée dans les
foyers japonais à la fin des années 50.
Avec son talent inégalable de moraliste, Yazujiro Ozu choisit une fois de plus
d’observer le quotidien pour le transfigurer en fiction populaire.
Usant des ficelles du genre burlesque, il aborde grâce au rire des thèmes importants
comme la vie de famille, l’essor de la société de consommation, les problèmes de
voisinage, les conflits générationnels, etc.
Un film magique ou simplement réaliste, et pourquoi pas les deux.
manière, Bonjour ne dit pas grand chose, et c’est déjà beaucoup.
D’une certaine
Ciné-club
Prochaine séance, le mercredi 10 février 2016 20h30 à l'Arche
DANS SES YEUX (2010)
film argentin de Juan José CAMPANELLA VOST 129 mn
D'après le roman d' Eduardo SACHERI 'La Pregunta de sus ojos'
Benjamin Esposito se plonge dans l'écriture d'un roman inspiré du meurtre d'une jeune
femme sur lequel il a enquêté 25 ans plus tôt, au temps des heures les plus sombres de
l'Argentine. Lui reviennent alors en mémoire un passé troublant, son obsession pour
découvrir le coupable et son histoire d'amour inachevée avec sa supérieure hiérarchique.
Mais on ne remue pas le passé impunément...
Ricardo Darin (Benjamin Esposito) et Soledad Villamil (Irene Menéndez) forment un duo
poignant en quête de vérité et de justice. Un chef-d'oeuvre récompensé par l'Oscar 2010 du
meilleur film étranger, le Goya du meilleur film hispano-américain et le Grand Prix du
Festival International du Film Policier de Beaune.
"Un thriller impeccable" D'une réalisation classique, impeccablement ficelé, cet étouffant
film d'atmosphère décline à loisir le thème de la vérité inscrite dans le regard. Le Monde.
"Captivant de bout en bout" La Croix
Ciné-club
Prochaine séance, le mercredi 9 mars 2016 20h30 à l'Arche
WE WANT SEX EQUALITY (2010)
film britannique de Nigel Cole VOST 113 mn
avec Sally Hawkins, Daniel Mays, Rosamund Pike , Bob Hoskins.
Première grève des ouvrières de l'usine Ford à Dagenham ( G-B) au printemps 1968. Elles demandent
l'égalité salariale. Ces femmes ont changé le monde !
Une histoire vraie qui dépasse le simple récit d’une crise sociale, le film aborde le profond bouleversement
culturel de 1968 et le changement du regard des femmes sur elles-mêmes et des hommes sur ces femmes.
Au départ, ces ouvrières affectées à l'assemblage des sièges n'avaient pourtant rien de suffragettes !
«Nous nous sommes révoltées contre une injustice, explique Gwen Davis. Ford venait de nous déclasser sur
l'échelle des salaires alors que nous faisions un travail très qualifié. Grâce aux conseils d'un contremaître,
interprété par Bob Hoskins dans le film, nous sommes allées plus loin en amenant la grève sur le terrain des
inégalités salariales entre hommes et femmes. Nous ne pensions pas que notre grève prendrait une telle
ampleur et qu'elle déclencherait une crise nationale. Il a fallu deux ans avant d'aboutir à l'égalité hommesfemmes. Mais pour obtenir enfin une rémunération correspondant à notre échelon, nous avons dû faire une
nouvelle grève, de sept semaines en 1984.»
Le 8 mars célèbre
la journée internationale des femmes
Officialisée par les Nations Unies en 1977, la Journée Internationale des Femmes trouve son
origine dans les luttes des ouvrières et suffragettes du début du XXe siècle, pour de meilleures conditions de
travail et le droit de vote.
C’est une journée de manifestations à travers le monde : l’occasion de faire un bilan sur la situation des
femmes. Traditionnellement les groupes et associations de militantes préparent des manifestations, pour
fêter les victoires et les acquis, faire entendre leurs revendications, afin d’améliorer la situation des femmes.
La Journée internationale des femmes reste aujourd’hui d’une brûlante actualité. Car tant que l’égalité entre
les hommes et les femmes ne sera pas atteinte, nous aurons besoin de la célébrer.
Avec la projection de "We want sex equality", la section ciné-club du CCER souhaite en ce jour
anniversaire rendre un hommage mérité aux ouvrières en lutte, à l'origine de ce film.
CINE-CLUB de TREGUIER au théâtre de l'Arche, 20 avril à 20h30:
" LE FAUSSAIRE" de VOLKER SCHLÖNDORFF et REGIS WARGNIER
drame de guerre
108 min
1981
Acteurs : Hanna Schygulla, Bruno Ganz, Jean Carmet
Musique: Maurice Jarre
Synopsis: Dans Beyrouth ravagée par la guerre, un reporter enquête sur les
causes réelles de ce conflit.
Il retrouve une ancienne maîtresse veuve d'un Palestinien.
Désespéré d'avoir dû tuer un arabe, le journaliste rentre
chez lui, en Allemagne et refuse de vendre les fruits de son enquête.
L'équipe du ciné-club du CCER
Ciné-club
Prochaine séance, le mercredi 11 mai 20h30 à l'Arche
TALONS AIGUILLES (1991)
Comédie dramatique espagnole de Pedro Almodovar
favec : Victoria Abril, Marisa Paredes, Miguel Bosé, Féodor Atkine. VOST
Une chanteuse célèbre découvre après des années d'absence que sa fille Rebecca est mariée
avec son ancien amant. Il est assassiné et Rebecca s'accuse en direct à la télévision du
meurtre de son mari. Un juge étrange arbitre ces mortelles retrouvailles.
Avec "Talons Aiguilles", Pedro ALMODOVAR nous offre la sublime confrontation de deux
femmes. Son plus grand succès public récompensé en 1993 par le César du meilleur film
étranger.
Un petit clin d'œil avec ce film au réalisateur Pedro Almodovar présent cette année en
Compétition officielle du Festival de Cannes avec "Julieta".
Un Festival qui ouvre ses portes le mercredi 11 mai.
L'histoire de l'Irlande est un long cri de douleurs et de
résistance
Aucun peuple n'a vocation à demeurer asservi.
Tout s'est joué il y a cent ans, le 24 avril 1916, à Dublin.
L'insurrection de Pâques ouvrait les portes de la liberté à un pays
occupé depuis sept siècles par les Anglais.
L'Irlande n'oubliera jamais les rebelles de 1916.
Le Centre Culturel Ernest Renan prend part à cette commémoration
en vous proposant
le mercredi 1er juin au Théâtre de l'Arche à 20h30 la projection du
film réalisé par Ken Loach
Le Vent se lève
Il y a dix ans, le mercredi 23 août 2006 voyait la sortie française
d’un des films irlandais les plus médiatisés de l’année : « Le Vent se
lève », du très engagé réalisateur Ken Loach. Le film, récompensé
par une Palme d'Or au Festival cannois, place sa trame dans le
contexte politique trouble des années 1920 en Irlande.
Résumé du Film
Des paysans s'unissent pour former une armée de volontaires
contre les Blacks & Tans, troupes anglaises envoyées par bateaux
entiers pour mater les velléités d'indépendance du peuple irlandais.
Par sens du devoir et amour de son pays, Damien abandonne sa
jeune carrière de médecin et rejoint son frère Teddy dans le
dangereux combat pour la liberté.
Alors que la détermination des insurgés mène les Britanniques dans
l'impasse, les deux parties conviennent d'un traité pour mettre fin
aux effusions de sang. Mais cette apparente victoire divise les
Irlandais qui luttaient jusque-là côte à côte et déclenche une guerre
civile : des familles se déchirent, des frères deviennent ennemis...
Un film en nuances, bâtit sur des démonstrations, un film
dénonciateur, sans sombrer dans la caricature anti-britannique. Le
Vent se lève est loin d'être un réquisitoire contre l'impérialisme
britannique, et s'emploie à dénoncer les dérives des 2 camps.
Le film tourne éternellement autour d'un débat contradictoire. Ken
Loach ne cherche pas à manipuler le spectateur et donne
simplement les éléments nécessaires à la compréhension des
mobiles des personnages. Car, s'il permet d'entendre les arguments
exprimés par chacun, lors de discussions, il se garde bien de
répondre ou de conclure.
Le spectateur ne peut alors que se transposer, et se sentir happé
par le film. C'est par ce vecteur que Ken Loach fait passer l'histoire
irlandaise d'un simple constat théorique, à une réalité violente et
dramatique. Les personnages écrivent l'Histoire, font l'Histoire et
sont l'Histoire.
Avec ce film, Ken loach dénonce une ambiguïté complexe : celle de
la dualité entre les sentiments humains, et les valeurs idéologiques
auxquelles les hommes s'astreignent afin de préserver un collectif,
au détriment des individualités.
De plus, les questions tournant autour de ce conflit sont, par leur
universalité, tout à fait justes, et implacables. La démocratie est-elle
sans faille ? La paix a-t-elle plus de prix que la liberté ? Jusqu'où
l'homme peut-il aller pour ses croyances ? Aucune réponse ne sera
ici donnée : Ken loach n'a que trop compris l'intérêt de la réflexion
autonome de son public.
Le Vent se lève est donc un film à voir, et à revoir.
Un grand film à la dimension humaine et historique bouleversante.
Entrée 5 € (la carte d'abonnement ciné-club n'inclut pas cette
séance).
Mercredi 22 juin : NEW YORK, NEW YORK (1977) Comédie
musicale américaine de Martin Scorsese
avec Robert de Niro, Liza Minnelli. Musique : John Kander et Fred Ebb, au saxophone
Georgie Auld.
VSOT 155 mn
Les Etats-Unis viennent d'obtenir la reddition du Japon. A New-York, un jeune soldat,
saxophoniste se prépare à fêter la victoire. Il se rend à une fête où il rencontre une jeune
chanteuse qui ne répond pas à ses tentatives de séduction. Le hasard les fait se retrouver plus
tard dans la nuit, ils vont s'aimer, connaître la gloire, se séparer pour se rencontrer à
nouveau dix ans après…
Il constitue un hommage aux grandes comédies musicales des années 40/50, mêlé à une étude
intimiste des relations entre deux artistes.
Ce film a obtenu 5 nominations dans différents festivals.

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