Le candidat du FFS de la capitale, Mostefa BOUCHACHI à " El

Transcription

Le candidat du FFS de la capitale, Mostefa BOUCHACHI à " El
Il est mis fin à la mission
de Samir Bouakouir au sein du
FFS
Alger, le 30
mai 2012
DECISION :
Le Premier secrétaire national, Ali LASKRI a mis fin ce jour à
la mission de M. Samir BOUAKOUIR en sa qualité de représentant
du FFS à l’étranger.
M. Samir BOUAKOUIR a été nommé à ce poste par M. Ali LASKRI le
9 décembre 2011.
Ali Laskri
Premier secrétaire
.
Karim Tabbou suspendu de
toute activité au sein et au
nom du FFS
Alger, le 30
mai 2012
DECISION :
Le Premier secrétaire national, Ali Laskri a pris ce jour une
mesure conservatoire de suspension de toute activité au sein
et au nom du parti à l’encontre de M. Karim Tabbou, membre du
Conseil national.
Cette décision a été prise suite aux comportements et propos
indignes qu’il a tenu publiquement contre le parti et ses
instances.
Conformément aux Statuts et chartes du parti, Karim Tabbou
sera traduit et aura à répondre devant la Commission Nationale
de Médiation et de Règlement des Conflits pour les fautes du 3e
degré suivantes :
–
Non-respect des fondements et objectifs, des
statuts et chartes du parti.
–
Dénigrement du parti, de ses militants et de ses
dirigeants par des déclarations publiques et écrites.
–
Refus volontaire d’exécuter les directives des
instances du parti.
–
–
dirigeants.
Confiscation de documents du parti.
Diffusion de rumeurs, dénigrement des cadres
Ali Laskri
Premier secrétaire
.
Ali Laskri à El Watan: «Le
secrétariat national ne se
laissera pas détourner de
l’essentiel»
Dans
cet
entretien,
le
premier
secrétaire du FFS
évoque le retour
de son parti à
l’Assemblée, ses
objectifs
et
priorités.
Il
aborde également
la question des
mécontentements
exprimés
par
certains
militants.
– Le FFS revient à l’APN après deux législatures boudées.
Qu’est-ce que cela représente pour votre parti ?
Tout d’abord, appelons les choses par leur nom. Nous n’avons
pas «boudé» mais boycotté les deux législatures précédentes.
Aujourd’hui, nous entamons une nouvelle étape avec les défis
qu’elle pose. Sans vouloir refaire tout le débat, je rappelle
que nous avons expliqué que nous participions parce que tout
allait mal et non parce que tout allait bien. Je rappelle
aussi que la participation «tactique» du FFS est liée au
«contexte» national et international et qu’elle a toujours
comme but fondamental la remobilisation politique du parti et
de la société.
En ce qui nous concerne, la problématique politique dépasse la
problématique électorale. Il s’agit de construire un consensus
politique le plus large possible pour préserver la
souveraineté du pays, restaurer son autonomie de décision et
aussi promouvoir la citoyenneté et la démocratie. Ce consensus
politique devra être assez fort pour permettre la refondation
démocratique et la stabilisation des institutions nationales.
En fait, il s’agit de redonner un sens à la parole et à
l’action politiques et de faire reculer toutes les violences,
quelles qu’en soient les formes et de chercher ensemble une
vraie issue à la crise. Nous pouvons nous en sortir, si nous
nous en donnons les moyens. Notre retour à l’Assemblée est
avant tout un moyen de rendre plus visible et, pourquoi pas,
plus efficace le travail que nous menons inlassablement dans
la société.
– Pourquoi le choix «tactique» de la participation du FFS aux
législatives suscite-t-il autant de débats ?
Permettez-moi un mot sur l’importance que nous accordons au
débat dans le parti.
Nous avons toujours pris nos décisions après en avoir débattu
avec nos militants, qui sont d’une extrême exigence si ce
n’est d’une extrême vigilance. Nous l’acceptons parce que
c’est la preuve de la vitalité de notre appareil et de nos
instances. Nous estimons que c’est ce qui fait la force du
FFS. Cette fois-ci, nous avons tenu à faire un saut qualitatif
en associant nos partenaires dans la société lors d’un
processus préparatoire qui a duré plus d’un mois avant la
tenue de notre convention. Ce processus a permis au conseil
national du parti de trancher.
Effectivement, la difficulté de l’exercice réside dans le fait
qu’il n’est pas évident de faire admettre un choix «tactique»
qui ne modifierait pas, à lui seul, de façon significative les
donnes politiques dans le pays, d’autant qu’il était illusoire
de penser que l’élection allait être ouverte.
– Le FFS peut-il intégrer le gouvernement ?
La formation, voire la participation à un gouvernement est à
mettre en corrélation avec une volonté et des mesures
politiques. Pour le moment, et je vais encore insister, notre
priorité est la remobilisation politique du parti et de la
société.
La réhabilitation du politique ne rime pas forcément avec
radicalité politique, semble dire aujourd’hui le FFS à
l’opinion…
Je crois qu’il faut voir les choses autrement. La vraie
radicalité politique, la réhabilitation du politique, c’est
répondre à la nécessité de construire un vrai rapport de
forces en faveur de l’ouverture et de la démocratisation.
L’attitude déclamatoire a fait son temps, les Algériennes et
les Algériens n’y sont plus sensibles.
– On parle de crise au sein du FFS. Qu’en est-il ?
Essayons de voir clair. Est-ce notre participation aux
élections législatives qui pose problème ? A l’évidence non,
le conseil national du parti a voté la participation à une
écrasante majorité. Est-ce la constitution de la commission
nationale de choix des candidatures et de la commission de
recours qui a été décriée ? Non, cela s’est fait dans le
strict respect des statuts du parti et elles ont été avalisées
par le Conseil national. Est-ce le choix des listes
électorales et surtout les classements des candidates et des
candidats qui ont été contestés ? Certainement, et c’est
parfaitement compréhensible.
Ce qui l’est moins et qui est parfaitement condamnable, c’est
de s’autoriser de mener un travail fractionnel et une campagne
contre le parti et sa direction politique. Pour tout dire, la
campagne électorale a permis aux militants de s’investir
totalement dans ce qu’ils veulent faire, à savoir le combat
politique.
Elle leur a permis de reprendre confiance en eux-mêmes, en
leur parti et en leurs capacités d’intervention sur le
terrain. Ils ont su renouer des liens politiques solides avec
la population. Ils ont pu mesurer combien l’audience et la
crédibilité du FFS dans la société étaient fortes. Pour
beaucoup d’adversaires du parti, c’est cela qu’il faut
détruire, c’est cet élan qu’il faut briser. Et ils s’y sont
employés par tous les moyens. Sans succès. Aujourd’hui, dans
le parti, certains mécontents se transforment de manière
irresponsable en alliés objectifs de ces adversaires. On ne
peut pas l’accepter, même pas le tolérer.
Le FFS a déjà fait face à des crises de la même nature ; il a
toujours fait face à l’adversité, il continuera la route qu’il
s’est tracée depuis sa fondation.
– Le président du FFS a demandé des sanctions fermes contre
des responsables du parti. De qui s’agit-il ? Que leur
reproche-t-on et quelles sanctions seront appliquées à leur
encontre ?
Vous comprendrez que je ne peux pas répondre à vos questions
de manière précise pour le moment. Les différentes instances
du parti font leur travail dans la sérénité, selon leurs
champs de compétences. La base militante est impatiente de
voir les responsables qui ont failli et qui ont fait campagne
contre le parti sanctionnés de manière exemplaire, mais nous
sommes confiants qu’elle comprendra que le temps politique a
ses exigences. Les décisions seront annoncées au moment voulu.
En ce qui concerne le secrétariat national, il ne se laissera
pas détourner de l’essentiel, à savoir la mise en place du
dispositif du parti pour la prochaine étape politique à
travers tout le territoire national. Nous en avons la volonté
et les moyens, nous devons maintenant apprendre à maîtriser
notre temps et à rationaliser notre travail et nos efforts.
– Ces nouveaux contestataires accusent, pour certains, la
direction du parti de compromission avec le pouvoir. On parle
de «tentative de normalisation» du parti. Quel est votre
commentaire ?
Personne dans le parti n’assume publiquement une telle
accusation. Pour ce qui est des tentatives de normalisation,
toutes les directions du parti ont eu à subir ces accusations,
qu’en reste-t-il ? Au final, seuls les actes et les positions
politiques permettent les décantations et les évaluations.
– Pensez-vous que le malaise qui traverse actuellement le
parti aura des incidences sur sa vie et sur sa participation
aux prochaines élections locales ?
Ce malaise est passager. Les polémiques s’apparentent à des
combats d’arrière-garde. Je pense au contraire que les
élections locales seront l’occasion de capitaliser et de
démultiplier les avancées réalisées lors des élections
législatives.
C’est la mission à laquelle mon secrétariat ainsi que toutes
les structures du parti vont s’atteler. Notre espoir est de
voir que le FFS exploitera les élections locales pour
renforcer son audience et son implantation à travers le pays.
Nadjia Bouaricha
.
SIX
recours
acceptés:
Réaction du FFS à la décision
du conseil constitutionnel
Le FFS enregistre avec satisfaction
la
décision
du
conseil
constitutionnel de donner une suite
favorable à SIX des DIX recours
introduits par le parti.
Le combat démocratique que nous menons en faveur de
l’établissement de règles et de procédures égales pour tous ne
peut en être que conforté.
Chafaa Bouaiche
Porte-parole du FFS.
Liste des 27 députés du FFS
ALGER:
Mostefa BOUCHACHI
Karim BALOUL
Melle Nora MAHIOUT
Mme TAIATI, née Hayet Meziani
BOUMERDES:
Ali LASKRI
Belkacem BENAMEUR
Mme Nadia IHADDADEN
BEJAIA
Arezki DERGUINI
Chafaa BOUAICHE
Melle Saida ICHALLAMEN
Rachid Chabati
Khaled TAZAGHART
Yahia BOUKELAL
Melle Baya DJENANE
TIZI OUZOU
Rachid HALET
Karim TABBOU
Nouredine BERKAINE
Melle Nabila ADJLOUT
Hamou DIDOUCHE
Nassim SADEG
Mme Thamila MOUSSAOUI
BOUIRA
Ahmed BETATACHE
Melle Karima TAYANE
Bordj Bou Arrerdidj
Abdelhamid ABBES
Sabira FATMI
CONSTANTINE
Melle Ouejdane HAMROUCHE
Zone 4 Europe Amériques
Belkacem AMAROUCHE.