8 Août 2012 Le coup de cœur de Gilles Pudlowski pour l`Auberge de

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8 Août 2012 Le coup de cœur de Gilles Pudlowski pour l`Auberge de
8 Août 2012
Le coup de cœur de Gilles Pudlowski pour l'Auberge de la Forêt
L' Auberge de la Forêt figure parmi les coups de cœur de Gilles Pudlowski, lequel se
présente lui-même ainsi sur le site Internet éponyme http://www.gillespudlowski.com :
« Journaliste français, écrivain, critique littéraire et chroniqueur gastronomique. J'écris
chaque semaine pour Le Point, mais aussi pour Saveurs, le Républicain Lorrain et les
Dernières Nouvelles d'Alsace et publie les guides Pudlo. »
http://www.gillespudlowski.com/55771/restaurants/abreschviller-retour-a-la-foret
Auberge de la Forêt
« Abreschviller : retour à la Forêt »
Article du 8 août 2012
« Cette halte en forêt, vous la connaissez déjà. Il y a Alexandra Schmitt à l’accueil qui relaye sa
mère Nicole Risch, le frère Hugo Petri aux fourneaux, beau-papa au comptoir, l’amie du chef en
salle, l’équipe nombreuse et solide en cuisine comme au service, la déco qui se rajeunit –
notamment cette pièce de charme – genre chalet de luxe, avec ses fauteuils grisés et ses murs en
érable rouge, plus la terrasse qui fait merveille l’été.
Bref, c’est toujours une auberge de charme qui provoque aisément le coup de cœur. On vient
pour les mariages, les communions, les agapes du dimanche, les déjeuners de ce semaine, ce
superbe menu dit de l’Auberge à 29 € qui valut jadis à la demeure son bib rouge au Michelin. A
dire vrai, jamais cette récompense – disparue depuis quelques saisons !- n’a été aussi méritée.
A ce tarif raisonnable, on propose l’exquise verrine de ricotta, aubergine, tomate confite, plus
jambon italien et roquette, l’onglet de veau, la matelote de poissons avec sa soupe fine, ses
légumes croquants, le clafoutis rose et rhubarbe ou le nougat glacé aux fruits rouges : du beau,
du bon, du sérieux, qu’arrose le rosé mosellan du château de Vaux à 23 €.
Il y a aussi la carte changeante, le choix presque pantagruélique, avec viande et poisson au fil de
la marée et du marché, les filets de perche accordés à la mangue en escabèche aigre douce, la
truite au bleu extra fraîche en provenance du vivier maison, le cigare avec sa mousse crémée au
kirsch et ses griottes. Voilà une demeure où l’on est bien, où l’on se nourrit avec esprit, en
cassant sa tirelire comme en faisant des économies. Une petite maison du bonheur au pays
d’Alexandre Chatrian (né à deux pas à Grand Soldat). Pour la digestion, toute la forêt est à vos
pieds. »

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