chansons de Salles de Garde et d`Ailleurs - chansons

Transcription

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Chantons pour passer le temps, ,
Les amours passées d'une belle fJle,
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Je suis né il la Martinique,
Qui prtt l'habit de matelot
Et vmt ;engager il bord d'un vaisseau.
Et même je suis un enfant unique,
Et c'est un vaisseau Hollandais
Aussitôt que son amant l'eût prise,
Qui m'a débarqué au port de Calais,
Aussitôt elle changea de mise,
Et prit l'habit de matelot,
Et vmt s'embarquer il bord du bateau-au-au
Et c'est un vaisseau Hollandais
Qui m'a débarqué au port de Calais.
Cl
Et prit l'habit de mate-lot'
Et vint s'embarquer à bord du bateau.
Ils ont bien vécu sept ans,
Sttr le même bateau sans se reconnaître,
o
Ils ont bien vécu sept ans,
Se sont
Le capitaine du bâtiment
Etait enchanté d'un si beau jeune homme,
Le capitaine du bâtiment
Le fil demander sur l'gaJlard d'avant.
- " Beau matelot ton joli visage,
Tes blonds cheveux et ton joli corsage,
A
-
TI
reêonnus, au débarquement.
"Puisqu~jci l'amour nous rassemble}
vaut mieux nous marier ~nse.mble}
L'argent que nous avons gagné
Il nous servira il noire ménage,
L'argent que nous aurons gagné,
Il nous servira à nous marier.
Me font toujours me rappeler
beauté que j'a,..Î tant aimée,
une
Cl
Me
font toujours me rappeler
A une beauté du port de Lorient...
Cl
_
ct
Celui qui a fait la chanson,
C'est le gars Camus, gabier de misaine
Celui qui a fait la chanson,
,
C'est le gars Camus, gabier J'artimon
Mon capitaine assurément,
Hardi les gars, cargons la grand-voile.
Vous me badinez, vou. me faites rire,
Je n'ai ni frère, ni parents,
Au cabestan que .tout le monde y soi-ye.
Et ne .ruis pas né au port de Lorient,
Sans ça tu n'aura.s pas du vin dans ton bidon!
Et
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-"'te notre servuu _ an
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pauvre femme
C'est la femme du Roulier
QUI va de porte en porte,
De taverne en taverne.
Elle cherche son mari,
Tireli.
Avec une "lan terne"
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Tais-toi ma femme,
J
T ai"'-toi,
tu m'fais tacter.
Dans la bonne société
" Est-ce ainsi qu'on s'comporte?
" J'te fous mon pied dans l'cul,
" Tirelu
" Si tu n'prends pas la porte. "
o
o
.. Madame l'hôt,,""e,
Avt::z-vous V"u mon
mari? "
- .. Vot'mari n'est pas ici;
" U est dans la soupente,
" E.n trllin d 'prendre ses ébats,
" Tirela,
If;
Avec notre servante ...
- " Ah mes enfants
" Mes chers petits enfants,
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Plaignez vot' pauvre mère,
" Vous n avez plus de père.
" Je rai trouvé couché,
ce Tirelé
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Avec une autre mère.
o
..
..
"
"
.. Ah! chien d'ivrogne!
Pilier de cabaret,
Pilier de cabaret,
Tu t'saoûles et fais ripaJle,
Pendant que tes enfants,
" Tirelan,
" Sont couchés sur la paille!
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"
"
"
"
Et toi la belle
Aux yeux de merlan frit;
Toi qui m'. pris mon mari,
Je vais te. prendre mesure
D'uae belle culotte de peau
" Ti.relo,
" Qui ne craint pas l'u.I'lu"e ...
12
TI a
ra.ison,
Répondirent les enfants,
" De s en aUer coucher
" Avec la celle qu'il aime;
Et quand nous serons grands
U Tirelan
" Nous ferons tous de même!
o
" Cochons J'enfants,
ci
Sacrés cochons J'enfants.
U
Dit la mère en furie
Et pleine de colère,
u Vous serez tous cocuS 1
"Tirelu
"
" Co=e le fut votre père 1
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LE CON ET LA BOUTEiLLE
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le jus de 1..
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treille,
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argue des péd:nts et des sot.,
Qui viennent chagriner notre âme.
Que Lt Dieu pour guérir nos maux?
Les
vieux vins et les jolies femmes.
On ne peut pas toujours bander :
Du vit le con borne l'usage;
Il créa pour notre bonbeur
Le sexe et le j us de la treille.
On se fatigue à décharger.
Mes amis, l'on boit à tout âge.
Aussi je viens en son bonneur.
Quant aux vieillards aux froids couilloru,
Qu'ils tâchent d'employer leurs veilles!
Quand on ne bouche plus de con,
Chanter les cons et les bouteilles.
()
Dans l'Olympe, séjour des D,eux.
On débouche au moins des bouteilles.
()
On boit, on patine des fesses,
"
Et le nectar délicieux
N'est que le foutre des déesses.
Mais, hélas! depuis bien longtemps,
Si
Le Bon Dieu Lt les COns trop grands
j'y vais, Jamais Apollon
Ne charmera plus mon oreille
De Vénus je saisis le con
De Bacchus, je prends. la bouteIlle.
()
Pour punir nos fautes maudites
Et les bouteilles trop petites:
Grand Dieu! fais, nous t'en supplions,
Par quelque nouvelle merveille,
Toujours trouver le fond du con,
Jamais celui de la bouteille.
Dans les basslfiets féminins.
Quand on a trop brûlé d'amorces,
Quelques bouteilles de bons VlllS
Au vit rendent toute sa force.
AmIS, plus on boit, plus on fout;
Un buveur décharge à merveille.
Aussi le vin, pour dire tout,
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Cest du foutre mis en bouteille.
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LES TROIS ARTIUEURS
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T roi. artillrurs de Flandre,
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Revenant du P,émonr, V oil. qu'... bon 1
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~ " Madame, ~ dit la servante, _
rois artilleurs de Flandre,
" Faut pas les faire payer
Revenant du Pi"mont,
Voilà qu'est bon.
Entrèrent dans une auberge
Et demandèrent à manger,
" Ces ca valiers !
.. C'est pas des va~t-à pied
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Ces canonnie.rs
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"Q' va-t-a' h
"Q Ul. va-t-a" plecl
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Et à pisser,
Et à chier,
Et du papier pour se torcher.
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.lOus-pie
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Des étriers
" Et de jolis calions d'acier "
o
o
Y'a pas d'camoufle, ya pas d'pétard,
Le soir da,lS les familles
On parle souvent d'eux,
La mère Cllagrill, servez-vouS bien,
Ah!!!
Quant à l'argent ma vieille,
-On t'en foutra, quand y'en aura l
Ta_ra_ta_ta_ta_ta, ta_ra_ta_ta_ta_ta l
o
Au coin clu feu,
La mère dit à .la (Jle :
u
Jete souhaiterais un gars com.me eux
"Q LI). t'en loutra,
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Bout-ci, bout-la,
"Et qui n'fra pas
Sou vent dans les village5
Ils d"Glent gaiement,
La plUe au vent
La Glle la plus .lage
Dit à les voir;
_ " Qu'ils sont gentJs!
" Et que leur vit
" Quand il raidit
" Doit être Joli!
. U J'ell voudrai bien pour mon conneau.
" Comme ton papa
.. Qui ne baise pas sans faire queue cie rat. ..
o
Y'a pas cI'camoufle, ya pas d'pétard,
La mère Chagrin, servez-nOliS bien,
Ah!!!
Quant à l'argent mA vieille,
On t'en foutra. qu~nd y'en aura!
Ta-ra-ta-ta-ta-ta, ta-ra-ta-ta-ta-ta!
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Mais nous autres.,
Kyrié,..é,
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Dam la chambre de nO$ abbés,
On n'y mange,
On n'y mange,
Que de$ mets de qualité.
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Mai,. nous autres,
Pauvres apôtres,
Pauvres moines,
Tripaillons de moines,
Ah! Nam de Dieu de religieux 1
Nous ne mangeons
Que des mets frelatés.
É É É. ÉtÉ É É É Éleison!
Pauvres apôtres,
Pauvres moin< l..
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Kyrié é,
Kyrié é:r
Dans la chambre de nos abbés,
On n'encule,
On n'encule,
Que des J'etits bien balancés.
ÉEÉÉÉÉÉ
Mais nous autres,
Pauvres apôtres,
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Kyrié Christe
Dominum nostrum
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Kyrié...é,
Kyrié-é,
Dans la chambre de nos abbés.
On n'y baise,
On n'y baise,
Que des femmes de qualité.
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Tripaillons de moines,
Ah! Nom de Dieu de religieux!
Nous ne baisons
Que des culs vérolés
É É É. É É É É É É Éleison!
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Pauvres mo.ines,
Tripaillons de moines
Ah! Nom de Dieu (le religieux 1
Nous ne pouvons
Que nous entreculer
É É É É É É É É É Éleison!
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Kyrié Chrisle •
Dominum nostrum
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mon berger fidèle~è~è-èle,
Viens--t'en dessus mon cœur
Ah! Ah! Ah! Ah! Ai,! Ah!
Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah!
A ma voix qui t'appelle~-è-lle
Viens-t'en m'apporter le bonheur.
o
Ah! fourre-lui donc ta pine dans le cul
Et que cela finisse,
Ah! foune-lui donc ta pine dans le cul,
Et n'en parlolL'l plus1
o
Ta langue me chatou-ou-ouille
Plus bas que le gosier
Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah!
Ah! Ah! AI,! Ah! AI, ! AI'!
Et tes doigts me trifou-ou-ouillent
Plus haut que le gésier.
Mais ta queue devient molle~o-olle
Tu ne peux plu-us bander.
Ah! Ai,! Ah! Ah] Ah! Ah!
Ah! Ah! Ah! Ah! Al,! Ai,!
De désir je suis folle~o-olle
Et tu ne peux plus décharger.
o
Ah! retire-moi ta pine du cul
Et que cela finisse
Ah ! retire-moi ta pine du cul
Et n'en parlons plus!! !
o
Je sens les testicu-u-ules
Errer snr mon pétard
Ah 1 Ah! AlIl Ah! Ah] Ah]
AI" Ah! Ah! Ah! Ah! Ah!
Je crois que tu m'encu-u-ules
Oh] le vaillant braquemart.
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Toi merde
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C'~tail unhussarddelagarde,
Qui revenait de garnison,
De Briançon,
Portant sa pine en hallebarde,
Agrémentée de deux roustons'
Pleins de morpions.
En descendant la rue trousse~couJ1e.
Il rencontra la garce Manon
Qui pue: du con.
lui dit : " C1,aste fripouille,
n
Le
régiment s 'en va demain,
La pine en main. "
Ma mère, mon vieux cha.meau de mèr~,
Quand tu parles de me branler,
Tu me fais chier :
Un vit, ça sort de l'ordinaire;
Ça vous laisse un doux souvenir
o
o
Vivre sans souci, boire du punn,
Manger de la merde,
C'est le: seul moyen
De ne jamais mourir de faim.
Ah! merde, merde divine!
Toi seul as des appas:
Ah! Ai,! Ah! AI,!
Si
La garce ;est tout de même laissée faire
Par le hussard qui la pressait
De se donner:
lui mit une .si longue affaire,
Que ça lui ressortit par le ne%,
Et ça l'a tuée.
n
la rose a des épines,
o
T oÎ, merde, tu n'en as pas 1
o
Ma GlIe, ma sacrée garce de fille,
Ne va pas avec ce hussarJ..là :
Il te perdra.
Avec leurs vits;
Elle va trouver madame sa mère, Il t'a fendue: jusqu'au nombril;
Lui dit: U je veux partir aussi, Il te fendra jusqu'au menton
La peau du con.
Sacrée c1,ipie!
En vain Manon se désespère
De voir partir tous s~s amis
t
Qui vou.> fail jouir.
Manon.la sacrée garce est morte,
Est morte comme elle '\ vécu,
La r.ine au cul!
Un corbillard est à sa porte,
Traîné par 4 morpions en deuil,
La larme à l'œJ.
Ils l'ont conduite au cimetière,
Et sur sa tombe Js ont gravé
Tous ces couplet.s;
Mais le fossoyeur, par derrière
L'a déterrée et violée,
Ça c'e.st complet.
o
o
Ma fille, ma sacrée garce de fille,
Q'uand partira ce hussard-là
Tu te branleras,
Je t'achèterai une chevJ1e
Avec laquelle tu te branlerl"
A tour de ~ras.
32
L'auteur de: celle barcarolle
Est uft hussard à trois chevrons,
Foutu cochon.
est crevé de la vérole;
Les asticots qui l'ont bouffé
Ont dégueulé.
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LE JEUNE HOJfllflEdeBE SA1TÇON
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C'est un jeune homme de Besançon,
C'est un jeune homme de Besanç~n,
Qu'avait les poils du cul trop longs,
Qu'avait les poils du cul trop longs,
s'en alla pour se les tondre
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Toutes les dames de la cour,
Dans un endroit obscur et sombre.
Comme il n'y voyait qu'à demi,
Comme il n'y voyait qu'à demi,
Toutes les dames de la cour,
De la ville et puis des faubourgs,
De la ville et puis des faubourgs.
n se coupa le bout du vit.
Prirent des pierres en abondance,
o
Et les jetèrent à outrance
Mécontent de ce qu'il avait fait,
Mécontent de ce qu'il avait fait,
A celui qui du jouvenceau,
A celui qui du jouvenceau
n prit les ciseaux qu'J tenait,
n prit les ciseaux qu'il tenait,
Avait coupé le long boyau.
Et les jeta sur une vieiUe femme
Qui tout aussitôt rendit l'âme.
Il
o
là,
Mais le plus drôle de ctalfaire-là.
Mais le plus drôle de ctalfaire-là,
La justice qui passait par là,
A être pendu le condamna.
C'est que le bougre en réchappa,
C'est que le bougre en' réchappa.
La justice qui passait par
n n'en perdit
o
Comme au supplice on le menait,
Comme au supplice on le menait,
Et que le bourreau le tenait,
Et que le bourreau le tenait,
n prit son
vit à la poignée
Et le montra à rassemblée.
pas une pâme
Et ;en coula plus d'une dame.
...
A la barbe du capucin
..
A la barbe du capucin
Qui l'appelait
fils de Putain 1
Le
Le
bourreau que cela vexa,
hourreau que cela vexa,
Frit son couteau et lui coupa.
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BICETRE.
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ans ce Bicêtre oÙ l'on ;embête,
Lam de Paris que Je regrette,
J'ai bien souvent el longtemps médité
Sur la vieillesse et la caducité.
Quand la vieille!lse triste et caduque
Or écoutez ce refrain de Bicêtre
Vous foutra son pied sur la nuque,
Cette leçon vous servira peut-être.
Quand votre VIt à jamais désossé
Sur vos roustons pendra flasq~e et glacé,
o
Au même instant crachez au nez du traître,
On ne' peut pas bander toujours,
Répétez--Jui ce refrain de Bicêtre.
Il faut jouir de ses roupettes.
o
On ne peut pas bander toujours,
Il faut jouir de ses amours 1
Or donc à l'œuvre, jeunes athlètes,
o
Gaillardemenl engrossez les GUettes.
Baise::, foutez, ne craignez
Un Jour d'un vieux Je voyais la quéquette,
nul
écueil,
l
Quand on est jeune on doit baiser à l'œiI1!!
La sonde en main, de l'autre la cuvette.
Avec le temps, Vénus se fait avare;
Pendant ce temps mon esprit méditait
Au pauvre vieux le coup est cher e( rare.
Ce que tout bas une voix lnurmurait.
Ayez pitié de ces pauvres gogottes
V ous en viendrez à pisser sur vos bottes.
o
On ne peut pas bander toujours
o
Il faut jouir de ses roupettes.
On ne peut pas bander toujours
Idiols, fous, épileptiques
Il kut jouir de
ses amoursl
Sont des arguments sans répliques.
Tout dépérit, le pauvre genre l,umain
N'a plus d'espoir que dans le carabin.
Or pour créer une race nouvelle

Jamais, enfants, ne mouchez la chandelle.
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LE PLM SIR DES DIEUX
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43
D u Dieu Vulcain quand l'épouse mignonn!;,
Va boxonner loin de son vieux sournoi.s,
Son noir époux que l'amour aiguillonne,
Tranquillement se polit le chinou.
Va-t'en dit-il à sa foutue femelle,
Pour Jupiter façon vraiment divine,
Le con lui pue; il aime le goudron.
D'un moule à merde il fait un moule à pine,
Et bat le beurre, au milieu des étrons.
Cette façon est cruellement bonne
Je me fous bien de ton con chassieux
De mes cinq doigts, je fais une pucelle
Masturbons-nous c'est 1., plaisir des Dieux. (bis)
Pour terminer Iln gueuleton joyeux.
Après dessert on s'encule en couronne,
Enculons-nous c'est le plaisir de. Dieux.
o
o
Bast! lai.sons-lui ce plauir ridicule,
Chacun d'ailleurs .'amuse à sa façon.
Moi je préfère la manière d'Hercule
Quant à Ploutos, Dieu à la large l'arise,
Le moindre effort lui semble fatiguant.
J amau .a main ne lui servit de con.
Le plus sale trou, la plus vieille fendasse
Rien n'échappait à .on vit glorieux.
N ou. serions fiers de marcher .ur se. traces
Baisons, bauon., c'est le plaisir des Dieux.
(bis)
Du dieu Bacchus, quand accablé d'ivressé,
Le vit
mollit et sur le con"endort,
Soixante-neuf, et le vit se redre.se
Soixante-neuf, ferait bander un mort.
ditori. ton parfum de fromage,
Fait regimber nos engins glorieux,
A ta vertu nous rendons tous hommage,
o
44
Aussi veut-il saus craindre la dépense
Faire sucer son penis arrogant.
E.
puis r@vant aux extases passées,
Tout languissant réjouira ses yeux,
En laissant faire une amante empres.ée.
Laisson••ucer, c'e.t le plai.ir des Dieux.
(bi.)
&
o
o
Gamahuchons, c'e.! le plaisir de. Dieux.
(bi.)
(bis)
Au reste ami, qu'on en fasse à .a tête,.
Main, bouche, con, cul, au plaisir tout est bon.
Sur quelqu'autel qu'on célèbre la fête,
Toujours là_haut on est stlr d'en finir.
Foutre et jouir) voilà runique affaire
Foutre et jouir, voilà queLs sont nos vœux.
Fouton. amis, qu'importe la manièref
Foutons, foutons, c'est le plaisir Je~ dieux. (bis)
45
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LA PATROuiLLE
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Vien. par
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Cf
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viens mOn p'ti' homme,
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monde
on n'y vo;t
r p J J 1J ) JI ; . 1 i ç J l' 1
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I~~.t - r r JIj Ji J: IJ Îd r; f r f 1r
rien
1) )
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Déboutann'
j!
toi
bien. Til m)donneras six
tu
verras
comme Je .s:'rai
pour ma peine
SOus
Béni soit
le nœud qui
Chut! (,llUt ~ Chut 1 (REFRAIN) C'est une patrouJIe attend. moi
46
là C'eSl
une patrouille attend. moi
m'étrenne. Chut!
Entre,iens toi~
~.
j
-Jant c' temps
et j'ralmerai
ge.nti.lle
là
Enfre-tie .. toi pendant
c' temps là
!
47
•
Yen.
y
par ici, viens mon p'bt homme,
a pas trop d'Qlonde On n'y voit rien.
Déhoutonnp.-toÎ tu verras comme
Je serai gentille et je t'aimerai bien.
Tu me donneras six sous pour ma peine
Béni soit le nœud qui m'étrenne
Chut! Chut! Chut! Chut!
<)
C'est une patrouille, attends-moi là
Entretiens-toi pendant ce temps-là.
C'est une patrouille, attends-moi là
Entretiens-to, pendant ce temps-là.
o
C'est des boueux, n'y prends pas garde,
Viens que je te magne ton petit outil.
Vrai! j'avais cru que c'était la garde,
Il bande encore est-il gentil.
Allons, viens, et que rien ne t'arrête
Fais-moi cadeau de ta petite burette!
\)
V rai! j'en ai t'y de la veine tout de même,
T'as du beau linge, es~tu marié?
T'es beau ct t'as des yeux que j'aime,
Tu dois au moins être épicier
Ou bien représentant de la chambre,
Jouis donc cocl,on! ah! le beau membre l! 1
Chut' CIIUt! Chut! Chut!
Cl
J'ai beau branler ta petite affaire,
Quoi donc que t'as t'en finis pas,
C'est
qu't'aurais trop bu, de la bière,
Ou qu j ai une gueule qui n te reviens pas.
<y,
48
'Co
.u
Pense à une femme qu'aurait de belles CUISses,
Ou bien pense à l'Impér:ltrice!!
Chut! CllUt 1 CllUt! Chut!
Cl
qu'est-ce que tu dis, capote an~laise,
J ai mon cul aussi propre que 1tien.
Je me fous pas mal de ta braise,
Tu peux tIen retourner J'où que tu viens.
Qui m'a foutu c't'espèce d'andouille,
Qu'a seulement rien dans le fond de ses couilles
Cl
T'es rien poireau si tu supposes)
Que je vais te la sucer pour six rond",
Allons aboule encore quelque chose,
Tu verras si je te la pompe à fond.
Tiens! yale fils de monsieur Auguste
Qui me Jonne vingt sous quand je la lui suce.
Cl
C'est
de"
marlous Je ma connaissance,
Mais par où Jonc qu'il est passé
Que j'lui finisse sa petite jouissance.
C'est-il vous M'sieur que j'ai commencé?
Ah! non c'est pas de chance tout de même,
Faut croire qui ;e.t fini soi-même! .
CllUt! Chut! Chut! Chut!
Cl
Faut
Ab!
Faut
Ah!
pas d'crédit dans c'm~tier là,
j'suis volée pour ce coup-là 1
pas J'crédit dans c'métier là,
j'suis volée pour ce coup-là!
49
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'était Un brichgoélettemaDoué,
Il était cOlnmanc1é ,na Doué
C'était un brLch goélette.
Qui ;appelait l'Aguilon,
Amène la grand'voJe,
Un gcond gars de Couëron,
Amène la grand'voile,
Qui s'appelait l'Aquilon,
Amène le foc ballon.
Un grand gars de Couëron,
Par un grand capitaine,
y
t'la prend y l'la baise ma Doué,
y t'la prend y t'la baise.
J usqu'au [in fond du fond,
Amène la grand' voLle.
Jusqu'au [ln fond du fond
/)
o
Il arriva-t-en rade ma Doué
Il arnva-t-en rade
En rade de Toulon,
Amène la grand' voJe.
En radl: de Toulon
y
Il descendit à terre.
t'la prend y da pelotte ma Doué,
y t' la prend y t' la pelotte.
Rencontre ma'zelle Suzon,
Amène la grand'voile.
Lui f'trousse ses goémonst
Rencontre ma'zclle Suzon,
Lui r'trousse se$ goémons,
Amène la grand' voile
o
y
t'lo prend y t' l'embrasse ma Doué,
y t' la prend y t'l'embrasse.
Sort vit d'une brasse de long,
Amène la grand' voJe.
1
:12
1)
Il en coulait une huile ma Doué,
Il en coulait une huile.
Jaune
o
Il descendit à terre ma Doué,
Mai.< au [in fond du fond ma Doué,
Il y avait un chancre.
Qui ne senta)l pas bon
Amène la grand' voile.
Qui ne sentait pas bon
Amène le foc ballon,
Sort vit d'une brasse de long,
comme du citron.
Amène la grand' voile
J aune comme du citron
Amène le foc 6,,110n.
o
Ça t' lui bouŒt son membre ma Doué,
Ça t'lui bouŒt son membre.
Au ras du caneçon,
Amène la grand' voile.
Au ras du cane,on,
Amène le foc 6allon.
/)
Le pauvre gars en est mort ma Doué,
Le pauvre gars en est mort!
Sans avoîr vu Couëron,
Amène la grand' va Je
Sans avoir vu Couëron,
Amène le foc ballon 1
53
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A
GenneviUiers, y'a une tant belle [Jle,
A Gennevilliers, y'a une tant beUe Clle,
Si bien foutu' et si riche en beauté,
Qu'elle a séduit tambours et grenadiers,
Qu'eUe a séduit tambours et grenadiers!
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D'avoir aimé une si tant belle [Jle,
D'avoir aimé une si tant belle We,
Et dépensé mes ors et mes argents,
Pour n'avoir eu que de l'enmerdement!
Pour n'avoir eu que de l'enmerdement!
Ah! Ah!
Ab! Al,'
o
o
Beau grenadier, viens, monte Jans ma chambre,
Beau grenadier, viens, monte dans ma chambre,
Nous y ferons l'amour en liberté,
Dedans les bras de la vo-Iu-pe_té,
Dedans les bras de la vo-Iu-pe_té.
Ah! Ah!
J'ai bien envie de lui foutre une gille,
J'ai bien envie de lui foutre une gifle,
Mais elle est femme et je respecterai
Son sexe, à l'homme seul je m'attaquerai!
Son sexe, à l'homme seul je m'attaquerai!
Ab! Ah!
o
o
Une fois qu'ils furent montés dedans la chambre,
Une fois qu'Js furent montés dedans la chambre,
On entendit un grand bruit de baisers.
Sitôt suivi d'un grand embrassement,
Sitôt suivi d'un grand embrassement!
Ah! AI'!
Sur le terrain, amène son riva-l,
Sur le terrain, amène son nva-l,
Et dans le corps son épée lui a passé,
Si bien passée, qu'il en est trépassé,
Si bien passée, qu'il en est trépassé!
Ahl Ah!
o
o
Si
Crie: " Nom de Dieu" que je suis malheureux !
Faudra toujours vous méfier des deux!
Crie: " Nom de Dieu" que je suis malheureux!
Faudra toujours vous méfier des deux 1
Ah! Ah!
56
Oh! jeunes [Jles qu'écoute: cette histoire,
Mais l'autre amant caché derrière la porte,
Mais l'autre amant caché derrière la porte,
Les voyant faire, s'arrache les cheveux.
Oh! jeunes Wes qu'écoute: celle histoire;
vous ave2 un jour Jeux amoureux,
Ah! Ah!
57
•
LE ROI DE
~
..."
utain,
une putain
58
Et
pour un éc~
El ~ur
Je-Cai,
BAviËRE
voir n.es-les~s'J.s,Sa~t'é ~om"d'~n chien Je sui$
un écu -i.e (ais ~oir tI1~~ -;-.u.l."
- " Quelle est ~ett; v;ix ~de Jau:'
:s..
1$. \ J PJ J 13 J J )) J 1 J j J. 1 J J DI); 1 J J J) PiJ: 1
• vè' è
Sir'c'esl Agnès qw ; branle scule..è.tte,Et qui scn va chantant,Ce refr"';n si charmant'
-!te...
59
....
...
Il
était naguè-è_re
Un Roi de Bnviè-e-re,
Toujours suivi_i
D'un fo-ol ennui,
_
Que rien ne pouvait distraire.
Un soir sous l'ombra-a_ge,
Seul avec Son pa-a-ge,
Je suis une putain
Et pour lin écu je fais voir mes fesses,
Sacré 110111 d'un cl1ien
Je suis une putain
-
Et pour un écu je fais voir mon cul!
"QU
'd
"
ue e est cette VOIX
e
f
auve-e-tte.
" Sire c'est Agnès qui se branle seulè-è-tte.
Et qui s'en va chantant, ce refrain si cJlarmant:
Sacré nom J'un chien
Je suis une putain)
Et pOur un écu je fais voir mes fesses,
Sacré nom d'un chien
Gentille bergè-è-è-re"
_
Dans mon palais-ais-ais
Viens avec moi,
If entendi-it
dans la-a forêt,
Une voix qui chantait:
Sacré nOm d'un ci,ien
te
Ta voix sut me plai-ai-re,
_
Mes trésors sont à toi l "
Sire, vos trésors ne me ten-en-tent guè... è.. .re7
Vous pouvez bien vous les foutre au derrÏ-i-è-re!"
Alors le roi l'épousa;
Et le soir des noces il chanta :
o
Sacré nom d'un chien!
La petite putain!
Comme elle décharge,
Comme elle baise bien!
Sacré nom d'un chien,
Son petit canin
A chaussé mon vit comme un brodequin l
Je suis une putain)
Et
60
pOur un écu je fais voir mon cul.
61
~ LA DiGUE DU CUL. ~
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De Nante. à Montaigu
Nante. à Mont",gu 1. Digue
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Qui dormait le cul
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Qui dormait le cul
nu, la Digue du Cul.
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La Digue du Cul Je rencontre une
J 1 J JI J, j J 1 J
rencontte une
du 'Cul
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nu, la Disue.
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http://www.chan
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La Digue du cul en revenant de Nantes,
La Digue du cul en revenant de Nantes,
De Nantes à Montaigu, la Digue, la Digue,
De Nantes à Montaigu, la Digue du cull
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La Digue du cul je rencontre une belle,
La Digue du cul je rencontre une belle,
Qui dormait le cul nu, la Digue, la Digue,
Qui dormait le cul nu, la Digue du cul!
o
La Digue du cul
La Digue du cul
Et lui foudroie' le
Et lui foudroie le
64
j'arme mon arbaIette,
j'arme mOn arbaIette,
cul, la Digue, la Digue,
cul, la Digue du cull
1J.1....1;;.. r.
lr:
La D.gue du cul, la garce Ile réveille,
La Digue du cul, la garce se réveille,
Et crie j'ai le diable au cul, la Digue, la Digue,
Et cne j'ai le diable au cul, la Digue du cul!
o
La Digue du cul, non ce n'est pas le diable,
La Digue du cul. non ce n'est pas le diable,
Mais un gros dard poilu, la Digue, la Digue,
Mau un gros dard poilu, la Digue du cul)
o
La Digue du cul, puisqu'il y est qu'il y reste,
La Digue du cul, puuqu'il y est qu'il y reste,
Et qu'J n'en sorte plw, la Digue, la Digue!
Et qu'il n'en aorte plus. la Digue du cull
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J
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Les
p'tite. filles qui vont à la messe,
Se mettent un coussin sow les genoux,
Elle. fraient mieux J'se l'mettre sous les fesses,
Afin Je mIeux tirer un coup!
o
Le
Juc Je Dampierre ayant Jéclaré,
Que tous les cocus Jevralent,être noyé••
Madame Je Dampierre lui a JemanJé
S'il était bien sOr Je savoir nager!
o
GranJ saint Symphorien
Confesse: no. femmes
Confessez_les bien (~is).
Si le.. femme. pissaient .lu vinaigre,
Et chiaient .lu poivre moulu,
La salaJe serait bientôt faite
Avec le cresson qui leur pousse au cul.
o
o
La
Ducbesse Je la Trémouille
Malgré .a granJe piété,
A patiné plus Je paire. Je couilles.
Que l'armée française n'a usé Je sous-pieds!
68
Grand saint Symphorien
Confesse:: nos femmes
Confesse:.les bien,
Confesse:-Ies bien.
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C'était une fou un marinier.
C'était une fois un marinier.
Qu'avait bien envie de s'amuser,
Qu'avait bien enYle de s·amuser.
S'en fut à la Courtille
Là ousque le vin pétille.
.
Mais quand vint t'heure Je minuit.
Mais quand vint l'heure de minuit.
La belle voulut sortir du lit,
La belle voulut sortir du lit.
la prit par la cuisse
Lui Jit faut que je t·empIwe.
n
o
o
n nous faut
du VIn-in,
Et du vin nouveau--au,
Du vin nouveau!
o
Le lend"main au matin jour.
1
L'hôtesse lui Ilyant demandé,
L'hôtesse lui ayant demandé,
Quoi c'est qu'il voudrait bien boutrer,
Quoi c'est qu'J voudrait bien boutrer,
De la merde ou bien de la viande
Pourvu 'lue ce soit tendre 1
o
L hôtesse lui ayant demandé,
L'hôtesse lui ayant demandé,
Où c'est qu'J voudrait bien coucher,
Où c'est qu'il voudrait bien coucher,
Dans la plus haute chambre
Avec votre servante.
7'j
Le
La
La
lendemain au matin jour,
belle pleurait ses amoUrS.
belle pleurait ses amours·
Qu'a pleure. quOa rie, qu'a chante 1
Elle en a son plein ventre.
o
Clui-b 'lu'a fait la chanson.
Celui.là qu'a fait la chanson,
C'est un marinier de Cou~ron,
C'est Un marinier de Couëron.
Coul!ron tout près de N ante.'!
Ville trèt commerçante.
o
n nous
faut du Vin-ln
Et du vin nouveau-au
Du vin nouveau l!
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LE GnIDARME DE
REDO~
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--_.---Il était un genJarme,
GenJarme Je ReJon,
Il était un genJarme,
GenJarme Je ReJon.
Qui n'av~t pas l'audace,
De p'loter les nichons.
,
•
1
Et si tu ne paies pas,
Nous te les couperons,
Et si tu ne p~e-s pas,
Nous te les couperons1
Elles serviront J'enseigne
A la porte J'un boxon.
1
0
Et ron et ron ma lisette,
Et ron et ron ma luron 1
1
0
1
0
Mais la garce qu'était fine
Mit J'la poix à son con,
Mais la garce qu'était Gne
Mit d'la poix à son COn,
Et quand il arriva
li s'colla les roustons.
Si tu veux les ravoir
Il faut paye'r rançon,
Si tu "Veux les ravoir
TI faut payer rançon.
Cent écus pour la pine,
Autant pour chaque rouston.
0
O.
On lui Jit grand Jean-foutre
Commence par 1., talons,
On lui dit granJ Jean-foutre
Commence par les talons,
Et tu remonteras
De la cuisse au cuisson.
. ,- - ,
j
1
"
1
1
A la porte J'un hoxon,
A la porte J'un hoxon.
Et le pas.sant dira
C Voilà les couilles J'un con! •
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LE GRENADÏERde FLANDRE
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C'était un grenadier qui revenait de Flandre
(bis).
Qu'était si mal vêtu qu'on lui voyait son membre.
Il me sertn pisser quand l'cnvie vient m'en prendre (bis).
o
Ou il tirer un coup quand l'occasion s'présente.
Le tambour bat
La générale.
La générale bat.
Le régiment s'en
Ou n tirer un coup qllal1Lll'oceasÎon s' présente
,
VB.
La générale bat
Le régiment s'en va!
o
(bis).
Ah! dis-moi. grenadier. fou5-ulO; là dans le ventre.
Ah! dis.;"oi, grellfldier, fous.moi là dans le ventre (bis).
Oh! non, madame, j'a'urais peur de vous le fendre.
Oh! nOll, madame, j'aurais peur Je
vous le fendrc (bis).
Feudu ou non fendu il faut que tout y l'entre.
Qu'était si mal vêtu, qu'on lui voyait son membre (bis).
U ne dame de chanté l'[;t monter dans sa cha!l1bre.
Fendu ou non fendu il faut que tout y rentre
(bis).
S'il en reste un petit bout. ce sera oour la servante ..
U ne dame de charité l'fit monter dans sa chambre (bis).
Allume cinq six fagots pour réchauffer son membre.
o
Allume cinq six fagots pour réchauffer son !l1embre (bis).
Quand le membre fut chaud, il se mit à .'le détendre.
Le tambour bat
La générale.
Ln générale bat:
Quand le membre fut chaud,J .'le mit à se détendre (bis).
Le régiment s' e.n va;
Aussi long que le bras, aussi gros que la jambe.
La générale bat,
Le régintent s'en 'va l
Aussi long que le bras, aussi gros que la jambe (bis).
Dis-moi beau grc'!Iadier à quoi te sert ce membre.
Dis-moi beau grenadier à quoi te sert ce mcmbre (bis).
TI me sert à pisser quand l'envie vient m'en prendre.
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Les
Glles Je Camaret
Disent qu'elles sont vierges,
Les filles Je Camaret
Disent qu'elles sont vierges.
Mais J'oti vient que Jans man lit
Elles aiment mieux mon vit
Qu'un cie~ge... Qu'un cierge... Qu'un eier-er_ge!
o
QUI
Oh [JIe Je Camaret,
0,) est ton pucelage?
Oh [JIe Je Camaret,
Où est ton pucelage?
TI est parti Sur le.. flots
Avec tow les granJs bateaux,
nagent... Qui nagent... Qui na-a.-gent 1
o
Mon mari J est parti
A la pêche en Espagne,
Mon mari il est parti
A la p~che en Espagne!
Il m'a laissé sans Un sou,
Mais avec mon petit trou,
J'en
ga.~ne, j'en gagne, j'en ga-a-gne!
o
Mon ami que fais-tu là.
Tu me perces la cuise,
Mon ami que fais-tu là,
Tu me perces la cuise.
Ah faut-J que tu soies saoul,
Pour ne pas trouver le trou.
Qui pise, qui pise, qui pi-Ï-se!
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Une supo.çition
Que tu soyes ma tante,
V ne suposition
Que tu soyes ma tante!
Je te ferai le présent
De l'andouille qui me pend
Au ventre, au ventre, au ven-cn-tre!
o
Les riJeaux de notre lit
Sont faits Je toile rouge,
Les rideaux de notre lit
Sont faits Je toile rouge,
Mais quand nOLIS sOIn mes dedans,
La rage du cul nous prend,
Tout bouge, tout bouge, tout bou-ou-ge!
o
Le maire Je Camaret
acheté un âne,
A
Le maire de Camaret
acheté un âne.
A
Un âne Républicain.
Pour baiser toutes les putains,
De France, de France, de Fran-an-ee!
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Ah! Colin entin te voilà,
Que j'étai" dans l'impatience,
Ab! que les mères d'à
présent
Ont du tourment avec leurs Glles,
Elles ont toutes des amants,
Surtout si elles sont gentilles.
De te serrer entre lues bras
J'en avais perdu l'espérance,
Et puisque c'est toi
Déshabille-toi
Nous agirons en conséquence (bis).
Pour un amoureux,
Jeune et vigoureux,
Elles briseraient fers et grilles
(bis).
o
o
La mère prise d'un soupçon,
Bat le briquet et p~is s'habille,
J;.lle se doutait qu'un garçon
Etait couché avec sa Cille,
Monte doucement
Frappe pan, pan, pan,
Colin dans les draps s'entortille
Cali ne ûn jour à son nnlallt
Qu'elle adorait à la folie,
Donnai.t un rendez-vous chnrlnant
Pour satisfaire son envie,
;
Tu viendras ce soir
Colin pour me voir,
Mais ne mal~que pas, je t en prie
(bis).
o
Colin, voilà mon passe-partout,
Je ioge au quatrième étage
Tu prendras bien garde surtout
De ne pas faire de tapage,
Tu connais le secret
De mon cabinet,
Je ne t'en dis pas davantage (bis).
o
Colin ne demandait pas mieux,
Trouva ce jour comme une année.
A u rendez-vous notre amoureux
Se rendit à dix beures sonnées.
T~ut en appelant
Frappe pan, pan, pan,
Ma cl,':r· Coline es-tll coucbée (bis),
(bis).
o
Ma mère, ne le découvrez pas
Il fait plus froid que de coutume,
Si vous l'découvriez, ma foi,
pouITait attraper un rhume,
Si vous le chassez,
n
Ma mère vous aurez)
Le cœur bien plus dur qu'une enclume (bis).
o
La mère se souvenant qu'à vingt ans
Elle en faisait bien davantage,
Ne priva pas sa Cille d'amant,
Et cessa de mener tapage,
Quand Colin le soir
Coline vient voir,
Elle lui souhaite même "Bon courage .. (bis).
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88
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FANl:t!ON.
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-chon.
- Buvo";.; _
Ab!
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A'ml,
il faut faire une pose,
J'aperçois l'ombre d'un bouchon,
Buvons à l'aimable Fanchon
Cbntons pour eUe quelque chose.
o
Ah! que son entretien est doux,
Qu'elle a de mérite et de gloire.
Elle aime à rire, elle aime à boire.l ( )
EUe aime chanter comme nous. \ ter
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Fanchon bien que bonne chrétienne.
Fut baptisée avec du vin.
Un Bourguignon fut son parrain
U ne bretonne sa marraine.
o
F anchon préf~re la grillaJe
A J'autres mets plus délicats.
Son teint prenJ un nouvel éclat
Quand on lui verse une rasade.
F anehan parfois devient cruelle,
C'est quand on lui parle J'a,mour.
Mais moi je ne lui fais la cour
Que pOUl' me griser avec elle.
o
Un Jour le copain la ~ade,
Fourra la main Jans son corset.
Elle riposta J'"n soufflet
Sur le museau Ju camarade.
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Ahl que son entretien est doux,
Qu'elle a de mérite et de gloire.
Elle aime à rire, elle aime à boire,
Elle aime chanter ~=e nous.
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TABLE
CHANTONS POUR PASSER LE TEMPS. "
LA FEMME DU ROULIER. .. .. .. ....
LE CON ET ,LA BOUTEILLE .. .. .. .. ..
LES TROIS ARTILLEURS.. .. .. ..
KYRIÉ . . . . , .. .. .. .. .. .. ..
LE BERGER FIDÈLE .. . . .. .. .. .. ..
LE HUSSARD DE LA GARDE. .. .. ., ..
LE JEUNE HOMME DE BESANÇON. .. ..
LA CHANSON DE BICtTRE .. .. .. .. ..
LE PLAISIR. DES DIEUX.. .. .. ..
LA PATROUILLE .. .. .. .. .. ..
C'ÉTAIT UN BRICK GOÉLETTE ..... ,...
A GENNEVILLIERS. .. .. .. .. ..
LE ROI DE BAVItRE.. .. .. .. ..
LA DIGUE DU CUL. .. .. .. .. ..
GRAND SAINT SYMPHORIEN .. ., .. ..
LE MARIN1ER DE COUERON .. , . ....
LE GENDARME DE REDON....
.:..
LE .GRENADIER 'DE FLANDRE.. ..
LES-FILLES DE CAMARET .. .. ..
LES MÈRES D'A PRÉSENT. .. .. .. .. ..
FANCHON.. .. .. .. .. .. .. .. .. .. ..
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