BON DE MISE EN VENTE AU 23 Juin 2003

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BON DE MISE EN VENTE AU 23 Juin 2003
Vision Alternative / ELECTRO LAB FACTORY
Distribution PIAS.
Sortie le 01/10/07
SERIAL RAVER
DIGIPACK : CD (CRYSTAL DISTORTION & CYBERSKUM) + DVD (2
films de YANN RICHET + Bonnus CRYSTAL DISTORTION live set)
Coffret digipack avec Un Cd album issue de la collaboration de Crystal Distortion et Cyberskum.
Et sur DVD deux films de Yann Richet : « Serial Raver » et « Raver 2.0 » ainsi qu’en bonus un live de
Crystal Distortion enregistré / filmé en 2006 au Batofar a Paris.
Dans l’imaginaire d’une majeure partie de la population, les free party
relèvent simplement de rassemblements sauvages, organisés de
préférence sur des propriétés privées (champs, forêts, bases militaires…)
où une certaine catégorie de jeunes se donne rendez-vous, pour écouter
des kilos de son techno dégurgités par des murs d’enceintes, tout en
s’imprégnant les neurones de psychotropes.
Si il y a une part de vérité dans ce qui vient d’être énoncé, rappelons
que sous la Prohibition aux Etats-Unis des soirées illégales étaient
organisées et que le rock dans les années 60-70 sera tout aussi décrié
pour finalement devenir une musique respectable qui n’effraye plus
grand monde. Pourtant les free party (appelées aussi teufs, fêtes libres,
Z.A.T. Zone d’Autonomie Temporaire, etc…) ne se synthétisent pas à ce
résumé rapide relayé par une grande partie des médias généralistes.
Né au début des années 90, sous le nom de Rave Party, qui
deviendront commerciales et mercantiles, les Free Party divergeront de
ce courant initial offrant comme alternative la gratuité et
l’occupation « illégale » de terrains.
Initié par le collectif anglais Spiral Tribe (regroupant entre autres 69db, Crystal Distortion, Ixindamix,
Mark Stormcore, DJ Tal aka Jeff 23, Meltdown Mickey….) qui débarquera en France en 92/93 avant de
parcourir et faire découvrir ce courant à travers toute l’Europe, les Free Party font aujourd’hui partie de
l’histoire de toute une génération.
Au début des années 90, le réalisateur Yann Richet (auteur du documentaire Traveller Tchèque), tombe
rapidement dans le bain de la culture électronique avec les afters Kitkat, les Raves ou une certaine fête à
Mallemort qui semble lui faire prendre conscience de l’importance de ce qui est entrain de se passer à l’époque.
Par le biais de Cyberskum, il rencontre les Spiral Tribe, Okupé et autres acteurs de la scène free française
puis par la suite il devient VJ. En 95, armé d’une caméra, il décide de filmer le courant de l’intérieur,
interviewant ses acteurs et ses participants, entrecoupés de scènes de lives, pour un documentaire
socioculturel qui montre sans artifice la Free Party telle qu ‘elle était à l’époque, pleine d’utopie et
d’envies, une manière de décompresser du monde matérialiste dans lequel chacun vit au quotidien.
La Free Party est pour une partie de la jeunesse, une porte de sortie, un moyen de se lacher librement sans
contrainte extérieure, de faire la fête sur 3, 4 jours, voir plus, laissant libre court aux pulsions du corps et de
l’esprit. On voit à travers ce documentaire que dès leurs débuts, les teufs sont rapidement réprimées par les
autorités. Ces rassemblements de jeunes qui viennent de partout par milliers écouter du son et prendre pour la
plupart des drogues, même si cela n’est pas une généralité, effrayent. Les murs d’enceintes déversant des
rythmes puissants et tribaux, s’entendent à des kilomètres, inquiétant les populations aux alentours qui voient
dans ces bandes de jeunes, habillés le plus souvent en treillis militaires et aux coupes hirsutes, une menace
pour la tranquillité de leurs communes. Et comme le dit si bien Minh Thu « Ce qui fait peur c’est l’oisiveté ». Il
y a incompréhension et conflit de génération.
11 ans après, que reste-t-il de l’esprit des free, comment ont-elles évolué ? Quel regard portent les acteurs de
l’époque ? Un début de réponse est donnée avec le deuxième film, Raver 2.0, qui donne la parole à des artistes
comme Crystal Distortion, Cyberskum, Babylon Joke… Le constat n’est pas forcément des plus
positifs, l’idée d’offrir une autre alternative de vie, n’ayant pas abouti. Les autorités entre temps ont
mis la main sur les fêtes en donnant à certaines la permission de se dérouler, les Sarkovals. Celles qui
continuent d’exister de façon underground, se sont faites moins nombreuses et le son s’est uniformisé, pour
devenir quasiment hardtek. Comme le dit Crystal Distortion, Il y a eu message, mais ça n’a pas été le
même message pour tout le monde.
www.ozore.org
Vision Alternative 30 rue de la justice 75020 Paris.
Contact : [email protected] tel : 01 43 64 72 68
Vision Alternative / ELECTRO LAB FACTORY
Distribution PIAS.
Sortie le 01/10/07
A travers, les deux documentaires de Serial Raver, un pan de l’histoire de la scène free party est montrée telle
quelle a été et ce qu’elle est devenue aujourd’hui. Quelque chose de mercantile. L’humain est comme ça. La
musique électronique est rentrée dans les mœurs, elle illustre les jingles pubs, les journaux télévisés…., la
Techno Parade défile chaque année, mais pourtant il continue d’exister une certaine méfiance vis à vis de ce
mouvement, qui a pourtant prouvé son ouverture d’esprit, et qui tombera peut-être grâce à ces deux
documentaires.
On attend de voir ce que cela va pouvoir devenir. La réponse dans dix ans.
CD : Album Crystal Ditortion + Cyberskum
The Start 04:55 / Crystal Distortion
Carnet de bal 05:35 / Cyberskum
Berliniatch live in Berlin 04:57 / Cyberskum
tray dippa 05:15 / Crystal Distortion
Breakoskunkoacid - live in berlin 05:31 / Cyberskum
Faith in chaos 03:51 / Crystal Distortion
I hear voices 05:54 / Cyberskum
Pornstar 05:48 / Crystal Distortion
wooo yeah! 06:57 / Crystal Distortion et Cyberskum
marmelade session 08:44 / Crystal Distortion et Cyberskum
Resident spirits 12:26 Crystal Distortion
TOTAL TIME : 68:14:49
DVD :
DOCUMENTAIRE SERIAL RAVER :
DUREE
:
auteur réalisateur :Yann
Richet
53:
10
DOCUMENTAIRE RAVER 2.0 :
DUREE
:
37:50:00
CRYSTAL DISTORTION LIVE AU BATOFAR
auteur réalisateur :Yann Richet
49 :34 :00
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